à revoir " MISSION " indémodable !
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à revoir " MISSION " indémodable !
Le cardinal Altamirano, visiteur apostolique des missions jésuites en Amérique du Sud, écrit son rapport au pape. Au fil de ce qu'il écrit, il revoit ce qu'il a appris au cours des derniers mois. Un prêtre jésuite espagnol s’aventure dans la forêt tropicale sud-américaine au XVIIIe siècle afin de convertir les Amérindiens: un travail d'approche difficile mais réussi grâce à la musique. Il est bientôt rejoint par un ancien chasseur d’esclaves converti et cherchant la rédemption. Le prêtre fait visiter plusieurs missions au cardinal Altamirano qui est impressionné par la qualité de développement et de vie qu'il y découvre. A la fin de son séjour Altamirano révèle la décision, qui en fait avait été prise avant même son arrivée en Amérique du Sud: les jésuites doivent quitter les réductions. Le prêtre et le frère Rodrigo refusent d'abandonner les Guaranis. De manière différente ils organisent la résistance à l'assaut de l'armée portugaise venue appliquer les accords, signés en Europe, de partage des terres entre Espagnols et Portugais. La mission est détruite: les Guaranis retournent dans la forêt. Le cardinal conclut son rapport: "ils sont morts et je suis vivant, mais, en conscience, c'est peut-être bien l'inverse..."
Ce film relate en 1h30 les quelques 150 ans d'histoire des réductions guaranies, sortes de républiques autonomes créées par les jésuites et approuvées par le pouvoir colonial espagnol, aux confins du Paraguay, de l’Argentine et du Brésil. Il fait également allusion à la Guerre des Guaranis de 1754-1756.
Commentaire
Après une périlleuse escalade sur les rochers bordant les magnifiques Chutes d'Iguaçu, le père jésuite Gabriel pénètre dans un territoire où d'autres missionnaires avant lui avaient trouvé la mort, de la main des Indiens Guaranis. Il reprend une mission (Gabriel met à son cou la croix du missionnaire assassiné) extrêmement périlleuse. Sa seule arme est la flute dont il joue pour amadouer les Guaranis. Grace à la musique il est accepté. Une mission va renaitre.
Rodrigo Mendoza, un esclavagiste, s’empare en pleine forêt de quelques indigènes. Le père Gabriel est témoin de la scène. Revenu à Asuncion Rodrigo surprend son frère avec la femme qu'il aime. Fou de rage, et humilié dans son honneur, il le tue. Cette folie meurtrière le plonge dans la dépression et une grande culpabilité. Le père Gabriel le sauve du désespoir en lui montrant le salut: dans la pénitence il obtiendra le pardon de Dieu. Mendoza accepte de le suivre chez les Guaranis. Ce sont ces derniers qui, symboliquement, sont expression du pardon de Dieu, lorsqu'ils coupent la corde par laquelle Rodrigo trainait derrière lui son équipement d'homme d'armes. Un long chemin de rédemption, par le service des Guaranis, commence.
En ces temps, les conquérants espagnols et portugais se partagent la gestion de ces terres et ses habitants, en vue de les asservir. Le Saint-Siège arbitre ces conflits sans toutefois y porter grand intérêt. Les jésuites, jouissant d'une grande autonomie, sont les seuls à défendre, à reconnaître les valeurs et à vouloir christianiser les Guaranis.
Avec d'autres jésuites, Gabriel et Rodrigo, bien que de nature très différente, administrent ensemble et coopèrent activement pour un développement intégré, spirituel et matériel, des réductions guaranies. Les règles pures de l’évangélisation et la maîtrise d’un savoir acquis dans la rudesse. Lorsque l'ordre leur est donné d'abandonner les Guaranis à leur sort (le territoire doit passer sous contrôle portuguais) tous deux refusent par identification complète avec le peuple qu'ils ont appris à aimer. Mais ensuite, ils font face de manière différente à la catastrophe qui s'annonce. Gabriel est prêt à souffrir et mourir avec les Guaranis assiégés par les portuguais. Rodrigo, lui, retrouve son métier d'armes et organise la défense de la mission contre l'armée portuguaise. Tous deux y trouvent la mort: la Réduction est détruite et les Guaranis retournent dans la forêt.
La foi de Mendoza fait de lui un homme nouveau. Il découvre que son rang privilégié dans la société, du à sa naissance, ne doit pas être une sélection naturelle dégradante pour tout ce qui lui est inférieur. En groupe, il apprend à raisonner différemment : un principe primaire de base (la chasse) se transforme en un devoir naturel (la protection). Ces nouvelles expériences dévoilent à Rodrigo, enfin apaisé, un autre soi-même.
Le film se termine par la destruction d'une expérience socio-politique et religieuse pleine de promesses. Les réductions sont supprimées par la force. Les Guaranis sont victimes de décisions politiques prises en Europe: ils étaient les premiers concernés mais n'eurent pas voix au chapitre.
Toujours mondialement célébré, la musique d'Ennio Morricone (notamment "Gabriel's Oboe") est encore régulièrement réadaptée et/ou rejouée par des artistes et des ensembles d'envergure
Ce film relate en 1h30 les quelques 150 ans d'histoire des réductions guaranies, sortes de républiques autonomes créées par les jésuites et approuvées par le pouvoir colonial espagnol, aux confins du Paraguay, de l’Argentine et du Brésil. Il fait également allusion à la Guerre des Guaranis de 1754-1756.
Commentaire
Après une périlleuse escalade sur les rochers bordant les magnifiques Chutes d'Iguaçu, le père jésuite Gabriel pénètre dans un territoire où d'autres missionnaires avant lui avaient trouvé la mort, de la main des Indiens Guaranis. Il reprend une mission (Gabriel met à son cou la croix du missionnaire assassiné) extrêmement périlleuse. Sa seule arme est la flute dont il joue pour amadouer les Guaranis. Grace à la musique il est accepté. Une mission va renaitre.
Rodrigo Mendoza, un esclavagiste, s’empare en pleine forêt de quelques indigènes. Le père Gabriel est témoin de la scène. Revenu à Asuncion Rodrigo surprend son frère avec la femme qu'il aime. Fou de rage, et humilié dans son honneur, il le tue. Cette folie meurtrière le plonge dans la dépression et une grande culpabilité. Le père Gabriel le sauve du désespoir en lui montrant le salut: dans la pénitence il obtiendra le pardon de Dieu. Mendoza accepte de le suivre chez les Guaranis. Ce sont ces derniers qui, symboliquement, sont expression du pardon de Dieu, lorsqu'ils coupent la corde par laquelle Rodrigo trainait derrière lui son équipement d'homme d'armes. Un long chemin de rédemption, par le service des Guaranis, commence.
En ces temps, les conquérants espagnols et portugais se partagent la gestion de ces terres et ses habitants, en vue de les asservir. Le Saint-Siège arbitre ces conflits sans toutefois y porter grand intérêt. Les jésuites, jouissant d'une grande autonomie, sont les seuls à défendre, à reconnaître les valeurs et à vouloir christianiser les Guaranis.
Avec d'autres jésuites, Gabriel et Rodrigo, bien que de nature très différente, administrent ensemble et coopèrent activement pour un développement intégré, spirituel et matériel, des réductions guaranies. Les règles pures de l’évangélisation et la maîtrise d’un savoir acquis dans la rudesse. Lorsque l'ordre leur est donné d'abandonner les Guaranis à leur sort (le territoire doit passer sous contrôle portuguais) tous deux refusent par identification complète avec le peuple qu'ils ont appris à aimer. Mais ensuite, ils font face de manière différente à la catastrophe qui s'annonce. Gabriel est prêt à souffrir et mourir avec les Guaranis assiégés par les portuguais. Rodrigo, lui, retrouve son métier d'armes et organise la défense de la mission contre l'armée portuguaise. Tous deux y trouvent la mort: la Réduction est détruite et les Guaranis retournent dans la forêt.
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