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Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

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Livre Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Invité Dim 28 Avr 2013 - 12:23

Bonjour Maud,
Bonjour Azur,
Bonjour Manuela,
Bonjour Nicolas,
Bonjour Carine,
Bonjour Claire1,
Bonjour Boisvert,
Bonjour Bénédicte,
Bonjour MarieJésus,
Bonjour Andrée,
Bonjour Flou,
Bonjour Gilles,
Bonjour Garabandal,
Bonjour Bona Fide,
Bonjour Michael,
Bonjour Pax Bonum,
Bonjour Salomé,
Bonjour Bonheur,
Bonjour Emmanuel,

Bonjour à vous tous qui aimez la Parole de Vie : "Goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) 43550816


Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) Bible_13


Cinquième dimanche de Pâques


Livre des Actes des Apôtres 14,21b-27.

Dans cette ville, ils annoncèrent la Bonne Nouvelle et firent de nombreux disciples. Puis ils revinrent à Lystres, à Iconium et à Antioche de Pisidie.
Ils affermissaient le courage des disciples ; ils les exhortaient à persévérer dans la foi, en disant : « Il nous faut passer par bien des épreuves pour entrer dans le royaume de Dieu. »
Ils désignèrent des Anciens pour chacune de leurs Églises et, après avoir prié et jeûné, ils confièrent au Seigneur ces hommes qui avaient mis leur foi en lui.
Ils traversèrent la Pisidie et se rendirent en Pamphylie.
Après avoir annoncé la Parole aux gens de Pergé, ils descendirent vers Attalia,
et prirent le bateau jusqu'à Antioche de Syrie, d'où ils étaient partis ; c'est là qu'ils avaient été remis à la grâce de Dieu pour l'œuvre qu'ils venaient maintenant d'accomplir.
A leur arrivée, ayant réuni les membres de l'Église, ils leur racontaient tout ce que Dieu avait fait avec eux, et comment il avait ouvert aux nations païennes la porte de la foi.



Psaume 145(144),8-9.10-11.12-13ab.

Le Seigneur est tendresse et pitié,
lent à la colère et plein d'amour ;
la bonté du Seigneur est pour tous,
sa tendresse, pour toutes ses œuvres.

Que tes œuvres, Seigneur, te rendent grâce
et que tes fidèles te bénissent !
Ils diront la gloire de ton règne,
ils parleront de tes exploits.

Ils annonceront aux hommes tes exploits,
la gloire et l'éclat de ton règne :
ton règne, un règne éternel,
ton empire, pour les âges des âges.



Livre de l'Apocalypse 21,1-5a.

Moi, Jean, j’ai vu un ciel nouveau et une terre nouvelle, car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et il n’y avait plus de mer.
Et j'ai vu descendre du ciel, d'auprès de Dieu, la cité sainte, la Jérusalem nouvelle, toute prête, comme une fiancée parée pour son époux.
Et j'ai entendu la voix puissante qui venait du Trône divin ; elle disait : « Voici la demeure de Dieu avec les hommes ; il demeurera avec eux, et ils seront son peuple, Dieu lui-même sera avec eux.
Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort n'existera plus ; et il n'y aura plus de pleurs, de cris, ni de tristesse ; car la première création aura disparu. »
Alors celui qui siégeait sur le Trône déclara : « Voici que je fais toutes choses nouvelles. Écris ces paroles : elles sont dignes de foi et véridiques. »



Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 13,31-33a.34-35.

Au cours du dernier repas que Jésus prenait avec ses disciples, quand Judas fut sorti, Jésus déclara : « Maintenant le Fils de l'homme est glorifié, et Dieu est glorifié en lui.
Si Dieu est glorifié en lui, Dieu en retour lui donnera sa propre gloire ; et il la lui donnera bientôt.
Mes petits enfants, je suis encore avec vous, mais pour peu de temps, et vous me chercherez. J'ai dit aux Juifs : Là où je m'en vais, vous ne pouvez pas y aller. Je vous le dis maintenant à vous aussi.
Je vous donne un commandement nouveau : c'est de vous aimer les uns les autres. Comme je vous ai aimés, vous aussi aimez-vous les uns les autres.
Ce qui montrera à tous les hommes que vous êtes mes disciples, c'est l'amour que vous aurez les uns pour les autres. »



Ce passage d’évangile a quelque chose de déconcertant, de provoquant même, qui devrait nous ébranler radicalement dans notre « bonne conscience ».
Jésus sait que son sort est décidé : Judas, un des Douze à qui il a donné toute sa confiance - qu’il a aimé plus que les autres en raison de sa faiblesse - Judas vient de sortir pour trahir son Maître ; pour le vendre comme un vulgaire objet évalué à trente pièces d’argent.

Paradoxalement - et c’est notre première surprise - Jésus déclare à ce moment précis : « Maintenant, le Fils de l’homme est glorifié ». Le « maintenant » ne peut porter que sur la trahison et sur tout ce qui s’en suivra : l’arrestation, les interrogatoires, la flagellation, la couronne d’épines, les humiliations de la soldatesque, le portement de croix, la crucifixion, la longue agonie et enfin la mort dans un grand cri. Est-ce donc dans ces événements, où semblent triompher le mal, la haine, la violence, que le Christ est glorifié ? Qui donc voudrait participer à une telle gloire ? Nous aurions sans aucun doute ajouté : « et quel est donc ce Dieu qui réserve un tel sort à son Envoyé », si Jésus n’avait pas poursuivi en disant : « et Dieu est glorifié en lui ». Comment Dieu peut-il être glorifié en cet homme meurtri, humilié, anéanti ? Qu’est-ce que tout cela peut bien vouloir dire ?

S’il est paradoxal pour nous de parler de la glorification du Crucifié, c’est avant tout parce que la gloire de la Croix est trop éblouissante pour nos yeux de hiboux qui ne peuvent la saisir : nous ne percevons de la Passion que les ténèbres de l’horrible souffrance et de la déréliction du Fils de l’homme. Aussi, puisque nous n’avons pas d’autre lumière pour nous guider que la Parole, recueillons-la précieusement pour pénétrer dans la nuée du mystère.

Après avoir affirmé qu’il serait glorifié par la Passion et que son Père serait glorifié en lui, Jésus poursuit en annonçant que Dieu va « bientôt » reprendre l’initiative et « donner en retour sa propre gloire à son Fils ». Autrement dit, après avoir reçu les honneurs de son Fils, le Père s’apprête à l’exalter à son tour. La réciprocité ne signifie pas pour autant que les dons soient les mêmes : c’est en tant que Fils que Jésus glorifie son Père par la kénose de la croix ; c’est en tant que Père que Dieu exalte son Fils au matin de Pâques, lui conférant le Nom qui est au-dessus de tout nom. Or si la gloire de la croix demeure impénétrable, la gloire de la résurrection par contre fait sens pour nous : l’intronisation de Jésus ressuscité Roi de l’univers relève bien pour nous de la catégorie de la glorification, contrairement à l’humiliation de la croix. Le mystère de la glorification dans lequel nous essayons de pénétrer, pourrait donc être plus accessible par le versant du Père, c’est-à-dire celui de la résurrection.

Au matin de Pâques, le Père relève son Fils en lui donnant part à sa propre vie, ce qui correspond à l’action paternelle par excellence. Nous pouvons donc identifier la gloire de la résurrection à la vie divine qui prend sa Source dans le Père et que celui-ci répand en flots de lumière sur son Fils.
Mais comment se fait-il alors que le mouvement réciproque, par lequel le Fils rend gloire au Père, se déploie d’une manière aussi ténébreuse et dramatique ? Pourtant c’est bien le même amour divin - que nous nommons l’Esprit Saint - qui est à l’œuvre dans les deux cas.

Force nous est de constater que si la gloire du Père n’a pas rencontré d’obstacle en se répandant sur le Fils, celui-ci par contre a dû vaincre une résistance inouïe pour faire refluer cette gloire vers le Père. Non pas que l’élan d’amour du Fils vers le Père se soit affadi, mais parce que le Fils s’est chargé des refus d’amour de toute l’humanité, passée, présente et à venir. Le drame de la Passion nous dit le combat victorieux du Fils sur toute la haine du monde, qui sévit depuis que le péché nous a asservis au démon. L’amour du Fils pour le Père demeure intact, mais il a accepté que son humanité soit « plombée » par notre péché qui le cloue sur la croix après l’avoir écrasé sous le bois. Aussi le Père n’est-il pas glorifié par les supplices subis par son Fils, mais par la surabondance d’amour que celui-ci déploie pour nous sauver : nous arrachant à la puissance des ténèbres il nous emmène dans la demeure du Père afin que nous y soyons glorifiés en lui.

Cette longue méditation était sans doute indispensable pour accéder à l’intelligence de l’autre parole, tout aussi déconcertante de Jésus : « Je vous donne un commandement nouveau : c’est de vous aimer les uns les autres ». Si Notre-Seigneur s’adresse à ses apôtres comme à des enfants auxquels il commande de s’aimer les uns les autres, c’est donc qu’ils n’ont pas encore commencé à le faire, parce qu’ils en étaient jusque là incapables. Et ce qui vaut pour eux vaut bien sûr aussi pour nous. Nous nous imaginons que nous savons aimer, alors qu’en réalité nous ne sommes capables de conjuguer ce verbe qu’à la première personne du singulier et dans le mode réflexif : « Je m’aime » - caricature narcissique du véritable amour, tant il est vrai que l’amour devrait tout au contraire nous sortir de nous-mêmes. Voilà pourquoi Jésus précise : « “Comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres”, c’est-à-dire avec le même renoncement radical dont j’ai fait preuve tout au long de ma passion. »

Peu à peu les choses s’éclairent. Nous aussi nous sommes appelés à la gloire ; à nous aussi le Père veut donner « sa propre gloire ». Si nous voulons participer à la gloire du Fils, il n’est d’autre chemin que celui sur lequel il nous précède : apprendre à nous servir des épreuves de la vie pour mourir à nos convoitises, nos revendications égoïstes, notre individualisme, nos ressentiments, nos haines, nos colères, nos jalousies et nos rancœurs ; et pour accueillir le germe de la vie véritable : l’Esprit Saint, qui seul est capable de nous apprendre à aimer en vérité. Comme le dit l’apôtre Paul, « il s’agit de connaître le Christ, d’éprouver la puissance de sa résurrection et de communier aux souffrances de sa Passion, en reproduisant en nous sa mort, dans l’espoir de parvenir, nous aussi, à ressusciter d’entre les morts » (Ph 3, 10-11). Que la perspective de la croix ne nous effraye ni ne nous paralyse. Le Père ne prend pas plaisir à notre souffrance pas plus qu’à celle de son Fils ; mais il est glorifié par la patience avec laquelle nous la supportons, et par l’amour dont nous la transfigurons. Saint Paul l’affirme avec force : « J’estime qu’il n’y a pas de commune mesure entre les souffrances du temps présent et la gloire que Dieu va bientôt révéler en nous » (Rm 8, 18). Soyons en bien convaincus : si nous persévérons dans la foi, l’espérance et la charité, « Dieu en retour nous donnera sa propre gloire, et il nous la donnera bientôt ».


« Seigneur, “affermis notre courage : il nous faut passer par bien des épreuves pour entrer dans ton Royaume” (1ère lect.). Ne permets pas que nous fléchissions, que nous renoncions à te suivre sur le chemin étroit de la sainteté. Donne-nous de “persévérer dans la foi” (Ibid.) afin de pouvoir être accueillis un jour dans “la demeure de Dieu où tu essuieras toute larme de nos yeux et où il n’y aura plus de pleurs, de cris ni de tristesse” (2nd lect.). Nous pourrons alors chanter éternellement “la gloire et l’éclat de ton règne” et te bénir pour la tendresse et la bonté que tu déploies pour toutes tes œuvres (Ps 144) ».


Père Joseph-Marie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson



Bien-aimés, aimons-nous les uns les autres; car l'amour est de Dieu,
et quiconque aime est né de Dieu et connaît Dieu.
Celui qui n'aime pas n'a pas connu Dieu, car Dieu est amour.
L'amour de Dieu a été manifesté envers nous en ce que Dieu a envoyé
Son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par Lui.
Et cet amour consiste, non point en ce que nous avons aimé Dieu,
Mais en ce qu'IL nous a aimés et a envoyé Son Fils
comme victime expiatoire pour nos péchés

1 Jean 4-7/10


Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) 2ded8910

« Comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres »

« Je vous donne un commandement nouveau : c'est de vous aimer les uns les autres »... Celui qui écoute ce commandement, ou plutôt qui y obéit, est renouvelé non par n'importe quel amour mais par celui que le Seigneur a précisé en ajoutant, afin de le distinguer de l'affection purement naturelle : « Comme je vous ai aimés »... « Tous les membres du corps ont souci les uns des autres. Si un membre souffre, tous les membres souffrent avec lui ; si un membre est à l'honneur, tous les membres se réjouissent avec lui » (1Co 12,25-26). Ils entendent, en effet, et ils observent cette parole : « Je vous donne un commandement nouveau, c'est de vous aimer les uns les autres », non pas comme font les débauchés, ni ceux qui s'aiment simplement parce qu'ils ont une même nature, mais comme s'aiment ceux qui sont tous « des dieux » (Jn 10,35) et « les fils du Très-Haut » (Lc 6,35), pour devenir ainsi les frères de son Fils unique. Ceux-là s'aiment les uns les autres parce que lui-même les a aimés, pour les conduire à la fin qui les comblera, là où leur désir pourra se rassasier de tous les biens. En effet, tous les désirs seront comblés lorsque Dieu sera « tout en tous » (1Co 15,28)...

Celui qui aime son prochain d'un amour pur et spirituel, qu'aimera-t-il en lui si ce n'est Dieu ? C'est cet amour que le Seigneur veut séparer de l'affection purement naturelle lorsqu'il ajoute : « Comme je vous ai aimés ». Qu'est-ce qu'il a aimé en nous, si ce n'est Dieu ? Non pas Dieu tel que nous le possédons déjà mais tel qu'il veut que nous le possédions là où « Dieu sera tout en tous ». Le médecin aime ses malades à cause de la santé qu'il veut leur donner, non à cause de la maladie. « Comme je vous ai aimés, aimez-vous les uns les autres. » C'est pour cela qu'il nous a aimés : afin qu'à notre tour nous nous aimions les uns les autres.


Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église
Sermons sur l'évangile de Jean, n°65 (trad. cf bréviaire 4e jeu. de Pâques)





1. «Dieu est amour : celui qui demeure dans l’amour demeure en Dieu, et Dieu en lui» (1 Jn 4, 16).
Ces paroles de la Première Lettre de saint Jean expriment avec une particulière clarté ce qui fait
le centre de la foi chrétienne: l’image chrétienne de Dieu, ainsi que l'image de l'homme et de son
chemin, qui en découle. De plus, dans ce même verset, Jean nous offre pour ainsi dire une formule
synthétique de l’existence chrétienne : «Nous avons reconnu et nous avons cru que l’amour de Dieu est parmi nous».

Nous avons cru à l’amour de Dieu: c’est ainsi que le chrétien peut exprimer le choix fondamental
de sa vie. À l’origine du fait d’être chrétien, il n’y a pas une décision éthique ou une grande idée,
mais la rencontre avec un événement, avec une Personne, qui donne à la vie un nouvel horizon et
par là son orientation décisive. Dans son Évangile, Jean avait exprimé cet événement par ces mots :
«Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique : ainsi tout homme qui croit en lui
[...] obtiendra la vie éternelle» (3, 16). En reconnaissant le caractère central de l’amour, la foi chrétienne
a accueilli ce qui était le noyau de la foi d’Israël et, en même temps, elle a donné à ce noyau une
profondeur et une ampleur nouvelles. En effet, l’Israélite croyant prie chaque jour avec les mots
du Livre du Deutéronome, dans lesquels il sait qu’est contenu le centre de son existence : «Écoute, Israël:
le Seigneur notre Dieu est l’Unique. Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur,
de toute ton âme et de toute ta force» (6, 4-5). Jésus a réuni, en en faisant un unique précepte,
le commandement de l’amour de Dieu et le commandement de l’amour du prochain, contenus dans le
Livre du Lévitique : «Tu aimeras ton prochain comme toi-même» (19, 18 ; cf. Mc 12, 29-31).
Comme Dieu nous a aimés le premier (cf. 1 Jn 4, 10), l’amour n’est plus seulement un commandement,
mais il est la réponse au don de l'amour par lequel Dieu vient à notre rencontre.

Dans un monde où l’on associe parfois la vengeance au nom de Dieu, ou même le devoir de la
haine et de la violence, c’est un message qui a une grande actualité et une signification très concrète.
C’est pourquoi, dans ma première Encyclique, je désire parler de l’amour dont Dieu nous comble
et que nous devons communiquer aux autres. Par là sont ainsi indiquées les deux grandes parties
de cette Lettre, profondément reliées entre elles. La première aura un caractère plus spéculatif,
étant donné que je voudrais y préciser – au début de mon Pontificat – certains éléments essentiels
sur l'amour que Dieu, de manière mystérieuse et gratuite, offre à l'homme, de même que le lien
intrinsèque de cet Amour avec la réalité de l'amour humain. La seconde partie aura un caractère
plus concret, puisqu'elle traitera de la pratique ecclésiale du commandement de l'amour pour le prochain.
La question est très vaste, un long développement dépasserait néanmoins le but de cette Encyclique.
Je désire insister sur certains éléments fondamentaux, de manière à susciter dans le monde
un dynamisme renouvelé pour l'engagement dans la réponse humaine à l'amour divin.


LETTRE ENCYCLIQUE
DEUS CARITAS EST
DU SOUVERAIN PONTIFE
BENOÎT XVI
AUX ÉVÊQUES
AUX PRÊTRES ET AUX DIACRES
AUX PERSONNES CONSACRÉES
ET À TOUS LES FIDÈLES LAÏCS
SUR L'AMOUR CHRÉTIEN


Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) Que_di13

Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) Coeur_17
"Quand je dis Dieu, c'est un poème,
c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines,
un grand soleil pour aujourd'hui ! "

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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Invité Lun 29 Avr 2013 - 9:26

Bonjour Maud,
Bonjour Azur,
Bonjour Manuela,
Bonjour Nicolas,
Bonjour Carine,
Bonjour Claire1,
Bonjour Boisvert,
Bonjour Bénédicte,
Bonjour MarieJésus,
Bonjour Andrée,
Bonjour Flou,
Bonjour Gilles,
Bonjour Garabandal,
Bonjour Bona Fide,
Bonjour Michael,
Bonjour Pax Bonum,
Bonjour Salomé,
Bonjour Bonheur,
Bonjour Emmanuel,

Bonjour à vous tous qui aimez la Parole de Vie : "Goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) 43550817


Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) Bibbia10


Fête de sainte Catherine de Sienne, vierge, tertiaire dominicaine, docteur de l'Église, copatronne de l'Europe


Première lettre de saint Jean 1,5-10.2,1-2.

Voici le message que Jésus Christ nous a fait entendre et que nous vous annonçons : Dieu est lumière, il n'y a pas de ténèbres en lui.
Si nous disons que nous sommes en communion avec lui, alors que nous marchons dans les ténèbres, nous sommes des menteurs, nous n'agissons pas selon la vérité ;
mais, si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché.
Si nous disons que nous n'avons pas de péché, nous nous égarons nous-mêmes et la vérité n'est pas en nous.
Si nous reconnaissons nos péchés, lui qui est fidèle et juste nous pardonnera nos péchés et nous purifiera de tout ce qui nous oppose à lui.
Si nous disons que nous ne sommes pas pécheurs, nous faisons de lui un menteur et sa parole n'est pas en nous.
Mes petits enfants, je vous écris pour que vous évitiez le péché. Mais, si l'un de nous vient à pécher, nous avons un défenseur devant le Père : Jésus Christ, le Juste.
Il est la victime offerte pour nos péchés, et non seulement pour les nôtres, mais encore pour ceux du monde entier.



Psaume 103(102),1-2.3-4.8-9.13-14.17-18a.

Bénis le Seigneur, ô mon âme,
bénis son nom très saint, tout mon être !
Bénis le Seigneur, ô mon âme,
n'oublie aucun de ses bienfaits !

Car il pardonne toutes tes offenses
et te guérit de toute maladie ;
il réclame ta vie à la tombe
et te couronne d'amour et de tendresse ;

Le Seigneur est tendresse et pitié,
lent à la colère et plein d'amour ;
il n'est pas pour toujours en procès,
ne maintient pas sans fin ses reproches ;

comme la tendresse du père pour ses fils,
la tendresse du Seigneur pour qui le craint !
Il sait de quoi nous sommes pétris,
il se souvient que nous sommes poussière.

Mais l'amour du Seigneur, sur ceux qui le craignent,
est de toujours à toujours,
et sa justice pour les enfants de leurs enfants,
pour ceux qui gardent son alliance.



Évangile de Jésus Christ selon Luc 10, 38-42

Alors qu'il était en route avec ses disciples, Jésus entra dans un village. Une femme appelée Marthe le reçut dans sa maison. Elle avait une soeur nommée Marie qui, se tenant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole.
Marthe était accaparée par les multiples occupations du service. Elle intervint et dit : « Seigneur, cela ne te fait rien ? Ma soeur me laisse seule à faire le service. Dis-lui donc de m'aider. » Le Seigneur lui répondit : « Marthe, Marthe, tu t'inquiètes et tu t'agites pour bien des choses. Une seule est nécessaire. Marie a choisi la meilleure part : elle ne lui sera pas enlevée. »



L’évangile de ce jour nous présente deux figures féminines majeures du Nouveau Testament : Marthe et Marie. Souvent, et particulièrement dans ce passage de l’évangile de Luc, l’habitude se prit d’opposer leur comportement : l’une, Marie, représentant la dimension contemplative, priante, de la vie chrétienne ; l’autre, Marthe, incarnant sa dimension apostolique ou active. D’une telle interprétation, on eut tôt fait d’arriver à l’affirmation d’une préférence du Seigneur pour une vie consacrée à la prière plutôt que dédiée au service.

Une telle lecture reste cependant un peu rapide. En effet, lorsque Jésus s’adresse ainsi à Marthe : « Marthe, Marthe, tu t'inquiètes et tu t'agites pour bien des choses. Une seule est nécessaire. Marie a choisi la meilleure part : elle ne lui sera pas enlevée. », il ne s’agit pas pour lui de condamner son service. En termes plus simples, il n’est pas en train de lui dire : « Au lieu de servir, de préparer le repas, de mettre la table, tu ferais mieux de venir à côté de moi comme Marie ». Pourrait-on en effet reprocher à quelqu’un de se mettre en quatre pour celui qu’il accueille chez lui, a fortiori quand cet hôte est le « Seigneur », lui-même ?

Il s’agit de bien entendre les paroles de Jésus. Le problème chez Marthe n’est pas tant de servir que d’avoir perdu de vue celui qu’elle sert. Elle s’agite et s’inquiète « pour bien des choses » et non pas pour « Jésus ». « Accaparée par les multiples occupations du service », elle a fini par oublier celui qu’elle reçoit chez elle. Son service a pris le pas sur son hôte. Elle se trahit dans ses propres paroles lorsqu’elle intervient auprès de Jésus pour lui dire : « Seigneur, cela ne te fait rien ? Ma soeur me laisse seule à faire le service. Dis-lui donc de m'aider. » En fait, elle ne supporte pas que quelque chose échappe à son contrôle. Elle veut tout maîtriser : l’attitude de Marie, l’attitude du Seigneur lui-même… Il est à noter que le reproche de Marthe ne s’adresse pas directement à Marie mais au Seigneur. Nous touchons ici le comble du paradoxe de son attitude : son service de Jésus la conduit à exiger de lui qu’il se mette à son service en intervenant pour elle auprès de sa sœur.
Marie, de son côté, ne dit rien. Elle demeure, paisible, aux pieds du Seigneur comme le disciple aux pieds du Maître. Elle écoute, tout accueil à la Parole du Christ. Elle se tient à cette seule chose qui pour elle se manifeste comme l’« unique nécessaire ». Elle témoigne que le Seigneur, dans sa Parole et sa présence, est la source et la finalité de tout, y compris de tout service, aussi louable soit-il.

Marthe, tout autant que Marie aime son Seigneur et veut le lui manifester. Jésus l’a bien compris. A travers ses propos, il veut seulement l’amener à comprendre que son service rejoindra son terme dans la mesure où il ne se détachera jamais de Celui qui en est la source.
On comprend dès lors qu’il ne s’agit pas ici d’opposer les deux attitudes de Marie et de Marthe. Le secret que nous livre Jésus est que mission et contemplation vont toujours de pair, qu’elles s’appellent l’une l’autre. Certes l’accent peut être mis davantage sur l’une ou sur l’autre mais on ne saurait les détacher. D’un côté, l’écoute de la Parole du Seigneur me conduit à l’annoncer et à la vivre concrêtement. D’un autre, mon apostolat ne se révèle fructueux que dans la mesure où il demeure porté par la prière, c’est-à-dire par la grâce de celui qui m’a appelé et envoyé. Car, un autre enseignement que l’on peut tirer ici est que la mission ne vient pas de nous. Elle se reçoit toujours de Dieu et doit conduire à Lui en étant soutenue par Lui.


Sainte Catherine de Sienne, que nous fêtons aujourd’hui, incarna cette unité des deux dimensions de la vie chrétienne. La contemplation du Christ en croix qui l’emflammait d’amour la conduisit à se dépenser au service de l’unité de l’Eglise que déchirait au XIVème siècle les divisions entre factions adverses. Que son intercession nous obtienne de demeurer toujours unis par notre prière au Seigneur pour puiser en lui les énergies qui nous permettrons de servir dans la charité ceux vers qui il nous envoie !


Frère Elie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson



Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) Marthe10

La sainteté au visage féminin

Dans l'imminence du grand Jubilé de l'An 2000, il m'a semblé que les chrétiens européens, tout en vivant avec tous leurs compatriotes un passage d'une époque à l'autre qui est à la fois riche d'espoir et non dénué de préoccupations, peuvent tirer un profit spirituel de la contemplation et de l'invocation de certains saints qui sont de quelque manière particulièrement représentatifs de leur histoire... Je crois particulièrement significatif le choix de cette sainteté au visage féminin, dans le cadre de la tendance providentielle qui s'est affermie dans l'Église et dans la société de notre temps, reconnaissant toujours plus clairement la dignité de la femme et ses dons propres.

En réalité, l'Église n'a pas manqué, depuis ses origines, de reconnaître le rôle et la mission de la femme, bien qu'elle ait été conditionnée parfois par une culture qui ne prêtait pas toujours à la femme l'attention qui lui était due. Mais la communauté chrétienne a progressé peu à peu dans ce sens, et précisément le rôle joué par la sainteté s'est révélé décisif sur ce plan. Une incitation constante a été offerte par l'image de Marie, « femme idéale », Mère du Christ et de l'Église. Mais également le courage des martyres, qui ont affronté les tourments les plus cruels avec une surprenante force d'âme, le témoignage des femmes engagées de manière exemplaire et radicale dans la vie ascétique, le dévouement quotidien de nombreuses épouses et mères dans l'« Église au foyer » qu'est la famille, les charismes de tant de mystiques qui ont contribué à l'approfondissement théologique lui-même, tout cela a fourni à l'Église des indications précieuses pour comprendre pleinement le dessein de Dieu sur la femme. D'ailleurs, ce dessein a déjà dans certaines pages de l'Écriture, en particulier dans l'attitude du Christ dont témoigne l'Évangile, son expression sans équivoque. C'est dans cette ligne que prend place le choix de déclarer sainte Brigitte de Suède, sainte Catherine de Sienne et sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix copatronnes de l'Europe.


Bienheureux Jean-Paul II (1920-2005), pape
Motu proprio « Spes aedificandi », § 2-3 (trad. © Libreria Editrice Vaticana)








Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) 3ebe0110

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"Quand je dis Dieu, c'est un poème,
c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines,
un grand soleil pour aujourd'hui ! "

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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Invité Mar 30 Avr 2013 - 12:21

Bonjour Maud,
Bonjour Azur,
Bonjour Manuela,
Bonjour Nicolas,
Bonjour Carine,
Bonjour Claire1,
Bonjour Boisvert,
Bonjour Bénédicte,
Bonjour MarieJésus,
Bonjour Andrée,
Bonjour Flou,
Bonjour Gilles,
Bonjour Garabandal,
Bonjour Bona Fide,
Bonjour Michael,
Bonjour Pax Bonum,
Bonjour Salomé,
Bonjour Bonheur,
Bonjour Emmanuel,

Bonjour à vous tous qui aimez la Parole de Vie : "Goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
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Le mardi de la 5e semaine de Pâques


Livre des Actes des Apôtres 14,19-28.

Comme Paul et Barnabé se trouvaient à Lystres, des Juifs arrivèrent d'Antioche de Pisidie et d'Iconium, et ils parvinrent à retourner la foule; Paul fut lapidé, puis on le traîna hors de la ville en pensant qu'il était mort.
Mais, quand les disciples se groupèrent autour de lui, il se releva et rentra dans la ville. Le lendemain, avec Barnabé, il partit pour Derbé ;
dans cette ville, ils annoncèrent la Bonne Nouvelle et firent de nombreux disciples. Puis ils revinrent à Lystres, à Iconium et à Antioche de Pisidie.
affermissaient le courage des disciples ; ils les exhortaient à persévérer dans la foi, en disant : « Il nous faut passer par bien des épreuves pour entrer dans le royaume de Dieu. »
Ils désignèrent des Anciens pour chacune de leurs Églises et, après avoir prié et jeûné, ils confièrent au Seigneur ces hommes qui avaient mis leur foi en lui.
Ils traversèrent la Pisidie et se rendirent en Pamphylie.
Après avoir annoncé la Parole aux gens de Pergé, ils descendirent vers Attalia,
et prirent le bateau jusqu'à Antioche de Syrie, d'où ils étaient partis ; c'est là qu'ils avaient été remis à la grâce de Dieu pour l'œuvre qu'ils venaient maintenant d'accomplir.
A leur arrivée, ayant réuni les membres de l'Église, ils leur racontaient tout ce que Dieu avait fait avec eux, et comment il avait ouvert aux nations païennes la porte de la foi.
Ils demeurèrent alors un certain temps avec les disciples.


Psaume 145(144),10.11.12.13ab.3a.21.

Que tes œuvres, Seigneur, te rendent grâce
et que tes fidèles te bénissent !
Ils diront la gloire de ton règne,
ils parleront de tes exploits.

Ils annonceront aux hommes tes exploits,
la gloire et l'éclat de ton règne :
ton règne, un règne éternel,
ton empire, pour les âges des âges.

Il est grand, le Seigneur, hautement loué.
Que ma bouche proclame les louanges du Seigneur !
Son nom très saint, que toute chair le bénisse
toujours et à jamais !



Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 14,27-31a.

A l'heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il disait à ses disciples : " C'est la paix que je vous laisse, c'est ma paix que je vous donne; ce n'est pas à la manière du monde que je vous la donne. Ne soyez donc pas bouleversés et effrayés.
Vous avez entendu ce que je vous ai dit : Je m'en vais, et je reviens vers vous. Si vous m'aimiez, vous seriez dans la joie puisque je pars vers le Père, car le Père est plus grand que moi.
Je vous ai dit toutes ces choses maintenant, avant qu'elles n'arrivent ; ainsi, lorsqu'elles arriveront, vous croirez.
Désormais, je ne parlerai plus beaucoup avec vous, car le prince du monde va venir. Certes, il n'y a rien en moi qui puisse lui donner prise,
mais il faut que le monde sache que j'aime mon Père, et que je fais tout ce que mon Père m'a commandé. Levez-vous, partons d'ici.



La paix est le don du ressuscité. À la veille de sa Passion, Jésus « laisse » déjà sa paix à ses amis, il peut donc déjà parler en vainqueur de la mort et du péché, il peut déjà partager le fruit de sa victoire.

Mais il est un adversaire qui, en nous, s’oppose à cette paix : la peur. « Ne soyez donc pas bouleversés et effrayés » nous demande Jésus. Les disciples ne sont probablement pas effrayés par la paix que donne Jésus, mais par le fait qu’il s’agit d’un cadeau d’adieu : « je vous laisse ma paix ». La formule est claire et annonce que la présence de Jésus telle que ses apôtres l’ont connue, appartient au passé.

Ce qui menace la paix est donc la confiance que nous plaçons en nos sécurités. Nous avons nos repères, nous avons délimité l’étendue de notre vie religieuse, nous savons dans quels domaines il nous faut faire appel au Seigneur, dans quels domaines nous nous débrouillons seuls. Il peut même se trouver, ce n’est pas si rare, quelques peurs d’être vus de Dieu, dans certaines circonstances.

Jésus bouscule ces repères rigides et stériles. Il nous rappelle que le fondement et la nature de notre relation à lui, est l’amour. « Si vous m'aimiez, vous seriez dans la joie puisque je pars vers le Père ». Or l’amour bannit la crainte. L’amour engendre la joie. Ainsi, la joie qui doit habiter le cœur des disciples naît d’un mouvement à la fois désintéressé, qui se réjouit de voir advenir la victoire que notre Seigneur a tant désirée, et à la fois reconnaissant, qui voit que le lien d’amour ne sera pas brisé par notre péché et que le salut nous rapproche encore de Dieu.

Dès lors, toute crainte peut être chassée de nos cœurs et faire place à la confiance. D’ailleurs, son absence n’est pas à craindre. Jésus nous l’assure : « Je m'en vais, et je reviens vers vous ». Le Seigneur annonce un départ, mais dans le même temps, il annonce son retour prochain. Plus exactement, le fait de rejoindre le Père ne le sépare pas de ses disciples. En effet, le don de la paix annonce et prépare le don de l’Esprit. La paix de Jésus nous prépare à vivre de son Esprit, souffle vivant d’une vie nouvelle, qui nous fait respirer la foi et l’amour, la foi en cette présence fidèle du Seigneur à nos côtés qui éloigne toute frayeur de nos cœurs.

La paix de Jésus nous établit donc fermement dans son amour. Or cet amour constitue son identité profonde. Dieu est amour. Le Fils s’élance vers le Père dans un élan d’amour. En nous établissant au cœur de cet amour, le Christ nous permet de connaître le Père. En effet, Dieu seul peut connaître Dieu. Il est totalement inaccessible à l’homme, il est le Tout Autre. Pour nous permettre de le connaître, Dieu attire donc l’homme à lui en lui donnant un lien de parenté. En nous donnant d’être fils dans le Fils. Ainsi nous pouvons connaître le Père, source de toute vie, joie parfaite.

Nous nous réjouissons donc que Jésus remonte vers le Père, pour la joie qui est la sienne, pour sa joie qui devient la nôtre.


La paix du Christ est donc une introduction dans la vie contemplative. La vie contemplative n’est pas une absence d’activité, elle ne consiste pas à réfléchir sur Dieu : elle consiste à réfléchir Dieu. Elle est un acte, un acte d’amour filial. Ainsi que Jésus nous en fait la confidence : « il faut que le monde sache que j'aime mon Père », nous qui avons le privilège et la joie d’êtres entrés dans l’amour de ce Dieu qui est Père, nous avons à le réfléchir, à le faire connaître au monde, pour que bientôt, enfin, Dieu soit tout en tous.


Frère Dominique
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson



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« C'est ma paix que je vous donne »


L'Esprit de Dieu est esprit de paix ; même lors de nos manquements les plus graves, il nous fait ressentir une douleur tranquille, humble et confiante, due précisément à sa miséricorde. Au contraire, l'esprit du mal excite, exaspère, et nous fait éprouver, lors de nos manquements, une sorte de colère contre nous ; et pourtant c'est bien envers nous-mêmes que nous devrions exercer la première des charités. Donc, quand tu es tourmentée par certaines pensées, cette agitation ne provient jamais de Dieu, mais du démon ; car Dieu étant esprit de paix, c'est la sérénité qu'il te donne.

Saint [Padre] Pio de Pietrelcina (1887-1968), capucin
Lettre AdFP, 549 (trad. Une pensée, Mediaspaul 1991, p. 103)





Jésus que ma joie demeure..( Jean-Sébastien BACH )

Réflexion

1. Je vous laisse la paix. La paix de Jésus Christ n’est pas la paix à laquelle notre monde fait allusion : elle dépasse le silence des armes ou un sentiment de bien-être béat. La véritable paix est quelque chose que nous puissions activement rechercher, comme nous cherchons des plaisirs ou des richesses. C’est le fruit de l’Esprit Saint et ce fruit est l’ultime produit d’un long processus. Il faut d’abord planter la graine, nourrir le sol, l’arroser, puis attendre que la plante pousse, que la fleur apparaisse et finalement cueillir le fruit. La paix est le fruit de la justice : il ne peut y avoir de paix que là où chacun accomplit ses devoirs envers les autres.

2. Heureux les artisans de paix. Les sentiments et les actions contraires à la paix ne peuvent pas venir de Dieu. La haine, les rancoeurs, les disputes familiales, le mépris, les brusqueries, l’omission, sont des armes contre la paix. Tout comme nous pouvons être marchands de ces "armes", nous pouvons travailler à les éliminer. Qu’ai-je fait récemment pour construire la paix autour de moi ? dans ma famille ? au travail ? Est-ce que j’ai été facteur de désunion ?

3. Remercions Dieu pour son don de paix qui nous rappelle que nous avons été créés pour vivre cette paix. Prêchons la paix du Christ comme il l’a fait. Il allait faisant le bien. Bienheureuse Mère Teresa nous dit : « Nos actes d’amour ne sont rien d’autre que des actes de paix... et la paix commence par un sourire. »

Dialogue avec le Christ Seigneur, j’ai besoin de ton aide pour surmonter ce qui, dans ma vie, contredit ma vocation chrétienne. Aide-moi à être un artisan de paix autour de moi. Que ton Esprit me guide dans mes efforts. Aide-moi à être ouvert et fidèle à ses inspirations. Que le don généreux de moi-même afin de faire régner la paix soit un signe pour mon entourage que je suis ton disciple et que cela les attire vers toi.

Résolution Aujourd’hui, je mettrai en pratique la suggestion de Mère Teresa de Calcutta : « Souriez cinq fois par jour à une personne à qui vous n’avez pas du tout envie de sourire- faites-le pour la paix. »


( Pour ma grande soeur Maud )
http://viechretienne.catholique.org/meditation/10115-c-est-ma-paix-que-je-vous-donne


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"Quand je dis Dieu, c'est un poème,
c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines,
un grand soleil pour aujourd'hui ! "


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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Maud Mer 1 Mai 2013 - 8:30

Bonjour Nicolas Very Happy
Bonjour Manuela Very Happy
Bonjour AZUR Very Happy
Bonjour etoilebleue Very Happy
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez Very Happy

Que cette journée soit bénie par le Seigneur et baignée dans Sa divine Lumière sunny

Bible Croix Dove

Maud


*****
Méditation sur l’ évangile du jour : Mercredi 1 er Mai 2013

La vie en plénitude


Evangile selon St Jean, chapitre 15, 1-8

À l’heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il disait à ses disciples : « Moi, je suis la vraie vigne, et mon Père est le vigneron. Tout sarment qui est en moi, mais qui ne porte pas de fruit, mon Père l’enlève ; tout sarment qui donne du fruit, il le nettoie, pour qu’il en donne davantage. Mais vous, déjà vous voici nets et purifiés grâce à la parole que je vous ai dite : Demeurez en moi, comme moi en vous. De même que le sarment ne peut pas porter du fruit par lui-même s’il ne demeure pas sur la vigne, de même vous non plus, si vous ne demeurez pas en moi.

Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là donne beaucoup de fruit, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire. Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est comme un sarment qu’on a jeté dehors, et qui se dessèche. Les sarments secs, on les ramasse, on les jette au feu, et ils brûlent.

Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voudrez, et vous l’obtiendrez. Ce qui fait la gloire de mon Père, c’est que vous donniez beaucoup de fruit : ainsi, vous serez pour moi des disciples. »

Prière d'introduction

Seigneur, je crois que Tu me donnes la vie. C’est de Toi que j’ai reçu la vie, et c’est Toi qui lui donnes un sens. Sans Toi je ne suis rien.

Demande

Rester toujours uni à Jésus.

Points de réflexion

1. Nous désirons vivre une vie « pleine de vie », une vie qui ne nous laisse pas un certain sentiment de frustration, d’insatisfaction, une certaine impression de vide.

Au contraire nous aspirons à une vie pleine de joie, de bonheur, une vie utile, une vie qui vaut la peine d’être vécue. Mais comment y arriver ? Si nous regardons autour de nous, nous voyons que les hommes ont essayé plusieurs solutions : pour certains il s’agit de gagner le plus d’argent, pour d’autres d’avoir le pouvoir, pour d’autres d’avoir une vie tranquille et sans problèmes, pour d’autres encore d’essayer d’aider ceux qui souffrent le plus,... Mais si nous observons bien, nous constatons que cela ne remplit pas véritablement une vie, ne réussit pas à combler ce que notre cœur désire.

2. La véritable vie, la vie en plénitude, Jésus nous dit dans ce passage comment l’obtenir. Il faut rester uni à Jésus, comme un sarment est uni à la vigne

. Le sarment reçoit la sève, qui lui permet de vivre de la vigne. De même, nous recevons le « sang » qui nous donne la véritable vie de Jésus. Vivre une vie « pleine de vie » ne dépend donc pas de ce que nous faisons, que nous soyons mariés ou pas, que nous ayons des enfants ou non, un bon travail ou des petits boulots,... Avoir la vie en plénitude dépend d’où nous prenons notre énergie vitale : si c’est en Jésus, alors nous sommes certains de vivre une vie qui vaut la peine.

3. Nous avons l’expérience que c’est parfois dans l’épreuve et dans les difficultés que l’on grandit le plus, et que l’on peut porter dans ces situations des fruits encore plus beaux.

En outre, Dieu sait bien que, quand nous portons du bon fruit dans notre vie, nous avons tendance à nous attribuer le mérite, qui en réalité ne lui revient qu’à lui. Voilà pourquoi, pour notre bien, Dieu n’hésite pas à tailler le sarment qui porte du fruit, pour qu’il en porte encore plus. C’est par la croix du Christ que nous est donnée la véritable vie.

Dialogue avec le Christ

Seigneur, merci de prendre soin de moi. Tu viens à ma rencontre pour me donner la véritable vie, pour me donner l’eau de la vie éternelle, l’eau qui me permet de ne plus avoir soif.

Résolution

Avoir un moment de prière silencieuse chaque jour pour rester uni à Jésus.

SOURCE : Catholique.org



Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) La_vig10

La Vigne et ses Sarments.

*
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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Invité Mer 1 Mai 2013 - 11:48

Bonjour Maud,
Bonjour Azur,
Bonjour Manuela,
Bonjour Nicolas,
Bonjour Carine,
Bonjour Claire1,
Bonjour Boisvert,
Bonjour Bénédicte,
Bonjour MarieJésus,
Bonjour Andrée,
Bonjour Flou,
Bonjour Gilles,
Bonjour Garabandal,
Bonjour Bona Fide,
Bonjour Michael,
Bonjour Pax Bonum,
Bonjour Salomé,
Bonjour Bonheur,
Bonjour Emmanuel,

Bonjour à vous tous qui aimez la Parole de Vie : "Goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) 43550819



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Le mercredi de la 5e semaine de Pâques


Livre des Actes des Apôtres 15,1-6.

Certaines gens venues de Judée voulaient endoctriner les frères de l'Église d'Antioche en leur disant : « Si vous ne recevez pas la circoncision selon la loi de Moïse, vous ne pouvez pas être sauvés. »
Cela provoqua un conflit et des discussions assez graves entre ces gens-là et Paul et Barnabé. Alors on décida que Paul et Barnabé, avec quelques autres frères, monteraient à Jérusalem auprès des Apôtres et des Anciens pour discuter de cette question.
L'Église d'Antioche pourvut à leur voyage. Ils traversèrent la Phénicie et la Samarie en racontant la conversion des païens, ce qui remplissait de joie tous les frères.
A leur arrivée à Jérusalem, ils furent accueillis par l'Église, les Apôtres et les Anciens, et ils rapportèrent tout ce que Dieu avait fait avec eux.
On vit alors intervenir certains membres du parti des pharisiens qui étaient devenus croyants. Ils disaient : « Il faut obliger ces gens à recevoir la circoncision, et à observer la loi de Moïse. »
Les Apôtres et les Anciens se réunirent pour examiner cette affaire.



Psaume 122(121),1-2.3-4ab.4cd-5.

Quelle joie quand on m'a dit :
« Nous irons à la maison du Seigneur ! »
Maintenant notre marche prend fin
devant tes portes, Jérusalem !

Jérusalem, te voici dans tes murs :
ville où tout ensemble ne fait qu'un !
C'est là que montent les tribus,
les tribus du Seigneur.

C'est là qu'Israël doit rendre grâce
au nom du Seigneur.
C'est là le siège du droit,
le siège de la maison de David
.



Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 15,1-8.

À l'heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il disait à ses disciples : « Moi, je suis la vraie vigne, et mon Père est le vigneron.
Tout sarment qui est en moi, mais qui ne porte pas de fruit, mon Père l'enlève ; tout sarment qui donne du fruit, il le nettoie, pour qu'il en donne davantage.
Mais vous, déjà vous voici nets et purifiés grâce à la parole que je vous ai dite :
Demeurez en moi, comme moi en vous. De même que le sarment ne peut pas porter du fruit par lui-même s'il ne demeure pas sur la vigne, de même vous non plus, si vous ne demeurez pas en moi.
Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là donne beaucoup de fruit, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire.
Si quelqu'un ne demeure pas en moi, il est comme un sarment qu'on a jeté dehors, et qui se dessèche. Les sarments secs, on les ramasse, on les jette au feu, et ils brûlent.
Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voudrez, et vous l'obtiendrez.
Ce qui fait la gloire de mon Père, c'est que vous donniez beaucoup de fruit : ainsi, vous serez pour moi des disciples.



« Moi je suis la vraie vigne » ; ce qui suppose implicitement qu’il existe d’autres plantations, qui ont l’apparence de la vigne, mais n’en sont pas. Le discernement entre la « vraie » plantation et les contrefaçons se fait à partir des fruits : les vignes de ce monde ne produisent qu’un vin décevant, qui procure une ivresse abrutissante ; la vigne du Seigneur offre un vin vivifiant qui introduit dans la joie de l’Esprit.
L’identification du disciple aux sarments nous conduit spontanément à attribuer au Christ le rôle du cep. Or Jésus affirme par deux fois : « Je suis la vigne, et vous les sarments ». Pourtant aucun doute n’est possible : Notre-Seigneur s’identifie bien au cep puisque après avoir précisé que « le sarment ne peut pas porter du fruit par lui-même s’il ne demeure pas sur la vigne », il ajoute : « de même vous non plus si vous ne demeurez pas en moi ».

Notre-Seigneur semble suggérer que le nouveau peuple de l’Alliance - désigné traditionnellement par l’image de la vigne et auquel il s’identifie dans son entièreté (« Je suis la vigne ») - est composée d’une multitude de communautés diverses, qui toutes trouvent leur unité et leur fécondité en lui : « celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là donne beaucoup de fruits ». Jésus est à la fois le cep de chaque plant de vigne, c’est-à-dire de chaque église locale, et la vigne tout entière, c’est-à-dire l’Eglise universelle.

Mais en attribuant ainsi l’image de la vigne aussi bien au Christ qu’à l’Eglise, ne confondons nous pas deux réalités distinctes ? Cette interprétation audacieuse est suggérée comme nous venons de le voir par Jésus lui-même, et c’est également celle qui est proposée dans la mosaïque qui décore l’abside centrale de la basilique Saint Clément à Rome. L’arbre de vie de la Croix est une vigne d’où coule abondamment le vin pourpre, couleur de sang. De magnifiques rinceaux verts sur fond or portent la vie et la force du Cep divin à des hommes de toutes professions et même à la création tout entière. Au-dessus, la main du Père ; au-dessous cette inscription : « Assimilons l’Eglise du Christ à cette vigne ».

Il faut bien sûr maintenir la distinction entre l’Epoux et l’Epouse, entre le Christ et l’Eglise ; tout en affirmant leur unité ineffable, quasi « organique » comme le souligne l’image paulinienne de la Tête et du Corps. C’est cette double tension que suggère également le symbole de la vigne : les sarments ne sont pas le cep, même s’ils reçoivent de lui leur vie et leur croissance. Dès le printemps, c’est-à-dire dès que la sève alimente les sarments, le cep disparaît sous les feuilles des sarments ; ou plutôt il n’est plus visible qu’à travers cette verdure. De même c’est bien le cep qui donne le fruit ; pourtant ce sont les sarments qui les portent et les offrent aux vendangeurs.

Ce qui est vrai pour chaque cep, c’est-à-dire pour chaque communauté ecclésiale répartie dans l’espace comme dans le temps, est vrai pour l’Eglise tout entière : « Le Christ est la lumière des peuples », mais « l’Eglise est dans le Christ, en quelque sorte le sacrement, c’est-à-dire à la fois le signe et le moyen de l’union intime avec Dieu et de l’union de tout le genre humain » (Constitution dogmatique sur l’Eglise : Lumen Gentium, I, 1). L’Eglise est la visibilité du Christ en ce monde, et c’est par elle qu’il continue à dispenser la grâce du salut jusqu’à son retour en gloire.


Que l’image de la vigne et des sarments nous aide à approfondir le mystère de l’Eglise, auquel tous nous participons par notre baptême. Et puissions-nous nous unir plus étroitement au Christ par une charité renouvelée, afin de produire le fruit que le Père attend de nous.

Père Joseph-Marie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson



Pierre Mignard 1612 1695: « la Vierge à la grappe » 1640-1650, musée du louvre
L’enfant Jésus assis sur les genoux de sa mère est bien précieux, se cachant sous le voile transparent de la Vierge. Il regarde le spectateur et montre la grappe de raisin toute remplie de symbole. Il appelle à regarder plus loin qu’un fruit, et rappelle les significations de la vigne dans la Bible. Il est lui-même le cep qui permet à la vigne de porter du fruit. Mignard a voulu également préfiguré la vie de Jésus et le don de sa vie, dans l’eucharistie.


Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) 125_bi10

La parabole de la vigne


Je professe tout le respect dû à l'explication fidèle et pertinente qui voit dans la vigne [de la parabole chez Matthieu 20,15] l'Église universelle : la vigne représentant bien le Christ ; les rameaux, des chrétiens ; le fermier et propriétaire, le Père céleste ; le jour, le temps dans sa totalité ou la vie de l'homme ; les heures, les âges du monde ou de l'individu ; la place, l'activité agitée du monde, avide d'argent.

Personnellement cependant, j'aime considérer mon âme et aussi mon corps, c'est à dire ma personne tout entière, comme une vigne. Je ne dois pas la négliger, mais bien piocher et travailler pour qu'elle ne soit pas étouffée par d'autres rejetons ou par des racines étrangères, ni gênée par le foisonnement de ses pousses naturelles. Je dois l'émonder pour qu'elle ne pousse pas trop de bois, la tailler pour qu'elle porte plus de fruits. Je dois absolument l'entourer d'une haie pour qu'elle ne soit pas livrée au pillage des passants sur la route, et surtout pour que le sanglier de la forêt...ne la détruise pas (cf Ps 79,14). Je dois la cultiver avec le plus grand soin pour que le cep authentique de la vigne choisie ne dégénère pas, qu'il ne devienne pas une vigne étrangère, incapable de réjouir Dieu et les hommes (cf Ps 103,15) ou peut-être susceptible de les attrister. Je dois la protéger avec la plus grande vigilance pour que le fruit qui a coûté tant de travail et a été si longtemps attendu ne soit pas volé clandestinement par ceux qui, en secret, dévorent le pauvre (Ha 3,14), pour qu'il ne disparaisse pas soudainement dans une dévastation imprévue. C'est pourquoi le premier homme a reçu l'ordre de travailler et de garder le Paradis comme s'il était sa vigne (Gn 2,15).


Isaac de l'Étoile (?-v. 1171), moine cistercien
Sermon 16, 1er pour le dimanche de la Septuagésime, §5-8 ; SC 130 (trad. cf SC p. 297)





La vigne et les sarments

La métaphore est simple. Si Jésus est la vigne, le Père est le vigneron et nous, nous sommes les sarments. L'enjeu pour nous, les sarments, c'est de porter du fruit. Or, pour produire du fruit, il faut respecter deux règles :
- Il faut que le vigneron s'occupe de sa vigne, et taille les sarments
- Il faut que les sarments soient en bonne santé, bien attachés à la vigne


Porter du fruit

C'est une image courante dans l'enseignement de Jésus. On reconnaît un arbre à ses fruits... Porter du fruit est le signe d'une bonne santé spirituelle.

Dans la conclusion de cette métaphore Jésus dit : « Mon Père est glorifié en ceci : que vous portiez beaucoup de fruit et que vous soyez mes disciples. » Il lie donc explicitement le fait de porter du fruit et le fait d'être ses disciples. Mais il précise aussi que le but de ces fruits, c'est de glorifier Dieu.

Porter du fruit est une conséquence du fait de devenir disciples du Christ, pas une condition pour le devenir... La grâce est première. C'est Dieu qui plante en nous la semence, celle de son Esprit qui habite en nous, et qui produira du fruit. Le salut n'est pas une récompense pour une vie fidèle qui a porté beaucoup de fruits. Il est offert par grâce et, dès lors, porter du fruit c'est glorifier le Dieu qui nous sauve.

Le fruit vient après la grâce, il est produit par la grâce. Les fruits que nous portons sont une action de grâce rendue à Dieu.

La métaphore du fruit évoque un processus naturel. Un arbre, s'il est en bonne santé, si les conditions sont réunies, produira naturellement des fruits. De même pour le chrétien. S'il est en bonne santé spirituelle, s'il vit dans de bonnes conditions de vie spirituelle, il portera du fruit. Le fruit que l'Esprit de Dieu produira en lui.


Laisser le vigneron tailler les sarments

C'est là qu'intervient le jardinier... ou plutôt, dans l'image de Jésus, le vigneron.

Le vigneron s'occupe de sa vigne : il enlève les sarments qui ne produisent pas de fruit et il taille ceux qui portent du fruit. C'est lui qui juge de la valeur de ses sarments, qui sait quels soins leur prodiguer... Le sarment n'a rien à dire au vigneron... Il s'agit d'ccepter la souveraineté de Dieu.

Et être taillé, ça fait mal... Nous vivons tous des expériences, des épreuves, parfois douloureuses mais dont on ressort plus fort, en portant de meilleurs fruits ! Ayons confiance que le divin vigneron sait ce qu'il fait !

Autre leçon de cette métaphore : un sarment ne peut jamais se reposer sur ses lauriers ! S'il ne porte pas de fruit, il est coupé. S'il porte du fruit, on le taille pour qu'il en porte plus encore. Il y a là une vérité essentielle pour le chrétien : ne pas se satisfaire des acquis...


Demeurer attaché à la vigne

Le seul moyen de porter du fruit, pour un sarment, c'est d'être attaché à la vigne. Coupé de la vigne, le sarment se dessèche et n'est plus bon qu'à être brûlé...

Jésus, la vraie vigne

Jésus ne se compare pas seulement à une vigne. Il dit qu'il est la vraie vigne. C'est une référence aux prophètes qui comparaient le peuple d'Israël à une vigne. Une vigne destinée à produire de bons fruits... mais qui a failli à sa vocation.

Jésus est la vraie vigne. C'est lui, descendant d'Israël, qui accomplit pleinement la vocation du peuple de Dieu. Et désormais pour accomplir cette vocation de la vigne du Seigneur et porter du fruit, il faut être des sarments attachés à la vraie vigne.

Rester attaché pour porter du fruit

On ne peut pas compter sur ses propres forces. « Hors de moi, vous ne pouvez rien faire... »

Simplement parce qu'on ne produit pas le fruit, on le porte seulement... C'est Dieu, par son Esprit, qui produit le fruit que nous portons !

Rester attaché pour ne pas se dessécher

Les sarments détachés de la vigne se dessèchent... et finissent par être brûlé. La source vitale pour le chrétien, c'est sa communion avec Jésus-Christ.

Nous avons tous besoin de nous ressourcer, par la sève de la parole du Christ. « Si vous demeurez en moi et que mes paroles demeurent en vous... »


Conclusion

Finalement, que retenir concrètement d'une telle métaphore ? Je vous propose une triple exhortation :
- Mettons notre confiance en Dieu, le souverain vigneron. Il sait ce qu'il fait.
- Entretenons notre communion au Christ, la vraie vigne. C'est le seul moyen de porter du fruit et de ne pas se dessécher.
- Vivrons nos paroles, nos actions, notre vie entière, comme une action de grâce rendue à Dieu. Faisons offrande des fruits que nous portons et que l'Esprit Saint produit en nous pour que notre vie glorifie Dieu.


Source : http://kerouvim.over-blog.com/



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"Quand je dis Dieu, c'est un poème,
c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines,
un grand soleil pour aujourd'hui ! "

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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Maud Jeu 2 Mai 2013 - 7:45

Bonjour etoilebleue Very Happy
Bonjour Nicolas Very Happy
Bonjour Manuela Very Happy
Bonjour AZUR Very Happy
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez Very Happy

Que cette journée soit bénje par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière sunny

Bible Croix Dove

Maud


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Méditation sur l’ évangile du jour : Jeudi 2 Mai 2013

La véritable signification des commandements

Evangile selon St Jean, chapitre 15, 9-11

À l’heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il disait à ses disciples :

« Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés. Demeurez dans mon amour. Si vous êtes fidèles à mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme moi, j’ai gardé fidèlement les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour. Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous, et que vous soyez comblés de joie. »

Prière d'introduction

Seigneur, je crois en Toi, Tu es mon Seigneur et mon Dieu. Je crois que Tu as les paroles de la vie. C’est Toi mon guide et mon modèle. Je veux me mettre à Ta suite.

Demande

Vivre les commandements avec amour.

Points de réflexion

1. On a parfois une vision du christianisme, comme celle d’une religion dans laquelle le plus important est de respecter une morale négative : ne fais pas ceci, ne fais pas cela, renonce à telle chose, et tu auras peut-être comme récompense la vie éternelle.

Comme si, pour entrer au Paradis, il fallait acheter un billet d’entrée, payable enprivations et sacrifices. Cette vision ne correspond pas à la réalité, au message que Jésus nous a donné dans l’Évangile.

2. Ce passage du discours de Jésus lors de la dernière cène nous aide à avoir une vision plus juste.

En effet, Dieu nous a donné des commandements, et il nous demande de les respecter. Mais cela n’a pas pour but de nous priver de bonnes choses. Au contraire, si Dieu nous a donné des commandements, c’est pour que nous puissions avoir plus de joie, pour que nous ayons en nous la véritable joie.
C’est ainsi qu’il faut les voir, comme une aide, comme un guide dans la vie, pour que nous ne tombions pas dans des pièges qui nous rendront vraiment malheureux, ce que cherche le démon.

3. De plus, nous ne pouvons comprendre tout le sens de ce passage sans la phrase qui vient juste après, mais qui n’est pas lue lors de la Messe de ce jour : « Mon commandement, c’est de vous aimer les uns les autres, comme moi je vous ai aimés ».

Comme déjà les juifs, avant la venue de Jésus, l’avaient compris, tous les commandements se résument dans le premier d’entre eux : Écoute Israël, tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout son cœur, de toute son âme, de tout son esprit, et ton prochain comme toi-même.

Dialogue avec le Christ

Seigneur, apprends-moi à aimer. Aide-moi à connaître Ton amour, à contempler l’amour que Tu as pour moi, pour que je puisse moi aussi T’aimer, et aimer les autres comme Tu m’aimes.

Résolution

Lire une partie du Catéchisme qui parle des commandements.

SOURCE : Catholique.org



Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) Aimez_10

Jésus dit : " Aimez vous luns les autres.

*
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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Invité Jeu 2 Mai 2013 - 10:46

Bonjour Maud,
Bonjour Azur,
Bonjour Manuela,
Bonjour Nicolas,
Bonjour Carine,
Bonjour Claire1,
Bonjour Boisvert,
Bonjour Bénédicte,
Bonjour MarieJésus,
Bonjour Andrée,
Bonjour Flou,
Bonjour Gilles,
Bonjour Garabandal,
Bonjour Bona Fide,
Bonjour Michael,
Bonjour Pax Bonum,
Bonjour Salomé,
Bonjour Bonheur,
Bonjour Emmanuel,

Bonjour à vous tous qui aimez la Parole de Vie : "Goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) 43550820


Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) Ad33b410


Le jeudi de la 5e semaine de Pâques


Livre des Actes des Apôtres 15,7-21.

Comme la conversion des païens provoquait, dans l'Église de Jérusalem, des discussions assez graves, Pierre se leva et dit aux Apôtres et aux Anciens : " Frères, vous savez bien comment Dieu a manifesté son choix parmi vous dès les premiers temps : c'est par moi que les païens ont entendu la parole de l'Evangile et sont venus à la foi.
Dieu, qui connaît le cœur des hommes, leur a rendu témoignage en leur donnant l'Esprit Saint tout comme à nous ;
sans faire aucune distinction entre eux et nous, il a purifié leurs cœurs par la foi.
Alors, pourquoi mettez-vous Dieu à l'épreuve en plaçant sur les épaules des disciples un joug que nos pères et nous-mêmes n'avons pas été capables de porter ?
Oui, c'est par la grâce du Seigneur Jésus, nous le croyons, que nous avons été sauvés, de la même manière qu'eux. »
Toute l'assemblée garda le silence, puis on écouta Barnabé et Paul rapporter tous les signes et les prodiges que Dieu avait accomplis par eux chez les païens.
Quand ils eurent terminé, Jacques prit la parole : « Frères, écoutez-moi.
Simon-Pierre vous a rapporté comment, dès le début, Dieu a voulu prendre chez les nations païennes un peuple qui serait marqué de son nom.
C'est ce que confirment les paroles des prophètes, puisqu'il est écrit :
Après cela, je reviendrai pour reconstruire la demeure de David, qui s'est écroulée ; je reconstruirai ce qui était en ruines, je le relèverai ;
alors, le reste des hommes cherchera le Seigneur, ainsi que les nations païennes sur lesquelles mon nom a été prononcé. Voilà ce que dit le Seigneur. Il réalise ainsi ses projets,
qui sont connus depuis toujours.
Je suis donc d'avis de ne pas surcharger ceux des païens qui se convertissent à Dieu,
mais de leur écrire qu'ils doivent s'abstenir des souillures de l'idolâtrie, des unions illégitimes, de la viande non saignée et du sang.
En effet, depuis les temps les plus anciens Moïse a, dans chaque ville, des gens qui proclament sa Loi, puisqu'on en fait la lecture chaque sabbat dans les synagogues. »


Psaume 96(95),1-2a.2b-3.10.

Chantez au Seigneur un chant nouveau,
chantez au Seigneur, terre entière,
chantez au Seigneur et bénissez son nom !

De jour en jour, proclamez son salut,
racontez à tous les peuples sa gloire,
à toutes les nations ses merveilles !

Allez dire aux nations : « Le Seigneur est roi ! »
Le monde, inébranlable, tient bon.
Il gouverne les peuples avec droiture.



Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 15,9-11.

À l'heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il disait à ses disciples : « Comme le Père m'a aimé, moi aussi je vous ai aimés. Demeurez dans mon amour.
Si vous êtes fidèles à mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme moi, j'ai gardé fidèlement les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour.
Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous, et que vous soyez comblés de joie.



Dans l’évangile de ce jour, nous voyons Jésus remonter à l’origine, à l’amour dont le Père l’a aimé et qui fonde le sien pour les hommes. Du Père au Fils, du Fils aux disciples qui l’écoutent, puis dans les disciples les uns pour les autres, il n’y a qu’un seul amour dont le jaillissement est continu.

La révélation de cet amour débouche sur un appel adressé aux disciples : « demeurez en mon amour ! » Il ne s’agit pas seulement de demeurer en Jésus, ferme dans la foi, mais de vivre dans l’amour reçu de lui et donc reçu du Père.

Demeurez dans l’amour de Jésus n’est pas de l’ordre du sentiment. Les sentiments vont et viennent. Le sentiment peut être une merveilleuse étincelle initiale, mais il n’est pas la totalité de l’amour. L’amour véritable implique toutes les potentialités de l’homme. Il requiert notre volonté et notre intelligence. La reconnaissance du Dieu vivant est une route vers l’amour, et le oui de notre volonté à la sienne unit intelligence, volonté et sentiment, dans l’acte totalisant de l’amour. Ecoutons Benoît XVI définir l’authentique contenu de l’amour : « : devenir l’un semblable à l’autre, ce qui conduit à une communauté de volonté et de pensée. » Il continue ainsi : « L’histoire d’amour entre Dieu et l’homme consiste justement dans le fait que cette communion de volonté grandit dans la communion de pensée et de sentiment, et ainsi notre vouloir et la volonté de Dieu coïncident toujours plus : la volonté de Dieu n’est plus pour moi une volonté étrangère, que les commandements m’imposent de l’extérieur, mais elle est ma propre volonté, sur la base de l’expérience que, de fait, Dieu est plus intime à moi-même que je ne le suis à moi-même (Cf. saint Augustin, Confessions, III, 6, 11). C’est alors que grandit l’abandon en Dieu et que Dieu devient notre joie (cf. Ps 72 [73], 23-28). » (Encyclique Deus Caritas est n°17).

Demeurez dans l’amour de Jésus est donc de l’ordre de la communion des volontés et des pensées. Nous comprenons alors qu’il n’y a pas de différence entre demeurer dans l’amour de Jésus et obéir à ses commandements. Car la véritable obéissance est communion des volontés. Ainsi, pour le croyant, aimer et obéir aux commandements se révèlent comme une seule et même chose, comme pour Jésus lui-même d’ailleurs qui disait : « J’aime le Père en agissant comme le Père me l’a commandé » (Jn 14, 31).

L’intériorisation de cette révélation nous comble de joie : « Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous et que votre joie soit parfaite ». Et comment pourrait-il en être autrement puisque l’amour dans lequel nous sommes invités à demeurer n’est autre que celui du Père et du Fils, autrement dit l’Esprit Saint dont la présence en nous est attestée par la joie qu’il nous donne ! L’Esprit Saint nous invite à entrer dans la dynamique du don de Jésus à son Père en retour de l’amour pour lui de ce dernier.

La présence en nous de cet Amour se vérifiera aussi dans l’amour que nous nous porterons mutuellement : « Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis ». Voilà pourquoi la dilection fraternelle est présentée par Jésus juste après notre péricope comme le commandement par excellence : « Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. »


« Seigneur, Jésus, au cœur de ton discours d’adieu, tu nous répètes le commandement de l’Amour qui nous est rendu accessible à travers l’amour que tu nous portes le premier. Attirés dans le mystère du don que tu as fait de ta personne sur la Croix, puissions-nous accéder à la joie parfaite car il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir (Cf. Ac 20, 35). »


Frère Elie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson


Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) 7a10


« Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous »

« Dieu aime celui qui donne avec joie », dit saint Paul (2Co 9,7). Le meilleur moyen de manifester votre gratitude à l'égard de Dieu, ainsi qu'aux autres, est de tout accepter avec joie. Un cœur joyeux est le résultat normal d'un cœur embrasé par l'amour. La joie est la force. Les pauvres se sentaient attirés par Jésus parce qu'il était habité par quelque chose de plus grand que lui ; il rayonnait de cette force — dans ses yeux, ses mains, dans tout son corps. Tout son être manifestait le don qu'il faisait de lui-même à Dieu et aux hommes.

Que rien ne puisse nous faire du souci, nous remplir de tristesse et de découragement, au point de nous laisser enlever la joie de la résurrection. La joie n'est pas une simple question de tempérament lorsqu'il s'agit de servir Dieu et les âmes ; elle demande toujours un effort. Et c'est là une raison de plus pour tâcher de l'acquérir et la faire grandir dans notre cœur. Même si nous n'avons pas grand-chose à donner, nous pouvons toujours donner la joie qui jaillit d'un cœur amoureux de Dieu.

Partout dans le monde les gens sont affamés et assoiffés de l'amour de Dieu. Nous répondons à cette faim lorsque nous semons la joie. La joie est l'un des meilleurs remparts contre la tentation. Jésus ne peut prendre pleine possession de notre âme que si elle s'abandonne à lui joyeusement.


Bienheureuse Teresa de Calcutta (1910-1997)[, fondatrice des Sœurs Missionnaires de la Charité No Greater Love, p. 33





Sois le berger de mes brebis!

« Simon, fils de Jean, M’aimes-tu? plus que ne le font ceux-ci? » Il Lui répondit: « Oui Seigneur, Vous savez que je Vous aime. » Jésus lui dit: « Prends soin de mes agneaux! »
Il lui dit une seconde fois: Simon, fils de Jonas, m’aimes-tu? Pierre lui répondit: Oui Seigneur, tu sais que je t’aime. Jésus lui dit: Sois le berger de mes brebis.
« Simon, fils de Jean, M’aimes-tu? » Pierre fut contristé qu’Il lui eût dit une troisième fois: « M’aimes-tu »? Et il Lui répondit: « Seigneur, Vous connaissez toutes choses, Vous savez que je Vous aime ». Jésus lui dit: « Pais Mes brebis ». (Jn 21,15-17)


« En lui confiant ainsi son troupeau, le Seigneur nous manifeste non pas seulement son amour pour St Pierre, mais son amour pour son troupeau : celui qui aimera ses brebis l’aimera lui-même. Il a aimé ses brebis jusqu’à mourir pour elles; et si maintenant quelqu’un veut lui plaire, il doit les aimer aussi et se sacrifier pour elles. Il a prié pour Pierre quand Satan demandait à le passer à son crible ; et maintenant que lui demande-t-il en retour ? Qu’il confirme ses frères» (St Jean Chrysostôme)[

« Voilà comme il nous aime :
il reconnaît l’amour que l’on a pour lui dans le soin empressé
que l’on a pour ses brebis.
Que lui rendrons-nous pour un tel amour ? »
(Théophylacte)

« Ceux qui, dans l’amour de la gloire, de la domination et de la richesse, et non dans la volonté d’obéir, de secourir et de plaire à Dieu, paissent les brebis du Christ comme leur appartenant, et non comme appartenant à Jésus-Christ, ceux-là prouvent qu’ils s’aiment eux-mêmes plutôt que Jésus-Christ.
Jésus-Christ prémunit son Apôtre contre ce danger : si tu m’aimes, pais mes brebis comme étant à moi. et non à toi. Cherche en elles ma gloire et non la tienne, mes droits et non les tiens, mes intérêts et non tes intérêts. Ne sois pas de ces hommes que l’on trouve dans les temps mauvais, qui s’aiment eux-mêmes : car de ce mal naissent tous les autres maux. Ceux qui s’aiment eux-mêmes sont amoureux de l’argent, superbes, blasphémateurs, insolents à l’égard des parents, ingrats, criminels, irréligieux, sans affection, calomniateurs, impurs, cruels, traîtres, ayant le maque de la piété et en repoussant la vérité.» (St Augustin)

Comme un pasteur visite son troupeau lorsqu’il se trouve au milieu de ses brebis dispersées, ainsi je visiterai mes brebis, et je les délivrerai de tous les lieux où elles avaient été dispersées au jour du nuage et de l’obscurité. (Ez 34,12)

Je vous demande d’être des pasteurs
qui portent l’odeur des brebis !
Le Pape François



Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) _on_a_10




CHRIST EST MON ROI, DIEU EST MA JOIE !

Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) Que_di18
Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) Coeur_22
"Quand je dis Dieu, c'est un poème,
c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines,
un grand soleil pour aujourd'hui ! "

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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Maud Ven 3 Mai 2013 - 7:23

Bonjour etoilebleue Very Happy
Bonjour Nicolas Very Happy
Bonjour AZUR Very Happy
Bonjour Manuela Very Happy
Bonjour à toutes et à tous qui nous lisez Very Happy

Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière sunny

Bible Croix Dove

Maud


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Méditation sur l’ évangile du jour : Vendredi 3 Mai 2013


Le chemin de la vie

Evangile selon St Jean, chapitre 14, 6-14

À l’heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il disait à ses disciples : « Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie ; personne ne va vers le Père sans passer par moi. Puisque vous me connaissez, vous connaîtrez aussi mon Père. Dès maintenant vous le connaissez, et vous l’avez vu. »

Philippe lui dit : « Seigneur, montre-nous le Père ; cela nous suffit. »

Jésus lui répond : « Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne me connais pas, Philippe ! Celui qui m’a vu a vu le Père. Comment peux-tu dire : ’Montre-nous le Père’ ? Tu ne crois donc pas que je suis dans le Père et que le Père est en moi ! Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même ; mais c’est le Père qui demeure en moi, et qui accomplit ses propres œuvres. Croyez ce que je vous dis : je suis dans le Père, et le Père est en moi ; si vous ne croyez pas ma parole, croyez au moins à cause des œuvres. Amen, amen, je vous le dis : celui qui croit en moi accomplira les mêmes œuvres que moi. Il en accomplira même de plus grandes, puisque je pars vers le Père.

Tout ce que vous demanderez en invoquant mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils. Si vous me demandez quelque chose en invoquant mon nom, moi, je le ferai. »

Prière d'introduction

Seigneur, augmente en moi la Foi. Aide-moi à Te voir tel que Tu es : le Fils du Dieu vivant. Notre seigneur et sauveur, notre seul seigneur et sauveur.

Demande

Une vie centrée sur Jésus.

Points de réflexion

1. Le monde d’aujourd’hui nous propose tant de chemins différents pour donner un sens à notre vie : la recherche de l’argent, du pouvoir, le plaisir à tout prix, des méthodes orientales pour trouver la paix intérieure, la technologie, les divertissements...

Beaucoup de nos contemporains ont essayé au moins un de ces chemins. Et aucun d’eux n’a réussi à apaiser la soif de son cœur.

Combien d’artistes, au sommet de la gloire et de la richesse, se perdent dans l’alcool et dans la drogue pour essayer, en vain, d’apaiser la soif d’amour et de sens qu’ils ne trouvent pas dans leur vie ? Combien en sont même arrivés jusqu’au suicide ?

2. Et de fait, si l’on essaye de donner un sens à notre vie avec ces moyens, c’est dans une quête sans fin qu’on se trouve engagé, dans un abîme toujours plus profond que l’on s’enfonce.

Car Jésus l’a bien dit : « Je suis le Chemin, la Vérité, la Vie ». Il n’a pas dit : « Je suis un chemin », mais bien « Je suis le chemin ». Il est le seul qui puisse nous donner tout ce dont nous avons besoin, tout à ce quoi notre cœur aspire.
3. On se demande parfois comment pouvoir grandir dans la vie spirituelle, comment mieux prier, comment mieux connaître Dieu...

Dieu nous a donné son Fils, et c’est par Lui qu’il veut que nous passions pour Le connaître. Notre vie spirituelle ne peut que se centrer sur Jésus.

C’est lui le Chemin, la Vérité, la Vie. Toutes les autres dévotions, à Marie, aux saints, aux anges gardiens... doivent nous aider à nous tourner vers Jésus.
Il est le seul, l’unique, qui peut nous introduire dans la vie intime de Dieu : dans le mystère central de notre Foi, le mystère de la Sainte Trinité.

Dialogue avec le Christ

Merci Jésus d’être venu nous montrer le chemin. Merci de T’être fait homme, d’être devenu Toi-même le chemin, la voie que nous devons suivre. Aide-moi à mieux Te connaître Jésus, et à ne jamais me détourner du bon chemin, à ne jamais me détourner de Toi.

Résolution

Lire un petit passage de l’Evangile chaque jour, pour mieux connaître Jésus.

SOURCE : Catholique.org


Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) Jasus_13

Jésus est le Chemin de la Vérité et de la Vie

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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Invité Ven 3 Mai 2013 - 11:40

Bonjour Maud,
Bonjour Azur,
Bonjour Manuela,
Bonjour Nicolas,
Bonjour Carine,
Bonjour Claire1,
Bonjour Boisvert,
Bonjour Bénédicte,
Bonjour MarieJésus,
Bonjour Andrée,
Bonjour Flou,
Bonjour Gilles,
Bonjour Garabandal,
Bonjour Bona Fide,
Bonjour Michael,
Bonjour Pax Bonum,
Bonjour Salomé,
Bonjour Bonheur,
Bonjour Emmanuel,

Bonjour à vous tous qui aimez la Parole de Vie : "Goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) 43550822

Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) Bible_15

Fête des saints Philippe et Jacques (le mineur), apôtres


Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 15,1-8.

Frères, je vous rappelle la Bonne Nouvelle que je vous ai annoncée ; cet Évangile, vous l'avez reçu, et vous y restez attachés ;
vous serez sauvés par lui si vous le gardez tel que je vous l'ai annoncé ; autrement, c'est pour rien que vous êtes devenus croyants.
Avant tout, je vous ai transmis ceci, que j'ai moi-même reçu : le Christ est mort pour nos péchés conformément aux Écritures,
et il a été mis au tombeau ; il est ressuscité le troisième jour conformément aux Écritures,
et il est apparu à Pierre, puis aux Douze ;
ensuite il est apparu à plus de cinq cents frères à la fois - la plupart sont encore vivants, et quelques-uns sont morts -
ensuite il est apparu à Jacques, puis à tous les Apôtres.
Et en tout dernier lieu, il est même apparu à l'avorton que je suis.



Psaume 19(18),2-3.4-5ab.

Les cieux proclament la gloire de Dieu,
le firmament raconte l'ouvrage de ses mains.
Le jour au jour en livre le récit
et la nuit à la nuit en donne connaissance.

Pas de paroles dans ce récit,
pas de voix qui s'entende ;
mais sur toute la terre en paraît le message
et la nouvelle, aux limites du monde.



Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 14,6-14.

A l'heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il disait à ses disciples : " Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie; personne ne va vers le Père sans passer par moi.
Puisque vous me connaissez, vous connaîtrez aussi mon Père. Dès maintenant vous le connaissez, et vous l'avez vu. »
Philippe lui dit : « Seigneur, montre-nous le Père ; cela nous suffit. »
Jésus lui répond : « Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne me connais pas, Philippe ! Celui qui m'a vu a vu le Père.
Comment peux-tu dire : 'Montre-nous le Père' ? Tu ne crois donc pas que je suis dans le Père et que le Père est en moi ! Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même ; mais c'est le Père qui demeure en moi, et qui accomplit ses propres œuvres.
Croyez ce que je vous dis : je suis dans le Père, et le Père est en moi ; si vous ne croyez pas ma parole, croyez au moins à cause des œuvres.
Amen, amen, je vous le dis : celui qui croit en moi accomplira les mêmes œuvres que moi. Il en accomplira même de plus grandes, puisque je pars vers le Père.
Tout ce que vous demanderez en invoquant mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils.
Si vous me demandez quelque chose en invoquant mon nom, moi, je le ferai.



Jésus continue à nous enseigner sur le mystère de sa personne. Il s’est présenté comme le Bon Berger, comme la porte de la bergerie ; voici aujourd’hui une formulation plus radicale encore, dans laquelle Jésus réclame l’exclusivité : « Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie ». C’est-à-dire qu’il est le seul chemin, la seule vérité, la seule vie.

Voilà qui interpelle, particulièrement en nos temps où le relativisme est de bon ton. Mais Jésus n’en reste pas à cette belle formule, il l’explique. Il peut dire qu’il est le Chemin, parce que personne ne va vers le Père sans passer par lui. En outre, il est, lui, la parfaite expression du Père, il est la Vérité. Comme il l’explique, « je suis dans le Père, et le Père est en moi ». Ainsi, dans la mesure où nous accueillons la présence du Christ, nous pouvons faire l’expérience de la présence du Père, qui la source de Vie. Ce qui fait dire à Jésus : « Dès maintenant vous le connaissez, et vous l'avez vu ». Il est donc la Vie. Jésus est l’Envoyé, tout ce qu’il dit, il le tient du Père, tout ce qu’il est vient du Père, tout ce qu’il fait nous tourne vers le Père. Cette présentation synthétique qu’il fait de lui-même, « Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie », trouve son fondement et son développement dans la réponse qu’il fait à Philippe : « Celui qui m'a vu a vu le Père ».

Mais il ne faudrait pas en rester à la contemplation de ce mystère. La demande de Philippe, « Seigneur, montre-nous le Père ; cela nous suffit » invite en effet à purifier et à fortifier notre relation à Jésus. Dans ces mots, Philippe, trahit une inquiétude. Il a manifestement peur de manquer. La scène se passe en effet au soir du jeudi saint, alors que Jésus fait ses adieux à ses amis. Comment gérer la prochaine absence de Jésus ? Et pour nous, cette question prend la forme : comment gérer notre solitude, quand Jésus semble souvent absent ou distant ? Comment gérer nos doutes, quand nous ne savons plus quelle route est celle de l’évangile ? D’où l’empressement de Philippe : si tu dois partir, si nous devons nous diriger par nous mêmes, montre-nous au moins le Père !

Jésus répond par un appel à la foi.

Croire est cet acte inouï de s’engager sur la parole d’autrui; ici, de s’engager sur la parole de quelqu’un qu’on ne voit pas directement. C’est sans doute l’expression ultime de la confiance. Car il nous tenir que si Jésus part, il n’abandonne personne . Il part préparer une place à ses amis, dans le but de les associer à sa gloire, mais notre relation avec lui reste inchangée. Cela veut dire qu’il faut résister à la tentation de croire qu’une fois Jésus remonté au Ciel, nous aurions à découvrir un moyen d’être en contact direct avec Dieu. Non : notre relation avec le Père s’établit toujours en passant par l’humanité de Jésus. Croire est toujours reconnaître en Jésus la manifestation du Père parmi les hommes. Il est et reste le Chemin. Qui le voit, voit le Père. Ses paroles et ses actes sont paroles et œuvre du Père.

Ainsi, au lieu de redouter ce que nous appelons les absences et les silences du Christ, redoublons d’effort pour goûter sa présence parmi nous, particulièrement dans sa Parole et dans ses sacrements dont il est l’auteur, surtout dans le sacrifice de la messe. Présent au plus haut point sous les espèces eucharistiques, nous découvrons en elles combien le Christ est le Chemin, la Vérité et la Vie. L’eucharistie nous guide et nous fortifie pour la route, elle est la vérité la plus haute de l’histoire et du monde, la vie de Dieu qui nous est offerte.


Seigneur Jésus, donne-nous de te reconnaître comme la Vérité de nos vies, de t’accueillir si bien dans ton eucharistie, que nous puissions, à la suite de saint Philippe et saint Jacques, manifester le Royaume aux yeux de tous, accomplir les œuvres que tu attends de ceux qui croient en en toi.

Frère Dominique
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson




Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) 76393011

Le chemin vers le Père


Le Seigneur n'a pas laissé planer ni doute ni incertitude sur un si grand mystère... Écoutons-le révéler aux apôtres tout ce qu'il faut savoir pour le croire : « Je suis la voie, la vérité, et la vie. Personne ne vient au Père que par moi. Si vous me connaissez, vous connaîtrez aussi mon Père... Qui m'a vu, a vu aussi le Père. Comment peux-tu me dire : Montre-nous le Père ? Ne crois-tu pas que je suis dans le Père, et que le Père est en moi ? »... Ainsi donc celui qui est la voie ne nous conduit pas sur des sentiers sans issue ou dans un désert sans chemin ; celui qui est la vérité ne veut pas nous tromper par des mensonges ; celui qui est la vie ne nous laissera pas dans une erreur qui aboutirait à la mort... « Personne ne vient au Père que par moi » : le chemin vers le Père passe par le Fils...

« Si vous me connaissez, vous connaîtrez aussi le Père. » On voit l'homme Jésus Christ..., son aspect extérieur, c'est-à dire sa nature d'homme...; comment donc est-ce que le connaître, c'est aussi connaître le Père ? Dans le mystère du corps qu'il a pris, le Seigneur manifeste la divinité qui est dans le Père en gardant un certain ordre... : « Si vous me connaissez, vous le connaîtrez et vous le verrez »... Il distingue le temps de la vue et celui de la connaissance ; il dit qu'ils ont à reconnaître celui qui leur parle et qu'ils voient...; il leur faut apprendre à reconnaître la nature divine qui est en lui.

Ces paroles auxquelles il ne s'attendait pas troublent Philippe. Il voit un homme, et cet homme affirme être le Fils de Dieu...; le Seigneur lui dit qu'il a vu le Père, et donc qu'il le connaît, puisqu'il l'a vu. La condition limitée de son être humain ne permet pas à Philippe de comprendre une telle affirmation... C'est pourquoi il répond qu'il n'a pas vu le Père et demande au Seigneur de le lui montrer. Ce n'est pas qu'il désire le contempler de son œil corporel, mail il demande qu'on lui fasse comprendre qui est celui qu'il voit... Exprimant un désir plutôt de comprendre que de voir, il ajoute : « Et cela nous suffit ».


Saint Hilaire (v. 315-367), évêque de Poitiers et docteur de l'Église
La Trinité, VII, 33-35 (trad. coll. Pères dans la foi, n°20, p. 102 rev.)





Jésus affirmait : « Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie.
Nul ne vient au Père que par moi » (Evangile de Jean ch.14 v.6).


Comment pouvait-il dire cela ?

Nos esprits modernes sont mal à l'aise avec l'idée qu'il y aurait une voie unique pour trouver Dieu.
Il est à la mode de penser que chacun peut trouver Dieu par ses propres moyens.
Avoir des convictions bien ancrées peut paraître de nos jours « fanatique »,
« fondamentaliste ». Les certitudes font peur, car l'intolérance et l'intégrisme
viennent des individus qui veulent imposer par la force leurs idées aux autres.

Cependant, tout le monde a des convictions et c'est souhaitable. C'est ce qui nous
fait avancer dans la vie, progresser dans la société. Nous ne pouvons vivre dans un flou
permanent, sans attachement à des valeurs, sans croire à quelque chose
(à la vie, au bonheur, à la réussite, en soi, à un dieu…). Avoir une conviction ne veut pas
dire que nous allons forcer les autres à y adhérer, par tous les moyens
(force, pression psychologique, argent…). Jésus était de ce type de personnages
à être sûr de ce qu'il croyait et avançait. C'est pour cela qu'il était un grand homme,
un homme de conviction, qui jamais n'a imposé ses idées par la force.

Jésus a affirmé haut et fort qu'il n'y avait qu'un seul moyen de connaître Dieu.
Nous pouvons tous croire en l'existence de Dieu, de multiples manières.
Mais pour le connaître, savoir qui il est vraiment, entendre sa voix,
recevoir son amour et expérimenter sa présence, la Bible nous dit qu'il n'y a
qu'un seul chemin possible.

Le plus déroutant et le plus fort dans les déclarations de Jésus, c'est qu' il dit être
en sa personne le chemin qui mène à Dieu ! Plusieurs avant lui ou après lui ont certifié
avoir reçu une révélation concernant la voie de la Vérité. Ils invitaient les hommes
à les suivre sur ce chemin. Jésus, lui, a dit qu'il était la Vérité et qu'il fallait venir à lui
pour connaître Dieu ! Tous les hommes désirent le bonheur, la vraie Vie, y compris les
fondateurs des autres religions, mais Jésus dit qu'il est la Vie !

Jésus était-il un menteur ? Généralement, lorsque nous mentons, c'est que nous tirons
avantage du méfait, mais, face à la mort, les menteurs se renient la plupart du temps.
Rien de tout cela n'est vrai en ce qui concerne le Christ. Son altruisme est attesté par
l'histoire. Il n'a pas cherché à tirer profit de son enseignement. Son supplice n'a rien changé
non plus à ses dires, ni d'ailleurs à ceux des premiers chrétiens après lui, qui eux aussi étaient prêts à endurer la mort sans renier leurs convictions.

Serait-ce alors un fou persuadé de la réalité de ses visions ? Le Christ montre
tout le contraire : humilité, équilibre, amour mais aussi réalisme face à ses détracteurs.
Il est venu pour servir et se donner, ce qui n'est pas la marque d'un mégalomane.

Alors, que veulent dire ses paroles ? Tout simplement que quelque chose d'incroyable
s'est passé un jour, dans notre Histoire : Dieu s'est fait homme. Dieu s'est incarné et
s'est manifesté à notre humanité, se révélant à nous et nous invitant à une relation
d'amour avec lui, par le chemin de la foi et de la repentance. Foi, parce qu'il faut lui
faire confiance et lui confier notre vie ; repentance, parce qu'il faut désirer changer
notre manière de vivre (centrée sur nous-mêmes) et s'engager à œuvrer pour le bien
autour de nous.

C'est cela la signification des propos de Jésus : je suis le chemin qui va au Père,
parce que Je suis le Père. C'est ce qu'il a proclamé à d'autres moments (Evangile de Jean 10: 30)
et c'est bien ce que ses contemporains avaient compris.

Mais Jésus n'annonce pas cela sans se rendre compte de l'extravagance de ce qu'il avance.
Il comprend l'interrogation et le doute qu'une telle parole puisse susciter chez ses auditeurs.
C'est pourquoi il avance les preuves de sa divinité, afin que nous constations par nous-mêmes
que ce qu'il dit est vrai. Ces preuves sont :

- ses miracles (qui manifestent son amour pour les hommes et sa toute puissance par rapport aux lois
de la nature)

- les prophéties de l'Ancien Testament, qui prédisaient sa venue dans le moindre détail.

- sa résurrection. Jésus est mort, mais il est aussi revenu à la vie, se montrant aux gens
pendant plus de 40 jours après son décès. N'est-il pas de la sorte celui qui a la Vie
en lui-même ? Il est toujours vivant aujourd'hui, donnant son amour à tous ceux qui lui
ont confié leur vie.

Jésus se permettait d'affirmer ce qu'il disait parce qu'il savait qu'il avait raison.
Il n'y a qu' un seul chemin pour aller à Dieu : Dieu lui-même, manifesté. Si Jésus est Dieu,
alors nous devons examiner ce qu'il a dit et nous positionner par rapport à lui. Nous n'avons
pas le choix : nous ne pouvons rester indifférent devant un enjeu si grand.


T.G., aumônier
.http://www.atoi2voir.com


Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) Je_vou11

Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) Que_di19

- Dieu tu es ma force, ma consolation, Une lampe devant mes pas. Ta voix a triomphé de l'ouragan, Remporté le combat. Tu m'offres chaque jour ton infaillible amour; toi, qui as fixé le cours des étoiles sois mon ancre sois ma voile Tu étends mes ailes pour toucher les cieux, Protégé par ta main. Ta grâce m'appelle à lever les yeux Et suivre ton chemin.
Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) Coeur_23
"Quand je dis Dieu, c'est un poème,
c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines,
un grand soleil pour aujourd'hui ! "

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Message par Maud Sam 4 Mai 2013 - 8:01

Bonjour Etoilebleue Very Happy
Bonjour Nicolas Very Happy
Bonjour Manuela Very Happy
Bonjour AZUR Very Happy
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez Very Happy

Que cette journée soit bénie du Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière sunny

Bible Croix Dove

Maud


***

Méditation sur l’v évangile du jour : Samedi 4 Mai 2013

Suivre Jésus jusqu’au Calvaire

Evangile selon St Jean, chapitre 15, 18-21

À l’heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il disait à ses disciples : « Si le monde a de la haine contre vous, sachez qu’il en a eu d’abord contre moi.
Si vous apparteniez au monde, le monde vous aimerait, car vous seriez à lui. Mais vous n’appartenez pas au monde, puisque je vous ai choisis en vous prenant dans le monde ; voilà pourquoi le monde a de la haine contre vous.

Rappelez-vous la parole que je vous ai dite : Le serviteur n’est pas plus grand que son maître. Si l’on m’a persécuté, on vous persécutera, vous aussi. Si l’on a observé ma parole, on observera aussi la vôtre.

Les gens vous traiteront ainsi à cause de moi, parce qu’ils ne connaissent pas celui qui m’a envoyé. »

Prière d'introduction


Seigneur, je T’aime de tout mon cœur. Tu es mon Sauveur, Tu es celui qui remplit mon cœur de Ton amour. Je crois en Toi, Jésus. Je veux Te rester fidèle toute ma vie.

Demande

La fidélité à Jésus.

Points de réflexion

1. Ces paroles que Jésus adresse à ses apôtres lors de la dernière cène, ils ne pourront les comprendre qu’après la Passion et la mort de Jésus sur la croix.

Les disciples de Jésus sont invités à parcourir, d’une certaine manière, le chemin que Jésus a suivi. Chemin qui, avant d’arriver à la Résurrection, est passé par le Calvaire.

Tous les apôtres, sauf saint Jean, donneront, de fait, leur vie dans le martyre.

2. Si nous sommes fidèles à Jésus, si nous vivons selon les paroles qu’il nous a enseignées, le monde nous rejettera, comme il a rejeté Jésus.

Tous les martyrs, les innombrables martyrs de l’histoire de l’Église, sont là pour en témoigner. Ils ont suivi Jésus jusqu’au bout.

C’est Lui qui donnait un sens à leur vie, ils ne pouvaient pas l’abandonner, pour rien au monde. Lors de la première homélie de son pontificat, devant tous les Cardinaux, le Pape François disait : « Quand nous marchons sans la Croix, quand nous édifions sans la Croix et quand nous confessons un Christ sans Croix, nous ne sommes pas disciples du Seigneur : nous sommes mondains, nous sommes des Évêques, des Prêtres, des Cardinaux, des Papes, mais pas des disciples du Seigneur ».

3. Suivre Jésus impliquera toujours, d’une manière ou d’une autre, une certaine persécution, ne serait-ce qu’un regard ironique ou méprisant d’un de nos collègues ou d’une de nos connaissances, parce que nous sommes chrétiens.

Mais suivre le chemin de Jésus porte du fruit. C’est même le seul chemin pour porter vraiment du fruit, comme le grain tombé en terre, qui doit « mourir » pour que la plante puisse grandir.

Sur le Calvaire, le bon larron se convertit et se vit ouvrir les portes du Paradis ; le centurion, en voyant Jésus sur la croix, crut qu’Il était le Fils de Dieu.

Dialogue avec le Christ

Seigneur, Tu connais mon cœur, Tu sais que je suis faible. Tu sais que, parfois, j’ai bien envie de laisser ma foi au placard. Mais sans Toi ma vie n’a pas de sens. Comment pourrais-je T’abandonner ? Aide-moi à Te rester fidèle, jour après jour, dans les petites choses comme dans les grandes. À Ta suite, je veux prendre la croix avec amour.

Résolution

Demander à Jésus la grâce de Lui rester fidèle jusqu’à ma mort.

SOURCE : Catholique.org



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Jésus le Chemin

*
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Message par Invité Sam 4 Mai 2013 - 9:25

Bonjour Maud,
Bonjour Azur,
Bonjour Manuela,
Bonjour Nicolas,
Bonjour Carine,
Bonjour Claire1,
Bonjour Boisvert,
Bonjour Bénédicte,
Bonjour MarieJésus,
Bonjour Andrée,
Bonjour Flou,
Bonjour Gilles,
Bonjour Garabandal,
Bonjour Bona Fide,
Bonjour Michael,
Bonjour Pax Bonum,
Bonjour Salomé,
Bonjour Bonheur,
Bonjour Emmanuel,

Bonjour à vous tous qui aimez la Parole de Vie : "Goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) 43550823


Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) Le-chr10


Le samedi de la 5e semaine de Pâques


Livre des Actes des Apôtres 16,1-10.

Paul, qui avait quitté Antioche avec Silas, arriva à Derbé, puis à Lystres. Il y avait là un disciple nommé Timothée; sa mère était une Juive devenue croyante, et son père était païen.
A Lystres et à Iconium, il était estimé des frères.
Paul désirait l'emmener, et il le prit avec lui. Il le soumit à la circoncision, pour tenir compte des Juifs de la région, car ils savaient tous que son père était païen.
Dans les villes où Paul et ses compagnons passaient, ils transmettaient les décisions prises par les Apôtres et les Anciens de Jérusalem, pour qu'elles entrent en vigueur.
Les Églises s'affermissaient dans la foi et le nombre de leurs fidèles augmentait chaque jour.
Paul et ses compagnons traversèrent la Phrygie et le pays des Galates, car le Saint-Esprit les avait empêchés d'annoncer la Parole dans la province d'Asie.
Arrivés en Mysie, ils essayèrent d'atteindre la Bithynie, mais l'Esprit de Jésus s'y opposa.
Ils traversèrent alors la Mysie et rejoignirent la côte à Troas.
Or, Paul eut une vision pendant la nuit : un Macédonien était là debout, et l'appelait : « Traverse la mer pour venir en Macédoine à notre secours. »
Après cette vision de Paul, nous avons cherché à partir immédiatement pour la Macédoine, car nous étions certains que Dieu venait de nous appeler à y porter la Bonne Nouvelle.



Psaume 100(99),1-2.3.5.

Acclamez le Seigneur, terre entière,
servez le Seigneur dans l'allégresse,
venez à lui avec des chants de joie !

Reconnaissez que le Seigneur est Dieu :
il nous a faits, et nous sommes à lui,
nous, son peuple, son troupeau.

Oui, le Seigneur est bon,
éternel est son amour,
sa fidélité demeure d'âge en âge.



Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 15,18-21.

A l'heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il disait à ses disciples : " Si le monde a de la haine contre vous, sachez qu'il en a eu d'abord contre moi.
Si vous apparteniez au monde, le monde vous aimerait, car vous seriez à lui. Mais vous n'appartenez pas au monde, puisque je vous ai choisis en vous prenant dans le monde ; voilà pourquoi le monde a de la haine contre vous.
Rappelez-vous la parole que je vous ai dite : Le serviteur n'est pas plus grand que son maître. Si l'on m'a persécuté, on vous persécutera, vous aussi. Si l'on a observé ma parole, on observera aussi la vôtre.
Les gens vous traiteront ainsi à cause de moi, parce qu'ils ne connaissent pas celui qui m'a envoyé.




Etre dans le monde sans être du monde. Ainsi pourraît se résumer la condition du chrétien ici-bas. Dans l’évangile de ce jour, saint Jean nous rappelle que nous n’appartenons pas au monde mais au Christ. Nous sommes « chrétiens », c’est-à-dire disciples du Christ. C’est lui qui est notre maître. Il nous a choisis en nous prenant dans le monde pour nous introduire dans une relation privilégiée d’amour avec lui. Dès lors, le fondement de nos actions et de nos paroles ne se trouvent plus dans le monde, dans la pensée commune du moment, mais dans la personne même du Christ.

La conséquence de cela ? Jésus est clair : la haine du monde. Et il nous en donne deux raisons. Tout d’abord, il nous dit : « Si le monde a de la haine contre vous, sachez qu'il en a eu d'abord contre moi. » Autrement dit, si nous sommes vraiment unis au Christ comme les sarments à la vigne, nous partagerons avec lui le rejet qu’il dut subir de la part du monde. La qualité de notre communion au Seigneur se vérifiera donc aussi dans la réaction du monde à notre égard.
En effet, on ne peut être à la fois du Christ et du monde. L’esprit du monde ne peut tolérer que quelque chose échappe à son pouvoir : « Si vous apparteniez au monde, le monde vous aimerait, car vous seriez à lui. Mais vous n'appartenez pas au monde […] ; voilà pourquoi le monde a de la haine contre vous. » C’est la seconde raison donnée par le Seigneur à la haine du monde à l’égard de ses disciples, révélant au passage l’enfermement et le repli narcissique d’un monde marqué par le péché et séparé de Dieu. C’est bien le sens que recouvre ici le terme « monde » : ceux qui demeurent dans les ténèbres parce qu’ils refusent d’accueillir la lumière venue éclairer tout homme (cf. Prologue de saint Jean).

Nous nous retrouvons plongés au cœur du combat spirituel qui habite chacune de nos journées. Car il ne s’agit pas de fuir le monde qui nous entoure. Si Dieu nous a libérés de son emprise c’est pour qu’à son exemple nous puissions l’aimer en vérité, jusqu’au bout… : « Dieu a tant aimé le monde qu’il lui a donné son Fils unique, ainsi tout homme qui croit en lui ne périra pas, mais il obtiendra la vie éternelle. » (Cf. Jn 3, 16) Au deuxième siècle, l’auteur de l’épître à Diognète, en parlant des chrétiens, écrivait : « Ils aiment tous les hommes et tous les persécutent. On les méconnaît, on les condamne ; on les tue et par là ils gagnent la vie. Ils sont pauvres et enrichissent un grand nombre. Ils manquent de tout et ils surabondent de toutes choses. On les méprise et dans ce mépris ils trouvent leur gloire. On les calomnie, ils sont justifiés. On les insulte et ils bénissent. On les outrage et ils honorent. […] Châtiés, ils sont dans la joie comme s’ils naissaient à la vie. »

Décidément, comme nous le rappelle Jésus, « le disciple n’est pas au-dessus du maître ». Mais, le disciple sait aussi que le Maître a vaincu le monde. Il sait qu’en Jésus, mort et ressuscité, la vie a triomphé de la mort. Le disciple croit en la Parole de vie et de salut du Maître et n’a pas d’autre plus grand désir qu’elle vienne éclairer ceux dont les cœurs sont encore prisonniers des ténèbres. Dans le monde, il connaît la soif de ses contemporains ; né de Dieu, il connaît l’unique Source qui pourra les désaltérer. Comment pourrait-il se taire !


Frère Elie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson



Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) Couron10

« Le serviteur n'est pas plus grand que son maître »


« Ils lui enlevèrent ses vêtements et le couvrirent d'un manteau rouge. Puis, avec des épines, ils tressèrent une couronne et la posèrent sur sa tête » (Mt 27,28-29). C'est comme roi que le Christ est revêtu d'une tunique rouge et en tant que prince des martyrs..., parce qu'il resplendit de son sang sacré comme d'une écarlate précieuse. C'est en tant que vainqueur qu'il reçoit la couronne, car c'est normalement au vainqueur qu'on décerne une couronne... Mais nous pouvons remarquer que la tunique pourpre est aussi le symbole de l'Église qui, demeurant dans le Christ roi, brille d'une gloire royale. D'où le titre de « race royale » que lui donne Jean dans l'Apocalypse (1,6)... En effet, l'étoffe pourpre est une chose précieuse et royale. Bien qu'elle soit un produit naturel, elle change de qualité lorsqu'on la plonge dans le bain de la teinture, et elle change d'aspect... Sans valeur par elle-même, sa transformation en fait un produit précieux. Il en va ainsi de nous-mêmes : sans valeur par nous-mêmes, la grâce nous transforme et nous donne du prix, quand [à notre baptême] nous sommes plongés par trois fois, comme l'étoffe de pourpre, dans l'écarlate spirituelle, le mystère de la Trinité...

Nous pouvons encore remarquer que le manteau rouge est aussi le symbole de la gloire des martyrs, puisque, teints de leur propre sang répandu, ornés du sang du martyre, ils brillent dans le Christ comme une tunique écarlate précieuse. Autrefois, la Loi prescrivait d'offrir des étoffes écarlates pour orner le tabernacle de Dieu (Ex 25,4) ; les martyrs, de fait, sont l'ornement de l'Église du Christ...

La couronne d'épines qu'on a mise sur la tête du Seigneur est le symbole de notre rassemblement, à nous qui, des nations, sommes venus à la foi. Nous n'étions alors que des épines, c'est-à-dire des pécheurs ; mais, en croyant au Christ, nous sommes devenus une couronne de justice, parce que nous avons cessé de piquer ou de blesser le Sauveur, et nous couronnons sa tête de la confession de notre foi... Oui, jadis nous étions des épines, mais...nous sommes devenus des pierres précieuses.


Saint Chromace d'Aquilée (?-407), Evêque Sermon 19, 1-3 ; SC 164 (trad. SC p. 21 rev.)





Le Seigneur s'est tellement rapproché de ses créatures que tous, nous avons gardé au cœur la soif des hauteurs : des désirs de monter très haut, de pratiquer le bien. Je cherche à éveiller en toi ces aspirations, parce que je te veux persuadé de l'assurance qu'Il a mise dans ton âme. Si tu Le laisses agir, tu serviras — là où tu te trouves — comme un instrument utile, avec une efficacité insoupçonnée. Mais, pour ne pas avoir la lâcheté de te dérober à cette confiance que le Seigneur a déposée en toi, tu dois éviter la fatuité de sous-estimer naïvement les difficultés qui apparaîtront sur ton chemin de chrétien.

Nous ne devons pas nous étonner. Nous traînons à l'intérieur de nous-mêmes — comme une conséquence de notre nature déchue — un principe d'opposition, de résistance à la grâce : ce sont les blessures du péché originel, que nos péchés personnels viennent raviver. Il nous faut donc entreprendre ces ascensions, ces tâches divines et humaines (celles de tous les jours), qui débouchent toujours sur l'Amour de Dieu, avec humilité, d'un cœur contrit, confiants dans l'assistance divine, et en y consacrant nos meilleurs efforts, comme si tout ne dépendait que de nous-mêmes.

Tant que tu lutteras — d'une lutte qui durera jusqu'à la mort — n'écarte pas la possibilité de voir se dresser avec violence les ennemis du dehors et du dedans. Et de plus, comme si ce n'était pas un assez grand fardeau, à certains moments tes erreurs passées — et qui sont peut-être désastreuses — vont se presser dans ton esprit. Au nom de Dieu, je te le dis : ne désespère pas. Quand tu te trouveras dans cette situation — qui n'arrivera pas forcément ni habituellement — fais-en une occasion de t'unir davantage au Seigneur ; car Lui, qui t'a choisi pour enfant, ne t'abandonne pas. Il permet cette épreuve pour que tu aimes davantage et pour que tu découvres avec plus de clarté sa protection continuelle, son Amour.

Courage, j'insiste. Le Christ, qui nous a pardonné sur la Croix, continue de nous offrir son pardon dans le sacrement de la Pénitence, et en tout moment nous avons comme avocat auprès du Père Jésus-Christ, le Juste. C'est Lui qui est victime de propitiation pour nos péchés, non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier, et pour que nous remportions la victoire.

Quoi qu'il arrive, en avant ! Serre avec force le bras du Seigneur et considère que Dieu ne perd point de bataille. Si, pour un motif quelconque, tu t'éloignes de Lui, il te faut réagir avec humilité : commencer et recommencer, te conduire en fils prodigue tous les jours et même à plusieurs reprises au long d'une même journée. Il te faut redresser ton cœur contrit dans la confession. Cette confession qui est un authentique miracle de l'Amour de Dieu. Le Seigneur lave ton âme dans ce sacrement merveilleux ; Il t'inonde de joie et de force pour que tu ne défailles pas dans ta lutte et que tu reviennes inlassablement à Dieu, quand bien même tout te semblerait obscur. De plus la Mère de Dieu, qui est aussi notre Mère, te protège avec une sollicitude toute maternelle, t'affermit dans ton chemin.
Amis de Dieu, 214

N'as-tu jamais contrarié tes goûts ou tes caprices en quelque chose ? — Considère que Celui qui te demande de le faire est cloué sur une Croix, qu'Il souffre dans tous ses sens et dans toutes ses puissances, et qu'une couronne d'épines couvre sa tête... et tout cela pour toi.
Sillon, 989

C'est le moment d'accourir à ta Mère bénie du Ciel, pour qu'elle te reçoive dans ses bras et t'obtienne de son Fils un regard de miséricorde. Et essaye aussitôt de formuler des résolutions concrètes : finis-en une fois pour toutes, bien que cela te coûte, avec cette petite chose, cet obstacle que Dieu et toi vous connaissez bien. L'orgueil, la sensualité, le manque de sens surnaturel s'allieront pour te murmurer : cela ? mais ce n'est qu'un détail ridicule, insignifiant ! Réponds sans dialoguer davantage avec la tentation : je me donnerai aussi en accomplissant cette exigence divine ! Et tu auras bien raison : l'amour se prouve d'une manière toute particulière par de petits riens. D'ordinaire, parmi les sacrifices que le Seigneur nous demande, les plus ardus sont minuscules, mais aussi continuels et efficaces que les battements du cœur.

Combien de mères as-tu connu qui aient été l'auteur d'un acte héroïque, extraordinaire ? Peu, bien peu. Et cependant des mères héroïques, véritablement héroïques, qui n'apparaissent pas comme des figures spectaculaires, qui ne seront jamais à la une des journaux, comme on dit, nous en connaissons beaucoup toi et moi. Elles vivent en renonçant à elles-mêmes à tout moment, sacrifiant avec joie leurs propres goûts et intérêts, leur temps, leurs possibilités d'affirmation personnelle ou de succès, pour faciliter les choses à leurs enfants et remplir leurs jours de bonheur.
Amis de Dieu, 134

Contemple la Passion du Christ pour la vivre avec Lui : prête-Lui souvent et chaque jour ton dos quand on le fouette ; offre ta tête à la couronne d'épines.
— On dit dans mon pays que « l'amour se paye par l'amour ».


Saint Josémaria Escriva



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Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) Coeur_24
"Quand je dis Dieu, c'est un poème,
c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines,
un grand soleil pour aujourd'hui ! "

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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Invité Dim 5 Mai 2013 - 11:26

Bonjour Maud,
Bonjour Azur,
Bonjour Manuela,
Bonjour Nicolas,
Bonjour Carine,
Bonjour Claire1,
Bonjour Boisvert,
Bonjour Bénédicte,
Bonjour MarieJésus,
Bonjour Andrée,
Bonjour Flou,
Bonjour Gilles,
Bonjour Garabandal,
Bonjour Bona Fide,
Bonjour Michael,
Bonjour Pax Bonum,
Bonjour Salomé,
Bonjour Bonheur,
Bonjour Emmanuel,

Bonjour à vous tous qui aimez la Parole de Vie : "Goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) 43550824


Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) Bible_16


Sixième dimanche de Pâques


Livre des Actes des Apôtres 15,1-2.22-29.

Certaines gens venues de Judée voulaient endoctriner les frères de l'Église d'Antioche en leur disant : « Si vous ne recevez pas la circoncision selon la loi de Moïse, vous ne pouvez pas être sauvés. »
Cela provoqua un conflit et des discussions assez graves entre ces gens-là et Paul et Barnabé. Alors on décida que Paul et Barnabé, avec quelques autres frères, monteraient à Jérusalem auprès des Apôtres et des Anciens pour discuter de cette question.
Alors les Apôtres et les Anciens décidèrent avec toute l'Église de choisir parmi eux des hommes qu'ils enverraient à Antioche avec Paul et Barnabé. C'étaient des hommes qui avaient de l'autorité parmi les frères : Jude (appelé aussi Barsabbas) et Silas.
Voici la lettre qu'ils leur confièrent : « Les Apôtres et les Anciens saluent fraternellement les païens convertis, leurs frères, qui résident à Antioche, en Syrie et en Cilicie.
Nous avons appris que quelques-uns des nôtres, sans aucun mandat de notre part, sont allés tenir des propos qui ont jeté chez vous le trouble et le désarroi.
Nous avons décidé à l'unanimité de choisir des hommes que nous enverrions chez vous, avec nos frères bien-aimés Barnabé et Paul
qui ont consacré leur vie à la cause de notre Seigneur Jésus Christ.
Nous vous envoyons donc Jude et Silas, qui vous confirmeront de vive voix ce qui suit :
L'Esprit Saint et nous-mêmes avons décidé de ne pas faire peser sur vous d'autres obligations que celles-ci, qui s'imposent :
vous abstenir de manger des aliments offerts aux idoles, du sang, ou de la viande non saignée, et vous abstenir des unions illégitimes. En évitant tout cela, vous agirez bien. Courage ! »



Psaume 67(66),2b-3.5abd.7b-8.

Que son visage s'illumine pour nous ;
et ton chemin sera connu sur la terre,
ton salut, parmi toutes les nations.
Que les nations chantent leur joie,

car tu gouvernes le monde avec justice ;
Que Dieu nous bénisse,
et que la terre tout entière l'adore !



Livre de l'Apocalypse 21,10-14.22-23.

Moi, Jean, j’ai vu un ange qui m’entraîna par l’esprit sur une grande et haute montagne ; il me montra la cité sainte, Jérusalem, qui descendait du ciel, d’auprès de Dieu.
Elle resplendissait de la gloire de Dieu, elle avait l'éclat d'une pierre très précieuse, comme le jaspe cristallin.
Elle avait une grande et haute muraille, avec douze portes gardées par douze anges ; des noms y étaient inscrits : ceux des douze tribus des fils d'Israël.
Il y avait trois portes à l'orient, trois au nord, trois au midi, et trois à l'occident.
La muraille de la cité reposait sur douze fondations portant les noms des douze Apôtres de l'Agneau.
Dans la cité, je n'ai pas vu de temple, car son Temple, c'est le Seigneur, le Dieu tout-puissant, et l'Agneau.
La cité n'a pas besoin de la lumière du soleil ni de la lune, car la gloire de Dieu l'illumine, et sa source de lumière, c'est l'Agneau.



Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 14,23-29.

À l'heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il disait à ses disciples : « Si quelqu'un m'aime, il restera fidèle à ma parole ; mon Père l'aimera, nous viendrons chez lui, nous irons demeurer auprès de lui.
Celui qui ne m'aime pas ne restera pas fidèle à mes paroles. Or, la parole que vous entendez n'est pas de moi : elle est du Père, qui m'a envoyé.
Je vous dis tout cela pendant que je demeure encore avec vous ;
mais le Défenseur, l'Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout, et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit.
C'est la paix que je vous laisse, c'est ma paix que je vous donne ; ce n'est pas à la manière du monde que je vous la donne. Ne soyez donc pas bouleversés et effrayés.
Vous avez entendu ce que je vous ai dit : Je m'en vais, et je reviens vers vous. Si vous m'aimiez, vous seriez dans la joie puisque je pars vers le Père, car le Père est plus grand que moi.
Je vous ai dit toutes ces choses maintenant, avant qu'elles n'arrivent ; ainsi, lorsqu'elles arriveront, vous croirez.



« C'est la paix que je vous laisse, c'est ma paix que je vous donne ». Cette phrase de Jésus, que nous lui rappelons chaque jour en célébrant l’eucharistie, représente sans aucun doute le sommet du mystère pascal. Le plus beau fruit de la résurrection est la capacité qui nous est donnée de vivre enfin dans la paix. Non pas dans la sérénité ou la tranquillité que nous recherchons spontanément, mais dans la paix de Jésus-Christ. Cette paix est tellement originale que Jésus doit nous sortir de nos raisonnements humains : « ce n'est pas à la manière du monde que je vous la donne », précise-t-il.

Pour l’esprit du monde en effet, tout a un prix. Ce qui est gagné d’un côté est perdu de l’autre. Non seulement il n’y a jamais d’équilibre, mais encore nous sommes souvent perdants. Par exemple, on peut recevoir un cadeau d’adieu. Nous gagnons alors un objet, associé à une séparation qu’il est censé combler ou atténuer, mais il ne remplace jamais l’être aimé, la présence que nous avons perdue. Ainsi voyons-nous Jésus qui nous donne sa paix alors qu’il est sur le départ. Dans le contexte strict de l’évangile, nous sommes en effet à la veille de sa mort et dans le contexte de notre liturgie du temps pascal, nous sommes à quelques jours de l’ascension. Jésus va nous être enlevé. Nous donne-t-il sa paix pour garder un lien avec lui, au-delà de la séparation ? Non. La paix que Jésus donne n’est pas un lot de consolation, elle est un mode de vie sous le regard du Père. « C'est la paix que je vous laisse, c'est ma paix que je vous donne ».

Cette perspective ouvre sur une pure merveille, dont la splendeur apparaît de surcroît quand elle annoncée la veille de la Passion. Avant même d’avoir livré sa dernière bataille, le Christ parle déjà en vainqueur. Jésus peut déjà partager le fruit de sa victoire, il peut déjà donner sa paix comme il la donnera aux disciples peureusement barricadés dans la chambre haute du cénacle, au lendemain de la Pâque. C’est dire si nous pouvons placer notre confiance en lui. Mais c’est dire aussi que la paix de Dieu est liée à un contexte de combat très rude.

« Ne soyez donc pas bouleversés et effrayés », nous dit le Seigneur. « Vous avez entendu ce que je vous ai dit : je m'en vais, et je reviens vers vous ». S’il insiste ainsi, c’est pour nous inviter à scruter plus profondément ses paroles. Il ne faudrait pas se focaliser le « je m’en vais » qui suscite la peur. Jésus dit : « Je m’en vais et je reviens vers vous ». Les deux verbes sont au présent. Ce n’est pas « Je m’en vais maintenant mais je reviendrai bientôt », mais il dit « je m’en vais et je reviens ». Jésus décrit un seul et même mouvement. Flux et reflux. Absence et présence nouvelle. Il n’est plus visible mais il est davantage auprès de nous. Mieux encore, ce mouvement évoque celui qui unit les personnes de la Sainte Trinité. Le Père et le Fils, dans un élan éternel d’amour, se donnent l’un à l’autre dans l’Esprit Saint, sans rien retenir d’eux-mêmes. Or Jésus s’adresse à présent à ses disciples. Par sa victoire sur la mort et le péché, il nous rend donc participants de son amour. Nous n’avons rien à craindre car nous n’avons rien à perdre et tout à gagner. Nous sommes rendus capables d’aimer Dieu. Par Jésus-Christ, nous sommes devenus capables d’aimer comme Dieu. Comme Dieu lui-même nous aime.

Ainsi la merveille que nous découvrons peu à peu au fil des dimanches du temps pascal, est l’accomplissement du rêve de Dieu. Il avait toujours dit qu’il voulait vivre parmi les hommes. Dans l’Ancien Testament, les rois ont imaginé lui construire une maison digne de lui, un temple magnifique. Mais saint Jean, dont les yeux de la foi ont été ouverts au dessein divin, témoigne : « dans la cité, je n'ai pas vu de temple ». Le jour promis est arrivé, mais il ne se présente pas comme on l’imaginait. Il n’y a pas de temple ni de lumière terrestre. Le « temple, c'est le Seigneur », explique le livre de l’Apocalypse. Dieu se donne à contempler directement. Lui et l’Agneau font office de temple et de lumière. L’Agneau est la lumière du monde, qui éclaire toutes les nations. Ainsi Dieu ne veut-il pas habiter dans une maison au milieu des hommes, il veut vivre dans la paix en communion avec les hommes.

C’est pourquoi il nous fait le don de sa paix. C’est pourquoi il nous introduit dans sa communion d’amour. Ainsi, après la résurrection qui nous fait entrer dans sa paix, notre Dieu nous fait-il le don de son Esprit. Par lui, nous vivons en enfants de lumière dans le Christ. Par lui, Dieu le Père nous engendre à sa vie. Par lui, l’Église apparaît, sainte et immaculée, aux yeux de son créateur.

Ne nous y trompons pas : cette contemplation mystique dans laquelle saint Jean nous guide, n’a rien d’une réalité idyllique ou éthérée. Elle concerne notre quotidien dans ce qu’il a de plus concret. Les Actes des Apôtres, que nous avons entendus dans la première lecture, le montrent. La première communauté chrétienne, qui vit intensément de la grâce de la résurrection et de l’Esprit de Pentecôte, dispute des menus, de la circoncision, de l’accueil des païens dans l’Église. Dans ces questions bien incarnées, la voix des Apôtres, ces apôtres dont les noms sont inscrits sur les douze portes de la Jérusalem céleste, l’annonce fermement : « l’Esprit Saint et nous-mêmes avons décidé que… ». Ils nous enseignent ainsi que pour aimer Dieu, pour être fidèle à sa Parole, il faut se laisser guider par l’Esprit sur les chemins du monde. Car c’est ici et maintenant, au milieu de nous, au cœur de notre monde, que le Seigneur nous demande de construire son Royaume. La Cité sainte, resplendissante de la gloire de Dieu, est ici même car Dieu accomplit son projet de vivre au milieu de nous.


Laissons-nous donc renouveler et préparons-nous à cette grâce. Le Seigneur Jésus nous le promet : bientôt viendra sur nous « l'Esprit Saint que le Père enverra en [son] nom ». Par lui et en lui, nous resterons « fidèles à la parole du Christ », nous entendrons le Père et le Fils frapper à la porte de nos cœurs pour venir chez nous et demeurer auprès de nous, dans la paix du ressuscité. Débarrassés de toute crainte, accueillons le don de la paix et soyons dans la joie : « La terre a donné son fruit ; Dieu, notre Dieu, nous bénit. Que la terre tout entière l'adore ! ».


Frère Dominique
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson


Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) Esprit13

« Le Défenseur, l'Esprit Saint..., vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit »

Une fois ressuscité, le Christ, qui avait « remis l'esprit » sur la croix (Jn 19,30) comme Fils de l'homme et Agneau de Dieu, va vers les apôtres pour « souffler sur eux » (Jn 20,22)... La venue du Seigneur remplit de joie ceux qui sont présents : « leur tristesse se change en joie » (cf Jn 16,20), comme il l'avait déjà promis lui-même avant sa Passion. Et surtout l'annonce essentielle du discours d'adieu se réalise : le Christ ressuscité, comme inaugurant une création nouvelle, porte l'Esprit Saint aux apôtres. Il le leur porte au prix de son « départ », il leur donne cet Esprit en quelque sorte à travers les plaies de sa crucifixion : « Il leur montra ses mains et son côté » (Jn 20,20). C'est en vertu de cette crucifixion qu'il leur dit : « Recevez l'Esprit Saint » (v. 22).

Un lien étroit s'établit ainsi entre l'envoi du Fils et celui de l'Esprit Saint. L'envoi de l'Esprit Saint (après le péché originel) ne peut avoir lieu sans la croix et la résurrection : « Si je ne pars pas, le Paraclet ne viendra pas vers vous » (Jn 16,7). Un lien étroit s'établit aussi entre la mission de l'Esprit Saint et celle du Fils dans la rédemption. La mission du Fils, en un sens, trouve son achèvement dans la rédemption ; la mission de l'Esprit Saint découle de la rédemption : « C'est de mon bien qu'il reçoit et il vous le dévoilera » (Jn 16,15). La rédemption est accomplie pleinement par le Fils comme l'Oint qui est venu et a agi par la puissance de l'Esprit Saint, s'offrant lui-même à la fin en sacrifice suprême sur le bois de la croix. Et cette rédemption est aussi accomplie continuellement dans les cœurs et les consciences des hommes — dans l'histoire du monde — par l'Esprit Saint qui est l'« autre Défenseur » (Jn 14,16).


Bienheureux Jean-Paul II (1920-2005), pape
Encyclique « Dominum et vivificantem », § 24 (trad. © Libreria Editrice Vaticana)





L'Esprit Saint : qu'est-ce que c'est ?

Vous avez entendu parler de Dieu, de Jésus même, mais peut-être moins de l'Esprit Saint (ou Saint esprit). Pourtant, il est impossible de devenir chrétien puis de grandir dans la foi sans l'assistance de l'Esprit-Saint ! Le saviez-vous ?

Qui est le Saint Esprit

Le Saint-Esprit (ou l’Esprit-Saint) est une autre façon de nommer l’Esprit de Dieu. C’est Dieu lui-même, comme nous-mêmes nous parlons de notre esprit. Ce n’est donc pas une force qui émane de Dieu. Le Saint-Esprit parle, enseigne, révèle, guide, voit tout, entend tout et peut être joyeux ou attristé, car c’est Dieu lui-même.

Depuis la Pentecôte, c’est grâce au Saint-Esprit que le chrétien peut entendre Dieu et lui parler en retour : l’Esprit de Dieu parle à l’esprit de l’homme et c’est donc une voix intérieure que l’homme entend, celle de Dieu. « L’Esprit de l’Eternel te saisira, tu prophétiseras avec eux et tu seras changé en un autre homme » disait le prophète Samuel au futur roi Saül, pour lui indiquer que Dieu serait là, par son Esprit, pour l’aider à être roi. Par son Esprit, Dieu nous communique sa sagesse (comprendre le bien et le mal, accomplir notre métier au mieux, faire des choix judicieux...), son amour et son courage.

Grâce à l'Esprit-Saint, nous expérimentons l'amour de Dieu

« L'amour de Dieu est répandu dans nos coeurs par le Saint-Esprit qui nous a été donné» écrit Paul (épître aux Romains ch.5 v.5). Le St Esprit rend vivante et palpable la présence de Dieu ; Dieu n'est plus lointain ou absent ! Il est là, tout proche, constamment, comme un Père aimant, tendre, qui sait ce dont nous avons besoin. Et ce n'est pas tout ! Le Saint-Esprit nous libère de nos peurs, de nos mauvais travers, nous transforme et nous régénère. La vie prend une autre dimension. De grise, elle devient colorée et prend un sens véritable. Nous découvrons ce qu'est la vraie vie : une dimension de joie, de paix et d'amour que nous ne pouvions imaginer.

Cela est difficile à décrire avec des mots : il faut le vivre. Alors qu’avant nous nous contentions de faire comme tout le monde, c’est-à-dire d’être sympa, le Saint-Esprit nous ouvre les yeux sur ce qu’aimer vraiment veut dire. Et nous le pouvons parce que nous nous sentons aimés d’un immense amour. Vaincre les tentations, dire non au mal et trouver la pensée, la volonté, la force et la joie de faire ce qui est constructif, n’est plus une utopie, une bonne résolution trop difficile à tenir. Cela devient possible, réel, durable ! N'est-ce pas fantastique ? Nous avons la possibilité de devenir meilleurs, nous bonifiant avec l’âge, si nous continuons à nous laisser transformer par le Saint-Esprit.

Le Saint-Esprit nous permet aussi de comprendre la Bible, qui devient alors Parole vivante de Dieu pour nous. Il nous permet d’entendre la voix de Dieu au travers de la lecture et de la méditation de la Bible, dans la prière. Sagesse, réconfort, directives, exhortations de la part de Dieu ne sont plus des espérances ou des illusions, mais des choses reçues, réelles, vécues.

Nos prières dépassent le plafond : elles sont un dialogue avec Dieu. Il nous parle intérieurement et agit en nous pour nous guérir de nos blessures, nous soulager de nos tensions, nous redresser dans nos torts. Oui, nous pouvons vivre des choses incroyables : connaître certaines choses à l’avance, recevoir des dons nouveaux, prier et voir Dieu agir !

Attention, cependant ! Jésus n’a pas dit que tout serait parfait dans le meilleur des mondes. La vie a ses hauts et ses bas et elle les gardera. Le chrétien véritable n’est pas un surhomme et le Saint-Esprit n'est pas une assurance tous risques. Suivre l’exemple de Jésus et rester rempli du Saint-Esprit exigent du chrétien un long apprentissage et de la persévérance. C'est l'aventure de toute une vie, mais c'est une aventure à 100 % !


Comment recevoir le Saint-Esprit ?

Tout simplement en croyant que Jésus-Christ est mort et ressuscité pour vous, et en voulant suivre l'exemple de vie de Jésus. Alors, si vous ressentez l'appel d'amour de Dieu pour vous, si vous aussi vous avez envie de goûter à la présence de Dieu, joignez-vous à toutes celles et ceux qui l'ont déjà fait. Vous ne le regretterez pas !


T.G., aumônier.http://www.atoi2voir.com


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"Quand je dis Dieu, c'est un poème,
c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines,
un grand soleil pour aujourd'hui ! "

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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Maud Lun 6 Mai 2013 - 6:58

Bonjour etoilebleue Very Happy
Bonjour Nicolas Very Happy
Bonjour AZUR Very Happy
Bonjour Manuela Very Happy
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez Very Happy

Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière Very Happy

Bible Croix Dove

Maud


****

Méditation sur l’ évangile du jour : Lundi 6 Mai 2013

Le monde résiste à la vérité

Evangile selon St Marc, chapitre 15, 26-27

À l’heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il disait à ses disciples : « Quand viendra le Défenseur, que je vous enverrai d’auprès du Père, lui, l’Esprit de vérité qui procède du Père, il rendra témoignage en ma faveur. Et vous aussi, vous rendrez témoignage, vous qui êtes avec moi depuis le commencement.

Je vous dis tout cela pour que vous ne risquiez pas de tomber. On vous exclura de la synagogue. Et même, l’heure vient où tous ceux qui vous tueront s’imagineront offrir ainsi un sacrifice à Dieu. Ils le feront parce qu’ils ne connaissent ni le Père ni moi. Mais voici pourquoi je vous dis tout cela : quand cette heure sera venue, vous vous souviendrez que je vous l’avais dit. Je ne vous l’ai pas dit dès le commencement, parce que j’étais avec vous. »

Prière d'introduction

Esprit Saint, aide-moi à bien prier. Aide-moi à voir toutes choses à la lumière de la foi, particulièrement celles qui concernent ma vie.

Demande

Seigneur, aide-moi à aimer la vérité. Aide-moi à comprendre qu’être Catholique consiste beaucoup plus à aimer la vérité qu’à se faire aimer.

Points de réflexion

1. L’Esprit rendra témoignage à la vérité. Jésus-Christ confie à ses disciples la mission de témoigner de la vérité.

Il leur promet de leur envoyer l’Esprit de Vérité qui Lui rendra témoignage et à leur tour ils auront à rendre témoignage de la vérité que l’Esprit leur enseignera. Ce n’est pas seulement la génération des apôtres qui doit entendre ces paroles de Jésus mais la nôtre aussi.

En effet, l’Esprit Saint continue de nous parler de la vérité afin que les paroles de Jésus puissent atteindre en tous temps et en tous lieux ceux qui n’étaient pas physiquement présents quand elles furent prononcées. De quelle façon l’Esprit-Saint transmet-il le message ?

Par l’Église. C’est par l’Église que l’Esprit de Vérité continue à rendre témoignage à la vérité. Elle le fait depuis 2000 ans sans faiblesse ni interruption.

2. La vérité est sujette à persécution.

C’est pour avoir porté témoignage à la vérité que les disciples ont été persécutés. Nombreux sont ceux qui ne veulent pas entendre parler de vérité. Personne n’aime à se faire dire qu’il est dans l’erreur.

C’est encore plus pénible de se l’entendre dire quand on est attaché à ses erreurs.

La personne humble reconnaît ses fautes et essaie de s’en corriger, mais ceux « qui ne connaissent ni mon Père ni Moi »,- comme le dit Jésus,- ceux-là n’ont aucune raison de pratiquer l’humilité. Il en est ainsi des persécuteurs des apôtres.

L’orgueil les a emprisonnés dans leur erreur au point de tuer la plupart des apôtres. Suis-je attaché aux paroles de Jésus et à la vérité telle que l’Église l’enseigne ? Jusqu’à quel point ?

3. Résistance aux enseignements de l’Église.

L’Église continue à rendre témoignage à la vérité de nos jours et elle continue d’être persécutée. Des hommes continuent à méconnaître qu’ils sont dans l’erreur, préférant critiquer le messager de la vérité plutôt que de l’écouter et de se convertir.

Par exemple, combien de personnes sont-elles rebelles à l’enseignement de l’Église en ce qui concerne la pureté ? La manière de vivre la pureté concrètement se trouve dans l’application ce grand commandement : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit » (Matthieu 22,37) Et pourtant, combien de personnes l’ignore volontairement ?

Il en résulte pour notre société les pires fléaux : contraception, divorce, avortement, pornographie, et toutes formes de séduction sexuelle qui est l’idolâtrie moderne. L’Église, par son enseignement et sa discipline, rappelle constamment à chaque homme ce qu’est le véritable amour de Dieu et du prochain.

Dialogue avec le Christ

Seigneur, je veux vivre selon Ta vérité. Guéris ma cécité et mon orgueil qui m’empêchent de voir la vérité.

Je prie pour ceux qui Te persécutent, Toi et Ton Église. En vivant moi-même dans la vérité et la charité, puissé-je les aider à retrouver la vérité et à se convertir. Aide-moi à saisir que le triomphe sur les ennemis s’obtient par la vérité et non par la violence.

Résolution

Je pardonnerai de tout cœur à celui qui me blesse à cause de ma foi, j’essaierai de l’aimer davantage et de faire un petit sacrifice pour sa conversion.

SOURCE : Catholique.org


Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) Dieu_e10

Dieu est avec toi .

*
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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Invité Lun 6 Mai 2013 - 11:30

Bonjour Maud,
Bonjour Azur,
Bonjour Manuela,
Bonjour Nicolas,
Bonjour Carine,
Bonjour Claire1,
Bonjour Boisvert,
Bonjour Bénédicte,
Bonjour MarieJésus,
Bonjour Andrée,
Bonjour Flou,
Bonjour Gilles,
Bonjour Garabandal,
Bonjour Bona Fide,
Bonjour Michael,
Bonjour Pax Bonum,
Bonjour Salomé,
Bonjour Bonheur,
Bonjour Emmanuel,

Bonjour à vous tous qui aimez la Parole de Vie : "Goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) 43550825


Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) 86om9910


Le lundi de la 6e semaine de Pâques


Livre des Actes des Apôtres 16,11-15.

Avec Paul, nous avons pris le bateau à Troas, et nous avons gagné directement l'île de Samothrace, puis le lendemain Néapolis,
et ensuite Philippes, qui est une cité romaine, la première de cette région de Macédoine. Nous avons passé là quelques jours
et, le jour du sabbat, nous sommes allés hors de la ville, au bord de la rivière : nous pensions y trouver l'endroit où les Juifs venaient prier. Nous nous sommes assis, et nous avons parlé aux femmes qui étaient réunies.
Il y avait parmi elles une certaine Lydia, une commerçante en tissus de pourpre, originaire de la ville de Thyatire, qui adorait le vrai Dieu. Elle nous écoutait, car le Seigneur lui avait ouvert l'esprit pour la rendre attentive à ce que disait Paul.
Elle se fit baptiser avec tous les gens de sa maison, et elle nous adressa cette invitation : « Puisque vous avez reconnu ma foi au Seigneur, venez donc loger dans ma maison. » Et nous avons été forcés d'accepter.



Psaume 149(148),1-2.3-4.5-6a.9b.

Chantez au Seigneur un chant nouveau,
louez-le dans l'assemblée de ses fidèles !
En Israël, joie pour son créateur ;
dans Sion, allégresse pour son Roi !

Dansez à la louange de son nom,
jouez pour lui, tambourins et cithares !
Car le Seigneur aime son peuple,
il donne aux humbles l'éclat de la victoire.

Que les fidèles exultent, glorieux,
criant leur joie à l'heure du triomphe.
Qu'ils proclament les éloges de Dieu,
c'est la fierté de ses fidèles.



Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 15,26-27.16,1-4a.

À l'heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il disait à ses disciples : « Quand viendra le Défenseur, que je vous enverrai d'auprès du Père, lui, l'Esprit de vérité qui procède du Père, il rendra témoignage en ma faveur.
Et vous aussi, vous rendrez témoignage, vous qui êtes avec moi depuis le commencement.
Je vous dis tout cela pour que vous ne risquiez pas de tomber
On vous exclura de la synagogue. Et même, l'heure vient où tous ceux qui vous tueront s'imagineront offrir ainsi un sacrifice à Dieu.
Ils le feront parce qu'ils ne connaissent ni le Père ni moi.
Mais voici pourquoi je vous dis tout cela : quand cette heure sera venue, vous vous souviendrez que je vous l'avais dit. Je ne vous l'ai pas dit dès le commencement, parce que j'étais avec vous.



Il ne faut pas minimiser le contraste entre les lectures que nous avons entendues ; d’abord le bon accueil qui est réservé à Paul : « le Seigneur lui avait ouvert l'esprit pour la rendre attentive à ce que disait Paul », et ensuite le discours sombre de Jésus : « l'heure vient où tous ceux qui vous tueront s'imagineront offrir ainsi un sacrifice à Dieu ».

Quand Paul débarque en Macédoine, il n’est pas en territoire conquis. Il arrive en Europe, et va y rester plusieurs années. La présence romaine est importante, la population compte de nombreux vétérans de l’armée. Il y a bien une communauté juive, mais il ne semble pas qu’il y ait de synagogue, puisque l’endroit de la prière est hors de la ville, au bord de la rivière. Seules quelques femmes sont au rendez-vous du sabbat.

Parmi elles, Lydie. Elle n’est pas juive, mais adoratrice du vrai Dieu. Cependant, comme Corneille autrefois, Dieu a purifié son cœur par la foi et elle accueille le message de saint Paul. Etant près d’une rivière, le baptême est facilement organisé.

Quel succès ! Quelle spontanéité ! Et quel enthousiasme… Comme les disciples d’Emmaüs qui ne laissent pas leur compagnon de route poursuivre son chemin, Lydie retient Paul et ses amis chez elle. Presque de force. Sa vie a changé, et ça se voit. Elle accueille le Seigneur non seulement dans sa prière, mais aussi dans sa maison. Sa relation à Dieu est transformée, son quotidien en est illuminé.

Mais c’est bien au cours de la même liturgie que nous entendons Jésus annoncer que la condition de disciple est nécessairement celle d’un persécuté. Jésus ne joue pas avec nous, passant d’une extrême à l’autre, de la certitude que tout genou fléchira devant sa seigneurie à celle qu’aucun de ses disciples ne sera épargné par l’exclusion. Le contraste entre ces deux discours nous rappelle seulement que la joie de la résurrection naît dans un contexte sombre, que la lumière jaillit au milieu de la nuit.

Suivre les chemins du ressuscité requiert donc un saint réalisme, se réjouissant et se fortifiant de toutes les victoires de la lumière sur les ténèbres, prenant patience et se sanctifiant dans l’oppression. Jésus ne nous cache rien, et nous console avant l’heure. Nous ne risquons rien en effet : bientôt, très bientôt, viendra le paraclet, le Défenseur, « l'Esprit de vérité qui procède du Père »


Tenons donc éveillés et fermes pour attendre sa venue. Car il ne viendra pas seulement pour renouveler notre prière, mais aussi notre maison tout entière. Et rien ne peut arrêter l’incendie dont il embrase le monde.


Frère Dominique
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson



Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) 36b10

« Le Défenseur que je vous enverrai d'auprès du Père, l'Esprit de vérité »

Qui es-tu, douce lumière ?...
Es-tu le rayon jaillissant comme l'éclair
depuis le trône élevé du Juge éternel,
pénétrant comme un voleur dans la nuit de l'âme
qui s'ignorait elle-même ? (Lc 12,39)
Miséricordieux, impitoyable aussi,
tu pénètres jusqu'en ses profondeurs cachées.
L'âme est effrayée de ce qu'elle voit d'elle-même
et se garde ainsi dans une crainte sacrée
devant le commencement de toute sagesse
qui vient d'en haut
et nous ancre solidement en haut,
devant ton action qui nous crée à nouveau,
Saint Esprit, rayon que rien n'arrête !

Es-tu la plénitude d'esprit et de puissance
qui permet à l'Agneau de rompre les scellés
du décret éternel de Dieu ? (Ap 5,7)
Sur ton ordre les messagers du jugement
chevauchent de par le monde entier et séparent,
du tranchant de l'épée, le Royaume de lumière
de celui de la nuit (Ap 6,2s).
Les cieux seront nouveaux et la terre nouvelle (Ap 21,1),
et tout retrouvera alors sa juste place
par ton souffle léger :
Saint Esprit, puissance victorieuse !

Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix [Édith Stein] (1891-1942), carmélite, martyre, copatronne de l'Europe
Poésie, Pentecôte 1937/1942 (trad. Malgré la nuit, Ad solem 2002, p. 123)





Jésus est la Vérité

Et la parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père. »
Evangile de Jean, chapitre 1 verset 14.

« la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ » Jean 1:17.

Jésus est la vérité qui est venue des cieux, il est venu pour nous sauver de la mort mais également pour nous enseigner et nous donner la vérité du royaume de Dieu.

Dieu nous a donné sa parole, la Bible, elle est la vérité, « Le fondement de ta parole est la vérité, Et toutes les lois de ta justice sont éternelles. » Psaumes 119:160.

« Jésus lui dit: Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. » Jean 14:6,
C’est par la connaissance de la vérité que nous pouvons réaliser l’Amour de Dieu pour nous.

La vérité produit des bonnes choses, des bons fruits, « mais celui qui agit selon la vérité vient à la lumière, afin que ses oeuvres soient manifestées, parce qu’elles sont faites en Dieu. » Jean 3:21.

Quel merveilleux engagement que de choisir de suivre la vérité, « Je choisis la voie de la vérité, Je place tes lois sous mes yeux. » Psaumes 119:30.

Jésus avait l’habitude de dire « Je vous le dis en vérité », il pouvait parler ainsi car il est lui-même la vérité, « Je vous le dis en vérité, si quelqu’un dit à cette montagne: Ote-toi de là et jette-toi dans la mer, et s’il ne doute point en son coeur, mais croit que ce qu’il dit arrive, il le verra s’accomplir. » Marc 11:23.

Nous retrouvons aussi la vérité dans les rapports que nous avons avec Dieu, nous devons nous tenir dans la vérité, « Mais l’heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité; car ce sont là les adorateurs que le Père demande. Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l’adorent l’adorent en esprit et en vérité. » Jean 4:23
« Les lèvres fausses sont en horreur à l’Eternel, Mais ceux qui agissent avec vérité lui sont agréables. » Proverbes 12:22.

La vérité est très importante dans notre vie spirituelle, elle fait partie de l’armure du chrétien, « Tenez donc ferme: ayez à vos reins la vérité pour ceinture…» Ephésiens 6:14.

La vérité est nécessaire pour arriver au salut, c’est par la vérité que nous pouvons être affranchis du mensonge de ce monde, « vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira. » Jean 8:32, « Cela est bon et agréable devant Dieu notre Sauveur, qui veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité. » 1 Timothée 2:3.

Puissions nous faire cette prière, « Conduis-moi dans ta vérité, et instruis-moi; Car tu es le Dieu de mon salut, Tu es toujours mon espérance. » Psaumes 25:5.


Source : http://www.dieuvousaime.fr/la_bonte_de_dieu.shtml


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c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines,
un grand soleil pour aujourd'hui ! "

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Message par Maud Mar 7 Mai 2013 - 7:35

Bonjour etoilebleue Very Happy
Bonjour AZUR Very Happy
Bonjour Nicolas Very Happy
Bonjour Manuela Very Happy
Bonjourà vous toutes et tous qui nous lisez Very Happy

Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière sunny

Bible Croix Dove

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Méditation sur l’ évangile du jour : Mardi 7 Mai 2013

Faire la vérité

Evangile selon St Jean, chapitre 16, 5-11

À l’heure où Jésus passait de ce monde à son père, il disait à ses disciples : « Je m’en vais maintenant auprès de celui qui m’a envoyé, et aucun de vous ne me demande : ’Où vas-tu ?’ Mais, parce que je vous ai parlé ainsi, votre cœur est plein de tristesse.

Pourtant, je vous dis la vérité : c’est votre intérêt que je m’en aille, car, si je ne m’en vais pas, le Défenseur ne viendra pas à vous ; mais si je pars, je vous l’enverrai. Quand il viendra, il dénoncera l’erreur du monde sur le péché, sur le bon droit, et sur la condamnation. Il montrera où est le péché, car l’on ne croit pas en moi. Il montrera où est le bon droit, car je m’en vais auprès du Père, et vous ne me verrez plus. Il montrera où est la condamnation, car le prince de ce monde est déjà condamné. »

Prière d'introduction

Seigneur, je crois en Toi parce que Tu T’es fait connaître à moi.

Je désire Te connaître davantage chaque jour.

Que ma connaissance de Toi soit simple, vraie et personnelle.

J’espère en Ta grâce parce que je me rends compte de mon inclination au mal et je connais ma faiblesse.

Comme expression de mon amour pour Toi, je veux vivre comme Tu voudrais que je vive.

Je veux Te plaire en chacune de mes actions.

Demande

Seigneur, donne-moi la sagesse de toujours suivre les inspirations de Ton Esprit Saint.

Points de réflexion

1. L’Esprit consolateur Jésus appelle l’Esprit Saint le « Consolateur ».
Le mot latin est « advocatus » ce qui signifie littéralement « celui qui est appelé auprès de » (CEC 692).


L’Esprit Saint reste auprès de nous. C’est un ami discret, qui est toujours à nos côtés pour nous aider, même si souvent nous ne nous en rendons pas compte

. L’Esprit annonce les secrets de Dieu et il nous les révèle, mais il ne se manifeste pas lui-même (CEC 687). Parfois nous vient une excellente idée sur la foi, ou nous sentons une motivation très forte pour faire le bien.

Où alors, au milieu de beaucoup de difficultés, nous ressentons une paix incompréhensible

. C’est l’Esprit Saint qui est là, en nous, nous illuminant, nous fortifiant. L’Esprit Saint, c’est Dieu lui-même présent en nous et attentif à tous nos besoins.

2. Esprit de vérité Saint Jean nous dit, « L’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point ; mais vous, vous le connaissez, car il demeure avec vous, et il sera en vous. » (Jn 14,17)

Pour connaître l’Esprit de vérité, regardons comment il s’est manifesté dans la personne du Seigneur.

C’est en sa personne, ses paroles et ses œuvres que nous pouvons connaître réellement la personne du Saint-Esprit. Est-ce que je cherche à mieux connaître l’Esprit de vérité ?

3. Les fruits de l’Esprit Saint Jean nous avertit, « Si nous disons que nous sommes en communion avec lui, et que nous marchions dans les ténèbres, nous mentons, et nous ne pratiquons pas la vérité. » (1 Jean 1:6)

Ceci est facile à vérifier dans notre propre vie. C’est par la puissance de l’Esprit que les enfants de Dieu peuvent porter du fruit. « Le fruit de l’Esprit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bienveillance, la fidélité, la douceur, la tempérance. » (Ga 5,22-23)

Dialogue avec le Christ

Esprit Saint, apprends-moi à Te garder présent dans ma vie. Non seulement à savoir que Tu existes, mais à percevoir Ton aide, Ta force, et Tes lumières.

Résolution

Je demanderai à l’Esprit Saint de m’éclairer dans mes décisions d’aujourd’hui.

SOURCE : Catholique.org

Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) Jesus_10

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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Invité Mar 7 Mai 2013 - 12:33

Bonjour Maud,
Bonjour Azur,
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Bonjour à vous tous qui aimez la Parole de Vie : "Goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
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Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) 51b10


Le mardi de la 6e semaine de Pâques

Livre des Actes des Apôtres 16,22-34.

Dans la ville de Philippes, la foule se souleva contre Paul et Silas; les magistrats ordonnèrent de les dépouiller de leurs vêtements pour leur donner la bastonnade.
Après les avoir roués de coups, on les jeta en prison, en donnant au gardien la consigne de les surveiller de près.
Pour appliquer cette consigne, il les mit tout au fond de la prison, avec les pieds coincés dans des blocs de bois.
Vers le milieu de la nuit, Paul et Silas priaient et chantaient les louanges de Dieu, et les autres détenus les écoutaient.
Tout à coup, il y eut un violent tremblement de terre, qui secoua les fondations de la prison : à l'instant même, toutes les portes s'ouvrirent, et les entraves de tous les détenus sautèrent.
Le gardien, tiré de son sommeil, vit que les portes de la prison étaient ouvertes ; croyant que les détenus s'étaient évadés, il dégaina son épée et il allait se donner la mort.
Mais Paul se mit à crier : « Ne va pas te faire de mal, nous sommes tous là. »
Le gardien réclama de la lumière ; tout tremblant, il accourut et se jeta aux pieds de Paul et de Silas.
Puis il les emmena dehors et leur demanda : « Que dois-je faire pour être sauvé, mes seigneurs ? »
Ils lui répondirent : « Crois au Seigneur Jésus ; alors tu seras sauvé, toi et toute ta maison. »
Ils lui annoncèrent la parole du Seigneur, ainsi qu'à tous ceux qui vivaient dans sa maison.
A l'heure même, en pleine nuit, le gardien les emmena pour laver leurs plaies. A l'instant même, il reçut le baptême avec tous les siens.
Puis il invita Paul et Silas à monter chez lui, fit préparer la table et, avec toute sa maison, il laissa déborder sa joie de croire en Dieu.



Psaume 138(137),1-2a.2bc-3.7c-8.

De tout mon cœur, Seigneur, je te rends grâce :
tu as entendu les paroles de ma bouche.
Je te chante en présence des anges,
vers ton temple sacré, je me prosterne.

Je rends grâce à ton nom pour ton amour et ta vérité,
car tu élèves, au-dessus de tout, ton nom et ta parole.
Le jour où tu répondis à mon appel,
tu fis grandir en mon âme la force.

Ta droite me rend vainqueur.
Le Seigneur fait tout pour moi !
Seigneur, éternel est ton amour :
n'arrête pas l'œuvre de tes mains.



Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 16,5-11.

A l'heure où Jésus passait de ce monde à son père, il disait à ses disciples : " Je m'en vais maintenant auprès de celui qui m'a envoyé, et aucun de vous ne me demande : 'Où vas-tu?'
Mais, parce que je vous ai parlé ainsi, votre cœur est plein de tristesse.
Pourtant, je vous dis la vérité : c'est votre intérêt que je m'en aille, car, si je ne m'en vais pas, le Défenseur ne viendra pas à vous ; mais si je pars, je vous l'enverrai.
Quand il viendra, il dénoncera l'erreur du monde sur le péché, sur le bon droit, et sur la condamnation.
Il montrera où est le péché, car l'on ne croit pas en moi.
Il montrera où est le bon droit, car je m'en vais auprès du Père, et vous ne me verrez plus.
Il montrera où est la condamnation, car le prince de ce monde est déjà condamné.



« Aucun de vous ne me demande : “où vas-tu ?” ». Cette question de Jésus étonne car quelques versets plus haut Pierre l’avait déjà posée : « Seigneur où vas-tu ? » (Jn 13,36) et Thomas avait même renchéri : « Seigneur nous ne savons même pas où tu vas, comment en connaîtrions-nous le chemin ? (Jn 14,5) ». Certains exégètes y voient une trace de la complexité du discours d’adieu de Jésus mais nous pouvons aussi accueillir cette redondance comme une invitation adressée aux disciples à réveiller leur désir. Jésus veut leur faire comprendre que son départ n’est pas une perte, bien au contraire. Il est mieux pour eux qu’il s’en aille car ils auront alors non seulement un défenseur mais aussi un interprète pour mieux le comprendre. En effet, ce n’est que dans l’Esprit que les disciples pourront avoir une véritable intelligence du mystère de la personne du Seigneur. Mais pour que vienne l’Esprit, Jésus doit s’en aller, remonter auprès du Père.

Certes, Jésus a donné à ses disciples l’essentiel de la révélation ; mais c’est l’Esprit qui les introduira à la plénitude de sens de ses paroles et de ses gestes. Seulement, pour accueillir cette vérité, il faut être aussi en vérité avec soi-même. Voilà pourquoi avant de conduire les disciples « jusqu’à la vérité toute entière », l’Esprit fera la vérité en eux.
Tout d’abord, il mettra en lumière le péché du monde et les complicités des hommes avec lui : « Il dénoncera l’erreur du monde sur le péché, sur le bon droit, et sur la condamnation ». Il dévoilera le péché suprême, qui pour saint Jean est le refus de croire en l’Envoyé du Père et qui se manifeste dans la mise à mort du Fils.
Ensuite, il fera justice à Jésus en montrant que sa mort est exaltation à la droite du Père. Apparaîtra alors la malice de sa « condamnation » car en effet comment le Père pourrait-il accueillir auprès de lui un blasphémateur ! Cette découverte de la correspondance entre la mort de Jésus et son exaltation à la droite du Père est bien mise en lumière dans le quatrième évangile, tout particulièrement lorsque le disciple que Jésus aimait se trouve devant le tombeau vide : « Il vit et il crut » (Jn 20, Cool nous dit saint Jean. Il voit l'absence et croit en l'exaltation du Fils de l'Homme, conformément à ce qu'avaient annoncé les Ecritures et qu’il ne comprenait pas encore (Jn 20,9).
Enfin, l’Esprit prononcera la sentence de jugement qui est la condamnation de celui qui paradoxalement croyait avoir triomphé : « Il montrera où est la condamnation, car le prince de ce monde est déjà condamné. »

Ce triple témoignage de l’Esprit nous pousse aujourd’hui encore à dénoncer devant le monde le péché d’incrédulité et à témoigner à notre tour que ce Jésus qui a été crucifié, a été glorifié dans sa résurrection et son ascension manifestant par là qu’il est bien notre Seigneur et notre Sauveur.
Mais l’évangile nous rappelle aussi que nous ne serons crédibles que dans la mesure où nous montrerons par notre conversion que le « prince de ce monde » a été rejeté hors de nos vies.


« Que l’Esprit Saint nous libère de toutes nos complicités avec l’esprit du monde pour que nous puissions entrer chaque jour davantage dans la liberté des fils de Dieu et devenions ainsi des témoins dignes de confiance de la Bonne Nouvelle que nous annonçons. »



Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) Nlpk-110

« C'est votre intérêt que je parte ; car si je ne pars pas, le Paraclet ne viendra pas vers vous »

Qui es-tu, douce lumière qui me combles
et illumines la ténèbre de mon cœur ?...
Es-tu le Maître d'œuvre,
le bâtisseur de la cathédrale éternelle
qui depuis la terre s'élève jusqu'au Ciel ?
Tu donnes vie à ses colonnes, qui se dressent,
hautes et droites, solides et immuables (Ap 3,12).
Marquées du signe du Nom divin et éternel,
elles s'élancent vers la lumière et portent la coupole
qui achève et couronne la sainte cathédrale,
ton œuvre qui embrasse l'univers entier :
Saint Esprit, Main de Dieu créatrice !...

Es-tu le doux cantique de l'amour
et du respect sacré qui retentit sans fin
autour du trône de la Trinité sainte (Ap 4,Cool,
symphonie où résonne
la note pure donnée par chaque créature ?
Le son harmonieux,
l'accord unanime des membres et de la Tête (Col 2,19),
dans lequel chacun au comble de la joie
découvre le sens mystérieux de son être
et le laisse jaillir en cri de jubilation,
rendu libre
en participant à ton propre jaillissement :
Saint Esprit, jubilation éternelle !


Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix [Édith Stein] (1891-1942),
carmélite, martyre, copatronne de l'Europe
Poésie Pentecôte 1937/1942 (trad. Malgré la nuit, Ad solem 2002, p. 125)





Hymne au Saint-Esprit chanté par le choeur Saint-Siméon. Direction: Nana Peradze
"Roi du ciel, Consolateur, Esprit de Vérité, Toi qui est partout présent et qui remplis tout, Trésor des biens et Donateur de vie, viens et demeure en nous, purifie nous de toute souillure et sauve nos âmes, Toi qui es bonté !"


Saint Esprit: “un autre consolateur”

Dans Jean chapitres 14 à 16, nous trouvons Jésus peu avant son arrestation par les Juifs donnant des instructions de dernière minute et réconfortant ses disciples. Il n’allait plus être avec eux. Ils allaient en effet le revoir après sa résurrection mais de façon temporaire seulement jusqu’à son ascension vers son Père. Le fait que Jésus allait aller au Père, signifiait qu’ils seraient seuls … sauf s’il envoyait un remplaçant, un autre qui le remplacerait. Excepté s’Il revenait à eux sous “une autre forme” en d’autres termes. Et comme nous le verrons c’est exactement ce qu’il s’est passé ! Jésus bien qu’il ne soit plus présent physiquement, est beaucoup plus présent qu’avant ! Comment ? Grâce au Consolateur, le Saint-Esprit ; ce consolateur remplace vraiment Jésus, faisant ce qu’il ferait s’il était physiquement présent avec chacun de ses disciples. Parlant des disciples, je ne me réfère pas seulement aux disciples qui étaient présents cette nuit là au jardin de Gethsémani. A part eux je parle de nous. Personne parmi nous n’a rencontré Jésus en personne, en chair et en os comme les disciples l’avaient rencontré. Mais, grâce au Consolateur, le Saint-Esprit nous ne vivons pas sans lui. Jean 14:15-18 nous dit:

John 14:15-18

“Si vous m'aimez, gardez mes commandements. Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu'il demeure éternellement avec vous, l'Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu'il ne le voit point et ne le connaît point ; mais vous, vous le connaissez, car il demeure avec vous, et il sera en vous. ”

Jésus Christ parle du Saint-Esprit ici et le décrit comme un autre consolateur. Bien que Jésus allait partir, il ne les laissait pas seuls. Il allait envoyer UN AUTRE consolateur c.à.d. quelqu’un qui allait le remplacer, quelqu’un qui ferait tout ce qu’il faisait quand il était avec eux, quelqu’un qui remplacerait dirait-on sa présence physique. Bien, qu’il ne serait plus présent physiquement avec eux, il serait présent spirituellement via le Consolateur, en d’autres termes, avoir le Saint-Esprit c’est la même chose qu’avoir Jésus. Et le Saint-Esprit fait, pour ceux qui suivent Jésus, ce que Jésus faisait pour ses disciples quand il était physiquement présent, c.à.d. il les enseigne, les guide, les reprend, les console. C’est pourquoi, on l’appelle UN AUTRE consolateur. Le premier consolateur était Jésus, physiquement présent. Juste quelques jours après l’ascension de Jésus, le Saint-Esprit, le deuxième consolateur , “un autre consolateur”, le remplaçant de Jésus, le premier consolateur, est venu .Comme le dit Barnes dans son commentaire:

“Jésus avait été un conseiller pour eux, un guide, un ami pendant qu’il était avec eux. Il les avait instruits, avait supporté leurs préjugés et leur ignorance et les avait consolé en temps de découragement. Mais il allait les quitter maintenant. L’autre Consolateur devait être donné en compensation pour son absence ou pour accomplir des services parmi eux qu’il aurait effectués s’il avait toujours été là en personne. Et nous pouvons en apprendre, en partie, le rôle du Saint-Esprit. Il doit fournir à tous les chrétiens l’instruction et la consolation que nous aurions en présence de Jésus. .” (Albert Barnes’ Notes on the Bible)

C’est pourquoi cher frère et chère sœur en Christ vous n’êtes pas seuls. Jésus n’est pas loin de vous. Il est très près de vous. Jésus, par le Consolateur est en vous! Comme Colossiens 1:26-27 nous dit:

“le mystère caché de tout temps et dans tous les âges, mais révélé maintenant à ses saints, à qui Dieu a voulu faire connaître quelle est la glorieuse richesse de ce mystère parmi les païens, savoir : Christ en vous, l'espérance de la gloire.”

Christ est EN VOUS, cher frère, chère sœur. Le consolateur est en vous! Et pourquoi le consolateur est-il là ? Pour faire tout ce que Christ ferait s’il était présent physiquement. Voici le ministère du Saint-Esprit comme décrit par Jésus:

Jean 14:26

“Mais le consolateur, l'Esprit Saint, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que je vous ai dit.”

Jean 15:26

“Quand sera venu le consolateur, que je vous enverrai de la part du Père, l’Esprit de vérité, qui vient du Père, il rendra témoignage de moi.“

Jean 16:7

“Cependant je vous dis la vérité : il vous est avantageux que je m'en aille, car si je ne m'en vais pas, le consolateur ne viendra pas vers vous ; mais, si je m'en vais, je vous l'enverrai.. “

Il est plus avantageux pour vous d’avoir le Saint-Esprit que si Jésus était présent physiquement sur la terre !

Jean 16:8-15

“Et quand il sera venu, il convaincra le monde en ce qui concerne le péché, la justice, et le jugement : en ce qui concerne le péché, parce qu'ils ne croient pas en moi ; la justice, parce que je vais au Père, et que vous ne me verrez plus ; le jugement, parce que le prince de ce monde est jugé. J'ai encore beaucoup de choses à vous dire, mais vous ne pouvez pas les porter maintenant .Quand le consolateur sera venu, l'Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité ; car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu'il aura entendu, et il vous annoncera les choses à venir. Il me glorifiera, parce qu'il prendra de ce qui est à moi, et vous annoncera. Tout ce que le Père a est à moi; c'est pourquoi j'ai dit qu'il prend de ce qui est à moi, et qu'il vous l'annoncera.”

C’est le merveilleux ministère et la merveilleuse réalité du Saint-Esprit. Beaucoup de gens ne croient pas à un Saint-Esprit actif dans la vie des disciples. Ils pensent donc que nous avons été laissés orphelins avec juste notre esprit pour imaginer comment nous pouvons vivre pour lui ! Mais comme Jésus a dit: il ne nous a pas laissés orphelins! Le Saint-Esprit le remplace, il est “un autre consolateur”, c’est-à-dire un consolateur à la place de Jésus, le premier consolateur.
D’autres de nouveau attribuent au Saint-Esprit des choses qu’on n’a jamais vu Jésus faire et qui n’ont aucun fondement dans les Ecritures. Ces choses sont-elles vraiment l’œuvre du Saint-Esprit. La réponse est NON. Ce que fait le Saint-Esprit est toujours en accord avec la Parole de Dieu. Si une chose n’est pas en accord avec la Parole de Dieu, ce n’est pas l’œuvre du Saint-Esprit.
Pour conclure cet article: Jésus partant vers le Père ne nous a pas laissés seuls. Il nous a envoyé un remplaçant qui fait ce que Jésus aurait fait s’il était physiquement présent avec chacun d’entre nous. Ce remplaçant est le Saint-Esprit et sa mission, entre autres est de nous enseigner et de nous rappeler (Jean 14 :26), de nous instruire, de nous guider (Actes 16 : 6-10) et de nous consoler (Actes 9 :31). Ce n’est pas un “esprit de timidité mais un esprit de force, d’amour et de sagesse” (2 Timothée 1:7). C’est le merveilleux don que le Père en raison de Son amour a donné à ceux qui croient en Son Fils et à sa résurrection d’entre les morts.

Romains 5:5


“l'amour de Dieu est répandu dans nos cœurs par le Saint-Esprit qui nous a été donné..”

Tassos Kioulachoglou

http://www.labibleonline.fr/Saint-Esprit-un-autre-consolateur.htm


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"Quand je dis Dieu, c'est un poème,
c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines,
un grand soleil pour aujourd'hui ! "


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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Maud Mer 8 Mai 2013 - 7:18

Bonjour étoilebleue Very Happy
Bonjour Nicolas Very Happy
Bonjour Manuela Very Happy
Bonjour AZUR Very Happy
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez Very Happy

Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière sunny

Bible Croix Dove

Maud


****

Méditation sur l’ évangile du jour : Mercredi 8 Mai 2013


En marche vers la Vérité

Evangile selon St Jean, chapitre 16, 12-15

À l’heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il disait à ses disciples :

« J’aurais encore beaucoup de choses à vous dire, mais pour l’instant vous n’avez pas la force de les porter. Quand il viendra, lui, l’Esprit de vérité, il vous guidera vers la vérité tout entière. En effet, ce qu’il dira ne viendra pas de lui-même : il redira tout ce qu’il aura entendu ; et ce qui va venir, il vous le fera connaître.

Il me glorifiera, car il reprendra ce qui vient de moi pour vous le faire connaître. Tout ce qui appartient au Père est à moi ; voilà pourquoi je vous ai dit : Il reprend ce qui vient de moi pour vous le faire connaître. »

Prière d'introduction

Jésus nous dit : « Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie ». L’évangile d’aujourd’hui nous propose de réfléchir sur le chemin de la vérité ; c’est le programme que nous propose le Christ au long de notre vie : croître dans la connaissance de la vérité pour arriver à la Vérité tout entière.

Demande

Seigneur renouvelle en nous, les chrétiens, la décision de nous mettre en route à Ta suite. Que nous n’ayons pas peur de faire la vérité dans nos vies, aussi petites qu’elles soient, car c’est l’unique façon de nous rapprocher de plus en plus de Toi.

Points de réflexion

1. « A l’heure où Jésus passait de ce monde à son Père ».
Jésus est en chemin vers le Père. Il vient faire la volonté de son Père
.

Dans son agir on voit bien qu’Il ne vit pas pour ce monde mais pour un autre. « mon royaume n’est pas de ce monde » dit-Il a Pilate.

Mais Il est aussi en contact avec le monde, la création, les hommes et femmes de son temps.

Ces rencontres Le font avancer et Lui permettent de connaître de plus en plus le dessein que son Père a pour Lui, et de grandir non seulement en taille, mais aussi en sagesse (cf. Lc 2) en communion profonde avec Dieu.

2. L’homme est aussi en chemin.

Depuis son enfance il est en chemin. Il découvre peu à peu les relations de famille (sa mère, son père, ses frères et sœurs...), il se confronte aux lois de la nature et de la physique (quand il tombe ou quand il fait tout tomber...) ensuite avec l’aide des autres, il apprendra d’autres vérités, les mathématiques, la biologie...et d’autres sciences.

Et en même temps, il est en chemin de connaissance de Dieu.

3. « J’aurais encore beaucoup de choses à vous dire, mais pour l’instant vous n’avez pas la force de les porter »


Jésus nous parle ici d’une évolution dans notre connaissance de Dieu. « quand il viendra lui l’Esprit de vérité il vous guidera vers la vérité tout entière »

. Au fur et mesure que nous avancerons, l’Esprit du Seigneur éclairera notre chemin, pour nous amener à la Vérité, à Jésus.

Pour que notre communion avec Lui soit, un jour, parfaite.

Est-ce que je peux dire, après ces semaines de Pâques, que je connais un peu plus Dieu ?

Que je suis un peu plus en communion avec Lui, avec sa façon de voir de sentir, de juger le monde ?

Dialogue avec le Christ

Seigneur donne-moi la grâce de grandir en communion avec Toi !

Résolution

Comme Saint Paul, dans la première lecture, annoncer le Christ aujourd’hui : « Ce que vous vénérez sans le connaître, voilà ce que moi, je viens vous annoncer ». Si je n’ai pas l’occasion de le faire, demander, dans la prière, la force pour que celui qui en a l’occasion, le fasse sans hésiter.

SOURCE : Catholique.org


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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Invité Mer 8 Mai 2013 - 8:26

Bonjour Maud,
Bonjour Azur,
Bonjour Manuela,
Bonjour Nicolas,
Bonjour Carine,
Bonjour Claire1,
Bonjour Boisvert,
Bonjour Bénédicte,
Bonjour MarieJésus,
Bonjour Andrée,
Bonjour Flou,
Bonjour Gilles,
Bonjour Garabandal,
Bonjour Bona Fide,
Bonjour Michael,
Bonjour Pax Bonum,
Bonjour Salomé,
Bonjour Bonheur,
Bonjour Emmanuel,

Bonjour à vous tous qui aimez la Parole de Vie : "Goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
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Le mercredi de la 6e semaine de Pâques


Livre des Actes des Apôtres 17,15.22-34.18,1.

Les frères qui escortaient Paul l'accompagnèrent jusqu'à Athènes. Quand ils s'en retournèrent, Paul les chargea de dire à Silas et à Timothée de le rejoindre le plus tôt possible.
Alors Paul, debout au milieu de l'Aréopage, fit ce discours : « Citoyens d'Athènes, je constate que vous êtes, en toutes choses, des hommes particulièrement religieux.
En effet, en parcourant la ville, et en observant vos monuments sacrés, j'y ai trouvé, en particulier, un autel portant cette inscription : 'Au dieu inconnu'. Or, ce que vous vénérez sans le connaître, voilà ce que, moi, je viens vous annoncer.
Le Dieu qui a fait le monde et tout ce qu'il contient, lui qui est le Seigneur du ciel et de la terre, n'habite pas les temples construits par l'homme,
et ne se fait pas servir par la main des hommes. Il n'a besoin de rien, lui qui donne à tous la vie, le souffle et tout le reste.
A partir d'un seul homme, il a fait tous les peuples pour qu'ils habitent sur toute la surface de la terre, fixant la durée de leur histoire et les limites de leur habitat ;
il les a faits pour qu'ils cherchent Dieu et qu'ils essayent d'entrer en contact avec lui et de le trouver, lui qui, en vérité, n'est pas loin de chacun de nous.
En effet, c'est en lui qu'il nous est donné de vivre, de nous mouvoir, d'exister ; c'est bien ce que disent certains de vos poètes : Oui, nous sommes de sa race.
Si donc nous sommes de la race de Dieu, nous ne devons pas penser que la divinité ressemble à l'or, à l'argent ou à la pierre travaillés par l'art et l'imagination de l'homme.
Et voici que Dieu, sans tenir compte des temps où les hommes l'ont ignoré, leur annonce maintenant qu'ils ont tous, partout, à se convertir.
En effet, il a fixé le jour où il va juger l'univers avec justice, par un homme qu'il a désigné ; il en a donné la garantie à tous en ressuscitant cet homme d'entre les morts. »
Quand ils entendirent parler de résurrection des morts, les uns riaient, et les autres déclarèrent : « Sur cette question nous t'écouterons une autre fois. »
C'est ainsi que Paul les quitta.
Cependant quelques hommes s'attachèrent à lui et devinrent croyants. Parmi eux, il y avait Denis, membre de l'Aréopage ; il y eut aussi une femme nommée Damaris, et d'autres avec eux.
Après cela, Paul partit d'Athènes pour se rendre à Corinthe.



Psaume 148(147),1-2.11-12.13-14b.

Louez le Seigneur du haut des cieux,
louez-le dans les hauteurs.
Vous, tous ses anges, louez-le,
louez-le, tous les univers.

Louez le Seigneur, tous les peuples,
les princes et tous les juges de la terre ;
tous les jeunes gens et jeunes filles,
les vieillards comme les enfants.

Qu'ils louent le nom du Seigneur,
le seul au-dessus de tout nom ;
sur le ciel et sur la terre, sa splendeur :
Louange de tous ses fidèles.



Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 16,12-15.

À l'heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il disait à ses disciples : « J'aurais encore beaucoup de choses à vous dire, mais pour l'instant vous n'avez pas la force de les porter.
Quand il viendra, lui, l'Esprit de vérité, il vous guidera vers la vérité tout entière. En effet, ce qu'il dira ne viendra pas de lui-même : il redira tout ce qu'il aura entendu ; et ce qui va venir, il vous le fera connaître.
Il me glorifiera, car il reprendra ce qui vient de moi pour vous le faire connaître.
Tout ce qui appartient au Père est à moi ; voilà pourquoi je vous ai dit : Il reprend ce qui vient de moi pour vous le faire connaître.



« J'aurais encore beaucoup de choses à vous dire » : Jésus n’aurait-il pas eu le temps de nous enseigner tout ce qu’il a à nous transmettre de la part du Père ? « Mais pour l'instant vous n'avez pas la force de les porter ». Voilà plutôt l’explication. Nous restons fermés à son enseignement, parce que nous cherchons désespérément comment éviter ce qu’il annonce (la séparation d’avec lui, sa glorification à travers un chemin de souffrance,…). Quand on est habitué à la pénombre, un contact trop brusque avec la pleine lumière aveugle.

Aussi le Seigneur prévoit-il que nous soyons éclairés de l’intérieur, il veut placer la lumière de la vérité dans nos cœurs. Il compte nous envoyer l’Esprit de vérité, c'est-à-dire l’Esprit qui vient du cœur du Père et qui nous y conduit. Il ne s’agit pas d’une force extérieure et anonyme. L’Esprit vient de Dieu et « il redira tout ce qu’il a entendu » de lui. Son enseignement est en parfaite dépendance de l’enseignement de Jésus. L’Esprit ne parle pas de lui-même, il dit ce qu’il entend, il donne ce qu’il prend au Fils, de la même manière que le Fils dispose de ce qui est au Père. Du Père au Fils, et du Fils à l’Esprit, la communication est totale, la source unique.

Mais l’Esprit et le Fils ne sont pas la même personne. Jésus a enseigné sur les routes de Galilée, ses paroles étaient attestées par des signes. Désormais il n’est plus présent sur nos routes de la même manière. Il nous laisse la joie de récolter où il a semé. L’Esprit le permet. L’Esprit remet en mémoire, ou interprète en fonction d’événements nouveaux, la parole de Jésus, attestant ainsi que le Seigneur est toujours présent et qu’il habite les paroles qu’il a transmises. La nouveauté de l’Esprit, la vérité tout entière, se manifeste donc quand on fait retour arrière sur les paroles reçues et les événements vécus, et qu’on réalise comment Jésus les habite, quelle est leur authentique portée. La nouveauté de l’Esprit est donc de nous montrer le sens de notre vie : « ce qui va venir, il vous le fera connaître ».

Ainsi, loin de dire l’avenir ou de compléter ce que Jésus n’aurait pas dit, l’Esprit de vérité éclaire à partir du mystère du Christ ce que nous avons à vivre. Car c’est bien de notre vie qu’il s’agit. L’Esprit ne se substitue jamais à nous, il ne parle jamais pour nous, il n’agit jamais à notre place. Il révèle le sens, il mène vers la vérité, il glorifie le Fils en nous faisant prendre la mesure de son enseignement, il nous donne la force de le vivre. Nous avons donc à laisser cet hôte intérieur prendre toute la place dont il a besoin pour nous assister dans notre quête du Christ et notre marche vers la vérité.


Voilà une magnifique invitation à nous laisser renouveler dans la pratique quotidienne de l’examen de conscience, et lui rendre la densité de sa signification : discerner l’action de l’Esprit dans chaque instant de notre vie pour nous préparer à vivre plus proche de Jésus-Christ. Car c’est dans le Christ, interprété par l’Esprit, que le visage du Père se dévoile.

Frère Dominique
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson



Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) 39560411

« Quand il viendra, lui, l'Esprit de vérité, il vous guidera vers la vérité tout entière »

Par l'Esprit de vie, « source jaillissante pour la vie éternelle » (Jn 4,14), le Père donne la vie aux hommes, morts par suite du péché, en attendant de ressusciter dans le Christ leurs corps mortels (Rm 8,11). L'Esprit habite dans l'Église et dans les cœurs des fidèles comme dans un temple (1Co 3,16) ; en eux il prie et rend témoignage de leur adoption comme fils de Dieu (Ga 4,6). Cette Église, qu'il guide vers la vérité tout entière, qu'il rend une dans la communion et le service, l'Esprit la construit et la dirige par ses dons variés, hiérarchiques et charismatiques, et il l'embellit de ses fruits. Il assure sa jeunesse par la force de l'Évangile, il la renouvelle sans cesse, il la conduit jusqu'à l'union parfaite avec son Époux. Car « l'Esprit et l'Épouse disent » au Seigneur Jésus : « Viens ! » (Ap 22,17)...

L'ensemble des fidèles, consacrés par l'onction qui vient du Saint Esprit, ne peut se tromper dans la foi. Il manifeste ce don particulier par le sens surnaturel de la foi qui appartient au peuple entier lorsque « des évêques jusqu'aux derniers des fidèles laïcs » (S. Augustin) elle manifeste un accord universel en matière de foi et de mœurs. En effet, grâce à ce sens de la foi, qui est éveillé et soutenu par l'Esprit de vérité, le peuple de Dieu, se laissant conduire avec fidélité par le magistère de l'Église, ne reçoit plus une parole venant des hommes :[b] il reçoit vraiment la parole de Dieu (1Th 2,13). Il adhère indéfectiblement « à la foi transmise aux saints une fois pour toutes » (Jude 3), il l'approfondit par son jugement droit, il la met plus pleinement en œuvre.

Mais l'Esprit Saint ne se borne pas à sanctifier et à conduire et à orner de vertus le peuple de Dieu par les sacrements et les ministères ; en outre, « il distribue à chacun ses dons selon sa volonté » (1Co 12,11). Parmi les fidèles de toute catégorie, il distribue des grâces particulières qui rendent apte et disponible pour assumer les activités et services divers, utiles pour renouveler et développer l'Église, selon cette parole : « Chacun reçoit le don de manifester l'Esprit en vue du bien de tous » (1Co 12,7).


Concile Vatican II
Constitution sur l'Église « Lumen gentium », §4 et 12





L'Esprit de Vérité

Moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre Défenseur qui sera pour toujours avec vous : c’est l’Esprit de vérité.

Jésus part ; l’Esprit doit venir. Pourquoi sa venue est-elle si précieuse qu’elle fait oublier le départ du Maître ? Pourquoi sans sa descente vers nous, la montée de Jésus vers son Père est comme frappée d’imperfection ?
C’est qu’à la bienveillance divine il ne suffit pas de ressusciter Jésus seul : le Père veut voir notre résurrection à nous. Jésus ne se contente pas à entrer dans la gloire seul, il veut nous y introduire avec lui. L’Esprit œuvre sans cesse, depuis le début de la Création pour que la vie divine devienne la nôtre.

Imaginez un petit enfant à qui ses parents disent tout d’un coup : Regarde, regarde bien, c’est très beau. Et voilà qu’il découvre qu’en effet, il avait sous les yeux un spectacle merveilleux et il ne le voyait pas. Cette beauté était là, devant lui, mais lui n’en vivait pas.

La même chose pour nous. La vie divine est là, en surabondance, c’est en elle que nous avons notre vie, et croissance et être, souvent sans y prendre vraiment part. L’Esprit Saint nous fait participer à la vie divine, il la rend nôtre.
Imaginez que vous lisez les Ecritures, ça peut arriver. Le Verbe de Dieu est là, avec toute sa force, sa beauté, sa douceur, mais votre est cœur n’en saisit rien, votre intelligence glisse sur les lignes sans grand effet. Tout d’un coup, cette parole s’illumine, elle prend du corps, sous la lettre vous découvrez la Parole de Dieu qui vous est adressé, votre vie se trouve comme éclairée, réchauffée par ce qui s’ouvre devant vous dans ce texte. L’Esprit de Vérité fait de sorte que la Parole de Dieu devient nôtre.

Dans ce sacrement que nous sommes en train de célébrer, c’est par l’action de l’Esprit que le pain et le vin deviendront pour nous le Corps et le Sang du Christ ; c’est ce même Esprit qui nous unira pour faire de nous le Corps du Christ, l’Eglise. Il est l’âme incréée de l’Eglise – si nous sommes membre du même Corps de Christ, c’est que c’est le seul et le même Esprit qui habite, gouverne et sanctifie le cœur de chacun de nous.

Tout comme à l’aube de Création, l’Esprit de Dieu planait sur les eaux pour que la vie en jaillisse, l’Esprit couvre de ses ailes notre cœur pour le rendre vivant, fécond. Sans ce souffle, ce n’est qu’un océan glacial des passions et de solitude. Tout comme dans la Création de l’homme, Dieu le tire d’une masse informe, et le vivifie en lui insufflant son propre Esprit dans les narines pour qu’Adam devienne l’âme vivante, de même aujourd’hui Dieu nous donne part à son Esprit. Sans lui, nous ne sommes que glaise : un peu d’animalité, un peu d’affectivité, beaucoup de prétention, beaucoup de désir, le tout serti de l’amour propre. Poussière qui reviendra à la poussière, vanité et poursuite du vent.
Mais si – selon la parole d’Apôtre - l’Esprit de Celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts habite en vous, Celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts donnera aussi la vie à vos corps mortels par son Esprit qui habite en vous (Rm 8, 11). Sans cet Esprit, nous sommes les enfants du hasard et de la nécessité, avec lui – les enfants de Dieu. Tous ceux qu’anime l’Esprit de Dieu sont fils de Dieu (Rm 8, 14), les fils dans le Fils unique, les enfants de la Résurrection de Jésus.

Mais comment savoir qu’on vit de cet Esprit ? En gardant la Parole du Père : si vous m’aimez, vous resterez fidèles à mes commandements. De même que l’Esprit conçoit dans le sein de la Vierge Mère l’humanité du Fils de Dieu, de même l’Esprit forme en notre humanité l’image du Fils, il nous rend toujours plus semblables au Fils, il fait de toute notre vie un cri d’amour et d’adoration : Abba ! Père !

Voilà notre vraie vie : le monde ne me verra plus, mais vous, vous me verrez vivant, et vous vivrez aussi. Jésus part ; l’Esprit vient. Non pas pour remplacer le Christ, mais pour le rendre présent. Présent devant nous – dans ce sacrement, en nous – par la vie de sa charité, autour de nous – dans l’univers entier qu’il inonde de la gloire du Dieu vivant.


fr. Pavel Syssoev, ophttp://bordeaux.dominicains.com/new_site/index.php?controller=homelies&id=99


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"Quand je dis Dieu, c'est un poème,
c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines,
un grand soleil pour aujourd'hui ! "

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Message par Maud Jeu 9 Mai 2013 - 7:07

Bonjour etoilebleue Very Happy
Bonjour Nicolas Very Happy
Bonjour AZUR Very Happy
BonjourManuela Very Happy
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez Very Happy

Que cette Sainte journée de l' Ascension soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière sunny

Bible Croix Church Dove

Maud


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Méditation sur l’évangile de ce Jour Jeudi 9 Mai 2013


Fête de l'Ascension du Seigneur. « C’est vous qui en êtes les témoins »

Evangile selon St Luc, chapitre 24, 46-53

Jésus disait à Nicodème :

« Ne sois pas étonné si je t’ai dit qu’il vous faut renaître. Le vent souffle où il veut : tu entends le bruit qu’il fait, mais tu ne sais pas d’où il vient ni où il va. Il en est ainsi de tout

Prière d'introduction

Unissons-nous à l’Eglise, qui acclame aujourd’hui son Seigneur : Psaume 46
« Tous les peuples battez des mains, acclamez Dieu par vos cris de joie ! Car le Seigneur est le Très Haut, le redoutable, le grand roi sur toute la terre. »

Demande

Permets-moi, Seigneur, de me mettre en Ta présence dans ce moment de prière. Permets- moi de laisser de côté les choses qui, maintenant, occupent mon esprit, pour centrer ma pensée et mon cœur en Toi. Sans Toi je ne peux avancer, sans Toi je ne peux trouver la bonne solution à mes problèmes, ou la bonne parole à dire à mon prochain, sans Toi. Je veux connaître le mystère de Ta présence toujours nouvelle dans ma vie, je veux connaître Ton action dans le monde et dans mon cœur, et Te connaître...

Points de réflexion

1. Jésus, dans sa présence incarnée, est sur la fin de sa mission sur la terre. Il est venu détruire le péché.

Cette mission est, de fait, accomplie. Il annonce son départ aussi la promesse de ne pas laisser ses disciples seuls.

Avec son départ, Il nous fait ses témoins. Oui, nous sommes nous aussi témoins du pardon des péchés.

N’avons-nous pas fait - nous - mêmes- l’expérience, une ou maintes fois, du pardon de nos péchés ?

Ne sommes-nous pas profondément fortifiés quand nous recevons, par l’Esprit, le pardon de nos péchés ?

Nous sommes donc des témoins du Christ ; je suis un de ses témoins, en attente du Salut définitif !

2. Nous ne sommes pas seuls. Jésus nous a envoyé l’Esprit.

Mais en plus, Jésus, monté et assis à la droite du Père, devient témoin de l’humanité face à son Père. Il a pris sur Lui l’humanité entière, a détruit toutes nos faiblesses, nos petitesses de cœur.

Il devient, devant le père, Le témoin de notre « beauté spirituelle », celle que nous avons en Lui, si nous accueillons son pardon, son œuvre de Salut, sa mort et sa résurrection.

Avançons sans peur ; Jésus, notre défenseur, non seulement a détruit notre péché et continue de le détruire à chaque fois que nous accourrons à Lui, mais encore il nous recouvre de la force de l’Esprit !

Dialogue avec le Christ

Seigneur, je veux devenir Ton témoin ; veuille me recouvrir encore une fois de la force de Ton Esprit.

Résolution

S’approcher du sacrement de la réconciliation ou faire un examen de conscience et demander à l’Esprit Saint de fortifier notre âme à la suite du Christ et dans notre mission de témoin.

SOURCE : Catholique.org

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L' Ascension de Jésus

*
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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Invité Jeu 9 Mai 2013 - 12:19

Bonjour Maud,
Bonjour Azur,
Bonjour Manuela,
Bonjour Nicolas,
Bonjour Carine,
Bonjour Claire1,
Bonjour Boisvert,
Bonjour Bénédicte,
Bonjour MarieJésus,
Bonjour Andrée,
Bonjour Flou,
Bonjour Gilles,
Bonjour Garabandal,
Bonjour Bona Fide,
Bonjour Michael,
Bonjour Pax Bonum,
Bonjour Salomé,
Bonjour Bonheur,
Bonjour Emmanuel,

Bonjour à vous tous qui aimez la Parole de Vie : "Goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
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Ascension du Seigneur, solennité


Livre des Actes des Apôtres 1,1-11.

Mon cher Théophile, dans mon premier livre j'ai parlé de tout ce que Jésus a fait et enseigné depuis le commencement,
jusqu'au jour où il fut enlevé au ciel après avoir, dans l'Esprit Saint, donné ses instructions aux Apôtres qu'il avait choisis.
C'est à eux qu'il s'était montré vivant après sa Passion : il leur en avait donné bien des preuves, puisque, pendant quarante jours, il leur était apparu, et leur avait parlé du royaume de Dieu.
Au cours d'un repas qu'il prenait avec eux, il leur donna l'ordre de ne pas quitter Jérusalem, mais d'y attendre ce que le Père avait promis. Il leur disait : « C'est la promesse que vous avez entendue de ma bouche.
Jean a baptisé avec de l'eau ; mais vous, c'est dans l'Esprit Saint que vous serez baptisés d'ici quelques jours. »
Réunis autour de lui, les Apôtres lui demandaient : « Seigneur, est-ce maintenant que tu vas rétablir la royauté en Israël ? »
Jésus leur répondit : « Il ne vous appartient pas de connaître les délais et les dates que le Père a fixés dans sa liberté souveraine.
Mais vous allez recevoir une force, celle du Saint-Esprit, qui viendra sur vous. Alors vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu'aux extrémités de la terre. »
Après ces paroles, ils le virent s'élever et disparaître à leurs yeux dans une nuée.
Et comme ils fixaient encore le ciel où Jésus s'en allait, voici que deux hommes en vêtements blancs se tenaient devant eux et disaient :
« Galiléens, pourquoi restez-vous là à regarder vers le ciel ? Jésus, qui a été enlevé du milieu de vous, reviendra de la même manière que vous l'avez vu s'en aller vers le ciel. »



Psaume 47(46),2-3.6-7.8-9.

Tous les peuples, battez des mains,
acclamez Dieu par vos cris de joie !
Car le Seigneur est le Très-Haut, le redoutable,
le grand roi sur toute la terre,

Dieu s'élève parmi les ovations,
le Seigneur, aux éclats du cor.
Sonnez pour notre Dieu, sonnez,
sonnez pour notre roi, sonnez !

Car Dieu est le roi de la terre :
que vos musiques l'annoncent !
Il règne, Dieu, sur les païens,
Dieu est assis sur son trône sacré.




Lettre aux Hébreux 9,24-28.10,19-23.

Le Christ n’est pas entré dans un sanctuaire construit par les hommes, qui ne peut être qu’une copie du sanctuaire véritable ; il est entré dans le ciel même, afin de se tenir maintenant pour nous devant la face de Dieu.
Il n'a pas à recommencer plusieurs fois son sacrifice, comme le grand prêtre qui, tous les ans, entrait dans le sanctuaire en offrant un sang qui n'était pas le sien ;
car alors, le Christ aurait dû plusieurs fois souffrir la Passion depuis le commencement du monde. Mais c'est une fois pour toutes, au temps de l'accomplissement, qu'il s'est manifesté pour détruire le péché par son sacrifice.
Et, comme le sort des hommes est de mourir une seule fois, puis de comparaître pour le jugement,
ainsi le Christ, après s'être offert une seule fois pour enlever les péchés de la multitude, apparaîtra une seconde fois, non plus à cause du péché, mais pour le salut de ceux qui l'attendent.
Frères, c'est avec pleine assurance que nous pouvons entrer au sanctuaire du ciel grâce au sang de Jésus :
nous avons là une voie nouvelle et vivante qu'il a inaugurée en pénétrant au-delà du rideau du Sanctuaire, c'est-à-dire de sa condition humaine.
Et nous avons le grand prêtre par excellence, celui qui est établi sur la maison de Dieu.
Avançons-nous donc vers Dieu avec un cœur sincère, et dans la certitude que donne la foi, le cœur purifié de ce qui souille notre conscience, le corps lavé par une eau pure.
Continuons sans fléchir d'affirmer notre espérance, car il est fidèle, celui qui a promis.



Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 24,46-53.

Jésus ressuscité, apparaissant à ses disciples, leur disait : « Il fallait que s'accomplisse ce qui était annoncé par l'Écriture ; les souffrances du Messie, sa résurrection d'entre les morts le troisième jour,
et la conversion proclamée en son nom pour le pardon des péchés à toutes les nations, en commençant par Jérusalem.
C'est vous qui en êtes les témoins.
Et moi, je vais envoyer sur vous ce que mon Père a promis. Quant à vous, demeurez dans la ville jusqu'à ce que vous soyez revêtus d'une force venue d'en haut. »
Puis il les emmena jusque vers Béthanie et, levant les mains, il les bénit.
Tandis qu'il les bénissait, il se sépara d'eux et fut emporté au ciel.
Ils se prosternèrent devant lui, puis ils retournèrent à Jérusalem, remplis de joie.
Et ils étaient sans cesse dans le Temple à bénir Dieu.



En cette fête de l’Ascension, nous célébrons le moment où, comme nous le rappelle la première lecture, le Christ « fut enlevé au ciel après avoir, dans l'Esprit Saint, donné ses instructions aux Apôtres qu'il avait choisis ». L’évangile nous rappelle ces recommandations : « Allez dans le monde entier. Proclamez la Bonne Nouvelle à toute la création. Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé ; celui qui refusera de croire sera condamné. Voici les signes qui accompagneront ceux qui deviendront croyants : en mon nom, ils chasseront les esprits mauvais ; ils parleront un langage nouveau ; ils prendront des serpents dans leurs mains, et, s'ils boivent un poison mortel, il ne leur fera pas de mal ; ils imposeront les mains aux malades, et les malades s'en trouveront bien. »

Ainsi, après avoir donné aux Apôtres la grâce de l’intelligence des Écritures et les avoir enseignés pendant quarante jours sur le mystère de sa mort-résurrection qui venait accomplir le salut promis à Israël, Jésus leur confie maintenant, dans le prolongement de sa propre mission à lui, de témoigner de la miséricorde du Père qui vient libérer, guérir et sauver.
Pour cela, il leur promet l’assistance de l’Esprit Saint qu’il leur enverra d’auprès du Père, une fois qu’il sera monté auprès de lui : « Vous allez recevoir une force, celle du Saint-Esprit, qui viendra sur vous. Alors vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu'aux extrémités de la terre. »

Grand prêtre victorieux, Jésus retourne vers le Père (Cf. 2ème lecture). Il est conduit à l’accomplissement de sa vie filiale. Désormais un des nôtres vit devant le Père. Par lui, avec lui et en lui, Jésus nous introduit au sein de la Trinité. Cela, il a pu le réaliser parce que tout en montant vers le Père il ne s’est pas éloigné de nous. Comment ? En raison de l’unité qui existe entre lui, qui est notre tête, et nous, qui sommes son corps. Voilà comment nous sommes déjà avec lui auprès du Père même si cela n’est pas encore pleinement réalisé.

C'est ici que réside le secret de la transfiguration de notre quotidien. Notre mission de chrétien portera du fruit dans la mesure où nous ne nous couperons pas de notre Source : le Père des miséricordes auprès de qui nous demeurons si nous restons unis à son Fils bien-aimé notre Seigneur Jésus-Christ en accueillant l’Esprit Saint qu’il nous envoie.

Saint Paul nous enseigne dans la lettre aux Ephésiens que le seul moyen pour rejoindre Jésus, assis à la droite du Père, c’est de reprendre le chemin de notre vie, conduits en tout par son Esprit : « Ayez beaucoup d'humilité, de douceur et de patience, supportez-vous les uns les autres avec amour ; ayez à cœur de garder l'unité dans l'Esprit par le lien de la paix. Comme votre vocation vous a tous appelés à une seule espérance, de même il n'y a qu'un seul Corps et un seul Esprit. Il n'y a qu'un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême, un seul Dieu et Père de tous, qui règne au-dessus de tous, par tous, et en tous » (Ep 4, 2-6).
Par la foi, l’espérance et la charité reçues à notre baptême et que l’Esprit Saint vient fortifier, nous sommes unis au Christ et en lui nous reposons auprès du Père dans les cieux. Saint Augustin, dans une de ses homélies pour l’Ascension, le dit clairement : « Pourquoi ne travaillons-nous pas, nous aussi, sur la terre de telle sorte que par la foi, l’espérance, la charité, grâce auxquelles nous nous relions à lui, nous reposerions déjà maintenant avec lui, dans le ciel ? Lui, alors qu’il est là-bas, est aussi avec nous ; et nous, alors que nous sommes ici, sommes aussi avec lui. »

Mais saint Paul nous rappelait aussi que, si cette route sur laquelle l’Esprit nous conduit vers le Père s’accomplit dans l’amour, on ne peut y entrer que par le porche de l’humilité : « ayez beaucoup d'humilité, de douceur et de patience, supportez-vous les uns les autres avec amour », nous disait-il. Le disciple n’est pas au-dessus du maître. N’oublions pas qu’avant de monter vers le Père et d’être glorifié à sa droite, Jésus a d’abord emprunté le chemin de l’humilité et de l’amour jusqu’au don total de soi.


"Seigneur, en ce jour, augmente en nous le désir du ciel et, pour pouvoir y parvenir, accorde-nous la grâce de consentir à reprendre, dans le quotidien de nos vies, le chemin d’humilité et d’amour que tu as toi-même emprunté. "

Frère Elie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson




Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) Ascens10

« Je suis avec vous tous les jours jusqu'à la fin du monde »

Le retour du Christ à son Père est à la fois source de peine, parce qu'il implique son absence, et source de joie, parce qu'il implique sa présence. De la doctrine de sa Résurrection et de son Ascension jaillissent ces paradoxes chrétiens souvent mentionnés dans l'Écriture : nous sommes dans l'affliction, mais sans cesser de nous réjouir, « comme n'ayant rien et possédant tout » (2Co 6,10).

Telle est en effet notre condition présente : nous avons perdu le Christ et nous l'avons trouvé ; nous ne le voyons pas et pourtant nous le discernons. Nous étreignons ses pieds (Mt 28,9), mais il nous dit : « Ne me retiens pas » (Jn 20,17). Comment cela ? C'est que nous avons perdu la perception sensible et consciente de sa personne ; nous ne pouvons pas le regarder, l'entendre, parler avec lui, le suivre de lieu en lieu ; mais nous jouissons spirituellement, immatériellement, intérieurement, mentalement et réellement de sa vue et de sa possession : une possession plus réelle et présente que celle dont les apôtres jouissaient aux jours de sa chair, justement parce qu'elle est spirituelle, justement parce qu'elle est invisible.

Nous savons que dans ce monde plus un objet est proche de nous, moins nous pouvons le percevoir et le comprendre. Le Christ est venu si près de nous dans l'Église chrétienne, si je puis dire, que nous ne pouvons pas le fixer du regard ou le distinguer. Il entre en nous, et prend possession de l'héritage qu'il s'est acquis. Il ne se présente pas à nous, mais il nous prend avec lui. Il fait de nous ses membres... Nous ne le voyons pas ; nous ne connaissons sa présence que par la foi, parce qu'il est au-dessus de nous et en nous. Ainsi, nous sommes dans la peine, parce qu'inconscients de sa présence..., et nous nous réjouissons parce que nous savons que nous le possédons : « Sans le voir, vous l'aimez ; sans le voir encore vous croyez en lui ; et vous tressaillez d'une joie inexprimable qui vous transfigure, car vous allez obtenir votre salut, l'aboutissement de votre foi » (1P 1,8-9).


Bienheureux John Henry Newman (1801-1890), théologien, fondateur de l'Oratoire en Angleterre
Sermon « The Spiritual Presence of Christ in the Church », PPS, t. 6, n°10






"L'Ascension : un pont entre Dieu et l'humanité", par Mgr Dupleix

L'Ascension est souvent plus évoquée en raison du long week-end ou du pont dont elle est l'occasion que selon sa véritable signification spirituelle. « Pont de l'Ascension » : la jonction de ces deux mots est pourtant propre à nourrir notre réflexion. La traversée et la montée... le passage et l'élévation... Si nous acceptons - au prix d'un petit détour symbolique - d'éclairer ces trois jours de repos ou de loisir par une autre lumière venue du Christ, nous pourrons les vivre bien différemment.

Le message de l'Ascension peut se résumer en trois exhortations : élever notre regard, garder confiance jusque dans l'inattendu, prendre en charge notre destinée.

Élever notre regard. Non pas pour fuir la réalité ou voir les choses de si haut qu'on ne les perçoit plus du tout mais pour s'habituer à observer les êtres et les événements par leur grand angle, leur plus haute mais tout aussi profonde dimension. Car élever le regard, c'est aussi l'intérioriser, le laisser traverser pour aller plus loin, pour comprendre, pour aimer.

Garder confiance jusque dans l'inattendu. L'Ascension rappelle aux chrétiens que Jésus quitte leur proximité visible et disparaît à leurs yeux. Alors commence vraiment le temps de la confiance. Cette confiance qu'il nous faut maintenir, même dans l'imprévisible, dans l'absence, dans les plus fortes tensions de l'existence. Une flamme veille toujours au creux de l'absence, qui ne demande qu'à nous éclairer.

Prendre en charge notre destinée. « Pourquoi restez-vous là à regarder vers le ciel ? » (Ac 1,11) disent les hommes en blanc aux apôtres fixant les nues. Le départ du Christ est, en fait, un appel au plus grand engagement dans le monde. Le christianisme relie l'invisible et le témoignage. La foi n'est pas une fuite ou une démission, au contraire : nous sommes invités à nous mesurer à tous les défis présents et à faire jaillir l'espérance comme un cri lancé jusqu'aux limites du monde

Le « pont de l'Ascension » ? Oui. Mais un pont qui relie tous les éléments de l'histoire et de nos propres existences. Un pont entre passé et avenir, un pont entre les cultures et les races, entre Dieu et l'humanité. Pont dominant toutes les peurs, pour conduire sur une terre de lumière.


Mgr André Dupleix, secrétaire général adjoint de la conférence des évêques de France

http://www.eglise.catholique.fr/foi-et-vie-chretienne/



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"Ma vie est un long Poème
Qui s'élève à l'infini
Il commence par un "je t'aime"
Et jamais ne se finit..." Etoile bleue

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"Quand je dis Dieu, c'est un poème,
c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines,
un grand soleil pour aujourd'hui ! "

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Message par Maud Ven 10 Mai 2013 - 7:58

Bonjour etoilebleue Very Happy
Bonjour AZUR Very Happy
Bonjour Nicolas Very Happy
Bonjour Manuela Very Happy
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez Very Happy

Que cette journée doit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière[ sunny

Bible Croix Dove

Maud


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Méditation sur l’ évangile du jour : Vendredi 10 Mai 2013

Votre peine se changera en joie

Evangile selon St Matthieu, chapitre 16, 20-23

À l’heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il disait à ses disciples : « Amen, amen, je vous le dis : vous allez pleurer et vous lamenter, tandis que le monde se réjouira.

Vous serez dans la peine, mais votre peine se changera en joie. La femme qui enfante est dans la peine parce que son heure est arrivée. Mais, quand l’enfant est né, elle ne se souvient plus de son angoisse, dans la joie qu’elle éprouve du fait qu’un être humain est né dans le monde.

Vous aussi, maintenant, vous êtes dans la peine, mais je vous reverrai, et votre cœur se réjouira ; et votre joie, personne ne vous l’enlèvera. En ce jour-là, vous n’aurez plus à m’interroger. »

Prière d'introduction

Seigneur Jésus, je crois en Ta promesse de bonheur. Rends-moi témoin de la joie, qui vient de vivre pour et en Toi.

Demande

Goûter la vraie joie que personne ne pourrait nous enlever.

Points de réflexion

1. Qu’est-ce que la joie que personne ne pourrait nous enlever ?

Nous voulons tous le bonheur, et un bonheur qui durera pour toujours. Mais à force du temps, des déceptions et des promesses rompues, nous avons souvent perdu l’espoir d’une joie qui durera pour toujours.

Notre prière réanime notre désir de bonheur. Seigneur, donne-moi l’espérance que Tu veux mon bonheur maintenant et pour l’éternité.

2. Comment garder cette espérance fraîche tous les jours ?

C’est en fixant le regard sur le Christ car, dit St Paul, « en toutes ces épreuves, nous remportons la victoire, grâce à celui qui nous a aimés. » (Rom 8, 37)

Nous n’espérons pas dans des promesses politiques ou dans un Dieu lointain et puissant, mais dans un Dieu, qui nous aime avec un amour brûlant, prêt à tout.

3. Cette espérance est aussi nourrie par notre mémoire de l’action de Dieu dans notre vie. Il est présent.

Il agit. Nos souffrances, unies à la souffrance du Dieu fait homme pour nous, deviennent une source de joie qui dure et que personne ne nous enlève.

Dialogue avec le Christ

Quel est le bonheur que je cherche ? Où cherche-je mon bonheur ? Quand je souffre, est-ce que je crois à la promesse de joie que le Seigneur m’a faite ?

Résolution

Demander avec insistance que le Seigneur renouvelle mon espérance dans sa promesse de joie.

SOURCE : Catholique.org

Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) Jasus_17

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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Invité Ven 10 Mai 2013 - 11:23

Bonjour Maud,
Bonjour Azur,
Bonjour Manuela,
Bonjour Nicolas,
Bonjour Carine,
Bonjour Claire1,
Bonjour Boisvert,
Bonjour Bénédicte,
Bonjour MarieJésus,
Bonjour Andrée,
Bonjour Flou,
Bonjour Gilles,
Bonjour Garabandal,
Bonjour Bona Fide,
Bonjour Michael,
Bonjour Pax Bonum,
Bonjour Salomé,
Bonjour Bonheur,
Bonjour Emmanuel,

Bonjour à vous tous qui aimez la Parole de Vie : "Goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
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Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) Bible10


Le vendredi de la 6e semaine de Pâques


Livre des Actes des Apôtres 18,9-18.

A Corinthe, une nuit, Paul eut cette vision; le Seigneur lui disait : " Sois sans crainte, continue à parler, ne reste pas muet.
Je suis avec toi, et personne n'essaiera de te maltraiter, car dans cette ville j'ai à moi un peuple nombreux. »
Paul demeura un an et demi à Corinthe ; il enseignait aux gens la parole de Dieu.
Pendant que Gallion était proconsul en Grèce, les Juifs tous ensemble se soulevèrent contre Paul et le conduisirent au tribunal
en disant : « Le culte de Dieu auquel cet individu veut amener les gens est contraire à la Loi. »
Au moment où Paul allait ouvrir la bouche, Gallion déclara aux Juifs : « S'il s'agissait d'un délit ou d'un méfait grave, je recevrais votre plainte comme il se doit ;
mais puisqu'il s'agit de discussions concernant la doctrine, les appellations et la Loi qui vous sont propres, cela vous regarde. Moi, je ne veux pas être juge de ces affaires. »
Et il les renvoya du tribunal.
Alors, ils se saisirent tous de Sosthène, le chef de la synagogue, et se mirent à le frapper devant le tribunal, tandis que Gallion demeurait indifférent.
Paul resta encore un certain temps à Corinthe, puis il fit ses adieux aux frères et prit le bateau pour la Syrie ; il emmenait Priscille et Aquila ; à Cencrées, il s'était fait raser la tête, car le vœu qui le lui interdisait venait d'expirer.



Psaume 47(46),2-3.4-5.6-7.

Tous les peuples, battez des mains,
acclamez Dieu par vos cris de joie !
Car le Seigneur est le Très-Haut, le redoutable,
le grand roi sur toute la terre,

celui qui nous soumet des nations,
qui tient des peuples sous nos pieds ;
il choisit pour nous l'héritage,
fierté de Jacob, son bien-aimé.

Dieu s'élève parmi les ovations,
le Seigneur, aux éclats du cor.
Sonnez pour notre Dieu, sonnez,
sonnez pour notre roi, sonnez !




Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 16,20-23a.

A l'heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il disait à ses disciples : " Amen, amen, je vous le dis : vous allez pleurer et vous lamenter, tandis que le monde se réjouira. Vous serez dans la peine, mais votre peine se changera en joie.
La femme qui enfante est dans la peine parce que son heure est arrivée. Mais, quand l'enfant est né, elle ne se souvient plus de son angoisse, dans la joie qu'elle éprouve du fait qu'un être humain est né dans le monde.
Vous aussi, maintenant, vous êtes dans la peine, mais je vous reverrai, et votre cœur se réjouira ; et votre joie, personne ne vous l'enlèvera.
En ce jour-là, vous n'aurez plus à m'interroger. "



Une énigme peut éclairer l’évangile de ce jour : « Lors de ma venue, je pleure et tout le monde rit ; lors de mon départ, je ris et tout le monde pleure. Qui suis-je ? » La réponse est facile : il s’agit de l’homme, même si la seconde condition n’est pas toujours remplie. Il est étonnant que la vie ne puisse être accueillie que dans les larmes, au point que les sages femmes notent avec précision le moment de ce premier cri comme étant celui de la prise en charge par le nouveau-né de son autonomie vitale. L’enfant qui ne pleure pas à la naissance n’est pas vraiment né ; il n’affronte pas son nouveau milieu de vie, il refuse en quelque sorte de naître, ce qui correspond hélas à un choix de mort.

Seule la mère compatit pleinement à la souffrance initiatique du nouveau-né et pour cause : c’est un morceau de sa chair qui prend son autonomie. Certes il ne s’éloigne que pour mieux retrouver celle qui l’a abrité durant neuf mois ; mais tout arrachement à une relation fusionnelle en vue d’accéder à une communion interpersonnelle est toujours douloureux.

Nous avons d’ailleurs tous pu le vérifier à chaque étape importante de notre croissance : nous ne grandissons en maturité qu’au prix d’une suite d’arrachements pénibles à ce qui est ancien. Bien plus : ces ruptures constituent la condition de possibilité de l’accueil de la nouveauté qui s’annonce.
Jésus nous enseigne que cette loi de la croissance vaut aussi au niveau spirituel. Naître à la vie divine ne peut se réaliser qu’au prix d’une mort et donc d’une souffrance qui nous arrache des larmes et des lamentations. Notre-Seigneur a voulu passer par là en premier : il souffre sur la Croix les douleurs de l’enfantement de l’homme nouveau. C’est dans un grand cri qu’il passe de ce monde à son Père : cri de souffrance du nouveau-né, cri de victoire de la vie qui s’est arrachée aux filets de la mort où elle était maintenue prisonnière depuis le péché des origines.

La tradition a toujours voulu reconnaître en Marie, debout au pied de la Croix, la Mère des douleurs qui participe aux souffrances de cet enfantement de l’humanité nouvelle. Celle qui enfantât la Tête sans douleur dans la nuit de Noël, a cependant à traverser cette souffrance au moment où est enfanté le Corps, dans les ténèbres du vendredi saint.
Mais le dernier mot n’est pas à la douleur : « Votre peine se changera en joie » ; ce qui est vrai pour le nouveau-né l’est aussi pour la mère : « Quand l’enfant est né, elle ne se souvient plus de son angoisse, dans la joie qu’elle éprouve du fait qu’un être humain est né ». Après le recueillement de la semaine sainte, l’Eglise laisse éclater sa joie au matin de Pâques : unissant sa louange à celle de tous les Anges et de toute la création, elle exalte le Seigneur pour sa victoire et applaudit la naissance du monde nouveau, dans lequel « la mort n’existera plus ; où il n’y aura plus de pleurs, de cris, ni de tristesse ; car la première création aura disparu, et Dieu essuiera toute larme de nos yeux » (Ap 21, 4).

Certes nous sommes encore pèlerins de ce monde qui passe, où la joie ne peut naître que de la souffrance dépassée ; mais pourtant quelque chose a basculé irréversiblement. Une joie nouvelle inonde notre terre, subtile, mystérieuse, comme le premier rayon de lumière qui annonce, triomphant, que la nuit est finie, et que le jour est tout proche : la joie de l’Esprit, qui étend patiemment le règne du Christ jusqu’à son retour en gloire. Nous pouvons désormais, tout comme Notre-Seigneur, remplir la seconde condition de notre énigme et vivre notre Pâque dans la joie, car nous savons que la mort est vaincue et n’est plus qu’un passage vers la vie : « Si vous m’aimiez vous seriez dans la joie puisque je pars vers le Père, car le Père est plus grand que moi » (Jn 14, 28).

Puissions-nous nous aider mutuellement à vivre les petites et les grandes morts de notre pèlerinage dans la lumière de Pâques. Il ne s’agit pas de nous culpabiliser de notre peine légitime face aux épreuves douloureuses de la vie, mais de découvrir que toute souffrance est désormais pénétrée d’une paix et d’une joie qui ne viennent pas de nous. La paix et la joie de l’Esprit jaillissant du Cœur du Ressuscité, qui nous attend sur l’autre rivage.


« Tu nous recrées, Seigneur, pour la vie éternelle dans la résurrection de notre Sauveur qui règne désormais auprès de toi ; dirige nos cœurs vers sa gloire, afin qu’au jour où il viendra de nouveau, ceux que tu as fait renaître par le baptême soient revêtus de sa lumière impérissable. Par Jésus, le Christ, Notre-Seigneur » (Oraison d’ouverture).

Père Joseph-Marie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson



Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) 30396710

Vivre d'Amour !...

Au soir d'Amour, parlant sans parabole
Jésus disait : « Si quelqu'un veut m'aimer
« Toute sa vie qu'il garde ma Parole
« Mon Père et moi viendrons le visiter
« Et de son coeur faisant notre demeure
« Venant à lui, nous l'aimerons toujours !...
« Rempli de paix, nous voulons qu'il demeure
« En notre Amour !... »

Vivre d'Amour, c'est te garder Toi-Même
Verbe incréé, Parole de mon Dieu,
Ah ! tu le sais, Divin Jésus, je t'aime
L'Esprit d'Amour m'embrase de son feu
C'est en t'aimant que j'attire le Père
Mon faible coeur le garde sans retour.
Ô Trinité, vous êtes Prisonnière
De mon Amour !....

Vivre d'Amour, c'est vivre de ta vie,
Roi glorieux, délice des élus.
Tu vis pour moi, caché dans une hostie
Je veux pour toi me cacher, ô Jésus !
A des amants, il faut la solitude
Un coeur à coeur qui dure nuit et jour
Ton seul regard fait ma béatitude
Je vis d'Amour !...

Vivre d'Amour, ce n'est pas sur la terre
Fixer sa tente au sommet du Thabor.
Avec Jésus, c'est gravir le Calvaire,
C'est regarder la Croix comme un trésor !...
Au Ciel je dois vivre de jouissance
Alors l'épreuve aura fui pour toujours
Mais exilée je veux dans la souffrance
Vivre d'Amour.

Vivre d'Amour, c'est donner sans mesure
Sans réclamer de salaire ici-bas
Ah ! sans compter je donne étant bien sûre
Que lorsqu'on aime, on ne calcule pas !...
Au Coeur Divin, débordant de tendresse
J'ai tout donné... légèrement je cours
Je n'ai plus rien que ma seule richesse
Vivre d'Amour.

Vivre d'Amour, c'est bannir toute crainte
Tout souvenir des fautes du passé.
De mes péchés je ne vois nulle empreinte,
En un instant l'amour a tout brûlé.....
Flamme divine, ô très douce Fournaise !
En ton foyer je fixe mon séjour
C'est en tes feux que je chante à mon aise :
« Je vis d'Amour !... »

Vivre d'Amour, c'est garder en soi-même
Un grand trésor en un vase mortel
Mon Bien-Aimé, ma faiblesse est extrême
Ah je suis loin d'être un ange du ciel !...
Mais si je tombe à chaque heure qui passe
Me relevant tu viens à mon secours,
A chaque instant tu me donnes ta grâce
Je vis d'Amour.

Vivre d'Amour, c'est naviguer sans cesse
Semant la paix, la joie dans tous les coeurs
Pilote Aimé, la Charité me presse
Car je te vois dans les âmes mes soeurs
La Charité voilà ma seule étoile
A sa clarté je vogue sans détour
J'ai ma devise écrite sur ma voile :
« Vivre d'Amour. »

Vivre d'Amour, lorsque Jésus sommeille
C'est le repos sur les flots orageux
Oh ! ne crains pas, Seigneur, que je t'éveille
J'attends en paix le rivage des cieux....
La Foi bientôt déchirera son voile
Mon Espérance est de te voir un jour
La Charité enfle et pousse ma voile
Je vis d'Amour !...

Vivre d'Amour, c'est, ô mon Divin Maître
Te supplier de répandre tes Feux
En l'âme sainte et sacrée de ton Prêtre
Qu'il soit plus pur qu'un séraphin des cieux !...
Ah ! glorifie ton Église Immortelle
A mes soupirs, Jésus, ne sois pas sourd
Moi son enfant, je m'immole pour elle
Je vis d'Amour.

Vivre d'Amour, c'est essuyer ta Face
C'est obtenir des pécheurs le pardon
Ô Dieu d'Amour ! qu'ils rentrent dans ta grâce
Et qu'à jamais ils bénissent ton Nom.....
Jusqu'à mon coeur retentit le blasphème
Pour l'effacer, je veux chanter toujours
« Ton Nom Sacré, je l'adore et je l'Aime
Je vis d'Amour !... »

Vivre d'Amour, c'est imiter Marie,
Baignant de pleurs, de parfums précieux,
Tes pieds divins, qu'elle baise ravie
Les essuyant avec ses longs cheveux...
Puis se levant, elle brise le vase
Ton Doux Visage elle embaume à son tour.
Moi, le parfum dont j'embaume ta Face
C'est mon Amour !...

« Vivre d'Amour, quelle étrange folie ! »
Me dit le monde, « Ah ! cessez de chanter,
« Ne perdez pas vos parfums, votre vie,
« Utilement sachez les employer !... »
T'aimer, Jésus, quelle perte féconde !...
Tous mes parfums sont à toi sans retour,
Je veux chanter en sortant de ce monde :
« Je meurs d'Amour ! »

Mourir d'Amour, c'est un bien doux martyre
Et c'est celui que je voudrais souffrir.
Ô Chérubins ! accordez votre lyre,
Car je le sens, mon exil va finir !....
Flamme d'Amour, consume-moi sans trêve
Vie d'un instant, ton fardeau m'est bien lourd !
Divin Jésus, réalise mon rêve :
Mourir d'Amour !...

Mourir d'Amour, voilà mon espérance
Quand je verrai se briser mes liens
Mon Dieu sera ma Grande Récompense
Je ne veux point posséder d'autres biens.
De son Amour je veux être embrasée
Je veux Le Voir, m'unir à Lui toujours
Voilà mon Ciel.... voilà ma destinée :
Vivre d'Amour !!!.....


(Thérèse de Lisieux, 26 février 1895)







Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) Theres10


Ma Joie !

Il est des âmes sur la terre
Qui cherchent en vain le bonheur
Mais pour moi, c'est tout le contraire
La joie se trouve dans mon coeur
Cette joie n'est pas éphémère
Je la possède sans retour
Comme une rose printanière
Elle me sourit chaque jour.

Vraiment je suis par trop heureuse,
Je fais toujours ma volonté...
Pourrais-je n'être pas joyeuse
Et ne pas montrer ma gaîté ?...
Ma joie, c'est d'aimer la souffrance,
Je souris en versant des pleurs
J'accepte avec reconnaissance
Les épines mêlées aux fleurs.

Lorsque le Ciel bleu devient sombre
Et qu'il semble me délaisser,
Ma joie, c'est de rester dans l'ombre
De me cacher, de m'abaisser.
Ma Joie, c'est la Volonté Sainte
De Jésus mon unique amour
Ainsi je vis sans nulle crainte
J'aime autant la nuit que le jour.

Ma joie, c'est de rester petite
Aussi quand je tombe en chemin
Je puis me relever bien vite
Et Jésus me prend par la main
Alors le comblant de caresses
Je Lui dis qu'Il est tout pour moi
Et je redouble de tendresses
Lorsqu'Il se dérobe à ma foi.

Si parfois je verse des larmes
Ma joie, c'est de les bien cacher
Oh ! que la souffrance a de charmes
Quand de fleurs on sait la voiler !
Je veux bien souffrir sans le dire
Pour que Jésus soit consolé
Ma joie, c'est de le voir sourire
Lorsque mon coeur est exilé...

Ma joie, c'est de lutter sans cesse
Afin d'enfanter des élus.
C'est le coeur brûlant de tendresse
De souvent redire à Jésus :
« Pour toi, mon Divin petit Frère
« Je suis heureuse de souffrir
« Ma seule joie sur cette terre
« C'est de pouvoir te réjouir.

« Longtemps encor je veux bien vivre
« Seigneur, si c'est là ton désir
« Dans le Ciel je voudrais te suivre
« Si cela te faisait plaisir.
« L'amour, ce feu de la Patrie
« Ne cesse de me consumer
« Que me font la mort ou la vie ?
« Jésus, ma joie, c'est de t'aimer ! »


(Thérèse de l'Enfant-Jésus, 21 janvier 1897)



Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) Carte-12


Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) Coeur_31
"Quand je dis Dieu, c'est un poème,
c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines,
un grand soleil pour aujourd'hui ! "


Dernière édition par etoilebleue le Sam 11 Mai 2013 - 1:21, édité 1 fois

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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par carine Sam 11 Mai 2013 - 0:33

Merci pour ces si belles méditations, pour le poème de Ste Thérèse qui élève notre âme !
vous allez pleurer et vous lamenter, tandis que le monde se réjouira.
C'est aussi la condition de notre présent.

carine
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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Maud Sam 11 Mai 2013 - 9:20

Bonjour etoilebleue Very Happy
Bonjour AZUR Very Happy
Bonjour Carine Very Happy
Bonjour Nicolas Very Happy
Bonjour Manuela Very Happy
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez Very Happy

Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière sunny

Bible Croix Dove

Maud


****

Méditation sur l’ évangile du jour : Samedi 11 Mai 2013

La demande faite au Père

Evangile selon St Matthieu, chapitre 16, 23-28

À l’heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il disait à ses disciples : « Amen, amen, je vous le dis : vous allez pleurer et vous lamenter, tandis que le monde se réjouira. Vous serez dans la peine, mais votre peine se changera en joie. La femme qui enfante est dans la peine parce que son heure est arrivée. Mais, quand l’enfant est né, elle ne se souvient plus de son angoisse, dans la joie qu’elle éprouve du fait qu’un être humain est né dans le monde. Vous aussi, maintenant, vous êtes dans la peine, mais je vous reverrai, et votre cœur se réjouira ; et votre joie, personne ne vous l’enlèvera. En ce jour-là, vous n’aurez plus à m’interroger. »

Prière d'introduction
Père, je viens à Toi aujourd’hui. Je viens T’écouter et Te parler. Je viens me nourrir de Ta Présence et de Ton Amour. Esprit Saint, prie, Toi, en moi.

Demande

Esprit Saint, montre moi ce dont nous avons vraiment besoin, pour que je le demande au Père en pleine confiance. Comble-moi de joie !

Points de réflexion

1. « Si vous demandez quelque chose à mon Père en invoquant mon nom, il vous le donnera ».

Jésus, une fois de plus, nous invite à entrer dans une relation de confiance avec le Père.

C’est par Jésus que nous sommes introduits de nouveau dans cette relation filiale avec le Père, relation que nous avions perdue avec le péché originel. Jésus nous dit que, par Lui et en Lui, nous sommes enfants de Dieu, ses enfants chéris, sa préoccupation continuelle, son désir, sa joie.

2. « Demandez et vous recevrez : ainsi vous serez comblés de joie ». Ce sont des paroles si tendres que Tu nous dis, Jésus ! Tu veux que nous soyons
comblés de joie !


Tu veux nous combler de ton amour, tu veux que nous demandions beaucoup, pour recevoir beaucoup ! pour recevoir tout ton amour qui ne fait que se donner.

Demandons ! allons à la source du salut ! n’ayons pas peur d’avoir recours à la Miséricorde du Seigneur ! Il ne veut que nous donner ! et quand nous sentons que la Croix est lourde, soyons sûrs que Jésus ne nous abandonne pas, qu’il n’oublie pas son désir de nous combler de joie, soyons sûrs qu’Il nous en prépare une plus grande au Ciel.

Et dans ces moments où tout est plus dur, ces moments de Croix, rappelons-nous l’attitude du Fils envers son Père, disons avec Lui : Père, entre Tes mains je remet mon esprit, avec confiance et abandon !

Dialogue avec le Christ

Jésus, Tu vis pour le Père et en Lui : aide- moi, moi aussi, à vivre de Votre Vie. Aide-moi à vivre en communion avec la Sainte Trinité, dans la confiance et l’écoute. Aide- moi à avoir recours à Toi, quand j’ai besoin de quelque chose ou de quelqu’un. Je T’aime Jésus !

Résolution

« Priez les uns pour les autres, de façon que vous receviez la guérison. Car la prière des justes est pleine d’efficacité. » (Jacques 5,16)

SOURCE : Catholique.org

Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) Jasus_18

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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Invité Sam 11 Mai 2013 - 11:45

Bonjour Maud,
Bonjour Azur,
Bonjour Manuela,
Bonjour Nicolas,
Bonjour Carine,
Bonjour Claire1,
Bonjour Boisvert,
Bonjour Bénédicte,
Bonjour MarieJésus,
Bonjour Andrée,
Bonjour Flou,
Bonjour Gilles,
Bonjour Garabandal,
Bonjour Bona Fide,
Bonjour Michael,
Bonjour Pax Bonum,
Bonjour Salomé,
Bonjour Bonheur,
Bonjour Emmanuel,

Bonjour à vous tous qui aimez la Parole de Vie : "Goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) 43550831


Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) Esprit14


Livre des Actes des Apôtres 18,23-28.

Après avoir passé quelque temps à Antioche, Paul repartit ; il parcourut successivement le pays galate et la Phrygie, en affermissant tous les disciples.
Or, un Juif nommé Apollos, originaire d'Alexandrie, venait d'arriver à Éphèse. C'était un homme éloquent, possédant bien les Écritures.
Il avait été instruit de la Voie du Seigneur ; plein d'enthousiasme, il annonçait et enseignait avec exactitude ce qui concerne Jésus, mais il ne connaissait, comme baptême, que celui de Jean.
Il se mit donc à parler avec assurance à la synagogue. Mais, quand Priscille et Aquila l'entendirent, ils le prirent à part et lui exposèrent avec plus d'exactitude la Voie de Dieu.
Comme il voulait se rendre en Grèce, les frères l'y encouragèrent, et écrivirent aux disciples de lui faire bon accueil. Quand il fut arrivé, il rendit de grands services aux croyants, par la grâce de Dieu ;
en effet, il réfutait vigoureusement les Juifs en public, en démontrant par les Écritures que Jésus est le Messie.



Psaume 47(46),2-3.8-9.10.

Tous les peuples, battez des mains,
acclamez Dieu par vos cris de joie !
Car le Seigneur est le Très-Haut, le redoutable,
le grand roi sur toute la terre.

Car Dieu est le roi de la terre :
que vos musiques l'annoncent !
Il règne, Dieu, sur les païens,
Dieu est assis sur son trône sacré.

Les chefs des peuples se sont rassemblés :
c'est le peuple du Dieu d'Abraham.
Les princes de la terre sont à Dieu
qui s'élève au-dessus de tous.



Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 16,23b-28.

En ce jour-là, vous n'aurez plus à m'interroger. Amen, amen, je vous le dis : si vous demandez quelque chose à mon Père en invoquant mon nom, il vous le donnera.
Jusqu'ici vous n'avez rien demandé en invoquant mon nom ; demandez, et vous recevrez : ainsi vous serez comblés de joie.
J'ai employé des paraboles pour vous parler de tout cela. L'heure vient où, sans employer de paraboles, je vous annoncerai ouvertement tout ce qui concerne le Père.
En ce jour-là, vous demanderez en invoquant mon nom ; or, je ne vous dis pas que c'est moi qui prierai le Père pour vous,
car le Père lui-même vous aime, parce que vraiment vous m'aimez, et vous croyez que je suis venu d'auprès de Dieu.
Je suis sorti du Père, et je suis venu dans le monde ; maintenant, je quitte le monde, et je pars vers le Père. »



« Je suis sorti du Père, et je suis venu dans le monde ; maintenant, je quitte le monde, et je pars vers le Père ». La beauté et la grandeur du parcours que nous fait découvrir l’évangile de saint Jean depuis Pâques tient dans ce verset. Il prolonge la fête de l’Ascension et prépare la Pentecôte.

Quand Dieu nous révèle son visage, celui de Jésus apparaît. Sorti du Père, le Verbe est venu dans le monde. Nous sommes tellement coutumiers du mystère de l’Incarnation que nous ne voyons peut être plus très bien l’aspect déconcertant de la chose. Quand Dieu se montre, un homme apparaît. Quelle merveille. Ce n’est pas la volonté divine qui permet d’expliquer ce prodige : Dieu se serait fait homme parce qu’il l’aurait voulu. L’argument est un peu court. Dieu ne peut pas faire n’importe quoi, sa volonté ne connaît pas nos caprices. Dieu s’est fait homme parce qu’il y a en lui, dans sa nature, quelque chose d’intimement proche de l’homme. Dieu a la capacité de l’homme, et quand il le décide il la réalise. Parenté admirable et inouïe. Nous l’oublions trop facilement, c’est nous qui sommes à son image, pas le contraire.

Maintenant, Jésus quitte le monde. L’instant n’est pas aussi tragique que le samedi saint, mais une parenté entre les deux temps existe. Nous avons à nouveau perdu le contact direct avec notre maître. Ses disciples entrent dans le temps de l‘attente et de l’interrogation. Comment cela va-t-il se faire ? La fête de l’Esprit couronne le mois de Marie.

Il est bon que le Fils s’en aille. Il part vers le Père. Il est monté au Ciel, lieu de la rencontre entre l’homme et Dieu. Il s’efface devant le Père qu’il est venu nous révéler. Sur terre en effet le Christ exerçait une authentique paternité sur ses disciples. Il était leur exemple et leur éducateur. Jésus reconnaît cette paternité quand il dit : « je ne vous laisserai pas orphelins ». Cette paternité visible était nécessaire à la croissance des disciples. Mais Jésus respecte infiniment notre liberté, il nous faut devenir pleinement homme, c'est-à-dire en Dieu. L’Ascension est la marque de ce respect. Claudel faisait dire au Seigneur : « Il faut que je vous soustraie mon visage pour que vous ayez mon âme ».

Le Fils est parti pour que l’Esprit vienne, celui qui nous inspire. Non pas celui qui décide pour nous, cela ne serait pas digne de Dieu, mais celui qui nous inspire les décisions. Jésus s’efface pour que nous perdions l’habitude de tout attendre de lui. Il n’est plus question pour les disciples de lui demander l’action à entreprendre où la décision à prendre comme on va chercher une consigne. En montant au Ciel, il tourne définitivement nos regards vers le Père. Le Père peut en effet exercer désormais pleinement sa paternité sur ses enfants, engendrer ses disciples à sa propre vie.


Dans ce verset, saint Jean résume le mouvement adorable du Fils vers le Père, rassemblant en lui toute humanité. Dans ces jours d’invocation du Saint-Esprit nous prenons la pleine mesure du temps pascal. La Pâque que nous avons célébrée est le passage, de la terre au ciel, du monde à l’intimité de Dieu. Là est l’essentiel de la foi.



Frère Dominique
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson



Philippe de Champaigne est un peintre profondément religieux, respectueux du dogme catholique et des recommandations du Concile de Trente en matière de représentation. Cette figure du Père éternel les respecte scrupuleusement. L’historien de l’art Bernard Dorival a montré que la position très particulière des doigts de la main droite de Dieu provient d’un des ouvrages de la bibliothèque de Philippe de Champaigne, les Hiéroglyphiques de Pierius (1556) : le symbole en est les nombres deux et cent, soit la Matière et la Puissance associées à la Raison et à la Perfection. Le sujet du tableau pourrait donc être la création du monde par le Père céleste, célébré par un concert d’anges.
Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) 21-18011

« Si vous demandez quelque chose à mon Père en invoquant mon nom,
il vous le donnera »

« Ne permets pas que nous entrions en tentation » (Mt 6,13)... Quand nous prions pour ne pas entrer en tentation, nous nous souvenons de notre faiblesse, afin que personne ne se regarde avec complaisance, que personne ne s'élève avec insolence, que personne ne s'attribue la gloire de sa fidélité ou de son épreuve, alors que le Seigneur lui-même nous enseigne l'humilité quand il dit : « Veillez et priez pour ne pas entrer en tentation. L'esprit est ardent mais la chair est faible » (Mc 14,38). Si nous faisons profession d'humilité d'abord, nous rendons à Dieu tout ce que nous demandons avec crainte et révérence, et nous pouvons être assurés que sa bonté nous l'accordera.

Cette prière s'achève avec une conclusion qui ramasse brièvement toutes les demandes. À la fin nous disons : « Mais délivre-nous du mal ». Nous comprenons par là ce que l'ennemi peut machiner contre nous en ce monde, mais nous sommes assurés d'avoir un appui puissant si Dieu nous délivre, s'il accorde son secours à ceux qui l'implorent. Quand donc nous disons : « Délivre-nous du mal », il ne nous reste plus rien à demander... Nous sommes affermis contre toutes les machinations du démon et du monde. Qui peut redouter le monde, si Dieu est son protecteur en ce monde ?

Pourquoi s'étonner que Dieu nous ait appris ainsi à prier, en nous enseignant en une formule brève tout ce que nous devons demander pour notre salut ?... Quand la Parole de Dieu, notre Seigneur Jésus Christ, est venu à tous les hommes, il a rassemblé les savants et les ignorants, il a fourni les préceptes de salut pour tout sexe et tout âge. Il a fait un condensé concis de ses préceptes... Ainsi quand il a voulu enseigner en quoi consiste la vie éternelle, il a ramassé tout le mystère de la vie en une formule d'une merveilleuse concision : « La vie éternelle est qu'ils te connaissent, toi le seul et vrai Dieu et celui que tu as envoyé, Jésus Christ » (Jn 17,3).


Saint Cyprien (v. 200-258), évêque de Carthage et martyr
La Prière du Seigneur, § 26-28 (trad. Hamman, La Prière en Afrique, DDB 1982, p. 58 rev.)





Andrea Bocelli - The Lord's Prayer.


DIEU comme Père

Tout au long des pages bibliques, le DIEU qui se révèle, au souffle de sa Parole créatrice, comme à travers la voix des prophètes... est un DIEU Père.

Israël en a fait progressivement l'expérience, traduite en lettres de feu : le Seigneur qui, d'Abraham jusqu'à nos jours manifeste la fidélité de son amour, est le Créateur de tout l'univers ; les hommes et leur destinée sont dans Sa Main, comme l'argile dans la main du potier...

Le DIEU qui, en présence de Moïse, se nomme « Je suis » ( Livre de l'Exode, chap. 3, v. 14), agit comme un Père à l'égard d'Israël, au moment de la fuite d'Egypte et de la longue purification du désert. Il se montre comme son protecteur, son nourricier, manifestant en même temps qu'une souveraineté bienfaisante, sa providence, appelant soumission et confiance (cf. Livre des Nombres, chap. 11, v. 1-23 ; Livre de Jérémie, chap.3, v. 14-15). Israël gardera toujours la pleine conscience que DIEU est père de son peuple et de chacun de ses fidèles, mais, dès l'époque davidique, la paternité de DIEU est revendiquée spécialement pour le roi (cf. 2° Livre de Samuel, chap. 7, v. 14 ; Psaume 2, v.7) ; à travers lui et par lui, la faveur divine atteint toute la nation qu'il représente. Les textes sur la filiation royale préparent en réalité la révélation de la filiation unique de Jésus.

Jésus vient dans le monde manifester le visage d'un Père plein de tendresse et de pardon. Le Père envoie son Fils au milieu des hommes, pour les réconcilier avec Lui et entre eux ; il confie à son Fils une œuvre à faire (cf. Evangile de saint Jean, chap. 17, v. 4), des hommes et des femmes à sauver (cf. Evangile de saint Jean, chap. 6, v. 39). C'est du Fils encore que nous recevons la grâce, avec « les gémissements ineffables de l 'Esprit » ( Lettre aux Romains, chap. 8, v. 26), de prier DIEU en l'appelant notre Père.

Mais la vie filiale du chrétien, manifestée dans la prière, doit s'exprimer par la charité fraternelle. Avec la conscience d'être aimés par un DIEU Père, doit croître en nous le désir d'aimer tous les frères que le Christ nous donne.


Jean-Marie, moine http://www.apostolat-priere.org/chemins-spirituels-du-mois



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"Quand je dis Dieu, c'est un poème,
c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines,
un grand soleil pour aujourd'hui ! "

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Message par Maud Dim 12 Mai 2013 - 7:23

Bonjour etoilebleue Very Happy
Bonjour AZUR Very Happy
Bonjour carine Very Happy
Bonjour Nicolas Very Happy
Bonjour Manuela Very Happy
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez Very Happy

Que ce Saint Dimanche soit béni par le Seigneur et éclairé par Sa divine Lumière sunny

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Maud


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Méditation sur l’ évangile du jour : Dimanche 20 Mai 2013


Découvrir la vie avec le Christ

Evangile selon St Jean, chapitre 17, 20-26

À l’heure où Jésus passait de ce monde à son Père, les yeux levés au ciel, il priait ainsi : « Je ne prie pas seulement pour ceux qui sont là, mais encore pour ceux qui accueilleront leur parole et croiront en moi. Que tous, ils soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et moi en toi. Qu’ils soient un en nous, eux aussi, pour que le monde croie que tu m’as envoyé. Et moi, je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, pour qu’ils soient un comme nous sommes un : moi en eux, et toi en moi. Que leur unité soit parfaite ; ainsi, le monde saura que tu m’as envoyé, et que tu les as aimés comme tu m’as aimé.

Prière d'introduction

« Père, ceux que Tu m’as donnés, je veux que là où je suis, eux aussi soient avec moi, et qu’ils contemplent ma gloire, celle que Tu m’as donnée parce que Tu m’as aimé avant même la création du monde. Père juste, le monde ne T’a pas connu, mais moi je T’ai connu, et ils ont reconnu, eux aussi, que Tu m’as envoyé. Je leur ai fait connaître Ton nom, et je le ferai connaître encore, pour qu’ils aient en eux l’amour dont tu m’as aimé, et que moi aussi, je sois en eux. »

Demande

Nous voulons nous laisser toucher par la prière de Jésus. Nous voulons entrer nous aussi dans sa prière, et nous l’implorons ainsi : « Oui, Seigneur, donne-nous la foi en Toi, Toi qui es un avec le Père dans l’Esprit-Saint. Donne-nous de vivre dans ton amour et ainsi de devenir un avec Toi, comme Tu es un avec le Père pour que le monde croie. Amen. » Benoît XVI, 10 avril 2010

Points de réflexion

Jésus prie pour nous. Ce n’est pas une observation anodine. Le Christ, Dieu fait homme, nous
porte dans l’intimité de son amour. Car la prière pour quelqu’un, dit St. Silouane, « veut dire
donner le sang de son cœur ». Jésus donne tout ce qu’Il a et ce qu’Il est pour nous.

1. Que demande-t-Il pour nous ?

Il demande l’Église, car c’est la communauté qui portera son amour à tous les hommes. « Le Seigneur demande l’Église au Père. Elle naît de la prière de Jésus et grâce à l’annonce des Apôtres, qui font connaître le nom de Dieu et introduisent les hommes dans la communion d’amour avec Dieu. Jésus demande donc que l’annonce des disciples se poursuive au long des temps ; qu’une telle annonce rassemble les hommes, que grâce à elle, ils reconnaissent Dieu et son Envoyé, le Fils Jésus Christ. » - Benoît XVI, 10 avril 2010

2. « Cette prière est toujours un examen de conscience pour nous.

En ce moment, le Seigneur nous demande : vis-tu, par la foi, dans la communion avec moi et aussi dans la communion avec Dieu ? Ou ne vis-tu pas, peut-être, plutôt pour toi-même, t’éloignant ainsi de la foi ? Et n’es-tu pas ainsi coupable de la division qui obscurcit ma mission dans le monde, qui barre aux hommes l’accès à l’amour de Dieu ? »

Benoît XVI. Nous devons nous demander si nous vivons authentiquement cette prière de Jésus.

Dialogue avec le Christ

Reprendre la prière du Seigneur et la prier avec Lui.

Résolution

Soigner la communion en famille ou à l’Eglise par un pardon à donner, ou une main tendue vers quelqu’un.

SOURCE : Catholique.org

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Jésus prie les yeux levés vers le Ciel

*
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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Invité Dim 12 Mai 2013 - 14:39

Bonjour Maud,
Bonjour Azur,
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Bonjour Andrée,
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Bonjour Garabandal,
Bonjour Bona Fide,
Bonjour Michael,
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Bonjour Emmanuel,

Bonjour à vous tous qui aimez la Parole de Vie : "Goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) 43550832



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Septième dimanche de Pâques


Livre des Actes des Apôtres 7,55-60.

Étienne était en face de ses accusateurs. Rempli de l’Esprit Saint, il regardait vers le ciel ; il vit la gloire de Dieu, et Jésus debout à la droite de Dieu.
Il déclara : « Voici que je contemple les cieux ouverts : le Fils de l'homme est debout à la droite de Dieu. »
Ceux qui étaient là se bouchèrent les oreilles et se mirent à pousser de grands cris ; tous à la fois, ils se précipitèrent sur lui,
l'entraînèrent hors de la ville et commencèrent à lui jeter des pierres. Les témoins avaient mis leurs vêtements aux pieds d'un jeune homme appelé Saul.
Étienne, pendant qu'on le lapidait, priait ainsi : « Seigneur Jésus, reçois mon esprit. »
Puis il se mit à genoux et s'écria d'une voix forte : « Seigneur, ne leur compte pas ce péché. » Et, après cette parole, il s'endormit dans la mort.



Psaume 97(96),1-2b.6.7b.9.

Le Seigneur est roi ! Exulte la terre !
Joie pour les îles sans nombre !
justice et droit sont l'appui de son trône.

Les cieux ont proclamé sa justice,
et tous les peuples ont vu sa gloire.
À genoux devant lui, tous les dieux !

Tu es, Seigneur, le Très-Haut
sur toute la terre :
tu domines de haut tous les dieux.



Livre de l'Apocalypse 22,12-14.16-17.20.

Moi, Jean, j’ai entendu une voix qui me disait : « Voici que je viens sans tarder, et j’apporte avec moi le salaire que je vais donner à chacun selon ce qu’il aura fait.
Je suis l'alpha et l'oméga, le premier et le dernier, le commencement et la fin.
Heureux ceux qui lavent leurs vêtements pour avoir droit aux fruits de l'arbre de vie, et pouvoir franchir les portes de la cité.
Moi, Jésus, j'ai envoyé mon ange vous apporter ce témoignage au sujet des Églises. Je suis le descendant, le rejeton de David, l'étoile resplendissante du matin. »
L'Esprit et l'Épouse disent : « Viens ! » Celui qui entend, qu'il dise aussi : « Viens ! » Celui qui a soif, qu'il approche. Celui qui le désire, qu'il boive l'eau de la vie, gratuitement.
Et celui qui témoigne de tout cela déclare : « Oui, je viens sans tarder. » - Amen ! Viens, Seigneur Jésus !



Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 17,20-26.

À l'heure où Jésus passait de ce monde à son Père, les yeux levés au ciel, il priait ainsi : « Je ne prie pas seulement pour ceux qui sont là, mais encore pour ceux qui accueilleront leur parole et croiront en moi.
Que tous, ils soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et moi en toi. Qu'ils soient un en nous, eux aussi, pour que le monde croie que tu m'as envoyé.
Et moi, je leur ai donné la gloire que tu m'as donnée, pour qu'ils soient un comme nous sommes un :
moi en eux, et toi en moi. Que leur unité soit parfaite ; ainsi, le monde saura que tu m'as envoyé, et que tu les as aimés comme tu m'as aimé.
Père, ceux que tu m'as donnés, je veux que là où je suis, eux aussi soient avec moi, et qu'ils contemplent ma gloire, celle que tu m'as donnée parce que tu m'as aimé avant même la création du monde.
Père juste, le monde ne t'a pas connu, mais moi je t'ai connu, et ils ont reconnu, eux aussi, que tu m'as envoyé.
Je leur ai fait connaître ton nom, et je le ferai connaître encore, pour qu'ils aient en eux l'amour dont tu m'as aimé, et que moi aussi, je sois en eux. »




« Nous croyons que le Sauveur des hommes est auprès de toi dans la gloire ; fais-nous croire qu’il est encore avec nous jusqu’à la fin des temps, comme il nous l’a promis ». La collecte de l’Eucharistie de ce dimanche nous donne le sens du temps liturgique dans lequel nous nous trouvons. Dans l’attente de la venue glorieuse de notre Seigneur, monté auprès de son Père, l’Eglise ne demeure pas seule, abandonnée. Chacun de ses membres sait qu’il peut compter sur la présence du Ressuscité en lui et à ses côtés grâce à l’action de son Esprit.

Dans l’évangile de ce jour, la prière de Jésus adressée à son Père pour l’unité de ses disciples est un appel à l’Esprit Saint. C’est lui qui nous établit dans la communion du Père et du Fils puisqu’il est lui-même cet amour communionnel entre le Père et le Fils : « Je ne prie pas seulement pour ceux qui sont là, dit Jésus à son Père, mais encore pour ceux qui accueilleront leur parole et croiront en moi. Que tous, ils soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et moi en toi. Qu'ils soient un en nous, eux aussi... »

Dans notre péricope évangélique, saint Jean n’utilise à aucun moment le vocable « Esprit-Saint » mais il n’en demeure pas moins que c’est bien celui-ci qui est désigné lorsque Jésus parle de « la gloire » que le Père lui a donnée et qu’à son tour il donne aux hommes afin qu’ils soient un comme lui et le Père sont un. « Ceux que tu m’as donnés, je veux que là où je suis, eux aussi soient avec moi, et qu’ils contemplent ma gloire », c’est-à-dire qu’ils y participent eux aussi.

Jésus nous a donné part à la gloire qui est sienne en tant que Fils unique, pour que nous entrions avec lui dans cette communion avec le Père dans l’Esprit qui constitue le dynamisme même de la vie divine. Chaque croyant, membre de l’Eglise-épouse, est ainsi appelé à être intégré dans cette relation d’amour qui unit le Père et le Fils, par le lien particulier qui l’unit à Jésus dans l’Esprit : « L'Esprit et l'Épouse disent : ‘Viens !’ Celui qui entend, qu'il dise aussi : ‘Viens !’ Celui qui a soif, qu'il approche. Celui qui le désire, qu'il boive l'eau de la vie, gratuitement » (Cf. 2ème lecture).

Toute unité durable entre les hommes ne pourra se faire que dans le Fils, dans l'union avec lui par la vertu de l'Esprit Saint, amour subsistant du Père et du Fils, qui les rassemble dans l'unité. Le souci premier de l’Eglise doit donc être de demeurer sous l’onction de l’Esprit qui l’unit au Christ, car « hors de lui nous ne pouvons rien faire » (Jn 15, 5).

Notre communion, notre unité, est avant tout un don à recevoir de Dieu, un don qui trouve ses racines au cœur même de la Trinité. Mais Dieu n’agit pas sans nous. Et c’est ici, dans cette prière à la veille de sa passion que Jésus nous révèle la manière la plus éloquente de dépasser et de surmonter les facteurs de divisions en nous et entre nous : le don total de nous-mêmes au nom de l’Evangile. C’est ce que fit saint Etienne à la suite du Seigneur (Cf. 1ère lecture). A ce titre, les parallèles mis en relief par saint Luc dans son récit entre le martyre d’Etienne et la mort de Jésus sur la Croix sont saisissants.

Ne disons pas trop vite cela n’est pas pour nous. Car avant d’aller jusqu’au martyre, il y a déjà de nombreuses manières de donner sa vie pour Jésus. Durant ce temps de préparation à la Pentecôte, nous pouvons demander à l’Esprit Saint de nous éclairer sur ces mille et une façons de nous engager à la suite du Christ sur le chemin du don de nous-mêmes. Il en va de notre identité de chrétien. Il en va de l’authenticité du témoignage de l’Eglise. Il en va du salut de tous les hommes : « Comme toi, Père, tu es en moi et moi en toi, qu’eux aussi soient en nous, afin que le monde croie que tu m’as envoyé » (Cf. Evangile, v. 21).


« Seigneur, nos divisions intérieures et extérieures nous accablent et nous désolent. Pardon de contredire si souvent ta volonté de rassembler tes enfants de toutes leurs dispersions. Seigneur, envoie sur nous ton Esprit. Qu’il nous rende participant de ta gloire. Transformés et illuminés nous pourrons porter au monde ce témoignage de paix et d’unité dont il a tant besoin. »

Frère Elie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson




Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) Images18

Discerner les signes des temps : « Que leur unité soit parfaite »


Aujourd'hui, en diverses parties du monde, sous le souffle de la grâce de l'Esprit Saint, beaucoup d'efforts s'accomplissent par la prière, la parole et l'action pour arriver à la perfection de l'unité voulue par Jésus Christ ; le Concile exhorte donc tous les fidèles catholiques à reconnaître les signes des temps et à prendre part active à l'effort œcuménique.

Par « mouvement œcuménique » on entend les entreprises et les initiatives provoquées et organisées en faveur de l'unité des chrétiens, selon les nécessités variées de l'Église et selon les circonstances. Ainsi en premier lieu, tout effort accompli pour éliminer les paroles, les jugements et les faits qui ne correspondent ni en justice, ni en vérité à la situation des frères séparés, et contribuent ainsi à rendre plus difficiles les relations avec eux. Ensuite au cours de réunions de chrétiens de diverses Églises ou communautés, organisées dans un esprit religieux, le dialogue mené par des experts bien informés, où chacun explique à fond la doctrine de sa communauté et montre de façon claire ce qui la caractérise. Par ce dialogue, tous acquièrent une connaissance plus véritable, en même temps qu'une estime plus juste, de l'enseignement et de la vie de chaque communauté. De la même manière, ces communautés viennent à collaborer plus largement à toutes sortes d'entreprises qui, selon les exigences de toute conscience chrétienne, contribuent au bien commun. On peut aussi, à l'occasion, se réunir pour une prière unanime. Enfin, tous examinent leur fidélité à la volonté du Christ par rapport à l'Église et entreprennent, comme il le faut, un effort soutenu de rénovation et de réforme.

Tout cela, accompli avec prudence et patience par les fidèles de l'Église catholique sur lesquels veillent leurs pasteurs, contribue au progrès de la justice et de la vérité, de la concorde et de la collaboration, de l'amour fraternel et de l'union. Par cette voie, peu à peu, après avoir surmonté les obstacles qui empêchent la parfaite communion ecclésiale, tous les chrétiens se trouveront rassemblés par une célébration eucharistique unique, dans l'unité d'une seule et unique Église.


Concile Vatican II
Décret sur l'œcuménisme, « Unitatis redintegratio » 4




VOYAGE APOSTOLIQUE EN ALLEMAGNE
22-25 SEPTEMBRE 2011

VEILLÉE DE PRIÈRE AVEC LES JEUNES

DISCOURS DU PAPE BENOÎT XVI


Samedi 24 septembre 2011




Chers jeunes amis,

Durant toute cette journée, j’ai pensé avec joie à cette soirée où j’allais pouvoir être ici avec vous et m’unir à vous dans la prière. Certains étaient peut-être déjà présents à la Journée Mondiale de la Jeunesse, où nous avons pu expérimenter une atmosphère particulière de tranquillité, de communion profonde et de joie intime qui caractérise une veillée vespérale de prière. Je souhaite que nous puissions faire une expérience similaire en ce moment-ci : puisse le Seigneur nous toucher et faire de nous des témoins joyeux, qui prient ensemble et se rendent garants des uns pour les autres, non seulement en cette soirée, mais durant toute notre vie.

Dans toutes les églises, dans les cathédrales et dans les couvents, partout où des fidèles se rassemblent pour la célébration de la Veillée pascale, la plus sainte de toutes les nuits s’ouvre par l’allumage du cierge pascal dont la lumière est transmise à toutes les personnes présentes. Une flamme minuscule irradie en de nombreuses lumières, et illumine la maison de Dieu dans l’obscurité. Dans ce splendide rite liturgique, que nous avons imité dans cette veillée de prière, se révèle à nous, par des signes plus éloquents que les paroles, le mystère de notre foi chrétienne. Jésus, qui dit de lui-même : « Je suis la lumière du monde » (Jn 8, 12), fait briller notre vie, pour que soit vrai ce que nous venons à peine d’écouter dans l’Évangile : « Vous êtes la lumière du monde » (Mt 5, 14). Ce ne sont pas nos efforts humains ou le progrès technique de notre époque qui portent la lumière dans ce monde. Nous devons toujours de nouveau faire l’expérience que notre engagement pour un ordre meilleur et plus juste, rencontre des limites. La souffrance des innocents, et, enfin, la mort de tout homme sont une obscurité impénétrable qui peut peut-être être éclairée momentanément, comme un éclair dans la nuit, par de nouvelles expériences. Cependant, à la fin, demeurent des ténèbres angoissantes.

Autour de nous, il peut y avoir l’obscurité et les ténèbres, et nous voyons toutefois une lumière : une petite flamme minuscule, qui est plus forte que l’obscurité apparemment si puissante et invincible. Le Christ, qui est ressuscité des morts, brille dans ce monde, et le fait d’une manière plus lumineuse justement là où, selon le jugement humain, tout semble être lugubre et privé d’espérance. Il a vaincu la mort -Il vit- et la foi en Lui, comme une petite lumière, pénètre tout ce qui est ténébreux et menaçant. Celui qui croit en Jésus, ne voit certainement pas toujours la clarté du soleil dans sa vie -comme si souffrances et difficultés pouvaient lui être épargnées- mais il y a toujours une lumière limpide qui lui indique une voie qui conduit à la vie en abondance (cf. Jn 10, 10). Les yeux de celui qui croit au Christ contemplent aussi dans la nuit la plus obscure une lumière et voient déjà l’aurore d’un nouveau jour.

La lumière ne reste pas seule. Tout autour d’elle s’allument d’autres lumières. Sous l’effet de leur clarté, les contours de l’espace sont bien marqués si bien qu’il est possible de s’orienter. Nous ne vivons pas en solitaires dans le monde. Dans les choses importantes de la vie, nous avons justement besoin des autres. Ainsi de façon particulière, nous ne sommes pas seuls dans la foi, nous sommes des anneaux de la grande chaîne des croyants. Personne n’arrive à croire s’il n’est pas soutenu par la foi des autres, et d’autre part, par ma foi, je contribue à conforter les autres dans leur foi. Nous nous aidons réciproquement à être des exemples les uns pour les autres, nous partageons avec les autres ce qui est nôtre, nos pensées, nos actions et notre affection. Et nous nous aidons réciproquement à nous orienter, à identifier notre place dans la société.

Chers amis, « Je suis la lumière du monde – Vous êtes la lumière du monde », dit le Seigneur. C’est une chose mystérieuse et grandiose que Jésus dise de lui-même et de nous tous ensemble la même chose, c’est-à-dire : d’« être lumière ». Si nous croyons qu’il est le Fils de Dieu qui a guéri les malades et a ressuscité les morts, ou mieux, que Lui-même est sorti vivant du tombeau et qu’il vit vraiment, alors nous comprenons qu’il est la lumière, la source de toutes les lumières de ce monde. Nous, au contraire, nous expérimentons toujours de nouveau l’échec de nos efforts et l’erreur personnelle malgré nos meilleures intentions. Le monde où nous vivons, ne devient pas, apparemment et en dernière analyse, meilleur malgré le progrès technique. Guerres, terreur, faim et maladie, pauvreté extrême et répression sans pitié existent encore. Et même ceux qui, dans l’histoire, ont pensé être « des porteurs de lumière », sans pourtant avoir été illuminés par le Christ, l’unique vraie lumière, n’ont pas exactement créé quelque paradis terrestre, ils ont au contraire instauré des dictatures et des systèmes totalitaires, dans lesquels même la plus petite étincelle d’humanité vraie a été étouffée.

À ce point, nous ne pouvons pas taire le fait que le mal existe. Nous le voyons en tant de lieux de ce monde ; mais nous le voyons aussi –et cela nous fait peur- dans notre vie elle-même. Oui, dans notre cœur lui-même existe l’inclination au mal, l’égoïsme, l’envie et l’agressivité. Grâce à une certaine autodiscipline, cela est peut être contrôlable dans une certaine mesure. Par contre, cela devient plus difficile quand c’est une manière d’être mauvaise plutôt cachée, qui peut nous envelopper comme un brouillard asphyxiant, et ce sont l’indolence et la lourdeur de vouloir et d’accomplir le bien. Sans cesse dans l’histoire, des personnes attentives ont fait noter : le préjudice pour l’Église ne vient pas de ses adversaires, mais des chrétiens attiédis. « Vous êtes la lumière du monde !». Seul le Christ peut dire : « Je suis la lumière du monde ». Nous tous sommes lumière seulement si nous demeurons dans ce « vous » qui depuis le Seigneur devient lumière toujours de nouveau. Et comme au sujet du sel, et en signe d’avertissement, le Seigneur affirme qu’il peut devenir insipide, de même dans ses paroles relatives à la lumière, il a émis également un léger avertissement. Plutôt que de mettre la lumière sur le lampadaire, on peut la couvrir avec un boisseau. Demandons-nous : combien de fois couvrons-nous la lumière de Dieu par notre inertie, par notre obstination, de sorte qu’elle ne puisse plus resplendir à travers nous dans le monde ?

Chers amis, l’Apôtre saint Paul, dans plusieurs de ses lettres, ne craint pas d’appeler « saints » ses contemporains, les membres des communautés locales. Il est évident, ici, que chaque baptisé –avant même qu’il puisse accomplir de bonnes œuvres ou des actions particulières- est sanctifié par Dieu. Dans le baptême, le Seigneur allume, pour ainsi dire, une lumière dans notre vie, une lumière que le catéchisme appelle la grâce sanctifiante. Celui qui conserve cette lumière, celui qui vit dans la grâce, celui-là est effectivement saint.

Chers amis, l’image des saints a été continuellement l’objet de caricature et de représentation déformée, comme si être saints signifiait être en-dehors de la réalité, ingénu et sans joie. On pense souvent qu’un saint est seulement celui qui accomplit des actions ascétiques et morales d’un niveau très élevé et que, pour cela, on peut certainement le vénérer, mais jamais l’imiter dans la vie personnelle. Comme cette opinion est erronée et décourageante ! Il n’y a aucun saint, sauf la bienheureuse Vierge Marie, qui n’ait pas connu aussi le péché et qui ne soit jamais tombé. Chers amis, le Christ ne s’intéresse pas tant au nombre de fois où vous trébuchez dans la vie, mais bien au nombre de fois où vous vous relevez. Il n’exige pas des actions extraordinaires, mais il veut que sa lumière resplendisse en vous. Il ne vous appelle pas parce que vous êtes bons et parfaits, mais parce qu’il est bon et il veut faire de vous ses amis. Oui, vous êtes la lumière du monde, parce que Jésus est votre lumière. Vous êtes chrétiens –non parce que vous faites des choses particulières et extraordinaires- mais parce que Lui, le Christ, est votre vie. Vous êtes saints parce que sa grâce opère en vous.

Chers amis, en ce soir où nous sommes réunis en prière autour de l’unique Seigneur, nous entrevoyons la vérité de la parole du Christ selon laquelle la ville située sur une montagne ne peut rester cachée. Cette assemblée brille dans les diverses significations de la parole : dans la clarté d’innombrables lumières, dans la splendeur de tant de jeunes qui croient en Christ. Une bougie peut donner de la lumière seulement si elle se laisse consumer par la flamme. Elle demeurerait inutile si sa cire n’alimentait pas le feu. Permettez que le Christ vous brûle, même si cela peut parfois signifier sacrifice et renoncement. Ne craignez pas de pouvoir perdre quelque chose et de rester à la fin, pour ainsi dire, les mains vides. Ayez le courage de mettre vos talents et vos qualités au service du Règne de Dieu et de vous donner vous-mêmes –comme la cire de la bougie- afin que par vous le Seigneur illumine l’obscurité. Sachez oser devenir des saints ardents, dans les yeux et dans les cœurs desquels brille l’amour du Christ, et qui, de cette manière portent la lumière au monde. J’ai confiance que vous et beaucoup d’autres jeunes ici en Allemagne soient des flambeaux d’espérance, qui ne restent pas cachés. « Vous êtes la lumière du monde ». Amen.




Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) 42919511

« Oui, je viens sans tarder. » - Amen ! Viens, Seigneur Jésus !


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Message par Maud Lun 13 Mai 2013 - 7:09

Bonjour etoilebleue Very Happy
Bonjour Nicolas Very Happy
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Bonjour Manuela Very Happy
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez Very Happy

Que cette journée soit bénie du Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière sunny

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Méditation sur l’ évangile du jour : Lundi 13 Mai 2013

Dieu est ma force

Evangile selon St Jean, chapitre 16, 29-33

À l’heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il parlait à ses disciples. Ceux-ci lui disent alors : « Voici que tu parles ouvertement, sans employer de paraboles. Maintenant nous savons que tu sais toutes choses, et qu’il n’y a pas besoin de t’interroger : voilà pourquoi nous croyons que tu es venu de Dieu. »

Jésus leur répondit : « C’est maintenant que vous croyez ! L’heure vient ? et même elle est venue ? où vous serez dispersés chacun de son côté, et vous me laisserez seul ; pourtant je ne suis pas seul, puisque le Père est avec moi. Je vous ai dit tout cela pour que vous trouviez en moi la paix. Dans le monde, vous trouverez la détresse, mais ayez confiance : moi, je suis vainqueur du monde. »

Prière d'introduction

Seigneur Dieu, je viens en Ta présence en ce nouveau jour. Mon Dieu, merci d’avoir envoyé Ton Fils Jésus Christ dans le monde, pour nous sauver et pour nous accompagner. Merci, parce qu’il est Ton Amour fait chair
.
Demande

Mon Seigneur et mon Dieu, augmente ma foi. Accorde-moi la grâce de croire en Ta présence continuelle et de T’aider à répandre dans le monde Ton amour et Ta paix.

Points de réflexion

1. « L’heure vient où vous serez dispersés, chacun de son côté, et vous me laisserez seul »

. Oh entendons ce cri du Cœur de Jésus ! Ce Cœur solitaire de Gethsémani !

Ce Cœur solitaire de tellement de tabernacles abandonnés.

Ce Cœur délaissé par tellement de gens, pris par les mille distractions qu’offre ce monde.

Ce Cœur qui demande notre compagnie, qui la supplie, mais qui pourtant ne nous en veut pas quand nous le laissons.

Au contraire ! Il nous pardonne, il nous demande de nouveau si nous l’aimons, et il attend notre oui sincère ! oh aimons Le, même si nous nous savons faibles, comme Pierre. Justement pour cela ! Il est notre Sauveur, aimons Le tendrement !

2. « Dans le monde, vous trouverez la détresse, mais ayez confiance : moi, je suis vainqueur du monde . »

c’est une phrase magnifique, cette phrase de
Jésus. Digne d’un roi, digne de Dieu ! Il est le plus fort, Il a vaincu le mal, Il a gagné la bataille sur le mal, sur le démon !

Nous pourrons passer par beaucoup de persécutions (et Dieu sait combien les chrétiens sont persécutés de nos jours !), le mal n’aura jamais le dernier mot sur nous. Jamais ! Jésus a déjà gagné la bataille.

Rien ne nous séparera de Lui ! Et s’il nous arrive de faiblir et de l’abandonner, chaque fois que nous lui demanderons pardon et que nous reviendrons à Lui, Il sera là, avec nous. Il est le vainqueur ! Rien ne peut nous séparer de Lui, comme dit Saint Paul. Dans la persécution,

Il nous donne sa Grâce et sa Force, dans notre faiblesse, Il nous donne son pardon et sa grâce. Il est le vainqueur, croyons-le vraiment !

Dialogue avec le Christ

Je crois en Toi, Seigneur. Tu m’as aimé au point de donner Ta vie pour effacer mes péchés. Ton amour est ce qui me donne force et courage au moment de l’épreuve. Aide-moi à Te demeurer toujours fidèle.

Résolution

J’offrirai mes petites ou grandes croix de ce jour à Jésus, pour l’accompagner à Gethsemani et aider par cette offrande les chrétiens persécutés.

SOURCE : Catholique.org


***

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Maud
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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Invité Lun 13 Mai 2013 - 11:32

Bonjour Maud,
Bonjour Azur,
Bonjour Manuela,
Bonjour Nicolas,
Bonjour Carine,
Bonjour Claire1,
Bonjour Boisvert,
Bonjour Bénédicte,
Bonjour MarieJésus,
Bonjour Andrée,
Bonjour Flou,
Bonjour Gilles,
Bonjour Garabandal,
Bonjour Bona Fide,
Bonjour Michael,
Bonjour Pax Bonum,
Bonjour Salomé,
Bonjour Bonheur,
Bonjour Emmanuel,

Bonjour à vous tous qui aimez la Parole de Vie : "Goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
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Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) 6_u10


Le lundi de la 7e semaine de Pâques


Livre des Actes des Apôtres 19,1-8.

Pendant qu'Apollos était à Corinthe, Paul traversait le haut pays ; il arriva à Éphèse, où il trouva quelques disciples.
Il leur demanda : « Quand vous êtes devenus croyants, avez-vous reçu le Saint-Esprit ? » Ils lui répondirent : « Nous n'avons même pas appris qu'il y a le Saint-Esprit. »
Paul reprit : « Quel baptême avez-vous donc reçu ? » Ils répondirent : « Celui de Jean Baptiste. »
Alors Paul leur expliqua : « Jean donnait un baptême de conversion ; et il disait au peuple de croire en celui qui devait venir après lui, c'est-à-dire en Jésus. »
Après ces explications, ils se firent baptiser au nom du Seigneur Jésus.
Et quand Paul leur eut imposé les mains, le Saint-Esprit vint sur eux, et ils se mirent à dire des paroles mystérieuses et à parler comme des prophètes.
Ils étaient une douzaine d'hommes au total.
Ensuite, Paul se rendit à la synagogue ; et là, pendant trois mois, dans ses entretiens, il s'efforçait de convaincre en parlant avec assurance du royaume de Dieu.



Psaume 68(67),2-3.4-5.6-7ab.36c.

Dieu se lève et ses ennemis se dispersent,
ses adversaires fuient devant sa face.
Comme on dissipe une fumée, tu les dissipes ;
comme on voit fondre la cire en face du feu,
les impies disparaissent devant la face de Dieu.

Mais les justes sont en fête, ils exultent ;
devant la face de Dieu ils dansent de joie.
Chantez pour Dieu, jouez pour son nom,
frayez la route à celui qui chevauche les nuées.
Son nom est Le Seigneur ; dansez devant sa face.

Père des orphelins, défenseur des veuves,
tel est Dieu dans sa sainte demeure.
A l'isolé, Dieu accorde une maison ;
aux captifs, il rend la liberté ;
c'est lui qui donne à son peuple force et puissance.



Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 16,29-33.

A l'heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il parlait à ses disciples. Ceux-ci lui disent alors : " Voici que tu parles ouvertement, sans employer de paraboles.
Maintenant nous savons que tu sais toutes choses, et qu'il n'y a pas besoin de t'interroger : voilà pourquoi nous croyons que tu es venu de Dieu. »
Jésus leur répondit : « C'est maintenant que vous croyez !
L'heure vient - et même elle est venue - où vous serez dispersés chacun de son côté, et vous me laisserez seul ; pourtant je ne suis pas seul, puisque le Père est avec moi.
Je vous ai dit tout cela pour que vous trouviez en moi la paix. Dans le monde, vous trouverez la détresse, mais ayez confiance : moi, je suis vainqueur du monde. »




« Voici que tu parles ouvertement, sans employer de paraboles ». Les disciples semblent s’ouvrir. Le discours d’adieu de Jésus, que nous avons médité intégralement et qui arrive à présent à sa fin, a souvent paru les dérouter ou les désespérer. La perspective des souffrances de la Passion, la difficulté de découvrir le visage du Père, l’idée d’être prochainement séparé de Jésus, ne les ont pas enthousiasmé. Mais enfin tout semble s’éclairer pour eux : Jésus est sorti du Père, il est venu dans le monde ; maintenant il s’apprête à quitter le monde et à retourner vers le Père. Enfin, le maître leur parle ouvertement : « nous croyons que tu es venu de Dieu », s’exclament-ils. La situation aurait-elle progressé ?

« C'est maintenant que vous croyez ! », reprend Jésus. Les disciples ont raison, pour accéder au mystère de la présence du Père que Jésus révèle, la foi est une condition essentielle. Mais y sont-ils vraiment parvenus ? La réponse de Jésus ne laisse guère de doute : ce que les apôtres continuent d’occulter est à présent inévitable. Ils sont à l’heure où la foi est mise à l’épreuve. Ils ont beau essayer de la nier ou de se la cacher, elle est déjà là : « L'heure vient - et même elle est venue - où vous serez dispersés chacun de son côté, et vous me laisserez seul ».

Cette affirmation, pour le moins directe, n’est ni un reproche ni un avertissement. Jésus le précise : « je ne suis pas seul, puisque le Père est avec moi. Je vous ai dit tout cela pour que vous trouviez en moi la paix ». Jésus ne laisse pas ses apôtres à la ténèbre en les mettant au défi de faire leurs preuves. Au contraire, il les rassure et les invite à s’appuyer sur lui. L’épreuve est inévitable, mais elle n’est qu’un passage. Elle sera redoutable, mais la victoire est acquise, il est déjà possible d’en goûter le fruit. Hier en effet, Jésus parlait en paraboles pour dévoiler la présence de Dieu, mais désormais le Ressuscité en personne sera présent aux côtés de ceux qui placent en lui leur foi. Et cette foi elle-même, qui permet de traverser l’épreuve de la Croix, est déjà un fruit de la résurrection. La grâce de Pâques est finalement la capacité qui nous est donnée de vivre déjà de la victoire de Jésus sur le monde.

Ainsi son exemple devient notre modèle : « je ne suis pas seul, puisque le Père est avec moi ». Ce que Jésus a enseigné en paraboles apparaît désormais clairement : le Père est présent auprès de ses enfants et l’on entre dans la vie filiale en suivant Jésus sur le chemin de sa Passion.

Cela nécessite de s’exposer à une forte hostilité, qui nous divise jusque dans notre cœur, car l’esprit du monde y fait aussi ses ravages. L’idée qu’il pourrait être possible d’éviter la Croix, que le Christ pourrait « avoir pitié » de nous et nous épargner ce passage, est souvent tenace. Mais le Seigneur débusque l’illusion qui pourrait nous perdre : « Dans le monde, vous trouverez la détresse, mais ayez confiance : moi, je suis vainqueur du monde ». Il n’y a pas à négocier, il n’y a rien à attendre du monde. Seule compte la victoire du Seigneur. Elle est la seule source de force et le seul chemin du bonheur, car nous sommes faits pour vivre en enfants du Père.

Ainsi, à ceux qui vont lâchement l’abandonner, Jésus prodigue ses encouragements, manifeste sa proximité et promet la paix. Combien plus, à nous qui vivons dans la pleine lumière de la résurrection, ce soutien et le don de la paix sont adressés. Mais nous devons nous aussi embrasser le chemin qu’ont choisi les apôtres : croire que Jésus-Christ est venu du Père et qu’il y retourne, qu’il nous offre de vivre en enfants du Père, que le passage vers cette vie bénie est la Croix.


Que l’Esprit Saint nous donne de joyeusement nous abandonner à notre Père des Cieux. Telle est la foi qui le réjouit : compter sans cesse sur sa présence, nous en remettre à lui pour connaître le bonheur. Alors nous vivrons dans la paix que le Christ nous promet et qui nous établit dans sa victoire.

Frère Dominique
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson




Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) 59872311

MESSAGE
DE SA SAINTETÉ LE PAPE
JEAN-PAUL II
POUR LA CÉLÉBRATION DE LA
JOURNÉE MONDIALE
DE LA PAIX


1er janvier 2002

IL N'Y A PAS DE PAIX SANS JUSTICE
IL N'Y A PAS DE JUSTICE SANS PARDON

1.Cette année, la Journée mondiale de la Paix est célébrée sur l'arrière-plan des événements dramatiques du 11 septembre dernier. Ce jour-là fut perpétré un crime d'une extrême gravité: en l'espace de quelques minutes, des milliers de personnes innocentes, de différentes provenances ethniques, furent horriblement massacrées. Depuis
lors, dans le monde entier l'humanité a pris conscience, avec une intensité nouvelle, de la vulnérabilité de chacun
et elle a commencé à envisager l'avenir avec un sentiment jusqu'alors inconnu de peur profonde. Face à ce
sentiment, l'Église désire témoigner de son espérance, fondée sur la conviction que le mal, le mysterium iniquitatis,
n'a pas le dernier mot dans les vicissitudes humaines. L'histoire du salut, racontée dans la sainte Écriture,
projette une lumière intense sur toute l'histoire du monde, montrant que celle-ci est toujours accompagnée
par la sollicitude miséricordieuse et providentielle de Dieu, qui connaît les chemins permettant d'atteindre
les cœurs les plus endurcis et de tirer de bons fruits même d'une terre aride et inféconde.

Telle est l'espérance qui soutient l'Église au début de l'an 2002: avec la grâce de Dieu, le monde, où le
pouvoir du mal semble une fois encore l'emporter, sera réellement transformé en un monde où les aspirations
les plus nobles du cœur humain pourront être satisfaites, un monde où prévaudra la vraie paix.


La paix, œuvre de justice et d'amour

2. Ce qui est récemment advenu, avec les sanglants épisodes rappelés ci-dessus, m'a poussé à reprendre une réflexion qui bien souvent jaillit du plus profond de mon cœur au souvenir d'événements historiques qui ont marqué ma vie, spécialement au cours de mes jeunes années.

Les souffrances indicibles des peuples et des individus, et parmi eux beaucoup de mes amis et de personnes que je connaissais, causées par les totalitarismes nazi et communiste, ont toujours suscité en moi des interrogations et ont stimulé ma prière. Bien des fois, je me suis attardé à réfléchir à la question: quel est le chemin qui conduit au plein rétablissement de l'ordre moral et social qui est violé de manière aussi barbare ? La conviction à laquelle je suis parvenu en réfléchissant et en me référant à la Révélation biblique est qu'on ne rétablit pleinement l'ordre brisé qu'en harmonisant entre eux la justice et le pardon. Les piliers de la véritable paix sont la justice et cette forme particulière de l'amour qu'est le pardon.

3. Mais comment, dans les circonstances actuelles, parler de justice et en même temps de pardon comme sources et conditions de la paix ? Ma réponse est celle-ci: on peut et on doit en parler, malgré les difficultés que comporte ce sujet, parce que, entre autres, on a tendance à penser à la justice et au pardon en termes antithétiques. Mais le pardon s'oppose à la rancune et à la vengeance, et non à la justice. La véritable paix est en réalité « œuvre de la justice » (Is 32, 17). Comme l'a affirmé le Concile Vatican II, la paix est « le fruit d'un ordre qui a été implanté dans la société humaine par son divin Fondateur, et qui doit être mené à la réalisation par des hommes aspirant sans cesse à une justice plus parfaite » (Constitution pastorale Gaudium et spes, n. 78). Depuis plus de quinze siècles, dans l'Église catholique retentit l'enseignement d'Augustin d'Hippone, qui nous a rappelé que la paix qu'il faut viser avec la coopération de tous consiste dans la tranquillitas ordinis, dans la tranquillité de l'ordre (cf. De civitate Dei, 19, 13).

La vraie paix est donc le fruit de la justice, vertu morale et garantie légale qui veille sur le plein respect des droits et des devoirs, et sur la répartition équitable des profits et des charges. Mais parce que la justice humaine est toujours fragile et imparfaite, exposée qu'elle est aux limites et aux égoïsmes des personnes et des groupes, elle doit s'exercer et, en un sens, être complétée par le pardon qui guérit les blessures et qui rétablit en profondeur les rapports humains perturbés. Cela vaut aussi bien pour les tensions qui concernent les individus que pour celles qui ont une portée plus générale et même internationale. Le pardon ne s'oppose d'aucune manière à la justice, car il ne consiste pas à surseoir aux exigences légitimes de réparation de l'ordre lésé. Le pardon vise plutôt cette plénitude de justice qui mène à la tranquillité de l'ordre, celle-ci étant bien plus qu'une cessation fragile et temporaire des hostilités: c'est la guérison en profondeur des blessures qui ensanglantent les esprits. Pour cette guérison, la justice et le pardon sont tous les deux essentiels.

Telles sont les deux dimensions de la paix que je désire approfondir dans ce message. La Journée mondiale offre cette année à toute l'humanité, mais tout particulièrement aux Chefs des Nations, l'occasion de réfléchir aux exigences de la justice et à l'appel au pardon face aux graves problèmes qui continuent d'affliger le monde, aux premiers rangs desquels il y a le nouveau degré de violence introduit par le terrorisme organisé.


Le phénomène du terrorisme

4. C'est précisément la paix fondée sur la justice et sur le pardon qui est attaquée aujourd'hui par le terrorisme international. Ces dernières années, spécialement après la fin de la guerre froide, le terrorisme s'est transformé en un réseau sophistiqué de connivences politiques, techniques et économiques qui dépasse les frontières nationales et s'élargit jusqu'à englober le monde entier. Il s'agit de véritables organisations dotées bien souvent d'immenses ressources financières, qui élaborent des stratégies sur une vaste échelle, frappant des personnes innocentes qui n'ont rien à voir avec les visées poursuivies par les terroristes.

Utilisant leurs adeptes comme armes à lancer contre des personnes sans défense et ignorantes du danger, ces organisations terroristes manifestent d'une manière déconcertante l'instinct de mort qui les nourrit. Le terrorisme naît de la haine et il engendre l'isolement, la méfiance et le repli sur soi. La violence s'ajoute à la violence, en une spirale tragique qui entraîne même les nouvelles générations, celles-ci héritant ainsi de la haine qui a divisé les générations précédentes. Le terrorisme est fondé sur le mépris de la vie humaine. Voilà précisément pourquoi non seulement il est à l'origine de crimes intolérables, mais il constitue en lui-même, en tant que recours à la terreur comme stratégie politique et économique, un véritable crime contre l'humanité.

5. De ce fait, il existe un droit de se défendre contre le terrorisme. C'est un droit qui, comme tout autre droit, doit répondre à des règles morales et juridiques tant dans le choix des objectifs que dans celui des moyens. L'identification des coupables doit être dûment prouvée, car la responsabilité pénale est toujours personnelle et on ne peut donc l'étendre aux nations, aux ethnies, aux religions, auxquelles appartiennent les terroristes. La collaboration internationale dans la lutte contre l'activité terroriste doit comporter aussi un engagement particulier sur les plans politique, diplomatique et économique pour résoudre avec courage et détermination les éventuelles situations d'oppression et de marginalisation qui seraient à l'origine des desseins terroristes. Le recrutement des terroristes est en effet plus facile dans les contextes sociaux où les droits sont foulés au pied et où les injustices sont trop longtemps tolérées.

Il faut toutefois affirmer clairement que l'on ne peut jamais prendre prétexte des injustices qui existent dans le monde pour justifier les attentats terroristes. De plus, on doit noter que, parmi les victimes de l'écroulement radical de l'ordre que cherchent les terroristes, il faut compter en premier lieu les millions d'hommes et de femmes moins équipés pour résister à l'affaissement de la solidarité internationale. Je fais allusion ici d'une manière spécifique aux peuples du monde en voie de développement, qui vivent déjà avec une marge étroite de survie et qui seraient les plus douloureusement atteints par le chaos économique et politique généralisé. La prétention qu'a le terrorisme d'agir au nom des pauvres est une flagrante imposture.


On ne tue pas au nom de Dieu !

6. Celui qui tue par des actes terroristes nourrit des sentiments de mépris envers l'humanité, faisant preuve de désespérance face à la vie et à l'avenir: dans cette perspective, tout peut être haï et détruit. Le terroriste pense que la vérité à laquelle il croit ou la souffrance endurée sont tellement absolues qu'il lui est légitime de réagir en détruisant même des vies humaines innocentes. Le terrorisme est parfois engendré par un fondamentalisme fanatique, qui naît de la conviction de pouvoir imposer à tous d'accepter sa propre conception de la vérité. Au contraire, même à supposer que l'on ait atteint la vérité — et c'est toujours d'une manière limitée et perfectible —, on ne peut jamais l'imposer. Le respect de la conscience d'autrui, dans laquelle se reflète l'image même de Dieu (cf. Gn 1, 26-27), permet seulement de proposer la vérité aux autres, auxquels appartient ensuite la responsabilité de l'accueillir. Prétendre imposer à d'autres par la violence ce que l'on considère comme la vérité signifie violer la dignité de l'être humain et, en définitive, outrager Dieu dont il est l'image. C'est pourquoi le fanatisme fondamentaliste est une attitude radicalement contraire à la foi en Dieu. À y regarder de près, le terrorisme exploite non seulement l'homme, mais Dieu lui-même, dont il finit par faire une idole qu'il utilise à ses propres fins.

7. Aucun responsable religieux ne peut donc user d'indulgence à l'égard du terrorisme et moins encore le préconiser. C'est une profanation de la religion que de se proclamer terroriste au nom de Dieu, d'user de violence sur les hommes au nom de Dieu. La violence terroriste est contraire à la foi en Dieu Créateur de l'homme, en Dieu qui prend soin de l'homme et qui l'aime. En particulier, elle est totalement contraire à la foi dans le Christ Seigneur, qui a montré à ses disciples comment prier: « Remets-nous nos dettes, comme nous les avons remises nous-mêmes à ceux qui nous devaient » (Mt 6, 12).

Suivant l'enseignement et l'exemple de Jésus, les chrétiens sont convaincus que faire preuve de miséricorde signifie vivre pleinement la vérité de notre vie: nous pouvons et nous devons être miséricordieux parce que nous avons bénéficié de la miséricorde d'un Dieu qui est Amour miséricordieux (cf. 1 Jn 4, 7-12). Le Dieu qui nous rachète par son entrée dans l'histoire et qui, à travers le drame du Vendredi saint, prépare la victoire du jour de Pâques est un Dieu de miséricorde et de pardon (cf. Ps 103 [102], 3-4. 10-13). Devant ceux qui le critiquaient parce qu'il mangeait avec les pécheurs, Jésus s'est exprimé ainsi: « Allez apprendre ce que veut dire cette parole: C'est la miséricorde que je désire, et non les sacrifices. Car je suis venu appeler non pas les justes, mais les pécheurs » (Mt 9, 13). Les disciples du Christ, baptisés dans sa mort et dans sa résurrection, doivent toujours être des hommes et des femmes de miséricorde et de pardon.


La nécessité du pardon

8. Mais que signifie concrètement pardonner? Et pourquoi pardonner? Quand on parle du pardon, on ne peut éluder ces interrogations. Reprenant une réflexion que j'ai déjà eu l'occasion d'exposer pour la Journée mondiale de la Paix de 1997 (« Offre le pardon, reçois la paix »), je voudrais rappeler que le pardon réside dans le cœur de chacun avant d'être un fait social. C'est seulement dans la mesure où l'on proclame une éthique et une culture du pardon que l'on peut aussi espérer en une « politique du pardon », qui s'exprime dans des comportements sociaux et des institutions juridiques dans lesquels la justice elle-même puisse prendre un visage plus humain.

En réalité, le pardon est avant tout un choix personnel, une option du cœur qui va contre l'instinct spontané de rendre le mal pour le mal. Cette option trouve son élément de comparaison dans l'amour de Dieu, qui nous accueille malgré nos péchés, et son modèle suprême est le pardon du Christ qui a prié ainsi sur la Croix: « Père, pardonne-leur: ils ne savent pas ce qu'ils font » (Lc 23, 34).

Le pardon a donc une racine et une mesure divines. Mais cela n'exclut pas que l'on puisse aussi en saisir la valeur à la lumière de considérations fondées sur le bon sens humain. La première de ces considérations concerne l'expérience vécue intérieurement par tout être humain quand il commet le mal. Il se rend compte alors de sa fragilité et il désire que les autres soient indulgents avec lui. Pourquoi donc ne pas agir envers les autres comme chacun voudrait que l'on agisse envers lui-même? Tout être humain nourrit en lui-même l'espérance de pouvoir recommencer une période de sa vie, et de ne pas demeurer à jamais prisonnier de ses erreurs et de ses fautes. Il rêve de pouvoir à nouveau lever les yeux vers l'avenir, pour découvrir qu'il a encore la possibilité de faire confiance et de s'engager.

9. En tant qu'acte humain, le pardon est avant tout une initiative du sujet singulier dans ses relations avec ses semblables. Toutefois, la personne a une dimension sociale essentielle qui fait qu'elle tisse un réseau de relations où elle exprime ce qu'elle est: non seulement dans le bien, mais aussi malheureusement dans le mal. De ce fait, le pardon devient nécessaire également au niveau social. Les familles, les groupes, les États, la Communauté internationale elle-même, ont besoin de s'ouvrir au pardon pour renouer les liens rompus, pour dépasser les situations stériles de condamnations réciproques, pour vaincre la tentation d'exclure les autres en leur refusant toute possibilité d'appel. La capacité de pardonner est à la base de tout projet d'une société à venir plus juste et plus solidaire.

Le refus du pardon, au contraire, surtout s'il entretient la poursuite de conflits, a des répercussions incalculables pour le développement des peuples. Les ressources sont consacrées à soutenir la course aux armements, les dépenses de guerre, ou à faire face aux conséquences des rétorsions économiques. C'est ainsi que font défaut les disponibilités financières nécessaires au développement, à la paix, à la justice. De quelles souffrances l'humanité n'est-elle pas affligée parce qu'elle ne sait pas se réconcilier, quels retards ne subit-elle pas parce qu'elle ne sait pas pardonner! La paix est la condition du développement, mais une paix véritable n'est possible qu'à travers le pardon.


Le pardon, voie royale

10. La proposition du pardon n'est pas une chose que l'on admet comme une évidence ou que l'on accepte facilement; par certains aspects, c'est un message paradoxal. En effet, le pardon comporte toujours, à court terme, une perte apparente, tandis qu'à long terme, il assure un gain réel. La violence est exactement le contraire: elle opte pour un gain à brève échéance, mais se prépare pour l'avenir lointain une perte réelle et permanente. Le pardon pourrait sembler une faiblesse; en réalité, aussi bien pour l'accorder que pour le recevoir, il faut une grande force spirituelle et un courage moral à toute épreuve. Loin de diminuer la personne, le pardon l'amène à une humanité plus profonde et plus riche, il la rend capable de refléter en elle un rayon de la splendeur du Créateur.

Le ministère que j'accomplis au service de l'Évangile me fait vivement sentir le devoir d'insister, en même temps qu'il m'en donne la force, sur la nécessité du pardon. Je le fais aujourd'hui encore, soutenu par l'espérance de pouvoir susciter des réflexions sereines et longuement mûries en faveur d'un renouveau général dans le cœur des personnes et dans les relations entre les peuples de la terre.

11. En méditant sur le thème du pardon, on ne peut pas ne pas évoquer quelques situations tragiques de conflits qui, depuis trop longtemps, entretiennent des haines profondes et destructrices, avec la spirale sans fin de tragédies personnelles et collectives qui s'ensuit. Je pense en particulier à ce qui se passe en Terre sainte, lieu béni et sacré de la rencontre de Dieu avec les hommes, lieu de la vie, de la mort et de la résurrection de Jésus, Prince de la Paix.

La délicate situation internationale invite à souligner une fois encore avec force combien il est urgent d'apporter une solution au conflit arabo-israélien, qui dure depuis plus de cinquante ans, avec des alternances de phases plus ou moins aiguës. Le recours continuel à des actes de terrorisme ou de guerre, qui aggravent la situation pour tous et qui assombrissent les perspectives, doit enfin céder le pas à une négociation qui résolve les problèmes. Les droits et les exigences de chacun ne pourront être dûment pris en compte et pondérées de manière équitable que dans la mesure où prévaudra chez tous la volonté de justice et de réconciliation. Une fois de plus, j'adresse à ces peuples bien-aimés l'invitation pressante à s'engager dans une nouvelle ère de respect mutuel et d'accord constructif.


Compréhension et coopération interreligieuses

12. Dans cette grande entreprise, les responsables religieux ont une responsabilité spécifique. Les confessions chrétiennes et les grandes religions de l'humanité doivent collaborer entre elles pour éliminer les causes sociales et culturelles du terrorisme, en enseignant la grandeur et la dignité de la personne, et en favorisant une conscience plus grande de l'unité du genre humain. Il s'agit là d'un domaine précis de dialogue et de collaboration œcuméniques et interreligieux, pour que les religions se mettent d'urgence au service de la paix entre les peuples.

Je suis en particulier convaincu que les responsables religieux juifs, chrétiens et musulmans doivent prendre l'initiative par une condamnation publique du terrorisme, refusant à ceux qui s'y engagent toute forme de légitimation religieuse ou morale.

13. En donnant un témoignage commun à la vérité morale selon laquelle l'assassinat délibéré de l'innocent est toujours et partout, sans exception, un grave péché, les responsables religieux du monde favoriseront la formation d'une opinion publique moralement correcte. C'est là le présupposé nécessaire à l'édification d'une société internationale capable de rechercher la tranquillité de l'ordre dans la justice et dans la liberté.

Un tel engagement de la part des religions ne peut pas ne pas conduire à la voie du pardon, qui débouche sur la compréhension réciproque, sur le respect et la confiance. Le service que les religions peuvent rendre à la cause de la paix et contre le terrorisme consiste justement dans la pédagogie du pardon, car l'homme qui pardonne ou qui demande pardon comprend qu'il y a une Vérité plus grande que lui, et qu'en l'accueillant il peut se dépasser lui-même.


La prière pour la paix

14. C'est bien pour cela que la prière pour la paix n'est pas un élément qui « vient après » l'engagement en faveur de la paix. Au contraire, elle est au cœur de l'effort pour l'édification d'une paix dans l'ordre, la justice et la liberté. Prier pour la paix veut dire ouvrir le cœur humain à l'irruption de la puissance rénovatrice de Dieu. Par la force vivifiante de sa grâce, Dieu peut créer des ouvertures vers la paix là où il semble qu'il n'y ait qu'obstacles et repli sur soi; il peut consolider et élargir la solidarité entre les membres de la famille humaine, malgré les longs épisodes de divisions et de luttes. Prier pour la paix signifie prier pour la justice, pour un ordonnancement approprié à l'intérieur des nations et dans leurs relations mutuelles. Cela veut dire aussi prier pour la liberté, spécialement pour la liberté religieuse, qui est un droit humain et civil fondamental pour tout individu. Prier pour la paix signifie prier pour obtenir le pardon de Dieu et en même temps pour croître dans le courage nécessaire pour être capable à son tour de pardonner les offenses subies. Pour toutes ces raisons, j'ai invité les représentants des religions du monde à venir à Assise, la ville de saint François, le 24 janvier prochain, afin de prier pour la paix. Nous voulons montrer de cette façon que le sentiment religieux authentique est une source inépuisable de respect mutuel et d'harmonie entre les peuples: bien plus, en lui réside le principal antidote contre la violence et les conflits. En ce temps de grave préoccupation, la famille humaine a besoin de s'entendre rappeler les motifs certains de notre espérance. C'est bien pourquoi nous entendons proclamer à Assise, en priant le Dieu tout-puissant — selon l'expression suggestive attribuée à saint François lui-même — de faire de nous un instrument de sa paix.

15. Il n'y a pas de paix sans justice, il n'y a pas de justice sans pardon: voilà ce que je veux annoncer dans ce Message aux croyants et aux non-croyants, aux hommes et aux femmes de bonne volonté, qui ont à cœur le bien de la famille humaine et son avenir.

Il n'y a pas de paix sans justice, il n'y a pas de justice sans pardon: voilà ce que je veux rappeler à ceux qui ont entre leurs mains le sort des communautés humaines, afin qu'ils se laissent toujours guider, dans les choix graves et difficiles qu'ils doivent faire, par la lumière du bien véritable de l'homme, dans la perspective du bien commun.

Il n'y a pas de paix sans justice, il n'y a pas de justice sans pardon: je ne me lasserai pas de répéter cet avertissement à ceux qui, pour un motif ou un autre, nourrissent en eux la haine, des désirs de vengeance, des instincts destructeurs.


En cette Journée de la Paix, que s'élève du cœur de tout croyant une prière plus intense pour toutes les victimes du terrorisme, pour leurs familles tragiquement frappées, et pour tous les peuples qui continuent à être meurtris et bouleversés par le terrorisme et la guerre! Que ne soient pas exclus du rayon de lumière de notre prière ceux-là mêmes qui offensent gravement Dieu et l'homme par ces actes impitoyables: qu'il leur soit accordé de rentrer en eux-mêmes et de se rendre compte du mal qu'ils accomplissent; qu'ils soient ainsi poussés à renoncer à toute volonté de violence et à demander pardon! En ces temps tumultueux, que la famille humaine puisse trouver la paix véritable et durable, cette paix qui peut naître seulement de la rencontre entre la justice et la miséricorde!

Du Vatican, le 8 décembre 2001





Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) 18457010

Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) Coeur_34
"Quand je dis Dieu, c'est un poème,
c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines,
un grand soleil pour aujourd'hui ! "

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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Marie Rose Lun 13 Mai 2013 - 11:52

Que Dieu vous bénisse pour toutes ces méditations, ces textes et ces images
merci maud et etoilebleue
etoilebleue merci pour ce chant , ce poème sur la "joie" j'en ai pleuré(mais de joie!)en fait je fais en ce moment une neuvaine à sainte Thérèse,ça m'a beaucoup ému.et Remerciement pour la prière!
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