Maria Valtorta sur Whatsapp - Les enseignements de Maria Valtorta!!
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Maria Valtorta sur Whatsapp - Les enseignements de Maria Valtorta!!
Association Maria Valtorta
Faire connaitre 'l'Évangile tel qu'il m'a été révélé' de l'auteur italienne Maria Valtorta, sans but lucratif, par les différents moyens multi-médias à notre portée.
Maria Valtorta sur Whatsapp
Nous passons tellement de temps sur nos smart phones à consulter messages, réseaux sociaux, infos ou autres... et si nous prenions un moment pour lire un extrait de l'Oeuvre qui nous est donnée par Jésus lui-même ?
Vous pouvez recevoir chaque jour gratuitement par Whatsapp un extrait de quelques pages de l'oeuvre comme si vous receviez un message de Jésus!!
Pour cela deux possibilités que vous pouvez cumuler :
1 - Lecture commune
Lisons ensemble intégralement L'évangile tel qu'il m'a été révélé tout au long de l'année liturgique (sur 3 ans)
L'Enfance durant l'Avent
La vie publique de Jésus durant les temps ordinaires (sur 3 ans)
La pré-Passion et la Passion durant le Carême et la Semaine Sainte
La Glorification durant le temps Pascal.
Ainsi vous pouvez nous rejoindre à tout moment, nous aurons un nouveau groupe "1ère année" chaque année qui évoluera en 2ème puis 3ème année, les autres temps étant les mêmes pour tous.
Pour faire partie de ce groupe de lecture commune il suffit de le demander en envoyant un message par Whatsapp au numéro +33 7 67 59 24 28
2 - L'évangile de la messe et sa correspondance
Vous pouvez recevoir quotidiennement sur votre téléphone l'évangile du jour ou bien uniquement l'évangile du dimanche et des grandes fêtes ainsi que leur correspondance dans l'oeuvre de Maria Valtorta.
Pour faire partie du groupe "Évangile du jour" ou "Dimanches et Fêtes" envoyez un message par Whatsapp au +33 7 67 59 24 28 en précisant votre demande.
Que la Paix de Jésus soit avec vous.
Ludmilla
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Pour cela deux possibilités que vous pouvez cumuler :
1 - Lecture commune
Lisons ensemble intégralement L'évangile tel qu'il m'a été révélé tout au long de l'année liturgique (sur 3 ans)
L'Enfance durant l'Avent
La vie publique de Jésus durant les temps ordinaires (sur 3 ans)
La pré-Passion et la Passion durant le Carême et la Semaine Sainte
La Glorification durant le temps Pascal.
Ainsi vous pouvez nous rejoindre à tout moment, nous aurons un nouveau groupe "1ère année" chaque année qui évoluera en 2ème puis 3ème année, les autres temps étant les mêmes pour tous.
Pour faire partie de ce groupe de lecture commune il suffit de le demander en envoyant un message par Whatsapp au numéro +33 7 67 59 24 28
2 - L'évangile de la messe et sa correspondance
Vous pouvez recevoir quotidiennement sur votre téléphone l'évangile du jour ou bien uniquement l'évangile du dimanche et des grandes fêtes ainsi que leur correspondance dans l'oeuvre de Maria Valtorta.
Pour faire partie du groupe "Évangile du jour" ou "Dimanches et Fêtes" envoyez un message par Whatsapp au +33 7 67 59 24 28 en précisant votre demande.
Que la Paix de Jésus soit avec vous.
Ludmilla
Pourquoi lire Maria Valtorta ?
Dernière édition par Marie du 65 le Mar 13 Fév 2018 - 11:08, édité 2 fois
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Age : 70
Localisation : Vendée (Marie du 85)
Inscription : 12/01/2016
Re: Maria Valtorta sur Whatsapp - Les enseignements de Maria Valtorta!!
Celui donc qui se fera humble comme ce petit enfant est le plus grand dans le royaume des cieux (Mt 18,4)
Un enfant de sept à huit ans court derrière Jésus en sautant. Il le rejoint en dépassant le groupe plus qu'animé des apôtres.
C'est un bel enfant aux cheveux châtains foncés tout bouclés, courts. Dans son visage brun, il a deux yeux noirs intelligents. Il appelle avec familiarité le Maître, comme s'il le connaissait bien.
“Jésus” dit-il “laisse-moi venir avec Toi jusqu'à ta maison, veux-tu?”
“Ta mère le sait-elle?” demande Jésus en le regardant avec un doux sourire.
“Elle le sait.”
“En vérité?” Jésus, tout en souriant, le regarde d'un regard pénétrant.
“Oui, Jésus, en vérité.”
“Alors, viens.”
L'enfant fait un saut de joie et prend la main gauche de Jésus qui la lui présente. C'est avec une amoureuse confiance que l'enfant met sa petite main brune dans la longue main de mon Jésus. Moi, je voudrais bien en faire autant!
“Raconte-moi une belle parabole, Jésus” dit l'enfant en sautant aux côtés du Maître et en le regardant par en dessous avec un petit visage qui resplendit de joie.
Jésus aussi le regarde avec un sourire joyeux qui Lui fait entrouvrir la bouche qu'ombragent des moustaches et une barbe blonde rousse que le soleil fait briller comme si c'était de l'or.
Ses yeux de saphir foncé rient de joie quand il regarde l'enfant.
“Qu'en fais-tu de la parabole? Ce n'est pas un jeu.”
“C'est plus beau qu'un jeu. Quand je vais dormir, j'y pense, et puis j'en rêve et le lendemain je m'en souviens et je me la redis pour être bon. Elle me rend bon.”
“Tu t'en souviens?”
“Oui. Veux-tu que je te dise toutes celles que tu m'as dites?”
“Tu es brave, Benjamin, plus que les hommes qui oublient.
En récompense, je te dirai la parabole.”
L'enfant ne saute plus. Il marche, sérieux, attentif comme un adulte, et il ne perd pas un mot, pas une inflexion de la voix de Jésus qu'il regarde avec attention, sans même prendre garde où il met ses pieds.
“Un berger qui était très bon apprit qu'il y avait dans un endroit de la création un grand nombre de brebis abandonnées par des bergers qui n'étaient guère bons.
Elles étaient en danger sur de mauvais chemins et dans des herbages empoisonnés et elles s'en allaient de plus en plus vers de sombres ravins. Il vint dans cet endroit et, sacrifiant tout son avoir, il acheta ces brebis et ces agneaux.
Il voulait les amener dans son royaume, parce que ce berger était roi aussi comme l'ont été de nombreux rois en Israël.
Dans son royaume, ces brebis et ces agneaux auraient tant de pâturages sains, tant d'eaux fraîches et pures, des chemins sûrs et des abris solides contre les voleurs et les loups féroces.
Alors ce berger rassembla ses brebis et ses agneaux et il leur dit:
"Je suis venu pour vous sauver, pour vous amener là où vous ne souffrirez plus, où vous ne connaîtrez plus les embûches et les douleurs.
Aimez-moi, suivez-moi, car je vous aime tant et, pour vous avoir, je me suis sacrifié de toutes manières.
Mais si vous m'aimez, mon sacrifice ne me pèsera pas. Suivez-moi et allons". Et le berger en avant, les brebis à la suite, prirent le chemin vers le royaume de la joie.
A chaque instant, le berger se retournait pour voir si elles le suivaient, pour exhorter celles qui étaient fatiguées, encourager celles qui perdaient confiance, pour secourir les malades, caresser les agneaux.
Comme il les aimait! Il leur donnait son pain et son sel. Il commençait par goûter l'eau des sources pour voir si elle était saine et la bénissait pour la rendre sainte.
Mais les brebis - le crois-tu, Benjamin? - les brebis, après quelque temps se lassèrent. Une d'abord, puis deux, puis dix, puis cent restèrent en arrière à brouter l'herbe jusqu'à s'empiffrer au point de ne plus se mouvoir et se couchèrent, fatiguées et repues, dans la poussière et dans la boue.
D'autres se penchèrent sur les précipices, malgré les paroles du berger: "Ne le faites pas".
Comme il se mettait là où il y avait un plus grand danger, pour les empêcher d'y aller, certaines le bousculèrent avec leurs têtes arrogantes et plus d'une fois essayèrent de le jeter au fond.
Ainsi beaucoup finirent dans les ravins et moururent misérablement. D'autres se battirent à coups de cornes et de têtes, et se tuèrent entre elles.
Seul un agnelet ne s'écarta jamais. Il courait en bêlant et il disait par son bêlement au berger: "Je t'aime".
Il courait derrière le bon berger et quand ils arrivèrent à la porte de son royaume, il n'y avait qu'eux deux: le berger et l'agnelet fidèle.
Alors le berger ne dit pas: "Entre", mais il dit: "Viens" et il le prit sur sa poitrine, dans ses bras, et il l'amena à l'intérieur en appelant tous ses sujets et en leur disant: "Voici. Celui-ci m'aime.
Je veux qu'il soit avec Moi pour toujours. Et vous aimez-le, car c'est celui que préfère mon cœur".
La parabole est finie, Benjamin. Maintenant peux-tu me dire quel est ce bon berger?”
“C'est Toi, Jésus.”
“Et cet agnelet, qui est-ce?”
“C'est moi, Jésus.”
“Mais maintenant je vais partir. Tu m'oublieras.”
“Non, Jésus, je ne t'oublierai pas parce que je t'aime.”
“Ton amour disparaîtra quand tu ne me verras plus.”
“Je me dirai à moi-même les paroles que tu m'as dites, et ce sera comme si tu étais présent.
Je t'aimerai et je t'obéirai de cette façon. Et, dis-moi, Jésus: Toi, tu te souviendras de Benjamin?”
“Toujours.”
“Comment feras-tu pour te souvenir?”
“Je me dirai que tu m'as promis de m'aimer et de m'obéir, et je me souviendrai ainsi de toi.”
“Et tu me donneras ton Royaume?”
“Si tu seras bon, oui.”
“Je serai bon.”
“Comment feras-tu? La vie est longue.”
“Mais aussi tes paroles sont si bonnes. Si je me les dis et si je fais ce qu'elles me disent de faire, je me garderai bon toute ma vie.
Et je le ferai parce que je t'aime. Quand on aime bien, ce n'est pas fatigante d'être bon.
Je ne me fatigue pas d'obéir à maman, parce que je l'aime bien. Je ne me fatiguerai pas d'être obéissant pour Toi, parce que je t'aime bien.”
Jésus s'est arrêté pour regarder le petit visage enflammé par l'amour plus que par le soleil. La joie de Jésus est si vive qu'il semble qu'un autre soleil se soit allumé en son âme et irradie par ses pupilles. Il se penche et il baise l'enfant sur le front.
Il s'est arrêté devant une petite maison modeste, avec un puits devant. Jésus va ensuite s'asseoir près du puits et c'est là que le rejoignent les disciples, qui sont encore en train de mesurer leurs prérogatives respectives.
Jésus les regarde, puis il les appelle:
“Venez autour de Moi, et écoutez le dernier enseignement de la journée, vous qui célébrez sans cesse vos mérites et pensez à vous adjuger une place en rapport avec eux.
Vous voyez cet enfant? Lui est dans la vérité plus que vous. Son innocence lui donne les clefs pour ouvrir les portes de mon Royaume.
Lui a compris, dans sa simplicité de tout petit, que c'est dans l'amour que se trouve la force de devenir grand et dans l'obéissance par amour celle d'entrer dans mon Royaume.
Soyez simples, humbles, aimants d'un amour que vous ne donniez pas qu'à Moi mais que vous partagiez entre vous, obéissant à mes paroles, à toutes, même à celles-ci, si vous voulez arriver là où entreront ces innocents.
Apprenez auprès des petits.
Le Père leur révèle la vérité comme Il ne la révèle pas aux sages.”
Jésus parle en tenant Benjamin debout contre ses genoux et il lui tient les mains sur les épaules. En ce moment le visage de Jésus est plein de majesté. Il est sérieux, pas courroucé, mais sérieux. C'est vraiment le Maître.
Le dernier rayon de soleil nimbe sa tête blonde.
La vision s'arrête pour moi ici, en me laissant pleine de douceur dans mes souffrances.
Extrait de la Traduction de L’évangile tel qu’il m’a été révélé de Maria Valtorta
(Tome 5, Ch 40 dans l'ancienne édition ou Tome 5, Ch 352, éd 2017)
C'est un bel enfant aux cheveux châtains foncés tout bouclés, courts. Dans son visage brun, il a deux yeux noirs intelligents. Il appelle avec familiarité le Maître, comme s'il le connaissait bien.
“Jésus” dit-il “laisse-moi venir avec Toi jusqu'à ta maison, veux-tu?”
“Ta mère le sait-elle?” demande Jésus en le regardant avec un doux sourire.
“Elle le sait.”
“En vérité?” Jésus, tout en souriant, le regarde d'un regard pénétrant.
“Oui, Jésus, en vérité.”
“Alors, viens.”
L'enfant fait un saut de joie et prend la main gauche de Jésus qui la lui présente. C'est avec une amoureuse confiance que l'enfant met sa petite main brune dans la longue main de mon Jésus. Moi, je voudrais bien en faire autant!
“Raconte-moi une belle parabole, Jésus” dit l'enfant en sautant aux côtés du Maître et en le regardant par en dessous avec un petit visage qui resplendit de joie.
Jésus aussi le regarde avec un sourire joyeux qui Lui fait entrouvrir la bouche qu'ombragent des moustaches et une barbe blonde rousse que le soleil fait briller comme si c'était de l'or.
Ses yeux de saphir foncé rient de joie quand il regarde l'enfant.
“Qu'en fais-tu de la parabole? Ce n'est pas un jeu.”
“C'est plus beau qu'un jeu. Quand je vais dormir, j'y pense, et puis j'en rêve et le lendemain je m'en souviens et je me la redis pour être bon. Elle me rend bon.”
“Tu t'en souviens?”
“Oui. Veux-tu que je te dise toutes celles que tu m'as dites?”
“Tu es brave, Benjamin, plus que les hommes qui oublient.
En récompense, je te dirai la parabole.”
L'enfant ne saute plus. Il marche, sérieux, attentif comme un adulte, et il ne perd pas un mot, pas une inflexion de la voix de Jésus qu'il regarde avec attention, sans même prendre garde où il met ses pieds.
“Un berger qui était très bon apprit qu'il y avait dans un endroit de la création un grand nombre de brebis abandonnées par des bergers qui n'étaient guère bons.
Elles étaient en danger sur de mauvais chemins et dans des herbages empoisonnés et elles s'en allaient de plus en plus vers de sombres ravins. Il vint dans cet endroit et, sacrifiant tout son avoir, il acheta ces brebis et ces agneaux.
Il voulait les amener dans son royaume, parce que ce berger était roi aussi comme l'ont été de nombreux rois en Israël.
Dans son royaume, ces brebis et ces agneaux auraient tant de pâturages sains, tant d'eaux fraîches et pures, des chemins sûrs et des abris solides contre les voleurs et les loups féroces.
Alors ce berger rassembla ses brebis et ses agneaux et il leur dit:
"Je suis venu pour vous sauver, pour vous amener là où vous ne souffrirez plus, où vous ne connaîtrez plus les embûches et les douleurs.
Aimez-moi, suivez-moi, car je vous aime tant et, pour vous avoir, je me suis sacrifié de toutes manières.
Mais si vous m'aimez, mon sacrifice ne me pèsera pas. Suivez-moi et allons". Et le berger en avant, les brebis à la suite, prirent le chemin vers le royaume de la joie.
A chaque instant, le berger se retournait pour voir si elles le suivaient, pour exhorter celles qui étaient fatiguées, encourager celles qui perdaient confiance, pour secourir les malades, caresser les agneaux.
Comme il les aimait! Il leur donnait son pain et son sel. Il commençait par goûter l'eau des sources pour voir si elle était saine et la bénissait pour la rendre sainte.
Mais les brebis - le crois-tu, Benjamin? - les brebis, après quelque temps se lassèrent. Une d'abord, puis deux, puis dix, puis cent restèrent en arrière à brouter l'herbe jusqu'à s'empiffrer au point de ne plus se mouvoir et se couchèrent, fatiguées et repues, dans la poussière et dans la boue.
D'autres se penchèrent sur les précipices, malgré les paroles du berger: "Ne le faites pas".
Comme il se mettait là où il y avait un plus grand danger, pour les empêcher d'y aller, certaines le bousculèrent avec leurs têtes arrogantes et plus d'une fois essayèrent de le jeter au fond.
Ainsi beaucoup finirent dans les ravins et moururent misérablement. D'autres se battirent à coups de cornes et de têtes, et se tuèrent entre elles.
Seul un agnelet ne s'écarta jamais. Il courait en bêlant et il disait par son bêlement au berger: "Je t'aime".
Il courait derrière le bon berger et quand ils arrivèrent à la porte de son royaume, il n'y avait qu'eux deux: le berger et l'agnelet fidèle.
Alors le berger ne dit pas: "Entre", mais il dit: "Viens" et il le prit sur sa poitrine, dans ses bras, et il l'amena à l'intérieur en appelant tous ses sujets et en leur disant: "Voici. Celui-ci m'aime.
Je veux qu'il soit avec Moi pour toujours. Et vous aimez-le, car c'est celui que préfère mon cœur".
La parabole est finie, Benjamin. Maintenant peux-tu me dire quel est ce bon berger?”
“C'est Toi, Jésus.”
“Et cet agnelet, qui est-ce?”
“C'est moi, Jésus.”
“Mais maintenant je vais partir. Tu m'oublieras.”
“Non, Jésus, je ne t'oublierai pas parce que je t'aime.”
“Ton amour disparaîtra quand tu ne me verras plus.”
“Je me dirai à moi-même les paroles que tu m'as dites, et ce sera comme si tu étais présent.
Je t'aimerai et je t'obéirai de cette façon. Et, dis-moi, Jésus: Toi, tu te souviendras de Benjamin?”
“Toujours.”
“Comment feras-tu pour te souvenir?”
“Je me dirai que tu m'as promis de m'aimer et de m'obéir, et je me souviendrai ainsi de toi.”
“Et tu me donneras ton Royaume?”
“Si tu seras bon, oui.”
“Je serai bon.”
“Comment feras-tu? La vie est longue.”
“Mais aussi tes paroles sont si bonnes. Si je me les dis et si je fais ce qu'elles me disent de faire, je me garderai bon toute ma vie.
Et je le ferai parce que je t'aime. Quand on aime bien, ce n'est pas fatigante d'être bon.
Je ne me fatigue pas d'obéir à maman, parce que je l'aime bien. Je ne me fatiguerai pas d'être obéissant pour Toi, parce que je t'aime bien.”
Jésus s'est arrêté pour regarder le petit visage enflammé par l'amour plus que par le soleil. La joie de Jésus est si vive qu'il semble qu'un autre soleil se soit allumé en son âme et irradie par ses pupilles. Il se penche et il baise l'enfant sur le front.
Il s'est arrêté devant une petite maison modeste, avec un puits devant. Jésus va ensuite s'asseoir près du puits et c'est là que le rejoignent les disciples, qui sont encore en train de mesurer leurs prérogatives respectives.
Jésus les regarde, puis il les appelle:
“Venez autour de Moi, et écoutez le dernier enseignement de la journée, vous qui célébrez sans cesse vos mérites et pensez à vous adjuger une place en rapport avec eux.
Vous voyez cet enfant? Lui est dans la vérité plus que vous. Son innocence lui donne les clefs pour ouvrir les portes de mon Royaume.
Lui a compris, dans sa simplicité de tout petit, que c'est dans l'amour que se trouve la force de devenir grand et dans l'obéissance par amour celle d'entrer dans mon Royaume.
Soyez simples, humbles, aimants d'un amour que vous ne donniez pas qu'à Moi mais que vous partagiez entre vous, obéissant à mes paroles, à toutes, même à celles-ci, si vous voulez arriver là où entreront ces innocents.
Apprenez auprès des petits.
Le Père leur révèle la vérité comme Il ne la révèle pas aux sages.”
Jésus parle en tenant Benjamin debout contre ses genoux et il lui tient les mains sur les épaules. En ce moment le visage de Jésus est plein de majesté. Il est sérieux, pas courroucé, mais sérieux. C'est vraiment le Maître.
Le dernier rayon de soleil nimbe sa tête blonde.
La vision s'arrête pour moi ici, en me laissant pleine de douceur dans mes souffrances.
Extrait de la Traduction de L’évangile tel qu’il m’a été révélé de Maria Valtorta
(Tome 5, Ch 40 dans l'ancienne édition ou Tome 5, Ch 352, éd 2017)
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
- Messages : 26371
Age : 70
Localisation : Vendée (Marie du 85)
Inscription : 12/01/2016
Re: Maria Valtorta sur Whatsapp - Les enseignements de Maria Valtorta!!
Faire connaitre 'l'Évangile tel qu'il m'a été révélé' de l'auteur italienne Maria Valtorta, sans but lucratif, par les différents moyens multi-médias à notre portée.
Conversion d’Étienne Albin, peintre français
Tableau représentant Maria Valtorta, accroché
au mur de sa chambre, au dessus de son lit,
à Viareggio, aujourd'hui.
Depuis le Ciel, Maria Valtorta continue de faire descendre la Grâce sur nous.
Voici l’histoire de la conversion d’une famille d’artistes français:
Quatre personnes qui vont se retrouver unies par la Foi, d’une façon peu commune.
Au départ, seule la mère est croyante.
Marie-Josèphe est sculptrice, tandis que son époux, Philippe, est un peintre autodidacte, né en 1954.
Ils ont deux enfants, Guillaume, leur fils aîné, qui est un habile dessinateur d’illustrations et de bandes dessinées, et enfin, Étienne, qui devient peintre à 23 ans, après des études de restauration d’œuvres d’art, et se spécialise dans la nature morte et le paysage.
Les trois hommes sont donc athées.
La maman « porte seule la foi dans la famille durant de très nombreuses années » : ses deux enfants « ont vite fait de se rebeller contre le catéchisme. »
Tout commence le jour où Guillaume est frappé par la « foudre de la Foi» devant le Christ mort couché sur son linceul, tableau de Philippe de Champaigne exposé au Louvre.
Il se convertit et propose à son frère de lire L’évangile tel qu’il m’a été révélé de Maria Valtorta.
Étienne a 28 ans quand il entame la lecture des 10 tomes.
Dès le début, il est étonné de l’abondance des détails anecdotiques rassemblés par M.Valtorta.
Il se sent interpellé par ces passages et se dit qu’il doit être impossible de les retrouver dans les Évangiles.
Il ouvre alors le Nouveau Testament et constate la cohérence des deux écrits : les correspondances sont frappantes !
Étienne
« Je retombais sur le même passage et je me disais : c’est incroyable !
On est toujours en quête de vérité, et il y a un moment où l’on se détache de tout pour écouter.
L’écoute, chez moi, s’est passée par cette lecture-là.
Dans Maria Valtorta, j’ai eu cette sensation de vérité, que les paroles qui étaient écrites n’étaient pas de paroles d’homme, mais qu’elles étaient vraies.
En 28 ans de vie, j’avais eu le temps d’entendre beaucoup de choses, des philosophies, des idéaux... »
Le jeune homme, qui n’avait pas du tout été élevé dans la religion catholique, découvre dans cette œuvre « quelque chose » qu’il n’a trouvé nulle part ailleurs et qui devient une évidence, jusqu'à s’imposer à lui avec force :
« Ça devient une Présence et cette Présence nous aide à changer.
J’ai eu ce désir de changer complètement de vie.
Soudain, je me rends compte que, dans ma vie, il y a quelque chose qui n’est pas complètement vrai en moi, il y a des zones d’ombre, des situations où j’ai mal agi. »
Étienne vit une prise de conscience profonde.
Il ressent le besoin impératif de se réorienter et décide de vivre autrement.
Il ne s’agit pas d’une démarche personnelle, mais bien d’un Appel, de la Manifestation de Dieu sous la forme de cette « Présence de Vérité », qui non seulement lui ouvre les yeux sur son état, mais lui donne à la fois l’impulsion nécessaire à ce changement et la force de persévérer ! Car la route sera longue.
La restauration de l’être intérieur ne se fait pas en un instant.
Mais Étienne n’est plus seul avec lui-même et brûle du désir de connaître Celui qui l’a touché.
Durant ces longs mois de renaissance spirituelle, il vit une véritable rencontre avec le Christ, une rencontre intime et si puissante, qu’elle l’incite à tout quitter !
Cela se produit pendant une retraite, la toute première à laquelle il participe :
« Quitte tout et suis-Moi » lui inspire le Christ, « un Appel extrêmement fort ».
Il a 29 ans et laisse tout tomber, sa carrière de peintre, ses habitudes, son entourage :
« Ç’a été vraiment ça. C’était très dur, mais je me suis dit : ça en vaut le coup, j’y vais ! »
Ça faisait cinq ans que je travaillais la peinture et j’avais fait d’énormes sacrifices pour cela...
Mon père l’a très mal pris, il n’a pas compris ce qui se passait.
C’était trop difficile pour lui qui n’avait pas la foi, et la peinture était trop importante à ses yeux.
Alors, tout arrêter pour une «chimère», c’était inconcevable. Ça n’a pas été sans mal...
« Mais j’ai pris ma décision, je suis parti »
Étienne, attiré par la vie contemplative, entre dans une école de prière et d’évangélisation, Jeunesse-Lumière fondée par Daniel-Ange en 1984, avec l’intention d’éprouver ses dispositions à la vie monastique.
Il s’avère qu’il n’a pas cette vocation, mais celle du mariage.
Il rencontre en effet sa future épouse dans cette communauté.
À la fin de la première année, il revient dans sa famille et trouve son père si changé qu’il en tombe des nues :
Philippe n’est plus opposé au choix de son fils, mais lui conseille même de passer là-bas une seconde année, se rendant compte qu’il a dû y vivre « quelque chose de très fort ».
Lorsqu'un an après Étienne rentre définitivement, un nouveau miracle a lieu pendant une messe de mariage à laquelle ils assistent en famille.
« Je pense que, pendant ces 2 ans, le cœur de mon père a dû s’ouvrir.
Il s’est produit à ce mariage un événement qui relève de la mystique – il ne faut pas avoir peur des mots, surtout quand on parle de Dieu : au moment du Notre Père, mon père a été envahi par la Présence de Dieu. Oui, il s’est retrouvé bouleversé par la Présence de Dieu.
Ça ne s’explique pas, c’est une chose à accueillir avec simplicité. Voilà, il a commencé à se convertir comme ça, à revenir vers Dieu et vers l’Église. »
Depuis ces « conversions en cascade », Étienne est devenu un catholique fervent, il s’est marié et a repris sa carrière de peintre.
Lorsqu'on lui demande où irait sa préférence, s’il devait choisir entre l’émulation de la vie artistique et la conversion, il répond les yeux brillants d’émotion :
« La FOI ! »
« Quand nous avons été réunis tous les quatre autour du Christ, nous avons vécu quelque chose d’inoubliable, plus que tout.
C’est incomparable. »
Et Maria Valtorta ?
« J’ai lu les 10 volumes, très vite, en un peu plus d’un an, parce que c’est passionnant, mais pas plus qu’un chapitre par jour, car c’est tellement dense ! »
Une fois encore – qui sait combien à ce jour ! –, une conversion authentique et durable atteste que les écrits de Maria Valtorta sont bien davantage qu’un simple récit historique :
L’Évangile tel qu’il m’a été révélé est d’abord un fantastique raccourci vers le Christ.
Ces mots dépassent largement le plan humain ; tous inspirés par l’Esprit, ils sont une épiphanie vivificatrice, car Jésus Lui-même S’y révèle de manière saisissante :
Étienne a été saisi pour toujours, l’Amour de Dieu est devenu le cœur de son existence !
Conversion d’Étienne Albin, peintre français
Tableau représentant Maria Valtorta, accroché
au mur de sa chambre, au dessus de son lit,
à Viareggio, aujourd'hui.
Depuis le Ciel, Maria Valtorta continue de faire descendre la Grâce sur nous.
Voici l’histoire de la conversion d’une famille d’artistes français:
Quatre personnes qui vont se retrouver unies par la Foi, d’une façon peu commune.
Au départ, seule la mère est croyante.
Marie-Josèphe est sculptrice, tandis que son époux, Philippe, est un peintre autodidacte, né en 1954.
Ils ont deux enfants, Guillaume, leur fils aîné, qui est un habile dessinateur d’illustrations et de bandes dessinées, et enfin, Étienne, qui devient peintre à 23 ans, après des études de restauration d’œuvres d’art, et se spécialise dans la nature morte et le paysage.
Les trois hommes sont donc athées.
La maman « porte seule la foi dans la famille durant de très nombreuses années » : ses deux enfants « ont vite fait de se rebeller contre le catéchisme. »
Tout commence le jour où Guillaume est frappé par la « foudre de la Foi» devant le Christ mort couché sur son linceul, tableau de Philippe de Champaigne exposé au Louvre.
Il se convertit et propose à son frère de lire L’évangile tel qu’il m’a été révélé de Maria Valtorta.
Étienne a 28 ans quand il entame la lecture des 10 tomes.
Dès le début, il est étonné de l’abondance des détails anecdotiques rassemblés par M.Valtorta.
Il se sent interpellé par ces passages et se dit qu’il doit être impossible de les retrouver dans les Évangiles.
Il ouvre alors le Nouveau Testament et constate la cohérence des deux écrits : les correspondances sont frappantes !
Étienne
« Je retombais sur le même passage et je me disais : c’est incroyable !
On est toujours en quête de vérité, et il y a un moment où l’on se détache de tout pour écouter.
L’écoute, chez moi, s’est passée par cette lecture-là.
Dans Maria Valtorta, j’ai eu cette sensation de vérité, que les paroles qui étaient écrites n’étaient pas de paroles d’homme, mais qu’elles étaient vraies.
En 28 ans de vie, j’avais eu le temps d’entendre beaucoup de choses, des philosophies, des idéaux... »
Le jeune homme, qui n’avait pas du tout été élevé dans la religion catholique, découvre dans cette œuvre « quelque chose » qu’il n’a trouvé nulle part ailleurs et qui devient une évidence, jusqu'à s’imposer à lui avec force :
« Ça devient une Présence et cette Présence nous aide à changer.
J’ai eu ce désir de changer complètement de vie.
Soudain, je me rends compte que, dans ma vie, il y a quelque chose qui n’est pas complètement vrai en moi, il y a des zones d’ombre, des situations où j’ai mal agi. »
Étienne vit une prise de conscience profonde.
Il ressent le besoin impératif de se réorienter et décide de vivre autrement.
Il ne s’agit pas d’une démarche personnelle, mais bien d’un Appel, de la Manifestation de Dieu sous la forme de cette « Présence de Vérité », qui non seulement lui ouvre les yeux sur son état, mais lui donne à la fois l’impulsion nécessaire à ce changement et la force de persévérer ! Car la route sera longue.
La restauration de l’être intérieur ne se fait pas en un instant.
Mais Étienne n’est plus seul avec lui-même et brûle du désir de connaître Celui qui l’a touché.
Durant ces longs mois de renaissance spirituelle, il vit une véritable rencontre avec le Christ, une rencontre intime et si puissante, qu’elle l’incite à tout quitter !
Cela se produit pendant une retraite, la toute première à laquelle il participe :
« Quitte tout et suis-Moi » lui inspire le Christ, « un Appel extrêmement fort ».
Il a 29 ans et laisse tout tomber, sa carrière de peintre, ses habitudes, son entourage :
« Ç’a été vraiment ça. C’était très dur, mais je me suis dit : ça en vaut le coup, j’y vais ! »
Ça faisait cinq ans que je travaillais la peinture et j’avais fait d’énormes sacrifices pour cela...
Mon père l’a très mal pris, il n’a pas compris ce qui se passait.
C’était trop difficile pour lui qui n’avait pas la foi, et la peinture était trop importante à ses yeux.
Alors, tout arrêter pour une «chimère», c’était inconcevable. Ça n’a pas été sans mal...
« Mais j’ai pris ma décision, je suis parti »
Étienne, attiré par la vie contemplative, entre dans une école de prière et d’évangélisation, Jeunesse-Lumière fondée par Daniel-Ange en 1984, avec l’intention d’éprouver ses dispositions à la vie monastique.
Il s’avère qu’il n’a pas cette vocation, mais celle du mariage.
Il rencontre en effet sa future épouse dans cette communauté.
À la fin de la première année, il revient dans sa famille et trouve son père si changé qu’il en tombe des nues :
Philippe n’est plus opposé au choix de son fils, mais lui conseille même de passer là-bas une seconde année, se rendant compte qu’il a dû y vivre « quelque chose de très fort ».
Lorsqu'un an après Étienne rentre définitivement, un nouveau miracle a lieu pendant une messe de mariage à laquelle ils assistent en famille.
« Je pense que, pendant ces 2 ans, le cœur de mon père a dû s’ouvrir.
Il s’est produit à ce mariage un événement qui relève de la mystique – il ne faut pas avoir peur des mots, surtout quand on parle de Dieu : au moment du Notre Père, mon père a été envahi par la Présence de Dieu. Oui, il s’est retrouvé bouleversé par la Présence de Dieu.
Ça ne s’explique pas, c’est une chose à accueillir avec simplicité. Voilà, il a commencé à se convertir comme ça, à revenir vers Dieu et vers l’Église. »
Depuis ces « conversions en cascade », Étienne est devenu un catholique fervent, il s’est marié et a repris sa carrière de peintre.
Lorsqu'on lui demande où irait sa préférence, s’il devait choisir entre l’émulation de la vie artistique et la conversion, il répond les yeux brillants d’émotion :
« La FOI ! »
« Quand nous avons été réunis tous les quatre autour du Christ, nous avons vécu quelque chose d’inoubliable, plus que tout.
C’est incomparable. »
Et Maria Valtorta ?
« J’ai lu les 10 volumes, très vite, en un peu plus d’un an, parce que c’est passionnant, mais pas plus qu’un chapitre par jour, car c’est tellement dense ! »
Une fois encore – qui sait combien à ce jour ! –, une conversion authentique et durable atteste que les écrits de Maria Valtorta sont bien davantage qu’un simple récit historique :
L’Évangile tel qu’il m’a été révélé est d’abord un fantastique raccourci vers le Christ.
Ces mots dépassent largement le plan humain ; tous inspirés par l’Esprit, ils sont une épiphanie vivificatrice, car Jésus Lui-même S’y révèle de manière saisissante :
Étienne a été saisi pour toujours, l’Amour de Dieu est devenu le cœur de son existence !
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Re: Maria Valtorta sur Whatsapp - Les enseignements de Maria Valtorta!!
Faire connaitre 'l'Évangile tel qu'il m'a été révélé' de l'auteur italienne Maria Valtorta, sans but lucratif, par les différents moyens multi-médias à notre portée.
Maria Valtorta sur Whatsapp
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Re: Maria Valtorta sur Whatsapp - Les enseignements de Maria Valtorta!!
Une heure de préparation à la mort avec Jésus d'après Maria Valtorta
Clouée au lit depuis de nombreuses années déjà, Maria Valtorta reçoit, au plus sombre de la 2ème guerre mondiale, la vision complète des scènes de l'Évangile.
Cette vie de Jésus étonnante de précisions a été lue, à titre personnel, par trois papes, des théologiens et biblistes et rencontre un succès populaire ininterrompu depuis 60 ans.
Jésus lui a donné d'autres dictées comme ce magnifique texte présenté ici :
Une heure de préparation à la mort.
Voir ce livret dans la librairie de notre partenaire Rassemblement à Son Image
14 juillet 1946 - Jésus nous apprend à mourir.
Jésus dit :
« J'ai dicté une heure sainte pour ceux qui la désiraient. J'ai dévoilé mon heure d'agonie du Gethsémani pour te donner une grande récompense, car il n'y a pas d'acte de confiance plus grand entre amis que celui de dévoiler à l'ami sa propre douleur.
Ce n'est pas le rire ni le baiser qui sont le témoignage suprême de l'amour, mais les larmes et la douleur dévoilées à l'ami.
Toi, mon amie, tu en as été témoin lorsque tu étais au Gethsémani.
Maintenant tu es sur la Croix, et tu ressens des peines mortelles. Appuie-toi sur ton Sauveur, alors qu'Il te donne une heure de préparation à la mort. »
I
« Père, si cela est possible, que ce calice s'éloigne de moi. ».
Ce n'est pas une des sept Paroles du Christ de la Croix.
Mais elle est déjà parole de passion. C'est le premier acte de la Passion qui commence.
C'est la préparation nécessaire aux autres phases de l'holocauste.
C'est invoquer Celui qui donne la vie ; c'est se résigner avec humilité, c'est prier.
Dans cette prière se croisent, pendant que la chair s'ennoblit et que l'âme se perfectionne, la volonté de l'esprit et la fragilité de la créature qui répugnent à l'idée de la mort.
« Père !... » Oh ! c'est l'heure dans laquelle le monde s'éloigne des sens et de la pensée, cependant qu'approche, comme un météore qui descend, la pensée de l'autre vie, la pensée de l'inconnu, du jugement.
Et l'homme, toujours enfant même centenaire, comme un bébé effrayé qui se retrouve seul, cherche le sein de Dieu.
Mari, épouse, frères, fils, parents, amis... Ils étaient tout tant que la vie était loin de la mort, tant que la mort n'était qu'une pensée cachée sous des brumes lointaines.
Mais maintenant que la mort sort de dessous son voile et avance, voilà que, par un renversement de la situation, ce sont les parents, les fils, les amis, les frères, le mari, l'épouse qui perdent leurs traits saillants, leur valeur affective et, devant l'imminente approche de la mort, s'éloignent comme dans une brume.
Comme des voix affaiblies par la distance, les choses de la terre perdent leur vigueur, tandis qu'en acquiert davantage ce qui se trouve dans l'au-delà et qui, jusqu'à hier, paraissait si lointain... Voici qu'un mouvement de peur frappe la créature.
Si la mort n'était pas pénible et redoutable, elle ne serait pas le châtiment dernier et l'extrême moyen accordé à l'homme pour expier.
Tant qu'il n'y eut pas la Faute, la mort ne fut pas une mort mais une dormition. Et là où il n'y eut pas de faute, il n'y eut pas de mort, comme pour la Très Sainte Vierge Marie.
Moi Je suis mort, parce que sur Moi était tout le Péché, et J'ai donc connu le dégoût de mourir.
« Père ! » Oh ! ce Dieu tant de fois mal aimé, ou aimé le dernier, après que le coeur eut aimé parents et amis, ou après avoir eu des amours plus indignes pour des créatures de vice, ou avoir aimé les choses comme si elles étaient des dieux, ce Dieu si souvent oublié, acceptant qu'on L'oublie, qui nous a laissés libres de L'oublier, qui a laissé faire, qui parfois a été tourné en dérision, tantôt maudit, tantôt nié, voilà qu'Il resurgit dans la pensée de l'homme et qu'Il reprend ses droits.
Il tonne : « C'est Moi ! » et pour éviter que nous ne mourions d'épouvante face à la révélation de sa puissance, Il assouplit ce puissant « C'est Moi » avec un mot suave : « ton Père ».
« C'est Moi, ton Père ! » Ce n'est plus la terreur. Le sentiment qui se dégage de cette parole, c'est de l'abandon.
Moi, Moi qui devais mourir et qui comprenais ce que c'est que mourir, après avoir enseigné aux hommes à vivre en appelant « Père » le Très-Haut, voilà que Je vous ai appris à mourir sans frayeur, en appelant « Père » le Dieu qui, au milieu des spasmes de l'agonie, resurgit ou devient plus présent à l'esprit du moribond.
« Père ! » N'ayez pas de crainte ! Ne craignez pas, vous qui mourez, ce Dieu qui est Père !
Il n'avance pas en justicier armé d'une matraque et exposant des comptes.
Il n'avance pas, vous arrachant cyniquement à la vie et à vos affections.
Il vient ouvrant les bras et disant : « Reviens chez toi.
Viens te reposer. Je te dédommagerai abondamment pour tout ce que tu quittes ici-bas.
Aussi, Je te le promets, en Mon sein tu seras plus actif pour ceux que tu quittes, plus efficace que si tu demeurais ici-bas à lutter fiévreusement et, le plus souvent, sans récompense ».
Mais la mort est toujours douleur, douleur par la souffrance physique, douleur par la souffrance morale, douleur par la souffrance spirituelle.
Elle doit être douleur pour être moyen d'expiation ultime dans le temps. Je l'ai déjà dit.
Et dans un va-et-vient de brumes, qui tour à tour offusquent et dévoilent ce qu'on a aimé dans la vie et ce que l'on craint de l'au-delà, l'âme, la raison, le coeur, comme un navire pris dans une grande tempête, quittent des zones calmes - déjà plongées dans la paix du port désormais proche, visible, serein à un tel point qu'il donne déjà une quiétude béatifique et un sentiment de repos semblable au repos de celui qui, ayant presque terminé un dur travail, goûte la joie du repos imminent - et passent à des zones où la tempête les secoue, les frappe, les fait souffrir, craindre, gémir.
C'est à nouveau le monde, le monde agité avec tous ses tentacules : la famille, les affaires, c'est l'angoisse de l'agonie, c'est l'effroi du dernier pas...
Et après ? Et après ?... L'obscurité enveloppe la lumière, l'étouffe, siffle ses frayeurs. Le Ciel, où est-il désormais ? Pourquoi mourir ?
Pourquoi être obligé de mourir ? Et déjà gazouille dans notre gorge le cri : « Je ne veux pas mourir ! »
Non, mes frères mourants... Mourir est chose juste et sainte, étant voulue par Dieu.
Non. Ne criez pas ainsi !
Ce cri-là ne vient pas de votre âme. C'est l'Adversaire qui aiguillonne votre faiblesse pour vous pousser à le dire.
Changez ce cri rebelle et vil en un cri d'amour et de confiance :
« Père, que ce calice s'éloigne de moi si possible ».
Comme l'arc-en-ciel après l'orage, voilà que ce cri ramène la lumière, la tranquillité. Vous voyez à nouveau le Ciel, les raisons saintes de la mort, la récompense que constitue le décès, c'est-à-dire le retour au Père.
Vous comprenez que même l'esprit a des droits, voire même que les droits de l'esprit dépassent ceux de la chair étant donné que l'esprit est immortel et de nature surnaturelle et que par conséquent il a priorité sur la chair. Dites alors la parole qui est absolution à tous vos péchés de refus :
« Toutefois que ta volonté soit faite et non la mienne ». Voilà la paix, voilà la victoire.
L'ange de Dieu se serre contre vous et vous réconforte puisque vous avez gagné la bataille, celle qui vous prépare à faire de votre mort un triomphe.
II.
« Père, pardonne-leur ! »
C'est le moment de se dépouiller de tout ce qui constitue un poids, afin de voler plus joyeusement vers Dieu.
Vous ne pouvez porter avec vous ni affections, ni richesses qui ne soient spirituelles et bonnes.
Et il n'y a pas un seul homme qui meure sans avoir quelque chose à pardonner à l'un de ses semblables ou à plusieurs d'entre eux, et dans beaucoup de domaines, pour bien des raisons.
Quel est l'homme qui parvient à mourir sans avoir jamais souffert l'âpreté d'une trahison, d'une désaffection, d'un mensonge, d'une usure, d'un dommage quelconque de la part de ses amis, des membres de sa famille ou de sa parenté ?
Eh bien ! c'est le moment de pardonner, afin d'être pardonné. Pardonner complètement, en laissant tomber non seulement la rancune, non seulement le souvenir, mais même la persuasion que notre courroux était fondé.
C'est l'heure de la mort. Le temps, la terre, les affaires, les affections touchent à leur fin, deviennent « rien ».
Désormais, il n'existe qu'une vérité :
Dieu.
A quoi bon donc porter au-delà du seuil ce qui appartient à ce côté-ci ?
Pardonner. Et puisqu'il est très difficile, trop difficile pour l'homme d'arriver à la perfection d'amour et de pardon qui est de ne dire même plus :
« Pourtant moi j'avais bien raison », voilà que cette tâche de pardonner pour nous est transférée au Père.
C'est à Lui que votre pardon est confié. Lui qui n'est pas homme, qui est parfait, qui est bon, qui est père, afin qu'il le purifie dans son Feu et le donne, rendu parfait, à celui qui mérite le pardon.
Pardonner, aux vivants et aux trépassés. Oui.
Même aux trépassés qui pour nous ont été source de douleur. Leur mort a enlevé beaucoup d'aspérités au courroux des offensés.
Parfois elle les a toutes enlevées. Mais le souvenir persiste. Ils ont fait souffrir, et on se souvient qu'ils ont fait souffrir. Ce souvenir est toujours une limite à notre pardon. Non. Plus maintenant.
Maintenant la mort est sur le point d'enlever toute limite à l'esprit.
On fait son entrée dans l'infini. Enlever pour cela même ce souvenir qui limite le pardon.
Pardonner, pardonner afin que l'âme n'ait ni poids, ni tourment de souvenirs, et puisse être en paix avec tous ses frères vivants ou pas, avant de rencontrer le Pacifique.
« Père, pardonne-leur ». Sainte humilité, doux amour du pardon donné, qui sous-entend le pardon demandé à Dieu pour les dettes contractées par nous-mêmes envers Lui et envers notre prochain, voilà l'attitude de celui qui demande pardon pour ses frères.
Acte d'amour. Mourir dans un acte d'amour, c'est avoir l'indulgence de l'amour. Bienheureux ceux qui savent pardonner en réparation de toutes les duretés de leur coeur et de toutes leurs colères.
III.
« Voici ton fils ! »
Voici ton fils !
Céder ce qui vous tient à cœur, le faire dans une sainte et prévoyante pensée.
Céder ses affections, et se livrer à Dieu sans résistance. Ne pas envier ceux qui possèdent ce que nous quittons.
Avec cette phrase, vous pouvez confier à Dieu tout ce que vous chérissez et que vous abandonnez, et tout ce qui vous inquiète, votre esprit même.
Rappeler au Père qu'il est Père.
Mettre entre Ses mains l'esprit qui revient à Sa Source.
Dire : « Me voilà. C'est moi. Prends-moi avec Toi, car je me donne.
Je me donne non par contrainte. Je me donne parce que je t'aime comme un fils qui revient à son père ».
Et dire :
« Ceux qui me sont chers, les voici, je Te les donne.
Mes affaires, les voici, ces mêmes affaires qui parfois m'ont poussé à être injuste, jaloux du prochain, et qui m'ont donné de T'oublier dans l'idée qu'elles étaient importantes - elles l'étaient, oui, mais moi je leur accordais une importance bien trop grande -, dans l'idée que cette importance était vitale pour le bien-être des miens, pour l'honneur et pour l'estime qu'elles me procuraient.
J'ai cru ainsi que moi seul étais capable de les protéger.
J'ai cru que j'étais nécessaire à leur accomplissement. Je vois maintenant...
Je n'étais qu'un mécanisme infiniment petit dans l'organisme parfait de Ta Providence, et bien des fois un mécanisme imparfait qui gâchait le travail de l'organisme parfait.
Maintenant que les lumières et les voix de la terre s'estompent et que le tout s'éloigne, je vois... j'entends... à quel point mes oeuvres étaient insuffisantes, frustes, incomplètes !
A quel point elles étaient loin d'exprimer l'harmonie du Bien !
J'ai eu la présomption de penser que j'étais 'quelqu'un' de grand. C'était Toi - prévoyant, pourvoyant, saint - qui corrigeais providentiellement mes travaux et faisais en sorte qu'ils soient encore utiles.
J'ai connu la présomption. Parfois j'ai même dit que Tu ne m'aimais pas, parce que je ne réussissais pas à obtenir ce que je voulais, pour être comme d'autres que j'enviais.
Je vois maintenant. Pitié de moi ! »
Humble abandon, sentiment de gratitude envers la Providence, afin d'offrir réparation pour vos présomptions, vos avidités, vos jalousies, et pour avoir remplacé Dieu par les pauvres choses de la terre et avec la gourmandise des diverses richesses.
IV.
« Souviens-Toi de moi ! »
Vous avez accepté le calice de la mort, vous avez pardonné, vous avez abandonné ce qui vous appartenait, et même votre propre personne.
Vous avez mortifié beaucoup le moi de l'homme, vous avez énormément dégagé votre âme de ce qui déplaît à Dieu : esprit de rébellion, esprit de rancune, esprit d'avidité.
Vous avez cédé votre vie, votre justice, vos propriétés, cette pauvre vie, cette plus pauvre justice, ces trois fois pauvres propriétés humaines, au Seigneur. Comme de nouveaux Jobs, vous gisez, languissants et dépouillés, devant Dieu. Vous pouvez dire alors :
« Souviens-Toi de moi ».
Vous n'êtes plus rien. Vous n'êtes pas la santé, l'orgueil, la richesse.
Désormais vous ne possédez même plus votre propre personne.
Vous êtes chenille qui peut devenir papillon ou bien pourrir dans la prison de votre corps en infligeant une extrême et fatale blessure à votre esprit.
Vous êtes de la boue qui redevient boue, ou bien de la boue qui se transforme en étoile, selon que vous préférez descendre dans le cloaque de l'Adversaire ou bien monter dans le tourbillon de Dieu.
Votre dernière heure décide de votre vie éternelle.
Ne l'oubliez pas.
Et criez : « Souviens-Toi de moi ! »
Dieu attend ce cri de la part du pauvre Job pour le combler de biens dans son Royaume.
Il est doux pour un Père de pardonner, intervenir, consoler.
Il n'attend que ce cri pour vous dire :
« Je suis avec toi, Mon fils. Ne crains rien ».
Dites-la cette parole, comme réparation, pour toutes les fois qu'il vous est arrivé d'oublier le Père ou d'être trop orgueilleux.
V.
« Mon Dieu, pourquoi m'as-Tu abandonné ? »
Parfois on a l'impression que le Père nous abandonne.
Il n'a fait que Se cacher pour favoriser l'expiation et pardonner davantage.
Est-ce que l'homme peut se plaindre en tempêtant pour cela, lui qui a tourné le dos à son Dieu un nombre infini de fois ?
Et doit-il désespérer, parce que Dieu lui envoie des épreuves ?
Combien de choses vous avez mises dans votre coeur, qui n'étaient pas Dieu !
Combien de fois vous L'avez payé avec votre inertie !
Avec combien de choses vous L'avez refoulé et chassé !
Vous avez rempli votre coeur avec tout. Vous l'avez ensuite pourvu de ferrures pour mieux le barrer de l'intérieur de peur que Dieu, en y entrant, ne dérange votre paresseux quiétisme, ne purifie son temple en chassant dehors les usurpateurs.
Tant que vous étiez dans le bonheur, quelle importance pour vous d'être avec Dieu ? Vous disiez :
« J'ai tout déjà puisque je l'ai mérité ». Et lorsque le bonheur disparut, n'avez-vous jamais fui loin de Dieu en Lui attribuant la responsabilité de tous vos malheurs ?
Oh ! Mes injustes fils qui buvez le poison, entrez dans les labyrinthes, vous précipitez dans les crevasses et dans les nids des serpents et autres bêtes sauvages, et qui dites ensuite :
« C'est Dieu le coupable ! ».
Si Dieu n'était pas Père et Père très Saint, quelle réponse devrait-Il donner à la plainte de vos heures douloureuses si dans les heures de bonheur vous L'avez oublié ?
Oh ! Fils injustes, qui auriez la prétention, coupables comme vous êtes, d'être traités comme le Fils de Dieu ne fut pas traité à l'heure de l'holocauste, dites, qui a été le plus délaissé ?
N'est-ce pas le Christ, l'Innocent, Celui qui, pour sauver, a accepté l'abandon absolu de la part de Dieu, après L'avoir aimé activement et toujours ? Et vous, n'avez-vous pas ce nom de « chrétiens » ?
Et n'avez-vous pas le devoir de vous sauver au moins vous-mêmes ? Il n'y a pas de salut dans la paresse trouble et auto-satisfaite qui craint de se faire déranger si elle accueille l'Actif par excellence.
Imitez alors le Christ, en lançant ce cri au moment de l'angoisse la plus forte.
Mais veillez à ce que la note de votre cri soit une note de mansuétude et d'humilité, non un ton de blasphème et de reproche.
« Pourquoi m'as-Tu abandonné, Toi qui sais que sans Toi je ne peux rien ?
Viens, ô Père, viens me sauver, viens me donner la force de me sauver moi-même, car les étreintes de la mort sont horrifiantes, et l'Adversaire en augmente à dessein la puissance, me siffle que Tu ne m'aimes plus.
Fais que je puisse t'entendre, ô Père, non pour mes mérites mais en raison même du fait que je n'en ai pas, que je suis un rien, quelqu'un qui ne sait pas vaincre s'il est seul, et qui comprend, maintenant, que la vie c'était du travail pour le Ciel. »
Malheur aux gens seuls, est-il dit. Malheur à celui qui est seul à l'heure de la mort, seul avec soi-même contre Satan et sa propre chair !
Mais n'ayez pas peur. Si vous appelez le Père, Il viendra.
Et ces humbles invocations auront un effet expiatoire pour ces torpeurs coupables, pour ces actes de fausse piété, pour cet amour déréglé de soi, générateur de passivité.
VI.
« J'ai soif ! »
Oui, vraiment, lorsqu'on est parvenu à comprendre la vraie valeur de la vie éternelle comparée au clinquant de la vie terrestre, quand la purification engendrée par la douleur et la mort est acceptée comme une sainte obéissance, et que l'on a grandi en sagesse et en grâce auprès de Dieu en quelques heures, parfois en quelques minutes, plus que nous n'ayons su le faire en plusieurs années de notre vie, une soif intense d'eau spirituelle et de choses célestes nous envahit.
Les convoitises engendrées par toutes les soifs humaines sont vaincues. C'est la soif surnaturelle de la possession de Dieu qui nous prend.
La soif de l'amour.
L'âme aspire ardemment vers l'Amour pour le boire et pour en être bue.
Comme une pluie tombée sur la terre et qui ne veut pas devenir de la boue mais redevenir nuage, l'âme aspire maintenant à remonter là d'où elle est descendue.
La coquille de la chair étant presque brisée, la prisonnière sent le parfum de l'air de son Lieu d'origine et elle y tend de toutes ses forces.
Quel est ce pèlerin épuisé qui, après bien des années, apercevant tout proches les lieux de sa naissance, ne ramène à soi ses forces et ne poursuit son chemin avec empressement et ténacité, insouciant de tout sauf d'arriver là d'où il était parti un jour, en y laissant tout son bien véritable, sachant maintenant avec certitude qu'il le retrouvera et l'appréciera encore davantage, ayant fait l'expérience du bien périssable, qui ne rassasie pas, trouvé dans les régions de l'exil ?
« J'ai soif. » Soif de Toi, mon Dieu.
Soif de T'avoir.
Soif de Te posséder.
Soif de Te donner.
Parce que, parvenu aux limites qui séparent la terre et le Ciel, déjà on sait comprendre l'amour du prochain comme il doit l'être et l'on est saisi par un désir d'action dans le but de donner Dieu aux proches que l'on quitte.
Vénérable labeur des saints qui deviennent des épis pour avoir accepté de mourir.
Ces saints se transforment en amour pour donner de l'amour et pour faire aimer Dieu par ceux qui demeurent sur la terre à lutter.
« J'ai soif. » Il ne reste plus qu'une sorte d'eau capable de désaltérer l'âme parvenue au seuil de la Vie, l'Eau vive, Dieu Lui-même, l'Amour vrai :
Dieu Lui-même, l'Amour qui s'oppose à l'égoïsme.
L'égoïsme chez les justes est mort avant la chair, et c'est l'amour qui règne.
Et l'amour crie : « J'ai soif de Toi et soif d'âmes.
Sauver.
Aimer.
Mourir pour être libre d'aimer et de sauver.
Mourir pour naître.
Tout laisser pour tout posséder.
Renoncer à toute douceur, à tout confort parce que tout est vanité ici-bas, et l'âme n'aspire plus qu'à s'immerger dans le fleuve, dans l'océan de la Divinité, à boire à cette Source, à être dans cette Source, assouvie pour toujours parce que la Source de la Vie l'aura accueillie ».
Avoir cette soif pour réparer les manques d'amour et les actes de luxure.
VII.
« Tout est consommé ! »
Tous les renoncements, toutes les souffrances, toutes les épreuves, les luttes, les victoires, les actes d'offrande : tout.
Désormais, il ne reste plus qu'à se présenter devant Dieu.
Le temps accordé à la créature pour devenir un dieu, et à Satan pour l'induire en tentation, est parvenu à son terme.
Cesse la douleur, cesse l'épreuve, cesse la lutte.
Il ne reste que le jugement, suivi de l'amoureuse purification ou bien de l'immédiate et extrême béatitude du Ciel.
Mais tout ce qui est la terre, tout ce qui est volonté humaine, prend fin. Tout est consommé !
C'est la parole de la totale résignation ou de la joyeuse constatation que l'épreuve est terminée et l'holocauste consommé.
Je ne prends pas en considération ceux qui meurent en état de péché mortel et qui ne disent pas, eux, « tout est consommé » ; mais le disent pour eux, avec un cri de victoire d'un côté et avec des larmes de douleur de l'autre, l'ange des ténèbres, victorieux, et l'ange gardien, vaincu.
Moi, je m'adresse plutôt aux pécheurs repentis, aux bons chrétiens ou aux héros de la vertu.
Ceux-là, toujours plus vivants dans leur esprit au fur et à mesure que la mort gagne leur chair, murmurent ou crient, résignés ou joyeux :
« Tout est consommé. Le sacrifice est à sa fin. Prends-le en guise d'expiation ! Prends-le comme expression de mon amour ! »
C'est ainsi que les esprits s'expriment dans leur avant-dernière locution, selon ce que la mort représente pour eux : une loi générale ou bien une occasion de s'offrir comme âmes victimes, en un sacrifice volontaire.
Mais aussi bien les uns que les autres, étant désormais parvenus à se libérer de la matière, laissent aller leur esprit dans le coeur de Dieu en disant :
« Père, entre Tes mains je remets mon esprit ».
« Maria, sais-tu ce que c'est que mourir avec des sentiments de cette élévation dans le cœur ?
C'est s'éteindre dans le baiser de Dieu. Des prières de préparation à la mort, il y en a plusieurs. Mais crois-Moi, celle-ci, sur Mes paroles, dans sa simplicité, elle est la plus sainte. »
Clouée au lit depuis de nombreuses années déjà, Maria Valtorta reçoit, au plus sombre de la 2ème guerre mondiale, la vision complète des scènes de l'Évangile.
Cette vie de Jésus étonnante de précisions a été lue, à titre personnel, par trois papes, des théologiens et biblistes et rencontre un succès populaire ininterrompu depuis 60 ans.
Jésus lui a donné d'autres dictées comme ce magnifique texte présenté ici :
Une heure de préparation à la mort.
Voir ce livret dans la librairie de notre partenaire Rassemblement à Son Image
14 juillet 1946 - Jésus nous apprend à mourir.
Jésus dit :
« J'ai dicté une heure sainte pour ceux qui la désiraient. J'ai dévoilé mon heure d'agonie du Gethsémani pour te donner une grande récompense, car il n'y a pas d'acte de confiance plus grand entre amis que celui de dévoiler à l'ami sa propre douleur.
Ce n'est pas le rire ni le baiser qui sont le témoignage suprême de l'amour, mais les larmes et la douleur dévoilées à l'ami.
Toi, mon amie, tu en as été témoin lorsque tu étais au Gethsémani.
Maintenant tu es sur la Croix, et tu ressens des peines mortelles. Appuie-toi sur ton Sauveur, alors qu'Il te donne une heure de préparation à la mort. »
I
« Père, si cela est possible, que ce calice s'éloigne de moi. ».
Ce n'est pas une des sept Paroles du Christ de la Croix.
Mais elle est déjà parole de passion. C'est le premier acte de la Passion qui commence.
C'est la préparation nécessaire aux autres phases de l'holocauste.
C'est invoquer Celui qui donne la vie ; c'est se résigner avec humilité, c'est prier.
Dans cette prière se croisent, pendant que la chair s'ennoblit et que l'âme se perfectionne, la volonté de l'esprit et la fragilité de la créature qui répugnent à l'idée de la mort.
« Père !... » Oh ! c'est l'heure dans laquelle le monde s'éloigne des sens et de la pensée, cependant qu'approche, comme un météore qui descend, la pensée de l'autre vie, la pensée de l'inconnu, du jugement.
Et l'homme, toujours enfant même centenaire, comme un bébé effrayé qui se retrouve seul, cherche le sein de Dieu.
Mari, épouse, frères, fils, parents, amis... Ils étaient tout tant que la vie était loin de la mort, tant que la mort n'était qu'une pensée cachée sous des brumes lointaines.
Mais maintenant que la mort sort de dessous son voile et avance, voilà que, par un renversement de la situation, ce sont les parents, les fils, les amis, les frères, le mari, l'épouse qui perdent leurs traits saillants, leur valeur affective et, devant l'imminente approche de la mort, s'éloignent comme dans une brume.
Comme des voix affaiblies par la distance, les choses de la terre perdent leur vigueur, tandis qu'en acquiert davantage ce qui se trouve dans l'au-delà et qui, jusqu'à hier, paraissait si lointain... Voici qu'un mouvement de peur frappe la créature.
Si la mort n'était pas pénible et redoutable, elle ne serait pas le châtiment dernier et l'extrême moyen accordé à l'homme pour expier.
Tant qu'il n'y eut pas la Faute, la mort ne fut pas une mort mais une dormition. Et là où il n'y eut pas de faute, il n'y eut pas de mort, comme pour la Très Sainte Vierge Marie.
Moi Je suis mort, parce que sur Moi était tout le Péché, et J'ai donc connu le dégoût de mourir.
« Père ! » Oh ! ce Dieu tant de fois mal aimé, ou aimé le dernier, après que le coeur eut aimé parents et amis, ou après avoir eu des amours plus indignes pour des créatures de vice, ou avoir aimé les choses comme si elles étaient des dieux, ce Dieu si souvent oublié, acceptant qu'on L'oublie, qui nous a laissés libres de L'oublier, qui a laissé faire, qui parfois a été tourné en dérision, tantôt maudit, tantôt nié, voilà qu'Il resurgit dans la pensée de l'homme et qu'Il reprend ses droits.
Il tonne : « C'est Moi ! » et pour éviter que nous ne mourions d'épouvante face à la révélation de sa puissance, Il assouplit ce puissant « C'est Moi » avec un mot suave : « ton Père ».
« C'est Moi, ton Père ! » Ce n'est plus la terreur. Le sentiment qui se dégage de cette parole, c'est de l'abandon.
Moi, Moi qui devais mourir et qui comprenais ce que c'est que mourir, après avoir enseigné aux hommes à vivre en appelant « Père » le Très-Haut, voilà que Je vous ai appris à mourir sans frayeur, en appelant « Père » le Dieu qui, au milieu des spasmes de l'agonie, resurgit ou devient plus présent à l'esprit du moribond.
« Père ! » N'ayez pas de crainte ! Ne craignez pas, vous qui mourez, ce Dieu qui est Père !
Il n'avance pas en justicier armé d'une matraque et exposant des comptes.
Il n'avance pas, vous arrachant cyniquement à la vie et à vos affections.
Il vient ouvrant les bras et disant : « Reviens chez toi.
Viens te reposer. Je te dédommagerai abondamment pour tout ce que tu quittes ici-bas.
Aussi, Je te le promets, en Mon sein tu seras plus actif pour ceux que tu quittes, plus efficace que si tu demeurais ici-bas à lutter fiévreusement et, le plus souvent, sans récompense ».
Mais la mort est toujours douleur, douleur par la souffrance physique, douleur par la souffrance morale, douleur par la souffrance spirituelle.
Elle doit être douleur pour être moyen d'expiation ultime dans le temps. Je l'ai déjà dit.
Et dans un va-et-vient de brumes, qui tour à tour offusquent et dévoilent ce qu'on a aimé dans la vie et ce que l'on craint de l'au-delà, l'âme, la raison, le coeur, comme un navire pris dans une grande tempête, quittent des zones calmes - déjà plongées dans la paix du port désormais proche, visible, serein à un tel point qu'il donne déjà une quiétude béatifique et un sentiment de repos semblable au repos de celui qui, ayant presque terminé un dur travail, goûte la joie du repos imminent - et passent à des zones où la tempête les secoue, les frappe, les fait souffrir, craindre, gémir.
C'est à nouveau le monde, le monde agité avec tous ses tentacules : la famille, les affaires, c'est l'angoisse de l'agonie, c'est l'effroi du dernier pas...
Et après ? Et après ?... L'obscurité enveloppe la lumière, l'étouffe, siffle ses frayeurs. Le Ciel, où est-il désormais ? Pourquoi mourir ?
Pourquoi être obligé de mourir ? Et déjà gazouille dans notre gorge le cri : « Je ne veux pas mourir ! »
Non, mes frères mourants... Mourir est chose juste et sainte, étant voulue par Dieu.
Non. Ne criez pas ainsi !
Ce cri-là ne vient pas de votre âme. C'est l'Adversaire qui aiguillonne votre faiblesse pour vous pousser à le dire.
Changez ce cri rebelle et vil en un cri d'amour et de confiance :
« Père, que ce calice s'éloigne de moi si possible ».
Comme l'arc-en-ciel après l'orage, voilà que ce cri ramène la lumière, la tranquillité. Vous voyez à nouveau le Ciel, les raisons saintes de la mort, la récompense que constitue le décès, c'est-à-dire le retour au Père.
Vous comprenez que même l'esprit a des droits, voire même que les droits de l'esprit dépassent ceux de la chair étant donné que l'esprit est immortel et de nature surnaturelle et que par conséquent il a priorité sur la chair. Dites alors la parole qui est absolution à tous vos péchés de refus :
« Toutefois que ta volonté soit faite et non la mienne ». Voilà la paix, voilà la victoire.
L'ange de Dieu se serre contre vous et vous réconforte puisque vous avez gagné la bataille, celle qui vous prépare à faire de votre mort un triomphe.
II.
« Père, pardonne-leur ! »
C'est le moment de se dépouiller de tout ce qui constitue un poids, afin de voler plus joyeusement vers Dieu.
Vous ne pouvez porter avec vous ni affections, ni richesses qui ne soient spirituelles et bonnes.
Et il n'y a pas un seul homme qui meure sans avoir quelque chose à pardonner à l'un de ses semblables ou à plusieurs d'entre eux, et dans beaucoup de domaines, pour bien des raisons.
Quel est l'homme qui parvient à mourir sans avoir jamais souffert l'âpreté d'une trahison, d'une désaffection, d'un mensonge, d'une usure, d'un dommage quelconque de la part de ses amis, des membres de sa famille ou de sa parenté ?
Eh bien ! c'est le moment de pardonner, afin d'être pardonné. Pardonner complètement, en laissant tomber non seulement la rancune, non seulement le souvenir, mais même la persuasion que notre courroux était fondé.
C'est l'heure de la mort. Le temps, la terre, les affaires, les affections touchent à leur fin, deviennent « rien ».
Désormais, il n'existe qu'une vérité :
Dieu.
A quoi bon donc porter au-delà du seuil ce qui appartient à ce côté-ci ?
Pardonner. Et puisqu'il est très difficile, trop difficile pour l'homme d'arriver à la perfection d'amour et de pardon qui est de ne dire même plus :
« Pourtant moi j'avais bien raison », voilà que cette tâche de pardonner pour nous est transférée au Père.
C'est à Lui que votre pardon est confié. Lui qui n'est pas homme, qui est parfait, qui est bon, qui est père, afin qu'il le purifie dans son Feu et le donne, rendu parfait, à celui qui mérite le pardon.
Pardonner, aux vivants et aux trépassés. Oui.
Même aux trépassés qui pour nous ont été source de douleur. Leur mort a enlevé beaucoup d'aspérités au courroux des offensés.
Parfois elle les a toutes enlevées. Mais le souvenir persiste. Ils ont fait souffrir, et on se souvient qu'ils ont fait souffrir. Ce souvenir est toujours une limite à notre pardon. Non. Plus maintenant.
Maintenant la mort est sur le point d'enlever toute limite à l'esprit.
On fait son entrée dans l'infini. Enlever pour cela même ce souvenir qui limite le pardon.
Pardonner, pardonner afin que l'âme n'ait ni poids, ni tourment de souvenirs, et puisse être en paix avec tous ses frères vivants ou pas, avant de rencontrer le Pacifique.
« Père, pardonne-leur ». Sainte humilité, doux amour du pardon donné, qui sous-entend le pardon demandé à Dieu pour les dettes contractées par nous-mêmes envers Lui et envers notre prochain, voilà l'attitude de celui qui demande pardon pour ses frères.
Acte d'amour. Mourir dans un acte d'amour, c'est avoir l'indulgence de l'amour. Bienheureux ceux qui savent pardonner en réparation de toutes les duretés de leur coeur et de toutes leurs colères.
III.
« Voici ton fils ! »
Voici ton fils !
Céder ce qui vous tient à cœur, le faire dans une sainte et prévoyante pensée.
Céder ses affections, et se livrer à Dieu sans résistance. Ne pas envier ceux qui possèdent ce que nous quittons.
Avec cette phrase, vous pouvez confier à Dieu tout ce que vous chérissez et que vous abandonnez, et tout ce qui vous inquiète, votre esprit même.
Rappeler au Père qu'il est Père.
Mettre entre Ses mains l'esprit qui revient à Sa Source.
Dire : « Me voilà. C'est moi. Prends-moi avec Toi, car je me donne.
Je me donne non par contrainte. Je me donne parce que je t'aime comme un fils qui revient à son père ».
Et dire :
« Ceux qui me sont chers, les voici, je Te les donne.
Mes affaires, les voici, ces mêmes affaires qui parfois m'ont poussé à être injuste, jaloux du prochain, et qui m'ont donné de T'oublier dans l'idée qu'elles étaient importantes - elles l'étaient, oui, mais moi je leur accordais une importance bien trop grande -, dans l'idée que cette importance était vitale pour le bien-être des miens, pour l'honneur et pour l'estime qu'elles me procuraient.
J'ai cru ainsi que moi seul étais capable de les protéger.
J'ai cru que j'étais nécessaire à leur accomplissement. Je vois maintenant...
Je n'étais qu'un mécanisme infiniment petit dans l'organisme parfait de Ta Providence, et bien des fois un mécanisme imparfait qui gâchait le travail de l'organisme parfait.
Maintenant que les lumières et les voix de la terre s'estompent et que le tout s'éloigne, je vois... j'entends... à quel point mes oeuvres étaient insuffisantes, frustes, incomplètes !
A quel point elles étaient loin d'exprimer l'harmonie du Bien !
J'ai eu la présomption de penser que j'étais 'quelqu'un' de grand. C'était Toi - prévoyant, pourvoyant, saint - qui corrigeais providentiellement mes travaux et faisais en sorte qu'ils soient encore utiles.
J'ai connu la présomption. Parfois j'ai même dit que Tu ne m'aimais pas, parce que je ne réussissais pas à obtenir ce que je voulais, pour être comme d'autres que j'enviais.
Je vois maintenant. Pitié de moi ! »
Humble abandon, sentiment de gratitude envers la Providence, afin d'offrir réparation pour vos présomptions, vos avidités, vos jalousies, et pour avoir remplacé Dieu par les pauvres choses de la terre et avec la gourmandise des diverses richesses.
IV.
« Souviens-Toi de moi ! »
Vous avez accepté le calice de la mort, vous avez pardonné, vous avez abandonné ce qui vous appartenait, et même votre propre personne.
Vous avez mortifié beaucoup le moi de l'homme, vous avez énormément dégagé votre âme de ce qui déplaît à Dieu : esprit de rébellion, esprit de rancune, esprit d'avidité.
Vous avez cédé votre vie, votre justice, vos propriétés, cette pauvre vie, cette plus pauvre justice, ces trois fois pauvres propriétés humaines, au Seigneur. Comme de nouveaux Jobs, vous gisez, languissants et dépouillés, devant Dieu. Vous pouvez dire alors :
« Souviens-Toi de moi ».
Vous n'êtes plus rien. Vous n'êtes pas la santé, l'orgueil, la richesse.
Désormais vous ne possédez même plus votre propre personne.
Vous êtes chenille qui peut devenir papillon ou bien pourrir dans la prison de votre corps en infligeant une extrême et fatale blessure à votre esprit.
Vous êtes de la boue qui redevient boue, ou bien de la boue qui se transforme en étoile, selon que vous préférez descendre dans le cloaque de l'Adversaire ou bien monter dans le tourbillon de Dieu.
Votre dernière heure décide de votre vie éternelle.
Ne l'oubliez pas.
Et criez : « Souviens-Toi de moi ! »
Dieu attend ce cri de la part du pauvre Job pour le combler de biens dans son Royaume.
Il est doux pour un Père de pardonner, intervenir, consoler.
Il n'attend que ce cri pour vous dire :
« Je suis avec toi, Mon fils. Ne crains rien ».
Dites-la cette parole, comme réparation, pour toutes les fois qu'il vous est arrivé d'oublier le Père ou d'être trop orgueilleux.
V.
« Mon Dieu, pourquoi m'as-Tu abandonné ? »
Parfois on a l'impression que le Père nous abandonne.
Il n'a fait que Se cacher pour favoriser l'expiation et pardonner davantage.
Est-ce que l'homme peut se plaindre en tempêtant pour cela, lui qui a tourné le dos à son Dieu un nombre infini de fois ?
Et doit-il désespérer, parce que Dieu lui envoie des épreuves ?
Combien de choses vous avez mises dans votre coeur, qui n'étaient pas Dieu !
Combien de fois vous L'avez payé avec votre inertie !
Avec combien de choses vous L'avez refoulé et chassé !
Vous avez rempli votre coeur avec tout. Vous l'avez ensuite pourvu de ferrures pour mieux le barrer de l'intérieur de peur que Dieu, en y entrant, ne dérange votre paresseux quiétisme, ne purifie son temple en chassant dehors les usurpateurs.
Tant que vous étiez dans le bonheur, quelle importance pour vous d'être avec Dieu ? Vous disiez :
« J'ai tout déjà puisque je l'ai mérité ». Et lorsque le bonheur disparut, n'avez-vous jamais fui loin de Dieu en Lui attribuant la responsabilité de tous vos malheurs ?
Oh ! Mes injustes fils qui buvez le poison, entrez dans les labyrinthes, vous précipitez dans les crevasses et dans les nids des serpents et autres bêtes sauvages, et qui dites ensuite :
« C'est Dieu le coupable ! ».
Si Dieu n'était pas Père et Père très Saint, quelle réponse devrait-Il donner à la plainte de vos heures douloureuses si dans les heures de bonheur vous L'avez oublié ?
Oh ! Fils injustes, qui auriez la prétention, coupables comme vous êtes, d'être traités comme le Fils de Dieu ne fut pas traité à l'heure de l'holocauste, dites, qui a été le plus délaissé ?
N'est-ce pas le Christ, l'Innocent, Celui qui, pour sauver, a accepté l'abandon absolu de la part de Dieu, après L'avoir aimé activement et toujours ? Et vous, n'avez-vous pas ce nom de « chrétiens » ?
Et n'avez-vous pas le devoir de vous sauver au moins vous-mêmes ? Il n'y a pas de salut dans la paresse trouble et auto-satisfaite qui craint de se faire déranger si elle accueille l'Actif par excellence.
Imitez alors le Christ, en lançant ce cri au moment de l'angoisse la plus forte.
Mais veillez à ce que la note de votre cri soit une note de mansuétude et d'humilité, non un ton de blasphème et de reproche.
« Pourquoi m'as-Tu abandonné, Toi qui sais que sans Toi je ne peux rien ?
Viens, ô Père, viens me sauver, viens me donner la force de me sauver moi-même, car les étreintes de la mort sont horrifiantes, et l'Adversaire en augmente à dessein la puissance, me siffle que Tu ne m'aimes plus.
Fais que je puisse t'entendre, ô Père, non pour mes mérites mais en raison même du fait que je n'en ai pas, que je suis un rien, quelqu'un qui ne sait pas vaincre s'il est seul, et qui comprend, maintenant, que la vie c'était du travail pour le Ciel. »
Malheur aux gens seuls, est-il dit. Malheur à celui qui est seul à l'heure de la mort, seul avec soi-même contre Satan et sa propre chair !
Mais n'ayez pas peur. Si vous appelez le Père, Il viendra.
Et ces humbles invocations auront un effet expiatoire pour ces torpeurs coupables, pour ces actes de fausse piété, pour cet amour déréglé de soi, générateur de passivité.
VI.
« J'ai soif ! »
Oui, vraiment, lorsqu'on est parvenu à comprendre la vraie valeur de la vie éternelle comparée au clinquant de la vie terrestre, quand la purification engendrée par la douleur et la mort est acceptée comme une sainte obéissance, et que l'on a grandi en sagesse et en grâce auprès de Dieu en quelques heures, parfois en quelques minutes, plus que nous n'ayons su le faire en plusieurs années de notre vie, une soif intense d'eau spirituelle et de choses célestes nous envahit.
Les convoitises engendrées par toutes les soifs humaines sont vaincues. C'est la soif surnaturelle de la possession de Dieu qui nous prend.
La soif de l'amour.
L'âme aspire ardemment vers l'Amour pour le boire et pour en être bue.
Comme une pluie tombée sur la terre et qui ne veut pas devenir de la boue mais redevenir nuage, l'âme aspire maintenant à remonter là d'où elle est descendue.
La coquille de la chair étant presque brisée, la prisonnière sent le parfum de l'air de son Lieu d'origine et elle y tend de toutes ses forces.
Quel est ce pèlerin épuisé qui, après bien des années, apercevant tout proches les lieux de sa naissance, ne ramène à soi ses forces et ne poursuit son chemin avec empressement et ténacité, insouciant de tout sauf d'arriver là d'où il était parti un jour, en y laissant tout son bien véritable, sachant maintenant avec certitude qu'il le retrouvera et l'appréciera encore davantage, ayant fait l'expérience du bien périssable, qui ne rassasie pas, trouvé dans les régions de l'exil ?
« J'ai soif. » Soif de Toi, mon Dieu.
Soif de T'avoir.
Soif de Te posséder.
Soif de Te donner.
Parce que, parvenu aux limites qui séparent la terre et le Ciel, déjà on sait comprendre l'amour du prochain comme il doit l'être et l'on est saisi par un désir d'action dans le but de donner Dieu aux proches que l'on quitte.
Vénérable labeur des saints qui deviennent des épis pour avoir accepté de mourir.
Ces saints se transforment en amour pour donner de l'amour et pour faire aimer Dieu par ceux qui demeurent sur la terre à lutter.
« J'ai soif. » Il ne reste plus qu'une sorte d'eau capable de désaltérer l'âme parvenue au seuil de la Vie, l'Eau vive, Dieu Lui-même, l'Amour vrai :
Dieu Lui-même, l'Amour qui s'oppose à l'égoïsme.
L'égoïsme chez les justes est mort avant la chair, et c'est l'amour qui règne.
Et l'amour crie : « J'ai soif de Toi et soif d'âmes.
Sauver.
Aimer.
Mourir pour être libre d'aimer et de sauver.
Mourir pour naître.
Tout laisser pour tout posséder.
Renoncer à toute douceur, à tout confort parce que tout est vanité ici-bas, et l'âme n'aspire plus qu'à s'immerger dans le fleuve, dans l'océan de la Divinité, à boire à cette Source, à être dans cette Source, assouvie pour toujours parce que la Source de la Vie l'aura accueillie ».
Avoir cette soif pour réparer les manques d'amour et les actes de luxure.
VII.
« Tout est consommé ! »
Tous les renoncements, toutes les souffrances, toutes les épreuves, les luttes, les victoires, les actes d'offrande : tout.
Désormais, il ne reste plus qu'à se présenter devant Dieu.
Le temps accordé à la créature pour devenir un dieu, et à Satan pour l'induire en tentation, est parvenu à son terme.
Cesse la douleur, cesse l'épreuve, cesse la lutte.
Il ne reste que le jugement, suivi de l'amoureuse purification ou bien de l'immédiate et extrême béatitude du Ciel.
Mais tout ce qui est la terre, tout ce qui est volonté humaine, prend fin. Tout est consommé !
C'est la parole de la totale résignation ou de la joyeuse constatation que l'épreuve est terminée et l'holocauste consommé.
Je ne prends pas en considération ceux qui meurent en état de péché mortel et qui ne disent pas, eux, « tout est consommé » ; mais le disent pour eux, avec un cri de victoire d'un côté et avec des larmes de douleur de l'autre, l'ange des ténèbres, victorieux, et l'ange gardien, vaincu.
Moi, je m'adresse plutôt aux pécheurs repentis, aux bons chrétiens ou aux héros de la vertu.
Ceux-là, toujours plus vivants dans leur esprit au fur et à mesure que la mort gagne leur chair, murmurent ou crient, résignés ou joyeux :
« Tout est consommé. Le sacrifice est à sa fin. Prends-le en guise d'expiation ! Prends-le comme expression de mon amour ! »
C'est ainsi que les esprits s'expriment dans leur avant-dernière locution, selon ce que la mort représente pour eux : une loi générale ou bien une occasion de s'offrir comme âmes victimes, en un sacrifice volontaire.
Mais aussi bien les uns que les autres, étant désormais parvenus à se libérer de la matière, laissent aller leur esprit dans le coeur de Dieu en disant :
« Père, entre Tes mains je remets mon esprit ».
« Maria, sais-tu ce que c'est que mourir avec des sentiments de cette élévation dans le cœur ?
C'est s'éteindre dans le baiser de Dieu. Des prières de préparation à la mort, il y en a plusieurs. Mais crois-Moi, celle-ci, sur Mes paroles, dans sa simplicité, elle est la plus sainte. »
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Re: Maria Valtorta sur Whatsapp - Les enseignements de Maria Valtorta!!
Réponse à l'article de Wikipédia - par François-Michel Debroise
Bonjour à tous, Sur une initiative de Bruno Perrinet, je viens de publier (sur maria valtorta.org), une réponse à l'article de Wikipédia particulièrement hostile à Maria Valtorta comme on le sait. http://www.maria-valtorta.org/ValtortaWeb/030.htm
Je le fais ainsi par impossibilité réitérée d'intervenir sur l'article en cause et pour répondre plus rapidement aux troubles concernant cette affaire
Je le fais ainsi par impossibilité réitérée d'intervenir sur l'article en cause et pour répondre plus rapidement aux troubles concernant cette affaire
Faire connaitre 'l'Évangile tel qu'il m'a été révélé' de l'auteur italienne Maria Valtorta, sans but lucratif, par les différents moyens multi-médias à notre portée.
La petite sainte préférée de Maria Valtorta
Sœur Thérèse de l'Enfant-Jésus
et de la Sainte-Face (1873-1897)
Sainte Thérèse de Lisieux
J'aime beaucoup Sainte Thérèse de Lisieux et je suis tombé sur le texte ci-dessous, extrait des cahiers de 1944 de Maria Valvorta.
Connaissant bien la sainte, je suis convaincu que Sainte Thérèse est apparu à Maria Valvorta.
Que Dieu ainsi que la mère du verbe vous bénisse !
Ce même 13 juillet. Jeudi soir, à 21 h. Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus dit à Maria Valtorta :
« Oui, c’est bien moi qui viens passer cette heure d’agonie avec toi, et cela en nous rappelant Jésus dont le visage s’altère sous la sueur de sang et commence à prendre cette expression douloureuse qui est celle qui nous rend folles d’amour et de compassion, nous, ses petites victimes et épouses.
C’est moi. Je viens te caresser, moi aussi. (*250) C’est mon heure.
En effet, quand nous sommes sur le point de commencer les "grands silences" qui sont les touchers de perfection du divin Auteur de nos âmes, il est nécessaire d’avoir auprès de soi une amie qui les connaît.
N’aie pas peur. Notre Jésus est mort de soif aussi... Oh, soif divine!
Cependant, alors qu’il ne pouvait presque plus parler tant il avait la gorge sèche, il a prononcé les mots qui sauvent.
Il a dit la prière qui sauve:
"Père, pardonne-leur ", "aujourd’hui tu seras avec moi", "entre tes mains je remets mon esprit".
Alors qu’il était devenu presque muet à cause de la soif et de l’agonie, presque aveugle à cause de la croûte de sang qui s’était formée sur ses paupières et de la proximité de la mort, il a su dire les prières qui sauvent, voir encore la volonté du Père et l’adorer.
Il ne faut pas faire grand chose lorsque l’immolation s’approche, petite sœur. Il suffit de savoir rester fidèle, de voir Dieu au-delà de la souffrance qui nous couvre le cœur de plaies, et de dire à Dieu qu’on l’aime encore et toujours…
N’aie pas peur. Dieu est content de toi. Il m’envoie te le dire.
Crois-tu ne pas être une "petite fille en enfance spirituelle" (*251) ?
Tu l’es, car tu fais tout avec simplicité, même tes imperfections.
En outre, tu ne cherches pas à recourir à l’astuce des adultes pour les déguiser, les revêtir d’un faux voile de justice.
Tu es "petite" sur la voie que je t’ai enseignée, car les "petits" plaisent à Jésus, et il a dit que le royaume des cieux leur appartient.
Et tu es "victime ".
Adulte, par conséquent.
Car l’âme qui choisit de son plein gré d’être immolée, même s’il s’agit d’une enfant, est spirituellement adulte.
Tu te demandais hier ce qu’est le "double amour" que j’ai demandé pour moi-même.
Pour toi, petite sœur, il consiste en ceci: d’une part être une enfant et aimer Jésus avec la simplicité d’un bébé, d’autre part être victime et l’aimer avec l’héroïsme d’un martyr.
Etre avec lui dans son pauvre berceau de paille, avec lui sur la croix rugueuse.
Etre toujours avec lui, pour ne jamais le laisser seul, pour le faire sourire, pour boire ses larmes et mourir avec lui.
Comme il t’aime!
Il t’a donné ses deux lits les plus saints: le berceau sur lequel la Mère veille, et la croix sur laquelle le ciel tout entier s’incline.
Ce sont les lieux où son amour t’appelle pour un divin rendez-vous d’amour.
C’est de là que tu prendras ton envol pour le ciel.
Repose-toi maintenant, petite sœur. Je reste ici à prier avec toi.
Mais crois qu’il suffit d’aimer, d’aimer beaucoup, et de dire cette seule parole:
"Jésus, je t’aime ", avec un amour authentique, pour être non seulement justifié mais aimé de Dieu d’un amour de prédilection.
Heureux ceux qui savent répéter à chaque battement de cœur: "Je t’aime."
Ils expireront avec cette profession d’amour en tête, dans le cœur et sur les lèvres. Cela leur ouvrira le paradis. Car Dieu aime ceux qui l’aiment et se donnent à eux. »
J’étais incertaine, lorsque j'ai senti ces nouvelles caresses d’une main délicate, mais plus longue que celle de Marie.
Je ne sais pas, d’ailleurs, si elle était plus longue, mais en tout cas différente tant de forme que de poids, et même dans la façon de caresser.
Je ne voyais que la main, dont le dos était presque entièrement couvert d’une large manche marron.
C’était une belle main fuselée, mais qui me paraît vraiment plus longue que celle de la Mère.
Je la sentais m’effleurer la tête de temps en temps. J’en étais heureuse.
Ma souffrance physique, qui était extrêmement forte, s’en trouvait consolée. Toutefois, je n’osais pas me dire: « C’est la petite sainte Thérèse. »
Je m’étais déjà trompée hier matin. Mais lorsqu’il ne s’est plus agi de caresses seulement et que j’ai pu aussi voir sa main, je n’ai plus eu aucun doute.
Cependant, je n'ai rien vu d’autre.
Ses mains et sa voix, très belle et douce, ainsi qu’une grande paix, une sécurité, un chaud sentiment d’amitié... je ne sais pas bien l’expliquer.
En outre, ses mots m’ont rendue encore plus heureuse. Je vais bien mal depuis hier après-midi, au niveau du cœur.
Alors que, hier matin, après la venue de la Mère, j’étais si soulagée, même physiquement, que j'ai même chanté une chanson d’amour à Jésus dont j’ai composé les paroles comme la musique.
Mais qu’importe! Je suis tout heureuse d’avoir eu la visite de ma petite sainte préférée, si heureuse que la douleur physique me semble ne plus compter...
(*250) Comme Marie la veille.
(*251) Allusion à la dictée du 23 juin et aux observations de l’écrivain qui l’ont suivie.
Les cahiers de 1944 de Maria Valtorta ©Centro Editoriale Valtortiano, Italie.Ici
Sœur Thérèse de l'Enfant-Jésus
et de la Sainte-Face (1873-1897)
Sainte Thérèse de Lisieux
J'aime beaucoup Sainte Thérèse de Lisieux et je suis tombé sur le texte ci-dessous, extrait des cahiers de 1944 de Maria Valvorta.
Connaissant bien la sainte, je suis convaincu que Sainte Thérèse est apparu à Maria Valvorta.
Que Dieu ainsi que la mère du verbe vous bénisse !
Ce même 13 juillet. Jeudi soir, à 21 h. Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus dit à Maria Valtorta :
« Oui, c’est bien moi qui viens passer cette heure d’agonie avec toi, et cela en nous rappelant Jésus dont le visage s’altère sous la sueur de sang et commence à prendre cette expression douloureuse qui est celle qui nous rend folles d’amour et de compassion, nous, ses petites victimes et épouses.
C’est moi. Je viens te caresser, moi aussi. (*250) C’est mon heure.
En effet, quand nous sommes sur le point de commencer les "grands silences" qui sont les touchers de perfection du divin Auteur de nos âmes, il est nécessaire d’avoir auprès de soi une amie qui les connaît.
N’aie pas peur. Notre Jésus est mort de soif aussi... Oh, soif divine!
Cependant, alors qu’il ne pouvait presque plus parler tant il avait la gorge sèche, il a prononcé les mots qui sauvent.
Il a dit la prière qui sauve:
"Père, pardonne-leur ", "aujourd’hui tu seras avec moi", "entre tes mains je remets mon esprit".
Alors qu’il était devenu presque muet à cause de la soif et de l’agonie, presque aveugle à cause de la croûte de sang qui s’était formée sur ses paupières et de la proximité de la mort, il a su dire les prières qui sauvent, voir encore la volonté du Père et l’adorer.
Il ne faut pas faire grand chose lorsque l’immolation s’approche, petite sœur. Il suffit de savoir rester fidèle, de voir Dieu au-delà de la souffrance qui nous couvre le cœur de plaies, et de dire à Dieu qu’on l’aime encore et toujours…
N’aie pas peur. Dieu est content de toi. Il m’envoie te le dire.
Crois-tu ne pas être une "petite fille en enfance spirituelle" (*251) ?
Tu l’es, car tu fais tout avec simplicité, même tes imperfections.
En outre, tu ne cherches pas à recourir à l’astuce des adultes pour les déguiser, les revêtir d’un faux voile de justice.
Tu es "petite" sur la voie que je t’ai enseignée, car les "petits" plaisent à Jésus, et il a dit que le royaume des cieux leur appartient.
Et tu es "victime ".
Adulte, par conséquent.
Car l’âme qui choisit de son plein gré d’être immolée, même s’il s’agit d’une enfant, est spirituellement adulte.
Tu te demandais hier ce qu’est le "double amour" que j’ai demandé pour moi-même.
Pour toi, petite sœur, il consiste en ceci: d’une part être une enfant et aimer Jésus avec la simplicité d’un bébé, d’autre part être victime et l’aimer avec l’héroïsme d’un martyr.
Etre avec lui dans son pauvre berceau de paille, avec lui sur la croix rugueuse.
Etre toujours avec lui, pour ne jamais le laisser seul, pour le faire sourire, pour boire ses larmes et mourir avec lui.
Comme il t’aime!
Il t’a donné ses deux lits les plus saints: le berceau sur lequel la Mère veille, et la croix sur laquelle le ciel tout entier s’incline.
Ce sont les lieux où son amour t’appelle pour un divin rendez-vous d’amour.
C’est de là que tu prendras ton envol pour le ciel.
Repose-toi maintenant, petite sœur. Je reste ici à prier avec toi.
Mais crois qu’il suffit d’aimer, d’aimer beaucoup, et de dire cette seule parole:
"Jésus, je t’aime ", avec un amour authentique, pour être non seulement justifié mais aimé de Dieu d’un amour de prédilection.
Heureux ceux qui savent répéter à chaque battement de cœur: "Je t’aime."
Ils expireront avec cette profession d’amour en tête, dans le cœur et sur les lèvres. Cela leur ouvrira le paradis. Car Dieu aime ceux qui l’aiment et se donnent à eux. »
J’étais incertaine, lorsque j'ai senti ces nouvelles caresses d’une main délicate, mais plus longue que celle de Marie.
Je ne sais pas, d’ailleurs, si elle était plus longue, mais en tout cas différente tant de forme que de poids, et même dans la façon de caresser.
Je ne voyais que la main, dont le dos était presque entièrement couvert d’une large manche marron.
C’était une belle main fuselée, mais qui me paraît vraiment plus longue que celle de la Mère.
Je la sentais m’effleurer la tête de temps en temps. J’en étais heureuse.
Ma souffrance physique, qui était extrêmement forte, s’en trouvait consolée. Toutefois, je n’osais pas me dire: « C’est la petite sainte Thérèse. »
Je m’étais déjà trompée hier matin. Mais lorsqu’il ne s’est plus agi de caresses seulement et que j’ai pu aussi voir sa main, je n’ai plus eu aucun doute.
Cependant, je n'ai rien vu d’autre.
Ses mains et sa voix, très belle et douce, ainsi qu’une grande paix, une sécurité, un chaud sentiment d’amitié... je ne sais pas bien l’expliquer.
En outre, ses mots m’ont rendue encore plus heureuse. Je vais bien mal depuis hier après-midi, au niveau du cœur.
Alors que, hier matin, après la venue de la Mère, j’étais si soulagée, même physiquement, que j'ai même chanté une chanson d’amour à Jésus dont j’ai composé les paroles comme la musique.
Mais qu’importe! Je suis tout heureuse d’avoir eu la visite de ma petite sainte préférée, si heureuse que la douleur physique me semble ne plus compter...
(*250) Comme Marie la veille.
(*251) Allusion à la dictée du 23 juin et aux observations de l’écrivain qui l’ont suivie.
Les cahiers de 1944 de Maria Valtorta ©Centro Editoriale Valtortiano, Italie.Ici
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Maria Valtorta sur Whatsapp - Les enseignements de Maria Valtorta!!
Marie du 65 a écrit:Faire connaitre 'l'Évangile tel qu'il m'a été révélé' de l'auteur italienne Maria Valtorta, sans but lucratif, par les différents moyens multi-médias à notre portée.Maria Valtorta sur Whatsapp
Et Maria Valtorta sur Whatsapp
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Re: Maria Valtorta sur Whatsapp - Les enseignements de Maria Valtorta!!
Faire connaitre 'l'Évangile tel qu'il m'a été révélé' de l'auteur italienne Maria Valtorta, sans but lucratif, par les différents moyens multi-médias à notre portée.
Le Mariage expliqué par Jésus à Maria Valtorta
Synthèse de Jean-Marie David.
Le Mariage expliqué par Jésus à Maria Valtorta
Synthèse de Jean-Marie David.
Pourquoi le mariage ?
Parce que l'homme et la femme ont été créés l'un pour l'autre.(1605) (Gn 2 :18)
Le mariage est un contrat naturel entre eux.
En créant ces deux natures complémentaires en tous leurs éléments, Dieu les a destinés au mariage.
Lui-même est l'auteur du mariage. (Gn 2 :24 ; Mt 19 :4-6)
Cette destination au mariage d'amour est ainsi inscrite dans la nature même de l'homme et de la femme, depuis toujours. (1603)
Dieu est Amour, et sa créature humaine, homme et femme, est appelée à l'amour. C'est une vocation fondamentale et innée pour chaque être humain. (1604)
Le mariage est une proclamation solennelle et publique d'amour, une promesse intime d'amour, un plan de vie orienté vers l'amour, un engagement définitif d'amour envers l'être aimé et envers Dieu-Amour.
Dieu aime sa créature d'un amour absolu et indéfectible.
L'affection mutuelle entre l'homme et la femme, bénie par le mariage, est un pur reflet, une manifestation visible, un exemple concret de cet amour absolu et indéfectible. (1604) (Gn 1 :28)
Enfin, le mariage aide à vaincre le repliement sur soi-même, l'égoïsme, la quête du propre plaisir, et à s'ouvrir à l'autre, à l'aide mutuelle, au don de soi. (1609)
Pourquoi le sacrement du mariage ?
Avant Jésus-Christ, le mariage était un contrat réciproque naturel et moral entre deux personnes de sexe différent.
À partir de l'ère chrétienne, par Jésus-Christ, il a été étendu à l’âme des conjoints.
Il est ainsi devenu, par conséquent, un contrat spirituel que Dieu Lui-même sanctionne par l’intermédiaire de ses ministres.
Il est désormais un lien spirituel, indissoluble, rivé, soudé, consacré par la puissance sanctifiante que le Seigneur donne au contrat, devenu Sacrement.
Cette force aide à pratiquer saintement tous les devoirs matrimoniaux, et elle est aussi l’affirmation de l’indissolubilité du lien.
Les prophètes Ézéchiel et Jérémie avaient annoncé au VIe siècle avant Jésus-Christ que Dieu allait faire une nouvelle alliance avec son peuple. (Ez 11 :9 ; Je 31 :33)
Cette nouvelle relation du coeur humain avec Dieu a ouvert aux époux des capacités nouvelles pour vivre fidèlement leur mariage : dans le corps du Christ, époux de son Église, leur mariage d'homme et de femme devient leur vrai mariage avec Dieu.
De cette fidélité envers Dieu et l'époux naîtra un coeur fidèle qui entendra la Parole divine et la mettra en pratique. (1639, 1640, 2365)
Pourquoi faut-il une cérémonie officielle ?
Toutes les civilisations et cultures ont reconnu que l'union d'une femme et d'un homme revêtait une grandeur certaine, un caractère sacré. (1603) C'est pourquoi le mariage est universellement entouré de rites religieux et de codes de conduite.
Les sacrements sont tous un rituel sacré où Dieu accepte de s'engager, à la demande de sa créature, intelligente, libre et consciente.
Essentiellement, le consentement libre de chaque époux envers l'autre constitue l'élément décisif de l'engagement matrimonial. C'est pourquoi le consentement doit être vérifié et proclamé ouvertement, devant témoins. (1626, 1628, 1631)
Aussi, l'engagement public fortifie et protège le consentement donné. (1631)
Pourquoi le mariage est-il indissoluble ?
Il n’y a rien au dessus de Dieu. Donc ce que Lui aura uni, aucune autorité, aucune loi ou caprice humain ne pourra le séparer. L’union matrimoniale se continue aux yeux de Dieu.
Aucune loi humaine ne pourra changer son décret. (1640)
La femme est la chair de la chair de l’époux et rien ni personne ne peut séparer ce que Dieu a fait une seule chair.
Dieu ne change pas sa Parole. Et Dieu avait dit, en inspirant à Adam, innocent encore, et parlant par conséquent avec une intelligence que la faute n’avait pas offusquée, les paroles : que les époux, une fois unis, devaient être une seule chair. (Gn 2 :23-24 ; Mc 10 :5-9)
En effet, quand il a aperçu la première femme, Adam était rempli d’une intelligence supérieure car le péché n’avait pas encore troublé sa raison sortie parfaite de Dieu.
Il s’écria alors :
« Voilà enfin l’os de mes os et la chair de ma chair. Pour ce motif, l’homme laissera son père et sa mère et les deux deviendront une seule chair ».
Et avec l’éclat d’une splendeur accrue, l’éternelle Lumière approuva avec un sourire ce qu’avait dit Adam et qui devint la loi première, irréformable.
Le cri d'Adam devant Ève exprime sa joie en présence de Dieu qui l'a fait sortir de la solitude pour entrer dans un face-à-face avec ses propres os et sa propre chair.
Désormais, l'attachement amoureux de Dieu à l'homme et de l'homme à Dieu sera vécu intérieurement dans l'attachement de l'homme et sa femme.
Dans chaque mariage, Dieu crée donc une chair neuve, unique et féconde.
La seule chair unique conçue n'est pas celle qui unit les enfants aux parents, les frères et les soeurs, mais le mari à la femme, réunis par Dieu en une seule unité.
Ce que Dieu a uni, voyant que c’était « une chose bonne », il importe que l’homme ne le sépare pas, parce que ce ne serait plus une chose bonne. (Mt 19 :6 ; Mc 10 :9)
Et si un choix malheureux a été fait, il faut en porter les conséquences comme une croix. Les deux époux seront éprouvés, mais saints. Ils connaîtront une éternité de délices. (Ps 16 :11)
Il est fréquent d'entendre chercher des échappatoires à ces fautes, mais cela ne sert à rien.
Il est toujours dit
« Ne commets pas l’adultère » (Ex. 20 :14 ; De 5 :18 ; Mt 5 :27, 19 :18 ; Mc 10 :19 ; Lu 18 :20 ; Ro 13 :9 ; Ja 2 :11) et Jésus complète :
« Celui qui renvoie une épouse pour en prendre une autre est adultère, et celui qui épouse une femme répudiée par son mari est adultère, car ce que Dieu a uni la mort seule peut le séparer. »
(Mal 2 :14 ; Mc 10 :11-12 ; Mt 5 :32, 19 :9 ; Lu 16 :18 ; 1Co 7 :10)
Mais les paroles de Vérité ne sont dures que pour les pécheurs impénitents.
Que ceux qui ont péché, mais s’affligent et se désolent de l’avoir fait, sachent, et croient que Dieu est Bonté, et viennent à Celui qui absout, pardonne et amène à la Vie.
Un seul pécheur repenti causera plus de joie au Ciel que cent justes restés fidèles. (Lc 15 :7)
Jusqu'au dernier souffle, il est possible d'être pardonné. (Lc 23 :40-43)
Quel est le but du mariage ?
En vérité, Dieu a établi le mariage pour nous élever à son imitation dans la procréation, et à sa coopération pour peupler le Ciel. (1652, 2363)
L'union est aussi destinée à élever et réconforter l’homme et la femme. C’est un devoir, et un ministère.
Ce n’est pas un marché, une souffrance, ni un avilissement de l’un ou de l’autre conjoint. C’est de l’amour, pas de la haine.
Jésus-Christ nous a donné le Sacrement afin que sur nos unions descende sa bénédiction, et que par sa grâce nous ayons tout ce qui est nécessaire dans notre nouvelle vie de conjoints et de procréateurs devenus deux de ses ministres dans la propagation de l’espèce humaine. (1653)
Comment les époux devraient-ils vivre leur amour ?
Le Sacrement pour les noces de l’homme donne aux époux tous les secours pour une sainte vie commune, selon les lois et les désirs de Dieu.
Le mari et la femme deviennent aussi les prêtres d’une petite église : la famille.
C'est pourquoi ils doivent être consacrés pour procréer avec la bénédiction de Dieu, et élever une descendance dans laquelle on bénit le Nom Très Saint de Dieu. (1656, 1657)
Il faut s'appliquer à agir de façon que nos enfants ne puissent nous critiquer ni nous imiter dans le mal. S'efforcer d'être l’exemple et le réconfort de nos enfants.
Être pour eux la paix et leur guide. Et aussi leur premier amour.
Il faut envisager surtout que nos enfants choisissent sagement leur futur conjoint, en voulant retrouver chez lui, comme en leur père et leur mère, une vertu vraie.
En s'aimant, l'homme et la femme rencontreront l'intention divine qui les a donnés l'un à l'autre.
L'humanité est élevée à l'amour.
Pourquoi des mariages bénis échouent-ils ?
Chacun fait l'expérience du mal, autour de lui et en lui-même. Cette expérience se fait aussi sentir dans les relations entre l'homme et la femme.
De tout temps, l'union matrimoniale a été menacée par la discorde, l'esprit de domination, l'infidélité, la jalousie et par des conflits qui peuvent aller jusqu'à la haine et la rupture. (1606)
Selon la foi, ce désordre que nous constatons douloureusement, ne vient pas de la nature de l'homme et de la femme, mais du péché. L'attrait mutuel du couple, don du Créateur, se déforme en rapports de domination et de convoitise. (1607)
Que faire en cas de difficultés ?
Il faut se tourner vers le Seigneur notre Dieu qui a créé le mariage pour que l’homme et la femme ne soient pas seuls, et qu'ils s’aiment.
Pour guérir des blessures du péché, l'homme et la femme ont besoin de l'aide de la grâce que Dieu, dans sa miséricorde infinie, ne leur a jamais refusée. (1608)
La fréquentation des sacrements et la prière, surtout celle des enfants, constituent le chemin assuré vers la paix du foyer, l'amour filial, la gloire future.
Ce que Maria Valtorta a fait
Maria Valtorta (1897-1961)
Au début de l’année 1943, alors que Maria, infirme depuis neufs ans pensait avoir consommé tous les sacrifices et être proche de sa fin, Padre Migliorini, un religieux servite qui était son directeur spirituel depuis quelques mois, lui demanda d’écrire ses mémoires.
Elle hésita puis finit par accepter. Assise dans son lit, elle noircit sept cahiers en moins de deux mois avec beaucoup de facilité, faisant preuve d’un véritable talent d’écrivain, mais aussi d’une grande sincérité en se mettant à nu.
C’était comme si elle s’était libérée de son passé, déroulé sur ces 760 pages manuscrites qu’elle remit à son confesseur.
Elle attendait la mort avec plus de sérénité, quand une voix déjà familière à son esprit, lui dicta une page de sagesse divine. C’était le 23 avril 1943, un vendredi saint.
Sa vie allait prendre une autre voie, inattendue.
De sa chambre Maria appela sa fidèle Marta et lui laissa entendre, en montrant la feuille qu’elle tenait dans ses mains, qu’il était arrivé quelque chose d’extraordinaire.
Elle la chargea d’appeler le Padre Migliorini qui ne se fit pas attendre.
Personne ne sut les mots qu’ils échangèrent durant cet entretien secret, mais on a toujours raconté que le religieux rassura Maria sur l’origine surnaturelle de la “dictée” et qu’il l’invita à écrire tout ce qu’elle devrait “recevoir”. Et il continua à lui apporter des cahiers.
Elle écrivit presque tous les jours jusqu’en 1947 et par intermittence les années qui suivirent, jusqu’en 1951. Elle remplit en tout et pour tout 122 cahiers (plus les sept cahiers de l’Autobiographie): quinze mille pages manuscrites.
Toujours assise dans son lit, elle écrivait au stylo sur un cahier posé sur ses genoux, fixé sur un sous-main qu’elle avait fait elle-même.
Elle ne préparait pas de plan, ne savait pas ce qu’elle écrirait au jour le jour et se ne relisait jamais pour corriger.
Elle n’avait pas besoin de se concentrer ou de consulter des livres sauf la bible et le Catéchisme de Pie X.
Si elle était interrompue, pour quelque raison que se soit, elle retrouvait le fil de sa narration.
Les phases aiguës de sa maladie ou le besoin impérieux de repos (elle devait parfois écrire la nuit), ne l’arrêtaient pas.
Tout son être participait au récit qui jaillissait de sa plume d’écrivain douée, mais s’il s’agissait de sujets théologiques elle pouvait tout aussi bien ne pas en comprendre le sens profond.
Souvent elle appelait Marta, l’interrompant dans ses travaux de ménage pour lui lire ce qu’elle avait écrit.
Elle ne s’arrêta pas non plus quand, les bouleversements de la seconde guerre mondiale l’obligèrent à fuir à Sant’ Andrea de Compito (canton de la commune de Capannori dans la province de Lucques) où elle séjourna du mois d’avril au mois de décembre 1944.
Elle emporta le mobilier de sa chambre d’infirme et ses souffrances, qui devinrent de plus en plus aiguës.
Ses travaux d’écriture, à Viareggio notamment, ne la détournèrent pas du monde extérieur. Elle lisait le journal, écoutait la radio et ne manquait pas à ses devoirs de citoyenne.
Pour les élections de 1948 elle se fit transporter en ambulance jusqu’au bureau de vote.
Elle ne recevait que des amis. Par la suite elle reçut des visites importantes mais jamais elle ne négligea sa correspondance épistolaire, qui fut particulièrement riche, avec une moniale de clôture, une carmélite qu’elle considérait comme sa mère spirituelle.
Elle priait, souffrait, mais s’efforçait de ne pas le montrer. Ses oraisons étaient de préférence secrètes et ses extases, mentionnées dans ses écrits intimes, n’eurent pas de témoins.
Sa bonne santé apparente lui permettait de cacher ses continuelles et dures souffrances, qu’elle accueillait avec une grande joie spirituelle, désirant ardemment participer à l’œuvre de rédemption.
Elle demanda et obtient la grâce de ne pas porter sur son corps les signes manifestes de sa participation à la passion du Christ.
Bien qu’elle soit infirme elle semblait être une personne normale, en bonne santé. Elle s’adonnait à ces travaux féminins et domestiques que l’on peut exécuter en restant au lit: elle brodait, épluchait les légumes, nettoyait la cage des oiseaux.
Pour son hygiène personnelle, elle n’avait besoin de personne, il suffisait qu’on lui porte le nécessaire.
Parfois il lui arrivait de chanter, et sa voix était belle.
Parce que l'homme et la femme ont été créés l'un pour l'autre.(1605) (Gn 2 :18)
Le mariage est un contrat naturel entre eux.
En créant ces deux natures complémentaires en tous leurs éléments, Dieu les a destinés au mariage.
Lui-même est l'auteur du mariage. (Gn 2 :24 ; Mt 19 :4-6)
Cette destination au mariage d'amour est ainsi inscrite dans la nature même de l'homme et de la femme, depuis toujours. (1603)
Dieu est Amour, et sa créature humaine, homme et femme, est appelée à l'amour. C'est une vocation fondamentale et innée pour chaque être humain. (1604)
Le mariage est une proclamation solennelle et publique d'amour, une promesse intime d'amour, un plan de vie orienté vers l'amour, un engagement définitif d'amour envers l'être aimé et envers Dieu-Amour.
Dieu aime sa créature d'un amour absolu et indéfectible.
L'affection mutuelle entre l'homme et la femme, bénie par le mariage, est un pur reflet, une manifestation visible, un exemple concret de cet amour absolu et indéfectible. (1604) (Gn 1 :28)
Enfin, le mariage aide à vaincre le repliement sur soi-même, l'égoïsme, la quête du propre plaisir, et à s'ouvrir à l'autre, à l'aide mutuelle, au don de soi. (1609)
Pourquoi le sacrement du mariage ?
Avant Jésus-Christ, le mariage était un contrat réciproque naturel et moral entre deux personnes de sexe différent.
À partir de l'ère chrétienne, par Jésus-Christ, il a été étendu à l’âme des conjoints.
Il est ainsi devenu, par conséquent, un contrat spirituel que Dieu Lui-même sanctionne par l’intermédiaire de ses ministres.
Il est désormais un lien spirituel, indissoluble, rivé, soudé, consacré par la puissance sanctifiante que le Seigneur donne au contrat, devenu Sacrement.
Cette force aide à pratiquer saintement tous les devoirs matrimoniaux, et elle est aussi l’affirmation de l’indissolubilité du lien.
Les prophètes Ézéchiel et Jérémie avaient annoncé au VIe siècle avant Jésus-Christ que Dieu allait faire une nouvelle alliance avec son peuple. (Ez 11 :9 ; Je 31 :33)
Cette nouvelle relation du coeur humain avec Dieu a ouvert aux époux des capacités nouvelles pour vivre fidèlement leur mariage : dans le corps du Christ, époux de son Église, leur mariage d'homme et de femme devient leur vrai mariage avec Dieu.
De cette fidélité envers Dieu et l'époux naîtra un coeur fidèle qui entendra la Parole divine et la mettra en pratique. (1639, 1640, 2365)
Pourquoi faut-il une cérémonie officielle ?
Toutes les civilisations et cultures ont reconnu que l'union d'une femme et d'un homme revêtait une grandeur certaine, un caractère sacré. (1603) C'est pourquoi le mariage est universellement entouré de rites religieux et de codes de conduite.
Les sacrements sont tous un rituel sacré où Dieu accepte de s'engager, à la demande de sa créature, intelligente, libre et consciente.
Essentiellement, le consentement libre de chaque époux envers l'autre constitue l'élément décisif de l'engagement matrimonial. C'est pourquoi le consentement doit être vérifié et proclamé ouvertement, devant témoins. (1626, 1628, 1631)
Aussi, l'engagement public fortifie et protège le consentement donné. (1631)
Pourquoi le mariage est-il indissoluble ?
Il n’y a rien au dessus de Dieu. Donc ce que Lui aura uni, aucune autorité, aucune loi ou caprice humain ne pourra le séparer. L’union matrimoniale se continue aux yeux de Dieu.
Aucune loi humaine ne pourra changer son décret. (1640)
La femme est la chair de la chair de l’époux et rien ni personne ne peut séparer ce que Dieu a fait une seule chair.
Dieu ne change pas sa Parole. Et Dieu avait dit, en inspirant à Adam, innocent encore, et parlant par conséquent avec une intelligence que la faute n’avait pas offusquée, les paroles : que les époux, une fois unis, devaient être une seule chair. (Gn 2 :23-24 ; Mc 10 :5-9)
En effet, quand il a aperçu la première femme, Adam était rempli d’une intelligence supérieure car le péché n’avait pas encore troublé sa raison sortie parfaite de Dieu.
Il s’écria alors :
« Voilà enfin l’os de mes os et la chair de ma chair. Pour ce motif, l’homme laissera son père et sa mère et les deux deviendront une seule chair ».
Et avec l’éclat d’une splendeur accrue, l’éternelle Lumière approuva avec un sourire ce qu’avait dit Adam et qui devint la loi première, irréformable.
Le cri d'Adam devant Ève exprime sa joie en présence de Dieu qui l'a fait sortir de la solitude pour entrer dans un face-à-face avec ses propres os et sa propre chair.
Désormais, l'attachement amoureux de Dieu à l'homme et de l'homme à Dieu sera vécu intérieurement dans l'attachement de l'homme et sa femme.
Dans chaque mariage, Dieu crée donc une chair neuve, unique et féconde.
La seule chair unique conçue n'est pas celle qui unit les enfants aux parents, les frères et les soeurs, mais le mari à la femme, réunis par Dieu en une seule unité.
Ce que Dieu a uni, voyant que c’était « une chose bonne », il importe que l’homme ne le sépare pas, parce que ce ne serait plus une chose bonne. (Mt 19 :6 ; Mc 10 :9)
Et si un choix malheureux a été fait, il faut en porter les conséquences comme une croix. Les deux époux seront éprouvés, mais saints. Ils connaîtront une éternité de délices. (Ps 16 :11)
Il est fréquent d'entendre chercher des échappatoires à ces fautes, mais cela ne sert à rien.
Il est toujours dit
« Ne commets pas l’adultère » (Ex. 20 :14 ; De 5 :18 ; Mt 5 :27, 19 :18 ; Mc 10 :19 ; Lu 18 :20 ; Ro 13 :9 ; Ja 2 :11) et Jésus complète :
« Celui qui renvoie une épouse pour en prendre une autre est adultère, et celui qui épouse une femme répudiée par son mari est adultère, car ce que Dieu a uni la mort seule peut le séparer. »
(Mal 2 :14 ; Mc 10 :11-12 ; Mt 5 :32, 19 :9 ; Lu 16 :18 ; 1Co 7 :10)
Mais les paroles de Vérité ne sont dures que pour les pécheurs impénitents.
Que ceux qui ont péché, mais s’affligent et se désolent de l’avoir fait, sachent, et croient que Dieu est Bonté, et viennent à Celui qui absout, pardonne et amène à la Vie.
Un seul pécheur repenti causera plus de joie au Ciel que cent justes restés fidèles. (Lc 15 :7)
Jusqu'au dernier souffle, il est possible d'être pardonné. (Lc 23 :40-43)
Quel est le but du mariage ?
En vérité, Dieu a établi le mariage pour nous élever à son imitation dans la procréation, et à sa coopération pour peupler le Ciel. (1652, 2363)
L'union est aussi destinée à élever et réconforter l’homme et la femme. C’est un devoir, et un ministère.
Ce n’est pas un marché, une souffrance, ni un avilissement de l’un ou de l’autre conjoint. C’est de l’amour, pas de la haine.
Jésus-Christ nous a donné le Sacrement afin que sur nos unions descende sa bénédiction, et que par sa grâce nous ayons tout ce qui est nécessaire dans notre nouvelle vie de conjoints et de procréateurs devenus deux de ses ministres dans la propagation de l’espèce humaine. (1653)
Comment les époux devraient-ils vivre leur amour ?
Le Sacrement pour les noces de l’homme donne aux époux tous les secours pour une sainte vie commune, selon les lois et les désirs de Dieu.
Le mari et la femme deviennent aussi les prêtres d’une petite église : la famille.
C'est pourquoi ils doivent être consacrés pour procréer avec la bénédiction de Dieu, et élever une descendance dans laquelle on bénit le Nom Très Saint de Dieu. (1656, 1657)
Il faut s'appliquer à agir de façon que nos enfants ne puissent nous critiquer ni nous imiter dans le mal. S'efforcer d'être l’exemple et le réconfort de nos enfants.
Être pour eux la paix et leur guide. Et aussi leur premier amour.
Il faut envisager surtout que nos enfants choisissent sagement leur futur conjoint, en voulant retrouver chez lui, comme en leur père et leur mère, une vertu vraie.
En s'aimant, l'homme et la femme rencontreront l'intention divine qui les a donnés l'un à l'autre.
L'humanité est élevée à l'amour.
Pourquoi des mariages bénis échouent-ils ?
Chacun fait l'expérience du mal, autour de lui et en lui-même. Cette expérience se fait aussi sentir dans les relations entre l'homme et la femme.
De tout temps, l'union matrimoniale a été menacée par la discorde, l'esprit de domination, l'infidélité, la jalousie et par des conflits qui peuvent aller jusqu'à la haine et la rupture. (1606)
Selon la foi, ce désordre que nous constatons douloureusement, ne vient pas de la nature de l'homme et de la femme, mais du péché. L'attrait mutuel du couple, don du Créateur, se déforme en rapports de domination et de convoitise. (1607)
Que faire en cas de difficultés ?
Il faut se tourner vers le Seigneur notre Dieu qui a créé le mariage pour que l’homme et la femme ne soient pas seuls, et qu'ils s’aiment.
Pour guérir des blessures du péché, l'homme et la femme ont besoin de l'aide de la grâce que Dieu, dans sa miséricorde infinie, ne leur a jamais refusée. (1608)
La fréquentation des sacrements et la prière, surtout celle des enfants, constituent le chemin assuré vers la paix du foyer, l'amour filial, la gloire future.
Ce que Maria Valtorta a fait
Maria Valtorta (1897-1961)
Au début de l’année 1943, alors que Maria, infirme depuis neufs ans pensait avoir consommé tous les sacrifices et être proche de sa fin, Padre Migliorini, un religieux servite qui était son directeur spirituel depuis quelques mois, lui demanda d’écrire ses mémoires.
Elle hésita puis finit par accepter. Assise dans son lit, elle noircit sept cahiers en moins de deux mois avec beaucoup de facilité, faisant preuve d’un véritable talent d’écrivain, mais aussi d’une grande sincérité en se mettant à nu.
C’était comme si elle s’était libérée de son passé, déroulé sur ces 760 pages manuscrites qu’elle remit à son confesseur.
Elle attendait la mort avec plus de sérénité, quand une voix déjà familière à son esprit, lui dicta une page de sagesse divine. C’était le 23 avril 1943, un vendredi saint.
Sa vie allait prendre une autre voie, inattendue.
De sa chambre Maria appela sa fidèle Marta et lui laissa entendre, en montrant la feuille qu’elle tenait dans ses mains, qu’il était arrivé quelque chose d’extraordinaire.
Elle la chargea d’appeler le Padre Migliorini qui ne se fit pas attendre.
Personne ne sut les mots qu’ils échangèrent durant cet entretien secret, mais on a toujours raconté que le religieux rassura Maria sur l’origine surnaturelle de la “dictée” et qu’il l’invita à écrire tout ce qu’elle devrait “recevoir”. Et il continua à lui apporter des cahiers.
Elle écrivit presque tous les jours jusqu’en 1947 et par intermittence les années qui suivirent, jusqu’en 1951. Elle remplit en tout et pour tout 122 cahiers (plus les sept cahiers de l’Autobiographie): quinze mille pages manuscrites.
Toujours assise dans son lit, elle écrivait au stylo sur un cahier posé sur ses genoux, fixé sur un sous-main qu’elle avait fait elle-même.
Elle ne préparait pas de plan, ne savait pas ce qu’elle écrirait au jour le jour et se ne relisait jamais pour corriger.
Elle n’avait pas besoin de se concentrer ou de consulter des livres sauf la bible et le Catéchisme de Pie X.
Si elle était interrompue, pour quelque raison que se soit, elle retrouvait le fil de sa narration.
Les phases aiguës de sa maladie ou le besoin impérieux de repos (elle devait parfois écrire la nuit), ne l’arrêtaient pas.
Tout son être participait au récit qui jaillissait de sa plume d’écrivain douée, mais s’il s’agissait de sujets théologiques elle pouvait tout aussi bien ne pas en comprendre le sens profond.
Souvent elle appelait Marta, l’interrompant dans ses travaux de ménage pour lui lire ce qu’elle avait écrit.
Elle ne s’arrêta pas non plus quand, les bouleversements de la seconde guerre mondiale l’obligèrent à fuir à Sant’ Andrea de Compito (canton de la commune de Capannori dans la province de Lucques) où elle séjourna du mois d’avril au mois de décembre 1944.
Elle emporta le mobilier de sa chambre d’infirme et ses souffrances, qui devinrent de plus en plus aiguës.
Ses travaux d’écriture, à Viareggio notamment, ne la détournèrent pas du monde extérieur. Elle lisait le journal, écoutait la radio et ne manquait pas à ses devoirs de citoyenne.
Pour les élections de 1948 elle se fit transporter en ambulance jusqu’au bureau de vote.
Elle ne recevait que des amis. Par la suite elle reçut des visites importantes mais jamais elle ne négligea sa correspondance épistolaire, qui fut particulièrement riche, avec une moniale de clôture, une carmélite qu’elle considérait comme sa mère spirituelle.
Elle priait, souffrait, mais s’efforçait de ne pas le montrer. Ses oraisons étaient de préférence secrètes et ses extases, mentionnées dans ses écrits intimes, n’eurent pas de témoins.
Sa bonne santé apparente lui permettait de cacher ses continuelles et dures souffrances, qu’elle accueillait avec une grande joie spirituelle, désirant ardemment participer à l’œuvre de rédemption.
Elle demanda et obtient la grâce de ne pas porter sur son corps les signes manifestes de sa participation à la passion du Christ.
Bien qu’elle soit infirme elle semblait être une personne normale, en bonne santé. Elle s’adonnait à ces travaux féminins et domestiques que l’on peut exécuter en restant au lit: elle brodait, épluchait les légumes, nettoyait la cage des oiseaux.
Pour son hygiène personnelle, elle n’avait besoin de personne, il suffisait qu’on lui porte le nécessaire.
Parfois il lui arrivait de chanter, et sa voix était belle.
Maria Valtorta sur Whatsapp
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Re: Maria Valtorta sur Whatsapp - Les enseignements de Maria Valtorta!!
Faire connaitre 'l'Évangile tel qu'il m'a été révélé' de l'auteur italienne Maria Valtorta, sans but lucratif, par les différents moyens multi-médias à notre portée.
Le baptême expliqué par Jésus à Maria Valtorta
Synthèse de Jean-Marie David.
Les citations avec les références de type : (1235-1239,1241,1243) ou (1240) proviennent de la version originale italienne de « L’Évangile tel qu’il m’a été révélé » donné par Jésus à Maria Valtorta.
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Qu’est-ce que le Baptême ?
Le baptême est le premier des Sacrements, le premier acte de la vie chrétienne.
Il libère de l’état de péché originel, nous régénère comme fils de Dieu, et nous fait entrer dans la communauté chrétienne. (1213)
Avant Jésus-Christ, le Baptême était un symbole ; avec Jésus, il est devenu Sacrement, action de Dieu.
Pourquoi faut-il être baptisé ?
Jean-Baptiste disait :
« Moi je vous baptise d’eau pour vous amener à la repentance ; mais celui qui vient après moi est plus puissant que moi, et je ne suis pas digne de porter ses souliers.
Lui, il vous baptisera du Saint-Esprit et de feu. » (Mt 3 :11 ; Mc 1 :8 ; Lc 3 :16)
Jésus a confirmé ces paroles dans ces termes :
« car Jean a baptisé d’eau, mais vous, dans peu de jours, vous serez baptisés du Saint-Esprit. » (Ac 1 :5)
Saint Pierre déclarait à la foule, au jour de la Pentecôte :
« Convertissez-vous et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés ; et vous recevrez le Saint-Esprit. » (Ac 2 :38)
L’effusion de l’Esprit est comme un baptême de feu, puisque l’Esprit est Amour et que l’amour annule les fautes. (Rom 5 :5 ; 1Co 6 :11 ; 12 :13 ; Hé 10 :22)
Jésus a dit :
« En vérité, en vérité je te le dis, si un homme ne naît d’eau et d’Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. »
(Jn 3 :5)
Jésus-Christ, Tout-Puissant et innocent, a Lui-même demandé le baptême, pour partager la condition des pécheurs. (Mt 3 :13-17 ; Mc 1 :9-11 ; Lc 3 :21-22 ; Ph 2 :7)
Et après sa résurrection, Il a dit :
« Allez donc, de toutes les nations faites des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit ». (Mt 28 :19)
Comment procède-t-on pour le Baptême ?
La liturgie comprend plusieurs gestes tels l’imposition des mains, le signe de croix, l’annonce de la Parole de Dieu, la renonciation au démon, la profession de foi, le rite essentiel du triple versement de l’eau baptismale, l’onction d’huile sainte, et la remise du vêtement blanc et du cierge allumé. (1235-1239, 1241,1243)
Le rite exige aussi que celui qui donne le baptême le fasse au nom de la Trinité, en disant :
« Je te baptise au nom Père, du Fils et du Saint-Esprit ». (1240)
Doit-il être donné seulement par un prêtre ?
Un diacre aussi est consacré comme ministre ordinaire du Baptême, et toute personne bien intentionnée peut y procéder en certains cas d’urgence. (1256)
Le prêtre est membre de l’Église du Christ, consacré à son service ; il a accepté la mission de continuer Jésus-Christ, d’absoudre en Son nom, de consacrer le Pain et le Vin, d’administrer les Sacrements.
C’est toujours Dieu Lui-même qui parle par les lèvres de ses serviteurs, ou agit par leur intermédiaire, aux heures de leur ministère. (Mt 18 :18 ; Jn 20 :23) (1088)
L’eau du baptême est un moyen matériel qui ne peut toucher une entité spirituelle comme l’âme.
Ce n’est pas tant l’eau, mais la parole du prêtre, qui opère le miracle de la rédemption de la faute d’origine chez le baptisé.
Quels sont les effets du Sacrement de Baptême ?
Dieu exprimait par la voix du prophète Ézéchiel vers 575 avant Jésus-Christ :
« Je répandrai sur vous une eau pure et vous serez purifiés ; je vous purifierai de toutes vos souillures et de toutes vos idoles.
Je vous donnerai un cœur nouveau, et je mettrai en vous un esprit nouveau. »
(Ez 36 :25-26)
La Bible enseigne que le premier couple humain voyait Dieu et avait la grâce en abondance.
Adam et Ève ont quand même voulu pécher, transmettant ainsi une tache originelle à l’âme de tous leurs descendants. (Gen 3) (403,404)
Jésus a institué le Sacrement du Baptême qui efface dans les âmes la Faute d’Origine et tous les péchés, y infusant la Grâce et les saintes Vertus.
L’Esprit Saint peut descendre faire sa demeure dans les temples consacrés que sont les corps des hommes vivant dans la Grâce du Seigneur. (1Co 6 :11 ; 12 :13)
Le baptême répond aussi à la volonté de l’âme, de redevenir pure pour le banquet de Dieu.
Le baptême de St-Jean-Baptiste était un symbole de purification, qui voulait dire :
« Purifiez-vous de l’orgueil, humiliez-vous en vous avouant pécheurs ».
Le baptême chrétien n’est pas seulement un symbole, mais une purification véritable de la tache d’origine.
Il restitue à l’âme du baptisé l’état spirituel d’Adam et Ève avant leur Faute, encore augmenté par les mérites de l’Homme-Dieu. (Ro 6 :3-4)
Il imprime un signe indélébile sur la partie immortelle du baptisé.
Cette marque n'est effacée par aucun péché, même si le péché peut empêcher le Baptême de porter des fruits de salut. (1272)
La grâce est, pour l’âme, sa reine revenue ; elle est sa respiration qui lui donne la Vie, le pouvoir de savoir, et celui d’agir de façon à croître dans le bien. (cf 1999, 2003)
Pourquoi le baptême n’empêche-t-il pas de pécher à nouveau ?
Il existe toujours une « complicité originelle » inconsciente de l’esprit avec le péché, même chez la plus sainte âme.
Le baptême libère l’âme, mais il ne lui rend pas la virginité totale des premiers parents avant la Faute.
Une cicatrice persiste sur l’âme, une inclination au péché appelée concupiscence, qui peut toujours ramener une plaie, comme certaines maladies dont les virus redeviennent actifs périodiquement.
(cf 405, 978)
C’est parce que nous ne lui opposons pas la volonté constante d’appartenir à Dieu, qu’elle réussit de nouveau à nous contaminer, avec des venins que le baptême avait rendu inoffensifs.
Les ténèbres du monde entourent continuellement l’esprit humain. Elles réveillent la blessure que le Sacrement avait effacée.
Une inclination au péché demeure dans les baptisés, pour qu’ils fassent leurs preuves dans le combat de la vie chrétienne, étant aidés par la grâce. (1426)
Mais elle ne peut nuire à ceux qui n’y consentent pas, résistant avec courage par la grâce du Christ.
Dans les deux cas, Dieu tire du bien de la situation.
Il permet à ses enfants qui combattent ou résistent, d’acquérir des mérites à Ses yeux, pour leur gloire éternelle. (1264, 2008, 2009)
Les hommes naîtront toujours impurs dans leur âme que Dieu a créée, et que l’hérédité d’Adam a tachée.
Mais au baptême, l’âme infusée dans l’homme est de nouveau vivifiée par la Grâce, et l’Esprit-Saint en reprend possession. (cf 1265, 1266)
Qu'arrive-t-il à ceux qui ne sont pas baptisés ?
Puisque nous sommes tous créés par Dieu, pourquoi dit-on que le baptême nous rend enfants de Dieu ?
Tous sont enfants de Dieu par la création, mais seuls les baptisés le sont par la Grâce. (1257)
Toutes les âmes m’appartiennent, dit le Seigneur, l’âme du fils comme l’âme du père, l’une et l’autre sont à moi ; l’âme qui pèche, c’est celle qui mourra. (Ez 18 :3-4,21)
L’âme est l’essence spirituelle de l’homme. Elle est immortelle, comme Dieu qui l’a créée. (363, 366)
Il n’y a pas de différentes âmes créées par différents dieux.
Il n’y a qu’une seule Force qui crée les âmes : et c’est celle du Créateur, Unique, Puissant, Saint, Bon, sans autre passion que l’amour, la charité parfaite, toute spirituelle. (355)
Tout être humain appartient à la famille de Dieu.
En chacun, il y a le sang de Dieu, c’est-à-dire l’âme.
L’homme est donc éternel, puissant, saint, par l’âme qui est en lui.
Celle-ci reste vivante tant qu’elle est unie à Dieu qui lui donne Son image et Sa ressemblance, et le signe indiscutable de sa Paternité très Sainte. (356, 357)
Émanant des qualités de Celui qui l’a créée, l’âme est donc intelligente, spirituelle, libre, immortelle, comme son Créateur.
Baptisés ou non, les hommes et femmes vertueux de tous pays « sentent » la Vérité : leur esprit en a des souvenirs spontanés.
L’esprit humain possède la faculté de se souvenir de son Père.
Cette faculté se développe par la vertu, qui rend de plus en plus mince tout ce qui s’interpose entre l’âme et Dieu.
Dieu, qui est juste, récompensera davantage ses enfants païens, mais sans faute, pour le bien qu’ils auront fait, qu’un baptisé souillé d’une faute grave. (846)
Il ne repousse pas l’offrande de ses enfants vertueux, mais non-baptisés. (847)
L’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’être associé au mystère Pascal. Tout homme qui ignore l’Évangile du Christ et son Église, mais cherche la vérité et fait la volonté de Dieu selon qu’il la connaît, peut être sauvé. (1260)
Jésus est venu apporter la Bonne Nouvelle du Salut à tous les hommes. Il a dit : « Celui qui n’est pas contre nous est pour nous.
(Mc 9 :40)
Faites des disciples.
Allez à toutes les nations, jusqu’aux confins du monde.
Prêchez la Bonne Nouvelle à toute la création. » (Mt 28 :19 ; Mc 16 :15)
Le baptême expliqué par Jésus à Maria Valtorta
Synthèse de Jean-Marie David.
Les citations avec les références de type : (1235-1239,1241,1243) ou (1240) proviennent de la version originale italienne de « L’Évangile tel qu’il m’a été révélé » donné par Jésus à Maria Valtorta.
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Qu’est-ce que le Baptême ?
Le baptême est le premier des Sacrements, le premier acte de la vie chrétienne.
Il libère de l’état de péché originel, nous régénère comme fils de Dieu, et nous fait entrer dans la communauté chrétienne. (1213)
Avant Jésus-Christ, le Baptême était un symbole ; avec Jésus, il est devenu Sacrement, action de Dieu.
Pourquoi faut-il être baptisé ?
Jean-Baptiste disait :
« Moi je vous baptise d’eau pour vous amener à la repentance ; mais celui qui vient après moi est plus puissant que moi, et je ne suis pas digne de porter ses souliers.
Lui, il vous baptisera du Saint-Esprit et de feu. » (Mt 3 :11 ; Mc 1 :8 ; Lc 3 :16)
Jésus a confirmé ces paroles dans ces termes :
« car Jean a baptisé d’eau, mais vous, dans peu de jours, vous serez baptisés du Saint-Esprit. » (Ac 1 :5)
Saint Pierre déclarait à la foule, au jour de la Pentecôte :
« Convertissez-vous et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés ; et vous recevrez le Saint-Esprit. » (Ac 2 :38)
L’effusion de l’Esprit est comme un baptême de feu, puisque l’Esprit est Amour et que l’amour annule les fautes. (Rom 5 :5 ; 1Co 6 :11 ; 12 :13 ; Hé 10 :22)
Jésus a dit :
« En vérité, en vérité je te le dis, si un homme ne naît d’eau et d’Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. »
(Jn 3 :5)
Jésus-Christ, Tout-Puissant et innocent, a Lui-même demandé le baptême, pour partager la condition des pécheurs. (Mt 3 :13-17 ; Mc 1 :9-11 ; Lc 3 :21-22 ; Ph 2 :7)
Et après sa résurrection, Il a dit :
« Allez donc, de toutes les nations faites des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit ». (Mt 28 :19)
Comment procède-t-on pour le Baptême ?
La liturgie comprend plusieurs gestes tels l’imposition des mains, le signe de croix, l’annonce de la Parole de Dieu, la renonciation au démon, la profession de foi, le rite essentiel du triple versement de l’eau baptismale, l’onction d’huile sainte, et la remise du vêtement blanc et du cierge allumé. (1235-1239, 1241,1243)
Le rite exige aussi que celui qui donne le baptême le fasse au nom de la Trinité, en disant :
« Je te baptise au nom Père, du Fils et du Saint-Esprit ». (1240)
Doit-il être donné seulement par un prêtre ?
Un diacre aussi est consacré comme ministre ordinaire du Baptême, et toute personne bien intentionnée peut y procéder en certains cas d’urgence. (1256)
Le prêtre est membre de l’Église du Christ, consacré à son service ; il a accepté la mission de continuer Jésus-Christ, d’absoudre en Son nom, de consacrer le Pain et le Vin, d’administrer les Sacrements.
C’est toujours Dieu Lui-même qui parle par les lèvres de ses serviteurs, ou agit par leur intermédiaire, aux heures de leur ministère. (Mt 18 :18 ; Jn 20 :23) (1088)
L’eau du baptême est un moyen matériel qui ne peut toucher une entité spirituelle comme l’âme.
Ce n’est pas tant l’eau, mais la parole du prêtre, qui opère le miracle de la rédemption de la faute d’origine chez le baptisé.
Quels sont les effets du Sacrement de Baptême ?
Dieu exprimait par la voix du prophète Ézéchiel vers 575 avant Jésus-Christ :
« Je répandrai sur vous une eau pure et vous serez purifiés ; je vous purifierai de toutes vos souillures et de toutes vos idoles.
Je vous donnerai un cœur nouveau, et je mettrai en vous un esprit nouveau. »
(Ez 36 :25-26)
La Bible enseigne que le premier couple humain voyait Dieu et avait la grâce en abondance.
Adam et Ève ont quand même voulu pécher, transmettant ainsi une tache originelle à l’âme de tous leurs descendants. (Gen 3) (403,404)
Jésus a institué le Sacrement du Baptême qui efface dans les âmes la Faute d’Origine et tous les péchés, y infusant la Grâce et les saintes Vertus.
L’Esprit Saint peut descendre faire sa demeure dans les temples consacrés que sont les corps des hommes vivant dans la Grâce du Seigneur. (1Co 6 :11 ; 12 :13)
Le baptême répond aussi à la volonté de l’âme, de redevenir pure pour le banquet de Dieu.
Le baptême de St-Jean-Baptiste était un symbole de purification, qui voulait dire :
« Purifiez-vous de l’orgueil, humiliez-vous en vous avouant pécheurs ».
Le baptême chrétien n’est pas seulement un symbole, mais une purification véritable de la tache d’origine.
Il restitue à l’âme du baptisé l’état spirituel d’Adam et Ève avant leur Faute, encore augmenté par les mérites de l’Homme-Dieu. (Ro 6 :3-4)
Il imprime un signe indélébile sur la partie immortelle du baptisé.
Cette marque n'est effacée par aucun péché, même si le péché peut empêcher le Baptême de porter des fruits de salut. (1272)
La grâce est, pour l’âme, sa reine revenue ; elle est sa respiration qui lui donne la Vie, le pouvoir de savoir, et celui d’agir de façon à croître dans le bien. (cf 1999, 2003)
Pourquoi le baptême n’empêche-t-il pas de pécher à nouveau ?
Il existe toujours une « complicité originelle » inconsciente de l’esprit avec le péché, même chez la plus sainte âme.
Le baptême libère l’âme, mais il ne lui rend pas la virginité totale des premiers parents avant la Faute.
Une cicatrice persiste sur l’âme, une inclination au péché appelée concupiscence, qui peut toujours ramener une plaie, comme certaines maladies dont les virus redeviennent actifs périodiquement.
(cf 405, 978)
C’est parce que nous ne lui opposons pas la volonté constante d’appartenir à Dieu, qu’elle réussit de nouveau à nous contaminer, avec des venins que le baptême avait rendu inoffensifs.
Les ténèbres du monde entourent continuellement l’esprit humain. Elles réveillent la blessure que le Sacrement avait effacée.
Une inclination au péché demeure dans les baptisés, pour qu’ils fassent leurs preuves dans le combat de la vie chrétienne, étant aidés par la grâce. (1426)
Mais elle ne peut nuire à ceux qui n’y consentent pas, résistant avec courage par la grâce du Christ.
Dans les deux cas, Dieu tire du bien de la situation.
Il permet à ses enfants qui combattent ou résistent, d’acquérir des mérites à Ses yeux, pour leur gloire éternelle. (1264, 2008, 2009)
Les hommes naîtront toujours impurs dans leur âme que Dieu a créée, et que l’hérédité d’Adam a tachée.
Mais au baptême, l’âme infusée dans l’homme est de nouveau vivifiée par la Grâce, et l’Esprit-Saint en reprend possession. (cf 1265, 1266)
Qu'arrive-t-il à ceux qui ne sont pas baptisés ?
Puisque nous sommes tous créés par Dieu, pourquoi dit-on que le baptême nous rend enfants de Dieu ?
Tous sont enfants de Dieu par la création, mais seuls les baptisés le sont par la Grâce. (1257)
Toutes les âmes m’appartiennent, dit le Seigneur, l’âme du fils comme l’âme du père, l’une et l’autre sont à moi ; l’âme qui pèche, c’est celle qui mourra. (Ez 18 :3-4,21)
L’âme est l’essence spirituelle de l’homme. Elle est immortelle, comme Dieu qui l’a créée. (363, 366)
Il n’y a pas de différentes âmes créées par différents dieux.
Il n’y a qu’une seule Force qui crée les âmes : et c’est celle du Créateur, Unique, Puissant, Saint, Bon, sans autre passion que l’amour, la charité parfaite, toute spirituelle. (355)
Tout être humain appartient à la famille de Dieu.
En chacun, il y a le sang de Dieu, c’est-à-dire l’âme.
L’homme est donc éternel, puissant, saint, par l’âme qui est en lui.
Celle-ci reste vivante tant qu’elle est unie à Dieu qui lui donne Son image et Sa ressemblance, et le signe indiscutable de sa Paternité très Sainte. (356, 357)
Émanant des qualités de Celui qui l’a créée, l’âme est donc intelligente, spirituelle, libre, immortelle, comme son Créateur.
Baptisés ou non, les hommes et femmes vertueux de tous pays « sentent » la Vérité : leur esprit en a des souvenirs spontanés.
L’esprit humain possède la faculté de se souvenir de son Père.
Cette faculté se développe par la vertu, qui rend de plus en plus mince tout ce qui s’interpose entre l’âme et Dieu.
Dieu, qui est juste, récompensera davantage ses enfants païens, mais sans faute, pour le bien qu’ils auront fait, qu’un baptisé souillé d’une faute grave. (846)
Il ne repousse pas l’offrande de ses enfants vertueux, mais non-baptisés. (847)
L’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’être associé au mystère Pascal. Tout homme qui ignore l’Évangile du Christ et son Église, mais cherche la vérité et fait la volonté de Dieu selon qu’il la connaît, peut être sauvé. (1260)
Jésus est venu apporter la Bonne Nouvelle du Salut à tous les hommes. Il a dit : « Celui qui n’est pas contre nous est pour nous.
(Mc 9 :40)
Faites des disciples.
Allez à toutes les nations, jusqu’aux confins du monde.
Prêchez la Bonne Nouvelle à toute la création. » (Mt 28 :19 ; Mc 16 :15)
Interview de Monseigneur René Laurentin sur "L’évangile tel qu’il m’a été révélé" de Maria Valtorta
Évaluation scientifique de la crédibilité des visions par Jean-François Lavère.
Évaluation scientifique de la crédibilité des visions par Jean-François Lavère.
René Laurentin
La vie de Jésus de Maria Valtorta nous révèle des dimensions rigoureuses et fidèles que nous allons explorer ensemble. Jean-François Lavère, vous êtes en pleine recherche sur Maria Valtorta.
Dites-nous d’abord qui est Maria Valtorta et quelle fut son histoire à grands traits.
J-F.L. : Maria Valtorta vécut en Italie de 1897 à 1961. Infirmière en 1917.
Agressée par un anarchiste alors qu’elle a 23 ans, sa santé se dégrada progressivement, et à partir de 1934, elle fut clouée au lit par la maladie pour les 27 dernières années de sa vie.
Et c’est là qu’à partir de 1943 elle commença à noter soit des "dictées", soit des "visions" de la vie de Jésus, qu’elle déclarait recevoir par révélation.
Elle écrivit ainsi, principalement entre 1944 et 1946, environ 5 000 pages, pratiquement sans ratures et sans autre documentation que la Bible et un catéchisme.
Elle le fit avec l’accord et le suivi de son directeur spirituel pendant 4 ans, le père Migliorini, servite de Marie.
Jésus ne donne pas toutes les visions dans l’ordre chronologique, mais indique au fur et à mesure à l’auteur leur place définitive dans l’œuvre, qui constitue au final une fresque magistrale de sa vie, en dix volume
On y retrouve, très détaillés, tous les faits et tous les discours rapportés par les évangiles.
R.L. : Quand avez-vous commencé à lire Maria Valtorta ?
J-F.L. : En 1982 ou 1983, sur les conseils d’un ami prêtre.
Il recommanda vivement cette lecture à mon épouse et à moi-même.
Ayant déjà lu l’œuvre trois fois, et fort de son doctorat en théologie, il put nous en confirmer l’orthodoxie du point de vue doctrinal.
Ensuite, il me suggéra de porter un regard scientifique sur cette œuvre, comme il l’avait déjà proposé à l’historien Jean Aulagnier.
R.L. : Mais c’est une date où vous aviez encore un emploi ?
J-F.L. : J’étais effectivement encore en activité à cette époque.
Comme ingénieur, j’étais chef de projet pour la réalisation d’usines clés en main.
Plus tard je me suis rendu compte que cette activité pluridisciplinaire allait m’être très utile pour aborder l’œuvre de Maria Valtorta de la manière la plus objective et méthodique possible.
R.L. Et c’est depuis votre retraite que vous vous êtes mis à faire ces classements et vérifications systématiques de Maria Valtorta ?
J-F.L. : J’ai commencé un peu avant la retraite mais de manière non systématique. Depuis 2004, j’y consacre quatre à cinq heures d’études quotidiennes.
R.L. : Quel est l’objet de vos recherches ?
J-F.L. : Tester systématiquement la véracité de tous les détails matériels contenus dans cette œuvre.
Une chronologie au jour le jour
R.L. : Le polytechnicien Jean Aulagnier a vérifié les datations de cette vie de Jésus…
J-F.L. : Oui, et après avoir discuté avec lui, ma première réaction fut :
« C’est trop beau pour être vrai ».
R.L. : Vous m’intéressez, car moi aussi j’ai un certain nombre de doutes sur des points de sa chronologie. Il a fait un calendrier au jour le jour, et cela me paraît tout de même un peu trop.
J-F.L. : Quiconque s’est penché sur cette question sait que depuis 2000 ans, malgré d’innombrables tentatives, personne n’avait réussi à reconstituer le calendrier au jour le jour de la vie de Jésus en y intégrant rationnellement toutes les données des évangiles.
Force est de constater qu’en exploitant les indices transmis par Maria Valtorta, Jean Aulagnier y est parvenu, et il en fut le premier surpris.
R.L. : Et vos recherches vous ont amené à confirmer les travaux de Jean Aulagnier ?
J-F.L. : La méthodologie est finalement simple : lire l’œuvre page à page, ligne à ligne, mot à mot, et dès qu’il y a le moindre détail "matériel", le classer, puis chercher à le vérifier…
Donc tous les éléments aidant à se situer dans le temps ont été analysés (comme "hier", "le sabbat suivant", "trois jours plus tard", "à la nouvelle lune", "c’est la pleine lune", mais aussi les descriptions des cycles agricoles, les fêtes juives, la météorologie, etc.).
On peut trouver près de 5 000 indications spatio-temporelles pour les trois années de vie publique de Jésus !
Et l’analyse (à l’aide des puissants outils informatiques dont on dispose aujourd’hui) prouve que, contre toute probabilité, ces données sont parfaitement cohérentes entre elles, et qu’elles permettent effectivement de dater tous les événements décrits par les évangiles ! Mon étude confirme absolument la chronologie établie par J. Aulagnier, à quelques détails mineurs près…
R.L. : Entre les deux chronologies de la vie de Jésus : une d’un peu moins de deux ans (le baptême de Jean-Baptiste en février 28 et la mort de Jésus le 9 avril 30) ou de trois ans (de 27 à 30), vous avez opté pour la seconde ?
J-F.L. : En fait je n’ai pas eu à effectuer un choix… C’est effectivement une période de trois ans pour la durée de la vie publique de Jésus, qui est décrite et qui s’impose sans la moindre ambiguïté dans l’œuvre de Maria Valtorta. Et il y a des descriptions pour presque chaque journée…
R.L. : Justement j’allais vous demander s’il y avait des jours creux ?
J-F.L. : De fait, il y a quelques rares journées pour lesquelles rien n’est dit. Par exemple lorsque Jésus se repose à Nazareth avec sa mère ou/et avec deux ou trois apôtres, Maria Valtorta peut alors passer d’un sabbat au sabbat suivant sans décrire la semaine. Mais si c’est un "creux" dans le récit de la vie de Jésus, cela reste toujours parfaitement calé dans la chronologie.
R.L. : Donc il y a une chronologie complète ?
J-F.L. : Absolument. Avec 5 000 détails fournis pour la vie publique de Jésus, qui a duré moins de 3 ans 1/2 (quelques 1 250 jours), on dispose donc en moyenne de plus de trois détails par jour.
C’est d’ailleurs ce qui explique qu’on puisse reconstituer une chronologie si précise, mais aussi, à la surprise du chercheur, si cohérente.
Il devrait y avoir bien des contradictions entre de si nombreux détails, indépendants pour la plupart. Or il n’y en a pas !
R.L. : Mais quelques fois, vous avez une semaine où il ne s’est rien passé ?
J-F.L. : Il y en a principalement pendant l’été, quand la chaleur rend trop pénibles les voyages. De même, pendant certaines périodes de fêtes juives, par exemple la première Pâque. Mais ces "trous" ne remettent jamais en cause la cohérence de l’ensemble.
Une multitude de données vérifiables
R.L. : Outre la chronologie, quels sont vos autres axes de recherche ?
J-F.L. : Mon objectif était de vérifier dans l’œuvre toutes les données matérielles susceptibles d’être vérifiées.
Ma recherche est donc vraiment pluridisciplinaire.
Si par exemple un village, ou un monument, est décrit, j’essaie d’en retrouver son évocation historique, ou son emplacement s’il en subsiste quelque trace de nos jours.
Quand Maria Valtorta décrit la synagogue de Corozaïn, et qu’elle dit qu’elle est noire, on peut vérifier aujourd’hui à la fois l’existence de cette synagogue, et que les vestiges des fouilles archéologiques du site sont en basalte, mais cela était encore inconnu en 1944 !
Donc, tout ce qui pourrait être vérifié, je le mets systématiquement dans une base de données.
Je recherche ainsi la localisation de tous les sites géographiques décrits (il y en a environ 450 dans l’œuvre) ; j’essaie de retrouver des traces historiques des quelque 750 à 800 personnages ; je vérifie la faune, la flore, les techniques d’artisanat, les coutumes juives ou romaines, la vraisemblance des déplacements des personnages, les monnaies, les unités de mesure, même les évocations socioculturelles…
J’ai pour ambition de tout vérifier, sauf ce qui échappe totalement à mon domaine de compétence, comme l’exégèse ou la médecine.
R.L. : Pourriez-vous donner quelques exemples concrets ?
J-F. L. : Les lecteurs de Chrétiens Magazine ont pu en avoir déjà un aperçu par les brefs articles publiés depuis deux ans.
J’ai à ce jour recencé et analysé quelques 10000 données.
Cela peut concerner tout aussi bien la localisation de lieux assez peu connus comme Abelmaïn, Betlechi, Doco, Lesendam ou Paléocastro ; l’identification historique de centaines de personnages tels Thusnelda, Photinaï, Plautina, Sidonia ou le plus mystérieux Cecilius Maximus ; ou bien la vérification de la présence d’onagres dans le désert de Judée ou de sauriens près de Césarée ; de l’existence d’un aqueduc à Tibériade ou d’un pont romain sur le Jourdain, ou encore de l’authenticité de la cueillette du raisin sur des échelles ou du déroulement des fêtes romaines en l’honneur de Céres…
D’autres fois il suffit de vérifier si l’expression "le soleil est encore dans le Lion" correspond bien au mois d’août.
L’œuvre aborde avec pertinence des domaines vraiment variés, et c’est pourquoi j’ai parlé de recherches pluridisciplinaires.
Des informations remarquables sur la Palestine
R.L. : Mais pour vérifier la véracité de toutes ces descriptions de scènes, est-ce que vous avez dû parcourir tous les sites de l’Evangile ?
J-F. L. : Absolument. Dans l’œuvre de Maria Valtorta, tous les sites mentionnés dans les quatre évangiles sont présents. Mais il y a aussi une foule d’autres lieux, célèbres ou méconnus, qui sont décrits comme ayant reçu la visite de Jésus.
R.L. : Vous vous êtes rendu sur place ?
J-F.L. : Non, pas encore… mais j’ai bénéficié, dès les années 2000, de la formidable avancée technologique offerte par Internet !
D’ailleurs, ces recherches étaient totalement impensables avant les années 90
En effet c’est seulement depuis une quinzaine d’années qu’on dispose : de cartes ou de vues satellites précises d’Israël, du Liban, de la Jordanie ou de la Syrie ; d’accès aux publications et aux archives des Instituts d’archéologie ; de la possibilité de consulter "en ligne" des ouvrages rares et anciens dans des bibliothèques universitaires américaines ; d’avoir un accès immédiat à la quasi-totalité des écrits des deux ou trois premiers siècles, etc.
Se rendre sur place ne s’impose plus aujourd’hui, pour mener à bien ces études, et paradoxalement ce serait même une perte de temps.
R.L. : Comment reconnaissez-vous les panoramas décrits par Maria Valtorta ?
J-F.L. : En utilisant des cartes et des vues satellites de cette région, dont les informations sont maintenant extrêmement détaillées.
Et sur Internet des milliers de photos sont disponibles.
Pour le site de Bi’ram, par exemple, la description de Maria Valtorta est si minutieuse que tout lecteur "reconnaîtra" immédiatement ce site en regardant les photos récentes.
C’est aussi le cas pour la description des Cornes d’Hattin, ou des gorges d’Arbel.
De même le "géant vert qui dépasse les autres" au nord-ouest d’Ephraïm, ce ne peut être que l’actuel Tel Asour qui, avec ses 1011 m, est le point culminant de Judée-Samarie. Et quand Maria Valtorta décrit "cette crête agréable, aérée, ouverte sur la côte toute proche,
en face de la chaîne majestueuse du Carmel", le contexte montre qu’il s’agit à coup sûr du seul point haut (105m) dans cette partie de la plaine d’Esdrelon. Pourtant cette colline ne figurait sur aucune carte en 1944 !
En 2000 ans, quoiqu’on en pense, les reliefs, les plaines, les cours d’eau, les voies de circulation ont peu évolué, même si parfois des autoroutes recouvrent d’anciennes voies romaines, ou si des villages du temps de Jésus sont devenus des quartiers de grandes villes, comme par exemple Magdalgad (moderne El-Mejdel), maintenant faubourg d’Ascalon!
R.L. : Est-ce que l’autoroute, vous la voyez ?
J-F.L. : Sur les vues satellites, bien évidemment.
Mais si l’autoroute a été construite sur une ancienne voie romaine, alors, on ne voit plus cette voie.
Il est pourtant possible, quand le "décor" a changé, de retrouver quelques descriptions pertinentes dans des documents des 17ème ou 18ème siècles, de très nombreux voyageurs ayant alors parcouru la Palestine.
(Beauvau, V. Guérin, Baedeker, Isambert, Michaud, Volney, Lynch, Maspero, Munch, E Robinson et tant et tant d’autres…).
Une foule d’archéologues et de biblistes étudièrent la Terre Sainte à une époque où elle avait peu subi les dégâts dus à l’urbanisation, et ils nous ont transmis une multitude d’informations précieuses.
Et même un simple pèlerin comme Châteaubriant (dans son Itinéraire de Paris à Jérusalem) décrit une "excursion" qu’il fit de Jérusalem à Jéricho, et ses indications confirment la pertinence du récit de Maria Valtorta concernant le même trajet parcouru par Jésus et ses apôtres.
R.L. : Ils économisent en somme vos démarches sur place…
J-F.L. : Certes, et ils nous permettent surtout de confirmer la véracité de certains éléments aujourd’hui disparus.
Ainsi, durant un voyage, Jésus, à l’approche de Césarée de Maritime, passe au dessus d’une rivière. Maria Valtorta nous décrit un pont romain et nous parle de crocodiles.
Cela surprend le lecteur attentif, car on imagine mal des crocodiles en Palestine. Victor Guérin en 1883 mentionne de petits sauriens auxquels les romains faisaient la chasse, et qui étaient d’après lui des crocodiles du Nil apportés ici par les égyptiens quelques siècles auparavant, et qui auraient dégénéré.
Les auteurs anciens Strabon et Pline nomment d’ailleurs cette rivière, effectivement située à 3 km au nord de Césarée, "Crocodilus flumen".
R.L. : Ces sauriens étaient gros comme des lézards ?
J-F.L. : Plus gros et potentiellement dangereux. Ces crocodiles dont parle Maria Valtorta sont vaguement mentionnés dans seulement deux ou trois ouvrages anciens et rares. Il est donc fort peu probable que Maria Valtorta ait pu les consulter.
Quant au pont romain, aujourd’hui disparu, seul un explorateur, McGarvey, témoigne en avoir découvert les
vestiges en 1881. Son ouvrage, réédité en 2005, était pratiquement introuvable avant l’apparition d’Internet !
Maria n’a sûrement pas pu le lire, et pourtant l’information qu’elle transmet se trouve vérifiée. Voici donc un des éléments que j’inscris dans ma base comme étant "exact".
Une étude méthodique et exhaustive
R.L. : Selon quels critères classez-vous toutes les données étudiées ?
J-F.L. : En fonction du résultat de l’analyse, je leur attribue un qualificatif sélectionné dans une liste de huit possibilités : exact ; cohérent ; décisif ; possible ; improbable ; illogique ; faux ; irrésolu.
R.L. : Est-ce que vous pouvez nous donner des exemples concrets ?
F.L. : Ayant maintenant analysé plus de 10000 données, je n’ai que l’embarras du choix !…
Prenons l’exemple de la femme adultère dans St Jean. Depuis 2000 ans les commentateurs s’interrogent à propos des signes que Jésus traçait sur le sol…
Maria Valtorta dit qu’Il écrivait :
"Usurier, "Fornicateur", "Assassin", "Voleur", "Adultère" etc.
C’est à dire le péché dominant de chaque pharisien tandis qu’il accusait .
Ceci expliquerait pourquoi les accusateurs se dérobent les uns après les autres.
Cela me paraît "crédible".
Quand Maria Valtorta décrit "la puissante digue portuaire" de Ptolémaïs, c’est "exact", puisque les fouilles sous-marines l’attestent aujourd’hui…
Il me vient aussi en mémoire un exemple qui m’a particulièrement impressionné.
C’est pendant le séjour de la Sainte Famille en Egypte, à Mataréa…
R.L. : C’est au bord du Nil ?
J-F. L. : Au Nord-Est du Caire. Près du lieu qui s’appelait à l’époque de Jésus "Héliopolis", effectivement lieu de refuge des juifs qui devaient s’éloigner d’Israël.
R.L. : Sur la rive gauche du Nil ?
J-F.L. : Non, sur la rive droite… Maria Valtorta décrit ce qu’elle voit et parle à plusieurs reprises d’une pyramide.
C’est surprenant, car tout le monde sait qu’à une quinzaine de kilomètres de là se trouvent les trois pyramides de Gizeh.
Les photographes et les peintres les montrent toujours par trois…
Pourquoi Maria Valtorta ne parle-t-elle que d’une seule pyramide ?
En examinant avec précision l’alignement de ces pyramides sur une carte, on constate que depuis Mataréa, la plus grande pyramide (celle de Kheops) cache effectivement les deux autres. Maria Valtorta ne pouvait donc "voir" qu’une seule pyramide, et ceci n’est vrai que sur une étroite bande d’espace de part et d’autre de Mataréa !
Cet exemple parle pour moi en faveur de la crédibilité de ce récit : il n’est pas imaginable qu’un écrivain décrive une seule pyramide là où tout le monde sait pertinemment qu’il y en a trois.
R.L. : Quoi d’autre ?
De nombreuses questions résolues
J-F.L. : On pourrait citer par exemple le lieu du discours sur la montagne.
Tel que le décrit Maria, cela ne peut être en aucun cas celui retenu pour le tourisme, à coté de Capharnaüm, mais bel et bien l’emplacement désigné depuis le temps des croisades sous le nom des "Cornes d’Hattin", et que plusieurs chercheurs ont considéré comme le lieu authentique.
R.L. : Mais Luc indique une plaine et Matthieu une montagne ?
J-F.L. : Oui, justement on a là une explication remarquable, puisque l’endroit est à la fois une montagne et un plateau !
R.L. : Cela réconcilie donc Matthieu et Luc ?
J-F.L. : Totalement, cela rend crédible ces deux textes de Matthieu et de Luc.
Je peux vous donner un autre exemple : c’est le cas d’un emplacement encore inconnu du vivant de Maria Valtorta et découvert par des fouilles effectuées entre 2000 et 2002. Il s’agit du village de Bethsaïda.
R.L. : Le village de Pierre et d’André, du coté de Capharnaüm ?
J-F.L. : Tout à fait.
Alors que l’emplacement exact en était encore inconnu en 1944, Jésus dicte à Maria Valtorta cette note :
"aujourd’hui on recherche ce village au bord du lac, mais il faudrait le rechercher loin à l’intérieur des terres, car 2000 ans d’alluvions du Jourdain ont éloigné les rives du lac de leur emplacement initial".
Des fouilles, en 1987, sur une colline située à 1,5 km à l’intérieur des terres, au Nord du lac, ont permis d’y retrouver les traces d’un village de pêcheurs, dont on est sûr aujourd’hui qu’il s’agisse de Bethsaïda.
R.L. : Est-ce à cause de ces alluvions que Pierre a du quitter Bethsaïda pour aller à Capharnaüm ?
J-F.L. : Non, à son époque, le village était au bord du lac. Les terres ont avancé petit à petit au fil des siècles, à cause des dépôts de sédiments…
R.L. : Pourquoi l’ont-ils quitté alors ?
J-F.L. : Selon Maria Valtorta, "la maison de Pierre" à Capharnaüm n’appartenait pas en fait à Pierre, mais à sa belle-mère.
C’est là d’ailleurs que Jésus la guérit. Pierre vient à Capharnaüm où séjourne régulièrement Jésus, pour être près de Lui.
Mais la femme de Pierre reste plutôt dans leur maison de Bethsaïda, où elle est plus au calme qu’aux cotés de son autoritaire de mère.
R.L. : Pierre avait une épouse et une belle-mère, avait-il aussi des enfants ?
J-F.L. : D’après Valtorta, en l’an 27, Pierre et son épouse Porphyrée forment un couple sans enfant.
Mais Jésus leur accorde l’adoption d’un pauvre orphelin, Margziam.
Ce fils adoptif joue un rôle important dans l’œuvre, et au livre 10, Jésus lui dévoile une partie de son futur destin en Gaule, et lui dit qu’il se nommera désormais Martial. De nombreux recoupements permettent d’affirmer qu’il s’agit de Saint Martial, l’évangélisateur de l’Aquitaine…
Et cela me fait d’ailleurs songer à un autre aspect particulier de cette œuvre, qui est de nous donner un éclairage crédible sur les premiers temps de l’Église.
On y trouve par exemple de nombreux éléments expliquant l’implantation rapide de l’Eglise à Antioche.
R.L. : Antioche, qui est une des chaires de Saint Pierre d’après la Tradition.
J-F.L. : Le choix d’Antioche s’imposait, car, toujours selon Valtorta, Simon Pierre savait y trouver, sur les terres de Lazare, une communauté déjà acquise au Seigneur.
Beaucoup de chercheurs, avec Dom Guéranger, se sont aussi demandé comment Pierre, un pêcheur galiléen, a pu s’installer si facilement à Rome.
Or Maria Valtorta nous révèle la présence parmi les femmes disciples de quatre patriciennes romaines qui ont apporté une aide précieuse à l’Église naissante… à commencer par Claudia Procula, la femme de Pilate…
R.L. : On a gardé son portrait sur une intaille de jaspe rouge du Cabinet des Médailles.
J-F.L. : Une découverte faite à Beyrouth vers 1902, n’est-ce pas…
Il y a aussi Plautina dont on retrouve la trace dans l’Histoire, de même que Valéria, ou Flavia Domitilla (dont l’arrière petite fille est Sainte Domitille). On comprend mieux de quelles aides précieuses ont pu ainsi bénéficier les premiers disciples, à leur arrivée dans Rome.
Un catalogue complet des protagonistes de l’Évangile
R.L. : Vous connaissez le recensement de ces personnages fait par Monsieur Debroise, et qu’il a mis sur
Internet Il en recense 670 de mémoire ?
J-F.L. : Effectivement, et son site fort bien documenté s’étoffe de jour en jour.
Et encore s’agit-il pour l’essentiel de personnages désignés par leur nom. Mais le chiffre doit approcher les 800 si l’on répertorie aussi tous les anonymes que Jésus rencontre, guérit ou avec lesquels Il échange au moins quelques mots.
Actuellement, j’ai constitué des fiches pour 754 personnages, et ce qui n’est pas le moins surprenant, parmi eux il y en a déjà 240 effectivement connus par des sources antiques, ce qui est vraiment considérable…
R.L. : Vous voulez dire qu’on les connaît par ailleurs ?
J-F.L. : Oui, l’Histoire ou la Tradition les connaît. Naturellement tous les personnages cités dans l’Évangile apparaissent dans l’œuvre de Maria Valtorta. Mais elle donne le nom de certains anonymes, tel l’aveugle-né qu’elle nomme Sidoine.
R.L. : C’est celui que l’Evangile appelle Barthimé ?
J-F.L. : Non, Barthimé, c’est l’aveugle de Jéricho. Sidoine est l’aveugle né de Siloé, à Jérusalem, celui qui est guéri un jour de sabbat, et que les pharisiens pressent de questions.
R.L. : Celui de Jean ch. 9, 1-34, oui ?
J-F.L. : Voilà.
Eh bien, il se trouve qu’un manuscrit du 8e siècle mentionne un Sidoine, aveugle né, guéri par le Christ, qu’on appelle aussi en Gaule "Restitut" : "celui à qui le Christ a restitué la vue".
Le village provençal de Saint Restitut en témoigne.
R.L. : Dans les dix volumes de Maria Valtorta, il y a énormément de dialogues qu’on ne trouvent pas dans les évangiles.
J-F.L. : C’est exact.
R.L. : Est-ce qu’on y retrouve les grands discours de l’Évangile ?
J-F.L. : Oui, ils s’y trouvent intégralement, mais aussi la totalité des paraboles et des miracles évangéliques… et le plus souvent avec de larges développements.
R.L. : Sont-ils conformes aux textes évangéliques ?
J-F.L. : C’est là un domaine où je m’aventure le moins possible, car je ne suis ni exégète ni théologien.
Mais en tant que chrétien, je constate comme beaucoup de lecteurs que ces discours sont à la fois clairs et denses, et touchent directement au plus profond de l’âme et du coeur.
En outre les discours sont replacés dans leur contexte, et souvent plus développés que dans les évangiles, ce qui clarifie certaines phrases évangéliques…
R.L. : Maria Valtorta parle des douze apôtres, des soixante douze disciples, mais parle-t-elle aussi des femmes disciples (selon Luc 8, 1-3). Apprend on des choses sur elles ?
J-F.L. : L’œuvre contient des clarifications extraordinaires sur les femmes disciples, par exemple sur Jeanne de Chouza, pour laquelle on a très peu d’informations dans les évangiles, si ce n’est qu’elle était malade.
Dans Valtorta on apprend que Jésus l’a miraculeusement guérie dans la première année de la vie publique.
Elle était mourante, et son mari Chouza, l’intendant d’Hérode, apporte avec son épouse un soutien précieux à Jésus. Jeanne aide financièrement Jésus pendant ses voyages et L’accueille régulièrement dans ses divers palais.
R.L. : Et Marie Madeleine ? Est-ce que Maria Valtorta confirme qu’elle n’avait rien d’une prostituée ?
J-F.L. : Dans Maria Valtorta, Marie Madeleine est la sœur de Marthe et de Lazare…
R.L. : Ah bon ?
J-F.L. : Pendant les premiers siècles, les pères de l’Église ont beaucoup débattu s’il fallait voir en la pécheresse repentie, en Marie de Béthanie, et en Marie de Magdala une seule personne, ou deux ou trois personnes distinctes ?
L’éminent bibliste P. Lagrange a bien résumé tous ces débats, et la thèse retenue par l’Église romaine vers le 7e siècle, puis par l’Église d’Orient au 9e siècle, c’est qu’il s’agissait plus probablement d’une unique personne du nom de Marie-Madeleine.
Maria Valtorta nous montre que c’est à Magdala qu’elle avait trouvé refuge dans une propriété appartenant à sa famille, pour donner libre cours à sa vie licencieuse.
Dans l’œuvre il y a sur Marie- Madeleine des éclaircissements qui apparaissent très logiques.
Sa conversion est totale, et Jésus insiste souvent auprès des apôtres pour qu’ils cessent de la considérer comme "l’ancienne pécheresse".
R.L. : Jésus leur dit :
« Mais Marie a choisi la meilleure part et elle ne lui sera pas enlevée »
J-F.L. : C’est cela. Les disciples comprennent progressivement que Marie Madeleine n’est plus du tout ce qu’elle était.
Il se pourrait donc que pour ne pas la rabaisser par son passé, les évangiles présentent la pécheresse et la prostituée avec les 7 démons anonymement, puis nous présentent nommément les actions de Marie "la disciple aimante", "la sœur de Marthe".
C’est peut-être faire acte de charité envers la convertie…
Je fais un parallèle avec Jude, le cousin de Jésus, qui n’est pas toujours désigné simplement par son nom, pour semble-t-il prévenir toute confusion éventuelle avec Judas le traître…
R. L. : On l’appelait Thaddée et puis quoi d’autre ?
J-F.L. : Lui-même se présente dans son épître comme : "Jude frère de Jacques".
Marc et Matthieu l’évoquent plutôt comme "le Thadée" tandis que Luc précise :
"Judas de Jacques".
Et Eusèbe de Césarée le surnomme, je crois, "Lebbaios", Lebbée…
J’en déduis que de même que "Marie-Madeleine" doit évoquer la disciple et non la pécheresse, de même "Jude" doit rappeler le cousin apôtre de Jésus, et non Judas le traître.
R.L. : Je voulais vous demander aussi, les soixante dix disciples dont Luc est seul à parler ça étonne un petit peu, qu’est ce que Maria Valtorta nous dit à ce sujet ?
J-F.L. : A quelques occasions dans l’œuvre, elle parle effectivement des soixante douze disciples, et cite plusieurs personnes comme faisant partie de ce groupe.
Mais elle ne donne pas de liste. Eusèbe de Césarée, que je viens d’évoquer, a d’ailleurs écrit :
"quant aux soixante douze disciples, personne ne connaît leurs noms".
Une analyse méthodique dans l’œuvre fait ressortir entre 40 et 50 personnages faisant partie de ces disciples de la première heure.
Ce qui est très intéressant et très éclairant, c’est la présence de douze bergers témoins de la nativité. Trente ans après, Jésus va les rechercher. Évidemment il y en a quelques uns qui sont morts, et parmi les vivants, certains ont eu des enfants auxquels ils ont transmis leur croyance en la présence du Messie en Palestine.
Les premiers disciples parmi les soixante douze seraient donc les bergers témoins de la Nativité. C’est assez émouvant et pour moi plausible. C’est ce genre d’information que je note comme étant "possible" dans ma base de données, mais je n’ai là aucune preuve...
Une mine inépuisable de découvertes
R.L. : Ce qui nous promet des études ultérieures de votre part.
J-F.L. : Il y a dans cette œuvre matière à études pour de nombreux chercheurs !
Par exemple, un des bergers, le plus âgé, se nomme Isaac.
C’est une figure attachante, qui meurt peu de temps après la Passion. Il y a donc peu de chance qu’un passage d’un manuscrit ancien parle de lui.
Mais peut être y a-t-il encore des documents du premier siècle à découvrir ? L’archéologie nous offrira encore des surprises, et qui sait ? J’ai la conviction que l’œuvre de Maria Valtorta est très loin d’avoir dévoilé tous ses secrets.
R.L. : Donc vous allez continuer à les découvrir encore pendant quelque temps.
Et quelle sera votre œuvre finale ?
Est-ce-que vous projetez maintenant une œuvre ?
J-F.L. : J’ai déjà écrit l’Enigme Valtorta aux éditions Rassemblement à Son Image.
Les lecteurs de Chrétiens Magazine ont pu en lire depuis deux ans quelques extraits sous le titre "L’énigme Valtorta".
Je m’efforce d’y donner une vue d’ensemble des spécialités si variées pour lesquelles Maria Valtorta apporte des informations exactes : l’histoire, la géographie, l’architecture, mais il y a également la faune et la flore qui sont des domaines extrêmement intéressants.
Car dans l’hypothèse où cette vie de Jésus serait "romancée", il y a là matière pour un auteur à facilement faire des erreurs…
R.L. : Mais dites-nous, sur la faune et la flore, qu’y aurait-il d’intéressant, car c’est très riche dans la Palestine.
J-F.L. : Effectivement, et les chercheurs soulignent parfois la richesse de la faune et la flore dans
la Bible. Or l’analyse démontre que dans l’œuvre de Maria Valtorta il y a une abondance comparable, avec plus de 150 plantes, plus de 200 espèces animales et plus de 50 espèces minérales.
R.L. : A commencer par la vigne et le figuier.
J-F.L. : Mais aussi l’olivier, l’amandier, le térébinthe…
Maria Valtorta cite quelques plantes qui ne sont pas mentionnées dans la Bible, comme le seigle et l’avoine, et dont la culture est effectivement attestée à l’époque de Jésus en Palestine.
Par contre elle n’évoque pas, à juste titre, le riz dont la culture dans le nord de la Palestine n’est pratiquée que depuis les 17e ou 18e siècles.
Un taux d’exactitudes remarquable
R.L. : Et lors de vos vérifications, avez-vous trouvé des erreurs dans cette œuvre ?
J-F.L. : Après avoir vérifié plus de 10000 informations, je n’en ai trouvé que fort peu.
Mais s’agissant d’une œuvre écrite par une main humaine, elle comporte naturellement quelques imperfections inhérentes à la nature humaine.
Il est aisé de faire la part entre les propos de Jésus, toujours exacts, et les impressions de l’auteur Valtorta qui s’avèrent parfois imprécises ou inexactes.
Comme quand elle dit "par une belle journée d’hiver", alors que la chronologie montre clairement que la scène se déroule alors en automne.
D’ailleurs Maria Valtorta est consciente de ses propres limites.
Ainsi, évaluant la largeur du Jourdain à 20 mètres, elle ajoute "Ne prenez pas mes chiffres pour valeur d’évangile"… Ou croyant apercevoir un tournevis, ce qui serait anachronique, elle ajoute immédiatement "à ce qu’il me semble".
R.L. : Est ce qu’il y a d’autres domaines scientifiques dans lesquels vous avez fait des constats dont nous n’avons pas encore parlé ?
J-F.L. : Bien entendu, de nombreux autres domaines !
Je pourrais citer les connaissances en architecture antique, ou celles des calendriers romains et hébraïques.
Dans l’œuvre, le délicat sujet des années embolismiques, ces années de 13 mois qui permettaient de recaler le cycle lunaire avec le cycle solaire des saisons, est mentionné et parfaitement pris en compte.
Il faudrait évoquer aussi les informations propres aux coutumes juives, comme la présence de dix témoins, (le miniane), lors de l’examen de majorité…
R.L. : Oui … donc cet examen de majorité serait l’épisode du Recouvrement au temple !
J-F.L. : Exactement, quand Jésus, à l’âge de douze ans, est interrogé par les rabbis, dont Hillel et Shammaï.
Ce dernier demande entre autres questions à Jésus s’il est permis de consommer l’œuf d’une poule qui a pondu le jour du shabbat.
Cette question, qui pourrait nous surprendre, est belle et bien attestée dans le Talmud et fit même débat des siècles durant…
R.L. : Que répond Jésus ?
J-F.L. : Il explique d’une façon tout à fait convaincante que la poule obéissant aux lois divines ne fait pas de travail.
Si elle doit pondre le jour du shabbat, c’est que l’œuf est arrivé à maturité ce jour là dans son organisme, conformément aux lois que Dieu a fixées : l’oeuf ne pose donc pas de problème.
R.L. : Pour ce que vous allez publier dans ce premier livre, que couvrirait-il donc d’autre ?
J-F.L. : Je m’efforce d’y présenter un large panorama des différents domaines scientifiques pour lesquels Maria Valtorta donne des informations vérifiables.
Il y a par exemple les Poids et Mesures dont je n’ai pas encore parlé, et les Monnaies.
A ce sujet, l’œuvre fournit des éléments très intéressants sur la valeur d’un talent, qui pourraient apporter une lumière nouvelle sur des points historiques encore obscurs concernant les monnaies au début du premier siècle.
R.L. : Dix talents, cela fait combien ?
J-F.L. : Il serait trop long d’expliquer ici comment on peut obtenir ce résultat, mais disons pour résumer que les informations données par Maria Valtorta conduisent logiquement à une valeur dix fois plus faible que celle communément admise, et que ce résultat rend beaucoup plus crédibles les valeurs mentionnées dans Flavius Josèphe, dans quelques auteurs de l’Antiquité, et même dans la Bible…
R.L. : Je voulais vous demander, à propos de la fameuse éclipse de lune dans Flavius Josèphe, qui a provoqué beaucoup de discussions sur la date de naissance de Jésus…
Vous, avec Maria Valtorta, quand la mettez-vous ?
J-F.L. : Il me faut faire ici une remarque préalable.
Cela peut paraître paradoxal avec la chronologie que l’on tire de Maria Valtorta, mais elle ne fournit pas la moindre date dans son œuvre !
Ceci dit, ses indications permettent de situer la naissance de Jésus en décembre -5, l’adoration des mages en octobre -4, puis la fuite en Égypte en novembre et le massacre des saints innocents en décembre.
Mais cette chronologie impose la mort d’Hérode en l’an -1 et non en l’an -4 comme beaucoup l’ont imaginé.
R.L. : Oui, c’est vrai, car je sais qu’il y a une minorité d’exégètes qui affirment que la mort d’Hérode aurait eu lieu en -1.
J-F.L. : Sur la mort d’Hérode, j’ai passé beaucoup de temps.
La chronologie de Maria Valtorta ne s’accorde pas avec la thèse de Kepler qui situe la mort d’Hérode en -4.
Lorsqu’on expose de façon méthodique et objective la totalité des arguments des uns et des autres, il apparaît clairement que la thèse de la mort d’Hérode le 26 janvier -1 pose beaucoup moins d’objections que l’hypothèse de sa mort en mars -4.
En outre il y a dans Flavius Josèphe une remarque à laquelle les historiens ne semblent pas accorder l’importance qu’elle mérite. Flavius relie le meurtre des rabbis avec l’éclipse de lune qui suivit, en écrivant :
"la lune étant rouge du sang des rabbis assassinés". Or cette coloration en rouge brun de la lune est justement une des caractéristiques des éclipses totales, comme celle de l’an -1, mais en aucun cas des éclipses partielles comme celle de l’an -4
R.L. : C’est un rapprochement saisissant puisque Flavius Josèphe lie les deux faits.
J-F.L. : Il y a encore un autre argument en faveur de l’an -1, si l’on se réfère à l’Évangile.
Hérode est à Jérusalem quand il ordonne de tuer tous les enfants de Bethléem âgés de moins de 2 ans.
Cela montre à l’évidence qu’il y avait alors une incertitude de + ou - un an sur l’âge du Messie, et qu’au moment de la venue des mages, Hérode n’était donc pas en train de mourir à Jéricho, où il passa les trois derniers mois de sa vie.
Dans l’hypothèse de la mort d’Hérode en mars -4, cela repousse nécessairement la naissance de Jésus en décembre -6, comme le supposa d’ailleurs Kepler, et entraîne toutes sortes d’autres problèmes…
R.L. : En tout cas ce qui est assez curieux c’est qu’on rapproche la mort d’Hérode de l’an zéro mais qu’on éloigne quand même la naissance de Jésus, qui serait né plusieurs années avant.
J-F.L. : La naissance de Jésus en décembre -5 reste compatible avec le début de sa mission en l’an 27, à l’âge de 30 ans et sa Passion à 33 ans et 3 mois, en avril de l’an 30, date qui semble elle, aujourd’hui, communément admise.
R.L. : Je l’ai mis avec sécurité dans ma chronologie de ma Vie de Jésus et de Marie.
J-F.L. : En ce qui concerne l’an 30 pour la Passion et la Résurrection, il semble en effet qu’il n’y a plus guère de doute...
Des connaissances dans tous les domaines
R.L. : Je voudrais connaître quels sont les grands chapitres de votre publication.
J-F.L. : Les premiers chapitres sont consacrés à la position de l’Église vis-à-vis de l’œuvre, et à quelques considérations sur sa valeur littéraire.
Ensuite j’évoque la chronologie, la géographie, les déplacements de Jésus, les personnages, les monnaies, la faune, la flore, l’architecture, les us et coutumes juifs, la réponse donnée à de nombreux problèmes exégétiques, comme la question d’une ou deux multiplications des pains…
R.L. : Vous aussi, vous pensez qu’il y a deux multiplications des pains ?
J-F.L. : Oui, Maria Valtorta décrit une première multiplication pour les Juifs, en Galilée, puis une deuxième pour les païens, en Décapole. Deux symboles forts et lumineux, l’un pour le peuple élu et l’autre pour la multitude.
R.L. : Est ce votre dernier chapitre ?
J-F.L. : Pas tout à fait, dans un suivant je passe en revue quelques informations intéressantes sur l’agriculture et les techniques de l’artisanat local.
On y voit comment Jésus répare une charrue, ou comment les apôtres allument le feu et bien d’autres faits semblables.
Ensuite j’évoque quelques sujets qui, malgré l’absence de preuve formelle, méritent toutefois considération par leur crédibilité.
Enfin je termine par un encouragement à lire cette œuvre, car toutes les vérités matérielles qu’elle comporte sont bien peu de choses au regard des trésors de la Parole qu’elle renferme…
R.L. : Après ce premier volume, avez-vous d’autres projets, ou ce volume représente-t-il la somme de ce que vous avez acquis par vos années de travail ?
J-F.L. : Comme vous le savez, cette œuvre, par son extraordinaire richesse, occupe une place tout à fait exceptionnelle dans la littérature mondiale.
Ce premier volume ne prétend guère qu’à en donner un aperçu d’ensemble, un survol rapide en quelque sorte.
Mais il reste matière à de nombreux autres ouvrages, qui pourraient par exemple mettre en évidence à quel point les écrits de Maria Valtorta sont en cohérence avec l’Évangile, la Tradition de l’Église, et l’enseignement du Magistère.
Et puis, rien que pour un sujet aussi ciblé que la géographie, imaginez qu’elle cite 450 lieux du Moyen Orient qui sont authentifiés par ailleurs.
J’ai largement de quoi y consacrer un ouvrage spécifique !
Sans nul doute cette œuvre peut donner lieu à de nombreux ouvrages futurs…
Je songe aussi à tout ce qu’on pourrait écrire sur les si nombreux personnages.
Il y en a plusieurs qui nous sont surtout connus par les traditions orthodoxes ou byzantines, comme Théophile et Euchérie, ou Fotinaï…
R.L. : Et qui étaient déjà, ces personnages ?
J-F.L. : Ils ne sont pas nommés dans l’Évangile, mais Maria Valtorta nous apprend que le père de Lazare, Théophile aurait été le gouverneur d’Antioche, sous l’autorité des romains. Euchérie, c’est la mère de Lazare, connue sous ce nom uniquement par la tradition orthodoxe
. Quant à Fotinaï, la samaritaine du puits de Jacob, elle est honorée comme étant sainte Phostine.
R.L. : Ce qu’il faudrait aussi souligner, c’est que Maria Valtorta a mis seulement trois ans pour nous présenter cette masse impressionnante de connaissances, et qu’il vous a fallu, déjà plus de six ans, à vous, pour en vérifier la véracité !
J-F.L. : C’est un élément de plus en faveur de l’authenticité de ces "révélations", surtout quand je songe aux moyens de recherches dont on dispose aujourd’hui, et qui n’existaient absolument pas quand elle a écrit.
Il est totalement improbable, selon moi, qu’elle ait pu rassembler une telle masse de connaissances par des moyens "naturels" et en un temps aussi court.
R.L. : Ce qui m’a étonné, c’est qu’ils aient gardé comme titre "L’Évangile tel qu’il m’a été révélé".
Le mot "révélé" est quand même assez fort, et comme l’Évangile est un livre révélé alors si on dit que l’ouvrage de Valtorta est "révélé", ce mot peut donner l’impression erronée qu’on met l’œuvre sur le même plan que l’Évangile.
C’est cela qui est très gênant…
J-F.L. : Ce titre a effectivement posé problème… Mais il ne provient pas directement de Maria Valtorta.
Il y a eu plusieurs titres, comme, par exemple : "Il poema di Gesù" puis "Il poema dell’Uomo-Dio". "The Man-God".
L’éditeur, quand il a pris cette décision qu’il assume, explique que c’est parce que Maria Valtorta en parlait comme cela : "L’Évangile tel qu’il m’a été révélé".
Mais l’éditeur n’en fait pas semble-t-il une affaire de principe, et il autorise d’ailleurs, encore aujourd’hui, par exemple dans l’édition allemande le titre "Der Gottmensch".
R.L. : Je n’ai pas compris comment le Saint Office qui est assez pointilleux, s’est satisfait de ce qui avait été fait et qui ne répondait pas exactement à ce qui avait été demandé. Il y a des paradoxes comme ça qu’on ne comprend pas…
J-F.L. : Il me semble d’ailleurs que la demande émanait plutôt de la Conférence épiscopale italienne, quand elle autorisa la publication…
Et puis un très grand nombre d’évêques et de cardinaux ont témoigné en faveur de cette œuvre depuis qu’elle est diffusée.
Ce qui me paraît plus important, c’est que dans toutes les prises de position que j’ai pu lire, il n’y en a pas une seule qui signale des manquements contre la foi, la morale ou la doctrine.
C’est même l’inverse : beaucoup d’évêques ou de cardinaux affirment très clairement qu’il n’y a rien de contraire à la foi ou à la morale dans cette œuvre ! J’ajouterai pour conclure que le Bienheureux père Gabriel Allegra, qui était éminent linguiste et bibliste, a publiquement donné un témoignage très documenté en faveur de l’œuvre.
R.L. : Continuez donc vos études quotidiennes sur l’historicité de Maria Valtorta et publiez-les comme je vous le suggère, en notes commentées sur chaque détail chronologique, archéologique, historique,… que vous continuerez à trouver chaque jour.
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La vie de Jésus de Maria Valtorta nous révèle des dimensions rigoureuses et fidèles que nous allons explorer ensemble. Jean-François Lavère, vous êtes en pleine recherche sur Maria Valtorta.
Dites-nous d’abord qui est Maria Valtorta et quelle fut son histoire à grands traits.
J-F.L. : Maria Valtorta vécut en Italie de 1897 à 1961. Infirmière en 1917.
Agressée par un anarchiste alors qu’elle a 23 ans, sa santé se dégrada progressivement, et à partir de 1934, elle fut clouée au lit par la maladie pour les 27 dernières années de sa vie.
Et c’est là qu’à partir de 1943 elle commença à noter soit des "dictées", soit des "visions" de la vie de Jésus, qu’elle déclarait recevoir par révélation.
Elle écrivit ainsi, principalement entre 1944 et 1946, environ 5 000 pages, pratiquement sans ratures et sans autre documentation que la Bible et un catéchisme.
Elle le fit avec l’accord et le suivi de son directeur spirituel pendant 4 ans, le père Migliorini, servite de Marie.
Jésus ne donne pas toutes les visions dans l’ordre chronologique, mais indique au fur et à mesure à l’auteur leur place définitive dans l’œuvre, qui constitue au final une fresque magistrale de sa vie, en dix volume
On y retrouve, très détaillés, tous les faits et tous les discours rapportés par les évangiles.
R.L. : Quand avez-vous commencé à lire Maria Valtorta ?
J-F.L. : En 1982 ou 1983, sur les conseils d’un ami prêtre.
Il recommanda vivement cette lecture à mon épouse et à moi-même.
Ayant déjà lu l’œuvre trois fois, et fort de son doctorat en théologie, il put nous en confirmer l’orthodoxie du point de vue doctrinal.
Ensuite, il me suggéra de porter un regard scientifique sur cette œuvre, comme il l’avait déjà proposé à l’historien Jean Aulagnier.
R.L. : Mais c’est une date où vous aviez encore un emploi ?
J-F.L. : J’étais effectivement encore en activité à cette époque.
Comme ingénieur, j’étais chef de projet pour la réalisation d’usines clés en main.
Plus tard je me suis rendu compte que cette activité pluridisciplinaire allait m’être très utile pour aborder l’œuvre de Maria Valtorta de la manière la plus objective et méthodique possible.
R.L. Et c’est depuis votre retraite que vous vous êtes mis à faire ces classements et vérifications systématiques de Maria Valtorta ?
J-F.L. : J’ai commencé un peu avant la retraite mais de manière non systématique. Depuis 2004, j’y consacre quatre à cinq heures d’études quotidiennes.
R.L. : Quel est l’objet de vos recherches ?
J-F.L. : Tester systématiquement la véracité de tous les détails matériels contenus dans cette œuvre.
Une chronologie au jour le jour
R.L. : Le polytechnicien Jean Aulagnier a vérifié les datations de cette vie de Jésus…
J-F.L. : Oui, et après avoir discuté avec lui, ma première réaction fut :
« C’est trop beau pour être vrai ».
R.L. : Vous m’intéressez, car moi aussi j’ai un certain nombre de doutes sur des points de sa chronologie. Il a fait un calendrier au jour le jour, et cela me paraît tout de même un peu trop.
J-F.L. : Quiconque s’est penché sur cette question sait que depuis 2000 ans, malgré d’innombrables tentatives, personne n’avait réussi à reconstituer le calendrier au jour le jour de la vie de Jésus en y intégrant rationnellement toutes les données des évangiles.
Force est de constater qu’en exploitant les indices transmis par Maria Valtorta, Jean Aulagnier y est parvenu, et il en fut le premier surpris.
R.L. : Et vos recherches vous ont amené à confirmer les travaux de Jean Aulagnier ?
J-F.L. : La méthodologie est finalement simple : lire l’œuvre page à page, ligne à ligne, mot à mot, et dès qu’il y a le moindre détail "matériel", le classer, puis chercher à le vérifier…
Donc tous les éléments aidant à se situer dans le temps ont été analysés (comme "hier", "le sabbat suivant", "trois jours plus tard", "à la nouvelle lune", "c’est la pleine lune", mais aussi les descriptions des cycles agricoles, les fêtes juives, la météorologie, etc.).
On peut trouver près de 5 000 indications spatio-temporelles pour les trois années de vie publique de Jésus !
Et l’analyse (à l’aide des puissants outils informatiques dont on dispose aujourd’hui) prouve que, contre toute probabilité, ces données sont parfaitement cohérentes entre elles, et qu’elles permettent effectivement de dater tous les événements décrits par les évangiles ! Mon étude confirme absolument la chronologie établie par J. Aulagnier, à quelques détails mineurs près…
R.L. : Entre les deux chronologies de la vie de Jésus : une d’un peu moins de deux ans (le baptême de Jean-Baptiste en février 28 et la mort de Jésus le 9 avril 30) ou de trois ans (de 27 à 30), vous avez opté pour la seconde ?
J-F.L. : En fait je n’ai pas eu à effectuer un choix… C’est effectivement une période de trois ans pour la durée de la vie publique de Jésus, qui est décrite et qui s’impose sans la moindre ambiguïté dans l’œuvre de Maria Valtorta. Et il y a des descriptions pour presque chaque journée…
R.L. : Justement j’allais vous demander s’il y avait des jours creux ?
J-F.L. : De fait, il y a quelques rares journées pour lesquelles rien n’est dit. Par exemple lorsque Jésus se repose à Nazareth avec sa mère ou/et avec deux ou trois apôtres, Maria Valtorta peut alors passer d’un sabbat au sabbat suivant sans décrire la semaine. Mais si c’est un "creux" dans le récit de la vie de Jésus, cela reste toujours parfaitement calé dans la chronologie.
R.L. : Donc il y a une chronologie complète ?
J-F.L. : Absolument. Avec 5 000 détails fournis pour la vie publique de Jésus, qui a duré moins de 3 ans 1/2 (quelques 1 250 jours), on dispose donc en moyenne de plus de trois détails par jour.
C’est d’ailleurs ce qui explique qu’on puisse reconstituer une chronologie si précise, mais aussi, à la surprise du chercheur, si cohérente.
Il devrait y avoir bien des contradictions entre de si nombreux détails, indépendants pour la plupart. Or il n’y en a pas !
R.L. : Mais quelques fois, vous avez une semaine où il ne s’est rien passé ?
J-F.L. : Il y en a principalement pendant l’été, quand la chaleur rend trop pénibles les voyages. De même, pendant certaines périodes de fêtes juives, par exemple la première Pâque. Mais ces "trous" ne remettent jamais en cause la cohérence de l’ensemble.
Une multitude de données vérifiables
R.L. : Outre la chronologie, quels sont vos autres axes de recherche ?
J-F.L. : Mon objectif était de vérifier dans l’œuvre toutes les données matérielles susceptibles d’être vérifiées.
Ma recherche est donc vraiment pluridisciplinaire.
Si par exemple un village, ou un monument, est décrit, j’essaie d’en retrouver son évocation historique, ou son emplacement s’il en subsiste quelque trace de nos jours.
Quand Maria Valtorta décrit la synagogue de Corozaïn, et qu’elle dit qu’elle est noire, on peut vérifier aujourd’hui à la fois l’existence de cette synagogue, et que les vestiges des fouilles archéologiques du site sont en basalte, mais cela était encore inconnu en 1944 !
Donc, tout ce qui pourrait être vérifié, je le mets systématiquement dans une base de données.
Je recherche ainsi la localisation de tous les sites géographiques décrits (il y en a environ 450 dans l’œuvre) ; j’essaie de retrouver des traces historiques des quelque 750 à 800 personnages ; je vérifie la faune, la flore, les techniques d’artisanat, les coutumes juives ou romaines, la vraisemblance des déplacements des personnages, les monnaies, les unités de mesure, même les évocations socioculturelles…
J’ai pour ambition de tout vérifier, sauf ce qui échappe totalement à mon domaine de compétence, comme l’exégèse ou la médecine.
R.L. : Pourriez-vous donner quelques exemples concrets ?
J-F. L. : Les lecteurs de Chrétiens Magazine ont pu en avoir déjà un aperçu par les brefs articles publiés depuis deux ans.
J’ai à ce jour recencé et analysé quelques 10000 données.
Cela peut concerner tout aussi bien la localisation de lieux assez peu connus comme Abelmaïn, Betlechi, Doco, Lesendam ou Paléocastro ; l’identification historique de centaines de personnages tels Thusnelda, Photinaï, Plautina, Sidonia ou le plus mystérieux Cecilius Maximus ; ou bien la vérification de la présence d’onagres dans le désert de Judée ou de sauriens près de Césarée ; de l’existence d’un aqueduc à Tibériade ou d’un pont romain sur le Jourdain, ou encore de l’authenticité de la cueillette du raisin sur des échelles ou du déroulement des fêtes romaines en l’honneur de Céres…
D’autres fois il suffit de vérifier si l’expression "le soleil est encore dans le Lion" correspond bien au mois d’août.
L’œuvre aborde avec pertinence des domaines vraiment variés, et c’est pourquoi j’ai parlé de recherches pluridisciplinaires.
Des informations remarquables sur la Palestine
R.L. : Mais pour vérifier la véracité de toutes ces descriptions de scènes, est-ce que vous avez dû parcourir tous les sites de l’Evangile ?
J-F. L. : Absolument. Dans l’œuvre de Maria Valtorta, tous les sites mentionnés dans les quatre évangiles sont présents. Mais il y a aussi une foule d’autres lieux, célèbres ou méconnus, qui sont décrits comme ayant reçu la visite de Jésus.
R.L. : Vous vous êtes rendu sur place ?
J-F.L. : Non, pas encore… mais j’ai bénéficié, dès les années 2000, de la formidable avancée technologique offerte par Internet !
D’ailleurs, ces recherches étaient totalement impensables avant les années 90
En effet c’est seulement depuis une quinzaine d’années qu’on dispose : de cartes ou de vues satellites précises d’Israël, du Liban, de la Jordanie ou de la Syrie ; d’accès aux publications et aux archives des Instituts d’archéologie ; de la possibilité de consulter "en ligne" des ouvrages rares et anciens dans des bibliothèques universitaires américaines ; d’avoir un accès immédiat à la quasi-totalité des écrits des deux ou trois premiers siècles, etc.
Se rendre sur place ne s’impose plus aujourd’hui, pour mener à bien ces études, et paradoxalement ce serait même une perte de temps.
R.L. : Comment reconnaissez-vous les panoramas décrits par Maria Valtorta ?
J-F.L. : En utilisant des cartes et des vues satellites de cette région, dont les informations sont maintenant extrêmement détaillées.
Et sur Internet des milliers de photos sont disponibles.
Pour le site de Bi’ram, par exemple, la description de Maria Valtorta est si minutieuse que tout lecteur "reconnaîtra" immédiatement ce site en regardant les photos récentes.
C’est aussi le cas pour la description des Cornes d’Hattin, ou des gorges d’Arbel.
De même le "géant vert qui dépasse les autres" au nord-ouest d’Ephraïm, ce ne peut être que l’actuel Tel Asour qui, avec ses 1011 m, est le point culminant de Judée-Samarie. Et quand Maria Valtorta décrit "cette crête agréable, aérée, ouverte sur la côte toute proche,
en face de la chaîne majestueuse du Carmel", le contexte montre qu’il s’agit à coup sûr du seul point haut (105m) dans cette partie de la plaine d’Esdrelon. Pourtant cette colline ne figurait sur aucune carte en 1944 !
En 2000 ans, quoiqu’on en pense, les reliefs, les plaines, les cours d’eau, les voies de circulation ont peu évolué, même si parfois des autoroutes recouvrent d’anciennes voies romaines, ou si des villages du temps de Jésus sont devenus des quartiers de grandes villes, comme par exemple Magdalgad (moderne El-Mejdel), maintenant faubourg d’Ascalon!
R.L. : Est-ce que l’autoroute, vous la voyez ?
J-F.L. : Sur les vues satellites, bien évidemment.
Mais si l’autoroute a été construite sur une ancienne voie romaine, alors, on ne voit plus cette voie.
Il est pourtant possible, quand le "décor" a changé, de retrouver quelques descriptions pertinentes dans des documents des 17ème ou 18ème siècles, de très nombreux voyageurs ayant alors parcouru la Palestine.
(Beauvau, V. Guérin, Baedeker, Isambert, Michaud, Volney, Lynch, Maspero, Munch, E Robinson et tant et tant d’autres…).
Une foule d’archéologues et de biblistes étudièrent la Terre Sainte à une époque où elle avait peu subi les dégâts dus à l’urbanisation, et ils nous ont transmis une multitude d’informations précieuses.
Et même un simple pèlerin comme Châteaubriant (dans son Itinéraire de Paris à Jérusalem) décrit une "excursion" qu’il fit de Jérusalem à Jéricho, et ses indications confirment la pertinence du récit de Maria Valtorta concernant le même trajet parcouru par Jésus et ses apôtres.
R.L. : Ils économisent en somme vos démarches sur place…
J-F.L. : Certes, et ils nous permettent surtout de confirmer la véracité de certains éléments aujourd’hui disparus.
Ainsi, durant un voyage, Jésus, à l’approche de Césarée de Maritime, passe au dessus d’une rivière. Maria Valtorta nous décrit un pont romain et nous parle de crocodiles.
Cela surprend le lecteur attentif, car on imagine mal des crocodiles en Palestine. Victor Guérin en 1883 mentionne de petits sauriens auxquels les romains faisaient la chasse, et qui étaient d’après lui des crocodiles du Nil apportés ici par les égyptiens quelques siècles auparavant, et qui auraient dégénéré.
Les auteurs anciens Strabon et Pline nomment d’ailleurs cette rivière, effectivement située à 3 km au nord de Césarée, "Crocodilus flumen".
R.L. : Ces sauriens étaient gros comme des lézards ?
J-F.L. : Plus gros et potentiellement dangereux. Ces crocodiles dont parle Maria Valtorta sont vaguement mentionnés dans seulement deux ou trois ouvrages anciens et rares. Il est donc fort peu probable que Maria Valtorta ait pu les consulter.
Quant au pont romain, aujourd’hui disparu, seul un explorateur, McGarvey, témoigne en avoir découvert les
vestiges en 1881. Son ouvrage, réédité en 2005, était pratiquement introuvable avant l’apparition d’Internet !
Maria n’a sûrement pas pu le lire, et pourtant l’information qu’elle transmet se trouve vérifiée. Voici donc un des éléments que j’inscris dans ma base comme étant "exact".
Une étude méthodique et exhaustive
R.L. : Selon quels critères classez-vous toutes les données étudiées ?
J-F.L. : En fonction du résultat de l’analyse, je leur attribue un qualificatif sélectionné dans une liste de huit possibilités : exact ; cohérent ; décisif ; possible ; improbable ; illogique ; faux ; irrésolu.
R.L. : Est-ce que vous pouvez nous donner des exemples concrets ?
F.L. : Ayant maintenant analysé plus de 10000 données, je n’ai que l’embarras du choix !…
Prenons l’exemple de la femme adultère dans St Jean. Depuis 2000 ans les commentateurs s’interrogent à propos des signes que Jésus traçait sur le sol…
Maria Valtorta dit qu’Il écrivait :
"Usurier, "Fornicateur", "Assassin", "Voleur", "Adultère" etc.
C’est à dire le péché dominant de chaque pharisien tandis qu’il accusait .
Ceci expliquerait pourquoi les accusateurs se dérobent les uns après les autres.
Cela me paraît "crédible".
Quand Maria Valtorta décrit "la puissante digue portuaire" de Ptolémaïs, c’est "exact", puisque les fouilles sous-marines l’attestent aujourd’hui…
Il me vient aussi en mémoire un exemple qui m’a particulièrement impressionné.
C’est pendant le séjour de la Sainte Famille en Egypte, à Mataréa…
R.L. : C’est au bord du Nil ?
J-F. L. : Au Nord-Est du Caire. Près du lieu qui s’appelait à l’époque de Jésus "Héliopolis", effectivement lieu de refuge des juifs qui devaient s’éloigner d’Israël.
R.L. : Sur la rive gauche du Nil ?
J-F.L. : Non, sur la rive droite… Maria Valtorta décrit ce qu’elle voit et parle à plusieurs reprises d’une pyramide.
C’est surprenant, car tout le monde sait qu’à une quinzaine de kilomètres de là se trouvent les trois pyramides de Gizeh.
Les photographes et les peintres les montrent toujours par trois…
Pourquoi Maria Valtorta ne parle-t-elle que d’une seule pyramide ?
En examinant avec précision l’alignement de ces pyramides sur une carte, on constate que depuis Mataréa, la plus grande pyramide (celle de Kheops) cache effectivement les deux autres. Maria Valtorta ne pouvait donc "voir" qu’une seule pyramide, et ceci n’est vrai que sur une étroite bande d’espace de part et d’autre de Mataréa !
Cet exemple parle pour moi en faveur de la crédibilité de ce récit : il n’est pas imaginable qu’un écrivain décrive une seule pyramide là où tout le monde sait pertinemment qu’il y en a trois.
R.L. : Quoi d’autre ?
De nombreuses questions résolues
J-F.L. : On pourrait citer par exemple le lieu du discours sur la montagne.
Tel que le décrit Maria, cela ne peut être en aucun cas celui retenu pour le tourisme, à coté de Capharnaüm, mais bel et bien l’emplacement désigné depuis le temps des croisades sous le nom des "Cornes d’Hattin", et que plusieurs chercheurs ont considéré comme le lieu authentique.
R.L. : Mais Luc indique une plaine et Matthieu une montagne ?
J-F.L. : Oui, justement on a là une explication remarquable, puisque l’endroit est à la fois une montagne et un plateau !
R.L. : Cela réconcilie donc Matthieu et Luc ?
J-F.L. : Totalement, cela rend crédible ces deux textes de Matthieu et de Luc.
Je peux vous donner un autre exemple : c’est le cas d’un emplacement encore inconnu du vivant de Maria Valtorta et découvert par des fouilles effectuées entre 2000 et 2002. Il s’agit du village de Bethsaïda.
R.L. : Le village de Pierre et d’André, du coté de Capharnaüm ?
J-F.L. : Tout à fait.
Alors que l’emplacement exact en était encore inconnu en 1944, Jésus dicte à Maria Valtorta cette note :
"aujourd’hui on recherche ce village au bord du lac, mais il faudrait le rechercher loin à l’intérieur des terres, car 2000 ans d’alluvions du Jourdain ont éloigné les rives du lac de leur emplacement initial".
Des fouilles, en 1987, sur une colline située à 1,5 km à l’intérieur des terres, au Nord du lac, ont permis d’y retrouver les traces d’un village de pêcheurs, dont on est sûr aujourd’hui qu’il s’agisse de Bethsaïda.
R.L. : Est-ce à cause de ces alluvions que Pierre a du quitter Bethsaïda pour aller à Capharnaüm ?
J-F.L. : Non, à son époque, le village était au bord du lac. Les terres ont avancé petit à petit au fil des siècles, à cause des dépôts de sédiments…
R.L. : Pourquoi l’ont-ils quitté alors ?
J-F.L. : Selon Maria Valtorta, "la maison de Pierre" à Capharnaüm n’appartenait pas en fait à Pierre, mais à sa belle-mère.
C’est là d’ailleurs que Jésus la guérit. Pierre vient à Capharnaüm où séjourne régulièrement Jésus, pour être près de Lui.
Mais la femme de Pierre reste plutôt dans leur maison de Bethsaïda, où elle est plus au calme qu’aux cotés de son autoritaire de mère.
R.L. : Pierre avait une épouse et une belle-mère, avait-il aussi des enfants ?
J-F.L. : D’après Valtorta, en l’an 27, Pierre et son épouse Porphyrée forment un couple sans enfant.
Mais Jésus leur accorde l’adoption d’un pauvre orphelin, Margziam.
Ce fils adoptif joue un rôle important dans l’œuvre, et au livre 10, Jésus lui dévoile une partie de son futur destin en Gaule, et lui dit qu’il se nommera désormais Martial. De nombreux recoupements permettent d’affirmer qu’il s’agit de Saint Martial, l’évangélisateur de l’Aquitaine…
Et cela me fait d’ailleurs songer à un autre aspect particulier de cette œuvre, qui est de nous donner un éclairage crédible sur les premiers temps de l’Église.
On y trouve par exemple de nombreux éléments expliquant l’implantation rapide de l’Eglise à Antioche.
R.L. : Antioche, qui est une des chaires de Saint Pierre d’après la Tradition.
J-F.L. : Le choix d’Antioche s’imposait, car, toujours selon Valtorta, Simon Pierre savait y trouver, sur les terres de Lazare, une communauté déjà acquise au Seigneur.
Beaucoup de chercheurs, avec Dom Guéranger, se sont aussi demandé comment Pierre, un pêcheur galiléen, a pu s’installer si facilement à Rome.
Or Maria Valtorta nous révèle la présence parmi les femmes disciples de quatre patriciennes romaines qui ont apporté une aide précieuse à l’Église naissante… à commencer par Claudia Procula, la femme de Pilate…
R.L. : On a gardé son portrait sur une intaille de jaspe rouge du Cabinet des Médailles.
J-F.L. : Une découverte faite à Beyrouth vers 1902, n’est-ce pas…
Il y a aussi Plautina dont on retrouve la trace dans l’Histoire, de même que Valéria, ou Flavia Domitilla (dont l’arrière petite fille est Sainte Domitille). On comprend mieux de quelles aides précieuses ont pu ainsi bénéficier les premiers disciples, à leur arrivée dans Rome.
Un catalogue complet des protagonistes de l’Évangile
R.L. : Vous connaissez le recensement de ces personnages fait par Monsieur Debroise, et qu’il a mis sur
Internet Il en recense 670 de mémoire ?
J-F.L. : Effectivement, et son site fort bien documenté s’étoffe de jour en jour.
Et encore s’agit-il pour l’essentiel de personnages désignés par leur nom. Mais le chiffre doit approcher les 800 si l’on répertorie aussi tous les anonymes que Jésus rencontre, guérit ou avec lesquels Il échange au moins quelques mots.
Actuellement, j’ai constitué des fiches pour 754 personnages, et ce qui n’est pas le moins surprenant, parmi eux il y en a déjà 240 effectivement connus par des sources antiques, ce qui est vraiment considérable…
R.L. : Vous voulez dire qu’on les connaît par ailleurs ?
J-F.L. : Oui, l’Histoire ou la Tradition les connaît. Naturellement tous les personnages cités dans l’Évangile apparaissent dans l’œuvre de Maria Valtorta. Mais elle donne le nom de certains anonymes, tel l’aveugle-né qu’elle nomme Sidoine.
R.L. : C’est celui que l’Evangile appelle Barthimé ?
J-F.L. : Non, Barthimé, c’est l’aveugle de Jéricho. Sidoine est l’aveugle né de Siloé, à Jérusalem, celui qui est guéri un jour de sabbat, et que les pharisiens pressent de questions.
R.L. : Celui de Jean ch. 9, 1-34, oui ?
J-F.L. : Voilà.
Eh bien, il se trouve qu’un manuscrit du 8e siècle mentionne un Sidoine, aveugle né, guéri par le Christ, qu’on appelle aussi en Gaule "Restitut" : "celui à qui le Christ a restitué la vue".
Le village provençal de Saint Restitut en témoigne.
R.L. : Dans les dix volumes de Maria Valtorta, il y a énormément de dialogues qu’on ne trouvent pas dans les évangiles.
J-F.L. : C’est exact.
R.L. : Est-ce qu’on y retrouve les grands discours de l’Évangile ?
J-F.L. : Oui, ils s’y trouvent intégralement, mais aussi la totalité des paraboles et des miracles évangéliques… et le plus souvent avec de larges développements.
R.L. : Sont-ils conformes aux textes évangéliques ?
J-F.L. : C’est là un domaine où je m’aventure le moins possible, car je ne suis ni exégète ni théologien.
Mais en tant que chrétien, je constate comme beaucoup de lecteurs que ces discours sont à la fois clairs et denses, et touchent directement au plus profond de l’âme et du coeur.
En outre les discours sont replacés dans leur contexte, et souvent plus développés que dans les évangiles, ce qui clarifie certaines phrases évangéliques…
R.L. : Maria Valtorta parle des douze apôtres, des soixante douze disciples, mais parle-t-elle aussi des femmes disciples (selon Luc 8, 1-3). Apprend on des choses sur elles ?
J-F.L. : L’œuvre contient des clarifications extraordinaires sur les femmes disciples, par exemple sur Jeanne de Chouza, pour laquelle on a très peu d’informations dans les évangiles, si ce n’est qu’elle était malade.
Dans Valtorta on apprend que Jésus l’a miraculeusement guérie dans la première année de la vie publique.
Elle était mourante, et son mari Chouza, l’intendant d’Hérode, apporte avec son épouse un soutien précieux à Jésus. Jeanne aide financièrement Jésus pendant ses voyages et L’accueille régulièrement dans ses divers palais.
R.L. : Et Marie Madeleine ? Est-ce que Maria Valtorta confirme qu’elle n’avait rien d’une prostituée ?
J-F.L. : Dans Maria Valtorta, Marie Madeleine est la sœur de Marthe et de Lazare…
R.L. : Ah bon ?
J-F.L. : Pendant les premiers siècles, les pères de l’Église ont beaucoup débattu s’il fallait voir en la pécheresse repentie, en Marie de Béthanie, et en Marie de Magdala une seule personne, ou deux ou trois personnes distinctes ?
L’éminent bibliste P. Lagrange a bien résumé tous ces débats, et la thèse retenue par l’Église romaine vers le 7e siècle, puis par l’Église d’Orient au 9e siècle, c’est qu’il s’agissait plus probablement d’une unique personne du nom de Marie-Madeleine.
Maria Valtorta nous montre que c’est à Magdala qu’elle avait trouvé refuge dans une propriété appartenant à sa famille, pour donner libre cours à sa vie licencieuse.
Dans l’œuvre il y a sur Marie- Madeleine des éclaircissements qui apparaissent très logiques.
Sa conversion est totale, et Jésus insiste souvent auprès des apôtres pour qu’ils cessent de la considérer comme "l’ancienne pécheresse".
R.L. : Jésus leur dit :
« Mais Marie a choisi la meilleure part et elle ne lui sera pas enlevée »
J-F.L. : C’est cela. Les disciples comprennent progressivement que Marie Madeleine n’est plus du tout ce qu’elle était.
Il se pourrait donc que pour ne pas la rabaisser par son passé, les évangiles présentent la pécheresse et la prostituée avec les 7 démons anonymement, puis nous présentent nommément les actions de Marie "la disciple aimante", "la sœur de Marthe".
C’est peut-être faire acte de charité envers la convertie…
Je fais un parallèle avec Jude, le cousin de Jésus, qui n’est pas toujours désigné simplement par son nom, pour semble-t-il prévenir toute confusion éventuelle avec Judas le traître…
R. L. : On l’appelait Thaddée et puis quoi d’autre ?
J-F.L. : Lui-même se présente dans son épître comme : "Jude frère de Jacques".
Marc et Matthieu l’évoquent plutôt comme "le Thadée" tandis que Luc précise :
"Judas de Jacques".
Et Eusèbe de Césarée le surnomme, je crois, "Lebbaios", Lebbée…
J’en déduis que de même que "Marie-Madeleine" doit évoquer la disciple et non la pécheresse, de même "Jude" doit rappeler le cousin apôtre de Jésus, et non Judas le traître.
R.L. : Je voulais vous demander aussi, les soixante dix disciples dont Luc est seul à parler ça étonne un petit peu, qu’est ce que Maria Valtorta nous dit à ce sujet ?
J-F.L. : A quelques occasions dans l’œuvre, elle parle effectivement des soixante douze disciples, et cite plusieurs personnes comme faisant partie de ce groupe.
Mais elle ne donne pas de liste. Eusèbe de Césarée, que je viens d’évoquer, a d’ailleurs écrit :
"quant aux soixante douze disciples, personne ne connaît leurs noms".
Une analyse méthodique dans l’œuvre fait ressortir entre 40 et 50 personnages faisant partie de ces disciples de la première heure.
Ce qui est très intéressant et très éclairant, c’est la présence de douze bergers témoins de la nativité. Trente ans après, Jésus va les rechercher. Évidemment il y en a quelques uns qui sont morts, et parmi les vivants, certains ont eu des enfants auxquels ils ont transmis leur croyance en la présence du Messie en Palestine.
Les premiers disciples parmi les soixante douze seraient donc les bergers témoins de la Nativité. C’est assez émouvant et pour moi plausible. C’est ce genre d’information que je note comme étant "possible" dans ma base de données, mais je n’ai là aucune preuve...
Une mine inépuisable de découvertes
R.L. : Ce qui nous promet des études ultérieures de votre part.
J-F.L. : Il y a dans cette œuvre matière à études pour de nombreux chercheurs !
Par exemple, un des bergers, le plus âgé, se nomme Isaac.
C’est une figure attachante, qui meurt peu de temps après la Passion. Il y a donc peu de chance qu’un passage d’un manuscrit ancien parle de lui.
Mais peut être y a-t-il encore des documents du premier siècle à découvrir ? L’archéologie nous offrira encore des surprises, et qui sait ? J’ai la conviction que l’œuvre de Maria Valtorta est très loin d’avoir dévoilé tous ses secrets.
R.L. : Donc vous allez continuer à les découvrir encore pendant quelque temps.
Et quelle sera votre œuvre finale ?
Est-ce-que vous projetez maintenant une œuvre ?
J-F.L. : J’ai déjà écrit l’Enigme Valtorta aux éditions Rassemblement à Son Image.
Les lecteurs de Chrétiens Magazine ont pu en lire depuis deux ans quelques extraits sous le titre "L’énigme Valtorta".
Je m’efforce d’y donner une vue d’ensemble des spécialités si variées pour lesquelles Maria Valtorta apporte des informations exactes : l’histoire, la géographie, l’architecture, mais il y a également la faune et la flore qui sont des domaines extrêmement intéressants.
Car dans l’hypothèse où cette vie de Jésus serait "romancée", il y a là matière pour un auteur à facilement faire des erreurs…
R.L. : Mais dites-nous, sur la faune et la flore, qu’y aurait-il d’intéressant, car c’est très riche dans la Palestine.
J-F.L. : Effectivement, et les chercheurs soulignent parfois la richesse de la faune et la flore dans
la Bible. Or l’analyse démontre que dans l’œuvre de Maria Valtorta il y a une abondance comparable, avec plus de 150 plantes, plus de 200 espèces animales et plus de 50 espèces minérales.
R.L. : A commencer par la vigne et le figuier.
J-F.L. : Mais aussi l’olivier, l’amandier, le térébinthe…
Maria Valtorta cite quelques plantes qui ne sont pas mentionnées dans la Bible, comme le seigle et l’avoine, et dont la culture est effectivement attestée à l’époque de Jésus en Palestine.
Par contre elle n’évoque pas, à juste titre, le riz dont la culture dans le nord de la Palestine n’est pratiquée que depuis les 17e ou 18e siècles.
Un taux d’exactitudes remarquable
R.L. : Et lors de vos vérifications, avez-vous trouvé des erreurs dans cette œuvre ?
J-F.L. : Après avoir vérifié plus de 10000 informations, je n’en ai trouvé que fort peu.
Mais s’agissant d’une œuvre écrite par une main humaine, elle comporte naturellement quelques imperfections inhérentes à la nature humaine.
Il est aisé de faire la part entre les propos de Jésus, toujours exacts, et les impressions de l’auteur Valtorta qui s’avèrent parfois imprécises ou inexactes.
Comme quand elle dit "par une belle journée d’hiver", alors que la chronologie montre clairement que la scène se déroule alors en automne.
D’ailleurs Maria Valtorta est consciente de ses propres limites.
Ainsi, évaluant la largeur du Jourdain à 20 mètres, elle ajoute "Ne prenez pas mes chiffres pour valeur d’évangile"… Ou croyant apercevoir un tournevis, ce qui serait anachronique, elle ajoute immédiatement "à ce qu’il me semble".
R.L. : Est ce qu’il y a d’autres domaines scientifiques dans lesquels vous avez fait des constats dont nous n’avons pas encore parlé ?
J-F.L. : Bien entendu, de nombreux autres domaines !
Je pourrais citer les connaissances en architecture antique, ou celles des calendriers romains et hébraïques.
Dans l’œuvre, le délicat sujet des années embolismiques, ces années de 13 mois qui permettaient de recaler le cycle lunaire avec le cycle solaire des saisons, est mentionné et parfaitement pris en compte.
Il faudrait évoquer aussi les informations propres aux coutumes juives, comme la présence de dix témoins, (le miniane), lors de l’examen de majorité…
R.L. : Oui … donc cet examen de majorité serait l’épisode du Recouvrement au temple !
J-F.L. : Exactement, quand Jésus, à l’âge de douze ans, est interrogé par les rabbis, dont Hillel et Shammaï.
Ce dernier demande entre autres questions à Jésus s’il est permis de consommer l’œuf d’une poule qui a pondu le jour du shabbat.
Cette question, qui pourrait nous surprendre, est belle et bien attestée dans le Talmud et fit même débat des siècles durant…
R.L. : Que répond Jésus ?
J-F.L. : Il explique d’une façon tout à fait convaincante que la poule obéissant aux lois divines ne fait pas de travail.
Si elle doit pondre le jour du shabbat, c’est que l’œuf est arrivé à maturité ce jour là dans son organisme, conformément aux lois que Dieu a fixées : l’oeuf ne pose donc pas de problème.
R.L. : Pour ce que vous allez publier dans ce premier livre, que couvrirait-il donc d’autre ?
J-F.L. : Je m’efforce d’y présenter un large panorama des différents domaines scientifiques pour lesquels Maria Valtorta donne des informations vérifiables.
Il y a par exemple les Poids et Mesures dont je n’ai pas encore parlé, et les Monnaies.
A ce sujet, l’œuvre fournit des éléments très intéressants sur la valeur d’un talent, qui pourraient apporter une lumière nouvelle sur des points historiques encore obscurs concernant les monnaies au début du premier siècle.
R.L. : Dix talents, cela fait combien ?
J-F.L. : Il serait trop long d’expliquer ici comment on peut obtenir ce résultat, mais disons pour résumer que les informations données par Maria Valtorta conduisent logiquement à une valeur dix fois plus faible que celle communément admise, et que ce résultat rend beaucoup plus crédibles les valeurs mentionnées dans Flavius Josèphe, dans quelques auteurs de l’Antiquité, et même dans la Bible…
R.L. : Je voulais vous demander, à propos de la fameuse éclipse de lune dans Flavius Josèphe, qui a provoqué beaucoup de discussions sur la date de naissance de Jésus…
Vous, avec Maria Valtorta, quand la mettez-vous ?
J-F.L. : Il me faut faire ici une remarque préalable.
Cela peut paraître paradoxal avec la chronologie que l’on tire de Maria Valtorta, mais elle ne fournit pas la moindre date dans son œuvre !
Ceci dit, ses indications permettent de situer la naissance de Jésus en décembre -5, l’adoration des mages en octobre -4, puis la fuite en Égypte en novembre et le massacre des saints innocents en décembre.
Mais cette chronologie impose la mort d’Hérode en l’an -1 et non en l’an -4 comme beaucoup l’ont imaginé.
R.L. : Oui, c’est vrai, car je sais qu’il y a une minorité d’exégètes qui affirment que la mort d’Hérode aurait eu lieu en -1.
J-F.L. : Sur la mort d’Hérode, j’ai passé beaucoup de temps.
La chronologie de Maria Valtorta ne s’accorde pas avec la thèse de Kepler qui situe la mort d’Hérode en -4.
Lorsqu’on expose de façon méthodique et objective la totalité des arguments des uns et des autres, il apparaît clairement que la thèse de la mort d’Hérode le 26 janvier -1 pose beaucoup moins d’objections que l’hypothèse de sa mort en mars -4.
En outre il y a dans Flavius Josèphe une remarque à laquelle les historiens ne semblent pas accorder l’importance qu’elle mérite. Flavius relie le meurtre des rabbis avec l’éclipse de lune qui suivit, en écrivant :
"la lune étant rouge du sang des rabbis assassinés". Or cette coloration en rouge brun de la lune est justement une des caractéristiques des éclipses totales, comme celle de l’an -1, mais en aucun cas des éclipses partielles comme celle de l’an -4
R.L. : C’est un rapprochement saisissant puisque Flavius Josèphe lie les deux faits.
J-F.L. : Il y a encore un autre argument en faveur de l’an -1, si l’on se réfère à l’Évangile.
Hérode est à Jérusalem quand il ordonne de tuer tous les enfants de Bethléem âgés de moins de 2 ans.
Cela montre à l’évidence qu’il y avait alors une incertitude de + ou - un an sur l’âge du Messie, et qu’au moment de la venue des mages, Hérode n’était donc pas en train de mourir à Jéricho, où il passa les trois derniers mois de sa vie.
Dans l’hypothèse de la mort d’Hérode en mars -4, cela repousse nécessairement la naissance de Jésus en décembre -6, comme le supposa d’ailleurs Kepler, et entraîne toutes sortes d’autres problèmes…
R.L. : En tout cas ce qui est assez curieux c’est qu’on rapproche la mort d’Hérode de l’an zéro mais qu’on éloigne quand même la naissance de Jésus, qui serait né plusieurs années avant.
J-F.L. : La naissance de Jésus en décembre -5 reste compatible avec le début de sa mission en l’an 27, à l’âge de 30 ans et sa Passion à 33 ans et 3 mois, en avril de l’an 30, date qui semble elle, aujourd’hui, communément admise.
R.L. : Je l’ai mis avec sécurité dans ma chronologie de ma Vie de Jésus et de Marie.
J-F.L. : En ce qui concerne l’an 30 pour la Passion et la Résurrection, il semble en effet qu’il n’y a plus guère de doute...
Des connaissances dans tous les domaines
R.L. : Je voudrais connaître quels sont les grands chapitres de votre publication.
J-F.L. : Les premiers chapitres sont consacrés à la position de l’Église vis-à-vis de l’œuvre, et à quelques considérations sur sa valeur littéraire.
Ensuite j’évoque la chronologie, la géographie, les déplacements de Jésus, les personnages, les monnaies, la faune, la flore, l’architecture, les us et coutumes juifs, la réponse donnée à de nombreux problèmes exégétiques, comme la question d’une ou deux multiplications des pains…
R.L. : Vous aussi, vous pensez qu’il y a deux multiplications des pains ?
J-F.L. : Oui, Maria Valtorta décrit une première multiplication pour les Juifs, en Galilée, puis une deuxième pour les païens, en Décapole. Deux symboles forts et lumineux, l’un pour le peuple élu et l’autre pour la multitude.
R.L. : Est ce votre dernier chapitre ?
J-F.L. : Pas tout à fait, dans un suivant je passe en revue quelques informations intéressantes sur l’agriculture et les techniques de l’artisanat local.
On y voit comment Jésus répare une charrue, ou comment les apôtres allument le feu et bien d’autres faits semblables.
Ensuite j’évoque quelques sujets qui, malgré l’absence de preuve formelle, méritent toutefois considération par leur crédibilité.
Enfin je termine par un encouragement à lire cette œuvre, car toutes les vérités matérielles qu’elle comporte sont bien peu de choses au regard des trésors de la Parole qu’elle renferme…
R.L. : Après ce premier volume, avez-vous d’autres projets, ou ce volume représente-t-il la somme de ce que vous avez acquis par vos années de travail ?
J-F.L. : Comme vous le savez, cette œuvre, par son extraordinaire richesse, occupe une place tout à fait exceptionnelle dans la littérature mondiale.
Ce premier volume ne prétend guère qu’à en donner un aperçu d’ensemble, un survol rapide en quelque sorte.
Mais il reste matière à de nombreux autres ouvrages, qui pourraient par exemple mettre en évidence à quel point les écrits de Maria Valtorta sont en cohérence avec l’Évangile, la Tradition de l’Église, et l’enseignement du Magistère.
Et puis, rien que pour un sujet aussi ciblé que la géographie, imaginez qu’elle cite 450 lieux du Moyen Orient qui sont authentifiés par ailleurs.
J’ai largement de quoi y consacrer un ouvrage spécifique !
Sans nul doute cette œuvre peut donner lieu à de nombreux ouvrages futurs…
Je songe aussi à tout ce qu’on pourrait écrire sur les si nombreux personnages.
Il y en a plusieurs qui nous sont surtout connus par les traditions orthodoxes ou byzantines, comme Théophile et Euchérie, ou Fotinaï…
R.L. : Et qui étaient déjà, ces personnages ?
J-F.L. : Ils ne sont pas nommés dans l’Évangile, mais Maria Valtorta nous apprend que le père de Lazare, Théophile aurait été le gouverneur d’Antioche, sous l’autorité des romains. Euchérie, c’est la mère de Lazare, connue sous ce nom uniquement par la tradition orthodoxe
. Quant à Fotinaï, la samaritaine du puits de Jacob, elle est honorée comme étant sainte Phostine.
R.L. : Ce qu’il faudrait aussi souligner, c’est que Maria Valtorta a mis seulement trois ans pour nous présenter cette masse impressionnante de connaissances, et qu’il vous a fallu, déjà plus de six ans, à vous, pour en vérifier la véracité !
J-F.L. : C’est un élément de plus en faveur de l’authenticité de ces "révélations", surtout quand je songe aux moyens de recherches dont on dispose aujourd’hui, et qui n’existaient absolument pas quand elle a écrit.
Il est totalement improbable, selon moi, qu’elle ait pu rassembler une telle masse de connaissances par des moyens "naturels" et en un temps aussi court.
R.L. : Ce qui m’a étonné, c’est qu’ils aient gardé comme titre "L’Évangile tel qu’il m’a été révélé".
Le mot "révélé" est quand même assez fort, et comme l’Évangile est un livre révélé alors si on dit que l’ouvrage de Valtorta est "révélé", ce mot peut donner l’impression erronée qu’on met l’œuvre sur le même plan que l’Évangile.
C’est cela qui est très gênant…
J-F.L. : Ce titre a effectivement posé problème… Mais il ne provient pas directement de Maria Valtorta.
Il y a eu plusieurs titres, comme, par exemple : "Il poema di Gesù" puis "Il poema dell’Uomo-Dio". "The Man-God".
L’éditeur, quand il a pris cette décision qu’il assume, explique que c’est parce que Maria Valtorta en parlait comme cela : "L’Évangile tel qu’il m’a été révélé".
Mais l’éditeur n’en fait pas semble-t-il une affaire de principe, et il autorise d’ailleurs, encore aujourd’hui, par exemple dans l’édition allemande le titre "Der Gottmensch".
R.L. : Je n’ai pas compris comment le Saint Office qui est assez pointilleux, s’est satisfait de ce qui avait été fait et qui ne répondait pas exactement à ce qui avait été demandé. Il y a des paradoxes comme ça qu’on ne comprend pas…
J-F.L. : Il me semble d’ailleurs que la demande émanait plutôt de la Conférence épiscopale italienne, quand elle autorisa la publication…
Et puis un très grand nombre d’évêques et de cardinaux ont témoigné en faveur de cette œuvre depuis qu’elle est diffusée.
Ce qui me paraît plus important, c’est que dans toutes les prises de position que j’ai pu lire, il n’y en a pas une seule qui signale des manquements contre la foi, la morale ou la doctrine.
C’est même l’inverse : beaucoup d’évêques ou de cardinaux affirment très clairement qu’il n’y a rien de contraire à la foi ou à la morale dans cette œuvre ! J’ajouterai pour conclure que le Bienheureux père Gabriel Allegra, qui était éminent linguiste et bibliste, a publiquement donné un témoignage très documenté en faveur de l’œuvre.
R.L. : Continuez donc vos études quotidiennes sur l’historicité de Maria Valtorta et publiez-les comme je vous le suggère, en notes commentées sur chaque détail chronologique, archéologique, historique,… que vous continuerez à trouver chaque jour.
Pour acheter en ligne ce livret de 32 pages
Maria Valtorta sur Whatsapp
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Benoit- Aime le Rosaire
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Re: Maria Valtorta sur Whatsapp - Les enseignements de Maria Valtorta!!
Bonsoir Benoit,
Il y a déjà de nombreux sujets sur les enseignements de Maria Valtorta,peut-être allons nous fusionner le sujet!!
Merci de votre compréhension
Il y a déjà de nombreux sujets sur les enseignements de Maria Valtorta,peut-être allons nous fusionner le sujet!!
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M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Maria Valtorta sur Whatsapp - Les enseignements de Maria Valtorta!!
Voilà sujet fusionné sur ce fil
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Re: Maria Valtorta sur Whatsapp - Les enseignements de Maria Valtorta!!
Association Maria Valtorta
Faire connaitre 'l'Évangile tel qu'il m'a été révélé' de l'auteur italienne Maria Valtorta, sans but lucratif, par les différents moyens multi-médias à notre portée.
Jésus, inlassable pèlerin, a parcouru toute la Palestine
Plusieurs chercheurs (notamment au Portugal) ont analysé avec minutie les quelques 500 étapes décrites par la voyante.
Les conclusions de leurs travaux sont vraiment stupéfiants.
Tous les déplacements, sans aucune exception, sont plausibles tant du point de vue de leur durée, que de la distance parcourue
. De plus les difficultés dues aux saisons, tels l'état des routes, les cours d'eau en crue, la pluie, le vent, le froid ou la chaleur excessive sont parfaitement prises en compte.
Les étapes hivernales ne dépassent jamais une vingtaine de kilomètres, tandis qu'elles peuvent atteindre trente ou trente cinq kilomètres à la belle saison.
De même les déplacements nocturnes prennent toujours en compte la présence ou non de la lune.
Et les voyages nécessitant plusieurs journées commencent toujours à la fin d'un sabbat, pour tenir compte des nombreux aléas pouvant surgir sur la route.
Chaque fois que possible, la fatigue des étapes est atténuée par l'utilisation des barques, à raison d'environ quatre à cinq kilomètres par heure à la rame, et sept à neuf à la voile.
Exemple : le transport de Jonas agonisant sur son grabat
Cette brève séquence montre bien comment sont prises en compte les difficultés imprévues.
Lorsque Jésus vient à Esdrelon pour tirer le pauvre Jonas des griffes de Doras, c'est un mourant qu'ils doivent transporter sur son grabat jusqu'à Nazareth.
L'étape est courte : à peine 12 à 15 km.
Pourtant, partis juste après midi, et bien que passant "le long de la grande route" (la célèbre via maris) "le petit cortège arrive à Nazareth, presque déserte à la nuit tombante".
Sachant que ce jour là, la nuit tombe à 18h15, ils ont dû marcher durant plus de cinq heures.
Soit une moyenne un peu inférieure à 3 km/h au lieu des 4 ou 5 habituels.
Maria Valtorta avait fait cette remarque :
"Ils ne peuvent aller bien vite avec leur charge pitoyable".
Plusieurs chercheurs (notamment au Portugal) ont analysé avec minutie les quelques 500 étapes décrites par la voyante.
Les conclusions de leurs travaux sont vraiment stupéfiants.
Tous les déplacements, sans aucune exception, sont plausibles tant du point de vue de leur durée, que de la distance parcourue
. De plus les difficultés dues aux saisons, tels l'état des routes, les cours d'eau en crue, la pluie, le vent, le froid ou la chaleur excessive sont parfaitement prises en compte.
Les étapes hivernales ne dépassent jamais une vingtaine de kilomètres, tandis qu'elles peuvent atteindre trente ou trente cinq kilomètres à la belle saison.
De même les déplacements nocturnes prennent toujours en compte la présence ou non de la lune.
Et les voyages nécessitant plusieurs journées commencent toujours à la fin d'un sabbat, pour tenir compte des nombreux aléas pouvant surgir sur la route.
Chaque fois que possible, la fatigue des étapes est atténuée par l'utilisation des barques, à raison d'environ quatre à cinq kilomètres par heure à la rame, et sept à neuf à la voile.
Exemple : le transport de Jonas agonisant sur son grabat
Cette brève séquence montre bien comment sont prises en compte les difficultés imprévues.
Lorsque Jésus vient à Esdrelon pour tirer le pauvre Jonas des griffes de Doras, c'est un mourant qu'ils doivent transporter sur son grabat jusqu'à Nazareth.
L'étape est courte : à peine 12 à 15 km.
Pourtant, partis juste après midi, et bien que passant "le long de la grande route" (la célèbre via maris) "le petit cortège arrive à Nazareth, presque déserte à la nuit tombante".
Sachant que ce jour là, la nuit tombe à 18h15, ils ont dû marcher durant plus de cinq heures.
Soit une moyenne un peu inférieure à 3 km/h au lieu des 4 ou 5 habituels.
Maria Valtorta avait fait cette remarque :
"Ils ne peuvent aller bien vite avec leur charge pitoyable".
« Vous devez le lire ! » - Padre Pio, à propos de "L'évangile tel qu'il m'a été révélé" de Maria Valtorta
Qu’il nous soit permis d’évoquer le jugement de Padre Pio, lui-même de son vivant témoin miraculeux du Christ qu’il portait en lui.
Ce Saint n’avait pas besoin de la science ni des avancées technologiques pour conseiller à ses dirigés à propos de L’Évangile tel qu’il m’a été révélé :
« Vous ne pouvez pas, vous devez le lire ! »
Éclairé par l’Esprit-Saint comme il l’était, aurait-il pu conseiller la lecture d’une oeuvre qui ne venait pas de Dieu ?
Et si elle vient de Dieu, son ‘instrument’ ne devrait-il pas être attentivement et rapidement examiné par l’Église comme étant authentique témoin de Jésus ?
L’Église ne devrait-t-elle pas être le relais de la Parole du Christ qui continue de s’incarner encore à notre époque inquiète, en manifestant sa sollicitude dans les charismes ?
« Le Christ s’est manifesté à Maria Valtorta non pour nous inviter à une curieuse promenade touristique mais bien pour nous montrer la voie de ce renouveau ! »
Malheureusement on a pu constater à maintes reprises comme est juste cette pensée d'Alessandro Manzoni :
« Les dénigrements ont un grand avantage sur les raisonnements : celui d'être admis sans preuves par une multitude de lecteurs ».
Il suffit d'écrire que l'Église a "condamné l'œuvre de Maria Valtorta", ou encore plus catégoriquement qu'"elle en a "interdit" la lecture"
(sic!), et de nombreuses personnes bien intentionnées propagent "l'information" comme un scoop.
Mais lorsqu'on prouve que la vérité est toute autre, même avec des dizaines (voire des centaines) de témoignages documentés, on arrive difficilement à convaincre. On ne fera pas mieux que la réponse de Pie XII, reformulée par Mère Térésa :
«Qui lira comprendra !».
Et de fait, nous ne pensons pas qu'on puisse lire (non pas parcourir mais lire) Maria Valtorta sans découvrir que son témoignage est véridique et "inspiré".
Père Jean-Bernard Decazenave
Ce Saint n’avait pas besoin de la science ni des avancées technologiques pour conseiller à ses dirigés à propos de L’Évangile tel qu’il m’a été révélé :
« Vous ne pouvez pas, vous devez le lire ! »
Éclairé par l’Esprit-Saint comme il l’était, aurait-il pu conseiller la lecture d’une oeuvre qui ne venait pas de Dieu ?
Et si elle vient de Dieu, son ‘instrument’ ne devrait-il pas être attentivement et rapidement examiné par l’Église comme étant authentique témoin de Jésus ?
L’Église ne devrait-t-elle pas être le relais de la Parole du Christ qui continue de s’incarner encore à notre époque inquiète, en manifestant sa sollicitude dans les charismes ?
« Le Christ s’est manifesté à Maria Valtorta non pour nous inviter à une curieuse promenade touristique mais bien pour nous montrer la voie de ce renouveau ! »
Malheureusement on a pu constater à maintes reprises comme est juste cette pensée d'Alessandro Manzoni :
« Les dénigrements ont un grand avantage sur les raisonnements : celui d'être admis sans preuves par une multitude de lecteurs ».
Il suffit d'écrire que l'Église a "condamné l'œuvre de Maria Valtorta", ou encore plus catégoriquement qu'"elle en a "interdit" la lecture"
(sic!), et de nombreuses personnes bien intentionnées propagent "l'information" comme un scoop.
Mais lorsqu'on prouve que la vérité est toute autre, même avec des dizaines (voire des centaines) de témoignages documentés, on arrive difficilement à convaincre. On ne fera pas mieux que la réponse de Pie XII, reformulée par Mère Térésa :
«Qui lira comprendra !».
Et de fait, nous ne pensons pas qu'on puisse lire (non pas parcourir mais lire) Maria Valtorta sans découvrir que son témoignage est véridique et "inspiré".
Père Jean-Bernard Decazenave
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Re: Maria Valtorta sur Whatsapp - Les enseignements de Maria Valtorta!!
Faire connaitre 'l'Évangile tel qu'il m'a été révélé' de l'auteur italienne Maria Valtorta, sans but lucratif, par les différents moyens multi-médias à notre portée.
Prions pour le père Yannik Bonnet, grand défenseur de la cause de Maria Valtorta.
La confession expliquée par Jésus à Maria Valtorta
Synthèse de Jean-Marie David.
Les citations avec les références de type : (1235-1239,1241,1243) ou (1240) proviennent de la version originale italienne de « L’Évangile tel qu’il m’a été révélé » donné par Jésus à Maria Valtorta.
© Centre Editoriale Valtortiano
Synthèse de Jean-Marie David.
Les citations avec les références de type : (1235-1239,1241,1243) ou (1240) proviennent de la version originale italienne de « L’Évangile tel qu’il m’a été révélé » donné par Jésus à Maria Valtorta.
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Qu'est-ce que le sacrement du pardon ?
C’est la forme visible et manifeste de la réconciliation avec Dieu ; une purification de l'âme qui prépare à la joie.
C’est un acte de guérison spirituelle que Jésus Lui-même a exécuté à plusieurs reprises au cours de Sa vie.
Jésus a transmis à ses apôtres et à leurs successeurs la mission de continuer à pardonner, et il leur a donné pouvoir de le faire en son nom, dans le sacrement du pardon. (1441)
À quoi sert le sacrement du pardon ?
Il nous sert à découvrir nos fautes avec la lucidité que Dieu nous donne.
Lors du sacrement, tous nos péchés sont effacés, pardonnés.
Le sacrement du pardon nous fortifie contre le péché qui nous tente encore, jusqu'à nous en libérer.
Le sacrement du pardon est-il nécessaire ?
Oui, car il nous rétablit dans une relation d’amitié avec Dieu, et dans sa grâce.
En effet, c'est dans cette vie que nous est offert le choix d'accepter la grâce de Dieu.
Le péché véniel compromet la relation de la personne à Dieu. Le péché mortel rompt cette relation.
Seul le chemin de la conversion et du pardon permet d'entrer dans le Royaume éternel, car le péché grave fait perdre ce Royaume pour toujours. (1470)
Le péché mortel est une infraction grave à la Loi de Dieu.
Il détruit la charité dans le cœur de l'homme, le privant de la grâce divine. (1855) Il nécessite une conversion du cœur, accomplie normalement par le sacrement du pardon. (1856)
Comme Jésus l'a annoncé, c'est Lui-même qui jugera au dernier jour chaque homme selon ses œuvres.
Il nous dira alors :
« tout ce que vous avez fait à l'un des plus petits de mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait ».
C'est donc notre attitude envers le prochain qui révélera l'accueil ou le refus de la grâce et de l'amour divin. (678)
Si nous pouvons juger qu'un acte est en soi une faute grave, nous devons cependant confier tout jugement sur les personnes à Dieu. (1861)
Y a-t-il plusieurs façons de procéder au sacrement du pardon ?
Pour celui qui reçoit le sacrement, les éléments essentiels sont les suivants :
1. La contrition du cœur : c’est le regret d'avoir commis la faute qui offense Dieu et cause une rupture avec Lui et avec l'Église. Sans cette conversion du cœur, les œuvres de pénitence restent stériles et mensongères. (1430)
Cette contrition est une réorientation radicale de toute la vie, un retour intérieur, une conversion en Dieu de tout notre cœur, la cessation du péché, et une répulsion du mal. Aussi, elle est désir et décision de changer de vie.
La douleur de l'âme et la tristesse de l'esprit accompagnent cette contrition. Ils font partie du repentir et du processus d'expiation conduisant au renouveau du cœur. (1431)
2. La confession des péchés notre aveu personnel au prêtre constitue une partie essentielle du sacrement du pardon. 2. La confession des péchés (1424, 1456)
Cet aveu oblige à regarder en face les péchés commis et nos responsabilités, nous ouvrant au pardon de Dieu, afin d'entreprendre un nouvel avenir. (1455)
Dieu voit tout et Il connaît notre péché. Il veut une rencontre franche avec son enfant pécheur.
Il ne veut pas d’une rencontre feinte, la dissimulation constituant une faute additionnelle.
Sans un sincère aveu de la faute, toute la démarche devient un rite superstitieux et inutile.
S'il nous est très difficile de nous accuser, l'effort de dire sa faute nous retient aussi de la commettre de nouveau.
C'est pourquoi la confession est déjà un remède utile et une pénitence efficace. (1458)
Jésus s'adresse personnellement à chacun des pécheurs, comme le médecin qui se penche sur chacun des malades pour les guérir.
D'où l'importance de la confession individuelle pour l'efficacité de ce sacrement. (1484)
La confession régulière de nos péchés, même véniels, nous aide à former notre conscience, à lutter contre nos penchants mauvais, à nous laisser guérir par Jésus, et à progresser dans la vie de l'Esprit.
C'est pourquoi elle est vivement recommandée par l'Église. (1458)
3. La satisfaction il faut faire son possible pour réparer les torts causés au prochain lorsque c'est possible. L'absolution enlève le péché, mais elle ne remédie pas à tous les désordres causés par celui-ci. (1459)
Le confesseur impose une pénitence qui peut être une prière, une offrande, des œuvres de miséricorde, le service du prochain, des sacrifices, et surtout l'acceptation patiente de notre vie et de la Croix que nous devons porter.
De telles pénitences nous permettent de devenir les cohéritiers du Christ ressuscité, « puisque nous souffrons avec Lui ». (Rm 8 :17) (1460)
Le sacrement est alors réalisé par l'action de Dieu dans l'intervention de l'Église. Le prêtre donne au nom de Jésus-Christ le pardon des péchés, et indique la satisfaction requise. Il prie aussi pour le pécheur. (1448)
Le prêtre est-il nécessaire pour être pardonné ?
Car de fait, Dieu seul pardonne les péchés. (Ps 32 :5, 51 :3 ; És 43 :24-25 ; Mc 2 :7)
Jésus, Fils de Dieu, a dit de Lui-même :
« Le Fils de l'Homme a le pouvoir de remettre les péchés sur la terre » (Mc 2 :10) et Il a exercé ce pouvoir divin en disant :
« Tes péchés sont pardonnés ». (Mt 9 :2 ; Mc 2 :5 ; Lc 5 :20, 7 :48)
De plus, par son autorité divine, Il a transmis ce pouvoir aux hommes pour qu'ils l'exercent en son nom :
« Comme le Père m'a envoyé, moi aussi je vous envoie.
Recevez le Saint-Esprit.
Ceux à qui vous pardonnerez leurs péchés, ils leur seront pardonnés ; et ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus. » (Jn 20 :21-23 ) (1441)
Le prêtre a répondu à l'appel de Jésus en Lui consacrant toute sa vie. L'Église lui a conféré la faculté d'absoudre les péchés au nom du Christ. (1495)
À titre de confesseur, il est le serviteur du pardon de Dieu. Il s'unit à l'intention et à la charité du Christ. Il prie et fait pénitence pour les pécheurs. (1466)
Il reçoit les aveux du pénitent sous le secret total du « sceau sacramentel », et ce secret n'admet aucune exception. (1467)
Que se passe-t-il pendant le sacrement du pardon ?
Le sacrement du pardon rétablit le pécheur dans la grâce du Père et dans sa souveraine amitié. Le but et l'effet sont la réconciliation avec Dieu. (1468)
Que change-t-il dans la vie ?
La réconciliation avec Dieu contient le remède à d'autres ruptures produites par le péché : le pénitent pardonné se réconcilie avec lui-même dans la profondeur de son être, où il récupère sa propre vérité intérieure ; il se réconcilie avec ceux que de quelque manière il a offensés et blessés ; il se réconcilie avec l'Église ; il se réconcilie avec la Création toute entière. (1469)
Dieu l'offre-t-il seulement aux chrétiens ?
Oui, mais Dieu peut par des voies connues de Lui seul amener à la foi des hommes qui, sans faute de leur part, ignorent l'Évangile. (848)
Dieu peut également ménager, par les voies que Lui seul connaît, l'occasion d'une salutaire repentance. (2283)
Qu'arrive-t-il à ceux qui n'ont jamais reçu ce sacrement ?
« Dieu veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité ». (1Tm 2 :4) Ceux qui obéissent à la motion de l'Esprit de vérité sont déjà sur le chemin du salut. (851)
De sorte que ceux qui, sans faute de leur part, ignorent l'Évangile mais s'efforcent d'agir de façon à accomplir la volonté de Dieu, telle que leur conscience la leur révèle, ceux-là peuvent arriver au salut éternel. (847)
L'homme pécheur, vicieux, souillé, criminel, voleur, corrompu, corrupteur, homicide, sacrilège, adultère, sous le bain du repentir, renaît spirituellement.
En effet, Dieu accorde à tous la possibilité de se recréer par le mouvement d'une libre volonté.
Il aide et bénit cette décision. Une telle volonté de se racheter détruit et disperse chez la personne toute corruption intérieure qui cachait le trésor de son esprit bon, pur, sain, et enfantin.
Tous peuvent, en le voulant, recréer en eux-mêmes le pur enfant joyeux des jours de la jeunesse, l'enfant affectueux, humble, franc, bon, que sa mère serrait sur son cœur, que son père regardait avec fierté, que l'ange de Dieu veillait et que Dieu Lui-même contemplait avec amour.
C’est la forme visible et manifeste de la réconciliation avec Dieu ; une purification de l'âme qui prépare à la joie.
C’est un acte de guérison spirituelle que Jésus Lui-même a exécuté à plusieurs reprises au cours de Sa vie.
Jésus a transmis à ses apôtres et à leurs successeurs la mission de continuer à pardonner, et il leur a donné pouvoir de le faire en son nom, dans le sacrement du pardon. (1441)
À quoi sert le sacrement du pardon ?
Il nous sert à découvrir nos fautes avec la lucidité que Dieu nous donne.
Lors du sacrement, tous nos péchés sont effacés, pardonnés.
Le sacrement du pardon nous fortifie contre le péché qui nous tente encore, jusqu'à nous en libérer.
Le sacrement du pardon est-il nécessaire ?
Oui, car il nous rétablit dans une relation d’amitié avec Dieu, et dans sa grâce.
En effet, c'est dans cette vie que nous est offert le choix d'accepter la grâce de Dieu.
Le péché véniel compromet la relation de la personne à Dieu. Le péché mortel rompt cette relation.
Seul le chemin de la conversion et du pardon permet d'entrer dans le Royaume éternel, car le péché grave fait perdre ce Royaume pour toujours. (1470)
Le péché mortel est une infraction grave à la Loi de Dieu.
Il détruit la charité dans le cœur de l'homme, le privant de la grâce divine. (1855) Il nécessite une conversion du cœur, accomplie normalement par le sacrement du pardon. (1856)
Comme Jésus l'a annoncé, c'est Lui-même qui jugera au dernier jour chaque homme selon ses œuvres.
Il nous dira alors :
« tout ce que vous avez fait à l'un des plus petits de mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait ».
C'est donc notre attitude envers le prochain qui révélera l'accueil ou le refus de la grâce et de l'amour divin. (678)
Si nous pouvons juger qu'un acte est en soi une faute grave, nous devons cependant confier tout jugement sur les personnes à Dieu. (1861)
Y a-t-il plusieurs façons de procéder au sacrement du pardon ?
Pour celui qui reçoit le sacrement, les éléments essentiels sont les suivants :
1. La contrition du cœur : c’est le regret d'avoir commis la faute qui offense Dieu et cause une rupture avec Lui et avec l'Église. Sans cette conversion du cœur, les œuvres de pénitence restent stériles et mensongères. (1430)
Cette contrition est une réorientation radicale de toute la vie, un retour intérieur, une conversion en Dieu de tout notre cœur, la cessation du péché, et une répulsion du mal. Aussi, elle est désir et décision de changer de vie.
La douleur de l'âme et la tristesse de l'esprit accompagnent cette contrition. Ils font partie du repentir et du processus d'expiation conduisant au renouveau du cœur. (1431)
2. La confession des péchés notre aveu personnel au prêtre constitue une partie essentielle du sacrement du pardon. 2. La confession des péchés (1424, 1456)
Cet aveu oblige à regarder en face les péchés commis et nos responsabilités, nous ouvrant au pardon de Dieu, afin d'entreprendre un nouvel avenir. (1455)
Dieu voit tout et Il connaît notre péché. Il veut une rencontre franche avec son enfant pécheur.
Il ne veut pas d’une rencontre feinte, la dissimulation constituant une faute additionnelle.
Sans un sincère aveu de la faute, toute la démarche devient un rite superstitieux et inutile.
S'il nous est très difficile de nous accuser, l'effort de dire sa faute nous retient aussi de la commettre de nouveau.
C'est pourquoi la confession est déjà un remède utile et une pénitence efficace. (1458)
Jésus s'adresse personnellement à chacun des pécheurs, comme le médecin qui se penche sur chacun des malades pour les guérir.
D'où l'importance de la confession individuelle pour l'efficacité de ce sacrement. (1484)
La confession régulière de nos péchés, même véniels, nous aide à former notre conscience, à lutter contre nos penchants mauvais, à nous laisser guérir par Jésus, et à progresser dans la vie de l'Esprit.
C'est pourquoi elle est vivement recommandée par l'Église. (1458)
3. La satisfaction il faut faire son possible pour réparer les torts causés au prochain lorsque c'est possible. L'absolution enlève le péché, mais elle ne remédie pas à tous les désordres causés par celui-ci. (1459)
Le confesseur impose une pénitence qui peut être une prière, une offrande, des œuvres de miséricorde, le service du prochain, des sacrifices, et surtout l'acceptation patiente de notre vie et de la Croix que nous devons porter.
De telles pénitences nous permettent de devenir les cohéritiers du Christ ressuscité, « puisque nous souffrons avec Lui ». (Rm 8 :17) (1460)
Le sacrement est alors réalisé par l'action de Dieu dans l'intervention de l'Église. Le prêtre donne au nom de Jésus-Christ le pardon des péchés, et indique la satisfaction requise. Il prie aussi pour le pécheur. (1448)
Le prêtre est-il nécessaire pour être pardonné ?
Car de fait, Dieu seul pardonne les péchés. (Ps 32 :5, 51 :3 ; És 43 :24-25 ; Mc 2 :7)
Jésus, Fils de Dieu, a dit de Lui-même :
« Le Fils de l'Homme a le pouvoir de remettre les péchés sur la terre » (Mc 2 :10) et Il a exercé ce pouvoir divin en disant :
« Tes péchés sont pardonnés ». (Mt 9 :2 ; Mc 2 :5 ; Lc 5 :20, 7 :48)
De plus, par son autorité divine, Il a transmis ce pouvoir aux hommes pour qu'ils l'exercent en son nom :
« Comme le Père m'a envoyé, moi aussi je vous envoie.
Recevez le Saint-Esprit.
Ceux à qui vous pardonnerez leurs péchés, ils leur seront pardonnés ; et ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus. » (Jn 20 :21-23 ) (1441)
Le prêtre a répondu à l'appel de Jésus en Lui consacrant toute sa vie. L'Église lui a conféré la faculté d'absoudre les péchés au nom du Christ. (1495)
À titre de confesseur, il est le serviteur du pardon de Dieu. Il s'unit à l'intention et à la charité du Christ. Il prie et fait pénitence pour les pécheurs. (1466)
Il reçoit les aveux du pénitent sous le secret total du « sceau sacramentel », et ce secret n'admet aucune exception. (1467)
Que se passe-t-il pendant le sacrement du pardon ?
Le sacrement du pardon rétablit le pécheur dans la grâce du Père et dans sa souveraine amitié. Le but et l'effet sont la réconciliation avec Dieu. (1468)
Que change-t-il dans la vie ?
La réconciliation avec Dieu contient le remède à d'autres ruptures produites par le péché : le pénitent pardonné se réconcilie avec lui-même dans la profondeur de son être, où il récupère sa propre vérité intérieure ; il se réconcilie avec ceux que de quelque manière il a offensés et blessés ; il se réconcilie avec l'Église ; il se réconcilie avec la Création toute entière. (1469)
Dieu l'offre-t-il seulement aux chrétiens ?
Oui, mais Dieu peut par des voies connues de Lui seul amener à la foi des hommes qui, sans faute de leur part, ignorent l'Évangile. (848)
Dieu peut également ménager, par les voies que Lui seul connaît, l'occasion d'une salutaire repentance. (2283)
Qu'arrive-t-il à ceux qui n'ont jamais reçu ce sacrement ?
« Dieu veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité ». (1Tm 2 :4) Ceux qui obéissent à la motion de l'Esprit de vérité sont déjà sur le chemin du salut. (851)
De sorte que ceux qui, sans faute de leur part, ignorent l'Évangile mais s'efforcent d'agir de façon à accomplir la volonté de Dieu, telle que leur conscience la leur révèle, ceux-là peuvent arriver au salut éternel. (847)
L'homme pécheur, vicieux, souillé, criminel, voleur, corrompu, corrupteur, homicide, sacrilège, adultère, sous le bain du repentir, renaît spirituellement.
En effet, Dieu accorde à tous la possibilité de se recréer par le mouvement d'une libre volonté.
Il aide et bénit cette décision. Une telle volonté de se racheter détruit et disperse chez la personne toute corruption intérieure qui cachait le trésor de son esprit bon, pur, sain, et enfantin.
Tous peuvent, en le voulant, recréer en eux-mêmes le pur enfant joyeux des jours de la jeunesse, l'enfant affectueux, humble, franc, bon, que sa mère serrait sur son cœur, que son père regardait avec fierté, que l'ange de Dieu veillait et que Dieu Lui-même contemplait avec amour.
La Montagne d’or
Le père F. Bortone, s.j., fut missionnaire en Chine durant 18 ans.
De retour à Rome il prit vigoureusement la défense des écrits de Maria Valtorta. Il harangua des prélats romains en leur déclarant:
« On ne jette pas une montagne d’or seulement parce qu’elle pourrait contenir un grain de sable. »
Sur ce site, sous le libellé La Montagne d'or nous étudierons l'immense érudition contenue dans l'évangile tel qu'il m'a été révélé de Maria Valtorta.
Maria Valtorta en 1943
De 1943 à 1947, immobilisée dans son lit par la maladie, elle écrivit en 4 ans à peine et d'un seul jet son oeuvre maîtresse, diffusée en France sous le titre L'Évangile tel qu'il m'a été révélé.
De retour à Rome il prit vigoureusement la défense des écrits de Maria Valtorta. Il harangua des prélats romains en leur déclarant:
« On ne jette pas une montagne d’or seulement parce qu’elle pourrait contenir un grain de sable. »
Sur ce site, sous le libellé La Montagne d'or nous étudierons l'immense érudition contenue dans l'évangile tel qu'il m'a été révélé de Maria Valtorta.
Maria Valtorta en 1943
De 1943 à 1947, immobilisée dans son lit par la maladie, elle écrivit en 4 ans à peine et d'un seul jet son oeuvre maîtresse, diffusée en France sous le titre L'Évangile tel qu'il m'a été révélé.
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Maria Valtorta sur Whatsapp - Les enseignements de Maria Valtorta!!
3ème journée nationale des amis de Maria Valtorta - Paris - Samedi 19 mai 2018
Avec monsieur l'abbé Guy Pagès, Stéphane Nadir Jah (président de l'association Lecteurs sans frontière), don Ernesto Zucchini (président de la Fondazione Maria Valtorta à Viarreggio)...
Avec monsieur l'abbé Guy Pagès, Stéphane Nadir Jah (président de l'association Lecteurs sans frontière), don Ernesto Zucchini (président de la Fondazione Maria Valtorta à Viarreggio)...
Venez découvrir cette mystique catholique !
Samedi 19 mai 2018
À l'église Notre-Dame d’Auteuil - 75016 Paris
La station de métro Église d'Auteuil est située
sur la Ligne 10 du métro de Paris.
Elle est desservie en correspondance par les bus 22, 52 et 62.
Entrée gratuite sur inscription obligatoire (nombre de places limité) :
Je m'inscris à la journée des amis de Maria
ValtortaIci
Formulaire de covoiturage.Ici
Programme de la journée :
Crypte (1 rue Corot) :
9h30 : Messe
10h00 > 10h45 : Chapelet
Salle Chasseloup (64 avenue Théophile Gautier) :
10h45 > 13h45 : Stand librairie + déjeuner (pique-nique tiré du sac).
Église d'Auteuil (place de l'église d'Auteuil) :
14h00 > 16h30 : Conférence, lecture, témoignage.
Salle Chasseloup (64 avenue Théophile Gautier) :
17h00 > 18h30 : Stand librairie + stand buvette.
Conférences de 14h00 à 16h30 dans l’église Notre-Dame d’Auteuil.
Rencontre dès 11h00 et jusqu’à 18h30 à 30 mètres, Salle Chasseloup, 64 avenue Théophile Gautier 75016 Paris
Visionnaire de la vie du Christ, Maria Valtorta décrit les personnages, leur psychologie, précise les lieux où ils évoluent, les coutumes et les mœurs de l’époque, de manière exhaustive et, à ce jour, inégalée.
Considérés comme une «révélation privée majeure» (Père Yannik Bonnet), les écrits de Maria Valtorta sont à l’origine de nombreuses conversions.
Les scènes de l’Évangile, plus incarnées, sont plus facilement comprises.
Samedi 19 mai 2018
À l'église Notre-Dame d’Auteuil - 75016 Paris
La station de métro Église d'Auteuil est située
sur la Ligne 10 du métro de Paris.
Elle est desservie en correspondance par les bus 22, 52 et 62.
Entrée gratuite sur inscription obligatoire (nombre de places limité) :
Je m'inscris à la journée des amis de Maria
ValtortaIci
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Programme de la journée :
Crypte (1 rue Corot) :
9h30 : Messe
10h00 > 10h45 : Chapelet
Salle Chasseloup (64 avenue Théophile Gautier) :
10h45 > 13h45 : Stand librairie + déjeuner (pique-nique tiré du sac).
Église d'Auteuil (place de l'église d'Auteuil) :
14h00 > 16h30 : Conférence, lecture, témoignage.
Salle Chasseloup (64 avenue Théophile Gautier) :
17h00 > 18h30 : Stand librairie + stand buvette.
Conférences de 14h00 à 16h30 dans l’église Notre-Dame d’Auteuil.
Rencontre dès 11h00 et jusqu’à 18h30 à 30 mètres, Salle Chasseloup, 64 avenue Théophile Gautier 75016 Paris
Visionnaire de la vie du Christ, Maria Valtorta décrit les personnages, leur psychologie, précise les lieux où ils évoluent, les coutumes et les mœurs de l’époque, de manière exhaustive et, à ce jour, inégalée.
Considérés comme une «révélation privée majeure» (Père Yannik Bonnet), les écrits de Maria Valtorta sont à l’origine de nombreuses conversions.
Les scènes de l’Évangile, plus incarnées, sont plus facilement comprises.
Source: Ma boîte Mail
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Re: Maria Valtorta sur Whatsapp - Les enseignements de Maria Valtorta!!
Faire connaitre 'l'Évangile tel qu'il m'a été révélé' de l'auteur italienne Maria Valtorta, sans but lucratif, par les différents moyens multi-médias à notre portée.
Rappel
Inscription et programme de la 3ème journée des amis de Maria Valtorta à Paris le samedi 19 mai 2018.
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Re: Maria Valtorta sur Whatsapp - Les enseignements de Maria Valtorta!!
Le miracle Maria Valtorta par le père Ernesto Zucchini
Conférence de don Ernesto Zucchini (président de la Fondazione Maria Valtorta à Viarreggio) lors de la 3ème journée nationale des amis de Maria Valtorta à Paris (mai 2018).
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Re: Maria Valtorta sur Whatsapp - Les enseignements de Maria Valtorta!!
Association Maria Valtorta
Faire connaitre 'l'Évangile tel qu'il m'a été révélé' de l'auteur italienne Maria Valtorta, sans but lucratif, par les différents moyens multi-médias à notre portée.
"Révélations privées : Fondements de l'Église" - Conférence l'abbé Guy Pagès
Faire connaitre 'l'Évangile tel qu'il m'a été révélé' de l'auteur italienne Maria Valtorta, sans but lucratif, par les différents moyens multi-médias à notre portée.
"Révélations privées : Fondements de l'Église" - Conférence l'abbé Guy Pagès
Lors de la journée Nationale des amis de Maria Valtorta 2018, l'abbé Guy Pagès nous redit l'importance capitale des révélations privées pour l'Église catholique, en partant de l'annonciation...
Les groupes Maria Valtorta - Vidéo
Créer ou rejoindre un groupe permet d’approfondir l’Évangile et connaitre encore plus intimement Jésus grâce à Maria Valtorta.
Rejoignez ou fondez un groupe de lecteurs ! Par Jean-Louis Lacourt
Pour rejoindre ou fonder un groupe de lecteurs de Maria Valtorta :
Contactez directement un groupe de la liste ci-dessous ou bien fondez un nouveau groupe en vous signalant à Jean-Louis Lacourt, 14 rue Georges Girard, 49400 Saumur.
02 44 27 61 85 - 06 30 77 78 09
lacourtjeanlouis@gmail. com
Le 6 mai 2016, un prêtre de la communauté de l'Emmanuel de l’île Bouchard (37) me conseille de trouver un prêtre qui connaît l’évangile tel qu’il m’a été révélé. Le 28 mai 2016 à Paris, lors de la première rencontre nationale de l'Association Maria Valtorta, j’en parle au Père Yannik Bonnet et à Bruno Perrinet.
Je leur expose mon idée : créer les conditions de la mise en place d'un réseau de lecteurs et lectrices de l'œuvre de Maria Valtorta, par diocèses.
Le Père Yannik Bonnet donne sa bénédiction et Bruno Perrinet me donne des listes de lecteurs pour démarrer le projet.
Par la suite, j’ai bénéficié de plusieurs coups de pouce du ciel : rencontre du père Portais d’Angers qui nous a prêté son presbytère pour notre première réunion, puis au fil des semaines et des mois, le listing s’est organisé, ma lettre type m’a permis d'entrer en contact avec des lecteurs et lectrices de Maria Valtorta de différents diocèses.
J’ai rencontré de nombreux lecteurs dont voici la répartition sur la carte de France;
Liste des diocèses couverts à ce jour et animateurs à contacter :
Angers M. Lacourt 06 30 77 78 09 lacourtjeanlouis@gmail.com
Nantes Mme Pignal 06 06 48 25 58 ou Mr Gorges 02 40 29 79 46
Vannes groupe à fonder
Rennes groupe à fonder
Fréjus-Toulon M. de Crousnilhon 04 94 22 91 00 mcrous@orange.fr
Rouen Mme dussanter 02 35 34 63 01 syl.dusanter@orange.fr
Lille groupe à fonder
Bayeux-Lisieux M. Morin ds.morin@laposte.net
La Rochelle groupe à fonder
Limoges Mme Pasquier 06 87 11 75 28 agnespasquier@orange.fr
Tulle groupe à fonder
Perigueux groupe à fonder
Cahors Mme Pasquier 06 87 11 75 28 agnespasquier@orange.fr
Rodez groupe à fonder
Angoulême groupe à fonder
Bordeaux groupe à fonder
L'essentiel dans cette mission reste bien le lien qui se tisse dans les âmes que nous rencontrons.
En une année, de nombreuses lettres, de nombreux mails portent témoignage sur la lecture ou l'écoute de l'œuvre de Maria Valtorta qui est un chemin de conversion. Beaucoup de remerciements beaucoup de soutien, tout cela éclaire notre route.
La nouvelle évangélisation se fera aussi avec les lecteurs et lectrices de cette porte voix du Seigneur qu'est Maria Valtorta.
Que dieu vous bénisse !
Comment peut se dérouler une rencontre ?
Par Bruno Perrinet
Il n'y a pas de règle absolue mais quelques idées :
- Périodicité : de 15 jours à un trimestre.
- Temps : une heure maxi + bavardages après la réunion.
- Soit : présenter au groupe un texte qui nous a émus et laisser chacun dire ce qu’il l’a interpellé ou encore : lors d’un tour de table chronologique ou spontané, chacun réponds à « Que puis-je changer dans ma vie suite à ce passage ? » X minutes de parole préalablement déterminé par participant selon la taille du groupe. L’animateur devra imposer la durée (avec une montre ou un sablier) avec exceptionnelles prolongations.
La possession d’un livre lors de la réunion n’est pas indispensable, tout le monde n’est pas obligé de prendre la parole, une prise de notes est conseillée.
- Réciter une à trois prières au maximum
. Ne pas réciter d’autres prières que le Notre Père, le Je vous salue Marie (récités ou commentés par Jésus ou Marie dans l’œuvre) et les nombreuses prières dictées par Jésus à Maria Valtorta. Au besoin, se procurer le Recueil de prières.
Rejoignez ou fondez un groupe de lecteurs ! Par Jean-Louis Lacourt
Pour rejoindre ou fonder un groupe de lecteurs de Maria Valtorta :
Contactez directement un groupe de la liste ci-dessous ou bien fondez un nouveau groupe en vous signalant à Jean-Louis Lacourt, 14 rue Georges Girard, 49400 Saumur.
02 44 27 61 85 - 06 30 77 78 09
lacourtjeanlouis@gmail. com
Le 6 mai 2016, un prêtre de la communauté de l'Emmanuel de l’île Bouchard (37) me conseille de trouver un prêtre qui connaît l’évangile tel qu’il m’a été révélé. Le 28 mai 2016 à Paris, lors de la première rencontre nationale de l'Association Maria Valtorta, j’en parle au Père Yannik Bonnet et à Bruno Perrinet.
Je leur expose mon idée : créer les conditions de la mise en place d'un réseau de lecteurs et lectrices de l'œuvre de Maria Valtorta, par diocèses.
Le Père Yannik Bonnet donne sa bénédiction et Bruno Perrinet me donne des listes de lecteurs pour démarrer le projet.
Par la suite, j’ai bénéficié de plusieurs coups de pouce du ciel : rencontre du père Portais d’Angers qui nous a prêté son presbytère pour notre première réunion, puis au fil des semaines et des mois, le listing s’est organisé, ma lettre type m’a permis d'entrer en contact avec des lecteurs et lectrices de Maria Valtorta de différents diocèses.
J’ai rencontré de nombreux lecteurs dont voici la répartition sur la carte de France;
Liste des diocèses couverts à ce jour et animateurs à contacter :
Angers M. Lacourt 06 30 77 78 09 lacourtjeanlouis@gmail.com
Nantes Mme Pignal 06 06 48 25 58 ou Mr Gorges 02 40 29 79 46
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Rennes groupe à fonder
Fréjus-Toulon M. de Crousnilhon 04 94 22 91 00 mcrous@orange.fr
Rouen Mme dussanter 02 35 34 63 01 syl.dusanter@orange.fr
Lille groupe à fonder
Bayeux-Lisieux M. Morin ds.morin@laposte.net
La Rochelle groupe à fonder
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Cahors Mme Pasquier 06 87 11 75 28 agnespasquier@orange.fr
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L'essentiel dans cette mission reste bien le lien qui se tisse dans les âmes que nous rencontrons.
En une année, de nombreuses lettres, de nombreux mails portent témoignage sur la lecture ou l'écoute de l'œuvre de Maria Valtorta qui est un chemin de conversion. Beaucoup de remerciements beaucoup de soutien, tout cela éclaire notre route.
La nouvelle évangélisation se fera aussi avec les lecteurs et lectrices de cette porte voix du Seigneur qu'est Maria Valtorta.
Que dieu vous bénisse !
Comment peut se dérouler une rencontre ?
Par Bruno Perrinet
Il n'y a pas de règle absolue mais quelques idées :
- Périodicité : de 15 jours à un trimestre.
- Temps : une heure maxi + bavardages après la réunion.
- Soit : présenter au groupe un texte qui nous a émus et laisser chacun dire ce qu’il l’a interpellé ou encore : lors d’un tour de table chronologique ou spontané, chacun réponds à « Que puis-je changer dans ma vie suite à ce passage ? » X minutes de parole préalablement déterminé par participant selon la taille du groupe. L’animateur devra imposer la durée (avec une montre ou un sablier) avec exceptionnelles prolongations.
La possession d’un livre lors de la réunion n’est pas indispensable, tout le monde n’est pas obligé de prendre la parole, une prise de notes est conseillée.
- Réciter une à trois prières au maximum
. Ne pas réciter d’autres prières que le Notre Père, le Je vous salue Marie (récités ou commentés par Jésus ou Marie dans l’œuvre) et les nombreuses prières dictées par Jésus à Maria Valtorta. Au besoin, se procurer le Recueil de prières.
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Re: Maria Valtorta sur Whatsapp - Les enseignements de Maria Valtorta!!
Témoignage de Stéphane Jah Nadir
Voici la vidéo du témoignage de notre ami Stéphane Jah (président de l'association Lecteurs sans frontière), lors de la journée des amis de Maria Valtorta à Paris, le 19 mai 2018.
Voici la vidéo du témoignage de notre ami Stéphane Jah (président de l'association Lecteurs sans frontière), lors de la journée des amis de Maria Valtorta à Paris, le 19 mai 2018.
Témoignage du père Bernard Schlotter
« C'est vraiment un don inouï que le Seigneur fait à notre humanité.
C'est une grâce pour notre temps ! »
Voici un court témoignage de notre cher père Bernard enregistré lors de la conférence de Mulhouse en avril 2018.
« C'est vraiment un don inouï que le Seigneur fait à notre humanité.
C'est une grâce pour notre temps ! »
Voici un court témoignage de notre cher père Bernard enregistré lors de la conférence de Mulhouse en avril 2018.
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Maria Valtorta sur Whatsapp - Les enseignements de Maria Valtorta!!
À La Rochelle - Conférence sur Maria Valtorta, le porte-plume de Dieu, par Bruno Perrinet.
Venez découvrir cette mystique catholique !
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Télécharger l'affiche pour l'imprimer, l'afficher ou la distribuer
Samedi 30 juin 2018 - 16h00
Salle de la Rotonde,
Centre jean Baptiste Souzy,
33 Rue Alfred Kastler
17000 La Rochelle (quartier des Minimes)
Entrée gratuite, participation libre aux frais.
prévenir Bernard Bonnaud au tél. 06.19.02.77.07
ou bernard.bonnaud754@orange.fr
Visionnaire de la vie du Christ, Maria Valtorta décrit les personnages, leur psychologie, précise les lieux où ils évoluent, les coutumes et les mœurs de l’époque, de manière exhaustive et, à ce jour, inégalée.
Considérés comme une «révélation privée majeure» (Père Yannik Bonnet), les écrits de Maria Valtorta sont à l’origine de nombreuses conversions.
Les scènes de l’Évangile, plus incarnées, sont facilement comprises.
Pie XII :
«Publiez l’oeuvre telle quelle, qui lira comprendra !»
Salle de la Rotonde,
Centre jean Baptiste Souzy,
33 Rue Alfred Kastler
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Entrée gratuite, participation libre aux frais.
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ou bernard.bonnaud754@orange.fr
Visionnaire de la vie du Christ, Maria Valtorta décrit les personnages, leur psychologie, précise les lieux où ils évoluent, les coutumes et les mœurs de l’époque, de manière exhaustive et, à ce jour, inégalée.
Considérés comme une «révélation privée majeure» (Père Yannik Bonnet), les écrits de Maria Valtorta sont à l’origine de nombreuses conversions.
Les scènes de l’Évangile, plus incarnées, sont facilement comprises.
Pie XII :
«Publiez l’oeuvre telle quelle, qui lira comprendra !»
Voyage sur les pas du Christ d'après l'œuvre de Maria Valtorta - Severino Caruso
Témoignage de Sévérino lors de la conférence à Mulhouse (avril 2018).
Témoignage de Sévérino lors de la conférence à Mulhouse (avril 2018).
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Re: Maria Valtorta sur Whatsapp - Les enseignements de Maria Valtorta!!
Marie du 65 a écrit:Témoignage de Stéphane Jah Nadir
Voici la vidéo du témoignage de notre ami Stéphane Jah (président de l'association Lecteurs sans frontière), lors de la journée des amis de Maria Valtorta à Paris, le 19 mai 2018.Témoignage du père Bernard Schlotter
« C'est vraiment un don inouï que le Seigneur fait à notre humanité.
C'est une grâce pour notre temps ! »
Voici un court témoignage de notre cher père Bernard enregistré lors de la conférence de Mulhouse en avril 2018.
"Jésus me dit :
"Marque fortement le point : "... vous boirez certainement à mon calice". Dans les traductions on lit : "mon calice". J'ai dit : "à mon calice" et non pas "mon calice". Aucun homme n'aurait pu boire mon calice. Moi seul, le Rédempteur, j'ai dû boire mon calice tout entier. À mes disciples, à mes imitateurs et à ceux qui m'aiment, il est certainement permis de boire à ce calice où j'ai bu, une goutte, Une gorgée, ou les gorgées que la prédilection de Dieu leur permet de boire. Mais jamais personne ne boira le calice tout entier comme je l'ai bu. Il est donc juste de dire : "à mon calice" et non pas "mon calice".
http://www.maria-valtorta.org/Publication/TOME%2008/08-038.htm
Isabelle-Marie- CONSEILLER DU PEUPLE DE LA PAIX
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