Recueil d'Apparitions de Jésus aux Saints et aux Mystiques
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Re: Recueil d'Apparitions de Jésus aux Saints et aux Mystiques
17. Combien le parfait abandon purifie l'âme
Il sembla un jour à
Gertrude qu'elle se trouvait devant le Seigneur en la même condition qu'Esther
devant Assuérus ; Il lui disait: «Qu‘ordonnez-vous, ma souveraine, ma reine
? » Elle répondit : je demande, Seigneur, et je désire de tout mon cœur,
que votre volonté, digne de toute louange, s'accomplisse en moi, selon votre
bon plaisir. Alors le Seigneur, nommant l'une après l'autre toutes les
personnes pour qui elle devait prier, lui dit : « Que demandez-vous pour
celle-ci, pour celle-la, et pour telle autre, qui se sont recommandées plus
spécialement à vos prières ? » je ne veux rien demander pour elles autre chose,
sinon que votre volonté, Seigneur, s'accomplisse paisiblement en elles. « Et
que veux-tu que je fasse pour toi ? » Pour toutes délices, je désire que
votre glorieuse et pacifique volonté s'accomplisse tant en moi qu'en toutes vos
créatures. Et, à cet effet, je suis toute prête à exposer chacun de mes membres
à quelque supplice que ce soit. « Du moment que tu cherches avec tant de
dévotion à faire prévaloir partout ma volonté, moi, suivant ma bienveillance
accoutumée, je récompenserai tes efforts de cette faveur : tu paraîtras aussi
agréable à mes yeux que si tu n'avais jamais en rien transgressé ma
volonté. » (Liv. 3, ch. 11.)
Il sembla un jour à
Gertrude qu'elle se trouvait devant le Seigneur en la même condition qu'Esther
devant Assuérus ; Il lui disait: «Qu‘ordonnez-vous, ma souveraine, ma reine
? » Elle répondit : je demande, Seigneur, et je désire de tout mon cœur,
que votre volonté, digne de toute louange, s'accomplisse en moi, selon votre
bon plaisir. Alors le Seigneur, nommant l'une après l'autre toutes les
personnes pour qui elle devait prier, lui dit : « Que demandez-vous pour
celle-ci, pour celle-la, et pour telle autre, qui se sont recommandées plus
spécialement à vos prières ? » je ne veux rien demander pour elles autre chose,
sinon que votre volonté, Seigneur, s'accomplisse paisiblement en elles. « Et
que veux-tu que je fasse pour toi ? » Pour toutes délices, je désire que
votre glorieuse et pacifique volonté s'accomplisse tant en moi qu'en toutes vos
créatures. Et, à cet effet, je suis toute prête à exposer chacun de mes membres
à quelque supplice que ce soit. « Du moment que tu cherches avec tant de
dévotion à faire prévaloir partout ma volonté, moi, suivant ma bienveillance
accoutumée, je récompenserai tes efforts de cette faveur : tu paraîtras aussi
agréable à mes yeux que si tu n'avais jamais en rien transgressé ma
volonté. » (Liv. 3, ch. 11.)
Re: Recueil d'Apparitions de Jésus aux Saints et aux Mystiques
18. L'amour généreux produit la paix et la paix
fait la force de l'âme
Jésus disait à
Jeanne-Bénigne Gojoz : « Bénigne doit souffrir que je la corrige, parce que je
l'aime et que je suis sévère à mes plus chères épouses tant qu'elles vivent ;
Bénigne doit attendre ma divine miséricorde ; Bénigne doit se fier à l'amour
de Jésus et le croire ; Bénigne ne doit
rien refuser au pur amour ; Bénigne doit prendre ce que je lui donne (grâces et
faveurs) sans se détourner de moi, et elle doit surtout savoir que l'amour du
Cœur de Jésus veut un cœur humble qui
sache souffrir. Elle doit surtout se souvenir que l'amour et l'union tiennent
son oreille ouverte à la divine parole et que l'âme tranquille est un trône de
paix. C'est cette paix qui soutient particulièrement en Bénigne les dons et les
opérations de ma grâce. C'est un bien qui dérive de Dieu seul, il doit faire la
joie de Bénigne ; son cœur possède la paix et l'œil de l'amour est ouvert sur
elle pour veiller à ses besoins, parce que sa crainte même est paisible.
Bénigne sera consolée en se souvenant de moi, et pour cela elle doit souvent
parler de ma bonté magnifique ; elle doit me remercier du miracle que je fais
en lui donnant la force de soutenir mes opérations et les impressions de ma
grâce. Enfin, je veux que ma Bénigne ne cesse d'aimer Dieu, d'espérer en Lui,
de souffrir avec Jésus et de
s'abandonner à l'amour; ce sont les quatre lois que l'amour divin lui a
données. » (Ch. 9.)
Son divin Époux lui apprit
une fois que c'était par une fausse humilité qu'elle s'était opposée à son
élévation (on avait voulu la faire sœur de chœur et elle avait refusé) parce
que, de quelque manière que nous manquions à suivre ses desseins, nous manquons
aussi de Le glorifier, sortant de cet abandon qu'Il aime tant. Il m'a appris,
dit-elle, à me livrer par amour aux motions de la grâce, sans faire d'efforts
pour me conformer aux mystères. Même les jours ou l'Église honore sa passion,
II m'a assuré que je Lui faisais plaisir en m'abandonnant aux sentiments de son
pur amour, parce que je craignais de ne pas assez m'attrister au souvenir de
ses douleurs. Ceci m'arriva surtout une fois que le mystère de l'Incarnation tombait
un vendredi saint ; je fus élevée à un profond sentiment de l'amour du Verbe
divin en Dieu, mais je fus consolée par ces paroles qui me furent dites:
«Bénigne, j'aime qui m‘aime, et je ne veux que l'amour de ma créature. » (Ibid)
fait la force de l'âme
Jésus disait à
Jeanne-Bénigne Gojoz : « Bénigne doit souffrir que je la corrige, parce que je
l'aime et que je suis sévère à mes plus chères épouses tant qu'elles vivent ;
Bénigne doit attendre ma divine miséricorde ; Bénigne doit se fier à l'amour
de Jésus et le croire ; Bénigne ne doit
rien refuser au pur amour ; Bénigne doit prendre ce que je lui donne (grâces et
faveurs) sans se détourner de moi, et elle doit surtout savoir que l'amour du
Cœur de Jésus veut un cœur humble qui
sache souffrir. Elle doit surtout se souvenir que l'amour et l'union tiennent
son oreille ouverte à la divine parole et que l'âme tranquille est un trône de
paix. C'est cette paix qui soutient particulièrement en Bénigne les dons et les
opérations de ma grâce. C'est un bien qui dérive de Dieu seul, il doit faire la
joie de Bénigne ; son cœur possède la paix et l'œil de l'amour est ouvert sur
elle pour veiller à ses besoins, parce que sa crainte même est paisible.
Bénigne sera consolée en se souvenant de moi, et pour cela elle doit souvent
parler de ma bonté magnifique ; elle doit me remercier du miracle que je fais
en lui donnant la force de soutenir mes opérations et les impressions de ma
grâce. Enfin, je veux que ma Bénigne ne cesse d'aimer Dieu, d'espérer en Lui,
de souffrir avec Jésus et de
s'abandonner à l'amour; ce sont les quatre lois que l'amour divin lui a
données. » (Ch. 9.)
Son divin Époux lui apprit
une fois que c'était par une fausse humilité qu'elle s'était opposée à son
élévation (on avait voulu la faire sœur de chœur et elle avait refusé) parce
que, de quelque manière que nous manquions à suivre ses desseins, nous manquons
aussi de Le glorifier, sortant de cet abandon qu'Il aime tant. Il m'a appris,
dit-elle, à me livrer par amour aux motions de la grâce, sans faire d'efforts
pour me conformer aux mystères. Même les jours ou l'Église honore sa passion,
II m'a assuré que je Lui faisais plaisir en m'abandonnant aux sentiments de son
pur amour, parce que je craignais de ne pas assez m'attrister au souvenir de
ses douleurs. Ceci m'arriva surtout une fois que le mystère de l'Incarnation tombait
un vendredi saint ; je fus élevée à un profond sentiment de l'amour du Verbe
divin en Dieu, mais je fus consolée par ces paroles qui me furent dites:
«Bénigne, j'aime qui m‘aime, et je ne veux que l'amour de ma créature. » (Ibid)
Re: Recueil d'Apparitions de Jésus aux Saints et aux Mystiques
19. Valeur admirable d'un acte de total abandon
Menacée d'un procès très
injuste, la Mère Marie-Dominique Moess se voyait à la veille d'être condamnée à
payer une somme considérable, bien supérieure à toutes ses ressources. C'était
la ruine en perspective et la destruction de son œuvre. Alors elle fit un acte
de complet abandon entre les mains de Dieu. Lorsque j'eus ainsi sacrifié
totalement ma volonté à mon bien-aimé Sauveur, dit-elle, Il me dit : « Mon
enfant, tu m'as davantage honoré et glorifié en cette heure par la donation
totale de ta volonté, que si tu avais accompli pendant des années les plus
dures pénitences. Cette donation entière a été si agréable à mon Père céleste
qu'll a accordé de suite la demande que saint Joseph lui a présentée pour cette
affaire. Aie donc courage, saint Joseph, mon père nourricier, arrange l'affaire
pour le mieux. » (2 Teil, Kap. 4, n° 2.)
Menacée d'un procès très
injuste, la Mère Marie-Dominique Moess se voyait à la veille d'être condamnée à
payer une somme considérable, bien supérieure à toutes ses ressources. C'était
la ruine en perspective et la destruction de son œuvre. Alors elle fit un acte
de complet abandon entre les mains de Dieu. Lorsque j'eus ainsi sacrifié
totalement ma volonté à mon bien-aimé Sauveur, dit-elle, Il me dit : « Mon
enfant, tu m'as davantage honoré et glorifié en cette heure par la donation
totale de ta volonté, que si tu avais accompli pendant des années les plus
dures pénitences. Cette donation entière a été si agréable à mon Père céleste
qu'll a accordé de suite la demande que saint Joseph lui a présentée pour cette
affaire. Aie donc courage, saint Joseph, mon père nourricier, arrange l'affaire
pour le mieux. » (2 Teil, Kap. 4, n° 2.)
Re: Recueil d'Apparitions de Jésus aux Saints et aux Mystiques
20. Qui accepte de vivre par abandon à la divine
volonté obtient l'union de sa vie à celle de Jésus
Gertrude désirait avec
l'apôtre être séparée de son corps et réunie à Jésus-Christ, poussant pour cela
vers Dieu de nombreux soupirs du plus profond de son cœur ; elle fut une fois
consolée par cette réponse : « Toutes les fois que de tout son cœur elle
exprimerait le désir qu'elle avait d'être affranchie de cette prison de mort et
que néanmoins elle serait fermement déterminée à demeurer en son corps aussi
longtemps qu'il plairait à Dieu, autant de fois le Fils de Dieu ajouterait sa
très sainte conduite à la sienne propre et elle deviendrait par là merveilleusement
parfaite aux yeux de Dieu le Père. » (Liv. 3, ch. 30, n° 22 ; éd. lat., p.
187.)
volonté obtient l'union de sa vie à celle de Jésus
Gertrude désirait avec
l'apôtre être séparée de son corps et réunie à Jésus-Christ, poussant pour cela
vers Dieu de nombreux soupirs du plus profond de son cœur ; elle fut une fois
consolée par cette réponse : « Toutes les fois que de tout son cœur elle
exprimerait le désir qu'elle avait d'être affranchie de cette prison de mort et
que néanmoins elle serait fermement déterminée à demeurer en son corps aussi
longtemps qu'il plairait à Dieu, autant de fois le Fils de Dieu ajouterait sa
très sainte conduite à la sienne propre et elle deviendrait par là merveilleusement
parfaite aux yeux de Dieu le Père. » (Liv. 3, ch. 30, n° 22 ; éd. lat., p.
187.)
Re: Recueil d'Apparitions de Jésus aux Saints et aux Mystiques
21. L'Esprit-Saint serviteur des âmes abandonnées
« Ma fille, dit le Seigneur
à sainte Catherine de Sienne, ceux qui, par amour pour moi, se sont dépouillés
de tous les biens temporels en renonçant au monde, à ses plaisirs et à leur
propre volonté, enrichissent leur âme et dilatent leur cœur dans l'abîme de ma
charité. Ils perdent tout soin d'eux-mêmes ; ils ne se tourmentent plus des
choses du monde et renoncent à tout ce qui les regarde ; alors je me charge de
leur âme et de leur corps, et j'ai pour eux une providence particulière.
L'Esprit-Saint devient comme leur serviteur. « N'as-tu pas lu l'histoire
de ce grand solitaire qui avait renoncé à tout pour l'amour de moi ? Lorsqu'il
tomba malade, je lui envoyai un ange pour le servir et l'assister dans tous ses
besoins ; rien ne manquait à son corps, et son âme trouvait une joie ineffable
dans la conversation de l'envoyé céleste. L'Esprit-Saint, comme une mère
tendre, nourrit ces hommes sur le sein de sa divine charité ; Il les rend
libres et souverains en les délivrant des chaînes de l'amour-propre. Car, là où
se trouve le feu de ma divine charité, on ne trouve jamais l'eau de
l'amour-propre, qui éteint sa douce flamme dans les âmes. Oui, l'Esprit-Saint
est un bon serviteur que ma bonté leur a donné ; Il revêt l'âme, ll l'enivre,
l'inonde de douceur et la comble de richesses. » (Dialogue, ch. 140)
« Ma fille, dit le Seigneur
à sainte Catherine de Sienne, ceux qui, par amour pour moi, se sont dépouillés
de tous les biens temporels en renonçant au monde, à ses plaisirs et à leur
propre volonté, enrichissent leur âme et dilatent leur cœur dans l'abîme de ma
charité. Ils perdent tout soin d'eux-mêmes ; ils ne se tourmentent plus des
choses du monde et renoncent à tout ce qui les regarde ; alors je me charge de
leur âme et de leur corps, et j'ai pour eux une providence particulière.
L'Esprit-Saint devient comme leur serviteur. « N'as-tu pas lu l'histoire
de ce grand solitaire qui avait renoncé à tout pour l'amour de moi ? Lorsqu'il
tomba malade, je lui envoyai un ange pour le servir et l'assister dans tous ses
besoins ; rien ne manquait à son corps, et son âme trouvait une joie ineffable
dans la conversation de l'envoyé céleste. L'Esprit-Saint, comme une mère
tendre, nourrit ces hommes sur le sein de sa divine charité ; Il les rend
libres et souverains en les délivrant des chaînes de l'amour-propre. Car, là où
se trouve le feu de ma divine charité, on ne trouve jamais l'eau de
l'amour-propre, qui éteint sa douce flamme dans les âmes. Oui, l'Esprit-Saint
est un bon serviteur que ma bonté leur a donné ; Il revêt l'âme, ll l'enivre,
l'inonde de douceur et la comble de richesses. » (Dialogue, ch. 140)
Re: Recueil d'Apparitions de Jésus aux Saints et aux Mystiques
22. Bonté du Seigneur pour l'âme abandonnée
Le Seigneur dit à
Jeanne-Bénigne que la communauté devait être parfaite entre Lui et elle,
qu'elle ne devait jamais user de ce mot : je veux, je ne veux pas ; mais
s'abandonner toute à Lui, pour qu'Il agisse à son gré en son âme ;
qu'autrement, bien qu'elle ne fît rien qui parût imparfait, elle ne laisserait
pas de Lui être désagréable, parce qu'en fait d'amour le défaut de perfection
est une imperfection notable. La considérant comme sienne, Il la traitait en
amant et lui donnait des noms pleins de douceur, l'appelant sa désirée, sa choisie,
sa colombe, son amie, sa toute belle, sa sœur et son épouse. Il éprouvait sa
fidélité, se cachant un peu, se faisant chercher et revenant après qu'elle
l'avait nommé inexorable.
« Je veux voir, lui
disait-Il, si ton amour est à toute épreuve. » Quelquefois ll faisait
semblant de lui tout refuser et aussitôt elle reconnaissait qu'elle avait été
pleinement exaucée, comme elle le fut une fois à propos de la délivrance et de
la paix du royaume de Pologne.
Voici quelques-unes des
leçons que lui donna le Précepteur divin : « Par l'ordre de l'amour,
Bénigne doit toujours souffrir et mourir en croix avec Jésus son Époux. Elle ne
doit point s'étonner de voir en elle quelques défauts malgré tant de
miséricordes reçues, ni de sentir même des mouvements imparfaits, pourvu
qu'elle n'y adhère pas. Il faut qu'elle se souvienne que la sainteté ne
consiste pas essentiellement en ce qui paraît au dehors, mais en la perte de
soi-même en Dieu ; que ce qui est le plus inconnu à la créature est souvent le
plus connu au Créateur et que la moindre souffrance, unie à celle de Jésus, est d'un plus grand prix que le
plaisir qu'on peut goûter en recevant les affluences de la grâce. Bénigne doit
continuer de vivre comme elle fait, c'est-à-dire comme si Dieu seul et elle
seule étaient au monde, et parvenir à cet heureux état de ne plus se trouver en
son savoir, en son sentiment, en sa volonté et en son pouvoir ; elle doit
mourir sans mourir, vivre sans vivre, avoir de la joie sans se réjouir et
sentir des goûts sans les goûter. » (Vie,
3e part., ch. 5.)
Le Seigneur dit à
Jeanne-Bénigne que la communauté devait être parfaite entre Lui et elle,
qu'elle ne devait jamais user de ce mot : je veux, je ne veux pas ; mais
s'abandonner toute à Lui, pour qu'Il agisse à son gré en son âme ;
qu'autrement, bien qu'elle ne fît rien qui parût imparfait, elle ne laisserait
pas de Lui être désagréable, parce qu'en fait d'amour le défaut de perfection
est une imperfection notable. La considérant comme sienne, Il la traitait en
amant et lui donnait des noms pleins de douceur, l'appelant sa désirée, sa choisie,
sa colombe, son amie, sa toute belle, sa sœur et son épouse. Il éprouvait sa
fidélité, se cachant un peu, se faisant chercher et revenant après qu'elle
l'avait nommé inexorable.
« Je veux voir, lui
disait-Il, si ton amour est à toute épreuve. » Quelquefois ll faisait
semblant de lui tout refuser et aussitôt elle reconnaissait qu'elle avait été
pleinement exaucée, comme elle le fut une fois à propos de la délivrance et de
la paix du royaume de Pologne.
Voici quelques-unes des
leçons que lui donna le Précepteur divin : « Par l'ordre de l'amour,
Bénigne doit toujours souffrir et mourir en croix avec Jésus son Époux. Elle ne
doit point s'étonner de voir en elle quelques défauts malgré tant de
miséricordes reçues, ni de sentir même des mouvements imparfaits, pourvu
qu'elle n'y adhère pas. Il faut qu'elle se souvienne que la sainteté ne
consiste pas essentiellement en ce qui paraît au dehors, mais en la perte de
soi-même en Dieu ; que ce qui est le plus inconnu à la créature est souvent le
plus connu au Créateur et que la moindre souffrance, unie à celle de Jésus, est d'un plus grand prix que le
plaisir qu'on peut goûter en recevant les affluences de la grâce. Bénigne doit
continuer de vivre comme elle fait, c'est-à-dire comme si Dieu seul et elle
seule étaient au monde, et parvenir à cet heureux état de ne plus se trouver en
son savoir, en son sentiment, en sa volonté et en son pouvoir ; elle doit
mourir sans mourir, vivre sans vivre, avoir de la joie sans se réjouir et
sentir des goûts sans les goûter. » (Vie,
3e part., ch. 5.)
Re: Recueil d'Apparitions de Jésus aux Saints et aux Mystiques
CHAPITRE IXX : Force dans les luttes
I. Motifs de confiance dans la tentation
1. Où étiez-vous, Seigneur ?
Saint Antoine le Grand,
solitaire, ayant triomphé des démons qui
le couvrirent de plaies, dit au Seigneur: Où étiez-vous, bon Jésus ? Où
étiez-vous ? Pourquoi n'êtes-vous pas venu dès le commencement pour me guérir
de mes blessures ? Une voix répondit: « Antoine, j'étais ici, et j'attendais la fin de ton
combat ; mais, voyant que tu as as combattu courageusement et que tu as vaincu,
je t'aiderai toujours et ferai voler ta
réputation par tout le monde. » (Petits
Bollandistes, au 17 janvier.)
I. Motifs de confiance dans la tentation
1. Où étiez-vous, Seigneur ?
Saint Antoine le Grand,
solitaire, ayant triomphé des démons qui
le couvrirent de plaies, dit au Seigneur: Où étiez-vous, bon Jésus ? Où
étiez-vous ? Pourquoi n'êtes-vous pas venu dès le commencement pour me guérir
de mes blessures ? Une voix répondit: « Antoine, j'étais ici, et j'attendais la fin de ton
combat ; mais, voyant que tu as as combattu courageusement et que tu as vaincu,
je t'aiderai toujours et ferai voler ta
réputation par tout le monde. » (Petits
Bollandistes, au 17 janvier.)
Re: Recueil d'Apparitions de Jésus aux Saints et aux Mystiques
2. Jésus intimement présent dans l'âme qui est
tentée
Après une des victoires
remportées par Catherine de Sienne sur
l'esprit impur, Notre-Seigneur lui apparut tel qu'II était sur la croix,
lorsqu'avec son sang Il nous ouvrit le Ciel. Du haut de sa croix, II appela notre vierge et lui dit : « Ma fille,
vois-tu combien j'ai souffert pour toi ? Ne trouve donc pas trop lourd d'avoir
à souffrir pour Moi.»
Puis Il prit une autre
forme pour s'approcher davantage de la
sainte et la consoler. II lui parlait doucement du triomphe qu'elle
venait d'obtenir dans ce combat. Catherine, imitant Antoine, lui dit alors : Et où étiez-vous, mon Seigneur, quand mon
cœur était tourmenté par tant de turpitudes ? « J'étais dans ton cœur »,
répondit le Seigneur. Elle reprit : Seigneur, je ne doute nullement de votre
vérité et ne veux manquer en rien au respect dû à votre Majesté ; mais comment
puis-je croire que vous habitiez dans mon cœur, alors qu'il n'était rempli que
de pensées immondes et honteuses ? « Ces pensées et tentations
apportaient-elles à ton cœur joie ou tristesse, plaisir ou chagrin ? » Une
tristesse et un chagrin sans bornes. « Et qui donc causait en toi
cette tristesse, si ce n'est moi, qui me tenais caché au milieu de ton cœur.
Sans ma présence ces pensées auraient pénétré dans ta volonté, tu y aurais pris
plaisir. Mais, parce que j'étais là, elles déplaisaient à ton âme ; tu voulais
alors chasser loin de toi ces imaginations, comme d'odieuses suggestions et,
comme tu ne le pouvais pas au gré de tes désirs, de là ta tristesse et ton
chagrin. C'est moi qui faisais tout cela et qui défendais contre les ennemis
ton cœur tout entier. Je me cachais à l'intérieur et je te laissais dans le
trouble à l'extérieur, autant que cela pouvait être utile à ton salut. Le temps
que j'avais fixé pour ce combat étant écoulé, j'ai laissé ma lumière rayonner
jusqu'au dehors ; aussitôt les ténèbres de l'enfer se sont évanouies et
enfuies, car elles ne peuvent habiter avec la lumière. (2 Cor, 6, 14.) Ainsi
donc, ma fille bien-aimée, parce que tu as fidèlement combattu, non par ta
propre vertu, mais par la mienne, tu as mérité une augmentation de grâce. » (Vie, par le bienheureux Raymond, Iere
part., ch. 11.)
Jésus se montra un jour à
la bienheureuse Crescentia Hoess sur les branches d'un pommier violemment
secoué par le vent ; Il était calme et immobile bien que les branches qui
semblaient Le porter se balançassent à droite et a gauche. « Ma fille, dit Jésus, de même que je me repose en paix sur
cet arbre, quoiqu'il soit violemment secoué, de même je repose dans ton cœur.
Bien que tu croies qu'il y règne une affreuse tempête, j'y demeure cependant
bien au fond. » (2 Buch, Kap. 8.)
tentée
Après une des victoires
remportées par Catherine de Sienne sur
l'esprit impur, Notre-Seigneur lui apparut tel qu'II était sur la croix,
lorsqu'avec son sang Il nous ouvrit le Ciel. Du haut de sa croix, II appela notre vierge et lui dit : « Ma fille,
vois-tu combien j'ai souffert pour toi ? Ne trouve donc pas trop lourd d'avoir
à souffrir pour Moi.»
Puis Il prit une autre
forme pour s'approcher davantage de la
sainte et la consoler. II lui parlait doucement du triomphe qu'elle
venait d'obtenir dans ce combat. Catherine, imitant Antoine, lui dit alors : Et où étiez-vous, mon Seigneur, quand mon
cœur était tourmenté par tant de turpitudes ? « J'étais dans ton cœur »,
répondit le Seigneur. Elle reprit : Seigneur, je ne doute nullement de votre
vérité et ne veux manquer en rien au respect dû à votre Majesté ; mais comment
puis-je croire que vous habitiez dans mon cœur, alors qu'il n'était rempli que
de pensées immondes et honteuses ? « Ces pensées et tentations
apportaient-elles à ton cœur joie ou tristesse, plaisir ou chagrin ? » Une
tristesse et un chagrin sans bornes. « Et qui donc causait en toi
cette tristesse, si ce n'est moi, qui me tenais caché au milieu de ton cœur.
Sans ma présence ces pensées auraient pénétré dans ta volonté, tu y aurais pris
plaisir. Mais, parce que j'étais là, elles déplaisaient à ton âme ; tu voulais
alors chasser loin de toi ces imaginations, comme d'odieuses suggestions et,
comme tu ne le pouvais pas au gré de tes désirs, de là ta tristesse et ton
chagrin. C'est moi qui faisais tout cela et qui défendais contre les ennemis
ton cœur tout entier. Je me cachais à l'intérieur et je te laissais dans le
trouble à l'extérieur, autant que cela pouvait être utile à ton salut. Le temps
que j'avais fixé pour ce combat étant écoulé, j'ai laissé ma lumière rayonner
jusqu'au dehors ; aussitôt les ténèbres de l'enfer se sont évanouies et
enfuies, car elles ne peuvent habiter avec la lumière. (2 Cor, 6, 14.) Ainsi
donc, ma fille bien-aimée, parce que tu as fidèlement combattu, non par ta
propre vertu, mais par la mienne, tu as mérité une augmentation de grâce. » (Vie, par le bienheureux Raymond, Iere
part., ch. 11.)
Jésus se montra un jour à
la bienheureuse Crescentia Hoess sur les branches d'un pommier violemment
secoué par le vent ; Il était calme et immobile bien que les branches qui
semblaient Le porter se balançassent à droite et a gauche. « Ma fille, dit Jésus, de même que je me repose en paix sur
cet arbre, quoiqu'il soit violemment secoué, de même je repose dans ton cœur.
Bien que tu croies qu'il y règne une affreuse tempête, j'y demeure cependant
bien au fond. » (2 Buch, Kap. 8.)
Re: Recueil d'Apparitions de Jésus aux Saints et aux Mystiques
3. Si Jésus n'avait pas été là
Sainte Rose de Lima
rencontra un jour, sous un bosquet, son éternel ennemi, transformé en cavalier
jeune, élégant, qui la sollicitait au mal. Aussitôt Rose prit la fuite, se
flagella jusqu'au sang et se plaignit à son Epoux de ce qu'Il avait permis
qu'elle courût un aussi grand danger.
Jésus, apparaissant sous une forme sensible, lui dit : « Aurais-tu
vaincu si je n'eusse été dans ton cœur ; je suis toujours avec toi, et ma grâce
ne t'abandonne pas ; cesse donc de pleurer. » (Vie, ch. 22.)
Sainte Rose de Lima
rencontra un jour, sous un bosquet, son éternel ennemi, transformé en cavalier
jeune, élégant, qui la sollicitait au mal. Aussitôt Rose prit la fuite, se
flagella jusqu'au sang et se plaignit à son Epoux de ce qu'Il avait permis
qu'elle courût un aussi grand danger.
Jésus, apparaissant sous une forme sensible, lui dit : « Aurais-tu
vaincu si je n'eusse été dans ton cœur ; je suis toujours avec toi, et ma grâce
ne t'abandonne pas ; cesse donc de pleurer. » (Vie, ch. 22.)
Re: Recueil d'Apparitions de Jésus aux Saints et aux Mystiques
4. L'ange fidèle soutient l'âme contre l'ange
rebelle
Notre-Seigneur vint
consoler Marguerite-Marie, en proie à une grande souffrance. « Ma fille,
ne t'afflige pas, car je te veux donner un gardien fidèle, qui t'accompagnera
partout, t'assistera dans tous les besoins et empêchera que ton ennemi prévale
contre toi ; et toutes les fautes où il croira te faire tomber par ses
suggestions tourneront à sa confusion. » (Éd. Gauthey, 2, p. 158.)
rebelle
Notre-Seigneur vint
consoler Marguerite-Marie, en proie à une grande souffrance. « Ma fille,
ne t'afflige pas, car je te veux donner un gardien fidèle, qui t'accompagnera
partout, t'assistera dans tous les besoins et empêchera que ton ennemi prévale
contre toi ; et toutes les fautes où il croira te faire tomber par ses
suggestions tourneront à sa confusion. » (Éd. Gauthey, 2, p. 158.)
Re: Recueil d'Apparitions de Jésus aux Saints et aux Mystiques
5. Dieu mesure l'épreuve aux forces de chacun
Je priais, dit la Sœur
Mechtilde, pour une personne, afin que Dieu lui enlevât ces mouvements de la
chair qui ont lieu toutefois sans péché quand il ne s'y joint pas de mauvaise
volonté. Notre-Seigneur me dit : « Tais-toi. Aimerais-tu mieux qu'un chevalier
muni de toutes ses armes, bien instruit dans sa noble profession, doué d'une
force virile et habile de ses mains, se montrât insouciant de l'honneur de son
maître et perdît avec sa solde les louanges que lui et son maître recevraient
dans leur patrie ? Mais, si un homme sans expérience qui par lâcheté n'a jamais
pris part à un combat, veut entrer dans le tournoi des princes, il y perdra
aussitôt la vie. Je dois donc ménager ceux qui feraient facilement une chute ;
je les laisse seulement combattre avec les enfants, pour gagner en prix une
couronne de fleurs. » (Liv. 3, ch. 8.)
Je priais, dit la Sœur
Mechtilde, pour une personne, afin que Dieu lui enlevât ces mouvements de la
chair qui ont lieu toutefois sans péché quand il ne s'y joint pas de mauvaise
volonté. Notre-Seigneur me dit : « Tais-toi. Aimerais-tu mieux qu'un chevalier
muni de toutes ses armes, bien instruit dans sa noble profession, doué d'une
force virile et habile de ses mains, se montrât insouciant de l'honneur de son
maître et perdît avec sa solde les louanges que lui et son maître recevraient
dans leur patrie ? Mais, si un homme sans expérience qui par lâcheté n'a jamais
pris part à un combat, veut entrer dans le tournoi des princes, il y perdra
aussitôt la vie. Je dois donc ménager ceux qui feraient facilement une chute ;
je les laisse seulement combattre avec les enfants, pour gagner en prix une
couronne de fleurs. » (Liv. 3, ch. 8.)
Re: Recueil d'Apparitions de Jésus aux Saints et aux Mystiques
6. Le tentateur n'a qu'un pouvoir borné et de
plus Dieu contient sa fureur
Un matin, après avoir
nourri Benigne par la sainte communion, le Seigneur lui déclara que le démon
avait une rage horrible contre elle et que, pour le mieux confondre, Il lui
permettrait bientôt de tendre ses pièges et de l'attaquer furieusement. Mais ce
doux Sauveur Jésus ajouta : « Ne crains pourtant pas, ma fille ; je
viendrai à ton secours, et sois sûre qu'il n'est jamais permis à cet esprit
malin d'atteindre à la suprême partie de l'âme ; c'est ce qui redouble sa
fureur. ll bandera ses forces pour troubler ton imagination et pour nuire à ton
corps, mais en cela même je bornerai ses efforts, comme aussi ceux qu'il fera
pour te susciter des contradictions de la part de toutes créatures et toutes
espèces de peines, dont la suite et l'arrangement te causeront quelque ennui,
je te cacherai même le plaisir que je prendrai pour lors en te voyant combattre
contre mon ennemi. Oui, Bénigne, en ce temps-la surtout, je serai incessamment
en toi d'une façon singulière. » (Vie,
ch. 11.)
plus Dieu contient sa fureur
Un matin, après avoir
nourri Benigne par la sainte communion, le Seigneur lui déclara que le démon
avait une rage horrible contre elle et que, pour le mieux confondre, Il lui
permettrait bientôt de tendre ses pièges et de l'attaquer furieusement. Mais ce
doux Sauveur Jésus ajouta : « Ne crains pourtant pas, ma fille ; je
viendrai à ton secours, et sois sûre qu'il n'est jamais permis à cet esprit
malin d'atteindre à la suprême partie de l'âme ; c'est ce qui redouble sa
fureur. ll bandera ses forces pour troubler ton imagination et pour nuire à ton
corps, mais en cela même je bornerai ses efforts, comme aussi ceux qu'il fera
pour te susciter des contradictions de la part de toutes créatures et toutes
espèces de peines, dont la suite et l'arrangement te causeront quelque ennui,
je te cacherai même le plaisir que je prendrai pour lors en te voyant combattre
contre mon ennemi. Oui, Bénigne, en ce temps-la surtout, je serai incessamment
en toi d'une façon singulière. » (Vie,
ch. 11.)
Re: Recueil d'Apparitions de Jésus aux Saints et aux Mystiques
7. C'est un mensonge de dire de ne pas pouvoir
lutter
Je parlais un jour, raconte
la bienbeureuse Anne de Saint-Barthélemy, avec une personne extrêmement tentée,
mais elle ne croyait rien de ce que je lui disais : Faites au moins un petit
effort sur vous-même pour croire que les mystères de notre foi sont véritables.
Quoi que je fasse, reprit-elle, il m'est impossible de les admettre. J'allai la
recommander a Notre-Seigneur qui me fit entendre ces paroles: « Dis-lui
que c'est un mensonge ; elle peut croire si elle veut, elle a son libre arbitre
; le secours de ma grâce est plus fort que sa peine. » (Vie, cbr 24.)
lutter
Je parlais un jour, raconte
la bienbeureuse Anne de Saint-Barthélemy, avec une personne extrêmement tentée,
mais elle ne croyait rien de ce que je lui disais : Faites au moins un petit
effort sur vous-même pour croire que les mystères de notre foi sont véritables.
Quoi que je fasse, reprit-elle, il m'est impossible de les admettre. J'allai la
recommander a Notre-Seigneur qui me fit entendre ces paroles: « Dis-lui
que c'est un mensonge ; elle peut croire si elle veut, elle a son libre arbitre
; le secours de ma grâce est plus fort que sa peine. » (Vie, cbr 24.)
Re: Recueil d'Apparitions de Jésus aux Saints et aux Mystiques
8. Les démons voient redoubler leurs souffrances
quand on repousse leurs attaques
Le Seigneur donna cette
instruction à Madeleine Vigneron: « Il faut que je te dise cette vérité :
les démons qui affligent les âmes qui tendent à leur perfection sont beaucoup
plus tourmentés dans les enfers que les autres. La raison est que ma pureté
divine s'attache d'une façon si particulière sur ces âmes innocentes et fidèles
qu'elle met l'orgueil de ces malheureux dans la derniere confusion, voyant
qu'une chétive créature leur tient tête et leur résiste courageusement, quoi
qu'ils emploient toutes leurs forces pour me réduire à néant en elles. Qui plus
est, autant de fois qu'ils la tourmentent, leur rage et leur désespoir
augmentent excessivement, parce que par le moyen des souffrances dont ils
prétendent l'accabler je la rends plus pure et plus belle, et je la fortifie
pour les tourmenter encore davantage. » (3° part., ch. 33.)
quand on repousse leurs attaques
Le Seigneur donna cette
instruction à Madeleine Vigneron: « Il faut que je te dise cette vérité :
les démons qui affligent les âmes qui tendent à leur perfection sont beaucoup
plus tourmentés dans les enfers que les autres. La raison est que ma pureté
divine s'attache d'une façon si particulière sur ces âmes innocentes et fidèles
qu'elle met l'orgueil de ces malheureux dans la derniere confusion, voyant
qu'une chétive créature leur tient tête et leur résiste courageusement, quoi
qu'ils emploient toutes leurs forces pour me réduire à néant en elles. Qui plus
est, autant de fois qu'ils la tourmentent, leur rage et leur désespoir
augmentent excessivement, parce que par le moyen des souffrances dont ils
prétendent l'accabler je la rends plus pure et plus belle, et je la fortifie
pour les tourmenter encore davantage. » (3° part., ch. 33.)
Re: Recueil d'Apparitions de Jésus aux Saints et aux Mystiques
9. L'amour fait accepter de bon coeur les
tentations pourtant si pénibles
On lit dans les révélations
de sainte Brigitte cette instruction de Notre-Seigneur: «Il est écrit que Jacob
servit pour avoir Rachel comme épouse et les jours lui semblaient courts en
raison de l'amour qu'il lui portait ; l'ardeur de son amour adoucissait ses
peines. Pensant jouir du fruit de ses labeurs, il fut déçu ; néanmoins il ne
cessa point de servir pour obtenir Rachel ; l'amour ne se plaint jamais
des difficultés jusqu'à ce qu'il ait acquis ce qu'il désire. Il en est de même
dans les choses spirituelles ; ainsi plusieurs, pour obtenir le Ciel,
travaillent généreusement, multipliant les prières et les bonnes œuvres; mais
hélas ! quand ils pensent arriver au sommet d'une sublime contemplation, ils
sont assaillis d'un monde de tentations importunes et d'une armée de
tribulations ; alors, quand ils pensaient être parfaits, ils se trouvent en
tout imparfaits ; et ce n'est pas merveille, car ces tentations nous font voir
clair en nous-mêmes, nous éprouvent et nous purifient. De là vient que ceux qui
sont assaillis par les tentations au début deviennent plus tard solides en leur
dévotion. D'autres sont rudement tentés au milieu et à la fin; ceux-là
deviennent vigilants, ils ne présument jamais d'eux-mêmes et travaillent avec
plus de courage. « Ne t'étonne donc pas, ô ma fille, si les tentations croissent
même en la vieillesse, car le diable ne dort jamais. La tentation est un moyen
d'arriver à la perfection ; je t'en montre un double exemple : un homme fut
rudement tenté au commencement de sa conversion ; il persista, il profita, et
il acquit ce qu'il désirait. Un autre en sa vieillesse a éprouvé de grandes
tentations ; il en fut tellement obsédé qu'il oublia toutes les premières
tentations. Mais, comme il a suivi les conseils qu'on lui donna, comme il ne
laissa point ses exercices, bien qu'il se sentît froid et lâche, il est
néanmoins parvenu au comble de ses désirs et au repos de l'esprit. » (Liv.
5, ch. 6.)
Une autre fois la sainte
Vierge dit à la même sainte : « Tu admires pourquoi croissent en ta
vieillesse les tentations que tu n'as eues ni en la jeunesse ni dans le
mariage. Cela se fait afin que tu saches que tu n'es rien et que tu ne peux
rien sans mon Fils ; et si mon Fils ne t'avait gardée, il n'y a péché dans
lequel tu ne te fusses plongée. » (Liv. 6, ch. 94.)
tentations pourtant si pénibles
On lit dans les révélations
de sainte Brigitte cette instruction de Notre-Seigneur: «Il est écrit que Jacob
servit pour avoir Rachel comme épouse et les jours lui semblaient courts en
raison de l'amour qu'il lui portait ; l'ardeur de son amour adoucissait ses
peines. Pensant jouir du fruit de ses labeurs, il fut déçu ; néanmoins il ne
cessa point de servir pour obtenir Rachel ; l'amour ne se plaint jamais
des difficultés jusqu'à ce qu'il ait acquis ce qu'il désire. Il en est de même
dans les choses spirituelles ; ainsi plusieurs, pour obtenir le Ciel,
travaillent généreusement, multipliant les prières et les bonnes œuvres; mais
hélas ! quand ils pensent arriver au sommet d'une sublime contemplation, ils
sont assaillis d'un monde de tentations importunes et d'une armée de
tribulations ; alors, quand ils pensaient être parfaits, ils se trouvent en
tout imparfaits ; et ce n'est pas merveille, car ces tentations nous font voir
clair en nous-mêmes, nous éprouvent et nous purifient. De là vient que ceux qui
sont assaillis par les tentations au début deviennent plus tard solides en leur
dévotion. D'autres sont rudement tentés au milieu et à la fin; ceux-là
deviennent vigilants, ils ne présument jamais d'eux-mêmes et travaillent avec
plus de courage. « Ne t'étonne donc pas, ô ma fille, si les tentations croissent
même en la vieillesse, car le diable ne dort jamais. La tentation est un moyen
d'arriver à la perfection ; je t'en montre un double exemple : un homme fut
rudement tenté au commencement de sa conversion ; il persista, il profita, et
il acquit ce qu'il désirait. Un autre en sa vieillesse a éprouvé de grandes
tentations ; il en fut tellement obsédé qu'il oublia toutes les premières
tentations. Mais, comme il a suivi les conseils qu'on lui donna, comme il ne
laissa point ses exercices, bien qu'il se sentît froid et lâche, il est
néanmoins parvenu au comble de ses désirs et au repos de l'esprit. » (Liv.
5, ch. 6.)
Une autre fois la sainte
Vierge dit à la même sainte : « Tu admires pourquoi croissent en ta
vieillesse les tentations que tu n'as eues ni en la jeunesse ni dans le
mariage. Cela se fait afin que tu saches que tu n'es rien et que tu ne peux
rien sans mon Fils ; et si mon Fils ne t'avait gardée, il n'y a péché dans
lequel tu ne te fusses plongée. » (Liv. 6, ch. 94.)
Re: Recueil d'Apparitions de Jésus aux Saints et aux Mystiques
10. Paroles rassurantes du Sauveur
Sainte Véronique Juliani
dit au Seigneur : Seigneur, celui qui tient votre place veut que je vous
demande de sa part si j'ai commis quelque faute mortelle contre la pureté. Et
le Seigneur lui dit: « Dis-lui que non. Mais, si je ne t'en avais préservée,
tu en aurais commis d'innombrables. » Et, continue la sainte, Il me fit
comprendre quels sont les défauts les plus graves et les fautes qui Lui
déplaisent beaucoup ; mais Il me montra que pour faire un péché mortel il faut
en avoir la volonté en connaissant bien que c'est un péché
(grave). « Or tu craignais que ce fût péché et, si tu avais vu en
cela un péché, tu ne l'aurais pas fait. Quant aux peines et regrets que tu as
eus pendant tant d'années, je les ai permis pour te faire expier les fautes que
tu as commises. » (Diario, 31
marzo 1697.)
Sainte Véronique Juliani
dit au Seigneur : Seigneur, celui qui tient votre place veut que je vous
demande de sa part si j'ai commis quelque faute mortelle contre la pureté. Et
le Seigneur lui dit: « Dis-lui que non. Mais, si je ne t'en avais préservée,
tu en aurais commis d'innombrables. » Et, continue la sainte, Il me fit
comprendre quels sont les défauts les plus graves et les fautes qui Lui
déplaisent beaucoup ; mais Il me montra que pour faire un péché mortel il faut
en avoir la volonté en connaissant bien que c'est un péché
(grave). « Or tu craignais que ce fût péché et, si tu avais vu en
cela un péché, tu ne l'aurais pas fait. Quant aux peines et regrets que tu as
eus pendant tant d'années, je les ai permis pour te faire expier les fautes que
tu as commises. » (Diario, 31
marzo 1697.)
Re: Recueil d'Apparitions de Jésus aux Saints et aux Mystiques
II. Utilités des tentations
11. La vraie vertu se manifeste dans les
occasions
Paroles du Père éternel a
sainte Catherine de Sienne : « Tous les tyrans de la terre ne peuvent ôter
la vertu d'une âme ; leurs persécutions, au contraire, la fortifient et
l'augmentent. Cette vertu, que mon amour a fait naître, s'éprouve et se
développe dans les rapports avec le prochain ; car, si elle ne se manifestait
pas dans l'occasion, si elle ne répandait pas ses clartés sur les créatures, ce
serait une preuve qu'elle ne viendrait pas de la vérité. La vertu ne peut être
parfaite et utile que par l'intermédiaire du prochain. »
11. La vraie vertu se manifeste dans les
occasions
Paroles du Père éternel a
sainte Catherine de Sienne : « Tous les tyrans de la terre ne peuvent ôter
la vertu d'une âme ; leurs persécutions, au contraire, la fortifient et
l'augmentent. Cette vertu, que mon amour a fait naître, s'éprouve et se
développe dans les rapports avec le prochain ; car, si elle ne se manifestait
pas dans l'occasion, si elle ne répandait pas ses clartés sur les créatures, ce
serait une preuve qu'elle ne viendrait pas de la vérité. La vertu ne peut être
parfaite et utile que par l'intermédiaire du prochain. »
Re: Recueil d'Apparitions de Jésus aux Saints et aux Mystiques
12. La patience dans les tentations assure la
victoire
Les démons ne cessaient de
tourmenter Catherine de Racconigi contre la sainte vertu de pureté ; la sainte
triomphait toujours avec la grâce de son divin Époux. Après une de ses
victoires, Notre-Seigneur lui apparut accompagné de vingt-quatre compagnons,
les uns anges, les autres apôtres et martyrs. La prenant par la main, il
l'enleva de terre et lui dit : « Que veux-tu de moi, mon épouse ? »
Faites-moi la grâce, ô mon Jésus, pour votre honneur et pour votre gloire de
pouvoir surmonter tous les assauts de mes ennemis. « Avec la patience tu
surmonteras tout » , et Jésus lui présenta une lourde croix.
victoire
Les démons ne cessaient de
tourmenter Catherine de Racconigi contre la sainte vertu de pureté ; la sainte
triomphait toujours avec la grâce de son divin Époux. Après une de ses
victoires, Notre-Seigneur lui apparut accompagné de vingt-quatre compagnons,
les uns anges, les autres apôtres et martyrs. La prenant par la main, il
l'enleva de terre et lui dit : « Que veux-tu de moi, mon épouse ? »
Faites-moi la grâce, ô mon Jésus, pour votre honneur et pour votre gloire de
pouvoir surmonter tous les assauts de mes ennemis. « Avec la patience tu
surmonteras tout » , et Jésus lui présenta une lourde croix.
Re: Recueil d'Apparitions de Jésus aux Saints et aux Mystiques
13. Le soldat doit combattre pour gagner ses
grades
Pour préparer Marie-Josèphe
Kumi aux assauts du démon qui allaient succéder à une période de calme et de
consolations, une nuit le Seigneur lui dit: « Viens, ma fiancée, repos et
délices de mon cœur, je veux agir avec toi comme un chef d'armées le fait avec
ses soldats ; il les éprouve avant de les porter aux grades élevés. »
Quelques minutes après, les craintes et les angoisses envahissaient son cœur.
Le combat recommençait. Elle sentait en elle, comme l'apôtre, tout le mal,
quoiqu'elle ne le voulût pas ; et le bien qu'elle désirait lui inspirait de
vives répugnances. (Vie, ch. 3.)
grades
Pour préparer Marie-Josèphe
Kumi aux assauts du démon qui allaient succéder à une période de calme et de
consolations, une nuit le Seigneur lui dit: « Viens, ma fiancée, repos et
délices de mon cœur, je veux agir avec toi comme un chef d'armées le fait avec
ses soldats ; il les éprouve avant de les porter aux grades élevés. »
Quelques minutes après, les craintes et les angoisses envahissaient son cœur.
Le combat recommençait. Elle sentait en elle, comme l'apôtre, tout le mal,
quoiqu'elle ne le voulût pas ; et le bien qu'elle désirait lui inspirait de
vives répugnances. (Vie, ch. 3.)
Re: Recueil d'Apparitions de Jésus aux Saints et aux Mystiques
14. Chaque acte de repentir et de bon propos est
un nouvel hommage à Dieu
Sainte Gertrude demandait
au Seigneur d'être corrigée de l'habitude de dire ces paroles : Dieu le sait.
Le Seigneur lui dit : « Et pourquoi voudrais-tu me priver de cet honneur et
perdre la récompense infinie que tu gagnes chaque fois que, reconnaissant ce
défaut ou un autre, tu te proposes de l'éviter à l'avenir ? Lorsque, pour mon
amour, on s'efforce de vaincre ses défauts, on me témoigne autant de fidélité
et d'honneur que le ferait à son chef un soldat qui, en résistant
courageusement aux ennemis dans un combat, les vaincrait et les abattrait par
sa valeur et par la force de son bras. » (Liv. 3, ch. 58,)
un nouvel hommage à Dieu
Sainte Gertrude demandait
au Seigneur d'être corrigée de l'habitude de dire ces paroles : Dieu le sait.
Le Seigneur lui dit : « Et pourquoi voudrais-tu me priver de cet honneur et
perdre la récompense infinie que tu gagnes chaque fois que, reconnaissant ce
défaut ou un autre, tu te proposes de l'éviter à l'avenir ? Lorsque, pour mon
amour, on s'efforce de vaincre ses défauts, on me témoigne autant de fidélité
et d'honneur que le ferait à son chef un soldat qui, en résistant
courageusement aux ennemis dans un combat, les vaincrait et les abattrait par
sa valeur et par la force de son bras. » (Liv. 3, ch. 58,)
Re: Recueil d'Apparitions de Jésus aux Saints et aux Mystiques
15. La tentation affermit l'âme dans l'humilité
La Mère Clément, ayant eu à
subir pendant plusieurs jours la fureur des démons tentateurs, se plaignait au
Seigneur et réclamait son secours. Jésus l'assura qu'll lui donnerait un
secours nouveau et lui dit que, puisqu'll l'avait armée pour la guerre, elle ne
devait point craindre le combat. « Qu'appréhendez-vous, ajouta-t-ll, votre
volonté n'est point dans ces choses. ll vous est nécessaire d'être tentée pour
vous affermir dans l'humilité. L'on ne me plaît pas moins dans ces peines que
dans la jouissance de mes douceurs. Souvenez-vous des confusions de ma passion
et souffrez celles que vous portez à present par hommage à celles que j'ai
souffertes. » ll lui ordonna ensuite de dire souvent les deux premiers versets
du psaume Lauda Jerusalem, parce que
son coeur était plus fortifié que jamais par la protection qu'll venait de lui
promettre : « Jérusalem loue le Seigneur, loue ton Dieu, ô Sion, car il a
consolidé les verrous de tes portes. » (Vie,
1915, p. 467.)
La Mère Clément, ayant eu à
subir pendant plusieurs jours la fureur des démons tentateurs, se plaignait au
Seigneur et réclamait son secours. Jésus l'assura qu'll lui donnerait un
secours nouveau et lui dit que, puisqu'll l'avait armée pour la guerre, elle ne
devait point craindre le combat. « Qu'appréhendez-vous, ajouta-t-ll, votre
volonté n'est point dans ces choses. ll vous est nécessaire d'être tentée pour
vous affermir dans l'humilité. L'on ne me plaît pas moins dans ces peines que
dans la jouissance de mes douceurs. Souvenez-vous des confusions de ma passion
et souffrez celles que vous portez à present par hommage à celles que j'ai
souffertes. » ll lui ordonna ensuite de dire souvent les deux premiers versets
du psaume Lauda Jerusalem, parce que
son coeur était plus fortifié que jamais par la protection qu'll venait de lui
promettre : « Jérusalem loue le Seigneur, loue ton Dieu, ô Sion, car il a
consolidé les verrous de tes portes. » (Vie,
1915, p. 467.)
Re: Recueil d'Apparitions de Jésus aux Saints et aux Mystiques
16. La tentation, même quand il s'ensuit quelque
faute légère, rend l'âme plus ardente à la lutte, plus pure, plus défiante
d'elle-même
Nous tirons les paroles suivantes
d'une instruction donnée par Notre-Seigneur à sainte Brigitte : « Les justes et
les parfaits peuvent faire quelques chutes, mais pour leur plus grande gloire
et pour la plus grande confusion du diable ; car, comme le soldat qui est
légèrement frappé à la guerre est plus excité et plus animé contre ses ennemis,
il en est de même de mes élus, qui s'excitent et s'encouragent davantage, étant
importunés par les tentations diaboliques, aux labeurs spirituels et à
l'humilité, et s'efforcent d'autant plus d'acquérir la couronne de gloire. »
(Liv. 2, ch. 14.)
« Sais-tu pourquoi, dit un
jour Jésus à Benigna, je permets tes si terribles tentations? Pour te disposer
à recevoir de plus grandes grâces. Quand on veut donner le brillant à une
chose, on ne la nettoie pas uniquement dans l'eau, mais on prend encore de la
cendre. Ce n'est pas que, hors de la tentation, tu ne fasses déjà des actes de
charité, mais, sous l'épreuve, la charité devient plus ardente et te purifie
bien davantage. Encore une autre raison: quand l'âme est ainsi assaillie de
tentations, elle se méfie d'elle-même et par suite se trouve dans une
disposition que j'aime infiniment. » (Août 1914.)
faute légère, rend l'âme plus ardente à la lutte, plus pure, plus défiante
d'elle-même
Nous tirons les paroles suivantes
d'une instruction donnée par Notre-Seigneur à sainte Brigitte : « Les justes et
les parfaits peuvent faire quelques chutes, mais pour leur plus grande gloire
et pour la plus grande confusion du diable ; car, comme le soldat qui est
légèrement frappé à la guerre est plus excité et plus animé contre ses ennemis,
il en est de même de mes élus, qui s'excitent et s'encouragent davantage, étant
importunés par les tentations diaboliques, aux labeurs spirituels et à
l'humilité, et s'efforcent d'autant plus d'acquérir la couronne de gloire. »
(Liv. 2, ch. 14.)
« Sais-tu pourquoi, dit un
jour Jésus à Benigna, je permets tes si terribles tentations? Pour te disposer
à recevoir de plus grandes grâces. Quand on veut donner le brillant à une
chose, on ne la nettoie pas uniquement dans l'eau, mais on prend encore de la
cendre. Ce n'est pas que, hors de la tentation, tu ne fasses déjà des actes de
charité, mais, sous l'épreuve, la charité devient plus ardente et te purifie
bien davantage. Encore une autre raison: quand l'âme est ainsi assaillie de
tentations, elle se méfie d'elle-même et par suite se trouve dans une
disposition que j'aime infiniment. » (Août 1914.)
Re: Recueil d'Apparitions de Jésus aux Saints et aux Mystiques
17. L'âme en luttant contre la tentation se
purifie des fautes qu'elle ignore
Gertrude priait le Seigneur
pour une personne tentée ; elle reçut de Lui cette réponse : « C'est moi qui ai
permis qu'elle éprouvât cette tentation afin que, reconnaissant ce défaut en
elle, en gémissant et cherchant à le vaincre sans y réussir, elle s‘en humilie.
Par là, ses autres défauts, qu'elle ne voit pas, seront en partie effacés à mes
yeux. Ainsi ceux qui, apercevant une
tache plus apparente sur leurs mains, les lavent entièrement, enlèvent les
autres taches qu'ils n'auraient certainement pas lavées, si celles qu'ils voyaient
ne les y avait obligées. » (Liv. 3, ch. 77.)
purifie des fautes qu'elle ignore
Gertrude priait le Seigneur
pour une personne tentée ; elle reçut de Lui cette réponse : « C'est moi qui ai
permis qu'elle éprouvât cette tentation afin que, reconnaissant ce défaut en
elle, en gémissant et cherchant à le vaincre sans y réussir, elle s‘en humilie.
Par là, ses autres défauts, qu'elle ne voit pas, seront en partie effacés à mes
yeux. Ainsi ceux qui, apercevant une
tache plus apparente sur leurs mains, les lavent entièrement, enlèvent les
autres taches qu'ils n'auraient certainement pas lavées, si celles qu'ils voyaient
ne les y avait obligées. » (Liv. 3, ch. 77.)
Re: Recueil d'Apparitions de Jésus aux Saints et aux Mystiques
18. La tentation aide l'âme à mieux se connaître
Écoutons cet enseignement
du Père éternel à sainte Catherine de Sienne : « Le démon ne dort jamais ...
mais sa vigilance ne peut nuire à l'âme parfaite, parce qu'il ne peut supporter
l'ardeur de sa charité ni l'odeur de l'union qu'elle a contractée avec moi,
l'océan de paix. L'âme ne peut être trompée tant qu'elle est unie à moi ; le
démon s'en éloigne, comme la mouche fuit la vapeur d'un vase qui bout sur le
feu ; si le vase était tiède, la mouche ne le craindrait pas ; elle s'y
arrêterait, quoique souvent elle y périsse en y trouvant plus de chaleur
qu'elle ne croyait. ll en arrive de même pour l'âme qui n'est pas encore
parvenue à l'état parfait : le démon, parce qu'il la croit tiède, s'y présente
avec beaucoup de tentations ; mais il y trouve une connaissance d'elle-même,
une ferveur et une horreur des fautes qui lui résistent et fixent la volonté
dans la haine du péché et l'amour de la vertu. Que l'âme se réjouisse quand
elle éprouve ces tentations, car c'est là le chemin pour arriver à ce doux et
glorieux état. Je te l'ai dit, vous arriverez à la perfection par la
connaissance et la haine de vous-mêmes et par la connaissance de ma bonté.
Jamais l'âme ne se connaît aussi parfaitement qu'au moment de ces combats :
elle se connaît en se voyant dans des combats qu'elle ne peut éviter ; elle
peut seulement y résister en refusant toujours son consentement, mais pas
autrement. Elle peut alors comprendre qu'elle n'est pas, car si elle était
quelque chose par elle-même, elle se délivrerait de ces tentations qui lui
répugnent.
Elle s'humilie ainsi dans
la connaissance d'elle-même et, avec la lumière de la sainte foi, elle court
vers moi, le Dieu éternel, dont la bonté conserve sa volonté dans la droiture
et la justice, et lui permet de ne pas consentir, dans ces nombreux combats,
aux misères qui la tourmentent. » (Dialogue,
ch. 90.)
Écoutons cet enseignement
du Père éternel à sainte Catherine de Sienne : « Le démon ne dort jamais ...
mais sa vigilance ne peut nuire à l'âme parfaite, parce qu'il ne peut supporter
l'ardeur de sa charité ni l'odeur de l'union qu'elle a contractée avec moi,
l'océan de paix. L'âme ne peut être trompée tant qu'elle est unie à moi ; le
démon s'en éloigne, comme la mouche fuit la vapeur d'un vase qui bout sur le
feu ; si le vase était tiède, la mouche ne le craindrait pas ; elle s'y
arrêterait, quoique souvent elle y périsse en y trouvant plus de chaleur
qu'elle ne croyait. ll en arrive de même pour l'âme qui n'est pas encore
parvenue à l'état parfait : le démon, parce qu'il la croit tiède, s'y présente
avec beaucoup de tentations ; mais il y trouve une connaissance d'elle-même,
une ferveur et une horreur des fautes qui lui résistent et fixent la volonté
dans la haine du péché et l'amour de la vertu. Que l'âme se réjouisse quand
elle éprouve ces tentations, car c'est là le chemin pour arriver à ce doux et
glorieux état. Je te l'ai dit, vous arriverez à la perfection par la
connaissance et la haine de vous-mêmes et par la connaissance de ma bonté.
Jamais l'âme ne se connaît aussi parfaitement qu'au moment de ces combats :
elle se connaît en se voyant dans des combats qu'elle ne peut éviter ; elle
peut seulement y résister en refusant toujours son consentement, mais pas
autrement. Elle peut alors comprendre qu'elle n'est pas, car si elle était
quelque chose par elle-même, elle se délivrerait de ces tentations qui lui
répugnent.
Elle s'humilie ainsi dans
la connaissance d'elle-même et, avec la lumière de la sainte foi, elle court
vers moi, le Dieu éternel, dont la bonté conserve sa volonté dans la droiture
et la justice, et lui permet de ne pas consentir, dans ces nombreux combats,
aux misères qui la tourmentent. » (Dialogue,
ch. 90.)
Re: Recueil d'Apparitions de Jésus aux Saints et aux Mystiques
19. Les tentations des uns réparent les péchés
des autres
La Mère Marie-Dominique
Moess avait à subir de violentes tentations contre la pureté ; elles duraient
depuis longtemps et lui causaient non seulement des peines cruelles mais aussi
d'horribles angoisses, quand le divin Sauveur, pour la réconforter, lui dit un
jour : « Par ces combats infernaux, tes mérites seront extraordinairement
accrus et Dieu sera glorifié sans mesure. Offre ces peines intimes, si
terribles, à mon Père céleste, en réparation des nombreuses offenses qui Lui
sont faites sous ce rapport. Si les hommes n'étaient pas enfoncés aussi
profondément dans ce vice, tu n'aurais pas tant à souffrir des esprits impurs.
Quelque douloureux que soit ce combat, reste bien en paix ; il n'en demeurera
pas la moindre poussière ni sur ton corps ni sur ton âme. » Alors, raconte
la servante de Dieu, Il me représenta mon âme sous la forme d'un vase de
cristal tout pur et sans aucune tache. « Vois, dit-Il, mon enfant, l'image
de ton âme ; regarde-la de tout côté, examine bien si tu peux découvrir quelque
part que ce soit un peu de poussière ou la plus petite tache. II en est de même
de ton âme, elle est pure et immaculée, aucune tache ne l'a souillée. Mais, mon
épouse et ma fille bien-aimée, il ne suffit pas que je t'aie de nouveau
rassurée ; je veux que tu découvres ton intérieur à ton Père spirituel, qui
doit connaître tout ce qui se passe dans ton âme. » (1 Theil, Kap. 15.)
des autres
La Mère Marie-Dominique
Moess avait à subir de violentes tentations contre la pureté ; elles duraient
depuis longtemps et lui causaient non seulement des peines cruelles mais aussi
d'horribles angoisses, quand le divin Sauveur, pour la réconforter, lui dit un
jour : « Par ces combats infernaux, tes mérites seront extraordinairement
accrus et Dieu sera glorifié sans mesure. Offre ces peines intimes, si
terribles, à mon Père céleste, en réparation des nombreuses offenses qui Lui
sont faites sous ce rapport. Si les hommes n'étaient pas enfoncés aussi
profondément dans ce vice, tu n'aurais pas tant à souffrir des esprits impurs.
Quelque douloureux que soit ce combat, reste bien en paix ; il n'en demeurera
pas la moindre poussière ni sur ton corps ni sur ton âme. » Alors, raconte
la servante de Dieu, Il me représenta mon âme sous la forme d'un vase de
cristal tout pur et sans aucune tache. « Vois, dit-Il, mon enfant, l'image
de ton âme ; regarde-la de tout côté, examine bien si tu peux découvrir quelque
part que ce soit un peu de poussière ou la plus petite tache. II en est de même
de ton âme, elle est pure et immaculée, aucune tache ne l'a souillée. Mais, mon
épouse et ma fille bien-aimée, il ne suffit pas que je t'aie de nouveau
rassurée ; je veux que tu découvres ton intérieur à ton Père spirituel, qui
doit connaître tout ce qui se passe dans ton âme. » (1 Theil, Kap. 15.)
Re: Recueil d'Apparitions de Jésus aux Saints et aux Mystiques
III. Conseils pour la tentation
20. Conseils de Jésus à l'âme tentée
Pour que les soldats
méritent des grades élevés, ils doivent se montrer vaillants dans la lutte. Comment
donc l'âme doit elle s'y conduire ? Voici les conseils donnés par
Notre-Seigneur au vénérable Bernard-François de Hoyos :
« Dans les tentations,
ne te montre jamais sans courage, car ton ennemi n'attend pas autre chose pour
redoubler ses attaques. Quand il voudra t'empêcher de me recevoir dans la
sainte Eucharistie, demande à ton supérieur qu'il te donne l'ordre de communier
et, bien que tu ne me sentes pas alors dans ton cœur, je suis là pour te
fortifier et soutenir ton courage. Quand la partie inférieure est troublée par
l'ennemi, ne te consume pas en efforts pour faire d'une manière sentie les
actes contraires aux tentations ; fais-les doucement ou vocalement, car tu ne
trouverais pas les sentiments que tu chercherais à avoir. Fais en sorte que la partie
supérieure de ton âme demeure en moi, même quand tu ne sens rien. Dans les
tentations honteuses, il ne faut qu'avoir patience ; car, si tu veux chercher
ton refuge en moi, il te semblera que tu ne peux me trouver. Fais-le cependant
autant que ce te sera possible et, quand cette tentation te laissera un peu
plus de liberté, renouvelle le vœu de chasteté, demande secours à moi et à ma
Mere et fais tous les désaveux que tu pourras faire. Dans les assauts du
désespoir, conduis-toi comme je viens de dire : sois calme et patient pendant
que l'attaque est la plus violente, et ensuite recours à moi et fais les actes
contraires. Dans les tentations de blasphème, quand il te semble que tu
t'élèves contre moi, ou ma Mère ou les saints, ne t'inquiète pas ; loin de
m'offenser tu m'es agréable, car tu t'efforces de résister a ce que l'ennemi te
suggère. Mais prononce de bouche le contraire de ce que tu ressens ; bien qu'il
te semble ne le faire que pour la forme, en réalité tu le fais de tout cœur.
Dans tous ces combats, défie l'ennemi avec un grand courage et ne te trouble
pas, car il n'attend que cela pour te persuader que tu as consenti et pour te
porter au désespoir. » (Vida compendiada, 7.)
Après que le vénérable eut
passé par de grandes tentations, il eut une vision de Notre-Seigneur, de sa
sainte Mère et de plusieurs saints; et il entendit Jésus dire aux saints qui
l'entouraient en le désignant : «Je veux prendre cette âme pour épouse, car
elle a combattu vaillamment et supporté avec constance les épreuves ; et je
veux publier sa victoire devant mes saints qui lui sont dévoués et qui I'ont
assisté dans ses combats. » (Ibid, 10.)
20. Conseils de Jésus à l'âme tentée
Pour que les soldats
méritent des grades élevés, ils doivent se montrer vaillants dans la lutte. Comment
donc l'âme doit elle s'y conduire ? Voici les conseils donnés par
Notre-Seigneur au vénérable Bernard-François de Hoyos :
« Dans les tentations,
ne te montre jamais sans courage, car ton ennemi n'attend pas autre chose pour
redoubler ses attaques. Quand il voudra t'empêcher de me recevoir dans la
sainte Eucharistie, demande à ton supérieur qu'il te donne l'ordre de communier
et, bien que tu ne me sentes pas alors dans ton cœur, je suis là pour te
fortifier et soutenir ton courage. Quand la partie inférieure est troublée par
l'ennemi, ne te consume pas en efforts pour faire d'une manière sentie les
actes contraires aux tentations ; fais-les doucement ou vocalement, car tu ne
trouverais pas les sentiments que tu chercherais à avoir. Fais en sorte que la partie
supérieure de ton âme demeure en moi, même quand tu ne sens rien. Dans les
tentations honteuses, il ne faut qu'avoir patience ; car, si tu veux chercher
ton refuge en moi, il te semblera que tu ne peux me trouver. Fais-le cependant
autant que ce te sera possible et, quand cette tentation te laissera un peu
plus de liberté, renouvelle le vœu de chasteté, demande secours à moi et à ma
Mere et fais tous les désaveux que tu pourras faire. Dans les assauts du
désespoir, conduis-toi comme je viens de dire : sois calme et patient pendant
que l'attaque est la plus violente, et ensuite recours à moi et fais les actes
contraires. Dans les tentations de blasphème, quand il te semble que tu
t'élèves contre moi, ou ma Mère ou les saints, ne t'inquiète pas ; loin de
m'offenser tu m'es agréable, car tu t'efforces de résister a ce que l'ennemi te
suggère. Mais prononce de bouche le contraire de ce que tu ressens ; bien qu'il
te semble ne le faire que pour la forme, en réalité tu le fais de tout cœur.
Dans tous ces combats, défie l'ennemi avec un grand courage et ne te trouble
pas, car il n'attend que cela pour te persuader que tu as consenti et pour te
porter au désespoir. » (Vida compendiada, 7.)
Après que le vénérable eut
passé par de grandes tentations, il eut une vision de Notre-Seigneur, de sa
sainte Mère et de plusieurs saints; et il entendit Jésus dire aux saints qui
l'entouraient en le désignant : «Je veux prendre cette âme pour épouse, car
elle a combattu vaillamment et supporté avec constance les épreuves ; et je
veux publier sa victoire devant mes saints qui lui sont dévoués et qui I'ont
assisté dans ses combats. » (Ibid, 10.)
Re: Recueil d'Apparitions de Jésus aux Saints et aux Mystiques
21. L'âme faible devient forte par la prière
Mon cher maître d'école,
écrit la Sœur Mechtilde, m'a donné cette leçon : «Je connais un ennemi qui a
pour emploi d'arracher la vérité du cœur de l'homme ; si on ne le repousse pas,
il met avec le consentement du libre arbitre la fausse sagesse dans le cœur de
l'homme, et il lui fait dire : C'est ma nature d'être colère ou fragile. Ce
n'est pas avec pareille raison que tu pourras t'excuser devant Dieu à ton
honneur ; car tu dois, avec le secours de la grâce, devenir douce, devenir
forte. Je n'ai pas la grâce, dis-tu. Eh bien, si tu n'as pas la grâce, tu dois
invoquer le Dieu de grâce, tu dois le supplier avec d'humbles larmes, une
prière constante, un saint désir, et le ver de la colère mourra. Tu dois te
donner à toi-même du courage ; alors tu ne le laisseras vaincre par aucune
épreuve pénible, qu'elle vienne de Dieu ou d'un autre, et le ver qui ronge le
grain sera anéanti. » (Liv. 7, ch. 3.)
Mon cher maître d'école,
écrit la Sœur Mechtilde, m'a donné cette leçon : «Je connais un ennemi qui a
pour emploi d'arracher la vérité du cœur de l'homme ; si on ne le repousse pas,
il met avec le consentement du libre arbitre la fausse sagesse dans le cœur de
l'homme, et il lui fait dire : C'est ma nature d'être colère ou fragile. Ce
n'est pas avec pareille raison que tu pourras t'excuser devant Dieu à ton
honneur ; car tu dois, avec le secours de la grâce, devenir douce, devenir
forte. Je n'ai pas la grâce, dis-tu. Eh bien, si tu n'as pas la grâce, tu dois
invoquer le Dieu de grâce, tu dois le supplier avec d'humbles larmes, une
prière constante, un saint désir, et le ver de la colère mourra. Tu dois te
donner à toi-même du courage ; alors tu ne le laisseras vaincre par aucune
épreuve pénible, qu'elle vienne de Dieu ou d'un autre, et le ver qui ronge le
grain sera anéanti. » (Liv. 7, ch. 3.)
Re: Recueil d'Apparitions de Jésus aux Saints et aux Mystiques
22. Ne point s'inquiéter d'être tenté
« Pourquoi te
troubles-tu et es-tu dans l'anxiété ? » dit à sainte Brigitte
Notre-Seigneur. Elle répondit : Parce que je suis grandement assaillie d'un
monde de pensées inutiles, que je ne puis chasser, et je crains vos terribles
jugements. Le Fils de Dieu repartit : « Ce n'est que justice : comme tu te
plaisais auparavant aux affections mondaines contre ma volonté, de même
maintenant je permets que diverses pensées t'importunent contre ta volonté.
Mais modère tes craintes et confie-toi fortement en moi, ton Dieu, sachant
d'une manière certaine que, quand la volonté ne prend point plaisir dans les
pensées de péché, mais les repousse en les détestant, elles servent à l'âme de
purification et de couronne. » (Liv. 3, ch. 19.)
Le Sauveur a dit à la
Vierge de Côme: « Ma Benigna, tout mon travail en toi est de bien t'établir
dans la paix. On ne peut croire combien la paix est nécessaire pour que Dieu
puisse travailler une âme avec suite. Et le travail, quand il est fait avec
suite, tu le sais, donne beaucoup plus. Ce n'est pas, quand tu perds la paix,
que je ne sois plus en toi, mais je reste comme couvert, ma voix est comme
étouffée. » (Notice, p. 96.)
« Pourquoi te
troubles-tu et es-tu dans l'anxiété ? » dit à sainte Brigitte
Notre-Seigneur. Elle répondit : Parce que je suis grandement assaillie d'un
monde de pensées inutiles, que je ne puis chasser, et je crains vos terribles
jugements. Le Fils de Dieu repartit : « Ce n'est que justice : comme tu te
plaisais auparavant aux affections mondaines contre ma volonté, de même
maintenant je permets que diverses pensées t'importunent contre ta volonté.
Mais modère tes craintes et confie-toi fortement en moi, ton Dieu, sachant
d'une manière certaine que, quand la volonté ne prend point plaisir dans les
pensées de péché, mais les repousse en les détestant, elles servent à l'âme de
purification et de couronne. » (Liv. 3, ch. 19.)
Le Sauveur a dit à la
Vierge de Côme: « Ma Benigna, tout mon travail en toi est de bien t'établir
dans la paix. On ne peut croire combien la paix est nécessaire pour que Dieu
puisse travailler une âme avec suite. Et le travail, quand il est fait avec
suite, tu le sais, donne beaucoup plus. Ce n'est pas, quand tu perds la paix,
que je ne sois plus en toi, mais je reste comme couvert, ma voix est comme
étouffée. » (Notice, p. 96.)
Re: Recueil d'Apparitions de Jésus aux Saints et aux Mystiques
23. Ne pas faire cas du tentateur et de ses
attaques
Sainte Véronique était en
butte à des tentations qui lui causaient des peines atroces. Après la
communion, Jésus lui apparut tout glorieux et lui dit : « Je suis ton
époux ; je te dis de ne faire cas de rien, quoi que fasse ton ennemi pour te
troubler. Demeure en moi ; affermis-toi dans la conformité à mon vouloir divin
et ne crains plus. Je suis pour toi, que peux-tu désirer ? » (Diario, 23
maggio 1697)
attaques
Sainte Véronique était en
butte à des tentations qui lui causaient des peines atroces. Après la
communion, Jésus lui apparut tout glorieux et lui dit : « Je suis ton
époux ; je te dis de ne faire cas de rien, quoi que fasse ton ennemi pour te
troubler. Demeure en moi ; affermis-toi dans la conformité à mon vouloir divin
et ne crains plus. Je suis pour toi, que peux-tu désirer ? » (Diario, 23
maggio 1697)
Re: Recueil d'Apparitions de Jésus aux Saints et aux Mystiques
24. Il faut garder la paix dans la tentation
Françoise de Bona était
tourmentée par des représentations déshonnêtes, qui lui causaient beaucoup de
peines. Elle s'en plaignit amoureusement à Notre-Seigneur, lui disant : Hélas,
mon Dieu, m'avez-vous abandonnée ? Elle entendit aussitôt cette consolante
parole : « Non, ma fille, je ne t'ai pas abandonnée ; je suis toujours
avec toi ; je te garde et te garderai toujours. » Dans la communion
suivante, elle Lui demanda pourquoi Il avait permis que de telles pensées
l'eussent attaquée. Notre-Seigneur lui répondit: « Je prends plaisir à te
voir combattre ; je te garderai toujours. » (Liv. 3, ch. 4.)
« Ô âme de petite foi,
disait le Sauveur a Anne-Marguerite Clément qui s'inquiétait dans la tentation,
pourquoi as-tu peur? Ne crains point, espère en moi, qui suis ta force et ton
salut. » (Vie; 1915, p. 364.)
Françoise de Bona était
tourmentée par des représentations déshonnêtes, qui lui causaient beaucoup de
peines. Elle s'en plaignit amoureusement à Notre-Seigneur, lui disant : Hélas,
mon Dieu, m'avez-vous abandonnée ? Elle entendit aussitôt cette consolante
parole : « Non, ma fille, je ne t'ai pas abandonnée ; je suis toujours
avec toi ; je te garde et te garderai toujours. » Dans la communion
suivante, elle Lui demanda pourquoi Il avait permis que de telles pensées
l'eussent attaquée. Notre-Seigneur lui répondit: « Je prends plaisir à te
voir combattre ; je te garderai toujours. » (Liv. 3, ch. 4.)
« Ô âme de petite foi,
disait le Sauveur a Anne-Marguerite Clément qui s'inquiétait dans la tentation,
pourquoi as-tu peur? Ne crains point, espère en moi, qui suis ta force et ton
salut. » (Vie; 1915, p. 364.)
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