Le Pape François

Pour Fabienne Guerero.

Bonjour Fabienne,

J'ai bien réfléchi à tous les messages que vous publiez, sur ce site et sur votre site, et j'ai également lu votre témoignage de conversion.

Vous avez eu la grâce d'être en contact direct avec le Christ (et c'est peut-être encore le cas aujourd'hui ?), de vous convertir et d'être appelée, apparemment, à devenir une grande Sainte de la fin des temps. Vous avez eu le courage de tout quitter pour vous consacrer à l'évangélisation. Et vous avez le courage de témoigner de vos erreurs passées et de l'existence de l'enfer. Je vous remercie pour vos témoignages et vous dis "bravo" pour votre courage, qui n'est pas donné à tout le monde.

A titre personnel, votre témoignage m'a fait réfléchir sur ma situation de divorcée-remariée.
Néanmoins, je voudrais vous dire ceci :
- sans vous vexer, le Christ vous a lui aussi, dans un premier temps, accueillie dans les sacrements de pénitence et d'eucharistie, alors que vous viviez (certes, chastement) avec un divorcé remarié. Peut-être que le Christ, via le prêtre, a choisi de vous accueillir d'abord, puis de vous fortifier dans les sacrements avant de vous demander, lorsque vous étiez prête, de sortit complètement du péché. Si le Christ vous avait dit : "quittez tout puis je vous accueillerai en confession", peut-être que vous n'auriez pas eu le courage d'avancer ? D'autant plus que le tintin fait tout pour empêcher la conversion des pécheurs,
- vous nous mettez en garde contre les mauvais prêtres ; or, il me semble qu'à chaque fois ce sont le Christ et l'Esprit Saint qui se manifestent lors de la confession ? Si le Christ décide que tel pécheur peut accéder aux sacrements, à tel moment de sa vie spirituelle, pourquoi remettre cela en cause ?
- si le Saint Père est inspiré par l'Esprit Saint, notamment du fait de son ministère, cela est un péché grave contre l'Esprit Saint de mettre en doute et de contester les décisions du Saint-Père ; et, de manière générale, les vues de Dieu sont plus larges que les nôtres,
- même si le Saint Père faisait des erreurs spirituelles (ce qui voudrait dire que le dogme de l'infaillibilité pontificale serait une erreur théologique), cela est un péché d'être un acteur de division et de suspicion, surtout dans la Sainte Eglise. J'imagine que les querelles et les contestations des chrétiens au sujet de l'exhortation apostolique font grand plaisir au tintin, le Diviseur par excellence,
- je ne parle pas spécialement de vous ou d'autres personnes sur ce forum, mais cela est quand même un petit péché d'orgueil spirituel de penser que nous sommes dans la vérité et que le Saint Père se trompe,
- finalement, comme le Saint Père l'a dit lui-même, si nous voulons aider aider le Saint Père et la Sainte Eglise, nous devons continuer à prier pour le Saint Père et continuer à le soutenir, même si nous ne comprenons pas bien, par moments, ses décisions. L'Esprit Saint, lui, sait ce qu'il doit inspirer au Saint Père pour le triomphe de l'Eglise sur le malin.
- si vous avez la grâce d'être en contact direct avec le Christ, comme certains voyants, peut-être que vous pourriez demander au Christ de nous éclairer sur sa volonté au sujet du Saint Père et de son exhortation apostolique ? Personnellement, j'aimerais bien, parfois, rencontrer le Christ en chair et en os, pour lui demander ce que lui pense de telle ou telle situation. Cela éviterait bien des complications !


En union de prières.

Pour discerner clairement, il faut voir qui travaille pour l unité de la famille dans le sacrément du mariage et les semeurs de division qui propose tout et n'importe quoi en acceptant des situations qui ne peuvent conduire l homme à son épanouissement spirituel.
Le grand avertissement n est pas loin, alors les yeux s ouvriront et les oreilles entendront.
Vienne ton retour Jesus!

                        

 
6 avril 2016


Vous ne pourrez pas rester insensible à cette rencontre entre François et la petite Lizzy !

Condamnée à perdre la vue, la petite Américaine a réalisé son rêve.

« Jésus n’a pas apporté la haine, ni l’inimitié, mais le grand amour, un amour sans limites, ouvert à tous, qui sauve et libère », a promis le Pape aux milliers de fidèles et pèlerins rassemblés ce 6 avril place Saint-Pierre pour la traditionnelle audience générale du mercredi, à laquelle assistait également Lizzy, la petite Américaine de 5 ans, atteinte d’une maladie génétique rare, qui souhaitait à tout prix voir le pape François avant de devenir aveugle.

Cliquer sur ce lien pour la suite de l'article et magnifiques photos de la petite avec notre bon Pape François :

Vous ne pourrez pas rester insensible à cette rencontre entre François et la petite Lizzy !

par Isabelle Cousturié

Prions maintenant pour un miracle afin que la petite soit guérie, si c'est la Volonté de Dieu ! 

Belle vidéo de la rencontre : Actualités Monde - MYTF1News


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VIDÉO :

Une rencontre très émouvante entre le pape et la petite Lizzy

@Gilles Mille mercis, Gilles, de nous montrer le chaleureux accueil et le moment touchant ou le Président de la chambre des représentants est ému aux larmes d'être si près de notre Saint Père.  Oui, je veux aimer notre pape, je veux croire en lui , je continuerai à prier pour lui mais surtout, je veux l'aimer notre bon pape.  Il n'y a pas qu'ici, sur ce forum, que j'ai lu des commentaires sur notre Saint Père qui m'ont fait douter mais aussi d'autres sites , dont un, Lifesite news, qui est un gros Mouvement contre l'avortement et qui, hélas, ne cesse, depuis que notre Saint Père est élu, de chercher '' la petite bête noire''.  A force de lire ces choses, j'avais moins d'amour pour notre Saint Père et je me suis quasiment désintéressée de ce qu'il disait, des voyages qu'il fesaient , et même au point de me dire, avant de lire ses discours: '' Bon, que va-t-il dire encore qui est à côté de la plaque ' ''  C'est terrible d'en être rendu là et je veux me resaissir et à l'avenir, je ne lirai plus rien qui sera critique envers pape François.  J'éviterai , sur ce Forum, ceux qui mettent des pages et des pages sur ce qu'i a dit, qu'il n'a pas dit, etc...  Je comprends que certaines personnes veulent quitter car ça devient lassant et difficile de résister.  Je veux rester fidèle au Saint Père . Point final.

Ginette Boudreau a écrit:@Gilles Mille mercis, Gilles, de nous montrer le chaleureux accueil et le moment touchant ou le Président de la chambre des représentants est ému aux larmes d'être si près de notre Saint Père.  Oui, je veux aimer notre pape, je veux croire en lui , je continuerai à prier pour lui mais surtout, je veux l'aimer notre bon pape.  Il n'y a pas qu'ici, sur ce forum, que j'ai lu des commentaires sur notre Saint Père qui m'ont fait douter mais aussi d'autres sites , dont un, Lifesite news, qui est un gros Mouvement contre l'avortement et qui, hélas, ne cesse, depuis que notre Saint Père est élu, de chercher '' la petite bête noire''.  A force de lire ces choses, j'avais moins d'amour pour notre Saint Père et je me suis quasiment désintéressée de ce qu'il disait, des voyages qu'il faisaient , et même au point de me dire, avant de lire ses discours: '' Bon, que va-t-il dire encore qui est à côté de la plaque ' ''  C'est terrible d'en être rendu là et je veux me ressaisir et à l'avenir, je ne lirai plus rien qui sera critique envers pape François.  J'éviterai , sur ce Forum, ceux qui mettent des pages et des pages sur ce qu'i a dit, qu'il n'a pas dit, etc...  Je comprends que certaines personnes veulent quitter car ça devient lassant et difficile de résister.  Je veux rester fidèle au Saint Père . Point final.

  chère Ginette pour votre soutien à notre bon et cher Pape François !   Soyez spécialement bénie !

Un peu plus, et certaines personnes sur ce forum enverraient notre cher Pape François au bûcher !!!       Quelle honte ! 

                         

Viva el papa !![img][/img]

Pere Nathan a écrit:Bravo Astrid

C'est votre témoignage qui va nous aider un maximum
et nous apporte le dernier mot

Dans le concret: voilà notre souci en communion avec le St Père: dans le concret de la vie, il y a l'amour, la délicatesse, le respect, la magnanimité, la magnificité, la joie, la patience, l'adaptation, l'épikie, la souplesse du St Esprit

C'est vrai

Votre témoignage est tellement parlant !!
Au moins on comprend ceux qui sont sur le terrain : c'est autre chose que la théorie

Merci merci Renée-emmanueelle


Gloire à dieu

Bonjour,

Toutes ces questions sont bien complexes, surtout pour une personne nouvellement convertie, comme moi.

La question que je me pose (et je n'ai pas la réponse) est la suivante : peut-être que le Saint Père souhaite tout simplement permettre l'accès à certains sacrements à certaines personnes nouvellement converties, dans des cas de vie bien particuliers, par exemple :
- mère de famille menant une vie plutôt chrétienne mais dont le conjoint, jamais marié religieusement, ne veut pas entendre parler de mariage religieux,
- personne mariée civilement dont le conjoint a déjà été marié religieusement, est séparé de son ex-conjoint depuis des années et ne veut plus entendre parler de l'Eglise,
- personne nouvellement convertie dont le conjoint a déjà été marié religieusement, avec très forte propabilité que ce mariage religieux soit en fait nul,
- personne mariée religieusement et abandonnée par son conjoint, sans faute de sa part (ex : épouse abandonnée par son mari parti avec une femme plus jeune et plus belle)
Etc ...

Jusqu'à présent, d'après ce qu'on m'a dit, aucune des personnes dans les cas de figures ci-dessus n'avait en théorie accès aux sacrements de l'Eglise, y compris au sacrement de pénitence. Mais comment avancer, dans ce cas ?

Pire que cela, certaines personnes disent que toutes les personnes dans les cas de figure ci-dessus iront automatiquement en enfer si elles ne se confessent pas (mais comme elles n'avaient, en théorie, pas accès au sacrement de pénitence à moins de rompre avec leur conjoint irrégulier ...).

Peut-être que le Saint-Père demande de la tolérance aux pasteurs le temps que la situation de vie se débloque, dans un sens ou dans l'autre (mariage religieux ? séparation ?).
Et peut-être que le Saint Père n'envisage pas l'accès à tous les sacrements pour tout le monde ?
L'accès au sacrement de pénitence pour chacun des êtres humains (avec, à la clef, absolution ou pas) ne veut pas forcément dire l'accès à l'eucharistie pour tout le monde.

Certes, il y a probablement des pasteurs tombés dans les griffes du tintin, qui vont induire les âmes en erreur, mais j'imagine qu'il y a quand même de bons prêtres qui vont être soulagés par cette souplesse, qui leur permettra de faire évoluer les âmes nouvellement converties avec douceur.

En union de prières pour la Sainte Eglise et pour le cheminement spirituel de chacun d'entre nous.

Pere Nathan a écrit:[b]Il n'y a pas que les divorcés remariés qui sont en "marge"



il y a aussi : Trans et tout le tralala.

Isabelle

OK merci, faut-il rire ou pleurer ou se taper la  tête contre le mur comme
le petit dessin qu'on apprécie ++
ou aller d'emblée à la dernière expression qui résume tt : MESHOMISED GENDER
Pardon à Millefleurs si elle ou il ou elle+il est sincère

et l'âme ds tt ça est-elle totalement INDEPENDANTE DU GENRE ou une âme
incarnée ds le genre féminin n'aura pas la même nuance qu'une autre ds le
genre masculin : "mystère et boule de gomme"...

Bonjour

Mais que faut t'il afin de comprendre que, ... en Dieu, se qui est de chair est chaire et se qui est de l'Esprit est Esprit !

*** 29 Jésus leur répondit: Vous êtes dans l'erreur, parce que vous ne comprenez ni les Écritures, ni la puissance de Dieu.

*** 30 Car, à la résurrection, les hommes ne prendront point de femmes, ni les femmes de maris, mais ils seront comme les anges de Dieu dans le ciel.

Renee emmanuelle a écrit:

Certes, il y a probablement des pasteurs tombés dans les griffes du tintin, qui vont induire les âmes en erreur, mais j'imagine qu'il y a quand même de bons prêtres qui vont être soulagés par cette souplesse, qui leur permettra de faire évoluer les âmes nouvellement converties avec douceur.

Je ne vois pas en quoi un bon prêtre serait soulagé par cette souplesse. Car, si le document est lu dans la "herméneutique de la continuité", il ne change rien (sauf, en théorie, l'accès des pécheurs publiques à des positions de dignité dans l'Eglise). Si, au contraire, il est lu dans en "herméneutique de la rupture", alors il encourage des absolutions sans effets et des communions sacrilèges, avec leurs conséquences sur l'état de l'âme. Car, si le pénitent n'est pas en disposition nécessaire et n'a pas pris la décision ferme de finir avec son péché, l'absolution reste sans effet.

@ Violaine

Quelques réflexions à lire impérativement pour montrer l'évolution entamée à travers les siècles afin de comprendre que l'évolution actuelle est une parmi d'autres dans l'espace et dans le temps.


Tous ceux qui sont attachés à la messe dite de saint Pie V connaissent l'expression "messe de toujours". Elle a été avancée lorsqu'il s'agissait de défendre et de justifier un attachement irrévocable au rite de la messe romaine tel qu'il avait été célébré durant des siècles, et tel qu'il avait été transmis par l'Église jusqu'au XXe siècle. Cependant, au regard de l'histoire et de la doctrine catholique, une telle expression vaut-elle?

    Si l'on entend par "messe de toujours" l'institution dès l'époque apostolique ou subapostolique de l'ensemble des rites de la messe codifiée par saint Pie V, il est évident que l'expression est alors à remiser. Car la messe a une histoire : le rite sacrificiel institué par Jésus-Christ lors de la dernière cène a été confié à une société, l'Église, qui a entouré sa célébration de prières et de rites qu'il est possible de dater. Cette évolution des prières et des rites, qu'on y prenne bien garde, s'est mise en place progressivement, de manière homogène et harmonieuse. Le développement des formes rituelles n'est pas là pour cacher la beauté du rite originel, mais au contraire pour en manifester, à travers le poème des méditations liturgiques, les insondables richesses et la densité infinie. Afin de connaître et d'aimer la messe, c'est de ce poème liturgique dont nous devons faire notre trésor, et non point prétendre de le dilapider ou de l'amoindrir sous prétexte de nous laisser éblouir par le chatoiement originel. Comme si, constitués que nous sommes d'un corps et d'une âme, il nous était possible d'atteindre la substance des choses sans le secours des accidents, et qui plus est d'accidents adéquats !

   Tout ceci étant bien établi, on peut très bien parler de "messe de toujours" au sens premier où la messe traditionnelle, dite de saint Pie V, consiste en la célébration du sacrifice eucharistique institué par le Verbe éternel, mais encore au sens où elle est la somme des traditions liturgiques que l'Église romaine a développées durant toute son histoire afin de mieux célébrer et manifester le sacrifice du Seigneur.

    Ces remarques valent pour l'ensemble de ce que le cardinal Journet nommait les "cadres de la messe", savoir les nombreuses traditions liturgiques élaborées tant en Orient qu'en Occident, dans des contextes géographiques et culturels divers, au sein d'Églises très anciennes. Chacun de ces rites a son histoire et sa physionomie particulières, et a pu recevoir dans le cours de son évolution des influences venues d'autres liturgies. Du fait des richesses inépuisables du Testament du Seigneur, mais aussi du milieu spirituel (cathédrale ou monastique par exemple) dans lequel les rites ont pu se développer, on discerne des accents théologiques particuliers, savoir une insistance plus prononcée sur une ou sur plusieurs dimensions doctrinales de la célébration eucharistique. Ainsi, par exemple s'accorde-t-on à reconnaître dans la liturgie byzantine une insistance marquée sur la dimension glorieuse (dite eschatologique) de la divine liturgie, tandis que la liturgie romaine considère davantage la présence objective du corps historique du Christ dans l'Eucharistie.

Cependant, si le génie propre de chaque liturgie particulière met davantage en lumière tel ou tel plan de la doctrine eucharistique, il faut bien se garder d'opposer une notion à une autre, car toutes sont complémentaires, s'éclairent mutuellement et sont contenues de quelque manière dans toutes les liturgies. On aurait donc tort d'opposer l'idée de "table" ou "banquet" eucharistique à la notion de sacrifice, car si l'Eucharistie est réellement un repas, elle l'est en vertu de la manducation du corps de l'Agneau divin offert en sacrifice. De même faudrait-il éviter de mettre en concurrence action de grâces et aspect sacrificiel, le motif de l'action de grâce étant par excellence le don que le Christ fait de lui-même pour nous en sacrifice. On comprend ainsi, avec le cardinal Journet, que "le sacrifice du Christ est transcendant à tous les cadres liturgiques d'Orient et d'Occident. Il est à la fois, éminemment, adoration infinie et eucharistie infinie, offrande infinie et acte d'amour infini. Toutes les prières d'invocation, d'offrande, d'action de grâces que les liturgies distinguent et multiplient avant et après le sacrifice même du Christ, ne seront jamais, si intensément que nous puissions les intérioriser, que de faibles reflets, dans les miroirs brisés de nos coeurs, de la Liturgie théandrique du Sauveur 1 ".

    Faibles reflets, signes imparfaits parce qu'ils ne font encore qu'annoncer la liturgie du Ciel, les rites liturgiques sont toutefois les moyens par lesquels nous exprimons ici-bas notre adoration et notre foi 2, et tendons vers la Patrie. C'est dire toute leur importance et, partant, la légitimité d'un attachement aux signes traditionnels par lesquels l'Église romaine, tout au long des siècles, a célébré et manifesté sa foi en le sacrifice du Christ, dans l'attente du Royaume. Nous nous sentons liés à la messe traditionnelle de par la richesse doctrinale et spirituelle qu'elle nous transmet et dont elle continue de nous faire vivre. Nous l'aimons pour sa beauté, pour cette noble ordonnance de signes par lesquels elle tente de circonscrire l'infini. A une époque de relativisme doctrinal, dans un climat de laisser-aller et de froideur liturgiques, nous avons la joie immense, à laquelle nous ne renoncerons pas, de nous tenir devant l'autel avec cette ferme conscience qui nous vient des mille liens spirituels qui nous rattachent aux générations qui nous ont précédé, et avec lesquelles nous vivons de la "messe de toujours".
       
Qu'on nous permette pour conclure de citer un texte du grand liturgiste Michel Andrieu, écrit-il y a plus de soixante ans, avant que ne surviennent des événements auxquels il pourrait faire penser : "C'est pour garder le contact  [avec les générations qui nous ont précédées] que l'Église maintient son patrimoine liturgique au-dessus des fluctuations du goût littéraire et, lorsque tout change autour de nous, ne l'expose pas au danger des adaptations éphémères... Tout en ajoutant les quelques compléments exigés par des besoins nouveaux, on a respecté les textes consacrés par la tradition. Aucune grave retouche ne les a altérés. Il y a certes des prières dont la latinité pourrait être améliorée par les grammairiens, des rites dont la raison primitive a disparu : mais ces témoins d'un lointain passé, que tant de générations de fidèles ont entendus, l'Église veut qu'ils continuent à être écoutés, aujourd'hui et dans les siècles à venir, parce qu'ils sont les signes d'une continuité de vie spirituelle sur laquelle le temps n'a pas de prise 3 ".

Gif magnifique : Jésus vient consoler notre Pape François bien fatigué 

Bonjour Fortunatus,

Quand je dis que certains bons prêtres sont certainement soulagés, c'est parce que finalement, certains d'entre eux se mettaient certainement, sans le vouloir, en porte-à-faux avec l'Eglise en accueillant des divorcés remariés au sacrement de pénitence.
Je vais prendre mon cas personnel, car je ne saurais pas parler de la positions de l'Eglise en général : au moment où j'ai commencé à vivre avec mon mari (mariage civil), j'ai bien entendu une petite voix intérieure qui m'a dit d'aller voir un prêtre avant de m'engager avec mon compagnon actuel. Mais je ne l'ai pas fait. Parce que j'avais peur de l'Eglise et parce que je viens d'un milieu anticlérical. Maintenant, je sais que c'est certainement le tintin qui m'avait suggéré cette peur et ces réticences ; mais à l'époque, je n'avais aucune culture religieuse.
Des années plus tard, quand j'ai décidé d'écouter cette petite voix intérieure et d'aller me confesser, je ne savais pas que je n'avais, en théorie, pas le droit de me confesser, du fait de ma situation matrimoniale. J'étais sincèrement désolée d'avoir tourné le dos à Dieu pendant des années et j'ai eu la chance de "tomber" sur des confesseurs miséricordieux, qui m'ont accueillie et non pas rejetée. J'ai pu me confesser de plusieurs péchés et recevoir l'absolution pour ces péchés. Ce n'est qu'après que ma conscience m'a amenée à évoquer mon doute par rapport à mon union matrimoniale, et à solliciter l'avis d'un prêtre.
Puis, comme je voulais aussi avancer sur un autre point qui me posait problème, j'ai contacté Mme Fabienne Guerrero, qui semblait avoir des charismes de discernement. Mme Guerrero, en toute bonne foi, m'a dit que j'étais au fond de l''abime du fait de ma situation matrimoniale, que mes prières ne servaient à rien car Dieu ne les écoutait pas, que je n'avais pas le droit non plus de me confesser tant que je n'aurai pas quitté mon mari et que, si je mourrais demain, j'irais directement en enfer. Elle m'a aussi dit plus ou moins que je "salissais" l'Eglise. Quel accueil ! Si j'avais été fragile psychologiquement, j'aurais peut-être même pu faire une dépression à cause de ces paroles. Globalememt, j'ai eu l'impression d'avoir fait des efforts immenses malgré mon passé et mon milieu athée et finalement, Fabienne me disait que cela avait le même effet, aux yeux de Dieu, que si je n'avais rien fait de toute cette démarche spirituelle. Et que, globalement, tout était fichu pour moi si je ne prenais pas la décision de quitter immédiatement mon mari (qui lui, à cette époque, était vraiment en dépression pour burnt-out professionnel).
Quand j'ai relaté ces paroles à des prêtres expérimentés, ils m'ont rassurée et réconfortée, en essayant de trouver avec moi des solutions à mon problème de vie.
Ce n'est qu'un an plus tard que le prêtre de ma paroisse, un homme très bon mais très traditionaliste, m'a expliqué que je mettais, malgré moi, les prêtres en porte-à-faux avec l'Eglise du fait de ma situation matrimoniale. C'est donc pour des prêtres comme tous les bons prêtres que j'ai rencontrés que je dis que la décision du Saint Père est sans doute un soulagement.
Et c'est aussi pour cela que je dis à des personnes comme Fabienne de faire un peu plus attention aux autres, aux pécheures pénitents. Pour moi, il ne s'agit pas de remettre en cause la doctrine de l'Eglise, mais d'accueillir avec plus de miséricorde et de douceur les pécheurs.
En ce qui me concerne, je sens bien au fond de moi que mon coeur ne sera libre que lorsque j'aurai quitté mon état de péché matrimonial. Et, maintenant que je suis consciente de mon état de péché, je ne vais pas profiter de l'ouverture donnée par l'exhortation apostolique pour me voiler la face, cela ne servirait à rien. Il me semble que tout pénitent engagé sérieusement dans un chemin de conversion réagira comme moi.

Lotfi a écrit:La liturgie, des commencements à Vatican II

Merci beaucoup pour ce résumé très intéressant.

@ Renée Emmanuelle

Dieu voit nos coeurs et Sait pour chacun de nous nos bonnes et mauvaises actions, mais sans vouloir vous peiner, je peux vous dire que le raisonnement de Fabienne Guerréro concernant votre situation était juste, peut-être dit sans diplomatie et affection, mais il évident que dans votre confession vous ne pouviez recevoir l'absolution puisque vous retourniez dans le péché.
tout en accueillant avec de la miséricorde , il faut bien dire la vérité, sinon la personne qui ne dit rien devient" complice "d'une situation qu'elle sait être mauvaise pour l'âme de cette personne

Violaine

Merci beaucoup pour vos gentils messages de soutien. Oui, Fabienne avait raison, mais il faut également tenir compte du fait que la conversion se fait par étapes.
Même si mes absolutions n'étaient pas effectives, du fait de mon péché, elles m'ont donné du baume au coeur et permis d'avancer, jusqu'à ce que je prenne pleinement conscience de mon péché. Avec Fabienne aussi Jésus a procédé par étapes.
Et effectivement, l'adoration eucharistique me fait beaucoup de bien.

Bonne journée à tous.

Renee emmanuelle a écrit:je mettais, malgré moi, les prêtres en porte-à-faux avec l'Eglise du fait de ma situation matrimoniale. C'est donc pour des prêtres comme tous les bons prêtres que j'ai rencontrés que je dis que la décision du Saint Père est sans doute un soulagement.

Mais c'est justement ça la question, Renée Emmanuelle: L'exhortation dont nous parlons, est-elle un permis de sacrilège ? Depuis, les prêtres peuvent donner, en bonne conscience, l'absolution et la Sainte Communion aux gens dont ils savent bien qu'il sont en "situation matrimoniale irrégulière",  càd ils ne cessent pas de forniquer en dehors du mariage ?

Tout dépend de la clé de lecture, car ce texte très jésuite peut être pris dans un sens ou dans un autre. Car, si la réponse est "oui", alors ça veut dire qu'on change beaucoup plus que la discipline des sacrements. On change tout. Alors, ceux qui disent que la doctrine et la pratique des sacrements sont préservées doivent changer d'avis.
Si, au contraire, la réponse est "non", alors le texte n'apporte rien de fondamental, car "le cheminement" et "l'accompagnement" ne sont pas présentes dans la pastorale depuis la semaine dernière.

Effectivement, l'exhortation post-synodale récemment parue peut être dangereuse, vu les ambiguïtés déjà développées... et l'interprétation qui peut en être faite, puisque l'ouverture est donnée.

Autrefois, nous dirons que les situations peccamineuses étaient rares : il suffisait de s'en tenir à des règles simples et de fait l'enseignement était simple... mais clair : On pouvait faire ceci, on ne pouvait pas faire cela.
Paradoxalement, il faut le dire, à cette époque les chrétiens étaient mieux formés, notamment grâce à un catéchisme structuré.

Aujourd'hui, le péché est institutionnalisé (comme l'est tout ce qui nous entoure) et les chrétiens sont déboussolés par 50 ans ans de (pseudo) catéchisme qui n'a plus rien à voir avec avec celui d'avant. Résultat : les chrétiens n'ont plus les bases pour raisonner sur le péché ni même la notion de péché.

Le message venu du Vatican est bien trop complexe, aussi on est tenté d'ajuster ce message à l'ambiance actuelle... et cela donne un permis de pécher, en "raccourci".

Quand les bases ne sont plus solides, le fait d'amener sur la table tous ces textes longs et compliqués décourage, même les plus assidus, même les petites brebis les plus studieuses.

Je pense qu'on aurait dû réfléchir à faire encore plus attention aux effets de ce document qu'à ses causes.