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Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Maud Mer 29 Mai 2013 - 6:52

Bonjour etoilebleue Very Happy
Bonjour Nicolas Very Happy
Bonjour ç vous toutes et tous qui nous lisez Very Happy

Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière sunny

Bible Croix Dove

Maud


***

Méditation sur l’ évangile du jour :Mercredi 29 Mai 2013


Venu pour servir

Evangile selon St Marc, chapitre 10, 32-45

Les disciples étaient en route avec Jésus pour monter à Jérusalem ; Jésus les précédait ; ils étaient effrayés, et ceux qui suivaient étaient aussi dans la crainte. Prenant de nouveau les Douze avec lui, il se mit à leur dire ce qui allait lui arriver :

« Voici que nous montons à Jérusalem. Le Fils de l’homme sera livré aux chefs des prêtres et aux scribes, ils le condamneront à mort, ils le livreront aux païens, ils se moqueront de lui, ils cracheront sur lui, ils le flagelleront et le tueront, et trois jours après, il ressuscitera. »

Jacques et Jean, les fils de Zébédée, s’approchent de Jésus et lui disent : «

Maître, nous voudrions que tu exauces notre demande. »

Il leur dit : « Que voudriez-vous que je fasse pour vous ? »

Ils lui répondirent : « Accorde-nous de siéger, l’un à ta droite et l’autre à ta gauche, dans ta gloire. »

Jésus leur dit : « Vous ne savez pas ce que vous demandez. Pouvez-vous boire à la coupe que je vais boire, recevoir le baptême dans lequel je vais être plongé ? »

Ils lui disaient : « Nous le pouvons. » Il répond : « La coupe que je vais boire, vous y boirez ; et le baptême dans lequel je vais être plongé, vous le recevrez. Quant à siéger à ma droite ou à ma gauche, il ne m’appartient pas de l’accorder, il y a ceux pour qui ces places sont préparées. »

Les dix autres avaient entendu, et ils s’indignaient contre Jacques et Jean.
Jésus les appelle et leur dit : « Vous le savez : ceux que l’on regarde comme chefs des nations païennes commandent en maîtres ; les grands leur font sentir leur pouvoir.

Parmi vous, il ne doit pas en être ainsi. Celui qui veut devenir grand sera votre serviteur.

Celui qui veut être le premier sera l’esclave de tous : car le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir, et donner sa vie en rançon pour la multitude. »

Prière d'introduction

« Seigneur Jésus, apprenez-nous à être généreux, à vous aimer comme vous le méritez, à donner sans compter, à combattre sans souci des blessures,à
travailler sans chercher le repos, à nous dépenser sans attendre d’autre récompense que celle de savoir que nous faisons votre Sainte Volonté. Amen » (Saint Ignace de Loyola, 1491-1556)

Demande

Seigneur, qu’en ce jour, je Te suive sur le chemin de l’humilité et du service.

Points de réflexion

1. Les apôtres Jacques et Jean, désireux de partager la gloire du messie, oublient ou ignorent sans doute qu’avant de parvenir à la victoire, Jésus « devra tendre le dos à ceux qui le frapperont, et les joues à ceux qui lui arracheront la barbe ; et qu’il ne soustraira pas sa face aux crachats », comme le dit le prophète Isaïe.

Plus encore, chaque disciple de Jésus est appelé à Le suivre sur le chemin de la croix, dans sa propre vie. Jacques et Jean ont découvert en Jésus l’Ami ou l’Epoux de leur vie et ils sont disposés à « boire la coupe du Christ, ainsi qu’à être plongé dans le même baptême ».

Ils sont plus volontaristes qu’humbles de cœur. Jésus prendra encore le temps de le leur expliquer : « Celui qui veut devenir grand sera votre serviteur.
Celui qui veut être le premier sera l’esclave de tous. » Voilà la logique du Seigneur ! Comme la nôtre en diffère !

Jésus nous invite à faire triompher la charité. L’humilité vient à force de charité. Pour être le plus grand aux yeux de Dieu, il faut rivaliser d’amour auprès de ses frères.

2. « Le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir, et donner sa vie en rançon pour la multitude.

» Jésus n’est pas un prédicateur de simples paroles. Il est toujours le premier à vivre ce qu’Il prêche. Sa vie a bel et bien été donnée.

Son sang a été versé jusqu’à la dernière goutte, en rançon pour chacun d’entre nous. Contemplons aujourd’hui cette vérité de la vie chrétienne.
Nous sommes appelés à l’incarner, tout comme Jésus.

Dialogue avec le Christ

Jésus, libère-moi de mes jalousies, de mes frustrations, de mes rêves orgueilleux. Apprends-moi le chemin du bonheur dans la simplicité des petites choses et du service rendu. « Il y a plus de joie à donner qu’à recevoir. »

Résolution

Aujourd’hui, je rendrai un service caché à quelqu’un de mon entourage.

SOURCE : Catholique.org


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Jésus et Ses douze Apôtres
*
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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Invité Mer 29 Mai 2013 - 11:12

Bonjour Maud,
Bonjour Nicolas,
Bonjour à vous tous qui aimez la Parole de Vie : "Goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 3 43550853


Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 3 Images32


Le mercredi de la 8e semaine du Temps Ordinaire


Livre de l'Ecclésiastique 36,1.4-5a.10-17.

Prends pitié de nous, Maître, Dieu du monde entier, regarde : répands la crainte de ton nom sur toutes les nations païennes.
Qu'elles te reconnaissent, comme nous-mêmes avons reconnu qu'il n'y a pas d'autre Dieu que toi, Seigneur !
Renouvelle tes prodiges, recommence à faire des merveilles.
Rassemble toutes les tribus de Jacob, rétablis-les dans leur héritage comme aux jours d'autrefois.
Prends pitié, Seigneur, du peuple qui porte ton nom, d'Israël que tu as considéré comme ton premier-né.
Fais miséricorde à la cité de ton sanctuaire, à Jérusalem, le lieu de ton repos.
Remplis donc Sion du récit de tes hauts faits, remplis ton Temple de ta gloire.
Témoigne en faveur de ceux que tu as créés au commencement, fais revivre les prophéties faites en ton nom.
Donne leur récompense à ceux qui t'attendent, que tes prophètes soient reconnus dignes de foi.
Exauce, Seigneur, la prière de tes serviteurs, selon ta bienveillance en faveur de ton peuple,
et tous les habitants de la terre reconnaîtront que tu es le Seigneur, le Dieu des siècles.



Psaume 79(78),8.9.11.13.

Ne retiens pas contre nous les péchés de nos ancêtres :
que nous vienne bientôt ta tendresse,
car nous sommes à bout de force !


Aide-nous, Dieu notre Sauveur, pour la gloire de ton nom !
Délivre-nous, efface nos fautes,
pour la cause de ton nom !


Que monte en ta présence la plainte du captif !
Ton bras est fort :
épargne ceux qui doivent mourir.


Et nous, ton peuple, le troupeau que tu conduis,
sans fin nous pourrons te rendre grâce
et d'âge en âge proclamer ta louange.



Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 10,32-45.

Les disciples étaient en route avec Jésus pour monter à Jérusalem ; Jésus les précédait ; ils étaient effrayés, et ceux qui suivaient étaient aussi dans la crainte. Prenant de nouveau les Douze avec lui, il se mit à leur dire ce qui allait lui arriver :
« Voici que nous montons à Jérusalem. Le Fils de l'homme sera livré aux chefs des prêtres et aux scribes, ils le condamneront à mort, ils le livreront aux païens,
ils se moqueront de lui, ils cracheront sur lui, ils le flagelleront et le tueront, et trois jours après, il ressuscitera. »
Jacques et Jean, les fils de Zébédée, s'approchent de Jésus et lui disent : « Maître, nous voudrions que tu exauces notre demande. »
Il leur dit : « Que voudriez-vous que je fasse pour vous ? »
Ils lui répondirent : « Accorde-nous de siéger, l'un à ta droite et l'autre à ta gauche, dans ta gloire. »
Jésus leur dit : « Vous ne savez pas ce que vous demandez. Pouvez-vous boire à la coupe que je vais boire, recevoir le baptême dans lequel je vais être plongé ? »
Ils lui disaient : « Nous le pouvons. » Il répond : « La coupe que je vais boire, vous y boirez ; et le baptême dans lequel je vais être plongé, vous le recevrez.
Quant à siéger à ma droite ou à ma gauche, il ne m'appartient pas de l'accorder, il y a ceux pour qui ces places sont préparées. »
Les dix autres avaient entendu, et ils s'indignaient contre Jacques et Jean.
Jésus les appelle et leur dit : « Vous le savez : ceux que l'on regarde comme chefs des nations païennes commandent en maîtres ; les grands leur font sentir leur pouvoir.
Parmi vous, il ne doit pas en être ainsi. Celui qui veut devenir grand sera votre serviteur.
Celui qui veut être le premier sera l'esclave de tous :
car le Fils de l'homme n'est pas venu pour être servi, mais pour servir, et donner sa vie en rançon pour la multitude. »



Pour la troisième fois, Jésus met devant les yeux de ceux qui le suivent les souffrances qui l’attendent. Et une fois encore, cette annonce par Jésus de sa Passion est suivie d’une incompréhension de la part des disciples.
Pour beaucoup, il ne faisait aucun doute que ce Jésus, issu de la lignée de David, puissant en actes et en paroles, était le Messie sauveur qui allait bouter l’envahisseur romain dehors et rétablir la royauté en Israël. Dès lors, quel honneur et quel avantage de pouvoir figurer parmi ses ministres. On comprend mieux la demande de Jacques et Jean : « Accorde-nous de siéger, l’un à ta droite, l’autre à ta gauche, dans ta gloire » !

Jésus ne semble pas heurté par cette requête. Il ne lui oppose aucune fin de non-recevoir. Il répond simplement : « Vous ne savez pas ce que vous demandez », autrement dit, vous ignorez quel est le véritable désir qui vous habite et qui ne peut vous apparaître que de façon déformé.
Selon sa pédagogie habituelle, Jésus va essayer d’éclairer la demande de ses interlocuteurs pour les amener à la préciser et à la corriger, pédagogie qui consiste à partir des désirs humains mal orientés pour les purifier et les rectifier.
Ici, la fin visée par le désir n’est pas mauvaise en soi. Il est légitime de vouloir demeurer dans la proximité du Maître et de participer à sa gloire. C’est bien pour cela que Jésus ne trouve rien à redire à cette demande. Mais il va distinguer la finalité de cette requête et la manière d’y parvenir.

« Pouvez-vous boire à la coupe que je vais boire, recevoir le baptême dans lequel je vais être plongé ? » Le moyen pour parvenir à la proximité la plus intime avec Jésus est caché derrière cette question : boire à la coupe que le Maître lui-même boira. Boire à la coupe de sa Passion, communier à lui jusqu’au cœur de ses souffrances, être baptisé dans sa mort pour ressusciter ensuite. Jésus veut amener ses apôtres à découvrir que c’est là l’unique moyen pour vivre dans l’intimité la plus profonde avec lui.
Il confirme d’ailleurs leur capacité à saisir ce moyen même s’ils ne sont pas encore conscients de ce que cela représente : « Ma coupe, vous y boirez ; et le baptême dans lequel je vais être plongé, vous le recevrez. Quant à siéger à ma droite et à ma gauche, il ne m’appartient pas de l’accorder, il y a ceux pour qui ses places sont préparées par mon Père. ». Là encore, Jésus part du désir de ses apôtres pour les conduire plus loin en dissociant immédiatement la participation indispensable à ses souffrances pour prétendre à une quelconque proximité avec lui de la réalisation de cette demande.

Certes, pour accéder au Royaume il faut passer par la croix mais la répartition des places revient au Père en personne. L’enjeu ici pour Jacques et Jean est de comprendre que la réalisation de leur désir doit se soumettre au désir du Père du Fils unique. Chacun de nos désirs doit se découvrir dans sa réalisation dépendant de la volonté du Père. C’est d’ailleurs ce qui nous permet de sortir de tout égocentrisme.
Mais le désir ici est un désir bien particulier, un désir fondamental : celui de vivre dans l’intimité du Fils et partant dans celle du Père. Il s’agit donc de reconnaître que pour accéder auprès de Père, la première condition est celle de se reconnaître dépendant de lui. Demeurer auprès de Dieu est d’abord un don de Dieu. « Dieu le premier nous a aimé », comme le dira plus tard saint Jean dans une de ses épîtres.

L’indignation des dix autres apôtres face à la demande de Jacques et de Jean ne parvient pas à masquer leur propre envie et les pensées secrètes qui habitent leurs cœurs. Jésus va alors rebondir sur leur réaction pour leur enseigner ce que signifie véritablement siéger à ses côtés, autrement dit prétendre aux premières places dans le Royaume.
Si Jésus n’a pas condamné la demande de Jacques et Jean c’est qu’il reconnaît une légitimité à partager sa gloire. Mais la manière d’entendre cela va dépendre du point de vue duquel on se place. Du point de vue du monde, cela signifie « commander en maître » nous précise Jésus, autrement dit asseoir son pouvoir en se faisant servir par les autres dans une recherche narcissique au service de son moi. Dans la logique du Royaume, être « grand » et être « le premier » signifie exactement l’inverse à savoir se mettre au service d’autrui dans le désintéressement le plus total : « le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi mais pour servir et donner sa vie en rançon pour la multitude. »
Jésus nous place ici devant deux logiques : celle du pouvoir qui se sert et qui dispense de servir et celle du service qui conduit à se sentir responsable et solidaire de chacun. La première est une logique de la violence qui poussée au bout conduit à condamner l’innocent. La seconde ira jusqu’à se servir paradoxalement de la première pour affirmer la suprématie de la logique du don lorsque l’Innocent, condamné injustement, acceptera et choisira de donner jusqu’à sa vie pour chacun.


« Seigneur Jésus, aide-nous à nous engager à ta suite sur ce chemin du service qui conduit à la vie et à renoncer au chemin du pouvoir selon l’esprit du monde qui conduit à la mort. Puissions-nous répondre positivement à l’invitation que tu nous adresses par ces mots de l’Ecriture : ‘Choisis donc la vie, pour que toi et ta postérité vous viviez, aimant le Seigneur ton Dieu, écoutant sa voix et t’attachant à lui ; car là est ta vie’ ».

Frère Elie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson




Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 3 B24a8610

Le Fils de l'homme est venu pour donner sa vie

Le Seigneur éternel a daigné se présenter à nous d'abord comme un petit enfant dans une étable, puis comme un simple ouvrier dans un atelier, plus tard comme un criminel expirant sur un gibet, enfin comme du pain sur un autel. Aspects nombreux, aspects intentionnels de Jésus, aspects qui n'ont eu qu'un effet : celui de montrer l'amour qu'il nous porte.

Ah, Seigneur, peux-tu encore inventer quelque chose pour te faire aimer de nous ? « Proclamez parmi les peuples, clamait le prophète Isaïe, proclamez les hauts faits de notre Dieu » (Is 12,4). Âmes rachetées, faites connaître partout les œuvres d'amour de ce Dieu plein d'amour. Il les a conçues et réalisées pour se faire aimer de tous les hommes, lui qui, après les avoir comblés de ses bienfaits, s'est donné lui-même, et de tant de manières !

« Malade ou blessé, désires-tu guérir ? Jésus est le médecin » : il te guérit par son sang. Es-tu brûlé par la fièvre ? Il est la source rafraîchissante. Es-tu tourmenté par les passions et les troubles de ce monde ? Il est la source des consolations spirituelles et du vrai réconfort. « Crains-tu la mort ? Il est la vie. Aspires-tu au ciel ? Il est la voie (Jn 14,6) » : ainsi parle saint Ambroise. Jésus Christ ne s'est pas donné seulement à tous les hommes en général ; il tient à se donner à chacun en particulier. C'est pourquoi saint Paul dit : « Il m'a aimé et s'est livré lui-même pour moi » (Ga 2,20). Et saint Jean Chrysostome affirme que « Dieu aime autant chacun de nous que toute l'humanité ». Par conséquent, mon cher frère, si tu avais été seul au monde, le divin Rédempteur serait venu, aurait donné son sang et sa vie pour toi seul.


Saint Alphonse-Marie de Liguori (1696-1787), évêque et docteur de l'Église
6ème Discours pour la neuvaine de Noël (trad. Éds Saint-Paul 1993, p. 90)





Les douze (12) disciples/apôtres de Jésus-Christ :

Le mot « disciple » fait référence à « celui qui apprend » ou « qui suit ». Le mot « apôtre fait référence à « celui qui est envoyé ». Pendant son ministère terrestre, les douze furent appelés disciples. Les 12 disciples suivirent Jésus-Christ, apprirent de lui et furent formés par lui. Après la résurrection et l’ascension de Jésus, les disciples étaient envoyés par Jésus pour être ses témoins (Matthieu 28:18-20 ; Actes 1:VIII). Ils furent alors appelés les 12 apôtres. Toutefois, même quand Jésus était encore sur terre, les termes disciples et apôtres furent parfois utilisés de manière interchangeable
comme Jésus les formait et les envoyait.

Les 12 disciples/apôtres originaux sont listés dans Matthieu 10:2-4 : « Voici les noms de ces douze apôtres : d'abord Simon, surnommé Pierre, et son frère André ; Jacques et son frère Jean, tous deux fils de Zébédée ; Philippe et
Barthélemy ; Thomas et Matthieu le collecteur d'impôts ; Jacques le fils d'Alphée et Thaddée ; Simon le zélote
et Judas Iscariote, qui trahit Jésus. »
. La Bible liste aussi les 12 disciples/apôtres dans Marc 3:16-19 et Luc 6:13-16.
En comparant ces trois passages, il y a quelques différences mineures. Il semblerait que Thaddée était aussi connu
sous le nom de « Jude le fils de Jacques » (Luc 6:16). Simon le zélote était aussi connu sous le nom de Simon
le Cananite (Marc 3:18). Judas Iscariote, qui trahit Jésus, fut remplacé parmi les 12 disciples par Matthias (voir Actes 1:20-26). Certains enseignements de la Bible considèrent Matthias comme un membre « invalide » des 12
apôtres et pensent au contraire que l’Apôtre Paul était le choix de Dieu pour remplace Judas Iscariote comme douzième disciple.

Les douze disciples/apôtres étaient des hommes ordinaires que Dieu utilisa de manière extraordinaire. Parmi les 12,
il y avait des pêcheurs, un collecteur d’impôts et un révolutionnaire. Les évangiles nous racontent les défauts,
luttes et doutes de ces douze hommes qui suivaient Jésus-Christ. Après avoir été les témoins de la résurrection
et de l’ascension de Jésus au Ciel, le Saint Esprit transforma les disciples/apôtres en de puissants hommes de
Dieu qui « bouleversèrent le monde » (Actes 17:6). Quel fut le changement ? Les 12 disciples/apôtres
« avaient été avec Jésus » (Actes 4:13)
. Puisse-t-on en dire autant de nous !



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"Quand je dis Dieu, c'est un poème,
c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines,
un grand soleil pour aujourd'hui ! "

Invité
Invité


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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Invité Jeu 30 Mai 2013 - 8:27

Bonjour Maud,
Bonjour Nicolas,
Bonjour à vous tous qui aimez la Parole de Vie : "Goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 3 43550854


Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 3 Ab7faa10


Sainte Jeanne d'Arc, vierge, patronne secondaire de la France


Livre de l'Ecclésiastique 42,15-25.

Je vais rappeler les œuvres du Seigneur. Ce que j'ai vu, je vais le raconter : c'est au moyen de sa parole que le Seigneur a réalisé ses œuvres.
Comme le soleil, dans son éclat, regarde chaque chose, ainsi la gloire du Seigneur rayonne dans toute son œuvre.
Il n'a pas été possible aux anges, les saints du Seigneur, de décrire toutes les merveilles de sa création, celles que le Seigneur tout-puissant a fondées pour que l'univers soit affermi dans sa gloire.
Le Seigneur a scruté aussi bien les profondeurs de l'abîme que le cœur des hommes, il a discerné leurs subtilités. Car le Très-Haut possède toute connaissance, il a observé les signes des temps,
faisant connaître le passé et l'avenir, et dévoilant les traces des choses cachées.
Aucune pensée ne lui a échappé, pas une parole ne lui a été cachée.
Il a organisé les chefs-d'œuvre de sa sagesse, lui qui existe depuis toujours et pour toujours : rien ne peut lui être ajouté ni enlevé, il n'a eu besoin d'aucun conseiller.
Comme toutes ses œuvres sont attirantes, jusqu'à la plus petite étincelle qu'on peut apercevoir !
Tout cela subsiste pour toujours ; pour répondre à tous les besoins, tout lui obéit.
Toutes les choses vont deux par deux, face à face, il n'a rien fait de défectueux,
une chose confirme l'excellence de l'autre : qui peut se rassasier de contempler la gloire de Dieu ?



Psaume 33(32),2-3.4-5.6-7.8-9.

Rendez grâce au Seigneur sur la cithare,
jouez pour lui sur la harpe à dix cordes.
Chantez-lui le cantique nouveau,
de tout votre art soutenez l'ovation.

Oui, elle est droite, la parole du Seigneur ;
il est fidèle en tout ce qu'il fait.
Il aime le bon droit et la justice ;
la terre est remplie de son amour.

Le Seigneur a fait les cieux par sa parole,
l'univers, par le souffle de sa bouche.
Il amasse, il retient l'eau des mers ;
les océans, il les garde en réserve.


Que la crainte du Seigneur saisisse la terre,
que tremblent devant lui les habitants du monde !
Il parla, et ce qu'il dit exista ;
il commanda, et ce qu'il dit survint.



Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 10,46-52.

Jésus et ses disciples étaient venus à Jéricho. Et tandis que Jésus sortait de Jéricho avec ses disciples et une foule nombreuse, un mendiant aveugle, Bartimée, le fils de Timée, était assis au bord de la route.
Apprenant que c'était Jésus de Nazareth, il se mit à crier : « Jésus, fils de David, aie pitié de moi ! »
Beaucoup de gens l'interpellaient vivement pour le faire taire, mais il criait de plus belle : « Fils de David, aie pitié de moi ! »
Jésus s'arrête et dit : « Appelez-le. » On appelle donc l'aveugle, et on lui dit : « Confiance, lève-toi ; il t'appelle. »
L'aveugle jeta son manteau, bondit et courut vers Jésus.
Jésus lui dit : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? - Rabbouni, que je voie. »
Et Jésus lui dit : « Va, ta foi t'a sauvé. » Aussitôt l'homme se mit à voir, et il suivait Jésus sur la route.



Bartimée est un prodige. Mais il est d’abord un exclu. Lui, le fils de Timée, fils d’Honoré si l’on voulait traduire, ne connaît pas les honneurs de la vie sociale : assis sur le bord du chemin, il est marginalisé. Aveugle, il vit à l’écart de tous, son cœur est son seul instructeur, son seul guide.

Aveugle mais pas muet ! Bartimée a de la voix. Et de l’oreille. Quand il entend Jésus passer, il crie vers lui, il implore sa pitié avec tant de conviction qu’on cherche à le faire taire. Mais lui qui doit compter en tout sur les autres comprend qu’il n’est plus l’heure de s’en remettre aux autres, il n’est plus l’heure de se laisser faire. Son cœur le guide. Il appelle de plus belle.

Jésus entend son cri. Évidemment. Qui ne l’entend pas ? Cependant l’attitude de Jésus n’est pas habituelle. Il pourrait par exemple aller vers lui, il pourrait aussi demander qu’on lui amène Bartimée, il pourrait encore appeler l’infirme à lui.

Mais Jésus ne fait pas que guérir, il enseigne. Il éduque. La foule qui faisait rempart doit à présent faire corps. Le rabbi choisit ceux dont dépendait cet homme jusqu’à aujourd’hui, ceux dont ils voulaient le séparer. Il les envoie vers Bartimée pour les associer à sa guérison en lui permettant de prendre la parole, en lui donnant de dire son désir de guérison. « Confiance, lève toi, il t’appelle ».

Alors Bartimée s’élance. Cette invitation lui suffit, elle est le signal que reconnaît son cœur. Sa souffrance et sa solitude ont été ses éducatrices, nul besoin d’un « va, vends tout ce que tu as » : il jette son manteau. Il renonce à ce qui faisait son identité. Il abandonne sa carapace, ses protections, ce qui l’abritait du froid de la nuit et du regard des hommes. Il se montre vulnérable et marche, lui l’aveugle, vers Jésus.

Cet élan ne peut que toucher le Seigneur. Mais Jésus entend qu’il recouvre pleinement sa dignité. Il lui demande donc d’exprimer ce qu’il souhaite. « Seigneur que je voie ! » D’une voix assurée, on l’a vu, debout, sans assistant, sans protection, il ne s’appuie que sur la parole de Jésus. Elle dirigé sa marche, elle contient son espérance, elle opère sa guérison.

L’homme, debout et parlant, est donc sauvé par la foi qu’il a mise en Jésus.

« Va », sa dignité et sa liberté lui sont rendues. Mais Bartimée est tout à son action de grâce. Il choisit aussitôt d’employer sa liberté recouvrée en fonction du maître. Il suit Jésus.


Frère Dominique

Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson



Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 3 3bd80811

« Que veux-tu que je fasse pour toi ? »


« Venez ! Escaladons la montagne du Seigneur, montons à la maison du Dieu de Jacob, et il nous enseignera ses voies » (Is 2,3). Vous les intentions, désirs intenses, volonté et pensées, affections et toutes les énergies du cœur, venez, escaladons la montagne, gagnons le lieu où le Seigneur voit et se fait voir. Mais vous, soucis, sollicitudes et inquiétudes, labeurs et servitudes, attendez-nous ici...jusqu'à ce que, nous hâtant vers ce lieu, nous soyons de retour auprès de vous après avoir adoré (cf Gn 22,5). Car il nous faudra revenir, et hélas, trop vite.

Seigneur, Dieu de ma force, tourne-nous vers toi, « fais-nous revenir, montre-nous ta face et nous serons sauvés » (Ps 79,20). Mais, Seigneur, qu'il est prématuré, téméraire, présomptueux, contraire à la règle portée par la parole de ta vérité et de ta sagesse, de prétendre voir Dieu avec un cœur impur ! Ô bonté souveraine, bien suprême, vie des cœurs, lumière de nos yeux intérieurs, à cause de ta bonté, Seigneur, prends pitié.

La voilà, ma purification, ma confiance et ma justice : la contemplation de ta bonté, Seigneur si bon ! Toi, mon Dieu, tu dis à mon âme, comme tu sais le faire : « Ton salut, c'est moi » (Ps 34,3). Rabbouni, souverain maître et enseignant, toi le seul docteur capable de me faire voir ce que je désire voir, dis à ton mendiant aveugle : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? » Et tu sais bien, toi qui me donnes cette grâce..., avec quelle force mon cœur te crie : « Je t'ai cherché Seigneur ; je chercherai encore ton visage ! Ne détourne pas de moi ton visage » ( Ps 26,8 ).

Guillaume de Saint-Thierry ( v. 1085-1148 ), moine bénédictin puis cistercien
La Contemplation de Dieu, 1-2 (trad. Pain de Cîteaux rev. ; cf SC 61)





« Confiance, lève-toi, il t'appelle ! » par Mgr Roland

Je vous propose de méditer, dans l'évangile selon saint Marc (Mc 10, 46-52), la rencontre de Jésus avec Bartimée, afin d'y découvrir le mystère de notre appel et de notre mission à chacun. Il nous faut examiner de près le déroulement de la rencontre de cet homme avec Jésus, parce que son histoire, c'est aussi la nôtre.

Nous sommes à la sortie de la ville de Jéricho, sur la route qui mène à Jérusalem. Jésus est en train de s'acheminer de manière déterminée vers la Cité sainte pour y vivre sa Pâque, car il est décidé à aimer jusqu'au bout. Le groupe de ses disciples l'accompagne sur ce chemin. Et voici qu'au bord de la route se trouve un mendiant aveugle du nom de Bartimée.

Commençons par bien prendre conscience de la situation concrète de Bartimée. Aveugle, il est plongé dans les ténèbres. Assis, il se tient dans une position statique et passive. Posté au bord de la route, il est situé en marge de la société et de la communauté des disciples. Mendiant, il n'assume pas son existence. Esclavage des ténèbres, passivité, marginalité sociale, dépendance des autres pour subsister : tout cela nous conduit à conclure que cet homme est comme mort.

Mais, au passage de Jésus, Bartimée implore à pleine voix : « Jésus, Fils de David, aie pitié de moi ! » Cette réaction révèle qu'en cet homme demeure malgré tout une aspiration à la vie et subsiste une espérance profonde. Malgré son humanité défigurée, il fait preuve d'un certain ressort, puisqu'il saisit l'occasion qui s'offre à lui. Et son désir est tellement ardent, qu'il lui procure de l'énergie pour persévérer jusqu'à temps de se faire entendre, alors que les gens cherchent à le faire taire. Il apostrophe Jésus, en le désignant par le nom de « Fils de David ». C'est le titre populaire du Messie. Il est difficile de savoir quelle conception précise il se fait alors du Messie. Mais il n'empêche qu'il est intimement convaincu que ce Jésus de Nazareth peut accomplir quelque chose pour lui.

Le cours des événements va brutalement changer lorsque Bartimée découvre que Jésus l'appelle. Car ce dernier est attentif au cri de Bartimée. Il l'entend, s'arrête et ordonne qu'on le fasse venir à lui. Il n'est pourtant pas évident qu'au milieu de toute cette foule bruyante Jésus perçoive le cri de Bartimée. Ainsi se révèle que Jésus prend soin de chacun et qu'il ne passe pas près de nous sans être sensible à notre détresse. Pour Dieu chacun de nous est unique et aimé de façon particulière 1. Mais notons que cet appel de Jésus passe par les autres. C'est un appel médiatisé, relayé par les disciples et la foule nombreuse qui entoure Jésus. C'est-à-dire l'assemblée de ceux et celles qui ont entendu l'appel du Messie et ont commencé à y répondre en marchant derrière lui. Ainsi nous est manifesté la mission de l'Église auprès du reste de l'humanité. Celle-ci se résume dans ces quelques mots : « Confiance, lève-toi ; il t'appelle ! » L'Église invite à la confiance, parce qu'elle-même a mis sa foi dans le Sauveur. Investie de l'autorité du Christ pour servir la vie, elle ordonne de se lever et transmet l'appel du Seigneur.

Il convient de souligner maintenant l'exemplarité de la réponse donnée par Bartimée. Par son comportement, celui-ci nous indique nettement la manière dont chacun doit réagir face à l'appel du Christ. La première caractéristique est la promptitude de la réponse. Lorsque l'appel est entendu, Bartimée jette son manteau, pour l'abandonner sans hésitation derrière lui. C'est l'abandon du vieil homme, l'abandon de tout ce qui constituait jusqu'alors sa richesse dérisoire, sa protection relative, son semblant de sécurité... On comprend clairement qu'il a fait confiance à Jésus et que tout le reste ne compte plus. L'évangéliste note qu'il bondit et court vers le Sauveur. C'est-à-dire qu'il rassemble toute son énergie et mise toute sa vie sur Jésus. Sa confiance est absolue.

« Que veux-tu que je fasse pour toi ? » lui demande alors Jésus. Cette question qui ouvre un dialogue avec Bartimée manifeste que Dieu entend nouer une relation personnelle avec ceux qu'il appelle. Il sollicite la liberté de chacun et suscite une réponse déterminée. Il faut désirer le salut et croire que Jésus est celui qui peut effectivement procurer ce salut.

« Aussitôt l'homme se mit à voir et il suivait Jésus sur la route. » Nous constatons que la conséquence immédiate de l'expérience du salut est l'illumination et l'engagement dans la condition de disciple du Christ. N'oublions pas le contexte : Jésus est en train de monter à Jérusalem, où il va livrer sa vie par amour. Répondre à l'appel et suivre Jésus, c'est donc s'engager à marcher à la suite du Christ pour entrer avec lui dans sa Pâque.

L'aventure de Bartimée, c'est aussi notre histoire à chacun, parce que c'est l'histoire du cheminement de la foi, que nous pouvons résumer brièvement ainsi. Au départ, il y a une situation de souffrance, mais au plus intime montent une attente et un désir. Lorsque l'homme découvre que le Christ passe sur son chemin, il lance un cri vers lui. Survient l'appel de l'Église qui transmet l'appel du Christ. Mais le chemin n'est pas dépourvu d'obstacles, qu'il convient de dépasser par la persévérance. C'est alors l'heure de la décision : il faut opérer un acte de foi, quitter ce qui encombre et s'élancer résolument vers Jésus. La rencontre personnelle avec le Seigneur est une expérience du salut, laquelle fonde l'entrée dans la condition de disciple, caractérisée par la suite de Jésus sur le chemin de la croix et l'agrégation au groupe de ceux qui l'accompagnent.

Cette méditation sur la rencontre de Jésus avec Bartimée doit nous conduire à deux choses. D'une part, elle nous invite à relire notre histoire personnelle comme réponse à un appel du Christ transmis par l'Église. D'autre part, elle nous responsabilise pour relayer inlassablement la parole du Seigneur : « Confiance, lève-toi, il t'appelle ! » Nous devons commencer par faire mémoire de notre propre itinéraire. Il s'agit de garder conscience de la manière dont le Christ nous a appelés et sauvés, et nous souvenir comment cette expérience nous a décidés à le suivre. Ensuite, il nous faut entendre ce que le Seigneur attend de nous. Il requiert que nous soyons attentifs à ceux qui demeurent au bord du chemin. Lui les voit et les entend

2. Il interdit que notre comportement réprime les cris lancés vers Dieu et étouffe la foi naissante. Positivement, il nous charge d'aller vers les autres pour relayer son appel de manière personnelle : « Confiance, lève-toi, il t'appelle ! » Il nous révèle enfin comment nous devons nous effacer discrètement pour permettre à chacun des appelés d'entrer en relation personnelle avec le Sauveur et comment nous devons accueillir dans le groupe des disciples tous ceux que le Seigneur appelle à sa suite. Appelés et sauvés, nous recevons pour mission d'être appelants. Le groupe des disciples ne doit pas être un groupe fermé mais une communauté en mouvement, toujours disponible à l'agrégation de membres nouveaux.

Parmi les disciples, certains sont appelés à une vocation particulière, comme ministres ordonnés ou dans la vie consacrée. Nous savons que la moisson est abondante et que les ouvriers sont trop peu nombreux. Pourtant il n'est pas certain que nous sachions toujours faire retentir l'appel. Récemment un homme ordonné prêtre à la quarantaine me confiait : « Je ne suis pas une vocation tardive, mais une réponse tardive. » Au fond de son cœur il y avait en effet un sourd appel à donner sa vie au Christ et à l'Église... mais il attendait qu'on lui fasse signe et que quelqu'un lui dise : « Confiance, lève-toi, il t'appelle ! » Beaucoup de jeunes ou de moins jeunes sont généreux et disponibles pour le service du Royaume, mais personne ne les a embauchés à la vigne du Seigneur

3. Ils attendent qu'on leur exprime clairement que l'on a besoin d'eux. Ils attendent de se sentir soutenus et accompagnés pour répondre. Il est donc urgent que, non sans réflexion préalable ni sans discernement, et dans le respect de la liberté des personnes, nous sachions relayer inlassablement l'appel du Seigneur : « Confiance, lève-toi, il t'appelle ! »

http://www.eglise.catholique.fr/foi-et-vie-chretienne/la-vie-spirituelle/


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"Quand je dis Dieu, c'est un poème,
c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines,
un grand soleil pour aujourd'hui ! "


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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Maud Jeu 30 Mai 2013 - 9:46

Bonjour et Merci etoilebleue Very Happy
Bonjour Nicolas Very Happy
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez Very Happy

Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière sunny

Bible Croix Dove

Maud


***

Méditation sur l’ évangile du jour : Jeudi 30 Mai 2013


La douce miséricorde de Dieu

Evangile selon St Marc, chapitre 10, 46-52

Jésus et ses disciples étaient venus à Jéricho. Et tandis que Jésus sortait de Jéricho avec ses disciples et une foule nombreuse, un mendiant aveugle, Bartimée, le fils de Timée, était assis au bord de la route.

Apprenant que c’était Jésus de Nazareth, il se mit à crier : « Jésus, fils de David, aie pitié de moi ! »

Beaucoup de gens l’interpellaient vivement pour le faire taire, mais il criait de plus belle : « Fils de David, aie pitié de moi ! »

Jésus s’arrête et dit : « Appelez-le. » On appelle donc l’aveugle, et on lui dit : « Confiance, lève-toi ; il t’appelle. »

L’aveugle jeta son manteau, bondit et courut vers Jésus.

Jésus lui dit : « Que veux-tu que je fasse pour toi ?

Rabbouni, que je voie. »

Et Jésus lui dit : « Va, ta foi t’a sauvé. »

Aussitôt l’homme se mit à voir, et il suivait Jésus sur la route.

Prière d'introduction

« Rendez grâce au Seigneur sur la cithare, ?jouez pour lui sur la harpe à dix cordes. ?Chantez-lui le cantique nouveau, ?de tout votre art soutenez l’ovation. ??Oui, elle est droite, la parole du Seigneur ; ?il est fidèle en tout ce qu’il fait. ?Il aime le bon droit et la justice ; ?la terre est remplie de son amour. ??Le Seigneur a fait les cieux par sa parole, ?l’univers, par le souffle de sa bouche. ?Il amasse, il retient l’eau des mers ; les océans, il les garde en réserve. ?Que la crainte du Seigneur saisisse la terre, que tremblent devant lui les habitants du monde ! ??Il parla, et ce qu’il dit exista ; ?il commanda, et ce qu’il dit survint. » (Psaume 33(32),2-3.4-5.6-7.8-9.)

Demande

Seigneur Jésus, pose Ton regard sur moi et guéris moi de toutes mes infirmités, surtout celles du cœur, qui ne me permettent pas de rester aussi proche de Toi que je le voudrais.

Points de réflexion

1. « Ta foi t’a sauvé ».

Le récit centre la démonstration de puissance exercée par Jésus sur le rôle indispensable de la foi.

Le miracle, ici, doit être compris tout d’abord comme récompense de la foi. Jésus nous l’a déjà dit en bien des occasions : avoir une foi comme un grain de moutarde, permet de bouger des montagnes, heureux celui qui croit sans avoir vu, qu’il advienne selon ta foi, etc.

2. Rejeter le vêtement, signe de dignité mais aussi obstacle à la course vers le salut en Jésus.

Dans le monde biblique, le manteau est signe de la puissance de l’homme (1 Sm 18, 4 ; 24, 6 ; 2 R 2, 14 ; Rt 3, 9).

D’autre part, le contact avec les vêtements de Jésus assurait la guérison, comme pour l’hémorroïsse, qui était convaincue qu’en touchant la frange du manteau de Jésus elle pouvait être guérie de son mal (Mc 5 ; 21).

Ainsi, Jésus nous invite à laisser derrière nous nos sécurités, pour fonder nos vies uniquement sur le Christ. Notre puissance repose sur notre amitié et notre intimité avec Dieu et non pas seulement sur ce que nous possédons ou faisons.
Ce geste est comme une coupure avec le passé et une ouverture vers le futur.

3. « ,EM>Il cheminait à sa suite »

L’aveugle de Bethsaïde avait reçu la consigne impérative de se taire et de retourner chez lui

Bartimée, lui, doit non seulement proclamer l’œuvre de Dieu mais suivre Jésus. Pourquoi ce changement, sinon parce que l’heure de l’avènement est arrivée !

La guérisons de Bartimée est le dernier miracle de Jésus avant son entrée triomphante à Jérusalem, juste avant sa passion, mort et résurrection. Il faut donc suivre Jésus à tout prix jusqu’au cœur de Jérusalem, lorsque tout va bien mais aussi et surtout dans les difficultés et les persécutions.

Dialogue avec le Christ

Aide-moi Seigneur à laisser mon manteau, tout ce qui m'attache et ne me laisse pas libre, afin d'accueillir Ta volonté, Ton amour et Ta miséricorde, qui guérit mes blessures et me redonne la vue. Augmente ma foi en Toi et aide-moi à correspondre généreusement à Ton appel à Te suivre.

Résolution

Être un pont entre Dieu et les gens qui m'entourent et non pas un mur. C'est aussi à moi d'aider les aveugles à rencontrer le Christ, qui leur rendra la vue.

SOURCE : Catholique.org


Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 3 Guaris11

Guérison de l' aveugle Bartimée
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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par carine Ven 31 Mai 2013 - 0:39

L'aveugle se mit à crier : « Jésus, fils de David, aie pitié de moi ! »

Ce passage de l'Evangile est très beau car cet aveugle, n'est aveugle que par les yeux mais non par l'âme. Il sait, contrairement à pratiquement tous ses contemporains que Jésus est fils de David, c'est à dire qu'avec cette phrase, il reconnaît en Jésus, le Messie des écritures et il L'annonce.

Il est beaucoup plus clairvoyant que ceux qui peuvent voir physiquement. Sa foi est forte et ce point est vraiment important dans cet évangile.

Cela rappelle d'autres passages des évangiles où, souvent, Jésus met en relation notre regard et notre ouïe et leurs fonctions avec notre âme. En effet, nos sens doivent être en premier au service de notre vie spirituelle et de notre foi et c'est la lumière de notre âme qui doit éclairer notre regard et non le monde qui par le biais du regard, doit pénétrer notre intériorité.

Constamment nous utilisons notre ouïe et notre vue pour nous abreuver de choses inutiles et faire pénétrer en nous par le regard des choses nuisibles alors que nos sens devraient se mettre au service de ce que Dieu nous offre au plus profond de notre être afin que nous le partagions avec nos frères.

La lumière devrait faire le chemin inverse de ce que l'on croit, la Vraie, Celle du Christ par notre regard doit éclairer nos frères.

Un deuxième point peut être relevé :
Si l’on reprend cet extrait de la méditation donnée par Mg Roland (notée plus haut par etoilebleue)
Nous sommes à la sortie de la ville de Jéricho, sur la route qui mène à Jérusalem. Jésus est en train de s'acheminer de manière déterminée vers la Cité sainte pour y vivre sa Pâque, car il est décidé à aimer jusqu'au bout.
Jérusalem est la Cité sainte donc le temple de Dieu, le temple de la Lumière et Jésus, sur ce chemin nous guide vers la Lumière et l’aveugle sur la route, c’est chacun d’entre nous qui sommes dans les ténèbres tant que nous n’avons pas fait l’expérience de la rencontre personnelle avec le Christ, notre Sauveur et Lumière du monde.

carine
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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Maud Ven 31 Mai 2013 - 6:55

Bonjour etoilebleue Very Happy
Bonjour Nicolas Very Happy
Bonjour Carine Very Happy
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez Very Happy

Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière sunny

Bible Croix Dove

Maud


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Méditation sur l’ évangile du jour : Vendredi 31 Mai 2013


La Visitation

Evangile selon St Luc, chapitre 1, 39-56

En ces jours-là, Marie se mit en route rapidement vers une ville de la montagne de Judée. Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth.

Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l’enfant tressaillit en elle. Alors, Élisabeth fut remplie de l’Esprit Saint, et s’écria d’une voix forte :

« Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni. Comment ai-je ce bonheur que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ? Car, lorsque j’ai entendu tes paroles de salutation, l’enfant a tressailli d’allégresse au-dedans de moi. Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur. »

Marie dit alors : « Mon âme exalte le Seigneur, mon esprit exulte en Dieu mon Sauveur. Il s’est penché sur son humble servante ; désormais tous les âges me diront bienheureuse. Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom ! Son amour s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent. Déployant la force de son bras, il disperse les superbes. Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles. Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides. Il relève Israël son serviteur, il se souvient de son amour, de la promesse faite à nos pères, en faveur d’Abraham et de sa race à jamais. »

Marie demeura avec Élisabeth environ trois mois, puis elle s’en retourna chez elle.

Prière d'introduction

Seigneur, aujourd’hui nous fêtons la visitation de Marie à sa cousine Elisabeth. Je viens à Toi et je Te demande : enseigne-moi à vivre ma foi comme la Très Sainte Vierge, à porter le Christ présent en moi à mes frères.

Demande

Vierge Marie, Toi qui es l’image de l’Église, accompagne-moi durant cette méditation et montre-moi ce que signifie être membre de l’Église de Ton Fils.

Points de réflexion
La tradition chrétienne voit en Marie l’image de l’Église. Son exemple lors de la Visitation illustre particulièrement bien le mystère de l’Église.

1. Marie porte Jésus, elle a en son sein le Fils de Dieu, le Sauveur du monde.

Le bienheureux Jean Paul II l’avait appelée pour cela le « premier tabernacle de l’histoire ».

La grandeur de l’Église c’est le Christ, réellement présent dans le sacrement de l’Eucharistie et vivant dans le cœur de chaque baptisé par la grâce des sacrements.

La Vierge Maire est figure de l’Eglise, car elle porte en elle le Christ et le met au monde.

En effet, l’Eglise porte le Christ au monde grâce aux sacrements. C’est, ainsi, chacun d’entre nous qui devient un temple vivant où le Christ vit.

2.« Marie se mit en route rapidement vers une ville de la montagne de Judée ».

La Sainte Vierge qui accourt au service de sa cousine enceinte est aussi l’image de la charité qui anime l’Église.

Celui qui vit uni à Dieu, est conduit par son amour et il le transmet autour de lui. L’Église en ses saints a donné en tout temps le témoignage de l’amour de Dieu pour les plus pauvres, les malades, les faibles, les souffrants et tous les hommes.

Cette Eglise animée par l’esprit d’amour du Christ n’est pas une institution abstraite. Chaque baptisé est appelé à en devenir une pierre vivante. L’âme de cette Eglise est la charité - même du Christ, présente en nous.

3 « Comment ai-je ce bonheur que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ? »

La Vierge Marie est finalement la figure de l’Eglise qui annonce et proclame le Christ. La rencontre intime avec Jésus, qui vit dans le cœur de chaque croyant, et l’expérience profonde de son amour, deviennent naturellement l’annonce d’un message nouveau.

Marie n’apporte pas seulement ses bons services à Elisabeth, elle lui amène le Christ. L’Eglise, et en elle chaque baptisé, ne se réduit pas à une assistante sociale ou à une ONG.

Elle témoigne ouvertement du Christ, car il est la personne qui transforme la vie des baptisés, tout comme l’Incarnation changea la vie de Marie.

Dialogue avec le Christ

Vierge Marie, « maman », dis à Jésus que je l’aime. Je voudrais qu’Il puisse devenir mon confident intime, comme l’enfant à naître que la mère sait toujours présent. Que l’expérience de son amour me permette de passer de l’égoïsme au don de moi-même.

Toi qui as voulu partager la joie de la venue du Christ avec ta parente Elisabeth, allume dans le cœur de tous les chrétiens le zèle missionnaire, pour que tous nous puissions « nous mettre en route rapidement » vers les villes du monde d’aujourd’hui.

Résolution

Prier avec ferveur un chapelet

SOURCE : Catholique .Org


Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 3 La_vis10

La Visitation: Marie visite sa cousine Elisabeth

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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Invité Ven 31 Mai 2013 - 9:08

Bonjour Maud,
Bonjour Carine,
Bonjour Nicolas,
Bonjour à vous tous qui aimez la Parole de Vie : "Goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 3 43550855



Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 3 Bible-15


Fête de la Visitation de la Vierge Marie


Livre de Sophonie 3,14-18a.

Pousse des cris de joie, fille de Sion ! éclate en ovations, Israël ! Réjouis-toi, tressaille d'allégresse, fille de Jérusalem !
Le Seigneur a écarté tes accusateurs, il a fait rebrousser chemin à ton ennemi. Le roi d'Israël, le Seigneur, est en toi. Tu n'as plus à craindre le malheur.
Ce jour-là, on dira à Jérusalem : « Ne crains pas, Sion ! Ne laisse pas tes mains défaillir !
Le Seigneur ton Dieu est en toi, c'est lui, le héros qui apporte le salut. Il aura en toi sa joie et son allégresse, il te renouvellera par son amour ; il dansera pour toi avec des cris de joie,
comme aux jours de fête. » J'ai écarté de toi le malheur, pour que tu ne subisses plus l'humiliation.



Livre d'Isaïe 12,2.4bcd-5a.5bc-6.

Voici le Dieu qui me sauve :
j'ai confiance ; je n'ai plus de crainte,
Ma force et mon chant, c'est le Seigneur ;
il est pour moi le salut.

Rendez grâce au Seigneur,
proclamez son nom,

Car il a fait des prodiges
que toute la terre connaît.

Jubilez, criez de joie, habitants de Sion,
car il est grand au milieu de toi, le Saint d'Israël !



Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 1,39-56.

En ces jours-là, Marie se mit en route rapidement vers une ville de la montagne de Judée.
Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth.
Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l'enfant tressaillit en elle. Alors, Élisabeth fut remplie de l'Esprit Saint,
et s'écria d'une voix forte : « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni.
Comment ai-je ce bonheur que la mère de mon Seigneur vienne jusqu'à moi ?
Car, lorsque j'ai entendu tes paroles de salutation, l'enfant a tressailli d'allégresse au-dedans de moi.
Heureuse celle qui a cru à l'accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur. »
Marie rendit grâce au Seigneur en disant : « Mon âme exalte le Seigneur,
mon esprit exulte en Dieu mon Sauveur.
Il s'est penché sur son humble servante ;
désormais tous les âges me diront bienheureuse.
Le Puissant fit pour moi des merveilles ;
Saint est son nom !
Son amour s'étend d'âge en âge
sur ceux qui le craignent.
Déployant la force de son bras, il disperse les superbes.
Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles.
Il comble de biens les affamés,
renvoie les riches les mains vides.
Il relève Israël son serviteur,
il se souvient de son amour,
de la promesse faite à nos pères,
en faveur d'Abraham et de sa race à jamais. »
Marie demeura avec Élisabeth environ trois mois, puis elle s'en retourna chez elle.



La liturgie de ce jour est un hymne à la joie. Depuis l’antienne d’ouverture, qui nous invite à nous rassembler pour « écouter tout ce que le Seigneur a fait pour nous », jusqu’à l’oraison conclusive dans laquelle l’Eglise « magnifie son Seigneur pour tant de merveilles », toutes les lectures et prières nous invitent à « laisser jaillir l’Esprit » (1ère lect.) en un cantique d’action de grâce qui rejoint le Magnificat de la Vierge Marie.
Saint Luc a ouvert son évangile par l’annonce à Zacharie de la naissance du Précurseur (1, 5-25). L’Ange révèle d’amblée que l’enfant « sera rempli de l’Esprit Saint dès avant sa naissance » (1, 15). Sa venue demeure cependant discrète : son père est privé de la parole pour ne pas avoir cru au message de l’Ange (1, 20) et sa mère « garde le secret pendant cinq mois » (1, 24). Après un moment d’intense émotion, le silence tombe à nouveau sur le foyer de Zacharie, mais un silence vibrant d’une joie et d’une attente secrète.

L’Annonce faite à Marie se déroule également dans le secret du cœur de la Vierge : « l’Ange entra chez elle et dit ». Aucune allusion à une vision : discrétion oblige. Tout se concentre dans un échange de paroles entre le Messager céleste et l’humble jeune fille de Nazareth.

C’est le récit de la Visitation qui va tout à la fois rapprocher les deux événements, les articuler, et les faire sortir de l’ombre, ou plutôt de la nuée qui les abritait. L’évangéliste ne met en scène ni Zacharie, ni Joseph ; ce qui réduit à quatre le nombre des acteurs : les deux mères et les deux enfants. Encore qu’on ne puisse pas vraiment compter l’enfant Jésus parmi les acteurs : il est question de lui - il est même au centre de l’événement - mais il n’agit pas directement. Il est présent comme « le Seigneur », présidant la rencontre depuis le sein de sa mère, où il réside comme en son Temple.

Par contre il est un cinquième acteur, qui bien qu’invisible, est cependant le plus actif de tous : l’Esprit Saint. C’est lui qui lance la jeune Marie sur la route, qui « remplit (de sa présence) Élisabeth » et lui donne de parler, et c’est encore lui bien sûr qui inspire à Marie son cantique d’action de grâce. Dès les évangiles de l’enfance, nous pressentons le rôle primordial que jouera l’Esprit dans la vie de l’Église naissante : après l’Ascension, quoiqu’invisible et silencieux, Jésus ressuscité est réellement présent en elle, l’accompagnant sur les routes de la mission sous la conduite de l’Esprit.

La joie est le trait commun de tous ceux qui ont été touchés par l’Esprit : Élisabeth ne peut croire au bonheur qui lui incombe par la visite de la mère de son Seigneur ; Jean-Baptiste tressaille d’allégresse en son sein ; et Marie exalte son Seigneur, son esprit exulte en Dieu son Sauveur. Quant à l’enfant Jésus, lui qui est la cause de tant de joie, comment n’en serait-il pas rempli puisqu’il en est la source débordante ?
Si la venue de l’Enfant-Dieu suscite un tel bonheur, combien plus la certitude de la présence du Seigneur ressuscité au cœur de son Église devrait-elle être un motif d’allégresse pour tous les croyants ? « Je vous reverrai, avait promis Jésus avant d’entrer dans sa Passion, et votre cœur se réjouira ; et votre joie, personne ne vous l’enlèvera » (Jn 16, 22). L’Église postpascale se trouve dans les conditions qu’entrevoyait le prophète Isaïe lorsqu’il écrivait : « Voici le Dieu qui me sauve : j’ai confiance, je n’ai plus de crainte. Ma force et mon chant c’est le Seigneur : il est pour moi le salut. Jubilez, criez de joie, habitants de Sion, car il est grand au milieu de vous, le Saint d’Israël (Ct - Is 12, 2.6). Voilà pourquoi le croyant devrait toujours être dans la joie, si du moins il demeure comme il se doit sous l’onction de l’Esprit. Certes ce n’est pas facile de garder les yeux fixés sur Jésus au cœur d’un monde qui l’ignore ou le rejette ; c’est pourquoi Notre-Seigneur nous encourage lui-même : « Amen, amen, je vous le dis : si vous demandez quelque chose à mon Père en invoquant mon nom, il vous le donnera. Demandez (l’Esprit Saint), et vous (le) recevrez : ainsi vous serez comblés de joie » (Jn 16, 24).
Dans la première lecture que nous venons d’entendre, Saint Paul prolonge cette exhortation, invitant tous ceux qui par la foi, ont reçu le don de Dieu, à « ne pas briser l’élan de leur générosité, mais à laisser jaillir l’Esprit ». Car seul l’Esprit peut nous faire tenir dans « la joie de l’espérance aux jours d’épreuve ». Aussi l’apôtre nous encourage-t-il à « prier avec persévérance », afin de « tenir bon, fuyant le mal avec horreur et nous attachant au bien ». C’est encore l’Esprit qui nous donne d’être « unis les uns aux autres par l’affection fraternelle, rivalisant de respect les uns pour les autres, et partageant avec ceux qui sont dans le besoin ». C’est toujours le même Esprit qui nous fait vivre les Béatitudes, « bénissant ceux qui nous persécutent, leur souhaitant du bien et non pas du mal ». Enfin, qui d’autre que l’Esprit peut nous purifier de la vaine gloire et nous donner le goût de « ce qui est simple » ? C’est ainsi que le Paraclet nous prépare jour après jour à rencontrer notre Dieu, lui qui « disperse les superbes et renverse les puissants de leurs trônes », mais qui « se penche sur son humble servante et élève les humbles ».


« Dieu tout-puissant, tu as inspiré à la Vierge Marie, qui portait en elle ton propre Fils, de visiter sa cousine Élisabeth ; accorde-nous d’être dociles au souffle de l’Esprit afin de pouvoir nous aussi te magnifier éternellement. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur » (Or. d’ouv.).

Père Joseph-Marie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson



Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 3 91133010

« Comment ai-je ce bonheur que la mère de mon Seigneur vienne jusqu'à moi ? »

Le Christ nous presse (cf 2Co 5,14) : chacun de vous doit être non seulement apôtre, mais apôtre d'apôtres, qui entraîne les autres, qui les incite à faire connaître Jésus Christ eux aussi. Certains se demanderont peut-être comment, de quelle manière, ils peuvent communiquer cette connaissance du Christ aux autres. Je vous répondrai : avec naturel, avec simplicité, en vivant exactement comme vous le faites au milieu du monde, adonnés que vous êtes à votre travail professionnel et au soin de votre famille... La vie ordinaire peut être sainte et remplie de Dieu ; le Seigneur nous appelle à sanctifier nos tâches habituelles, parce que là aussi réside la perfection chrétienne. Pensons-y..., en contemplant la vie de Notre Dame.

N'oublions pas que la presque totalité des journées que Marie a passées sur cette terre se sont déroulées d'une manière bien semblable aux journées de millions d'autres femmes, consacrées elles aussi à leur famille, à l'éducation de leurs enfants, aux tâches du foyer à mener à bien. De tout cela, Marie sanctifie jusqu'au plus petit détail, à ce que beaucoup considèrent à tort comme insignifiant et sans valeur : le travail de chaque jour, les attentions à l'égard des personnes aimées, les conversations ou les visites de parents ou d'amis. Vie ordinaire bénie, qui peut être tellement pleine d'amour pour Dieu !

Car voilà ce qui explique la vie de Marie : son amour. Un amour poussé à l'extrême, jusqu'à l'oubli total de soi, toute contente qu'elle était de se trouver à sa place, là où Dieu la voulait, dans l'accomplissement total de la volonté divine. C'est pourquoi le plus petit de ses gestes n'est jamais banal, mais apparaît, au contraire, comme plein de signification. Marie, notre Mère, est pour nous un exemple et un chemin. Il nous appartient d'essayer d'être comme elle, dans les circonstances précises où Dieu a voulu que nous vivions


Saint Josémaria Escriva de Balaguer (1902-1975), prêtre, fondateur
Homélie du 04/05/1957 in Es Cristo que pasa (trad. Quand le Christ passe, Le Laurier 1989, p. 264)





Le texte du Magnificat de Marie, l’humble servante du Seigneur,
reprend les paroles de plusieurs chants de l’Ancien Testament
pour en faire le cantique d’action de grâce de l’Eglise, tout au long
des générations chrétiennes. Chaque soir, dans le vaisseau de la
cathédrale, il est chanté à l’office des Vêpres.


Magníficat ánima méa Dóminum,
Et exultávit spíritus méus in Déo salutári méo.
Quia respéxit humilitátem ancíllæ súæ,
ecce enim ex hoc beátam me dícent ómnes generatiónes.
Quia fécit míhi mágna qui pótens est :
et sánctum nómen éjus
Et misericórdia éjus a progénie in progénies timéntibus éum.
Fécit poténtiam in bráchio súo :
dispérsit supérbos ménte córdis súi.
Depósuit poténtes de séde,
et exaltávit húmiles.
Esuriéntes implévit bónis :
et dívites dimísit inánes.
Suscépit Israël púerum súum,
recordátus misericórdiæ súæ.
Sicut locútus est ad pátres nóstros,
Abraham et sémini éjus in saécula.
Glória Pátri et Fílio
et Spirítui Sáncto,
Sicut érat in princípio, et nunc, et sémper,
et in saécula sæculórum. Amen.



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"Quand je dis Dieu, c'est un poème,
c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines,
un grand soleil pour aujourd'hui ! "

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Message par carine Ven 31 Mai 2013 - 11:14

Bonjour Maud Smile
Bonjour etoilebleue Smile
Bonjour Nicolas Smile

Bonjour à vous toutes et tous Smile

VISITE DE LA SAINTE VIERGE A SAINTE ELISABETH.

De Marie d'Agreda "Vie divine de la Vierge Marie"

Dans la vision qu’elle eut après l’incarnation, la sainte Vierge connut que le Seigneur avait pour agréable qu’elle visitât sainte Elisabeth, afin de sanctifier par la présence de son divin fils le précurseur qui allait naître. Elle conféra de ce voyage avec saint Joseph, qui offrit avec un grand respect de l’accompagner. Ils fixèrent le jour du départ, qui fut le quatrième après l’incarnation du verbe. Ils préparèrent les choses nécessaires, c’est-à-dire un âne que leur prêta un voisin, quelques fruits, du pain et quelques poissons et ils partirent de Nazareth, pour la maison de Zacharie, éloignée de quatre jours de marche par un chemin rude et pénible. La sainte Vierge se servait quelquefois du petit animal dans son voyage pour obéir à son époux, mais elle marchait souvent à pied. Elle pria plusieurs fois saint Joseph de se servir de la pauvre monture, mais le saint ne voulut jamais le faire. Ils restaient de longues heures en silence, la sainte Vierge chantait alors avec les anges visibles pour elle seule des hymnes au Très-Haut, saint Joseph s’entretenait avec Dieu dans l’oraison. Il s’occupaient ensuite à de saints entretiens dont le saint époux se sentait extraordinairement enflammé et pénétré; ne sachant d’où lui provenait cette grande ferveur, il voulut le demander à la sainte Vierge, mais il n’en eut pas le courage; la prudente Vierge ne voulut pas le lui découvrir, quoiqu’elle pénétrât son intérieur. Le voyage dura quatre jours pendant lesquels plusieurs miracles furent opérés l’un fut de rendre la santé à une fille malade. La reine de l’univers ordonna aux humeurs par le pouvoir suprême qu’elle avait sur les créatures, de se remettre dans leur état naturel. Les saints pèlerins arrivèrent enfin à Juda, c’était le nom de la ville où sainte Elisabeth habitait; elle fut détruite dans la suite, et il resta seulement cette maison qui devint un temple. Zacharie ne demeura pas toujours à Juda, mais aussi à Hébron, où il avait une maison, et il y mourut. Avant d’arriver à Juda, Joseph voulut prévenir Zacharie, mais sainte Elisabeth éclairée de l’esprit saint, était venue à la rencontre de la sainte Vierge avec quelques personnes de sa famille et la joignit aussitôt. La très-pure Vierge salua la première Elisabeth avec ces paroles : Le Seigneur soit avec vous ma cousine. Elisabeth répondit La mère du Très-Haut vient à moi! Que le Seigneur vous récompense d’être venue me donner cette consolation. Après ce salut, elles se retirèrent en particulier, et la mère de la grâce salua de nouveau, en disant : Dieu vous sauve, ma chère cousine, et sa divine lumière vous communique la grâce et la vie. A ces paroles, Elisabeth fut remplie de l’esprit saint, et éclairée intérieurement elle connut en un instant les plus hauts mystères. Lorsque Marie proférait les paroles déjà rapportées, Dieu regarda saint Jean, et lui accorda en ce moment le parfait usage de la raison, il le purifia du péché originel et le remplit de l’esprit saint. Dans le même temps saint Jean vit aussi le verbe incarné, les entrailles de Marie lui servant comme de cristal, et prosterné il adora le rédempteur du monde. Cette adoration produisit un tressaillement de joie du saint enfant dans le sein d’Elisabeth et ravie d’admiration de ces merveilles, les yeux fixés sur Marie elle dit les paroles rapportées par saint Luc: Vous êtes bénie entre toutes les femmes. Le jeune Baptiste comprit le sens de ces paroles. La sainte Vierge répondit d’une voix douce et modeste par le cantique Magnificat anima mea dominum. Elisabeth ensuite s’offrit elle-même et toute sa famille à la sainte Vierge pour la servir, et la pria d’accepter une chambre dont elle faisait usage pour prier le Seigneur. Marie accepta cette chambre avec un remerciement sincère et personne n’y entra désormais excepté sainte Elisabeth. La nuit arriva au milieu de leur doux entretien, la Vierge mère demanda en se retirant la bénédiction à Zacharie comme prêtre du Seigneur. Elle ne s’empressa pas de remédier à son état de mutisme, mais elle pria pour lui et lui porta une tendre compassion. Saint Joseph, après trois jours, demanda la permission de revenir à Nazareth, offrant de revenir au premier avis de sa sainte épouse. Après son départ, la sainte Vierge régla sa manière de vivre dans cette maison, et ce fut celle qu’elle observait à Nazareth. Elle faisait de ses mains les langes de l’enfant qui devait naître. Après une douce contestation, elle obtint de pratiquer l’obéissance, et qu’Elisabeth aurait le commandement. Elle s’occupa des ouvrages qui lui furent imposés de sa sainte cousine; tout ce que faisait la mère de sa sagesse, Elisabeth le gardait avec une grande vénération sans jamais l’employer pour aucun usage.

Dans la compagnie de la mère de Dieu, Elisabeth s’éleva à une très-haute sainteté, elle vit plusieurs fois la sainte Vierge entourée de splendeurs et soulevée de terre; en la voyant toute absorbée en Dieu, elle se prosternait devant elle pour adorer le verbe fait homme renfermé dans son chaste sein. Elle ne découvrit jamais à personne ce mystère caché excepté à Zacharie, et à son fils, et à celui-ci seulement après la naissance du divin enfant. Il y avait dans la maison d’Elisabeth, une servante d’un mauvais naturel, colère, médisante et habituée aux jurements; à cause de ces péchés, plusieurs démons la possédaient déjà depuis quatorze ans. La sainte Vierge découvrant le mauvais état de cette malheureuse femme et le motif pour lequel le démon l’avait possédée, pria le Seigneur pour cette âme; elle lui obtint la contrition et le pardon de ses péchés. Elle ordonna aux esprits infernaux de ne plus la tourmenter, mais de se tenir toujours éloignés d’elle comme ils avaient fait lorsque la Vierge entra sur le seuil de la maison. Il y avait une autre femme dans le voisinage de la maison d’Elisabeth, qui n’était pas meilleure que la précédente. Dès qu’elle eut appris qu’il était arrivé dans ce lieu une jeune étrangère, modeste, humble et retirée. Quelle est celle-ci, dit-elle, dont la vie est si singulière? Je veux voir qui elle est. Elle alla poussée par la curiosité à la maison d’Elisabeth voir l’étrangère; mais à la vue de la très-pure Marie, tous ses sentiments dépravés furent changés; elle pleura amèrement ses péchés, sans connaître encore la cause de ce changement si subit. La mère de Dieu fit aussi la conquête d’un grand nombre d’autres âmes, mais toujours en secret sans que personne ne remarquât que la grâce et la conversion étaient l’effet de l’efficacité de ses prières. Il y avait plus de deux mois que la Vierge habitait chez Elisabeth et sanctifiait toute cette famille par ses actions et ses exemples d’humilité. Elisabeth prévoyant le prochain départ de sa sainte cousine, commença à ressentir la perte qu’elle allait faire. Un jour elle s’efforça de lui persuader de changer son habitation de Nazareth à Juda; elle lui dit qu’on appellerait saint Joseph, et que sa maison, sa famille et sa personne seraient à leur service, L’humble Vierge écouta cette proposition, mais elle lui dit qu’elle ne pouvait rien décider sans le bon plaisir de Dieu et de son époux, qu’elle exposerait à Dieu ses désirs dans la prière et ferait connaître son invitation à saint Joseph. Sainte Elisabeth fut satisfaite elle la pria seulement de ne pas la quitter jusqu’à la naissance de l’enfant. La sainte Vierge se retira dans son oratoire, pour connaître la volonté du Seigneur. Elle fut aussitôt ravie en extase et le Seigneur lui fit comprendre qu’elle devait rester jusqu’à la naissance de l’enfant qui devait naître bientôt, et retourner à Nazareth lorsque la circoncision serait faite.

Extrait de :
http://jesusmarie.free.fr/marie_d_agreda_vie_divine_vierge_marie.html - chapitre IX
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t18930-chapelets-en-audio#182024

A lire aussi :
http://jesusmarie.free.fr/marie_d_agreda_la_cite_mystique_8.html

carine
Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ

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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Maud Sam 1 Juin 2013 - 6:50

Bonjour etoilebleue Very Happy
Bonjour Nicolas Very Happy
Bonjour Carine Very Happy
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez Very Happy

Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière sunny

Bible Croix Dove

Maud


***

Méditation sur l’ évangile du jour : Samedi 1er Juin 2013


À l’écoute de la vérité

Evangile selon St Marc, chapitre 11, 27-33

Jésus et ses disciples reviennent à Jérusalem. Et comme Jésus allait et venait dans le Temple, les chefs des prêtres, les scribes et les anciens vinrent le trouver.

Ils lui demandaient : « Par quelle autorité fais-tu cela ? Ou bien qui t’a donné autorité pour le faire ? »

Jésus leur dit : « Je vais vous poser une seule question. Répondez-moi, et je vous dirai par quelle autorité je fais cela. Le baptême de Jean venait-il du ciel ou des hommes ? Répondez-moi. »

Ils faisaient en eux-mêmes ce raisonnement : « Si nous disons : ’Du ciel’, il va dire : ’Pourquoi donc n’avez-vous pas cru à sa parole ?’ Mais allons-nous dire : ’Des hommes’ ? » Ils redoutaient la foule, car tout le monde estimait que Jean était réellement un prophète.

Ils répondent donc à Jésus : « Nous ne savons pas ! » Alors Jésus leur dit : « Moi non plus, je ne vous dirai pas par quelle autorité je fais cela. »

Prière d'introduction

Seigneur, aide-moi à t’ouvrir mon cœur. Aide-moi à écouter ta parole. Tu as des choses à me dire, mais je ne suis pas toujours attentif. Je viens t’écouter, Jésus.

Demande

Un cœur attentif à la voix de Dieu dans ma conscience.

Points de réflexion

1. Après que Jésus ait chassé les marchands du Temple,

les chefs des prêtres, qui avaient autorité sur le Temple, viennent lui demander de quel droit il a fait cela. Mais ce qu’ils veulent surtout, c’est trouver un moyen de condamner Jésus, qui les dérange dans le système qu’ils ont établi à leur profit.

2. Jésus, qui est Dieu lui-même, aurait pu leur montrer que par leur conduite ils se sont eux-mêmes privés de la véritable autorité sur le Temple.

Le Temple est un lieu sacré, et ils l’utilisent comme un centre commercial.
Mais Jésus essaye de les aider à se rendre compte de leur hypocrisie, en leur posant cette question sur Jean Baptiste.

Et de fait, eux qui ne vivent pas devant la vérité mais devant ce qui leur convient, ne trouvent pas de réponse qui leur convienne à cette question. Ils préfèrent donc ne pas répondre, et laisser Jésus s’en aller pour cette fois.

3. En lisant ce passage demandons-nous donc nous aussi s’il n’y a pas un peu d’hypocrisie dans notre vie.

Y a-t-il des questions auxquelles nous ne voudrions pas répondre ? Ne préférons-nous pas parfois notre propre intérêt à la vérité et à ce qui est juste ?

Que faut-il faire alors ? A l’inverse de ces pharisiens, il nous faut nous rapprocher de Jésus, et non nous en éloigner.

Et le remercier de nous aider à voir ce qu’il faut changer dans notre vie. Lui demander pardon et repartir de l’avant.

Dialogue avec le Christ

Seigneur, aide-moi à me convertir. J’ai besoin de ton aide pour voir clair dans ma vie. Pour voir ce qui est vrai et ce qui est juste. Viens à mon aide Jésus. Je veux t’écouter, je veux entendre ce que tu as à me dire.

Résolution
Faire un bon examen de conscience.

SOURCE : Catholique.org

Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 3 Jasus_27

Jésus et Sa parole

*
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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Invité Sam 1 Juin 2013 - 10:25

Bonjour Maud,
Bonjour Carine,
Bonjour Nicolas,
Bonjour à vous tous qui aimez la Parole de Vie : "Goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 3 43550856


Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 3 Images33


Le samedi de la 8e semaine du Temps Ordinaire


Livre de l'Ecclésiastique 51,12-20.

Mon Dieu, je veux te rendre grâce et te louer, je veux bénir le nom du Seigneur.
Quand j'étais encore jeune et que je n'avais pas erré çà et là, aux yeux de tous j'ai cherché la Sagesse dans ma prière.
Devant le Temple, je priais pour la recevoir, et jusqu'au bout je la rechercherai.
Depuis qu'elle était en fleur comme le raisin qui mûrit, elle a été la joie de mon cœur. Mon pied s'est avancé sur le droit chemin ; depuis ma jeunesse, je marchais sur ses traces.
Il m'a suffi de tendre un peu l'oreille pour la recevoir, et j'y ai trouvé de grandes leçons.
Grâce à elle, j'ai progressé ; je rendrai gloire à celui qui me donne la Sagesse.
J'ai résolu de la mettre en pratique, ardemment j'ai désiré le bien, et jamais je n'aurai à le regretter.
Avec elle, j'ai vaillamment combattu, j'ai mis beaucoup d'exactitude à pratiquer la Loi. J'ai levé mes mains vers le ciel, j'ai déploré de la connaître si mal.
J'ai marché tout droit vers elle, c'est dans la pureté que je l'ai trouvée. Avec elle, dès le commencement, j'ai trouvé l'intelligence, c'est pourquoi je ne serai jamais abandonné.



Psaume 19(18),8.9.10.11.

La loi du Seigneur est parfaite,
qui redonne vie ;
la charte du Seigneur est sûre,
qui rend sages les simples.

Les préceptes du Seigneur sont droits,
ils réjouissent le cœur ;
le commandement du Seigneur est limpide,
il clarifie le regard.

La crainte qu'il inspire est pure,
elle est là pour toujours ;
les décisions du Seigneur sont justes
et vraiment équitables :

plus désirables que l'or,
qu'une masse d'or fin,
plus savoureuses que le miel
qui coule des rayons.



Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 11,27-33.

Jésus et ses disciples reviennent à Jérusalem. Et comme Jésus allait et venait dans le Temple, les chefs des prêtres, les scribes et les anciens vinrent le trouver.
Ils lui demandaient : « Par quelle autorité fais-tu cela ? Ou bien qui t'a donné autorité pour le faire ? »
Jésus leur dit : « Je vais vous poser une seule question. Répondez-moi, et je vous dirai par quelle autorité je fais cela.
Le baptême de Jean venait-il du ciel ou des hommes ? Répondez-moi. »
Ils faisaient en eux-mêmes ce raisonnement : « Si nous disons : 'Du ciel', il va dire : 'Pourquoi donc n'avez-vous pas cru à sa parole ? '
Mais allons-nous dire : 'Des hommes' ? » Ils redoutaient la foule, car tout le monde estimait que Jean était réellement un prophète.
Ils répondent donc à Jésus : « Nous ne savons pas ! » Alors Jésus leur dit : « Moi non plus, je ne vous dirai pas par quelle autorité je fais cela. »



« Par quelle autorité fais-tu cela ? Ou bien qui t'a donné autorité pour le faire ? » La question posée à Jésus vient du contexte pharisien qui est le sien. La tradition juive veut, en effet, que l'on ne dise rien de soi avant de s'être référé à ses maîtres. La nouveauté ne peut jaillir que de la tradition reçue et transmise. Or Jésus est le seul rabbi qui ne commence pas ses enseignements par les références habituelles aux maîtres, lesquelles assurent que l'autorité de l'enseignement prononcé vient de Moïse lui-même, premier maillon de la chaîne de transmission. Jésus parle de lui-même, de sa propre autorité, et cela ne manque évidemment pas de choquer.

La réponse qu’il adresse aux pharisiens qui l’interrogent n'est cependant ni une échappatoire ni un chantage. « Je vais vous poser une seule question. Répondez-moi, et je vous dirai par quelle autorité je fais cela. Le baptême de Jean venait-il du ciel ou des hommes ? Répondez-moi. » En se référant à la personne de Jean, qui lui aussi enseignait, Jésus pose la question de l'origine commune de tous les enseignements. Si toute autorité vient de Moïse par les maîtres, il ne faut pas oublier que c'est de Dieu que viennent les Dix Paroles qui ont été remises à Moïse au Sinaï. La véritable autorité vient de ces Paroles Divines autrement dit de Dieu lui-même. Par sa réponse, Jésus induit donc son être et sa messianité divine.

En renvoyant à la figure de Jean-Baptiste, Jésus interpelle ses interlocuteurs sur un autre point. La référence aux maîtres n'est, en effet, pas seulement un gage de vérité. Elle est de l'ordre du témoignage : c'est sur la simple parole d'un rabbi qu'on a accès à celle de ses maîtres. En évoquant le baptême de Jean, Jésus rappelle le rôle déterminant de ce dernier dans la reconnaissance de Celui qui devait venir en acceptant d'être son témoin. Le quatrième évangile insiste tout particulièrement là-dessus notamment lorsqu’il ouvre le cycle de Jean-Baptiste par ces mots : « Et voici quel fut le témoignage de Jean… » (Cf. Jn 1, 18).

Contrairement à Jean-Baptiste, les grands prêtres et les anciens ne témoignent pas, bien qu’ils se réfèrent à leurs maîtres. Ils tiennent la vérité captive. Ce qu'ils cherchent, ce n'est pas l'avènement de la vérité, mais la préservation de leur pouvoir. Pour ce faire, ils se montrent prêts à taire la vérité, à ensevelir la parole dans le mutisme.
Devant leur refus de faire la vérité en eux-mêmes, Jésus va s’esquiver : il ne dira pas « de quelle autorité » il a chassé les vendeurs du Temple, puisque ses interlocuteurs ont fait la preuve qu’ils ne veulent pas entendre.

Ainsi, faire advenir la Parole de Dieu, le Verbe éternel, dans nos vies suppose que nous ayons renoncé à tenir captive toute vérité qui ne servirait pas nos projets. Inutile de nous revendiquer de Jésus si nous ne nous disposons pas à l'accueillir.


« Seigneur, puissions-nous à l’exemple de Jean-Baptiste choisir la voie de l’écoute qui permet l’accueil de l’Esprit de vérité. Puissions-nous, comme lui, choisir l’humilité qui est oubli de soi pour te recevoir tel que tu te présentes à nous et non pas tel que nous voudrions que tu sois. Ton irruption dans nos vies nous dérangera toujours. Mais bienheureux celui qui accepte de laisser débusquer au fond de lui les ruses du vieil homme, il pourra communier à la vraie vie. »

Frère Elie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson



Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 3 Notre_10

« Qui t'a donné cette autorité ? »


La sagesse personnelle de Dieu, son Fils unique, a créé et réalisé toute chose. En effet, un psaume dit : « Tu as tout fait avec sagesse » (103,24)... De même que notre parole humaine est l'image de cette Parole qui est le Fils de Dieu (cf Jn 1,1), ainsi notre sagesse est, elle aussi, l'image de ce Verbe qui est la Sagesse en personne. Parce que nous possédons en elle la capacité de connaître et de penser, nous devenons capables d'accueillir la Sagesse créatrice, et par elle nous pouvons connaître son Père. « Car celui qui a le Fils a aussi le Père » (1Jn 2,23), et encore : « Celui qui m'accueille accueille celui qui m'a envoyé » (Mt 10,40)...

« Puisque le monde, avec le moyen de la sagesse, n'a pas su reconnaître Dieu à travers les œuvres de la sagesse de Dieu, il a plu à Dieu de sauver les croyants par cette folie qu'est la proclamation de l'Évangile » (1Co 1,21). Désormais Dieu ne veut plus, comme dans les temps anciens, être connu par des images et des ombres de la Sagesse : il a voulu que la véritable Sagesse en personne prenne chair, devienne homme, subisse la mort de la croix, afin qu'à l'avenir tous les croyants puissent être sauvés par la foi en cette Sagesse incarnée.

C'est donc elle qui est la Sagesse de Dieu. Auparavant, elle se faisait connaître par son image introduite dans les choses créées...et de cette façon faisait connaître le Père. Par la suite, elle, qui est le Verbe, est devenue chair, comme dit saint Jean (1,14). Après avoir « détruit la mort » (1Co 15,26) et sauvé l'humanité, elle s'est manifestée plus clairement elle-même et, par elle-même, elle a manifesté son Père. Ce qui lui a fait dire : « Donne-leur de te connaître, toi, le seul Dieu, le vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus Christ » (Jn 17,3). Toute la terre a donc été remplie de sa connaissance. Car il y a une seule connaissance, du Père par le Fils, et du Fils à partir du Père. Le Père met sa joie en lui, et le Fils se réjouit de la même joie dans le Père, ainsi qu'il le dit : « J'y trouvais ma joie, je me réjouissais jour après jour en sa présence » (Pr 8,30).


Saint Athanase (295-373), évêque d'Alexandrie, docteur de l'Église
Discours contre les Ariens, 2, 78-79 (trad. bréviaire 6e mar. rev.)





Cantique de la Sagesse (Sg 9).

Père donne-moi la Sagesse assise près de toi !

Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 3 Cantiq10

DIEU de mes pères et SEIGNEUR de tendresse,
par ta parole tu fis l'univers,
tu formas l'homme par ta SAGESSE
pour qu'il domine sur tes créatures,
qu'il gouverne le monde avec justice et sainteté,
qu'il rende, avec droiture, ses jugements.

DONNE-MOI LA SAGESSE,
ASSISE PRÈS DE TOI.


Ne me retranche pas du nombre de tes fils :
je suis ton serviteur, le fils de ta servante,
un homme frêle et qui dure peu,
trop faible pour comprendre les préceptes et les
lois.
Le plus accompli des enfants des hommes,
s'il lui manque la SAGESSE que tu donnes,
sera compté pour rien.


Or la SAGESSE est avec TOI,
elle qui sait tes oeuvres ;
elle était là quand tu fis l'univers,
elle connaît ce qui plaît à tes yeux,
ce qui est conforme à tes décrets.
Des cieux très saints, daigne l'envoyer,
fais-la descendre du trône de ta gloire.

Qu'elle travaille à mes côtés et m'apprenne ce qui
te plaît.
Car elle sait tout, comprend tout,
guidera mes actes avec prudence,
me gardera par sa gloire.



Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 3 0sages10

Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 3 Que_di51
Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 3 Coeur_54
"Quand je dis Dieu, c'est un poème,
c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines,
un grand soleil pour aujourd'hui ! "

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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Invité Dim 2 Juin 2013 - 1:20

Bonjour Maud,
Bonjour Carine,
Bonjour Nicolas,
Bonjour à vous tous qui aimez la Parole de Vie : "Goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 3 43550857


Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 3 Diapor10


Saint Sacrement du Corps et du Sang du Christ, solennité


Livre de la Genèse 14,18-20.

Comme Abraham revenait d’une expédition victorieuse contre quatre rois, Melkisédek, roi de Salem, fit apporter du pain et du vin : il était prêtre du Dieu très-haut.
Il prononça cette bénédiction : « Béni soit Abram par le Dieu très-haut, qui a fait le ciel et la terre ;
et béni soit le Dieu très-haut, qui a livré tes ennemis entre tes mains. » Et Abram lui fit hommage du dixième de tout ce qu'il avait pris.



Psaume 110(109),1.2.3.4.

Oracle du Seigneur à mon seigneur :
« Siège à ma droite,
et je ferai de tes ennemis le marchepied de ton trône. »

De Sion, le Seigneur te présente
le sceptre de ta force :
« Domine jusqu'au cœur de l'ennemi. »

Le jour où paraît ta puissance,
tu es prince, éblouissant de sainteté :
« Comme la rosée qui naît de l'aurore, je t'ai engendré. »

Le Seigneur l'a juré dans un serment irrévocable :
« Tu es prêtre à jamais
selon l'ordre du roi Melkisédek. »



Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 11,23-26.

Frères, moi, Paul, je vous ai transmis ce que j'ai reçu de la tradition qui vient du Seigneur : la nuit même où il était livré, le Seigneur Jésus prit du pain,
puis, ayant rendu grâce, il le rompit, et dit : « Ceci est mon corps, qui est pour vous. Faites cela en mémoire de moi. »
Après le repas, il fit de même avec la coupe, en disant : « Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang. Chaque fois que vous en boirez, faites cela en mémoire de moi. »
Ainsi donc, chaque fois que vous mangez ce pain et que vous buvez à cette coupe, vous proclamez la mort du Seigneur, jusqu'à ce qu'il vienne.



Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 9,11b-17.

La foule s'en aperçut et le suivit. Il leur fit bon accueil ; il leur parlait du règne de Dieu, et il guérissait ceux qui en avaient besoin.
Le jour commençait à baisser. Les Douze s'approchèrent de lui et lui dirent : « Renvoie cette foule, ils pourront aller dans les villages et les fermes des environs pour y loger et trouver de quoi manger : ici nous sommes dans un endroit désert. »
Mais il leur dit : « Donnez-leur vous-mêmes à manger. » Ils répondirent : « Nous n'avons pas plus de cinq pains et deux poissons... à moins d'aller nous-mêmes acheter de la nourriture pour tout ce monde. »
Il y avait bien cinq mille hommes. Jésus dit à ses disciples : « Faites-les asseoir par groupes de cinquante. »
Ils obéirent et firent asseoir tout le monde.
Jésus prit les cinq pains et les deux poissons, et, levant les yeux au ciel, il les bénit, les rompit et les donna à ses disciples pour qu'ils distribuent à tout le monde.
Tous mangèrent à leur faim, et l'on ramassa les morceaux qui restaient : cela remplit douze paniers.



L'Institution de l'Eucharistie (Cf. 2ème lecture), le sacrifice de Melchisédech (Cf. 1ère lecture) et la multiplication des pains (Cf. Evangile) : tel est le triptyque suggestif que nous présente la liturgie de la Parole en cette solennité du « Corpus Domini » (Saint Sacrement).
Le geste de Jésus dans l’évangile était préfiguré dans celui de Melchisédech, « roi de Shalem » et « prêtre du Dieu très haut » qui bénit Abraham et lui « apporta du pain et du vin » (Gn 14, 18) en signe d’hospitalité, de générosité et d’amitié. Le Psaume 109 fait d’ailleurs référence à ce passage en attribuant au Roi-Messie un caractère sacerdotal particulier en vertu de l'investiture directe de Dieu : « Tu es prêtre à jamais selon l'ordre de Melchisédech » (v.4).
Lorsqu’il se livre lui-même aux hommes en nourriture, Jésus se révèle ainsi comme le véritable Roi-Messie, le véritable grand prêtre. L’auteur de l’épître aux Hébreux l’avait bien compris lorsqu’il nous décrit notre Seigneur Jésus Christ comme : « le grand prêtre qu'il nous fallait : saint, sans tache, sans aucune faute ; séparé maintenant des pécheurs, il est désormais plus haut que les cieux. Il n'a pas besoin, comme les autres grands prêtres, d'offrir chaque jour des sacrifices, d'abord pour ses péchés personnels, puis pour ceux du peuple ; cela, il l'a fait une fois pour toutes en s'offrant lui-même. » (He 7, 26-27)
Le signe de la multiplication des pains par notre Seigneur anticipe celui de l’Ultime Cène avec les apôtres et l’Eucharistie célébrée par les chrétiens en mémoire de lui : « la nuit même où il était livré, le Seigneur Jésus prit du pain, puis, ayant rendu grâce, il le rompit, et dit : ‘Ceci est mon corps, qui est pour vous. Faites cela en mémoire de moi’. » (Cf. 2ème lecture)

Saint Luc, dans son évangile, nous permet de mieux comprendre le don et le mystère de l'Eucharistie. Après que Jésus eût béni et rompu les pains, il les donne aux apôtres afin qu'ils les distribuent au peuple (v. 16). Tous, observe l’évangéliste, mangèrent et furent rassasiés et douze couffins de morceaux furent même recueillis (v. 17). Nous assistons ici au début d'un long processus historique : la multiplication sans arrêt dans l'Eglise du Pain de vie nouvelle pour les hommes de toute race et de toute culture. Ce ministère sacramentel a été confié par Jésus aux Apôtres et à leurs successeurs qui, fidèles à la consigne du Seigneur, ne cessent de rompre et de distribuer le Pain eucharistique de génération en génération.

Le Christ - unique Seigneur hier, aujourd'hui et à jamais - a voulu lier sa présence salvifique dans le monde et dans l'histoire au sacrement de l'Eucharistie. Il a voulu devenir pain rompu, afin que chaque homme puisse se nourrir de sa vie même, à travers la participation au Sacrement de son Corps et de son Sang. A travers l’Eucharistie c’est la vie même de Dieu qui continue à nous parvenir pour transfigurer et sauver chacun de nous. Saint Luc dans l’évangile insiste sur le fait que « tous furent rassasiés ». Ce jeudi, à l’occasion de la célébration eucharistique à saint Jean du Latran et de la procession du saint Sacrement jusqu’à la Basilique Sainte Marie Majeure, Benoît XVI soulignait fortement cet aspect : « Si, le Jeudi Saint, on met en évidence le rapport étroit qui existe entre la Dernière Cène et le mystère de la mort de Jésus sur la Croix, aujourd’hui, en la fête du Corpus Domini, avec la procession et l’adoration eucharistique ensemble, on attire l’attention sur le fait que le Christ s’est immolé pour l’humanité tout entière. Son passage au milieu des maisons et par les rues de notre ville sera pour ceux qui y habitent une offrande de joie, de vie immortelle, de paix et d’amour. »

Pour accueillir cette vie divine, il s’agit tout comme les apôtres dans l’évangile de croire à ces paroles que Jésus prononça un jour à Capharnaüm : « Je suis le pain vivant, descendu du ciel. Qui mange ce pain vivra à jamais » (Jn 6, 51).
Voilà pourquoi il est tout particulièrement bon en ce dimanche de rester devant le Sacrement de l'autel et de renouveler notre profession de foi dans la présence réelle du Christ. Avec Pierre, nous redisons : « Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle » (Jn 6, 68).
Il n’y pas de plus belle manière d’appeler sa vie divine et éternelle sur nos histoires humaines souffrantes, opprimées par les préoccupations et les peines, et sujettes à la lente mais inexorable usure du temps.

Comme nous y invite l’épître aux Hébreux, « Tenons donc ferme la profession de foi ». Notre grand prêtre souverain qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, n’est pas un grand prêtre impuissant à compatir à nos faiblesses, lui qui a été éprouvé en tout, d’une manière semblable, à l’exception du péché.
« Avançons-nous donc avec assurance vers le trône de la grâce afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce pour une paix opportune. » (CF. He 4, 14-16)


Frère Elie

Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson



Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 3 36535914

Soyez ce que vous voyez, et recevez ce que vous êtes


Ce que vous voyez sur l'autel de Dieu..., c'est le pain et la coupe : c'est cela que vos yeux vous apprennent. Mais ce dont votre foi doit être instruite, c'est que ce pain est le corps du Christ, que cette coupe est le sang du Christ. Ce peu de paroles suffisent peut-être pour votre foi ; mais la foi cherche à s'instruire... Comment ce pain est-il son corps, et cette coupe, ou plutôt son contenu, peut-il être son sang ?

Mes frères, c'est cela que l'on appelle des sacrements : ils expriment autre chose que ce qu'ils présentent à nos regards. Ce que nous voyons est une apparence matérielle, tandis que ce que nous comprenons est un fruit spirituel. Si vous voulez comprendre ce qu'est le corps du Christ, écoutez l'apôtre Paul, qui dit aux fidèles : « Vous êtes le corps du Christ ; et chacun pour votre part, vous êtes les membres de ce corps » (1Co 12,27). Donc, si c'est vous qui êtes le corps du Christ et ses membres, c'est le symbole de ce que vous êtes qui se trouve sur la table du Seigneur, et c'est votre mystère que vous recevez. Vous répondez : « Amen » à ce que vous êtes, et par cette réponse, vous y souscrivez. On vous dit : « Le corps du Christ », et vous répondez : « Amen ». Soyez donc membres du corps du Christ, pour que cet amen soit véridique.

Pourquoi donc le corps est-il dans le pain ? Ici encore, ne disons rien de nous-mêmes, écoutons encore l'apôtre qui, en parlant de ce sacrement, nous dit : « Puisqu'il y a un seul pain, la multitude que nous sommes est un seul corps » (1Co 10,17). Comprenez cela et soyez dans la joie : unité, vérité, dévotion, charité ! « Un seul pain » : qui est ce pain unique ? « Un seul corps, nous qui sommes multitude. » Rappelez-vous qu'on ne fait pas du pain avec un seul grain, mais avec beaucoup... Soyez donc ce que vous voyez, et recevez ce que vous êtes.


Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église
Sermon 272, Aux nouveaux baptisés, sur le sacrement





LE SACREMENT DE L'EUCHARISTIE
Catéchisme de l'Église Catholique — Abrégé


1. Qu'est-ce que l'Eucharistie?

L'Eucharistie est le sacrifice même du Corps et du Sang du Seigneur Jésus, qu'il a instituée pour perpétuer au long des siècles jusqu'à son retour le sacrifice de la croix, confiant ainsi à son Église le mémorial de sa Mort et de sa Résurrection. L'Eucharistie est le signe de l'unité, le lien de la charité, le repas pascal, où l'on reçoit le Christ, où l'âme est comblée de grâce et où est donné le gage de la vie éternelle.

2. Quand le Christ a-t-il institué l'Eucharistie?

Il l'a instituée le Jeudi saint, «la nuit même où il était livré» (1 Co 11,23), alors qu'il célébrait la dernière Cène avec ses Apôtres.

3. Comment l'a-t-il instituée?

Après avoir réuni ses Apôtres au Cénacle, Jésus prit le pain dans ses mains, le rompit et le leur donna, en disant: «Prenez, et mangez-en tous: ceci est mon corps livré pour vous». Puis il prit dans ses mains la coupe remplie de vin et leur dit: «Prenez, et buvez-en tous, car ceci est la coupe de mon sang, le sang de l'Alliance nouvelle et éternelle, qui sera versé pour vous et pour la multitude en rémission des péchés. Vous ferez cela, en mémoire de moi».

4. Que représente l'Eucharistie dans la vie de l'Église?

Elle est la source et le sommet de toute la vie chrétienne. Dans l'Eucharistie culminent l'action sanctifiante de Dieu envers nous et le culte que nous lui rendons. L'Eucharistie renferme tout le bien spirituel de l'Église: le Christ lui-même, notre Pâque. La communion de la vie divine et l'unité du Peuple de Dieu sont exprimées et réalisées par l'Eucharistie. A travers la célébration eucharistique, nous nous unissons déjà à la liturgie du Ciel et nous anticipons la vie éternelle.

5. Comment désigne-t-on ce sacrement?

La richesse insondable de ce sacrement se manifeste par différents noms, qui en traduisent les aspects particuliers. Les plus communs sont: Eucharistie, Sainte Messe, Cène du Seigneur, Fraction du pain, Célébration eucharistique, Mémorial de la passion, de la mort et de la résurrection du Seigneur, Saint Sacrifice, Sainte et Divine Liturgie, Saints Mystères, Saint-Sacrement de l'autel, Communion.

6. Quelle est la place de l'Eucharistie dans le plan divin du salut?

Dans l'Ancienne Alliance, l'Eucharistie est préfigurée surtout par le repas pascal célébré chaque année par les Hébreux avec les pains azymes, en souvenir du départ précipité et libérateur de l'Égypte. Jésus l'a annoncée dans son enseignement et il l'a instituée en célébrant la dernière Cène avec ses Apôtres, au cours du repas pascal. Fidèle au commandement du Seigneur: «Vous ferez cela, en mémoire de moi» (1 Co 11,24), l'Église a toujours célébré l'Eucharistie, surtout le dimanche, jour de la Résurrection de Jésus.

7. Comment se déroule la célébration de l'Eucharistie?

Elle se déroule en deux grandes parties, qui forment un seul acte cultuel: la liturgie de la Parole, qui comprend la proclamation et l'écoute de la Parole de Dieu, et la liturgie eucharistique, qui comprend la présentation du pain et du vin, la prière ou anaphore comportant les paroles de la consécration, et la communion.

8. Qui est le ministre du sacrement de l'Eucharistie?

C'est le prêtre (Évêque ou prêtre) validement ordonné, qui agit dans la Personne du Christ Tête et au nom de l'Église.

9. Quels sont éléments essentiels et nécessaires pour l'Eucharistie?

Ce sont le pain de blé et le vin de la vigne.

10. En quel sens l'Eucharistie est-elle mémorial du sacrifice du Christ?

L'Eucharistie est mémorial en ce sens qu'elle rend présent et actualise le sacrifice que le Christ a offert à son Père, une fois pour toutes, sur la croix, en faveur de l'humanité. Le caractère sacrificiel de l'Eucharistie se manifeste dans les paroles mêmes de l'institution: «Ceci est mon corps livré pour vous» et «Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang répandu pour vous» (Lc 22,19-20). Le sacrifice de la croix et le sacrifice de l'Eucharistie sont un unique sacrifice. La victime et celui qui l'offre sont identiques. Seule la manière de l'offrir diffère. Le sacrifice est sanglant sur la croix, non sanglant dans l'Eucharistie.

11. De quelle manière l'Église participe-t-elle au sacrifice eucharistique?

Dans l'Eucharistie, le sacrifice du Christ devient aussi le sacrifice des membres de son Corps. La vie des fidèles, leur louange, leur action, leur prière, leur travail, sont unis à ceux du Christ. En tant que sacrifice, l'Eucharistie est aussi offerte pour tous les fidèles, pour les vivants et les défunts, en réparation des péchés de tous les hommes, et pour obtenir de Dieu des bienfaits spirituels et temporels. De plus, l'Église du ciel est présente dans l'offrande du Christ.

12. Comment Jésus est-il présent dans l'Eucharistie?

Jésus Christ est présent dans l'Eucharistie d'une façon unique et incomparable. Il est présent en effet de manière vraie, réelle, substantielle: avec son Corps et son Sang, avec son Âme et sa Divinité. Dans l'Eucharistie, est donc présent de manière sacramentelle, c'est-à-dire sous les espèces du pain et du vin, le Christ tout entier, Dieu et homme.

13. Que signifie la transsubstantiation?

La transsubstantiation signifie la conversion de toute la substance du pain en la substance du Corps du Christ et de toute la substance du vin en la substance de son Sang. Cette conversion se réalise au cours de la prière eucharistique, par l'efficacité de la parole du Christ et de l'action de l'Esprit Saint. Toutefois, les apparences sensibles du pain et du vin, c'est-à-dire les «espèces eucharistiques», demeurent inchangées.

14. La fraction du pain divise-t-elle le Christ?

La fraction du pain ne divise pas le Christ. Il est tout entier et intégralement présent en chacune des espèces eucharistiques et en chacune de leurs parties.

15. Jusqu'à quand demeure la présence eucharistique du Christ?

Elle demeure tant que subsistent les espèces eucharistiques.

16. Quelle sorte de culte est-il dû au sacrement de l'Eucharistie?

C'est le culte de latrie, c'est-à-dire l'adoration réservée à Dieu seul, soit durant la célébration eucharistique, soit en dehors d'elle. L'Église conserve en effet avec le plus grand soin les hosties consacrées; elle les porte aux malades et aux personnes qui sont dans l'impossibilité de participer à la Messe. Elle présente l'hostie à l'adoration solennelle des fidèles, la porte en procession, et elle invite à la visite fréquente et à l'adoration du Saint-Sacrement, conservé dans le tabernacle.

17. Pourquoi l'Eucharistie est-elle le banquet pascal?

L'Eucharistie est le banquet pascal parce que le Christ, accomplissant sacramentellement sa pâque, nous donne son Corps et son Sang offerts en nourriture et en boisson. Il nous unit à lui et entre nous dans son sacrifice.

18. Que signifie l'autel?

L'autel est le symbole du Christ lui-même, présent comme victime sacrificielle (autel–sacrifice de la croix) et comme nourriture céleste qui se donne à nous (autel–table eucharistique).

19. Quand l'Église fait-elle obligation de participer à la Messe?

L'Église fait obligation aux fidèles de participer à la Messe tous les dimanches et aux fêtes de précepte, et elle recommande d'y participer aussi les autres jours.

20. Quand doit-on communier?

L'Église recommande aux fidèles qui prennent part à la Messe de recevoir aussi, avec les dispositions voulues, la Communion, en en prescrivant l'obligation au moins à Pâques.

21. Qu'est-il exigé pour recevoir la Communion?

Pour recevoir la Communion, il faut être pleinement incorporé à l'Église catholique et être en état de grâce, c'est-à-dire sans conscience d'avoir commis de péché mortel. Celui qui est conscient d'avoir commis un péché grave doit recevoir le sacrement de la Réconciliation avant d'accéder à la Communion. Il importe aussi d'avoir un esprit de recueillement et de prière, d'observer le jeûne prescrit par l'Église et d'avoir des attitudes corporelles dignes (gestes, vêtements), comme marques de respect envers le Christ.

22. Quels sont les fruits de la Communion?

La Communion fait grandir notre union au Christ et avec son Église. Elle maintient et renouvelle la vie de grâce reçue au Baptême et à la Confirmation, et elle accroît l'amour envers le prochain. En nous fortifiant dans la charité, elle efface les péchés véniels et nous préserve, pour l'avenir, des péchés mortels.

23. Quand est-il possible d'administrer la Communion à d'autres chrétiens?

Les ministres catholiques administrent licitement la Communion aux membres des Églises orientales qui ne sont pas en pleine communion avec l'Église catholique, mais qui la demandent de leur plein gré, avec les dispositions requises.
Quant aux membres des autres Communautés ecclésiales, les ministres catholiques administrent licitement la Communion aux fidèles qui, en raison d'une nécessité grave, la demandent de leur plein gré, qui sont bien disposés et qui manifestent la foi catholique à l'égard du sacrement.

24. Pourquoi l'Eucharistie est-elle «gage de la gloire à venir»?

Parce que l'Eucharistie comble de toutes les grâces et bénédictions du Ciel, elle nous rend forts pour notre pèlerinage en cette vie et elle fait désirer la vie éternelle, nous unissant déjà au Christ assis à la droite du Père, à l'Église du ciel, à la bienheureuse Vierge Marie et à tous les saints.



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"Quand je dis Dieu, c'est un poème,
c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines,
un grand soleil pour aujourd'hui ! "

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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Maud Dim 2 Juin 2013 - 6:50

Bonjour etoilebleue Very Happy
Bonjour Nicolas Very Happy
Bonjour carine Very Happy
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez Very Happy

Que ce Saint dimanche soit béni par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière sunny


Bible Croix Church Dove

Maud


***
Méditation sur l’ évangile du jour : Dimanche 2 Juin 2013


La nourriture de la vie éternelle

Evangile selon St Luc, chapitre 9, 11-17

Jésus parlait du règne de Dieu à la foule, et il guérissait ceux qui en avaient besoin.

Le jour commençait à baisser. Les Douze s’approchèrent de lui et lui dirent : « Renvoie cette foule, ils pourront aller dans les villages et les fermes des environs pour y loger et trouver de quoi manger : ici nous sommes dans un endroit désert. » Mais il leur dit : « Donnez-leur vous-mêmes à manger. » Ils répondirent : « Nous n’avons pas plus de cinq pains et deux poissons... à moins d’aller nous-mêmes acheter de la nourriture pour tout ce monde. » Il y avait bien cinq mille hommes.

Jésus dit à ses disciples : « Faites-les asseoir par groupes de cinquante. » Ils obéirent et firent asseoir tout le monde. Jésus prit les cinq pains et les deux poissons, et, levant les yeux au ciel, il les bénit, les rompit et les donna à ses disciples pour qu’ils distribuent à tout le monde. Tous mangèrent à leur faim, et l’on ramassa les morceaux qui restaient : cela remplit douze paniers.

Prière d'introduction

Seigneur, je crois que tu es vraiment présent dans l’Eucharistie ; tu es vraiment là, dans le tabernacle. Augmente en moi la foi. Apprends-moi à te voir dans le pain consacré.

Demande

Grandir dans l’amour pour l’Eucharistie.

Points de réflexion

1. Cette scène de l’Évangile, bien connue, nous présente Jésus et ses disciples avec une grande foule, dans un lieu éloigné des villes et villages de Galilée

. La journée se termine, et les apôtres commencent à s’inquiéter du manque de nourriture ; il en faudrait une grande quantité pour nourrir cette foule. Jésus fait alors ce miracle de la multiplication des pains.

Avec cinq pains et deux poissons, il distribue à manger à tout le monde, et il resta à la fin douze paniers de surplus.

2. Ce miracle est une préfiguration de l’Eucharistie.

Nous retrouvons de fait dans les paroles de la consécration, que le prêtre prononce lors de la Messe, des mots que prononça Jésus avant de commencer à distribuer le pain. Le pain eucharistique se multiplie en effet depuis la dernière cène du Seigneur.

Et ce n’est pas du simple pain, mais son propre corps que Jésus distribue, par l’intermédiaire des prêtres, à la multitude des croyants, tout au long de l’histoire.

3. On ne peut rester bien longtemps sans manger.

Mais on oublie parfois que notre âme, tout comme notre corps, est vivante, et qu’elle a aussi besoin de nourriture. La vie spirituelle a aussi besoin d’alimentation. Et quelle meilleure nourriture notre âme pourrait-elle recevoir que la présence de Jésus ?

Comme lors de la multiplication des pains, dans l’Eucharistie Jésus nous donne tout ce dont nous avons besoin, et même plus. Jésus veut nous donner en surabondance cette nourriture céleste. Aller communier, c’est aller puiser aux sources de la vie, c’est manger la nourriture de la vie éternelle.

Dialogue avec le Christ

Merci Jésus de rester présent parmi nous dans l’Eucharistie. Ta présence est notre soutien et notre espérance. Près de toi nous trouvons toute la chaleur de ton amour. Apprends-moi à t’aimer dans l’Eucharistie. Que l’amour en moi grandisse à chaque fois que je te reçois.

Résolution

Recevoir la communion avec plus d’attention et d’amour.

SOURCE : Catholique.org


Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 3 Euchar10

" L' Eucharistie " Nourriture de la Vie Eternelle .

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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Maud Lun 3 Juin 2013 - 7:38

Bonjour etoilebleue Very Happy
Bonjour Nicolas Very Happy
Bonjour carine Very Happy
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez Very Happy

Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière sunny

Bible Croix Dove

Maud


****

Méditation sur l’ évangile du jour : Lundi 3 Mai 2013


L’amour plus fort que tout

Evangile selon St Marc, chapitre 12, 1-12

Jésus se mit à parler en paraboles aux chefs des prêtres, aux scribes et aux anciens : « Un homme planta une vigne, il l’entoura d’une clôture, y creusa un pressoir et y bâtit une tour de garde. Puis il la donna en fermage à des vignerons, et partit en voyage.

Le moment venu, il envoya son serviteur auprès des vignerons pour se faire remettre par ceux-ci ce qui lui revenait du produit de la vigne. Mais les vignerons se saisirent du serviteur, le frappèrent, et le renvoyèrent sans rien lui donner.

De nouveau, il leur envoya un autre serviteur ; et celui-là, ils l’assommèrent et l’insultèrent.

Il en envoya encore un autre, et celui-là, ils le tuèrent ; puis beaucoup d’autres serviteurs : ils frappèrent les uns et tuèrent les autres.

Il lui restait encore quelqu’un : son fils bien-aimé. Il l’envoya vers eux en dernier. Il se disait : ’lls respecteront mon fils.’

Mais ces vignerons-là se dirent entre eux : ’Voici l’héritier : allons-y ! tuons-le, et l’héritage va être à nous !’ Ils se saisirent de lui, le tuèrent, et le jetèrent hors de la vigne.

Que fera le maître de la vigne ? Il viendra, fera périr les vignerons, et donnera la vigne à d’autres.

N’avez-vous pas lu ce passage de l’Écriture ? La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre angulaire. C’est là l’œuvre du Seigneur, une merveille sous nos yeux ! »

Prière d'introduction

Seigneur, donne-moi un cœur humble. Un cœur humble, qui sache se mettre à l’écoute de ce que tu veux me dire. Un cœur humble qui sache entendre les appels à la conversion, que tu nous envoies.

Demande

La grâce de la conversion.

Points de réflexion

1. Ce passage de l’Evangile de Marc se situe peu avant la mort de Jésus.

Nous savons que Jésus passa ses derniers jours avant sa Passion à Béthanie, chez ses amis.

Pendant la journée, il se rendait dans la zone du Temple. Aux chefs des prêtres, qui, juste avant, avaient essayé de le piéger pour le condamner, il donne cette parabole.

2. Dieu avait, depuis des siècles, conclu une alliance avec les descendants d’Abraham, d’Isaac et de Jacob.

Mais le peuple choisi se détourna plusieurs fois de son Dieu, pour se tourner vers des idoles. Dieu envoya alors les prophètes, qui, comme les serviteurs de la parabole, furent souvent mal reçus, parfois jusqu’à être mis à mort. Dieu envoya alors son Fils. Mais les chefs des prêtres (en charge de la vigne, c’est-à-dire de la vie religieuse d’Israël) ne le reçurent pas, au contraire ils le mirent à mort.

Tel est le drame de ce Dieu qui aime son peuple, et qui fait tout ce qu’il peut pour qu’il se réconcilie avec lui. C’est le drame de l’homme, qui se détourne de son Créateur, pour se tourner vers les idoles : l’argent, le plaisir, le pouvoir, l’orgueil.

3. Demandons-nous alors ce que nous faisons avec la vigne que le Seigneur nous a confiée.

Notre famille, notre travail, nos amis... Dieu nous a confié tout cela, pour que nous en prenions soin, et non pour que nous en profitions égoïstement. Voulons-nous d’abord servir, ou être servis ?

Pouvons-nous dire que nous nous occupons sérieusement et charitablement des personnes que le Seigneur nous a confiées ?

Dialogue avec le Christ

Seigneur, change mon cœur de pierre en un cœur de chair. Donne-moi un cœur qui sache recevoir l’amour que tu veux me donner. Un cœur de pierre ne peut ni recevoir de l’amour ni en donner. Un cœur de chair se réjouit et se fortifie de l’amour qu’il reçoit, et il n’a qu’un désir : aimer à son tour.

Résolution

Faire un sacrifice pour demander pardon pour mes péchés, et demander la grâce de la conversion.

SOURCE : Catholique.org



Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 3 La_vig11

La Vigne du Maitre.

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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Invité Lun 3 Juin 2013 - 12:56

Bonjour Maud,
Bonjour Carine,
Bonjour Nicolas,
Bonjour à vous tous qui aimez la Parole de Vie : "Goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 3 43550810


Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 3 52495d10


Le lundi de la 9e semaine du Temps Ordinaire


Livre de Tobie 1,1a.2.2,1-9.

Tobie, de la tribu et de la ville de Nephtali,
fut déporté sous le règne de Salmanazar, roi d'Assyrie ; mais durant sa déportation, il ne quitta jamais le chemin de la vérité.
Un jour de fête du Seigneur, où l'on faisait un bon repas dans la maison de Tobie,
celui-ci dit à son fils : « Va chercher quelques hommes fidèles à Dieu, appartenant à notre tribu, pour qu'ils festoient avec nous. »
Le fils s'en alla, mais revint lui annoncer qu'un Israélite, étranglé, gisait dans la rue. Tobie quitta aussitôt sa place à table ; sans même avoir commencé son repas, il se rendit auprès du corps.
Il le prit et le porta en cachette dans sa maison, afin de l'ensevelir discrètement après le coucher du soleil.
Lorsqu'il eut caché le corps, il mangea son pain dans le deuil et la crainte,
en se rappelant cette parole du Seigneur transmise par le prophète Amos : Vos fêtes seront changées en deuil et en lamentation.
Au coucher du soleil, il sortit pour enterrer le mort.
Tous ses proches le critiquaient : « Tu as déjà été condamné à la peine capitale pour ce motif, tu as tout juste sauvé ta vie, et tu recommences à enterrer les morts ? »
Mais Tobie, qui craignait Dieu plus que le roi, enlevait les corps de ses frères assassinés, les cachait dans sa maison et les enterrait au cours de la nuit.



Psaume 112(111),1-2.3-4.5-6.

Heureux qui craint le Seigneur,
qui aime entièrement sa volonté !
Sa lignée sera puissante sur la terre ;
la race des justes est bénie.

Les richesses affluent dans sa maison :
à jamais se maintiendra sa justice.
Lumière des cœurs droits, il s'est levé dans les ténèbres,
homme de justice, de tendresse et de pitié.

L'homme de bien a pitié, il partage ;
il mène ses affaires avec droiture.
Cet homme jamais ne tombera ;
toujours on fera mémoire du juste.



Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 12,1-12.

Jésus se mit à parler en paraboles aux chefs des prêtres, aux scribes et aux anciens : " Un homme planta une vigne, il l'entoura d'une clôture, y creusa un pressoir et y bâtit une tour de garde. Puis il la donna en fermage à des vignerons, et partit en voyage.
Le moment venu, il envoya son serviteur auprès des vignerons pour se faire remettre par ceux-ci ce qui lui revenait du produit de la vigne.
Mais les vignerons se saisirent du serviteur, le frappèrent, et le renvoyèrent sans rien lui donner.
De nouveau, il leur envoya un autre serviteur ; et celui-là, ils l'assommèrent et l'insultèrent.
Il en envoya encore un autre, et celui-là, ils le tuèrent ; puis beaucoup d'autres serviteurs : ils frappèrent les uns et tuèrent les autres.
Il lui restait encore quelqu'un : son fils bien-aimé. Il l'envoya vers eux en dernier. Il se disait : 'Ils respecteront mon fils. '
Mais ces vignerons-là se dirent entre eux : 'Voici l'héritier : allons-y ! tuons-le, et l'héritage va être à nous ! '
Ils se saisirent de lui, le tuèrent, et le jetèrent hors de la vigne.
Que fera le maître de la vigne ? Il viendra, fera périr les vignerons, et donnera la vigne à d'autres.
N'avez-vous pas lu ce passage de l'Écriture ? La pierre qu'ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre angulaire.
C'est là l'œuvre du Seigneur, une merveille sous nos yeux ! »
Les chefs des Juifs cherchaient à arrêter Jésus, mais ils eurent peur de la foule. (Ils avaient bien compris que c'était pour eux qu'il avait dit cette parabole.) Ils le laissèrent donc et s'en allèrent.




Rappelons le contexte dans lequel Jésus propose la parabole que nous venons d’entendre.
Le voyant enseigner dans le Temple, « les prêtres, les scribes et les anciens » lui demandent : « Par quelle autorité fais-tu cela ? Ou bien qui t’a donné autorité pour le faire ? » (11, 28). Dans un premier temps, Jésus élude la question en en posant une autre, qui porte sur l’origine du baptême proposé par Jean - « venait-il du ciel ou des hommes ? » (11, 30). Devant le silence hypocrite de ses interlocuteurs, Notre-Seigneur refuse à son tour de répondre, considérant qu’il n’a pas de compte à rendre à des hommes qui prétendent diriger le peuple alors qu’ils sont incapables de discerner l’origine céleste du ministère du Baptiste. Jésus n’en reste cependant pas à cette fin de non-recevoir. A travers la parabole qu’il leur propose, il va non seulement répondre indirectement à la question qui lui est posée, mais il va également prophétiser le chemin paradoxal par lequel s’accomplira sa mission divine.

Le scénario imaginé par Notre-Seigneur présente une série de contrastes saisissants. Ainsi pour commencer, on s’étonne du soin méticuleux que le propriétaire porte à une vigne, qu’il quitte brutalement après l’avoir « donnée en fermage à des vignerons ». Cette volte-face inattendue semble trahir une étonnante légèreté ; à moins d’interpréter le « voyage » comme un retrait volontaire, visant à laisser toute la place aux vignerons. Auquel cas, le départ inopiné ferait partie des conditions d’une mise à l’épreuve : ces ouvriers sont-ils dignes de la confiance que leur fait le maître en leur laissant disposer de son bien ? La réponse donnée par la parabole est franchement négative : en frappant le premier serviteur et en assommant le second, ils signifient leur mépris pour le propriétaire. Rompant le contrat de fermage, ils affirment leur autonomie et s’érigent en maîtres du domaine, refusant de rendre compte de leur gestion. Entraînés dans la spirale de la violence, ces vignerons ingrats vont même jusqu’au meurtre du serviteur, en oubliant apparemment qu’ils partagent le même statut que lui. Ce refus de leur condition est pleinement confirmé par la suite du récit : en tuant « le fils bien-aimé », c’est la position d’héritier qu’ils tentent d’usurper, comme le confirme leur conciliabule : « Tuons-le et l’héritage va être à nous ! » Étonnant raisonnement : depuis quand les meurtriers bénéficient-ils de la part d’héritage de leur victime ? Seul le fils est héritier ; en tuant celui-ci, c’est le Père qu’ils visent ; c’est de lui qu’ils veulent se débarrasser pour s’approprier son bien.
S’ils ne « respectent » pas le fils, c’est parce qu’ils ignorent le caractère sacré de la relation filiale. Ils refusent de voir le propriétaire comme un père, l’ayant enfermé dans le personnage du rival dont il faut à tout prix se défaire pour jouir de son bien de manière autonome.

Cette fois cependant la mesure est pleine. N’ayant plus personne à envoyer, le maître de la vigne vient lui-même exécuter la juste sentence et « fait périr les vignerons homicides ». Il ne récupère cependant pas son bien, mais « donne la vigne à d’autres ». On peut supposer qu’il la « donne en fermage » comme aux premiers vignerons, mais le récit ne le précise pas. Peut-être faut-il entendre que ces nouveaux vignerons s’étant montrés dignes de confiance, sont passés du statut de serviteurs à la condition filiale, qu’ils partagent désormais avec le fils unique et bien-aimé ? N’est-ce pas ce que suggèrent les versets 22-23 du Psaume 118 cité par Jésus : « La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs - à savoir le Fils unique du Père - est devenue la pierre angulaire » de la maison de Dieu dont les croyants constituent les « pierres vivantes » (1 P 2, 5), participant dans la foi à la filiation divine du Seigneur Jésus-Christ.
Saint Marc précise que « les chefs des Juifs avaient bien compris que c’était pour eux que Jésus avait dit cette parabole » ; ils se sont donc reconnus dans les personnages des vignerons homicides. Mais ils ne révisent pas pour autant leurs projets meurtriers, sans se rendre compte que par leur endurcissement, ils confirment précisément l’issue du récit.


« Seigneur, ouvre nos yeux sur nos complicités avec l’esprit du mal, qui nous pousse à nous défier de toi comme d’un rival jaloux. Au cœur de ce monde qui se vante et se réjouit de t’avoir “ tué”, nous voulons tout au contraire proclamer que tu es le Dieu vivant et le Dieu de la vie ; le Père plein de tendresse et de miséricorde, qui a triomphé de la mort en ressuscitant Jésus, et qui nous offre de participer à sa filiation divine dans l’Esprit. Aussi, nous voulons nous “approcher de toi Seigneur, pierre vivante, rejetée des hommes, choisie par Dieu” pour nous attacher à toi par une foi vivante et une ardente charité. »

Père Joseph-Marie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson



Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 3 195_4010

« Il lui restait encore quelqu'un : son fils bien-aimé. Il le leur envoya en dernier »

Dieu avait créé l'homme à son image et à sa ressemblance (Gn 1,26), il l'avait jugé digne de le connaître lui-même, mis par le don d'intelligence au-dessus de tous les animaux, établi dans la jouissance des délices incomparables du Paradis, et enfin constitué maître de tout ce qui se trouvait sur la terre. Cependant, lorsqu'il l'a vu, dévoyé par le serpent, tomber dans le péché et, par le péché, dans la mort et les souffrances qui y conduisent, il ne l'a pas rejeté. Au contraire, il lui a donné d'abord le secours de sa Loi ; il a désigné des anges pour le garder et prendre soin de lui ; il a envoyé des prophètes pour lui reprocher sa méchanceté et lui enseigner la vertu...

Lorsque, malgré ces grâces et bien d'autres encore, les hommes ont persisté dans la désobéissance, il ne s'est pas détourné d'eux. Après avoir offensé notre bienfaiteur par notre indifférence devant les marques de sa bienveillance, nous n'avons pas été abandonnés par la bonté du Seigneur ni retranchés de son amour, mais nous avons été tirés de la mort et rendus à la vie par notre Seigneur Jésus Christ, et la manière dont nous avons été sauvés est digne d'une admiration plus grande encore. « Bien qu'il ait été Dieu, il n'a pas jugé bon de garder jalousement son égalité avec Dieu, mais il s'est abaissé jusqu'à prendre la condition d'esclave » (Ph 2,6-7). « Il a pris nos faiblesses, il a porté nos souffrances, il a été meurtri pour nous », afin de nous sauver par ses blessures (Is 53,4-5). Il « nous a rachetés de la malédiction en se faisant malédiction pour nous » (Ga 3,13) ; il a souffert la mort la plus infamante pour nous conduire à la vie de la gloire.

Et il ne lui a pas suffi de rendre la vie à ceux qui étaient dans la mort, il les a revêtus de la dignité divine et leur a préparé dans le repos éternel un bonheur qui dépasse toute imagination humaine. « Que rendrons-nous donc au Seigneur » pour tout ce qu'il nous a donné ? (Ps 115,12) Il est si bon qu'il ne demande rien en compensation de ses bienfaits : il se contente d'être aimé.


Saint Basile (v. 330-379), moine et évêque de Césarée en Cappadoce, docteur de l'Église
Grandes Règles monastiques, § 2 (trad. Lèbe, Maredsous 1969, p. 53-54 rev.)





Jesus le Christ, Lumière intérieure

Que nos vies soient le reflet de ta vie

Seigneur, nous te remercions pour ta Parole.
Merci de ta voix qui nous parle dans les Écritures.
Que ta Parole nous transforme en témoins,
en prophètes, en hommes et femmes de l’aube.

Trace pour nous les chemins au milieu de nos déserts.
Maintiens parmi nous les signes de ta présence.
Ravive en nos familles et en nos communautés
la foi en tes promesses de vie,
et qu’au souvenir de ton amour fidèle,
nous allions aussi loin que ton Esprit nous entraîne.

À la suite des disciples d’Emmaüs,
que nos vies soient le reflet de ta vie,
que plus nous étudions les Écritures,
plus nous te trouvions.
Que plus nous te connaissions,
plus nous nous immergions dans ta Parole
qui est vérité et vie pour tous les âges.
AMEN.


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Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 3 Coeur_10
"Quand je dis Dieu, c'est un poème,
c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines,
un grand soleil pour aujourd'hui ! "

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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Invité Mar 4 Juin 2013 - 10:30

Bonjour Maud,
Bonjour Carine,
Bonjour Nicolas,
Bonjour à vous tous qui aimez la Parole de Vie : "Goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
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Le mardi de la 9e semaine du Temps Ordinaire


Livre de Tobie 2,10-23.

Un jour, Tobie, fatigué après avoir enterré les morts, rentra chez lui,
s'étendit contre le mur et s'endormit. Pendant son sommeil, des hirondelles firent tomber
de leur nid de la fiente chaude sur ses yeux, et il devint aveugle.
Dieu permit cette épreuve pour que Tobie donne à la postérité un exemple de patience,
comme le saint homme Job.
Comme Tobie, depuis son enfance, avait toujours eu la crainte de Dieu et observé ses
commandements, il n'en voulut pas à Dieu pour le malheur qui le frappait,
mais il resta inébranlable dans la crainte de Dieu, lui rendant grâce tous les jours de sa vie.
De même que des rois injuriaient le bienheureux Job, les parents et les proches de Tobie se
moquaient de sa conduite en disant :
« Où est-elle donc, cette espérance, pour laquelle tu faisais l'aumône et enterrais les morts ? »
Mais lui les reprenait : « Ne parlez pas ainsi,
car nous sommes les descendants des saints, et nous attendons cette vie que Dieu donnera
à ceux qui ne perdent jamais leur confiance en lui. »
Anne, sa femme, s'en allait tous les jours pour faire du tissage, et elle rapportait ce qu'elle
avait pu gagner par le travail de ses mains.
C'est ainsi qu'un jour elle reçut un chevreau qu'elle rapporta à la maison.
Tobie entendit l'animal qui bêlait, et dit : « Prenez garde que ce ne soit le produit d'un vol ;
rendez-le à ses maîtres ; car nous n'avons pas le droit de manger ce qui a été volé, ni même
d'y toucher. »
Furieuse, sa femme répondit : « On voit bien que ton espérance n'a servi à rien, et tes aumônes
ont montré ce qu'elles valaient ! »
Elle lui faisait ces reproches, et d'autres du même genre.



Psaume 112(111),1-2.7-8.5a.9.

Heureux qui craint le Seigneur,
qui aime entièrement sa volonté !
Sa lignée sera puissante sur la terre ;
la race des justes est bénie.

Il ne craint pas l'annonce d'un malheur :
le cœur ferme, il s'appuie sur le Seigneur.
Son cœur est confiant, il ne craint pas :
il verra ce que valaient ses oppresseurs.

L'homme de bien a pitié, il partage ;
à pleines mains, il donne au pauvre ;
à jamais se maintiendra sa justice,
sa puissance grandira, et sa gloire !



Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 12,13-17.

On envoya à Jésus des pharisiens et des hérodiens pour le prendre
au piège en le faisant parler, et ceux-ci viennent lui dire : « Maître, nous le savons :
tu es toujours vrai ; tu ne te laisses influencer par personne, car tu ne fais pas de différence
entre les gens, mais tu enseignes le vrai chemin de Dieu. Est-il permis, oui ou non, de payer
l'impôt à l'empereur ? Devons-nous payer, oui ou non ? »
Mais lui, sachant leur hypocrisie, leur dit : « Pourquoi voulez-vous me mettre à l'épreuve ?
Faites-moi voir une pièce d'argent. »
Ils le firent, et Jésus leur dit : « Cette effigie et cette légende, de qui sont-elles ? De
l'empereur César », répondent-ils.
Jésus leur dit : « A César, rendez ce qui est à César, et à Dieu, ce qui est à Dieu. »
Et ils étaient remplis d'étonnement à son sujet.



Les chefs des prêtres cherchent à se saisir de Jésus, mais ils craignent le peuple.
Ce qu'ils n'osent faire par eux-mêmes, ils essaient de le mettre à exécution par l'intermédiaire du pouvoir
séculier, pour se décharger de la responsabilité de sa mort : ils lui envoient « des pharisiens et des
hérodiens pour le prendre au piège en le faisant parler »
.

« Maître, nous le savons : tu es toujours vrai ; tu ne te laisses influencer par personne,
car tu ne fais pas de différence entre les gens, mais tu enseignes le vrai chemin de Dieu.
Est-il permis, oui ou non, de payer l'impôt à l'empereur ? Devons-nous payer, oui ou non ? »

Leur question flatteuse mais pleine de fourberie voudrait conduire Jésus à une impasse.
Soit il affirme avec les Pharisiens craindre Dieu plus que César en disant qu'il ne faut point
payer le tribut. Les Hérodiens auront alors beau jeu de l'accuser de vouloir soulever une
révolte contre les Romains. Soit il accepte avec les Hérodiens que le tribut soit payé à César
et alors ce sont les Pharisiens qui l’accuseront de collaborer avec l’occupant et de vouloir la
servitude de ses compatriotes.

Mais Celui qui est la Source de la Sagesse ne saurait se laisser piéger : « Sachant leur
hypocrisie, il leur dit : ‘Pourquoi voulez-vous me mettre à l’épreuve ? Faites-moi voir une
pièce d’argent »
. Et de continuer : « Cette effigie et cette légende, de qui sont-elles ? »
Par cette réponse interrogative, Jésus prend les chefs des prêtres et leurs émissaires en
flagrant délit de duplicité puisqu’eux-mêmes portaient sur eux la monnaie de l’impôt frappée
à l’effigie de l’Empereur divinisé. On comprend qu’un juif pieux n’était pas supposé la posséder ;
c’est d’ailleurs pour cette raison que des changeurs se tenaient dans la cour du Temple, car
l’argent romain était considéré comme idolâtrique et ne pouvait entrer dans le Temple, lieu
de la présence du Dieu d’Israël.
La preuve est donc faite que les interlocuteurs de Jésus ne se posaient guère de problèmes
moraux et n’attendaient rien de cet interrogatoire, si ce n’est un motif pour l’accuser.

Mais Jésus ne s’arrête pas là. Quel enseignement veut-il donner aux Pharisiens et aux Hérodiens
lorsqu’après les avoir interrogés, il leur dit : « A César, rendez ce qui est à César, et à Dieu,
ce qui est à Dieu »
?
Il s’agit de rendre l’image à celui dont elle reproduit les traits. Le denier porte l’image de l’empereur
mais l’homme porte en lui une autre image, celle de Dieu, car comme nous le lisons dans le livre
de la Genèse : « Dieu créa l’homme à son image » (Gn 1, 27). Autrement dit, on peut très
bien payer le tribut à César dans la mesure où cela ne manifeste pas que l’on se lie à son pouvoir
temporel. Nous ne pouvons nous soustraire aux nécessités de cette vie terrestre mais il s’agit de
nous rappeler que tout nous vient de Dieu et que c’est lui qui en dernier lieu a autorité sur toutes
choses et que c’est à lui que nous appartenons. Saint Paul exprime admirablement cela par ces mots :
« Tout est à vous, mais vous êtes au Christ, et le Christ est à Dieu » (1 Co 3, 21-23).
L’enjeu est pour nous de ne pas défigurer l’image de Dieu que nous portons par celles des réalités de
ce monde qui en devenant des absolus nous feraient perdre la mémoire de notre origine et de notre
finalité.


« Seigneur, puisses-tu nous accorder de savoir t’offrir chaque jour dans l’action
de grâce non seulement ce que nous recevons de ta bonté mais aussi l’étonnante image de toi que
nous sommes. »


Frère Elie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson



Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 3 32310

« De qui est cette effigie ? »


Homme, pourquoi es-tu si vil à tes propres yeux, alors que tu es si précieux aux
yeux de Dieu ? Pourquoi te déshonores-tu quand Dieu t'a tellement honoré ? Pourquoi te
demandes-tu avec quoi tu es créé, et négliges-tu de rechercher pour quel but ? Cette
demeure du monde que tu vois, n'est-elle pas tout entière bâtie pour toi ? Pour toi la lumière
a jailli, afin de chasser les ténèbres ; pour toi la nuit est disposée et le jour mesuré ; pour
toi le ciel brille de l'éclat du soleil, de la lune et des étoiles ; pour toi la terre se couvre de
fleurs, de forêts, de fruits ; pour toi vivent dans l'air, dans les champs, dans l'eau la multitude
merveilleuse de tous les animaux, de peur que la tristesse et la solitude n'assombrissent la joie
de la création naissante.

Dieu t'a façonné à partir de la terre (Gn 2,7), afin que tu sois le maître des choses de
cette terre, tout en partageant avec elles une nature commune. Cependant, tout terrestre
que tu sois, Dieu ne t'a pas nivelé au point que tu ne sois plus au niveau des cieux, en ce
qui concerne ton âme. Pour que tu aies l'intelligence en commun avec Dieu, et le corps en
commun avec les animaux, Dieu t'a fait don d'une âme céleste et d'un corps terrestre ;
ainsi en toi se noue une union permanente entre ciel et terre.

Ton Créateur cherche encore ce qu'il pourrait ajouter à ton élévation : voilà qu'il va
jusqu'à déposer en toi son image (Gn 1,26), afin que cette image visible rende le Créateur
invisible présent sur terre... S'il en est ainsi, comment considérer comme un déshonneur
que Dieu, dans sa bonté, accueille en lui-même ce qu'il a créé en toi et qu'il veuille apparaître
en réalité sous l'aspect de l'homme ?... La Vierge a conçu et elle a enfanté un fils (Mt 1,23-25).

Saint Pierre Chrysologue (v. 406-450), évêque de Ravenne, docteur de l'Église
Sermon 148 ; PL 52, 596 (trad. Année en fête, Migne 2000, p. 51 rev.)




Jésus, lumière du monde


Le symbole de Nicée-Constantinople professe le Christ en ces termes d'une grande beauté :
Dieu né de Dieu, Lumière née de la lumière, vrai Dieu né du vrai Dieu. Depuis les premiers témoins de la foi,
Jésus est intimement lié à Dieu le Père, voire totalement uni en son sein jusque dans l'éternité des temps.
Jésus lui-même déclare fortement sa préexistence auprès du Père : Jésus leur répondit (aux Juifs) :
En vérité, en vérité, je vous le dis, avant qu'Abraham fut, Je Suis. (Jean 8, 58). Jésus et celui qui n'est
pas du monde; il vient d'en haut, de ce Dieu en qui aucune ténèbre n'existe. Pour ainsi dire, Jésus nous vient du rayonnement de l'étoile de Bethléem. C'est ainsi que toute la symbolique de la lumière et de la vie concernant
le mystère de Dieu, lui convient : Jésus, à nouveau, leur adressa la parole (aux pharisiens): Je suis la lumière
du monde. Celui qui vient à ma suite ne marchera pas dans les ténèbres; il aura la lumière qui conduit
à la vie (Jean 8, 12).

Jésus n'est donc pas lumière pour lui-même, mais lumière du monde. Investi d'une mission, il est
descendu du ciel pour porter, dans la condition humaine, la lumière de Dieu sur le monde. En Jésus,
action créatrice de Dieu, l'œuvre du Père s'accomplit dans la perfection. En Jésus, parole de Dieu
faite chair, nous entendons le Père. En Jésus, image parfaite de Dieu, nous voyons le Père. Écoutons-le :
Qui croit en moi, ce n'est pas en moi qu'il croit, mais en Celui qui m'a envoyé, et celui qui me voit, voit
Celui qui m'a envoyé. Moi, la lumière, je suis venu dans le monde, afin que quiconque croit en moi ne
demeure pas dans les ténèbres (Jean 12, 44b-46). Lumière née de la Lumière, Jésus est la vie et l'amour
de Dieu qui nous sont offerts en ce monde sans cesse confronté aux puissances de la mort. Il écarte
la victoire apparente des ténèbres même à l'heure de la Croix. Pour l'évangéliste Jean, la manière dont
meurt Jésus est d'une importance cruciale. La crucifixion évoque non pas une descente dans les abîmes
éternels de la mort, mais l'élévation vers le haut, vers la Gloire de Celui à qui Jésus retourne.
L'événement de Pâques scintille d'une lumière de vie éternelle.

Au commencement était le Verbe, et le Verbe était tourné vers Dieu, et le Verbe était Dieu.
Il était au commencement tourné vers Dieu. Tout fut, par lui, et rien de ce qui fut, ne fut sans lui.
En lui était la vie et la vie était la lumière des hommes, et la lumière brille dans les ténèbres et les
ténèbres ne l'ont point comprise... Et le Verbe s'est fait chair et il a habité parmi nous et nous avons
vu sa gloire, cette gloire que, Fils unique plein de grâce et de vérité, il tient du Père (Jean 1, 1-5.14).

Benoît Miller
Bibliste, Beauport

Pour lire la Bible sur la lumière...

• Jésus commence son ministère : Matthieu 4, 12-17

• La Transfiguration : Matthieu 17, 1-9

• Prophétie de Syméon : Luc 2, 25-35

• Jésus, Verbe de lumière : Jean 1, 1-18

• « Je suis la lumière du monde » : Jean 8, 12-20; 9, 1-5

• La gloire et la croix : Jean 12, 20-36

• Dieu est lumière: 1 Jean 1, 1-6

• La vocation de Saül : Actes 9, 1-19

• La libération de Pierre : Actes 12, 1-19

• La victoire sur le monde: Jean 16, 25-33


"Vous êtes la lumière du monde."
Matthieu 5v14

"Autrefois vous étiez ténèbres,
et maintenant vous êtes lumière dans le Seigneur.
Marchez comme des enfants de lumière !
Car le fruit de la lumière consiste en toute sorte de bonté,
de justice et de vérité.
Examinez ce qui est agréable au Seigneur;
et ne prenez point part aux oeuvres infructueuses des ténèbres,
mais plutôt condamnez-les."
Ephésiens 4v8


"Puis il leur dit ; Allez par tout le monde,
et prêchez la bonne nouvelle à toute la création."
Marc 16v15


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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Invité Mer 5 Juin 2013 - 11:04

Bonjour Maud,
Bonjour Carine,
Bonjour Nicolas,
Bonjour à vous tous qui aimez la Parole de Vie : "Goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
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Le mercredi de la 9e semaine du Temps Ordinaire


Livre de Tobie 3,1-11.24-25.

Tobie se mit à gémir et à prier en pleurant :
« Tu es juste, Seigneur, tous tes jugements sont justes, et tous tes chemins sont miséricorde, vérité, jugement.
Et maintenant, Seigneur, souviens-toi de moi ; ne me punis pas pour mes péchés, ne te rappelle pas mes fautes, ni celles de mes pères.
Nous n'avons pas obéi à tes commandements ; c'est pourquoi nous avons été livrés au pillage, à la déportation, à la mort, aux moqueries et aux injures de toutes les nations chez lesquelles tu nous as dispersés.
Oui, Seigneur, tes jugements sont sévères, parce que nous n'avons pas agi selon tes commandements et que nous n'avons pas eu devant toi une conduite loyale.
Et maintenant, Seigneur, agis à mon égard selon ta volonté ; ordonne que mon esprit soit reçu dans la paix, car pour moi, mieux vaut mourir que vivre. »
Le même jour, dans une ville du pays des Mèdes, il arriva aussi que Sara, fille de Ragouël, se fit insulter par une des servantes de son père.
Elle s'était mariée sept fois, mais un démon, appelé Asmodée, avait chaque fois tué le mari dès qu'il avait voulu s'unir à elle.
La servante accusait donc la jeune fille de cette faute ; elle lui disait : « Que jamais on ne voie sur terre un fils ou une fille nés de toi, meurtrière de tes maris !
Veux-tu donc me tuer, moi aussi, comme tu as déjà tué tes sept maris ? » En entendant ces paroles, Sara monta dans la chambre du haut, et elle resta trois jours et trois nuits sans manger ni boire ;
elle faisait de longues prières, et elle implorait Dieu en versant des larmes pour être délivrée de ce déshonneur.
En ce temps-là, les prières de l'un et de l'autre furent agréées devant le Dieu Très-Haut dans sa gloire,
et le saint ange du Seigneur, Raphaël, fut envoyé pour les guérir l'un et l'autre, car leurs prières avaient été présentées en même temps devant le Seigneur.



Psaume 25(24),2c-3.4-5ab.6-7.8-9.

Je m'appuie sur toi : épargne-moi la honte ;
ne laisse pas triompher mon ennemi.
Pour qui espère en toi, pas de honte,
mais honte et déception pour qui trahit.

Seigneur, enseigne-moi tes voies,
fais-moi connaître ta route.
Dirige-moi par ta vérité, enseigne-moi,
car tu es le Dieu qui me sauve.

Rappelle-toi, Seigneur, ta tendresse,
ton amour qui est de toujours.
Oublie les révoltes, les péchés de ma jeunesse ;
dans ton amour, ne m'oublie pas.

Il est droit, il est bon, le Seigneur,
lui qui montre aux pécheurs le chemin.
Sa justice dirige les humbles,
il enseigne aux humbles son chemin.



Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 12,18-27.

Des sadducéens - ceux qui affirment qu'il n'y a pas de résurrection - viennent trouver Jésus, et ils l'interrogeaient :
« Maître, Moïse nous a donné cette loi : Si un homme a un frère qui meurt en laissant une femme, mais aucun enfant, qu'il épouse la veuve pour donner une descendance à son frère.
Il y avait sept frères ; le premier se maria, et mourut sans laisser de descendance.
Le deuxième épousa la veuve, et mourut sans laisser de descendance. Le troisième pareillement.
Et aucun des sept ne laissa de descendance. Et finalement, la femme mourut aussi.
A la résurrection, quand ils ressusciteront, de qui sera-t-elle l'épouse, puisque les sept l'ont eue pour femme ? »
Jésus leur dit : « N'êtes-vous pas dans l'erreur, en méconnaissant les Écritures, et la puissance de Dieu ?
Lorsqu'on ressuscite d'entre les morts, on ne se marie pas, mais on est comme les anges dans les cieux.
Quant à dire que les morts doivent ressusciter, n'avez-vous pas lu dans le livre de Moïse, au récit du buisson ardent, comment Dieu lui a dit : Moi, je suis le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac, le Dieu de Jacob ?
Il n'est pas le Dieu des morts, mais des vivants. Vous êtes complètement dans l'erreur. »



Les discussions à propos de la résurrection allaient bon train. Il n’y a rien de surprenant à cela : comme tous les aspects de la foi, la résurrection est en effet apparue lentement et a nécessité une longue maturation.

Pour les saducéens, qui ne prennent comme référence que la Torah écrite, les démonstrations des pharisiens ne sont pas recevables ; soutenir la foi en la résurrection ne peut être pris au sérieux. Ils entreprennent ainsi de montrer à Jésus que la vision matérialiste d’une vie après la vie est absurde. L’histoire de la veuve qu’ils inventent à dessein le montre. Pour faire leur réfutation, il aurait cependant suffit à cette femme d’avoir deux maris, qu’elle en ait eu sept n’ajoute rien au raisonnement. Mais cela montre toute l’ironie avec laquelle ils considèrent cette proposition, cela montre qu’ils veulent tourner en dérision la position des pharisiens.

Mais Jésus ne soutient pas cette conception matérialiste. Il le leur concède sans détour : il est impossible de réduire la vie après la mort à une continuation de la vie terrestre. Dans l’au-delà, on ne se marie pas, on n’est pas mariés comme on l’est sur la terre, on est alors comme des anges dans les cieux. La comparaison avec les anges ne veut pas être une description du même ordre que celle des sept maris, elle n’est pas un excès inverse qui voudrait nier complètement le mariage ; elle montre simplement le passage à une dimension qui concerne Dieu lui-même.

Finalement, la concession que fait Jésus est à double tranchant car elle montre aux saducéens qu’ils ont commis la même erreur que les pharisiens qu’ils dénoncent, en se servant eux aussi d’anthropomorphisme et de rationalisme.

Or, lorsque les morts ressusciteront, la réalité sera tout autre que celle que nous connaissons. Il faut donc chercher à la comprendre tout autrement. Pour les y aider, Jésus fait lui aussi référence à Moïse, non pas selon ce qu’il dit, mais selon ce que Dieu lui dit. Dieu se présente à Moïse comme le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob. C'est-à-dire que le Dieu vivant est le Dieu des vivants, il est le Dieu de ceux qui sont déjà vivants auprès de lui.

Ainsi Jésus s’éloigne-t-il d’un code de Loi détaché de la vie, répondant à tout de façon intemporelle et presque inhumaine. Jésus nous invite au contraire à entendre un Dieu qui invite à la rencontre, un Dieu qui parle aux hommes dans leur histoire personnelle et particulière. Le Seigneur s’adresse à chaque homme et le nomme. Il est le Dieu de la vie, le Dieu des vivants, le Dieu qui fait vivre.

Voilà où se joue la différence de point de vue où nous entraîne Jésus. Notre Dieu est le Dieu qui fait vivre de sa vie, en lui et par lui. Le rencontrer authentiquement est entrer dans sa vie. Il n’est plus possible de considérer la résurrection comme un concept, une idée qui décrit et explique l’au-delà, mais comme un don fait à tous ceux qui veulent vivre de la vie de Dieu. Maintenant. Car la vie ou la mort se joue dans la rencontre avec le Dieu de la vie, maintenant. Nous sommes invités à faire l’expérience inouïe qu’au cœur de toutes les morts où nous nous sommes laissés enfermer, l’appel à la vie de Dieu nous rejoint et nous sauve.


Seigneur Jésus, déploie la puissance de ta résurrection dans nos vies, viens à notre rencontre et transforme-nous par ton Esprit de vie. Mets en nous un cœur nouveau, qui batte au rythme de ton amour. Mets en nous un esprit nouveau qui s’ouvre aux réalités spirituelles et nous donne d’en vivre dès à présent.


Frère Dominique
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson



Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 3 Esprit10

Le Dieu des vivants


C'est une vérité fondamentale que l'Écriture et la Tradition ne cessent d'enseigner
et de célébrer : « Le monde a été créé pour la gloire de Dieu ». Dieu a créé toutes choses, explique
saint Bonaventure, « non pour accroître sa gloire, mais pour manifester et communiquer cette gloire ».
Car Dieu n'a pas d'autre raison pour créer que son amour et sa bonté : « C'est la clé de l'amour
qui a ouvert sa main pour produire les créatures » (S. Thomas d'Aquin)...

La gloire de Dieu c'est que se réalise cette manifestation et cette communication de sa bonté
en vue desquelles le monde a été créé. Faire de nous « des fils adoptifs par Jésus Christ : tel fut
le dessein bienveillant de sa volonté à la louange de gloire de sa grâce » (Ep 1,5-6). « Car la gloire
de Dieu, c'est l'homme vivant, et la vie de l'homme, c'est la vision de Dieu : si déjà la révélation de
Dieu par la création procura la vie à tous les êtres qui vivent sur la terre, combien plus la manifestation
du Père par le Verbe procure-t-elle la vie à ceux qui voient Dieu » (S. Irénée). La fin ultime de la création,
c'est que Dieu, « qui est le Créateur de tous les êtres, devienne enfin ' tout en tous ' (1 Co 15,28), en
procurant à la fois sa gloire et notre béatitude » (Vatican II).







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Message par Invité Jeu 6 Juin 2013 - 11:32

Bonjour Maud,
Bonjour Carine,
Bonjour Nicolas,
Bonjour à vous tous qui aimez la Parole de Vie : "Goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 3 43550814



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Le jeudi de la 9e semaine du Temps Ordinaire


Livre de Tobie 6,10-11a.7,1.9-17.8,4-10.

Tobie avait envoyé son fils au pays des Mèdes sous la conduite d'un jeune homme, qui était en réalité l'ange Raphaël, envoyé par Dieu. A la première étape, le jeune Tobie dit à son compagnon : " Où veux-tu que nous allions loger?"
L'ange lui répondit : « Il y a ici un homme appelé Ragouël, membre de ta tribu et de ta famille ; il a une fille nommée Sara. »
Ils allèrent donc chez Ragouël, qui les reçut avec joie.
Après avoir parlé avec eux, il ordonna de tuer un chevreau et de préparer le repas. Lorsqu'il les invita à s'asseoir pour le repas,
Tobie lui dit : « Je ne mangerai pas ici aujourd'hui, et je ne boirai pas, si tu n'accueilles pas ma demande, et si tu ne me promets pas de m'accorder ta fille Sara. »
En entendant ces mots, Ragouël fut épouvanté, en pensant à ce qui était arrivé aux sept maris qui avaient voulu s'unir à sa fille, et il prit peur en pensant que la même chose pouvait arriver à Tobie. Comme il hésitait et ne répondait pas à la demande du jeune homme,
l'ange Raphaël lui dit : « Ne crains pas d'accorder ta fille à Tobie : il est fidèle à Dieu, et c'est lui qu'elle doit épouser ; voilà pourquoi aucun autre n'a pu l'obtenir. »
Ragouël dit alors : « Je suis sûr maintenant que Dieu a accueilli ma prière et mes larmes,
et je crois fermement qu'il vous a conduits tous deux jusqu'à moi, pour que ma fille épouse un homme de sa parenté, suivant la loi de Moïse. Et maintenant, Tobie, sois sans inquiétude : je te la donne. »
Il prit la main droite de sa fille et la mit dans celle de Tobie, en disant : « Que le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac, le Dieu de Jacob soit avec vous ; que lui-même vous unisse et vous comble de sa bénédiction. »
On prit une feuille pour écrire, et l'on rédigea l'acte de mariage.
Après quoi ils festoyèrent en bénissant Dieu.
Quand ils furent dans leur chambre, Tobie adressa à la jeune femme cette exhortation : « Sara, lève-toi. Nous allons prier Dieu aujourd'hui, demain et après-demain. Pendant ces trois nuits, c'est à Dieu que nous sommes unis, et quand la troisième nuit sera passée, nous consommerons notre union.
Nous sommes les descendants d'un peuple de saints, et nous ne pouvons pas nous unir comme des païens qui ne connaissent pas Dieu. »
Ils se levèrent tous les deux et se mirent à prier ensemble avec ferveur. Ils demandaient à Dieu sa protection.
Tobie disait : « Seigneur, Dieu de nos pères, que le ciel et la terre te bénissent, ainsi que la mer, les sources, les fleuves et toutes les créatures qui s'y trouvent.
C'est toi qui as fait Adam avec la glaise du sol, et qui lui as donné Ève pour l'aider.
Et maintenant, Seigneur, tu le sais : si j'épouse cette fille d'Israël, ce n'est pas pour satisfaire mes passions, mais seulement par désir de fonder une famille qui bénira ton nom dans la suite des siècles. »
Sara dit à son tour : « Prends pitié de nous, Seigneur, prends pitié de nous ; puissions-nous vivre heureux jusqu'à notre vieillesse tous les deux ensemble. »



Psaume 128(127),1-2.3.4.5b.

Heureux qui craint le Seigneur
et marche selon ses voies !
Tu te nourriras du travail de tes mains :
Heureux es-tu ! A toi, le bonheur !

Ta femme sera dans ta maison
comme une vigne généreuse,
et tes fils, autour de la table,
comme des plants d'olivier.

Voilà comment sera béni
l'homme qui craint le Seigneur.
Tu verras le bonheur de Jérusalem
tous les jours de ta vie,



Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 12,28-34.

Un scribe, s'avança vers Jésus et lui demanda : " Quel est le premier de tous les commandements?"
Jésus lui fit cette réponse : « Voici le premier : Écoute, Israël : le Seigneur notre Dieu est l'unique Seigneur.
Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force.
Voici le second : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n'y a pas de commandement plus grand que ceux-là. »
Le scribe reprit : « Fort bien, Maître, tu as raison de dire que Dieu est l'Unique et qu'il n'y en a pas d'autre que lui.
L'aimer de tout son cœur, de toute son intelligence, de toute sa force, et aimer son prochain comme soi-même, vaut mieux que toutes les offrandes et tous les sacrifices. »
Jésus, voyant qu'il avait fait une remarque judicieuse, lui dit : « Tu n'es pas loin du royaume de Dieu. » Et personne n'osait plus l'interroger.



« Un scribe s'avança vers Jésus et lui demanda : ‘Quel est le premier de tous les commandements ?’ Jésus lui fit cette réponse : ‘Voici le premier : Écoute, Israël…’ » Le premier des commandements que le Seigneur nous donne c’est de l’écouter, c’est d’accepter d’être accueillant à sa Parole de vie. Et que commence par nous dire cette Parole ? « Le Seigneur notre Dieu est l’unique Seigneur ». Unicité, radicalité. Il n’en est pas d’autres vers qui notre cœur puisse tendre l’oreille car personne en dehors de lui ne peut légitiment prétendre à ce titre.

La conséquence pour nous d’une telle affirmation ? « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force ». Quelle exigence ! Avec le cœur partagé qui est le nôtre, comment prétendre y être arrivé, ne serait-ce qu’une fois dans notre vie. Certes, nous en avons le désir, mais ce précepte nous bouscule parce qu’il nous renvoie à notre incapacité à l’accomplir. N’aurions-nous pas envie de répondre à Jésus : ‘Ecoute Seigneur, laisse-moi tranquille, j’essaye de faire ce que je peux, mais ne me demande pas l’impossible’ ?

Et pourtant le Seigneur nous demande bien de l’aimer et non pas de faire seulement notre possible pour l’aimer. Ne passons pas trop facilement à côté de l’exigence de ces paroles, même si nous ne devons pas nous laisser enfermer par celle-ci.
Pour ce faire, il est essentiel de nous souvenir qu’il s’agit en premier lieu d’écouter. Ecouter la beauté d’une telle parole : « Le Seigneur notre Dieu est l’unique, tu aimeras… » ; écouter l’amour du Seigneur qui résonne en elle et ce jusque dans la première épître de saint Jean où il nous est dit : « Dieu le premier nous a aimés ». Dieu ne peut nous demander de l’aimer de tout notre cœur, de toute notre âme, de tout notre esprit et de toute notre force que parce que lui-même nous a aimés le premier. Dieu ne peut nous demander de rester fidèle à ce précepte que parce que lui-même, le premier, demeure fidèle.

La première exigence n’est donc pas d’aimer le Seigneur mais de l’écouter et en l’écoutant de se laisser ajuster à lui. Ecouter pour se laisser ajuster, pour se laisser transformer et pour pouvoir aimer du même amour dont nous sommes aimés. Somme toute, n’est-ce pas cela être juste ?

Mais Dieu ne nous imposera jamais l’écoute de sa voix. La Parole de Dieu ne vient pas comme une voix qui se surajouterait à tous nos bruits, à tous nos propos vains et futiles, quitte même à les dominer de sa force.
Parce qu’elle est plénitude, la Parole de Dieu ne peut pas ne pas tout emplir. Elle ne peut donc que jaillir du silence le plus profond. Lui seul veut dire quelque chose. Oui, derrière les bruits, derrière les cris, il y a en moi ce silence qui existe plus que moi, il y a ce silence de quelqu’un qui est sur le point de parler et qui commence ainsi : « Ecoute,… ». Ouvrons l’oreille de notre cœur et écoutons. Ce qui suit sera unique pour chacun d’entre nous.


Frère Elie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson



Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 3 46a10

« L'amour de Dieu pour les hommes »


incompréhensible charité ! On ne peut point
imaginer amour plus grand que celui de mon Dieu
se faisant homme pour me faire Dieu. O tendresse
maternelle de Dieu ! En revêtant notre forme humaine, tu
t'es dépouillé pour me revêtir,sans que ce dépouillement ait
en rien diminué ta divinité. Toi l'incompréhensible, tu
t'offres à ma compréhension ! Toi l'incréé, tu es devenu
créature ! O inconnaissable, tu es connaissable ! O
insaisissable, tu te fais saisissable !
Rends-moi digne, Seigneur, de connaître et de comprendre
ton amour pour nous. O incompréhensible, rends-moi
capable de connaître et de comprendre le feu de ta charité
sans mesure et ta tendresse maternelle : c'est par elle que de
toute éternité tu as choisi notre humanité, afin qu'elle te
voie face à face, comme toi, Très-Haut, tu as été jusqu'à
désirer nous voir face à face.


Sainte Angèle de Foligno ( 1248-1309 )

Sainte Angèle de Foligno : Née dans une famille noble de Foligno, mariée et mère de plusieurs
enfants, Angèle avait un tempérament de feu qui la portait à bien des excès : luxe, parfum, mets
recherchés, danse, volupté. Vers l'age de 35 ans, elle prend conscience du vide et de la
superficialité de sa vie et cherche auprès desfrères mineurs une aide pour avancersurles chemins
de la conversion. Après la mort de son mari en 1291, elle renonce à tous ses biens, et intègre le
Tiers-Ordre franciscain, où elle s'élèvera au sommet de la vie mystique.





L'AMOUR : CE QU'IL Y A DE PLUS BEAU AU MONDE

L'amour est le plus beau sentiment, le plus spontanée, le plus pur, celui qui rempli
notre cœur de plénitude, de bonheur, d'épanouissement durable.
L'amour, c'est ce qu'il y a de plus haut, il ne se calcule pas et il vient du plus
profond de notre coeur !

On remarque que lorsqu'il y a absence totale d'amour, c'est la prison de ténèbres
qui s'en suit. C'est la solitude, l'ennui, la mort intérieure. En réalité, lorsqu'il n'y a
pas d'amour, il n'y a pas de lumière et de vie.

L'amour est de l'Esprit, l'amour est plus qu'un sentiment, c'est une personne :
c'est Dieu en la personne de Jésus Christ


Quiconque a de l'amour de sa vie reçoit forcement une influence de Dieu dans sa vie.
L'amour est une bénédiction. Il faut prendre conscience de sa richesse, de sa plénitude
et de sa VALEUR car c'est elle qui a le pouvoir de remplir notre vie, de la dynamiser et
d'y donner un sens durable.

On connaît le Dieu trinitaire (Père, Fils et Saint Esprit) mais Jésus Christ lorsqu'il est venu
sur Terre nous a parlé d'une autre trinité que nous devons vivre sur Terre, l'amour de Dieu,
de son prochain et de soi-même. Cela est bien reflété dans le commandement que nous
a donné Jésus :
«Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton coeur, de toute ton âme et de tout ton esprit»
et «tu aimeras ton prochain comme toi-même.» Matthieu 22:37-39

Chercher à vivre avec plus d'amour dans son cœur, c'est donner plus de place à Dieu en soi.

- L'amour de Dieu
On ne peut pas être agréable à Dieu sans avoir foi en lui. Il faut savoir qu'il existe, croire
qu'il existe, lui faire confiance, apprendre à l'aimer pour enfin parvenir à un amour naturel
envers notre Dieu unique.
Cet amour est essentiel. Quand le Saint Esprit est dans le cœur, l'amour se fait avec
spontanéité, vérité et intelligence.

- L'amour de son prochain
L'amour de son prochain se manifeste dans:
* l'amour filial-paternel
* l'amour dans le couple
* l'amitié

* autrui

Le Nouveau Testament fait l'apologie de l'amour, il ne s'agit pas cependant de donner de l'amour
aveuglément, de manière naive et candide ; car Dieu nous demande aussi de faire preuve d'esprit
de discernement: d'être "prudent comme des serpents mais simple comme des colombe"
(Matthieu 10.16), en clair, de faire preuve d'intelligence.
C'est un point très important car sans esprit de discernement, et dans le monde dur et souvent
cruel dans lequel nous vivons, omettre cet esprit de discernement demandé peut être dangereux.

- l'amour de soi
La base pour éprouver de l'amour pour son prochain, c'est de s'aimer soi-même.
Lorsque l'on ne s'aime pas soi-même, on se rabaisse, on donne beaucoup trop de valeur à autrui
(alors que parfois ça n'est pas justifié) et on s'enlève toute valeur.
Dieu veut que nous nous aimions nous-même. C'est faire justice envers nous-même, envers le
fait que Dieu nous dit : Fils, tu as de la valeur !

Ce qu'il y a de meilleur pour un Homme, c'est de vivre l'amour! Vivre dans une relation d'Amour
avec Dieu notre Père; vivre l'amour sur Terre avec un(e) partenaire.

Faisons cette prière pour l'amour dans le monde et dans notre vie:

"Seigneur Dieu, tu es l'Amour même, je te remercie de vivre pleinement dans l'humanité, merci
de rayonner dans le coeur des Hommes ainsi que dans ma vie. Au nom de Jésus Christ j'ai prié.
Amen"


Si vous croyez en Jésus Christ comme Dieu et Sauveur, vous êtes invité à déposer une prière .

Voici un message d'appel à l'action pour l'amour universel, n'hésitez pas à le partager si vous l'approuvez :

www.facebook.com/rayonsdamour



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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Invité Ven 7 Juin 2013 - 8:11

Bonjour Maud,
Bonjour Carine,
Bonjour Nicolas,
Bonjour à vous tous qui aimez la Parole de Vie : "Goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
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Sacré-Coeur de Jésus, solennité


Livre d'Ézéchiel 34,11-16.

Parole du Seigneur Dieu : Maintenant, j’irai moi-même à la recherche de mes brebis, et je veillerai sur elles.
Comme un berger veille sur les brebis de son troupeau quand elles sont dispersées, ainsi je veillerai sur mes brebis, et j'irai les délivrer dans tous les endroits où elles ont été dispersées un jour de brouillard et d'obscurité.
Je les ferai sortir des pays étrangers, je les rassemblerai, et je les ramènerai chez elles ; je les mènerai paître sur les montagnes d'Israël, dans les vallées, dans les endroits les meilleurs.
Je les ferai paître dans un bon pâturage, et leurs prairies seront sur les hauteurs d'Israël. Là, elles se reposeront dans de belles prairies, elles brouteront dans de gras pâturages, sur les monts d'Israël.
C'est moi qui ferai paître mon troupeau, et c'est moi qui le ferai reposer, déclare le Seigneur Dieu.
La brebis perdue, je la chercherai ; l'égarée, je la ramènerai. Celle qui est blessée, je la soignerai. Celle qui est faible, je lui rendrai des forces. Celle qui est grasse et vigoureuse, je la garderai, je la ferai paître avec justice.



Psaume 23(22),1-2ab.2c-3.4.5.6.

Le Seigneur est mon berger :
je ne manque de rien.
Sur des prés d'herbe fraîche,
il me fait reposer.

Il me mène vers les eaux tranquilles
et me fait revivre ;
il me conduit par le juste chemin
pour l'honneur de son nom.

Si je passe un ravin de ténèbres,
je ne crains aucun mal,
car tu es avec moi,
ton bâton me guide et me rassure.

Tu prépares la table pour moi
devant mes ennemis ;
Tu répands le parfum sur ma tête,
ma coupe est débordante.

Grâce et bonheur m'accompagnent
tous les jours de ma vie.
J'habiterai la maison du Seigneur
pour la durée de mes jours.




Lettre de saint Paul Apôtre aux Romains 5,5b-11.

Et l'espérance ne trompe pas, puisque l'amour de Dieu a été répandu dans nos cœurs par l'Esprit Saint qui nous a été donné.
Alors que nous n'étions encore capables de rien, le Christ, au temps fixé par Dieu, est mort pour les coupables que nous étions.
Accepter de mourir pour un homme juste, c'est déjà difficile ; peut-être donnerait-on sa vie pour un homme de bien.
Or, la preuve que Dieu nous aime, c'est que le Christ est mort pour nous alors que nous étions encore pécheurs.
À plus forte raison, maintenant que le sang du Christ nous a fait devenir des justes, nous serons sauvés par lui de la colère de Dieu.
En effet, si Dieu nous a réconciliés avec lui par la mort de son Fils quand nous étions encore ses ennemis, à plus forte raison, maintenant que nous sommes réconciliés, nous serons sauvés par la vie du Christ ressuscité.
Bien plus, nous mettons notre orgueil en Dieu, grâce à Jésus Christ notre Seigneur, qui nous a réconciliés avec Dieu.



Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 15,3-7.

Jésus disait cette parabole :
« Si l'un de vous a cent brebis et en perd une, ne laisse-t-il pas les quatre-vingt-dix-neuf autres dans le désert pour aller chercher celle qui est perdue, jusqu'à ce qu'il la retrouve ?
Quand il l'a retrouvée, tout joyeux, il la prend sur ses épaules,
et, de retour chez lui, il réunit ses amis et ses voisins ; il leur dit : 'Réjouissez-vous avec moi, car j'ai retrouvé ma brebis, celle qui était perdue ! '
Je vous le dis : C'est ainsi qu'il y aura de la joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se convertit, plus que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n'ont pas besoin de conversion. »



Notre-Seigneur propose une parabole qui s’inscrit dans le quotidien de ses auditeurs. La Galilée est un pays d’élevage ; le berger et son troupeau de brebis et de chèvres font partie de la vie de tous les jours. Dans la droite ligne de la tradition prophétique, Jésus souligne le souci de cet homme pour les animaux qui sont confiés à sa garde. La joie débordante dont il fait preuve lorsqu’il retrouve la brebis égarée, prouve que ce n’est pas l’appât du gain qui le motive, ni un souci scrupuleux de l’intégrité de son troupeau, mais l’attachement affectif à cet animal faible et sans défense, qui se trouve exposé, seul, aux dangers de la montagne. Quand enfin, et au prix de quels efforts, il a retrouvé sa brebis, qui gît au bord du chemin, épuisée à force de courir en tous sens, il lui parle doucement pour ne pas l’effrayer, la prend avec tendresse dans ses bras, et la hisse, triomphant, sur ses épaules.
La joie du berger est telle qu’il ne peut la contenir : fille de l’amour, la vraie joie tend elle aussi à se répandre, à se communiquer, à se partager : « Réjouissez-vous avec moi ! » Le berger a-t-il pour autant oublié les quatre-vingt dix neuf brebis qu’il avait laissées derrière lui pour partir à la recherche de l’égarée ? Non bien sûr, puisque c’est pour qu’elle puisse reprendre sa place au milieu de ses sœurs qu’il s’est donné tant de mal. Aussi est-ce autour du troupeau reconstitué que les autres bergers viennent se réjouir avec leur confrère.

Un esprit chagrin pourrait objecter que cette joie n’est nullement justifiée, puisqu’au terme de l’histoire aucun gain n’a été réalisé ; tout au plus le berger est-il rentré dans son bien. Certes, mais la joie du berger ne porte pas sur son capital reconstitué, mais sur la vie de sa brebis, qui était perdue et qui est sauvée. Ce froid calcul intellectuel ne correspond pas à l’attitude d’un cœur affectueux : c’est parce que l’amour tend à la communion, que la joie éclate à la mesure même de la menace enfin écartée, qui pesait sur l’être aimé.
Or si nous, mauvais comme nous le sommes, nous nous réjouissons légitimement pour un pauvre quadrupède voué à l’abattoir, comment Dieu n’éprouverait-il pas une joie bien plus débordante encore lorsqu’il peut ramener sur ses épaules de miséricorde, le pécheur qui s’est laissé retrouver après s’être égaré loin de lui ? Certes chacune des quatre-vingt dix neuf brebis fait la joie du berger, et pour chacune d’elles il se donnerait tout autant de mal, si par malheur elle venait à s’égarer. Le « davantage » de la joie n’est pas dû à une préférence qui pourrait être traduite par les autres comme une injustice et susciter la jalousie. C’est tout simplement le langage de l’amour qui aime chacune des brebis d’un amour unique et donc préférentiel, sans qu’aucune de ses compagnes ne soit lésée. D’ailleurs, si les brebis appartiennent vraiment au troupeau, non seulement elles se réjouiront de la joie de leur berger, mais elles se réjouiront tout autant du retour parmi elles de leur sœur, dont la disparition les avait angoissées.

A vrai dire la parabole proposée par Jésus ne recouvre qu’en partie la situation qu’elle veut éclairer. Car ce n’est pas une brebis égarée que Notre-Seigneur ramène au bercail, mais une multitude de publicains et pécheurs, le vaste troupeau de tous les « païens », qui tout au long de l’histoire se convertissent à sa Parole et se mettent à sa suite : « J’ai encore d’autres brebis, qui ne sont pas de cette bergerie : celles-là aussi, il faut que je les conduise. Elles écouteront ma voix ; il y aura un seul troupeau et un seul pasteur » (Jn 10, 16). C’est bien ce qu’annonçait Dieu par la voix de son prophète : « Je veillerai sur mes brebis, et j’irai les délivrer dans tous les endroits où elles ont été dispersées un jour de brouillard et d’obscurité. Je les ferai sortir des pays étrangers, je les rassemblerai, et je les mènerai sur les hauteurs. Là elles reposeront » (1ère lect.).
Cette prophétie s’est réalisée pour nous lorsque Jésus est venu « rassembler dans l’unité les enfants de Dieu dispersés » (Jn 11, 52) ; lui le Juste, « est mort pour nous alors que nous étions encore pécheurs. A plus forte raison, maintenant que le sang du Christ nous a fait devenir des justes, serons-nous sauvés par la vie de Jésus ressuscité » (2nd lect.). Telle est « la preuve irréfutable que Dieu nous aime » : alors que « nous étions encore ses ennemis », le Christ nous a manifesté le plus grand amour en mourant pour nous sur la Croix, afin de nous réconcilier avec son Père (cf. 2ème lect.) et faire de nous des fils adoptifs.

Le Pape Benoît XVI soulignait que
« Ce mystère de l'amour de Dieu pour nous ne constitue pas seulement le contenu du culte et de la dévotion au Cœur de Jésus : il est, de la même manière, le contenu de toute vraie spiritualité et dévotion chrétiennes. Il est donc important de souligner que le fondement de cette dévotion est aussi ancien que le christianisme lui-même. En effet, être chrétien n'est possible qu'avec le regard tourné vers la Croix de notre Rédempteur, “vers celui qu'ils ont transpercé” (Jn 19, 37 ; cf. Za 12, 10). Le regard fixé sur “le côté transpercé par la lance”, dans lequel resplendit la volonté de salut sans limites de la part de Dieu, ne peut donc être considéré comme une forme passagère de culte et de dévotion : l'adoration de l'amour de Dieu, qui a trouvé dans le symbole du “cœur transpercé” son expression historique et dévotionnelle, demeure essentielle pour un rapport vivant avec Dieu. »


« Seigneur, tu brûles du désir d'être aimé, et celui qui se met en harmonie avec les sentiments de ton cœur apprend à être le constructeur de la nouvelle civilisation de l'amour. Un simple acte de confiance suffit à briser la barrière de l'obscurité et de la tristesse, du doute et du désespoir. Les rayons de ta miséricorde divine redonnent l'espérance de façon particulière à celui qui se sent écrasé par le poids du péché. Aussi voulons-nous répéter, en fixant notre humble regard sur ton divin visage : “Jésus, j'ai confiance en Toi”. Aujourd'hui et à jamais. Amen » (Jean-Paul II).

Père Joseph-Marie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson




Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 3 Sacre_11

« Tout joyeux, il la prend sur ses épaules »

Pour mes mains, Seigneur, qui ont fait ce qu'elles ne devaient pas, tes mains ont été transpercées de clous, et tes pieds pour mes pieds. Pour les dérèglements de ma vue, tes yeux se sont endormis dans la mort, et tes oreilles pour ceux de mon ouïe. La lance du soldat a ouvert ton côté, pour que, par ta plaie, s'écoulent toutes les impuretés de mon cœur si longtemps enflammé et rongé de maladie. Pour finir, tu es mort pour que je vive ; tu as été enseveli afin que je ressuscite. Tel est le baiser de ta douceur, donné à ton Épouse ; c'est là l'étreinte de ton amour... Ce baiser, le larron l'a reçu sur la croix après sa confession ; Pierre l'a reçu quand son Seigneur l'a regardé alors qu'il le niait, et il est sorti pour pleurer. Beaucoup de ceux qui t'ont crucifié, convertis à toi après ta Passion, ont fait alliance avec toi en ce baiser...; quand tu as embrassé les publicains et les pécheurs, tu es devenu leur ami et leur convive...

Seigneur, où emportes-tu ceux que tu embrasses et étreins, sinon jusqu'à ton cœur ? Ton cœur, Jésus, est cette douce manne de ta divinité, que tu gardes à l'intérieur, dans le vase d'or de ton âme qui dépasse toute connaissance. Bienheureux ceux que ton étreinte attire vers elle ! Bienheureux ceux qui, enfouis dans ces profondeurs, ont été cachés par toi dans le secret de ton cœur, ceux que tu portes sur tes épaules, à l'abri des troubles de cette vie. Bienheureux ceux qui n'ont d'autre espoir que dans la chaleur et la protection de tes ailes.

La force de tes épaules protège ceux que tu caches dans le fond de ton cœur. Là ils peuvent dormir tranquillement. Une douce attente les réjouit entre les murs de l'enclos d'une sainte conscience et de l'attente de la récompense que tu as promise. Leur faiblesse ne les fait pas défaillir, ni aucune inquiétude murmurer.

(Références bibliques : Jn 19,34; Lc 23,42; 22,61; Ac 2,41; Mt 9,10; He 9,4; Ps 30,21; 90,4; Lc 13,34; Ps 67,14)


Guillaume de Saint-Thierry (v. 1085-1148), moine bénédictin puis cistercien
Oraisons méditatives, n°8, 6 ; SC 324 (trad. cf SC p.139)





Comment honorer le Sacré Coeur de Jésus

Le mois de juin est dédié au Sacré-Cœur, que l’on fête le vendredi 7 cette année. Sur le verso de notre Médaille Miraculeuse , nous avons le Cœur de Jésus tout proche de celui de sa Sainte Mère. Durant ce mois, comme nous y incite cette fresque de la chapelle de la Visitation de Paray-le-Monial représentant Jésus et Sœur Marguerite Marie, c’est l’occasion de nous rappeler que le Seigneur nous procure au moins quatre moyens d’honorer son Cœur miséricordieux ouvert à son amour et à sa parole.

Le premier moyen est de communier à lui souvent et si possible tous les jours ou au moins chaque dimanche avec foi, dévotion et amour sincère. En effet, la plus grande preuve de gratitude et d’amour que nous puissions donner à Celui qui se donne à nous, c’est de le recevoir, car Jésus est un foyer de tendresse et de dilection.

Le deuxième moyen d’honorer le Cœur de Jésus, ce sont les visites fréquentes au Saint Sacrement. Après la sainte Messe et la sainte Communion, rien ne plaît plus à Jésus que notre visite au Saint Sacrement. Aller contempler et adorer le corps, le sang, l’âme et la divinité du Dieu Sauveur dans le Sacrement de son amour est la plus belle preuve d’amour qu’on puisse lui témoigner. Jésus est là avec son amour et son dévouement dans l’attente d’être aimé, adoré, remercié et pris par les chrétiens pour les appeler à modifier leur vie en l’orientant davantage vers la prière, la méditation évangélique et la charité fraternelle.

Le troisième moyen est de sanctifier le premier vendredi du mois, fête de son Sacré-Cœur. Jésus dira à Sainte Marguerite-Marie: «Tu communieras tous les premiers vendredis du mois pour honorer mon cœur outragé.» Marguerite-Marie demeura fidèle à cette recommandation du Seigneur et elle en reçut les grâces les plus abondantes. Ce jour-là, le Seigneur dilate son cœur et l’ouvre plus grand encore pour répandre sur les hommes des flots de bénédictions et de grâces.

Le quatrième moyen est de vénérer ses images. Et l’image de son cœur de chair couronné d’épines et surmonté d’une croix fut pour lui le moyen de montrer aux hommes de tous les temps combien il les a aimés sur terre au point de mourir pour leur salut et combien il continue de les aimer dans l’espérance de leur conversion et de leur reconnaissance de son amour infini pour le genre humain.


***

Pour reprendre en plus développé :

Le premier moyen d’honorer le Cœur de Jésus, c’est de communier à lui souvent et si possible tous les jours ou au moins chaque dimanche avec foi, dévotion et amour sincère. En effet, la plus grande preuve de gratitude et d’amour que nous puissions donner à Celui qui se donne à nous, c’est de le recevoir, car Jésus est un foyer de tendresse et de dilection.

Pour participer au banquet divin et pour demeurer éternellement avec lui, plus une âme communie à Jésus, plus elle désire s’unir à lui dans la communion fréquente, vivre par Lui et pour Lui. Communions souvent afin de grandir par l’Eucharistie en sainteté. «J’ai un immense désir de partager la Pâque avec vous, prenez et mangez, ceci est mon Corps, ceci est mon Sang», nous dit Jésus. Si les chrétiens de l’Église primitive s’aimaient beaucoup et reflétaient une grande charité mutuelle, c’est parce qu’ils communiaient souvent à l’Eucharistie.

Dieu a besoin de nourrir le cœur humain de son Eucharistie et tous ceux qui viennent à lui apprennent à grandir dans la foi, à demeurer dans l’espérance, à partager dans la charité et à progresser dans toutes les vertus. Bienheureux celui qui se nourrit humblement du Corps du Christ, parce qu’il reçoit la plénitude de la grâce eucharistique qui élève son esprit et son cœur vers plus de sagesse et d’amour.

Ainsi l’homme uni au Christ eucharistique devient lui-même un autre Christ qui accomplit par sa liberté donnée la volonté de Dieu et trouve dans cette union à Dieu la joie parfaite et le repos de l’âme tant désirés.

Le deuxième moyen d’honorer le Cœur de Jésus, ce sont les visites fréquentes au Saint Sacrement. Après la sainte Messe et la sainte Communion, rien ne plaît plus à Jésus que notre visite au Saint Sacrement. Aller contempler et adorer le corps, le sang, l’âme et la divinité du Dieu Sauveur dans le Sacrement de son amour est la plus belle preuve d’amour qu’on puisse lui témoigner. Jésus est là avec son amour et son dévouement dans l’attente d’être aimé, adoré, remercié et pris par les chrétiens pour les appeler à modifier leur vie en l’orientant davantage vers la prière, la méditation évangélique et la charité fraternelle.

Qui aime ses amis souhaite les rencontrer et partager avec eux des moments intenses de joie, de réflexion et de réconfort. Venir à Jésus pour le rencontrer dans son Eucharistie, c’est puiser en lui le réconfort de sa grâce offerte, les lumières de l’esprit si désirées et la paix du cœur tant recherchée; en un mot la grâce du repos en Jésus-Christ qui seul peut combler notre âme de tout l’amour de la sagesse qu’elle recherche.

En un mot l’adoration du Cœur de Jésus caché sous les voiles du Saint Sacrement a été la grande dévotion de tous les saints de l’Église. Nous chrétiens d’aujourd’hui, prenons un peu de temps pour rendre visite au Saint Sacrement, pour aller nous recueillir devant le Dieu d’amour qui nous attend pour déverser ses grâces en nos cœurs et nos esprits.

Rappelons-nous que c’est toujours au pied du tabernacle que nous trouverons consolation, espérance et force face à nos tentations, nos découragements, nos dégoûts et nos lassitudes. La Vierge Marie nous y invite de façon pressante, surtout dans son sanctuaire de la rue du Bac à Paris.

Bienheureux celui qui passe chaque jour un peu de temps devant le Saint Sacrement pour faire comme le paysan d’Ars qui disait: «Je l’avise et il m’avise» et découvrir dans un face à face mutuel toute la richesse de l’enfant avec son Père et de l’homme avec son Dieu. L’homme qui sait contempler chaque jour silencieusement le visage et le cœur du Seigneur dans le Saint Sacrement retire de son oraison trois vérités réconfortantes: la grandeur de l’humilité divine, la sagesse de l’intelligence divine et l’infini de l’amour divin qui est patience et miséricorde pour tout homme en marche vers son salut.

Le troisième moyen d’honorer le Cœur de Jésus est de sanctifier le premier vendredi du mois, fête de son Sacré-Cœur. Jésus dira à Sainte Marguerite-Marie: «Tu communieras tous les premiers vendredis du mois pour honorer mon cœur outragé.» Marguerite-Marie demeura fidèle à cette recommandation du Seigneur et elle en reçut les grâces les plus abondantes. Ce jour-là, le Seigneur dilate son cœur et l’ouvre plus grand encore pour répandre sur les hommes des flots de bénédictions et de grâces.

Bienheureuses les âmes ferventes qui savent en ce jour-là se rapprocher de ce cœur adorable qui a tant aimé les hommes, de s’unir à lui dans l’Eucharistie, de l’adorer un moment dans le sacrement de son amour et de réchauffer à cet ardent et brûlant foyer d’amour le feu de leur dévotion, de leur zèle apostolique et de leur ardeur pour la sainteté. Ces chrétiens choisissent en ce jour de rentrer en eux-mêmes et d’examiner devant Dieu leur passé pour prendre la résolution de mieux faire pour se sanctifier et plaire au Seigneur au présent et à l’avenir.

Dans bien des communautés religieuses, dans les monastères, dans bien des paroisses, le Saint Sacrement est exposé ce jour-là et se termine par une bénédiction du Saint Sacrement. Des miracles de protection, de guérison et de conversion ont eu lieu en ce jour et attestant que le premier vendredi du mois est un jour de fête privilégié où l’on peut tout demander et tout obtenir du cœur miséricordieux de Jésus.

Puisque nous savons comme chrétiens que le premier vendredi du mois est le jour choisi par le Christ pour nous donner ses grâces en abondance, sachons en faire un jour de recueillement, d’adoration et d’action de grâce. Dès le matin, faisons notre oraison sur les richesses du Sacré-Cœur de Jésus et demandons-lui d’ouvrir notre esprit à sa sagesse pour bien le servir pendant ce jour. Communions à lui dans l’Eucharistie avec toute la ferveur possible, offrant à Jésus pour suppléer à notre insuffisance, les mérites de la Sainte Vierge et de tous les saints qui ont su l’aimer sur terre et de ceux qui savent le préférer à tout ce qui existe en ce monde.

Profitons de ce jour pour purifier notre âme et faire une bonne confession pour avancer dans la vérité, la vertu et la charité du Seigneur. Et profitons de notre adoration devant son Saint Sacrement pour nous consacrer au Sacré Cœur nous et notre famille, pour attirer sur nous et nos proches les bénédictions et les grâces dont nous avons tant besoin pour lui être fidèles dans la foi et dans la charité.

Que de chrétiens sont devenus fervents par leur dévotion au Sacré-Cœur de Jésus! Que de foyers ont retrouvé la joie et la paix de l’union par une dévotion commune au Sacré-Cœur! Que de communautés religieuses, groupes d’action sociale ou caritative ont retrouvé plus de cohésion fraternelle et de courage apostolique en priant le Sacré-Cœur de Jésus. Tous ceux qui ont su garder cette dévotion au Sacré-Cœur et la vivre intensément le jour du premier vendredi du mois durant toute leur vie ont reçu beaucoup de grâces pour maîtriser les maux qui pourraient tuer le corps et l’âme.

Alors remercions Jésus qui nous invite à vénérer son Sacré-Cœur et répondons avec joie et enthousiasme à son appel. Nous recevrons largement les grâces dont nous avons besoin pour avoir été fidèles à sa volonté d’amour.

Le quatrième moyen d’honorer le Cœur de Jésus est de vénérer ses images. Et l’image de son cœur de chair couronné d’épines et surmonté d’une croix fut pour lui le moyen de montrer aux hommes de tous les temps combien il les a aimés sur terre au point de mourir pour leur salut et combien il continue de les aimer dans l’espérance de leur conversion et de leur reconnaissance de son amour infini pour le genre humain.

Confortés par les promesses de Jésus, aimons vénérer cette sainte image et la répandre autour de nous. Sa vue console et encourage. Si l’ombre des Apôtres guérissait les malades, faut-il s’étonner que l’image du Sacré Cœur de Jésus soit si puissante à guérir les maux de l’âme et du corps?

Sainte Thérèse d’Avila aurait voulu rencontrer le divin cœur de Jésus partout où elle portait son regard et elle disait: « se réjouir de voir son portrait comme, dans le monde, on est heureux de considérer celui des personnes que l’on chérit.»

Si nous aimons le divin cœur de Jésus, répandons partout son image sainte et prions-le qu’elle touche le cœur des hommes depuis les plus endurcis jusqu’aux plus demandeurs; depuis les plus riches jusqu’aux plus pauvres; depuis les plus tièdes jusqu’aux plus indifférents. Que chacun apprenne à connaître les trésors du cœur de Dieu et à aller puiser en lui les grâces infinies qu’il contient et qu’il désire tant répandre dans le cœur humain si seul, si souvent blessé par le mal et si ignorant de tout le bien qu’il pourrait retirer s’il savait s’abandonner et se confier au cœur de Jésus.

Prions, offrons nos peines, nos eucharisties d’une part afin que tous soient touchés par la grâce de la dévotion au Sacré Cœur de Jésus et reçoivent de cette dévotion les grâces et les bénédictions sans bornes qui les conduiront à une véritable conversion et à un amour profond du Seigneur; et d’autre part pour animer le courage, la foi et la charité des justes, afin que, nantis de cet amour du Sacré-Cœur, ils sachent puiser en lui la force de l’imiter pour aimer comme lui jusqu’à la mort afin de donner aux hommes le sens de la Vie éternelle.


http://www.medaille-miraculeuse.fr/meditation/comment-honorer-le-sacre-coeur-de-jesus.html


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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Invité Sam 8 Juin 2013 - 2:58

Bonjour Maud,
Bonjour Carine,
Bonjour Nicolas,
Bonjour à vous tous qui aimez la Parole de Vie : "Goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
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Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 3 Bible-10

Mémoire du Coeur immaculé de Marie


Livre d'Isaïe 61,9-11.

Votre descendance sera célèbre parmi les nations, et votre postérité au milieu des peuples. Tous ceux qui la verront reconnaîtront en elle une descendance bénie par le Seigneur.
Je tressaille de joie dans le Seigneur, mon âme exulte en mon Dieu. Car il m'a enveloppé du manteau de l'innocence, il m'a fait revêtir les vêtements du salut, comme un jeune époux se pare du diadème, comme une mariée met ses bijoux.
Comme la terre fait éclore son germe,
et le jardin, germer ses semences,
le Seigneur Dieu fera germer la justice
et la louange devant toutes les nations.



Premier livre de Samuel 2,1.4-5.6-7.8abcd.

Mon cœur exulte à cause du Seigneur ;
mon front s'est relevé grâce à mon Dieu !
Face à mes ennemis, s'ouvre ma bouche :
oui, je me réjouis de ta victoire !

L'arc des forts sera brisé,
mais le faible se revêt de vigueur.
Les plus comblés s'embauchent pour du pain,
et les affamés se reposent.

Le Seigneur fait mourir et vivre ;
il fait descendre à l'abîme et en ramène.
Le Seigneur rend pauvre et riche ;
il abaisse et il élève.

De la poussière, il relève le faible,
il retire le malheureux de la cendre
pour qu'il siège parmi les princes,
et reçoive un trône de gloire.




Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 2,41-51.

Chaque année, les parents de Jésus allaient à Jérusalem pour la fête de la Pâque.
Quand il eut douze ans, ils firent le pèlerinage suivant la coutume.
Comme ils s'en retournaient à la fin de la semaine, le jeune Jésus resta à Jérusalem sans que ses parents s'en aperçoivent.
Pensant qu'il était avec leurs compagnons de route, ils firent une journée de chemin avant de le chercher parmi leurs parents et connaissances.
Ne le trouvant pas, ils revinrent à Jérusalem en continuant à le chercher.
C'est au bout de trois jours qu'ils le trouvèrent dans le Temple, assis au milieu des docteurs de la Loi : il les écoutait et leur posait des questions,
et tous ceux qui l'entendaient s'extasiaient sur son intelligence et sur ses réponses.
En le voyant, ses parents furent stupéfaits, et sa mère lui dit : « Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela ? Vois comme nous avons souffert en te cherchant, ton père et moi ! »
Il leur dit : « Comment se fait-il que vous m'ayez cherché ? Ne le saviez-vous pas ? C'est chez mon Père que je dois être. »
Mais ils ne comprirent pas ce qu'il leur disait.
Il descendit avec eux pour rentrer à Nazareth, et il leur était soumis. Sa mère gardait dans son cœur tous ces événements.



Si nous nous approchons avec révérence et affection du divin Cœur de Marie aujourd’hui, c’est parce qu’il résonne des mystères du Christ. Quand Marie garde dans son cœur ce qu’elle voit faire et ce qu’elle entend dire par Jésus, elle ne le fait pas à la manière dont on dissimule un trésor pour le protéger, mais à la manière dont on enfouit une graine pour qu’elle germe et porte du fruit.

Cette attitude n’a rien de passif. Au contraire, dans l’évangile que nous venons de proclamer, Marie cherche. Elle court, elle interroge, elle scrute. Elle cherche son Seigneur. Et ne le trouve pas. Dans ce mystère du recouvrement de Jésus au temple, que nous avons l’habitude de contempler dans la prière du chapelet, Jésus annonce sa mission ; pour la première fois, il découvre aux siens les chemins de sa passion.

La symétrie est en effet très forte entre le début de la vie d’adulte de Jésus (qui commence ici, dans sa douzième année, à l’exemple de Samuel ou de Daniel dont la sagesse extraordinaire s’est manifestée à cet âge), et la fin de sa vie terrestre. Ses premiers et ses derniers mots sont pour le Père céleste, il dévoile l’ultime sens de ses actes à un homme et une femme, Marie et Joseph, et plus tard, à Marie et Jean.

Par ses reproches et par son blâme, Marie préfigure ici l’incompréhension des disciples qui ne comprennent pas les annonces de la passion. Elle parle à Jésus de son père Joseph et de leurs recherches. Jésus lui enseigne où il aurait dû être cherché : dans la maison de son Père des Cieux. Non pas dans la parenté humaine, mais dans sa filiation divine. C’est là que nous devons le chercher car c’est là qu’il veut nous introduire. Le Verbe s’est fait chair, il est venu habiter chez nous pour nous attirer en sa demeure.

Que Marie n’ait pas su où trouver Jésus nous enseigne qu’il nous faut rester toujours vigilants ; elle avait reçu en effet de nombreuses révélations (celles de l’ange, de Siméon, d’Anne), mais dans le quotidien, la parole est plus difficile à comprendre. Nous aussi nous en savons beaucoup sur le Seigneur, nous connaissons ses titres et sa parole. Mais la façon dont elle prend chair déroute et surprend toujours.

En nous penchant sur le Cœur de Marie, nous y découvrons les mystères révélés dans l’intimité d’une relation privilégiée (seuls Marie et Joseph ont eu cette confidence sur la relation de Jésus à son Père ; les scribes ne l’ont pas entendue), nous y découvrons surtout comment vivre à l’écoute du Maître, comme l’ont fait Marie et Jean : en gardant la parole dans notre cœur, en continuant nuit et jour à l’écouter, à la méditer, à la réfléchir, à la contempler, à la laisser faire son œuvre de justification. Car c’est elle qui nous guide vers le Père, c’est elle qui nous met en marche vers sa demeure, c’est elle qui nous rend capables d’y vivre à jamais.


Frère Dominique
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson



Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 3 Vierge10

« Voici ta mère » (Jn 19,27)

Marie nous regarde et nous aime en quelque sorte comme son fils et comme ses propres
enfants, qui portent cette glorieuse qualité pour deux raisons. En premier lieu, parce qu'étant
mère du Chef, de la tête, elle est par conséquent mère des membres (cf Col 2,19). En second
lieu, parce que notre Sauveur, en la croix, nous a donnés à sa mère en qualité d'enfants. Il
nous l'a donnée, non seulement en qualité de reine et de souveraine, mais en la qualité la plus
avantageuse pour nous qui puisse s'imaginer, c'est à dire en qualité de mère, en disant à chacun
de nous ce qu'il dit à son disciple bien-aimé : « Voilà votre mère ». Et il nous donne à elle, non
pas seulement en qualité de serviteurs ou d'esclaves, ce qui serait un grand honneur pour nous,
mais en qualité d'enfants.

« Voilà votre fils », lui dit-il, parlant de chacun de nous en la personne de saint Jean, comme
s'il lui disait : « Voilà tous mes membres que je vous donne pour être vos enfants ; je les mets en
ma place, afin que vous les regardiez comme moi-même, et que vous les aimiez du même amour
dont vous m'aimez ; aimez les aussi comme je les aime ». Mère de Jésus, vous nous regardez et
nous aimez comme vos enfants, et comme les frères de votre fils Jésus, et du même cœur ; et vous
nous aimez et aimerez éternellement du même amour maternel dont vous l'aimez.

C'est pourquoi, mes frères, dans toutes vos affaires, nécessités, perplexités et afflictions,
ayez recours à ce cœur de notre très charitable mère. C'est un cœur qui veille toujours sur nous
et sur les plus petites choses qui nous touchent. C'est un cœur si plein de bonté, de douceur,
de miséricorde et de libéralité, que jamais aucun de ceux qui l'ont invoqué avec humilité et confiance,
ne s'en est retourné sans consolation.

Saint Jean Eudes (1601-1680), prêtre, prédicateur, fondateur d'instituts religieux
Le Cœur admirable, livre 11, ch. 2 passim






Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 3 Coeur-10

Même si dans notre texte de l’évangile, l’auteur ne place aucune parole dans la bouche
de la mère de Jésus, j’entends avec force ce qu’elle exprime.
Comment ne pas entendre la souffrance de cette mère qui assiste au supplice et à l’agonie
de son fils ? Comme pour beaucoup d’autres femmes qui dans l’histoire et encore aujourd’hui
sont l’écho de la souffrance d’un de leurs enfants, Marie m’apparaît démunie, sans prise sur
ce qui se passe, bouleversée au plus profond d’elle-même au point de ne plus pouvoir exprimer
le moindre mot même à l’égard de celui qui est alors l’unique de sa pensée.
Marie, à la croix, vivra ce que nous-même connaissons lorsqu’en totale incapacité de changer
quoi que ce soit à la situation de l’aimé souffrant, nous ne pouvons qu’être là, un « être là »
immobile, d’ailleurs pourrait-il y avoir une autre place de la part d’un parent aimant lorsqu’il n’y
a plus rien à faire, plus rien à espérer ? Mais ce vécu de Marie est aussi histoire d’Evangile, une
parole inespérée lui est adressée, adressée de la part même de celui pour lequel elle est en
souffrance. Il y a dans cette réalité contenue dans notre récit de Jean de quoi, j’en suis sûre,
susciter nombres d’échos chez plusieurs d’entre vous…
Jésus s’adressant à sa mère lui dit en désignant le disciple qu’il aimait « Femme, voici ton fils »
et à ce disciple au sujet de Marie « Voici ta Mère ». Pour moi il y a dans ces paroles de Jésus
mourant, bien plus que l’expression d’un souci matériel quant à l’avenir de sa mère.
Il y a ici une parole forte qui brise l’inacceptable. Marie femme, Marie mère, comme toute femme,
comme toute mère malgré les prétentions de la mort ne se résigne pas seulement de ne plus être
aimée mais encore d’avantage de ne plus pouvoir aimer.
Nous connaissons tous ce sentiment lorsque nous sommes atteints dans notre chair par la
souffrance d’un proche, que pour nous aussi l’histoire s’arrête et que tout devient solitude, la vie
pourra-t-elle être de nouveau habitée ? Pourtant face à ce qui résonne comme du non-sens, nous
nous surprenons à espérer.
« Voici, ta mère » « Voici, ton fils » Paroles de vie pour Marie, paroles qui viennent à la rencontre
d’un ressenti submergé par sa souffrance mais paroles qui donnent à entendre que Marie vivra encore
de l’amour reçu et donné.
Etre aimé et aimer n’est ce pas vivre ? Avoir la possibilité, malgré les transformations de la vie sur
lesquelles nous avons peu d’emprise, d’aller non sans en être surpris vers l’avenir pour y vivre et
passer des alliances nouvelles.
Ce qui se réalise à la croix n’est pas un salut éthéré, un salut à théoriser mais un salut à vivre qui
déjà pour Marie se fait entendre au travers de paroles qui l’invitent à s’ouvrir à ses lendemains où
les rejetons de l’amour partagé ne manqueront pas de germer et fleurir «Femme, voici ton fils,
voici ta mère. »

http://www.relaislumiereesperance.fr


Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 3 Que_di13
Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 3 Coeur_15
"Quand je dis Dieu, c'est un poème,
c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines,
un grand soleil pour aujourd'hui ! "


Dernière édition par Lumen le Dim 9 Juin 2013 - 0:41, édité 2 fois

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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Maud Sam 8 Juin 2013 - 6:27

Bonjour Lumen Very Happy
Bonjour Nicolas Very Happy
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez Very Happy

Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière sunny

Bible Croix Dove

Maud


*****

Une méditation pour aujourd'hui samedi 8 juin 2013

"Sa mère gardait tout cela dans son coeur"

Evangile selon St Luc, chapitre 2, 41-51

Chaque année, les parents de Jésus allaient à Jérusalem pour la fête de la Pâque.

Quand il eut douze ans, ils firent le pèlerinage suivant la coutume. Comme ils s’en retournaient à la fin de la semaine, le jeune Jésus resta à Jérusalem sans que ses parents s’en aperçoivent. Pensant qu’il était avec leurs compagnons de route, ils firent une journée de chemin avant de le chercher parmi leurs parents et connaissances. Ne le trouvant pas, ils revinrent à Jérusalem en continuant à le chercher.

C’est au bout de trois jours qu’ils le trouvèrent dans le Temple, assis au milieu des docteurs de la Loi : il les écoutait et leur posait des questions, et tous ceux qui l’entendaient s’extasiaient sur son intelligence et sur ses réponses. En le voyant, ses parents furent stupéfaits, et sa mère lui dit : « Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela ? Vois comme nous avons souffert en te cherchant, ton père et moi ! »

Il leur dit : « Comment se fait-il que vous m’ayez cherché ? Ne le saviez-vous pas ? C’est chez mon Père que je dois être. »

Mais ils ne comprirent pas ce qu’il leur disait.

Il descendit avec eux pour rentrer à Nazareth, et il leur était soumis. Sa mère gardait dans son cœur tous ces événements.

Prière d'introduction

Avec Marie et Joseph, mettons- nous à la recherche de Jésus.
(Prends un moment de silence, et fais tienne cette phrase)

Demande

Aujourd’hui, jour où toute l’église célèbre Marie, son cœur immaculé, demandons à Marie de rentrer un peu plus dans le mystère de la foi. Apprends- nous, Marie, à donner chaque fois plus de place à Jésus dans notre cœur.

Points de réflexion

Marie et Joseph sont partis à la ville Sainte avec Jésus. De retour, ne le trouvant pas, ils commencent à le chercher parmi les siens ; ne Le trouvant pas, ils reviennent à Jérusalem, où ils chercheront partout. Ils finissent par Le trouver, assis dans le temple, au milieu des docteurs.

1. « En le voyant, ses parents furent stupéfaits ».

Après l’avoir cherché trois jours de suite, Marie a peut-être perdu espoir de retrouver son enfant. Quand elle le voit, assis au milieu des docteurs, discutant avec eux, elle ne peut s’empêcher d’être ébahie, et même comme pétrifiée. Elle ne s’attendait pas à retrouver son fils ainsi, dans cette paix, tranquillité, comme si de rien n’était. Jésus a voulu rester là. C’était un acte volontaire de sa part. Et Marie, à ce moment là, ne peut le comprendre.
Elle lui dit : « Vois comme nous avons souffert en te cherchant, ton père et moi ! ». Elle réclame à Jésus de se rendre compte de la souffrance qu’il a causée à son cœur. Regarde comme nous avons souffert, depuis trois jours nous te cherchons !

Et voila que Jésus répond de façon inattendue, encore une fois : « comment se fait-il que vous m’ayez cherché ? Ne le saviez-vous pas ? C’est chez mon Père que je dois être. »

Marie voulait que Jésus regarde la souffrance qu’elle portait en elle, et voila que Jésus la mène plus haut, il lui révèle une nouvelle réalité (quelle savait déjà, mais qu’elle avait peut-être oubliée, ou pas mesurée) : Jésus est le fils du Père. Jésus, avec cette réponse, lui dit : « Marie, vois qui je suis. » Ainsi, la direction du regard de Marie change. Elle voulait que son fils regarde sa souffrance ; et voila que son Fils l’appelle à le voir, Lui, à le reconnaître, le Fils de Dieu. « Marie, vois qui je suis. »

2. Et ils revinrent à Nazareth et « sa mère gardait dans son cœur tous ces événements ».

Marie vit avec le Fils du Père. A partir de ces événements, elle ne vit pas seulement avec Jésus, sous le même toit, mais Jésus vit en elle. Elle garde dans son cœur le mystère de son fils, Fils du Père. Elle cherche à accueillir cette réalité dans son for intérieur, comme elle l’a fait, le jour de l’annonciation où elle a accueilli Dieu en elle.

Ainsi, la vie de Marie, ses joies et ses peines ne seront désormais jamais plus vécues de la même manière : elle accueille en elle, et dans son cœur, elle médite ces événements à la lumière de la Parole, dans la prière, dans la présence de Dieu.

Dialogue avec le Christ

Seigneur, moi aussi je veux accueillir ta présence dans ma vie, dans ma maison, dans mon monde intérieur. Cette présence qui se manifeste à travers les événements. J’ai tant de mal à te voir là ! Je voudrais arrêter de regarder ma souffrance, ma douleur, pour me laisser, comme Marie, surprendre par la présence de mon Dieu, là ou je ne l’attendais pas. Révèle Seigneur ta présence, ne te cache plus. Et toi, Marie, accompagne-moi sur mon chemin !

Résolution

A la fin de la journée, choisir un événement, une rencontre de la journée et, à l’aide de Marie, la garder, la méditer dans le cœur. Que le Seigneur ainsi, révèle sa présence !

SOURCE : Catholique .org


Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 3 Jesus_15

Jésus retrouvé au Temple

*
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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Maud Dim 9 Juin 2013 - 6:45

Bonjour et Merci Lumen Very Happy
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez Very Happy

Que le Seigneur bénisse ce Saint Dimanche et l' éclaire de Sa divine Lumière sunny

Bible Croix Church Dove

Maud


Une Méditation pour aujourd'hui Dimanche 9 juin 2013


Jésus rend la vie au fils de la veuve de Naïm

Evangile selon St Luc, chapitre 7, 11-17

Jésus se rendait dans une ville appelée Naïm. Ses disciples faisaient route avec lui, ainsi qu’une grande foule.

Il arriva près de la porte de la ville au moment où l’on transportait un mort pour l’enterrer ; c’était un fils unique, et sa mère était veuve. Une foule considérable accompagnait cette femme. En la voyant, le Seigneur fut saisi de pitié pour elle, et lui dit : « Ne pleure pas. » Il s’avança et toucha la civière ; les porteurs s’arrêtèrent, et Jésus dit : « Jeune homme, je te l’ordonne, lève-toi. »

Alors le mort se redressa, s’assit et se mit à parler. Et Jésus le rendit à sa mère.

Prière d'introduction

Psaume 29 (liturgie du jour)

R/ Je t’exalte, Seigneur, toi qui me relèves.
Que mon cœur ne se taise pas, qu’il soit en fête pour toi,
et que sans fin, Seigneur, mon Dieu, je te rende grâce !

Demande

Seigneur, fait grandir en moi la foi ! Je Te demande ceci aujourd’hui, pour moi et pour l’Eglise entière : que nous soyons renouvelés dans notre foi !
Points de réflexion

1. Jésus ressuscite le fils de la veuve de Naïm.

Les gens qui étaient en cortège sont saisis de
crainte et ils rendent gloire à Dieu. Qu’est cette crainte de Dieu, que ressentent ces hommes ?

Il ne s’agit pas d’une peur négative, comme nous avons tendance à penser ; puisqu’ ils rendent gloire à Dieu. On ne peut pas ressentir une vraie peur et louer en même temps.

Le sentiment de crainte, comme celui du sacré, sont les « sentiments que nous aurions si nous « réalisions » sa présence. Dans la mesure où nous croyons qu’Il est présent, nous devons les avoir. Ne point les avoir, c’est ne point réaliser, ne point croire qu’Il est présent. » Cat 2144.

La foule reconnaît donc la présence de Dieu . Ils reconnaissent donc à leur tour leur dépendance vis à vis de Dieu, leur condition de créature, qui fait que leur cœur exulte de joie et éclate en louange, parce que Dieu est avec eux, Il vient « toucher » leur vie concrète !

2. « Un grand prophète s’est levé parmi nous : Dieu à visité son peuple ».

La deuxième lecture enrichit notre méditation, puisqu’il s’agit du témoignage de la conversion de Saint Paul. (Gal1, 11-19) Saint Paul a reçu la grâce de la conversion, lui qui a été soigneusement et longuement formé dans le judaïsme. Jésus ressuscité, s’est lui-même adressé à Paul. Sans même accourir vers les apôtres,

Paul se met à prêcher la révélation de Jésus. Jésus continue d’œuvrer et de répandre la bonne nouvelle après sa mort et sa résurrection ; il ne s’est pas limité à sa vie terrestre, ni à la prédication de ses disciples.

Jésus continue d’agir dans le monde d’alors et aussi dans le monde d’aujourd’hui. Sachons nous aussi le reconnaître et réaliser sa présence parmi nous, pour nous exclamer, avec les témoins de tous les temps, le cœur plein de crainte : « Un grand prophète s’est levé parmi nous : Dieu a visité son peuple »

Dialogue avec le Christ

Seigneur me voila à la fin de ma méditation d’aujourd’hui, augmente en moi la foi, que je Te vois dans le monde, que je vois ta main pleine d’amour qui garde chaque homme, qui veut son bien, sa joie, sa paix. Que je puisse à mon tour, être témoin de ton amour inconditionnel, de ton infinie miséricorde.

Résolution

Que je puisse être témoin et dire plusieurs fois, aujourd’hui : Effectivement, Dieu visite son peuple ! Dieu est parmi nous !

SOURCE : Catholique.org


Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 3 Jasus_10

Jésus rend la Vie au fils de la Veuve de Naïm
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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Invité Dim 9 Juin 2013 - 8:47

Bonjour Maud,
Bonjour Carine,
Bonjour Nicolas,
Bonjour à vous tous qui aimez la Parole de Vie : "Goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 3 43550817



Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 3 20062_10


Dixième dimanche du temps ordinaire


Premier livre des Rois 17,17-24.

Après cela, le fils de la femme chez qui habitait Élie tomba malade ; le mal fut si violent que l'enfant expira.
Alors la femme dit à Élie : « Qu'est-ce que tu fais ici, homme de Dieu ? Tu es venu chez moi pour rappeler mes fautes et faire mourir mon fils ! »
Élie répondit : « Donne-moi ton fils ! » Il le prit des bras de sa mère, le porta dans sa chambre en haut de la maison et l'étendit sur son lit.
Puis il invoqua le Seigneur : « Seigneur, mon Dieu, cette veuve chez qui je loge, lui veux-tu du mal jusqu'à faire mourir son fils ? »
Par trois fois, il s'étendit sur l'enfant en invoquant le Seigneur : « Seigneur, mon Dieu, je t'en supplie, rends la vie à cet enfant ! »
Le Seigneur entendit la prière d'Élie ; le souffle de l'enfant revint en lui : il était vivant !
Élie prit alors l'enfant, de sa chambre il le descendit dans la maison, le remit à sa mère et dit : « Regarde, ton fils est vivant ! »
La femme lui répondit : « Maintenant je sais que tu es un homme de Dieu, et que, dans ta bouche, la parole du Seigneur est véridique. »



Psaume 30(29),3-4.5-6ab.6cd.12.13.

Quand j'ai crié vers toi, Seigneur,
mon Dieu, tu m'as guéri ;
Seigneur, tu m'as fait remonter de l'abîme
et revivre quand je descendais à la fosse.

Fêtez le Seigneur, vous, ses fidèles,
rendez grâce en rappelant son nom très saint.
Sa colère ne dure qu'un instant,
sa bonté, toute la vie.

Avec le soir, viennent les larmes,
mais au matin, les cris de joie.
Tu as changé mon deuil en une danse,
mes habits funèbres en parure de joie.

Que mon cœur ne se taise pas,
qu'il soit en fête pour toi,
et que sans fin, Seigneur, mon Dieu,
je te rende grâce !




Lettre de saint Paul Apôtre aux Galates 1,11-19.

Frères, il faut que vous le sachiez, l'Évangile que je proclame n'est pas une invention humaine.
Ce n'est pas non plus un homme qui me l'a transmis ou enseigné : mon Évangile vient d'une révélation de Jésus Christ.
Vous avez certainement entendu parler de l'activité que j'avais dans le judaïsme : je menais une persécution effrénée contre l'Église de Dieu, et je cherchais à la détruire.
J'allais plus loin dans le judaïsme que la plupart des gens de mon peuple qui avaient mon âge, et, plus que les autres, je défendais avec une ardeur jalouse les traditions de mes pères.
Mais Dieu m'avait mis à part dès le sein de ma mère, dans sa grâce il m'avait appelé,
et, un jour, il a trouvé bon de mettre en moi la révélation de son Fils, pour que moi, je l'annonce parmi les nations païennes. Aussitôt, sans prendre l'avis de personne,
sans même monter à Jérusalem pour y rencontrer ceux qui étaient Apôtres avant moi, je suis parti pour l'Arabie ; de là, je suis revenu à Damas.
Puis, au bout de trois ans, je suis monté à Jérusalem pour faire la connaissance de Pierre, et je suis resté quinze jours avec lui.
Je n'ai vu aucun des autres Apôtres sauf Jacques, le frère du Seigneur.



Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 7,11-17.

Jésus se rendait dans une ville appelée Naïm. Ses disciples faisaient route avec lui, ainsi qu'une grande foule.
Il arriva près de la porte de la ville au moment où l'on transportait un mort pour l'enterrer ; c'était un fils unique, et sa mère était veuve. Une foule considérable accompagnait cette femme.
En la voyant, le Seigneur fut saisi de pitié pour elle, et lui dit : « Ne pleure pas. »
Il s'avança et toucha la civière ; les porteurs s'arrêtèrent, et Jésus dit : « Jeune homme, je te l'ordonne, lève-toi. »
Alors le mort se redressa, s'assit et se mit à parler. Et Jésus le rendit à sa mère.
La crainte s'empara de tous, et ils rendaient gloire à Dieu : « Un grand prophète s'est levé parmi nous, et Dieu a visité son peuple. »
Et cette parole se répandit dans toute la Judée et dans les pays voisins.



L'évangile de ce dimanche met devant nos yeux deux cortèges. Le premier, où figure cette femme, éprouvée par la vie, veuve et venant de perdre son unique enfant, est un cortège de mort, marqué par la pesanteur de la souffrance et le silence de la désespérance. Face à lui, un autre cortège s’avance, celui de Jésus, suivi de ses disciples, et accompagné par une foule. Dans ce cortège, résonnent les rires et les chants. On y respire la vie et la joie.
Le cortège funéraire quitte Naïm, la ville des « délices », pour mettre en terre le jeune homme décédé, pour s’enfoncer dans le monde extérieur de la mort. Celui qui accompagne Jésus remonte de ce monde de la mort pour passer par la porte de la cité et entrer dans le monde d’une vie nouvelle.

Lorsque les deux cortèges se croisent, saint Luc souligne bien que c’est Jésus qui prend l’initiative de s’avancer vers la civière qui porte le jeune homme pour le réanimer. Il n’est sollicité par personne. C’est lui qui s’approche, ému de compassion, à la rencontre de ce mort et de sa mère qui dans sa tristesse l’a déjà rejoint. Il se fait proche d'eux pour les ramener à la vie : « Il s’avança et toucha la civière ; les porteurs s’arrêtèrent, et Jésus dit : ‘Jeune homme, je te l’ordonne, lève-toi.’ Alors le mort se redressa, s’assit et se mit à parler. Et Jésus le rendit à sa mère. » Le mort se relève, son corps se met en mouvement et il parle. Jésus le restitue dans l’intégralité de son humanité, corps, âme et esprit, jusque dans sa relation à Dieu.

Il est à noter que saint Luc utilise le terme de « Seigneur » pour désigner Jésus au cœur de ce récit. Indice pour nous indiquer qu’à travers ce miracle, il s’agit de reconnaître la Seigneurie du Christ. Mais ce qu'il est capital de remarquer c'est que celle-ci se manifeste dans le fait qu’à travers Jésus, Dieu se fait proche de tout homme pour le sauver de la mort. Saint Luc met en effet moins l’accent sur le miracle et la gloire de Jésus qui en découle que sur la disposition du cœur de Dieu qui en Jésus, « ému de compassion », s’approche de l’humanité enfermée dans la mort du péché pour la ressusciter et la restaurer dans sa relation avec lui.

Ce récit nous fait appréhender ce qui constitue le point de départ de l'adhésion de foi. Croire que Jésus est ressuscité et qu’il me délivre de la mort et du péché. Croire qu’il n’a pas peur de s’approcher de mon péché et de toucher l’impureté de toutes mes morts pour les purifier, sans même que je lui demande, simplement parce qu’il m’aime d’un amour infini. Croire qu’il me restaure ainsi dans mon humanité, qu’il me recrée m’ouvrant à nouveaux les portes du Jardin des « délices ».


«Seigneur Jésus, tu es le Dieu de la vie. Tu as compassion de tout ce qui vit. Viens toucher ce qui est mort en moi. Je reconnais en toi ce Dieu de tendresse et de miséricorde qui se fait proche de ma souffrance pour y déverser ta vie. Dans la foi, je veux recevoir aujourd’hui de toi ces paroles de résurrection: ‘Tu as droit au bonheur et à la joie !’ »

Frère Elie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson



Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 3 Widows11

« Le Seigneur fut saisi de pitié pour elle, et lui dit : ' Ne pleure pas ' »

« Image du Dieu invisible », le Christ est l'homme parfait qui a restauré dans les enfants d'Adam la ressemblance divine, déformée depuis le premier péché. Parce qu'en lui la nature humaine a été assumée, non absorbée, cette nature a été élevée en nous aussi à une dignité sans égale. Car, par son incarnation, le Fils de Dieu s'est en quelque sorte uni lui-même à tout homme. Il a travaillé avec des mains d'homme, il a pensé avec une intelligence d'homme, il a agi avec une volonté d'homme, il a aimé avec un cœur d'homme. Né de la Vierge Marie, il est vraiment devenu l'un de nous, en tout semblable à nous, hormis le péché.

Agneau innocent, par son sang librement répandu, il nous a mérité la vie. En lui, Dieu nous a réconciliés avec lui-même et entre nous, nous arrachant à l'esclavage du diable et du péché, en sorte que chacun de nous peut dire avec l'apôtre Paul : « Le Fils de Dieu m'a aimé et il s'est livré pour moi ». En souffrant pour nous, il ne nous a pas simplement donné l'exemple, afin que nous marchions sur ses pas, mais il a ouvert une route nouvelle : si nous la suivons, la vie et la mort deviennent saintes et acquièrent un sens nouveau.

Devenu conforme à l'image du Fils, « Premier-né d'une multitude de frères », le chrétien reçoit « les prémices de l'Esprit »... Par cet Esprit, « gage de l'héritage », tout l'homme est renouvelé intérieurement, dans l'attente de « la rédemption du corps » : « Si l'Esprit de Celui a ressuscité Jésus d'entre les morts demeure en vous, Celui qui a ressuscité Jésus Christ d'entre les morts donnera aussi la vie à vos corps mortels, par son Esprit qui habite en vous »... Telle est la qualité et la grandeur du mystère de l'homme, qui brille aux yeux des croyants grâce à la révélation chrétienne. C'est donc par le Christ et dans le Christ que s'éclaire l'énigme de la douleur et de la mort qui, hors de son Évangile, nous écrase. « Le Christ est ressuscité, par sa mort il a vaincu la mort, et il nous a abondamment donné la vie », pour que, devenus fils dans le Fils, nous criions dans l'Esprit : « Abba, Père ! »

(Références bibliques : Col 1,15; He 4,15; Ga 2,20; 1P 2,21; He 10,20; Rm 8,29.23; Ep 1,14; Rm 8,23.11; liturgie pascale byzantine; Rm 8,15)


Concile Vatican II
Constitution sur l'Église dans le monde de ce temps « Gaudium et spes », § 22





Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 3 195_tw11

La Société Catholique des Deux Coeurs d'Amour de Jésus et de Marie (Internationale) a l'approbation de l'Eglise. Elle se constitue de prêtres, de religieux et de religieuses et d'apôtres laïcs. Elle est dédiée au Règne de l'Amour de Dieu et à la vie et la propagation de la dévotion des Deux Coeurs d'Amour. Elle a été fondée par l'Amour de Dieu, pour la plus grande gloire et le plus grand honneur de Dieu, pour le bien de l'Eglise, pour aider les pauvres, les malades et les nécessiteux et pour aider à l'éducation et l'évangélisation de l'humanité, pour le salut de toutes les âmes.

Prière des Deux Coeurs d'Amour

Jésus ! Marie ! Je Vous aime ! Ayez pitié de nous ! Sauvez toutes les âmes. Amen !(en rosaire = 10 x) O Cœurs d’Amour ! O Cœurs unis pour toujours dans l’Amour ! Donnez-moi la grâce de Vous aimer toujours et aidez-moi à Vous faire aimer. Recueillez en Vous mon pauvre cœur blessé et rendez-le moi seulement quand il sera devenu un feu ardent de Votre Amour.Je sais que je ne suis pas digne de venir auprès de vous, mais accueillez-moi en Vous et purifiez-moi par les flammes de Votre Amour. Accueillez-moi en Vous et disposez de moi comme bon Vous semble, car je Vous appartiens entièrement. Amen.

O Pur Amour ! O Divin Amour ! Transperce-moi de Tes flèches et fais couler mon sang dans les plaies du Cœur Immaculé ! O Coeur Immaculé ! Uni au Cœur Sacré pour donner vie, consolation, gloire et amour. Amen. O Jésus ! O Marie !Vous êtes les Cœurs de l’Amour !Je Vous aime ! Consumez-moi !Je suis Votre victime d’Amour ! Amen. O Cœurs d’Amour ! Consumez-moi !Je suis Votre victime d’Amour ! Amen.


Imprimatur : Diocèse de Rome le 03/05/2002 et en plus de 20 langues.Cette prière est une révélation de l'Infini Amour de Dieu dans et à travers le Sacré Coeur de Jésus et le Coeur Immaculé de Marie - les Deux Coeurs d'Amour. Elle est donnée pour le Temps Nouveau du Règne de l'Amour de Dieu.
Le Seigneur dit : "Je suis cette Prière. Apprends à tous à la prier spécialement à 6 heures, à 12 heures, à 4 heures, avant la communion, pendant la Sainte Messe, après la communion en tant qu'action de grâce et pendant la vigile. ... Traduisez-la dans toutes les langues et cultures du monde, répandez-la et déversez-la comme de la pluie et faites-la rayonner comme la lumière du soleil sur la terre entière."


La Prière des Deux Coeurs d'Amour aussi que les promesses nous sont données de Jésus lui-même par un prêtre catholique (le Père Montfort OKAA). Les messages sont publiés selon les directives données par le Pape Paul VI au 14 octobre en 1966.du très Saint Cœur de Jésus et du Cœur Immaculé de Marie unis dans l’Amour pour toujours
« Après la Sainte Eucharistie, après la Sainte Messe, le plus grand cadeau que j’ai donné à Mon Eglise et au monde entier est cette Prière et dévotion des Deux Cœurs d’Amour. Cette Prière des Cœurs d’Amour découle de la Sainte Messe juste comme le flot de sang et d’eau qui découle de Mon côté transpercé. Car la Sainte Messe et cette Prière sont unies. On ne peut pas séparer cette Prière et dévotion du Saint Sacrifice Eucharistique de la Messe. Mon fils,laisse Mon Amour régner. Laisse Mon Cœur régner. Laisse Mes Cœurs d’Amour régner.« -Oh Cœurs d´Amour ! - Oh comme J´aime être appelé ainsi. Je suis vraiment un Cœur d´Amour, ainsi que Ma mère. Nous sommes Cœurs d´Amour. Je suis Dieu, mais un Dieu d´Amour. Tous ceux qui,une seule fois dans leur vie, M´invoqueront sous ce vocable (Oh Cœurs d´Amour) recevront le sceau protecteur des Deux Cœurs sur leur propre cœur.« Ceux qui auront une grande dévotion envers cette forme de prière seront transformés en un feu brûlant d´Amour Divin, et aucun d´eux ne périra.


Le père Montfort, je l'ai rencontré à Rome, il est nigérien.
Il m'a accueilli "comme une soeur qui lui était envoyée par le ciel",
selon ses propres mots. Nous avons "échangé" en anglais car il ne parle pas français.
Quand je lui ai remis la bannière, il était très étonné et quand il l'a découverte il m'a remercié humblement de ce cadeau.
Quand je lui ai dit " not me but Jesus and Mary", you must only thank them, please." Il m'a répondu par un sourire et une bénédiction ! Dieu a demandé au père Montfort que le dimanche qui suit la Fête du Sacré Coeur soit consacré à la fête des deux Coeurs d'Amour de Jésus et de Marie.



Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 3 Que_di14
Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 3 Coeur_16
"Quand je dis Dieu, c'est un poème,
c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines,
un grand soleil pour aujourd'hui ! "

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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Maud Lun 10 Juin 2013 - 6:20

Bonjour et Merci Lumen Very Happy
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez Very Happy

Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière Very Happy

Bible Croix Dove

Maud


****

Méditation sur l’évangile de ce jour : Lundi 10 Juin 2013

Gravir la montagne

Evangile selon St Matthieu, chapitre 5, 1-12

Quand Jésus vit la foule, il gravit la montagne. Il s’assit, et ses disciples s’approchèrent.

Alors, ouvrant la bouche, il se mit à les instruire. Il disait :

« Heureux les pauvres de cœur : le Royaume des cieux est à eux !

Heureux les doux : ils obtiendront la terre promise !

Heureux ceux qui pleurent :ils seront consolés !

Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice : ils seront rassasiés !

Heureux les miséricordieux : ils obtiendront miséricorde !

Heureux les cœurs purs : ils verront Dieu !

Heureux les artisans de paix : ils seront appelés fils de Dieu !

Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice : le Royaume des cieux est à eux !

Heureux serez-vous si l’on vous insulte, si l’on vous persécute et si l’on dit faussement toute sorte de mal contre vous, à cause de moi
.
Réjouissez-vous, soyez dans l’allégresse, car votre récompense sera grande dans les cieux ! C’est ainsi qu’on a persécuté les prophètes qui vous ont précédés. »

Prière d'introduction

Seigneur, rends-moi témoin de toi ; aide-moi à gravir la montagne avec Toi.

Demande
Laisser le Seigneur me rendre son témoin aujourd’hui.

Points de réflexion

1. « Jésus, voyant la foule, monta sur une montagne : »

il la voyait d’un regard de commisération, car elle était comme un troupeau de brebis errantes qui n’ont point de pasteur. Quel est mon regard vers « la foule », mon entourage qui n’est pas mes proches, mes amis, ma famille et toute cette foule de gens qui croisent ma vie : l’électricien, le garagiste, le médecin, le caissier...

Est-ce que j’ai un regard de commisération, une porter leur souffrance et leurs questions dans la mesure du possible ?

2. « Que veut-il nous apprendre lorsque, avant d’enseigner,

il monte sur une montagne, si non qu’il faut que les prédicateurs de la parole de Dieu tendent en haut par les désirs de leur âme, et par la sainteté de leur vie, et gravissent la montagne des vertus. »

Vers quoi je tends ? Quand je juge cette foule comme ignorante, pressée, mal-éduquée, ... ou quand je suis indifférent à cette foule, je tends au Christ ou à moi-même ?

3. « Et, ouvrant la bouche, il les instruisait. »

Aujourd’hui il ouvre sa propre bouche, comme il avait autrefois ouvert celle des prophètes.

... Après avoir parlé autrefois en diverses occasions et en diverses manières dans les prophètes (He 1,1), il parle enfin lui-même à son tour. Quelles sont les paroles que je dis quand j’instruis ou quand je partage avec les autres ? Est-ce que mon témoignage puise sa source dans la Parole de Dieu ?
(citations de St Bernard, 1r Homélie de la Toussaint, 6-7. Fêtes des Saints)

Dialogue avec le Christ

« Magnifiez avec moi le Seigneur, exaltons tous ensemble son nom. Je cherche le Seigneur, il me répond : de toutes mes frayeurs, il me délivre. » (Psaume 117, de la liturgie du jour) Seigneur, je veux que mon entourage te magnifie, sache dire ta gloire et ta bonté. Comment puis-je te chercher aujourd’hui ? Où faut-il que ma confiance grandisse ?

Résolution

Vivre comme témoin du Christ, en partageant avec quelqu’un, comment Jésus a été présent pour moi dans un moment d’épreuve

SOURCE : Catholique.org



Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 3 Jasus_29

Jésus instruit sur les Béatitudes

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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Invité Lun 10 Juin 2013 - 11:45

Bonjour Maud,
Bonjour Carine,
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie : "Goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 3 43550818


Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 3 97823510


Le lundi de la 10e semaine du Temps Ordinaire


Deuxième lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 1,1-7.

Moi, Paul, Apôtre du Christ Jésus par la volonté de Dieu, avec Timothée notre frère, je m'adresse à vous qui êtes à Corinthe l'Église de Dieu, ainsi qu'aux fidèles qui sont par toute la Grèce.
Que la grâce et la paix soient avec vous, de la part de Dieu notre Père et de Jésus Christ le Seigneur.
Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus Christ, le Père plein de tendresse, le Dieu de qui vient tout réconfort.
Dans toutes nos détresses, il nous réconforte ; ainsi, nous pouvons réconforter tous ceux qui sont dans la détresse, grâce au réconfort que nous recevons nous-mêmes de Dieu.
De même que nous avons largement part aux souffrances du Christ, de même, par le Christ, nous sommes largement réconfortés.
Quand nous sommes dans la détresse, c'est pour que vous obteniez le réconfort et le salut ; quand nous sommes réconfortés, c'est encore pour que vous obteniez le réconfort, et cela vous permet de supporter avec persévérance les mêmes souffrances que nous.
En ce qui vous concerne, nous avons de solides raisons d'espérer, car nous le savons : puisque vous connaissez comme nous la souffrance, vous obtiendrez comme nous le réconfort.



Psaume 34(33),2-3.4-5.6-7.8-9.

Je bénirai le Seigneur en tout temps,
sa louange sans cesse à mes lèvres.
Je me glorifierai dans le Seigneur :
que les pauvres m'entendent et soient en fête !

Magnifiez avec moi le Seigneur,
exaltons tous ensemble son nom.
Je cherche le Seigneur, il me répond :
de toutes mes frayeurs, il me délivre.

Qui regarde vers lui resplendira,
sans ombre ni trouble au visage.
Un pauvre crie ; le Seigneur entend :
il le sauve de toutes ses angoisses.

L'ange du Seigneur campe à l'entour
pour libérer ceux qui le craignent.
Goûtez et voyez : le Seigneur est bon !
Heureux qui trouve en lui son refuge !




Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 5,1-12.

Quand Jésus vit la foule qui le suivait, il gravit la montagne. Il s'assit, et ses disciples s'approchèrent.
Alors, ouvrant la bouche, il se mit à les instruire. Il disait :
« Heureux les pauvres de cœur : le Royaume des cieux est à eux !
Heureux les doux : ils obtiendront la terre promise !
Heureux ceux qui pleurent : ils seront consolés !
Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice : ils seront rassasiés !
Heureux les miséricordieux : ils obtiendront miséricorde !
Heureux les cœurs purs : ils verront Dieu !
Heureux les artisans de paix : ils seront appelés fils de Dieu !
Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice : le Royaume des cieux est à eux !
Heureux serez-vous si l'on vous insulte, si l'on vous persécute et si l'on dit faussement toute sorte de mal contre vous, à cause de moi.
Réjouissez-vous, soyez dans l'allégresse, car votre récompense sera grande dans les cieux ! C'est ainsi qu'on a persécuté les prophètes qui vous ont précédés.



Imaginez que vous arriviez à un carrefour, où vous attendent une multitude de panneaux indicateurs : « richesse », « gloire », « honneur », « pouvoir », etc. Puis vous découvrez un tout petit panneau indiquant la direction du « bonheur ». Lequel suivez-vous ? Je suis sûr que sans l’ombre d’une hésitation nous choisissons tous ce dernier, car à travers toutes les autres propositions, c’est bien le bonheur que nous cherchons. Nous voilà donc partis sur la route du bonheur ; comme nous pressentons que le chemin sera long, nous avons pris un sac à dos et deux valises bien remplies. Seulement comme la montée est raide, nous nous voyons bientôt obligés de sacrifier une partie de notre bagage, puis une autre : nos richesses, notre soif de jouissance, notre volonté de puissance, notre vaine gloire, nos jalousies, nos rancœurs, … Arrivés à ce point, nous hésitons : ne nous sommes-nous pas trompés de route ? Où donc ce dépouillement va-t-il nous conduire ? Et d’abord : qui donc a établi cet itinéraire ? Il est signé « Jésus de Nazareth » : est-il digne de confiance ? Qui d’entre nous ne s’est pas posé ces questions devant les exigences de l’Evangile et en particulier du Sermon sur la montagne ? Jésus ne nous en fera pas le reproche lui qui nous invite à nous assoir pour évaluer si nous sommes capables d’aller jusqu’au bout du voyage (Lc 14, 28-32). Le seul motif qui nous encourage à persévérer, est que Notre-Seigneur est passé par ce chemin avant nous : il a ouvert la voie, et au matin de Pâques il a atteint ce pays du bonheur auquel nous aspirons. Si nous croyons vraiment en lui, nous devons logiquement faire confiance à sa Parole et prendre avec courage la route sur laquelle il nous précède.
Il n’est pas indifférent que la première parole du premier Psaume, comme la parole qui revient neuf fois dans le Sermon sur la montagne, soit « Heureux ». Lorsque Dieu s’adresse à nous, c’est pour nous inviter au bonheur. Mais depuis que nous avons fait notre propre malheur en écoutant la voix du Serpent, le bonheur n’est plus accessible qu’au terme d’un parcours paradoxal qui passe par le dépouillement des fausses richesses et des plaisirs aliénants. Cet itinéraire est à ce point contraire à nos aspirations « naturelles », que nous ne pourrons le parcourir qu’en gardant les yeux fixés sur le terme : Jésus ressuscité qui nous attend sur l’autre rivage. Il faut en effet ajouter – comme si cela ne suffisait pas ! – qu’au bout de cette traversée du désert, nous aurons encore, comme ultime épreuve, à franchir la mer, c'est-à-dire à accepter de mourir à nous-mêmes, pour pouvoir vivre de la vie de l’Esprit. C’est de cet ultime passage que nous parle la dernière béatitude, qui vu son importance, est répétée avec une insistance particulière, pour nous rappeler que nous avons bien besoin des mille petites persécutions quotidiennes que nous réserve notre entourage, pour nous aider à mourir à nous-mêmes et à accéder à l’autre rivage, celui de la vraie vie.


« Seigneur je suis vraiment trop faible et trop attaché à ce monde pour prétendre m’engager sur un tel chemin ! Je ne peux que "lever les yeux vers les montagnes et attendre de toi le secours : tiens-toi près de moi comme mon ombrage ; empêche mon pied de glisser, garde moi de tout mal" (cf. Ps 120), et conduis-moi sur ton chemin d’éternité. »


Père Joseph-Marie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson



Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 3 Sermon10

« Le Royaume des cieux est à eux »

« Heureux les pacifiques : ils seront appelés fils de Dieu. » On ne peut pas savoir ce qu'un serviteur de Dieu possède de patience et d'humilité tant que tout va selon ses désirs. Mais quand vient le temps où ceux qui devaient respecter ses volontés se mettent au contraire à les contester, ce qu'il manifeste alors de patience et d'humilité, voilà alors exactement ce qu'il en possède, et rien de plus.

« Heureux ceux qui ont l'esprit de pauvreté, car le Royaume des cieux leur appartient. » Il y en a beaucoup qui sont épris de prières et d'offices, et qui infligent fréquemment à leur corps des mortifications et des abstinences. Mais pour un mot qui leur semble un affront ou une injustice envers leur cher moi, ou bien pour tel ou tel objet qu'on leur enlève, les voilà qui s'indignent aussitôt et perdent la paix de l'âme. Ceux-là n'ont pas le véritable esprit de pauvreté : car celui qui a le véritable esprit de pauvreté renonce à lui-même, et chérit ceux qui le frappent sur la joue (Mc 8,34; Mt 5,39).

« Heureux les pacifiques : ils seront appelés fils de Dieu. » Sont vraiment pacifiques ceux qui, malgré tout ce qu'ils ont à souffrir en ce monde pour l'amour de notre Seigneur Jésus Christ, gardent la paix de l'âme et du corps.

« Heureux ceux qui ont le cœur pur, car ils verront Dieu. » Ont vraiment le cœur pur ceux qui méprisent les biens de la terre, cherchent ceux du ciel et, ainsi purifiés de tout attachement de l'âme et du cœur, ne cessent jamais d'adorer et de voir rien d'autre que le Seigneur Dieu vivant et vrai.


Saint François d'Assise (1182-1226), fondateur des Frères mineurs
Admonitions, §13-17 (trad. Desbonnets et Vorreux, Documents, p. 48)





Mon Enfant,

Je regarde jusqu'au fond de ton coeur et je sais tout de toi. Psaume 139:1
Je sais quand tu t'assieds et quand tu te lèves. Psaume 139:2
Je te vois quand tu marches et quand tu te couches, je connais parfaitement
toutes tes voies. Psaume 139:3
Même les cheveux de ta tête sont comptés. Matthieu 10:29-31
Tu as été créé à mon image. Genèse 1:27
Je suis le mouvement, la vie et l'être. Actes 17:28
Je te connaissais même avant que tu sois conçu. Jérémie 1:4-5
Je t'ai choisi au moment de la création. Ephésiens 1:11-12
Tu n'étais pas une erreur. Psaume 139:15
Tous tes jours sont écrits dans mon livre. Psaume 139:16
Je détermine la durée des temps et les bornes de tes demeures. Actes 17:26
J'ai fait de toi une créature merveilleuse. Psaume 139:14
Je t'ai tissé dans le ventre de ta mère. Psaume 139:13
C'est moi qui t'ai fait sortir du sein de ta mère. Psaume 71:6
J'ai été déformé par ceux qui ne me connaissent pas. Jean 8:41-44
Je ne me suis pas éloigné, ni fâché, car je suis l'expression parfaite de l'amour. 1Jean 4:16
C'est mon amour de Père que je répands sur toi. 1Jean 3:1
Parce que tu es mon enfant et que je suis ton Père. 1 Jean 3:1
Je t'offre plus que ton père terrestre pourrait jamais te donner. Matthieu 7:11
Car je suis le Père parfait. Matthieu 5:48
Toute grâce que tu reçois vient de ma main. Jacques 1:17
Car je suis celui qui subvient à tous tes besoins. Matthieu 6:31-33
Mon plan pour ton avenir est toujours rempli d'espérance. Jérémie 29:11
Parce que je t'aime d'un amour éternel. Jérémie 31:3
Mes pensées vers toi sont innombrables comme le sable sur le bord de la mer.Psaume 139:17-18
Et je me réjouis de tes louanges et de ton adoration. Sophonie 3:17
Je n'arrêterai jamais de te faire du bien Jérémie 32:40
Tu es le peuple que j'ai choisi. Exode 19:5
Je désire t'établir avec tout mon coeur et toute mon âme. Jérémie 32:41
Il est en mon pouvoir de te montrer de grandes et merveilleuses choses.
Jérémie 33:3
Si tu me cherches avec tout ton coeur tu me trouveras. Deutéronome 4:29
Fais de moi tes délices et je te donnerai ce que ton cœur désire. Psaume 37:4
Car c'est moi qui t'ai donné ces désirs. Philippiens 2:13
Je suis capable de faire plus pour toi que tu pourrais probablement imaginer.Ephésiens 3:20
Car je suis ton encouragement le plus grand. 2 Thessaloniciens 2:16-17
Je suis aussi le père qui te console dans tous tes ennuis. 2 Corinthiens 1:3-4
Quand tu cries à moi, je suis près de toi et je te délivre de toutes tes détresses.Psaume 34:18
Comme un berger porte un agneau, je te porte près de mon coeur. Esaïe 40:11
J'effacerai toutes larmes de tes yeux. Apocalypse 21:3-4
Et j'emporterai toute la douleur que tu as subie sur cette terre. Apocalypse 21:4
Je suis ton père et je t'aime de la même façon que j'aime mon fils Jésus. Jean 17:23
Car dans Jésus mon amour pour toi est révélé. Jean 17:26
Il est la représentation exacte de mon être Hébreux 1:3
Et Il est venu pour démontrer que je suis pour toi, pas contre toi. Romains 8:31
Et te dire que je ne compte pas tes péchés. 2 Corinthiens 5:18-19
Jésus est mort pour que toi et moi puissions être réconciliés. 2 Corinthiens 5:18-19
Sa mort est l'expression suprême de mon amour pour toi. 1 Jean 4:10
J'ai renoncé à tout ce que j'aime pour gagner ton amour. Romains 8:32
Si tu acceptes mon fils Jésus, tu me reçois. 1 Jean 2:23
Et rien ne te séparera de mon amour. Romains 8:38-39
Dans ma maison, il y a tant de joie dans le ciel devant la repentance d'un pécheur. Luc 15:7
J'ai toujours été le Père et serai toujours ton Père. Ephésiens 3:14-15
Ma question est ... Veux-tu être mon enfant? Jean 1:12-13
Je t'attends. Luc 15:11-32

Ton Père qui t'aime,
Dieu Tout-Puissant.



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Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 3 Coeur_17
"Quand je dis Dieu, c'est un poème,
c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines,
un grand soleil pour aujourd'hui ! "

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Message par Maud Mar 11 Juin 2013 - 8:03

Bonjour Lumen Very Happy
Bonjour à toutes et tous qui nous lisez Very Happy

Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière sunny

Bible Croix Dove

Maud


***

Méditation sur l' évangile du jour : Mardi 11 Juin 2013


Le Royaume des Cieux est parmi nous

Evangile selon St Matthieu, chapitre 10, 7-13

Jésus disait aux douze Apôtres : « Sur votre route, proclamez que le Royaume des cieux est tout proche. Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, chassez les démons. Vous avez reçu gratuitement : donnez gratuitement.

Ne vous procurez ni or ni argent, ni petite monnaie pour en garder sur vous ; ni sac pour la route, ni tunique de rechange, ni sandales, ni bâton. Car le travailleur mérite sa nourriture.

Dans chaque ville ou village où vous entrerez, informez-vous pour savoir qui est digne de vous accueillir, et restez chez lui jusqu’à votre départ.

En entrant dans la maison, saluez ceux qui l’habitent. Si cette maison en est digne, que votre paix vienne sur elle. Si elle n’en est pas digne, que votre paix retourne vers vous. »

Prière d'introduction

Seigneur, je crois que tu es mon Sauveur, je crois que c’est toi qui donne un sens à ma vie. Sans toi notre vie n’aurait pas de sens, car c’est toi qui nous ouvres les portes du Royaume des cieux. C’est toi ma seule espérance, Seigneur !

Demande


Savoir accueillir Jésus dans ma vie.

Points de réflexion

1. Jésus demande à ses disciples de proclamer que le Royaume des cieux est proche.

Mais qu’est-ce que le Royaume des cieux ? Comme son nom l’indique, ce n’est pas un royaume comme les autres royaumes de cette terre. Comment le Royaume de Dieu pourrait-il avoir des frontières, lui qui est universel ?

Le Royaume des cieux sera la Jérusalem nouvelle, Dieu rassemblé avec ses enfants. Les disciples annoncent le Royaume qui vient, ils annoncent aussi Jésus qui vient. Jésus est le Royaume qui vient, qui est proche, qui va passer dans ces villages, qui va passer dans la vie de ses habitants, qui va passer dans notre vie. Jésus vient dans le cœur de ceux qui veulent bien le recevoir.

Le Royaume, sur terre, est une personne, Jésus, qui demande à venir régner dans le cœur des hommes, de tous les hommes au fil de l’histoire. Voilà pourquoi le Royaume est différent des royaumes de ce monde. Il est universel, car Jésus est venu sauver tous les hommes.

2. Les disciples doivent dire que le Royaume des cieux est proche

. Proche car Jésus allait passer, sans doute peu après le passage des disciples, dans les villages où ils allaient. Mais en réalité le Royaume est aussi proche dans un autre sens. Le Royaume des cieux est le Royaume de Dieu. Et Jésus s’est fait homme. Jésus est Dieu qui se fait homme, Dieu qui se rapproche on ne peut plus des hommes, en devenant l’un d’eux.

L’annonce que le Royaume est proche est aussi une invitation à choisir son camp, à choisir si l’on veut en faire partie ou pas. En ce sens le Royaume est proche pour tous les hommes. Car la mort, au bout du compte, est proche pour tous les hommes.

Et le risque de refuser le Royaume existe, comme le suggère cette maison qui n’est pas digne, et qui ne peut accueillir la paix qu’apportent les disciples.

3. Jésus demande aussi à ses disciples d’annoncer le Royaume par signes

. Il leur donne le pouvoir de guérir, de chasser les démons. Signes qu’acceptent ceux qui veulent bien les accueillir, y voir une indication de la présence de Dieu. L’abandon et la pauvreté des disciples sont aussi des signes. Ils comptent sur Dieu, sur la Providence, et témoignent que seul Dieu donne la vraie joie et la vraie paix.

Est-ce que je suis un signe, moi aussi, pour les gens qui vivent autour de moi, un signe du Royaume des cieux ?

Ces mots nous montrent aussi qu’on ne peut faire des provisions pour le Royaume des cieux. L’or, l’argent, les sacs, les tuniques, les sandales, les bâtons, cela n’est guère utile, cela n’est pas nécessaire pour entrer dans le Royaume des cieux. Ce sont des choses pour les royaumes de cette terre. Car, en fait, on ne va pas par soi-même dans ce Royaume, on le reçoit, on l’accueille, comme on accueille Jésus dans sa vie.

Dialogue avec le Christ

Seigneur, aide-moi à t’accueillir dans mon cœur ! Viens en moi, et sois le Roi de mon cœur ! Ne permets pas, que ma vie se passe sans que je te rencontre. Aide-moi aussi à être un signe du Royaume, pour les personnes que je rencontre dans ma vie.

Résolution

Vivre la journée en ayant conscience que j’appartiens avant tout au Royaume de Dieu.

SOURCE : Catholique.org



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" Allez enseigner que le Royaume des Cieux est parmi vous "

*
Maud
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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Invité Mar 11 Juin 2013 - 11:14

Bonjour Maud,
Bonjour Carine,
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie : "Goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 3 43550819


Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 3 Images14

Saint Barnabé, Apôtre, mémoire


Livre des Actes des Apôtres 11,21b-26.13,1-3.

À Antioche, un grand nombre de gens étaient devenus croyants et s'étaient convertis au Seigneur.
L'Église de Jérusalem entendit parler de tout cela, et l'on envoya Barnabé jusqu'à Antioche.
A son arrivée, voyant les effets de la grâce de Dieu, il fut dans la joie.
Il les exhortait tous à rester d'un cœur ferme attachés au Seigneur ; c'était un homme de valeur,
rempli d'Esprit Saint et de foi. Une foule considérable adhéra au Seigneur.
Barnabé repartit pour aller à Tarse chercher Saul. Il le trouva et le ramena à Antioche.
Pendant toute une année, ils furent ensemble les hôtes de l'Église, ils instruisirent une foule
considérable ; et c'est à Antioche que, pour la première fois, les disciples reçurent le nom
de « chrétiens ».
Or il y avait dans cette Église d'Antioche des prophètes et des hommes chargés d'enseigner :
Barnabé, Syméon surnommé Niger, Lucius de Cyrène, Manahène, ami d'enfance du prince Hérode,
et Saul. Un jour qu'ils célébraient le culte du Seigneur et qu'ils observaient un jeûne, l'Esprit Saint
leur dit : « Détachez pour moi Barnabé et Saul en vue de l'œuvre à laquelle je les ai appelés. »
Alors, après avoir jeûné et prié, et leur avoir imposé les mains, ils les laissèrent partir.



Psaume 98(97),1.2-3ab.3cd-4.5-6

Chantez au Seigneur un chant nouveau,
car il a fait des merveilles ;
par son bras très saint, par sa main puissante,
il s'est assuré la victoire.

Le Seigneur a fait connaître sa victoire
et révélé sa justice aux nations ;
il s'est rappelé sa fidélité, son amour,
en faveur de la maison d'Israël.

La terre tout entière a vu
la victoire de notre Dieu.
Acclamez le Seigneur, terre entière,
sonnez, chantez, jouez.

Jouez pour le Seigneur sur la cithare,
sur la cithare et tous les instruments ;
au son de la trompette et du cor,
acclamez votre roi, le Seigneur !



Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 10,7-13.

Jésus disait aux douze Apôtres : " Sur votre route, proclamez que le Royaume des cieux est tout proche.
Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, chassez les démons. Vous avez reçu gratuitement : donnez gratuitement.
Ne vous procurez ni or ni argent, ni petite monnaie pour en garder sur vous ;
ni sac pour la route, ni tunique de rechange, ni sandales, ni bâton. Car le travailleur mérite sa nourriture.
Dans chaque ville ou village où vous entrerez, informez-vous pour savoir qui est digne de vous accueillir, et restez chez lui jusqu'à votre départ.
En entrant dans la maison, saluez ceux qui l'habitent. Si cette maison en est digne, que votre paix vienne sur elle.
Si elle n'en est pas digne, que votre paix retourne vers vous.



Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 3 Jesus410

Chapitre 2 : le royaume de Dieu (Remptoris Missio)

12. « "Dieu riche en miséricorde" est Celui que Jésus Christ nous a révélé comme Père : c’est Lui, son Fils, qui nous l’a manifesté et fait connaître en lui-même »21. C’est là ce que j’écrivais au début de l’encyclique Dives in misericordia, pour montrer que le Christ est la révélation et l’incarnation de la miséricorde du Père. Le salut consiste à croire et à accueillir le mystère du Père et de son amour, qui se manifeste et se donne en Jésus par l’Esprit. Ainsi s’accomplit le Règne de Dieu, préparé dès l’Ancienne Alliance, mis en œuvre par le Christ et dans le Christ, annoncé à toutes les nations par l’Eglise qui agit et prie pour sa réalisation parfaite et définitive.

L’Ancien Testament atteste que Dieu a choisi et constitué un peuple pour révéler et mettre en œuvre son plan d’amour. Mais, en même temps, Dieu est créateur et père de tous les hommes, il prend soin de tous, à tous il étend sa bénédiction (cf. Gn 12, 3) et avec tous il a conclu une alliance (cf. Gn 9, 1-17). Israël fait l’expérience d’un Dieu personnel et sauveur (cf. Dt 4, 37 ; 7, 6-8 ; Is 43, 1-7) dont il devient ainsi le témoin et le porte-parole au milieu des nations. Au cours de son histoire, Israël prend conscience que son élection a une portée universelle (cf., par ex., Is 2, 2-5 ; 25, 6-8 ; 60, 1-6 ; Jr 3, 17 ; 16, 19).

Le Christ rend présent le Royaume

13. Jésus de Nazareth conduit à son terme le plan de Dieu. Après avoir reçu l’Esprit Saint au baptême, il manifeste sa vocation messianique ; il parcourt la Galilée, « proclamant l’Evangile de Dieu et disant : "Le temps est accompli et le Royaume de Dieu est tout proche : repentez-vous et croyez à l’Evangile" » (Mc 1,14-15 ; cf. Mt 4,17 ; Lc 4,43 ) . La proclamation et l’instauration du Royaume de Dieu sont l’objet de sa mission : « C’est pour cela que j’ai été envoyé » (Lc 4,43). Mais il y a plus : Jésus est lui-même la Bonne Nouvelle, comme il le déclare dans la synagogue de son village, dès le début de sa mission, en s’appliquant la parole d’Isaie sur l’Oint, envoyé par l’Esprit du Seigneur (cf. Lc 4,14-21). Le Christ étant la Bonne Nouvelle, il y a en lui identité entre le message et le messager, entre le dire, l’agir et l’être. Sa force et le secret de l’efficacité de son action résident dans sa totale identification avec le message qu’il annonce : il proclame la Bonne Nouvelle non seulement par ce qu’il dit ou ce qu’il fait, mais par ce qu’il est.

Le ministère de Jésus est décrit dans le contexte de ses voyages dans son pays. L’horizon de sa mission avant la Pâque se concentre sur Israël ; toutefois, il y a en Jésus un élément nouveau d’importance primordiale. La réalité eschatologique n’est pas renvoyée à une fin du monde éloignée, mais elle devient proche et commence à advenir. Le Royaume de Dieu est tout proche (cf. Mc 1,15), on prie pour qu’il vienne (cf. Mt 6,10), la foi le voit déjà à l’œuvre dans les signes, tels les miracles (cf. Mt 11,4-5), les exorcismes (cf. Mt 12,25-28), le choix des Douze (cf. Mc 3,13-19), l’annonce de la Bonne Nouvelle aux pauvres (cf. Lc 4,18). Dans les rencontres de Jésus avec les païens, il apparaît clairement que l’accès au Royaume advient par la foi et la conversion (cf. Mc 1,15), et non du fait d’une simple appartenance ethnique.

Le Règne que Jésus inaugure est le Règne de Dieu. Jésus lui-même révèle qui est ce Dieu qu’il désigne par le terme familier de « Abba », Père (Mc 14,36). Dieu, révélé surtout dans les paraboles (cf. Lc 15,3-32 : Mt 20,1-16), est sensible aux besoins et aux souffrances de tout homme : il est un Père plein d’amour et de compassion qui pardonne et accorde gratuitement les grâces demandées.

Saint Jean nous dit que « Dieu est Amour » (1 Jn 4,8. 16). Tout homme est donc invité à « se convertir » et à « croire » à l’amour miséricordieux de Dieu pour lui : le Royaume croîtra dans la mesure où tous les hommes apprendront à se tourner vers Dieu comme vers un Père dans l’intimité de la prière (cf. Lc 11,2 ; Mt 23,9) et s’efforceront d’accomplir sa volonté (cf. Mt 7,21).

Caractéristiques et exigences du Royaume

14. Jésus révèle progressivement les caractéristiques et les exigences du Royaume par ses paroles, ses œuvres et sa personne.

Le Royaume de Dieu est destiné à tous les hommes, car tous sont appelés à en être les membres. Pour souligner cet aspect, Jésus s’est fait proche surtout de ceux qui étaient en marge de la société, leur accordant sa préférence, lorsqu’il annonçait la Bonne Nouvelle. Au début de son ministère, il proclame qu’il a été envoyé pour porter la Bonne Nouvelle aux pauvres (cf. Lc 4,18). A tous les rejetés et à tous les méprisés, il déclare : « Heureux, vous les pauvres » (Lc 6,20) ; de plus, il amène ces marginaux à vivre déjà une expérience de libération : il demeure avec eux, il va manger avec eux (cf. Lc 5,30 ; 15, 2), il les traite comme des égaux et des amis (cf. Lc 7,34), il leur fait sentir qu’ils sont aimés de Dieu et révèle ainsi l’immense tendresse de Dieu envers les plus démunis et les pécheurs (cf. Lc 15,1-32).

La libération et le salut qu’apporte le Royaume de Dieu atteignent la personne humaine dans ses aspects physiques et spirituels. Deux gestes caractérisent la mission de Jésus : guérir et pardonner. Ses nombreuses guérisons montrent sa grande compassion en face de la misère humaine ; mais elles signifient aussi qu’il n’y aura plus, dans le Royaume, ni maladies ni souffrances et que, dès le début, la mission tend à libérer les personnes de leurs maux. Dans la perspective de Jésus, les guérisons sont également signes du salut spirituel, c`est-à-dire de la libération du péché. En accomplissant des gestes de guérison, Jésus invite à la foi, à la conversion et au désir du pardon (cf. Lc 5,24). Quand est reçu le don de la foi, la guérison pousse à aller plus loin : elle introduit dans le salut (cf. Lc 18,42-43). Les gestes de libération de la possession du démon, mal suprême et symbole du péché et de la rébellion contre Dieu, sont des signes que « le Royaume de Dieu est arrivé jusqu’à vous » (Mt 12,28).

15. Le Royaume doit transformer les rapports entre les hommes et se réalise progressivement, au fur et à mesure qu’ils apprennent à s’aimer, à se pardonner, à se mettre au service les uns des autres. Jésus reprend toute la Loi, en la centrant sur le commandement de l’amour (cf. Mt 22,34-40 ; Lc 10,25-28). Avant de quitter les siens, Jésus leur donne un « commandement nouveau » : « Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés » (Jn 13,34 ; cf. 15, 12). L’amour dont Jésus a aimé le monde trouve son expression la plus haute dans le don de sa vie pour les hommes (cf. Jn 15,13) qui manifeste l’amour que le Père a pour le monde (cf. Jn 3,16). C’est pourquoi la nature du Royaume est la communion de tous les êtres humains entre eux et avec Dieu.

Le Royaume concerne les personnes humaines, la société, le monde entier. Travailler pour le Royaume signifie reconnaître et favoriser le dynamisme divin qui est présent dans l’histoire humaine et la transforme. Construire le Royaume signifie travailler pour la libération du mal dans toutes ses formes. En un mot, le Royaume de Dieu est la manifestation et la réalisation de son dessein de salut dans sa plénitude.

Le Royaume de Dieu est accompli et proclamé dans la Personne du Ressuscité

16. En ressuscitant Jésus d’entre les morts, Dieu a vaincu la mort et, dans le Christ, il a inauguré définitivement son Règne. Pendant sa vie terrestre, Jésus est le prophète du Royaume et, après sa Passion, sa Résurrection et son Ascension au ciel, il participe à la puissance de Dieu et à son pouvoir sur le monde (cf. Mt 28,18 ; Ac 2,36 ; Ep 1,18-21). La Résurrection confère une portée universelle au message du Christ, à son action et à toute sa mission. Les disciples se rendent compte que le Royaume est déjà présent dans la personne de Jésus et qu’il est instauré peu à peu dans l’homme et dans le monde par un lien mystérieux avec lui.

Après la Résurrection, en effet, ils prêchaient le Royaume, annonçant que Jésus est mort et ressuscité. Philippe, en Samarie « annonçait la Bonne Nouvelle du Royaume de Dieu et du nom dé Jésus Christ » (Ac 8,12). A Rome, Paul « proclamait le Royaume de Dieu et enseignait ce qui concerne le Seigneur Jésus Christ » (cf. Ac 28,31). Les premiers chrétiens annonçaient eux aussi, « le Royaume du Christ et de Dieu » (Ep 5,5 ; cf. Ap 11,15 ; 12, 10), ou bien « le Royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ » (2 P 1,11). C’est sur l’annonce de Jésus Christ, avec qui s’identifie le Royaume, qu’est centrée la prédication de l’Eglise primitive. Aujourd’hui, il faut de même unir l’annonce du Royaume de Dieu (le contenu du « kérygme » de Jésus) et la proclamation de l’événement Jésus Christ (c’est-à-dire le « kérygme » des Apôtres). Les deux annonces se complètent et s’éclairent réciproquement.

Le Royaume en rapport avec le Christ et l’Eglise

17. On parle beaucoup aujourd’hui du Royaume, mais pas toujours en accord avec la pensée de l’Eglise. Il existe, en effet, des conceptions du salut et de la mission que l’on peut appeler « anthropocentriques », au sens réducteur du terme, dans la mesure où elles sont centrées sur les besoins terrestres de l’homme. Suivant cette manière de voir, le Royaume tend à devenir une réalité exclusivement humaine et sécularisée où ce qui compte, ce sont les programmes et les luttes pour la libération sociale et économique, politique et aussi culturelle, mais avec un horizon fermé à la transcendance. Sans nier qu’il y ait des valeurs à promouvoir également à ce niveau, cette conception reste toutefois dans les limites d’un royaume de l’homme privé de ses dimensions authentiques et profondes, et elle se traduit facilement par l’une des idéologies de progrès purement terrestre. Le Royaume de Dieu, au contraire, « n’est pas de ce monde..., il n’est pas d’ici » (cf. Jn 18,36).

Il y a d’autres conceptions qui mettent délibérément l’accent sur le Royaume et se définissent comme « régnocentriques » ; elles mettent en avant l’image d’une Eglise qui ne pense pas à elle-même, mais se préoccupe seulement de témoigner du Royaume et de le servir. C’est une « Eglise pour les autres », dit-on, comme le Christ est « l’homme pour les autres ». On analyse la tâche de l’Eglise comme si elle devait être accomplie dans deux directions : d’une part, promouvoir ce qu’on nomme les « valeurs du Royaume », telles que la paix, la justice, la liberté, la fraternité ; d’autre part, favoriser le dialogue entre les peuples, les cultures, les religions, afin que, grâce à un enrichissement mutuel, ils aident le monde à se renouveler et à avancer toujours plus vers le Royaume.

A côté d’aspects positifs, ces conceptions comportent souvent des aspects négatifs. D’abord, elles gardent le silence sur le Christ : le Royaume dont elles parlent se fonde sur un « théocentrisme », parce que-dit-on-le Christ ne peut pas être compris par ceux qui n’ont pas la foi chrétienne, alors que les peuples, les cultures et les diverses religions peuvent se rencontrer autour de l’unique réalité divine, quel que soit son nom. Pour le même motif, elles privilégient le mystère de la création qui se reflète dans la diversité des cultures et des convictions, mais elles se taisent sur le mystère de la Rédemption. En outre, le Royaume tel qu’elles l’entendent, finit par marginaliser ou sous-estimer l’Eglise, par réaction à un « ecclésiocentrisme » supposé du passé et parce qu’elles ne considèrent l’Eglise elle-même que comme un signe, d’ailleurs non dépourvu d’ambiguïté.

18. Or il ne s’agit pas là du Royaume de Dieu tel que nous le connaissons par la Révélation et que l’on ne peut séparer ni du Christ ni de l’Eglise.

Comme il a été dit, non seulement le Christ a annoncé le Royaume, mais c’est en lui que le Royaume lui-même s’est rendu présent et s’est accompli, et pas seulement par ses paroles et par ses actes : « Avant tout, le Royaume se manifeste dans la personne même du Christ, Fils de Dieu et Fils de l’homme, venu "pour servir et donner sa vie en rançon d’une multitude" (Mc 10,45) »22. Le Royaume de Dieu n’est pas un concept, une doctrine, un programme que l’on puisse librement élaborer, mais il est avant tout une Personne qui a le visage et le nom de Jésus de Nazareth, image du Dieu invisible23. Si l’on détache le Royaume de Jésus, on ne prend plus en considération le Royaume de Dieu qu’il a révélé, et l’on finit par altérer le sens du Royaume, qui risque de se transformer en un objectif purement humain ou idéologique, et altérer aussi l’identité du Christ, qui n’apparaît plus comme le Seigneur à qui tout doit être soumis (cf. 1 Co 15, 27).

De même, on ne peut disjoindre le Royaume et l’Eglise. Certes, l’Eglise n’est pas à elle-même sa propre fin, car elle est ordonnée au Royaume de Dieu dont elle est germe, signe et instrument. Mais, alors qu’elle est distincte du Christ et du Royaume, l’Eglise est unie indissolublement à l’un et à l’autre. Le Christ a doté l’Eglise, son corps, de la plénitude des biens et des moyens de salut ; l’Esprit Saint demeure en elle, la vivifie de ses dons et de ses charismes, il la sanctifie, la guide et la renouvelle sans cesse24. Il en résulte une relation singulière et unique qui, sans exclure l’action du Christ et de l’Esprit Saint hors des limites visibles de l’Eglise, confère à celle-ci un rôle spécifique et nécessaire. D’où aussi le lien spécial de l’Eglise avec le Royaume de Dieu et du Christ qu’elle a « la mission d’annoncer et d’instaurer dans toutes les nations »25.

19. C’est dans cette perspective d’ensemble qu’il faut comprendre la réalité du Royaume. Certes, il exige la promotion des biens humains et des valeurs que l’on peut bien dire « évangéliques », parce qu’elles sont intimement liées à la Bonne Nouvelle. Mais cette promotion, à laquelle l’Eglise tient, ne doit cependant pas être séparée de ses autres devoirs fondamentaux, ni leur être opposée, devoirs tels que l’annonce du Christ et de son Evangile, la fondation et le développement de communautés qui réalisent entre les hommes l’image vivante du Royaume. Que l’on ne craigne pas de tomber là dans une forme d’ « ecclésiocentrisme » ! Paul VI, qui a affirmé l’existence d’« un lien profond entre le Christ, l’Eglise et l’évangélisation »26, a dit aussi : « L’Eglise n’est pas à elle-même sa propre fin, mais elle désire avec ardeur être tout entière du Christ, dans le Christ et pour le Christ ; tout entière également des hommes, parmi les hommes et pour les hommes »27.

L’Eglise au service du Royaume

20. L’Eglise est au service du Royaume effectivement et concrètement. Elle l’est, avant tout, par l’appel à la conversion : c’est le service premier et fondamental rendu à la venue du Royaume dans les personnes et dans la société humaine. Le salut eschatologique commence dès maintenant par la vie nouvelle dans le Christ : « A tous ceux qui l’ont accueilli, il a donné pouvoir de devenir enfants de Dieu, à ceux qui croient en son nom » (Jn 1,12).

L’Eglise est au service du Royaume quand elle fonde des communautés et quand elle institue des Eglises particulières qu’elle conduit à la maturité de la foi et de la charité, dans l’ouverture aux autres, dans le service de la personne et de la société, dans la compréhension et l’estime des institutions humaines.

L’Eglise est aussi au service du Royaume quand elle répand dans le monde les « valeurs évangéliques » qui sont l’expression du Royaume et aident les hommes à accueillir le plan de Dieu. Il est donc vrai que la réalité commencée du Royaume peut se trouver également au-delà des limites de l’Eglise, dans l’humanité entière, dans la mesure où celle-ci vit les « valeurs évangéliques » et s’ouvre à l’action de l’Esprit qui souffle où il veut et comme il veut (cf. Jn 3,Cool ; mais il faut ajouter aussitôt que cette dimension temporelle du Royaume est incomplète si elle ne s’articule pas avec le Règne du Christ, présent dans l’Eglise et destiné à la plénitude eschatologique28.

Les multiples perspectives du Royaume de Dieu29 n’affaiblissent pas les fondements et les finalités de l’activité missionnaire, elles les renforcent plutôt et les élargissent. L’Eglise est sacrement du salut pour toute l’humanité et son action ne se limite pas à ceux qui acceptent son message. Elle est force dynamique sur le chemin de l’humanité vers le Règne eschatologique, elle est signe et promotrice des valeurs évangéliques parmi les hommes30. L’Eglise contribue à ce chemin de conversion au projet de Dieu par son témoignage et par ses activités, comme le dialogue, la promotion humaine, l’engagement pour la justice et la paix, l’éducation et le soin des malades, l’assistance aux pauvres et aux petits, s’en tenant toujours fermement au primat de la transcendance et de la spiritualité, prémices du salut eschatologique.

L’Eglise est enfin au service du Royaume par son intercession, car le Royaume est de soi don et œuvre de Dieu, comme le rappellent les paraboles évangéliques et la prière que Jésus nous a enseignée. Nous devons le demander, l’accueillir, le faire grandir en nous ; mais nous devons aussi travailler pour qu’il soit accueilli par les hommes et grandisse parmi eux, jusqu’au jour où le Christ « remettra la royauté à Dieu le Père » et où « Dieu sera tout en tous » (cf. 1 Co 15, 24. 28).





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"Quand je dis Dieu, c'est un poème,
c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines,
un grand soleil pour aujourd'hui ! "

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Message par Maud Mer 12 Juin 2013 - 7:42

Bonjour Lumen Very Happy
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez Very Happy

Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière sunny

Bible Croix Dove

Maud


***

Méditation sur l’ évangile du jour : du Mercredi 12 Juin 2013

Vivre la Loi avec le Christ

Evangile selon St Matthieu, chapitre 5, 17-19

Comme les disciples s’étaient rassemblés autour de Jésus, sur la montagne, il leur disait : « Ne pensez pas que je suis venu abolir la Loi ou les Prophètes : je ne suis pas venu abolir, mais accomplir.

Amen, je vous le dis : Avant que le ciel et la terre disparaissent, pas une lettre, pas un seul petit trait ne disparaîtra de la Loi jusqu’à ce que tout se réalise.

Donc, celui qui rejettera un seul de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes à faire ainsi, sera déclaré le plus petit dans le Royaume des cieux. Mais celui qui les observera et les enseignera sera déclaré grand dans le Royaume des cieux. »

Prière d'introduction

Seigneur, aide-moi à découvrir que les exigences de ma vie chrétienne ne sont pas des fardeaux, que je dois porter tout seul. Montre-moi les grâces qui y sont cachées pour moi et pour les autres.

Demande

Vivre ma foi et ses exigences quotidiennes avec le Christ

Points de réflexion

1. Vivre selon la loi est, soit un signe d’estime et d’amour pour une personne ou une institution, soit le fruit de la peur d’une quelconque punition.

En tant que chrétiens, nous choisissons de vivre selon la loi, certes, mais par amour.

Nous montrons ainsi que nous considérons que cette loi est pour notre bien et que la personne qui la donne est digne de confiance.Avons-nous le même respect, les mêmes connaissance et estime pour le Christ et son Église ?

2. Jésus est digne de notre confiance, car Il porte notre fardeau avec lui.

Combien de fois ne sommes-nous pas tentés de nous révolter contre Dieu, qui nous laisserait seuls face à nos difficultés ?

Qui semblerait muet et sourd face à nos suppliques ? Et pourtant, par le Mystère Pascal ( Vie, Mort et Resurrection du Seigneur) « la balle est dans notre camp ». « En s’unissant à nous à travers le don de l’Esprit Saint, Jésus porte avec nous et en nous le "joug" de la loi, qui devient ainsi un "fardeau léger" (Mt 11,30) » (Benoît XVI, Homélie, Varsovie, 26 mai 2006).

Est-ce que je laisse l’Esprit-Saint prendre possession de mes inquiétudes et préoccupations ? N’y aurait-il pas un appel du Seigneur à Le laisser davantage diriger la barque de ma vie ?

Dialogue avec le Christ

Seigneur, envoie ton Esprit Consolateur dans nos vies ! Qu’il vienne visiter nos inquiétudes, nos préoccupations mais aussi nos joies.

Résolution

Être fidèle autant aux inspirations de l’Esprit Saint, qu’aux indications données par l’Église dans ma vie.

SOURCE : Catholique.org



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Jésus et Ses Apôtres sur la montagne

*
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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Invité Mer 12 Juin 2013 - 12:36

Bonjour Maud,
Bonjour Carine,
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie : "Goûtez et voyez comme est bon le Seigneur
!Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 3 43550820


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Le mercredi de la 10e semaine du Temps Ordinaire


Deuxième lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 3,4-11.

Et si nous avons tant d'assurance devant Dieu grâce au Christ,
ce n'est pas à cause d'une capacité personnelle dont nous pourrions nous attribuer le mérite.
Notre capacité vient de Dieu : c'est lui qui nous a rendus capables d'être les ministres d'une Alliance nouvelle, une Alliance qui n'est pas celle de la lettre de la Loi, mais celle de l'Esprit du Dieu vivant ; car la lettre tue, mais l'Esprit donne la vie.
Pourtant le ministère de la Loi gravée dans la pierre, ce ministère de mort, avait déjà une telle gloire que les fils d'Israël ne pouvaient pas fixer le visage de Moïse rayonnant d'une gloire dont l'éclat ne durait pas ;
alors, quelle gloire bien plus grande aura le ministère de l'Esprit !
Ce qui allait vers la condamnation avait déjà un ministère rayonnant de gloire ; alors, ce qui fait de nous des justes aura un ministère infiniment plus glorieux !
Non, vraiment, ce qui a été si glorieux ne l'est plus du tout, parce qu'il y a maintenant une gloire qui dépasse tout.
Ce qui ne durait pas rayonnait déjà de gloire ; alors, ce qui demeure aura infiniment plus de gloire.



Psaume 99(98),5.6.7.8.9.

Exaltez le Seigneur notre Dieu,
prosternez-vous au pied de son trône,
car il est saint !

Moïse et le prêtre Aaron, Samuel, le Suppliant,
tous, ils suppliaient le Seigneur,
et lui leur répondait.

Dans la colonne de nuée, il parlait avec eux ;
ils ont gardé ses volontés,
les lois qu'il leur donna.

Seigneur notre Dieu, tu leur as répondu :
avec eux, tu restais un Dieu patient,
mais tu les punissais pour leurs fautes.


Exaltez le Seigneur notre Dieu,
prosternez-vous devant sa sainte montagne,
car il est saint, le Seigneur notre Dieu.



Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 5,17-19.

Comme les disciples s'étaient rassemblés autour de Jésus, sur la montagne, il leur disait : « Ne pensez pas que je suis venu abolir la Loi ou les Prophètes : je ne suis pas venu abolir, mais accomplir.
Amen, je vous le dis : Avant que le ciel et la terre disparaissent, pas une lettre, pas un seul petit trait ne disparaîtra de la Loi jusqu'à ce que tout se réalise.
Donc, celui qui rejettera un seul de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes à faire ainsi, sera déclaré le plus petit dans le Royaume des cieux. Mais celui qui les observera et les enseignera sera déclaré grand dans le Royaume des cieux.



Étonnante parole de Jésus : « Pas une lettre, pas un seul petit trait ne disparaîtra de la Loi jusqu’à ce que tout se réalise ». Ce formalisme borné, pointilleux, scrupuleux même, n’est-ce pas précisément l’attitude qu’il reproche aux pharisiens ? Comment un homme pourrait-il accomplir parfaitement la Loi jusque dans ses moindres détails ? Si telle est la condition pour avoir accès au Royaume, nous ne sommes pas prêts d’y entrer !
Mais tel n’est pas le sens de cette Parole qu’il faut resituer dans son contexte. Notre-Seigneur se défend de l’accusation des scribes et des pharisiens qui lui reprochent tout au contraire d’en prendre et d’en laisser dans les prescriptions de la Loi. Quand on sait l’importance que revêt pour un fils d’Israël l’obéissance à la Torah, on comprend que les disciples aient été troublés par ces invectives contre leur Maître. Aussi Jésus les rassure-t-il par la Parole très claire que nous venons d’entendre : non il n’est pas venu abolir la Loi, et il condamne explicitement « celui qui rejetterait ne fût-ce qu’un seul de ces plus petits commandements ou qui enseignerait aux homme à faire ainsi ».

L’homme n’a pas à faire un tri parmi les prescriptions que lui impose son Seigneur, car en agissant ainsi, il se « ferait juge de la Loi. Or si tu juges la Loi, tu n’es plus l’observateur de la Loi, mais son juge. Il n’y a qu’un seul Législateur et Juge, celui qui peut sauver et perdre » (Jc 4, 11-12). Faire un tri dans les préceptes, c’est se mettre au-dessus de Dieu, corrigeant la Loi qu’il a confiée à Moïse et aux Prophètes. Bref, en prendre et en laisser dans les commandements, c’est prétendre implicitement avoir acquis « la connaissance du bien et du mal ».

Voilà l’attitude que Jésus dénonce : l’homme qui pense pouvoir se passer de la loi divine en matière morale (et religieuse) trahit que l’orgueil s’est emparé de son âme. Il a rompu le lien de filiation et prétend être « comme Dieu » (Gn 3, 6), dirigeant sa vie « sans Dieu, malgré Dieu, voire contre Dieu » (S. Maxime le Confesseur).

Mais Jésus condamne tout aussi sévèrement l’attitude pharisaïque qui prétend mériter le salut au prix d’une observance scrupuleuse mais sans âme, du moindre précepte. Une telle attitude n’est guère plus filiale, car elle ne se situe pas dans l’ordre du don et de l’accueil, mais du marchandage et du dû exigé. Nous pourrions dire que cette pseudo-filiation constitue le péché du fils aîné de la parabole du Père prodigue (Lc 15), alors que la prétention à disposer à son gré de la Loi illustre la transgression du fils cadet.

L’attitude juste que suggère Jésus tout au long de l’Evangile consiste à recevoir « la Loi et les Prophètes » comme la Parole d’un Père qui nous appelle à lui en ayant soin d’éclairer le chemin sur lequel nous pouvons avancer en toute sécurité. Vu sous cet angle, la Thora est un don précieux, « une lampe sur nos pas, une lumière sur notre route », que nous sommes invités à recevoir avec gratitude. C’est en l’accueillant comme la Parole de notre Père, en nous penchant sur elle avec amour, pour l’observer et la garder, que nous manifestons notre volonté d’être des fils.

Ce ne sont pas nos œuvres qui nous sauvent, mais une foi vivante par la charité concrète. Le fils sait que tout est grâce, y compris la transformation que la Parole opère en nous afin de nous rendre progressivement capables de la mettre intégralement en pratique. Il n’y a donc pas à tirer orgueil de notre obéissance, car Dieu seul, par son Esprit, peut accomplir ses œuvres en nous. Et nous n’avons pas à nous décourager de trébucher parfois, car « il est fidèle le Dieu qui nous appelle : c’est encore lui qui accomplira tout cela » (1 Th 5, 24).

Tout est possible à celui qui croit, c’est-à-dire à celui qui remet sa vie entre les mains de Dieu son Père, dans la docilité à l’Esprit de son Fils Jésus Christ. Mais le Seigneur ne peut rien pour l’homme qui prétend se justifier par ses propres forces, ou ériger une loi morale à sa mesure.


« Seigneur, au milieu du relativisme moral contemporain, ne permet pas que nous nous laissions séduire par l’illusion de l’autonomie absolue. Tu nous as établis “ministres d’une alliance nouvelle, une alliance qui n’est pas celle de la lettre de la Loi, mais celle de l’Esprit du Dieu vivant” (1ère lect.). Nous ne sommes pas les esclaves d’une “lettre qui tue”, mais dans l’Esprit, nous sommes les fils du Dieu vivant “qui donne la vie”. Aussi est-ce notre joie et notre fierté d’obéir à ta Parole qui nous filialise et nous introduit dans la vraie liberté, celle qui consiste à pouvoir discerner et accomplir le bien auquel tu nous appelles. »


Père Joseph-Marie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson



Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 3 66517410

Le Christ, accomplissement de la Loi et des prophètes


Quand je lis l'Évangile et que j'y vois des témoignages tirés de la Loi ou des prophètes, je ne considère que le Christ. Je n'ai vu Moïse, je n'ai vu les prophètes, qu'avec l'intention de comprendre ce qu'ils disent du Christ. Car enfin quand j'arrive à la splendeur du Christ et que j'aperçois en quelque sorte la lumière resplendissante du soleil éclatant, je ne peux pas voir la lumière d'une lampe. Si on allume une lampe en plein jour, peut-elle éclairer ? Quand le soleil se lève, la lumière de la lampe est invisible. De même, quand le Christ est présent, la Loi et les prophètes disparaissent totalement. Je ne critique pas la Loi et les prophètes ; au contraire, je les loue car ils annoncent le Christ. Mais quand je lis la Loi et les prophètes, mon but n'est pas de m'en tenir à la Loi et aux prophètes, mais, par la Loi et les prophètes, de parvenir jusqu'au Christ.

 Saint Jérôme (347-420), prêtre, traducteur de la Bible, docteur de l'Église 





JÉSUS ET LA LOI DE MOÏSE

L'article "Les deux phases du salut" nous avait permit de voir que le péché est définit comme la violation de la loi.
« Quiconque pèche transgresse la loi, et le péché est la transgression de la loi. » (1 Jean 3 : 4)
Quand donc on affirme de Jésus qu’il n’a point commis de péché, on dit tout simplement qu’il n’a jamais violé la loi de Moïse, qui est la loi de Dieu.
« Car nous n'avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse compatir à nos faiblesses; au contraire, il a été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché. » (Hébreux 4 : 15)
Parlant de la tentation, nous savons que Jésus repoussa chacune des attaques du Diable en lui montrant la règle établie par la loi (Matthieu 4 : 1 – 10 ; Deuteronome 8 : 3 ; Deuteronome 6 : 16 ; Deuteronome 6 : 13).
Le fait que Jésus ait scrupuleusement observé la loi est attesté par les évangiles de sa naissance à sa mort.
Jésus était juif, au sens le plus vrai du terme, étant issu de la race bénie d’Israël à laquelle appartient les alliances, la loi, les cultes, les promesses et les patriarches (Romains 9 : 4 – 5).
Les premières lignes de l’évangile de Matthieu confirment avec force ce fait en affirmant : « Généalogie de Jésus Christ, fils de David, fils d’Abraham. » Abraham fut le premier hébreu (Genèse 14 : 13). Aujourd’hui encore, les juifs sont appelés hébreux et leur langue s’appelle l’hébreu. Jésus est descendant d’Abraham l’hébreu. Jésus était de la tribu de Juda (Hébreu 7 : 14), l’un de douze fils de Jacob (dont le nom fut changé par Dieu en « Israël »). La royauté en Israël appartient à cette tribu (Genèse 49 :10), spécialement à la lignée de David (1 Samuel 17 : 2 ; 1 Chroniques 28 : 4 ; Jérémie 23 : 5 – 6). C’est pourquoi le Christ (Jésus), qui est issu de cette lignée, est appelé fils de David. Notons que le Roi des juifs devait lui-même être juif et un observateur scrupuleux de la loi (Deuteronome 17 : 15, 18 – 20).
Lors de son sermon sur la montagne, Jésus confirma l’autorité de la loi et des prophètes (Matthieu 5 : 17) même dans le royaume de cieux (Matthieu 5 : 19 –20).
Jésus allait souvent à la synagogue (Luc 4 : 16) et son enseignement était respecté par les autres membres de celle-ci (Luc 4 : 15). Il enseigna aussi dans le temple juifs (Luc 21 : 37). Son enseignement était basé sur l’Ancien Testament (Matthieu 22 : 42 – 45) et même dans ses blâmes, il se référait à la loi et aux prophètes (Marc 7 : 6 – 13). Ses disciples le suivaient parce qu’ils croyaient en la loi et aux prophètes (Jean 1 : 45).
Quand il purifia un lépreux de sa lèpre, Jésus lui dit : « va te montrer au sacrificateur, et présente l'offrande que Moïse a prescrite » (Matthieu 8 : 4 ; Lévitiques 14).
Bien qu’il s’opposait à certains de ses contemporains sur la manière dont il fallait interpréter les commandements (Matthieu 12 : 12), il ne refusa pas leur observation, allant jusqu’à affirmer « si tu veux entrer dans la vie, observe les commandements. » (Matthieu 19 : 17).

Jésus arborait sur son vêtement des signes extérieurs (franges avec cordon bleu) pour se rappeler de tous les commandements et les mettre en pratique, tel que recommandé par la loi.
« L'Éternel dit à Moïse: Parle aux enfants d'Israël, et dis-leur qu'ils se fassent, de génération en génération, une frange au bord de leurs vêtements, et qu'ils mettent un cordon bleu sur cette frange du bord de leurs vêtements. Quand vous aurez cette frange, vous la regarderez, et vous vous souviendrez de tous les commandements de l'Éternel pour les mettre en pratique, et vous ne suivrez pas les désirs de vos coeurs et de vos yeux pour vous laisser entraîner à l'infidélité. » (Nombres 15 : 37 – 39)
C'est cette frange que toucha la femme qui avait une perte de sang depuis douze ans.
« Elle s'approcha par derrière, et toucha le bord du vêtement de Jésus. Au même instant la perte de sang s'arrêta. » (Luc 8 : 44).

Pour ce qui est des fêtes, nous savons de Jésus qu’il observa la pâque (Jean 2 : 13) et monta à Jérusalem selon la loi (Deuteronome 16 : 16). Il observa la fête des tabernacles (Jean 7 : 2, 14). Ils observa aussi la fête de la dédicace (Jean 10 : 22) et peut être aussi la fête du Pûrim (Jean 5 : 1), allant à Jérusalem à chacune de ces occasions.
Quand il fut arrêté, Jésus fut conduit au Sanhédrin, une sorte de parlement religieux (Luc 22 : 66), où des faux témoins l’accusèrent en vain d’avoir violé la loi (Matthieu 26 : 59 – 60). S’il fut condamné, c’est fut pour ses paroles dans cette cour qui furent faussement considérées comme une offense à la loi, un blasphème (Matthieu 27 : 64 – 66 ; Lévitique 24 : 16). Condamné en première instance par une cour juive dont Pilate reconnaissait la juridiction (Jean 18 : 31), puis en deuxième instance par l’occupant romain, Jésus fut crucifié entant que « Roi des Juifs ».
« Pilate fit une inscription, qu'il plaça sur la croix, et qui était ainsi conçue: Jésus de Nazareth, roi des Juifs. » (Jean 19 : 19)
A sa mort, des juifs éminent l’ensevelirent dans une tombe et selon la coutume juive (Jean 19 : 38 – 42). Après sa résurrection et juste avant son ascension, Jésus leva ses mains et bénit ses disciples. Cette bénédiction semble être celle reprise en Nombres 6 : 22 – 27.
L’une de dernières recommandations de Jésus à ses disciples fut celle-ci :
« Jésus, s'étant approché, leur parla ainsi: Tout pouvoir m'a été donné dans le ciel et sur la terre. Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde. » (Matthieu 28 : 19 – 20)
Parmi les prescrits de Jésus, nous avons notamment ceux inscrits en Matthieu 5 : 17 – 20).

Pourtant, l’une des croyances profondément ancrées dans le christianisme aujourd’hui est que jésus avait mis fin à la loi de Moïse, qu’il l’avait par sa mort et sa résurrection abolis définitivement.

Nous venons de voir que des dires et des actes posés par Jésus, une vérité tout autre paraît. D'ailleurs, en Matthieu 5 : 17 – 20, il confirme la validité de la loi de Moïse et son utilisation comme standard pour déterminer la hiérarchie dans le royaume des cieux.
Les questions que devraient se poser ceux qui affirment que la loi n’a plus court sont celles de savoir :
1) si « le ciel et la terre sont déjà passé ». Comme il est à 100 % sûr que l’un comme l’autre demeurent, il faut donc en accord avec les dires de Jésus observer la loi et enseigner aux autres à le faire.
2) Pourquoi les positions qu'occuperont chaque personne dans le royaume de cieux seront déterminées par rapport à leur observation de la loi de Moïse si elle a été abolie ?
Comme nous venons de le voir, rien dans les dires ou dans les agissements de Jésus ne laissent penser à une abolition de la loi de Moïse. D’ailleurs, on abolit que ce qui est mauvais (ex. : l’esclavage, la traite des noirs).
Peut-on parler d’abolition pour la loi au sujet de laquelle David écrit :
« La loi de l'Éternel est parfaite, elle restaure l'âme; Le témoignage de l'Éternel est véritable, il rend sage l'ignorant. » (Psaumes 19 : 7 ou 8 pour certaines versions)
Et Paul ajoute :
« La loi donc est sainte, et le commandement est saint, juste et bon.» (Romains 7 : 12)


Rodney SANKINKA  



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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Maud Jeu 13 Juin 2013 - 9:37

Bonjour Lumen:lol:
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez:lol:

Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière☀

BibleCroixDove

Maud

****


Méditation sur l’évangile du jour : Jeudi 13 Juin 2013



Je chanterai sans fin la miséricorde de Seigneur

Evangile selon St Matthieu, chapitre 5, 20-26

Comme les disciples s’étaient rassemblés autour de Jésus, sur la montagne, il leur disait : « Je vous le déclare : Si votre justice ne surpasse pas celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez pas dans le Royaume des cieux.
Vous avez appris qu’il a été dit aux anciens : Tu ne commettras pas de meurtre, et si quelqu’un commet un meurtre, il en répondra au tribunal.
Eh bien moi, je vous dis : Tout homme qui se met en colère contre son frère en répondra au tribunal. Si quelqu’un insulte son frère, il en répondra au grand conseil. Si quelqu’un maudit son frère, il sera passible de la géhenne de feu.
Donc, lorsque tu vas présenter ton offrande sur l’autel, si, là, tu te souviens que ton frère a quelque chose contre toi, laisse ton offrande là, devant l’autel, va d’abord te réconcilier avec ton frère, et ensuite viens présenter ton offrande.
Accorde-toi vite avec ton adversaire pendant que tu es en chemin avec lui, pour éviter que ton adversaire ne te livre au juge, le juge au garde, et qu’on ne te jette en prison.
Amen, je te le dis : tu n’en sortiras pas avant d’avoir payé jusqu’au dernier sou. »

Prière d'introduction

Seigneur, je crois que tu m’aimes. Tu me pardonnes toujours mes fautes. Je ne suis pas digne que tu viennes près de moi, et pourtant tu viens me relever quand je suis tombé. Merci pour ton amour, merci pour ta miséricorde Seigneur.

Demande

Un cœur miséricordieux.

Points de réflexion

1.     Jésus l’a répété dans d’autres passages de l’Evangile, et surtout Il l’a montré avec sa vie, Il est venu sur terre pour apporter le pardon aux pécheurs, pour nous donner sa miséricorde

. Il n’est pas venu pour condamner, mais pour sauver. Avec le péché d’Adam et Eve, l’humanité s’est séparée de Dieu. Nous ne pouvions pas, par nous-mêmes, réparer cette offense faite à Dieu. Il a donc envoyé son Fils sur terre, pour nous racheter de nos péchés.

Et qu’avons-nous fait avec notre Sauveur, avec Celui qui, seul, pouvait nous redonner l’amitié avec Dieu que nous avions perdue ? Nous l’avons crucifié. Ceci aurait dû être l’acte définitif de la condamnation de l’homme.

Et pourtant c’ est devenu l’acte ultime de notre rédemption. Sur la croix, Jésus ne nous condamne pas, au contraire, Il nous sauve, comme Il a sauvé le bon larron.

2. Le chrétien, comme son nom l’indique, est celui qui se met à la suite de Jésus, celui qui essaye de vivre ce que Jésus a enseigné, comme Jésus l’a vécu

. Nous devons donc essayer de faire vivre cette miséricorde, que Jésus a envers nous, dans notre propre vie. C’est ce que Jésus nous explique dans ce passage. Dieu est allé avec nous bien au-delà de la simple justice.

Et c’est ce que nous devons essayer de vivre avec nos frères et sœurs, avec les personnes qui vivent autour de nous ; répondre au mal par le bien. Jésus ne nous demande pas qu’il n’y ait pas d’ injustice

. Ce qu’il nous demande, c’est de tout faire pour que ce soit à la fin le pardon et l’amour qui triomphent, qui prennent la première place. Ce qu’il veut, c’est que nous laissions toute haine et toute rancœur, et que nous remplissions notre cœur d’un véritable amour pour notre prochain.

3. Sainte Thérèse de Lisieux, en expliquant à ses sœurs carmélites l’importance qu’avait pour elle la miséricorde du Seigneur, s’est vu reprocher d’oublier un peu l’importance de la justice divine.

Elle a alors justement répondu, qu’on obtient de Dieu ce qu’on attend de lui. Si vous attendez de Dieu la justice, c’est ce que vous aurez. Mais si vous espérez de lui la miséricorde, c’est ce que vous recevrez.
Qu’attendons-nous de Dieu ? Dieu est-il pour nous plein de miséricorde ?

Ou est-il un juge implacable et sans pitié ? De cela dépend notre attitude envers les autres. Si, pour nous, Dieu est plein de miséricorde, comment ne pourrions-nous pas nous aussi pardonner à nos frères ?

Mais si nous avons tendance à juger facilement les autres, peut-être que notre vision de Dieu ne laisse pas assez de place à la miséricorde.

Dialogue avec le Christ
Seigneur, change mon cœur de pierre en en cœur de chair. Tu sais qu’il est si difficile pour nous de pardonner. Tu sais comme facilement la haine et la rancune prennent le dessus dans notre cœur. Aide-moi à être patient avec les autres, comme toi tu es patient avec moi. Aide-moi à pardonner, comme tu me pardonnes, Jésus.

Résolution
Pardonner dans son cœur à une personne envers laquelle nous avons un peu de rancune.


SOURCE : Catholique.org


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Jésus Miséricorde







 

 
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Message par Invité Jeu 13 Juin 2013 - 11:33

Bonjour Maud,
Bonjour Carine,
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie : "Goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
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Le jeudi de la 10e semaine du Temps Ordinaire


Deuxième lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 3,15-18.4,1.3-6.

Frères, aujourd'hui encore, quand les fils d'Israël lisent les livres de Moïse, un voile leur recouvre le cœur.
Quand on se convertit au Seigneur, le voile tombe.
Or, le Seigneur, c'est l'Esprit, et là où l'Esprit du Seigneur est présent, là est la liberté.
Et nous, les Apôtres, qui n'avons pas, comme Moïse, un voile sur le visage, nous reflétons tous la gloire du Seigneur, et nous sommes transfigurés en son image avec une gloire de plus en plus grande, par l'action du Seigneur qui est Esprit.
C'est pourquoi nous ne perdons pas courage, puisque Dieu, dans sa miséricorde, nous a confié un si grand ministère ;
Et si la Bonne Nouvelle que nous annonçons reste encore voilée, elle n'est voilée que pour ceux qui vont à leur perte,
pour les incrédules dont l'intelligence a été aveuglée par le dieu de ce monde (Satan) : il les empêche de voir resplendir dans l'Évangile la gloire du Christ, lui qui est l'image de Dieu.
En effet ce que nous proclamons, ce n'est pas nous-mêmes ; c'est ceci : Jésus Christ est Seigneur, et nous sommes vos serviteurs, à cause de Jésus.
Car le Dieu qui a dit : La lumière brillera au milieu des ténèbres, a lui-même brillé dans nos cœurs pour faire resplendir la connaissance de sa gloire qui rayonne sur le visage du Christ.



Psaume 85(84),9ab.10.11-12.13-14.

Ce qu'il dit, c'est la paix pour son peuple.
Son salut est proche de ceux qui le craignent,
et la gloire habitera notre terre.
Amour et vérité se rencontrent,
justice et paix s'embrassent ;

la vérité germera de la terre
et du ciel se penchera la justice.
Le Seigneur donnera ses bienfaits,
et notre terre donnera son fruit.

La justice marchera devant lui,
et ses pas traceront le chemin.



Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 5,20-26.

Comme les disciples s'étaient rassemblés autour de Jésus, sur la montagne, il leur disait : « Je vous le déclare : Si votre justice ne surpasse pas celle des scribes et des pharisiens, vous n'entrerez pas dans le Royaume des cieux.
Vous avez appris qu'il a été dit aux anciens : Tu ne commettras pas de meurtre, et si quelqu'un commet un meurtre, il en répondra au tribunal.
Eh bien moi, je vous dis : Tout homme qui se met en colère contre son frère en répondra au tribunal. Si quelqu'un insulte son frère, il en répondra au grand conseil. Si quelqu'un maudit son frère, il sera passible de la géhenne de feu.
Donc, lorsque tu vas présenter ton offrande sur l'autel, si, là, tu te souviens que ton frère a quelque chose contre toi,
laisse ton offrande là, devant l'autel, va d'abord te réconcilier avec ton frère, et ensuite viens présenter ton offrande.
Accorde-toi vite avec ton adversaire pendant que tu es en chemin avec lui, pour éviter que ton adversaire ne te livre au juge, le juge au garde, et qu'on ne te jette en prison.
Amen, je te le dis : tu n'en sortiras pas avant d'avoir payé jusqu'au dernier sou.



Nous sommes au cœur du discours sur la montagne où Jésus nous invite à ajuster, à disposer nos cœurs pour entrer dans le Royaume. L’exemple des scribes et des pharisiens est donné par Jésus pour nous faire réagir. Leur justice est insuffisante parce qu’elle n’exprime pas un véritable ajustement de leur part aux mœurs du Royaume. Pour y parvenir Jésus propose une autre voie que celle de la stricte conformité aux prescriptions légales. En réalité, il n’ajoute rien à la Loi. Ce qu’il apporte réside dans l’interprétation nouvelle qu’il donne à ses préceptes. Cela apparaît clairement dans la manière dont il formule son enseignement : « Vous avez appris que… Eh bien moi, je vous dis… ».

La Loi condamne le meurtre. Eh bien, Jésus va étendre l’acte d’homicide au-delà de la stricte élimination physique de son prochain. Il va en dénoncer les racines cachées : la colère, l’insulte, la malédiction qui procèdent de la même logique intentionnelle d’éliminer celui qui me fait obstacle : « Vous avez appris qu'il a été dit aux anciens : Tu ne commettras pas de meurtre, et si quelqu'un commet un meurtre, il en répondra au tribunal. Eh bien moi, je vous dis : Tout homme qui se met en colère contre son frère en répondra au tribunal. Si quelqu'un insulte son frère, il en répondra au grand conseil. Si quelqu'un maudit son frère, il sera passible de la géhenne de feu ».
Aucune de ces menaces n’est pourtant irréversible. Leur sévérité n’est qu’un appel à nous convertir, de la part d’un Dieu qui nous aime et ne veut pas que nous sombrions dans la mort à laquelle nous conduisent la colère, les paroles qui la manifestent et l'outrage qu'elles vont parfois jusqu’à exprimer.

Mais la conversion à Dieu passe toujours par la personne de l’autre, de ce frère en humanité qui est à mes côtés. Voilà pourquoi Jésus ajoute : « Donc, lorsque tu vas présenter ton offrande sur l'autel, si, là, tu te souviens que ton frère a quelque chose contre toi, laisse ton offrande là, devant l'autel, va d'abord te réconcilier avec ton frère, et ensuite viens présenter ton offrande. » A noter qu’il ne dit pas : « Si tu as quelque chose contre ton frère », mais « si ton frère a quelque chose contre toi », car avouons-le bien humblement, il nous est plus spontané de voir l’offense qui nous a été faite que celle que nous avons commise. Combien est donc pressante la nécessité de la réconciliation !

Notre offrande à l’autel ne prendra son sens et n'aura de valeur qu'en fonction de cette réconciliation préalable. Car nous ne sommes pas seuls devant l'autel. La dimension communautaire de notre foi et du culte que nous rendons à Dieu n’est pas accidentelle ou facultative mais essentielle et indispensable. En effet, notre Dieu est Père de tous les hommes. Toute offrande véritable et donc digne d’être agréée, ne peut jaillir qu’en action de grâce du don de la paternité divine et de la fraternité universelle qu’elle révèle et à laquelle elle conduit. Voilà pourquoi Dieu ne peut recevoir le sacrifice des chrétiens divisés entre eux.
Jésus nous appelle donc à dépasser le cadre du légalisme judiciaire en nous ouvrant aux exigences de l’amour et de la miséricorde. C’est le seul lieu où nous pourrons rencontrer en vérité notre Dieu puisque c’est le chemin qu’Il a emprunté lui-même pour nous rejoindre.


« Seigneur, donne-nous de pouvoir t’adorer sans partage en ayant pour tout homme une vraie charité. Apprends-nous à vivre de ta miséricorde pour que ton règne vienne et que ta volonté de salut s’accomplisse sur la terre comme au ciel ».

Frère Elie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson


Mon Dieu je t'offre toutes les messes de ce jour pour mes frères Israël et Ismaël
Tous les deux enfants d'Abraham comme moi !

Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 3 Forgiv10

« Va d'abord te réconcilier avec ton frère, et ensuite viens présenter ton offrande »

C'est l'unique et même Christ qui est présent dans le pain eucharistique en tout lieu de la terre. Cela signifie que nous ne pouvons le rencontrer qu'avec tous les autres. Nous ne pouvons le recevoir que dans l'unité. N'est-ce pas ce que nous a dit l'apôtre Paul...? Écrivant aux Corinthiens, il affirme : « Puisqu'il y a un seul pain, à plusieurs nous sommes un seul corps, car nous avons tous part à un seul pain » (1Co 10,17). La conséquence est claire : nous ne pouvons pas communier avec le Seigneur, si nous ne communions pas entre nous. Si nous voulons nous présenter à lui, nous devons également nous mettre en mouvement pour aller à la rencontre les uns des autres. C'est pourquoi il faut apprendre la grande leçon du pardon : ne pas laisser notre âme être rongée par le ressentiment, mais ouvrir notre cœur à la magnanimité de l'écoute de l'autre, ouvrir notre cœur à la compréhension de l'autre...

     L'eucharistie, répétons-le, est le sacrement de l'unité. Mais malheureusement, les chrétiens sont divisés, précisément dans le sacrement de l'unité. Soutenus par l'eucharistie, nous devons d'autant plus nous sentir incités à tendre de toutes nos forces à cette pleine unité que le Christ a ardemment souhaitée au Cénacle (Jn 17,21-22)... Je voudrais réaffirmer ma volonté de prendre l'engagement fondamental d'œuvrer avec toute mon énergie à la reconstruction de l'unité pleine et visible de tous les disciples du Christ. Je suis conscient que les manifestations de bons sentiments ne suffisent pas pour cela. Il faut des gestes concrets qui entrent dans les âmes et qui secouent les consciences, sollicitant chacun à cette conversion intérieure qui est le présupposé de tout progrès sur la route de l'œcuménisme.


Benoît XVI, pape de 2005 à 2013
Homélie du 29/05/2005 au Congrès eucharistique de Bari (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana)






Le conflit israelo-palestinien est un conflit
qui dure depuis environ 60 ans, un conflit où les crimes de guerre est
le lot quotidien dans lequel les victimes sont les civils palestiniens
sous les bombes des chars israéliens et les civils israeliens sous les
bombes d'attentat.
Il est évident qu'une réconciliation israelo-palestinienne est
nécessaire et vitale pour ces deux frères "ennemis". Ce qui est
impossible à l'homme est tout à fait possible à Dieu.
Dieu entend nos prières même dites dans la faiblesse !
Voyez, moi j'en ai pleuré de joie et j'ai loué Dieu de tout mon coeur....
Oui Nous avons besoin de Dieu dans nos vies, alors rendons Lui
grâce pour toutes les bonnes choses, mais aussi les moins bonnes :
vous verrez combien vos vies en seront transformées !


Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 3 Que_di18
Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 3 Coeur_20
"Quand je dis Dieu, c'est un poème,
c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines,
un grand soleil pour aujourd'hui ! "

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