Recueil d'Apparitions de Jésus aux Saints et aux Mystiques
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Re: Recueil d'Apparitions de Jésus aux Saints et aux Mystiques
25. Redoubler de confiance au lieu de s'attrister
Gemma Galgani, poursuivie
par les attaques des démons, se recommandait au Seigneur : « Pourquoi, rna
fille, lui dit-Il, au lieu de t'affliger de toutes ces vexations, n'accrois-tu
pas ta confiance en moi ? Humilie-toi sous ma main puissante, sans te laisser
abattre par les tentations. Résiste toujours, sans te lasser jamais de
repousser l'ennemi et, si la tentation persévère, persévère aussi dans la
résistance ; la lutte te conduira à la victoire. » (Biografia, cap. 33.)
Gemma Galgani, poursuivie
par les attaques des démons, se recommandait au Seigneur : « Pourquoi, rna
fille, lui dit-Il, au lieu de t'affliger de toutes ces vexations, n'accrois-tu
pas ta confiance en moi ? Humilie-toi sous ma main puissante, sans te laisser
abattre par les tentations. Résiste toujours, sans te lasser jamais de
repousser l'ennemi et, si la tentation persévère, persévère aussi dans la
résistance ; la lutte te conduira à la victoire. » (Biografia, cap. 33.)
Re: Recueil d'Apparitions de Jésus aux Saints et aux Mystiques
CHAPITRE XX : Humilité
I. Fondements de l'humilité
1. Ce qu'est Dieu et ce que nous sommes
Notre-Seigneur apparut à
sainte Catherine de Sienne pendant qu'elle faisait oraison et lui dit :
« Sais-tu, ma fille, ce que tu es et ce que je suis ? Si tu apprends ces
deux choses, tu seras bienheureuse. Tu es celle qui n'est pas et moi je suis
Celui qui suis. Si tu gardes en ton âme cette vérité, jamais l'ennemi ne pourra
te tromper, tu échapperas à tous ses pièges ; jamais tu ne consentiras à poser
un acte qui soit contre mes commandements[1] et
tu acquerras sans difficulté, toute grâce, toute vérité, toute clarté. » (Vie,
par le bienheureux Raymond, 1re part., ch. 10.)
Cette parole rappelle celle
qui fut dite à sainte Thérèse : « La véritable humilité pour l'âme consiste à
connaître ce qu'elle peut et ce que je suis. » (Relation, 64.)
Et à la vénérable
Marie-Céleste, le Seigneur dit : « Comme ma grandeur est infinie, infinies sont
pour ainsi dire ta pauvreté et ta misère. Sache que tu n'as jamais reçu assez
de lumière pour les connaître comme il convient. Lorsque tu apprendras les
grâces et les dons que je fais à ton prochain, tu t'y complairas et m'en
remercieras, comme si je te les avais donnés, et ce sera pour toi un fruit
d'humilité, un accroissement de charité et pour moi une gloire
accidentelle » (Vie, p. 60.)
« Songe que tu es un
fumier recouvert d'une petite motte de terre », disait Jésus à Benigna. (Vie, p, 209.)
[1] L'acte
contre les commandements est le péché mortel
I. Fondements de l'humilité
1. Ce qu'est Dieu et ce que nous sommes
Notre-Seigneur apparut à
sainte Catherine de Sienne pendant qu'elle faisait oraison et lui dit :
« Sais-tu, ma fille, ce que tu es et ce que je suis ? Si tu apprends ces
deux choses, tu seras bienheureuse. Tu es celle qui n'est pas et moi je suis
Celui qui suis. Si tu gardes en ton âme cette vérité, jamais l'ennemi ne pourra
te tromper, tu échapperas à tous ses pièges ; jamais tu ne consentiras à poser
un acte qui soit contre mes commandements[1] et
tu acquerras sans difficulté, toute grâce, toute vérité, toute clarté. » (Vie,
par le bienheureux Raymond, 1re part., ch. 10.)
Cette parole rappelle celle
qui fut dite à sainte Thérèse : « La véritable humilité pour l'âme consiste à
connaître ce qu'elle peut et ce que je suis. » (Relation, 64.)
Et à la vénérable
Marie-Céleste, le Seigneur dit : « Comme ma grandeur est infinie, infinies sont
pour ainsi dire ta pauvreté et ta misère. Sache que tu n'as jamais reçu assez
de lumière pour les connaître comme il convient. Lorsque tu apprendras les
grâces et les dons que je fais à ton prochain, tu t'y complairas et m'en
remercieras, comme si je te les avais donnés, et ce sera pour toi un fruit
d'humilité, un accroissement de charité et pour moi une gloire
accidentelle » (Vie, p. 60.)
« Songe que tu es un
fumier recouvert d'une petite motte de terre », disait Jésus à Benigna. (Vie, p, 209.)
[1] L'acte
contre les commandements est le péché mortel
Re: Recueil d'Apparitions de Jésus aux Saints et aux Mystiques
2. L'humble ne fait que rendre à Dieu ce qui
vient de Dieu
« Ma fille, dit
Notre-Seigneur à sainte Gertrude, toutes les fois que, songeant à ton
indignité, tu te reconnaitras indigne de mes faveurs et que tu t'en remettras à
ma tendresse, autant de fois tu me paieras la rente que tu dois sur mes biens.
» (Liv. 2, ch. 30 ; éd. lat., p. 99.)
vient de Dieu
« Ma fille, dit
Notre-Seigneur à sainte Gertrude, toutes les fois que, songeant à ton
indignité, tu te reconnaitras indigne de mes faveurs et que tu t'en remettras à
ma tendresse, autant de fois tu me paieras la rente que tu dois sur mes biens.
» (Liv. 2, ch. 30 ; éd. lat., p. 99.)
Re: Recueil d'Apparitions de Jésus aux Saints et aux Mystiques
3. L'humilité doit être d'autant plus grande
qu'on a reçu plus de grâces
La Mère Anne-Marguerite Clément reçut un jour
cette grave leçon: « Si ton humilité n‘est pas plus profonde que celle de
toutes les âmes qui sont sous ta conduite et auxquelles je n'ai as fait tant de
grâces qu'à toi, tu n'auras pas de part avec moi. » (Vie, 191,5, ch. 34, p. 491.) Et le divin Maître lui en donna en une
autre circonstance le vrai motif : « Ne compte pour rien les trésors que j'ai
mis en toi ; la beauté que l'épouse apporte à son Epoux n'est autre chose que
les dons de sa libérale Bonté. » (P. 450.)
qu'on a reçu plus de grâces
La Mère Anne-Marguerite Clément reçut un jour
cette grave leçon: « Si ton humilité n‘est pas plus profonde que celle de
toutes les âmes qui sont sous ta conduite et auxquelles je n'ai as fait tant de
grâces qu'à toi, tu n'auras pas de part avec moi. » (Vie, 191,5, ch. 34, p. 491.) Et le divin Maître lui en donna en une
autre circonstance le vrai motif : « Ne compte pour rien les trésors que j'ai
mis en toi ; la beauté que l'épouse apporte à son Epoux n'est autre chose que
les dons de sa libérale Bonté. » (P. 450.)
Re: Recueil d'Apparitions de Jésus aux Saints et aux Mystiques
4. La pensée des grâces reçues doit nous rendre
plus humbles
Dieu dit au Frère Pacifique
de l'ordre de Saint-François, en lui montrant, au milieu des splendeurs du
Ciel, un trône étincelant d'or et de pierreries : "Ce trône, qui fait ton
admiration et qu'un ange a perdu par sa révolte, est destiné à l'humble
François d'Assise » Le lendemain, à l'heure de la récréation, Frère
Pacifique dit familièrement au saint patriarche : Père, que pensez-vous de
vous-même ? Je pense, répondit François, que je suis le plus misérable et le
dernier des pécheurs ! Comment osez-vous le dire et même le penser ? répliqua
le frére. Oui, s'écria François, je suis bien convaincu que, si Notre-Seigneur
avait accordé tant de grâces à d'autres personnes, elles en auraient profité
mieux que moi. Et le frère se retira, méditant en son cœur cet oracle de
l'Évangile : « Quiconque s'élève sera abaissé ; quiconque s'abaisse sera élevé. »
plus humbles
Dieu dit au Frère Pacifique
de l'ordre de Saint-François, en lui montrant, au milieu des splendeurs du
Ciel, un trône étincelant d'or et de pierreries : "Ce trône, qui fait ton
admiration et qu'un ange a perdu par sa révolte, est destiné à l'humble
François d'Assise » Le lendemain, à l'heure de la récréation, Frère
Pacifique dit familièrement au saint patriarche : Père, que pensez-vous de
vous-même ? Je pense, répondit François, que je suis le plus misérable et le
dernier des pécheurs ! Comment osez-vous le dire et même le penser ? répliqua
le frére. Oui, s'écria François, je suis bien convaincu que, si Notre-Seigneur
avait accordé tant de grâces à d'autres personnes, elles en auraient profité
mieux que moi. Et le frère se retira, méditant en son cœur cet oracle de
l'Évangile : « Quiconque s'élève sera abaissé ; quiconque s'abaisse sera élevé. »
Re: Recueil d'Apparitions de Jésus aux Saints et aux Mystiques
5. Vanité des grandeurs humaines
« C'est grande folie,
ma fille, disait Jésus à sainte Thérèse, de faire attention aux vanités du
monde ; jette les yeux sur moi et vois combien j'ai été pauvre et méprisé par
lui ; à quoi servira ta noblesse au jugement de Dieu ? Crois-tu donc que les
grands du monde sont grands devant moi, et devez-vous, vous autres, être
estimés pour la naissance ou pour les vertus ? » (Relation, 5, et Fond.,
14.)
« C'est grande folie,
ma fille, disait Jésus à sainte Thérèse, de faire attention aux vanités du
monde ; jette les yeux sur moi et vois combien j'ai été pauvre et méprisé par
lui ; à quoi servira ta noblesse au jugement de Dieu ? Crois-tu donc que les
grands du monde sont grands devant moi, et devez-vous, vous autres, être
estimés pour la naissance ou pour les vertus ? » (Relation, 5, et Fond.,
14.)
Re: Recueil d'Apparitions de Jésus aux Saints et aux Mystiques
II. Amour de Dieu pour les humbles
6. Combien Dieu aime l'humilité
« C'est pour l'amour de toi
que je me suis fait petit, pour t'apprendre à t'abaisser, disait Jésus à
Anne-Marguerite Clément ; je me suis caché pour t'apprendre à te cacher et à te
rendre semblable à moi. Vois combien je t'aime : je me cache dans ton humanité
et ta bassesse pour t'abîmer dans ma divinité... Je veux que tu sois un trésor
caché à tout le monde et connu de moi seul. » Et, comme cette sainte
religieuse s'humiliait devant Lui et disait comme la Chananéenne n'être qu'une
chienne, indigne des faveurs de son Maître, elle entendit ces douces paroles :
« Oui, tu es une chienne, et c'est pour cela que je te rassasie des miettes de
ma table, car j'aime les petits, je me communique à eux et mon plaisir en terre
est d'être avec les humbles. » (Vie,
1686, 3° part., ch. 21.)
Une autre fois Il lui dit
comme à sainte Catherine de Sienne : «Je suis Celui qui suis et toi celle qui
n'est rien. Applique ton esprit à y penser et ne sors jamais de ta bassesse et
de ton rien. Si tu veux être du nombre de mes disciples, suis les leçons que je
leur ai données : renonce à toi-même, c'est-à-dire à ce fond d'orgueil qui
croit être quelque chose ; prends ma croix, embrasse le mépris et la confusion
et marche sur les pas que je t'ai tracés par mes abaissements. » (Vie, 1686. 3° part., ch.25.)
Le divin Maître lui dit
encore : « L'humilité m'attire ; la pureté me reçoit ; l'oraison me nourrit ;
la pauvreté fait mes délices ; l‘obéissance me lie et la charité me
serre. » (Vie, 1915, p. 408.)
Un jour de la Visitation,
elle fut appliquée sur ces paroles : Sapientia
aedificavit sibi domum : la Sagesse s'est construit une demeure. Alors le
Seigneur lui dit : « La Sagesse a trois demeures : le sein adorable
du Père, le sein virginal de Marie, et l'âme humble. » (Vie, 1915, p. 424
; cf. p. 370.)
6. Combien Dieu aime l'humilité
« C'est pour l'amour de toi
que je me suis fait petit, pour t'apprendre à t'abaisser, disait Jésus à
Anne-Marguerite Clément ; je me suis caché pour t'apprendre à te cacher et à te
rendre semblable à moi. Vois combien je t'aime : je me cache dans ton humanité
et ta bassesse pour t'abîmer dans ma divinité... Je veux que tu sois un trésor
caché à tout le monde et connu de moi seul. » Et, comme cette sainte
religieuse s'humiliait devant Lui et disait comme la Chananéenne n'être qu'une
chienne, indigne des faveurs de son Maître, elle entendit ces douces paroles :
« Oui, tu es une chienne, et c'est pour cela que je te rassasie des miettes de
ma table, car j'aime les petits, je me communique à eux et mon plaisir en terre
est d'être avec les humbles. » (Vie,
1686, 3° part., ch. 21.)
Une autre fois Il lui dit
comme à sainte Catherine de Sienne : «Je suis Celui qui suis et toi celle qui
n'est rien. Applique ton esprit à y penser et ne sors jamais de ta bassesse et
de ton rien. Si tu veux être du nombre de mes disciples, suis les leçons que je
leur ai données : renonce à toi-même, c'est-à-dire à ce fond d'orgueil qui
croit être quelque chose ; prends ma croix, embrasse le mépris et la confusion
et marche sur les pas que je t'ai tracés par mes abaissements. » (Vie, 1686. 3° part., ch.25.)
Le divin Maître lui dit
encore : « L'humilité m'attire ; la pureté me reçoit ; l'oraison me nourrit ;
la pauvreté fait mes délices ; l‘obéissance me lie et la charité me
serre. » (Vie, 1915, p. 408.)
Un jour de la Visitation,
elle fut appliquée sur ces paroles : Sapientia
aedificavit sibi domum : la Sagesse s'est construit une demeure. Alors le
Seigneur lui dit : « La Sagesse a trois demeures : le sein adorable
du Père, le sein virginal de Marie, et l'âme humble. » (Vie, 1915, p. 424
; cf. p. 370.)
Re: Recueil d'Apparitions de Jésus aux Saints et aux Mystiques
7. Dieu soutient ceux qui abîment leur néant dans
sa grandeur
Au milieu de ses luttes, de
ses tentations, Marguerite-Marie avait recours à son cher Maître, qui lui
répondait : « Reconnais donc que tu ne peux rien sans moi, qui ne te
laisserai point manquer de secours, pourvu que tu tiennes toujours ton néant et
ta faiblesse abîmés dans ma force. » (Éd. Gauthey, t. 2 , p. 58.)
« Abîme-toi dans ma
grandeur et prends garde de n'en jamais sortir, parce que, si tu en sors, tu
n'y rentreras plus. » (T. 1er, p. 109,)
Une fois, écrivait la
sainte à la Mère de Saumaise (avril 1687), Il me dit avec une voix pleine
d'autorité: « je te rendrai si pauvre, si vile, si abjecte à tes yeux, et je te
détruirai si fort dans la pensée de ton coeur, que je pourrai m'édifier sur ce
néant. » (T.2, p. 362.)
Un jour Il lui apparut sous
la forme d‘un enfant lumineux qui vint se poser sur ses bras croisés ; ce qui
lui fit dire : Mon Seigneur et mon Dieu, par quel excès d'amour abaissez-vous
ainsi votre grandeur infinie? « Je viens, ma fille, te demander pourquoi
tu me dis si souvent de ne pas approcher de toi. » Vous savez, ô mon
Souverain, que c'est que je ne suis pas digne de m'approcher de Vous et bien
moins de vous toucher. « Apprends que plus tu te retires dans ton néant, plus
ma grandeur s'abaisse pour te trouver. » (T. 1er, p.110,)
sa grandeur
Au milieu de ses luttes, de
ses tentations, Marguerite-Marie avait recours à son cher Maître, qui lui
répondait : « Reconnais donc que tu ne peux rien sans moi, qui ne te
laisserai point manquer de secours, pourvu que tu tiennes toujours ton néant et
ta faiblesse abîmés dans ma force. » (Éd. Gauthey, t. 2 , p. 58.)
« Abîme-toi dans ma
grandeur et prends garde de n'en jamais sortir, parce que, si tu en sors, tu
n'y rentreras plus. » (T. 1er, p. 109,)
Une fois, écrivait la
sainte à la Mère de Saumaise (avril 1687), Il me dit avec une voix pleine
d'autorité: « je te rendrai si pauvre, si vile, si abjecte à tes yeux, et je te
détruirai si fort dans la pensée de ton coeur, que je pourrai m'édifier sur ce
néant. » (T.2, p. 362.)
Un jour Il lui apparut sous
la forme d‘un enfant lumineux qui vint se poser sur ses bras croisés ; ce qui
lui fit dire : Mon Seigneur et mon Dieu, par quel excès d'amour abaissez-vous
ainsi votre grandeur infinie? « Je viens, ma fille, te demander pourquoi
tu me dis si souvent de ne pas approcher de toi. » Vous savez, ô mon
Souverain, que c'est que je ne suis pas digne de m'approcher de Vous et bien
moins de vous toucher. « Apprends que plus tu te retires dans ton néant, plus
ma grandeur s'abaisse pour te trouver. » (T. 1er, p.110,)
Re: Recueil d'Apparitions de Jésus aux Saints et aux Mystiques
8. Jésus choisit les humbles pour ses instruments
et il en fait ses intimes
Notre-Seigneur, rappelant à
Marie-Josèphe Kumi qu'll avait fait choix d'elle pour travailler au salut des
âmes, elle s'excusait sur son néant et son indignité. « Ne puis-je pas, reprit
le Sauveur, déverser ma grâce ou je veux ? Sache que, ces temps-ci, la superbe
des savants et les vices des orgueilleux sont montés si haut que je ne puis
plus les tolérer. Je choisis les simples pour mes instruments. » (Vie, ch. 15.)
« Le Saint-Esprit prend
soin des âmes humbles, disait Jésus à Benigna. Quand est-ce qu'un enfant est
porté entre les bras ? Quand il est convaincu que de lui-même il ne peut pas
marcher. » (Vie, p. 300.)
et il en fait ses intimes
Notre-Seigneur, rappelant à
Marie-Josèphe Kumi qu'll avait fait choix d'elle pour travailler au salut des
âmes, elle s'excusait sur son néant et son indignité. « Ne puis-je pas, reprit
le Sauveur, déverser ma grâce ou je veux ? Sache que, ces temps-ci, la superbe
des savants et les vices des orgueilleux sont montés si haut que je ne puis
plus les tolérer. Je choisis les simples pour mes instruments. » (Vie, ch. 15.)
« Le Saint-Esprit prend
soin des âmes humbles, disait Jésus à Benigna. Quand est-ce qu'un enfant est
porté entre les bras ? Quand il est convaincu que de lui-même il ne peut pas
marcher. » (Vie, p. 300.)
Re: Recueil d'Apparitions de Jésus aux Saints et aux Mystiques
10. Dieu ne veut pas que ses amis oublient leurs
fautes
On lit dans la vie de
sainte Thérèse par elle-même : Un soir j'étais en oraison ; le divin Maître
m'adressa quelques paroles qui me remettaient en mémoire les grandes fautes de
ma vie... Il me présenta les liaisons frivoles que j'avais entretenues :
Je devais, dit-Il, regarder comme une grande grâce qu'Il voulût bien permettre
à un cœur aussi infidèle de s'attacher à Lui et qu'Il daignât encore le
recevoir. En d'autres circonstances, Il m'a dit de me souvenir du temps où je
mettais mon honneur à aller contre le sien ; d'autres fois, de réfléchir à ce
que je lui dois, puisque c'est dans le temps où je l'outrageais le plus qu'Il
m'accordait de grandes grâces. (Vie,
ch. 38.)
fautes
On lit dans la vie de
sainte Thérèse par elle-même : Un soir j'étais en oraison ; le divin Maître
m'adressa quelques paroles qui me remettaient en mémoire les grandes fautes de
ma vie... Il me présenta les liaisons frivoles que j'avais entretenues :
Je devais, dit-Il, regarder comme une grande grâce qu'Il voulût bien permettre
à un cœur aussi infidèle de s'attacher à Lui et qu'Il daignât encore le
recevoir. En d'autres circonstances, Il m'a dit de me souvenir du temps où je
mettais mon honneur à aller contre le sien ; d'autres fois, de réfléchir à ce
que je lui dois, puisque c'est dans le temps où je l'outrageais le plus qu'Il
m'accordait de grandes grâces. (Vie,
ch. 38.)
Re: Recueil d'Apparitions de Jésus aux Saints et aux Mystiques
11. Avec quel vif désir Dieu attend que nous
réparions nos fautes par l'humilité
Un soir, Gertrude s'était
laissée aller à quelque émotion ; le lendemain, étant en prières, elle vit
Notre-Seigneur tout attristé. Pressée par les remords de sa conscience, elle se
mit à considérer combien c'était peu convenable d'affliger, par une émotion
coupable, l'auteur de la pureté et de la paix. Elle conclut de là qu'elle
préférerait l'absence de Notre-Seigneur à sa présence, mais seulement à cette
heure où elle négligerait de résister à l'ennemi de sa vertu. Le Seigneur lui
dit : « Un pauvre malade qui peut à peine se faire porter, avec l'assistance
d'autrui, à la douce chaleur du soleil, ne peut se consoler, lorsque tout à
coup, il survient du mauvais temps, que dans l'espoir de voir bientôt revenir
la sérénité. Il en est de même pour moi. Forcé par mon amour, j'ai choisi de
demeurer avec toi, au plus fort des tempêtes que soulèverait la violence des
passions ; mais j'attends que ton repentir ramène le beau temps et que tu
abordes au port de l'humilité. » (Liv. 2, ch. 12.)
réparions nos fautes par l'humilité
Un soir, Gertrude s'était
laissée aller à quelque émotion ; le lendemain, étant en prières, elle vit
Notre-Seigneur tout attristé. Pressée par les remords de sa conscience, elle se
mit à considérer combien c'était peu convenable d'affliger, par une émotion
coupable, l'auteur de la pureté et de la paix. Elle conclut de là qu'elle
préférerait l'absence de Notre-Seigneur à sa présence, mais seulement à cette
heure où elle négligerait de résister à l'ennemi de sa vertu. Le Seigneur lui
dit : « Un pauvre malade qui peut à peine se faire porter, avec l'assistance
d'autrui, à la douce chaleur du soleil, ne peut se consoler, lorsque tout à
coup, il survient du mauvais temps, que dans l'espoir de voir bientôt revenir
la sérénité. Il en est de même pour moi. Forcé par mon amour, j'ai choisi de
demeurer avec toi, au plus fort des tempêtes que soulèverait la violence des
passions ; mais j'attends que ton repentir ramène le beau temps et que tu
abordes au port de l'humilité. » (Liv. 2, ch. 12.)
Re: Recueil d'Apparitions de Jésus aux Saints et aux Mystiques
12. Dieu préfère l'humilité aux élans de la
dévotion
Dans une de ses communions,
Gertrude, ne se sentant pas suffisamment préparée, demandait à Notre-Seigneur
pourquoi Il ne lui avait pas envoyé ses ornements de dévotion, dont elle se
serait parée pour Le recevoir. « Ma fille, l'époux quelquefois prend plus
de plaisir à voir le cou de son épouse sans ornement que s'il était recouvert
d'un collier ; il aime mieux lui tenir ses mains blanches et délicates que de
les trouver couvertes de gants ; eh bien, quelquefois, je prends plus de
plaisir dans la vertu d'humilité que dans la grâce de la dévotion. » (Liv.
3, ch. 18 ; édit. latine, p. 157.)
La sainte priant pour une
personne, le Seigneur lui dit: «Je t'exauce toutes les fois que tu pries pour
elle. » Pourquoi donc alors me réclame-t-elle si souvent mes prières, et avec
des paroles si attristées, comme si elle ne recevait de vous aucune
consolation, se plaignant toujours de son indignité ? Le Seigneur répondit : «
La manière la plus délicate par laquelle mon épouse peut exciter mon affection
envers elle, et l'ornement qui lui sied le mieux, c'est surtout qu'elle se
déplaise dans son propre état. Cette grâce s'accroît en elle d‘autant plus que
tu pries davantage pour elle. » (Liv, 3, ch. 72.)
dévotion
Dans une de ses communions,
Gertrude, ne se sentant pas suffisamment préparée, demandait à Notre-Seigneur
pourquoi Il ne lui avait pas envoyé ses ornements de dévotion, dont elle se
serait parée pour Le recevoir. « Ma fille, l'époux quelquefois prend plus
de plaisir à voir le cou de son épouse sans ornement que s'il était recouvert
d'un collier ; il aime mieux lui tenir ses mains blanches et délicates que de
les trouver couvertes de gants ; eh bien, quelquefois, je prends plus de
plaisir dans la vertu d'humilité que dans la grâce de la dévotion. » (Liv.
3, ch. 18 ; édit. latine, p. 157.)
La sainte priant pour une
personne, le Seigneur lui dit: «Je t'exauce toutes les fois que tu pries pour
elle. » Pourquoi donc alors me réclame-t-elle si souvent mes prières, et avec
des paroles si attristées, comme si elle ne recevait de vous aucune
consolation, se plaignant toujours de son indignité ? Le Seigneur répondit : «
La manière la plus délicate par laquelle mon épouse peut exciter mon affection
envers elle, et l'ornement qui lui sied le mieux, c'est surtout qu'elle se
déplaise dans son propre état. Cette grâce s'accroît en elle d‘autant plus que
tu pries davantage pour elle. » (Liv, 3, ch. 72.)
Re: Recueil d'Apparitions de Jésus aux Saints et aux Mystiques
13. Pourquoi Dieu permet que ses amis aient
quelques faiblesses
« Ma fille, dit Notre-Seigneur à sainte Gertrude,
il est certains défauts dont la connaissance excite dans l'homme des sentiments
d'humilité et de componction, et il y a là profit pour le salut ; je permets
qu'il arrive de ces fautes même à mes meilleurs amis, ce qui leur donne
occasion de pratiquer des vertus ; mais il y a des défauts que l'on reconnaît
sans en tenir compte, ou, ce qui est pire, que l'on défend comme une chose
juste et dont l'on ne veut pas se corriger ; or, ces fautes jettent l'homme en
un grand péril de son salut éternel ; de celles-ci ton âme est pleinement
purifiée. » (Liv. 4, ch. 2.)
Tandis que Gertrude priait
pour une personne qui s'était abstenue de la communion par la crainte qu'elle
avait de scandaliser quelques âmes, le Seigneur lui répondit par cette
comparaison : « L'homme qui remarque une tache sur ses mains va les laver,
et non seulement il en ôte la tache qu'il avait remarquée, mais ses mains en
deviennent plus blanches. Ainsi en arrive-t-il quelquefois à mes élus, que je
laisse tomber en quelques légères fautes, dont ils se repentent ensuite et
deviennent plus agréables à mes yeux par leur humilité ; mais il y en a qui
contrarient mes desseins en négligeant après leur repentir leur beauté
intérieure, objet de mes complaisances, et ne pensent qu'à l'extérieur, qui
dépend du jugement des hommes ; ce qui a lieu quand ils n'ont point de souci de
se priver de la grâce qu'ils recevraient dans ce sacrement, de peur d'être
critiqués par le monde, qui ne les trouve pas assez bien préparés pour s'en
approcher. » (liv. 3, ch. 18, n°14; éd. lat., p. 159.)
Le Seigneur ayant fait
connaître à Gertrude que les défauts des supérieurs augmentent le mérite et
l'obéissance des inférieurs, elle dit : J'aimerais, sans doute, mon Seigneur, à
voir mériter les inférieurs ; mais je désirerais aussi que les supérieurs ne
commissent pas de fautes, et je crains que cela ne leur arrive par suite de
leur imperfection. « Je permets que quelque chose dans leurs défauts se
révèle dans leurs divers emplois, autrement, ils ne seraient pas assez humbles.
Ainsi, les mérites des inférieurs gagnent autant aux défauts qu'aux qualités
des supérieurs, et également les mérites des supérieurs ne gagnent pas moins
aux défauts mêmes qu'aux progrès des inférieurs ; tout ainsi que, dans un même
corps les divers membres contribuent au bien de l'ensemble. » (Liv. 3, ch.
83.)
quelques faiblesses
« Ma fille, dit Notre-Seigneur à sainte Gertrude,
il est certains défauts dont la connaissance excite dans l'homme des sentiments
d'humilité et de componction, et il y a là profit pour le salut ; je permets
qu'il arrive de ces fautes même à mes meilleurs amis, ce qui leur donne
occasion de pratiquer des vertus ; mais il y a des défauts que l'on reconnaît
sans en tenir compte, ou, ce qui est pire, que l'on défend comme une chose
juste et dont l'on ne veut pas se corriger ; or, ces fautes jettent l'homme en
un grand péril de son salut éternel ; de celles-ci ton âme est pleinement
purifiée. » (Liv. 4, ch. 2.)
Tandis que Gertrude priait
pour une personne qui s'était abstenue de la communion par la crainte qu'elle
avait de scandaliser quelques âmes, le Seigneur lui répondit par cette
comparaison : « L'homme qui remarque une tache sur ses mains va les laver,
et non seulement il en ôte la tache qu'il avait remarquée, mais ses mains en
deviennent plus blanches. Ainsi en arrive-t-il quelquefois à mes élus, que je
laisse tomber en quelques légères fautes, dont ils se repentent ensuite et
deviennent plus agréables à mes yeux par leur humilité ; mais il y en a qui
contrarient mes desseins en négligeant après leur repentir leur beauté
intérieure, objet de mes complaisances, et ne pensent qu'à l'extérieur, qui
dépend du jugement des hommes ; ce qui a lieu quand ils n'ont point de souci de
se priver de la grâce qu'ils recevraient dans ce sacrement, de peur d'être
critiqués par le monde, qui ne les trouve pas assez bien préparés pour s'en
approcher. » (liv. 3, ch. 18, n°14; éd. lat., p. 159.)
Le Seigneur ayant fait
connaître à Gertrude que les défauts des supérieurs augmentent le mérite et
l'obéissance des inférieurs, elle dit : J'aimerais, sans doute, mon Seigneur, à
voir mériter les inférieurs ; mais je désirerais aussi que les supérieurs ne
commissent pas de fautes, et je crains que cela ne leur arrive par suite de
leur imperfection. « Je permets que quelque chose dans leurs défauts se
révèle dans leurs divers emplois, autrement, ils ne seraient pas assez humbles.
Ainsi, les mérites des inférieurs gagnent autant aux défauts qu'aux qualités
des supérieurs, et également les mérites des supérieurs ne gagnent pas moins
aux défauts mêmes qu'aux progrès des inférieurs ; tout ainsi que, dans un même
corps les divers membres contribuent au bien de l'ensemble. » (Liv. 3, ch.
83.)
Re: Recueil d'Apparitions de Jésus aux Saints et aux Mystiques
14. Dieu nous élève pour nous fortifier, Il nous
laisse à nous-mêmes pour nous humilier
Gertrude, se reconnaissant
indigne des faveurs du Seigneur et des secrets qu'Il lui révélait, doutait
d'une réponse qui lui avait été faite. Il pourrait, disait-elle, vous paraître
inconvenant, à vous, le Roi des rois, de me faire connaître à moi, qui suis le
rebut de toutes les créatures, les secrets de votre divine Providence. « Il
n'en est pas ainsi, répondit le Seigneur, et j'agis de la sorte dans l'intérêt
de ton salut. Quelquefois je t'élève par la contemplation en t'admettant dans
mes secrets ; je t'en exclus aussi d'autres fois, pour te conserver dans
l'humilité. Ainsi, tu peux voir par là
ce que tu gagnes avec moi quand tu reçois, et ce que tu es par toi-même, quand
tu ne reçois rien. » (Liv. 3, ch. 16.)
laisse à nous-mêmes pour nous humilier
Gertrude, se reconnaissant
indigne des faveurs du Seigneur et des secrets qu'Il lui révélait, doutait
d'une réponse qui lui avait été faite. Il pourrait, disait-elle, vous paraître
inconvenant, à vous, le Roi des rois, de me faire connaître à moi, qui suis le
rebut de toutes les créatures, les secrets de votre divine Providence. « Il
n'en est pas ainsi, répondit le Seigneur, et j'agis de la sorte dans l'intérêt
de ton salut. Quelquefois je t'élève par la contemplation en t'admettant dans
mes secrets ; je t'en exclus aussi d'autres fois, pour te conserver dans
l'humilité. Ainsi, tu peux voir par là
ce que tu gagnes avec moi quand tu reçois, et ce que tu es par toi-même, quand
tu ne reçois rien. » (Liv. 3, ch. 16.)
Re: Recueil d'Apparitions de Jésus aux Saints et aux Mystiques
15. Dieu a pour très agréable tout ce qui est
fait avec une profonde humilité
Gertrude, se regardant comme la plus vile des
créatures, tenait tout ce qu'elle s'accordait à elle-même comme fait à l'être
le plus indigne. Le Seigneur lui révéla combien une telle pensée lui était
agréable une fois qu'elle souffrait des maux de tête et s'était procurée
quelques soulagements pour la gloire de Dieu ; le Seigneur parut se
pencher vers elle avec bonté et respirer doucement les parfums que Gertrude
respirait. Il dit alors aux saints : « Voilà le nouveau présent que j‘ai
reçu de ma fiancée. » (Liv. 1er, ch. 11 ; éd. lat., p. 36.)
fait avec une profonde humilité
Gertrude, se regardant comme la plus vile des
créatures, tenait tout ce qu'elle s'accordait à elle-même comme fait à l'être
le plus indigne. Le Seigneur lui révéla combien une telle pensée lui était
agréable une fois qu'elle souffrait des maux de tête et s'était procurée
quelques soulagements pour la gloire de Dieu ; le Seigneur parut se
pencher vers elle avec bonté et respirer doucement les parfums que Gertrude
respirait. Il dit alors aux saints : « Voilà le nouveau présent que j‘ai
reçu de ma fiancée. » (Liv. 1er, ch. 11 ; éd. lat., p. 36.)
Re: Recueil d'Apparitions de Jésus aux Saints et aux Mystiques
16. Ce qui tarit la grâce
Notre-Seigneur dit à sainte
Marguerite-Marie : « Regarde ma fille, si tu trouveras un père blessé d'amour
pour son Fils unique, qui ait jamais pris tant de soin et qui lui pût donner
des marques d'amour si tendres comme sont ceux que je t'ai donnés et te veux
donner du mien, lequel a eu tant de patience et de peines à te cultiver selon
mes desseins, dès ta plus tendre jeunesse, t'attendant doucement sans me
rebuter de toutes tes résistances. Souviens-toi donc que si tu oubliais la
reconnaissance que tu me dois, ne me référant pas la gloire de tout, ce serait
le moyen de faire tarir pour toi cette source inépuisable de tout bien. » (Ed.
Gauthey, t. 2, p. 54.)
Notre-Seigneur dit à sainte
Marguerite-Marie : « Regarde ma fille, si tu trouveras un père blessé d'amour
pour son Fils unique, qui ait jamais pris tant de soin et qui lui pût donner
des marques d'amour si tendres comme sont ceux que je t'ai donnés et te veux
donner du mien, lequel a eu tant de patience et de peines à te cultiver selon
mes desseins, dès ta plus tendre jeunesse, t'attendant doucement sans me
rebuter de toutes tes résistances. Souviens-toi donc que si tu oubliais la
reconnaissance que tu me dois, ne me référant pas la gloire de tout, ce serait
le moyen de faire tarir pour toi cette source inépuisable de tout bien. » (Ed.
Gauthey, t. 2, p. 54.)
Re: Recueil d'Apparitions de Jésus aux Saints et aux Mystiques
17. Dieu veut que nous ne soyons rien en
nous-mêmes
Un jour de la fête du saint
Nom de Jésus, Françoise de la Mère de Dieu passa tout le temps jusqu'à la messe
sans pouvoir s'appliquer à Dieu, bien qu'elle fit tout son possible, ce dont
elle s'humiliait beaucoup. Lorsqu'elle eut communié, Notre-Seigneur lui dit: «
Je veux que vous ne soyez rien. » Mon Seigneur, répondit-elle, faites que cela
soit. Il reprit : « J'entends que vous ne soyez rien en vous, mais tout en
moi, que vous ne soyez rien pour vous, mais tout pour moi. » (Vie, ch. 4.)
nous-mêmes
Un jour de la fête du saint
Nom de Jésus, Françoise de la Mère de Dieu passa tout le temps jusqu'à la messe
sans pouvoir s'appliquer à Dieu, bien qu'elle fit tout son possible, ce dont
elle s'humiliait beaucoup. Lorsqu'elle eut communié, Notre-Seigneur lui dit: «
Je veux que vous ne soyez rien. » Mon Seigneur, répondit-elle, faites que cela
soit. Il reprit : « J'entends que vous ne soyez rien en vous, mais tout en
moi, que vous ne soyez rien pour vous, mais tout pour moi. » (Vie, ch. 4.)
Re: Recueil d'Apparitions de Jésus aux Saints et aux Mystiques
18. Le Seigneur reproche sévèrement un simple
mouvement d'orgueil
Marguerite-Marie écrivait à
la Mère de Saumaise (20 janvier 1682) : Mon Seigneur Jésus-Christ me dit
souvent : « Que ferais-tu sans moi ? Tu serais bien pauvre. » (T. 2, p.
251.)
Voici ce qu'elle raconte
dans son autobiographie (p. 75): Une fois, m'étant laissée aller à quelque
mouvement de vanité en parlant de moi-même, ô mon Dieu, combien de larmes et de
gémissements me causa cette faute. Car, lorsque nous fûmes seul à seul, Il me
reprit en cette manière et d'un visage sévère : « Qu'as-tu, ô poudre et cendre,
de quoi te pouvoir glorifier, puisque tu n'as rien de toi que le néant et la
misère que tu ne dois jamais perdre de vue, non plus que sortir de l'abîme de
ton néant ? Et, afin que la grandeur de mes dons ne te fasse méconnaître et
oublier de ce que tu es, je t'en veux mettre le tableau sous les yeux. »
Et aussitôt, me découvrant cet horrible tableau, II me fit voir un raccourci de
tout ce que je suis, ce qui me surprit si fort avec tant d'horreur de moi-même
que, s'Il ne m'avait soutenue, j'en serais pâmée de douleur.
mouvement d'orgueil
Marguerite-Marie écrivait à
la Mère de Saumaise (20 janvier 1682) : Mon Seigneur Jésus-Christ me dit
souvent : « Que ferais-tu sans moi ? Tu serais bien pauvre. » (T. 2, p.
251.)
Voici ce qu'elle raconte
dans son autobiographie (p. 75): Une fois, m'étant laissée aller à quelque
mouvement de vanité en parlant de moi-même, ô mon Dieu, combien de larmes et de
gémissements me causa cette faute. Car, lorsque nous fûmes seul à seul, Il me
reprit en cette manière et d'un visage sévère : « Qu'as-tu, ô poudre et cendre,
de quoi te pouvoir glorifier, puisque tu n'as rien de toi que le néant et la
misère que tu ne dois jamais perdre de vue, non plus que sortir de l'abîme de
ton néant ? Et, afin que la grandeur de mes dons ne te fasse méconnaître et
oublier de ce que tu es, je t'en veux mettre le tableau sous les yeux. »
Et aussitôt, me découvrant cet horrible tableau, II me fit voir un raccourci de
tout ce que je suis, ce qui me surprit si fort avec tant d'horreur de moi-même
que, s'Il ne m'avait soutenue, j'en serais pâmée de douleur.
Re: Recueil d'Apparitions de Jésus aux Saints et aux Mystiques
III. Avantages de l'humilité
19. L'humilité est nécessaire à l'âme comme l'eau
à la plante
Jésus est mon Maitre,
raconte Gertrude-Marie, Il m'instruit, Il essaie de me former à la pratique de
toutes les vertus ; aujourd'hui c'est sur l'humiIité qu'Il m'a parlé.
« L'humilité, m'a-t-Il dit, est aussi nécessaire à l'âme comblée de grâces
que l'eau l'est à la fleur. Si la fleur n'avait que les ardeurs du soleil, elle
se fanerait et tomberait. Pour s'épanouir et se conserver fraîche et belle, il
lui faut de l'eau et le soleil, autrement dit la chaleur et l'humidité, les
deux à la fois. Ici la fleur c'est l'âme qui s'épanouit ; la chaleur, les
ardeurs du soleil ce sont les rayons qui s'échappent du divin Soleil de
justice, ce sont les ardeurs que l'âme éprouve pour son Dieu, ce sont ces
lumières vives qui l'éclairent et l'excitent, la poussent à la perfection, à la
sainteté, ce sont ces grâces de choix dont Dieu la comble. Il faut à cette âme
l'humilité et l'humilité profonde. Il faut que cette âme soit imbibée d‘humilité,
il faut qu'elle trempe continuellement dans cette eau bienfaisante. S'il en
était autrement, bientôt cette âme comblée se dessécherait, se fanerait et
tomberait. Quel dommage ! » (22 octobre 1907.)
19. L'humilité est nécessaire à l'âme comme l'eau
à la plante
Jésus est mon Maitre,
raconte Gertrude-Marie, Il m'instruit, Il essaie de me former à la pratique de
toutes les vertus ; aujourd'hui c'est sur l'humiIité qu'Il m'a parlé.
« L'humilité, m'a-t-Il dit, est aussi nécessaire à l'âme comblée de grâces
que l'eau l'est à la fleur. Si la fleur n'avait que les ardeurs du soleil, elle
se fanerait et tomberait. Pour s'épanouir et se conserver fraîche et belle, il
lui faut de l'eau et le soleil, autrement dit la chaleur et l'humidité, les
deux à la fois. Ici la fleur c'est l'âme qui s'épanouit ; la chaleur, les
ardeurs du soleil ce sont les rayons qui s'échappent du divin Soleil de
justice, ce sont les ardeurs que l'âme éprouve pour son Dieu, ce sont ces
lumières vives qui l'éclairent et l'excitent, la poussent à la perfection, à la
sainteté, ce sont ces grâces de choix dont Dieu la comble. Il faut à cette âme
l'humilité et l'humilité profonde. Il faut que cette âme soit imbibée d‘humilité,
il faut qu'elle trempe continuellement dans cette eau bienfaisante. S'il en
était autrement, bientôt cette âme comblée se dessécherait, se fanerait et
tomberait. Quel dommage ! » (22 octobre 1907.)
Re: Recueil d'Apparitions de Jésus aux Saints et aux Mystiques
20. L'humilité produit les autres vertus
Au moment de la sainte
communion, rapporte la Mère Marie-Dominique Moess, le Seigneur dit à mon âme: «
Ma fille bien-aimée, apprends de moi que je suis doux et humble de coeur. Si tu
veux devenir semblable à mon Cœur, il faut t'efforcer de faire ce que ces paroles
signifient. Sois très humble et tu seras très obéissante ; sois très douce et
tu seras tout amour. Si tu es tout amour, tu seras par la même toute prête au
sacrifice, rien ne te coûtera, tout te semblera doux et facile ; tu feras les
plus grands sacrifices avec le plus grand empressement. L'amour produit ceci,
que l'on ne voit plus de sacrifice en rien, parce que toute peine et toute
fatigue sont adoucies par la joie que l'on y trouve. A quiconque fait des
efforts sérieux, lui dit encore le Seigneur, pour ressembler à mon Cœur divin
par la douceur et l'humiIité, les autres vertus seront données comme par
surcroît. Plus quelqu'un fait d'efforts pour acquérir ces vertus, plus il
goûtera les douceurs de mon Cœur. Rien ne me plaît davantage que de voir une âme
chercher l'humilité et la douceur de mon Cœur. » (3 Teil, Kap. 3.)
Au moment de la sainte
communion, rapporte la Mère Marie-Dominique Moess, le Seigneur dit à mon âme: «
Ma fille bien-aimée, apprends de moi que je suis doux et humble de coeur. Si tu
veux devenir semblable à mon Cœur, il faut t'efforcer de faire ce que ces paroles
signifient. Sois très humble et tu seras très obéissante ; sois très douce et
tu seras tout amour. Si tu es tout amour, tu seras par la même toute prête au
sacrifice, rien ne te coûtera, tout te semblera doux et facile ; tu feras les
plus grands sacrifices avec le plus grand empressement. L'amour produit ceci,
que l'on ne voit plus de sacrifice en rien, parce que toute peine et toute
fatigue sont adoucies par la joie que l'on y trouve. A quiconque fait des
efforts sérieux, lui dit encore le Seigneur, pour ressembler à mon Cœur divin
par la douceur et l'humiIité, les autres vertus seront données comme par
surcroît. Plus quelqu'un fait d'efforts pour acquérir ces vertus, plus il
goûtera les douceurs de mon Cœur. Rien ne me plaît davantage que de voir une âme
chercher l'humilité et la douceur de mon Cœur. » (3 Teil, Kap. 3.)
Re: Recueil d'Apparitions de Jésus aux Saints et aux Mystiques
21. Plus l'âme s'abaisse, plus elle honore Dieu,
plus Dieu se plaît à se servir d'elle
Notre-Seigneur dit à la bienheureuse Anne de
Saint-Barthélemy qui s'était arrêtée à penser à son incapacité : « Il me plaît
que tu sois sans force et sans science pour faire par ton moyen tout ce que je
veux ; les sages du monde s'appuient trop sur la prudence humaine ; ils
n'écoutent pas ce que je leur dis, parce qu'ils croient tout savoir. » (Vie, 1re part., ch. 38.)
Gemma Galgani pria souvent
le Seigneur de ne plus lui accorder de faveurs extraordinaires et de les donner
à d'autres qui sauraient mieux y correspondre. Un jour entre autres qu'elle
s'affligeait voyant que le Seigneur n'accédait pas à cette demande, celui-ci
lui dit : « Tu fais ce que tu peux ; mais je veux justement me servir de toi,
parce que tu es la plus pauvre et la plus pécheresse de toutes mes créatures. »
(Biografia, cap. 9.)
Notre-Seigneur dit à la
Mère Françoise de la Mère de Dieu : « Voyez, ma fille, quel grand profit
il y a à être basse, vile et petite, à ses propres yeux; car jamais la créature
ne peut tant honorer ma grandeur, ma majesté et ma souveraineté que lorsqu'elle
se voit et se croit n'être rien et qu'elle s'abaisse profondément devant moi. »
(Vie, ch. 12.)
plus Dieu se plaît à se servir d'elle
Notre-Seigneur dit à la bienheureuse Anne de
Saint-Barthélemy qui s'était arrêtée à penser à son incapacité : « Il me plaît
que tu sois sans force et sans science pour faire par ton moyen tout ce que je
veux ; les sages du monde s'appuient trop sur la prudence humaine ; ils
n'écoutent pas ce que je leur dis, parce qu'ils croient tout savoir. » (Vie, 1re part., ch. 38.)
Gemma Galgani pria souvent
le Seigneur de ne plus lui accorder de faveurs extraordinaires et de les donner
à d'autres qui sauraient mieux y correspondre. Un jour entre autres qu'elle
s'affligeait voyant que le Seigneur n'accédait pas à cette demande, celui-ci
lui dit : « Tu fais ce que tu peux ; mais je veux justement me servir de toi,
parce que tu es la plus pauvre et la plus pécheresse de toutes mes créatures. »
(Biografia, cap. 9.)
Notre-Seigneur dit à la
Mère Françoise de la Mère de Dieu : « Voyez, ma fille, quel grand profit
il y a à être basse, vile et petite, à ses propres yeux; car jamais la créature
ne peut tant honorer ma grandeur, ma majesté et ma souveraineté que lorsqu'elle
se voit et se croit n'être rien et qu'elle s'abaisse profondément devant moi. »
(Vie, ch. 12.)
Re: Recueil d'Apparitions de Jésus aux Saints et aux Mystiques
22. Combien il est bon de connaître et sa misère
et sa grandeur
Sainte Marie-Madeleine de
Pazzi reçut du Père éternel cette instruction: « Si votre ennemi cherche à vous
enfler d'orgueil ou à vous précipiter dans le désespoir, c'est à la
connaissance de vous-mêmes que vous devez avoir recours pour vous défendre,
opposant à l'orgueil votre bassesse et au désespoir votre grandeur. Car, si
vous ne considériez que votre bassesse, vous seriez tentée de vous décourager ;
il faut donc aussi considérer votre grandeur, qui est si sublime que celui-là
seul, après moi, peut la comprendre, auquel j'en donne une intelligence
particulière. » (4° part., ch. 16.)
et sa grandeur
Sainte Marie-Madeleine de
Pazzi reçut du Père éternel cette instruction: « Si votre ennemi cherche à vous
enfler d'orgueil ou à vous précipiter dans le désespoir, c'est à la
connaissance de vous-mêmes que vous devez avoir recours pour vous défendre,
opposant à l'orgueil votre bassesse et au désespoir votre grandeur. Car, si
vous ne considériez que votre bassesse, vous seriez tentée de vous décourager ;
il faut donc aussi considérer votre grandeur, qui est si sublime que celui-là
seul, après moi, peut la comprendre, auquel j'en donne une intelligence
particulière. » (4° part., ch. 16.)
Re: Recueil d'Apparitions de Jésus aux Saints et aux Mystiques
23. Dieu permet les tentations pour nous
maintenir dans l'humilité
J'ai demandé bien des fois,
raconte Sœur Saint-Martinien, d'être délivrée de toutes ces misérables pensées
qui me font tant souffrir et que je méprise du fond du coeur. Notre-Seigneur
m'a répondu bien des fois que, pour me montrer ce que je suis de moi-même, Il
ne le ferait pas. (Lettre du 23
septembre 1861.)
Je Lui ai demandé,
raconte-t-elle encore, quelle était la cause de cet abandon, de ce
délaissement, des épreuves et des souffrances de tout genre qu'Il m'avait
envoyées depuis le 15 septembre. Il me demanda si je n'étais pas bien exposée à
l'orgueil : « Je te comble, m'a-t-Il dit, de faveurs et chaque jour je
t'en accorde de nouvelles ; je bénis tes travaux ; les plus rebelles
t'accueillent avec bonté, reconnaissance ; ils te flattent, ils te donnent des
louanges. Dis-le moi, n'as-tu pas besoin de sentir ta misère et de la sentir
bien profondément ? Je sais que tes œuvres sont pénibles par elles-mêmes, mais
cette confiance, cet accueil, cette préférence même d'avec tes sœurs, n'y
a-t-il rien en cela qui puisse alimenter ton amour-propre ? » (Lettre du
27 octobre 1861.)
maintenir dans l'humilité
J'ai demandé bien des fois,
raconte Sœur Saint-Martinien, d'être délivrée de toutes ces misérables pensées
qui me font tant souffrir et que je méprise du fond du coeur. Notre-Seigneur
m'a répondu bien des fois que, pour me montrer ce que je suis de moi-même, Il
ne le ferait pas. (Lettre du 23
septembre 1861.)
Je Lui ai demandé,
raconte-t-elle encore, quelle était la cause de cet abandon, de ce
délaissement, des épreuves et des souffrances de tout genre qu'Il m'avait
envoyées depuis le 15 septembre. Il me demanda si je n'étais pas bien exposée à
l'orgueil : « Je te comble, m'a-t-Il dit, de faveurs et chaque jour je
t'en accorde de nouvelles ; je bénis tes travaux ; les plus rebelles
t'accueillent avec bonté, reconnaissance ; ils te flattent, ils te donnent des
louanges. Dis-le moi, n'as-tu pas besoin de sentir ta misère et de la sentir
bien profondément ? Je sais que tes œuvres sont pénibles par elles-mêmes, mais
cette confiance, cet accueil, cette préférence même d'avec tes sœurs, n'y
a-t-il rien en cela qui puisse alimenter ton amour-propre ? » (Lettre du
27 octobre 1861.)
Re: Recueil d'Apparitions de Jésus aux Saints et aux Mystiques
IV. Récompense de l'humilité
24. Celui qui s'abaisse sera élevé
Pénétrée d‘un sentiment de
profond abaissement, Gertrude dit au Seigneur : Le plus grand miracle à mes
yeux, Seigneur, est que la terre puisse porter une pécheresse aussi indigne que
je le suis. « Ma fille, la terre se laisse volontiers fouler sous tes pas,
quand le Ciel, bien autrement sublime, attend, avec des tressaillements
d'allégresse, l'heure bienheureuse où il aura l'honneur de te porter. » (Liv. 1er,
ch. 11; éd. lat., p. 33.)
« La prière que tu
m'as adressée, dit Jésus à sainte Marguerite de Cortone, d'être soumise à
toutes les créatures me plaît ; je consens à ce qu'il en soit ainsi autant que
mon honneur le permet, et que tu te regardes comme la plus vile de toutes ; je
t'en ai donné l'exemple en me soumettant à tous et en passant pour méprisable
aux yeux du monde. Cette humilité sera la source de ta grandeur dans le
Ciel. » (Vie intime, ch. 11, §
9.)
Jésus-Christ, dans une
apparition, dit à la bienheureuse Catherine de Racconigi: « A l'aide de
l'humilité, l'homme se considère vil et abject aux yeux de Dieu, et plus il se
met au dernier rang, plus il s'élève, à l'exemple de ma très sainte Mère, qui,
pour avoir été la plus humble des créatures, fut élevée par Dieu au-dessus de
toutes. »
24. Celui qui s'abaisse sera élevé
Pénétrée d‘un sentiment de
profond abaissement, Gertrude dit au Seigneur : Le plus grand miracle à mes
yeux, Seigneur, est que la terre puisse porter une pécheresse aussi indigne que
je le suis. « Ma fille, la terre se laisse volontiers fouler sous tes pas,
quand le Ciel, bien autrement sublime, attend, avec des tressaillements
d'allégresse, l'heure bienheureuse où il aura l'honneur de te porter. » (Liv. 1er,
ch. 11; éd. lat., p. 33.)
« La prière que tu
m'as adressée, dit Jésus à sainte Marguerite de Cortone, d'être soumise à
toutes les créatures me plaît ; je consens à ce qu'il en soit ainsi autant que
mon honneur le permet, et que tu te regardes comme la plus vile de toutes ; je
t'en ai donné l'exemple en me soumettant à tous et en passant pour méprisable
aux yeux du monde. Cette humilité sera la source de ta grandeur dans le
Ciel. » (Vie intime, ch. 11, §
9.)
Jésus-Christ, dans une
apparition, dit à la bienheureuse Catherine de Racconigi: « A l'aide de
l'humilité, l'homme se considère vil et abject aux yeux de Dieu, et plus il se
met au dernier rang, plus il s'élève, à l'exemple de ma très sainte Mère, qui,
pour avoir été la plus humble des créatures, fut élevée par Dieu au-dessus de
toutes. »
Re: Recueil d'Apparitions de Jésus aux Saints et aux Mystiques
25. Jésus promet la gloire à l'âme qui s'est
humiliée. La contrition n'est jamais trop grande
Soeur Aimée de Jésus avait
fait une relation des fautes de sa vie. Notre-Seigneur lui fit remarquer que
dans cette relation elle avait exagéré les expressions en parlant des
dissipations et des légèretés de sa vie. Puis Il lui dit : « Parce que tu
n'as pas craint de passer aux yeux de ton directeur, de tes confesseurs et même
de ceux qui liront tes pages pour une véritable pécheresse, je te couvrirai de
gloire. » Je parlai alors à Notre-Seigneur, dit Sœur Aimée de Jésus, de la
contrition qu'll m'avait donnée et des termes dans lesquels je l'exprime pour
savoir si je n'avais rien à changer. « Non, me dit le Sauveur, ta
contrition n'est point exagérée, puisque la plus petite offense commise contre
moi exigerait un regret infini, ni les termes dans lesquels tu l'exprimes,
puisqu'ils sont au contraire bien au-dessous de ce que tu éprouves, car je t'ai
donné une douleur et une humilité aussi grandes qu'aux plus insignes pécheurs
repentants, ce qui me procure beaucoup de gloire. De plus, cette contrition t’a
purifiée de toutes tes taches, et cette humilité conserve en toi mes dons. » (Vie, ch. 19.)
humiliée. La contrition n'est jamais trop grande
Soeur Aimée de Jésus avait
fait une relation des fautes de sa vie. Notre-Seigneur lui fit remarquer que
dans cette relation elle avait exagéré les expressions en parlant des
dissipations et des légèretés de sa vie. Puis Il lui dit : « Parce que tu
n'as pas craint de passer aux yeux de ton directeur, de tes confesseurs et même
de ceux qui liront tes pages pour une véritable pécheresse, je te couvrirai de
gloire. » Je parlai alors à Notre-Seigneur, dit Sœur Aimée de Jésus, de la
contrition qu'll m'avait donnée et des termes dans lesquels je l'exprime pour
savoir si je n'avais rien à changer. « Non, me dit le Sauveur, ta
contrition n'est point exagérée, puisque la plus petite offense commise contre
moi exigerait un regret infini, ni les termes dans lesquels tu l'exprimes,
puisqu'ils sont au contraire bien au-dessous de ce que tu éprouves, car je t'ai
donné une douleur et une humilité aussi grandes qu'aux plus insignes pécheurs
repentants, ce qui me procure beaucoup de gloire. De plus, cette contrition t’a
purifiée de toutes tes taches, et cette humilité conserve en toi mes dons. » (Vie, ch. 19.)
Re: Recueil d'Apparitions de Jésus aux Saints et aux Mystiques
26. L'humilité est glorifiée pour le bien des
autres
Sainte Marguerite de
Cortone éprouvait une douleur extrême si elle venait à s‘apercevoir que l'on
n'ajoutait pas foi à toutes les fautes dont elle s'accusait, tant elle désirait
être méprisée et vilipendée. Ce mépris d'elle-même était si agréable à
Notre-Seigneur qu'Il lui dit: « Ma fille, tu prétends qu'en te choisissant
j'ai choisi la plus vile et la plus méprisable de toutes les créatures ; je
l'ai fait pour donner la gloire aux humbles, la grâce aux pécheurs et la
justice à ceux que le monde méprise et déteste. » (Ch. 4, § 13.)
autres
Sainte Marguerite de
Cortone éprouvait une douleur extrême si elle venait à s‘apercevoir que l'on
n'ajoutait pas foi à toutes les fautes dont elle s'accusait, tant elle désirait
être méprisée et vilipendée. Ce mépris d'elle-même était si agréable à
Notre-Seigneur qu'Il lui dit: « Ma fille, tu prétends qu'en te choisissant
j'ai choisi la plus vile et la plus méprisable de toutes les créatures ; je
l'ai fait pour donner la gloire aux humbles, la grâce aux pécheurs et la
justice à ceux que le monde méprise et déteste. » (Ch. 4, § 13.)
Re: Recueil d'Apparitions de Jésus aux Saints et aux Mystiques
27. L'humilité emporte le Coeur de Dieu
Sainte Gertrude,
profondement humiliée au souvenir de ses fautes, cherchait à se cacher, à
s'anéantir ; le Seigneur s'abaissa vers elle avec tant de bonté que toute la
cour céleste s'empressait de le retenir, mais Il dit: « Je ne puis en
aucune manière m'empêcher de suivre celle qui, par ses attraits si puissants
d'humilité, a emporté mon Cœur divin avec elle. » (Liv. 3. ch. 30, n° 26 ;
éd, lat., p. 191.)
« A celui qui sera humble,
a dit le Seigneur à sainte Véronique Juliani, je donnerai pour habitation mon
Cœur lui-même. » (Diario, t. ler,
p. 373.)
Sainte Gertrude,
profondement humiliée au souvenir de ses fautes, cherchait à se cacher, à
s'anéantir ; le Seigneur s'abaissa vers elle avec tant de bonté que toute la
cour céleste s'empressait de le retenir, mais Il dit: « Je ne puis en
aucune manière m'empêcher de suivre celle qui, par ses attraits si puissants
d'humilité, a emporté mon Cœur divin avec elle. » (Liv. 3. ch. 30, n° 26 ;
éd, lat., p. 191.)
« A celui qui sera humble,
a dit le Seigneur à sainte Véronique Juliani, je donnerai pour habitation mon
Cœur lui-même. » (Diario, t. ler,
p. 373.)
Re: Recueil d'Apparitions de Jésus aux Saints et aux Mystiques
28. L'humilité triomphe de Satan
Saint Antoine, solitaire,
voyant dans une de ses oraisons la terre couverte de lacets et de pièges que
les démons y avaient tendus, se demandait en lui-même qui pourrait les éviter.
Il entendit une voix qui disait: « Antoine, ce sera la seule humilité. » (Petits Bollandistes, au 17 janvier.)
Saint Antoine, solitaire,
voyant dans une de ses oraisons la terre couverte de lacets et de pièges que
les démons y avaient tendus, se demandait en lui-même qui pourrait les éviter.
Il entendit une voix qui disait: « Antoine, ce sera la seule humilité. » (Petits Bollandistes, au 17 janvier.)
Re: Recueil d'Apparitions de Jésus aux Saints et aux Mystiques
29. L'humilité rend la prédication efficace
Le bienheureux Ange d'Acri
(1669-1739), de l'Ordre des Mineurs capucins, ne manquait pas de mémoire et
pourtant un obstacle invincible l'empêchait de réciter ses sermons comme il les
avait écrits. Ayant supplié le Seigneur de lui faire connaître sa volonté
touchant la prédication, il en reçut cette réponse : « Je te donnerai le
don de la prédication, désormais tous tes travaux seront bénis. Je suis Celui
qui suis, tu prêcheras à l'avenir dans un style familier afin que tous puissent
comprendre tes discours. » Cette révélation lui fit connaître la raison de
son peu de succès jusqu'ici dans les prédications. Désormais l'Écriture sainte
et le Crucifix furent les sources où il puisa ses sermons, et Dieu le bénit. (Petits Bollandistes, au 30 octobre.)
Le bienheureux Ange d'Acri
(1669-1739), de l'Ordre des Mineurs capucins, ne manquait pas de mémoire et
pourtant un obstacle invincible l'empêchait de réciter ses sermons comme il les
avait écrits. Ayant supplié le Seigneur de lui faire connaître sa volonté
touchant la prédication, il en reçut cette réponse : « Je te donnerai le
don de la prédication, désormais tous tes travaux seront bénis. Je suis Celui
qui suis, tu prêcheras à l'avenir dans un style familier afin que tous puissent
comprendre tes discours. » Cette révélation lui fit connaître la raison de
son peu de succès jusqu'ici dans les prédications. Désormais l'Écriture sainte
et le Crucifix furent les sources où il puisa ses sermons, et Dieu le bénit. (Petits Bollandistes, au 30 octobre.)
Re: Recueil d'Apparitions de Jésus aux Saints et aux Mystiques
30. Les persécutés sont protégés s'ils
s'humilient, et frappés plus durement s'ils s'irritent
Tandis que Gertrude
suppliait le Seigneur de prendre la communauté sous sa protection et de la
défendre contre les attaques des méchants, Il lui dit: « Si, pendant que vous
êtes humiliées sous ma main puissante, vous reconnaissez devant moi, en vos
cœurs, que vous méritez d'être châtiées pour vos négligences, ma miséricorde
vous gardera saines et sauves de toute incursion de vos ennemis. Mais si, par
orgueil, vous vous emportez contre ceux qui vous affligent, désirant et leur
souhaitant le mal pour le mal, alors par un juste châtiment de ma justice je
permettrai qu'ils prévalent contre vous et qu'ils vous affligent encore
davantage. » (Liv. 3, ch. 68.)
s'humilient, et frappés plus durement s'ils s'irritent
Tandis que Gertrude
suppliait le Seigneur de prendre la communauté sous sa protection et de la
défendre contre les attaques des méchants, Il lui dit: « Si, pendant que vous
êtes humiliées sous ma main puissante, vous reconnaissez devant moi, en vos
cœurs, que vous méritez d'être châtiées pour vos négligences, ma miséricorde
vous gardera saines et sauves de toute incursion de vos ennemis. Mais si, par
orgueil, vous vous emportez contre ceux qui vous affligent, désirant et leur
souhaitant le mal pour le mal, alors par un juste châtiment de ma justice je
permettrai qu'ils prévalent contre vous et qu'ils vous affligent encore
davantage. » (Liv. 3, ch. 68.)
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