Corps, âme et esprit

Bonjour à tous,

Françoiseverol me questionnait en MP au sujet de la formule "Corps, âme et esprit" et de son bon ordre, certains préférant la formule de Saint Paul "Esprit, âme, corps ".

Voilà ma réponse qui n'est pas parole d'Evangile, juste une réflexion qui, je l'espère sera un jour clarifiée par l'Eglise.

J'aimerai connaître votre avis en la matière.


Voici ma vision des choses :

Tout d'abord comme Saint Paul et comme les orientaux, je suis partisan de différencier l'âme et l'esprit.

Ensuite, si j'en crois la révélation de Jésus faite à Agnès-Marie, l'âme existe bien avant le corps, et dès la première cellule du nouvel être créé, Dieu insuffle l'âme qui vient s'incarner dans cette première cellule de ce corps en début de développement (il ne s'agit pas de réincarnation).

Notre corps qui est de chair reçoit l'âme qui est de nature spirituelle et, je dirai même, de nature divine. La combinaison de l'âme et de du corps produit une troisième dimension l'esprit qui permet à l'homme de vivre et d'avancer dans son développement avec son propre jugement dû à la connaissance du bien et du mal. Ainsi l'homme forme comme une nouvelle trinité qui durant toute sa vie terrestre est indissociable à l'image de la Sainte Trinité.

L'âme correspond au Père Eternel ;
Le corps correspond au Fils Incarné :
L'esprit correspond au Saint-Esprit qui procède de l'amour du Père et du Fils comme notre esprit procède de notre âme et de notre corps.

Pour ce qui est de l'ordre, je crois que c'est sans importance, car le corps-âme-esprit forme un tout indissociable tout au long de notre vie et jusqu'au moment de notre mort, où notre âme quitte notre corps.

Pour ma part, je pourrais aussi bien dire "âme, corps et esprit" comme on fait le signe de la Croix :
"Au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit +"

Mais Saint Paul qui a reçu plus de lumière que moi semble indiquer :
I Thessaloniciens 5 : 23
Que le Dieu de la paix lui-même vous sanctifie totalement, et que votre être entier, l'esprit, l'âme et le corps, soit gardé sans reproche à l'Avènement de notre Seigneur Jésus Christ.

En attendant que l'Eglise se prononce, on continuera à faire comme il nous plaira.

L'étoile Juive à six branches est appelée "Bouclier de David" (de la toile d'araignée en forme d'étoile à 6 branches, qui l'avait masqué et protégé de son ennemi dans une grotte). Du point de vue de la symbolique biblique, cette étoile est le signe de la réconciliation entre Dieu et l'homme, et on y voit la trinité divine qui descend (pointe en bas vers l'homme) et la trinité de l'homme qui s'élève vers Dieu jusqu'à former un tout bien équilibré en forme d'étoile.

En franc-maçonnerie, cette secte luciférienne oublie et rejette Dieu en ne s'intéressant qu'à l'homme seul, d'où la pyramide. Avez-vous compris ?

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J'ai trouvé une homélie d'Evêque qui parle en partie de ce problème :

Eucharistie du jeudi 23 octobre 2008
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Homélie de Mgr Michel SANTIER

Président du Conseil pour les Relations interreligieuses
et les Nouveaux Courants religieux

Évêque accompagnateur de la Coordination
« Pastorale, Nouvelles Croyances et Dérives sectaires »

La lettre de l’Apôtre Paul insiste sur l’homme intérieur. La réflexion que nous menons ces jours-ci sur le besoin de guérison qui se manifeste dans notre société peut être éclairée par la Parole de Dieu.

Le mal-être qui apparaît chez beaucoup de nos contemporains, et qui les pousse à s’adresser à ceux qu’ils croisent sur ce chemin ; des groupes religieux qui trouvent là une occasion de s’imposer, et parfois aussi d’en faire une exploitation commerciale…

Cette situation interroge notre Église et notre manière de vivre la pastorale. L’Apôtre Paul, qui avait le souci pastoral de l’Église qui est à Éphèse, confie dans la prière au Père ceux dont il a la charge :

« Frères, je tombe à genoux devant le Père qui est la source de toute paternité
Au ciel et sur la terre.
Celui qui est riche en gloire,
Qu’il vous donne la puissance par son Esprit
Pour rendre fort l’homme intérieur. »

« Rendre fort l’homme intérieur » est ce que l’Apôtre Paul demande à Dieu pour les Éphésiens.

C’est aussi ma prière pour vous, en ce jour. Vous avez, dans vos diocèses, une mission pastorale importante, participant à la charge pastorale de l’évêque, par le discernement des courants spirituels qui traversent notre société : ce qui peut aider les personnes à se construire humainement et spirituellement, ou ce qui au contraire peut les conduire vers des «citernes lézardées qui ne retiennent même pas l’eau », pour reprendre les expressions du prophète Jérémie ; en un mot : ce qui peut les détruire.

Comme l’homme qui est à la fois corps, âme et esprit selon l’anthropologie biblique ne fait qu’un, participer « à rendre fort l’homme intérieur » est sans doute un des aspects importants de votre mission ; car une personne qui approfondit son chemin intérieur, sa relation nouée avec Dieu, cela n’est pas sans retentissements sur sa relation avec les autres, avec elle-même, avec son corps.

Ce que demande l’Apôtre Paul, « fortifier l’homme intérieur », n’est pas sans rapport avec cette recherche de guérison chez l’homme contemporain.

Actuellement, dans notre Église, dans le dynamisme du rassemblement Ecclesia, nous voyons se lever de nombreuses initiatives en vue d’aider les chrétiens à fortifier leur être intérieur par des temps de lectio divina, d’écoute et de partage de la Parole de Dieu, de récollection, de retraite, ce qui signifie que la recherche spirituelle est davantage prise en compte par notre Église, et je vous invite dans votre responsabilité à participer à cette dynamique en y exerçant votre note propre de vigilance liée à notre mission.

Car, dans les propositions qui sont faites dans ce domaine dans des établissements d’enseignement catholique, dans les aumôneries d’enseignement public ou les mouvements qui essaient d’honorer cette attente chez les jeunes et les adultes, peuvent s’insérer de manière insidieuse, des formations, des expériences spirituelles qui n’aident pas à « fortifier l’homme intérieur », et qui peuvent recentrer l’homme sur lui-même plutôt que de l’ouvrir à l’Autre, à Dieu et aux autres.

Notre mission est de faire découvrir à l’homme ce qu’il est aux yeux de Dieu, lui faire découvrir qu’il compte à ses yeux et qu’il n’est pas laissé à lui-même, à ses propres forces, mais que s’il le désire il peut ouvrir son cœur à la présence du Christ en lui, et ainsi être habité par l’Esprit Saint.
Au moment où on parle d’une dimension spirituelle de l’être humain sans référence à Dieu, à la transcendance, la mission du service diocésain de la pastorale des nouvelles croyances et dérives sectaires est de faire découvrir comme annonce ou proposition de la foi l’originalité du christianisme : l’homme qui se tourne intérieurement vers le Christ et choisit de le suivre, ne peut pas être vaincu par les forces du mal, qui ne peuvent avoir prise sur sa liberté.

L’homme qui entre en relation d’alliance avec le Christ ne perd jamais sa personnalité, ne se perd pas dans un grand tout, mais par le Christ, dans l’Esprit, il vit en communion avec Dieu son Créateur et Père de qui vient toute « paternité ».

La rencontre et la relation avec le Christ lui permettent au contraire de devenir davantage lui-même, de grandir intérieurement, de prendre ses responsabilités dans la société. Ce qui n’est pas sans lien avec la guérison.

Prendre position pour le Christ ne laisse pas indifférent, comme nous le voyons à travers le témoignage de Sœur Emmanuelle ; mais au sein des familles, le choix d’une vocation, d’une entrée en monastère, dans une communauté nouvelle, n’est pas sans susciter des oppositions et des discussions entre les parents et les enfants.

Il nous faut affirmer clairement cette possibilité de répondre à un appel radical qui fait partie de la liberté religieuse. On peut se demander si, dans le contexte actuel, les gens ont vraiment la liberté de poser ce choix.

Mais d’un autre côté, au sein de notre Église, par rapport aux dérives sectaires, nous devons rester vigilants sur la liberté des candidats : la liberté spirituelle par rapport à l’autorité des responsables, la distinction entre ce qui est du for interne, ce qui relève de la conscience et que l’on confie à un accompagnateur spirituel qui garde le secret – et ce qui relève du for externe, de la mission du responsable du groupe et de la communauté

Dans le domaine de la guérison dans la même direction, nous devons être vigilants à distinguer ce qui est du domaine psychologique ou psychique, et ce qui est du domaine spirituel. Même si l’homme doit être regardé dans sa totalité, respecter sa liberté intérieure suppose de distinguer ce qui est du domaine corporel, psychologique et spirituel, ce qui suppose pour chaque domaine des compétences spécifiques.

Ces points de vigilance dont je viens de vous parler, ne sont pas dans mon esprit des rappels à l’ordre, mais des soucis pastoraux que nous devons porter tous ensemble, les évêques et vous, et je vous exprime au nom des évêques de France ma gratitude et mes encouragements pour votre mission délicate et parfois méconnue.

Nous sommes tous habités, vous comme nous les évêques, par ce feu, cette passion du Christ et de l’Évangile que nous voudrions communiquer à nos contemporains comme un chemin de bonheur :

« Je suis venu allumer un feu sur la terre et comme je voudrais qu’il soit déjà allumé ».

* * *

@Hercule

Mais soyez plus bref dans vos écrits je n'arrive pas à tout lire, faute de temps, je suis d'accord avec vous pour l'ame, le corps et l'esprit que vous avez joliment bien décrit

J'ajouterai que pour moi l'esprit c'est ce qui nous permet de faire notre volonté, le choix du bien et du mal, et c'est pour cela que Jésus dit qu'il laisse l'homme libre de choisir sa destinée.

violaine

Bonjour Violaine,

Je vous autorise à ne pas tout lire de ce que j'écris...

Et je vous interdis formellement de fréquenter le site suivant car trois vies ne vous suffiraient pas pour tout lire :

Le GRAND PAPE, le GRAND MONARQUE
et HENRI V de la CROIX, le NOUVEAU ROI de FRANCE
Quelques Valeurs Chrétiennes...
et toutes les Prophéties sur le Grand Pape, le Grand Monarque
et Henry V de la Croix, le Nouveau Roi de France...
et sur leurs venues prochaines.

http://nouveauroidefrance.forumactif.org

Bonne nuit
Hercule

@ HERCULE

figurez vous que je connais tout cela, j'habite tout près de la fraudais et je connais cela moi aussi.

Amicalement

Violaine

Bonjour Violaine,

Si mon ange gardien le permet, et si vous le souhaitez, lors de mon prochain pèlerinage en Bretagne et Normandie, je passerai prendre un café avec vous.

Bonne fête de Notre Dame de Lourdes.

J'étais hier soir à une conférence de Mgr René Laurentin sur Ste Bernadette, très intéressante, dautant plus que le Père Laurentin (93 ans et frère de Ménie Grégoire) est aveugle, mais quelle mémoire !...

Je suis né 1 jour, 1 mois et 111 ans après Ste Bernadette et mon Saint Patron est fêté le jour de son anniversaire de naissance.
Cela génère chez moi quelques affinités spirituelles avec sainte Bernadette.

J'ai posé la question concernant Saint Joseph. Je ne suis pas d'accord avec Mgr Laurentin et la mode actuelle d'avoir un saint Joseph rajeuni contrairement à la transmission de la tradition par Notre Dame, St Luc, les Pères de l'Eglise...
Les parents de Sainte Bernadette avaient 19 ans de différence et Ste Bernadette disait de ses parents qu'ils s'aimaient tendrement.

Meilleures pensées
Hercule