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Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta

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Visage de J?sus Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta

Message par Maud Sam 25 Juil 2015 - 17:44

Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta - Page 15 Maria_60


L’accompagnement mystique de Maria par la Vierge



Le 26 décembre


Marie dit
:

“À beaucoup, déjà ravis dans les hauteurs du mysticisme, il a été donné de voir mon saint Fils enfant, de le serrer aussi sur leur cœur. Mais à peu il a été donné de me voir pendant que je prodiguais à son humanité les soins les plus tendres qu’une mère puisse donner à son nouveau-né.

C’est une façon de faire entrer mon fidèle dans l’intimité la plus profonde de notre Famille et de ma vie. C’est vous rendre toujours plus facile et plus parfait l’amour que vous devez à mon Jésus, dont vous pouvez admirer l’humilité, la délicatesse, la faiblesse du nouveau-né, et recevoir de sa petite bouche vagissante une des plus profondes leçons de sacrifice et de charité qu’il ait données durant sa vie terrestre.

Maria, si tu réfléchis, j’ai parcouru à rebours le chemin des visions. De façon toute surnaturelle et donc différente de celle qu’aurait suivie un humain, qui d’habitude commence par la chose la plus humble pour monter à la plus élevée, parce que son peu d’ardeur ne lui permet pas de voler à de grandes et subites hauteurs. Moi, au contraire, parce que je sais que vos sens ont besoin du grandiose pour être fascinés, j’ai suivi une autre voie. La mienne.

J’ai attiré et conquis ton attention spirituelle avec des visions de glorieuse beauté; puis, quand j’ai vu que tu étais prise et amoureuse de moi, je t’ai préparée à recevoir l’enseignement des plus intimes connaissances de ta Mère et des plus profondes leçons de ma vie et de celle de mon Enfant, les leçons de base sur l’humilité, antidote au venin de Lucifer, qui depuis Adam vous nuit tant et vous détourne de la voie de Dieu.

Je te suis apparue, par la bonté de mon Fils, porteuse de l’Eucharistie vivante, puis Mère du Sauveur et enfin, élevée au Ciel. Et après ces visions silencieuses de lumière et de joie qui, telles de célestes filets, t’ont encerclée et amenée à moi, je t’ai instruite. Si ton âme s’était révoltée contre ce doux filet à cause de sa pesanteur spirituel le, je t’aurais laissée. Mais tu t’en es enveloppée, faisant ta joie de ces 2~ visions, ton désir, ton incitation à faire toujours mieux. Et alors, après la Reine, je t’ai montré la Maman. Pour te consoler, toi qui n’avais plus de maman. Pour t’élever à mon humilité. Pour te ravir dans ma joie.

Je viens toujours au bon moment. Je t’aimais depuis toujours. Mais je t’ai demandée à Jésus quand j’ai lu dans la pensée de Dieu que bientôt tu n'aurais plus de mère. Il a préparé la rencontre et l’union; qu’il en soit béni ! Et je suis venue.

N’ai-je pas, sur le Calvaire, assumé spirituellement et collectivement ma mission de mère ? Comme je vous ai pris dans la personne de Jean, vous, les orphelins du Christ, vous, de cette Église naissante restée sans son parent, ainsi je vous prends quand vous restez orphelins de père et de mère. Dans l’union avec l’Amour et au contact avec le cœur du Fils, qui se nourrissait de mon cœur, mon cœur a acquis l’infini du cœur de Dieu, et je vous aime tous, ô orphelins de la Terre, et pourvu que vous le vouliez, je vous donne mon bras comme soutien, mon épaule comme appui, mon sein pour vous reposer, mon cœur pour vous aimer.

Et s’il n’est pas donné à tous, non par ma volonté, mais par leur insuffisance, de sentir mon étreinte avec la sensibilité d’une chair désormais devenue presque en esprit par l’amour qui l’affine, je suis près de tous mes enfants qui pleurent parce qu’ils n’ont plus de mère.

- Dis-le à ceux qui pleurent. Dis-leur qu’ils croient en moi, non seulement comme Reine déifiée, mais comme vraie Femme à qui la tendresse maternelle n’est point inconnue. Dis-leur de m’appeler auprès de leurs pleurs par le plus aimé des noms, celui que j’eus du Fils, de son enfance à son ascension au Ciel et au-delà : ‘Maman !’. Je serai la ‘maman’.

Vois-tu comme il est beau mon Enfant ? ! Comprends-tu pourquoi toute représentation n’a plus de valeur et de lumière pour toi ? Tu vois ma maternité, nue et sublime, comme elle le fut, délicate comme une rose née dans un paysage d’hiver enneigé, pure comme une aube d’avril, sainte comme un cri d’ange, humble comme elle devait l’être pour être celle du Vainqueur de l’orgueil éternel.

Tu ne peux retenir ces paroles qui te sont étrangères. Je pourrais te les enseigner, mais je ne veux pas le faire. Tu ne les comprendrais pas de toute façon et elles ne serviraient qu’à la curiosité scientifique des profanateurs du mystère. Gardes-en l’harmonie dans ton cœur comme le son lumineux d’une rivière de perles. Et continue d’être une adoratrice.

Je suis avec toi.”

Tout de suite après

Jésus dit :


“Souviens-toi que tu ne seras pas grande en vertu des contemplations et des révélations, mais par ton sacrifice.

C’est Dieu qui t’accorde les premières, non pour ton mérite, mais par son infinie bonté. Le second est la fleur de ton esprit et c’est lui qui est méritoire à mes yeux. Augmente-le, sans considérations humaines, jusqu’à la limite de tes forces physiques et spirituelles. Plus tu t’élèveras et plus je t’emporterai haut.

Et ne crains rien. Et ne t’afflige pas si l’intérieur transparaît à l’extérieur . Même de voir quelqu’un ravi en Dieu est une source de sanctification pour les autres. N’y mets rien de toi. Ne contamine pas cette source de vie mystique par des éléments humains. Et laisse-moi faire en cela aussi.

Je ne te dis rien de plus. Délecte-toi de ma Mère.”


Cahiers de 1943 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta



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Visage de J?sus Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta

Message par Maud Dim 26 Juil 2015 - 7:01

Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta - Page 15 Maria_61


L’enseignement de Jean, apôtre et évangéliste      
La mission des quatre évangélistes


Le 27 décembre

Une heure du matin
L’Apôtre dit :


“Jean au petit Jean (*296). Après le Maître et sa Mère, je te parle aussi pour te donner un enseignement spirituel.

Pour être parmi les bien-aimés, il faut faire ce que je fis par inspiration du Saint Esprit. Fidélité absolue qui reçoit tout sans hésitation et sans discussion. Pureté d’esprit, d’intellect, de chair. Charité héroïque.

Parfois Dieu nous soumet à des épreuves qui ne sont rien d’autre que des contrôles de l’or de l’âme. Nous sommes destinés à cette demeure que je possède auprès de mon Dieu. Mais n’entre pas ici celui qui porte en son âme le plus petit amalgame d’impuretés. Les contrôles nous débarrassent de ce qui est impur en nous et font de notre esprit un quartz sans scories.

La fidélité nous amène à surmonter les épreuves sans qu’elles 2 compromettent notre foi et notre amour.

J’ai toujours cru dans le Maître, j’ai toujours tout accepté de lui, j’ai voulu promptement ce que lui voulait de moi, j’ai annulé ma volonté et ma raison humaines, que j’ai brûlées comme des victimes sur un autel afin d’être une hostie digne du Christ. Je n’ai rien voulu de moi. J’ai tout demandé à mon Maître : un nouveau cœur, une nouvelle pensée, un nouveau caractère. Qui fût à lui, comme le sien, et tout à son service.
Ma pureté naturelle, je l’ai rendue plus éclatante que le lys angélique en la plongeant dans l’amour pour mon Maître. Ce n’est pas un poids que d’être des anges quand nos ailes se reposent sur le cœur du Christ. Et pour ceux qui épousent l’Amour incarné, la conséquence naturelle est de devenir des séraphins pour qui l’amour n’a plus de secrets. Il faut contracter ces noces spirituelles et ne jamais connaître l’horreur de l’adultère mystique.

La Charité est notre salut, car elle nous sanctifie en nous emportant dans ses sublimes tourbillons, et elle nous pardonne ce que la chair commet en nous, contre notre gré, puisqu’elle est un poids rebelle qui tend vers le bas, tandis que l’esprit, déjà attiré vers le haut, y aspire et s’élève en adoration de Dieu.

Ma parole à ton adresse, ma disciple, est la même que celle que je disais aux apôtres autrefois.

Aime. De l’amour vient la lumière, vient la vie, vient l’espérance, vient la foi, viennent la constance, la force, la justice. Tout vient de l’amour. Celui qui possède l’amour possède l’Esprit de Dieu. Et celui qui possède l’Esprit a en lui les sept sources qui effacent les sept péchés qui empêchent la vie en Dieu.

Dans les ténèbres qui règnent, porte allumée en toi la Lumière du monde. Par elle, tu obtiendras la possession du Ciel.

Que la paix du Christ soit toujours avec toi.”

Le même jour à 6h
Jésus dit :

“Ce sont mes quatre évangélistes qui, feu émanant du feu, apportent ma voix dans la direction voulue par leurs esprits enflammés. Ils apportent ma Gloire aux peuples, car ils me font connaître et mettent en mouvement, par leur ardeur, le trône sur lequel resplendit ma Majesté de Dieu, Rédempteur et Maître. Leur esprit, vivant éternellement au sein de Dieu, met en mouvement les roues mystiques et, sans moyens humains, leur donne vie puisqu’il est esprit de Vie.

À vingt siècles de distance, ne sont -ils pas ceux qui continuent d’évangéliser et qui dirigent vers moi la masse des humains et celle des croyants, et qui remplissent l’Église Romaine du saint bruit de mon enseignement dans lequel retentit ma Voix, résonnant telle la voix d’un orgue sous les voûtes mystiques du Temple incommensurable de Dieu, lequel vous reçoit, ô chrétiens non parjures, éteints ou renieurs, et s’étend, vaste comme un firmament, sur toute la Terre pour accueillir les peuples à l’ombre de la Croix et du Tabernacle ?

Leur parole n’est-elle pas l’écho de ma Parole, descendue dans leurs cœurs et devenue Lumière en eux par la volonté de l’Esprit de Dieu, celle qui dans un bruit d’eaux immenses vous rapporte le ton de la voix sublime de Dieu ?

N’y a-t-il pas dans le bruit de leurs pas la rumeur des multitudes que leur parole a attirées à moi, semblable à celle d’une armée en marche, de la sainte armée du Christ, leur Chef et Seigneur qui vainc à leurs côtés les forces de l’Enfer et conquiert le Ciel pour eux et avec eux ?

N’y a-t-il pas dans leur aspect (et je ne fais pas allusion ici au symbolisme du visage, mais du style) ce qui vous rappelle vivement et à la perfection ma quadruple figure d’Homme divin dans mon Humanité parfaite, non dissemblable de la vôtre dans les besoins et les passions, mais sublimée à une perfection qui vous enseigne à quels sommets il faut parvenir pour faire partie des Cieux et pour être tels que le Père vous avait faits pour les Cieux ?

Ma patience et ma force grâce auxquelles j’ai vaincu Satan, la mort et le monde, et je vous ai gagnés par l’amour et traînés comme un bloc de paros sur la montée dont le sommet est le ciel ? Mon courage, mon héroïsme au regard duquel celui du lion n’est rien, car mon courage n’est pas le courage de celui qui attaque pour nourrir son moi, mais le courage héroïque et sublime de celui qui se fait assaillir et tuer afin de devenir nourriture de vie pour ceux qui languissent sur la Terre ?

N’est-ce pas avant tout ma Divinité qui resplendit et brille dans l’intelligence et vous apporte, du centre du Ciel, la Lumière, et la Charité, et la Sagesse, et la Connaissance, et le Dieu Unique et Trin, vous rendant conscients du Père et possesseurs de l’Esprit, vous ravissant à des hauteurs auxquelles seulement celui qui a transformé sa pesanteur humaine en légèreté spirituelle peut voler comme l’aigle, appelé par l’amour à des unions éternelles dans lesquelles vous n’êtes plus des humains mais des dieux ?      
       
Ne vous enseignent-ils pas, en restant immobiles et en adorant lorsque ma voix tonne dans les Cieux, la grande vérité qu’il n’y a pas de plus grande voix que la mienne, de plus sainte et de plus vraie, et que toute autre voix, toute autre puissance doit se taire et s’arrêter quand elle parle, pour la recevoir comme une pierre précieuse inestimable et la porter en soi afin de la montrer aux foules et les ravir en Dieu ?

Ma Gloire ne se repose-t-elle pas sur eux comme sur un trône sûr, et ma Lumière ne resplendit-elle pas sur ces êtres bénis qui ont semé ma parole sur l’Orbe et l’ont christianisé et racheté en l’instruisant sur le Rédempteur et Dieu, Jésus Christ ?

Nourris-toi, ô fille bien-aimée, de cette sainte Parole qu’ils t’apportent et que je te donne. Puisque tu est destinée à répéter les enseignements du Verbe, qui se sert de ta petitesse pour confondre les grands et consoler les humbles, accepte la nourriture que je t’offre et ne la refuse pas. Si sa substance te paraît rebutante et immangeable comme un lourd rouleau de parchemin, sache que j’en brise les sceaux et j’en émiette les morceaux, car je t’aime et je veux te nourrir de sainte nourriture.

Ouvre ton cœur et rassasies-en l’insatiable faim, car le cœur qui a connu Dieu a une faim inassouvie de lui.

Mon Évangile ancien et nouveau sera un miel très doux à ton esprit.

(*296 ) L’apôtre et évangéliste Jean parle à Maria Valtorta, surnommée “petit Jean”.


Cahiers de 1943 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta





Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta - Page 15 Les_qu11
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Visage de J?sus Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta

Message par Maud Lun 27 Juil 2015 - 15:32

Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta - Page 15 Maria_62

Jésus, première douleur et consécration        
Le sang des innocents


Le 28 décembre

Marie dit :

“Les premiers pleurs de mon Enfant frémirent dans l’air huit jours après la Naissance. Ce fut la première douleur de mon Jésus.

Il  était l’Agneau et, en tant qu’agneau, il fut marqué du signe du Seigneur pour qu’il lui fût consacré : Premier-né, selon la loi divine et la loi humaine, entre tous les vivants.
Sa consécration à Dieu le Père avait déjà eu lieu au Ciel quand il s ‘était offert comme réparateur de la faute et rédempteur de l’humanité en changeant sa nature spirituelle en celle d’Homme, Verbe fait Chair par désir d’amour.

Victime déjà placée sur la pierre du céleste autel, Victime sainte et sans défaut, il n’avait pas besoin d’autres consécrations, toujours imparfaites comparées à sa sublimité. Mais telle était la Loi et personne, en dehors de ceux à qui Dieu avait révélé la nature de mon Fils, ne savait que l’Enfant de la femme de Galilée était le Saint, l’Oint du Seigneur, l’éternel Pontife, le Rédempteur et Roi. La Loi devait donc s accomplir pour ce mâle premier-né, né au Seigneur et offert à lui selon sa volonté.

Les fils d’Abraham étaient tous circoncis, mais le signe sur les premiers-nés était vraiment l’anneau qui les unissait à Dieu et les consacrait à l’autel. Ceux qui n’avaient pas au préalable déjà subi pour le Seigneur ces épousailles mystiques ne pouvaient être offerts à notre autel. Les premiers-nés hébreux étaient deux fois saints, par leur circoncision et par leur offrande au Temple.

Et l’Innocent qui pleurait sur mon sein après avoir versé les premières gouttes de ce Sang qui est pardon était infiniment saint.

Si ceux qui assistèrent au rite avaient eu l’esprit vivant, ils auraient compris quelle Majesté se cachait derrière ces chairs d’enfant, et ils auraient adoré Dieu apparu parmi les humains pour les amener à Dieu.

Mais alors comme aujourd’hui, les humains avaient le cœur encombré de choses pratiques et non de religion, d’intérêts et non de détachement du monde, d’égoïsme et non de charité, d’orgueil et non d’humilité. Le visage de Dieu n’apparut donc pas à leurs yeux, brillant dans les chairs de l’Innocent.
Pour connaître Dieu, il faut faire de sa recherche le but de la vie.

Il se révèle alors sans plus de mystère, ou plutôt avec l’élément de mystère que, dans sa sagesse, il juge bon de garder pour ne pas vous réduire en cendres par sa splendeur : sache-le, Maria, la vision de Dieu comme il est  et comme il n’est donné de le voir qu’au Ciel, car au ciel, il n’y a que des esprits que la sainteté aura rendus aptes à contempler Dieu  cette vision est d’une telle puissance que seule notre nature faite à la ressemblance de Dieu peut la supporter, tout comme un fils peut toujours voir la puissance et la beauté de son père sans se sentir effrayé et abattu.

C’est au Ciel, au-delà de la vie humaine, que l’homme assume sa vraie ressemblance à Dieu, c’est alors qu’il peut le fixer et accroître sa propre splendeur à la splendeur divine, sa béatitude en contemplant l’Amour qui vous aime.

Le Sang de mon Fils, en coulant, appela un cortège pourpré d’autre sang innocent.
Les pieds du Christ fouleraient corporellement l’âpre sol de la Palestine, rendu encore plus hostile à sa marche par la méchanceté de la volonté humaine qui alliait aux ronces et aux pierres du chemin sa rancœur, les embûches, la trahison et le crime.

Le Roi des Juifs et le Roi du monde n’a pas eu de doux et précieux tapis sous les pieds. Même au moment de son bref triomphe humain si humain que, étant le fruit de l’exaltation de la foule pour le présumé roi des Juifs, pour celui qui redonnerait du lustre au peuple hébreux, tomba comme un coup de vent qui ne gonfle plus la voile et se mua en ouragan  même alors, il n’eut que de pauvres vêtements et des branches d’olivier, hommage des pauvres, sous son encore plus pauvre monture.

Mais ce que les humains ne voyaient pas, l’Homme-Dieu le voyait sur la Terre et Dieu le voyait au Ciel; et lorsque mon Christ retourna au Ciel, après son martyre, pour recevoir l’étreinte du Père, ses pieds transpercés volèrent lestement sur un précieux tapis de pourpre vive qu’avaient laissé, comme un saint sillage allant de la Terre au Ciel, les premiers martyrs de mon Fils  les petits innocents  lorsqu’ils étaient tombés comme des javelles de blé, fauchées par le moissonneur, et comme des prés de boutons de fleurs coupés à foin, empourprant de leur sang la voie du Ciel.

Toute rédemption a besoin de précurseurs qui la préparent. Et non tant par la parole que par le sacrifice. La Rédemption, désormais commencée, eut à son aube le sacrifice de l’innocence assassinée par la férocité, et à son midi le sacrifice de la pénitence tuée par la luxure pour qui la pénitence est un reproche.

Le Sang du Golgotha tomba entre ces deux sangs héroïques pour vous enseigner que c’est entre l’innocence et la pénitence que le Rédempteur se pose et que le Sang du Christ appelle votre sang à la gloire de la souffrance pour le sanctifier et sanctifier le monde, par l’union de votre sang au Sang très saint de mon Fils.”


Cahiers de 1943 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta



Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta - Page 15 Agneau10
L' Agneau martyr
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Visage de J?sus Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta

Message par Maud Mar 28 Juil 2015 - 7:46

Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta - Page 15 Maria_63



.

Le saint Nom de Jésus célébré par le Père    
Condamnation du peuple italien, élu par le Seigneur
Invitation au Pape à veiller et à prier
Explication du Christ de ses blessures aux mains

Vision de Jésus et de sa Mère


Le 29 décembre

Le Père Éternel dit :

“Écris, car il y quelqu’un qui le désire et pense à ceci.

Paul de Tarse, un temps synhédriste convaincu et persécuteur acharné des disciples du Christ, étant revenu à la Lumière à travers une fulguration divine et devenu l’infatigable apôtre de mon Fils,
annonça aux Athéniens devant l’Aréopage d’Athènes le Dieu inconnu auquel ils avaient dédié un autel.

Encore aujourd’hui, de nombreux autels sont privés de leur Dieu et pourraient écrire sur leur nudité religieuse au moins cette parole : ‘au Dieu inconnu’.

Ils n’écrivent même pas cette parole, inférieurs dans leur paganisme aux Athéniens d’autrefois qui, insatisfaits de leurs simulacres sans vie véritable et dont l’esprit n’était pas obscurci comme le vôtre par un affaiblissement religieux, sentaient qu’au-dessus de l’Olympe mensonger de leurs dieux, il y avait un Dieu, vrai et saint, et ils le priaient de se faire connaître par cet autel qui lui était dédié, sur lequel il n’y avait encore ni statue, ni nom en attendant que la révélation divine les y apposât.

Mais vous, vous connaissez le vrai Dieu, puisque je vous l’ai révélé depuis des siècles et des siècles et, non content de vous le révéler, je vous ai envoyé ce Dieu lui-même, non dans une apparition trompeuse ou une demeure éphémère, mais revêtu de chair humaine et vivant parmi vous pendant toute une vie.

À cette Perfection de la perfection de Dieu  souvenez-vous, ô humains, que Dieu est charité, et que la synthèse et la perfection de la charité se trouve dans le Christ qui s’incarne pour vous donner la vie  à cette Perfection descendue pour agir parmi vous, j’ai donné un nom. Nom saint que j’ai voulu, puisque son Nom est la synthèse de sa perfection et de sa mission sublime. Nom dont Dieu seul connaît la vraie signification. Nom devant lequel la Divinité palpite d’une plus vive ardeur, le Paradis, avec toutes ses théories d’anges et de saints, resplendit d’une plus béatifique splendeur, l’abîme tremble et les forces de l’Univers inclinent leurs pouvoirs, car elles reconnaissent le nom du Roi qui a fait toute chose.

Dans le nom trois fois saint et puissant de Jésus, il y a la splendeur et la gloire du Dieu Unique et Trin, puisqu’il est le Saint des saints en qui se trouve, comme dans le temple de Dieu, le Dieu vivant, vrai, parfait comme il est au Ciel, éternel et agissant comme une roue sans soudure et qui ne cesse son mouvement dans les siècles des siècles qui précèdent l’humanité et dans les siècles des siècles qui la suivront. Il est donc bien dit dans le Livre : ‘Ce n’est pas toi, homme, qui édifieras la maison à mon Nom, mais ton fils qui sortira de tes entrailles; c’est lui qui édifiera une maison à mon Nom’ (*298)

Le Fils de l’homme, né d’une femme d’une sainte lignée, consacrée à moi, lequel fut conçu, par la volonté du Saint Esprit, sans poids charnel, mais uniquement par infusion d’amour, celui qui naquit de Marie sans ouvrir en naissant son sein virginal, tout comme en le concevant, personne ne viola ce sein qui m’était consacré, ton fils par sa Mère, ô humanité, et mon Fils par son origine divine, ce Fils sera celui qui fera de lui-même la Maison sur laquelle est gravée la Gloire de mon Nom.

Puisque nous sommes indissolubles dans notre Trinité, dans le Christ il y a le Père, le Fils et le divin Esprit. Le Fils n’est que la Parole du Père qui a pris forme pour être votre rédemption. Mais son anéantissement ne brise pas l’union des Trois Personnes, car la perfection de Dieu ne connaît ni limites ni séparations.

Comment auriez-vous pu contenir Dieu dans un temple aussi infini et saint que la Divinité exige ? Seul Dieu lui-même pouvait servir de temple à Dieu et porter son Nom sans que cela fût une ironie et une offense. Seul Dieu pouvait habiter en lui-même et rendre vivants, par sa présence, les temples des humains, sur lesquels le nom qu’ils y ont apposé n’est plus un mensonge, puisque c’est moi qui vous ai dit ce Nom.

Seul Dieu, ô chrétiens, pouvait vous donner ce Nom eu signe de salut pour toutes les lignées de la terre, ce Nom que les anges liront sur le front de ceux qui ne mourront pas pour l’éternité et grâce auquel ils les préserveront des fléaux de la dernière heure, comme ce Nom a déjà préservé les élus qui, dans la demeure céleste, chantent la sainteté du Nom de mon Fils.

Malheur à ceux qui renient ce Nom et l’offensent en substituant à ce Nom saint le signe démoniaque de Satan, ou qui même seulement permettent à l’esprit affaibli de l’oublier, comme si une substance corrosive l’effaçait de leur moi qui n’a la vie que par ce Nom. La mort, la vraie mort, attend les méconnaisseurs du Nom de mon Fils, à qui j’ai déféré tout pouvoir et tout jugement et au Nom duquel ma Majesté se plie à tout miracle, comme dans l’Univers toute créature devrait s’incliner en une douce et sainte adoration.
Oh ! enfants de mon Fils - qui a porté son Nom pour qu’il fût rougi de Sang divin au sommet du Calvaire et qu’il resplendît, seule lumière du monde obscurci, parmi les ténèbres du Vendredi Saint, afin d’être l’avertissement qui, du haut de la croix, montre le Ciel pour lequel vous avez été faits; Nom qui depuis des siècles resplendit pour continuer de vous rappeler le Ciel, et qui jamais comme maintenant brille pour vous appeler à lui au milieu de la colère que vous avez provoquée, invoquée, voulue, dans laquelle vous périssez parmi les gargouillis de sang et les rires des démons .

ô enfants de mon Fils, gravez de nouveau avec votre douleur qui retourne à Dieu, avec votre espérance qui se relève vers Dieu, avec votre foi que les larmes rebaptisent, avec votre amour qui retrouve la voie de la charité, gravez le saint Nom de Jésus sur la surface de votre cœur sans Dieu, sur le temple profané de votre esprit. Délivrez-les l’un et l’autre des simulacres d’un culte qui vous apporte la mort de l’esprit. Placez en eux et sur eux le vrai Dieu. Aimez, chantez, invoquez, bénissez-le, croyez au Nom de mon Fils.

Au Nom du Juste, du Saint, du Fort, du Dominateur, du Vainqueur. Au Nom de celui devant qui le Père ne résiste pas et pour qui l’Esprit verse ses fleuves de grâce sanctifiante. Au Nom du Miséricordieux qui vous aime au point d’avoir voulu connaître la vie et la mort de la terre, et de se faire Nourriture pour nourrir votre faiblesse et Sacrement pour rester parmi vous au-delà de son retour au ciel et apporter Dieu en vous.

Je vous le jure par ma Sainteté : il n’y a, il n’y eut, il n’y aura pas de Nom plus grand que celui-là. Je donne en lui, moi, Dieu Unique et Trin, ma manifestation suprême de puissance et d’amour.”

Il dit encore :

“Mets la date de demain. Jésus Christ, fils de David, doit avoir célébré son Nom le jour du prophète royal dont Marie descend.”

Jésus dit :

“Et la parole du Seigneur t’est adressée en ces termes, même si tu ne veux pas l’entendre, parce qu’elle te fait trembler le cœur de frayeur et de pitié pour les jours qui vous sont réservés et pour tes frères et sœurs qui, le jour de la terrible colère, ne m’auront pas dans leur cœur pour les réconforter et ne verront que l’horreur de satan, et n’entendront que les blasphèmes de Satan, et ne connaîtront que le désespoir de Satan.

J’ai laissé cette lacune comme avertissement aux indiscrets, montrant et démontrant que je suis le Seigneur et Maître à qui on ne peut imposer des limitations ou des thèses, lequel ne connaît pas de limitations, pour montrer que c’est moi qui parle, et non toi, créature, et que je t’amène avec moi là où je veux : des révélations et de la contemplation des vérités éternelles et des célestes visions aux considérations portant sur cette heure satanique où tout reflet du ciel s’est effacé et sur les fruits qu’elle vous donne maintenant.

Écoute, ô mon peuple.

Je t’avais élu à la plus haute destinée et je t’avais confié les pierres précieuses de ma Rédemption et de ma Doctrine dans mon Eglise, florissante sur ton sol comme un dattier et un cèdre dont coulent le miel et le vin et qui servent d’abri à tous les vivants qui cherchent refuge dans l’arche véritable du salut éternel.

Comme d’un soleil partaient de toi les rayons d’une civilisation parfaite, car elle était la civilisation du Christ, laquelle ne se pare pas de découvertes aptes à rendre la vie trop douce et le sort cruel, mais de lois saintes, qui visent à élever les humains, à soulager leurs misères, à instruire leur ignorance, puisque ce sont des lois qui proviennent de la source divine de la sainteté, de la charité, de la sagesse.

Je t’avais donné une mission semblable à ma Lumière dans le monde.

Tu m’as renié. Nouvelle Jérusalem, tu as trahi le Christ et tu t’es acharnée contre ses saints et ses prophètes, et tu t’apprêtes à t’acharner encore davantage. Tu as supporté la croix et les églises comme formes d’art et comme moyen de poursuivre tes objectifs néo-païens. Tu as repoussé la Nourriture pour rassasier ton cœur de fange.

Tu as voulu connaître et goûter toute la fange et, maintenant que ton goût est corrompu comme celui d’un animal immonde, elle te semble douce au palais. Et la luxure, la violence, la barbarie, l’avidité, le mensonge, la corruption, le satanisme sont les plats dont tu remplis ta table. Et tu attires sur toi châtiment et châtiment et châtiment; tu le forges de tes propres mains et tu te l’infliges, et tu invoques ceux qui te perdent et tu n’appelles pas celui qui te pardonnerait encore.

J’ai usé de miséricorde envers toi à plusieurs reprises et je t’ai averti de ne pas tourner de nouveau ma miséricorde à ton détriment en t’en servant à une fin indigne. Et à plusieurs reprises, tu as fait un péché du don de Dieu en t’en servant à une fin illicite.
C’est vraiment comme le dit le prophète : ‘La verge a fleuri, l’orgueil a germé’. Je vous avais donné un rejeton d’olivier pour que vous le cultiviez et que vous en fassiez une fronde de justice et de paix, vous avisant que le sol devait être déblayé de l’erreur afin que mon saint bourgeon ne devînt pas sauvage au contact impur et ne germât point en branches et fruits d’une plus grande culpabilité.

Mais vous n avez pas écouté le Seigneur qui, en Père et Maître, vous donnait conseil, et la floraison s’est transformée en poison, et l’orgueil a engendré le crime. Et un autre crime suivra, et d’autres encore.

C’est pourquoi je vous dis : pas un d’entre vous ne restera sans pleurer. Celui qui possède pleurera, ainsi que celui qui est nu. Car celui qui possède perdra et celui qui est nu ne trouvera plus quelqu’un pour l’habiller. La famine, l’épée, l’épidémie serreront vos corps de leurs cordes, et le désespoir et la terreur, vos âmes aveugles.

Oui, vous serez comme des aveugles qui marchent dans les ténèbres au milieu des gouffres et des décombres, en sachant que chaque pas que vous faites peut vous conduire à une embûche ou à la mort; vous marcherez comme sur un sol secoué par un terrible tremblement de terre. Et en vérité, la Terre tremble sous vos pas, car même si ce n’est qu’une planète, elle est plus fille du Créateur que vous, et elle voit l’œil en colère de Dieu fixer ce sol, comme lorsqu’il regarda ses enfants qui méritaient le déluge et le feu, et elle s’agite dans ses profondeurs de peur de son châtiment.

Les valeurs matérielles et intellectuelles sont bouleversées et dépouillées de leur juste substance. Les connaissances sont devenues une entrave et non une aide; jusqu’à la sainte connaissance de Dieu qui est devenue une condamnation parce que, le connaissant, vous le reniez. La Lumière et la Parole vous restent dans la gorge sans pouvoir descendre illuminer et nourrir l’esprit, puisque la corde de vos passions perverses vous empêche de les accueillir.

En voyant s’écrouler les idoles de fange que vous avez érigées à la place du vrai Dieu, vous saurez que vous avez adoré des choses immondes et vous n’aurez plus la foi. Foi en rien. Ni dans le vrai, ni dans le faux.

Et pour punir les renieurs, les sans- foi, ceux qui haïssent le Christ Romain, leur tomberont dessus les impies de la Terre, ceux qui sont de plus en plus proches de Satan, les démolisseurs de la Croix, non tant sur les coupoles de leurs temples, mais dans les cœurs qui portent encore des traces de mon Signe.

Et toi, nouveau Pierre, veille, et veille sans te faire d’illusions. Il est vrai que souffrir pour le Christ est une dignité que rien ne surpasse. Mais je te dis : ‘Veille et prie’.

Aux heures de grande tempête, il faut, non seulement le gonfalon pourpré suspendu au sommet du mât de la voile, mais aussi que la main de Pierre soit plus que jamais saine et sûre à la barre du timon. Le désorientateur se sert de tout pour désorienter Et aux heures où la tourmente assaille de tous côtés pour faire couler dans un naufrage les valeurs saintes, mal vues des pervertis, il suffit que la main laisse un seul instant la roue du timon pour que, irréparable malheur, les vagues frappent plus fort par le travers la barque mystique.

Veille sur toi afin de pouvoir veiller sur les autres. Pierre, maintenant plus que jamais, il faut que tu nourrisses mes agneaux et mes brebis. Il n’y a plus que toi qui demeures le saint Pasteur et si tu tombes, de nombreux agneaux seront menés par des moutons imprudents hors des pâturages, et d’autres pasteurs de mauvaises doctrines   s'insinueront jusqu’à l’intérieur de mon domaine pour le contaminer de leurs pressions humaines  et c’est déjà un jugement bien miséricordieux que de les appeler humaines.

Non. Ce n’est pas le moment de mourir pour le Christ. C’est le moment de veiller, de défendre, d’enseigner, d’ériger des défenses contre ce qui veut entrer et corrompre de façon de plus en plus vaste et profonde.

Et crois-moi, ô Christ sur terre, crois-moi quand je dis que la plaie ronge déjà dans les profondeurs et obscurcit les esprits et les cœurs et, malheur des malheurs, elle éteint les lanternes qui avaient été placées au sommets des monts pour illuminer la voie aux pèlerins à la recherche du ciel. Beaucoup sont déjà éteintes, beaucoup fument, beaucoup languissent et d’autres sont sur le point de faiblir. Si les fidèles sont de glace, les pasteurs sont transis, et la mort de l’esprit vient par le froid. Une mort insensible qui endort en un sommeil sans lumière de résurrection.

Penses-y, ô Christ sur terre, né pour un tel destin. Et sans te lasser insiste, prêche, exhorte, reprends, évangélise. Il y a trop de temples où l’Évangile a perdu sa valeur et trop de cœurs qui entendent un son de l’Évangile qui n’est point le vrai et qui les en éloigne.

Supplée, comme le premier Pierre, aux insuffisances des ministres et fais en sorte que les foules entendent de nouveau de tes lèvres la douce, sainte et salutaire doctrine du Christ, et que ceux qui n’ont pas encore été tués se sauvent et reviennent à moi, et que la paix revienne sur cette terre où il n’est pas de motte qui ne connaisse la rosée des martyrs.”

Après avoir écrit ce passage, que le bon Jésus me dicte sans délai après votre visite, je repense à la conversation que j’ai eue avec vous (*299) au sujet de cette personne qui pense que ‘rien de bon ne peut venir de Nazareth’.

Le Maître intervient : “Tu t’en occupes et tu t’en préoccupes peut-être ?”, et moi : “Non, Jésus. Pas du tout. Je pensais seulement”. “N’y pense même pas. Laisse que les morts s’ensevelissent eux-mêmes. Occupe-toi de mon berceau. Je viendrai avec lui te donner beaucoup de baisers eucharistiques. C’est cela qui compte : mon amour et non la désaffection des créatures”.

Et (*300) il me semblait que Jésus posât ses mains sur mes épaules (se tenant avec les bras derrière mes épaules). Je sentais distinctement les deux mains longues et fortes de Jésus qui m’enserraient et me secouaient un peu, en m’attirant à lui dans une étreinte d’amour, et je voyais son sourire doux et majestueux.

Et puis hier soir, avant l’assoupissement que je sentais me gagner, je vis la vierge et Jésus, mais Jésus adulte, comme il était à sa mort. Toujours dans sa tunique blanche. Vêtus de blanc tous les deux. Mais la robe de la Vierge était d’un blanc argenté comme celui du lys, et son voile aussi, comme dans les visions de la Grotte; tandis que la tunique de Jésus était d’un blanc ivoire comme s’il était d’une étoffe de laine.

J’ai pu bien comparer les deux corps et les deux visages, car ils étaient près l’un de l’autre, du côté droit de mon lit, Jésus près de mon chevet, Marie à sa droite vers le pied de lit.

Marie était plus petite de toute la tête de son Fils, de sorte que la tête de la Vierge était à la hauteur de l’épaule du Fils qui est très grand. Elle est beaucoup plus mince que lui, lequel a de larges épaules et un corps robuste sans être gros. Le teint du visage d’un blanc ivoire. Seules les lèvres sont accentuées dans leur couleur, qui tranche sur cette couleur sans couleur de la peau; les yeux, bleus : clairs ceux de la Vierge, plus foncés ceux du Fils, et plus grands. Des yeux de dominateur, mais si doux ! Les cheveux plus clairs chez la Mère, d’une couleur plus vive chez le Fils, mais toujours d’un blond qui tire sur le cuivre et également fins, soyeux et avec des vagues qui se terminent par des boucles chez Jésus; pour Marie, je ne sais pas parce que le voile ne me permet de voir que les cheveux du front jusqu’aux oreilles. Je ne sais pas s’ils sont dénoués, tressés ou épinglés sur la nuque.

Les deux ont un visage d’un ovale allongé, mince sans être osseux. Celui de Marie est plus délicat, plus petit, proportionné au corps.

Mais le front, le nez, la bouche, la forme des joues, la coupe de l’œil, à la paupière lisse et plutôt baissée, sont les mêmes. Excepté que, je le répète, les yeux de Jésus sont plus grands et leur regard est celui d’un dominateur.

Les mains, très blanches et toutes petites chez Marie, sont plus vi¬riles chez le Fils et de peau plus foncée, mais la forme en est très fuselée chez les deux par rapport à la largeur.

Jésus et Marie se regardent de temps en temps avec un indescriptible amour. Marie regarde avec adoration. Jésus regarde sa Mère avec un amour infini, vénérant et protecteur, reconnaissant, je dirais. Et je dirais aussi qu’ils se parlent avec le regard et le sourire. Ils me regardaient et puis se regardaient. Je voyais clairement le mouvement des têtes.

Puis tout s’effaça dans l’assoupissement. Mais quand je revins à moi, la première chose que je vis fut mes deux amours toujours au même endroit.

Alors, comme j’étais seule dans le noir, pendant que les autres mangeaient ou parlaient (je ne sais) dans la salle à manger, je me suis bien gardée de faire savoir que j’étais éveillée. J’ai enduré une soif ardente et le besoin d’être remuée (j’avais des fourmis dans tout le corps) pour pouvoir savourer en paix la douce vision. De mes mains à moitié engourdies, j’ai pris mon chapelet qui était sur ma poitrine, où je le mets toujours quand je sens venir le sommeil ou le collapsus, et j’ai commencé à réciter le chapelet. Les mystères douloureux.

Aussitôt que j’ai commencé par les invocations de Fatima : ‘Jésus, c est pour ton amour, pour la conversion des pécheurs, pour le saint Père et pour réparer les injures faites au cœur immaculée de Marie. Jésus , pardonnez-nous nos fautes, préservez-nous du feu de l’enfer, amenez au Ciel toutes les âmes et surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde’, j’ai vu les deux se regarder, étincelant d’amour réciproque. Etincelant est le mot juste et exprime à peine la splendeur des deux visages.

Puis, quand je dis le mystère : ‘L’oraison de Jésus au jardin’, le visage de Marie regarda le Fils avec amour et peine, et elle prit dans sa toute petite main la main droite du Fils, laquelle pendait le long de sa hanche, et la baisa avec une suprême vénération. Et ce fut ainsi à chacun des cinq mystères douloureux. La grâce de ce geste est indescriptible, comme est indescriptible le regard que Jésus posait sur la tête penchée de sa Mère pendant qu’elle lui baisait le dos de la main.

Je ne voyais pas les stigmates. À vrai dire, même quand j’ai vu Jésus souffrant(*301), j’ai vu du sang sur ses mains, mais jamais la blessure ouverte. Je ne peux donc pas dire le point précis où elle se trouve.

Plus tard, des gens sont venus à la maison et ils m’ont dérangée. Je continuais à voir, mais j’étais dérangée dans la paix de ma contemplation. J’avais le visage habituel que j’ai quand je vois et Paola (*302) s’en est aperçue et a dit : ‘Comme on est beau ce soir !’.

Puis, j’ai travaillé parce que je me sentais heureuse. J’ai assemblé le ‘Berceau’ que Jésus veut.

Et puis... j’ai éprouvé une douleur au cœur et j’ai eu une belle crise qui dure encore.
La vie et la joie fondent avec trop de violence sur moi et mon corps épuisé s’en ressent.

Mais je suis prête à mourir avec cette vision. Oh ! et comment je suis prête !...

Je vous (*303)ai fait une description si précise que c’en est presque un tableau.

Délectez-vous-en vous aussi. Je regrette de ne pas pouvoir vous faire voir comme je vois, mais je fais de mon mieux pour vous faire partager les trésors que me donne Jésus. Excusez-moi si je suis plus que jamais illisible, mais je suis entre la mort et la vie, au point que je ne cesse de prendre des gouttes, etc., et aussitôt que Paola sera levée, je me ferai faire des injections parce que la crise ne passe pas. J’ai voulu écrire, en dépit de mon état, parce que si je devais mourir je veux que vous sachiez ce qui a illuminé mes dernières heures.

Puis, pendant la journée, alors que j’étais à moitié assommée par la souffrance, je pensais à ce que je disais à propos des blessures aux mains de Jésus. Et voici ce que me dit maintenant le Maître.

Jésus dit :

“Les blessures aux paumes, que tu n’as pas vues parce que je bou¬ge rarement ma main gauche, à la fois par une habitude contractée au travail et parce que c’est la plus blessée, ont été infligées de la façon suivante.

L’idée des bourreaux était de me suspendre par les carpes, immédiatement au-dessus de la jointure du pouls, pour rendre la suspension plus solide. Et en effet, après m’avoir étendu sur la croix, ils me transpercèrent la main droite en ce point.

Mais, étant donné que le constructeur de l’échafaud avait marqué le trou de gauche (c’était la coutume de marquer l’emplacement des  clous afin de les faire entrer plus facilement dans le bois épais et de 29c suspendre plus solidement un corps placé, non à l’horizontale, mais à la verticale et sans autre support que trois longs clous) plus loin du point où pouvait arriver le carpe de ma main, on décida, après m’avoir étiré le bras jusqu’à déchirer les tendons, d’enfoncer le clou au centre de la paume, entre deux os du métacarpe.

Ça ne se voit pas dans le suaire parce que la main droite recouvre la main gauche.

La blessure aux membres, que je subis de mon vivant, fut plus grande parce que, une fois qu’on eut levé la croix, quand le poids du corps se déplaça vers le bas et en avant, le clou fit une grande lacération vers le pouce, élargissant le trou plus que dans la main droite où le carpe résista mieux à la suspension que le métacarpe. Et cette blessure fut aussi la plus lancinante, soit parce qu’elle était du côté du cœur, soit parce qu’en entrant, le clou brisa les nerfs et les tendons de la main, provoquant un spasme atroce qui se propagea jusqu’à la tête.

Les peintres et sculpteurs qui, par un sens de l’art, me représentèrent la main droite partiellement ouverte et la main gauche fermée en poing, ont témoigné sans le vouloir d’une vérité physique de mon corps martyrisé, parce que la main gauche se ferma réellement en poing à cause du spasme et de la rupture des nerfs coupés, et elle se ferma de plus en plus parce que le spasme et la contraction des fibres nerveuses augmenta avec le passage des heures.

J’eus beaucoup de spasmes sur la croix. Je t’en parlerai un jour(*304). Mais celui des mains fut l’un des plus cruels.

La blessure à la main droite est presque complètement cachée par la manche, et elle est plus petite et plus régulière.

Quand je t’apparus comme l’Homme des douleurs en marche vers le Calvaire (*305), tu n’as pas vu les blessures des mains parce que, n ayant pas encore été crucifié, logiquement je ne les avais pas encore. J’avais sur les mains le sang qui coulait de ma tête couronnée et de mon épiderme lacéré par la flagellation, mais pas les blessures aux mains. Je te les montrerai à un moment plus approprié que le temps de Noël pour une telle vision de douleur.

En ce qui concerne ce mot dont tu ne comprends pas le vrai sens, sache qu’il signifie ‘commerce illicite avec Satan’. Ce commerce peut s’accomplir de plusieurs façons, toutes maudites par moi. Je te reparlerai de cela aussi un jour. Sache, pour l’instant, qu’il est très pratiqué dans le monde et il est la cause de bien des malheurs et de châtiments inexorables ici et dans l’éternité.

C’est assez maintenant. Repose-toi. Je suis là et je te bénis.”

(*298) L’auteur ajoute au crayon : Le troisième Livre des Rois, 8, 19.
(*299) père Migliorini.
(*300) L’auteur inscrit ici la date de nouveau, le 29 décembre, qu’elle ajoute comme si elle la notait.
(*301) Dans les écrits du 28 juin et du 2 août.
(*302)  Paola Belf anti.
(*303)  Elle s’adresse au père Migliorsno.
(*304) Dans l’œuvre monumentale sur la vie du Seigneur.
(*305) Voir les écrits du 28 juin, des 2 et 13 août.



Cahiers de 1943 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta


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Visage de J?sus Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta

Message par Maud Mer 29 Juil 2015 - 6:29

Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta - Page 15 Maria_64


La Miséricorde de Jésus

Le 30 décembre

Tobie 3, 20-22  ( voir spoiler en fin de texte )

Jésus dit
:

“Je ne veux pas trop te fatiguer, car tu es épuisée. Deux mots seulement pour toi et pour tous ceux qui sont accablés par la peur.

Faites vôtres les paroles de Sarah que je t’ai amenée à lire. Faites-en des pensées de foi et d’espoir.

Ma miséricorde est prête à absoudre pourvu que vous ayez recours à elle avec foi et humilité. Ma bonté est plus encline à vous délivrer du mal et du malheur qu’à vous y laisser pourvu que vous ne doutiez pas de moi. Ma sagesse sait jusqu’à quel point je peux pousser l’épreuve pour chacun de mes enfants. Si je dépassais ce point, je serais imprudent et par conséquent, je ne serais plus parfait, je ne serais plus Dieu.

Ne craignez rien, je vous dis, ne craignez rien. Croyez en moi et en mon nom.”

Spoiler:



Cahiers de 1943 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta



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Jésus j' ai confiance en  Ta Miséricorde
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Message par Maud Jeu 30 Juil 2015 - 7:08

Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta - Page 15 Maria_65


“Tout est possible à Dieu”

Le 31 décembre

Jésus dit :

“Il y a deux réflexions qu’il est nécessaire de se faire toujours, et surtout maintenant que, sous l’attaque cinglante du démon, vos cœurs sont portés à vaciller dans le doute, premier pas vers le désespoir. C’est ce que veut Satan. Les ruines matérielles qu’il cause lui importent moins que les effets spirituels qu’elles ont en vous. Il est donc bon que moi, votre Maître, je vous répète encore une fois (*307) la leçon sur la façon de vous comporter pour obtenir [une grâce].

Marc dit au chapitre 6 de son Evangile, au verset 5 : ‘Et il [Jésus] ne pouvait faire aucun miracle et il ne guérit que peu d’infirmes’.

Avec combien d’amour j’étais allé dans ma patrie ! Seul celui qui pense à la perfection de l’Homme-Dieu, lequel a sublimé les passions humaines, les rendant saintes comme il importait à sa nature, peut le comprendre. Dieu ne nie et n’interdit pas vos sentiments lorsqu’ils sont honnêtes et saints. Il condamne seulement ceux que vous nommez à tort sentiments, mais qui ne sont en fait que des perversions.

J’aimais donc ma patrie et en elle, mon village d’un amour particulier. Mon cœur retournait tous les jours, en une pensée d’amour, à Nazareth d’où j’étais parti pour évangéliser, et j’y retournais moi aussi, parce que j’aurais voulu lui faire du bien et la sanctifier, même si je savais qu’elle m’étais fermée et hostile. Si j’ai prodigué partout la puissance du miracle, j’aurais voulu qu’à Nazareth, cette puissance ne laissât sans solution aucun cas de maladie physique, de maladie morale, de maladie spirituelle; j’aurais voulu consoler chaque misère, donner la lumière à chaque cœur.

Mais contre moi, il y avait l’incrédulité de mes compatriotes. C’est pourquoi, le miracle fut accordé uniquement à un petit nombre qui vint à moi avec foi et sans orgueil de jugement.

Vous m’accusez maintes et maintes fois de ne pas vous écouter et de ne pas vous exaucer. Mais examinez-vous, mes enfants. Comment venez-vous à moi ? Où est en vous cette fois constante, absolue, semblable à celle d’un enfant innocent qui sait que son frère aîné, son père aimant, son patient grand-père peuvent l’aider et le contenter dans ses besoins enfantins puisqu’ils l’aiment tant ? Où est en vous une telle foi envers moi ? Ne suis-je pas étranger parmi vous comme je l’étais à Nazareth parce que l’incrédulité et la critique m’en expulsaient comme citoyen ?

Vous priez. Il y en a encore qui prient. Mais pendant que vous me demandez une grâce, vous pensez, sans même vous l’avouer, mais au profond de votre esprit : ‘Dieu ne m’écoute pas. Dieu ne peut pas me faire cette grâce’.

Ne peut pas ! ! Qu’est- ce que Dieu ne peut pas ? Songez qu’il a fait l’Univers de rien, songez que, depuis des millénaires, il lance les planètes dans les espaces et qu’il en règle le parcours; songez qu’il contient les eaux sur les rivages et sans la barrière des levées; songez que de la boue, il a fait l’organisme que vous êtes; songez que dans cet organisme, une semence et quelques gouttes de sang qui se mélangent créent un nouvel être humain dont la formation est en rapport avec des phases astrales à des milliers de kilomètres, et qui ne sont pourtant pas absentes de cette œuvre de formation, tout comme de leurs éthers et de leurs levers et couchers sur vos cieux, elles règlent la germination des céréales et la floraison des arbres; songez que, dans son savant pouvoir, il a créé les fleurs, dotées d’organes aptes à féconder d’autres fleurs auxquelles les vents et les insectes serviront de médiateurs.

Songez qu’il n’y a rien qui n’ait pas été créé par Dieu, si parfaitement créé, du soleil au protozoaire, que vous ne pouvez rien ajouter à une telle perfection. Songez que sa sagesse a établi, du soleil au protozoaire, toutes les lois de la vie, et persuadez-vous que rien n’est impossible à Dieu, qui peut disposer à son gré de toutes les forces du cosmos, les augmenter, les arrêter, les rendre plus rapides, pourvu que sa Pensée le pense.

Combien de fois, au cours des millénaires, les habitants de la Terre n’ont-ils pas été étonnés par des phénomènes stellaires d’une inconcevable grandeur : météores aux étranges lumières, soleil la nuit, comètes et étoiles qui naissent comme des fleurs dans un jardin, dans le jardin de Dieu, et qui sont lancées dans l’espace comme par un jeu d’enfant pour vous étonner ? !

Vos savants donnent de lourdes explications de désagrégation et de nucléation de cellules ou de corps stellaires pour rendre humaines les incompréhensibles germinations des cieux. Non. Taisez-vous. Dites une seule parole : Dieu. C’est lui qui a formé ces lumineuses et ardentes vies qui tournent dans l’espace ! C’est Dieu qui dit, en guise d’avertissement, à vous qui êtes si oublieux, qu’il est à travers les aurores boréales, à travers les fulgurants météores qui, dans leur sillage, transforment l’éther en saphir, en émeraude, en rubis ou en topaze; à travers les comètes à la queue flamboyante, semblable au manteau d’une reine céleste, volant dans les firmaments; à travers un autre oeil stellaire qui s’ouvre sur la voûte du ciel, à travers la rotation du soleil, rendue perceptible à Fatima afin que vous soyez persuadés de la volonté de Dieu. Vos autres inductions ne sont que fumée de science humaine et dans la fumée, elles enveloppent l’erreur

Tout est possible à Dieu. Mais en ce qui vous concerne, sachez que pour agir, Dieu exige de vous uniquement la foi. Vous mettez un frein au pouvoir de Dieu par votre manque de confiance. Et vos prières sont contaminées par le manque de confiance. Et je ne compte même pas ceux qui ne prient pas, mais qui blasphèment.

On trouve un autre point de l’évangile de Marc au verset 13 du même chapitre 6 : ‘... et ils oignaient les infirmes avec de l’huile et les guérissaient’. Dans la médecine empirique d’alors, l’huile jouait un rôle primordial. Et on ne peut pas dire qu’elle fût plus nocive ou moins efficace que vos remèdes compliqués d’aujourd’hui. Au contraire, elle était sûrement plus inoffensive. Mais ce n’est pas dans l’huile que résidait le pouvoir de guérison des infirmes sur lesquels mes apôtres pratiquaient les onctions.

Comme toujours, la pesanteur humaine avait besoin d’un signe visible. Qui aurait cru que le toucher de la main de ces pauvres hommes qu’étaient mes apôtres pût guérir ? Si on l’avait cru, on aurait dit : ‘Vous guérissez par le pouvoir du prince des démons’, comme on me le dit à moi. Et on les aurait accusés d’être possédés par les démons. Cela ne devait pas se produire. C’est pourquoi je leur donnai le moyen, un moyen humain, d’être crus, du moins par les guérisseurs. Mais c’est Dieu qui leur insufflait le pouvoir afin de gagner des prosélytes à sa doctrine.

Je l’ai dit : ‘Ceux qui croient en moi pourront marcher sur les serpents et les scorpions et accomplir les œuvres que je fais’. Je ne mens jamais et je peux donner un pouvoir divin à la main d’un enfant qui croit et vit en moi. L’histoire du Christianisme n’est-elle pas pleine de tels miracles ? Les premiers siècles en sont parsemés et leur floraison est allée en diminuant, non pas à causé d’une diminution du pouvoir de Dieu, mais parce que vous êtes inaptes à la tâche d’être les ministres de Dieu.
Ayez, ayez, ayez la foi. Elle vous sauvera.”

(*307) Déjà dit, par exemple, dans la dictée du 22 juillet.


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Visage de J?sus Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta

Message par Maud Ven 31 Juil 2015 - 7:01

Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta - Page 15 Maria_66


Contemplation du visage de Jésus: immense bonheur de l’écrivain.

Le 1er janvier 1944

Aujourd’hui, j’ai eu seulement la joie de contempler la sainte Face de Jésus.

Peut-être mon bon Jésus aura-t-il considéré qu’il m’a assez parlé dans sa dictée du 31 décembre 1943, qui a commencé ce jour-là pour se terminer le 1er janvier à 2 h 30 du matin, après une interruption de quelques heures due aux causes externes que vous [1] connaissez bien et qui font mon tourment, puisque je voudrais pouvoir ne rien faire d’autre que l’écouter lui seul.

Mais peut-être a-t-il aussi voulu agir de la sorte parce que, aujourd’hui, la pauvre Maria haletait comme un poisson hors de l’eau et qu’elle s’est sentie réellement mal de 15 à 21 heures, avec un essoufflement et des palpitations vraiment impressionnantes, qui m’ont plongée dans un demi-sommeil plus tôt que d’habitude et si rapidement que je suis restée avec les trois oreillers, de sorte que j’en suis tout endolorie.

Mais je suis heureuse parce que je l’ai vu. Surtout ses yeux bénis. Je me suis engloutie dans ce saphir vivant et magnétique, et j’en suis ressortie radieuse. Et après ces quelques mots dans cette béatitude, je me recueille pour qu’il demeure en ma compagnie pendant toute la nuit.


(*1)- Ici comme tout au long de ce volume, l’écrivain s’adresse souvent à son directeur spirituel, le P. RomualDn M. Migliorini, servite de Marie, dont les notes biographiques ont été exposées dans "Les cahiers de 1943 ", p.9, note 2.



Cahiers de 1944- Dictées de Jésus à Maria Valtorta



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Le beau et doux visage de Jésus
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Visage de J?sus Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta

Message par Henryk Ven 31 Juil 2015 - 20:32

Maud cite du 29 décembre:

C’est pourquoi je vous dis : pas un d’entre vous ne restera sans pleurer. Celui qui possède pleurera, ainsi que celui qui est nu. Car celui qui possède perdra et celui qui est nu ne trouvera plus quelqu’un pour l’habiller. La famine, l’épée, l’épidémie serreront vos corps de leurs cordes, et le désespoir et la terreur, vos âmes aveugles.

Oui, vous serez comme des aveugles qui marchent dans les ténèbres au milieu des gouffres et des décombres, en sachant que chaque pas que vous faites peut vous conduire à une embûche ou à la mort; vous marcherez comme sur un sol secoué par un terrible tremblement de terre. Et en vérité, la Terre tremble sous vos pas, car même si ce n’est qu’une planète, elle est plus fille du Créateur que vous, et elle voit l’œil en colère de Dieu fixer ce sol, comme lorsqu’il regarda ses enfants qui méritaient le déluge et le feu, et elle s’agite dans ses profondeurs de peur de son châtiment.

Les valeurs matérielles et intellectuelles sont bouleversées et dépouillées de leur juste substance. Les connaissances sont devenues une entrave et non une aide; jusqu’à la sainte connaissance de Dieu qui est devenue une condamnation parce que, le connaissant, vous le reniez. La Lumière et la Parole vous restent dans la gorge sans pouvoir descendre illuminer et nourrir l’esprit, puisque la corde de vos passions perverses vous empêche de les accueillir.

En voyant s’écrouler les idoles de fange que vous avez érigées à la place du vrai Dieu, vous saurez que vous avez adoré des choses immondes et vous n’aurez plus la foi. Foi en rien. Ni dans le vrai, ni dans le faux.

Et pour punir les renieurs, les sans- foi, ceux qui haïssent le Christ Romain, leur tomberont dessus les impies de la Terre, ceux qui sont de plus en plus proches de Satan, les démolisseurs de la Croix, non tant sur les coupoles de leurs temples, mais dans les cœurs qui portent encore des traces de mon Signe.









Et toi, nouveau Pierre, veille, et veille sans te faire d’illusions. Il est vrai que souffrir pour le Christ est une dignité que rien ne surpasse. Mais je te dis : ‘Veille et prie’.

Aux heures de grande tempête, il faut, non seulement le gonfalon pourpré suspendu au sommet du mât de la voile, mais aussi que la main de Pierre soit plus que jamais saine et sûre à la barre du timon. Le désorientateur se sert de tout pour désorienter Et aux heures où la tourmente assaille de tous côtés pour faire couler dans un naufrage les valeurs saintes, mal vues des pervertis, il suffit que la main laisse un seul instant la roue du timon pour que, irréparable malheur, les vagues frappent plus fort par le travers la barque mystique.

Veille sur toi afin de pouvoir veiller sur les autres. Pierre, maintenant plus que jamais, il faut que tu nourrisses mes agneaux et mes brebis. Il n’y a plus que toi qui demeures le saint Pasteur et si tu tombes, de nombreux agneaux seront menés par des moutons imprudents hors des pâturages, et d’autres pasteurs de mauvaises doctrines s'insinueront jusqu’à l’intérieur de mon domaine pour le contaminer de leurs pressions humaines et c’est déjà un jugement bien miséricordieux que de les appeler humaines.

Non. Ce n’est pas le moment de mourir pour le Christ. C’est le moment de veiller, de défendre, d’enseigner, d’ériger des défenses contre ce qui veut entrer et corrompre de façon de plus en plus vaste et profonde.

Et crois-moi, ô Christ sur terre, crois-moi quand je dis que la plaie ronge déjà dans les profondeurs et obscurcit les esprits et les cœurs et, malheur des malheurs, elle éteint les lanternes qui avaient été placées au sommets des monts pour illuminer la voie aux pèlerins à la recherche du ciel. Beaucoup sont déjà éteintes, beaucoup fument, beaucoup languissent et d’autres sont sur le point de faiblir. Si les fidèles sont de glace, les pasteurs sont transis, et la mort de l’esprit vient par le froid. Une mort insensible qui endort en un sommeil sans lumière de résurrection.

Penses-y, ô Christ sur terre, né pour un tel destin. Et sans te lasser insiste, prêche, exhorte, reprends, évangélise. Il y a trop de temples où l’Évangile a perdu sa valeur et trop de cœurs qui entendent un son de l’Évangile qui n’est point le vrai et qui les en éloigne.

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Message par Maud Sam 1 Aoû 2015 - 7:05

Merci @Henryk de votre intérêt pour  cette Oeuvre  Laughing
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Visage de J?sus Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta

Message par Maud Sam 1 Aoû 2015 - 7:18

Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta - Page 15 Maria_67


La ressemblance, essentiellement spirituelle, entre Jésus et Jean.
Jean: le soleil; Judas: les ténèbres.
Vision du groupe des apôtres.



Le 2 janvier
A 8 h.


Pour le moment, encore de la contemplation.

Il m’a été accordé de voir Jésus et Jean, l’un à côté de l’autre. Jésus avait le bras droit posé sur les épaules de Jean, qui est beaucoup plus petit et trapu que lui. Mais il est beau.

Il ne porte ni barbe ni moustache, bien qu’il ait, au-dessus de la lèvre supérieure, un léger duvet blond qui se perd dans le teint rose de son visage. Il est blond, mais d’un blond plus clair que celui de

Jésus: un blond châtain, pas un blond cuivré comme Jésus.


Il a lui aussi les yeux bleus, d’un bleu limpide plus intense que celui de Marie, mais moins foncé et moins étincelant que celui de Jésus. Ses yeux sont ceux d’un enfant pur et doux, amoureux. Des yeux qu’il est reposant de regarder.

Sa bouche a le sourire serein d’un jeune homme heureux, certainement parce qu’il est aux côtés de son Maître. Ce n’est pas le sourire ravi de Marie ni celui du Christ, qui est empreint de dignité et d’un sérieux qui ressemble à de la mélancolie.

Après avoir observé attentivement, j’ai remarqué une ressemblance entre les traits de Jésus et ceux de son disciple, comme si Jésus était un frère aîné et avait donc des traits plus virils et rendus plus distingués par une...  comment dire? — une culture, une profession, une plénitude d’élévation spirituelle.

La question: "Peut-être étaient-ils vaguement parents?" m’est venue à l’esprit, et j’ai pris l’Evangile. J’ai cherché jusqu'à m’en donner le tournis, mais je n’ai rien trouvé. Il est bien parlé de Zébédée et de Salomé, mais après? Il est vrai que je ne vaux rien à reconstituer les parentés, mais après avoir parcouru les quatre évangiles, je n’ai rien trouvé qui puisse vraiment m’apporter une explication, pas même les notes en bas de page.

Bon. Peu importe. J’ai vu Jésus et son bien-aimé, qui est aussi le mien, et cela me suffit.

Le même jour, à 23 h.
Jésus dit:

« Maintenant que tu peux enfin être toute à moi, je vais te parler.

La charité demande de supporter même ceux qui nous dérangent, et tu ne dois pas t’y dérober, ni t’en agacer. Regarde ton Maître. Je te donne une grande leçon de patience. Comme je ne veux pas te soumettre à un double effort en te parlant pendant que d’autres s’adressent à toi ou font du bruit autour de toi, et comme je ne veux pas non plus faire connaître à d’autres mes enseignements, j'attends, avec une inlassable patience, que tu puisses être toute à moi. Tu vois avec quelle tranquillité j’attends et avec quelle bienveillance je me remets à te parler le moment venu. Apprends donc à agir de même, sans craindre de rien perdre, sans t’irriter, sans te troubler d’aucune manière. Reste tranquille. Acquiers seulement le mérite d’un acte de vertu.

Ce soir, je te parlerai de ceux que, pour avoir cru au Précurseur et m’avoir suivi, j’ai choisis comme apôtres. Je te parlerai aussi de la brebis égarée de ce petit troupeau, d’où provient l’immense troupeau qui s’est aujourd’hui répandu sur la terre entière et qui est baptisé de mon Nom.

Les ressemblances physiques n’ont aucune importance, Maria. Ce sont des coïncidences fortuites. Il y a des parents qui se ressemblent moins que deux personnes qui ne le sont pas, et inversement. Il y a des attraits physiques qui poussent deux personnes à s’aimer plus que deux qui diffèrent, comme si l’on contemplait en l’autre un second soi-même en l’ornant de ces embellissements que l’amour fait voir et qui rendent parfait l’être aimé aux yeux de celui qui aime. Mais cela n’a aucune importance.

Il faut garder à l’esprit que la Galilée n’était pas tout un monde, que les Galiléens étaient relativement peu nombreux et qu'ils se mariaient presque toujours entre eux; il s’ensuit que les caractères somatiques étaient répétés en deux ou trois exemplaires que l’on retrouvait depuis des siècles sur ces visages. Il ne serait pas faux de dire que, dans tous les petits villages, si l’on remontait aux origines, l’on trouverait deux ou trois souches familiales originelles qui se seraient mariées ou remariées entre elles, donnant ainsi un caractère physique prononcé à toute la race galiléenne.

Il n’est donc pas étonnant que Jean puisse avoir quelque ressemblance physique avec moi. C’était un Galiléen blond, particularité plus rare que les Galiléens bruns, mais qui existait aussi. Toutefois, sa ressemblance était encore plus marquée en ce qui concerne l’esprit.

Venu à moi encore vierge, jeune et innocent, il avait pu m’assimiler comme aucun autre. C’était une véritable copie du Maître. L’amour l’avait porté à prendre, non seulement ma pensée, mais jusqu’à ma manière de parler, de faire des gestes, de bouger. Cela a été au point de l’avoir fait davantage me ressembler de traits; ce phénomène n’est pas unique entre personnes qui s’aiment parfaitement. Or Jean m’a aimé d’un amour parfait. Vois-tu comme il resplendit de joie de me l’entendre dire?

Personne ne m’a aimé comme lui, exception faite de la Femme bénie, d’un amour qui n’a pas connu le moindre instant d’hésitation ou d’erreur. Et personne, hormis ma Mère et les enfants qui venaient chercher une caresse de ma part, n’eut pour moi un cœur aussi pur que le sien.

Jean est mort très âgé, mais les décennies n’ont jamais altéré cette pureté angélique qui n’a jamais connu d’autre flamme que celle de l’amour divin et d’autre caresse que celle de ma Mère.

Il était le plus jeune du groupe des apôtres. C’était Judas Iscariote qui venait après lui, en âge. Et, en raison de son âge, il aurait pu lui aussi être comme Jean. Mais il ne l’était pas. Et s’il n’était pas vierge il n’est pas devenu chaste, pas même après m’avoir connu. C’était un impur. Or l’impureté empêche l’action de Dieu dans les cœurs et favorise celle de Satan plus qu’aucune autre passion.

Son visage t’est connu. C’est celui-ci. Il s’est montré à toi comme le Séducteur. En effet, par sa beauté il ressemblait au Très-Beau qui s’est rebellé contre Dieu et qui est le père de tous les ennemis de Dieu.

La beauté elle-même est une arme dans la main de Satan, et il ne néglige pas d’imprimer son caractère de séduction sur ses instruments. Il les attire ainsi vers ses abîmes et, là, il peut les atteindre au cœur en leur inoculant le triple péché. Et Judas avait dans son cœur les concupiscences de l’argent, de la chair et du pouvoir. C’est pour ces trois Némésis qui le persécutaient et qu’il n’a pas voulu vaincre, qu’il devint le Déicide. Lorsque Satan veut saisir une proie, il présente la femme, pour la conquête de laquelle il est nécessaire de posséder argent et honneurs. Une fois qu’il l’a attrapée, il lui refuse l’argent, les honneurs et la femme, pour ne laisser que désespoir et mort.

Jean était le soleil du groupe des apôtres. Judas en était les ténèbres. Il était fils du mensonge. Ma lumière et ma vérité ne purent pénétrer en lui. Si, malgré leurs préventions, j’ai pu faire de Nathanaël un homme convaincu et de Lévi un converti parce qu’il n’y avait pas de fraude chez le premier ni de résistance à la grâce chez le second , je n’ai rien pu faire en Judas parce que son âme était possédée; je ne pouvais pas même y pénétrer parce qu’il m’en interdisait l’accès.

S’il m’a suivi, c’est qu’un espoir tout humain l’y poussait. Il m’a trahi par avidité humaine. Il a vendu le Christ à ses bourreaux et son âme à Satan, à l’instigation duquel il agissait depuis des années; car Satan n’est pas comme Dieu, qui donne même si, vous, vous ne donnez pas pour vous con quérir à lui. Satan veut obtenir cent pour un. Il vous veut pour l’éternité, en échange d’une heure de triomphe mensonger. Souvenez-vous-en.

j’ai supporté cette vipère dans le groupe, c’est pour enseigner aux hommes à supporter et à insister pour sauver. Pas la moindre pensée de Judas ne m’était inconnue. Sa présence à mes côtés m’était une passion anticipée, un tourment que vous ne contemplez pas mais qui ne fut pas moins amer que les autres. Je vous ai appris à supporter les choses et les personnes désagréables, car qui inspire plus de répulsion qu’un traître?

Maria, la vie du Christ est un enseignement jusque dans ses détails les plus insignifiants, et je t’en instruis parce que je veux que tu me connaisses et que tu m’imites jusque dans les moindres choses.

Je te bénis.»


J’ai vu le collège apostolique tout au long du jour et j'attendais la nuit avec impatience pour en obtenir une explication de Jésus. Cette journée a été un... exercice de patience. Je n’ai jamais été libre d’écouter Jésus.

Maintenant, je vous dis ce que j’ai vu.

Jean a été si bien décrit que je ne me répète pas. C’est le plus jeune de tous et, à mes yeux, le plus beau. Celui qui le suit en âge, c’est Judas Iscariote, en qui je retrouve le visage que j’ai vu en songe il y a bien des années et que j’ai décrit dans mes notes personnelles.[2] C’est quelqu’un de beau mais, si on l’observe attentivement, il suscite répugnance et crainte, parce qu’on sent qu’il est mauvais et faux. Un beau satanique.

Puis je vois Jude, le parent de Jésus, à qui il ne ressemble en rien: il est en effet brun et musclé, plus petit que Jésus. Il semble avoir environ trente ans. Il porte une barbe noire et carrée. Judas Iscariote, tout comme Jean, ne porte pas de barbe et a des cheveux plus bouclés et plus courts que Jean. On dirait qu’ils ont été coupés en rond autour de la tête, de façon plus ou moins uniforme selon la longueur de la tête.

Pierre aussi a les cheveux courts, mais d’une couleur poivre et sel, car il a des cheveux blancs parmi les noirs. Il paraît avoir quarante-cinq ans. Il est petit et musclé.

Vient ensuite un groupe d’hommes dans la quarantaine, au nombre desquels doivent se trouver André, Thomas, Matthieu et les deux Jacques, suivis de deux autres beaucoup plus âgés, aux cheveux et à la barbe plus blancs que noirs. Je ne sais pourquoi, je pense qu’il s’agit de Philippe et de Barthélemy. Mais le Maître ne me l’explique pas et je reste polarisée sur Jean, Pierre, Judas Iscariote et Jude Thaddée qui a pour seule ressemblance avec Jésus les yeux bleu foncé, mais sans leur rayonnement.

C’est sur cette vision dans le cœur que je me couche. Demain, je raconterai la joie de Paola due à un songe qu’elle a fait, et la mienne parce que ce songe, c’est moi qui l’ai provoqué en priant la "Mère des orphelins" d’aller voir Paola

Cahiers de 1944 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta


Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta - Page 15 Jean_l10
Jésus et Jean l' Apôtre

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Message par Maud Dim 2 Aoû 2015 - 7:15

Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta - Page 15 Maria_68


Jésus, le bon samaritain qui pardonne aux pécheurs et soigne les blessures causées par Satan


Le 3 janvier


Jésus dit:

« Je suis le bon Samaritain. Je suis le seul à avoir pitié de vos blessures et, poussé par l’amour, je me penche sur vous pour verser sur vous l’huile et le vin, sans répugnance et sans me lasser.

En échange de tout le fiel et le vinaigre que vous me donnez, ô hommes qui m’offensez dans ma nature et dans mon enseignement, moi je vous offre le vin de mon sang tiré de mes veines comme d’une grappe mise dans le pressoir, moins du fait des bourreaux qu’en raison de l’amour pour vous qui m’a poussé entre leurs mains; je vous offre également l’huile de ma miséricorde qui jaillit de mon cœur transpercé même après ma mort, afin que même mon cadavre n’ait été exempt d’offense et que pas la moindre goutte de mon sang n’ait été gardée pour moi.

Satan, ce voleur, vous assaille, vous blesse, puis vous abandonne. Le monde vous regarde et se gausse de vous, quand il ne va pas jusqu’à se joindre à Satan pour vous blesser. Moi seul, je viens et j’ai pitié de votre état.

Ne repoussez pas l’Ami qui veut vous sauver. Laissez-vous soigner par lui. Venez à celui qui vous aime.»


Cahiers de 1944- Dictées de Jésus à Maria Valtorta



Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta - Page 15 Le_bon11
Le Bon Samaritain
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Message par Maud Lun 3 Aoû 2015 - 6:53

Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta - Page 15 Maria_69


Ceux que Dieu embrasse, les humbles auxquels il révèle ses mystères, et les simulateurs, disciples de Satan (Dn 2,27).

Trois croix: trois âmes victimes.


Le 4 janvier

Daniel 2, 27-28.

Jésus dit:


« Daniel, inspiré par Dieu, énonce une vérité désormais trop oubliée.
Le mystère du futur et cet autre mystère, plus grand, qu’est l'au delà ne peuvent être connus sous la forme et avec l’étendue voulues par Dieu, excepté par ceux à qui Dieu veut les faire connaître. Directement, sans intermédiaire, sans support, sans apparat, sans personne pour aider.

Pour l’Esprit, il n’est ni limitations ni obstacles, ni frontières, ni insuffisances, ni besoins. Il est puissant, libre, instantané. Il apporte la lumière et l’intelligence. Même quelqu’un d’inculte ou un handicapé mental, s’il est envahi par l’Esprit Saint, devient savant, non pas de votre pauvre science humaine mais de la sublime science de Dieu.

J’ai dit: "Je te loue, Père, (...) d’avoir caché cela aux sages et aux intelligents et de l’avoir révélé aux tout petits. " En disant "Père" je disais aussi "Esprit", parce que le Père ne fait qu’un avec l’Esprit et que je suis avec eux; par conséquent, qui bénit l’un bénit les trois et qui est aimé de l’un est dans les bras des trois, puisqu’il n’y a pas trois Dieux mais un seul Dieu à la nature triniforme et à l’unité unique.

Le Père est grand, le Fils est grand, l’Esprit est grand. Le Père est saint, le Fils est saint, l’Esprit est saint. Le Père est puissant, le Fils est puissant, l’Esprit est puissant. En égale mesure.

Le Père vient dans son unité qui nous engendre. Le Fils vient avec son origine qui sauve. L’Esprit vient avec la flamme septiforme qui sanctifie. Ils viennent en s’aimant et en aimant, et, d’un humble, d’un petit, ils font un œil qui pénètre le mystère de Dieu, une bouche qui prononce les paroles de Dieu.

Ceux que Dieu embrasse ne sont pas ces hommes envahis par l’erreur qui ont la réputation d’être des mages et des devins. Ce ne sont pas non plus ceux qui tentent, par des manifestations d’histrions, de simuler la présence de Dieu en eux pour fasciner les naïfs sans foi véritable. Ce ne sont pas ceux qui tirent profit de leur satanisme. Ceux-là sont maudits, et puissent-ils l’être toujours plus!

Ceux que Dieu embrasse sont ceux qui mènent la vie chaste, humble et aimante d’un serviteur de Dieu. Ceux qui ont fui les applaudissements et ont horreur d’être connus. Ceux qui, perdus dans ce gouffre de lumière qu’est Dieu, le cœur nourri de foi et l’esprit de charité, se tiennent comme des bouches mystiques devant mon Moi, et absorbent de moi la vérité et la connaissance. Sans forcer le mystère, sans en faire commerce, sans se montrer autoritaires, ils accueillent ce que je leur donne avec simplicité, amour et honnêteté.

Ce ne sont pas des profanateurs, ils ne se permettraient jamais de susciter en aucune manière l’atmosphère favorable à créer le climat que, au contraire de moi qui n’ai besoin ni de climat ni d’atmosphère , le satanisme de ces derniers réclame pour recevoir l’émanation du Malin.

Ceux-ci sont en effet des simulateurs de Dieu et de ses saints pire que des simulateurs, des caricaturistes de Dieu et de ses saints  dont ils donnent une représentation sacrilège. Ce sont les fils, les sujets, les ministres de Satan, ses attrape-nigaud. Il n’y a pas une seule parole de vérité dans leur bouche, pas la moindre lumière dans leur cœur. Le Mensonge les entraîne, eux et ceux qui croient en eux, au plus profond de l’abîme qu’ils recherchent. Il ne peut en être autrement, car le Malin lui-même ne peut connaître parfaitement la pensée de Dieu; et même ce qu’il en connaît, il ne le dit pas, puisqu’il est toujours le Serpent qui chante des chansons mensongères pour apporter la ruine là où sa jalousie voit qu’il peut y avoir encore une demeure pour le Seigneur.

Comment pouvez-vous croire à ces fantômes, fumée de la bouche de Satan, qui se montrent à vous pour simuler ce que Dieu seul peut vous envoyer pour vous guider spirituellement? Et ne pensez-vous pas que, s’il est vrai que Dieu peut accueillir votre désir de le sentir être un Père aimant — plus que la majorité des hommes ne le désire , il est également vrai que personne, je dis bien personne, pas même un saint, peut s’imposer à Dieu et lui dire: " Viens. Je te l’ordonne. "?

Je viens quand, où et comme je veux, à l’heure et dans les circonstances que je veux. Je vous parle comme je le veux. Entre, d’une part, la simplicité véritable qui est mon signe et l’humilité simple qui est le signe de mes serviteurs, et d’autre part la chorégraphie mensongère et l’orgueil avide des autres faux possesseurs de la vérité, il y a une encore plus grande différence qu’entre le soleil et une nuit sans étoiles, un plus vaste abîme que celui qui existe entre les rivages des océans dont vous ne pouvez mesurer la profondeur à certains endroits. De ce côté-ci se trouve Dieu et sa vérité. De l’autre, Satan et son erreur.

De ce côté, ma main s’étend pour bénir les humbles fleurs qui accueillent ma lumière en me bénissant et en s’en jugeant indignes. De l’autre, ma main s’étend pour maudire, car ce sont les fleurs venimeuses d’étangs putrides entourées de serpents au venin éternellement mortel.

Pour ton compte, je dis: "Voilà ma parole. Accueille-la pour ta paix."

Les trois croix sont le signe des trois victimes de cette cité. L’une porte déjà le fruit mûr qu’il faut cueillir sur l’arbre saint pour être placé dans la Cité de Dieu. La paix est venue pour elle et, comme le Christ après son martyre, elle est descendue de la croix pour être semence de vie bienheureuse. Salue ton âme sœur.

Les deux autres croix sont celles de deux autres victimes. L’une est la tienne. Elle s’élève encore vers le ciel parce que ta mission doit durer encore un peu. Le mont est nu et sa triple couronne, triste. Mais vois comme elle est proche du Ciel, et tout le ciel qui l’entoure. Vois comme le monde est lointain. Vous êtes déjà entre l’autel et le ciel, mes chères victimes, et les anges se tiennent tout autour de vous pour recueillir votre esprit quand vous consommerez votre ultime souffrance.

Cette vision ne cessera de s’approcher de toi, car je brûle de te faire vivre ma Passion. Mais ne crains rien. Telle une branche délicate qui se courbe, la croix te déposera après l’épreuve, tout comme elle a déposé ta sœur, et le ciel s'ouvrira à toi.

Va en paix.»


Cahiers de1944 - Dictées de Jésus à Maria Valtorta



Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta - Page 15 Trois_10
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Visage de J?sus Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta

Message par Maud Mar 4 Aoû 2015 - 7:29

Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta - Page 15 Maria_70


Description du bienheureux passage de la très sainte Vierge Marie.

Le 5 janvier


Jésus dit:

« Ce que tu viens de voir est la bienheureuse dormition de ma Mère. Tu es tellement épuisée et torturée que mon amour ressent le besoin de déverser sur toi la douceur des visions. D’ailleurs, pour toi qui dois mourir, que pourrait-il y avoir de plus réconfortant que celle-ci?

La mort des victimes n’est pas toujours paisible comme le fut le soir de la vie de Marie. Il en est parmi vous qui restent sur la croix jusqu’à leur dernier soupir. Mais aussi
longtemps que dure ce   dernier, l’extase vous accompagne, en plus de la douleur, vers la paix du ciel. Quand vient le soir de votre vie, la souffrance est désormais achevée et, du ciel, la paix coule sur vous, une paix qui ne vous attend pas mais court à votre rencontre pour vous couvrir de son baume après un tel martyre.

N’ayez pas peur, vous qui vous offrez. Il n’y a jamais eu que moi, l’Expiateur pour le monde entier, à ne connaître aucun réconfort à ma mort. Et, parce que j'ai connu cette amertume, j'ai pitié et j’ouvre les portes du ciel à mes petits christs pour les abreuver de lumière, de joie, dans leurs derniers moments. Vous ne mourrez pas, non, vous qui avez choisi la croix. Vous quittez la douleur pour entrer dans la joie. Et comme la joie d’un fils de Dieu est de posséder Dieu, cette joie vous est donnée en anticipation sur la mort par une connaissance de Dieu que vos yeux voient avant de se fermer aux horreurs de la Terre.

Ayez foi en moi. La mort de mes disciples fait envie aux anges.

Ma Mère t’a déjà dit  au terme de ses jours sur la terre, l’amour grandissait en elle comme un torrent en crue, comme un incendie à son point culminant.

La vie de Marie a toujours été une vie dans le Seigneur. Les vicissitudes et les occupations de l’existence ne faisaient pas obstacle à son union à Dieu. Vivre, pour elle, revenait à prier, et prier revenait à contempler. Ses heures de prière étaient des abîmes d’adoration, de charité, des perles d’une beauté inestimable dans le grand trésor de ses jours. Ce qui est pour les autres consomption dans l’ardeur était pour elle accroissement de vie; pour elle, se reposer n’était pas dormir mais se recueillir en Dieu, dans le silence des nuits, pour l’aimer, l’aimer d’une âme ravie en Dieu; pendant ce temps, sa chair abandonnée par l’âme gisait dans l’attente du retour de l’esprit réjoui et fortifié par le baiser de Dieu. Pour les fleurs, la rosée est nourriture. Pour Marie, c’était la rosée de l’amour qui était nourriture. Elle s’en nourrissait comme de la manne divine.
Lorsque vint l’heure de son dernier soir, comme un lys épuisé qui s’incline la nuit sous les étoiles et ferme son œil tout de pureté, Marie, sur sa couche, ferma les yeux au monde pour se recueillir en une ultime contemplation de son Dieu.

L’ange gardien de Marie, penché sur sa couche, attendait, le cœur battant, que l’élan de l’extase sépare pour toujours cet esprit

de la terre, tandis que, des cieux, provenait ce doux ordre de Dieu:


"Viens, ma toute belle!" Sous cette sainte exultation, son resplendissement angélique devenait de plus en plus éclatant tandis qu’il appelait du ciel d’autres cohortes de lumière pour acclamer d’hosannas la Femme victorieuse qui s’élevait vers son triomphe.
Penché sur son repos, cet ange qu’est Jean veillait lui aussi la Mère qui le laissait seul. Lorsqu’il vit qu’elle s’était éteinte, il continua à la veiller afin que celle qui avait été inviolée par les regards profanes demeure après sa mort la Femme inviolée de Dieu, qui dormait avec une telle paix et une si grande beauté. La virginité de Jean lui avait donné de ressentir les désirs de Marie tout comme son amour lui avait donné de me comprendre comme nul autre; c’est pourquoi il ne permit jamais aucune violation de la Femme bénie, dont la mort ressemblait au changement de couleur d’une fleur vers une pureté encore plus pure, telle celle d’un lys qui s’épanouit à l’aurore d’un jour d’avril. A l’aurore du ciel.


Votre légende raconte que, quand le tombeau de Marie fut rouvert pour Thomas, il n’y avait que des fleurs. La tombe de Marie n’a pas englouti sa dépouille. La dépouille de Marie ne s’y trouvait pas. Marie n’est pas morte. Elle a rejoint, avec son corps, son âme qui l’avait précédée. A l’inverse des lois habituelles qui veulent que l’extase se termine quand l’âme revient dans le corps, ce fut le corps de Marie qui retourna vers son âme après une pause sur le lit funèbre.

Tout est possible pour Dieu. Je suis sorti du tombeau sans autre aide que ma puissance. Marie est venue à moi sans connaître la tombe ni l’horreur de la putréfaction. C’est l’un des miracles les plus éclatants de Dieu.

Vous n’avez pas de reliques du corps de Marie, ni de son tombeau puisqu’elle n’en a pas eu. Son corps fut assumé au ciel. Et là, elle vous attend en priant son Fils pour vous.»


*
Je vous ai dit comment, depuis hier, j’ai vu le sommeil de la Vierge. Elle était toute blanche, calme, l’air serein. Elle avait les mains jointes sur la poitrine, le genou de la jambe droite légèrement replié. Je l’ai vu s’affaisser sur cette espèce de lit et fermer les yeux comme quelqu’un qui s’endort dans une grande paix.
Il est impossible d’exprimer toute la grâce de cet acte et de son aspect. C’est quelque chose qui tout à la fois repose et émeut

A ce sujet, on nous a remis le texte suivant, attribué au P. Migliorini: "Viareggio, le 5 janvier 1944. Depuis que j’assistais Antonia, j’avais intéressé le ‘porte-parole’ [Maria Valtorta] sur son cas. Elle ne cessait de prier, d’autant plus que, étant toutes les deux des victimes offertes à Dieu pour obtenir la miséricorde du Seigneur pour beaucoup et en particulier pour notre Italie, elles se sentaient comme des âmes sœurs sans se connaître. A partir du 3 de ce mois, le ‘porte-parole’ voyait comme dans le lointain un Calvaire où s’élevaient trois croix. Deux d’entre elles étaient droites et bien plantées, mais celle du milieu semblait fortement inclinée, prête à tomber. Cette vision est restée secrète jusqu’à ce que, hier, le Sauveur révèle que la croix du centre était Antonia, qui est désormais tombée." Il s’agit d’Antonia Dal Bo, dont nous parlons le 14 janvier, note 23.

(*5)- Peut-être le 18 décembre 1943, dans " Les cahiers de 1943 ".


Cahiers de 1943  - Dictées de Jésus à Maria Valtorta




Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta - Page 15 Dormit10
Dormition de Marie
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Message par Maud Mer 5 Aoû 2015 - 6:58

Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta - Page 15 Maria_71


La victoire ne dépend pas de la puissance de l’armée, mais de la force qui vient du ciel» .

*Nécessité d’agir comme Dieu: aimer son prochain même s’il nous offense.

La signification de l’or, de l’encens et de la myrrhe.



Le 6 janvier


1 Maccabées 3, 18.19.21.

Jésus dit:

« Bien souvent je vous ai dit — et je vous le répète aujourd’hui encore, en ce jour de la manifestation du Christ —,que lorsque Dieu est avec vous, toutes les forces de la Terre réunies ressemblent à une fumée qu’un vent impétueux disperse.
La puissance ne se trouve pas dans les armes ni dans le nombre des soldats. La puissance est du côté qui a Dieu avec lui. Et Dieu est présent là où se trouvent une vie honnête, l’amour du Seigneur, un droit juste.

Il est vain d’espérer que Dieu puisse être là où les péchés dépassent les limites que ma miséricorde admet; et si elle les admet, c’est que je me rappelle avoir été homme et avoir subi les assauts de l’Ennemi, et les avoir vaincus parce que je ne faisais qu’un avec la volonté du Père, qui ne veut pas que l’homme se perde mais qu’il remporte la victoire pour être sauvé. Dieu ne se trouve pas là où, au nom de quelque autorité arrogante, l’on se permet abus et injustices. Dieu ne se trouve pas là où il n’y a pas d’amour pour lui, et il n’y a pas d’amour là où l’on mène une vie de péchés, sans charité envers son prochain.

Ne mentez pas en prétendant: "J’aime Dieu mais je ne peux aimer mon prochain, parce qu’il m’a fait ceci ou cela." Non. Vous n’aimez pas.

Si vous vous étiez nourris de charité jusqu’à en faire votre chair et votre sang, vous ne pourriez distinguer et séparer, et vous passeriez sans rupture d’un amour sublime pour Dieu à un saint amour de votre prochain. Si la charité était vive en vous, elle recouvrirait comme un manteau divin les misères de vos frères et elle vous ferait voir en eux de petites copies de Dieu dont, tout comme vous, ils sont les enfants. Si vous faisiez de la charité votre vie, vous seriez tout heureux d’aimer ceux qui ne vous aiment pas, conscients que c’est ainsi que vous atteindrez l’amour parfait; en effet, ce dernier n’agit pas dans l’espoir d’obtenir une récompense de la part de ceux qui le reçoivent, mais en croyant avec une foi absolue que le Dieu bon note vos affections et les change en richesses éternelles que vous trouverez à votre entrée dans le Royaume.

Qu’est-ce que j’ai fait et qu’est-ce que je fais encore pour vous? Est-ce que j’aime seulement ceux qui m’aiment? Non, j’aime aussi ceux qui m’offensent, d’un amour douloureux. Je vous ai aimés avant même que vous n’existiez, et bien que je connaisse les offenses que vous alliez me faire. Si j’ai une prédilection céleste pour ceux qui m’aiment puisqu’ils consolent mon cœur, j’ai, pour vous qui me faites souffrir une surabondance de miséricorde. Comme d’une source inépuisable, je déverse sur vous une vague d’amour afin de vous appeler à moi, de vous sauver pour moi, de vous donner cette joie que vous ne pouvez trouver qu’en moi seul, dans l’espoir de pénétrer en vous, d’attendrir votre dureté et de vous rendre bons, vous qui êtes les enfants qui m’ont tant coûté mais qui ne veulent pas croire en moi.

Ne refusez pas la main qui se tend à vous, cette main qui a connu la douleur d’être transpercée mais qui souffre bien plus d’être repoussée. La plaie de ma main transpercée m’aurait paru bien douce si j’avais su qu’elle vous apporterait le salut. De même, mes blessures infinies m’auraient semblé des caresses, les épines des baisers, la croix une embrassade, si ma pensée qui voit tout avait su que mon sacrifice entraînerait la rédemption de tout le genre humain. Mais maintenant ma main tombe de fatigue sous le poids de tant de miséricorde que je ne peux déverser.

Les prières des saints m’offrent l’or et l’holocauste des victimes, l’encens; mais la myrrhe, la myrrhe si amère, c’est vous qui me la donnez en ne m’aimant pas, par votre manque d’amour, vous me faites goûter une seconde fois au calice de Gethsémani et à l’éponge du Calvaire. Ils sont très précieux, l’or et l’encens déposés à mes pieds qui ont marché volontairement à la mort pour vous. Mais il y en a peu, peu, trop peu par rapport aux tas de myrrhe dont la Terre est recouverte et du haut desquels Satan rit et se gausse de moi, qu’il croit vaincu par l’inutilité du sacrifice.

Cependant je ne suis pas vaincu. Les vaincus seront toujours et seulement les serviteurs de Satan. Moi et ceux que j’ai sauvés, nous serons éternellement victorieux et, de notre gloire paisible, éclatante et éternelle, nous verrons disparaître dans la mort éternelle ceux qui auront été abattus par le saint et terrible Nom qui est le mien.

Mes enfants qui m’aimez encore, n’ayez pas peur. Je suis le Sauveur. Et vous qui, sans me haïr, ne savez pas aimer, secouez-vous et venez à moi. Je vous appelle à rejoindre mon signe. Venez. Croyez. Purifiez-vous, enflammez-vous, espérez. Terrassez vos ennemis spirituels et matériels par l’épée de l’amour.»


Cahiers de 1944- Dictées de Jésus à Maria Valtorta


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Aimer comme Dieu nous aime
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Message par Maud Jeu 6 Aoû 2015 - 7:20

Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta - Page 15 Maria_72

Condamnation de la réincarnation.

Le 7 janvier


Jésus dit:

« Voici ce qui est dicté pour toi, ô homme qui m’est cher en dépit de tes erreurs, toi, la brebis perdue pour laquelle j’ai marché et versé mon sang pour t’indiquer la voie de la Vérité. Cette instruction est pour toi. C’est une lumière pour toi. Ne refuse pas mon don.

Ne commets pas le sacrilège de penser qu’une autre parole est plus juste que celle-ci. Celle-ci est la mienne. C’est ma voix qui, depuis des siècles, est la même, sans changer, sans se contredire, sans se renouveler au fil des siècles parce qu’elle est parfaite et que le progrès n'a aucune incidence sur elle. Vous, vous pouvez vous mettre à jour. Pas moi, qui suis comme au premier jour de mon enseignement tout comme je suis de toute éternité en ma nature. Je suis la Parole de Dieu, la Sagesse du Père.

Il est dit, dans mon seul et vrai Evangile: "Je suis le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob. Non pas le Dieu des morts, mais des vivants." Abraham a vécu une fois. Isaac a vécu une fois. Jacob a vécu une fois. Tu vivras une fois. Moi, qui suis Dieu, j’ai pris chair une seule fois et ne la prendrai pas une seconde, parce que Dieu lui-même respecte l’ordre. Or l’ordre de la vie humaine est le suivant:

Un esprit fusionne avec une chair pour rendre l’homme semblable à Dieu, qui n’est pas chair mais esprit, non pas animal mais surnaturel.

Quand la chair dépérit lorsque vient son crépuscule, elle tombe comme une dépouille, telle un simple revêtement, dans le néant dont elle fut tirée, et l’âme retourne à sa vie: bienheureuse si elle vit, mais damnée si l’homme a fait de sa chair son seigneur au lieu de faire de Dieu le seigneur de son âme.

De l'au-delà, dont vous désirez inutilement connaître les détails sans vous contenter de croire à son existence, cette âme vous attend en tremblant de peur ou avec des frémissements de joie de voir la chair ressusciter pour s’en revêtir au dernier jour de la Terre et avec elle être précipitée dans l’Abîme ou entrer au ciel glorifiée jusque dans la matière avec laquelle vous avez remporté la victoire : en effet, de votre ennemie naturelle, vous vous serez fait une alliée surnaturelle.

Mais comment pourriez-vous revêtir une chair au moment de ma visite sublime et, avec elle, aller à la condamnation ou à la gloire, si chaque âme avait eu plusieurs chairs? Laquelle serait choisie? La première ou la dernière?

Si, selon vos théories, la première a permis l’accession de l’esprit à la seconde, c’est déjà une chair méritoire, et même plus digne que les autres de posséder le ciel, puisque c’est la première victoire qui coûte. Après cette accession, elle est entraînée. Mais si seuls les parfaits doivent aller au ciel, comment la première peut-elle y aller? Il serait injuste d’en exclure la première de vos chairs, et tout aussi injuste de penser qu’il en irait de même de la dernière de vos chairs, qu’une théorie néfaste vous fait croire que votre esprit peut revêtir, en une série ascendante, en s’incarnant, se désincarnant pour se réincarner comme un habit que l’on enlève le soir pour le reprendre le lendemain matin.

Et comment pourriez-vous invoquer les bienheureux s’ils étaient déjà réincarnés? Comment traiter vos défunts de vôtres, s’ils sont au même moment les enfants d’autres personnes?

Non. L’âme vit. Bien qu’elle soit créée, elle ne sera plus détruite. Elle vit dans la Vie si elle a mené, sur la terre, l’unique vie qui vous soit permise, celle d’enfants de Dieu. Elle vit dans la Mort si elle a vécu sur la terre en fils de Satan. Ce qui est à Dieu retourne à Dieu pour l’éternité. Ce qui est de Satan retourne à Satan pour l’éternité.

Ne dites pas : C’est mal. " Moi qui suis la Vérité, je te dis que c’est le bien suprême. Si vous viviez mille vies, vous deviendriez mille fois les souffre-douleur de Satan, et vous ne sauriez pas toujours en sortir blessés mais vivants. Mais puisque vous vivez une seule fois et que vous savez que votre destin se joue à ce seul moment, si vous n’êtes pas de nauséabonds adorateurs de la Bête, agissez au moins avec ce minimum de bonne volonté qui me suffit pour vous sauver.

Bienheureux ceux qui, au lieu du minimum, se donnent tout entiers à moi et vivent de la Loi. Du ciel, le Dieu des vivants les regarde avec infiniment d’amour, et ce que vous avez encore de bien sur la terre, vous l’avez par ces saints que vous méprisez parfois mais que les saints du ciel appellent "frères" ; les anges les caressent, et le Dieu un et trine les bénit.»


Cahiers de 1943 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta


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La Bible est la Parole et la Connaissance de Dieu
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Message par Maud Ven 7 Aoû 2015 - 7:14

Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta - Page 15 Maria_73


Le satanisme : procédé opposé à la divinisation par le Christ



Le 8 janvier


Jésus dit:

«Parmi les nombreuses choses que le monde actuel nie, bouffi d’orgueil et d’incrédulité comme il l’est, il y a la puissance et la présence du Démon. En toute logique, l’athéisme qui nie Dieu nie aussi Lucifer, cette créature de Dieu rebelle contre lui, l’adversaire de Dieu, le Tentateur, l’Envieux, le Malin, l’Infatigable, le Simulateur de Dieu.

Je vous ai déjà dit [6] ce qui suit: Satan est devenu tel par péché d’orgueil même maintenant que, des royaumes du Très haut auxquels il a osé s’en prendre, il a été précipité dans le profond abîme où ne sont que ténèbres et horreur ; il a voulu instaurer dans ces profondeurs une copie de la cour céleste et avoir ses propres ministres et ses anges, ses sujets et ses fils; lorsqu’il se manifeste, il se déguise en esprit de lumière en recouvrant son aspect et sa pensée de créature la plus abjecte par de fausses parures copiées du Très haut pour vous induire en erreur.

Mais ceux dont l’esprit est réellement vivifié par la grâce sentent que cela sonne faux; leur regard va au-delà des apparences et ils reconnaissent par intuition spirituelle le Séducteur derrière le fantôme qui se montre à eux. Naturellement, cela se produit chez ceux que les trois vertus protègent par une sainte défense et que la grâce vivifie. Les autres — non seulement les athées qui nient, mais aussi les tièdes qui somnolent, les indifférents qui n’observent pas, les distraits qui ne réfléchissent pas, les imprudents qui foncent tête baissée comme des fous —,tous ceux-là ne peuvent reconnaître Satan sous son apparence inoffensive ou hypocrite, et ils se laissent tromper.

Vous, mes enfants qui périssez parce que vous niez toujours tout, ne niez pas l’existence de Satan. Ce n’est pas une fable de bonnes femmes ni de la superstition moyenâgeuse. C’est la réalité vraie.

Satan existe. Il agit inlassablement. Dans les cieux, Dieu fait le bien inlassablement. Dans l’abîme, Satan fait le mal inlassablement. Les mots du psaume ne sont pas qu’une belle phrase pieuse, pas plus que la parole de l’apôtre. Tel un lion rugissant, Satan rôde autour de vous et, dans les ténèbres, il œuvre pour vous gagner à lui. Pourtant, actuellement, votre incrédulité, votre indifférence, votre  athéisme lui permettraient d’agir en pleine lumière, ouvertement, puisque vous lui ouvrez toutes grandes les portes de votre âme et que, poussés par vos désirs immodérés, vous lui dites:

"Entre. A condition d’obtenir ce que je veux maintenant sur la terre, je fais de toi mon seigneur." S’il n’en était pas ainsi, vous n’auriez pu parvenir à la forme de vie que vous avez atteinte et qui fait horreur à Dieu et à ses saints, à ses serviteurs et à ses enfants.

Mais rappelez-vous que, métaphoriquement, artificiellement ou réellement, Satan agit sournoisement dans les ténèbres. Il vous circonvient par des méandres et des subtilités de serpent pour vous attirer dans un guet-apens au cœur de la brousse. Même s’il vous voit déjà si éloignés de Dieu, il n’ose encore se montrer face à face et vous dire: "C’est moi. Suis-moi", car il sait que vous êtes vils dans le mal comme dans le bien. Après une telle rencontre explicite, peu encore d’entre vous auraient l’audace de lui dire : " Je viens." Vous êtes hypocrites jusque dans le mal et, tout en désirant son aide, vous n’osez avouer votre désir.

Mais Satan n’a pas besoin de paroles. Comme le mien, son regard lit dans votre cœur. Tout comme moi, je vois votre avidité de satanisme, il la voit également et il agit.

Après avoir essayé de détruire le Christ en le tentant, l’Eglise en lui faisant traverser des périodes obscures, le christianisme par des schismes, la société civile par les sectes, désormais, à la veille de sa manifestation préparatoire à la finale, il tente de détruire vos consciences après avoir déjà anéanti votre pensée. Oui, anéanti. Anéanti non pas comme capacité à penser en hommes, mais en fils de Dieu. Le rationalisme, la science coupée de Dieu ont détruit votre pensée en tant que dieux, et désormais vous pensez comme la boue peut le faire: au niveau de la terre. Vous ne voyez pas le sceau de Dieu gravé sur les choses que votre œil regarde.

Pour vous, il s’agit seulement d’astres, de montagnes, de pierres, d’eaux, d’herbes, d’animaux. Pour le croyant, ce sont là des œuvres de Dieu et, sans en demander davantage, il se plonge dans la contemplation et la louange du Créateur devant les innombrables signes de sa Puissance qui vous entourent, qui rendent belle votre existence et vous sont utiles pour vivre.

Or Satan s’en prend aux consciences. Il offre le fruit d’antan:  plaisir, avidité de savoir, orgueil et espoir Sacrilège d’obtenir d’être des dieux, en mordant dans la chair et dans la science. Le plaisir Vous transforme en bêtes dévorées par la luxure, repoussantes, malades, condamnées aux maladies de la chair et à la mort de l’esprit dans cette vie comme dans l’autre. L’avidité de savoir vous livre à la main du Menteur puisque, poussés par la soif illicite de connaître ce qui relève des mystères de Dieu en tentant de lui imposer votre volonté de connaître, vous faites en sorte que Satan puisse vous séduire par ses erreurs.

Vous me faites à la fois pitié et horreur. Pitié, car vous êtes fous. Horreur, car vous voulez l’être et marquer les chairs de l’âme du signe de la Bête en refusant la Vérité pour le mensonge.

Pouvez-vous donc croire que Satan vous sert? Non. Il est bien plus facile que Dieu vous accorde ce que vous demandez, si c’est quelque chose de licite, qu’à Satan de vous le donner. Satan se fait servir. Et je vous assure que, en échange d’une heure, il vous réclame toute votre vie, et pour un triomphe toute l’éternité.

Pouvez-vous donc croire qu’il suffit de dire: "Je veux" pour que Dieu veuille? Non. Dieu veut ce qui est bon pour vous, et non pas tout ce que vous voulez

Pouvez-vous imaginer que, sur votre ordre, Dieu et ses ministres vont venir à vous?

Non. Seule une vie chaste et pieuse, seule une vie couronnée des trois flambeaux de la foi, de l’espérance et de la charité, seule une vie défendue par les autres vertus pratiquées contre Satan, contre le monde et contre la chair, seule une vie vécue selon ma Loi et mon enseignement tel qu’il se trouve dans les quatre évangiles, le même depuis vingt siècles  et il le restera tant que la terre et l’homme dureront  seule une vie "chrétienne ", c'est-à-dire semblable à celle du Christ, faite de respect, d’obéissance, de fidélité au Père, de générosité constante, obtiennent à votre esprit cette purification, cette sensibilité qui vous permettent de recevoir Dieu et ses ministres d’une manière si sensible qu’elle vous donne la joie de la vision et la joie de la parole simplement inspirée ou réellement prononcée.

Je l’ai dit: "On ne peut servir à la fois Dieu et Satan". Non. Là  où l’un se trouve, l’autre ne s’y trouve pas. Votre vie est un signe de Dieu et votre vie est un signe de Satan.
Quand vous êtes capables de réflexion — en admettant que vous ayez encore un coin de votre âme libre de la possession qui tue  examinez-vous, examinez vos œuvres, les inspirations que vous recevez. Si vous voyez qu’elles sont honnêtes  même sur le seul plan humain , dites:

" Il est possible que la puissance de Dieu s’y trouve."

Si en revanche elles sont contraires à la morale humaine et aux antipodes de la morale surnaturelle, dites:

" Dieu ne peut pas être là, c’est son Ennemi."

Souvenez-vous, vous qui êtes déjà corrompus au point d'avoir embrassé cette néfaste religion que j’appelle "satanisme" cette parodie de la religion qui est sacrilège et crime , souvenez-vous que je n’ai nul besoin de ténèbres, de solitude, de magnétismes pour venir. Je suis la Lumière et mes saints sont lumière. Je ne crains ni le soleil ni la foule.

Je sais ravir du milieu d’une foule et me montrer Soleil dans le soleil.

Mes disciples peuvent dire combien ma venue auprès d’eux est simple, douce, spontanée et absolue, comme je les emporte au-delà de ce qui les entoure pour les plonger dans cette lumière et ce son qu’est le ciel venu à eux.

Ils peuvent dire comment, après chaque contact, ils sentent leur matière perdre du poids et acquérir de la spiritualité, comment leur chair meurt un peu plus après chaque fusion, et combien je vis toujours plus fortement en eux. Moi, le vainqueur de la chair qui est l’instrument de Satan, et par conséquent le vainqueur de Satan.

Ils peuvent dire comment, renouvelés toujours plus profondément, ils meurent mystiquement chaque fois et renaissent toujours plus spiritualisés.

Ils peuvent dire quelle paix, quelle sérénité, quel équilibre est en eux, mais aussi quelle intelligence, quel amour, quelle pureté. Non pas humaine, mais encore plus que surhumaine. Tout cela est mien, car je deviens eux et ils deviennent moi. La créature n’existe plus. Moi, j’existe. Ils sont une goutte de sang dans mon cœur. C’est moi qui vis, qui règne, et j’en fais des dieux parce que je les assimile à moi.

Ce que Satan ne donne pas et ne peut donner: devenir semblable à Dieu, moi je le donne à ces disciples car je les dissous en moi et je les divinise par cette fusion. »


(*6)- Le 19 juin et le 22 août 1943, dans " Les cahiers de 1943


Cahiers de 1944-  Dictées de Jésus à Maria Valtorta

Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta - Page 15 Dieu_e11
Dieu est l' Amour et la Vraie Lumière


Dernière édition par Maud le Sam 8 Aoû 2015 - 6:52, édité 1 fois
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Message par Invité Ven 7 Aoû 2015 - 21:27

merci Maud, le dernier article fait bien écho à celui du Pape François concernant le Diable et ses malversations pour séduire Smile

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Message par Maud Sam 8 Aoû 2015 - 7:05

@Eucharistie

Bonjour    Laughing

Je te remercie pour ta fidèle lecture
Tu dis

merci Maud, le dernier article fait bien écho à celui du Pape François concernant le Diable et ses malversations pour séduire  
Oui c'est exact   Laughing  parfois le Ciel nous fait de petits signes pour nous rendre plus attentifs à certains messages

Amicalement
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Message par Maud Sam 8 Aoû 2015 - 7:22

Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta - Page 15 Maria_74


La sévère condamnation par le Père de la religion satanique, qui engendre des " fabricateurs d’idoles" (Is 44).

Le 9 janvier

Is 44, 9-11.17.18.25.

Jésus [ *7] dit:

«Je continue à te parler, à toi, ô homme  [  *8 ], et à tous ceux qui, comme toi, sont des adorateurs d’idoles mensongères.

Il n’est nul besoin d’avoir un Olympe comme les païens de l’Antiquité pour être idolâtre. Il n’est nul besoin d’avoir des fétiches comme les tribus sauvages pour être idolâtre. Vous l’êtes vous aussi, et de l’idolâtrie la plus ignominieuse, vous qui adorez ce qui n’est pas vrai, qui rendez un culte qui n’est que le culte de Satan, qui adorez l’Etre des ténèbres parce que vous refusez d’incliner votre tête pervertie et votre cœur, qui l’est encore plus, devant celui qui fut l’inspirateur et la lumière surnaturelle de milliards d’hommes qui, pourtant, ont également fait partie des grands de la Terre  de cette grandeur véritable qui est celle du génie et du cœur. Eux, ils ont trouvé dans cette lumière et dans cet inspirateur le levier de leur élévation, le réconfort de leur vie et la joie de leur éternité; d’ailleurs, en dépit de sa constante évolution, le monde les considère avec admiration et regrette de ne plus posséder cette foi qui a fait de ces hommes des grands sur cette terre et au delà.

Quant à vous, l’essence de votre âme n’est nourrie ni de vraie foi ni de la connaissance de ces vérités éternelles qui font la vie de l’esprit. Vous, vous avez commis envers vous-mêmes le crime de refuser d’accorder à l’âme créée par Dieu la connaissance de la Loi et de la doctrine données par Dieu. Vous traitez la religion de superstition et vous qualifiez les formes qu’elle prend d’inutiles. Vous vous estimez supérieurs même à ces grands hommes que, d’après vous, l’on ne peut absoudre de la faute de s’être abaissés au niveau d’une bonne femme ignorante pour avoir respecté l’Eglise et obéi à la religion, qui n’est rien d’autre que la substance de ma Loi et de l’enseignement de mon Fils: un culte véritable rendu à un vrai Dieu dont les manifestations sont indéniables et certaines. Toutes: du Sinaï au Calvaire, du Sépulcre ouvert par la force divine aux milliers de miracles qui, au cours des siècles, ont inscrit dans le temps les gloires de Dieu et la vérité de son Etre comme des paroles de feu  d’un feu qui ne s’éteint pas , ou d’or fondu — d’or qui ne se ternit pas.

Or, comme des fous qui jettent à la mer de superbes joyaux pour recueillir précieusement des cailloux ou qui repoussent de saines nourritures pour s’emplir la bouche d’ordures, vous remplacez la religion de Dieu que vous refusez sous prétexte que vous la trouvez indignes de vous pseudo-surhommes à l’esprit devenu démoniaque, au cœur corrompu, à l’esprit vendu, vous qui êtes à votre tour des idoles aux pieds d’argile , vous remplacez  la  religion  que  vous  refusez  pour accueillir le culte démoniaque de l’Ennemi de Dieu, et vous en devenez ministres ou prosélytes.

Les voilà, ceux qui critiquent mon culte, jugent mon Eglise, accusent mes ministres et se moquent de mes fidèles! Ils ne voient dans le culte, dans l’Eglise, dans les prêtres, dans les fidèles, qu’un objet de dénigrement et un moyen d’avilissement. Et puis, eux qui prétendent que l’homme n’a besoin ni de culte ni de prêtres, ni de cérémonies pour correspondre avec Dieu, les voilà qui se créent un propre culte ténébreux, occulte, chargé de tout un cérémonial secret qui ne soutient même pas la comparaison avec le mien, qui est clair, lumineux. Ils s’en établissent des ministres, des hommes corrompus et dévoyés autant qu'eux sinon plus, en qui ils croient avec une foi aveugle, et ils prennent les bouffonneries de ces possédés de Satan pour des voix ou des manifestations de Dieu. Ils deviennent prosélytes (et bien pratiquants!) de cette obscène parodie de culte, de ce mensonge sacrilège.

Les voilà, les voilà ceux qui remplacent le Dieu saint, le Sauveur éternel, par l’Etre et les êtres de l’enfer! Devant eux, ils baissent la tête et courbent le dos jusqu’à terre, eux qui considèrent comme indignes d’un homme de s’incliner devant un véritable autel sur lequel ma gloire triomphe, où la miséricorde de mon Fils resplendit, dont l’amour vivifiant de l’Esprit s’écoule. La vie et la grâce y jaillissent d’un tabernacle et d’un confessionnal, non pas parce qu’un homme, fait tout comme vous de matière mais rendu dépositaire du pouvoir divin du sacerdoce, vous donne une petite hostie de pain sans levain ou prononce une formule faite de mots humains, mais parce que ce petit morceau de pain est mon Fils, vivant et vrai comme il l’est au ciel à ma droite avec son Corps et son Sang, son Ame et sa Divinité; et ces mots font pleuvoir son sang  qui a souffert d’avoir été versé pour tant d’entre vous, qui le méprisez de manière sacrilège , comme il pleuvait du haut de sa croix sur laquelle mon amour pour vous l’avait cloué.

Mais ne réfléchissez-vous donc pas à votre incohérence, vous, les pseudo-surhommes, faits de boue putride qu’aucune lumière ne vient élever? Vous rejetez Dieu et vous adorez les idoles d’un culte obscène et démoniaque. Vous prétendez vénérer le Christ et croire en lui, puis vous fuyez de son Eglise catholique, apostolique et romaine; vous mettez une croix là où vous appelez l’Ennemi de la croix et du saint Crucifié. C’est comme si vous crachiez sur cette croix ce que vous régurgitez de l’intérieur.

D’ailleurs, que voyez-vous de grand chez vos prêtres de farce? Sur la foule des miens, nombreux sont ceux à qui vous pouvez faire

des reproches. Mais qu’en est-il des vôtres? Lequel est "saint"? Ils mènent une vie luxurieuse, ils font la fête, ils sont menteurs, les meilleurs sont orgueilleux, les pires, délinquants et féroces. Il n’y a rien de mieux chez les vôtres. D’ailleurs, vous ne pourriez en avoir de meilleurs, car s’ils étaient honnêtes, chastes, sincères, mortifiés et humbles, ce seraient des "saints ", autrement dit des fils de Dieu, et Satan ne pourrait les posséder pour les dévoyer et pour vous dévoyer par leur entremise.

Après avoir passé tant d’années à prétendre être des "instruments" dans la main de Dieu, ont-ils amélioré leur nature? Non. Ils restent ce qu’ils étaient, si encore ils n’empirent pas. Or ne savez-vous pas que le contact de Dieu est une métamorphose continuelle qui transforme l’homme en ange? Quel bon conseil, confirmé ensuite par les faits, vous ont-ils jamais donné? Aucun. Sur le même sujet, ils disent à l’un et à l’autre des choses différentes, car ils sont l’attrape-nigaud de Satan et parce que moi, la Puissance suprême, je confonds leurs idées de ténèbres par la splendeur insoutenable de ma lumière qu’ils ne peuvent supporter. C’est pour mes enfants seulement que cette lumière est joie et guide.

Cette lumière au cœur, ils survolent les temps futurs, non en vertu d’un pouvoir personnel mais par son pouvoir. Ils voient avec les yeux de l’esprit, ils entendent avec les oreilles de l’esprit, ce qui est le secret de Dieu, l’avenir de l’homme; ils disent en mon nom ce que l’Esprit leur met sur les lèvres, des lèvres purifiées par l’amour et sanctifiées par la souffrance.

Quant aux devins, aux astrologues, aux savants et aux docteurs du satanisme que mon Fils condamne, je les couvre d’une double et même triple condamnation : en effet votre religion satanique, qui se camoufle sous des noms pompeux mais n’est rien d’autre que du satanisme, est péché contre moi, le Seigneur du ciel et de la terre devant qui il n’y a pas d’autre Dieu; elle est offense au Fils, Sauveur de l’homme abîmé par Satan; elle est offense à l’Esprit Saint par votre négation de la Vérité connue. Sachez donc que je tourne en folie votre science occulte et que je prépare les rigueurs d’un avenir éternel pour vous, qui n’avez pas voulu le ciel mais l’enfer pour royaume et qui avez voulu prendre Satan, et non Dieu, pour grand-prêtre, roi et père. »

Je croyais que c’était Jésus qui parlait, mais c’est le Père éternel. Dieu veuille que sa parole pénètre dans le cœur de qui vous savez.

Puis, Jésus me dit:

« Marie, tu t’es offerte sans réserves, n’est-ce pas? Tu veux que les âmes soient sauvées par ton sacrifice, n’est-ce pas?

Ne penses-tu donc pas que je t’ai dit [ *9] que l’on conquiert les âmes avec la même arme que celle par laquelle elles se perdent? L’impureté par la pureté, l’orgueil par l’humilité, l’égoïsme par la charité, l’athéisme et la tiédeur par la foi, et le désespoir, et le désespoir, et le désespoir, Maria, par vos angoisses qui pourtant ne désespèrent pas mais appellent Dieu, regardent Dieu, cherchent Dieu, espèrent en Dieu même quand Satan, le monde, les hommes et les événements semblent conspirer contre l’espérance et se liguent pour dire: "Il n’y a pas de Dieu."

En cette heure satanique que vous vivez, une seule arme devrait être utilisée pour vaincre la guerre que Satan mène contre les créatures de Dieu, et il suffirait d’invoquer mon Nom avec une foi, une espérance et une charité intrépides, pressantes et enflammées pour voir s’enfuir les armées de Satan et se briser leurs instruments que je maudis. Or qu’est-ce qui monte de la terre vers le ciel  et jamais autant que lorsque pèse sur vous l’horrible fléau des armées homicides, meurtrières, que Satan a enseignées aux hommes et que l’homme a acceptées en mettant de côté la loi qui dit: "Aimez-vous comme des frères" pour la remplacer par celle-ci: "Haïssez-vous comme moi, Satan, je vous hais" ? Un chœur de blasphèmes, de malédictions, de dérisions de Dieu, de désespoirs. Bien souvent la mort provient en vous immobilisant avec ces mots sur les lèvres, elle vous les y cloue et vous porte ainsi devant ma face, marqués par une ultime faute.

Maria, tu t’étonnes que, après t’avoir tellement aidée, je te laisse maintenant ressentir tant d’angoisse. Je t’ai aidée à l’heure de la mort de la personne que tu aimais [10]; je t’ai donné mon cœur pour oreiller ainsi que ma bouche pour musique et pour linge qui a essuyé tes larmes par son baiser et adouci ta peine par son chant d’amour. Mais il s’agissait de ta peine à toi. Tu me l’avais déjà offerte et je l’avais déjà utilisée. Le moment était venu d’en être récompensée. Le moment était venu que je te soutienne, parce que tu dois me servir encore, ma petite "voix" ; je ne veux pas que tu meures avant le moment où ta voix pourra se taire, après avoir suffisamment donné de ma parole aux hommes, qui ne le méritent pas.

De nos jours, beaucoup trop nombreux sont ceux qui se damnent en désespérant et meurent en m’accusant. Même sur la bouche des enfants qui, aujourd’hui, savent mieux blasphémer que prier, maudire que sourire; et ils sauront mieux blasphémer et maudire, comme de pauvres fleurs salies par le monde et par son roi infernal alors qu’ils ne sont qu’un bouton encore fermé.

Il faut qu’il y ait des victimes qui aiment, souffrent, prient, bénissent et espèrent pour éviter qu’à vos trop nombreuses malédictions ne doive en répondre une qui vous extermine sans vous donner le temps de m’invoquer, pour éviter qu’à vos trop nombreuses accusations contre moi je ne doive tourner contre vous ma terrible accusation; pour éviter qu’à vos trop nombreux désespoirs, qui sont les fruits naturels de votre vie de bâtards, ne doive correspondre finalement ma condamnation éternelle sur vous, mes sauvés qui m’outragez, moi et le salut que je vous ai donné. Je le répète: il faut des victimes qui souffrent, encore et encore, de ce qui fait souffrir leurs frères, des victimes dont l’amour, la souffrance, la prière, la louange, l’espérance purifient les lieux dans lesquels on va au-devant de la Mort, non pas celle de la chair mais celle de l’esprit.

Je te le dis: si le nombre de ceux qui aiment, croient et espèrent égalait celui de ceux qui n’aiment pas, ne croient pas et n’espèrent pas, et si, aux moments tragiques où un massacre vous menace, les invocations égalaient en nombre les imprécations  note que je ne parle pas d’un nombre supérieur, mais égal , tous les pièges et les volontés des démons et des Hommes-démons seraient détruits et tomberaient sans vous faire plus de mal, comme un vautour dont les ailes sont brisées et qui ne peut plus attraper de proie.

Courage! Sois quelqu’un qui sauve!

Sauver! C’est pour sauver l’humanité que j’ai quitté le ciel. C’est pour sauver l’humanité que j’ai connu la mort.
Sauver! C’est la plus grande des charités. Ce fut la charité du Christ. C’est celle qui fait de vous, âmes salvatrices, celles qui sont le plus à l’égal du Christ.

Je vous bénis, vous toutes qui, en sauvant, m’êtes des sœurs. Je te bénis. Je te bénis, toi à qui, pour te rendre heureuse d’un bonheur insondable et éternel, j'ai donné d’être quelqu’un qui sauve.

Va en paix. Reste en paix. Je suis avec toi, toujours. »



(*7) En réalité, il s’agit du Père éternel, comme cela est précisé à la fin de la dictée.
(* 8 ) Comme dans la dictée du 7 janvier.

(*9 ) Le 18 juillet 1943, dans "Les cahiers de 1943".
(*10) Peut-être s’agitil de la mère de l’écrivain, Iside Fioravanzi, décédée le 4 octobre 1943. Voir les écrits et les dictées de ces jours dans " Les cahiers de 1943
".



Cahiers de 1944- Dictées de Jésus à Maria Valtorta


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Visage de J?sus Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta

Message par Maud Dim 9 Aoû 2015 - 7:21

Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta - Page 15 Maria_75


Dictée de l’Esprit Saint (Is 45).

Paroles de Marie.



Le 10 janvier

Is 45, 11.16.18-21.23.

L’Esprit de Dieu dit:

«N’omets pas de te rappeler la parole de celui qui est Sagesse et Amour de Dieu, celui qui, d’éternité en éternité, se répand sur tout ce qui existe pour le sanctifier pour Dieu, celui qui a présidé avec puissance à toutes les œuvres de notre Trinité et n’est étranger à rien de ce qui est saint dans le temps et dans l’éternité; je suis en effet le Sanctificateur, celui qui vous sanctifie par son don septiforme, vous conduit à Dieu et vous le fait connaître en vous révélant ses volontés sur la terre et sa gloire dans le ciel.

Je suis la Sagesse de Dieu. Je suis celui que la seconde Personne de notre très sainte Trinité appelle "le Maître de toute vérité, celui qui ne vous parlera pas de son propre chef mais qui vous dira tout ce qu’il aura entendu et vous annoncera l’avenir".

Vous qui cherchez à connaître même plus que le nécessaire, voici celui qui peut vous procurer cette connaissance que vous recherchez. Je suis. Moi, la Lumière de la Lumière, l’Esprit de l’Esprit, l’Intelligence de l’Intelligence, je suis le gardien, le dépositaire de toutes les vérités passées, présentes et à venir, celui qui connaît tous les décrets de Dieu, l’administrateur de ses lumières.

De même que, par mon conseil, je ne suis pas absent des œuvres du Créateur, de même que je ne suis pas absent du décret de la rédemption, je ne suis pas non plus absent de vous pour vous conseiller et vous guider avec la douceur de l’amour pour transformer les volontés que le Père vous propose en fait accompli. Et je suis encore davantage. Je suis l’Amour qui vous inspire ce qui est capable de vous donner le baiser de Dieu et vous porter sur son sein par le chemin de la sainteté.

Comme une nourrice compatissante, je saisis votre incapacité de nouveau-nés à la Vie, je vous éduque et je vous élève. Je vous tiens dans mes bras pour vous réchauffer et vous faire assimiler le doux lait de la Parole de Dieu afin qu’il devienne vie en vous. Je me fais bouclier contre tous les périls du monde et de Satan, car l’amour est une force qui sauve. Je vous guide, je vous soutiens et, tel un maître à la patience amoureuse, je vous instruis. De vous, qui êtes lourds et lents, pusillanimes et faibles, je fais des héros et des athlètes de Dieu. De vous, qui êtes pauvres spirituellement, je fais des rois de l’esprit, car je recouvre votre esprit de mes splendeurs divines, je le place sur le plus grand trône qui soit, puisqu’il s’agit de mon trône de sainteté éternelle.

Mais encore faut-il, pour me connaître, ne pas avoir d’idolâtrie au fond du cœur. Il faut croire à ce que j’ai sanctifié, croire à la vérité que j’ai illuminée. Il est indispensable d’abandonner l’erreur et de rechercher Dieu là où il est, et non pas là où se trouve l’Ennemi de Dieu et de l’homme.

Voulez-vous connaître la Vérité? Oh! Venez à moi! Moi seul peux vous la révéler. Et je vous la révèle de la façon dont ma bonté sait que c’est celle qui vous convient, pour ne pas troubler votre faiblesse d’hommes et votre relativité.

Pourquoi donc aimez-vous ce qui est tordu, compliqué, ténébreux? Aimez-moi, qui suis simple, clair, lumineux, moi qui suis joie de Dieu et de l’esprit.

Voulez-vous connaître l’avenir de l’âme? Je vous l’enseigne en vous parlant d’une éternité qui vous attend, dans un bonheur que vous ne pouvez concevoir. C’est dans un tel bonheur que, après ce séjour sur terre, cet unique séjour, vous vous reposerez en Dieu de toutes vos fatigues, de toutes vos peines; vous oublierez la souffrance car vous posséderez déjà la joie. Et même si l’amour, qui n’est jamais aussi vif qu’au ciel, vous fait frémir pour les souffrances des vivants, ce ne sera plus la pitié qui vous fera ainsi souffrir, mais seulement un amour actif qui sera lui aussi de la joie.

Désirez-vous connaître les perfections du Créateur en toutes choses, les mystères de la création? Je peux vous en parler, moi, la Sagesse, qui "suis issue de la bouche du Très haut, première-née de toutes les créatures", moi qui suis en tout ce qui est, puisque tout porte le sceau de l’amour et que je suis l’Amour. Mon Etre s’étend sur tout l’univers; ma Lumière baigne les astres, les planètes, les mers, les vallées, les plantes, les animaux; mon Intelligence court sur toute la terre, instruit les plus lointains, donne à tous un reflet du Très haut, enseigne comment rechercher Dieu; ma Charité pénètre comme le souffle et conquiert les cœurs.

J’attire à moi les justes de la terre et, même aux hommes droits qui ne connaissent pas le vrai Dieu, je donne des reflets de votre Dieu saint; c’est ainsi qu’il y a un filet de vérité dans toutes les religions révélées, déposé par moi, qui suis celui qui irrigue et féconde.

En outre, comme le jaillissement puissant d’une source éternelle, je déborde de tous côtés de l’Eglise catholique du Christ et, par le moyen de la grâce, des sept dons et des sept sacrements, je transforme les catholiques fidèles en serviteurs du Seigneur, en élus pour le Royaume, en fils de Dieu, en frères du Christ, en dieux dont le destin est si infiniment sublime qu’il mérite qu’on se sacrifie pour le posséder.

Tournez-vous vers moi. Vous saurez, vous connaîtrez et vous serez sauvés parce que vous connaîtrez la Vérité. Séparez-vous de l’erreur, abandonnez-la, car elle ne vous procure ni joie ni paix. Pliez le genou devant le vrai Dieu, devant le Dieu qui a parlé au Sinaï et annoncé l’Evangile en Palestine, devant le Dieu qui vous parle par l’Eglise, que moi, l’Esprit de Dieu, j’ai rendue Maîtresse.

Il n’y a pas d’autre Dieu que nous: un et trine. Il n’y a pas d’autre religion que la nôtre, vieille de plusieurs siècles. Il n’y a pas d’autre avenir, sur la terre et au-delà, que ce qu’en disent les Livres sacrés. Tout le reste est mensonge destiné à être couvert de honte par celui qui est Justice et Vérité.

Demandez-nous la lumière  à nous qui sommes la Puissance, la Parole et la Sagesse  afin que vous ne marchiez plus sur de tortueux sentiers de mort, mais pour que vous puissiez vous aussi, qui errez, prendre la voie par laquelle ceux qui ont eu une foi humble, sage et sainte trouvèrent le salut parce que cela avait plu à Dieu, qui en fit ses saints. »

Marie dit:

«Puisque je suis la Mère, je parle moi aussi en vous serrant sur mon sein pour vous conduire à la foi, vous, mes enfants que je vois mourir, nourris comme vous l’êtes de poisons mortels.

Je vous en prie, pour mon Fils que j'ai donné avec une joie douloureuse pour votre salut, revenez sur les sentiers du Christ. Vous avez inscrit son Nom très saint sur vos chemins. Mais c’est le profaner. Si ce n’était parce que l’Ennemi vous obscurcit l’esprit et vous tient la main pour vous forcer à écrire ce que le bon sens ne pourrait vous pousser à écrire, vous n inscririez pas ce Nom béni sur les voies par lesquelles Satan vient à vous ni sur les portes de vos temples grotesques de sans-Dieu. Mais je dis au Père pour vous: " Père, pardonne leur parce qu’ils ne savent pas ce qu’ils font " et je vous demande au Père saint, mes pauvres enfants trompés par Satan. J’ai vaincu Satan en moi et pour les hommes. Il est sous mon pied. Je le vaincrai aussi en vous, à condition que vous veniez vers moi.

Je suis la Mère, la Mère que l’Amour a rendue mère du bel amour. Je suis celle en qui repose, comme en une arche, la manne de la grâce. Je suis pleine de grâce et Dieu ne met pas de limites à mon pouvoir de répandre ce trésor divin. Je suis la Mère de la Vérité qui, par moi, a pris chair. Je suis celle qui porte l’espérance de l’homme. Par moi, l’espérance des patriarches et des prophètes est devenue réalité. Je suis le siège de la Sagesse qui a fait de moi sa Mère et la Mère du Fils de Dieu.

Venez, que je vous porte au Christ en vous tenant par la main, par cette main qui a soutenu les premiers pas de Jésus-Sauveur sur les chemins de la terre et lui a appris à marcher afin qu’il puisse aisément monter au Golgotha pour vous sauver, vous, qui m’êtes les plus chers puisque les plus malheureux de tous les hommes, ces condamnés que je lutte pour les arracher au pouvoir qui vous entraîne vers l’abîme, afin de vous sauver pour le ciel.

Voyez combien j’ai pleuré pour vous! Car vous n’êtes pas de ceux qui tombent en étant emportés par tout un poids de chair, si impétueux et soudain qu’il vous terrasse sans même vous donner le temps et le moyen de réagir. Vous êtes de ceux qui, obstinément, sciemment, commettent la faute qui n’est pas pardonnée, comme mon Fils l’a dit. Vous niez la Vérité pour vous fabriquer des vérités à partir de mensonges infâmes. Vous devenez des lucifers. Alors que vous pourriez être des anges!

Je n’exige pas grand-chose de vous: seulement que vous m’aimiez comme une Mère, seulement que vous m’invoquiez. Mon nom sera déjà du miel pour vos lèvres empoisonnées. Il sera également salut car, là où est Marie, là est aussi Jésus, et ceux qui l’aiment ne peuvent pas ne pas aimer la Vérité qui est le Fils de ma chair. Je ne fais pas de reproches, je ne condamne pas. J’aime. J’aime seulement.

Il ne faut pas que je vous fasse peur, car je suis plus douce qu’une brebis et plus pacifique que l’olivier. Je suis si douce que, surpassant les brebis, j’ai accepté que ma créature soit arrachée de mon sein et sacrifiée sur un autel sanglant sans réagir, sans maudire. Je suis si supérieure à l’olivier que, de moi-même, je me suis faite olive dans le pressoir et me suis laissée presser par la douleur pour extraire de mon cœur immaculé, vierge et maternel, l’huile qui allait guérir vos plaies et vous consacrer au ciel.

Posez votre tête malade sur mes genoux. Je la guérirai et vous transmettrai les paroles que la Sagesse me dit pour vous conduire vers la Lumière de Dieu. »

Que c’est beau! Que c’est beau! Comme ce que je vois est beau!

Je vais essayer d’être très précise et claire pour vous décrire ce que la communion m’a apporté.

Vous savez déjà que je suis heureuse. Mais vous ne connaissez pas le bonheur et la vision joyeuse qui m’a été accordée à partir du moment de l’union eucharistique. Ce fut comme un tableau qui m’était dévoilé petit à petit. Mais ce n’était pas un tableau: c’était de la contemplation. Je me suis recueillie pendant une bonne heure sans autre prière que cette contemplation qui me transportait au-delà de la terre.

Cela a commencé aussitôt après avoir reçu l’hostie sainte et je crois qu’il ne vous a pas échappé que j’étais lente à répondre et à saluer, j’étais déjà enveloppée. Malgré cela, j’ai rendu grâces à haute voix alors que la vision m’était de plus en plus vive. Ensuite, je suis restée tranquille, les yeux fermés comme si je dormais. Mais je n’ai jamais été aussi éveillée de tout mon être qu’à ce moment-là.

Encore maintenant que j'écris, la vision perdure, bien qu’elle soit dans sa phase finale. J’écris sous le regard d’une foule d’êtres célestes qui voient comme je dis uniquement ce que je vois, sans ajouter de détails ou modifier quoi que ce soit. Voici la vision:

A peine avais-je reçu Jésus que j’ai senti la Mère, Marie, du côté gauche de mon lit, qui m’enlaçait du bras droit et m’attirait à elle. Elle portait son vêtement et son voile blancs comme dans la vision de la grotte, en décembre. Je me suis sentie en même temps enveloppée d’une lumière dorée. Cette couleur dorée était d’une douceur impossible à décrire et les yeux de mon esprit en cherchaient la source, que je sentais couler sur moi d’en haut. J’avais l’impression que, tout en restant ma chambre avec son plancher, ses quatre murs et les objets qui s’y trouvent, celle-ci n’avait plus de plafond et que je voyais les cieux infinis de Dieu.

Suspendue dans les cieux, la divine Colombe de feu se tenait perpendiculairement au-dessus de la tête de Marie, et par conséquent au-dessus de ma tête puisque j’étais joue contre joue contre Marie. L’Esprit Saint avait les ailes ouvertes et il se tenait debout, en position verticale. Il ne bougeait pas, mais il vibrait, et à chaque vibration il y avait des vagues, des éclairs et des étincelles de splendeur qui se dégageaient. Un cône de lumière dorée sortait de lui, dont le sommet partait de la poitrine de la Colombe et dont la base nous recouvrait, Marie et moi. Nous étions réunies dans ce cône, sous ce manteau, dans cette étreinte de lumière joyeuse.

Cette très vive lumière n'était pourtant pas éblouissante, car elle communiquait aux yeux une force nouvelle qui augmentait à chaque éclat qui se dégageait de la Colombe, accroissant sans cesse l’éclat qui existait déjà à chacune de ses vibrations. Je sentais mes yeux se dilater jusqu’à acquérir une puissance surhumaine, comme si n’étaient plus des yeux de créature mais d’esprit déjà glorifié.

Quand j’atteignis la capacité de voir au-delà, grâce à l’Amour enflammé suspendu au-dessus de moi, mon âme fut appelée à regarder plus haut. Alors, contre l’azur plus pur du paradis, je vis le Père, distinctement, bien que les traits de sa figure soient d’une lumière immatérielle. Il était d’une beauté que je ne tenterai pas de décrire, car elle surpasse les capacités humaines. Il m’apparaissait comme s’il était sur un trône. Je parle de cette manière parce qu'il se présentait, assis, avec une infinie majesté.

Toutefois, je ne voyais pas de trône, de fauteuil ou de dais. Rien qui ait la forme terrestre d’un siège. Il m’apparaissait de mon côté gauche (dans la direction de Jésus crucifié, juste pour donner une indication, et donc à droite de son Fils), mais à une hauteur incalculable. Je voyais cependant ses traits si lumineux dans leurs moindres détails. Il regardait en direction de la fenêtre (toujours pour donner une indication des différentes positions). Son regard exprimait un amour infini.

Je suivis son regard et je vis Jésus. Non pas le Jésus-Maître que je vois habituellement. Mais Jésus comme roi. Il était vêtu de blanc, mais son vêtement était lumineux et extrêmement blanc, comme celui de Marie. Cet habit semblait fait de lumière. Il était extraordinairement beau, vigoureux, imposant, parfait, resplendissant. De la main droite  il était debout , il tenait son sceptre, qui est aussi son étendard. Il s’agissait d’une longue hampe, presque une crosse, mais encore plus haute que mon Jésus déjà très grand; elle ne se terminait pas

la crosse, mais par une hampe transversale, croix d’où pendait une bannière, soutenue par la boucle de formant ainsi une  par la plus courte des hampes. Cette bannière était en soie, une soie blanche très lumineuse, faite de cette façon, pourpre sur les deux côtés ;   et  marquée d’une croix sur la bannière, il est écrit "Jésus Christ" en mots de lumière, presque comme s’ils étaient écrits avec des diamants liquides.

Je vois bien les plaies de ses mains puisque celle de droite tient la hampe en haut, vers la bannière, et la seconde montre la plaie du côté, dont je ne vois pourtant rien d’autre qu’un point très lumineux d’où sortent des rayons qui descendent vers la terre. La plaie de la main droite se trouve du côté du poignet et ressemble à un rubis resplendissant de la largeur d’une pièce de dix centimes. [*11] Celle de la main gauche est plus centrale et plus grande, mais elle s’allonge un peu vers le pouce, comme ceci comme des rubis éclatants. Je ne vois pas.   Elles brillent d’autre blessure.
Au contraire, le corps de mon Seigneur est très beau et totalement intact.

Le Père regarde le Fils sur sa gauche. Le Fils regarde sa Mère et moi. Mais je vous assure que, s’il ne me regardait pas avec amour, je ne pourrais soutenir l’éclat de son regard et de son aspect. Il est véritablement le Roi de terrible majesté dont on parle.[*12]

Plus la vision se prolonge et plus augmente ma faculté de percevoir les moindres détails et de voir toujours plus loin autour de moi.

Effectivement, après quelque temps je vois saint Joseph (près de l’angle où se trouve la crèche). Il n’est pas bien grand, plus ou moins comme Marie. Robuste. Il a les cheveux grisonnants, bouclés et courts, et une barbe taillée au carré. Son nez est long et fin, aquilin. Ses joues sont creusées de deux rides qui partent des angles du nez et descendent se perdre du côté de la bouche, dans la barbe. Ses yeux sont noirs et semblent très bons. Je retrouve en lui le bon regard plein d’amour de mon père. C’est son visage tout entier qui est bon, pensif sans être mélancolique, digne, mais avec une telle expression de bonté! Il est vêtu d’une tunique bleu violacé comme les pétales de certaines pervenches et il porte un manteau couleur poil de chameau. Jésus me le montre en me disant: « Voici le patron de tous les justes. »

Puis la Lumière appelle mon esprit de l’autre côté de la chambre, autrement dit vers le lit de Marta [*13], et je vois mon ange gardien. Il est à genoux, tourné vers Marie qu’il semble vénérer. Il est vêtu de blanc. il a les bras croisés sur la poitrine et ses mains touchent ses épaules. Il courbe la tête, si bien que je vois peu de chose de son visage. Il a une attitude de profond respect. Je vois ses ailes, belles, longues, très blanches, pointues; ce sont de vraies ailes faites pour

voler rapidement et sûrement de la terre au ciel, mais il les tient actuellement repliées derrière le dos. Par son attitude, il m’enseigne comment l’on doit dire: « Je vous salue, Marie. »

Pendant que je le regarde, je sens quelqu’un près de moi à ma gauche; il me pose une main sur l’épaule droite. C’est mon saint Jean, le visage resplendissant d’amour joyeux.
Je me sens heureuse. Je me recueille au milieu de tant de bonheur en croyant en avoir atteint le summum. Mais un éclat plus vif de l’Esprit de Dieu et des plaies de mon Seigneur Jésus accroît encore ma capacité à voir. Je vois alors l’Eglise céleste, l’Eglise triomphante! Je vais essayer de la décrire.

En haut, comme toujours, se trouvent le Père, le Fils et maintenant aussi l’Esprit, plus haut que les Deux, au centre des Deux, qu’il réunit dans ses splendeurs.

Plus bas, comme entre deux pentes bleues, d’un bleu qui n’avait rien de terrestre, se trouvait, rassemblée dans une vallée bienheureuse, la multitude des bienheureux en Christ, l’armée de ceux qui sont marqués du sceau de l’Agneau; cette multitude était lumière une lumière qui est chant, un chant qui est adoration, une adoration qui est béatitude. A gauche se trouvait la foule des confesseurs, à droite celle des vierges. Je n’ai pas vu la foule des martyrs, mais l’Esprit me fit comprendre que les martyrs étaient réunis aux vierges puisque le martyre rendait sa virginité à l’âme, comme si elle venait d’être créée. Tous paraissaient vêtus de blanc, les confesseurs comme les vierges, du même blanc lumineux que les vêtements de Jésus et de Marie.


De la lumière se dégage du sol bleu et des parois bleues de la sainte vallée, comme s’ils étaient en saphir flamboyant. Les vêtements tissés de diamant émettent de la lumière. Surtout, les corps et les visages spiritualisés sont lumière. Je vais maintenant m’efforcer de vous décrire ce que j’ai remarqué dans les différents corps.
Seuls les corps de Jésus et de Marie sont des corps de chair et d’esprit  vivants, palpitants, parfaits, sensibles au toucher et au contact: ce sont deux corps glorieux, mais réellement "corps" .

Le Père éternel, l’Esprit Saint et mon ange gardien sont de la lumière ayant la forme d’un corps, pour qu’ils puissent être perceptibles à la pauvre servante de Dieu que je suis. Saint Joseph et saint Jean sont formés de lumière déjà plus compacte, certainement parce que je dois en percevoir la présence et en entendre les paroles. Tous les bienheureux qui forment la multitude des cieux sont des flammes blanches, qui sont des corps spiritualisés.

Aucun confesseur ne se retourne. Ils regardent tous la très sainte Trinité. Quelques vierges se tournent. Je discerne les apôtres Pierre et Paul car, même s’ils sont lumineux et vêtus de blanc comme tous, leur visage est plus facile à distinguer que les autres: ce sont des visages typiquement hébraïques. Ils me regardent avec bienveillance (heureusement !).

Puis trois esprits bienheureux qui me regardent, et que je devine être des femmes, me font signe en souriant. On dirait qu’elles m’invitent. Elles sont jeunes. Tous les bienheureux me semblent d’ailleurs avoir le même âge: ils sont jeunes, parfaits et d’une égale beauté. Ce sont des copies de Jésus et de Marie en plus petit. Je ne puis dire qui sont ces trois créatures célestes mais, comme deux d’entre elles portent des palmes et une seule des fleurs — les palmes sont l’unique signe qui distingue les martyrs des vierges , je pense ne pas me tromper si je dis qu’il s’agit d’Agnès, de Cécile et de Thérèse de Lisieux.

Ce que je ne saurais vous rapporter, malgré toute ma bonne volonté, c’est l’alléluia de cette multitude. C’est un alléluia puissant et pourtant doux comme une caresse. Tout rit et resplendit de manière encore plus vive à chaque hosanna de la foule à son Dieu.

La vision cesse alors et, dans son intensité, se cristallise sous cette forme. Marie me quitte et, avec elle, Jean et Joseph; la première prend place en face de son Fils et les autres dans les rangs des vierges.

Loué soit Jésus Christ.


(*11 ) Ancienne pièce de monnaie italienne d’environ deux cm de diamètre.
(*12 ) Dans le "Dies irae, dies illa" de la liturgie romaine.
(*13 ) Lorsque l’écrivain nomme Marta, elle fait référence à Marta Diciotti. Née à Lucques en 1910, celle-ci vécut aux côtés de Maria et prit soin d’elle avec amour de 1935 jusqu’à la mort de l’écrivain, le 12 octobre 1961. Par la suite, elle continua de vivre à la résidence de Maria Valtorta à Viareggio. Elle mourut le 5 février 2001.



Cahiers de 1944- Dictées de Jésus à Maria Valtorta


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Visage de J?sus Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta

Message par Maud Lun 10 Aoû 2015 - 7:20

Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta - Page 15 Maria_76

Leçon de saint Jean sur l’Amour et la Vérité: la fausseté des doctrines contraires à la vérité du Christ, qui est l’unique Vérité.

*La sainte Vierge évoque sa rencontre avec saint Joseph: éloge de la pureté angélique de saint Joseph.

Saint Paul traite de la théorie de la réincarnation à laquelle s’oppose le concept de la résurrection finale et unique.


Le 11 janvier
A minuit 15


Jean dit:

« Instruit comme je l’étais, imprégné par le Maître et devenu un avec lui, la Parole vit dans mon évangile telle qu’elle fut dite: mon union avec lui était telle que j’ai pu la reproduire sans modifications. C’est le Christ qui parle. Jean n’est que l’instrument qui écrit, tout comme toi.

Notre destinée est grande: nous devons y rester fidèles jusque dans les moindres détails pour que la doctrine divine ne soit pas corrompue par nous, qui sommes des créatures; il nous incombe de mener une vie sans tache afin qu’il n’y ait rien d’impur là où la Parole descend, pas même l’ombre d’une pensée.

Accueillir la Parole de Dieu, c’est comme accueillir le Pain du ciel. C’est le Pain du ciel qui se fait Parole pour nous, pour devenir pain dans l’âme de nos frères. C’est l’eucharistie de la Parole, qui n’est pas moins sainte que l’eucharistie de l’autel: car, en venant en nous, le Christ eucharistique nous apporte sa Parole, que nous entendons plus ou moins selon notre degré de vie spirituelle; en venant en nous, le Christ-Maître nous apporte la nourriture qui nous rend capables de faire toujours plus de l’eucharistie un aliment de vie éternelle.

Mon Maître et le tien l’a dit: "Heureux ceux qui écoutent la Parole de Dieu et la gardent dans leur cœur" et aussi: "Celui qui écoute ma Parole possède la vie éternelle." Et encore: "Je suis le Pain vivant qui descend du ciel. Celui qui mangera de ce pain ne mourra pas et je le ressusciterai au dernier jour." Le Maître assure donc une destinée unique à ceux qui se nourrissent de lui, et comme Verbe du Père et comme Pain du ciel.
Mais ce n’est pas tellement pour toi que je parle, disciple qui es dans la lumière.

En tant que lumière du Christ du Christ qui est la Lumière du monde , je m’adresse à ceux qui sont dans les ténèbres et qui tâtonnent dans l’obscurité, comme s’ils avaient des écailles sur les paupières, et ne savent pas  ou ne veulent pas  se mettre sur le chemin où passe le Maître pour crier: "Jésus, sauve-nous! Donne-nous ta Lumière!"

S’ils l’appelaient, il viendrait à eux; il s’arrêterait chez eux et leur donnerait l’heureuse destinée de devenir enfants de Dieu, nés une seconde fois; c’est d’ailleurs la seule fois où l’on peut renaître: non pas renaître de la chair qui une fois morte ne revêtira jamais plus l’âme qui l’habitait si ce n’est au dernier jour, pour aller avec elle à la gloire ou à la damnation , mais renaître de l’esprit. Celui-ci est régénéré en se greffant sur le Christ car le Christ, en le possédant en lui comme une partie de son Etre très saint, l’unit à l’Esprit de Dieu, qui est celui qui nous obtient de renaître, non plus en tant qu’hommes, mais en tant que fils de Dieu. Alors ces hommes qui étaient dans les ténèbres connaîtraient la Lumière, ils rompraient avec les ténèbres et le mensonge, puisque le Christ est Vérité, Lumière, et puisque le Paraclet que le Christ donne aux "siens" est Lumière et Vérité. Ainsi, qui a le Christ possède en lui la Vérité et la Lumière de la divine Trinité.

Abandonnez donc l’Homicide éternel qui a péri et fait périr les autres, pour n’avoir pas persévéré dans la vérité qu’il avait possédée dès le premier instant de sa création en vertu de sa bienheureuse destinée angélique. Croyez dans le Christ qui ne peut mentir, car il est Dieu et il possède la perfection de Dieu. Il vous dit à maintes reprises: "Moi, je vous ressusciterai." Pourrait-il employer un mot impropre, lui qui est parfait en science et en intelligence? Il dit bien: "Je vous ressusciterai ", et non pas: "Je vous réincarnerai." Il spécifie: "au dernier jour ", et encore: "Comme le Père, en effet, relève les morts et les fait vivre, le Fils lui aussi fait vivre qui il veut... Celui qui écoute ma parole et croit en celui qui m’a envoyé a la vie éternelle ; il ne vient pas en jugement, mais il est passé de la mort à la vie... L’heure vient — et maintenant elle est là — où les morts entendront la voix du Fils de Dieu et ceux qui l’auront entendue vivront... L’heure vient où tous ceux qui gisent dans les tombeaux entendront sa voix. Alors ceux qui auront fait le bien en sortiront pour la résurrection qui mène à la vie, ceux qui auront pratiqué le mal, pour la résurrection qui mène au jugement."

C’est pourquoi celui qui est Vérité et Science dit, répète, insiste et jure qu’il n’y a qu’une seule et unique vie de la chair, et une seule et unique vie de l’esprit. Cette vie se passe pendant notre unique journée d’hommes; puis, au dernier jour, sur l'ordre de Jésus-Dieu, la chair ressuscite pour revêtir l’esprit qui l’habitait. Cette vie éternelle s’obtient par notre unique journée; si, au cours de celle-ci, nous avons tué l’âme ne serait-ce qu’une seule fois, elle ne pourra plus jamais se réincarner pour passer de la mort à la vie par des phases successives.

Non. La puissance de Dieu, Père, Fils Jésus et Esprit Paraclet, peut vous accorder la résurrection de l’esprit sur la terre en vertu d’un miracle de la grâce ou par l’intermédiaire de l’intercession d’un "saint" de la terre ou du ciel, ou encore de par votre propre désir de ressusciter. Mais cela se produit ici, sur la terre, au cours de votre unique journée. Le soir venu pour vous, quand vous serez entrés dans le sommeil de la nuit humaine, il n’y a plus de résurrection possible par de nouvelles périodes de vie. Si vous êtes morts spirituellement, il ne vous reste que la mort.

Moi, qui suis disciple du Christ et qui ai vu, par delà la vie terrestre, la vie future et la résurrection finale, je vous jure que c’est la vérité.

Libérez...vous de ces chaînes. Ce sont les plus dangereuses que Satan vous lance. Faites le premier pas pour dire au Christ: "Je viens à toi", et à Satan: "Arrière, au nom de Jésus." Accueillez la vérité première.

Vous ne pouvez savoir combien le Seigneur, le bon Maître, le saint Pasteur, est doux pour ceux qui se tournent vers lui. Comme un père, il vous prend sur son cœur et vous instruit, vous soigne et vous nourrit. Ne prétendez pas que vous l’aimez. Vous ne l’aimez pas en vérité, par conséquent vous ne l’aimez pas.

La vérité se trouve dans son Evangile. L’Evangile est celui qu’il a dit à ses apôtres et celui qu’il continue à confirmer et à expliquer, dans sa bienveillance de Sauveur. Après tant de siècles, il n’a pas changé. Il n’y en a pas d’autre.

S’il y avait eu une seconde vie, ou même plusieurs autres, il vous l’aurait dit. Vous n’êtes pas parsis ou shintoïstes, vous êtes "chrétiens". Laissez donc tomber les chimères, les erreurs, les mystifications que Satan suscite pour vous arracher à Dieu, et croyez à ce que Jésus a dit.

Celui qui aime croit. Celui qui aime peu doute. Celui qui n’aime pas accepte une doctrine opposée. La doctrine qu’il suit est contraire à celle de Jésus Christ, le Verbe de Dieu, notre Maître, la Lumière du monde. Vous n’aimez donc pas le Christ en vérité. »

Le même jour (11janvier), à 7h.

Marie dit:


« L’ardent désir de mon âme était de rester vierge au Temple ma vie durant, pour louer le Seigneur et prier pour que l’Emmanuel soit accordé à ceux qui attendent depuis des siècles sa venue de grâce.

Par conséquent, lorsque le grand-prêtre me fit part de sa volonté d’arranger mon mariage, ma vie intérieure fut troublée pour la première fois. La seconde fois, ce fut lors de l’annonce de l’ange.

 Je connus un moment de désarroi, d’accablement car, Maria, il me semblait que le Seigneur refusait mon offrande de vierge parce qu’il ne la trouvait pas digne de sa Perfection. Je m’examinai moi-même pour trouver ce en quoi j'avais déplu au Seigneur puisque, naturellement, jamais je n’aurais pu penser le moindre instant que la Justice divine puisse être injuste. Mais je trouvai la réponse et la paix dans cet humble examen de conscience.

L’Esprit me dit, avec sa lumineuse voix d’amour, que cette volonté du grand-prêtre, qui correspondait à la volonté de Dieu, n’était pas une régression aux yeux de Dieu, mais une avancée dans les degrés de l’esprit; il ajouta que, puisque c’était la volonté du Seigneur, le simple fait de l’accueillir avec une prompte obéissance me mériterait des bénédictions et des mérites ainsi qu’une union plus intense à mon saint Seigneur Dieu.


C’est alors avec une joyeuse obéissance que je dis à Dieu, par l’intermédiaire de son prêtre: "Me voici, Seigneur, pour faire ta volonté et non la mienne." Ces mots de mon Fils avaient fleuri, bien des années avant, sur les lèvres et dans le cœur de sa Mère.
En échange de mon obéissance, je demandai seulement que Dieu accorde à sa servante un époux qui ne représente pas, pour ma virginité consacrée au Seigneur, une violence perturbatrice et un mépris ironique, mais qu’il soit un compagnon respectueux et saint pour qui la crainte et l’amour de Dieu soient lumière au cœur pour comprendre l’âme de sa femme. Je n’ai rien demandé d’autre. La beauté, la jeunesse, une position sociale, la richesse, tout cela était à mes yeux tellement négligeable que cela ne méritait pas la moindre pensée. J’ai demandé que mon futur époux soit "saint ". Et je ne me suis occupée de rien d’autre.

La première condition, trop négligée dans vos mariages actuels, est de se tourner vers Dieu pour lui demander de vous accorder un compagnon conforme à votre caractère et à votre position et, surtout, un compagnon "juste à ses yeux". Vous ne demandez rien à Dieu en cette heure décisive de la vie de la femme, et vous ne tenez compte ni de votre âme ni de celle de votre compagnon. Il vous suffit qu’il soit beau, riche, jeune, influent dans le monde. Tout le reste n’est d’aucun poids au moment du choix.

Malheureusement, c’est après les noces que cela prend de l’importance, et bien des mariages sont une désillusion; ils se bornent à n’être que cela si l’épouse est une femme aux sentiments chrétiens. Mais si même cela lui manque, le mariage tourne au désastre, dont des innocents sont les victimes expiatoires, et se termine bien souvent par un double adultère. Vous mettez votre âme en péril, et souvent vous l’amenez à la mort, parce que vous ne considérez dans le mariage que des buts humains au lieu de vous tourner vers le Père des cieux en cette heure solennelle

A la vue de Joseph, toute mon anxiété naturelle disparut comme un nuage qui se dissout pour devenir arc-en-ciel. Il m’a suffi de le regarder dans les yeux pour y lire qu’il était un homme honnête, fidèle, pur, un juste. Son âge, qui était deux fois le mien, lui avait laissé le regard limpide d’un enfant, parce que le Mal avait eu beau s’agiter autour de lui, qui vivait dans le monde, il n’avait pu pénétrer dans son cœur rempli d’amour pour Dieu.

C’est avec une grande confiance que je mis ma main dans la sienne je sentais que j'avais trouvé en lui un père aimant, un époux fidèle, un compagnon chaste, qui allait être semblable à l’olivier et au figuier qui ombragent la petite maison et la défendent contre les vents et contre l’ardeur du soleil, tout en procurant délassement et réconfort de douceur et de nourriture! Mon doux époux qui ne m’a jamais déçue! Comme il m’aimait réellement, il a cru en moi en dépit des apparences, il m’a caché ses larmes pour ne pas me troubler, il n’eut pour moi que sourires et secours; il m’a guidée comme sa fille putative, en me tenant par la main pour me faire sentir qu’il m’était tout proche par son amour, il écartait de moi tout obstacle, il prévenait mes besoins, il était patient, silencieux et chaste, chaste comme seul un ange peut l’être.

Oh oui! Que le Seigneur en soit béni! Moi, que l’Eternel avait prédestinée à être Reine de ses anges, j’eus, sur terre déjà, deux anges pour sujets: mon ange gardien dont je sentais l’invisible présence voleter continuellement à mes côtés avec des éclairs de lumière et un parfum céleste, et mon angélique époux: sa chair n’étant pas obscurcie par un désir de sang, il vivait auprès de la mienne comme si nous étions deux lys épanouis dans un même parterre qui se parfument mutuellement et fleurissent pour le Seigneur, sont un exemple l’un pour l’autre pour s’élever plus haut, vers Dieu, et pour embaumer plus fort par amour de Dieu et de son compagnon, mais qui n’unissent jamais leur bouches fleuries en un baiser qui souille de pollen la soie angélique de leur habit de pureté.

Mon Joseph saint et béni! Mon cœur n’a jamais cessé de remercier Dieu de me l’avoir donné pour époux car, en Père saint, le Seigneur a pris soin de sa servante; il a créé cette vivante défense de ma virginité, tirée du Temple, et le souffle du monde se brisait contre Joseph sans que le fracas ou la puanteur de la méchanceté humaine pénètre là où la Vierge éternelle continuait à louer le Seigneur comme si elle était préposée au service de l’autel, au-delà du Saint des Saints, là où resplendissait la gloire du Dieu éternel. »

Ce matin, mon réveil fut bienheureux. J’avais écrit de minuit à deux heures, en restant sans cesse sous la lumière de la Colombe d’or et dans l’étreinte de Marie. En effet, la vision ( *14), qui s’était  obscurcie pendant la journée, avait repris toute sa magnificence hier soir avant que je ne m’assoupisse, puis elle était revenue à son niveau du début, comme elle l’était restée sans interruption de onze à dix-huit heures, avec l’Esprit Saint et Marie. Après avoir écrit, je m’étais couchée en priant et je me suis endormie au matin malgré les vives douleurs qui me réveillaient à tout moment.
La dernière fois qu’elles m’ont réveillée, six heures sonnaient. Au moment même où la douleur me déchirait, je sentis un léger baiser sur mon front et j’entendis la voix suave de Marie, qu’il est impossible de confondre, me dire avec douceur: « Que la grâce du Seigneur soit toujours avec toi. » Comme je ne pouvais me tromper, j’ai aussitôt répondu : « Tu es bénie entre toutes les femmes. » Je me suis ensuite pelotonnée dans le silence et la chaleur, en sentant que j'étais veillée par la Mère qui m’avait dit le plus beau " bonjour" qu’on puisse dire.

Je voulais vous écrire tout cela aussitôt. Mais, à sept heures et demie, Marie a commencé à parler de son mariage et je n’ai écrit qu’après. J’ajoute maintenant des feuilles, car il m’est dit qu’il y a une dictée à y joindre, qui appartient à la même série que les précédentes. (*15)

Toujours le 11 janvier, à dix h.

L’Apôtre Paul dit (*16):

« Les païens de l’Antiquité pour qui je rompais le pain de la foi semblent être encore vivants, et même être revenus, selon votre croyance, se réincarner avec leurs anciennes théories sur la résurrection et la deuxième vie tant, de nos jours,  et plus que jamais, après vingt siècles de prédication évangélique!  la théorie de la réincarnation est encore incarnée et enracinée dans vos esprits.

L’unique chose qui se réincarne, c’est cette théorie qui refleurit comme de la moisissure à des époques régulières d’obscurcissement spirituel. Car, sachez-le, vous qui vous prenez pour les plus évolués en matière spirituelle, c’est là le signe d’un déclin et non pas d’une aube spirituelle. Plus le soleil de Dieu est bas dans vos esprits, plus, dans l’ombre qui monte, des larves se forment, des fièvres stagnent, les porteurs de mort pullulent et les spores germent. Cela va ronger, corroder, absorber et détruire la vie de votre esprit, tout comme dans les forêts de l’extrême Nord où la nuit dure six mois et change les broussailles, pleines de vie végétale et animale, en régions mortes semblables à celles d’un monde sans vie.

Hommes stupides! Les morts ne reviennent pas. Dans aucun nouveau corps. Il n’existe qu’une résurrection: la finale.

Vous qui êtes créés à l’image et à la ressemblance de Dieu, vous n’êtes pas des graines qui poussent selon des cycles réguliers pour devenir des tiges, des fleurs, des fruits, des graines et, de là, de nouveau des tiges, des fleurs et des fruits. Vous êtes des hommes, et non de l’herbe des champs. Vous êtes destinés au ciel, et non à l’étable de la bête de somme. Vous possédez l’esprit de Dieu, cet esprit que Dieu infuse en vous par un engendrement spirituel continuel qui répond à l’engendrement humain d’une nouvelle chair.

Que croyez-vous donc? Que Dieu, notre Dieu tout-puissant, infini, éternel, est limité pour engendrer? Qu’il a une limite qui lui impose de créer un certain nombre d’esprits et pas plus, de sorte que, pour que la vie des hommes sur la terre puisse continuer, il doive, tel un vendeur de grand magasin, aller chercher sur les rayons, parmi tous les esprits entassés là, celui qu’il va réutiliser pour cette marchandise spécifique? Ou, mieux encore, pensez-vous qu’il est semblable à un scribe qui exhume un dossier donné et cherche un certain rouleau, car le moment est venu de l’utiliser pour faire mémoire d’un événement?

Hommes stupides, stupides, stupides! Vous n’êtes pas des marchandises, des parchemins ou des semences: vous êtes des hommes.

Comme la graine, le corps tombe en décomposition une fois son cycle achevé. L’âme revient à sa Source pour être jugée vivante ou corrompue comme la chair puis, selon son état, elle va vers sa destinée. Ensuite, elle n’en ressort plus si ce n’est pour appeler le corps qui fut le sien à une unique résurrection; par celle-ci, ceux qui ont été corrompus dans la vie deviennent parfaitement corrompus pour l’éternité, avec l’âme et la chair corrompues qu’ils ont eues pendant leur seule et unique vie, qui ne peut se répéter. De même, ceux qui ont été "justes" dans la vie ressuscitent glorieux, incorruptibles, et élèvent leur chair à la gloire de leur esprit glorieux, en la spiritualisant, en la divinisant; c’est en effet par elle et avec elle qu’ils ont remporté la victoire, et il est juste qu’ils triomphent avec elle.

Vous êtes ici-bas des animaux raisonnables de par l’esprit que vous possédez, et qui obtient la vie également pour la chair dont il est victorieux. Dans l’autre vie, vous serez des esprits qui vivifieront la chair qui a remporté la victoire en restant sujette à l’esprit. La nature animale vient toujours en premier. C’est l’évolution véritable. Mais elle est unique. Ensuite vient la nature spirituelle, à partir de la nature animale qui a su, par les trois vertus, se rendre elle-même légère.

En fonction de la manière dont vous menez cette vie-ci, vous serez tels dans la seconde. Si ce qui est céleste a prévalu en vous, vous connaîtrez la nature de Dieu en vous et vous la posséderez, puisque Dieu sera votre possession éternelle. Mais si c’est le terrestre qui a prédominé, vous connaîtrez après la mort l’opacité, la mort, le gel, l’horreur, les ténèbres, tout ce qui est commun au corps qui descend dans la fosse. A cette différence près cependant: la durée de cette seconde et véritable mort est éternelle.

Vous, mes frères, qui êtes héritiers de Dieu par volonté de Dieu, ne perdez pas cet héritage pour suivre la chair et le sang, ainsi que l’erreur mentale.

Je me suis moi-même trompé et je me suis opposé à la Vérité, j’ai persécuté le Christ. Mon péché m’est toujours présent, même dans la gloire de ce Royaume dont les portes m’ont été ouvertes par mon repentir, ma foi et mon martyre pour confesser le Christ et la vie immortelle. Mais quand la Lumière m’a jeté à terre, en se faisant connaître, j’ai abandonné l’erreur pour suivre la Lumière.

En ce qui vous concerne, la Lumière s’est fait connaître à vous à travers vingt siècles de prodiges, que même le plus féroce négateur et le plus obstiné ne sauraient nier. Pourquoi voulez-vous donc rester dans l’erreur, alors que vous avez la chance d’avoir le témoignage de vingt siècles de manifestations divines?

Moi, qui suis témoin du Christ, je vous le jure: ni la chair ni le sang ne peuvent hériter du royaume de Dieu, mais uniquement l’esprit. Et, comme il est dit dans l’Evangile de notre Seigneur Jésus Christ, ce ne sont pas les enfants de ce siècle  entendez par là, mes frères, ceux qui sont dans le monde, autrement dit les terrestres qui sont destinés à ressusciter et à se reposer en ayant une seconde vie sur terre. Seuls ressusciteront ceux qui sont dignes du second siècle, l’éternel: en d’autres termes, il s’agit de ceux qui ne pourront plus mourir puisqu’ils auront déjà vécu, mais qui, parce qu’ils ont obtenu la vie spirituelle et qu’ils sont devenus semblables aux anges et aux enfants du Très haut, n’ont plus d’appétit pour le mariage

humain : leur âme désire pour seules noces celles avec Dieu-Amour pour seule possession celle de Dieu, pour seule demeure celle du ciel, pour seule vie celle qui se déroule dans la Vie.

Amen, amen, amen!

Je vous le dis: croyez pour l’obtenir.»

Ainsi, saint Paul est également venu. Bonté divine! Quel ouragan! Je ne suis pas surprise que, par la véhémence de ses paroles, il ait confondu les Athéniens eux-mêmes, pourtant habitués à leurs orateurs! Si Jean est un soupir de vent parfumé du ciel, Paul est un cyclone chargé de tous les éléments capables de faire plier les génies les plus arrogants.

Je pense que le cycle est achevé. Si tout ce concerto de notes ne pénètre pas en eux (...( *17) , je ne sais ce qui pourra le faire. J’avais désiré une dictée sur ce sujet depuis des mois. J’ai attendu. Mais j’en ai reçu sept et, si j’étais certaines personnes, j’aurais l’impression d’être comme une souris prise au piège ou un oiseau dans le filet. L’évidence m’enserrerait de tous côtés.

Je ne m’attendais pas à ce que saint Paul me parle lui aussi.

Maintenant, j’ai le dos rompu et je me repose tandis que mon âme regarde la divine Colombe d’or et entend Marie à mon côté. Ses paroles de ce matin continuent à faire chanter mon cœur.

*
( *14 )- Celle de la veille.
(*15 )- Effectivement, le cahier finirait ici si l’écrivain n’y avait ajouté d’autres feuilles (huit pages) en les cousant avec un fil de coton. Sur ces pages figurent la dictée qui suit et son commentaire.
(*16 )- Voir en Actes 17, 2231 et 1Corinthiens 15 ce qui est évoqué par cette dictée.
(*17)- Les parenthèses avec les points de suspension se trouvent également sur le manuscrit. L’écrivain fait référence à une personne particulière de sa connaissance (voir le 7 janvier); mais, en général, elle fait allusion aux tenants de la doctrine de la réincarnation  ou métempsycose , à qui s’adressent presque toutes les dictées depuis celle du 7 janvier.



Cahiers se 1944- Dictées de Jésus à Maria Valtorta



Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta - Page 15 Joseph10
* Marie et Joseph représentés 


Dernière édition par Maud le Mar 11 Aoû 2015 - 14:19, édité 1 fois
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Visage de J?sus Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta

Message par Maud Mar 11 Aoû 2015 - 7:09

Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta - Page 15 Maria_77


La charité des catholiques à l’égard de ceux qui professent d’autres religions (Ac 10).


Le 12 janvier

Actes 10.
Jésus dit:


« Mon disciple dit: "Dieu est amour et qui a l’amour a Dieu. Comment quelqu’un peut-il prétendre aimer Dieu s’il n’aime pas ses frères?" Le mot "frères" ne désigne pas ici les enfants d’un même sang, pas même les fils d’une seule nation, ni les fidèles d’une même religion. Vous êtes tous frères, puisque unique est le cep: Adam, et unique l’origine: Dieu. Latins, Aryens, Asiatiques, Africains, civilisés ou non, vous ne provenez pas de plusieurs créateurs, mais d’un unique Créateur: votre Dieu qui est le Seigneur des cieux et le Père de tous les vivants.

Les enfants les plus chers à son cœur sont ceux qui ont été régénérés dans le baptême du Christ. Ceux qui vivent l’enseignement du Christ sont ses enfants les plus aimés, qui sont aussi cohéritiers, avec le Christ, de la Cité céleste. Mais, si les degrés de paternité et de filiation sont divers, unique est toujours votre origine surnaturelle et naturelle: Dieu, votre Père divin; Adam, votre père terrestre.

Par conséquent, vous qui désirez être "parfaits"  non par orgueil pervers de l’ esprit mais par obéissance à mon doux commandement: "Soyez parfaits comme mon Père est parfait" , vous ne devez pas nourrir de sentiments  de mépris ou de répugnance à l’égard de ceux qui ne sont pas, comme vous, "chrétiens" de fait ou catholiques de nom. Vous n’avez pas à dire: "Parce que cet individu est incroyant, schismatique ou païen, je le considère comme un reptile ou une bête immonde, il me fait horreur, il me scandalise." Une seule chose doit vous faire horreur et vous scandaliser, car elle est impureté et corruption: c’est votre commerce avec Satan qui porte atteinte à votre âme et vous rend répugnants aux yeux de Dieu. Cela, vous devez le fuir, l’éviter, même des yeux de l’esprit. Cela seulement.

Mais si vous êtes ou voulez être des "enfants de Dieu", de vrais enfants, il vous faut faire preuve d’amour envers vos frères misérables spirituellement, envers les indigents de l’âme, les malades de l’âme, les impurs de l’âme. Les idolâtres sont des pauvres, les schismatiques sont des indigents, les pécheurs sont des malades; de même, sont impurs ceux qui sont dévoyés par des doctrines encore plus néfastes que celles de religions chrétiennes mineures, qui croient au Christ sans être pour autant une branche de l’arbre véritable, mais un rameau non greffé dans le Christ et par conséquent sauvage, producteur de fruits amers et indigne de la table céleste. Car, si la bienveillance de Dieu juge les actes de chacun selon la justice et récompense les "bons"  comme cela est juste —, cette récompense ne sera jamais aussi éclatante et abondante que celle que recevront les vrais fils de l’Eglise véritable.

Il est beaucoup pardonné à ceux qui aiment et croient en une autre religion, en pensant être dans le vrai. Mais puisque l’Evangile est aussi annoncé dans ces pays séparés de Rome, il sera aussi beaucoup demandé à ces sourds qui n’ont pas voulu entendre la Voix et voir la Lumière de Jésus Christ, vivant dans son Eglise apostolique romaine.

Mais ce n’est pas à vous, les catholiques, qu’il revient de juger. J’ai dit: "Ne jugez pas." J’ai dit: "Ôte d’abord la poutre de ton œil, alors tu verras clair pour ôter la paille qui est dans l’œil de ton frère." Vous avez beaucoup de poutres dans les yeux, vous, les chrétiens catholiques à la foi lézardée, à la charité trop tiède et aux quatre vertus cardinales éteintes. Beaucoup. Trop. Veillez à ce qu’il ne vous arrive pas que les idolâtres et les païens vous surpassent dans l’amour du Christ et méritent de s’entendre félicités avant vous pour leur foi solide en la religion de leurs pères, pour leur amour du Dieu qu’ils connaissent, et pour les vertus qu’ils pratiquent courageusement. L’amour purifie même ce qui est impur et profané. C’est l’amour qui a purifié Marie de Magdala et Lévi.

L’on peut comparer les religions non-catholiques à ces deux personnages de l’Evangile que leur amour a sauvés. L’on peut considérer, mes enfants, que leurs fidèles qui vivent dans l’amour de Dieu comme cela leur a été enseigné (Dieu demandera aux responsables de leur séparation d’avec Rome la raison de leur erreur) soient rendus purs à mes yeux par l’amour qui existe en eux. Je le répète: il leur sera demandé la raison pour laquelle ils n’ont pas voulu accepter l’Evangile prêché par Rome; mais le regard de Dieu ne leur sera pas refusé, car leur autel impur, l’autel de leur âme, aura été purifié par l’amour.

Gardez à l’esprit ces paroles de Pierre: "Je me rends compte en vérité que Dieu n’est pas partial et que, en toute nation, quiconque le craint et pratique la justice trouve bon accueil auprès de lui." C’est pourquoi ne faites preuve ni d’orgueil de l’esprit ni de manque de charité au cœur, mais portez sur vos frères séparés de Rome un regard spirituellement surnaturel, et œuvrez avec tout votre amour à les réunir à la Rome du Christ, quelle que soit leur erreur.

Si vous vous élevez constamment au-dessus de la chair et du sang, au-dessus de la pensée humaine, des contacts au niveau de la chair et de l’esprit ne pourront vous être nocifs, car vous vivrez à des sphères où nulle contagion ne parvient. Demeurez en moi. Je suis la défense de ceux qui vivent en moi. Et répandez sur tous cette charité que vous trouvez dans mon cœur vivante pour tous et maîtresse de tous.

La communion des saints ne se limite pas à vos frères dans la foi.

Elle touche tous les vivants, car le premier à l’établir et à l’exercer, c’est moi, qui ai répandu mon Sang pour tous.

Prier pour ceux qui sont séparés de moi  que ce soit dû à des schismes, à des doctrines, aux sectes ou à l’incroyance , cela n’est rien d’autre que faire preuve de zèle pour ma Cause. Ce n’est rien d’autre qu’imiter votre Maître, qui ne s’est épargné aucune souffrance pour porter ses fils séparés à Dieu, le Père saint.

Qui plus est, la souffrance  et je m’adresse à vous, les perles de mon troupeau, mes âmes victimes, mes copies parfaites, mon réconfort et ma gloire , la souffrance, cet or pur de votre amour, ce sang du cœur de la communion mystique des saints, est ce qui, tout comme l’ordre du Christ, tire les morts de la mort. Vous verrez au ciel ce qu’est cette résurrection de l’esprit, infiniment plus élevée et plus précieuse que celle de la chair, lorsque vous entendrez ma parole: "Bienheureux!", adressée à vous tous qui, en évangélisateurs cachés mais plus puissants que nombre de prêtres tièdes, aurez conquis à la Vérité les incirconcis actuels.»


Cahiers de 1944 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta


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Visage de J?sus Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta

Message par Maud Mer 12 Aoû 2015 - 7:06

Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta - Page 15 Maria_78

Comme le Christ, les martyrs ont fait preuve d’un amour sans mesure jusqu’à la mort. L’amour est le mot le plus grand de l’univers.

*Vision du martyre de sainte Agnès



Le 13 janvier


Jésus dit:


«Il est dit: Dieu "qui avait aimé les siens qui sont dans le monde, les aima jusqu’à l’extrême."(*18) Mes plus vrais disciples ne diffèrent pas et n’ont jamais différé de leur Dieu. A son exemple et pour sa gloire, ils ont fait preuve, envers lui et envers les hommes, d’un amour sans mesure qui va jusqu’à la mort.

Je t’ai déjà dit[) (*19) que la mort d’Agnès comme celle de Thérèse porte un seul et même nom: amour. Même si l’épée ou la maladie est la cause apparente de la mort de ces créatures, qui surent aimer avec cet "infini" relatif de la créature (je m’exprime de cette manière pour ceux qui trouvent toujours à chicaner) qui est la copie édulcorée de l’infini parfait de Dieu, l’amour en est l’agent unique et véritable.

Un seul mot pourrait servir d’épigraphe à ces " saints ", celui que l’on dit à mon sujet: "Dilexit ",il a aimé. La petite Agnès et la jeune Cécile ont aimé, le groupe des enfants de Sinforosa a aimé, le tribun Sébastien a aimé, le diacre Laurent a aimé, l’esclave Julie a aimé, l’enseignant Cassien a aimé, le charpentier Rufus a aimé, le pape Lin a aimé; le pur parterre des vierges, la tendre prairie des enfants, la douce armée des mères, celle, virile, des pères, la cohorte de fer des soldats, la procession sacerdotale des évêques, des papes, des prêtres, des diacres, l’humble foule des esclaves deux fois sauvés, tous ont aimé.

La cour de pourpre qui m’a confessé en dépit des tourments m’a aimé. A des époques plus douces, ils m’ont tous aimé: la multitude des consacrés dans les couvents et les monastères, les vierges de tous les couvents et les héros du monde qui surent, tout en vivant dans le monde, faire de l’amour une clôture spirituelle pour vivre uniquement en aimant le Seigneur, pour le Seigneur et pour les hommes à travers le Seigneur.

Il a aimé. Ce petit mot est plus grand que l’univers tout entier, car il a beau être bref, il n’en renferme pas moins la force de Dieu la plus grande, la caractéristique de Dieu la plus spécifique, la puissance de Dieu la plus prééminente; le simple son de ce mot, prononcé surnaturellement pour définir une vie, emplit la création et fait tressaillir l’humanité d’admiration et le ciel de joie. Il est la clé, le secret, qui ouvre et explique la résistance, la générosité, la force, l’héroïsme de tant de créatures qui, d’après leur âge, leurs conditions de famille ou leur position, paraissaient les moins aptes à faire preuve d’une telle perfection héroïque. Effectivement, si encore l’on n’est pas trop surpris que Sébastien, Alexandre, Marius et Spéditus aient pu savoir défier la mort pour le Christ tout comme ils l’avaient fait pour César, on est abasourdi de ce que des femmes à peine sorties de l’enfance, comme Agnès, ou des mères aimantes aient su se déposséder de leur vie dans les supplices et, comme première torture, accepter de s’arracher à l’étreinte de leurs parents et enfants par amour pour moi.

Mais, à cette générosité humaine et surhumaine du martyre d’amour correspond la générosité divine du Dieu d’amour. C’est moi qui donne leur force à mes héros comme à toutes les victimes du martyre certes non sanglant, mais long et non moins héroïque. Je me fais force en eux. C’est moi qui remplis de force la brebis Agnès comme le vieillard chancelant, la jeune mère comme le soldat, le maître comme l’esclave, et puis, au fil des siècles, la moniale comme l’homme d’Etat qui meurt pour sa foi, la victime ignorée comme le chef spirituel.

Ne cherchez pas au fond de leur cœur et sur leurs lèvres d’autre perle et d’autre saveur que celle-ci: "Jésus." Moi, Jésus, je suis là où la sainteté rayonne et où la charité se communique.»

Il est minuit. A peine Jésus a-t-il terminé de me dicter ce passage que je repense à ma vision de ce soir.

La phrase: « Dieu qui avait aimé les siens qui sont dans le monde, les aima jusqu’à l’extrême» a résonné dans mon cœur depuis ce matin, à telle enseigne que j’ai feuilleté tout le Nouveau Testament pour essayer de la trouver. Mais je n’y suis pas parvenue. Soit elle m’a échappé, soit elle ne se trouve pas là.

Comme je n’y voyais presque plus, je me suis résignée à abandonner ma recherche, sûre que Jésus allait me parler sur ce thème. Et je ne me suis pas trompée. Mais, avant de le faire, mon Seigneur m’a accordé une douce vision et c’est avec elle au cœur que je me suis abandonnée à mon habituel... repos, pour la retrouver ensuite, aussi fraîche qu’au premier instant, à mon retour parmi les vivants.

Il me semblait donc voir une espèce de portique (un péristyle ou un forum), un portique de la Rome antique. Je parle d’un "portique" parce qu’il y avait un beau sol avec une mosaïque en marbre et des colonnes de marbre blanc qui soutenaient un plafond voûté et décoré de mosaïques. Ce pouvait être le portique d’un temple païen ou d’un palais romain, ou encore la curie ou le forum. Je ne sais pas.

Contre le mur se trouvait une sorte de trône composé d’une plate-forme en marbre soutenant un siège. Un Romain de l’Antiquité se tenait sur ce siège. Je compris par la suite qu’il s’agissait du préfet impérial. Contre les autres murs, il y avait des statues et des statuettes de dieux ainsi que des trépieds pour l’encens. Au milieu de cette salle — ou de ce portique — se trouvait un espace vide avec une grande dalle de marbre blanc. Sur le mur qui faisait face au siège de ce magistrat s’ouvrait le vrai portique, par lequel on voyait la place et la rue.

Tandis que j’observais ces détails ainsi que l’expression hargneuse du préfet, trois petites jeunes filles entrèrent dans le vestibule, portique ou salle (comme vous voudrez).

L’une d’elles était toute jeune, presque une enfant. Elle était entièrement vêtue de blanc: une tunique qui la recouvrait complètement et ne laissait voir qu’un cou mince et de petites mains aux poignets d’enfant. Elle avait la tête couverte et elle était blonde. Elle était coiffée simplement, avec une raie au milieu et deux tresses lourdes et longues sur les épaules. Le poids de ses cheveux était tel qu’il lui faisait cambrer légèrement la tête en arrière, lui donnant ainsi, involontairement, un port de reine. A ses pieds, un petit agneau de quelques jours folâtrait, tout blanc et le museau rose comme la bouche d’un bébé.

A quelques pas derrière cette enfant se tenaient les deux autres adolescentes. L’une était presque du même âge que la première, mais en plus robuste et à l’aspect plus populaire. L’autre était déjà plus adulte: elle devait avoir seize ou dix-huit ans au maximum, Elles étaient, elles aussi, habillées de blanc et la tête voilée, mais leurs vêtements étaient plus modestes. On aurait dit des servantes car elles regardaient la première avec respect. Je compris que cette dernière, c’était Agnès, celle du même âge Emerentiana; quant à la dernière, je l’ignore.

Agnès, souriante et sûre d’elle-même, s’avança auprès de la plate-forme du magistrat. J’entendis alors le dialogue suivant:

« Tu désirais me voir? Me voici.
           
— Je ne crois pas que, lorsque tu sauras pourquoi je t’ai fait venir, tu traiteras encore mon geste de désir. Tu es chrétienne?

— Oui, par la grâce de Dieu.

— Te rends-tu compte de ce que cette affirmation peut entraîner pour toi?

— Le ciel.

— Fais attention! La mort est laide et tu n’es qu’une enfant. Ne souris pas, parce que je ne plaisante pas.

— Moi non plus. Je te souris parce que tu es le médiateur de mes noces éternelles, et je t’en suis reconnaissante.

— Pense plutôt aux noces terrestres. Tu es belle et riche. Beaucoup pensent déjà à toi. Tu n’as qu’à choisir pour être patricienne.

— Mon choix est déjà fait. J’aime le seul qui soit digne d’être aimé; cette heure est celle de mes noces et ce lieu en est le temple. J’entends la voix de l’Epoux qui vient, et déjà j’en vois le regard amoureux. C’est à lui que je sacrifie ma virginité afin qu’il en fasse une fleur éternelle.

— À ce propos, si tu te soucies d'elle et de ta vie, sacrifie tout de suite aux dieux. C’est la loi qui le veut.

— J’ai un seul vrai Dieu et c’est bien volontiers que je lui sacrifie.» (*20 )

Il semble alors que des assistants du préfet aient donné à Agnès un vase contenant de l’encens afin qu’elle le verse sur le trépied qu’elle choisirait, devant un dieu.

« Ce ne sont pas là les dieux que j’aime. Mon Dieu, c’est notre seigneur Jésus Christ. C’est à lui, que j’aime, que je me sacrifie moi-même.»

Il m’a semblé, à ce moment, que le préfet, irrité, ait ordonné à ses assistants de mettre les fers aux poignets d’Agnès pour l’empêcher de fuir ou de commettre quelque acte irrévérencieux envers les idoles; à partir de cet instant, elle fut considérée comme coupable et prisonnière.

Mais la vierge se tourna vers le bourreau en souriant: «Ne me touche pas. Je suis venue ici spontanément, parce que c’est là que m’appelle la voix de l’Epoux qui, du ciel, m’invite aux noces éternelles. Je n’ai pas besoin de tes menottes ni de tes chaînes. C’est seulement si tu voulais me traîner faire le mal qu’il te faudrait me les mettre. Peut-être même ne serviraient-elles pas, car mon Seigneur Dieu les rendrait plus inutiles qu’un fil de lin aux poignets d’un géant. Mais pour aller à la rencontre de la mort, de la joie, des noces avec le Christ, non, tes chaînes ne servent à rien, mon frère. Je te bénis si tu m’offres le martyre. Je ne m’enfuis pas. Je t’aime et je prie pour ton âme.»

Belle, blanche, droite comme un lys, Agnès était une vision céleste à l’intérieur de la vision.

Le préfet prononça la sentence, mais je ne l’ai pas bien entendue. Il m’a semblé qu’il y a eu une interruption pendant laquelle j’ai perdu Agnès de vue, car mon attention s’était portée sur tous ceux qui s’entassaient dans la pièce.

Ensuite, je retrouvai la martyre, encore plus belle et plus jolie. Devant elle se trouvait une statuette en or de Jupiter et un trépied. A ses côtés, le bourreau avait déjà dégainé son épée. Ils semblaient faire une ultime tentative pour la faire plier. Mais Agnès, les yeux pétillants, secouait la tête et, de sa petite main, elle repoussait la statuette. Le petit agneau n’était plus à ses pieds, mais dans les bras d’Emerentiana, qui pleurait.

Je vis qu’ils faisaient agenouiller Agnès sur le sol, au beau milieu de la salle, là où se trouvait la grande dalle de marbre blanc. La martyre se recueillit, les mains sur la poitrine et les yeux tournés vers le ciel. Des larmes d’une joie surhumaine perlaient à ses yeux, ravis en une douce contemplation. Sans être plus pâle qu’auparavant, son visage souriait.

L’un des assistants lui saisit les tresses comme si c’était une corde pour lui tenir fermement la tête. Mais ce n’était pas nécessaire.

«J’aime le Christ! », cria-t-elle quand elle vit le bourreau lever son épée. Je vis celle-ci pénétrer entre l’omoplate et la clavicule et ouvrir la carotide droite, et la martyre tomba sur le côté gauche, en gardant toujours sa position agenouillée, comme quelqu’un qui s’abandonne au sommeil, à un bienheureux sommeil; sur son visage, le sourire ne s’éteignit pas et fut seulement masqué par le flot de sang qui jaillissait comme d’une coupe de sa gorge tranchée.

Voilà ma vision de ce soir. J’avais hâte d’être seule pour la mettre par écrit et la savourer en paix.


Pendant qu’elle se déroulait, mes larmes coulaient même si, dans la pénombre de la pièce, elles ont dû rester cachées à ceux qui étaient présents; je gardais les yeux fermés, en partie parce que j’étais tellement absorbée par la contemplation que j'avais besoin de me concentrer, et en partie pour faire croire que je dormais, bien que je n’aime pas faire comprendre... où je suis. Cette vision était si belle que je n’ai pu supporter d’entendre des fragments de phrases communes et très humaines surnager comme de la ferraille dans la beauté de la vision, et j'ai dit: « Taisez-vous, taisez-vous », comme si le bruit me dérangeait. Or ce n’était pas cela. C’était que je voulais rester seule pour contempler en paix. Comme j'y suis en effet parvenue.

Ensuite, c’est Jésus qui m’a parlé. (*21 )


«— Moi non plus. Je te souris parce que tu es le médiateur de mes noces éternelles, et je t’en suis reconnaissante.
— Sacrifie aux dieux. C’est la loi qui le veut.
— J’ai un seul vrai Dieu et c’est bien volontiers que je lui sacrifie...»

Mais l’écrivain a ensuite rayé tout le passage d’un trait de plume et, dessus, a écrit en travers: corrigé par une dictée d’Agnès. Puis elle écrivit sur une feuille volante qu’elle a insérée dans le cahier: Pendant que je fais mon action de grâces après la communion, la martyre Agnès m’a dit: « Tu as tout relaté avec précision. Mais il y a un point que tu as oublié. Corrige de la manière suivante et écris ceci »... (suit le passage que nous rapportons dans le texte, à la place de celui que l’écrivain a rayé], etc... En effet, avec tous les bavardages qu’il y avait autour de moi et Le temps (six heures) qui était passé entre la vision et sa description, j’ai beau avoir bonne mémoire, une partie du dialogue m’avait échappé; maintenant que j'entends la martyre me le répéter, je me rappelle l’avoir parfaitement entendu. Je suis contente de pouvoir, grâce à la bonté de la sainte, corriger cette omission et donner la version exacte de ce dialogue.

(*18 )- Par une petite croix, l’écrivain renvoie à cette note en bas de page: Jn, chap.13, v. 1. (C’est saint Jean qui me Le montre).
(*19 ) Le 14 octobre 1943, voir" Les cahiers de 1943
(*20)  Le texte compris dans les cinq paragraphes qui précèdent est condensé de la manière suivante sur le cahier manuscrit:

(*21 )Dans la dictée qui précède.

*

Cahiers de 1944 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta


Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta - Page 15 Marthy10
Martyre de Ste Agnès
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Visage de J?sus Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta

Message par Maud Jeu 13 Aoû 2015 - 7:14

Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta - Page 15 Maria_79


« Ce que Dieu a rendu pur, toi, ne va pas le déclarer immonde » (Ac 10):

l’amour de Dieu pour ceux qui ne sont pas catholiques mais qui, même sans le connaître, écoutent le vrai Dieu, parfois même davantage que ceux qui se prétendent catholiques.


Le 14 janvier

Actes 10, 15.
Jésus dit:


«Ce que Dieu a rendu pur, même s’il garde l’apparence de l’impureté, est une âme qui cherche Dieu avec des intentions pures.

Je t’ai déjà dit (*22 ) et, par toi, je le dis à beaucoup qui sont encore moins évangélisés dans ma doctrine que toi — que vous ne devez jamais juger. Dieu seul est juge. Quand, du haut de mon trône, je vois une âme droite qui suit son désir et cherche Dieu par tous les moyens, tente de le servir et de l’aimer de toutes ses forces, je la justifie, je la rends pure et agréable à mes yeux comme un de mes enfants; ainsi, là où les hommes restent en-deçà, moi, je supplée en donnant des lumières spirituelles.

Combien de fois, ô chrétiens catholiques tièdes, ma Parole ne brille-t-elle pas dans le cœur d’une personne qui n’est pas l’un de vos frères dans le catholicisme, mais qui vous dépasse par son amour pour le Christ et, même s’il ne connaît pas le Christ, par son amour pour le vrai Dieu qu’il pressent vivre éternellement dans sa création, bien qu’il lui soit inconnu! En vérité, je vous dis que l’Esprit de Dieu ne connaît pas de limites et devient le Maître de Vérité de beaucoup que vous considérez comme mal vus de Dieu.
Tel la marée qui recouvre ce rivage-ci et découvre le rivage opposé qui, trop ensablé, ne permet pas au flux de monter le purifier et l’arroser, l’Esprit Saint, dont vous êtes trop nombreux à empêcher la venue à cause de votre forme de vie, répand ses lumières sur d’autres qui méritent plus que vous de les recevoir. Il les purifie pour Dieu, puisqu’il est le Purificateur, le préparateur de l’œuvre de Dieu et celui qui la perfectionne.

Au cours de l’histoire humaine, l’Esprit prépara les hommes à ma venue par la bouche des prophètes et, après mon retour auprès de Dieu, perfectionna en vous la capacité à comprendre ma parole; de même, c’est toujours lui, la troisième Personne divine, qui m’ouvre le chemin des cœurs qui ne m’ont pas encore reçu comme Vérité. Il me les irrigue afin que ma Vérité, déposée comme une semence apportée par le vent divin, devienne en eux un arbre géant sur lequel toutes les vertus puissent établir leur demeure. Il baptise avant moi les païens d’aujourd’hui (et, par païens, j’entends tous les non-catholiques).

Si seulement votre bonne volonté voulait qu’il vous rebaptise vous aussi, qui êtes en train de redevenir païens, quand vous ne l’êtes pas encore redevenus! Il baptise par le feu de l’amour véritable.

C’est pourquoi je vous le répète: ne jugez pas que celui que Dieu a purifié est profane, et ayez des entrailles de charité fraternelle à l’égard de tous. »

Je vous obéis en mettant par écrit l’indication de Jésus qui concerne l’épigraphe d’Antonia[23]...

Après que je vous ai remis le feuillet et que vous êtes parti en l’emportant, Jésus m’a dit: «Veille à avertir le Père que tu as oublié de mettre un accent sur le "e"[24] qui précède "béatitude", car cela change le sens de la phrase et la rend moins riche de sens. Souviens-toi de le lui dire et de faire ajouter cet accent.» Voilà, c’est fait.
Ce matin, je n’ai rien eu de particulier et toujours rien jusqu’à cet instant (23 heures).

(*22) Dans la dictée du 12 janvier

Cahiers de 1944 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta



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Visage de J?sus Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta

Message par Maud Ven 14 Aoû 2015 - 7:35

Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta - Page 15 Maria_80


Jésus décrit l’enfer: un tourment de feu, de gel, de ténèbres.


Le 15 janvier

Jésus dit:

«Une fois, je t’ai fait voir le Monstre des abîmes (*25). Je vais aujourd’hui te parler de son royaume. Je ne peux pas toujours te garder au paradis. Souviens-toi que tu as pour mission de rappeler certaines vérités à tes frères qui les ont trop oubliées. Ce sont ces oublis, qui sont en réalité du mépris pour les vérités éternelles, qui sont la cause de tant de maux pour les hommes.

Ecris donc cette page pénible. Ensuite, tu seras réconfortée. C’est la nuit du vendredi. Ecris en regardant ton Jésus, qui est mort sur la croix dans des tourments tels qu’ils sont comparables à ceux de l’enfer, et qui a voulu cette mort pour sauver les hommes de la Mort.

Les hommes d’aujourd’hui ne croient plus à l’existence de l’enfer. Ils se sont échafaudé un au-delà à leur convenance et tel qu’il soit moins terrorisant pour leur conscience, qui mérite bien des châtiments. Disciples plus ou moins fidèles de l’Esprit du Mal, ils savent bien que leur conscience reculerait devant certains méfaits, s’ils croyaient réellement à l’enfer comme la foi l’enseigne. Ils savent que leur conscience, une fois leur méfait commis, ferait retour sur elle-même et trouverait le repentir dans le remords ou dans la peur et, grâce au repentir, la voie pour revenir à moi.

Leur malice, instruite pas Satan dont ils sont les serviteurs ou les esclaves (suivant leur adhésion aux volontés et aux suggestions du Malin) ne veut pas de tels reculs et de tels retours sur soi. Par conséquent, l’homme abandonne la foi à l’enfer tel qu’il est réellement et s’en fabrique un autre  si du moins il s’en fabrique un , qui n’est en fait qu’une pause pour prendre son élan vers d’autres élévations futures.

Il va si loin dans cette opinion qu’il croit de façon sacrilège que le plus grand de tous les pécheurs de l’humanité, le fils bien-aimé de Satan, celui qui était voleur comme le dit l’Evangile, concupiscent et avide de gloire humaine comme je le dis moi , Judas Iscariote, a pu être sauvé et parvenir jusqu'à moi en passant par des phases successives, alors que, poussé par la triple concupiscence, il est devenu marchand du Fils de Dieu et que, moyennant trente pièces et un baiser comme signe — une valeur monétaire dérisoire et une valeur affective infinie —, il m’a livré aux mains des bourreaux.

Non. S’il fut le sacrilège par excellence, moi je ne le suis pas. S’il fut l’injuste par excellence, moi je ne le suis pas. S’il fut celui qui a répandu dédaigneusement mon Sang, moi je ne le suis pas. Pardonner à Judas serait un sacrilège envers ma divinité qu’il a trahie, ce serait une injustice envers tous les autres hommes, toujours moins coupables que lui et qui sont pourtant punis pour leurs péchés, ce serait mépriser mon sang, enfin ce serait ne pas tenir compte de mes lois.

J’ai dit (*26 ), moi qui suis le Dieu un et trine, que celui qui est destiné à l’enfer l’endure pour l’éternité car aucune nouvelle résurrection ne provient de cette mort-là. J’ai dit que ce feu est éternel et que tous les artisans de scandales et d’iniquités s’y retrouveront. Ne croyez pas non plus que ce sera au moment de la fin du monde.

Non, car au contraire, la terrible révision de vie sera suivie de cette demeure, plus impitoyable, de larmes et de tourments: en effet, ce qui est encore permis à ses hôtes comme divertissement infernal  le pouvoir de nuire aux vivants et la vue de nouveaux damnés être précipités dans l’abîme  n’existera plus. La porte du royaume infâme de Satan sera fermée, boulonnée par mes anges pour toujours, pour toujours, pour toujours, un toujours dont le nombre d’années est sans nombre. En comparaison, si les grains de sable de tous les océans de la terre devenaient des années, ils formeraient moins d’une journée de mon éternité impossible à mesurer, faite de lumière et de gloire en haut pour les bienheureux, mais de ténèbres et d’horreur pour les maudits dans les profondeurs.

Je t’ai déjà di (*27) que le purgatoire est un feu d’amour. Mais l’enfer est un feu de sévérité.

Le purgatoire est un lieu dans lequel vous expiez vos manques d’amour pour votre Seigneur Dieu en pensant à lui, dont l’Essence a brillé devant vous au moment de votre jugement particulier et vous a remplis du désir de la posséder. Par l’amour, vous conquérez l’Amour et, en passant par des degrés croissants de charité enflammée, vous lavez vos vêtements jusqu’à les rendre purs et lumineux pour entrer dans le royaume de la Lumière, dont je t’ai montré les splendeurs il y a quelques jours.[28]

L’enfer est un lieu où la pensée de Dieu, le souvenir de Dieu entrevu lors du jugement particulier n’est pas, comme pour l’âme du purgatoire, un saint désir, une nostalgie déchirante mais pleine d’espoir, une espérance faite d’attente tranquille, de paix assurée qui atteindra la perfection quand elle sera devenue conquête de Dieu, mais qui donne déjà à l’âme du purgatoire une joyeuse activité purifiante, puisque chaque souffrance, chaque instant de souffrance l’approche de Dieu, son amour. (En enfer la pensée de Dieu) est remords, ressentiment damnation, haine. Haine contre Satan, haine contre les hommes, haine contre soi-même

Après avoir, pendant leur vie, adoré Satan à ma place, maintenant qu’ils le possèdent et en voient le véritable aspect, qui n’est plus caché sous le sourire ensorcelant de la chair, sous l’éclat lumineux de l’or, sous le signe puissant de la suprématie, ils le haïssent pour avoir causé leurs tourments.

Après avoir oublié leur dignité d’enfants de Dieu au point d’adorer les hommes jusqu’à devenir des assassins, des voleurs, des escrocs, des marchands d’immondices pour eux-mêmes, maintenant qu’ils retrouvent les patrons pour lesquels ils ont tué, volé, escroqué, vendu leur propre honneur comme celui de tant de créatures malheureuses, faibles, sans défense, en se faisant l’instrument d’un vice que les animaux n’en connaissent pas — la luxure, cet attribut de l’homme empoisonné par Satan —, maintenant donc ils les haïssent pour avoir provoqué leurs tourments.

Après s’être adorés eux-mêmes en accordant toute satisfaction à la chair, au sang ainsi qu’aux sept appétits de leur chair et de leur sang, foulant ainsi aux pieds la Loi de Dieu et celle de la moralité, ils se haïssent maintenant parce qu’ils se rendent compte qu’ils se sont eux-mêmes causé leurs tourments.

Le mot "Haine" recouvre ce royaume immense; il rugit au milieu de ces flammés; il hurle sous les ricanements des démons; il sanglote et crie au milieu des lamentations des damnés; il résonne, résonne, résonne, comme une cloche qui sonne éternellement le tocsin; il retentit comme un buccin éternel; il remplit chaque recoin de cette prison; il est en lui-même un tourment car, chaque fois qu’on l’entend, il ranime le souvenir de l’Amour perdu à jamais, le remords d’avoir voulu le perdre et la rage de ne plus jamais pouvoir le revoir.

Au milieu de ces flammes, l’âme morte, à l’instar de ces corps jetés au bûcher ou dans les fours crématoires, se tord et crie comme si elle était de nouveau animée par un mouvement de vie, elle se réveille pour comprendre son erreur puis meurt et renaît à chaque instant dans d’atroces douleurs, car le remords la tue sous un blasphème et ce meurtre la ramène à vivre un nouveau tourment. Le crime d’avoir trahi Dieu dans le temps reste devant l’âme pour l’éternité; l’erreur d’avoir refusé Dieu dans le temps lui est éternellement présente, pour son tourment.

Dans le feu, les flammes singent les spectres de ce qu’ils ont adoré pendant leur vie, les passions se peignent en ardents coups de pinceau sous leurs aspects les plus appétissants et elles crient, crient leur mémento (*29 ): "Tu as voulu le feu des passions. Reçois maintenant le feu allumé par Dieu, dont tu as tourné en dérision le saint Feu."

Le feu répond au feu. Au paradis, il est feu d’amour parfait. Au purgatoire, il est feu d’amour purificateur. En enfer, il est feu d’amour offensé. Puisque les élus ont aimé à la perfection, l’Amour se donne à eux avec toute sa perfection. Puisque les âmes du purgatoire ont aimé tièdement, l’Amour devient flamme pour les amener à la perfection. Puisque les maudits ont brûlé de tous les feux, sauf du Feu de Dieu, le Feu de la colère de Dieu les brûle pour l’éternité. Or au sein de ce feu se trouve aussi un froid glacé.
Oh! Vous ne pouvez vous imaginer ce qu’est l’enfer. Prenez tout ce qui tourmente l’homme sur terre: le feu, les flammes, le gel, les eaux qui submergent, la faim, le sommeil, la soif, les blessures, les maladies, les plaies, la mort... Additionnez-les et multipliez ce total des millions de fois: vous n’aurez qu’une pâle image de cette terrible vérité.

Un froid sidéral se mêlera à une chaleur insoutenable. Les damnés ont brûlé de tous les feux humains mais n’auront eu qu’une vie spirituelle glacée pour leur Seigneur Dieu. C’est donc le gel qui les attend pour les congeler après que le feu les aura salés comme du poisson mis à rôtir sur une flamme. Le fait de passer de la chaleur brûlante qui fait fondre au froid glacé qui condense est un tourment de plus.

Oh! Ce n’est pas là un langage métaphorique, car Dieu peut faire en sorte que les âmes, lourdes des fautes qu’elles ont commises, aient une sensibilité égale à celle de la chair, même avant qu’elles ne revêtent cette chair. Vous ne savez pas et ne croyez pas. Mais je vous dis, en vérité, que mieux vaudrait pour vous subir tous les tourments de mes martyrs plutôt que passer une seule heure dans les tortures de l’enfer.

Le troisième tourment, ce sera l’obscurité. Une obscurité matérielle et spirituelle. Se trouver pour toujours dans les ténèbres après avoir vu la lumière du paradis, être étreint par la Ténèbre après avoir vu la Lumière qui est Dieu! Se débattre dans l’horreur noire où seul s’illumine, au réverbère de l’esprit brûlant, le nom du péché qui leur a valu d’être plongés dans une telle horreur! Ne trouver aucun appui dans ce remue-ménage d’âmes qui se haïssent et se nuisent mutuellement, si ce n’est dans le désespoir qui les rend fous et toujours plus maudits. S’en nourrir, s’appuyer sur lui, se tuer avec lui. La mort nourrira la mort, est-il dit.(*30 ) Le désespoir est mort et nourrira ces morts pour l’éternité.

Je vous le dis, moi qui pourtant ai créé cet endroit: quand j’y suis descendu pour tirer des limbes ceux qui attendaient ma venue, j’ai eu horreur, moi qui suis Dieu, de cette horreur, et, si une chose faite par Dieu n’était immuable parce que parfaite, j’aurais voulu le rendre moins atroce, car je suis l’Amour et j'ai souffert de cette horreur.
Or vous, vous voulez y aller!

Mes enfants, méditez ce que je vous dis. On donne aux malades des médicaments amers, les endroits atteints par le cancer sont cautérisés et le mal excisé. Pour vous, qui êtes malades et cancéreux, ma parole est médicaments et cautère chirurgical. Ne la refusez pas. Servez-vous-en pour vous guérir. La durée de la vie n’est pas ces quelques jours passés sur la terre. La vie commence quand elle vous semble finir, et elle ne finit pas.

Faites en sorte qu’elle se déroule là où la lumière et la joie de Dieu rendent l’éternité belle, et non pas là où Satan est le bourreau éternel.»

Jean dit:

« C’est moi qui vais être ton réconfort, ma petite sœur.

Hier matin, tu as formulé une petite plainte à notre bon Jésus. Tu avais l’impression qu’il te mettait à la place de l’ouvrière de la dernière heure, à celle de la victime immolée immédiatement, alors que toi, qui es sur l’autel depuis des années et qui as été la première à dire la prière donnée par le Maître, tu ne vois jamais venir la consommation de ton sacrifice.

Tu es une sœur pour moi, Maria. J’ai été le premier disciple de Jésus, celui qui, plus que tous, lui a ressemblé. Ses paroles, ses affections, ses désirs, je les ai faits miens. J’ai eu la même envie ardente que lui de mourir pour sauver. Or j’ai vu les autres me précéder auprès de Dieu. Paul lui-même, l’apôtre qui était arrivé après l’heure, m’a précédé. Etienne est tombé en premier, il a suivi le Maître. Mais moi je suis resté.

J’ai connu la douleur de la séparation du Maître, l’anxiété de l’attente, les persécutions, le martyre, l’exil, mais pas la prompte consommation du sacrifice. Moi qui étais affamé de mon Jésus, j'ai dû voir les années s’écouler jusqu’à ma plus grande vieillesse avant de pouvoir le rejoindre.

Or qu’en est-il? Mon martyre d’amour et de désir serait-il un moindre martyre que celui des autres? Est-il moins fécond? Non, ma petite sœur. Il y en a qui sont accueillis immédiatement et d’autres qui "doivent demeurer le temps qu’il veut qu’ils restent"(*31), pour accomplir leur tâche d’être porte-parole de Dieu pour leurs frères.
Mais crois bien, ma sœur dans l’amour du Christ, que ton attente est prédilection de Jésus. Il te laisse sur terre parce que tu es son petit Jean[32] et qu’il te faut prêcher l'amour à tes frères, par la parole que le Maître te donne. C’est la plus douce des missions.

Que la paix soit toujours avec toi. »

*
(*25 )- Le 20 juillet 1943 (et dès le 18 au soir). Voir "Les cahiers de 1943".
(*26 )- Le 7 janvier.
(*27 )- Les 17 et 21 octobre 1943. Voir " Les cahiers de 1943
(*28)- Le 10 janvier.
(*29 ) Mémento est un mot latin, repris par la liturgie, qui signifie: souviens toi.
(*30-)Bien qu’elle ne soit pas prise à la lettre, cette idée se retrouve souvent dans la Bible, en particulier dans l’Apocalypse.
(*31-) D’après Jn 21, 23.


*
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Message par Emmanuel Ven 14 Aoû 2015 - 20:09

Les hommes d’aujourd’hui ne croient plus à l’existence de l’enfer. Ils se sont échafaudé un au-delà à leur convenance et tel qu’il soit moins terrorisant pour leur conscience, qui mérite bien des châtiments. Disciples plus ou moins fidèles de l’Esprit du Mal, ils savent bien que leur conscience reculerait devant certains méfaits, s’ils croyaient réellement à l’enfer comme la foi l’enseigne. Ils savent que leur conscience, une fois leur méfait commis, ferait retour sur elle-même et trouverait le repentir dans le remords ou dans la peur et, grâce au repentir, la voie pour revenir à moi.

Leur malice, instruite pas Satan dont ils sont les serviteurs ou les esclaves (suivant leur adhésion aux volontés et aux suggestions du Malin) ne veut pas de tels reculs et de tels retours sur soi. Par conséquent, l’homme abandonne la foi à l’enfer tel qu’il est réellement et s’en fabrique un autre  si du moins il s’en fabrique un , qui n’est en fait qu’une pause pour prendre son élan vers d’autres élévations futures.
Comme ces paroles sont vraies!
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Message par Gilles Ven 14 Aoû 2015 - 21:45

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Message par Maud Sam 15 Aoû 2015 - 7:25

Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta - Page 15 Maria_81


Jésus parle de son Royaume qui embrasse le ciel et la terre; il est formé d’un nombre infini de "vies" créées par le Père qui seront purifiées par le Fils (Col 1, 15 20).


Le 16 janvier

Colossiens 1, 1520.

Jésus dit:

« Je t’ai dit déjà à une autre occasion  (*33]) en t’expliquant l’Apocalypse de Jean, que je suis le premier-né de toutes créatures. Premier-né parce qu’issu le premier de la pensée du Père avant que rien d’autre n’existe dans les univers céleste et planétaire. Premier-né parce que né en premier de la lignée d’Adam comme, selon la volonté du Père, les fils de l’homme auraient dû naître: par procréation sans sensualité ni douleur.
C’est à l’héritier, qui est toujours le premier-né, qu’il revient de posséder tout ce qui appartient au père, et ce dernier, pour son fils bien-aimé qui est aussi le premier engendré par son amour, ne néglige aucun effort et sacrifice pour augmenter les biens et la puissance de son fils aîné, celui qui est destiné à porter le nom de la lignée.

C’est à moi, l’héritier du Père saint, qu’il a donné, sans aucun sacrifice ni éternelle, rapide et resplendissante; ce sont aussi les "vies" des animaux  qu’ils soient minuscules ou imposants, qu’ils chantent ou soient muets, volent, frétillent ou courent, qu’ils soient très forts ou très délicats , des "vies" qui ressemblent à des rochers ou à des fleurs et vous procurent de la viande, une aile, un chant, de l’aide, de la laine ou du miel, qui fécondent des fleurs éloignées, transportent et jettent la semence d’encore plus loin, qui purifient les eaux et les mottes de terre, ou unissent les continents en traversant déserts, savanes, forêts et chaînes de montagnes d’un pas lent ou rapide. effort, un royaume infini qui embrasse terre et ciel. Ce royaume est composé de créatures spirituelles et d’autres terrestres, il est fait de "vies" infinies et toutes créées parfaites par Dieu, le Père et Créateur. Il s’agit des "vies" d’astres et de planètes qui gravitent dans les différentes sphères du ciel et y chantent à Dieu leur louange par leur vie

Il s’agit aussi de "vies" végétales qui vous procurent de l’ombre, du plaisir, de la nourriture, du feu, des ustensiles. Ou encore de "vies" minérales qui vous offrent des substances nécessaires. Sans oublier ces "vies" microscopiques mais qui ne sont pas sans raison d’être. Toutes ont été créées parfaites et le Père me les a données pour sujets du Roi pour qui toute chose a été faite. Il y a les "vies" parfaites des êtres angéliques: ce sont mes sujets spirituels, et ils adorent le moindre signe de ma part qui, pour eux, est un ordre qui devient action par l’amour qui les pousse. Il y a les "vies" qui ont atteint la perfection grâce à moi et à leur bonne volonté; remontées au ciel d’où elles proviennent, elles constituent ma cour éternelle.


Il y a les "vies "créées par génération continuelle de mon Père: ce sont les âmes destinées à animer les chairs conçues sur terre. Grâce à moi, elles obtiendront la guérison de la morsure héréditaire de Satan et c’est en étant agréées par le Seigneur Dieu tout-puissant qu’elles retourneront à lui, en futures citoyennes de mon royaume.

C’est pour ma gloire et ma joie que le Père a tout créé et, tel un aimant divin, j’attire à moi toutes les choses créées qui me reconnaissent comme celui pour lequel elles vivent.
Premier dans la vie, je suis également celui qui ressuscita le premier de la mort, à l’aube du troisième jour, quand la corruption de ma chair n’avait pas encore commencé, puisqu’il n’aurait pas convenu que ma nature connaisse la putréfaction. Ma chair était divine par mon Père et immaculée par ma Mère. Par conséquent, elle était exempte de la condamnation qui fait de vos corps que, d’ailleurs, vous aimez trop un amas de pourriture grouillante de vers avant de les transformer en un fatras d’ossements calcinés puis, par leur lente décomposition, en un tas de chaux réduite en poudre: de la poussière, rien de plus que de la poussière.

En tant qu’Expiateur suprême, j’ai dû connaître la mort. En tant que Rédempteur et chef d’une nouvelle religion la mienne , j’ai dû vous montrer par un signe qu’elle était la seule à être divine. Or quel signe pourrait être plus grand que la résurrection, après tant de souffrances mortelles qui permirent à tous de constater ma mort, et après tant d’heures passées dans ce lieu hermétique qu’est un sépulcre, sous des bandelettes saturées d’aromates dont la violence pouvait à elle seule provoquer la mort? Et quel est celui qui, sans l’aide d’un homme, après un tel martyre, une telle asphyxie, se lève et se libère, comme un géant qui secoue les guirlandes de fleurs dont un enfant l’a entouré, des linges remplis d’aromates et des pierres qui avaient été roulées devant sa tombe, et qui apparaît, ébranlant ainsi la terre par son triomphe sur la mort et sur le mal beau, en bonne santé, fort, libre?

Mais, après cette épreuve subie par amour pour vous — qui êtes si lents et si rebelles à croire , il n’était pas juste que le Fils de Dieu en connaisse une autre. C’est ainsi que ma résurrection a suivi ma mort comme le lever du soleil suit le coucher de l’étoile du matin. Je suis donc le premier à renaître de la mort, qui ne pouvait me retenir par une longue étreinte, mais seulement pour ce peu de temps nécessaire pour me présenter comme hostie dans l’ostensoir de l’humanité, afin qu’elle puisse voir la grande Victime sans nier son sacrifice et m’adorer comme son Dieu et son Vainqueur.

C’est moi en effet qui ai vaincu la mort après l’avoir créée, qui l’ai rendue bénédiction et non pas malédiction pour l’homme qui meurt en moi puisque, la colère du Père étant annulée par le sang répandu par ma croix, la mort n’est plus une séparation mais communion à votre Père avec qui, moi, le Premier-né, je vous ai réconciliés en unissant vos mains aux miennes, transpercées pour vous.

Moi, le Prince de la Paix, j’ai apporté la paix aux choses et, si vous ne possédez pas cette paix, cela n’est pas de ma faute mais à cause de votre iniquité, car vous préférez le mal au bien, le crime à la sainteté, le sang à l’esprit. »

(*33-) Les 16 et 17 août 1943 - Voir les Cahiers de 1943".


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Message par Maud Lun 17 Aoû 2015 - 7:32

Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta - Page 15 Maria_82


La seule vraie foi est celle en Jésus: fausseté des doctrines humaines (Col 2 et 3).

Le 17 janvier  (*34 )

Colossiens 2 et 3.
Jésus dit:


«Prends en considération le fait que — plus que pour toi et pour beaucoup d’autres comme toi , cette dictée fait partie du groupe des "sept dictées" (*35 ) Quand on a commencé à saper un système, il est bon de continuer à coups de bélier. Or cette forme de pensée est un système dur comme l’acier. Il faut donc insister pour vaincre.

Une seule foi est la vraie: la mienne, telle que je vous l’ai donnée. C’est une pierre précieuse divine dont la lumière est vie. Il ne suffit pas de se rappeler cette foi de nom, comme un morceau de marbre resté par hasard dans une pièce. Mais il faut se fonder sur elle et la prendre comme faisant partie de vous-mêmes.

Les habits que vous portez sont-ils vie pour vous? Deviennent-ils peut-être votre chair et votre sang? Non. Ces vêtements vous sont utiles mais, si vous les enlevez pour en endosser d’autres, vous n’enlevez rien d’intime. Au contraire, la nourriture que vous avalez devient votre chair et votre sang, et vous ne pouvez plus l’ôter de vous. Elle fait partie de vous, elle vous est essentielle car, sans sang et sans chair, vous ne pourriez pas vivre tout comme, sans nourriture, vous n auriez ni chair ni sang.

Il en va de même de la foi. Elle ne doit pas vous recouvrir à certains moments, comme un voile, pour vous permettre de paraître plus beaux et de plaire à vos frères; il faut qu’elle soit une partie intrinsèque de vous-mêmes, inséparable de vous, vitale. La foi ne consiste pas seulement à espérer ce qu’on croit, elle est réalité de vie. Une vie qui commence ici, dans cette chimère qu’est la vie humaine, pour s’accomplir dans l’au-delà, dans la vie éternelle qui vous attend.

De nos jours, une grande hérésie s’établit, une hérésie des plus sacrilèges. Une nouvelle foi est proclamée par le fils de Satan, par l’un de ses fils, un des plus grands, pourrais-je même dire. Il n’est pas le plus grand dans le passé, (c’est Judas), ni le plus grand de l’avenir, (ce sera l’Antéchrist), mais c’est l’un de ceux qui vivent aujourd’hui pour le châtiment de l’homme: en effet, ce dernier a adoré
l’homme à la place de Dieu, se donnant ainsi la mort par la main de l’homme alors que moi, Dieu, je lui avais donné la Vie par ma mort

Méditez sur cette différence! . Ce fils de Satan proclame donc une nouvelle foi, qui est une parodie tragique, sacrilège et maudite de la foi en moi. Un nouvel évangile est proclamé, une nouvelle église est fondée, un nouvel autel est élevé, une nouvelle croix est dressée, un nouveau sacrifice est célébré. Cet évangile, cette église, cet autel, ce sacrifice sont ceux de l’homme, pas de Dieu.

Il n’y a qu’un Evangile: le mien.
Il n’y a qu’une Eglise: la mienne, l’Eglise catholique romaine.
Il n’y a qu’un Autel: celui qui est consacré par l’huile, l’eau et le vin, et fondé sur les ossements d’un martyr et d’un saint de Dieu.

Il n’y a qu’une Croix: la mienne: celle à laquelle pend le corps du Fils de Dieu, Jésus Christ, celle qui reproduit la figure du bois que j’ai porté avec un infini amour et une immense fatigue jusqu’au sommet du Calvaire. Il n’est pas d’autre croix. Il peut exister d’autres signes, des hiéroglyphes semblables à ceux gravés dans les hypogées des pharaons ou sur les stèles aztèques: ce ne sont là que des signes d’hommes ou de Satan, mais pas des croix, pas les symboles de tout un poème d’amour, de rédemption, de victoire sur toutes les forces du Mal, quelles qu’elles soient.

De l’époque de Moïse à aujourd’hui, et d’aujourd’hui au moment du Jugement, une sera la croix: celle qui ressemble à la mienne, celle qui fut portée en premier par le "serpent ", ce symbole de vie éternelle, celle que j’ai portée et que je porterai quand je viendrai en Juge et en Roi pour tous vous juger: vous, mes bénis qui croyez en mon Signe et en mon Nom; et vous aussi, qui êtes maudits, parodistes et sacrilèges, qui avez supprimé mon Signe et mon Nom des temples, des états et des consciences pour y substituer votre symbole satanique et votre nom de suppôts de Satan.

Il n’y a qu’un Sacrifice: celui qui réitère mystiquement le mien et, sous l’aspect du pain et du vin, vous donne mon Corps et mon Sang immolés pour vous. Il n’est pas d’autre corps et d’autre sang qui puissent remplacer la grande Victime.

Au contraire, les corps et le sang que vous immolez ne célèbrent rien, ne substituent rien, ne servent pas, non, au sacrifice. Car vous êtes les féroces sacrificateurs de ceux qui sont pour vous des sujets à votre disposition; en effet, vous les avez changés en corps de galériens condamnés à ramer, marqués de votre signe comme s’ils étaient des animaux de boucherie, rendus même incapables de penser puisque vous avez volé, interdit et blessé leur souveraineté d’hommes sur les bêtes brutes, et puisque vous avez changé des êtres intelligents en un immense troupeau d’êtres privés de raison au-dessus desquels vous agitez le fouet et que vous menacez de "mort" s’ils osent seulement vous juger intérieurement.

Mon sacrifice vous procure grâces et bénédictions. Mais le vôtre vous obtient la condamnation et des malédictions éternelles. J’entends et je vois les gémissements et les tortures des opprimés, dont vous saignez l’âme et l’esprit encore plus que le corps. Pas un seul de vos sujets n’est préservé de votre couteau qui les prive de la liberté, de la paix, de la sérénité et de la foi pour en faire des imbéciles moraux, des apeurés, des désespérés, des rebelles. J’entends et je vois les râles des assassinés et le sang qui baigne "votre" autel. Pauvre sang que j’ai en infinie miséricorde et auquel je pardonne même l’erreur, puisque l’homme s’en est déjà puni lui  même et puisque Dieu ne s’acharne pas là où l’expiation a déjà eu lieu!

Mais je vous jure que ce sang et ces gémissements feront votre tourment éternel. Vous mangerez, vous régurgiterez, vous vomirez du sang; vous vous y noierez; vous aurez l’âme assourdie jusqu’à la folie par ces râles et ces gémissements, et vous serez obsédés par les millions de visages macabres qui vous crieront vos millions de crimes et vous maudiront. Voilà ce que vous trouverez là où vous attend votre père, le roi du mensonge et de la cruauté.

Par ailleurs, qui parmi vous est le pontife, le prêtre chargé de la célébration du rite? Vous êtes des bourreaux et non des prêtres. Votre autel n’en est pas un, c’est un échafaud. Votre sacrifice n’en est pas un: c’est un blasphème. Votre foi n’en est pas une : c’est un sacrilège.

Descendez, vous les maudits, avant que je ne vous foudroie par une mort horrible. Mourez du moins comme ces bêtes brutes qui se retirent dans leur tanière pour mourir, rassasiés de proies. N’attendez pas sur votre piédestal de dieux infernaux que je vous livre à l’expiation, non pas à celle de l’esprit, mais à celle de votre corps de fauves, et que je vous fasse mourir à la risée des foules et sous les sévices de ceux qui les subissent actuellement. Il y a une limite. Je vous la rappelle. Et il n’y a pas de pitié pour ceux qui singent Dieu et se rendent semblables à Lucifer.

Quant à vous, peuples, sachez être forts dans la Vérité et dans la Justice. Les philosophies et doctrines humaines sont toutes contaminées par des scories. Celles d’aujourd’hui débordent de venin. On ne plaisante pas avec les serpents venimeux. L’heure vient où le serpent n’est plus sous le charme et vous frappe de sa morsure fatale. Ne vous laissez pas empoisonner.

Restez unis à moi. C’est en moi que sont la justice, la paix et, l’amour. Ne recherchez pas d’autres doctrines. Vivez l’Evangile. C’est ainsi que vous serez heureux. Vivez de moi, en moi. Vous ne connaîtrez pas de grandes joies corporelles; ce n’est pas moi qui vous les procure. Moi, je donne les joies véritables, qui ne sont pas seulement jouissance charnelle mais aussi spirituelle, des joies honnêtes, bénies, saintes, que j’accorde et que je ratifie, celles auxquelles je n’ai pas refusé de prendre part.

La famille, les enfants, un bien-être honnête, une patrie prospère et tranquille, une bonne harmonie entre les frères et sœurs et entre les nations: voilà ce que je qualifie de saint et que je bénis. Avec tout cela, vous possédez également la santé, car une vie familiale vécue honnêtement donne un corps sain; vous êtes aussi sereins, car un commerce ou une profession accomplis honnêtement procurent la tranquillité de conscience; enfin vous possédez la paix et la prospérité de la patrie et de votre ville car, en vivant en bonne harmonie avec vos concitoyens et avec les peuples voisins, vous évitez les rancœurs et les guerres.

Le venin de Satan fermente dans votre sang, je le sais bien, mes pauvres enfants. Mais je me suis donné moi-même à vous comme antidote. Je vous ai appris à graver sur vous, en vous, mon Signe qui vainc Satan.

Circoncisez votre esprit avec moi. C’est là une circoncision bien plus élevée et plus parfaite! Elle enlève de votre chair les cellules dans lesquelles les germes de mort vont se nicher et vous greffe la Vie que je suis. Elle vous dépouille de l’animalité et vous revêt du Christ. Elle vous ensevelit en tant que fils d’Adam coupables  or vous êtes coupables du péché originel comme de vos fautes personnelles dans le baptême et la confession du Christ, et vous fait renaître enfants du Très haut.

Ne vous séparez pas de moi. Oh! Il est certain que je vous porterai au ciel si vous continuez à faire partie de moi. En outre, comme vous n’êtes pas tous "ciel" mais qu’il reste toujours en vous un peu de la fange de la Terre, je vous promets que la bénédiction du Père ne vous fera pas défaut, même sur cette boue: car le Père ne pourra que bénir son Fils, et ma Puissance vous recouvrira tellement  si vous demeurez en moi et priez avec moi en disant "Notre Père" comme je vous l’ai enseigné  que le Père vous donnera à la fois le Royaume des cieux, comme vous le demandez dans la première partie, et le pain quotidien et le pardon de vos fautes, comme il est demandé dans la seconde.

Si vous demeurez en moi comme des enfants dans le sein de leur mère, notre Père ne pourra pas voir d’autre vêtement que celui que vous portez: moi-même, votre Rédempteur, celui qui vous engendre au ciel, et son Fils; et il fera pleuvoir ses grâces sur son Fils, l’objet de toute sa complaisance pour lequel il a fait aussi, en plus de toutes choses, le pardon et la gloire, pour la joie de son Fils qui veut que vous soyez pardonnés et glorieux.

Votre mort, je l’ai détruite par la mienne. Vos fautes, je les ai annulées par mon sang. Je les ai rachetées par anticipation pour vous. J’ai tout rendu impuissant à vous nuire dans la vie future en clouant à ma croix votre mal  de celui d’Adam à celui de chacun de vous . Je peux dire que j'ai consommé tout le venin du monde en suçant l’éponge imprégnée de fiel et de vinaigre du Golgotha et que je vous ai rendu ce mal en bien: en effet, par ma mort je l’ai distillé et j’ai transformé la mixture de la mort en eau de Vie, jaillie de mon côté transpercé.

Demeurez en moi avec pureté et force. Ne soyez pas hypocrites mais sincères dans votre foi. Ce ne sont pas les pratiques extérieures qui constituent la foi et l’amour. Celles-là, les sacrilèges les mettent aussi en œuvre et ils s’en servent pour vous tromper et s’attirer des gloires humaines. Vous ne devez pas être ainsi.

Souvenez-vous que, de même que je vous ai régénérés à la vie de la grâce à laquelle vous étiez morts, je vous ai ressuscités avec moi à la Vie éternelle. Aspirez donc à ce lieu de vie. Recherchez tout ce qui peut vous servir pour y pénétrer, toutes les choses spirituelles: la foi, l’espérance, la charité, les autres vertus qui font de l’homme un enfant de Dieu.

Recherchez la science infaillible, celle que contient mon enseignement. C’est elle qui vous rendra à même de vous diriger de telle sorte que le ciel soit à vous.

Recherchez la gloire. Non pas la gloire dérisoire et souvent coupable de la terre, que je condamne fréquemment; je juge toujours qu’elle n’est pas la gloire véritable, mais uniquement une mission que Dieu vous donne pour que vous en fassiez un moyen de parvenir à la gloire des cieux. La vraie gloire s’obtient par un renversement des valeurs du monde. Le monde dit: "Jouissez, accumulez, soyez orgueilleux, puissants, sans cœur, haïssez pour vaincre, mentez pour triompher, soyez cruels pour dominer." Mais moi je vous dis: "Soyez modérés, continents, sans être avides de chair, d’or ou de puissance, soyez sincères , honnêtes , humbles, aimants, patients, doux, miséricordieux. Pardonnez à ceux qui vous offensent, aimez ceux qui vous haïssent, aidez ceux qui sont moins heureux que vous. Aimez, aimez, aimez."

En vérité, je vous assure que pas un seul acte d’amour ne restera sans récompense, fût-il aussi minime qu’un soupir de compassion envers quelqu’un qui souffre. Une récompense infinie au ciel et, déjà, une grande récompense sur terre, que seul celui qui en fait l’expérience peut comprendre. La récompense de la paix du Christ à tous mes bons enfants, de la limpidité de la Parole aux "très bons" chez qui je viens trouver mon réconfort.

Mes chers enfants que j’aime d’un amour bien plus grand que toute la haine qui circule comme un fluide infernal sur la Terre, aimez-moi à votre tour. Quoi que vous fassiez ou disiez, que ce soit au nom de votre Jésus; par lui, vous rendrez ainsi grâces à Dieu votre Père, et la grâce du Seigneur demeurera sur vous comme une protection sur la terre et une auréole certaine pour le ciel. »

Ce "discours"[36] a été fait il y a huit jours environ, donc vers le 10 ou le 11. Il y était dit, après diverses phrases, ceci: que les prêtres ne sont nécessaires ni à Dieu ni aux âmes car ils ne sont intéressés que par l’agent, etc., ne visent qu’à tirer profit de leur profession, etc.; que, une fois la guerre terminée, naturellement par la victoire de l’Allemagne, un nouveau et vrai culte sera instauré, de nouveaux et vrais temples seront ouverts: les fidèles de la nouvelle foi iront y voir consommer le sacrifice par lequel le pain sera donné au peuple germanique et son sang avec lui.
Toutes ces paroles et promesses furent adressées par Hitler à ses sujets.


(*34 )- A côté du 17, l’écrivain a inséré 18 et, au-dessus de la ligne, elle précise: du 17 à 23 heures 30 au premières heures du 18.
(*35) Sur la réincarnation ou métempsycose, comme cela est écrit dans le dernier passage du 11 janvier.



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Message par Invité Lun 17 Aoû 2015 - 12:07

"Circoncisez votre esprit avec moi. C’est là une circoncision bien plus élevée et plus parfaite! Elle enlève de votre chair les cellules dans lesquelles les germes de mort vont se nicher et vous greffe la Vie que je suis. Elle vous dépouille de l’animalité et vous revêt du Christ"

c'est vraiment magnifique et très profond ! merci!


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