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Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Maud Mar 14 Mai 2013 - 7:14

Bonjour etoilebleue Very Happy
Bonjour Bonheur Very Happy
Bonjour Nicolas Very Happy
Bonjour AZUR Very Happy
Bonjour Carine Very Happy
Bonjour Manuela Very Happy
Bonjour à voustouteset tous qui nous lisez Very Happy

Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière sunny

Bible Croix Dove

Maud


****

Méditation de l’évangile du jour : Mardi 14 Mai 2013


Demeurez dans mon amour

Evangile selon St Jean, chapitre 15, 9-17

À l’heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il disait à ses disciples : « Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés. Demeurez dans mon amour. Si vous êtes fidèles à mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme moi, j’ai gardé fidèlement les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour. Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous, et que vous soyez comblés de joie.

Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés.

Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis. Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous commande. Je ne vous appelle plus serviteurs, car le serviteur ignore ce que veut faire son maître ; maintenant, je vous appelle mes amis, car tout ce que j’ai appris de mon Père, je vous l’ai fait connaître.

Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, c’est moi qui vous ai choisis et établis afin que vous partiez, que vous donniez du fruit, et que votre fruit demeure. Alors, tout ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous l’accordera. Ce que je vous commande, c’est de vous aimer les uns les autres. »

Prière d'introduction

Seigneur Jésus, Tu nous demandes de nous aimer les uns les autres, comme Tu nous as aimés : tu sais bien, Seigneur, que nous ne pouvons rien sans Toi, sans l’Esprit qui habite en Toi et qui T’unit à Ton Père... accorde-nous d’être, nous aussi, habités de ton Esprit.

Demande

Seigneur aidez-nous à nous ouvrir totalement à votre action, pour que Votre vie soit véritablement notre vie.

Points de réflexion

1. Pour demeurer en Ton amour, Seigneur, que devons-nous faire ?

Que pouvons-nous faire et comment pouvons-nous le faire, pour que nos actions, nos pensées et notre attitude Te plaisent ? Dans quelques jours, nous célébrerons Ton Ascension dans la gloire du Père, d’où Tu nous as promis d’envoyer l’Esprit Saint, pour qu’il nous remplisse de Toi et de Ta vie divine.
Tu as prié Ton Père pour que cet Esprit nous unisse, au point d’être un entre nous, Tes frères, comme Toi et le Père êtes Un. Tu es le Bon Pasteur qui veilles sur ses brebis et guides le troupeau vers le Père.

Tu nous as mis en garde contre les mercenaires, qui s’enfuient quand ils voient arriver le danger. Tu nous demandes de ne pas hésiter à prendre notre croix et à Te suivre, partout où Tu iras, même, et surtout, si le chemin est étroit. Tu veux que nous Te fassions confiance, parce qu’aucun de ceux qui se seront mis à ta suite ne se perdra. Tu nous parles de l’amour de ton Père envers Toi, lui qui ne T’a pas envoyé pour juger le monde, mais pour que le monde soit sauvé.

Tu nous as aussi demandé de ne pas juger pour ne pas être jugés. Tu nous promets qu’on versera pour nous une mesure bien pleine, tassée, secouée, débordante de miséricorde, comme celle que nous aurons,nous-mêmes, utilisée. Tu nous as dit aussi que ce n’est pas en Te disant ?Seigneur, Seigneur ? qu’on entrera dans le Royaume, mais que c’est en faisant la volonté de ton Père qui est dans les cieux....

2. Tu viens de nous donner un nouveau Pape, Ton Vicaire...

Il est ton serviteur et le jeudi saint il nous disait : « S’aider les uns les autres : voilà ce que Jésus nous enseigne et c’est ce que je fais. Et je le fais de tout cœur, parce que c’est mon devoir comme prêtre et comme évêque : je dois être à votre service. C’est un devoir qui me vient du cœur, je l’aime. J’aime cela et j’aime le faire parce que le Seigneur m’a enseigné à faire ainsi.
Mais vous aussi, aidez-nous, aidez-vous toujours, les uns les autres et ainsi en nous aidant nous nous ferons du bien. »

3. Et Tu nous as donné Marie comme exemple :

« Je suis la Servante du Seigneur » a-t-elle répondu à l’Ange qui lui annonçait que Dieu, ton Père, l’avait choisie entre toutes les femmes pour être ta Mère, la Mère du Fils de Dieu Père, et l’Epouse de l’Esprit Saint.

Elle T’a suivi partout en Galilée, elle T’a accompagné sans cesse, elle était à Cana, elle était aussi au pied de la croix. Et là, Tu nous l’as donnée pour Mère... Tu nous l’as donnée comme refuge, comme protectrice.

Elle nous a pris en charge et ne nous quittera jamais.

Pour demeurer en Ton amour et nous aimer les uns les autres, il n’y a pas meilleur modèle que Marie. Elle est le moyen dont
Tu T’es servi pour venir jusqu’à nous et c’est aussi le moyen dont nous devons nous servir pour aller à Toi.

Elle est notre Mère, mais elle est aussi la Reine et la souveraine de tous les hommes, de tous les saints et de tous les anges. Pour être avec Toi, Seigneur, pour nous aimer les uns les autres, il faut que nous soyons remplis de la charité, qui n’est autre que le fruit de l’Esprit, qui nous a été donné et qui déborde du Cœur de Marie, médiatrice entre le ciel et la terre.

Dialogue avec le Christ

Jésus, mon Seigneur, Tu sais bien que je suis incapable de T’aimer comme Tu le veux : Tu m’as donné Ta Mère, pour me conduire jusqu’à Toi et me faire aimer comme Tu aimes... Alors je veux Te dire merci pour cette Mère.

Résolution

Quand la tentation menace et que le démon tourne tout près de moi, que je sache me réfugier dans le cœur de Marie, qui ne m’abandonnera jamais.

SOURCE : Catholique.org

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" Demeurez dans Mon Amour "

*
Maud
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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Invité Mar 14 Mai 2013 - 10:42

Bonjour Maud,
Bonjour Azur,
Bonjour Manuela,
Bonjour Nicolas,
Bonjour Carine,
Bonjour Claire1,
Bonjour Boisvert,
Bonjour Bénédicte,
Bonjour MarieJésus,
Bonjour Andrée,
Bonjour Flou,
Bonjour Gilles,
Bonjour Garabandal,
Bonjour Bona Fide,
Bonjour Michael,
Bonjour Pax Bonum,
Bonjour Salomé,
Bonjour Bonheur,
Bonjour Emmanuel,

Bonjour à vous tous qui aimez la Parole de Vie : "Goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
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Fête de St Matthias, apôtre


Livre des Actes des Apôtres 1,15-17.20-26.

En ces jours-là, les frères étaient réunis au nombre d'environ cent vingt. Pierre se leva au milieu de l'assemblée et dit :
« Frères, il fallait que l'Écriture s'accomplisse : par la bouche de David, l'Esprit Saint avait d'avance parlé de Judas, qui en est venu à servir de guide aux gens qui ont arrêté Jésus,
ce Judas qui pourtant était l'un de nous et avait reçu sa part de notre ministère.
Car il est écrit au livre des Psaumes : Que son domaine devienne un désert, et que personne n'y habite, et encore : Que sa charge passe à un autre.
Voici donc ce qu'il faut faire : il y a des hommes qui nous ont accompagnés durant tout le temps où le Seigneur Jésus a vécu parmi nous,
depuis son baptême par Jean jusqu'au jour où il nous a été enlevé. Il faut donc que l'un d'entre eux devienne avec nous témoin de sa résurrection. »
On en présenta deux : Joseph Barsabbas, surnommé Justus, et Matthias.
Puis l'assemblée fit cette prière : « Toi, Seigneur, qui connais le cœur de tous les hommes, montre-nous lequel des deux tu as choisi
pour prendre place dans le ministère des Apôtres, que Judas a déserté en partant vers son destin. »
On tira au sort, et le sort tomba sur Matthias, qui fut dès lors associé aux onze Apôtres.



Psaume 113(112),1-2.3-4.5-6.7-8.

Louez, serviteurs du Seigneur,
louez le nom du Seigneur !
Béni soit le nom du Seigneur,
maintenant et pour les siècles des siècles !

Du levant au couchant du soleil,
loué soit le nom du Seigneur !
Le Seigneur domine tous les peuples,
sa gloire domine les cieux.

Qui est semblable au Seigneur notre Dieu ?
Lui, il siège là-haut.
Il abaisse son regard
vers le ciel et vers la terre.

De la poussière il relève le faible,
il retire le pauvre de la cendre
pour qu'il siège parmi les princes,
parmi les princes de son peuple.



Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 15,9-17.

À l'heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il disait à ses disciples : « Comme le Père m'a aimé, moi aussi je vous ai aimés. Demeurez dans mon amour.
Si vous êtes fidèles à mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme moi, j'ai gardé fidèlement les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour.
Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous, et que vous soyez comblés de joie.
Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés.
Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis.
Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous commande.
Je ne vous appelle plus serviteurs, car le serviteur ignore ce que veut faire son maître ; maintenant, je vous appelle mes amis, car tout ce que j'ai appris de mon Père, je vous l'ai fait connaître.
Ce n'est pas vous qui m'avez choisi, c'est moi qui vous ai choisis et établis afin que vous partiez, que vous donniez du fruit, et que votre fruit demeure. Alors, tout ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous l'accordera.
Ce que je vous commande, c'est de vous aimer les uns les autres.




Cette exhortation de Jésus nous révèle comment l’amour du Père se déverse sur nous par le Cœur de son Fils, en torrents de grâce, de lumière, de paix et de joie.
« Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés » : Jésus ne garde rien de l’amour divin qui l’engendre à chaque instant. De même que le Père lui communique en plénitude toute sa substance, le Fils à son tour se livre à chacun de nous dans une kénose d’amour, qui se manifeste pleinement sur la croix.
« Demeurez dans mon amour » : l’amour du Père et du Fils repose sur nous comme un dais, sous lequel nous sommes invités à établir notre demeure ; bien plus : de même qu’un poisson doit demeurer dans l’eau pour vivre, ainsi nous devons rester immergés dans la miséricorde divine si nous ne voulons pas périr spirituellement.

Mais comment demeurer sous l’onction de l’Esprit alors qu’elle n’est pas sensiblement perceptible ? Jésus nous donne à nouveau l’exemple de son propre comportement : c’est en gardant fidèlement les commandements de son Père qu’il demeure dans son amour. Il nous suffit de faire de même. Ces commandements en effet nous sont connus. Jésus les a transmis intégralement à ses disciples - qu’il ne considère plus comme des serviteurs mais comme ses amis : « Tout ce que j’ai appris de mon Père, je vous l’ai fait connaître ». Désormais le chemin de l’amour véritable - celui qui conduit à la vie - est balisé par la Parole de Jésus, notre Maître et notre ami, notre Seigneur et notre frère. A son école nous découvrons ainsi que l’amour « vrai », l’amour d’amitié tel qu’il vient de le définir, est étroitement lié à la vérité.

Le terme « amour d’amitié » était déjà connu des philosophes grecs : nous le trouvons sous la plume d’Aristote. La proximité des termes ne doit cependant pas prêter à confusion : il y a infiniment plus dans l’amour d’amitié tel que l’entend Jésus, que dans ce que le Stagyrite définissait par ce vocable. Pour Aristote, l’amour d’amitié consiste à chercher le bien de l’autre plutôt que le sien propre. Pour Jésus, « il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis » (Jn 15, 13). Une désappropriation aussi radicale est largement hors de portée d’une simple générosité naturelle. Seul l’Esprit peut nous entraîner à l’héroïsme de la vertu qui consiste, à l’exemple de Jésus, à nous dessaisir de notre propre vie, et à la livrer non seulement pour nos amis, mais aussi pour nos ennemis, tout en invoquant sur eux le pardon de Dieu : « Père, pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font » (Lc 23, 34). Ce que Jésus présente comme amour d’amitié, définit en fait l’agape, l’amour de charité, ce terme désignant la vertu surnaturelle que Dieu seul peut infuser en nos cœurs, nous donnant par le fait même la force d’aimer « en Esprit et vérité » (Jn 4, 23).

Chemin faisant, nous découvrons que Notre-Seigneur veut nous entraîner sur le chemin du Bel Amour par une double exigence de vérité, portant sur nos deux facultés spirituelles. L’intelligence est invitée à prendre comme guide la Parole de vérité, tandis que la volonté est invitée à se soumettre à l’Esprit de vérité, qui seul peut lui donner la force de réaliser ce que la Parole exige pour que l’amour soit « vrai ». C’est à ce prix seulement que notre liberté peut être libérée des multiples aliénations qui la dispersent et l’éparpillent dans des désirs éphémères et futiles. La seule liberté, digne des fils de Dieu que nous sommes, la liberté véritable, consiste dans la capacité de discerner le Bien et de l’accomplir - ou du moins de nous rapprocher de lui de manière concrète.

Le discernement se fait à la lumière de la Parole, la mise en œuvre dans la force de l’Esprit. Telle est la vraie liberté, tel est le témoignage des saints, c’est-à-dire des vrais disciples du Christ, de ceux que Jésus « a choisis et établis afin qu’ils donnent du fruit, et que leur fruit demeure ». Ce fruit n’est autre que l’amour de charité, qui sera toujours le témoignage le plus convaincant rendu à la Bonne Nouvelle.


«Seigneur aide-nous à nous souvenir que nous ne cheminons pas seuls sur ce chemin de la vérité et de la vie : tu marches avec nous comme avec les disciples d’Emmaüs ; pour nous aussi tu interprètes les Ecritures et tu romps le pain afin de nous nourrir de ta propre substance. Jour après jour, “tu t’adresses au cœur désirant de l’homme qui se sent pèlerin et assoiffé, au cœur qui aspire ardemment à la source de la vie, au cœur quêtant la vérité” (Benoît XVI, Sacramentum Caritatis, 2). Accorde-nous, Seigneur, de pouvoir reconnaître dans “le sacrement de l’Eucharistie, la vérité de l’amour, qui est l’essence même de Dieu” (Ibid.), afin que, nourris du Pain des forts, nous puissions nous aimer les uns les autres comme tu nous as aimés. »



Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 2 55548310

Aimez-vous les uns les autres


Je voudrais particulièrement insister sur le v 12 : Voici mon commandement : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés.
Dans ce verset, nous percevons souvent une contradiction, à cause du rapprochement des mots commandement et aimer. Mais nous voyons aussi une impossibilité, car nous nous sentons incapables d’aimer tout le monde, même lorsqu'il s'agit des membres d'une communauté. Et lorsque Jésus ajoute : Comme je vous ai aimés, cela nous semble encore plus impossible ! Ceci entraîne une incompréhension, un malaise même, chez de nombreux chrétiens soucieux de mettre en pratique la Parole de Dieu. En effet, nous avons tous la certitude qu’on ne peut pas aimer sur commande. L’amour pour quelqu’un ne se commande pas !
Et pourtant, Jésus emploie bien le mot commandement quand il s’adresse ici à ses disciples. Si ce commandement ne concernait qu’eux, ça ne nous poserait pas de problème. Mais nous savons tous que cette parole nous concerne aussi en tant que disciples du Christ. Alors, lorsque nous entendons ce commandement, nous pensons immédiatement à ceux que nous n’aimons pas. Qui d’entre nous, en écoutant ce commandement de Jésus ne s’est pas dit : C’est impossible que je l’aime, lui (ou elle), avec son sale caractère, ou après ce qu’il (elle) m’a fait ! Nous trouvons toujours quelque chose de travers chez lui (elle) pour justifier le fait que nous ne l’aimons pas !
La solution la plus simple pour être en paix serait d’arracher la page du chapitre 15 de l’Evangile de Jean ! Mais ce ne sont pas des choses qui se font ! Il faut donc chercher à comprendre ce que veut dire Jésus lorsqu’il nous dit : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés.
Dans ce but, il faut d’abord que s'opère une révolution dans la compréhension que nous avons tous du verbe aimer. Pour nous, aimer fait partie du domaine du sentiment : on aime d’affection ou de tendresse ou d’amour passion. C’est cette compréhension de l’amour, profondément ancrée en nous, qui fait que nous pensons que le mot commandement n’a pas sa place dans le domaine de l’amour. L’amour pour notre conjoint, l’amour pour nos enfants, nos amis n’a pas été le résultat d’un commandement, mais plutôt celui d’une attirance, d’un sentiment profond de tendresse ou d’affection, peut-être même d’un coup de foudre.
Pour Dieu, pour Jésus, et pour les disciples qui reprennent l’enseignement de Jésus, aimer ne se limite pas seulement, comme nous le faisons, au domaine du sentiment. Aimer, c’est avant tout du domaine de la volonté. Volonté de quoi ? Volonté d'obéir à que dit l’Ecriture. C’est la raison pour laquelle Jésus peut employer le mot commandement lorsqu’il demande aux croyants de s’aimer les uns les autres. Exemple d’obéissance déconnectée de la notion de sentiment : Même si vous n’avez pas de sentiments bienveillants pour votre supérieur hiérarchique, vous obéissez à ce qu’il vous demande de faire, parce que vous l'avez décidé. Vous pourriez très bien ne pas obéir lorsque vous n'en avez pas envie, mais vous avez décidé de le faire. Reportez-vous à la note consacré au pardon : le pardon fait aussi l'objet d'un commandement. Pour pouvoir pardonner des offenses humainement impardonnables, il faut le décider, il faut choisir de pardonner. Ce n'est pas une question d'humeur. C'est une question de volonté. Et alors, Dieu nous donne la force de pardonner. C'est cette façon d'aimer qui permet à Jésus de commander à ses disciples d'aimer même leurs ennemis : Moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous persécutent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous persécutent (Mt 5.43-44). Nous voyons bien que dans ce cas précis, Jésus ne nous demande pas d'avoir de l'affection, de nous lier d'amitié avec celui qui nous fait du mal. Il nous demande d'avoir la volonté de lui pardonner, de le reconnaître dans son identité d'enfant de Dieu, de lui vouloir du bien. C'est cela aimer comme Jésus a aimé.
Lorsque Jésus veut nous faire comprendre à quoi il reconnaît qu’un de ses disciples l’aime, il ne tient pas compte, d’abord, des grandes déclarations d’amour que ce disciple lui fait dans sa prière personnelle ou communautaire : Ô Seigneur ! tu sais combien je t’aime ! Il prend en compte, d’abord, son obéissance à sa Parole : Si vous m’aimez, vous garderez mes commandements (Jn 14.15). Celui qui retient mes commandements et leur obéit, voilà celui qui m’aime (Jn 14.21). Quiconque me dit : Seigneur, Seigneur ! n’entrera pas forcément dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux (Mt 7.21).
Jésus évalue notre amour pour lui, non pas d’abord sur ce que nous lui disons, mais sur ce que nous faisons pour obéir à ses commandements. Il en est de même lorsqu’il nous demande de manifester de l’amour pour notre frère en Christ ou pour notre prochain. C’est ce que faisons pour ce frère qui compte. Car cette façon d’aimer manifeste le désir profond d’être en accord avec les lois du Royaume de Dieu. Il s’agit d’aimer, comme Jésus a aimé, de vivre l’amour qui a sa source en Dieu et qui prend sa force dans l’amour de Dieu.
Pour confirmer, par un autre texte biblique, la vision que Jésus nous donne de l’amour du prochain, il faut lire la définition que Paul donne de l’amour en 1 Co 13.4-7 :
L'amour est patient, l'amour est serviable, il n'est pas envieux; l'amour ne se vante pas, il ne s'enfle pas d'orgueil, il ne fait rien de malhonnête, il ne cherche pas son intérêt, il ne s'irrite pas, il ne médite pas le mal, il ne se réjouit pas de l'injustice, mais il se réjouit de la vérité ; il pardonne tout, il croit tout, il espère tout, il supporte tout.
Remarquons qu’il n’est jamais question de sentiments dans ce texte. Il n’est question que d’attitudes, ou de comportements vis-à-vis d’une tierce personne. Ces attitudes, ces comportements marquent tous la volonté d’honorer le prochain, que ce soit ses parents, son conjoint, son enfant, son voisin, son patron, etc…
C’est comme si Jésus, à travers les paroles de Paul, nous disait : Aimer son frère en Christ, aimer son prochain, ce n’est pas d’abord lui dire : Je t’aime ! C’est, avant tout, être patient avec lui ; c’est être serviable envers lui ; c’est ne pas être envieux de ce qu’il est ou de ce qu’il a ; c’est ne pas se vanter auprès de lui ; ne pas se sentir supérieur à lui ; ne pas vouloir le léser ; ne pas garder sa colère envers lui ; ne pas lui souhaiter du mal ; lui pardonner s’il vous a offensé ; lui faire confiance ; accepté qu’il soit comme il est. Bref, c’est obéir à des commandements d’amour qui ont leur source en Dieu. Nous comprenons tous que cette façon d'aimer n'est pas liée aux sentiments, et donc qu'il est possible d'obéir.
Mais alors, l’amour-obéissance discrédite-t-il l’amour-affection ? Sont-ils opposés, incompatibles ? Certainement pas ! Lorsque l’affection vient compléter l’obéissance, c’est une grâce de plus que Dieu accorde à ses enfants. Cette dimension affective est bien présente dans la vie de Jésus. Dans le récit de la résurrection de Lazare (Jn 11), le texte insiste beaucoup sur les liens d’affection qui liaient Jésus avec Lazare et ses 2 sœurs, Marthe et Marie. Comment en serait-il autrement, puisque Jésus était non seulement vrai homme, mais vrai Dieu. Ce qui donne la mesure de l’amour de Dieu envers les hommes, ce sont d’abord les actes : Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique…pour nous sauver (Jn 3.16). Mais la dimension amour-tendresse est bien présente dans toute l’Ecriture : Dans un débordement d’indignation, je t’avais un instant dérobé ma face, mais avec un amour éternel, j’aurai compassion de toi (Es 54.Cool. Je t’aime d’un amour éternel, c’est pourquoi je te conserve ma bienveillance (Jr 31.3). Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés. Demeurez dans mon amour (Jn 15.9).
Pour conclure, je dirai ceci : L’Ecriture nous montre les deux facettes de l’amour de Christ pour les hommes : Il a obéi à Dieu en donnant sa vie à la croix, et il a aimé les siens avec tendresse. Christ demande à ses disciples de manifester ces 2 facettes, comme il l’a fait lui-même : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. Mais l’Ecriture semble aussi nous dire clairement que c’est l’amour-obéissance qui exprime la valeur et la grandeur de l’amour. Cela implique que l’amour du prochain peut se manifester sans la dimension affective. L’exemple le plus probant étant l’amour pour son ennemi. Et lorsque l’amour-tendresse vient en complément (ce qui est souhaitable et qui se produit souvent), c’est la manifestation de la grâce de Dieu qui a aussi créé l’homme pour le bonheur, en lui donnant de pouvoir exprimer les élans de son cœur. Mais prenons garde de ne pas nous contenter d'aimer en paroles seulement.


http://berechit-etc.hautetfort.com/archive/2010/09/25/aimez-vous-les-uns-les-autres.html





Jésus affirme ici que ce n'est pas à votre lecture régulière de la Bible ou à votre fréquentation assidue de l'église que le monde reconnaîtra que vous êtes chrétien – bien que ces choses soient extrêmement importantes. C'est la façon dont vous traitez les autres qui montrera votre amour pour Christ.
Je crois fermement que Dieu attache une importance capitale à notre attitude envers les autres. J'en suis profondément convaincue. La manière dont nous choisissons de traiter ceux qui nous entourent importe plus à Dieu que tout ce que nous pouvons faire d'autre.

Vous avez certainement entendu ce vieil adage : "Les actes parlent plus fort que les mots." C'est vrai. Vous pouvez parler d'amour du matin au soir, mais si vous ne traitez pas les autres avec amour, vos mots sont vides de sens et n'ont ni poids ni puissance.

Avant de pouvoir apprendre à aimer les autres, il nous faut cesser d'avoir une trop haute opinion de nous-mêmes. Sachez que si nous croyons vraiment que nous sommes meilleurs que ceux qui nous entourent, nous aurons du mal à les aimer. Nous commettrons l'erreur de penser que si nous sommes supérieurs, ils sont forcément inférieurs. Et dans ce cas, ils ne méritent pas notre amour. C'est là un raisonnement dangereux.

Jésus nous a appelés à servir, encourager, soutenir et, oui, aimer ceux que nous côtoyons, même s'ils ne pensent pas comme nous.
Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 2 Bluest11



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"Quand je dis Dieu, c'est un poème,
c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines,
un grand soleil pour aujourd'hui ! "

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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Maud Mer 15 Mai 2013 - 8:19

Bonjour etoilebleue Very Happy
Bonjour Nicolas Very Happy
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Bonjour Manuela Very Happy
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Bonjour à vous touteset tous qui nous lisez Very Happy

Que cettejournée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière sunny

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Maud


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Méditation sur l’ évangile du jour : Mercredi 15 Mai 2013


La grande prière de Jésus : « Consacre-les dans la vérité »

Evangile selon St Jean, chapitre 17, 11-19

À l’heure où Jésus passait de ce monde à son Père, les yeux levés au ciel, il priait ainsi : « Père saint, garde mes disciples dans la fidélité à ton nom que tu m’as donné en partage, pour qu’ils soient un, comme nous-mêmes.

Quand j’étais avec eux, je les gardais dans la fidélité à ton nom que tu m’as donné. J’ai veillé sur eux, et aucun ne s’est perdu, sauf celui qui s’en va à sa perte de sorte que l’Écriture soit accomplie.

Et maintenant que je viens à toi, je parle ainsi, en ce monde, pour qu’ils aient en eux ma joie, et qu’ils en soient comblés.

Je leur ai fait don de ta parole, et le monde les a pris en haine parce qu’ils ne sont pas du monde, de même que moi je ne suis pas du monde.

Je ne demande pas que tu les retires du monde, mais que tu les gardes du Mauvais.

Ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde.

Consacre-les par la vérité : ta parole est vérité.

De même que tu m’as envoyé dans le monde, moi aussi, je les ai envoyés dans le monde.

Et pour eux je me consacre moi-même, afin qu’ils soient, eux aussi, consacrés par la vérité. »

Prière d'introduction

Mon Dieu, Tu as toujours écouté les prières de Ton Fils, Notre Seigneur Jésus-Christ, écoute aujourd’hui, je T’en prie, mes simples supplications et apprends-moi à prier afin que ma prière devienne chaque fois plus semblable à la sienne.

Demande

Jésus, Toi qui savais si bien T’adresser à Ton Père, apprends-moi à mieux prier et à régulièrement m’adresser à Dieu avec foi, confiance et amour.

Points de réflexion

1. Les premières lignes de l’évangile d’aujourd’hui nous montrent Jésus s’adressant à son Père, scène plusieurs fois répétée dans les évangiles.

L’on pourrait séparer la prière de Jésus en trois grands groupes : tout d’abord sa prière habituelle, ou quotidienne, quand par exemple il se retirait le soir ou bien le matin pour prier seul ; ensuite il y a les demandes d’intercessions avant les miracles, comme par exemple avant la résurrection de Lazare ; et finalement les moments de prières spontanées devant certaines situations particulières.

La prière de Jésus dans ce passage ferait partie de ce dernier groupe.

2. La réaction habituelle de Jésus, devant un moment fort, est toujours de se tourner vers son Père pour se confier à lui, se mettre entre ses mains et le faire participer de cette expérience :

« À l’heure où Jésus passait de ce monde à son Père, les yeux levés au ciel, il priait ». L’exemple de Jésus dans les évangiles est une invitation à faire de même dans notre vie de tous les jours

. Devant une difficulté, un moment fort, des circonstances particulières, joyeuses ou douloureuses, au lieu de nous replier sur nous-même, l’évangile nous apprend à nous tourner vers Dieu et à nous mettre, par une simple prière, en ses mains.

3. Dans cet évangile, en particulier, le Seigneur met dans les mains de Dieu ses disciples.

Cependant, l’on peut aussi voir dans ce passage que, d’une certaine manière, le Christ met dans les mains de Dieu tous ses futurs disciples, en d’autres mots, tous les chrétiens de tous les temps.

Ces paroles ne nous promettent pas une vie facile : « Je leur ai fait don de ta parole, et le monde les a pris en haine », mais d’une certaine manière nous assurent de la présence de Dieu.

Jésus nous dit dans ce passage, qu’il s’en va, et que de nombreuses difficultés attendent ceux qui veulent le suivre, mais il dit aussi qu’il sera toujours à notre côté, prêt à écouter nos prières.

Dialogue avec le Christ

Mon Dieu, la vie de tous les jours est pleine de joies et de douleurs. Merci de toujours être à mon côté, m’accompagnant et me guidant. Tu ne me promets pas une vie facile, mais de toujours être avec moi, et je sais que je peux trouver mon plus grand bonheur en Toi ; en ce sens, Tu me promets une vie réellement heureuse.

Résolution

Ne pas laisser la journée se finir sans au moins prendre une toute petite minute pour parler à Jésus de quelque chose que j’ai particulièrement à cœur.

SOURCE : Catholique.org



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La grande prière de Jésus

*
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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Invité Mer 15 Mai 2013 - 11:55

Bonjour Maud,
Bonjour Azur,
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Bonjour Nicolas,
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Bonjour Claire1,
Bonjour Boisvert,
Bonjour Bénédicte,
Bonjour MarieJésus,
Bonjour Andrée,
Bonjour Flou,
Bonjour Gilles,
Bonjour Garabandal,
Bonjour Bona Fide,
Bonjour Michael,
Bonjour Pax Bonum,
Bonjour Salomé,
Bonjour Bonheur,
Bonjour Emmanuel,

Bonjour à vous tous qui aimez la Parole de Vie : "Goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
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Le mercredi de la 7e semaine de Pâques



Livre des Actes des Apôtres 20,28-38.

Paul faisait ses adieux aux Anciens de l'Église d'Ephèse. Il leur disait : " Veillez sur vous-mêmes, et sur tout le troupeau où l'Esprit Saint vous a placés comme responsables, pour être les pasteurs de l'Église de Dieu, qui lui appartient grâce au sang qu'a versé son propre Fils.
Pour moi, je sais que des loups féroces s'introduiront chez vous quand je ne serai plus là, et le troupeau ne sera pas épargné.
Même parmi vous, surgiront des hommes qui tiendront des discours mensongers pour entraîner les disciples à leur suite.
Soyez donc vigilants, et souvenez-vous des avertissements que, pendant trois années, je n'ai cessé de donner à chacun de vous, nuit et jour, jusqu'à en pleurer.
Et maintenant, je vous confie à Dieu et à son message de grâce, qui a le pouvoir de construire l'édifice et de faire participer les hommes à l'héritage de ceux qui ont été sanctifiés.
Argent, or ou vêtements, je n'ai rien attendu de personne.
Vous le savez bien vous-mêmes : les mains que voici ont pourvu à mes besoins et à ceux de mes compagnons.
Je vous ai toujours montré qu'il faut travailler ainsi pour secourir les faibles, en nous rappelant les paroles du Seigneur Jésus, car lui-même a dit : Il y a plus de bonheur à donner qu'à recevoir. »
Quand Paul eut ainsi parlé, il se mit à genoux et il pria avec eux tous.
Ils se mirent tous à pleurer ; ils se jetaient au cou de Paul pour l'embrasser ;
ce qui les attristait le plus, c'est la parole qu'il avait dite : « Vous ne verrez plus mon visage. » Puis on l'accompagna jusqu'au bateau.




Psaume 68(67),29-30.33-34c.35a.36.

Ton Dieu l'a commandé : « Sois fort ! »
Montre ta force, Dieu, quand tu agis pour nous !
De ton palais, qui domine Jérusalem,
on voit des rois t'apporter leurs présents.

Royaumes de la terre, chantez pour Dieu,
jouez pour le Seigneur,
Redoutable est Dieu dans son temple saint,
le Dieu d'Israël ;
c'est lui qui donne à son peuple force et puissance.
Béni soit Dieu !




Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 17,11b-19.

Désormais, je ne suis plus dans le monde ; eux, ils sont dans le monde, et moi, je viens vers toi. Père saint, garde mes disciples dans la fidélité à ton nom que tu m'as donné en partage, pour qu'ils soient un, comme nous-mêmes.
Quand j'étais avec eux, je les gardais dans la fidélité à ton nom que tu m'as donné. J'ai veillé sur eux, et aucun ne s'est perdu, sauf celui qui s'en va à sa perte de sorte que l'Écriture soit accomplie.
Et maintenant que je viens à toi, je parle ainsi, en ce monde, pour qu'ils aient en eux ma joie, et qu'ils en soient comblés.
Je leur ai fait don de ta parole, et le monde les a pris en haine parce qu'ils ne sont pas du monde, de même que moi je ne suis pas du monde.
Je ne demande pas que tu les retires du monde, mais que tu les gardes du Mauvais.
Ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde.
Consacre-les par la vérité : ta parole est vérité.
De même que tu m'as envoyé dans le monde, moi aussi, je les ai envoyés dans le monde.
Et pour eux je me consacre moi-même, afin qu'ils soient, eux aussi, consacrés par la vérité.




"Le nom de Dieu que Jésus est venu nous révéler est celui de « Abba », auquel Notre-Seigneur ajoute un qualificatif significatif : « Père saint ». C’est à lui que Jésus s’adresse dans sa prière sacerdotale pour intercéder en notre faveur : « garde mes disciples dans la fidélité à ton nom ».
La fidélité première, fondamentale est avant tout celle de Dieu, qui demeure fidèle à sa paternité, malgré les ruptures d’alliances sans cesse répétées, de ceux qu’il appelle à devenir ses enfants. Cette fidélité de Dieu à lui-même est désignée dans la première Alliance par le terme « hesed » ; mais c’est sans doute la parabole du père prodigue en miséricorde (Lc 15) qui révèle pleinement l’objet de cette fidélité.

Un fils, même égaré loin de la maison paternelle, demeure toujours un fils, car le père ne peut se renier lui-même [/b](cf. Jean Paul II, Dives in misericordia). La porte de la Maison familiale demeure toujours ouverte, car cette Porte c’est le Christ (Jn 10, 9) : « Si quelqu’un entre en passant par moi, il sera sauvé ; il pourra aller et venir, et il trouvera un pâturage ». Jésus en effet a « reçu en partage le nom du Père » ; non pas qu’il partage sa paternité, mais le terme « père » est par essence relationnel et renvoie à la personne du « fils », qui, dans la plupart des cultures, reçoit le nom de son père : ben-Gourion (fils de Gourion) ; Ander-son (fils de Ander) ; etc. « Partager le nom du Père » signifie se tenir vis-à-vis du Père dans une parfaite attitude filiale, et demeurer dans la fidélité à cette filiation comme le Père demeure fidèle à sa paternité.
Jésus prie pour que nous soyons « gardés » dans cette fidélité du Père, c’est-à-dire qu’à notre tour, nous lui demeurions fidèles. Garder ainsi vivante la mémoire de l’amour dont nous sommes aimés, est l’œuvre de l’Esprit, qui nous fait découvrir dans la Croix du Fils, la révélation de l’infinie miséricorde du Père, et nous donne l’assurance que rien ne pourra nous arracher à notre dignité filiale, pas même l’éloignement de Dieu dû au péché. Cette révélation est source d’une joie profonde, dans la certitude que si le Père « n’a pas refusé son propre Fils mais l’a livré pour nous, rien ne pourra nous séparer de son amour qui est en Jésus Christ notre Seigneur » (Rm 8, 31.39).

Oui nous le croyons : si nous demeurons dans le rayonnement de la grâce qui jaillit du Cœur transpercé du Fils, l’Esprit de sainteté nous purifiera de tout ce qui nous sépare du Père et nous réintroduira « soixante-dix fois sept fois » (Mt 18, 22) dans la communion d’amour et dans l’unité avec le Père et le Fils.

« “Je leur ai fait don de ta parole”, c’est-à-dire : je leur ai révélé ta paternité par mon attitude filiale ; ils ont accueilli mon témoignage et “ont été pris en haine par le monde”, car dans sa folie orgueilleuse, celui-ci refuse de consentir à la logique du don, c’est-à-dire à la vérité de l’amour. Mais pour ceux qui croient en ta “parole de vérité”, j’irai jusqu’au bout du chemin de filiation : “je me consacre moi-même” en donnant ma vie. “Personne ne peut me l’enlever : je la donne de moi-même. J’ai le pouvoir de la donner, et le pouvoir de la reprendre : voilà le commandement que j’ai reçu de mon Père” (Jn 10, 18) et que je vous transmets : “Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis” (Jn 15, 12-13). En agissant ainsi vous confirmerez par votre témoignage que vous êtes fils du Père dans l’Esprit de vérité, et dans cet Esprit vous aussi vous serez consacrés. “De même que le Père m’a envoyé dans le monde pour témoigner de son nom, moi aussi je vous envoie dans le monde”. Souvenez-vous : “ce qui montrera à tous les hommes que vous êtes mes disciples, c’est l’amour que vous aurez les uns pour les autres” (Jn 13, 35). »

La communion fraternelle demeure le témoignage le plus éloquent de la vérité de la Parole du Christ, et de la présence agissante de l’Esprit. Voilà un travail d’évangélisation auquel nous pouvons tous consentir. Demandons à l’Esprit Saint de nous donner la force de « suivre fidèlement l’appel que nous avons reçu de Dieu : ayons beaucoup d’humilité, de douceur et de patience, supportons-nous les uns les autres avec amour ; et ayons à cœur de garder l’unité dans l’Esprit par le lien de paix » (Ep 4, 2-3), afin que le monde croie que le Royaume de Dieu est déjà parmi nous.


« Seigneur Jésus, ton apôtre Paul nous rapporte que tu aurais dit : “Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir” (1ère lect.). Certes nous le pressentons ; mais que de résistances s’éveillent en nous dès qu’il s’agit de mettre cette sentence en pratique ! Le chemin du bonheur s’ouvre devant nous, et nous hésitons à nous y engager, parce que nous sommes prisonniers de nos avidités et paralysés par nos peurs. Envoie sur nous ton Esprit Saint, “donne-nous force et puissance” (Ps 67) que nous puissions répondre à ton appel et entrer dans la liberté filiale de l’amour. »

Père Joseph-Marie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson




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« Je ne te prie pas de les retirer du monde,

mais de les garder du Mauvais »

Les chrétiens ne se distinguent pas des autres hommes par leur pays, ni par leur langue, ni par l'habillement. Car ils n'habitent pas de villes qui leur soient propres, ils n'emploient pas un dialecte spécial, et leur genre de vie n'a rien de singulier. Leur doctrine n'est pas sortie de l'imagination fantaisiste d'esprits excités ; ils ne se font pas, comme tant d'autres, les champions d'une doctrine humaine quelconque.

Ils habitent donc, selon les circonstances, des villes grecques ou barbares ; ils se conforment aux usages locaux pour ce qui est des vêtements, de la nourriture, des coutumes. Et cependant, ils témoignent clairement d'une manière de vivre qui sort de l'ordinaire. Ils résident chacun dans sa propre patrie, mais ils y sont comme des gens de passage. Ils s'acquittent de tous leurs devoirs de citoyens, mais ils supportent tout comme des étrangers. Toute terre étrangère leur est une patrie, et toute patrie une terre étrangère... Ils vivent dans la chair, mais pas selon la chair (cf 2Co 10,3; Rm 8,12-13). Ils passent leur vie sur la terre, mais leur cité est dans les cieux (Ph 3,20; He 11,16; 13,14). Ils obéissent aux lois établies, mais leur façon de vivre va bien au-delà de la loi.

Ils aiment tous les hommes, et pourtant tous les persécutent. Ils sont méconnus, condamnés, tués ; et c'est ainsi qu'ils viennent à la vraie vie. Pauvres, ils enrichissent un grand nombre ; manquant de tout, ils surabondent en toutes choses. On les méprise et dans ce mépris ils trouvent leur gloire ; on les calomnie et ils y trouvent leur justification. Insultés, ils bénissent ; outragés, ils honorent les autres... Pour tout dire : ce que l'âme est dans le corps, voilà ce que les chrétiens sont dans le monde.


La Lettre à Diognète (v. 200)
§ 5-6 ; PG 2, 1174 (trad. Orval, bréviaire 5e merc. Pâques et SC 33 bis, p. 63)






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La communion fraternelle : protection de votre église

Dieu aime l'unité. "La multitude de ceux qui avaient cru n'était qu'un cœur et qu'une âme …. Tout était commun entre eux." Act 4.32 (La Colombe)

"Vivez en harmonie les uns avec les autres." Rom 12.16 (trad. de la version anglaise NIV)C'est un sujet tellement important que le Nouveau Testament accorde plus d'attention à l'unité dans l'église qu'au ciel ou à l'enfer. Dieu désire que nous vivions l'unité et l'harmonie les uns avec les autres.


L'unité est le cœur de la communion fraternelle. Détruisez-la, et vous arrachez le cœur du corps de Christ. Sans unité il n'y a pas de communion fraternelle – et sans communion fraternelle il n'y a pas d'église.


La Trinité est unie et Dieu veut que nous soyons aussi unis. Notre Père Céleste, comme tout parent, aime voir ses enfants bien s'entendre. Dans Ses derniers moments, avant d'être arrêté, Jésus a prié avec passion pour notre unité. Et c'est le Saint Esprit qui nous unit dans l'amour.


Rien n'a plus de valeur pour Dieu que Son église. Il a payé le prix fort pour elle, et elle vaut la peine d'être protégée. Une partie de votre responsabilité, en tant que croyant, est de protéger l'unité dans l'assemblée à laquelle vous appartenez.

" Faites tous les efforts pour garder l'unité de l'Esprit dans le lien de la paix "

Vous devez vous considérer comme un agent de l'unité, mandaté par Jésus Christ pour promouvoir et préserver la communion fraternelle parmi les croyants. Voici quelques-unes des façons que vous pouvez faire cela :

Centrez-vous sur ce que vous partagez en commun, pas sur vos différences

En tant que croyants, la Bible nous dit que nous avons un seul Seigneur, un seul Corps, un seul objectif, un seul Père, un seul Saint Esprit, une seule espérance, une seule foi, un seul baptême, et un seul amour. Nous partageons le même salut, la même vie et le même futur – des facteurs bien plus importants que toutes les différences que nous pourrions énumérer. Nous devrions nous concentrer sur ces choses.


" Concentrons nous sur les choses qui contribuent à l'harmonie et à la croissance de notre communion fraternelle. "

Bien sûr, Dieu nous a fait tous différents et nous devrions apprécier et jouir de ces différences plutôt que de simplement les tolérer. Dieu veut l'unité et non l'uniformité. Mais par égard pour l'unité, nous ne devrions jamais laisser des différences mineures nous diviser. Nous devons rester centrés sur les objectifs communs que Dieu a pour nous et Son église. Le conflit est en général le signe que l'objectif a glissé vers des questions moins importantes, des choses que la Bible appelle " les disputes de mots ".


" Qu'il y ait une véritable harmonie afin qu'il n'y ait pas de divisions dans l'église. Je vous en supplie, ayez la même pensée, soyez unis en pensée et en objectifs . "


Soyez réaliste dans vos attentes

Une fois que vous avez découvert ce que Dieu entend par la vraie communion fraternelle, c'est facile de se décourager en voyant le fossé entre l'idéal et la réalité dans votre église. Pourtant, nous devons aimer passionnément l'église en dépit de ses imperfections. Désirer ardemment l'idéal tout en critiquant la réalité, c'est de l'immaturité. D'un autre côté, se contenter de la réalité sans vouloir s'efforcer vers l'idéal, c'est de la complaisance. La maturité c'est de vivre avec cette tension.


" Soyez patients les uns envers les autres, vous montrant indulgents envers les fautes des autres à cause de votre amour. "

Les croyants vont vous décevoir et vous faire faux bond, mais ce n'est pas une excuse pour cesser de communier fraternellement avec eux. Ils sont votre famille, même quand ils n'agissent pas comme tels, et vous ne devez pas les laisser tomber.

Les gens sont déçus par l'église pour bien des raisons compréhensibles. La liste pourrait être assez longue : conflits, blessures, hypocrisie, négligence, mesquinerie, légalisme et autres péchés. Plutôt que d'être choqués et surpris, nous devons nous souvenir que l'église est composée de vrais pécheurs, dont nous faisons partie. Parce que nous sommes pécheurs, nous nous infligeons des blessures les uns aux autres, parfois intentionnellement et parfois sans le vouloir. Mais au lieu de quitter l'église, nous devons rester et trouver une solution si c'est possible. Plutôt que la fuite, la réconciliation est le chemin vers l'acquisition d'un caractère plus solide et d'une communion fraternelle plus profonde.

Divorcer de votre église au premier signe de déception ou au premier faux bond est un signe d'immaturité. Dieu a des choses qu'Il veut vous enseigner, à vous et à d'autres aussi. En plus, il n'y a pas d'église parfaite vers laquelle vous pouvez vous enfuir. Toute église a sa propre collection de faiblesses et de problèmes. Bientôt vous serez à nouveau déçu.

Groucho Marx était célèbre pour avoir dit qu'il ne voulait pas appartenir à un club qui le laisserait entrer. Si une église doit être parfaite pour vous satisfaire, cette même perfection vous exclura de ses membres, car vous n'êtes pas parfait !

Dietrich Bonhoffer, le pasteur allemand qui fut martyrisé à cause de sa résistance contre les Nazis, écrivit un classique sur le sujet de la communion fraternelle, " La Vie Ensemble ". Dans cette œuvre, il suggère qu'être déçu par son église locale est une bonne chose car cela détruit les fausses attentes de perfection. Plus vite on abandonne l'illusion qu'une église doit être parfaite pour qu'on l'aime, plus vite on arrête de faire semblant et on commence à admettre qu'on est tous imparfaits et qu'on a besoin de la grâce. Voilà le commencement de la vraie communauté.


Toutes les églises devraient mettre une pancarte disant : " Gens parfaits s'abstenir. Ceci un endroit seulement pour ceux qui admettent qu'ils sont pécheurs, qu'ils ont besoin de la grâce et qui veulent grandir. "


Bonhoffer a dit, " Celui qui aime son rêve de communauté plus que la communauté chrétienne elle-même devient un destructeur de celle-ci… Si nous ne rendons pas grâce journellement pour l'assemblée chrétienne dans laquelle nous avons été placés, même quand il n'y a pas de grandes expériences, de richesses évidentes mais plutôt de la faiblesse, une petite foi et de la difficulté ; si au contraire nous ne cessons de nous plaindre que tout est dérisoire et insignifiant, alors nous empêchons Dieu de faire croître notre assemblée… "


Choisissez d'encourager plutôt que de critiquer

Il est toujours plus facile de se tenir sur la touche et de tirer sur ceux qui servent que de s'impliquer et d'apporter sa contribution. Dieu ne mâche pas ses mots concernant la critique :


" De quel droit critiquez vous les serviteurs d'autrui ? Seul leur Seigneur peut décider s'ils font bien……… "

" Pourquoi critiques-tu les actions de ton frère, pourquoi essaies-tu de le faire paraître petit ? Nous serons tous jugés un jour, non pas selon les critères des autres, ni selon nos propres critères, mais selon le jugement de Dieu. "


Toutes les fois que je juge un autre croyant, quatre choses arrivent instantanément : je perds ma communion avec Dieu, j'expose mon propre orgueil et mon insécurité, je me place en position d'être jugé par Dieu, et je cause du tort à la communion fraternelle dans mon église. Un esprit critique est un vice qui coûte cher.


La Bible appelle Satan " l'accusateur des frères ". C'est le travail du diable que de condamner, de se plaindre et de critiquer les membres de la famille de Dieu. Toutes les fois que nous faisons la même chose, Satan nous amène à faire son propre travail en nous dupant. Souvenez vous que les autres chrétiens, peu importe le désaccord que vous pouvez avoir avec eux, ne sont pas le véritable ennemi.

" Mettons nous d'accord pour utiliser toute notre énergie à nous entendre les uns avec les autres. Aidez les autres par des paroles encourageantes ; ne les rabaissez pas en mettant l'accent sur leurs erreurs. "

Refusez d'écouter les commérages

Le commérage, c'est quand vous transmettez une information alors que vous ne faites ni partie du problème, ni partie de la solution. Vous savez que répandre des commérages n'est pas bien mais vous ne devriez pas les écouter non plus si vous voulez protéger votre église. Ecouter des commérages c'est comme accepter des biens volés, vous devenez tout aussi coupable de l'infraction.

Lorsque quelqu'un commence à vous raconter des commérages, ayez le courage de dire "Arrête, s'il te plaît. Je n'ai pas besoin de savoir cela. As-tu parlé directement avec cette personne ? " Les gens qui vous racontent des commérages, en raconteront aussi à votre sujet. On ne peut pas leur faire confiance. Si vous écoutez les commérages, Dieu dit que vous êtes un fauteur de troubles :

" Les fauteurs de troubles écoutent les fauteurs de troubles. "

" Voici ceux qui divisent les églises, ne pensant qu'à eux-mêmes. "


Dans le troupeau de Dieu, les blessures les plus grandes viennent souvent des autres brebis plutôt que des loups. Paul nous avertit au sujet des chrétiens cannibales qui s'entredévorent et détruisent la communion fraternelle. On devrait les éviter. Pro 20.19 (La Colombe) dit : " Celui qui répand la calomnie dévoile les secrets, ne fréquente pas celui qui ouvre ses lèvres. "


La façon la plus rapide de clore un conflit dans l'église est de confronter avec amour ceux qui font les commérages et insister sur le fait qu'ils doivent arrêter.


" Le feu s'éteint par manque de combustible, et les tensions disparaissent quand les commérages s'arrêtent . "

Mettez en pratique la méthode divine pour résoudre les conflits

En plus des principes mentionnés dans le dernier chapitre, Jésus a donné à l'église une méthode simple en trois points :


" Si un frère en Christ te blesse, va lui dire – résolvez le problème entre vous. S'il t'écoute, tu t'es fait un ami. S'il ne t'écoute pas, prends une ou deux personnes avec toi afin que la présence de témoins garantisse l'honnêteté de ta démarche, et essaie à nouveau. S'il persiste à ne pas t'écouter, parles-en à l'église. "

Pendant les conflits, il est dans la nature humaine d'aller se plaindre à une tierce personne au lieu d'aller courageusement dire la vérité, dans l'amour, à la personne qui vous a contrarié. Ceci envenime la situation. Vous devriez, au contraire, aller directement à la personne en question.


Une confrontation en privé est toujours le premier pas et vous devriez le faire dès que possible. Si vous n'êtes pas capable de résoudre le problème entre vous deux, le pas suivant est d'aller chercher quelques témoins qui aideront à confirmer le problème et réconcilier la relation. Que faire si la personne est bloquée dans son entêtement ? Jésus dit d'en parler à l'église et si la personne refuse encore d'écouter après cela, vous devriez la traiter comme un incroyant.


Soutenez vos pasteurs et dirigeants

Il n'y a pas de dirigeants parfaits mais Dieu leur donne la responsabilité et l'autorité de maintenir l'unité dans l'église. Pendant les conflits, c'est souvent un travail ingrat d'essayer de réconcilier des opinions qui s'opposent.


" Ayez de bonnes réactions envers ceux qui vous dirigent. Ecoutez leurs conseils. Ils sont vigilants quant à vos conditions de vie et travaillent sous la stricte supervision de Dieu. Contribuez à la joie de leur ministère, plutôt que de le transformer en une corvée. Pourquoi voudriez vous rendre les choses plus pénibles pour eux ? "


Les pasteurs se tiendront un jour devant Dieu et rendront compte de la façon qu'ils ont veillé sur vous. " Ils veillent sur vous comme des hommes qui doivent rendre des comptes. " Mais vous aussi devrez rendre des comptes. Vous rendrez compte à Dieu de la façon que vous avez suivi vos dirigeants.

La Bible donne aux pasteurs des instructions bien spécifiques concernant la façon de traiter les personnes qui sèment la discorde dans les assemblées. Ils doivent éviter les disputes, enseigner avec douceur ceux qui s'opposent tout en priant qu'ils changent, avertir les contradicteurs, plaider en faveur de l'harmonie et de l'unité, réprimander ceux qui manquent de respect envers les dirigeants, et renvoyer de l'église ceux qui sèment la discorde s'ils n'ont pas obtempéré après deux avertissements.


Nous protégeons la communion fraternelle lorsque nous honorons ceux qui nous servent en dirigeant. Les pasteurs et les anciens ont besoin de nos encouragements, de nos prières, de notre appréciation et de notre amour :

" Honorez ceux qui vous dirigent dans le Seigneur et qui travaillent si dur pour vous, qui ont reçu la responsabilité de vous exhorter et de vous guider dans votre obéissance. Comblez-les d'appréciation et d'amour ! "


A l'église de Saddleback, chaque membre signe un engagement qui comprend une promesse de protéger l'unité de notre église. Il en résulte que l'église n'a jamais vécu de division. Je vous mets au défi d'accepter votre responsabilité de protéger et de promouvoir l'unité de votre église. Mettez tous vos efforts à cela et Dieu sera heureux.


Ce ne sera pas toujours facile. Parfois, il faudra faire ce qui est le mieux pour le Corps, non pour vous-mêmes, mettant les autres en premier. C'est l'une des raisons pour lesquelles Dieu nous met dans une église qui est aussi une famille, pour apprendre la générosité. En communauté nous apprenons à dire " nous " au lieu de " je", et " notre " au lieu de " mon ".

" Ne pensez pas seulement à ce qui est bon pour vous. Pensez aussi aux autres chrétiens et ce qui est le meilleur pour eux. "


Dieu bénit l'église qui est unie. Lorsqu'Il a un groupe de bébés croyants, Il cherche l'église couveuse la plus chaleureuse qu'Il puisse trouver. Tout le monde a besoin d'amour, et quand les croyants s'aiment vraiment, il serait difficile d'empêcher les gens d'entrer.



" Par dessus tout, que l'amour guide votre vie, car alors, toute l'église restera ensemble en parfaite harmonie. "

Rick Warren
http://topchretien.jesus.net/

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Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 2 Coeur_36
"Quand je dis Dieu, c'est un poème,
c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines,
un grand soleil pour aujourd'hui ! "


Dernière édition par etoilebleue le Mer 29 Mai 2013 - 19:39, édité 2 fois (Raison : rectification taille police)

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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Maud Jeu 16 Mai 2013 - 7:12

Bonjour etoilebleue Very Happy
Bonjour Nicolas Very Happy
Bonjour Manuela Very Happy
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez Very Happy

Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière sunny

Bible Croix Dove

Maud


***

Méditation sur l’ évangile du jour : Jeudi 16 Mai 2013


Qu'ils soient un

Evangile selon St Jean, chapitre 17, 20-26

À l’heure où Jésus passait de ce monde à son Père, les yeux levés au ciel, il priait ainsi : « Je ne prie pas seulement pour ceux qui sont là, mais encore pour ceux qui accueilleront leur parole et croiront en moi.

Que tous, ils soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et moi en toi. Qu’ils soient un en nous, eux aussi, pour que le monde croie que tu m’as envoyé. Et moi, je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, pour qu’ils soient un comme nous sommes un : moi en eux, et toi en moi. Que leur unité soit parfaite ; ainsi, le monde saura que tu m’as envoyé, et que tu les as aimés comme tu m’as aimé.

Père, ceux que tu m’as donnés, je veux que là où je suis, eux aussi soient avec moi, et qu’ils contemplent ma gloire, celle que tu m’as donnée parce que tu m’as aimé avant même la création du monde. Père juste, le monde ne t’a pas connu, mais moi je t’ai connu, et ils ont reconnu, eux aussi, que tu m’as envoyé. Je leur ai fait connaître ton nom, et je le ferai connaître encore, pour qu’ils aient en eux l’amour dont tu m’as aimé, et que moi aussi, je sois en eux. »

Prière d'introduction

Mon Dieu, je suis en Ta présence car Tu es toujours à mes côtés. Merci pour cet instant de recueillement au milieu des activités quotidiennes. Tu sais combien j’ai besoin de ces minutes, dédiées à Toi ,pour redécouvrir ce qui est vraiment important dans ma vie.

Demande

Donne-moi de vivre uni à Toi et uni à mes frères.

Points de réflexion

1. « Que tous, ils soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et moi en toi »

. Le Seigneur demande au Père que nous puissions être « un ». Pour n’être plus qu’un avec nos frères, il nous faut tout d’abord réussir à un avec nous-mêmes. Cette unité intérieure entre notre foi, nos pensées, nos paroles et nos actions nous permettra d’entrer véritablement en communion. Il ne peut y avoir d’union entre les personnes, là où il n’y a pas, avant, une unité dans la personne elle-même.

La cohérence entre nos convictions et nos actions est un combat de tous les jours, pour lequel nous puisons notre force en Dieu. Dans la prière et la méditation de la vie du Christ, nous découvrons le secret de cette unité de Dieu qui est aussi Trinité : l’amour.

2. La recherche de la cohérence intérieure et de l’union avec les autres ne sont pas pour autant deux choses indépendantes.

C’est la même attitude du cœur, qui nous pousse à chercher l’une et l’autre : le choix radical pour l’amour, pour le don de nous-mêmes. Le chrétien authentique, fidèle à lui-même et à Dieu, est, au fond, celui qui a choisi de vivre pour les autres, de n’accepter aucun compromis avec son égoïsme.
Ce chemin est le chemin de la croix, mais c’est sur cette croix que se manifeste la gloire du chrétien et la gloire de Dieu : « je veux que là où je suis, eux aussi soient avec moi, et qu’ils contemplent ma gloire ».

3. « Ainsi, le monde saura que tu m’as envoyé, et que tu les as aimés comme tu m’as aimé ».

La communion avec nos frères naît de la communion avec Dieu, à tel point que le Christ demande au Père que notre union soit semblable à l’union entre Lui et le Père.

À quel amour le Christ nous appelle ! C’est un amour divin, sans limite et inconditionnel.

Dans la mesure où nous, les chrétiens, nous vivrons cet amour, le monde reconnaîtra l’amour de Dieu pour lui. Dieu veut faire de moi aujourd’hui un témoin de son amour pour mes frères.

Dialogue avec le Christ

Merci mon Dieu pour cet évangile dans lequel Tu m’ouvres ton cœur, en me faisant participer de Ta prière au Père. Tu sais que la prière m’est difficile, que je ne Te vois pas, ne Te touche pas, ne Te sens pas.

Et pourtant, Tu as voulu me montrer, par ce beau dialogue avec Ton Père, quelles ambitions Tu nourris pour mon âme :

Tu veux que je vives en Toi, comme Toi Tu vis dans le Père, que je sois uni à mes frères comme Tu es uni au Père.

Résolution

Rendre un service avec bonne humeur.

SOURCE : Catholique.org

Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 2 Jasus_21

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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Invité Jeu 16 Mai 2013 - 12:40

Bonjour Maud,
Bonjour Azur,
Bonjour Manuela,
Bonjour Nicolas,
Bonjour Carine,
Bonjour Claire1,
Bonjour Boisvert,
Bonjour Bénédicte,
Bonjour MarieJésus,
Bonjour Andrée,
Bonjour Flou,
Bonjour Gilles,
Bonjour Garabandal,
Bonjour Bona Fide,
Bonjour Michael,
Bonjour Pax Bonum,
Bonjour Salomé,
Bonjour Bonheur,
Bonjour Emmanuel,

Bonjour à vous tous qui aimez la Parole de Vie : "Goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 2 43550837


Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 2 Sainte11


Le jeudi de la 7e semaine de Pâques


Livre des Actes des Apôtres 22,30.23,6-11.

Paul avait été arrêté à Jérusalem. Le lendemain, le commandant romain voulut savoir à quoi s'en tenir sur les accusations des Juifs contre lui. Il lui fit donc enlever ses chaînes, puis il convoqua les chefs des prêtres et tout le grand conseil, et fit descendre Paul pour l'amener devant eux.
Paul se rendit compte qu'il y avait là le parti des sadducéens et celui des pharisiens. Alors, devant le conseil, il déclara d'une voix forte : « Moi, frères, je suis un pharisien, fils de pharisiens. C'est à cause de notre espérance en la résurrection des morts que je passe en jugement. »
À peine eut-il dit cela qu'une dispute éclata entre pharisiens et sadducéens, et l'assemblée se divisa.
En effet, les sadducéens prétendent qu'il n'y a ni résurrection, ni ange, ni esprit, tandis que les pharisiens y croient.
Cela fit un grand vacarme. Quelques scribes du parti pharisien intervinrent pour protester vigoureusement : « Nous ne trouvons rien de mal chez cet homme. Un esprit ou un ange lui a peut-être parlé. »
La dispute devint très violente, et le commandant craignit que Paul ne se fasse écharper. Il ordonna à la troupe de descendre pour l'arracher à la mêlée et le ramener dans la forteresse.
La nuit suivante, le Seigneur vint auprès de Paul et lui dit : « Courage ! Le témoignage que tu m'as rendu à Jérusalem, il faut que tu le rendes aussi à Rome. »



Psaume 16(15),1-2a.5.7-8.9-10.2b.11.

Garde-moi, mon Dieu : j'ai fait de toi mon refuge.
J'ai dit au Seigneur : Tu es mon Dieu !
Seigneur, mon partage et ma coupe :
de toi dépend mon sort.

Je bénis le Seigneur qui me conseille :
même la nuit mon cœur m'avertit.
Je garde le Seigneur devant moi sans relâche ;
il est à ma droite : je suis inébranlable.

Mon cœur exulte, mon âme est en fête,
ma chair elle-même repose en confiance :
tu ne peux m'abandonner à la mort
ni laisser ton ami voir la corruption.

Je n'ai pas d'autre bonheur que toi.
Tu m'apprends le chemin de la vie :
devant ta face, débordement de joie !
À ta droite, éternité de délices !



Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 17,20-26.

À l'heure où Jésus passait de ce monde à son Père, les yeux levés au ciel, il priait ainsi : « Je ne prie pas seulement pour ceux qui sont là, mais encore pour ceux qui accueilleront leur parole et croiront en moi.
Que tous, ils soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et moi en toi. Qu'ils soient un en nous, eux aussi, pour que le monde croie que tu m'as envoyé.
Et moi, je leur ai donné la gloire que tu m'as donnée, pour qu'ils soient un comme nous sommes un :
moi en eux, et toi en moi. Que leur unité soit parfaite ; ainsi, le monde saura que tu m'as envoyé, et que tu les as aimés comme tu m'as aimé.
Père, ceux que tu m'as donnés, je veux que là où je suis, eux aussi soient avec moi, et qu'ils contemplent ma gloire, celle que tu m'as donnée parce que tu m'as aimé avant même la création du monde.
Père juste, le monde ne t'a pas connu, mais moi je t'ai connu, et ils ont reconnu, eux aussi, que tu m'as envoyé.
Je leur ai fait connaître ton nom, et je le ferai connaître encore, pour qu'ils aient en eux l'amour dont tu m'as aimé, et que moi aussi, je sois en eux. »



« Que tous soient un ». Tel est l’appel pressant que Jésus adresse à son Père dans la finale du chapitre 17 de saint Jean proposée à notre méditation dans l’évangile de ce jour. Le vœu de Jésus quant à l’unité de ses disciples est relié à son exemplaire en Dieu par la particule « comme » qui, en grec, peut indiquer une comparaison ou un engendrement : « que tous soient un. Comme toi, Père, tu es en moi et moi en toi, qu’eux aussi soient en nous » (v. 21) ; « qu’ils soient uns comme nous sommes uns : moi en eux et toi en moi » (v. 22). Nous sommes ici dans le deuxième cas de figure. Jésus veut nous montrer que l’unité ne résulte pas d’abord d’un effort humain mais qu’elle a sa source et son fondement dans l’unité même de Dieu. Il n’y a pas d’unité possible entre les hommes si ce n’est par référence à l’unité du “Nous” de Dieu.

Unité ne signifie pas uniformité. Car le Père et le Fils sont à la fois deux et un. Dieu ne cherche donc pas à uniformiser les êtres entre eux. Il veut les faire vivre en communion. L’uniformisation est synonyme de mort. La communion, c’est la vie, l’amour, qui tire son origine de l’amour même du Christ, qui est aussi celui du Père et qui en tant qu’amour conjoint du Père et du Fils est l’Esprit Saint.
La prière adressée par Jésus à son Père pour l’unité de ses disciples est donc un appel à l’Esprit Saint. Dans ce temps de préparation à la fête de Pentecôte, nous comprenons alors la place d’un tel évangile.

Pourtant nulle part dans notre péricope, Jésus ne mentionne ouvertement l’Esprit Saint… Quand on veut aller à l’essentiel d’un discours on se concentre sur sa conclusion. Notre passage s’achève par ces mots : « Je leur ai fait connaître ton nom et je le leur ferai connaître et je le ferai connaître encore, pour que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux et moi en eux » (v. 26). En faisant connaître à ses disciples le nom de son Père, Jésus manifeste que “Père” est le nom qui exprime le plus profondément l’être de Dieu.Mais un père ne peut exister sans fils et les deux ne peuvent subsister sans une relation d’amour qui les unit, laquelle dans le cas de Dieu n’est autre que l’Esprit Saint. Même si cela n’est pas explicité dans le vocabulaire, c’est donc bien l’Esprit Saint, l’Esprit d’amour, que le Fils à la veille de sa passion demande au Père pour ses disciples et pour tous ceux qui croiront en lui.
Jésus demande à son Père que tous ses disciples et tous ceux qui, dans la suite des âges, lui emboîteront le pas soient rassemblés dans une communion vivante. Au chapitre 11 de son évangile, saint Jean nous avait déjà dit que « Jésus allait mourir pour la nation, et non pas pour la nation seulement, mais encore afin de rassembler les enfants de Dieu dispersés » (Jn 11, 51-52). Autrement dit, le sacrifice de Jésus sur la Croix est la source de l’unité des fils de Dieu. Pour saint Jean d’ailleurs, c’est déjà du haut de la Croix que Jésus souffle l’Esprit sur l’Eglise et lui fait le don de l’unité.

Pourtant, la dure réalité est bien là. Nos divisions intérieures et extérieures nous accablent et nous désolent. Elles contredisent ouvertement la volonté du Christ de rassembler les enfants du Père dispersés. Entre chrétiens, c’est-à-dire entre disciples, ces divisions sont même un scandale pour le monde.Comment rester divisés si par le baptême nous avons été plongés dans la mort et la résurrection du Seigneur, l’acte même par lequel il a détruit les barrières de la haine et de la discorde ! C’est ici qu’il ne nous faut pas oublier que notre communion est avant tout un don à recevoir de Dieu.
Mais Dieu n’agit pas sans nous. Dans cette prière qu’il adresse à son Père à la veille de sa passion, Jésus nous révèle la manière la plus éloquente de dépasser et de surmonter les facteurs de divisions : le don total de nous-mêmes au nom de l’Évangile.


« Seigneur Esprit Saint, introduis-nous dans la communion d’amour du Père et du Fils. Rends-nous participants de la gloire divine. Transformés et illuminés nous pourrons alors porter au monde ce témoignage de paix et d’unité dont il a tant besoin. »


Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 2 31543810

« Pour qu’ils soient un comme nous sommes un »
Jean 17.21-22

L’unité est une aspiration de toutes les cultures et de tous les temps. L’homme rêve de paix et
de concorde. Ce rêve de communion vient du fond du cœur de l’homme, de ce point central où
Dieu habite chaque cœur d’homme. Dieu a créé l’homme à son image pour que l’homme Lui
ressemble. Or, Dieu n’est pas « solitude », Dieu n’est pas « division », Dieu est un mystère de
« communion entre trois qui ne font qu’un ».
L’unité des chrétiens est le germe et l’espérance de l’unité de toute l’humanité. Les chrétiens,
comme le « corps du Christ, et membres, chacun pour sa part, de ce corps les uns et les autres »
(I Cor. 12.17) doivent s’unir entre eux pour que le monde voie en eux l’espérance et la possibilité
de l’unité de toute l’humanité.
Tout déchirement entre des frères déchire d’abord le cœur de Dieu.
Toute division entre des gens faits pour s’entendre est d’abord contraire au projet de Dieu.
Et, pour l’Église, c’est un scandale : « Qu’ils soient un afin que le monde croie ». La réputation
de Dieu est engagée dans le témoignage d’unité que donne, ou ne donne pas, une « communauté
chrétienne ». La désunion des chrétiens, refus de dialogue et de recherche commune, empêchent
de reconnaître Dieu. Les « nations ne sauront pas qu’Il est Seigneur » si cet effort d’unité n’est
pas fait.


Jean Ma





"Qu'ils soient un"

Quand la communauté des disciples de Jésus veut méditer sur son unité,
elle revient comme d'instinct aux paroles d'adieu de Jésus, et tout spécialement
à la prière qui parachève son entretien après la Cène. Jésus, qui va quitter ce monde,
rejoint par la pensée, au-delà du petit groupe des disciples qui l'entourent,
les hommes et les femmes de tous les temps qui entendront son message et se
lèveront pour le suivre. À tous ceux-là qui, par millions, renaîtront de l'Esprit Saint
et deviendront à leur tour des passionnés et des témoins de son évangile, Jésus
parle d'avance de cohésion et de concorde. Et ses paroles, dans les tourmentes
de notre Église, nous apportent aujourd'hui un grand réconfort.

En effet, avant même d'être l'œuvre difficile des croyants, l'unité est l'objet de
la prière de Jésus: "Père, que tous soient un!" Dans notre effort, cahotant et
décevant, vers l'unité, nous sommes toujours devancés par le Christ, par son
projet, par son intercession.
Et non seulement Jésus a inclus ce souci de l'unité dans son testament spirituel,
mais il en a posé les bases pour toujours, par sa croix glorifiante:
"Moi, je leur ai donné la gloire que tu m'as donnée, pour qu'ils soient un".
Or, quelle est-elle, cette gloire deux fois donnée, à l'Heure de Jésus,
sinon la manifestation éclatante d'un grand secret, du grand secret de Dieu:
la communion, dans l'amour, du Père et de son Christ?

Ainsi, pour nous mettre sur la voie de l'unité et nous la faire espérer comme
possible, Jésus nous la montre à la fois comme réalisée en Dieu et offerte à
l'humanité gratuitement, joyeusement, sereinement, comme la bague des fiançailles.
L'unité du Père et du Fils nous est d'abord offerte en modèle; et Jésus y insiste:
"Qu'ils soient un comme nous sommes un.
Que tous soient un comme Toi, Père, tu es en moi et moi en Toi."
L'unité des croyants va donc être un reflet de la réciprocité indicible du Père
et de Jésus. Modèle inaccessible, et pourtant dynamisant pour nous tous.

En effet, plus encore qu'un modèle, l'unité divine est un lieu pour celle des croyants.
Le mouvement même de la prière de Jésus le montre bien. Jésus dit d'abord:
"Qu'ils soient un!", et aussitôt il ajoute: "Qu'ils soient en nous". Pour
nous, être un, c'est être ensemble en Dieu. Être un, c'est être en.
Et c'est pourquoi il s'agit beaucoup moins pour nous, disciples de Jésus,
de créer l'unité que de la rejoindre, de la cueillir là où elle est, déjà
donnée, exemplaire, fascinante.

De plus, comme pour souligner la nouvelle réciprocité entre Dieu
et les hommes établie par la nouvelle Alliance, Jésus, immédiatement,
inverse la perspective. Non seulement Dieu est le lieu où nous sommes un,
mais il vient vivre en nous son unité: nous sommes, nous devenons, le lieu où Dieu est un.
L'unité vers laquelle nous sommes en marche se laisse trouver déjà à l'intérieur.
C'est là tout le paradoxe de la prière de Jésus :"Qu'ils soient un comme nous sommes un,
moi en eux et toi en moi."
Nous découvrons donc deux intériorités l'une dans l'autre:
au cœur de la communauté vit Jésus, le Christ de la gloire;
et à l'intime de Jésus, se trouve la source, le foyer, le commencement, le Père.
Le Père est commencement, et donc initiative, et de fait c'est de lui, source
paternelle, que partent tout amour et tout envoi. L'amour du Père traverse
le Christ, travers la communauté, pour atteindre le monde; l'envoi, la mis­sion,
traverse le Christ, traverse la communauté, et rejoint tous ceux, proches
ou lointains, que le Père a donnés à son Fils.
Ainsi, lorsque l'unité du Père et du Fils habite et transforme la communauté,
lorsque la communauté, par son union courageuse, entre en consonance
avec le Dieu Un qui l'habite, lorsqu'elle se laisse unir en un seul Corps
et se laisse prendre dans l'Eucharistie du Seigneur, c'est alors qu'elle
devient missionnaire, parce que rien, en elle, ne fait plus écran au
dynamisme de la Parole qui appelle:

"Alors, dit Jésus, le monde pourra connaître que c'est Toi qui m'as envoyé,
et que Tu les as aimés comme Tu m'as aimé."


Jean Lévêque, carme, de la Province de Paris


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"Quand je dis Dieu, c'est un poème,
c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines,
un grand soleil pour aujourd'hui ! "

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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Maud Ven 17 Mai 2013 - 7:52

Bonjour etoilebleue Very Happy
Bonjour Nicolas Very Happy
Bonjour Carine Very Happy
Bonjour AZUR Very Happy
Bonjour Manuela Very Happy
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez Very Happy

Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière sunny

Bible Croix Dove

Maud


****

Méditation sur l’ évangile du jour :Vendredi 17 Mai 2013

Est-ce que tu m’aimes ?

Evangile selon St Jean, chapitre 21, 15-19

Après le repas au bord du lac, Jésus ressuscité dit à Simon-Pierre : « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu plus que ceux-ci ? » Il lui répond : « Oui, Seigneur, je t’aime, tu le sais. » Jésus lui dit : « Sois le berger de mes agneaux. »

Il lui dit une deuxième fois : « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu ? » Il lui répond : « Oui, Seigneur, je t’aime, tu le sais. » Jésus lui dit : « Sois le pasteur de mes brebis. »

Il lui dit, pour la troisième fois : « Simon, fils de Jean, est-ce que tu m’aimes ? » Pierre fut peiné parce que, pour la troisième fois, il lui demandait : «

Est-ce que tu m’aimes ? » et il répondit : « Seigneur, tu sais tout : tu sais bien que je t’aime. » Jésus lui dit : « Sois le berger de mes brebis.

Amen, amen, je te le dis : quand tu étais jeune, tu mettais ta ceinture toi-même pour aller là où tu voulais ; quand tu seras vieux, tu étendras les mains, et c’est un autre qui te mettra ta ceinture, pour t’emmener là où tu ne voudrais pas aller. »

Jésus disait cela pour signifier par quel genre de mort Pierre rendrait gloire à Dieu. Puis il lui dit encore : « Suis-moi. »

Prière d'introduction

Seigneur, aide-moi à mettre de côté toutes mes préoccupations et mes inquiétudes. Aide-moi à me concentrer sur Toi et sur Ta présence dans ma vie. Aide-moi à écouter Ta voix qui murmure dans les profondeurs de mon cœur. Aide-moi à comprendre et à faire ce que Tu désires pour moi.

Demande

Seigneur, aide-moi à T’aimer avec plus de passion.

Points de réflexion

1. « Est-ce que tu m’aimes ? »

Cette scène se passe après la Résurrection. Pierre a renié Notre-Seigneur trois fois sur le chemin du Calvaire pourtant l’amour du Christ pour lui reste inchangé.

La certitude de cet amour inconditionnel de Dieu a préservé Pierre du découragement et du désespoir. Jésus a appelé Pierre à son côté pour lui poser une question. Il la pose, non pas parce qu’il ne connaît pas la réponse, mais pour aider Pierre à sentir son amour et à découvrir que cet amour aura des racines plus profondes dans sa vie.

L’amour du Christ pour Pierre doit devenir sa conviction la plus profonde, lui permettant ainsi d’accomplir sa mission dans l’Église. Comment est mon amour pour le Christ ? Est-ce une passion qui est le moteur de ma vie ?

2. « Pais mes brebis. »

Le Bon Pasteur cherche d’autres bergers pour prendre soin de son troupeau.
C’est sa préoccupation, alors qu’il se prépare à son Ascension dans le ciel. Il en cherche d’autres qui iront chercher la brebis perdue et la ramener sur leurs épaules. Il y a encore beaucoup de brebis perdues dans le monde qui ont besoin d’orientation et de direction.

Suis-je prêt à donner ma vie pour celles que le Seigneur m’a confiées ?

3. « Suis-moi. »

Le Christ appelle Pierre à le suivre sur le chemin de la Croix. Avant de mourir, Jésus avait dit à ses disciples que, s’ils voulaient être ses disciples, ils devraient prendre leur croix et le suivre.

Mais c’était alors un peu abstrait. Ils n’avaient aucune idée de ce qu’il voulait dire jusqu’au Vendredi Saint. Ensuite, la demande est devenue extrêmement claire. Pierre, ainsi que tous les disciples, sauf Jean, a été appelé à suivre le Christ dans le martyre.

Seul l’amour passionné qu’ils avaient pour le Christ peut expliquer leur acceptation de ce chemin.

Dialogue avec le Christ

Jésus, aide-moi à T’aimer. Je veux Te servir de tout mon cœur, de toute mon âme, de toutes mes forces et de tout mon esprit. Donne-moi Ton amour. Imprime-le profondément dans mon cœur pour que je puisse T’aimer, comme Toi Tu m’aimes.

Donne-moi la force de vaincre mes peurs et la force de me donner à Toi et à Ta mission sans compter le coût.

Résolution

Quelle preuve d’amour puis-je donner au Christ aujourd’hui ?

SOURCE : Catholique.org

Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 2 Simon_10

" Simon-Pierre m'aimes-tu ? "

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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Invité Ven 17 Mai 2013 - 7:59

Bonjour Maud,
Bonjour Azur,
Bonjour Manuela,
Bonjour Nicolas,
Bonjour Carine,
Bonjour Claire1,
Bonjour Boisvert,
Bonjour Bénédicte,
Bonjour MarieJésus,
Bonjour Andrée,
Bonjour Flou,
Bonjour Gilles,
Bonjour Garabandal,
Bonjour Bona Fide,
Bonjour Michael,
Bonjour Pax Bonum,
Bonjour Salomé,
Bonjour Bonheur,
Bonjour Emmanuel,

Bonjour à vous tous qui aimez la Parole de Vie : "Goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 2 43550838


Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 2 20062_10


Le vendredi de la 7e semaine de Pâques



Livre des Actes des Apôtres 25,13b-21.

Quelques jours plus tard, le roi Agrippa et sa sœur Bérénice vinrent à Césarée saluer le gouverneur Festus.
Comme ils passaient là plusieurs jours, Festus exposa au roi la situation de Paul : « Il y a ici un homme que mon prédécesseur Félix a laissé en prison.
Quand je suis allé à Jérusalem, les chefs des prêtres et les anciens des Juifs ont porté plainte contre lui en réclamant sa condamnation.
J'ai répondu que la loi romaine ne permet pas de livrer un accusé sans l'avoir d'abord confronté avec ses accusateurs, et lui avoir donné la possibilité de présenter sa défense.
Ils sont alors venus ici, et sans aucun délai, le lendemain même, j'ai siégé au tribunal et j'ai fait comparaître cet homme.
Mis en sa présence, les accusateurs ne lui reprochaient aucun des crimes que, pour ma part, j'aurais imaginés.
Ils avaient seulement avec lui certaines discussions au sujet de leur religion à eux, et au sujet d'un certain Jésus qui est mort, mais que Paul déclarait toujours vivant.
Quant à moi, ne sachant vraiment pas quelle suite donner à l'instruction, j'ai demandé à Paul s'il voulait aller à Jérusalem pour y être jugé sur cette affaire.
Mais Paul a fait appel pour que son cas soit réservé à la juridiction impériale. J'ai donc ordonné de le garder en prison jusqu'à son transfert devant l'empereur. »



Psaume 103(102),1-2.11-12.19-20ab.

Bénis le Seigneur, ô mon âme,
bénis son nom très saint, tout mon être !
Bénis le Seigneur, ô mon âme,
n'oublie aucun de ses bienfaits !

Comme le ciel domine la terre,
fort est son amour pour qui le craint ;
aussi loin qu'est l'orient de l'occident,
il met loin de nous nos péchés ;

Le Seigneur a son trône dans les cieux :
sa royauté s'étend sur l'univers.
Messagers du Seigneur, bénissez-le,
invincibles porteurs de ses ordres.



Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 21,15-19.

Après le repas au bord du lac, Jésus ressuscité dit à Simon-Pierre : « Simon, fils de Jean, m'aimes-tu plus que ceux-ci ? » Il lui répond : « Oui, Seigneur, je t'aime, tu le sais. » Jésus lui dit : « Sois le berger de mes agneaux. »
Il lui dit une deuxième fois : « Simon, fils de Jean, m'aimes-tu ? » Il lui répond : « Oui, Seigneur, je t'aime, tu le sais. » Jésus lui dit : « Sois le pasteur de mes brebis. »
Il lui dit, pour la troisième fois : « Simon, fils de Jean, est-ce que tu m'aimes ? » Pierre fut peiné parce que, pour la troisième fois, il lui demandait : « Est-ce que tu m'aimes ? » et il répondit : « Seigneur, tu sais tout : tu sais bien que je t'aime. » Jésus lui dit : « Sois le berger de mes brebis.
Amen, amen, je te le dis : quand tu étais jeune, tu mettais ta ceinture toi-même pour aller là où tu voulais ; quand tu seras vieux, tu étendras les mains, et c'est un autre qui te mettra ta ceinture, pour t'emmener là où tu ne voudrais pas aller. »
Jésus disait cela pour signifier par quel genre de mort Pierre rendrait gloire à Dieu. Puis il lui dit encore : « Suis-moi. »




Par trois fois, Jésus interroge Pierre : « m’aimes-tu ? ». Ainsi, le Seigneur permet-il à Pierre de renouer ce que son triple reniement a brisé. Le premier enseignement de cette triple question est que Jésus ne raye jamais quelqu’un de ses tablettes. La main est toujours tendue, le retour toujours possible, le pardon toujours offert. Jésus a été humilié par la trahison de Pierre, mais il choisit pour son disciple un chemin de retour qui rétablit et respecte sa propre dignité. En lui posant une question, Jésus permet en effet à Pierre de prendre la parole, de manifester son regret et de s’engager à nouveau. Par la réponse humble qu’il donne, « tu sais que je t’aime », Pierre montre qu’il a changé : il ne parle plus avec l’assurance excessive qui lui faisait promettre de mourir aux côtés de son maître. Il sait désormais qu’il est capable de bien peu de choses, et que s’il peut encore aimer Jésus, c’est par pure grâce de celui-ci.

Commentant ce passage de l’Évangile, saint Augustin affirmait : « En interrogeant Pierre, Jésus interrogeait également chacun de nous ». Cela est sans doute une allusion à nos propres trahisons et à l’invitation que Jésus fait à chacun de revenir à lui. Mais, dans sa simplicité, la question de Jésus est d’une force exceptionnelle : « m’aimes-tu ? ». La question qui rejoint chacun de nous est celle de l’amour. Ce qui prime n’est pas le décompte de nos exploits et de nos trahisons, une liste de prescriptions morales à respecter ni une collection de dogmes à connaître. L’essentiel est dans la relation intime et profonde que Jésus veut vivre avec nous. Pour la première fois dans l’Évangile, maintenant que nous avons reçu la preuve de l’amour qu’il nous porte, Jésus ose nous demander notre amour. Il s’est engagé le premier et sans poser de condition, mais il se dévoile maintenant sans retenue : « m’aimes-tu ? ». Le Seigneur de l’univers se fait mendiant de notre amour.


Bien entendu, l’amour que nous pourrions lui porter n’apparaît pas à Jésus comme une juste rétribution ni comme un dû. Sa triple réponse montre qu’il ne désire pas pour lui-même les fruits de cet amour : « sois le berger mes brebis ». Jésus éclaire ainsi de la lumière de la résurrection, la recommandation qu’il nous avait faite : ce que vous ferez à ces petits qui sont les miens, c’est à moi que vous le ferez. Ainsi, nous montrons à Jésus notre amour pour lui en prenant soin de son troupeau, c'est-à-dire de nos frères. Un amour orienté vers Jésus porte des fruits de service fraternel.

Tout devient alors possible pour l’ensemble du troupeau. Reconnaissants envers le Seigneur qui nous donne de l’aimer sans réserve et en vérité, nous ne saurions garder dans nos cœurs la liste des frères qui nous sont redevables, qui nous ont trahis ou qui méritent l’exil de notre affection. Comme Jésus, nous pouvons toujours faire le choix de la confiance et ouvrir à une relation amicale renouvelée. Tirer nos frères de leurs échecs comme nous sommes tirés des nôtres, est fonder dans la durée notre amitié avec Jésus. Notre réponse à la demande d’amour de Jésus ressuscité se dit en actes de charité fraternelle.

Faire ce choix courageux est entrer dans un cercle vertueux qui nous unit au Christ. Il y a en effet plus de joie à donner qu’à recevoir. En libérant nos frères, en prenant soin du troupeau (chacun à notre place mais sans démissionner de nos responsabilités), nous découvrons une joie et une paix qui nous libèrent nous-mêmes de nos attachements désordonnés. En donnant de la joie au Seigneur nous construisons notre propre bonheur car il n’y a pas en nous de plus grande aspiration que d’aimer et d’être aimé.


Le premier pas pour répondre à Jésus consiste donc à renoncer à l’aimer pour nous-mêmes, à nous libérer de tout désir d’une relation gratifiante mais enfermée sur nos propres désirs et nos propres besoins. Que l’Esprit du Seigneur soit notre force pour vivre notre attachement au Seigneur Jésus comme il le désire, qu’il soit notre joie dans le soin attentif que nous portons chacun de nos frères.


Frère Dominique
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson





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« M'aimes-tu ?... Sois le pasteur de mes brebis »

Imitons la conduite des apôtres, et nous ne leur serons inférieurs en rien. En effet ce ne sont pas leurs miracles qui les ont fait apôtres, c'est la sainteté de leur vie. C'est à cela qu'on reconnaît un disciple du Christ. Cette marque, le Seigneur lui-même nous l'a clairement donnée : lorsqu'il a voulu tracer le portrait de ses disciples et révéler le signe qui distinguerait ses apôtres, il dit : « Voici à quoi les hommes reconnaîtront que vous êtes mes disciples ». Quel signe ? Faire des miracles ? Ressusciter les morts ? Pas du tout. Mais à quoi donc ? « Ce qui montrera à tous les hommes que vous êtes mes disciples, c'est l'amour que vous aurez les uns pour les autres » (Jn 13,35).

L'amour n'est pas un miracle, mais une œuvre : « L'amour est l'accomplissement parfait de la Loi » (Rm 13,10)... Ayez donc l'amour en vous et vous serez parmi les apôtres, même au premier rang parmi eux. Voulez-vous une autre preuve de cet enseignement ? Voyez comment le Christ s'adresse à Pierre : « Pierre, m'aimes-tu plus que ceux-ci ? » Il n'y a rien qui nous fasse obtenir le Royaume des cieux comme d'aimer le Christ comme il le mérite... Que ferons-nous pour l'aimer plus que les apôtres ?... Écoutons le Christ, celui-là même que nous devons aimer : « Si tu m'aimes plus que ceux-ci, sois le berger de mes brebis »... Le zèle, la compassion, le soin, ce sont des actes, non des miracles.


Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l'Église
2e Homélie sur l'inscription du livre des Actes des apôtres





L'amitié - "Simon, fils de Jean, m'aimes-tu plus que ceux-ci ?" Jean 21, 15-19.


L'Evangile que nous propose l'Eglise aujourd'hui,
à l'avant-veille de la grande fête
de la Pentecôte, m'interpelle fortement, dans une réflexion que je me fais
actuellement sur l'amitié et sur la place qu'elle tient dans ma vie...


Pour situer le contexte, le chapitre 21 est le dernier chapitre de l'évangile selon
saint Jean, et relate une manifestation du Christ ressuscité au bord du lac de
Tibériade, où les disciples le reconnaissent à la pêche miraculeuse qu'ils
font sur son ordre. Le passage que nous venons de lire suit immédiatement cette
pêche miraculeuse. Cet évangile se termine quelques versets plus loin en forme
de queue de poisson. Jean ne nous parle pas de l'Ascension, mais finit simplement
sur ces paroles étonnantes : "Il y a encore bien d'autres choses qu'a faites Jésus.
Si on les mettait par écrit une à une, je pense que le monde lui-même ne suffirait
pas à contenir les livres qu'on en écrirait."

La première question de Jésus à Simon-Pierre est étonnante :
"M'aimes-tu plus que ceux-ci ?" Il faut être le Fils de Dieu, ou bien sacrément
culotté, pour oser poser cette question à un ami ! Il se trouve que cette
question est légitime, si l'on se rappelle le premier commandement de l'amour
de Dieu, qu'on trouve déjà dans la loi juive, en Deutéronome 6, 5 :
"Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton coeur, de toute ton âme et
de toute ta force". Cette question ne peut donc être posée, et Pierre ne
peut y répondre, que dans la foi au Christ ressuscité, reconnu comme le
Fils de Dieu. Pierre lui-même l'avait professé à la question de Jésus, en
Matthieu 16, 15-16 : "Pour vous, qui suis-je ?" - "Tu es le Christ, le Fils
du Dieu vivant." Il est depuis passé par le triple reniement pendant le procès
de Jésus, auquel renvoie cette triple demande de Jésus : "Pierre, m'aimes-tu ?",
et la triple profession de foi, triple déclaration d'amour de Pierre.
Il n'empêche... "M'aimes-tu plus que ceux-ci ?" Question déchirante... et question
posée, certes à tout chrétien, mais plus particulièrement à ceux que Jésus appelle
à devenir pasteurs de ses brebis. Pierre répond par trois fois : "Oui, Seigneur, tu sais
que je t'aime !", et à chaque fois Jésus lui donne cette mission : "Pais mes agneaux,
mes brebis." Il semble donc bien que cette mission est donnée en fonction de cette
primauté de l'amour pour le Christ.
Et cet envoi en mission finit sur cet appel : "Suis-moi." (Je passe l'annonce de la
mort de Pierre, même s'il y aurait beaucoup à dire là-dessus.)

Déchirant. Cela voudrait-il dire que je doive renoncer à mes amis pour suivre le
Christ ? On pourrait croire que oui. Ca poserait question. Ça me pose question.
Non, il ne faut pas durcir le trait : Jésus ne demande pas, pour le suivre, que l'on
renonce à ses amis. Ce qu'il demande, c'est que notre amitié avec chacun d'eux
soit ordonnée à celle que nous avons avec lui : que ce soit lui que nous aimions
avant tout, y compris avant nos amis, y compris avant nous-mêmes.
Cela a
plusieurs conséquences. Il se peut, et l'expérience malheureusement le montre,
que certains n'acceptent pas cette primauté de l'amour de Dieu. J'ai, pour ma part,
des amis qui l'ont refusée et qui ont pris leurs distances, parfois radicalement,
ne comprenant pas ce choix radical, et croyant souvent qu'ils ne comptaient plus pour moi.
Il y a cependant plus difficile encore à réaliser : il se peut que, pour moi-même,
une amitié prenne une telle importance qu'elle prenne le pas sur celle que le Seigneur
me propose. Oh, pas besoin d'aller chercher loin : je zappe mon heure d'oraison
parce que je discute avec untel, j' "oublie" mon office parce que j'ai rendez-vous
avec unetelle... il faut choisir entre la messe et un dîner avec des amis... Il arrive
cependant qu'il faille remettre à Dieu une amitié, totalement, parce qu'un choix a
été demandé, explicitement ou pas. Ca m'est arrivé, et je peux témoigner que ce
fut une mort à moi-même, un réel renoncement... qui n'impliquait pas que moi et
qui n'a pas été compris, du moins sur le moment.

Allons plus loin : il n'y a pas d'opposition entre l'amitié envers des personnes
et l'amour premier pour Dieu. Je suis même profondément convaincu, même
si cela reste assez mystérieux, que mes amitiés les plus profondes sont celles qui
sont ancrées, des deux côtés, dans l'amour premier donné au Christ.
A vrai dire, une
amitié qui se mettrait au-dessus de Dieu ne serait plus juste...
D'après Aristote, dans l'Ethique à Nicomaque (ceux qui veulent préciser cette
référence le peuvent), l'amitié suppose une certaine égalité entre les amis, car l'amitié
suppose une certaine réciprocité.
En effet, on comprend assez aisément que l'amitié
entre un riche et un pauvre risque de poser rapidement problème, pour le riche qui
risque d'être appelé à toujours donner, et pour le pauvre qui ne peut rien rendre à
celui qui lui donne. L'amitié entre un mec qui sort de Normale Sup' et un gars qui sait
vaguement aligner un syllogisme risque d'être difficile aussi, pour l'un parce qu'il
va dépasser perpétuellement l'autre, et pour l'autre parce qu'il ne va rien capter
aux délires intellectuels brillants du premier. Ainsi pour l'amitié entre un enfant et
un vieillard... Finalement, deux solutions se présentent souvent dans une amitié
entre personnes de qualités différentes (qualité sociale, intellectuelle, d'âge...
sans jugement aucun sur les personnes en elles-mêmes) : soit le "petit" va profiter
du "grand", dans la mesure où cette grandeur, quelle qu'elle soit, peut être partagée,
soit le "grand" va s'emparer du "petit", et cela peut être assez sournois et même tout
à fait involontaire. Aristote admet cependant que, pour peu que les deux personnes
soient de grande vertu, il est possible, très rarement, qu'une telle amitié si
dissymétrique soit possible. Ouf !

Pourquoi ce soulagement ? "Je ne vous appelle plus serviteurs, mais amis"
(cf. Jean 15, 13-15), nous dit Jésus. Gloups... mais alors, avec Jésus, lui qui
est Dieu, donc plus grand que moi dans toutes les dimensions, comment puis-je
prétendre à une réelle amitié ? A priori, d'après la réflexion d'Aristote, c'est foutu
d'avance. Sauf si, et c'est encore le Philosophe qui nous le dit, le "grand" élève
le "petit" à une position d'égalité avec lui, ce qui implique qu'il s'abaisse jusqu'à
lui. Nous voyons ici le risque, et pourquoi il précise qu'il faut une grande vertu
de la part des deux amis pour tenir cette relation d'égalité : il y a de grandes
chances que le "grand" s'enorgueillisse de son amitié avec le "petit", ou que le
"petit" finisse par se croire l'égal du "grand". Il est extrêmement difficile de maintenir
cette égalité en amitié alors même que les conditions concrètes, qui sont ce qu'elles
sont, sont si différentes !
Revenons à Jésus, Fils de Dieu, qui nous appelle ses amis. Tout le mystère de
l'Incarnation du Verbe, deuxième personne de la Sainte Trinité, réside en cette "kénose",
en cet abaissement total de Dieu qui se fait homme pour se faire notre égal, et nous
élever à lui.
Saint Paul le résume en quelques mots dans sa lettre aux Philippiens
(chapitre 2, versets 6 à 11) : "Lui, de condition divine, ne retint pas jalousement
le rang qui l'égalait à Dieu. Mais il s'anéantit lui-même, prenant condition d'esclave,
et devenant semblable aux hommes. S'étant comporté comme un homme, il s'humilia
plus encore, obéissant jusqu'à la mort, et à la mort sur une croix ! Aussi Dieu l'a-t-il
exalté et lui a-t-il donné le Nom qui est au-dessus de tout nom, pour que tout,
au nom de Jésus, s'agenouille, au plus haut des cieux, sur la terre et dans les enfers,
et que toute langue proclame, de Jésus Christ, qu'il est SEIGNEUR, à la gloire de
Dieu le Père."

Ainsi, Jésus, par amour, par amitié peut-on dire pour être dans notre propos,
se fait notre égal, et nous fait ses égaux. Lui qui est source de toute vérité et
de tout bien, il est évident qu'il ne prend aucun avantage à le faire et qu'il le fait
de manière absolument gratuite. Du côté du "grand", dans notre petit résumé de la
réflexion d'Aristote, il n'y a donc pas de problème de vertu. Du côté du "petit",
c'est-à-dire du nôtre, en revanche, il y en a. Il est fréquent de croire que Dieu
prend position de supériorité par rapport à nous, et qu'il profite de nous (ne me
dites pas que ça ne vous est jamais arrivé : "Qu'ai-je donc fait à Dieu pour mériter
cela ?" Jamais ? Mes respects...). Il est peut-être aussi fréquent de prendre cette
égalité qu'il nous donne pour une réalité qui vient de nous : finalement, je n'ai pas
besoin de Dieu ! (Jamais ? Mes respects !)
Il reste donc que ce don d'amitié, absolument gratuit, de Dieu pour chacun de
nous est fondé sur une différence radicale qui est celle qui subsiste entre le Créateur
et sa créature. Nous sommes, par nature, totalement dépendants de Dieu dans notre
être même, dans notre existence même, mais il nous donne, en se faisant l'un de nous,
de pouvoir être ses amis.
On sent aussi qu'il est toujours difficile pour nous, qui sommes
pécheurs, de tenir la ligne de crête entre les deux positions fausses énoncées
rapidement juste avant !
Il nous reste à dire que cette amitié que Dieu nous donne, nous faisant d'une certaine
manière, comme nous l'avons vu, ses égaux, nous rend tous égaux les uns par rapport
aux autres devant Dieu, quelles que soient nos différences par ailleurs. C'est précisément
cette amitié avec Dieu, dans le Christ, qui nous donne cette liberté de lier amitié avec
n'importe qui.
C'est cela qui me permet, moi, pauvre petit séminariste, d'être ami de
François, un type profondément autiste de 45 ans, qui ne parle pas... mais aussi
d'être ami de tel très grand bonhomme devant qui je me sens tout petit pour plein de
raisons valables (remarquez que François, pour moi, est un très grand bonhomme,
mais pour d'autres raisons...)
Mais si, pour une raison ou une autre, je mets telle ou telle amitié devant l'amitié que le
Christ me donne, et que je le mets au second plan, tout s'écroule : je ne me retrouve plus
en droit d'être ami qu'avec des gens de mon milieu, de mon âge, de ma maturité, etc.

"M'aimes-tu plus que ceux-ci ?" - Oh oui, Seigneur, c'est même précisément parce
que je t'aime (et surtout parce que tu m'aimes !) que je peux aimer les autres,
tous les autres, les grands comme les petits, les riches comme les pauvres,
les brillants comme les pas très intelligents, mes amis "naturels" comme ceux
pour qui cela me demande un grand effort...
Seigneur, prends pitié de moi ! Donne-moi de les aimer, tous ces amis, comme
tu les aimes, sans intérêt pour moi-même, gratos, tels qu'ils sont, sans leur
demander plus qu'ils ne peuvent, en vérité. Donne-moi surtout de toujours orienter
toutes mes amitiés dans le seul but de t'aimer plus, parce que je sais bien que si je
me détourne de ce but, c'est eux aussi que j'aimerai mal, de travers, et que finalement
je tromperai en me trompant.
Merci Seigneur pour ces amis que tu me donnes, donne-moi de leur montrer ton amour
pour chacun d'eux, ta proposition d'amitié pour chacun d'eux... que, dans mon amitié
avec eux, ils puissent découvrir la tienne et se mettre à ta suite.
Amen !


Par Vianney, vendredi 9 mai 2008
http://vchewbaka.free.fr/dotclear/index.php/2008/05/09/51


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"Quand je dis Dieu, c'est un poème,
c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines,
un grand soleil pour aujourd'hui ! "


Dernière édition par etoilebleue le Mer 29 Mai 2013 - 19:45, édité 2 fois

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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Maud Sam 18 Mai 2013 - 7:36

Bonjour Nicolas Very Happy
Bonjour etoilebleue Very Happy
Bonjour Manuela Very Happy
Bonjour AZUR Very Happy
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez Very Happy

Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divinr Lumière sunny

Bible Croix Dove

Maud


***

Méditation sur l’ évangile du jour : Samedi 17 Mai 2013


Concentrer sur l’unique essentiel

Evangile selon St Jean, chapitre 21, 20-25

Jésus ressuscité venait d’annoncer à Pierre par quel genre de mort il rendrait gloire à Dieu. En se retournant, Pierre aperçoit, marchant à leur suite, le disciple que Jésus aimait. (C’est lui qui, pendant le repas, s’était penché sur la poitrine de Jésus pour lui dire : « Seigneur, quel est celui qui va te livrer ? »)
Pierre, voyant ce disciple, dit à Jésus : « Et lui, Seigneur, que lui arrivera-t-il ? »

Jésus lui répond : « Si je veux qu’il reste jusqu’à ce que je vienne, est-ce ton affaire ? Mais toi, suis-moi. »

Ainsi se répandit parmi les frères l’idée que ce disciple ne mourrait pas. Or, Jésus n’avait pas dit à Pierre : « Il ne mourra pas », mais : « Si je veux qu’il reste jusqu’à ce que je vienne, est-ce ton affaire ? »

Prière d'introduction

Seigneur, augmente ma foi. Je mets ma confiance dans Ta tendresse. Les disciples T’ont suivi et moi, comme disciple, je veux marcher sur leurs pas. Je sais que Tu es la Voie, la Vérité, la Vie.

Demande

Jésus, garde mes yeux fixés sur Toi. Aide-moi à reconnaître tout au long du jour Ta tendre présence.

Points de réflexion

1. Une seule chose est nécessaire Dans l’Evangile d’aujourd’hui, Pierre avance avec Jésus mais se tourne soudain et quitte la vue de son Maître.

Jésus le voit se retourner mais se rend compte surtout de l’inquiétude que Pierre a dans le cœur. Il demande à Pierre : « De quoi t’inquiètes-tu ? » Il veut garder l’attention de Pierre mais ce qu’il veut surtout c’est que le cœur de Pierre trouve le repos et la paix.

Combien de fois, dans l’Evangile, ne voit-on pas le Seigneur dire à ses disciples : « N’ayez pas peur » ?

Dieu a un plan d’amour pour chacun de nous. Se comparer aux autres conduit souvent à l’anxiété et l’inquiétude. En gardant l’exemple du Christ dans nos cœurs et nos esprits tout le long du jour, nous concentrerons sur les seules choses essentielles.

2. Le serviteur fidèle Le souvenir de la dernière Cène était encore bien vivant dans l’esprit des apôtres.

Ce soir-là, il leur avait donné son Corps et son Sang en nourriture.

Jésus donne la preuve par l’Eucharistie qu’il veut toujours demeurer parmi nous. L’apôtre bien-aimé, saint Jean, avait bien reconnu ce grand geste de générosité et il était décidé à lui montrer sa gratitude. Il l’a suivi pendant le procès et était auprès de la croix quand Jésus a été crucifié.

Aujourd’hui, dans l’Evangile, nous voyons Jean de nouveau suivre le Seigneur.
Il était déterminé à ne pas quitter Jésus de vue. Il nous enseigne que le vrai disciple demeure toujours aux côtés de Jésus.

3. Façonner l’avenir Comme nous le dit saint Jean, Jésus a fait encore bien d’autres choses qui ne sont pas contenues dans les Evangiles.

Il y a encore beaucoup de choses que Jésus veut faire dans le monde.

Tout ce qu’il lui faut, c’est notre collaboration pour qu’elles adviennent. Avec la grâce de Dieu, nous pouvons façonner l’avenir.

Nous sommes ceux qui feront sentir sa présence parce qu’il vit en nous par sa grâce. Dieu est l’auteur de ma vie et le livre sera correctement écrit que si je reconnais que je lui dois tout.

Dialogue avec le Christ

Jésus, je suis souvent distrait et je Te perds de vue parce que je donne de l’importance à ce qui n’est pas avec et pour Toi. Pourtant, Tu es miséricordieux et Tu me reconduis toujours dans ces verts pâturages où je trouve le repos avec Toi. Je ne manque de rien parce que c’est Toi mon Berger.

Résolution

Je prendrai quelques minutes à la fin de la journée pour voir si j’ai bien suivi le Christ aujourd’hui en pensée et en œuvres.

SOURCE : Catholique.org


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Les Disciples d' Emmaüs

*
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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Invité Sam 18 Mai 2013 - 10:56

Bonjour Maud,
Bonjour Azur,
Bonjour Manuela,
Bonjour Nicolas,
Bonjour Carine,
Bonjour Claire1,
Bonjour Boisvert,
Bonjour Bénédicte,
Bonjour MarieJésus,
Bonjour Andrée,
Bonjour Flou,
Bonjour Gilles,
Bonjour Garabandal,
Bonjour Bona Fide,
Bonjour Michael,
Bonjour Pax Bonum,
Bonjour Salomé,
Bonjour Bonheur,
Bonjour Emmanuel,

Bonjour à vous tous qui aimez la Parole de Vie : "Goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
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Le samedi de la 7e semaine de Pâques



Livre des Actes des Apôtres 28,16-20.23b-24.28v.30-31.

À son arrivée à Rome, Paul reçut l'autorisation d'habiter en ville avec le soldat qui le gardait.
Trois jours après, il fit appeler les notables de la communauté juive. Quand ils arrivèrent, il leur dit : « Frères, sans avoir rien fait contre notre peuple et les règles reçues de nos pères, j'arrive de Jérusalem comme prisonnier livré aux Romains.
Après m'avoir interrogé, ceux-ci voulaient me relâcher, puisqu'il n'y avait dans mon cas aucun motif de condamnation à mort.
Mais, devant l'opposition des Juifs, j'ai été obligé de faire appel à l'empereur, sans vouloir pour autant accuser ma nation.
C'est donc pour ce motif que j'ai demandé à vous voir et à vous parler, car c'est à cause de l'espérance d'Israël que je porte ces chaînes. »
Du matin jusqu'au soir, Paul s'efforçait de les convaincre au sujet de Jésus, en partant de la loi de Moïse et des livres des Prophètes.
Les uns se laissaient convaincre par ce qu'il disait, les autres refusaient de croire.
Paul leur dit alors : « Sachez-le bien : c'est aux païens que le salut de Dieu a été envoyé. Eux, ils écouteront. »
Paul demeura deux années entières dans le logement qu'il avait loué ; il accueillait tous ceux qui venaient chez lui ;
il annonçait le règne de Dieu et il enseignait ce qui concerne le Seigneur Jésus Christ avec une assurance totale, et sans rencontrer aucun obstacle.



Psaume 11(10),4.5a.7.

Le Seigneur, dans son temple saint,
le Seigneur, dans les cieux où il trône,
garde les yeux ouverts sur le monde.
Il voit, il scrute les hommes.

Le Seigneur a scruté le juste et le méchant.
Vraiment, le Seigneur est juste ;
il aime toute justice :
les hommes droits le verront face à face.




Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 21,20-25.

Jésus ressuscité venait d'annoncer à Pierre par quel genre de mort il rendrait gloire à Dieu. En se retournant, Pierre aperçoit, marchant à leur suite, le disciple que Jésus aimait. (C'est lui qui, pendant le repas, s'était penché sur la poitrine de Jésus pour lui dire : " Seigneur, quel est celui qui va te livrer?" )
Pierre, voyant ce disciple, dit à Jésus : « Et lui, Seigneur, que lui arrivera-t-il ? »
Jésus lui répond : « Si je veux qu'il reste jusqu'à ce que je vienne, est-ce ton affaire ? Mais toi, suis-moi. »
Ainsi se répandit parmi les frères l'idée que ce disciple ne mourrait pas. Or, Jésus n'avait pas dit à Pierre : « Il ne mourra pas », mais : « Si je veux qu'il reste jusqu'à ce que je vienne, est-ce ton affaire ? »
C'est lui, le disciple qui rend témoignage de tout cela, et qui l'a rapporté par écrit, et nous savons que son témoignage est vrai.
Il y a encore beaucoup d'autres choses que Jésus a faites ; et s'il fallait rapporter chacune d'elles, je pense que le monde entier ne suffirait pas pour contenir les livres que l'on écrirait ainsi.




Pierre a compris l’allusion à peine voilée de Jésus au martyr par lequel il glorifierait Dieu, en donnant lui aussi sa vie pour ses amis. Dans le silence qui suit cette révélation, l’attention de Pierre est attirée par le crissement des galets, sous les pas de quelqu’un qui s’approche. Se retournant, il « aperçoit, marchant à leur suite, le disciple que Jésus aimait ».

Discrètement celui-ci s’est détaché du groupe des Apôtres pour se rapprocher du Maître, tout en restant à une distance respectueuse pour ne pas être indiscret. Il ne cherche pas à se mêler à la conversation entre Pierre et Jésus, mais son amour pour le Seigneur l’attire à lui : « l’ami de l’Epoux se tient là, il entend la voix de l’Epoux, et il en est tout joyeux. C’est sa joie et il en est comblé » (Jn 3, 29). Par le fait même, tout en marchant « à la suite de Jésus », il marche également derrière celui que son Maître a placé à la tête du collège apostolique.
Le voyant, Pierre prend conscience que c’est plutôt à ce disciple que devrait revenir la responsabilité dans laquelle il vient d’être confirmé, et l’honneur de verser son sang en témoignage. N’est-il pas le seul Apôtre qui soit resté fidèle et qui ait suivi le Maître jusqu’à la Croix ? « Et lui, Seigneur, que lui arrivera-t-il ? » La parole énigmatique de Jésus - « Est-ce ton affaire ? » - doit s’entendre comme un refus de satisfaire la curiosité de Pierre. Tout appel s’enracine dans la relation personnelle, unique, que le Seigneur entretient avec chaque disciple en particulier. Certains aspects de notre vocation appartiennent certes à la « sphère publique », puisque c’est toujours au service du bien commun que nous sommes envoyés ; mais il nous faut aussi respecter le mystère de cette relation d’amour – nécessairement personnelle – qui relie chacun de nous et de nos frères à l’unique Epoux de nos âmes. La curiosité dans ce domaine est déplacée : la « transparence » fraternelle ne signifie pas « déballage » du for interne, voyeurisme ou exhibitionnisme spirituel ; il nous faut apprendre à respecter le « secret du Roi », autant dans nos vies que dans celle des autres.

« Si je veux qu’il reste jusqu’à ce que je vienne ? » Comment comprendre cette Parole ? « Jusqu’à ce que je vienne » à la fin des temps, c’est-à-dire à la Parousie ? L’évangéliste récuse explicitement cette interprétation, qui impliquerait que « le disciple ne mourrait pas ». Il faut sans doute lire bien plus simplement : « jusqu’à ce que je vienne le prendre avec moi dans la définitivité du Royaume, de l’autre côté de la mort ». En vertu du pouvoir qu’il a acquis par sa résurrection, Notre-Seigneur définit la mort comme notre rencontre avec lui, le Vivant, qui vient nous chercher pour nous introduire dans la vie définitive.

Pour nous préparer à cette ultime traversée vers l’autre rivage, appuyés sur le bras de l’Epoux, il nous faut obéir à la volonté du Seigneur : « Je veux qu’il demeure ». Dans le quatrième évangile, ce verbe décrit l’attitude du disciple, qui tend à mettre en pratique le précepte de Jésus : « Demeurez en moi comme moi je demeure en vous » (Jn 15, 4). Notre-Seigneur nous invite à nous unir à lui par une foi vivante, afin de ne pas être pris à l’improviste lorsqu’il viendra nous chercher. Restons en tenue de service, et gardons nos lampes allumées. Soyons « comme des gens qui attendent leur Maître à son retour des noces, pour lui ouvrir dès qu’il arrivera et frappera à la porte. Heureux les serviteurs que le Maître, à son arrivée, trouvera en train de veiller : il prendra la tenue de service, les fera passer à table, et les servira chacun à son tour. » Nous aussi, « tenons-nous prêts : c’est à l’heure où nous n’y penserons pas que le Fils de l’homme viendra » (Lc 12, 37-40).
En attendant sa venue, nous savons ce que nous avons à faire : comme Saint Paul, « du matin jusqu’au soir, efforçons-nous de convaincre nos frères au sujet de Jésus, enseignant ce qui le concerne avec une assurance totale » (1ère lect.), c'est-à-dire dans la force de l’Esprit.


« Seigneur nous envions tous les disciples de la première heure, qui t’ont vu, entendu, qui ont mangé avec toi ; que tu as soutenus au moment du doute, que tu as réconfortés devant l’épreuve, que tu as rassemblés après leur trahison. Il ne faudrait pourtant pas que cette nostalgie nous fasse oublier que ces récits ne nous sont pas seulement donnés à méditer pour faire mémoire des temps fondateurs, mais aussi et surtout pour nous rappeler que tu demeures auprès de nous dans la même proximité et la même disponibilité. Que l’Esprit Saint dans lequel nous allons être bientôt renouvelés nous fasse découvrir ta présence au cœur de nos vies, toi qui nous a promis d’“être avec nous, tous les jours, jusqu’à la fin du monde” (Mt 28, 20). »

Père Joseph-Marie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson




Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 2 Normal11

Pierre et Jean, de l'action à la contemplation.

L'Église connaît deux vies préconisées et recommandées par Dieu. L'une est dans la foi, l'autre dans la vision ; l'une dans le pèlerinage du temps, l'autre dans la demeure de l'éternité ; l'une dans le labeur, l'autre dans le repos ; l'une sur le chemin, l'autre dans la patrie ; l'une dans l'effort de l'action, l'autre dans la récompense de la contemplation... La première est représentée par l'apôtre Pierre, la seconde par Jean. La première se déroule entièrement ici-bas jusqu'à la fin du monde, et alors elle prendra fin. La seconde ne trouvera sa plénitude qu'après la fin du monde ; dans le monde à venir elle n'aura pas de fin.

C'est pourquoi Jésus dit à Pierre : « Suis-moi », et à propos de Jean : « Je veux qu'il demeure ainsi jusqu'à mon retour. Que t'importe ? Toi, suis-moi »... Que ton action me suive, parfaite et modelée sur l'exemple de ma Passion ; que la contemplation commencée demeure jusqu'à mon retour : je la rendrai parfaite quand je reviendrai. Car elle suit le Christ, cette ferveur endurante qui tient bon jusqu'à la mort ; et elle demeure jusqu'au retour du Christ, cette connaissance qui sera manifestée alors en plénitude. Ici, au pays des mortels, il faut endurer les maux de ce monde ; là, nous contemplerons les biens du Seigneur au pays des vivants (Ps 26,13)...

Que personne donc ne sépare l'un de l'autre ces deux apôtres glorieux ; car ils étaient tous deux dans ce que Pierre symbolise et ils seront tous deux dans ce que Jean représente.

Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église
Sermons sur l'évangile de Jean, n°124, 5-7 ; CCL 36, 685 (trad. Orval rev.)





Te Deum Laudamus

Te Deum Laudamus:
te Dominum confitemur.
Te aeternum patrem,
omnis terra veneratur.

Tibi omnes angeli,
tibi caeli et universae potestates:
tibi cherubim et seraphim,
incessabili voce proclamant:

"Sanctus,Sanctus
Sanctus Dominus Deus Sabaoth.
Pleni sunt caeli et terra
majestatis gloriae tuae".

Te gloriosus Apostolorum chorus,
te prophetarum laudabilis numerus,
te martyrum candidatus laudat
exercitus.

Te per orbem terrarum
sancta confitetur
Ecclesia,
Patrem immensae maiestatis;
venerandum tuum verum et unicum
Filium;
Sanctum quoque
Paraclitum Spiritum.

Tu rex gloriae,Christe.
Tu Patris sempiternus es Filius.
Tu,ad liberandum suscepturus hominem,
non horruisti Virginis uterum.

Tu,devicto mortis aculeo,
aperuisti credentibus regna caelorum.
Tu ad dexteram Dei sedes,
in gloria Patris.
ludex crederis esse venturus.

Te ergo quaesumus,
tui famulus subveni,
quos pretioso sanguine redemisti.
Aeterna fac cum sanctis tuis
in gloria numerari.

Salvum fac populum tuum,
Domine,
et benedic hereditati tuae.
Et rege eos,
et extolle illos
usque in aeternum.

Per singulos dies benedicimus te;
et laudamus nomen tuum in saeculum,
et in saeculum saeculi.

Dignare,Domine,
die isto sine peccato nos custodire.
Miserere nostri,
Domine,
miserere nostri.

Fiat misericordia tua,
Domine,super nos,
quem ad modum speravimus in te.
In te,Domine,
speravi:
non confundar in aeternum.



Français (traduction liturgique catholique romaine)

À toi Dieu, notre louange !
Nous t'acclamons, tu es Seigneur !
À toi Père éternel,
L’hymne de l’univers.

Devant toi se prosternent les archanges,
les anges et les esprits des cieux ;
ils te rendent grâce ;
ils adorent et ils chantent :

Saint, Saint, Saint, le Seigneur,
Dieu de l'univers ;
le ciel et la terre sont remplis de ta gloire.

C'est toi que les Apôtres glorifient,
toi que proclament les prophètes,
toi dont témoignent les martyrs ;
c'est toi que par le monde entier
l'Église annonce et reconnaît.

Dieu, nous t'adorons :
Père infiniment saint,
Fils éternel et bien-aimé,
Esprit de puissance et de paix.

Christ, le Fils du Dieu vivant,
le Seigneur de la gloire,
tu n'as pas craint de prendre chair
dans le corps d'une vierge
pour libérer l'humanité captive.

Par ta victoire sur la mort,
tu as ouvert à tout croyant
les portes du Royaume ;
tu règnes à la droite du Père ;
tu viendras pour le jugement.

Montre-toi le défenseur et l'ami
des hommes sauvés par ton sang :
prends-les avec tous les saints
dans ta joie et dans ta lumière.



Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 2 24660_10

Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 2 Que_di38


Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 2 Coeur_40
"Quand je dis Dieu, c'est un poème,
c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines,
un grand soleil pour aujourd'hui ! "


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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Invité Dim 19 Mai 2013 - 7:07

Bonjour Maud,
Bonjour Azur,
Bonjour Manuela,
Bonjour Nicolas,
Bonjour Carine,
Bonjour Claire1,
Bonjour Boisvert,
Bonjour Bénédicte,
Bonjour MarieJésus,
Bonjour Andrée,
Bonjour Flou,
Bonjour Gilles,
Bonjour Garabandal,
Bonjour Bona Fide,
Bonjour Michael,
Bonjour Pax Bonum,
Bonjour Salomé,
Bonjour Bonheur,
Bonjour Emmanuel,
Bonjour à vous tous qui aimez la Parole de Vie : "Goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 2 43550840


Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 2 Ad33b411


Pentecôte, solennité>


Livre des Actes des Apôtres 2,1-11.

Quand arriva la Pentecôte (le cinquantième jour après Pâques), ils se trouvaient réunis tous ensemble.
Soudain il vint du ciel un bruit pareil à celui d'un violent coup de vent : toute la maison où ils se tenaient en fut remplie.
Ils virent apparaître comme une sorte de feu qui se partageait en langues et qui se posa sur chacun d'eux.
Alors ils furent tous remplis de l'Esprit Saint : ils se mirent à parler en d'autres langues, et chacun s'exprimait selon le don de l'Esprit.
Or, il y avait, séjournant à Jérusalem, des Juifs fervents, issus de toutes les nations qui sont sous le ciel.
Lorsque les gens entendirent le bruit, ils se rassemblèrent en foule. Ils étaient dans la stupéfaction parce que chacun d'eux les entendait parler sa propre langue.
Déconcertés, émerveillés, ils disaient : « Ces hommes qui parlent ne sont-ils pas tous des Galiléens ?
Comment se fait-il que chacun de nous les entende dans sa langue maternelle ?
Parthes, Mèdes et Élamites, habitants de la Mésopotamie, de la Judée et de la Cappadoce, des bords de la mer Noire, de la province d'Asie,
de la Phrygie, de la Pamphylie, de l'Égypte et de la Libye proche de Cyrène, Romains résidant ici,
Juifs de naissance et convertis, Crétois et Arabes, tous nous les entendons proclamer dans nos langues les merveilles de Dieu. »



Psaume 104(103),1.24a.24c.29bc-30.31.34.

Bénis le Seigneur, ô mon âme ;
Seigneur mon Dieu, tu es si grand !
Quelle profusion dans tes œuvres, Seigneur !
Tout cela t'a sagesse l'a fait.

La terre s'emplit de tes biens.
Tu reprends leur souffle, ils expirent
et retournent à leur poussière.
Tu envoies ton souffle : ils sont créés ;
tu renouvelles la face de la terre.

Gloire au Seigneur à tout jamais !
Que Dieu se réjouisse en ses œuvres !
Que mon poème lui soit agréable ;
moi, je me réjouis dans le Seigneur.




Lettre de saint Paul Apôtre aux Romains 8,8-17.

Frères, sous l’emprise de la chair, on ne peut pas plaire à Dieu.
Or, vous, vous n'êtes pas sous l'emprise de la chair, mais sous l'emprise de l'Esprit, puisque l'Esprit de Dieu habite en vous. Celui qui n'a pas l'Esprit du Christ ne lui appartient pas.
Mais si le Christ est en vous, votre corps a beau être voué à la mort à cause du péché, l'Esprit est votre vie, parce que vous êtes devenus des justes.
Et si l'Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d'entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscité Jésus d'entre les morts donnera aussi la vie à vos corps mortels par son Esprit qui habite en vous.
Ainsi donc, frères, nous avons une dette, mais ce n'est pas envers la chair : nous n'avons pas à vivre sous l'emprise de la chair.
Car si vous vivez sous l'emprise de la chair, vous devez mourir ; mais si, par l'Esprit, vous tuez les désordres de l'homme pécheur, vous vivrez.
En effet, tous ceux qui se laissent conduire par l'Esprit de Dieu, ceux-là sont fils de Dieu.
L'Esprit que vous avez reçu ne fait pas de vous des esclaves, des gens qui ont encore peur ; c'est un Esprit qui fait de vous des fils ; poussés par cet Esprit, nous crions vers le Père en l'appelant : « Abba ! »
C'est donc l'Esprit Saint lui-même qui affirme à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu.
Puisque nous sommes ses enfants, nous sommes aussi ses héritiers ; héritiers de Dieu, héritiers avec le Christ, si nous souffrons avec lui pour être avec lui dans la gloire



Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 14,15-16.23b-26.

À l'heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il disait à ses disciples : « Si vous m'aimez, vous resterez fidèles à mes commandements.
Moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre Défenseur qui sera pour toujours avec vous : l'Esprit de vérité.
« Si quelqu'un m'aime, il restera fidèle à ma parole ; mon Père l'aimera, nous viendrons chez lui, nous irons demeurer auprès de lui.
Celui qui ne m'aime pas ne restera pas fidèle à mes paroles. Or, la parole que vous entendez n'est pas de moi : elle est du Père, qui m'a envoyé.
Je vous dis tout cela pendant que je demeure encore avec vous ;
mais le Défenseur, l'Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout, et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit.



Aux apôtres barricadés dans le cénacle, le Ressuscité était venu apporter sa paix, premier fruit de l’amour inouï de notre Seigneur Jésus. Mais il ne comptait pas en rester là. Vaincre notre Ennemi, nous libérer de notre esclavage, ne lui suffit pas. Il veut encore nous transformer de l’intérieur, nous renouveler, nous recréer. Mystère inconcevable pour ses créatures, il veut nous diviniser, nous introduire au cœur de la vie divine. Il le veut, et il le fait.

Ainsi, la merveille que Dieu opère en ce jour n’est pas de faire entendre le message des apôtres par les foules si diverses qui se pressaient à Jérusalem. La merveille que nous accueillons est une œuvre de recréation. Nous l’avons chanté dans le psaume : « Tu envoies ton souffle, ils sont créés ; tu renouvelles la face de la terre » ! Aujourd’hui, une humanité nouvelle se lève, définitivement rétablie dans sa dignité, revêtue de la gloire même de Dieu !

Avec le recul que nous avons sur l’ensemble de l’histoire du salut, c’est aujourd’hui facile à lire. Dès le commencement, Dieu avait le projet de nous établir dans son Alliance en tant que ses fils. Le livre des Actes des Apôtres veut le démontrer en inscrivant les événements de la pentecôte dans la continuité de toute l’histoire de l’Alliance. Le « feu », la « voix », et de nombreux indices textuels, font référence au don de la Loi fait à Moïse sur le Sinaï. Aujourd’hui, la Loi Nouvelle qui nous est donnée ne vient pas s’inscrire sur des tables de pierre, mais dans des cœurs de chair. Mais il s’agit bien d’une loi, d’une règle de conduite, que nous ne nous donnons pas à nous-mêmes : elle nous vient de notre maître et Seigneur.

Sur cette question, saint Paul est très ferme. L’Esprit qui nous est donné a sur nous une « emprise ». Le terme n’est pas neutre. L’Esprit Saint nous prend en main. Et le Seigneur compte bien que nous nous soumettions à cette loi nouvelle. Oubliée, la sagesse mondaine qui veut absolument qu’on essaie de louvoyer en ne s’engageant ni à droite ni à gauche, en ne s’opposant ni à l’un à ni à l’autre. Cette politique n’a d’autre ambition que de flatter notre désir d’autonomie. Mais il s’agit d’une pure utopie. Nous appartenons à Jésus-Christ car il nous racheté par son sang. Rejeter sa souveraineté, nous explique saint Paul, est se remettre sous l’emprise de la chair, c’est se révolter contre Dieu. Il n’y a donc pas d’alternative.

Cela est la vérité, et nous la connaissons déjà. Il ne faut pas attendre de l’Esprit Saint une nouveauté qui serait l’acquisition d’une science jusqu’alors inconnue. Mais, aujourd’hui, ce que nous connaissons déjà est éclairé d’une lumière nouvelle ; ce que nous savions de Dieu et de son projet sur nos vies, apparaît dans la bonté et la cohérence de son unité. Cette nouveauté vient de l’Esprit, qui nous conduit à la vérité, la vérité tout entière.

Notre condition, en effet, ne se résume pas à passer d’un esclavage à un autre, de l’esclavage de la chair à l’esclavage de l’Esprit. Jamais l’Esprit ne contraint notre volonté ; il la sollicite, il l’éduque, il l’oriente. Le Seigneur Jésus ne nous appelle pas ses serviteurs, mais ses amis. L’Esprit de vérité n’est pas un Esprit qui fait de nous des esclaves, mais des fils. Ce jour où Dieu nous donne d’entrer au cœur de la relation d’amour qui unit les personnes divines, l’Esprit sollicite notre libre engagement. Il attend de nous un acte de confiance et d’amour. Il attend qu’on lui laisse enfin les rênes de notre vie, il demande que nous nous laissions guider par lui.

La fête de la Pentecôte nous pose donc la question de notre engagement dans notre vie spirituelle… Allons-nous continuer à vivre comme si l’on pouvait s’installer sur cette terre, comme si nous vie alors durer des années encore ? Allons-nous continuer à prendre des décisions chaque jour comme si le Seigneur n’allait pas revenir très bientôt ? Allons-nous longtemps encore justifier nos tiédeurs et nos peurs sous prétexte de sagesse et de pondération ? Regardons les apôtres ! Ils sont déjà partis ! Un incendie embrase Jérusalem, demain il se répand jusqu’en Galilée, et bientôt dans le monde entier ! Il est temps pour nous de courir avec Pierre, Jacques, Jean et tous les autres, de courir la course de la sainteté ; il est temps de s’abandonner radicalement à la grâce qui nous pousse à annoncer les merveilles de Dieu.

Certes, cet abandon aussi sera l’œuvre de l’Esprit en nous. Laissons-nous donc saisir par la grâce de la pentecôte, grâce d’humilité, de véritable crainte de Dieu et de courage généreux. Ne laissons désormais aucun intérêt supprimer, en raison de notre indolence, les exigences de la justice ; ne supportons qu'aucun calcul, qu’aucun égoïsme, ne réduise les espaces immenses de la charité. En ce jour, il nous est donné de renaître, il nous est donné que tout soit grand en nous, grand comme Dieu lui-même ! Laissons la recherche et le culte de la vérité prendre toute leur envergure en nous. Ne réprimons pas la promptitude au sacrifice jusqu'à la croix, que l’Esprit suscite dans nos âmes. Ce jour est grand, ce jour est beau, parce que tout peut enfin correspondre à la prière que le Fils adresse au Père céleste, parce que l’effusion de l’Esprit sur le monde et dans nos cœurs vient renouveler la face de la Terre.


Frères et sœurs, aujourd’hui, dans l’Esprit, donnons à Dieu la joie qui le comble au-delà de toute mesure, la seule joie qu’il espère de nous : abandonnons-nous, dans la confiance, à son action créatrice et adressons-lui, dans la simplicité, les deux mots de notre action de grâce et de notre amour : « Abba Père ».



Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 2 Pentec10

« Ils furent tous remplis du Saint Esprit et ils commencèrent à parler
des merveilles de Dieu » (Ac 2,4.11)


Voici le bel anniversaire du jour où le Saint Esprit a été envoyé aux saints disciples et à tous ceux qui étaient réunis avec eux, du jour où nous a été rendu le beau trésor que la ruse de l'Ennemi et l'infirmité humaine nous avaient fait perdre au Paradis terrestre...

La façon dont cela est arrivé est déjà merveilleuse extérieurement ; quant au mystère caché et enfermé intérieurement sous ces merveilles, aucune raison, aucune pensée, aucune créature ne sauraient le connaître, le concevoir et le dire. Le Saint Esprit est une immensité d'une grandeur si incompréhensible et si douce que toutes les grandeurs et les immensités que la raison laissée à elle-même peut concevoir...ne sont rien à côté de celle-ci. Vis-à-vis de cela, le ciel et la terre et tout ce qu'on peut y saisir ne sont rien... Voilà pourquoi l'Esprit Saint doit lui-même préparer la place où il doit être reçu, travailler par lui-même à rendre l'homme capable de le recevoir...; c'est l'abîme inexprimable de Dieu qui doit être à lui-même...son lieu et sa capacité de réception.

« La maison fut tout à fait remplie » (Ac 2,2)... Cette maison symbolise d'abord la sainte Église, qui est la demeure de Dieu, mais elle symbolise en second lieu chaque homme en qui le Saint Esprit habite. De même que dans une maison il y a beaucoup d'appartements, de chambres, ainsi y a-t-il dans l'homme beaucoup de facultés, de sens et d'énergies différentes : le Saint Esprit les visite toutes, de façon spéciale. Dès qu'il arrive, il presse, excite l'homme, éveille en lui certaines inclinations, le travaille et l'éclaire. Cette visite et cette action intérieures, tous les hommes ne le ressentent pas également. Bien que le Saint Esprit soit en tous les braves gens, celui qui veut pouvoir prendre conscience de son opération, sentir et goûter sa présence doit se recueillir en lui-même...dans le calme et le silence... Plus l'homme s'adonne à son mouvement de recueillement, plus il prend conscience de cette manifestation intérieure et toujours croissante du Saint Esprit, qui lui a cependant été donnée complètement dès le début.

Jean Tauler (v. 1300-1361), dominicain à Strasbourg
Sermon 26, 2e pour la Pentecôte (trad. Cerf 1991, p. 192 rev.)







Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 2 59107_10


Apprivoise-moi!

Seigneur, s'il te plaît, apprivoise-moi.
Si Tu m'apprivoises,
ma vie sera comme ensoleillée.
Je connaîtrai un sens à la vie
qui sera différent de tous les autres
que j'ai imaginés jusqu'ici.

Apprends-moi que je suis pour Toi unique au monde.
Apprends-moi que nous avons besoin l'un de l'autre.
Car, de mon côté, j'ai un immense besoin de Toi,
et, de ton côté, Tu veux avoir besoin de moi.

Apprends-moi qu'on ne voit bien qu'avec le coeur
et que l'essentiel, c'est Toi.

Pour que je ne perde pas patience
dans ce travail d'apprivoisement,
redis-moi souvent que le temps que je perds
à la recherche de ton Visage et de ton Amour,
c'est ce qui fera ma découverte si importante.

Et parce que c'est si merveilleux
de se laisser apprivoiser par Toi,
je ne veux pas garder cette joie pour moi seul.
Je veux la partager avec les autres.
Je sais que ma responsabilité grandira alors,
et que cela me fera souffrir parfois,
car on est responsable pour toujours
de ceux qu'on a apprivoisés.
Mais cela ne fait rien, Seigneur.
Tu es Toi-même à l'intérieur de tout mon être
pour les aimer en moi.

Seigneur, apprends-moi
que je suis pour Toi unique au monde.
Apprends-moi aussi
que Tu es pour moi unique au monde.



Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 2 42501210

Ô viens Esprit Saint par la puissante intercession
du Coeur Immaculé de Marie, ton Epouse bien-aimée (ter)


Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 2 Coeur_41
"Quand je dis Dieu, c'est un poème,
c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines,
un grand soleil pour aujourd'hui ! "



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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Maud Dim 19 Mai 2013 - 7:08

Bonjour etoilebleue Very Happy
Bonjour Nicolas Very Happy
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez Very Happy

Que ce Saint Dimanche de Pentecôte soit béni par le Seigneur et éclairé par Sa divine Lumière

Bible Croix Church Dove

Maud


***

Méditation sur l’ évangile du jour : Dimanche 19 Mai 2013

« L'Esprit Saint vous enseignera tout »

Evangile selon St Jean, chapitre 14, 15-16

À l’heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il disait à ses disciples : « Si vous m’aimez, vous resterez fidèles à mes commandements. Moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre Défenseur qui sera pour toujours avec vous : l’Esprit de vérité.

Si quelqu’un m’aime, il restera fidèle à ma parole ; mon Père l’aimera, nous viendrons chez lui, nous irons demeurer auprès de lui. Celui qui ne m’aime pas ne restera pas fidèle à mes paroles. Or, la parole que vous entendez n’est pas de moi : elle est du Père, qui m’a envoyé.

Je vous dis tout cela pendant que je demeure encore avec vous ; mais le Défenseur, l’Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout, et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit. »

Prière d'introduction

Bénis le Seigneur, ô mon âme ; Seigneur mon Dieu, Tu es si grand ! Revêtu de magnificence, Tu as pour manteau la lumière ! Comme une tenture, Tu déploies les cieux, Quelle profusion dans Tes oeuvres, Seigneur ! Tout cela, Ta sagesse l’a fait ; * la terre s’emplit de Tes biens. Tu envoies Ton souffle : ils sont créés ; Tu renouvelles la face de la terre. Gloire au Seigneur à tout jamais ! Que Dieu se réjouisse en ses oeuvres ! (Psaume 103)

Demande

Viens, Esprit Saint, renouvelle ma vie, sois le feu de mon coeur, la force de mon âme, la lumière de mon esprit, afin que j'accomplisse l'oeuvre du Christ et que le Père soit glorifié.

Points de réflexion

1. En cette solennité, nous faisons mémoire de l’événement qui a accompli l’œuvre du Christ sur cette terre.

Après avoir bouleversé la vie de Pierre et des dix autres compagnons les plus proches, par sa prédication, ses miracles, Jésus est passé définitivement de ce monde à son Père et les a pratiquement abandonnés à leur sort - malgré toutes les instructions qu’il leur avait laissées.

Et pourtant, par sa vie, sa mort et sa résurrection, les cœurs et les âmes des Apôtres, mortifiés par l’épreuve et dépassés par les événements, étaient comme une terre labourée, purifiée des plus gros endurcissements. Alors « vint du ciel un bruit pareil à celui d’un violent coup de vent : toute la maison où ils se tenaient en fut remplie. Ils virent apparaître comme une sorte de feu qui se partageait en langues et qui se posa sur chacun d’eux.

Alors ils furent tous remplis de l’Esprit Saint : ils se mirent à parler en d’autres langues, et chacun s’exprimait selon le don de l’Esprit » (Actes des Apôtres 2, 2-4).

Ainsi, l’événement de la Pentecôte clôt l’évangile et ouvre le chapitre des temps de l’Eglise : c’est l’époque de la propagation de l’évangile et du témoignage intrépide des chrétiens ; de la traduction de la « Bonne Nouvelle ».

Cette solennité nous rappelle que nous sommes introduits dans le même courant et que nous sommes appelés à transmettre ce que nous avons reçu, à faire fructifier la semence de l’évangile, qui tombe constamment dans notre terre.

2. Le départ du Christ « de ce monde à son Père », définitivement scellé, suscite tout de même des questions : Comment la poursuite de la mission est-elle donc possible ?

« Le Christ, étant Dieu, connaissait le plan de Dieu, il faisait des miracles ; les hommes ne sont pas Dieu, donc ils n’ont pas les mêmes moyens... »

Cette excuse est fréquente et semble être confirmée par le Christ lui-même : « sans moi vous ne pouvez rien faire » (St Jean 15, 5).

Cependant, le Christ lui-même, quand il était dans ce monde, n’a pas pris d’autre chemin que celui des hommes et il a promis : « Vous accomplirez des œuvres plus grandes » (St Jean 14, 12).

C’est pour cela qu’il nous propose l’engagement de l’amour : « Si vous m’aimez, vous resterez fidèles à mes commandements [...] »

Voilà donc le chemin de réussite de la mission : rester fidèle à sa parole grâce à l’amour. Un véritable amour de Jésus s’exprime dans la recherche et l’attente du message, dans l’écoute de cette parole, dans l’intérêt pour les propos, les souhaits ou désirs du bien-aimé, notre frère, notre maître et seigneur Jésus Christ. « Celui qui n’aime pas ne restera pas fidèle à mes paroles. »

Suis-je à l’écoute de Jésus ? Suis-je attentif ? Est-ce que je puise dans l’Évangile pour mes actions, mes aspirations et mes décisions quotidiennes ?

3. « Moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre Défenseur qui sera pour toujours avec vous : l’Esprit de vérité »

. Voilà la clef : Jésus part, mais il nous donne un autre Défenseur, qui nous rendra aptes à représenter Jésus, qui fera de chacun "un autre Christ" : par le sacrement de l’Eglise nous sommes pleinement aptes à accomplir l’oeuvre du Seigneur.

Est-ce que j’y crois ou est-ce que je me laisse tourmenter par le doute ?

L’alliance d’amour posée sur la main que Jésus nous tend écarte tout doute et nous délivre de l’emprise de la chair (cf. Romains 8, Cool, si nous la prenons. « L’Esprit que vous avez reçu ne fait pas de vous des esclaves, des gens qui ont encore peur ; c’est un Esprit qui fait de vous des fils ; poussés par cet Esprit, nous crions vers le Père en l’appelant : ?Abba ! » poursuit l’apôtre Paul (Romains 8, 15).

L’Esprit nous implique pleinement dans la mission : à nous de marcher, attentifs aux signaux qu’il nous envoie. Si nous vacillons encore, alors crions vers le Père.

Dialogue avec le Christ

Quand je me tiens sous l'abri du Très-Haut et repose à l'ombre du Puissant, je dis au Seigneur : « Mon refuge, mon rempart, mon Dieu, dont je suis sûr ! » C'est lui qui Te sauve des filets du chasseur et de la peste maléfique ; il Te couvre et Te protège. Tu trouves sous son aile un refuge : sa fidélité est une armure, un bouclier. (Psaume 90, 1-4)

Résolution

Méditer la prière du Notre Père.

SOURCE : Catholique.org


Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 2 Esprit13

L' Esprit Saint inonde

*

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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Maud Lun 20 Mai 2013 - 7:39

Bonjour etoilebleue Very Happy
Bonjour Nicolas Very Happy
Bonjour AZUR Very Happy
Bonjour à Carine Very Happy
Bonjour à vous touteset tousqui nous lisez Very Happy

Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière sunny

Bible Croix Dove

Maud


***

Méditation sur l’évangile du jour : Lundi 20 Mai 2013


L'épreuve de la foi : guérison de l'enfant épileptique
Evangile selon St Marc, chapitre 9, 14-29

Jésus, Pierre, Jacques et Jean, en rejoignant les autres disciples, virent une grande foule qui les entourait, et des scribes qui discutaient avec eux.

Aussitôt qu’elle vit Jésus, toute la foule fut stupéfaite, et les gens accouraient pour le saluer.

Il leur demanda : « De quoi discutez-vous avec eux ? »

Un homme dans la foule lui répondit : « Maître, je t’ai amené mon fils, il est possédé par un esprit qui le rend muet ; cet esprit s’empare de lui n’importe où, il le jette par terre, l’enfant écume, grince des dents et devient tout raide. J’ai demandé à tes disciples d’expulser cet esprit, mais ils n’ont pas réussi. »

Jésus leur dit : « Génération incroyante, combien de temps devrai-je rester auprès de vous ? Combien de temps devrai-je vous supporter ? Amenez-le auprès de moi. »

On l’amena auprès de lui. Dès qu’il vit Jésus, l’esprit secoua violemment l’enfant ; celui-ci tomba, il se roulait par terre en écumant.

Jésus interrogea le père : « Combien y a-t-il de temps que cela lui arrive ? » Il répondit : « Depuis sa petite enfance. Et souvent il l’a même jeté dans le feu ou dans l’eau pour le faire périr. Mais si tu y peux quelque chose, viens à notre secours, par pitié pour nous ! »

Jésus reprit : « Pourquoi dire : ’Si tu peux’... ? Tout est possible en faveur de celui qui croit. »

Aussitôt le père de l’enfant s’écria : « Je crois ! Viens au secours de mon incroyance ! »

Jésus, voyant que la foule s’attroupait, interpella vivement l’esprit mauvais : « Esprit qui rends muet et sourd, je te l’ordonne, sors de cet enfant et n’y rentre plus jamais ! »

L’esprit poussa des cris, secoua violemment l’enfant et sortit. L’enfant devint comme un cadavre, de sorte que tout le monde disait : « Il est mort. »
Mais Jésus, lui saisissant la main, le releva, et il se mit debout.

Quand Jésus fut rentré à la maison, seul avec ses disciples, ils l’interrogeaient en particulier : « Pourquoi est-ce que nous, nous n’avons pas pu l’expulser ? »
Jésus leur répondit : « Rien ne peut faire sortir cette espèce-là, sauf la prière. »

Prière d'introduction

Seigneur je veux passer ces quelques minutes de prière avec Toi. Je crois en Toi, mais viens au secours de mon peu de foi.

Demande

Seigneur dans les moments de difficultés, ou en prise avec ma douleur, ou celle des autres aide-moi à avoir le réflexe de me réfugier auprès de Toi par la foi et la prière.

Points de réflexion

1. Cet évangile nous présente une scène émouvante de la faiblesse de l’homme.

Ce père se voit impuissant devant la maladie de son fils, une maladie à la fois éprouvante et incompréhensible pour quelqu’un de cette époque.

Combien de fois ne nous trouvons-nous pas dans des conditions semblables d’incompréhension, devant des situations tristes ou compliquées et devant la douleur et la souffrance dans le monde.

2. Ce père blessé devant son fils soufrant se tourne vers les apôtres pour leur demander de l’aide.

A leur grand étonnement, les apôtres ne peuvent rien pour ce pauvre enfant. A l’arrivée du Christ, le père lui demande « si tu y peux quelque chose, viens à notre secours, par pitié pour nous » La réponse de Jésus est claire : « Si tu peux ? Tout est possible en faveur de celui qui croit »

La réponse du père est impressionnante, car pleine de foi et d’humilité à la fois : « Je crois ! Viens au secours de mon incroyance ! » En effet, souvent, dans les moments difficiles de la vie, il arrive de ne pas voir ou comprendre la toute puissance de Dieu, dans ces cas là, comme ce père devant la souffrance de son fils, la bonne solution est de demander à Dieu qu’il nous donne la foi dont nous avons besoin.

C’est aussi, de notre côté, faire un effort de foi aussi grand que possible.

3. Après la guérison du maintenant heureux petit garçon, les disciples, quelque peu penauds, demandèrent au Seigneur pourquoi ils se sont trouvés impuissant devant les tourments de cet enfant.

Le Seigneur leur répond que rien ne peut faire sortir cette espèce-là, sauf la prière. Cette explication ne s’applique pas seulement aux disciples chassant les démons, mais à toute personne, cherchant à chasser une mauvaise habitude ou à grandir dans une vertu.

Parfois il arrive que l’on oublie une partie essentielle de tout effort pour se dépasser : la prière, où l’on peut puiser grâces et forces, pour atteindre nos différents buts et ultérieurement le dernier, la patrie céleste.

Dialogue avec le Christ

Jésus au milieu des difficultés et de la souffrance, aide-moi à me tourner vers Toi et à ne pas essayer de tout réussir tout seul, avec mes propres forces, car d’avance il est sûr que je n’y arriverai pas.

Résolution


Prendre un petit moment pendant la journée, pour voir dans ma vie où je ne m’appuie pas assez sur Dieu et compte trop sur mes propres forces.

Source : Catholique.org


Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 2 Guaris10

Guérison de l' enfant épileptique

*
Maud
Maud
Citoyen d'honneur vers la sainteté

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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Invité Lun 20 Mai 2013 - 13:08

Bonjour Maud,
Bonjour Azur,
Bonjour Manuela,
Bonjour Nicolas,
Bonjour Carine,
Bonjour Claire1,
Bonjour Boisvert,
Bonjour Bénédicte,
Bonjour MarieJésus,
Bonjour Andrée,
Bonjour Flou,
Bonjour Gilles,
Bonjour Garabandal,
Bonjour Bona Fide,
Bonjour Michael,
Bonjour Pax Bonum,
Bonjour Salomé,
Bonjour Bonheur,
Bonjour Emmanuel,
Bonjour à vous tous qui aimez la Parole de Vie : "Goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 2 43550841


Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 2 Images28

Le lundi de la 7e semaine du Temps Ordinaire


Livre de l'Ecclésiastique 1,1-10.

Toute sagesse vient du Seigneur, et demeure auprès de lui pour toujours.
Le sable des mers, les gouttes de la pluie, et les jours de l'éternité, qui pourra en faire le compte ?
La hauteur du ciel, l'étendue de la terre, la profondeur de l'abîme, qui pourra les évaluer ?
Avant toute chose fut créée la sagesse ; et depuis toujours, la profondeur de l'intelligence.
La racine de la sagesse, qui en a eu la révélation ? et ses subtilités, qui en a eu la connaissance ?
Il n'y a qu'un seul être sage et très redoutable, celui qui siège sur son trône.
C'est le Seigneur, lui qui a créé la sagesse ; il l'a vue et mesurée, et il l'a répandue sur toutes ses œuvres,
parmi tous les vivants, dans la diversité de ses dons. Mais ceux qui aiment Dieu en ont été comblés.



Psaume 93(92),1abc.1d-2.5.

Il s'est vêtu de magnificence,
le Seigneur a revêtu sa force.

Et la terre tient bon, inébranlable,

dès l'origine ton trône tient bon,
depuis toujours, tu es.

Tes volontés sont vraiment immuables :
la sainteté emplit ta maison,
Seigneur, pour la suite des temps.



Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 9,14-29.

Jésus, Pierre, Jacques et Jean, en rejoignant les autres disciples, virent une grande foule qui les entourait, et des scribes qui discutaient avec eux.
Aussitôt qu'elle vit Jésus, toute la foule fut stupéfaite, et les gens accouraient pour le saluer.
Il leur demanda : « De quoi discutez-vous avec eux ? »
Un homme dans la foule lui répondit : « Maître, je t'ai amené mon fils, il est possédé par un esprit qui le rend muet ;
cet esprit s'empare de lui n'importe où, il le jette par terre, l'enfant écume, grince des dents et devient tout raide. J'ai demandé à tes disciples d'expulser cet esprit, mais ils n'ont pas réussi. »
Jésus leur dit : « Génération incroyante, combien de temps devrai-je rester auprès de vous ? Combien de temps devrai-je vous supporter ? Amenez-le auprès de moi. »
On l'amena auprès de lui. Dès qu'il vit Jésus, l'esprit secoua violemment l'enfant ; celui-ci tomba, il se roulait par terre en écumant.
Jésus interrogea le père : « Combien y a-t-il de temps que cela lui arrive ? » Il répondit : « Depuis sa petite enfance.
Et souvent il l'a même jeté dans le feu ou dans l'eau pour le faire périr. Mais si tu y peux quelque chose, viens à notre secours, par pitié pour nous ! »
Jésus reprit : « Pourquoi dire : 'Si tu peux'... ? Tout est possible en faveur de celui qui croit. »
Aussitôt le père de l'enfant s'écria : « Je crois ! Viens au secours de mon incroyance ! »
Jésus, voyant que la foule s'attroupait, interpella vivement l'esprit mauvais : « Esprit qui rends muet et sourd, je te l'ordonne, sors de cet enfant et n'y rentre plus jamais ! »
L'esprit poussa des cris, secoua violemment l'enfant et sortit. L'enfant devint comme un cadavre, de sorte que tout le monde disait : « Il est mort. »
Mais Jésus, lui saisissant la main, le releva, et il se mit debout.
Quand Jésus fut rentré à la maison, seul avec ses disciples, ils l'interrogeaient en particulier : « Pourquoi est-ce que nous, nous n'avons pas pu l'expulser ? »
Jésus leur répondit : « Rien ne peut faire sortir cette espèce-là, sauf la prière.



Le passage d’évangile de ce jour se déploie autour de l’impuissance des disciples à guérir l’enfant atteint d’épilepsie à cause de leur peu de foi, immergés qu’ils sont au cœur d’une génération sans foi, et se conclut par l’exaltation par Jésus de la puissance de la vraie foi : la seule force réside dans le fait de se tenir par la prière en présence de Dieu dans la foi.

Marc nous montre les disciples en train de discuter, au cœur de la foule avec les scribes. Jésus arrive et ses retrouvailles avec cette foule après une longue période de séparation se passent dans un climat chaleureux. Tout naturellement, en bon Rabbin, il s’intéresse à l’objet des discussions entre les gens et ces maîtres à penser qu’étaient les scribes. Et sa question : « De quoi discutiez-vous avec eux ? » trouve un écho immédiat. Un homme arrive et l’interpelle au sujet de son fils dont la maladie, d’après la description qui en est faite, est sans aucun doute l’épilepsie. Mais surtout ce père se plaint auprès de Jésus de l’impuissance de ses disciples à opérer la guérison de son enfant (v. 18b).

Jésus va intervenir en commençant par adresser à ceux qui sont présents autour de lui ce jour là un appel pressant à croire qu’en sa personne le Mal est vaincu. Jésus va guérir cet enfant mais en même temps il va révéler son œuvre de salut envers l’humanité : la restauration de l’homme dans sa dignité originelle. Il va également enseigner quelles sont les conditions pour que cette œuvre de salut s’accomplisse dans la vie de tout un chacun.

Si nous relevons les étapes qui conduisent jusqu’à la guérison de l’enfant, nous observons qu’elles sont au nombre de trois. Tout d’abord, la supplication : « Viens à notre secours, par pitié pour nous ! », cri qui suppose la claire conscience du triste état de notre humanité. Ensuite, une foi confiante, un acte de foi explicite plus exactement : « Je crois ! Viens au secours de mon incroyance ! ». Enfin, la prière : « Rien ne peut faire sortir cette espèce-là, sauf la prière », la prière qui en tous lieux et en toutes circonstances, nous permet de demeurer dans la foi dans la présence de Dieu.

A travers cette guérison, le Seigneur nous révèle qu’il est bien le vainqueur de du Mal et de la Mort. C’est bien ce que Marc veut faire ressortir lorsqu’il dit que Jésus saisissant la main de cet enfant « le releva et le remit debout » (v. 27). Les deux verbes « (se) relever » et « se mettre debout » utilisés ici par l’évangéliste expriment ailleurs la Résurrection de Jésus ! Il faut décidément bien lire dans ce miracle la restauration de notre humanité pécheresse par la puissance de résurrection du Christ.

Saint Marc, en mettant en contraste l’incrédulité de la foule et des disciples eux-mêmes avec la foi exemplaire d’un anonyme met en relief le thème qui ne cesse de parcourir sa narration depuis la première annonce de la Passion de Jésus (8, 31-33) : à celui qui met sa foi en sa personne, le Christ apporte la victoire sur la souffrance et la mort.


« Quel contraste Seigneur entre notre peu de foi et ton abandon amoureux et confiant durant ta Passion. Fais-nous la grâce de te suivre sur ce chemin de l’abaissement pour être dépouillés de toutes nos prétentions à sauver le monde par nos propres forces. N’as-tu pas choisi les pauvres comme riches dans la foi (Cf. Jc 2, 5) ? Libère-nous de tous nos repliements et donne-nous d’entrer dans une authentique disponibilité envers nos frères en humanité pour te laisser agir en eux à travers nous ! »

Frère Elie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson



Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 2 Simone10

« Je crois ! Viens au secours de mon incroyance »

La vertu que notre Seigneur récompense, la vertu qu'il loue, c'est presque toujours la Foi. Quelquefois, il loue l'Amour, comme dans Magdeleine (Lc 7,47) ; quelquefois l'Humilité, mais ces exemples sont rares ; c'est presque toujours la Foi qui reçoit de lui récompense et louanges. Pourquoi ? Sans doute parce que la Foi est la vertu, sinon la plus haute (la Charité passe avant), du moins la plus importante, car elle est le fondement de toutes les autres, y compris la Charité, et aussi parce qu'elle est la plus rare.

Avoir vraiment la foi, la foi qui inspire toutes les actions, cette foi au surnaturel qui dépouille le monde de son masque et montre Dieu en toutes choses ; qui fait disparaître toute impossibilité ; qui fait que ces mots d'inquiétude, de péril, de crainte, n'ont plus de sens ; qui fait marcher dans la vie avec un calme, une paix, une joie profonde, comme un enfant à la main de sa mère ; qui établit l'âme dans un détachement si absolu de toutes les choses sensibles dont elle voit clairement le néant et la puérilité ; qui donne une telle confiance dans la prière, la confiance de l'enfant demandant une chose juste à son père ; cette foi qui nous montre que, « hors faire ce qui est agréable à Dieu, tout est mensonge » ; cette foi qui fait voir tout sous un autre jour — les hommes comme des images de Dieu, qu'il faut aimer et vénérer comme les portraits de notre Bien-Aimé et à qui il faut faire tout le bien possible ; les autres créatures comme des choses qui doivent, sans exception, nous aider à gagner le ciel, en louant Dieu à leur sujet, en nous en servant ou en nous en privant — cette foi qui, faisant entrevoir la grandeur de Dieu, nous fait voir notre petitesse ; qui fait entreprendre sans hésiter, sans rougir, sans craindre, sans reculer jamais, tout ce qui est agréable à Dieu : oh, que cette foi est rare ! Mon Dieu, donnez-la-moi ! Mon Dieu, je crois, mais augmentez ma foi ! Mon Dieu, faites que je croie et que j'aime.


Bienheureux Charles de Foucauld (1858-1916), ermite et missionnaire au Sahara
Méditations sur les évangiles (Gigord 1957, p. 38)





la chanson Chant Grégorien : Antienne Ubi Caritas :
Où sont amour et charité, Dieu est présent.
L'amour du Christ nous a rassemblés.
Exultons et réjouissons-nous.
Respectons et aimons le Dieu vivant.
Et aimons-nous d'un cœur sincère.
Où sont amour et charité, Dieu est présent.
Ainsi soit-il.


Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 2 Benoit10
Benoît XVI dirigeait une messe, samedi, à la basilique Saint-Pierre,
pour la fête de la Présentation du Seigneur.


Benoît XVI rappelle le caractère propre de la charité des catholiques

Dans son message pour le Carême 2013, le pape définit à nouveau le lien indissociable
entre la foi et la charité.
Revenant sur l’un des fondements de son pontificat, il met en garde contre
tout déséquilibre en faveur de l’un ou de l’autre

Le Carême est le véritable lieu du combat pour l’indispensable équilibre entre les
deux « piliers » indissociables de la vie chrétienne : la foi et la charité.
C’est à ce niveau que Benoît XVI, en théologien, a souhaité placer le curseur de
son message annuel à l’occasion du Carême, rendu public vendredi 1er février.
Toujours débattu dans l’Église depuis ses commencements, cet équilibre entre
la foi et les œuvres est l’objet, depuis le début du pontificat de Benoît XVI,
d’un rappel incessant. Sa première encyclique, Deus caritas est, en 2005,
s’en faisait l’écho. Puis, trois ans et demi plus tard, Caritas in veritate. Plus
récemment, sa méditation improvisée durant les premières minutes du Synode
pour la nouvelle évangélisation, le 8 octobre 2012, insistait sur le lien nécessaire
entre ces deux « piliers ».
Le Conseil pontifical « Cor unum » a pris une part importante à la rédaction de
ce message de Carême 2013. Son action, notamment lorsqu’il affirme la nécessité
de définir le caractère propre des Caritas dans le monde, manifeste ce souci permanent.


Un message en quatre points

Il est résumé en quatre points dans le message : « La foi comme réponse
à l’amour de Dieu », « La charité comme vie dans la foi », « Le lien
indissoluble entre foi et charité »,« Priorité de la foi, primat de la charité ».
De fait, on entend parfois, alors que le Ramadan musulman se manifeste
concrètement, regretter que le Carême des chrétiens souffre d’un manque
de visibilité. Tel n’est pas le point de vue du pape, qui écrit : « L’attitude
principale qui distingue les chrétiens est précisément “l’amour fondé sur la foi
et modelé par elle” (Deus caritas est, n° 7). »
Partant de ce fondement, poursuit-il, « nous ouvrir à l’amour de Dieu signifie
Le laisser vivre en nous, et nous conduire à aimer avec Lui, en Lui et comme
Lui ; ce n’est qu’alors que notre foi devient vraiment opérante par la charité
et qu’Il prend demeure en nous ».


« L’existence chrétienne consiste en une ascension »

Maniant l’analogie, le pape propose : « L’existence chrétienne consiste en
une ascension continue du mont de la rencontre avec Dieu pour ensuite
redescendre, en portant l’amour et la force qui en dérivent, de manière à
servir nos frères et sœurs avec le même amour que Dieu. » Benoît XVI a
des mots sans concession pour récuser les déséquilibres qui guettent
chacun, soit en faveur de la foi, soit en faveur de la charité.
Sur le terrain, les acteurs concrets de la solidarité des catholiques pourront
regretter que ce message, contrairement à beaucoup de textes vigoureux du
pape (récemment au corps diplomatique, ou encore à l’occasion de la Journée
mondiale pour la paix), ne contienne aucune allusion à des situations concrètes
de mise en œuvre d’une solidarité catholique.
Mais tel n’est pas l’objectif de Joseph Ratzinger. Il sait que, à la base, son
enseignement théologique, spirituellement enraciné, ouvre à des lectures très
concrètes. À l’instar du cardinal hondurien Oscar Maradiaga, président de Caritas
Internationalis, lorsqu’il déclarait, peu avant Noël (lire La Croix du 11 décembre 2012) :
« Il est nécessaire aujourd’hui de rappeler à certains évêques, dans certains pays,
de prendre à cœur le service de la charité dans le monde. » Tout en précisant :
« La charité catholique n’est pas une simple philan¬thropie, une sorte de tranquillité
pour la conscience. Elle est une exigence de la foi. »


Extrait Benoît XVI,message de Carême 2013

« Fuir aussi bien le fidéisme que l’activisme moraliste »

« ll apparaît clairement que nous ne pouvons jamais séparer, voire opposer, foi
et charité. Ces deux vertus théologales sont intimement liées et il est erroné
de voir entre celles-ci une opposition ou une ‘‘dialectique’’. En effet, d’un côté,
l’attitude de celui qui place d’une manière aussi forte l’accent sur la priorité et
le caractère décisif de la foi au point d’en sous-évaluer et de presque en
mépriser les œuvres concrètes de la charité et de la réduire à un acte humanitaire
générique est limitante. Mais, de l’autre, il est tout aussi limitant de soutenir une
suprématie exagérée de la charité et de son activité, en pensant que les œuvres
remplacent la foi. Pour une vie spirituelle saine, il est nécessaire de fuir aussi bien
le fidéisme que l’activisme moraliste.
(…) À propos du rapport entre foi et œuvres de charité, une expression de la
Lettre de saint Paul aux Éphésiens résume peut-être leur corrélation de la
meilleure des manières : ‘‘C’est bien par la grâce que vous êtes sauvés, à
cause de votre foi. Cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Cela ne
vient pas de vos œuvres, il n’y a pas à en tirer orgueil. C’est Dieu qui nous
a faits, il nous a créés en Jésus-Christ, pour que nos œuvres soient vraiment
bonnes, conformes à la voie que Dieu a tracée pour nous et que nous devons
suivre’’ (2, 8-10). On perçoit ici que toute l’initiative salvifique vient de Dieu,
de sa Grâce, de son pardon accueilli dans la foi ; mais cette initiative, loin
de limiter notre liberté et notre responsabilité, les rend plutôt authentiques
et les oriente vers les œuvres de charité. Celles-ci ne sont pas principalement
le fruit de l’effort humain, dont tirer gloire, mais naissent de la foi elle-même,
elles jaillissent de la Grâce que Dieu offre en abondance. Une foi sans œuvres
est comme un arbre sans fruits : ces deux vertus s’impliquent réciproquement.
Le Carême nous invite précisément, avec les indications traditionnelles pour la
vie chrétienne, à alimenter la foi à travers une écoute plus attentive et
prolongée de la Parole de Dieu et la participation aux Sacrements, et,
dans le même temps, à croître dans la charité, dans l’amour de Dieu et
envers le prochain, également à travers les indications concrètes du jeûne,
de la pénitence et de l’aumône. »


FRÉDÉRIC MOUNIER, à Rome
Source: http://www.la-croix.com/


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"Quand je dis Dieu, c'est un poème,
c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines,
un grand soleil pour aujourd'hui ! "


Dernière édition par etoilebleue le Mer 29 Mai 2013 - 20:05, édité 1 fois (Raison : correction taille police)

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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Maud Mar 21 Mai 2013 - 7:48

Bonjour etoilebleue Very Happy
Bonjour Nicolas Very Happy
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez Very Happy

Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière sunny

Bible Croix Dove

Maud


****

Méditation sur l’évangile du jour : Mardi 21 Mai 2013


Disciple du Serviteur crucifié

Evangile selon St Marc, chapitre 9, 30-37

Jésus traversait la Galilée avec ses disciples, et il ne voulait pas qu’on le sache.

Car il les instruisait en disant : « Le Fils de l’homme est livré aux mains des hommes ; ils le tueront et, trois jours après sa mort, il ressuscitera. »

Mais les disciples ne comprenaient pas ces paroles et ils avaient peur de l’interroger.

Prière d'introduction

Maman Marie, mère de Jésus, fais-moi découvrir et connaître ton fils. Qu’en le connaissant je l’aime de plus en plus, et qu’en l’aimant je le suive avec toi Jusqu’à la croix.

Demande

Être disciple du Christ crucifié.

Points de réflexion

1. « Prenant alors un enfant, il le plaça au milieu d’eux »

. Placer cet enfant au centre, signifie lui porter la plus grande attention, faire de lui le centre de ses pensées et de ses préoccupations.

C’est bien plus compromettant que le simple geste de prendre un enfant sur ses genoux. Et si je veux donner une grande importance aux petits, aux faibles, à ce qui ne compte pas aux yeux des autres, je dois nécessairement m’enlever du centre de mes pensées et de mon cœur

Il n’y a pas de place pour les deux à la fois. C’est cela se faire serviteur de tous. Nous agirons véritablement comme serviteurs si nous le sommes d’abord intérieurement. Cet exemple nous est donné avant tout par Jésus.

2. « Le Fils de l’homme est livré aux mains des hommes »

. Alors que le Christ annonce sa passion à ses apôtres, eux cherchent à savoir qui est le plus grand. N’ont-ils donc rien compris ?

Ce que Jésus leur enseigne, avec l’enfant, est une manière de répéter ce qu’il a essayé de leur faire comprendre en marchant : il est le serviteur par excellence. Lui, le premier, Dieu, sera le dernier pour les hommes : pas écouté, pas compris, rejeté, condamné, tué. Ils ont fait de lui ce qu’ils ont voulu. Jésus s’est fait le serviteur de tous. Et en même temps, il se fait le plus faible. Il est à la fois le maître que nous suivons, lui le crucifié, et ce petit qui est à accueillir, à mettre au centre de notre cœur, de nos pensées et préoccupations.

3. « Celui qui m’a envoyé »

. Le Christ nous rend capables d’accueillir Dieu. Nous avions coupé tous les ponts.

L’accès au ciel nous avait été fermé (par nous-mêmes). Et le Fils vient pour être ce pont indestructible entre terre et ciel, entre nous et Dieu, entre la terre d’exil et la maison paternelle. Regardons-le. Il ne lâchait pas son but des yeux, pas un seul instant.

Pour lui tout était clair, ce qui ne veut pas dire facile. Il ne perdait pas de vue l’essentiel, où il en était et où il allait.

Dialogue avec le Christ

Jésus, d’où est-ce que je viens ? Où vais-je ? Où est-ce que j’en suis ? Éclaire-moi pour trouver les vraies réponses à ces questions, et donne-moi la force de vivre comme ton disciple.

Résolution

Aider un « plus petit » que moi.

SOURCE : Catholique.org


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Jésus marche avec Ses disciples

*
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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Invité Mar 21 Mai 2013 - 12:57

Bonjour Maud,
Bonjour Azur,
Bonjour Manuela,
Bonjour Nicolas,
Bonjour Carine,
Bonjour Claire1,
Bonjour Boisvert,
Bonjour Bénédicte,
Bonjour MarieJésus,
Bonjour Andrée,
Bonjour Flou,
Bonjour Gilles,
Bonjour Garabandal,
Bonjour Bona Fide,
Bonjour Michael,
Bonjour Pax Bonum,
Bonjour Salomé,
Bonjour Bonheur,
Bonjour Emmanuel,
Bonjour à vous tous qui aimez la Parole de Vie : "Goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
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Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 2 Priere10

Le mardi de la 7e semaine du Temps Ordinaire


Livre de l'Ecclésiastique 2,1-11.

Mon fils, si tu viens te mettre au service du Seigneur, prépare-toi à subir l'épreuve ;
fais-toi un cœur droit, et tiens bon ; ne te tourmente pas à l'heure de l'adversité.
Attache-toi au Seigneur, ne l'abandonne pas, afin d'être comblé dans tes derniers jours.
Toutes les adversités, accepte-les ; dans les revers de ta vie pauvre, sois patient ;
car l'or est vérifié par le feu, et les hommes agréables à Dieu, par le creuset de la pauvreté.
Mets ta confiance en lui, et il te viendra en aide ; suis une route droite, et mets en lui ton espérance.
Vous qui craignez le Seigneur, comptez sur sa miséricorde, ne vous écartez pas du chemin, de peur de tomber.
Vous qui craignez le Seigneur, ayez confiance en lui, et votre récompense ne saurait vous échapper.
Vous qui craignez le Seigneur, espérez le bonheur, la joie éternelle et la miséricorde.
Considérez les générations passées et voyez : Celui qui a mis sa confiance dans le Seigneur, a-t-il été déçu ? Celui qui a persévéré dans la crainte du Seigneur, a-t-il été abandonné ? Celui qui l'a invoqué, a-t-il été méprisé ?
Car le Seigneur est tendre et miséricordieux il pardonne les péchés, et il sauve au moment de la détresse.



Psaume 37(36),3-4.18-19.27-28ab.39-40ac.

Fais confiance au Seigneur, agis bien,
habite la terre et reste fidèle ;
mets ta joie dans le Seigneur :
il comblera les désirs de ton cœur.

Il connaît les jours de l'homme intègre
qui recevra un héritage impérissable.
Pas de honte pour lui aux mauvais jours ;
aux temps de famine, il sera rassasié.

Évite le mal, fais ce qui est bien,
et tu auras une habitation pour toujours.
car le Seigneur aime le bon droit,
il n'abandonne pas ses amis.

Le Seigneur est le salut pour les justes,
leur abri au temps de la détresse.
Le Seigneur les aide et les délivre,
car ils cherchent en lui leur refuge.

car ils cherchent en lui leur refuge.



Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 9,30-37.

Jésus traversait la Galilée avec ses disciples, et il ne voulait pas qu'on le sache.
Car il les instruisait en disant : « Le Fils de l'homme est livré aux mains des hommes ; ils le tueront et, trois jours après sa mort, il ressuscitera. »
Mais les disciples ne comprenaient pas ces paroles et ils avaient peur de l'interroger.
Ils arrivèrent à Capharnaüm, et, une fois à la maison, Jésus leur demandait : « De quoi discutiez-vous en chemin ? »
Ils se taisaient, car, sur la route, ils avaient discuté entre eux pour savoir qui était le plus grand.
S'étant assis, Jésus appela les Douze et leur dit : « Si quelqu'un veut être le premier, qu'il soit le dernier de tous et le serviteur de tous. »
Prenant alors un enfant, il le plaça au milieu d'eux, l'embrassa, et leur dit :
« Celui qui accueille en mon nom un enfant comme celui-ci, c'est moi qu'il accueille. Et celui qui m'accueille ne m'accueille pas moi, mais Celui qui m'a envoyé. »




Après avoir vu Jésus dans la gloire sur la Thabor – c’était l’évangile de samedi dernier – après la manifestation de l’autorité de Jésus sur les esprits mauvais – c’était l’évangile d’hier – l’évangile de ce jour s’ouvre sur une nouvelle annonce de la Passion. Elle n’apporte pas réellement d’information nouvelle, mais elle existe, elle apparaît comme un refrain qui scande la montée de Jésus vers Jérusalem. Elle existe et elle dérange un peu notre retour dans le temps ordinaire qui se vit dans la joie de l’Esprit de Pentecôte. Mais l’Esprit Saint ne nous est pas donné pour notre seule édification personnelle ou pour notre seule paix intérieure. Il est notre force pour rester fidèles à l’évangile, il est celui qui nous enseigne les voies du Seigneur dans la joie comme dans l’épreuve. C’est donc avec lui que nous devons accueillir cette annonce de la Passion, cette confirmation du fait que le Seigneur et ses disciples rencontreront toujours l’hostilité du monde.

Voilà pour nous. Pour les disciples, dans la cadre du récit que mène saint Marc, l’insistance de Jésus n’est pas superflue : nous nous souvenons de la résistance de Pierre. Cette fois, l’annonce de la Passion par Jésus n’est contredite par aucun disciple, mais elle tombe dans le silence de la peur des apôtres. Aucun ne comprend, même ceux qui ont eu le privilège de monter sur le Thabor avec Jésus, et tous ont peur d’interroger Jésus, lui donnant ainsi l’occasion de préciser ce qu’ils ne veulent pas entendre. Ils ne sont pas prêts à passer par le chemin que Jésus veut leur enseigner. D’ailleurs les préoccupations qu’ils expriment en chemin confirme combien ils sont loin de la perspective ouverte par le Seigneur.

Une fois arrivés à la maison, Jésus les interroge en effet : « De quoi discutiez-vous en chemin ? ». Cette question est pour le lecteur d’un grand intérêt. Jésus veut savoir ce qui faisait l’objet des conversations pendant la route et il n’est pas le seul. Il a fait l’annonce de sa Passion, elle n’a été suivie d’aucune réaction directe, aussi nous sommes bien curieux de savoir ce que les disciples ont pu en penser, ce qu’ils en ont dit entre eux. Mais, à nouveau, les apôtres se taisent. Saint Marc est obligé de lever l’ambigüité : cette fois, il s’agit d’un silence gêné, parce que leurs conversations se sont réduites à se disputer le titre de plus grand des apôtres. Voilà qui nous renvoie au constat douloureux que nous nous laissons trop souvent absorber par de fausses questions, laissant le Seigneur seul.

Alors Jésus, qui n’ignore rien de leurs préoccupations, les rassemble solennellement autour de lui. La précision peut sembler superflue puisqu’ils sont déjà dans la maison d’André et de Pierre, ils sont déjà rassemblés. Mais cette convocation est symbolique : elle veut dire que le maître s’apprête à donner un enseignement. « Si quelqu'un veut être le premier, qu'il soit le dernier de tous et le serviteur de tous ». Jésus illustre ensuite ce précepte par une sorte de parabole en acte en plaçant au milieu d’eux un enfant, c'est-à-dire quelqu’un qui ne compte pas – les enfants en effet n’avaient pas d’existence sociale formelle. Ainsi, quand il demande à ses disciples de se faire les serviteurs de tous, Jésus veut dire même des plus humbles, même des comptés pour rien.

En somme, Jésus prend les disciples où ils en sont. Ils ne sont pas encore capables d’entendre l’annonce de la Passion. La première étape pour les y conduire est de leur indiquer le chemin de l’humilité. Elle s’acquiert dans le service des plus pauvres
.


Seigneur Jésus, donne-nous d’accueillir chaque jour que tu nous donnes comme un don de ton amour, une occasion de nous rapprocher de toi dans la force de ton Esprit. Rends-nous attentifs aux petits et aux pauvres, que nous élargissions notre cœurs aux dimensions de ton amour pour chacun de nous.

Frère Dominique
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson


Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 2 5_dima10

L'évêque, comme tout chrétien, « serviteur de tous »

Celui qui est à la tête du peuple doit d'abord comprendre qu'il est le serviteur de tous. Qu'il ne dédaigne pas ce service..., puisque le Seigneur des seigneurs (1Tm 6,15) n'a pas dédaigné de se mettre à notre service.

[size=14] C'est l'impureté de la chair qui avait insinué chez les disciples du Christ comme un désir de grandeur ; la fumée de l'orgueil leur montait aux yeux. Nous lisons en effet : « Une dispute s'éleva entre eux pour savoir qui était le plus grand » (Lc 22,24). Mais le Seigneur médecin était là ; il a réprimé leur enflure... Il leur a montré dans un enfant l'exemple de l'humilité... Car c'est un grand mal que l'orgueil, le premier mal, l'origine de tout péché...

C'est pourquoi l'apôtre Paul recommande, parmi les autres vertus des responsables de l'Église, l'humilité (cf 1Tm 3,6)... Quand le Seigneur parlait à ses apôtres pour les affermir dans l'humilité, il leur dit, en leur proposant l'exemple de l'enfant : « Qui veut être le plus grand parmi vous, qu'il soit votre serviteur » (Mt 20,26)... C'est en évêque que je vous parle et mes avertissements me font craindre moi-même... Le Christ est venu « non pour être servi, mais pour servir, et donner sa vie en rançon pour une multitude » (Mc 10,45). Voilà comment il a servi, voilà quels serviteurs il nous ordonne d'être. Il a donné sa vie, il nous a rachetés. Qui de nous peut racheter quelqu'un ? Nous avons été rachetés de la mort par sa mort, par son sang. Nous qui étions étendus à terre, nous avons été relevés par son humilité. Mais nous aussi, nous devons apporter notre petite part pour ses membres, puisque nous avons été faits ses membres. Il est la tête, nous sommes le corps (Ep 1,22). Et l'apôtre Jean nous exhorte à l'imiter : « Le Christ a donné sa vie pour nous ; nous aussi, nous devons donner notre vie pour nos frères » (1Jn 3,16).


Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église
Sermon pour le sacre d'un évêque, Guelferbytanus n°32 ; PLS 2, 637 (trad. coll. Pères dans la foi, n°46, p. 93 rev.)




Symbole des Apôtres

Je crois en Dieu, le Père tout-puissant,
Créateur du ciel et de la terre.
Et en Jésus Christ, son Fils unique, notre Seigneur;
qui a été conçu du Saint-Esprit,
est né de la Vierge Marie,
a souffert sous Ponce Pilate, a été crucifié,
est mort et a été enseveli,
est descendu aux enfers ;
le troisième jour est ressuscité des morts,
est monté aux cieux,
est assis à la droite de Dieu le Père tout-puissant,
d'où il viendra juger les vivants et les morts.
Je crois en l'Esprit Saint, à la sainte Église catholique,
à la communion des saints, à la rémission des péchés,
à la résurrection de la chair, à la vie éternelle.
Amen.


Symbole de Nicée-Constantinople

Je crois en un seul Dieu, le Père tout-puissant
créateur du ciel et de la terre, de l'univers visible et invisible.
je crois en un seul Seigneur, Jésus-Christ, le Fils unique de Dieu,
né du Père avant tous les siècles :
il est Dieu, né de Dieu, lumière, née de la lumière, vrai Dieu, né du vrai Dieu,
engendré, non pas créé, de même nature que le Père ; et par lui tout à été fait.
pour nous les hommes et pour notre salut, il descendit du ciel ;
par l'Esprit-Saint, il a pris chair de la Vierge Marie et s'est fait homme.
Crucifié pour nous sous Ponce Pilate, il souffrit sa Passion et fut mis au tombeau.
il ressuscita le troisième jour, conformément aux Écritures,
et il monta au ciel ; il est assis à la droite du Père.
il reviendra dans la gloire, pour juger les vivants et les morts ;
et son règne n'aura pas de fin.
Je crois en l'Esprit-Saint, qui est Seigneur et qui donne la vie ;
il procède du Père et du Fils ;
Avec le Père et le Fils, il reçoit même adoration et même gloire ;
il a parlé par les prophètes.
Je crois en l'Église, une, sainte, catholique et apostolique.
je reconnais un seul baptême pour le pardon des péchés.
j'attends la résurrection des morts, et la vie du monde à venir.
Amen




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"Quand je dis Dieu, c'est un poème,
c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines,
un grand soleil pour aujourd'hui ! "


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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Maud Mer 22 Mai 2013 - 7:57

Bonjour etoilebleur Very Happy
Bonjour Nicolas Very Happy
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez Very Happy

Qie cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière sunny

Bible Croix Dove

Maud


***

Méditation sur l’évangile du jour : Mercredi 22 Mai 2013

Au nom de Jésus

Evangile selon St Marc, chapitre 9, 38-40

Jean, l’un des Douze, disait à Jésus : « Maître, nous avons vu quelqu’un chasser des esprits mauvais en ton nom ; nous avons voulu l’en empêcher, car il n’est pas de ceux qui nous suivent. »

Jésus répondit : « Ne l’empêchez pas, car celui qui fait un miracle en mon nom ne peut pas, aussitôt après, mal parler de moi ; celui qui n’est pas contre nous est pour nous. »

Prière d'introduction

Seigneur, merci de m’avoir révélé ton nom, merci de T’être révélé à moi, d’être venu jusqu’à moi et de m’avoir aidé à Te faire entrer dans ma vie, Toi sans qui je ne peux vivre.

Demande

Que par ma vie je prononce le nom de Jésus.

Points de réflexion

1. Le nom de Jésus. Que veut dire « au nom de Jésus » ? Ce nom signifie : Dieu sauve.

C’est un Dieu qui est proche, tout proche de nous. Moïse en fait l’expérience : Dieu, avant de révéler au buisson ardent qui il est : « JE SUIS QUI JE SUIS » (ou « je serai qui je serai ». Exode 3, 14), lui dit : « Je suis/serai avec toi » (Exode 3, 12). Les apôtres en font l’expérience, eux qui guérissent et font des miracles au nom de Jésus Christ. Le Pape nous dit : « Il est le Sauveur ; ce nom, Jésus.

Lorsque l’on dit Jésus, c’est vraiment lui, c’est-à-dire celui qui fait des miracles.
Et ce nom nous accompagne dans le cœur. » Parce que dire le nom de Jésus implique observer ses exigences et ses préceptes ; c’est vivre, conscient que toutes ses voies sont devant lui.

C’est-à-dire c’est un cœur qui a ouvert la porte au Christ et « là où il entre, le Seigneur donne sa bénédiction » (1ère lecture).

2. « Et son Nom, donné aux hommes, est le seul qui puisse nous sauver. » (Ac 4,12)

Pierre, qui avait renié Jésus, témoigne ensuite avec courage du nom qui nous sauve, a fait observer le pape, précisant que l’apôtre « ne prononce pas ce nom tout seul » mais « rempli de l’Esprit Saint ».

En effet, a-t-il expliqué, « nous ne pouvons pas confesser Jésus, nous ne pouvons pas parler de Jésus, nous ne pouvons pas dire quelque chose de Jésus sans l’Esprit-Saint. C’est l’Esprit qui nous pousse à confesser Jésus, à parler de Jésus ou à avoir confiance en Jésus ».

Et cet Esprit-Saint « est sur le chemin de notre vie, toujours ».

3. Pour illustrer son propos, le pape a raconté une anecdote personnelle, sur un « homme humble », père de huit enfants, qui travaille depuis 30 ans dans la curie de Buenos Aires :

« Avant de sortir, avant de faire tout ce qu’il a à faire, a raconté le pape, cet homme murmure toujours : ?Jésus !’. Une fois je lui ai demandé : ?mais pourquoi est-ce que tu dis toujours ?Jésus’ ?’. ?Quand je dis Jésus, m’a-t-il répondu, je me sens fort, je me sens capable de travailler, et je sais qu’Il est à mon côté, qu’Il me protège’. »

« Cet homme n’a pas étudié la théologie, il a seulement la grâce du baptême et la force de l’Esprit », a ajouté le pape. « Ce témoignage me fait tant de bien », a-t-il confié, parce qu’il rappelle que « en ce monde qui nous propose tant de ?sauveurs’ », et où les hommes « recourent à des prétendus magiciens pour résoudre leurs problèmes ou consultent les cartes » pour discerner, « seul le nom de Jésus sauve », « il n’y a pas d’autre nom », « Il est l’unique ».

Dialogue avec le Christ

Jésus, donne-moi de Te rendre témoignage, de témoigner de Ton nom par ma vie, en paroles et en actes. Donne-moi la grâce de faire comme ta mère, la Vierge Marie, qui est la première à agir au nom de Jésus. Elle nous amène toujours à Toi, comme elle l’a fait à Cana : « faites tout ce qu’il vous dira ».

Résolution

Que « nous pensions à nous confier au nom de Jésus ; que nous priions ?Jésus, Jésus !? Faire cette prière confiante dans le nom de Jésus ... nous fera du bien ».

Source : Catholique.org

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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Invité Mer 22 Mai 2013 - 14:02

]Bonjour Maud,
Bonjour Azur,
Bonjour Manuela,
Bonjour Nicolas,
Bonjour Carine,
Bonjour Claire1,
Bonjour Boisvert,
Bonjour Bénédicte,
Bonjour MarieJésus,
Bonjour Andrée,
Bonjour Flou,
Bonjour Gilles,
Bonjour Garabandal,
Bonjour Bona Fide,
Bonjour Michael,
Bonjour Pax Bonum,
Bonjour Salomé,
Bonjour Bonheur,
Bonjour Emmanuel,
Bonjour à vous tous qui aimez la Parole de Vie : "Goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
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Le mercredi de la 7e semaine du Temps Ordinaire


Livre de l'Ecclésiastique 4,11-19.

La sagesse conduit ses fils à la grandeur, elle prend soin de ceux qui la cherchent.
L'aimer, c'est aimer la vie ; ceux qui la cherchent dès l'aurore seront comblés de bonheur ;
celui qui la possède obtiendra la gloire en héritage ; là où il entre, le Seigneur donne sa bénédiction.
Ceux qui rendent un culte à la sagesse célèbrent le Dieu saint, ceux qui l'aiment sont aimés du Seigneur ;
celui qui l'écoute jugera les nations, celui qui s'attache à elle sera en sécurité dans sa demeure.
S'il se confie en elle, il en prendra possession, et tous ses descendants la recevront en héritage.
Pour commencer, elle le conduira par des chemins sinueux, elle fera venir sur lui la peur et l'appréhension, elle le tourmentera par la sévérité de son éducation, jusqu'à ce qu'elle puisse lui faire confiance ; elle l'éprouvera par ses exigences.
Puis elle reviendra tout droit vers lui, elle le comblera de bonheur en lui dévoilant ses secrets.
Mais s'il s'égare loin d'elle, elle l'abandonnera et le laissera aller à sa perte.



Psaume 119(118),165.168.171-172.174-175.

Grande est la paix de qui aime ta loi ;
jamais il ne trébuche.
J'observe tes exigences et tes préceptes :
toutes mes voies sont devant toi.

Que chante sur mes lèvres ta louange,
car tu m'apprends tes commandements.
Que ma langue redise tes promesses,
car tout est justice en tes volontés.

J'ai le désir de ton salut, Seigneur :
ta loi fait mon plaisir.
Que je vive et que mon âme te loue !
Tes décisions me soient en aide !



Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 9,38-40.

Jean, l'un des Douze, disait à Jésus : « Maître, nous avons vu quelqu'un chasser des esprits mauvais en ton nom ; nous avons voulu l'en empêcher, car il n'est pas de ceux qui nous suivent. »
Jésus répondit : « Ne l'empêchez pas, car celui qui fait un miracle en mon nom ne peut pas, aussitôt après, mal parler de moi ;
celui qui n'est pas contre nous est pour nous.



L’éducation des disciples ne fut pas chose aisée : Jésus avait choisi des hommes comme les autres, avec leurs qualités et leurs limites, pour ne pas dire leurs défauts. Ils vivaient incontestablement leur statut de disciple comme une promotion, un honneur ; d’autant plus que dans leur cas, c’était le Rabbi qui les avait choisis ! Il est clair que ces humbles pécheurs du lac de Galilée n’étaient pas disposés à perdre les prérogatives liées à leur état.
Dans la péricope précédente, nous avons vu comment Jésus tentait déjà, avec une infinie patience, d’élever leur motivation. Il les invitait à renoncer à toute recherche de pouvoir et de gloire personnelles, pour se mettre au service de ces petits auxquels Notre-Seigneur s’identifie et vers lesquels il les envoie.

Peine perdue : les disciples n’écoutent pas vraiment ce que Jésus leur dit. Il y a des questions plus urgentes à traiter que de s’occuper d’un enfant passant par là. Pensez donc : un inconnu a été surpris en flagrant délit d’appropriation du nom de leur Maître pour chasser des esprits mauvais ! Jean, « le fils du tonnerre » (Mc 3, 17) est scandalisé et inquiet : cet homme a empiété sur les pouvoirs qui leur sont réservés. Que leur restera-t-il si tout le monde se permet d’exercer leur ministère ?

Nous ne quittons décidément pas le terrain des jeux de pouvoir, qui se sont insinués non seulement entre les proches de Jésus, mais également dans les relations du groupe des disciples avec le monde extérieur. L’ironie du sort veut que cet « étranger » qui a osé se servir du nom du Maître pour chasser des esprits mauvais, a réussi son entreprise là où les disciples sont demeurés en échec - pensons à l’épisode de l’enfant sourd-muet et épileptique que les apôtres n’ont pas réussi à délivrer. Raison de plus pour empêcher ce concurrent d’agir : il va finir par faire de l’ombre aux ayant droits !
« Il n’est pas de ceux qui nous suivent » : l’expression trahit un décentrement qui n’est pas anodin : depuis quand s’agit-il de suivre les disciples et non le maître ? Ce lapsus ne trahirait-il pas une appropriation du ministère, voire de la personne de Jésus, récupérés au service de la vaine gloire de ses compagnons ?

L’humilité et la mansuétude de la réponse de Jésus tranche singulièrement sur le discours revendicateur et accusateur des disciples : « Si cet homme a pu prendre autorité sur les esprits mauvais en utilisant mon nom, c’est qu’il m’était étroitement uni par la foi. Grâce à cette communion, l’Esprit a pu coopérer efficacement à son action et obtenir la délivrance. Cette expérience sera incontestablement pour lui la confirmation du bien fondé de sa confiance en moi, et son attachement à ma personne s’en trouvera renforcé. Comment pourrait-il parler mal de moi, alors qu’il vient explicitement de puiser dans mon autorité pour faire le bien ? Il deviendra tout au contraire un messager de la Bonne Nouvelle du salut apporté en mon Nom. N’est-ce pas la mission que j’ai confiée à chacun de vous ? Réjouissez-vous donc avec moi de ce que l’action de l’Esprit déborde notre petit groupe ! »

Il est probable que le comportement quelque peu mesquin des disciples nous choque ; mais sommes-nous tellement différents d’eux dans nos pratiques quotidiennes ? Le Seigneur nous invite à nous réjouir du succès des autres, même de nos rivaux directs qui excellent avec facilité dans le domaine où nous nous efforçons péniblement à porter du fruit. Tout ce qui se fait de bien autour de nous ne peut se faire qu’avec l’aide de la grâce, et devrait donc susciter notre reconnaissance. Demandons à l’Esprit Saint de nous aider à prendre autorité sur tous nos sentiments négatifs : que notre louange chante plus fort que notre envie ; que notre admiration pour les dons de Dieu si largement répartis prévale sur notre jalousie ; que notre bénédiction accompagne les œuvres de nos « concurrents » afin qu’ils mettent toujours davantage leurs dons au service du plan de Dieu. C’est ainsi que nous serons véritablement disciples du Christ, nous réjouissant avec lui pour tout ce qui contribue à la gloire du Père et au bien de nos frères.


« Seigneur j’ai honte en découvrant en moi tant de sentiments inavouables que je cachais tant bien que mal, mais que ta Parole dénonce impitoyablement. Merci de dévoiler au grand jour mon hypocrisie : je confesse ton Nom, tout en nourrissant des pensées de ressentiments envers ceux qui me font ombrage, et en préparant des stratégies d’exclusion de ceux qui me font obstacle… Donne-moi un cœur pur, que je puisse me réjouir du bien des autres, de leurs réussites, de leurs succès, sans que cette joie ne soit obscurcie par la tristesse qu’engendre ma jalousie. Libre de tout ressentiment, je pourrai alors reconnaître ta bonté et te louer en toutes circonstances, car tu es un Dieu bon ami des hommes. »

Père Joseph-Marie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson


Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 2 6_ip210

Est-ce qu'ils marchent avec nous ?

Quant à ceux qui n'ont pas encore reçu l'Évangile, eux aussi sont ordonnés de diverses manières au peuple de Dieu. Et en premier lieu, ce peuple qui a reçu les alliances et les promesses, et dont le Christ est issu selon la chair (Rm 9,4-5), peuple très aimé du point de vue de l'élection, « à cause de leurs pères, car les dons et l'appel de Dieu sont irrévocables » (Rm 11,28-29). Mais le dessein de salut embrasse aussi ceux qui reconnaissent le Créateur, en premier lieu les musulmans qui, professant avoir la foi d'Abraham, adorent avec nous le Dieu unique, miséricordieux, qui jugera les hommes au dernier jour.

Quant aux autres qui cherchent le Dieu inconnu à travers des ombres et des images, Dieu n'est pas loin d'hommes de cette sorte, puisque c'est lui qui donne à tous vie, souffle et toutes choses (Ac 17,25-28) et que, comme Sauveur, il veut que tous les hommes soient sauvés (1Tm 2,4). En effet, ceux qui, sans faute de leur part, ignorent l'Évangile du Christ et son Église et cherchent cependant Dieu d'un cœur sincère et s'efforcent, sous l'influence de sa grâce, d'accomplir dans leurs actions sa volonté telle qu'ils la connaissent par ce que leur dicte leur conscience, eux aussi peuvent arriver au salut éternel. La Providence divine ne refuse pas les secours nécessaires pour le salut à ceux qui, sans faute de leur part, ne sont pas encore parvenus à une connaissance explicite de Dieu, mais cherchent, non sans le secours de la grâce divine, à mener une vie droite. En effet, tout ce qui se trouve de bon et de vrai chez eux est considéré par l'Église comme une préparation à l'Évangile et comme un don de Celui qui illumine tout homme pour qu'il ait finalement la vie.

Concile Vatican II. Constitution dogmatique sur l'Église « Lumen gentium », §16 (trad. cf Winling)





Il existe différentes vertus:


Théologales et Cardinales


Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 2 Vierge11

Les Vertus Théologales:

La Foi :

Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 2 Foi10

La Foi c'est une douce confiance aimante envers le Seigneur.

C'est croire que Jésus est venue sur terre et qu'il est Dieu.

La Foi c'est aimer le Père sans forcément attendre en retour.

La Foi permets à la Charité de s'installer et est indissociable de l'Espérance.

La Vertu de Foi est un don de Dieu qu'il convient d'alimenter afin qu'elle ne meurt point.


Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 2 Priere11


L'Espérance

L'Espérance c'est penser que Dieu est vainqueur du mal et qu'il sera notre bonheur au Ciel.

L'Espérance est intimement liée à la Vertu de Foi et à celle de Charité.

La Vertu d'Espérance est un Don de Dieu qui permets de placer sa confiance en lui.



La Charité

Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 2 34a10

La Charité c'est aimer comme le Seigneur nous a aimés.

C'est aimer sans mesures, sans retours.

La Charité n'est pas la pitié, mais c'est accepter d'aimer jusqu'à nos ennemis.

La Vertu de Charité nous pousse à faire le bien pour le bien.

La vertu de Charité est liée à celle de l'Espérance et à celle de la Foi.




Les vertus Cardinales


La Force

Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 2 2_coeu10

La Force est une Vertu morale qui permets d'aller au bout des choses, de
tenir ferme dans la difficulté.

Ce n'est pas un concours physique mais une qualité humaine qui permets
de se dépasser et d'oser aller au bout du chemin qui mène à la victoire.

Certains Apôtres ont utilisé la Force afin d'accepter de mourir martyrs
pour Jésus-Christ.

La peur de la Mort peut être dépassée grâce à la Vertu de Force.



La Tempérance

Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 2 Temper10

La Vertu de Tempérance est symbolisée par la modération.

Avoir un comportement équilibré et raisonnable mène au Christ.



La Prudence

Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 2 Pruden11

La Vertu de Prudence est une qualité qui dirige l'homme
vers le Bien et lui fait réfléchir aux moyens d' y arriver.

Etre prudent protège l'homme de mauvaises rencontres, de mauvaises expériences
et permet de mettre son entière confiance en Dieu.



La Justice

Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 2 Justic10

La Vertu de Justice est une qualité morale, elle permet un juste équilibre entre les hommes.

Équilibre matériel qui assure à chacun la dignité humaine.

La Justice est aussi au service du Bien de l'être humain, elle est active dans l'humilité.



Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 2 Que_di41
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"Quand je dis Dieu, c'est un poème,
c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines,
un grand soleil pour aujourd'hui ! "

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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Maud Jeu 23 Mai 2013 - 6:31

Bonjour etoilebleue Very Happy
Bonjour Nicolas Very Happy
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez Very Happy

Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière sunny

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Méditation sur l’ évangile du jour : Jeudi 23 Mai 2013

Jésus : un choix

Evangile selon St Marc, chapitre 9, 41-50

Jésus disait à ses disciples : « Celui qui vous donnera un verre d’eau au nom de votre appartenance au Christ, amen, je vous le dis, il ne restera pas sans récompense.

Celui qui entraînera la chute d’un seul de ces petits qui croient en moi, mieux vaudrait pour lui qu’on lui attache au cou une de ces meules que tournent les ânes, et qu’on le jette à la mer.

Et si ta main t’entraîne au péché, coupe-la. Il vaut mieux entrer manchot dans la vie éternelle que d’être jeté avec tes deux mains dans la géhenne, là où le feu ne s’éteint pas.

Si ton pied t’entraîne au péché, coupe-le. Il vaut mieux entrer estropié dans la vie éternelle que d’être jeté avec tes deux pieds dans la géhenne.

Si ton œil t’entraîne au péché, arrache-le. Il vaut mieux entrer borgne dans le royaume de Dieu que d’être jeté avec tes deux yeux dans la géhenne, là où le ver ne meurt pas et où le feu ne s’éteint pas.

Car tout homme sera salé au feu. C’est une bonne chose que le sel ; mais si le sel cesse d’être du sel, avec quoi allez-vous lui rendre sa force ?
Ayez du sel en vous-mêmes, et vivez en paix entre vous. »

Prière d'introduction

Père, merci d’avoir fait de moi Ton enfant par le baptême. Merci de m’avoir donné la foi et de m’avoir gardé Jusqu’à aujourd’hui. Tu es en moi, parce que j’ai Ta vie en moi. Tu es en moi.

Demande

Prendre conscience de la vie que Dieu me donne et du choix que j’ai à faire pour suivre le Christ.

Points de réflexion

1. Jésus, plus souvent présenté comme Bon Pasteur, comme celui qui accueille tous ceux qui viennent à Lui, demande aussi une radicalité, un choix clair : ou avec Lui ou contre Lui.

Ainsi Il demandera aux Douze : « Voulez-vous partir, vous aussi ? » (Jn 6,67) Il laisse libre mais Il exige une décision. On ne peut être à moitié dans la vie et à moitié dans la mort. Le sel est bon ou mauvais, il ne peut être les deux en même temps.

Il n’y a pas de demi-mesure avec Dieu. Ce choix, nous l’effectuons plus ou moins consciemment, mais nous le faisons certainement par nos actions. Nous choisissons notre camp pendant que nous sommes sur terre, par notre vie. Dieu désire, plus que tout notre bonheur, que nous vivions avec Lui, de sa vie ! Mais Il ne nous y oblige pas.

Pour que l’homme puisse aimer, Dieu prend le risque qu’il puisse pécher. A nous de Le choisir. Lui, fait tout pour que je le connaisse, que je découvre l’amour immense qu’Il a pour moi, pour que je L’aime en retour.

2. Qu’est-ce que le péché que Jésus mentionne trois fois dans cet enseignement à ses apôtres ?

Aujourd’hui, dans le langage courant, ce mot « si » négatif n’est pratiquement plus utilisé. On utilise plutôt les mots coupable ou responsable. Dans l’Ancien Testament, la notion de péché a mis longtemps à s’éclaircir. Trois mots sont employés : le premier évoque l’idée de rater une cible, un manquement. Le second évoque l’idée de dévier, sortir du chemin, traduit en français par transgression.

Le troisième évoque l’idée de révolte. L’idée de faute n’apparaît que plus tard, avec l’exil à Babylone. En relisant son histoire, le peuple découvre sa faute, et découvre le pardon de Dieu.

Cette prise de conscience se fait à travers ce pardon. Jésus veut nous faire comprendre qu’il est important de se reconnaître pécheur ! C’est difficile et peut-être rare. Beaucoup de gens ont conscience d’avoir fait des fautes, mais pas forcément d’avoir commis des péchés. Faire une faute, c’est violer un précepte de morale ou un code légal ? par exemple voler, mentir, brûler un feu rouge.

Le péché est quelque chose de plus profond ! Ce n’est pas violer un précepte de morale, c’est abimer une relation d’amour avec quelqu’un ! Le péché se situe donc toujours en rapport à la relation avec quelqu’un. Le péché, c’est la faute qui prend toute sa dimension.

3. Jésus est ambitieux pour nous : « soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait ». (Mt 5,48)

Il nous appelle à la sainteté (c’est le contraire du péché). Avons-nous cette ambition ? Être chrétien est un choix de vie. L’amour est exigeant...

Que pouvons-nous faire ? La réalité que nous connaissons, est qu’aucun de nous n’est parfait, comme en témoigne notre besoin répété de confession... Dieu le sait, Il nous connaît.

Il nous fait entrer dans la vie. Non parce que nous l’avons gagnée, mais parce que le Christ nous l’a gagnée. Depuis le jour de notre baptême, Dieu dépose en nous la vie du Fils, l’Esprit Saint. Nous avons en nous la Vie, la vie de Dieu.

Dialogue avec le Christ

Jésus, merci de me donner ta vie ! Aide-moi à être conscient que ce n’est pas moi qui me donne la vie. Je la reçois.

Résolution

« Saler » la terre sur laquelle Dieu m’a mis, par mon témoignage.

SOURCE : Catholique.org

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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Invité Jeu 23 Mai 2013 - 11:23

Bonjour Maud,
Bonjour Azur,
Bonjour Manuela,
Bonjour Nicolas,
Bonjour Carine,
Bonjour Claire1,
Bonjour Boisvert,
Bonjour Bénédicte,
Bonjour MarieJésus,
Bonjour Andrée,
Bonjour Flou,
Bonjour Gilles,
Bonjour Garabandal,
Bonjour Bona Fide,
Bonjour Michael,
Bonjour Pax Bonum,
Bonjour Salomé,
Bonjour Bonheur,
Bonjour Emmanuel,
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Le jeudi de la 7e semaine du Temps Ordinaire


Livre de l'Ecclésiastique 5,1-8.

Ne t'appuie pas sur tes richesses, ne dis pas : « Elles me suffisent. »
Ne te laisse pas entraîner par ton instinct et ta force à suivre les désirs qui te viennent à l'esprit.
Ne dis pas : " Je suis le plus fort ! " Ne parle pas ainsi, car le Seigneur ne manquera pas de te châtier.
Ne dis pas : " J'ai péché ; et rien ne m'est arrivé. " Ne parle pas ainsi, car le Seigneur sait attendre longtemps.
Ne sois pas assuré du pardon au point d'entasser péché sur péché.
Ne dis pas : " Sa miséricorde est grande, il pardonnera bien tous mes péchés. " Ne parle pas ainsi, car il y a en lui la pitié mais aussi la colère ; son indignation s'abattra sur les pécheurs.
Ne tarde pas à te retourner vers le Seigneur, ne remets pas ta décision de jour en jour ; car brusquement éclatera la colère du Seigneur, et à l'heure du châtiment, tu seras anéanti.
Ne t'appuie pas sur des richesses injustement acquises : elles ne te serviront de rien au jour de l'adversité.



Psaume 1,1-2.3-4a.4b-6.

Heureux est l'homme
qui n'entre pas au conseil des méchants,
qui ne suit pas le chemin des pécheurs,
ne siège pas avec ceux qui ricanent,
mais se plaît dans la loi du Seigneur
et murmure sa loi jour et nuit !


Il est comme un arbre
planté près d'un ruisseau,
qui donne du fruit en son temps,
et jamais son feuillage ne meurt ;
tout ce qu'il entreprend réussira,
tel n'est pas le sort des méchants.


Mais ils sont comme la paille
au jugement, les méchants ne se lèveront pas,
ni les pécheurs au rassemblement des justes.
Le Seigneur connaît le chemin des justes,
mais le chemin des méchants se perdra.



Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 9,41-50.

Jésus disait à ses disciples : " Celui qui vous donnera un verre d'eau au nom de votre appartenance au Christ, amen, je vous le dis, il ne restera pas sans récompense.
Celui qui entraînera la chute d'un seul de ces petits qui croient en moi, mieux vaudrait pour lui qu'on lui attache au cou une de ces meules que tournent les ânes, et qu'on le jette à la mer.
Et si ta main t'entraîne au péché, coupe-la. Il vaut mieux entrer manchot dans la vie éternelle que d'être jeté avec tes deux mains dans la géhenne, là où le feu ne s'éteint pas.
Si ton pied t'entraîne au péché, coupe-le. Il vaut mieux entrer estropié dans la vie éternelle que d'être jeté avec tes deux pieds dans la géhenne.
Si ton œil t'entraîne au péché, arrache-le. Il vaut mieux entrer borgne dans le royaume de Dieu que d'être jeté avec tes deux yeux dans la géhenne,
là où le ver ne meurt pas et où le feu ne s'éteint pas.
Car tout homme sera salé au feu.
C'est une bonne chose que le sel ; mais si le sel cesse d'être du sel, avec quoi allez-vous lui rendre sa force ? Ayez du sel en vous-mêmes, et vivez en paix entre vous. »


On dirait que, dans ce passage, saint Marc s’est contenté de rassembler divers préceptes du Seigneur ; comme s’il nous donnait directement accès à son carnet de notes, sans chercher à les ordonner. Mais ce n’est pas une raison pour les isoler les unes des autres ; elles sont données dans la succession de notre lecture continue de l’évangile, c'est-à-dire dans le contexte des explications que Jésus donne à ses disciples pour les aider à comprendre qu’il va à Jérusalem y vivre sa Passion.

Pour commencer, le Seigneur évoque ceux qui offriront un verre d’eau à ses disciples, au nom de leur appartenance au Christ. En elle-même, cette image a du poids. Cependant, cette coupe d’eau n’est pas un verre que l’on tend à qui a soif ; elle est le signe de bienvenue convenu dans les maisons où l’on accueille, dans la simplicité, les disciples du Seigneur. Elle est le geste de l’hospitalité fraternelle. Ce geste, dit le Seigneur, aura sa récompense. L’évangile ici s’ouvre donc dans un contexte sinon communautaire, en tous cas fraternel, et heureux.

Viennent ensuite des prescriptions négatives. Elles concernent d’abord ceux qui s’attaqueraient à « un seul de ces petits qui croient en moi », puis elles interpellent chacun de ceux qui suivent le Seigneur. Ils doivent avoir le sens des enjeux que représentent la vie éternelle et ainsi se montrer prêts à renoncer à une main, à un pied ou à un œil pour éviter de se perdre tout entier. Ces membres ont bien entendu une valeur symbolique : ils désignent tout ce par quoi l’homme pèche. Avec la main, il prend et s’accapare le bien d’autrui, avec le pied il marche sur les chemins de la violence et de l’autonomie, avec l’œil, il laisse les mauvais désirs entrer en lui et diriger sa vie.

Mais gardons bien la perception du contexte. Jésus ne vise pas seulement les comportements individuels en eux-mêmes. En commençant son énumération par le rapport aux petits et en le terminant par un appel à vivre en paix entre frères, « vivez en paix entre vous », Jésus montre que son intention vise la vie communautaire dans son ensemble. La communauté chrétienne est en effet un corps dont chacun des membres doit participer à sa bonne santé spirituelle ; chacun est responsable du bien de tous. Dès lors, ce n’est pas seulement pour éviter de se perdre qu’il faut être prêt à renoncer à un ses propres membres : il faut conserver la paix au sein de la communauté, fusse au prix d’un de ses membres, car si cette paix venait à disparaître, chaque individu pourrait perdre l’accès à la vie éternelle. Par la paix que nous maintenons entre nous, nous garantissons de salut de chacun. Or celui qui troublera la paix de tous, sera en outre l’objet du courroux du Seigneur : « mieux vaudrait pour lui qu'on lui attache au cou une de ces meules que tournent les ânes, et qu'on le jette à la mer ». La communauté est le lieu où s’épanouissent les petits que chérit le Seigneur, elle doit donc être protégée.

« Car tout homme sera salé au feu ». Mieux vaut amputer la main plutôt que tomber dans la géhenne où le feu ne s’éteint pas, car, en tous cas, tout homme passera par le feu purificateur de l’amour de Dieu. Il est inutile de s’attacher à nos membres, car nous passerons tous par l’épreuve purificatrice, pour notre bien et par délicatesse d’amour de notre Dieu. C’est de cet amour que le sel tient sa saveur et que l’homme tient sa valeur. Jésus parle, nous l’avons compris, de l’offrande volontaire de soi, du détachement de soi dans l’amour, il explique la Croix.

« C'est une bonne chose que le sel ; mais si le sel cesse d'être du sel, avec quoi allez-vous lui rendre sa force ? ». Le feu purificateur de l’amour de Dieu produit en l’homme la sagesse, la grâce, la pureté. Si le sel vient à s’affadir, si l’homme perd la grâce et la sagesse de Dieu, les relations dans la communauté sont mises en péril, la paix qui l’unit est compromise.

Le rapprochement avec la Passion que Jésus annonce sans que ses disciples comprennent, se dessine ainsi peu à peu. Par sa souffrance, Jésus va briser le mur de la haine et rassembler la famille de Dieu. Il le fait par amour de ses frères et par égard pour l’amour du Père pour ses enfants, les petits que le péché à asservi. Ainsi chacun de ses disciples. Dans la communauté à laquelle nous appartenons, la Croix est le chemin par lequel nous devons volontairement nous engager pour édifier avec le Seigneur l’unité de sa famille dans la charité. La paix de tous et le salut de chacun en dépendent.


Seigneur Jésus, donne-nous de mesurer la grandeur de ce que tu donnes à vivre, ouvre nos yeux à cette merveille qui ne saurait être comparée avec un attachement déplacé à nos mains, nos pieds et nos yeux qui nous conduisent loin de toi. Ainsi, acceptant d’être unis à toi sur la Croix, nous édifierons avec toi l’unité de ton Corps qui est l’Église. Merci de nous associer à cette œuvre de réconciliation qui produira en nous le sel qui donne son goût à la vie et qui permet de vivre dans la paix que partagent des frères.

Frère Dominique
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson


Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 2 48557110

« Ayez du sel en vous-mêmes »


Accorde-moi, Dieu miséricordieux, de désirer avec ardeur ce que tu approuves, de le rechercher avec prudence, de le reconnaître avec vérité, de l'accomplir avec perfection, à la louange et à la gloire de ton nom.

Mets de l'ordre en ma vie, et donne-moi d'accomplir ce que tu veux que je fasse, comme il faut et comme il est utile au salut de mon âme. Que j'aille vers toi, Seigneur, par un chemin sûr, droit, agréable et menant au terme, un chemin qui ne s'égare pas entre les prospérités et les adversités, afin que je te rende grâces dans les choses prospères, et que dans les choses adverses je garde la patience, ne me laissant ni exalter par les premières, ni abattre par les secondes. Que rien ne me réjouisse ni ne m'attriste, hors ce qui mène à toi ou m'en retire. Que je ne désire plaire ou ne craigne de déplaire à personne si ce n'est à toi. Que tout ce qui passe devienne vil à mes yeux à cause de toi, Seigneur, et que tout ce qui te touche me soit cher, mais toi, mon Dieu, plus que tout le reste... Que je ne désire rien en dehors de toi...

Accorde-moi, Seigneur mon Dieu, une intelligence qui te connaisse, un empressement qui te cherche, une sagesse qui te trouve, une vie qui te plaise, une persévérance qui t'attende avec confiance et une confiance qui te possède à la fin. Accorde-moi d'être affligé de tes peines par la pénitence, d'user en chemin de tes bienfaits par la grâce, de jouir de tes joies surtout dans la patrie par la gloire. Ô toi qui, étant Dieu, vis et règnes dans tous les siècles.


Saint Thomas d'Aquin (1225-1274), théologien dominicain, docteur de l'Église
Prière pour demander la sagesse




Vous êtes le sel de la terre

Chez les Sémites, le sel avait de multiples usages. Comme c'est le cas également pour nous, le sel était un condiment qui relevait la saveur des aliments. On l'utilisait aussi abondamment comme moyen de conservation des aliments. À cause de cette propriété, le sel pouvait désigner le prix ou la valeur d'une chose. L'expression « manger le sel de quelqu'un » signifiait « manger son pain » ou «être attaché à sa maison», d'où le mot « salaire » qui désignait la solde des soldats. Par contre, les habitants de la Judée ne savaient pas qu'un jour l'épandage de sel sur les routes feraient fondre la neige.

Symbole de ce qui demeure, le mot sel entrait aussi dans des expressions comme « manger du sel avec quelqu'un » ou « faire un pacte de sel » pour exprimer l'indissolubilité d'un pacte d'amitié. Dans les dispositions prises en faveur des prêtres, Dieu déclare à Aaron : Je vous donne, en vertu d'une loi perpétuelle, à toi, à tes fils et à tes filles, toutes les redevances prélevées pour le Seigneur par les fils d'Israël sur les choses saintes. C'est là - pour toi et tes descendants - une alliance consacrée par le sel et immuable aux yeux du Seigneur (Nombres 18, 19).

Autre usage du sel : lorsqu'on offrait les sacrifices, on saupoudrait de sel l'encens et les victimes animales. En brûlant, le sel donnait à la flamme une belle couleur jaune. Mais le sel ne faisait pas qu'embellir la flamme ; il exprimait la volonté de conserver inaltérée l'alliance avec Dieu. Ainsi peut-on lire dans le Lévitique la recommandation suivante : Sur toute offrande que tu présenteras, tu mettras du sel; tu n'omettras jamais le sel de l'alliance de ton Dieu sur ton offrande; avec chacun de tes présents, tu présenteras du sel (Lévitique 2, 13).

Un nouvel usage du sel

À la table où il convie l'humanité pour lui donner la nourriture de sa Parole et le pain de la vie, Jésus déclare à ses disciples qu'ils sont le sel de la terre (Matthieu 5, 13). Il les prévient aussi du danger d'être un sel qui se dénature ou qui s'affadit, ne remplissant plus ainsi son rôle.

Or le rôle des disciples est d'apporter à la vie du monde la saveur de l'Évangile, après avoir été eux-mêmes « salés » par l'Évangile. Par la consécration de leur temps à la prière, par leur engagement en faveur de la justice et du respect de la dignité de la personne humaine, ils témoignent de l'alliance inaltérable que Dieu a conclue avec l'humanité en Jésus Christ. Ils forment aussi la communauté de foi qui présentent à Dieu, en communion avec le Christ Jésus, l'offrande de toutes les réalisations du génie humain; et qui lui adressent une prière de supplication et de pardon pour les méfaits accomplis par l'homme.

Le sel doit être utilisé avec délicatesse. On peut toujours ajouter du sel si ce n'est pas salé à son goût ; mais on ne peut en enlever s'il y en a trop. En confiant à ses disciples la tâche d'être le sel de la terre, on peut deviner que les disciples ont la tâche de proposer avec sagesse l'Évangile aux hommes et aux femmes de leur temps, afin que ceux-ci puissent ensuite par eux-mêmes y puiser le sel qui donnera de la saveur à leur vie. Et surtout se rappeler que l'Évangile sera d'autant mieux accueilli qu'il sera le sel du disciple qui en fait l'annonce.


Yves Guillemette, prêtre http://www.interbible.org/


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"Quand je dis Dieu, c'est un poème,
c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines,
un grand soleil pour aujourd'hui ! "


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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Maud Ven 24 Mai 2013 - 7:14

Bonjour etoilebleue Very Happy
Bonjour Nicolas Very Happy
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez Very Happy

Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière sunny

Bible Croix Dove

Maud


****

Méditation sur l’ évangile du jour : Vendredi 24 Mai 2013


Question sur le divorce

Evangile selon St Marc, chapitre 10, 1-12

Jésus arrive en Judée et en Transjordanie. De nouveau, la foule s’assemble près de lui, et de nouveau, il les instruisait comme d’habitude.

Des pharisiens l’abordèrent et pour le mettre à l’épreuve, ils lui demandaient : « Est-il permis à un mari de renvoyer sa femme ? »

Jésus dit : « Que vous a prescrit Moïse ? »

Ils lui répondirent : « Moïse a permis de renvoyer sa femme à condition d’établir un acte de répudiation. »

Jésus répliqua : « C’est en raison de votre endurcissement qu’il a formulé cette loi.

Mais, au commencement de la création, il les fit homme et femme. À cause de cela, l’homme quittera son père et sa mère, il s’attachera à sa femme, et tous deux ne feront plus qu’un. Ainsi, ils ne sont plus deux, mais ils ne font qu’un. Donc, ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas ! »

De retour à la maison, les disciples l’interrogeaient de nouveau sur cette question.

Il leur répond : « Celui qui renvoie sa femme pour en épouser une autre est coupable d’adultère envers elle. Si une femme a renvoyé son mari et en épouse un autre, elle est coupable d’adultère. »

Prière d'introduction

Seigneur, à chaque fois que les foules Te posent une question, Tu veux leur donner une réponse mais, en même temps, Tu veux qu’elles puissent trouver la réponse dans l’enseignement qu’elles ont déjà reçu : Tu veux leur apprendre à réfléchir à partir de ce qu’elles savent de source sure.

Demande

Seigneur, Toi qui nous envoies comme des brebis au milieu des loups, apprends-nous à être « candides comme les colombes et prudents comme les serpents » pour ne pas tomber dans le piège des fausses questions.

Points de réflexion

1. Dès les premiers mots, l’évangéliste nous précise bien que la question est une question pour mettre le Seigneur à l’épreuve, pour voir s’Il répondrait comme Moïse et selon les autres prescriptions, auxquelles les juifs obéissaient. Jésus sais qu’ils veulent

Lui tendre un piège et iI répond calmement : « N’avez-vous pas lu que le Créateur, dès l’origine, les créa homme et femme ?... » A partir de cette réalité voulue et instituée par Dieu depuis toujours, ce que Dieu a uni, l’homme ne doit pas le séparer. Il fait immédiatement référence au récit de la Création, que les pharisiens connaissent mieux que personne

. Et, s’iI voulait aller plus loin, Il ajouterait ce que ses interlocuteurs ne pourraient pas non plus contester : « Le 6e jour Dieu dit : ?faisons l’homme à notre image, comme notre ressemblance. Dieu les créa homme et femme... ?.
Il ajouterait aussi qu’après les avoir bénis, Il leur prescrivit d’emplir la terre et de la dominer en la gardant et la cultivant.

2. Le Seigneur veut conduire les foules, qui se sont assemblées auprès de Lui et devant lesquelles les pharisiens ont posé la question au sujet du divorce

, les conduire à réfléchir sur le fait que ce n’est pas Dieu qui a institué le divorce mais que, en raison de la dureté du cœur de l’homme, Moïse a prescrit un acte de divorce, qui était très discuté par les docteurs juifs eux-mêmes et selon lequel le mari avait une bien plus grande latitude que la femme... mais cette prescription n’était rien d’autre qu’une prescription pour adoucir la loi, que la faiblesse des hommes livrés à eux-mêmes ne pouvait pas porter... mais, à l’origine, la loi naturelle ne s’accorde pas avec permission.

3. Ces paroles du Seigneur peuvent sembler très dures et, une fois rentrés à la maison, les disciples poursuivent l’entretien et veulent comprendre ce qui se passe et pourquoi.

Alors Jésus précise bien que l’adultère est la situation du partenaire qui a répudié son conjoint. Le Maître est très explicite à ce sujet : « c’est en raison de la dureté de vos cœur... »

Dialogue avec le Christ

Seigneur accorde-moi la grâce de comprendre que, même inconsciente, la dureté de cœur de celui qui veut tout dominer, sans écouter les arguments des autres, engendre des souffrances et des injustices vis-à-vis de son entourage.

Accorde-moi la grâce de comprendre que cette dureté de cœur est une des sources du mal dans le monde.

Résolution

Essayer de ne pas faire aux autres ce que je ne voudrais pas qu’ils me fassent.


SOURCE : Catholique.org


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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Invité Ven 24 Mai 2013 - 10:42

Bonjour Maud,
Bonjour Nicolas,
Bonjour à vous tous qui aimez la Parole de Vie : "Goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 2 43550846


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Le vendredi de la 7e semaine du Temps Ordinaire


Livre de l'Ecclésiastique 6,5-17.

La parole agréable attire de nombreux amis, le langage aimable attire de nombreuses gentillesses.
De bonnes relations, tu peux en avoir avec beaucoup de monde ; mais des conseils, n'en demande qu'à un seul entre mille.
Si tu veux acquérir un ami, acquiers-le en le mettant à l'épreuve ; n'aie pas trop vite confiance en lui.
Il y a l'homme qui est ton ami quand cela lui convient, mais qui ne reste pas avec toi au jour de ta détresse.
Il y a l'homme qui d'ami se transforme en ennemi, et qui va divulguer, pour ta confusion, ce qui l'oppose à toi.
Il y a l'homme qui est ton ami pour partager tes repas, mais qui ne reste pas avec toi au jour de ta détresse.
Quand tout va bien pour toi, il est comme un autre toi-même et commande avec assurance à tes domestiques ;
mais si tu deviens pauvre, il est contre toi, et il se cache pour t'éviter.
Tes ennemis, tiens-les à distance, mais avec tes amis sois sur tes gardes.
Un ami fidèle est un refuge assuré, celui qui en trouve un a trouvé un trésor.
Un ami fidèle n'a pas de prix, sa valeur est inestimable.
Un ami fidèle est un élixir de vie que découvriront ceux qui craignent le Seigneur.
Celui qui craint le Seigneur orientera bien ses amitiés, car son compagnon lui ressemblera.



Psaume 119(118),12.16.18.27.34-35.

Toi, Seigneur, tu es béni :
apprends-moi tes commandements.
Je trouve en tes commandements mon plaisir,
je n'oublie pas ta parole.


Ouvre mes yeux,
que je contemple les merveilles de ta loi.
Montre-moi la voie de tes préceptes,
que je médite sur tes merveilles.


Montre-moi comment garder ta loi,
que je l'observe de tout cœur.
Guide-moi sur la voie de tes volontés,
là, je me plais.



Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 10,1-12.

Jésus arrive en Judée et en Transjordanie. De nouveau, la foule s'assemble près de lui, et de nouveau, il les instruisait comme d'habitude.
Des pharisiens l'abordèrent et pour le mettre à l'épreuve, ils lui demandaient : « Est-il permis à un mari de renvoyer sa femme ? »
Jésus dit : « Que vous a prescrit Moïse ? »
Ils lui répondirent : « Moïse a permis de renvoyer sa femme à condition d'établir un acte de répudiation. »
Jésus répliqua : « C'est en raison de votre endurcissement qu'il a formulé cette loi.
Mais, au commencement de la création, il les fit homme et femme.
A cause de cela, l'homme quittera son père et sa mère,
il s'attachera à sa femme, et tous deux ne feront plus qu'un. Ainsi, ils ne sont plus deux, mais ils ne font qu'un.
Donc, ce que Dieu a uni, que l'homme ne le sépare pas ! »
De retour à la maison, les disciples l'interrogeaient de nouveau sur cette question.
Il leur répond : « Celui qui renvoie sa femme pour en épouser une autre est coupable d'adultère envers elle.
Si une femme a renvoyé son mari et en épouse un autre, elle est coupable d'adultère. »



Au sujet de la répudiation, deux écoles s’affrontaient au temps de Jésus. La première, celle de Shammaï, plus attentive aux droits de l’épouse, ne permettait sa répudiation qu’en cas d’inconduite sexuelle ; la seconde, celle de Hillel, concédait au mari un droit de répudiation sans rien préciser de plus, laissant la porte ouverte à l’arbitraire le plus absolu. C’est cette dernière école qui prévalait au temps de Jésus.

Les pharisiens connaissant les exigences morales de Jésus veulent le mettre en porte à faux par rapport à l’opinion commune en l’interrogeant sur cette question de la répudiation de l’épouse par son mari. Jésus, restant dans le style des discussions et controverses rabbiniques, va répondre par une autre question en demandant si Moïse a « commandé » quelque chose au sujet de la répudiation. Les pharisiens répondent qu’il s’agit en fait d’une « permission ».
Jésus met alors en relief la confusion opérée par ces hommes qui assimilent au commandement de Loi une prescription concédée par Moïse au peuple incapable de fidélité au Dieu de l’Alliance comme en matière de lien conjugal à cause de sa « dureté de cœur ».

La loi originelle manifestant la volonté du Créateur est claire : Dieu crée l’homme et la femme à son image fondant l’unité indissoluble du mariage en les liant lui-même l’un à l’autre : « Au commencement de la création, il les fit homme et femme. A cause de cela, l'homme quittera son père et sa mère, il s'attachera à sa femme, et tous deux ne feront plus qu'un. Ainsi, ils ne sont plus deux, mais ils ne font qu'un. »

Moïse l’avait bien compris. La formulation du Décalogue en témoigne : « Tu ne commettras pas d’adultère ; tu ne convoiteras pas la femme de ton prochain » (Dt 5, 18.21) qui, traduite en termes positifs par Malachie, donne : « Tu seras fidèle à la femme de ta jeunesse, celle qui fut ta compagne et la femme de ton alliance » (Ml 2, 14).
Cependant, pour préserver un minimum de droit à l’épouse et lui éviter de se trouver sans recours devant une possible décision arbitraire de répudiation de la part de son époux, Moïse avait exigé d’établir un acte de répudiation qui lui permettait d’échapper à la honte du soupçon d’inconduite, et de se remarier en toute légalité. Mais cette concession n’autorisait en rien le divorce et le renvoi de l’épouse par son mari.

Peut-être pouvons-nous élargir le propos de cet évangile. Ce qui est « permis » dans le but de limiter les abus, ne doit pas nous détourner de ce qui est « prescrit », c'est-à-dire dans le cas de notre évangile de ce qui correspond à l’appel de Dieu sur l’homme et la femme. Les manquements à l’amour sont inévitables. Cependant la miséricorde envers nos faiblesses ne nous dispense pas de poursuivre notre effort de conversion en vue d’atteindre la charité parfaite. Bien au contraire. C’est pour cela que notre Seigneur Jésus-Christ nous donne la force de transformer notre cœur de pierre, dur et intransigeant, en cœur aimant. Ce don est un appel que Dieu nous adresse à nous efforcer avec l’aide de sa grâce de demeurer fidèles à son dessein initial sur l’humanité, sans prendre prétexte de quelque concession que ce soit pour justifier une attitude de faiblesse ou de médiocrité.


« Seigneur, au milieu de notre monde où le relativisme tend à nous faire justifier notre manière de vivre en fonction de ce que nous sommes capables de vivre aujourd’hui, fais-nous la grâce de ne pas perdre de vue la voie de ta Sagesse. Puisse chacun de nous renouveler chaque matin cette prière du Psalmiste : ‘Montre-moi la voie de tes préceptes, que je médite sur tes merveilles. Montre-moi comment garder ta loi, que je l’observe de tout cœur. Guide-moi sur la voie de tes volontés, là je me plais’ (Ps 118 (119), 33-35). »

Frère Elie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson


Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 2 800px-11

« Tous deux ne feront plus qu'un »


Lorsque le Christ, avant sa mort, au seuil même du mystère pascal, prie en disant : « Père saint, garde en ton nom ceux que tu m'as donnés pour qu'ils soient un, comme nous » (Jn 17,11), il demande aussi en quelque sorte, peut-être d'une façon particulière, l'unité des époux et des familles. Il prie pour l'unité de ses disciples, pour l'unité de l'Église ; or le mystère de l'Église est comparé par saint Paul au mariage (Ep 5,32).

Ainsi non seulement l'Église donne à la famille une part spéciale de ses soins, mais encore elle considère le sacrement du mariage, d'une certaine façon, comme son modèle. Dans l'amour du Christ son Époux, qui nous a aimés jusqu'à la mort, l'Église contemple les époux et les épouses, qui ont promis de s'aimer pour toute la vie, jusqu'à la mort. Et elle considère que c'est un devoir singulier pour elle de protéger cet amour, cette fidélité et cette honnêteté, ainsi que tous les biens qui en découlent pour la personne humaine et la société. C'est proprement la famille qui donne la vie à la société ; c'est dans la famille que, par l'éducation, se forme la structure même de l'humanité, de tout homme en ce monde.

Dans l'Évangile...le Fils parle ainsi au Père : « Je leur ai donné les paroles que tu m'avais données : ils les ont reçues..., et ils ont cru que c'est toi qui m'as envoyé... Tout ce qui est à moi est à toi et tout ce qui est à toi est à moi » (Jn 17,8-10). L'écho de ce dialogue ne résonne-t-il pas dans le cœur des hommes de toutes les générations ? Ces mots ne constituent-ils pas le tissu même de la vie et de l'histoire de toute famille, et à travers la famille, de tout homme ?... « Je prie pour eux..., pour ceux que tu m'as donnés, car ils sont à toi » (v. 9).

Bienheureux Jean-Paul II (1920-2005), pape
Homélie pour l'ouverture du Synode sur la famille, 26/09/1980, §5 (trad. ORfr 40 rev.)




Psaume 118 Ghimel : Brûlé de Désir

« Ouvre mes yeux, que je contemple les merveilles de ta loi » (c'est le verset 18).
Comment sortir de tous mes aveuglements, volontaires ou non ?
Quand Jésus guérit un aveugle dans l’évangile, il lui demande d’abord quel est son désir.
Sage précaution. Car toutes nos bonnes résolutions, nos nobles aspirations,
si elles ne sont pas motivées par une nécessité intérieure profonde,
ne tiennent pas et ne nous font pas vraiment bouger.
Il faut, pour guérir, « trouver mon plaisir en tes exigences ».
Car comme nous le demande le Christ : « vous donc, soyez parfaits comme votre
Père céleste est parfait ». Rien d’une morale rigide, mais la révélation d’un visage,
celui de Dieu notre Père, dont l’image est inscrite en nous et que nous avons à restaurer.
Comment ? Au début de ma vie religieuse, un frère allait faire la vaisselle en jubilant.
Cela me plongeait dans des abîmes de perplexité, moi qui y allais comme à la corvée.
J’ai compris, grâce à lui, que la perfection ne réside pas forcément en de grandes choses,
mais plutôt faire ce qu’on a à faire avec cœur, générosité, excès même.
Y être présent entièrement, sans arrières pensées, dans cet élan tiré d’une
force intérieure, celle de l’Esprit en nous.
« Ouvre mes yeux, que je contemple les merveilles de ta loi » .
Que je découvre cette merveille de la loi d’amour que Jésus a vécue jusqu’à
sa perfection, jusqu’à son accomplissement sur la Croix, en demandant à son
Père de pardonner à ses bourreaux. Aimer. Aimer jusqu’à l’excès.

Frères du 28

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"Quand je dis Dieu, c'est un poème,
c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines,
un grand soleil pour aujourd'hui ! "

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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Maud Sam 25 Mai 2013 - 7:36

Bonjour etoilebleue Very Happy
Bonjour Nicolas Very Happy
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez Very Happy

Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière sunny

Bible Croix Dove

Maud


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Méditation sur l’ évangile du jour : Samedi 25 Mai 2013


Comme un enfant

Evangile selon St Marc, chapitre 10, 13-16

On présentait à Jésus des enfants pour les lui faire toucher ; mais les disciples les écartèrent vivement.

Voyant cela, Jésus se fâcha et leur dit : « Laissez les enfants venir à moi. Ne les empêchez pas, car le royaume de Dieu est à ceux qui leur ressemblent. Amen, je vous le dis : celui qui n’accueille pas le royaume de Dieu à la manière d’un enfant n’y entrera pas. »

Il les embrassait et les bénissait en leur imposant les mains.

Prière d'introduction

Seigneur, dans notre monde si complexe il est difficile de garder un esprit d’enfant. Cependant, avec la simplicité d’un enfant je crois en Ton amour pour moi et je Te fais confiance pour tout. Je désire seulement exprimer mieux mon amour pour Toi. Aide-moi à grandir en simplicité afin de transmettre Ta pureté et Ta bonté à Tous ceux que je rencontre.

Demande

Jésus, accorde-moi l’humilité nécessaire pour dépendre davantage de Toi.

Points de réflexion

1. « Laissez les enfants venir à moi. »

Dans l’Évangile d’aujourd’hui, nous voyons l’amour de Jésus pour les petits enfants. Il leur impose les mains, il les embrasse, il prie pour eux. Il est évident que leur bien-être lui tient à cœur.

L’Église continue encore aujourd’hui à transmettre l’amour du Seigneur pour les plus jeunes. Cet amour s’exprime surtout à travers l’éducation chrétienne des enfants. La famille, en tant qu’église domestique, a une responsabilité fondamentale dans l’éducation à la foi.

C’est au cœur de la famille chrétienne que l’enfant doit expérimenter le don de la foi en Jésus Christ.

Le Catéchisme de l’Eglise Catholique soutien ce principe : « De nos jours, dans un monde souvent étranger et même hostile à la foi, les familles croyantes sont d’une importance primordiale comme des centres d’une foi vivante et rayonnante.

C’est pour cette raison que le Concile Vatican II, reprenant un terme ancien, appelle la famille l’Ecclesia domestica. C’est au sein de la famille que les parents sont par leur parole et par leur exemple... les premiers témoins de la foi aux yeux de leurs enfants.

Ils doivent les encourager chacun dans la vocation qui lui est propre, en veillant avec un soin particulier à une vocation à la vie religieuse. »

2. « Ne les empêchez pas »

. Il y a bien des choses dans le monde d’aujourd’hui qui empêchent les enfants de connaître et d’aimer la vérité révélée par Jésus Christ. Une des choses les plus graves qui empêche les jeunes de connaître le Christ est le scandale.
Jésus a sévèrement mis en garde ceux qui causent le scandale : « Si quelqu’un doit scandaliser un de ses petits qui croient en moi, il serait préférable pour lui de se voir suspendre autour du cou une de ses meules qui tournent les ânes et d’être englouti en pleine mer ». Mt 18,6).

Les enfants devraient jouir de l’exemple chrétien de leurs parents, de leurs professeurs, des responsables civiques et religieux et de tous ceux qui détiennent une position d’autorité.

Le Catéchisme nous enseigne que quand ceux qui détiennent l’autorité sont cause de scandale, c’est très grave : « Le scandale revêt une gravité particulière en vertu de l’autorité de ceux qui le causent ou de la faiblesse de ceux qui le subissent. »(CEC 2285)

3. Le royaume de Dieu est à ceux qui leur ressemblent. Jésus aime tout particulièrement les enfants car ils représentent la pureté et l’innocence du cœur.

Les deux sont des conditions nécessaires pour entrer dans le Royaume de Dieu « Heureux ceux qui ont le cœur pur, car ils verront Dieu ! » (Mt 5,7)
La formation du cœur est absolument nécessaire parce que le Seigneur nous a enseigné que « c’est du cœur que viennent les mauvaises pensées, les meurtres, les adultères, les débauches, les vols, les faux témoignages, les calomnies. » (Mt 15,19 )

Ainsi, tout chrétien doit s’efforcer de ressembler à un enfant afin d’atteindre la sainteté.

Dialogue avec le Christ

Seigneur Jésus, merci de m’avoir accueilli auprès de Toi pendant cette méditation. Accorde-moi la grâce d’un cœur d’enfant rempli d’amour pour Toi et pour Ton Royaume. Amen.

Résolution

Ce soir, je ferai mon examen de conscience sur le thème de la pureté.

SOURCE : Catholique.org


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" Laissez venir à Moi les petit enfants "

*
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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Invité Sam 25 Mai 2013 - 7:49

Bonjour Maud,
Bonjour Nicolas,
Bonjour à vous tous qui aimez la Parole de Vie : "Goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
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Le samedi de la 7e semaine du Temps Ordinaire


Livre de l'Ecclésiastique 17,1-15.

Le Seigneur a créé l'homme en le tirant de la terre, et il l'a fait retourner à la terre.
Il a donné aux hommes des jours comptés, un temps déterminé, il a remis en leur pouvoir ce qui est sur la terre.
Il les a revêtus d'une force pareille à la sienne, il les a faits à son image.
Il a mis en tout être vivant la crainte de l'homme, pour que celui-ci commande en maître aux bêtes sauvages et aux oiseaux.
Il a donné aux hommes du jugement, une langue, des yeux, des oreilles, et un cœur pour réfléchir.
Il les a remplis de savoir et d'intelligence, il leur a fait connaître le bien et le mal.
Il a mis dans leur cœur son propre regard pour leur faire voir la grandeur de ses œuvres.
Ils célébreront le Nom très saint en racontant la grandeur de ses œuvres ;
il leur a aussi accordé le savoir, il leur a donné en héritage la loi de vie.
Il a établi avec eux une Alliance éternelle, et il leur a fait connaître ses jugements.
Leurs yeux ont vu la grandeur de sa gloire, leurs oreilles ont entendu la majesté de sa voix.
Il leur a dit : " Gardez-vous de toute injustice ", et à chacun il a donné des commandements au sujet du prochain.
Leurs chemins sont toujours à découvert devant lui, ils n'échappent jamais à ses regards.



Psaume 103(102),13-14.15-16.17-18a.

Comme la tendresse du père pour ses fils,
la tendresse du Seigneur pour qui le craint !
Il sait de quoi nous sommes pétris,
il se souvient que nous sommes poussière.

L'homme ! ses jours sont comme l'herbe ;
comme la fleur des champs, il fleurit :
dès que souffle le vent, il n'est plus,
même la place où il était l'ignore.

Mais l'amour du Seigneur, sur ceux qui le craignent,
est de toujours à toujours,
et sa justice pour les enfants de leurs enfants,
pour ceux qui gardent son alliance.



Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 10,13-16.

On présentait à Jésus des enfants pour les lui faire toucher ; mais les disciples les écartèrent vivement.
Voyant cela, Jésus se fâcha et leur dit : « Laissez les enfants venir à moi. Ne les empêchez pas, car le royaume de Dieu est à ceux qui leur ressemblent.
Amen, je vous le dis : celui qui n'accueille pas le royaume de Dieu à la manière d'un enfant n'y entrera pas. »
Il les embrassait et les bénissait en leur imposant les mains.



« On présente à Jésus des enfants pour les lui faire toucher » : réflexe spontané des mamans qui désirent que leur enfant profite des « effluves positives » qui rayonnent de la personne du Rabbi. Le verbe traduit par « toucher » suggère en effet davantage une intervention thérapeutique qu’une bénédiction. Est-ce en raison du caractère superstitieux de la demande que les disciples « écartent vivement » ces enfants, ou pour protéger le Maître assailli par la foule ? Quoi qu’il en soit la réaction de Jésus ne se fait pas attendre et est particulièrement ferme : « Il se fâcha » ! Notre-Seigneur considère que c’est faire injustice à ces enfants que de les repousser. Quelle que soit l’intention des parents, l’occasion est trop belle pour ne pas la saisir : Jésus « embrasse et bénit les enfants en leur imposant les mains ». Si la demande au départ était ambiguë, Jésus la corrige en offrant sa bénédiction. Il va même citer l’attitude à l’égard des enfants, comme critère de discernement pour l’entrée dans le Royaume.
Deux sens s’ouvrent devant nous : la parole de Jésus peut être entendue comme l’invitation à accueillir le Royaume à la manière dont les enfants le reçoivent ; mais aussi comme une invitation à recevoir le Royaume comme s’il s’agissait d’un enfant.

Commençons par la première interprétation, selon laquelle c’est « à la manière » des enfants qu’il nous faut « accueillir le royaume de Dieu ». Qu’est-ce à dire ?
Il ne saurait être question d’interpréter ces paroles dans un sens moralisateur : le thème de l’innocence de l’enfant ne fait pas partie de la tradition juive ; le Psaume 51 (50) précise en effet au verset 7 que l’homme est pécheur dès le sein de sa mère. L’enfant représente plutôt l’être humain en voie de croissance, qui a tout à recevoir et doit se laisser conduire dans la confiance par ceux qui ont la charge de son éducation. L’appel lancé par Jésus résonnerait donc comme une invitation à l’ouverture confiante à sa Personne, dans une relation simple et vraie, empreinte d’affection et de respect. Jésus ne demande pas à ces enfants un certificat de bonne conduite : pourvu qu’ils s’approchent, tels qu’ils sont, il « les embrasse », et conformément à la tradition, il « les bénit en leur imposant les mains ».

Selon l’autre interprétation possible, Jésus nous inviterait à accueillir le Royaume comme nous accueillons un enfant. Les exégètes penchent plutôt pour cette seconde approche en raison de l’attitude des enfants et de celle des disciples. Il est difficile en effet de citer le comportement des premiers en exemple, vu leur passivité : ils sont amenés par leurs parents auprès du Rabbi. Par contre les disciples, en les écartant vivement, manifestent leur refus de les recevoir. Par le fait même ils font la preuve qu’ils ne sont pas encore en état d’entrer dans le Royaume, car seul y a accès celui qui le reçoit comme on accueille un enfant. La surprise vient du fait qu’il faut recevoir le Royaume pour y entrer. Jésus lui-même nous montre en quoi consiste cet accueil : « il les embrassait et les bénissais en leur imposant les mains ». Lorsqu’on se souvient que le Royaume s’identifie à la Personne de Jésus, on comprend que seul celui qui accueille le Seigneur comme un ami confié à sa tendresse, peut espérer entrer dans le Royaume.
Mais cette interprétation ne renversent-elle pas les rôles : n’est ce pas le Seigneur qui nous invite à venir à lui ? N’est-ce pas lui qui nous offre sa tendresse ?

Dans un premier temps, certes : « Il en institua douze pour qu’ils soient avec lui » (Mc 3, 14) ; mais le verset poursuit : « …et pour les envoyer prêcher ». Le disciple qui a rencontré en Jésus le « Seigneur tendre et miséricordieux » (Ex34, 6), est chargé d’en témoigner en le recevant à son tour avec la même tendresse dans la personne de ses frères : « Chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces petits qui sont mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait » (Mt 25, 40). Voilà ce que les disciples n’ont pas encore compris : le Royaume de Dieu se cache dans les plus petits dont Jésus s’est rendu solidaire en épousant leur humanité.

Par le fait même, Jésus affirme non seulement que les enfants font partie de l’Eglise, mais il nous montre l’attitude que nous devons adopter à leur égard : les communautés chrétiennes sont invitées à accueillir les enfants avec tendresse, les embrassant et les bénissant comme le Seigneur lui-même l’a fait et veut continuer à le faire à travers nous. Souvenons-nous que la qualité de l’accueil que nous réservons aux enfants dans nos assemblées peut être déterminante pour la décision qu’ils prendront lorsque l’âge sera venu d’un choix personnel. Il n’est d’ailleurs pas défendu d’espérer que l’attention que nous leur porterons nous permettra, par un phénomène d’« osmose spirituelle », d’imiter leur simplicité dans notre relation à Dieu.

N’est-ce pas lorsque « jeunes et vieux se réjouissent ensemble » que nos communautés s’approche de l’image de l’Église proposée par saint Paul dans la lettre aux Ephésiens : « Vous n’êtes plus des étrangers, ni des émigrés ; vous êtes concitoyens des saints, vous êtes de la famille de Dieu » (Eph 2, 19) ?


« Seigneur Jésus, tu es venu à nous comme un enfant pour nous apprendre qu’ils nous faut renaître pour entrer dans le Royaume. Donne-nous un cœur assez simple pour pouvoir te reconnaître et te recevoir tel que tu te donnes, dans les petits que nous rencontrons chaque jour sur notre route. »


Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 2 41a10

« Laissez les enfants venir à moi »

Le Christ aime l'enfance qu'il a d'abord assumée dans son âme comme dans son corps. Le Christ aime l'enfance, qui enseigne l'humilité, qui est la norme de l'innocence, le modèle de la douceur. Le Christ aime l'enfance : vers elle il oriente la conduite des adultes, vers elle il ramène les vieillards, il attire à son propre exemple ceux qu'il élève au royaume éternel.

Mais pour comprendre comment il est possible de parvenir à une conversion si admirable, et par quelle transformation il nous faut revenir à une attitude d'enfants, laissons saint Paul nous instruire et nous dire : « Pour ce qui du bons sens, ne soyez pas des enfants, mais soyez de petits enfants pour ce qui est de la malice » (1Co 14,20). Il ne s'agit donc pas pour nous de revenir aux jeux de l'enfance, ni aux maladresses des débuts, mais de lui prendre quelque chose qui convient aux années de la maturité, c'est-à-dire apaiser rapidement les agitations intérieures, retrouver vite le calme, oublier totalement les offenses, être complètement indifférent aux honneurs, aimer se retrouver ensemble, garder l'égalité d'humeur comme étant naturelle. En effet, c'est un grand bien que de ne pas savoir nuire et ne pas avoir de goût pour le mal...; ne rendre à personne le mal pour le mal (Rm 12,17), c'est la paix intérieure des enfants qui convient aux chrétiens... C'est cette forme d'humilité que nous enseigne le Sauveur enfant quand il a été adoré par les mages.


Saint Léon le Grand (?-v. 461), pape et docteur de l'Église
Sermon 7 pour l'Épiphanie, 3 4 ; SC 22 bis, PL 54, 258 (trad. cf Orval et SC, p. 281)





Ô viens, ô viens, Emmanuel
Et paye la rançon d’Israël Qui se désole dans l’exil,
Attendant la venue du Fils de Dieu

Viens, viens Adonaï Toi qui sur les hauteurs du Sinaï
Donnas au peuple ses lois, Dans la majesté de sa gloire
Ô viens, Toi, Rameau de Jessé
Délivre-toi de la tyrannie de Satan
Sauve ton peuple des profondeurs de l’Enfer (duTartare)
Et donne lui la victoire par-delà le tombeau

Ô viens, Toi, Clef de David, viens
Et ouvre en grand notre maison dans le ciel
Rends sûr le chemin qui y conduit
Et barre le sentier de la misère
Ô viens, Toi, Première lueur du jour,
Viens et réconforte nos esprits de ton avènement
Disperse les sombres nuages de la nuit
Et chasse les ombres de la mort
Viens, ô viens, Toi, Seigneur tout puissant
Qui à tes tribus, sur le mont Sinaï,
Dans les temps anciens, donna la Loi Au milieu des nuages, majestueux et redoutable



Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 2 2-pier10


Aujourd'hui, jour de prières pour la famille et la France. Union de prières.


Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 2 18542498
"Quand je dis Dieu, c'est un poème,
c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines,
un grand soleil pour aujourd'hui ! "

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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Invité Dim 26 Mai 2013 - 5:42

Bonjour Maud,
Bonjour Nicolas,
Bonjour à vous tous qui aimez la Parole de Vie : "Goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 2 43550851


Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 2 Bible-14

Sainte Trinité, solennité


Livre des Proverbes 8,22-31.

Écoutez ce que déclare la Sagesse : « Le Seigneur m’a faite pour lui au commencement de son action, avant ses œuvres les plus anciennes.
Avant les siècles j'ai été fondée, dès le commencement, avant l'apparition de la terre.
Quand les abîmes n'existaient pas encore, qu'il n'y avait pas encore les sources jaillissantes, je fus enfantée.
Avant que les montagnes ne soient fixées, avant les collines, je fus enfantée.
Alors que Dieu n'avait fait ni la terre, ni les champs, ni l'argile primitive du monde,
lorsqu'il affermissait les cieux, j'étais là. Lorsqu'il traçait l'horizon à la surface de l'abîme,
chargeait de puissance les nuages dans les hauteurs et maîtrisait les sources de l'abîme,
lorsqu'il imposait à la mer ses limites, pour que les eaux n'en franchissent pas les rivages, lorsqu'il établissait les fondements de la terre,
j'étais à ses côtés comme un maître d'œuvre. J'y trouvais mes délices jour après jour, jouant devant lui à tout instant,
jouant sur toute la terre, et trouvant mes délices avec les fils des hommes.



Psaume 8,4-5.6-7.8-9.

A voir ton ciel, ouvrage de tes doigts,
la lune et les étoiles que tu fixas,
qu'est-ce que l'homme pour que tu penses à lui,
le fils d'un homme, que tu en prennes souci ?

Tu l'as voulu un peu moindre qu'un dieu,
le couronnant de gloire et d'honneur ;
tu l'établis sur les œuvres de tes mains,
tu mets toute chose à ses pieds.

les troupeaux de bœufs et de brebis,
et même les bêtes sauvages,
les oiseaux du ciel et les poissons de la mer,
tout ce qui va son chemin dans les eaux.



Lettre de saint Paul Apôtre aux Romains 5,1-5.

Frères, Dieu a fait de nous des justes par la foi ; nous sommes ainsi en paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus Christ,
qui nous a donné, par la foi, l'accès au monde de la grâce dans lequel nous sommes établis ; et notre orgueil à nous, c'est d'espérer avoir part à la gloire de Dieu.
Mais ce n'est pas tout : la détresse elle-même fait notre orgueil, puisque la détresse, nous le savons, produit la persévérance ;
la persévérance produit la valeur éprouvée ; la valeur éprouvée produit l'espérance ;
et l'espérance ne trompe pas, puisque l'amour de Dieu a été répandu dans nos cœurs par l'Esprit Saint qui nous a été donné.



Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 16,12-15.

À l'heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il disait à ses disciples : « J'aurais encore beaucoup de choses à vous dire, mais pour l'instant vous n'avez pas la force de les porter.
Quand il viendra, lui, l'Esprit de vérité, il vous guidera vers la vérité tout entière. En effet, ce qu'il dira ne viendra pas de lui-même : il redira tout ce qu'il aura entendu ; et ce qui va venir, il vous le fera connaître.
Il me glorifiera, car il reprendra ce qui vient de moi pour vous le faire connaître.
Tout ce qui appartient au Père est à moi ; voilà pourquoi je vous ai dit : Il reprend ce qui vient de moi pour vous le faire connaître.



« Les temps sont accomplis : le Règne de Dieu est tout proche » (Mc 1, 14) : tel est le message proclamé par Jésus à l’aube de son ministère public et dont il va expliciter progressivement le contenu par toute sa vie, sa mort et sa résurrection. La Bonne Nouvelle, c’est que Dieu le Père règne en son Fils Jésus-Christ, agissant dans l’Esprit. Cette présence trinitaire bienveillante ne s’est pas interrompue au moment de l’Ascension : Jésus demeure présent et agissant au cœur de son Église, « tous les jours jusqu’à la fin des temps » (Mt 28, 20). Par l’Esprit « qui nous guide vers la vérité toute entière », Notre-Seigneur nous dévoile le visage du Père et nous fait participer à sa vie filiale.
Cette révélation trinitaire qui parcourt tout l’évangile, culmine dans le triduum pascal : le Père a tant aimé le monde qu’il lui a donné son Fils unique. L’absolu de la filiation du Christ nous est révélé le vendredi saint lorsque Jésus se livre à la mort avec une confiance inébranlable dans la puissance vivificatrice de son Père. Au matin de Pâques, le Père nous révèle l’absolu de sa paternité lorsqu’il relève son Fils d’entre les morts et l’exalte à sa droite en tant que Seigneur et Sauveur universel. Enfin le jour de Pentecôte, Jésus ressuscité envoie d’auprès du Père l’Esprit Saint, en qui nous devenons participants de la vie divine (2 P 1, 4), cohéritiers avec le Christ, partageant sa filiation dans l’unique Esprit.
Ainsi les trois Personnes sont solidairement impliquées dans le mystère de notre salut : l’initiative vient du Père qui envoie le Fils, et c’est vers le Père et en lui que converge l’humanité réconciliée, sous la conduite de l’Esprit. C’est le Paraclet en effet qui conduit l’Église-Épouse jusqu’à la cité sainte où son Époux l’attend. Pour nous qui sommes encore en chemin, les Béatitudes nous enseignent que les vicissitudes du temps présent ne sont pas un obstacle à la participation à la gloire du Père, puisque celle-ci resplendit déjà sur la face du Christ pauvre, doux, miséricordieux, assoiffé de justice, persécuté. Les épreuves de la vie sont le creuset dans lequel sont purifiées notre foi, notre espérance et notre charité, car « la détresse produit la persévérance ; la persévérance produit la valeur éprouvée ; la valeur éprouvée produit l’espérance ; et l’espérance ne trompe pas, puisque l’amour de Dieu a été répandu dans nos cœurs par l’Esprit Saint, qui nous a été donné » (2nd lect).

Tout au long de ce cheminement, qui se déroule dans le clair-obscur de la foi, l’Église ne se lasse pas de chercher les traces de son Seigneur. Elle se plonge bien sûr dans les Écritures pour y rencontrer celui que son cœur aime ; mais elle s’instruit aussi dans le grand livre de la Nature, que le Seigneur a orné de tant de beauté, afin que sa présence et son action y soient perceptibles par tous. La création toute entière en effet est l’œuvre de la Trinité. « Le Père ne prononce qu’une seule Parole, et il la prononce dans un éternel silence » (Saint Jean de la Croix) ; mais ce Verbe unique contient en lui le germe de toutes créatures. C’est en effet « en lui, le premier-né par rapport à toute créature, que tout a été créé dans les cieux et sur la terre, les êtres visibles et les puissances invisibles : tout est créé par lui et pour lui » (Col 1, 15-17). Aussi la Sagesse incréée se reflète-t-elle dans tous les êtres, couvrant de son ombre le monde inanimé, laissant des vestiges de sa beauté dans les êtres vivants, et créant l’homme « à son image et selon sa ressemblance » (Ga 1, 26), afin de pouvoir l’épouser lorsque les temps seraient accomplis.
Dans son Itinéraire de l’esprit vers Dieu, saint Bonaventure s’écrie plein d’émerveillement :
« Celui que tant de splendeur créée n’illumine pas est un aveugle. Celui que tant de cris n’éveillent pas est un sourd. Celui que toutes ces œuvres ne poussent pas à louer Dieu est un muet. Celui que tant de signes ne force pas à reconnaître le Premier Principe est un sot. »

Oui nous en avons la paisible certitude : « Dieu a voulu que dans le Christ toute chose ait son accomplissement total » (Col 3, 19) ; c’est en lui que le Père veut « nous introduire en sa présence, saints, irréprochables et inattaquables. Mais il faut que par la foi, nous tenions solides et fermes ; ne nous laissant pas détourner de l’espérance que nous avons reçue en écoutant l’Évangile proclamé à toute créature sous le ciel » (Col 3, 22-23), et que l’Esprit nous fait connaître.
Dès à présent nous pouvons déjà jouir des prémices de ce qui constituera notre béatitude éternelle, car dans sa folie d’amour, le Dieu trois fois Saint a voulu élire sa demeure dans notre cœur. « Nous portons notre ciel en nous », écrivait Saint Élisabeth de la Trinité, car « l'Amour, l’Amour infini qui nous enveloppe, c’est toute la Trinité qui repose en nous ». Nous sommes la demeure de la Trinité ; la Trinité est notre demeure : « La Trinité, voilà notre chez nous, la maison paternelle d'où ne devons jamais sortir ».


« Seigneur, à voir ton ciel, ouvrage de tes doigts, la lune et les étoiles que tu fixas, que sommes-nous pour que tu penses à nous et nous prennes en souci » (Ps VIII) ? Toutes ces merveilles que nous pouvons contempler chaque jour et que nos intelligences commencent à peine à sonder, nous dépassent infiniment et chantent ta gloire bien mieux que nous ne pourrions le faire. Et pourtant, c’est « avec les fils des hommes que tu trouves tes délices » (1ère lect.) ; tu as voulu élire ta demeure dans le cœur de ceux qui t’ignorent, te refusent, te rejettent. Ne permets pas que nous soyons ingrats ; guéris-nous de notre cécité ; donne-nous de reconnaître les signes de ta présence et de te glorifier pour ta patience, ta miséricorde et ta bonté, toi qui es Père, Fils et Saint Esprit, Dieu d’amour à jamais vivant. Amen ! »

Père Joseph-Marie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson



Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 2 Dc3bcr12

« Tout ce qui appartient au Père est à moi »

Tu as brillé, tu as manifesté comme lumière de gloire
la lumière inaccessible de ton essence, Sauveur,
et tu as illuminé une âme plongée dans les ténèbres...
Éclairés par la lumière de l'Esprit,
les hommes regardent le Fils, ils voient le Père
et adorent la Trinité des Personnes, le Dieu unique...

Car le Seigneur [Christ] est l'Esprit (2Co 3,17),
Esprit aussi Dieu, le Père du Seigneur,
bien sûr un seul Esprit, car il n'est pas divisé.
Celui qui le possède, possède vraiment les trois
mais sans confusion...
Car le Père existe et comment sera-t-il le Fils ?
Car il est inengendré par essence.
Il y a le Fils et comment deviendra-t-il Esprit ?
L'Esprit est Esprit — et comment apparaîtra-t-il Père ?

Le Père est Père, parce qu'il engendre sans cesse...
Le Fils est Fils parce qu'il est sans cesse engendré
et il a été engendré avant tous les temps.
Il sort sans être coupé de sa racine.
Mais il est à la fois à part sans être séparé
et tout entier un avec le Père qui est Vivant,
et lui-même est Vie et donne la vie à tous (Jn 14,6; 10,28).
Tout ce qu'a le Père, le Fils aussi.
Tout ce qu'a le Fils, le Père l'a de même.
Je vois le Fils, je vois aussi le Père.
On voit le Père en tout semblable au Fils,
sauf que l'un engendre et que l'autre est sans cesse engendré...
Comment le Fils sort-il du Père ? Comme la parole sort de l'esprit.
Comment en est-il séparé ? Comme la voix l'est de la parole.
Comment prend-il corps ? Comme la parole que l'on écrit...

Comment donner un nom au Créateur de tout ?
Noms, actions, expressions,
tout est venu au monde sur l'ordre de Dieu
car il a donné leurs noms à ses œuvres
et à chaque réalité son appellation propre...
Mais son nom à lui, on ne l'a jamais connu
si ce n'est « Dieu inexprimable », comme dit l'Écriture (cf Gn 32,30).
S'il est donc inexprimable, s'il n'a pas de nom,
s'il est invisible, s'il est mystérieux,
s'il est inaccessible, seul au-delà de toute parole,
au-delà de la pensée non seulement humaine
mais aussi celle des anges,
« il s'est donné l'obscurité comme un refuge » (Ps 17,12).
Tout le reste ici-bas appartient aux ténèbres
mais lui seul, comme la lumière, est en dehors des ténèbres.


Syméon le Nouveau Théologien (v. 949-1022), moine grec
Hymne 21 ; SC 174 (trad. SC p. 147 rev.)



Benoit XVI parle de la Trinité

Le dimanche de la Très Sainte Trinité récapitule en quelque sorte la révélation de
Dieu advenue dans les mystères pascals: la mort et la résurrection du Christ, son
ascension à la droite du Père et l'effusion de l'Esprit Saint. L'esprit et le langage
humain ne sont pas adaptés pour expliquer la relation qui existe entre le Père, le
Fils et le Saint Esprit, et pourtant, les Pères de l'Eglise ont cherché à illustrer le
mystère de Dieu Un et Trine, en le vivant dans leur existence avec une foi
profonde.
La divine Trinité, en effet, vient demeurer en nous le jour du baptême: « Je te
baptise – dit le ministre – au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit ». Chaque
fois que nous traçons sur nous le signe de la croix, nous rappelons le nom de
Dieu, dans lequel nous avons été baptisés. Le théologien Romano Guardini
observe à propos du signe de la croix: « Nous le faisons avant la prière, afin qu'il
nous mette spirituellement en ordre; il nous concentre en Dieu, imagination, cœur
et volonté; après la prière, afin que demeurent en nous ce que Dieu nous a
donné... Il embrasse tout l'être, corps et âme,... et tout est consacré au nom du
Dieu Un et Trine » On trouve donc dans le signe de la croix et dans le nom du
Dieu vivant l'annonce qui engendre la foi et inspire la prière. Et, comme
l'Evangile de Jésus promet aux Apôtres que « quand il viendra, lui, l'Esprit de
vérité, il vous introduira dans la vérité tout entière » (Jn 16, 13), ainsi en est-il dans
la liturgie dominicale, quand les prêtres dispensent, de semaine en semaine, le
pain de la Parole et de l'Eucharistie.
Faisons nôtre la prière de saint Hilaire de Poitiers: « Conserve pure cette foi
droite qui est la mienne et donne-moi également, jusqu'à mon dernier soupir,
cette voix de ma conscience, afin que je reste toujours fidèle à ce que j'ai professé
dans ma régénération lorsque j'ai été baptisé dans le Père, dans le Fils et dans
l'Esprit Saint » (De Trinitate, XII, 57, CCL 62/A, 627). En invoquant la
bienheureuse Vierge Marie, la première créature pleinement habitée par la Très
Sainte Trinité, demandons sa protection pour bien poursuivre notre pèlerinage
terrestre. (Sources : www.vatican.va )



Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 2 38617811


Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 2 Coeur_48
"Quand je dis Dieu, c'est un poème,
c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines,
un grand soleil pour aujourd'hui ! "


Dernière édition par etoilebleue le Dim 26 Mai 2013 - 14:06, édité 3 fois

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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Maud Dim 26 Mai 2013 - 7:20

Bonne journée etoilebleue Very Happy
Bonne journée Nicolas Very Happy
Bonne journée à vous toutes et tous qui nous lisez Very Happy

Que ce Saint Dimanche soit béni par le Seigneur et éclairé par Sa divine Lumière Very Happy

Bible Croix Church Dove

Maud


***

Méditation sur l’ évangile du jour : Dimanche 26 Mai 2013


L’Esprit nous conduira vers le mystère de Dieu

Evangile selon St Jean, chapitre 16, 12-15

À l’heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il disait à ses disciples : « J’aurais encore beaucoup de choses à vous dire, mais pour l"instant vous n’avez pas la force de les porter.

Quand il viendra, lui, l’Esprit de vérité, il vous guidera vers la vérité tout entière. En effet, ce qu’il dira ne viendra pas de lui-même : il redira tout ce qu’il aura entendu ; et ce qui va venir, il vous le fera connaître.

Il me glorifiera, car il reprendra ce qui vient de moi pour vous le faire connaître.

Tout ce qui appartient au Père est à moi ; voilà pourquoi je vous ai dit : Il reprend ce qui vient de moi pour vous le faire connaître. »

Prière d'introduction

Veni Sancte Spiritus

Demande

Seigneur Jésus, envoie sur moi Ton Esprit Saint durant ce temps de prière, pour que je puisse ouvrir mon cœur et mon intelligence à Ta vérité. Que Ta vérité puisse illuminer ma journée et les circonstances de ma vie. Aidez-moi Seigneur à vivre selon la vérité.

Points de réflexion

1. Le don de l’Esprit Saint est le plus beau et le plus grand cadeau que Jésus nous donne après sa résurrection.

Il dit d’ailleurs dans l’Evangile de Saint Jean « C’est votre avantage que je m’en aille ; en effet, si je ne pars pas, le Paraclet ne viendra pas à vous ; si, au contraire, je pars, je vous l’enverrai. » (Jn 16,7)

Il nous envoie son Esprit Saint pour éclairer notre jugement, enflammer notre cœur et renforcer notre volonté dans notre recherche de Dieu, de sa vérité et du bien. Merci Esprit Saint pour ta présence en moi. Merci Jésus de me L’avoir envoyé.

2. Esprit Saint éclaire mon jugement, pour que je puisse connaître, Ta vérité, Ta divine volonté

. Le Seigneur nous dit dans cet évangile que l’Esprit Saint nous guidera à la vérité tout entière. Comment savoir si une inspiration viens de l’Esprit Saint et correspond à Sa volonté pour moi ? L’Esprit Saint me donne des inspirations pour m’aider à accomplir mon devoir d’état (époux, étudiant, âme consacré). Il ne me demandera jamais de faire quelque chose, aussi bien que ce soit, qui ferait obstacle à l’accomplissement de mon devoir d’état.
Nous devons aussi juger l’arbre par ses fruits.

Est-ce que l’inspiration que j’ai reçu produira les fruits de l’Esprit Saint dans ma vie et la vie des personnes que je vais servir ? Saint Paul nous énumère un certain nombre de ces fruits de l’Esprit Saint. « Mais voici ce que produit l’Esprit : amour, joie, paix, patience, bonté, bienveillance, foi, humilité et maîtrise de soi. » (Gal 5,22) N’oublions pas que parfois le Seigneur me demandera aussi des sacrifices, qui dans un premier moment peuvent sembler contredire ces fruits ; mais quand la croix est portée avec foi et un esprit d’abandon dans les mains du Seigneur, elle peut aussi les produire. Parfois ce discernement se fait mieux à deux.

L’aide d’un directeur spirituel en qui j’ai confiance est recommandée pour m’aider dans ce discernement et pour surmonter mes doutes et mon subjectivisme. (cf. CEC 2690)

3. Esprit Saint, enflamme mon cœur pour que je puisse aimer Ta vérité, aimer Ta divine volonté, aimer le bien.

L’Esprit Saint est Amour, l’Amour au sein de la Trinité entre le Père et le Fils. Il est aussi une Personne. Quand j’ai reçu l’Esprit Saint au moment de mon baptême et de ma confirmation, Il m’a remplit de l’Amour- même de Dieu et m’a fait participer à cette relation d’amour dans la Trinité.

Cet amour de Dieu en moi, si je le nourris et le vis consciemment, me comble de joie, donne un sens à ma vie et me pousse aussi à aimer à mon tour.

4. Esprit Saint, renforce ma volonté pour que je puisse accomplir le bien, accomplir ta divine volonté et vivre dans ta vérité.

Souvent, ma volonté est affaiblie par la fatigue. Parfois cette fatigue est physique et donc réelle et justifiée. Nous avons besoins de repos. Mais parfois cette fatigue provient d’une attitude de paresse ou de mon égoïsme

L’Esprit Saint qui m’habite me remplit de l’amour de Dieu. Cet amour de Dieu en moi, si je le nourris et le vis consciemment, me donne la force et l’envie d’accomplir le bien, de vivre dans la vérité, même quand mon égoïsme ou ma paresse font résistance et produisent en moi une certaine lassitude devant le bien à accomplir. Je peux nourrir cette force de l’Esprit Saint, de l’Amour de Dieu en moi, dans la prière et les sacrements.

Vivre sans la force de cet amour, c’est comme ramer dans une galère ; nous n’avançons qu’avec nos pauvres forces. Vivre avec cet amour c’est comme naviguer dans un voilier qui déploie ses voiles pour vaincre la résistance de l’eau et des vagues sous l’impulsion du vent, le souffle de l’Esprit Saint.

Dialogue avec le Christ

Seigneur Jésus merci pour le don de Ton Esprit Saint, qui éclaire mon jugement, enflamme mon cœur et renforce ma volonté. Augmente en moi la présence de Ton Esprit Saint et aide-moi à m’appuyer d’avantage sur Lui dans ma vie de tous les jours, pour que je puisse connaître et aimer le bien à faire et accomplir ta très Sainte Volonté dans ma vie. Je crois que c’est en vivant selon Ta vérité que je trouverai l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bienveillance, la foi, l’humilité et la maîtrise de soi. Tu es ma joie et mon bonheur. Je T’aime.

Résolution

Ai-je déjà fait appel à un directeur spirituel en qui j’ai confiance pour demander conseil, faire un bilan de ma vie spirituelle et pour m’aider à discerner les inspirations de l’Esprit Saint dans ma vie ? Ne serait-il pas le moment de demander un coup de main ? Lire le numéro 2690 du Catéchisme de l’Église Catholique (CEC).

SOURCE : Catholique.org


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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Maud Lun 27 Mai 2013 - 7:51

Bonjour etoilebleue Very Happy
Bonjour Nicolas Very Happy
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez Very Happy

Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière sunny

Bible Croix Dove

Maud


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Méditation sur l' évangile du jour : Lundi 27 Mai 2013

Le prix du royaume

Evangile selon St Marc, chapitre 10, 17-27

Jésus se mettait en route quand un homme accourut vers lui, se mit à genoux et lui demanda : « Bon maître, que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? »

Jésus lui dit : « Pourquoi m’appelles-tu bon ? Personne n’est bon, sinon Dieu seul.

Tu connais les commandements : Ne commets pas de meurtre, ne commets pas d’adultère, ne commets pas de vol, ne porte pas de faux témoignage, ne fais de tort à personne, honore ton père et ta mère. »

L’homme répondit : « Maître, j’ai observé tous ces commandements depuis ma jeunesse. »

Posant alors son regard sur lui, Jésus se mit à l’aimer. Il lui dit : « Une seule chose te manque : va, vends tout ce que tu as, donne-le aux pauvres et tu auras un trésor au ciel ; puis viens et suis-moi. »

Mais lui, à ces mots, devint sombre et s’en alla tout triste, car il avait de grands biens.

Prière d'introduction

Seigneur, c’est Toi notre Créateur. Tu nous as donné la vie, Tu nous as donné Ton fils. Sans Toi la vie n’a pas de sens. Fais grandir en nous les vertus de foi, espérance et charité.

Demande

Seigneur aide- moi à être généreux .

Points de réflexion

1. Un jeune très prometteur. Dans cet évangile un jeune vient trouver le Christ. Il veut devenir meilleur, il veut « hériter du Royaume des cieux ».

C’était un jeune homme avec plein de qualités, il aurait fait un très bon disciple du Christ et sa recherche du Royaume était louable. On pourrait dire que c’était un bon catho, qui allait à la messe tous les dimanches

.Et Jésus lui donne la solution pour hériter du Royaume. « Vas, vends tout ce que tu as, donne-le aux pauvres et tu auras un trésor au ciel ; puis viens et suis-moi. » C’est par ces mots que Jésus a appelé tous ses disciples. C’est à cette phrase qu’ont répondu tant de saints.

Et le Christ la prononce encore aujourd’hui à chacun de nous. Il veut que nous le suivions, chacun d’une manière toute spéciale. Seigneur, donne-nous la force pour répondre à Ton appel.

2. Un trop grand sacrifice. Mais voilà que ce jeune homme avec tant de qualités s’en va « car il avait de très grands biens »

. Il ne suit pas le Christ, car il est trop attaché aux choses matérielles. Au lieu de devenir un Saint Paul ou un Saint Pierre, il est devenu pour l’histoire le « jeune homme riche ». Le jeune homme qui n’a pas su être généreux, dont personne ne sait le nom. Jésus nous rappelle dans un autre passage « à quoi sert de gagner le monde, si c’est pour perdre son âme ».

Combien de fois, nous aussi, nous nous comportons comme cette personne ; nous avons du mal à nous séparer de notre portable ou de notre ordinateur. Mais Jésus nous invite a laisser toutes les choses matérielles de côté. Et Il nous propose de Le suivre, d’être ses apôtres, pour étendre son Règne parmi les hommes.

Dialogue avec le Christ

Seigneur, Tu nous appelles chacun par notre nom. Tu veux faire de nous tes disciples, aide-nous à être généreux dans notre réponse. Fais que nous soyons capables de nous détacher des choses matérielles, afin de ne chercher que celles du Royaume.

Résolution

Chercher à parler du Christ aux personnes de mon entourage.

SOURCE : Catholique.org


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Jésus et le jeune homme riche

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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Invité Lun 27 Mai 2013 - 10:23

Bonjour Maud,
Bonjour Nicolas,
Bonjour à vous tous qui aimez la Parole de Vie : "Goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
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Le lundi de la 8e semaine du Temps Ordinaire


Livre de l'Ecclésiastique 17,24-29.

À ceux qui se repentent, Dieu ouvre le chemin du retour ; il réconforte ceux qui manquent de persévérance.
Convertis-toi au Seigneur, et renonce à tes péchés ; mets-toi devant lui pour prier, et diminue tes occasions de chute.
Reviens vers le Très-Haut, et détourne-toi de l'injustice, déteste les actions abominables.
Personne ne peut célébrer le Très-Haut dans le séjour des morts, puisqu'il n'y a plus de vivants pour lui rendre gloire.
La louange est enlevée au mort, puisqu'il n'existe plus ; c'est le vivant, le bien-portant, qui célébrera le Seigneur.
Qu'elle est grande, la miséricorde du Seigneur, qu'il est grand, son pardon pour ceux qui se convertissent à lui!




Psaume 32(31),1-2.5.6.7.

Heureux l'homme dont la faute est enlevée,
et le péché remis !
Heureux l'homme dont le Seigneur ne retient pas l'offense,
dont l'esprit est sans fraude !

Je t'ai fait connaître ma faute,
je n'ai pas caché mes torts.
J'ai dit : « Je rendrai grâce au Seigneur en confessant mes péchés. »
Et toi, tu as enlevé
l'offense de ma faute.

Ainsi chacun des tiens te priera
aux heures décisives ;
même les eaux qui débordent
ne peuvent l'atteindre.

Tu es un refuge pour moi,
mon abri dans la détresse ;
de chants de délivrance, tu m'as entouré.



Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 10,17-27.

Jésus se mettait en route quand un homme accourut vers lui, se mit à genoux et lui demanda : « Bon maître, que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? »
Jésus lui dit : « Pourquoi m'appelles-tu bon ? Personne n'est bon, sinon Dieu seul.
Tu connais les commandements : Ne commets pas de meurtre, ne commets pas d'adultère, ne commets pas de vol, ne porte pas de faux témoignage, ne fais de tort à personne, honore ton père et ta mère. »
L'homme répondit : « Maître, j'ai observé tous ces commandements depuis ma jeunesse. »

Posant alors son regard sur lui, Jésus se mit à l'aimer. Il lui dit : « Une seule chose te manque : va, vends tout ce que tu as, donne-le aux pauvres et tu auras un trésor au ciel ; puis viens et suis-moi. »
Mais lui, à ces mots, devint sombre et s'en alla tout triste, car il avait de grands biens.
Alors Jésus regarde tout autour de lui et dit à ses disciples : « Comme il sera difficile à ceux qui possèdent des richesses d'entrer dans le royaume de Dieu ! »
Les disciples étaient stupéfaits de ces paroles. Mais Jésus reprend : « Mes enfants, comme il est difficile d'entrer dans le royaume de Dieu.

Il est plus facile à un chameau de passer par le trou d'une aiguille qu'à un riche d'entrer dans le royaume de Dieu. »
De plus en plus déconcertés, les disciples se demandaient entre eux : « Mais alors, qui peut être sauvé ? »
Jésus les regarde et répond : « Pour les hommes, cela est impossible, mais pas pour Dieu ; car tout est possible à Dieu. »



Jésus est en marche, il faut courir pour le rattraper. Le jeune homme s’avance et se prosterne, en signe d’adoration. Il sait que Jésus détient la réponse aux questions qu’il porte. L’éducation de cet homme a été irréprochable, il a reçu la connaissance de la Loi de Dieu et la volonté de s’y conformer. En tous points, sa vie est irréprochable. A force d’application, il s’est construit et il sait qu’il peut se présenter sans honte devant Dieu.

Mais une chose lui manque. Il ne sait pas la nommer précisément, mais il a compris qu’il n’est pas encore entré dans la vraie vie : « que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ». La logique de son cœur apparaît dans la question : il veut recevoir la vie en héritage. Mais le Royaume n’est pas un bien, il est un don. Il ne s’acquiert pas, il se reçoit. La vie de sainteté n’est pas uniquement la soumission à une liste de prescriptions, l’essentiel est ailleurs. Nous avons encore en mémoire la fin de l’évangile de saint Jean, médité la semaine dernière : « Pierre, m’aimes-tu ? » demande Jésus. A son disciple qui croyait braver la mort par ses seules forces et qui a fait la cruelle expérience de ses limites, Jésus n’a demandé que l’amour.

De même, Jésus est touché par la générosité de ce cœur qui s’ouvre à lui et qui a investi, en vain malheureusement, toute son énergie pour plaire à Dieu. « Posant alors son regard sur lui, Jésus se mit à l'aimer ». Le Seigneur, comme il l’a fait avec saint Pierre, invite son disciple à une relation personnelle, il lui ouvre les chemins de l’amour.

« Va, vends tout ce que tu as, donne-le aux pauvres et tu auras un trésor au ciel ». Il nous faut lire cette demande jusqu’au bout. Jésus ne donne pas un précepte supplémentaire, il ne demande pas au jeune homme de vendre tout ses biens : ce serait un acte complètement vain. Jésus lui explique comment avoir un trésor dans le ciel. Car là est l’impasse dans laquelle se trouve le jeune homme : son trésor est sur la terre, dans ses biens matériels. Il doit entrer dans une dimension nouvelle. En eux-mêmes, les biens matériels ne sont pas un obstacle au Royaume. Ils le deviennent quand ils donnent l’illusion d’une plénitude. Pour recevoir la vie éternelle, il faut être en manque et attendre de Dieu seul qu’il nous comble.

« Mais lui, à ces mots, devint sombre et s'en alla tout triste, car il avait de grands biens ». Le jeune homme n’a pas pu renoncer. Il n’a pas su s’ouvrir à Dieu ; le voici seul avec lui-même, « tout triste ». Il nous est facile de reconnaître l’état de notre propre cœur quand nous ne renonçons pas à nos sécurités, quand nous n’avons pas l’audace de l’abandon à Dieu. Mais ceci n’est pas le dernier mot de l’histoire ! Nous le savons bien, au sortir du temps pascal ! « Pour les hommes, cela est impossible, mais pas pour Dieu ; car tout est possible à Dieu ». Cette tristesse, le Seigneur va la prendre sur lui à Gethsémani. La Loi sécurisante que nous désirons pour régir notre vie, le Seigneur va la graver dans nos cœurs. L’Esprit est notre Loi. Il est la Loi nouvelle qui a fait s’ouvrir les portes verrouillées du cénacle. Dieu nous ouvre aux dimensions de son amour pour nous.


Je veux te suivre Seigneur, débarrasse-moi de toutes mes richesses. Je veux vivre avec l’audace de ceux qui ne comptent que sur toi, donne-moi la force de ton Esprit. Je veux recevoir en partage la vie éternelle, garde-moi toujours en manque des richesses de la terre pour que je prenne soin de mon trésor dans le ciel.

Frère Dominique
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson



Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 2 36618_10

« Bon maître, que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? »

Ignorer Dieu, c'est mourir ; le connaître, vivre en lui, l'aimer, essayer de lui ressembler, voilà la seule vie. Si vous désirez la vie éternelle..., cherchez d'abord à le connaître même si « personne ne le connaît, si ce n'est le Fils et celui à qui le Fils veut bien le révéler » (Mt 11,27). Après Dieu, connaissez la grandeur du Rédempteur et sa grâce inestimable ; « la Loi, dit l'apôtre Jean, a été donnée par Moïse, mais la grâce et la vérité nous ont été données par Jésus Christ » (1,17)... Si la Loi de Moïse pouvait nous donner la vie éternelle, pourquoi notre Sauveur serait-il venu au monde et aurait-il souffert pour nous depuis sa naissance jusqu'à la mort, parcourant toute une vie humaine ? Pourquoi le jeune homme qui accomplissait si fidèlement depuis sa jeunesse les commandements de la Loi, se serait-il jeté aux pieds d'un autre pour demander l'immortalité ?

Ce jeune homme observait toute la Loi, et s'y était attaché dès sa jeunesse... Mais il sent bien que s'il ne manque rien à sa vertu, la vie lui fait encore bien défaut. C'est pourquoi il vient la demander à celui qui seul peut l'accorder ; il est sûr d'être en règle avec la Loi, cependant il implore le Fils de Dieu... Les amarres de la Loi le défendaient mal du roulis ; inquiet, il quitte ce mouillage dangereux et vient jeter l'ancre au port du Sauveur.

Jésus ne lui reproche pas d'avoir manqué à la Loi, mais il se met à l'aimer, ému par cette application de bon élève. Toutefois il le déclare encore imparfait... : il est bon ouvrier de la Loi, mais paresseux pour la vie éternelle. La sainte Loi est comme un pédagogue qui achemine vers les commandements parfaits de Jésus (Ga 3,24) et vers sa grâce. Jésus est « l'aboutissement de la Loi pour que soit donné la justice à tous ceux qui croient en lui » (Rm 10,4).





Le jeune homme riche

par S.B. Patriarche Daniel


La compassion est vitale pour gagner le salut

Quand il s'est agenouillé devant Jésus Christ, notre Sauveur et l'a appelé "le Bon Maître", pas le Maître sage, le jeune homme riche de l'Évangile d'aujourd'hui a voulu montrer que Jésus de Nazareth a enseigné non seulement la sagesse, mais aussi la bonté.

Ce jeune homme avait certainement entendu dire que Jésus de Nazareth le Seigneur était le Médecin aussi, Celui qui a guéri beaucoup de gens de leurs maladies et des péchés, parce qu'Il était charitable et bon. Nous apprenons de cette façon par l'expression du jeune homme riche qu'un Maître doit être non seulement intelligent ou sage, mais aussi bon, généreux, charitable et aider les humbles, les faibles, les pauvres et les oubliés de la société.

Jésus Christ, notre Sauveur, dit au jeune homme riche qu'il a encore besoin de quelque chose pour être parfait. Jésus lui dit : "Si tu veux être parfait, va, vends ce que tu possèdes, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans les cieux. Puis viens et suis-moi." Quand il a entendu ce conseil le jeune homme riche peiné et est parti. Jésus Christ, notre Seigneur, a respecté son silence et sa tristesse. Il ne lui a pas expliqué quoi que ce soit, n'a pas dénié le conseil qu'Il lui avait donné, mais la laissé libre de combattre sa tristesse et l'Évangile nous dit la raison de sa tristesse, à savoir qu'il était très riche et avait une grande fortune.


Les biens matériels ne peuvent pas donner la paix et la joie, car nous sommes créés à l'image de Dieu

Ainsi, nous voyons que le jeune homme riche était un homme vertueux et fidèle, un homme qui n'avait jamais nui à personne. Il a été consacré, connaissait les commandements, les accomplissait mais il était très attaché, dans son âme, à la fortune qu'il avait. C'était devenu un esclavage intérieur, une idole cachée et le Sauveur, ayant soit un médecin des âmes, a vu la partie moins brillante de son âme et est allé droit au but lui disant qu'il n'était pas suffisant de se conformer à la morale et à la vertu ou à la morale et à la foi, mais que l'on doit être aussi charitable pour gagner la vie éternelle, en ressemblant à Dieu qui est généreux et charitable.

Il y a encore une vérité essentielle dans les mots du Sauveur, à savoir quand Il dit : "Si tu veux être parfait, va, vends ce que tu possèdes, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans les cieux. Puis viens et suis-moi." S' Il n'avait pas prononcé ces mots: "viens et suis-moi", le conseil du Sauveur n'aurait pas été complet et n'aurait pas eu de caractère définitif non plus. Il aurait pu dire au jeune homme riche de vendre tout et de le donner aux pauvres et sans abri. Mais que fait le Sauveur? Qu'a-t-il demandé à ce jeune homme ? C'est de renoncer à quelque chose, sa fortune, pour Quelqu'un, pour Dieu le Verbe, la source de la vie éternelle.


Le but de la vie sur terre et de chercher le Royaume des Cieux

Quand Il a dit : "viens et suis-moi", Il a voulu dire "vient et tu seras dans la communion avec Moi, qui donne la vie éternelle que tu cherches. Viens pour être mon disciple et je te donnerai la vie éternelle que tu a cherché depuis si longtemps". Cela signifie que l'homme, même s'il a beaucoup de richesse matérielle, n'est pas satisfait car son âme est créée à l'image de Dieu éternel et illimité et toutes les biens matériels provisoires ne peuvent pas apporter la paix et la joie à son âme parce qu'il est fait non seulement pour consommer des choses matérielles dans ce monde, mais aussi pour recevoir la vie éternelle de Dieu et répondre à cet amour éternel de Dieu révélé en Jésus Christ, notre Sauveur.

Nous apprenons, de l'Évangile d'aujourd'hui que nous devons avant tout chercher la vie éternelle. Le jeune homme riche pose une question qui devrait être la question essentielle, de tout le monde, peu importe son âge, sa profession, ou son statut social : "que dois-je faire de bon pour avoir la vie éternelle ?"

Saint Jean Chrysostome dit : "quelle est l'utilité de cette vie terrestre si tant qu'elle dure nous ne nous préoccupons pas de gagner la vie éternelle?" Ainsi, le sens de la vie provisoire sur la terre et de chercher la vie éternelle dans le Royaume des cieux et on y parvient par la foi, le repentir envers les actes mauvais, en faisant des bonnes actions, en priant beaucoup, en recevant les Sacrements Saints de l'Église qui sont l'avant-goût de la vie éternelle et par le profond désir de s'unir à Dieu, la source de la vie éternelle.


site: http://www.spiritualite-orthodoxe.net

Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 2 Que_di45
Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 2 Coeur_49
"Quand je dis Dieu, c'est un poème,
c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines,
un grand soleil pour aujourd'hui ! "

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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Maud Mar 28 Mai 2013 - 7:57

Bonjour etoilebleue Very Happy
Bonjour Nicolas Very Happy
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez Very Happy

Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière sunny

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Maud


***

Méditation pour aujourd'hui mardi 28 mai 2013


Un placement sage

Evangile selon St Marc, chapitre 10, 28-31

Pierre se mit à dire à Jésus : « Voilà que nous avons tout quitté pour te suivre. »

Jésus déclara : « Amen, je vous le dis : personne n’aura quitté, à cause de moi et de l’Évangile, une maison, des frères, des sœurs, une mère, un père, des enfants ou une terre, sans qu’il reçoive, en ce temps déjà, le centuple : maisons, frères, sœurs, mères, enfants et terres, avec des persécutions, et, dans le monde à venir, la vie éternelle.

Beaucoup de premiers seront derniers, et les derniers seront les premiers. »

Prière d'introduction

« Tu es béni, Dieu notre Père, Seigneur de l’univers, Toi qui révèles aux petits les mystères du Royaume. » ( Acclamation de l’Évangile du jour)

Demande

« Heureux les pauvres en esprit, car le Royaume des Cieux est à eux ». Rends-moi petit et humble, Seigneur, que je Te voie.

Points de réflexion

1. « Voilà que nous avons tout quitté pour te suivre. »

Être chrétien, cela concerne toute la personne. On n’est pas chrétien seulement le dimanche matin entre 10h00 et 12h00. On l’est 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7.

Et cela implique, bien entendu, de faire des choix dans la vie... et de laisser certaines choses de côté. Ainsi, il n’y a pas que les personnes consacrées qui peuvent s’exclamer avec Saint-Pierre « voilà que nous avons tout quitté pour te suivre ! ».

Cette exclamation peut être une occasion pour moi, aujourd’hui, de faire une brève lecture de ma vie en tant que chrétien : qu’est-ce que cela signifie, pour moi, être chrétien ? Qu’est-ce que j’ai laissé de côté afin de pouvoir suivre les pas de Jésus selon l’état de vie dans laquelle Il me veut ?

« Si tu veux me suivre, vends tout ce que tu as et suis-moi ». Qu’est-ce que cela signifie pour moi aujourd’hui ? Est-ce que je me rends compte de tout ce que j’ai « gagné » dans ma vie en suivant le Christ ?

Benoît XVI en inaugurant son pontificat nous disait : « N’ayez pas peur d’ouvrir vos portes au Christ. Il ne prend rien, Il donne tout ».

2. « Beaucoup de premiers seront derniers, et les derniers seront les premiers ».

Telle est la logique de Notre Seigneur ! On pourrait associer cette logique à la sagesse populaire qui nous enseigne que « Dieu écrit droit sur des lignes courbes ». C’est-à dire, que ,malgré mes erreurs, ma faiblesse, même si je me désespère parce que je n’arrive pas à accomplir mes résolutions ou bien parce que je ne tiens pas mes promesses..

. Dieu, Lui, ne désespère pas de moi. Si je suis humble, je sais qu’Il travaillera en moi dans le silence... et alors, je pourrai m’exclamer avec Saint-Paul ! « c’est lorsque je suis faible que je suis fort » ! ( 2 Co 12, 10 ). Pour cela, il faut faire et accepter de faire l’expérience de ma faiblesse ; il faut savoir me rendre vulnérable à mes yeux et aux yeux de Dieu.

Dialogue avec le Christ

Seigneur mon Dieu, Toi qui es mon Créateur, Toi qui scrutes mon cœur, Toi qui es au plus intime de moi-même, donne-moi la grâce d’accepter mes limites ; de les remettre entre Tes mains, et de Te faire une totale confiance.

Résolution

Bénir le Seigneur pour le don de la foi. Prier pour ceux de mon entourage qui ne l’ont pas.

SOURCE : Catholique.org


Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 2 Jasus_25

Jésus et Pierre Apôtre

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Livre Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)

Message par Invité Mar 28 Mai 2013 - 13:02

Bonjour Maud,
Bonjour Nicolas,
Bonjour à vous tous qui aimez la Parole de Vie : "Goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !



Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 2 Jasus_12


Le mardi de la 8e semaine du Temps Ordinaire


Livre de l'Ecclésiastique 35,1-12.

C'est présenter de multiples offrandes que d'observer la Loi ; c'est offrir un sacrifice de communion que de s'attacher aux commandements.
C'est apporter une offrande de fleur de farine que de se montrer reconnaissant ; c'est présenter un sacrifice de louange que de faire l'aumône.
On obtient la bienveillance du Seigneur en se détournant du mal ; on offre un sacrifice d'expiation en se détournant de l'injustice.
Ne te montre pas les mains vides en présence du Seigneur. Accomplis tout cela parce que tel est son commandement.
L'offrande de l'homme juste est comme la graisse des sacrifices sur l'autel, son agréable odeur s'élève devant le Très-Haut.
Le sacrifice de l'homme juste est agréé par Dieu ; la partie de l'offrande brûlée en mémorial ne sera pas oubliée.
Rends gloire au Seigneur sans être regardant : ne réduis pas les prémices du travail de tes mains.
Chaque fois que tu fais un don, montre un visage joyeux ; consacre de bon cœur à Dieu le dixième de ce que tu gagnes.
Donne au Très-Haut selon ce qu'il te donne, sans être regardant, selon tes ressources.
Car le Seigneur est celui qui paye de retour ; il te payera de retour sept fois plus que tu n'auras donné.
N'essaye pas de l'influencer par des présents, il ne les acceptera pas ; ne mets pas ta confiance dans un sacrifice injuste.
Car le Seigneur est un juge qui ne fait pas de différence entre les hommes.



Psaume 50(49),4.7ac.8.12.14.23ab.

Il convoque les hauteurs des cieux
et la terre au jugement de son peuple :
Écoute, mon peuple, je parle ;
Israël, je te prends à témoin.

Moi, Dieu, je suis ton Dieu !
« Je ne t'accuse pas pour tes sacrifices ;
tes holocaustes sont toujours devant moi.
« Si j'ai faim, irai-je te le dire ?
Le monde et sa richesse m'appartiennent.

« Offre à Dieu le sacrifice d'action de grâce,
accomplis tes vœux envers le Très-Haut.
Qui offre le sacrifice d'action de grâce,
celui-là me rend gloire »



Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 10,28-31.

Pierre se mit à dire à Jésus : « Voilà que nous avons tout quitté pour te suivre. »
Jésus déclara : « Amen, je vous le dis : personne n'aura quitté, à cause de moi et de l'Évangile, une maison, des frères, des sœurs, une mère, un père, des enfants ou une terre,
sans qu'il reçoive, en ce temps déjà, le centuple : maisons, frères, sœurs, mères, enfants et terres, avec des persécutions, et, dans le monde à venir, la vie éternelle.
Beaucoup de premiers seront derniers, et les derniers seront les premiers. »



La première lecture de la liturgie de ce jour est tirée du livre du Siracide. Cet ouvrage composé à Jérusalem aux alentour de 180 avant notre ère, est ainsi nommé du nom de son auteur : Jésus fils de Sira - en hébreu : Jésus Ben Sira - qui signe lui-même son œuvre (Si 50, 27 ; 51, 30).
Les sentences de sagesse qu’il propose n’ont rien perdu de leur à propos, et ont même un parfum d’Évangile. Ben Sira nous invite à l’intériorité, à une obéissance non pas servile, mais fondée sur un profond attachement au Dieu de la promesse : « C'est présenter de multiples offrandes que d'observer la Loi ; c'est offrir un sacrifice de communion que de s'attacher aux commandements. C'est apporter une offrande de fleur de farine que de se montrer reconnaissant ». Dieu n’a guère besoin que nous lui offrions des animaux en sacrifice : « Si j'ai faim, irai-je te le dire ? Le monde et sa richesse m'appartiennent », précise le Seigneur dans le psaume de ce jour : « Offre à Dieu le sacrifice d'action de grâce, accomplis tes vœux envers le Très-Haut. Qui offre le sacrifice d'action de grâce, celui-là me rend gloire » (Ps 49). Or ce sacrifice d’action de grâce, c’est l’offrande de lèvres qui confessent son Nom (cf. He 13, 15) et l’holocauste d’une vie qui se déroule en sa présence, sous son regard.

Celui qui aime ainsi son Dieu, aimera aussi ceux pour qui le Seigneur est plein de compassion et de sollicitude : la veuve, l’orphelin, l’émigré, le pauvre : « c'est présenter un sacrifice de louange que de faire l'aumône » nous dit encore Ben Sira. Non pas une aumône avare, mais généreuse, à la mesure de la générosité de Dieu envers nous : « rends gloire au Seigneur sans être regardant : ne réduis pas les prémices du travail de tes mains. Consacre de bon cœur à Dieu le dixième de ce que tu gagnes. Donne au Très-Haut selon ce qu'il te donne, sans être regardant, selon tes ressources. Car le Seigneur est celui qui paye de retour ». Inutile « d’essayer d’influencer Dieu par des présents : il ne les acceptera pas ». Ce qui fait la qualité de notre offrande, c’est l’amour qui l’anime, c'est-à-dire la gratuité du don que nous lui faisons. Aussi, « chaque fois que tu fais un don, montre un visage joyeux » enseigne le Sage ; Saint Paul écrira en écho : « Dieu aime celui qui donne avec joie » (2 Co 9, 7).

Spontanément nous demandons probablement comme Pierre : « Qu’y aura-t-il en retour pour ceux qui donnent généreusement ? » - sans nous rendre compte que nous trahissons par le fait même le peu de gratuité de notre démarche ! La réponse de Jésus est à vrai dire assez mystérieuse. Dans l’énumération de la liste des renoncements - « une maison, des frères, des sœurs, une mère, un père, des enfants ou une terre » - les personnes qui nous sont chères sont encadrées par des objets ; ceux-ci désignent probablement le contexte de nos relations avec ces personnes : la terre et la maison familiales. Auquel cas Jésus veut énumérer ce que nous avons de plus cher. Si nous lui offrons tout cela dans la gratuité de l’amour, c'est-à-dire si nous nous efforçons de vivre ces relations dans la vérité de sa Parole et dans la lumière de son Esprit, alors Dieu lui-même nous accueillera dans la grande famille de ses enfants (cf. Ep 2, 19). Voilà pourquoi dans l’énumération de ce qui nous sera offert, ne figure plus le père, car nous n’en auront pas d’autre que celui des cieux. Remarquons au passage qu’entre le Siracide et l’Évangile, la générosité de Dieu s’est démultipliée : « le Seigneur te payera de retour sept fois plus que tu n'auras donné » nous promet le premier, alors que Jésus annonce le centuple !

Quant aux persécutions, elles sont sans doute inévitables dès lors que nous cherchons à vivre en union avec Jésus dans la logique du Royaume : « Le serviteur n’est pas plus grand que son maître : si l’on m’a persécuté, on vous persécutera vous aussi » (Jn 15, 20). Cependant, que cette perspective ne nous décourage pas : « il n’y a pas de commune mesure entre les souffrances du temps présent et la gloire que Dieu va bientôt révéler en nous » (Rm 8, 18), lorsqu’il nous aura donné part, « dans le monde à venir, à la vie éternelle ».


« Seigneur, ne permets pas que nous nous laissions entraîner par l’inertie de notre nature blessée par le péché, qui nous pousse inexorablement à l’égoïsme. Donne-nous de réagir vigoureusement contre la tendance narcissique de notre culture individualiste, et apprends-nous à partager généreusement ce que nous avons et ce que nous sommes avec ceux que tu mets sur notre route. Nous serons alors vraiment tes enfants, et nous connaitrons enfin la joie et la paix de l’Esprit que nul ne pourra nous ravir. »

Père Joseph-Marie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson



Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo) - Page 2 07020810

« En ce temps déjà, le centuple »

« Semez dans la justice, dit le Seigneur, et récoltez l'espérance de la vie. » Il ne te renvoie pas au dernier jour, où tout vous sera donné réellement et non plus en espérance ; il parle du présent. Certes, notre joie sera grande, notre allégresse infinie, lorsque commencera la vraie vie. Mais déjà l'espérance d'une si grande joie ne peut pas être sans joie. « Réjouissez-vous dans l'espérance », dit l'apôtre Paul (Rm 12,12). Et David ne dit pas qu'il sera dans la joie, mais qu'il y a été le jour où il a espéré entrer dans la maison du Seigneur (Ps 121,1). Il ne possédait pas encore la vie, mais déjà il avait moissonné l'espérance de la vie. Et il faisait l'expérience de la vérité de l'Écriture qui dit que non seulement la récompense mais « l'espérance des justes est pleine de joie » (Pr 10,28). Cette joie est produite dans l'âme de celui qui a semé pour la justice, par la conviction qu'il a que ses péchés sont pardonnés...

Quiconque parmi vous, après les commencements amers de la conversion, a le bonheur de se voir soulagé par l'espérance des biens qu'il attend...a récolté dès maintenant le fruit de ses larmes. Il a vu Dieu et l'a entendu dire : « Donnez-lui les fruits de ses œuvres » (Pr 31,31). Comment celui qui a « goûté et vu combien le Seigneur est doux » (Ps 33,9) n'aurait-il pas vu Dieu ? Le Seigneur Jésus paraît bien doux à celui qui reçoit de lui non seulement la rémission de ses fautes, mais encore le don de sainteté et, mieux encore, la promesse de la vie éternelle. Heureux celui qui a déjà fait une aussi belle moisson... Le prophète dit vrai : « Ceux qui sèment dans les larmes récolteront dans la joie » (Ps 125,5)... Aucun profit ni honneur terrestre ne nous paraîtra au-dessus de notre espérance et de cette joie d'espérer, désormais profondément enracinée dans nos cœurs : « L'espérance ne trompe pas, car l'amour de Dieu a été répandu dans nos cœurs par l'Esprit Saint qui nous a été donné » (Rm 5,5).


Saint Bernard (1091-1153), moine cistercien et docteur de l'Église
Sermons sur le Cantique des Cantiques n°37, 2-5 (trad. Seuil 1953, p. 436 rev.)





« Seigneur, comme il nous est difficile de te suivre sur tes chemins.
Ils sont aussi élevés au-dessus des nôtres que le ciel au-dessus de la terre.
Vraiment tu nous remets à l’endroit, nous qui souvent marchons sur la tête.
Voici que, après que tu aies laissé "le jeune homme riche" s’en aller ,
après l’étonnement des apôtres, tu leur annonces aujourd’hui que lorsqu’il
nous semble que nous perdons tout, c’est alors que nous gagnons tout.
Oui, vraiment, ton Esprit fait toute chose nouvelle, ton Évangile nous convertit,
il nous retourne.
Donne à ce jour qui commence un chemin de conversion.Fais -nous rentrer dans
le paradoxe évangélique qui nous aide à juger des êtres et des situations comme
toi-même, c’est à dire dans la lumière de ton amour. Amen »

http://louis.sankale.free.fr/article.php3?id_article=226


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"Quand je dis Dieu, c'est un poème,
c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines,
un grand soleil pour aujourd'hui ! "

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