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Les Fruits de l'Esprit Saint : 3. La Bonté Bannie10

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Les Fruits de l'Esprit Saint : 3. La Bonté

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Les Fruits de l'Esprit Saint : 3. La Bonté Empty Les Fruits de l'Esprit Saint : 3. La Bonté

Message par Invité Dim 19 Mai 2013 - 2:46

LA BONTÉ DE DIEU


Les Fruits de l'Esprit Saint : 3. La Bonté 37591510


« Je suis l’Éternel, qui use de bonté,
de jugement et de justice sur la terre, car je trouve mes délices en ces choses-là »
(Jér. 9:24).


Dans un grand nombre de passages, Dieu se présente comme
celui qui est bon, qui se plaît à faire du bien à ses créatures. « L’Éternel
est bon envers tous, et ses compassions sont sur toutes ses œuvres »
(Ps. 145:9).

Nous nous proposons de suivre, au cours de l’Écriture, la révélation que Dieu
donne de sa bonté, révélation qui va de pair avec celle des autres caractères
divins. Le Nouveau Testament, qui nous conduit beaucoup plus loin que l’Ancien
dans cette révélation, ne comporte que cinq passages concernant la bonté de
Dieu. C’est donc essentiellement dans l’Ancien Testament que nous puiserons,
en nous souvenant que ce que Dieu a révélé de lui-même à une époque peut
sans doute être complété, mais n’a jamais besoin d’être corrigé. Dieu est le
même, qu’il parle à Israël autrefois ou aux chrétiens aujourd’hui.


1. La bonté de Dieu envers son peuple élu

Sur le rivage de la mer Rouge, Israël délivré d’Égypte chante à
l’Éternel un cantique de louange. Et nous y entendons : « Tu as conduit
par ta bonté ce peuple que tu as racheté »
(Ex. 15:13). L’Éternel avait vu la misère
de son peuple, avait été ému de compassion envers lui et était « descendu pour le
délivrer
» (Ex. 3:Cool. Sa bonté s’était manifestée par les jugements sur les oppresseurs,
puis par cette extraordinaire délivrance lors de la traversée de la mer Rouge. Mais ce
n’était qu’un commencement.Trois mois plus tard, le peuple est rassemblé au pied de la
montagne de Sinaï (Ex. 19:1). Les soins de Dieu envers son peuple ont été fidèles, en
dépit de ses murmures et de ses contestations. Les cieux ont fait pleuvoir la manne qui
nourrit, le rocher frappé a donné l’eau qui désaltère. Et maintenant Dieu attire l’attention
de son peuple sur ce qu’il a fait pour eux : « Vous avez vu ce que j’ai fait à l’Égypte,
et comment je vous ai portés sur des ailes d’aigle, et vous ai amenés à moi »
(v. 4).
Là, au Sinaï, l’Éternel va conclure une alliance avec ce peuple qu’il s’est acquis. Elle ne sera
pas selon le modèle de celle qu’il avait faite avec Abraham (cf. Genèse 15, où Dieu seul s’était
engagé) mais ce sera une alliance bilatérale, le peuple recevant la bénédiction de Dieu sous
la condition de son obéissance. La traversée du désert, malgré toutes ses expériences
douloureuses et humiliantes, demeurera le témoignage de la bonté de Dieu. L’apôtre
Paul le rappellera dans sa prédication à Antioche : « Il prit soin d’eux dans le désert, comme
une mère, environ quarante ans » (Act. 13:18).



2. La bonté de Dieu envers ceux qui gardent ses commandements

L’alliance conclue entre l’Éternel et les fils d’Israël au Sinaï a pour fondement
la loi des dix commandements. Cette dernière est donnée historiquement en Exode 20,
et confirmée à la nouvelle génération en Deutéronome 5. Dans le deuxième commandement,
Dieu fait mention de sa bonté, en rapport direct avec le caractère général de la loi. Il dit :
« Je suis un Dieu... qui use de bonté envers des milliers de ceux qui m’aiment et qui
gardent mes commandements »
(Ex. 20:6 ; Deut. 5:10). Il prend connaissance des
actions des hommes, il les pèse, et il rétribue justement. Ceci, d’ailleurs, est vrai dans
tous les temps (cf. 1 Sam. 2:3 ; 1 Pierre 1:17 ; Apoc. 22:12 ; etc.).
Aux termes de la loi, Israël sera donc l’objet de la bonté de Dieu s’il l’aime et s’il garde ses
commandements. Mais le peuple saura-t-il se maintenir dans un état où Dieu puisse le bénir
selon sa justice ? Hélas ! pendant que Moïse est sur la montagne pour recevoir les tables de
la loi et les instructions divines concernant la construction du tabernacle, Israël fait un veau
d’or et se prosterne devant lui (Ex. 32). L’engagement formel du peuple, déclaré et répété :
« Tout ce que l’Éternel a dit, nous le ferons » (Ex. 19:8 ; 24:3) est transgressé. Israël
n’a plus rien d’autre à attendre de Dieu que son jugement.
Cependant la foi de Moïse le porte au-dessus de la loi dont il est le médiateur. Il intercède
pour le peuple coupable. Et Dieu « dit qu’il les eût détruits, si Moïse, son élu, ne s’était
pas tenu à la brèche devant lui, pour détourner sa fureur de sorte qu’il ne les détruisît
pas »
(Ps. 106:23). Mais trois mille hommes sont passés au fil de l’épée. Et Moïse
dresse hors du camp la tente vers laquelle se rassemblent ceux qui cherchent l’Éternel.
Dieu peut-il encore habiter au milieu du peuple ? Peut-il encore marcher avec ce peuple
jusque dans le pays promis ? « Si ta face ne vient pas, dit Moïse, ne nous fais pas monter
d’ici » (33:15). Et
Dieu accède à la supplication de Moïse : « Je ferai cela aussi dont tu as parlé ; car tu
as trouvé grâce à mes yeux, et je te connais par nom »
(v. 17).


3. Je ferai passer toute ma bonté devant toi

Moïse s’enhardit : « Fais-moi voir, je te prie, ta gloire » (v. 18). Mais
dans les circonstances du moment, c’était autre chose que Dieu devait manifester.
Ce dont le peuple avait besoin alors, c’était de la miséricorde divine. Aussi Dieu répond
à Moïse : « Je ferai passer toute ma bonté devant ta face » (v. 19). La révélation
complète de ce qu’est Dieu était réservée pour d’autres temps.
Avant la venue de Christ, Dieu n’a donné de lui-même que des révélations partielles.
Il est impossible à l’homme pécheur de voir la face de Dieu, de supporter l’éclat de
sa gloire, autrement que dans la manifestation qu’il en a donnée en Christ.
« Personne ne vit jamais Dieu ; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, lui, l’a fait
connaître »
(Jean 1:18). « La Parole devint chair, et habita au milieu de nous
(et nous vîmes sa gloire, une gloire comme d’un fils unique de la part du Père) pleine
de grâce et de vérité »
(Jean 1:14).
Les apôtres en ont été les témoins, eux dans le cœur desquels la lumière divine avait
resplendi « pour faire luire la connaissance de la gloire de Dieu dans la face de Christ»
(2 Cor. 4:6). Caché par l’Éternel lui-même dans la fente du rocher, Moïse sera admis à le
voir par derrière, quand il aura passé (Ex. 33:21-23). Ces expressions suggèrent ceci :
Moïse, ou d’autres hommes de foi de l’Ancien Testament, pouvaient connaître quelque
chose de Dieu en contemplant ses traces. Après son passage, en voyant ses voies, ils
apprenaient quelque chose de lui.C’est encore dans cette circonstance que Dieu révèle
à Moïse un principe de toute importance, celui de la souveraineté de Dieu dans l’exercice
de sa miséricorde. « Je ferai grâce à qui je ferai grâce, et je ferai miséricorde à qui je
ferai miséricorde »
(v. 19). Dieu est souverain, c’est-à-dire entièrement libre de décider
à qui il fait grâce. En d’autres termes, la miséricorde de Dieu envers un homme pécheur
n’est pas fondée sur un mérite quelconque de celui-ci, mais uniquement sur les raisons
que Dieu trouve en son propre cœur. Sur le terrain de la seule justice, Israël avait tout
perdu, et n’avait à attendre que le jugement. Mais sur le terrain de la miséricorde
divine, il y avait espoir.
L’apôtre Paul développera ce principe permanent en Romains 9.


4. La bonté d’un Dieu qui pardonne

Lorsqu’il était redescendu de la montagne de Sinaï, portant les tables de
pierre sur lesquelles le doigt de Dieu avait gravé les dix commandements, Moïse, saisi
d’indignation en voyant le veau d’or, avait brisé les tables. Ce geste était le fruit de
son discernement spirituel. Il comprenait que si la loi entrait formellement dans le camp
d’Israël, c’en était fait du peuple. Quelques instants plus tard, il allait, dans le même élan
d’indignation, briser le veau d’or. Mais l’épreuve de l’homme sous la loi n’est pas close,
bien que son début en annonce déjà clairement l’issue. « L’Éternel dit à Moïse :
Taille-toi deux tables de pierre comme les premières, et j’écrirai sur les tables les paroles qui
étaient sur les premières tables que tu as brisées »
(Ex. 34:1). L’Écriture souligne
que ce sont les mêmes paroles qui sont écrites sur les premières et sur les secondes tables
(Deut. 10:4). La faiblesse, l’incapacité ou la perversion de l’homme ne sauraient changer
les normes divines quant au bien et au mal. Seulement, en donnant la loi cette seconde fois,
l’Éternel communique à Moïse quelque chose de nouveau. Alors que Moïse était dans la fente
du rocher, « l’Éternel passa devant lui, et cria : L’Éternel, l’Éternel ! Dieu,
miséricordieux et faisant grâce, lent à la colère, et grand en bonté et en vérité, gardant la
bonté envers des milliers de générations, pardonnant l’iniquité, la transgression et le péché,
et qui ne tient nullement celui qui en est coupable pour innocent » (Ex. 34:6, 7). Le texte
même de la loi ne mentionne la bonté de Dieu qu’en rapport avec ceux qui aiment Dieu et
gardent ses commandements. Mais les paroles que Dieu dit — et même crie — au moment
où il donne la loi pour la seconde fois révèlent la bonté d’un Dieu qui pardonne l’iniquité, la
transgression et le péché. La colère de Dieu n’est pas supprimée — elle appartient à sa
gloire ! — mais ce Dieu grand en bonté est lent à la colère. La foi des Israélites pieux
s’attachera à cette révélation, que l’Esprit de Dieu confirmera et complétera dans la suite.
Car Dieu est non seulement lent à la colère, mais « il ne garde pas sa colère à toujours »
(Ps. 103:9) et il est « bon, prompt à pardonner » (Ps. 86:5).Oh ! quel bonheur que
Dieu ait en lui-même de telles ressources pour subvenir au misérable état de l’homme !
Mais comment les exigences d’un Dieu qui rétribue justement peuvent-elles se concilier
avec la bonté et la grâce d’un Dieu qui pardonne ? — voilà ce qui est demeuré un mystère
jusqu’à la venue de Christ. L’évangile de Dieu révélera sa justice « à l’égard du support
des péchés précédents, dans la patience de Dieu »
(Rom. 3:25). Sur la croix, Christ a
pris la place des coupables repentants, a porté leurs péchés et a enduré la colère de Dieu.
Si Dieu n’avait pas eu dès le commencement l’œuvre de Christ devant les yeux, il n’aurait
pas pu se révéler comme un Dieu de pardon. Et il l’a dit à Israël sous une forme cachée en
instituant les sacrifices. Ces animaux mis à mort à la place des coupables enseignaient le
principe divin de la substitution : une victime pure chargée des péchés de l’homme subit
le jugement à sa place. Et Christ seul pouvait être cette victime



5. La bonté de Dieu et ses voies

« L’Éternel est juste dans toutes ses voies, et bon dans toutes ses
œuvres »

(Ps. 145:17). Les voies de Dieu, ou son chemin, c’est sa manière d’agir.
Au temps d’Ézéchiel, on accusait Dieu d’agir de façon incohérente ; on disait :
« La voie du Seigneur n’est pas réglée » (18:25). En fait les voies de Dieu sont
mystérieuses pour l’homme. Asaph dit : « Ta voie est dans la mer, et tes sentiers
dans les grandes eaux ; et tes traces ne sont pas connues »
(Ps. 77:19). Et aussi :
« Ô Dieu ! ta voie est dans le lieu saint » (v. 13). Elles ne peuvent être comprises
en quelque mesure que par ceux qui, dans une humble soumission, entrent, comme Asaph,
« dans les sanctuaires de Dieu » (Ps. 73:17). À cet égard, le Psaume 103 montre une
différence significative entre Moïse et les fils d’Israël : « Il a fait connaître ses voies
à Moïse, ses actes aux fils d’Israël »
(v. 7). Le conducteur du peuple, l’intercesseur,
celui avec qui l’Éternel parlait « comme un
homme parle avec son ami »
(Ex. 33:11), entrait dans les pensées de Dieu. Le peuple
lui-même ne voyait que ses actes.
Au Psaume 62, David résume de façon admirable les deux aspects — apparemment
contradictoires — des voies de Dieu : « Et à toi, Seigneur, est la bonté ; car toi
tu rends à chacun selon son œuvre »
(v. 12). Que nos cœurs s’appuient sur
l’infinie bonté de Dieu ! Et qu’ils demeurent continuellement dans sa crainte, sachant
qu’il rend à chacun selon son œuvre ! Cette rétribution peut avoir lieu sur la terre
— c’est ce qu’on appelle le gouvernement de Dieu — ou au tribunal de Christ (2 Cor. 5:10).
Quelque réel que soit ce gouvernement, nous avons à être extrêmement prudents et
réservés dans notre appréciation des actes du Dieu souverain, surtout lorsque cela
concerne nos frères. Nous pourrions nous tromper lourdement.
Les voies et les pensées de Dieu demeurent infiniment au-dessus des nôtres.
« Car mes pensées ne sont pas vos pensées, et vos voies ne sont pas mes
voies, dit l’Éternel : car comme les cieux sont élevés au-dessus de la terre,
ainsi mes voies sont élevées au-dessus de vos voies, et mes pensées au-dessus de
vos pensées »
(És. 55:8, 9). Après une sévère discipline, l’un des grands de ce
monde confesse : « Il agit selon son bon plaisir... et il n’y a personne qui puisse arrêter
sa main et lui dire : Que fais-tu ? »
(Dan. 4:35). Mais l’infinie distance entre les cieux
et la terre — comme dans le passage d’Ésaïe 55 — est aussi la mesure de sa bonté :
« Car comme les cieux sont élevés au-dessus de la terre, sa bonté est grande envers
ceux qui le craignent »
(Ps. 103:11). Et Celui qui affirme tout au long de l’Écriture qu’il
rend à l’homme selon son œuvre est libre d’agir d’une manière telle que ses rachetés
puissent dire : « Il ne nous a pas fait selon nos péchés, et ne nous a pas rendu selon
nos iniquités »
(Ps. 103 :10).Ces deux éléments de la bonté miséricordieuse de Dieu et
de son jugement du mal apparaissent très clairement dans un passage de Nombres 14. Israël,
dans le désert, vient d’entendre le compte-rendu des douze espions envoyés pour reconnaître
le pays de Canaan. N’ayant ni confiance en Dieu ni foi en ses promesses, le peuple se décourage,
refuse d’entrer dans le pays promis et s’apprête à retourner en Égypte. Comme dans l’histoire
du veau d’or, Dieu est prêt à détruire le peuple, mais Moïse intercède. Il rappelle à l’Éternel les
paroles qu’il avait criées lorsqu’il avait donné la loi pour la seconde fois : « L’Éternel est lent
à la colère, et grand en bonté, pardonnant l’iniquité et la transgression, et qui ne tient nullement
celui qui en est coupable pour innocent »
.
Et il conclut : « Pardonne, je te prie, l’iniquité de ce peuple, selon la grandeur de ta bonté,
et comme tu as pardonné à ce peuple depuis l’Égypte jusqu’ici »
. Dieu lui accorde sa demande,
mais maintient les droits de sa sainteté. « Et l’Éternel dit : J’ai pardonné selon ta parole. Mais,
aussi vrai que je suis vivant, toute la terre sera remplie de la gloire de l’Éternel »
(Nomb.14:18-21).
Gloire redoutable que celle-ci ! C’est la gloire de Dieu dans l’exercice de son juste jugement.
Le peuple ne sera pas détruit ; Dieu tiendra ses promesses et l’introduira en Canaan,...
mais seulement quarante ans plus tard, quand toute cette génération incrédule aura péri
dans le désert. Il en est toujours ainsi. À nos yeux émerveillés, Dieu fait voir qu’il a les moyens
de concilier parfaitement toutes les exigences de ce qu’il est, que ce soit en bonté, en jugement
ou en justice.


6. L’alliance et la bonté

« La bonté et la vérité se sont rencontrées, la justice et la paix se sont
embrassées » (Ps. 85:10)
.

Rappelons les grandes lignes de ce que nous avons considéré jusqu’ici. La loi
donnée à Israël par Moïse a été l’occasion de révéler deux aspects fondamentaux de la bonté
de Dieu. Premièrement, dans le texte même de la loi, et conformément à l’esprit de la loi,
Dieu s’engage à user de bonté envers ceux qui l’aiment et qui gardent ses commandements.
Cette bonté est la fidélité de Dieu à ses engagements ; elle a le caractère d’une rétribution
de la fidélité de l’homme. Deuxièmement, lorsque l’homme a fait faillite sur le terrain de sa
responsabilité et a perdu tout droit, Dieu, en réponse à l’intercession de la foi, se révèle comme
étant grand en bonté, lent à la colère et prompt à pardonner. Sous cet aspect, la bonté a le
caractère de grâce. Durant toute l’histoire d’Israël jusqu’à la venue du Messie, ces deux
fondements de la révélation divine ont été rappelés par Dieu et invoqués par les hommes de foi.
À ce propos, soulignons ceci : bien que l’homme ait tout de suite montré son incapacité à garder
la loi, et par conséquent à obtenir la bénédiction de Dieu sur la base de sa fidélité, ce sont ces
deux aspects de la bonté de Dieu qui sont constamment rappelés, et non le second seulement.
Dieu demeure celui qui juge justement et qui rend à l’homme selon son œuvre.
À la fin de la traversée du désert, Moïse déclare au peuple que l’Éternel est « le Dieu fidèle,
qui garde l’alliance et la bonté jusqu’à mille générations à ceux qui l’aiment et qui gardent ses
commandements, et qui récompense en face ceux qui le haïssent, pour les faire périr »

(Deut. 7:9). Voilà le premier aspect. Cette expression — un Dieu qui garde l’alliance et la bonté
—, est employée aussi par Salomon dans la prière de la dédicace du temple (1 Rois 8:23) et,
après le retour de la captivité à Babylone, par Néhémie et par Daniel dans leurs intercessions
(Néh. 1:5 ; Dan. 9:4).D’un autre côté, la bonté du Dieu de miséricorde, qui est lent à la colère
et prompt à pardonner, demeure la suprême ressource de la foi. Le même Néhémie dit :
« Mais toi, tu es un Dieu de pardons, faisant grâce, et miséricordieux, lent à la colère, et grand
en bonté, et tu ne les as point abandonnés » (9:17). Joël s’écrie : « Déchirez vos cœurs,
et non vos vêtements, et revenez à l’Éternel, votre Dieu ; car il est plein de grâce et
miséricordieux, lent à la colère et grand en bonté, et il se repent du mal dont il a menacé »
(2:13). Voir aussi Jonas 4:2 et Psaumes 86:5, 15 ; 103:8, 9.


7. La bonté de Dieu envers ceux qui le craignent et qui se confient
en lui


Dieu a une « réserve » particulière de bonté pour ceux qui ont envers
lui crainte et confiance :
« Oh ! que ta bonté est grande, que tu as mise en réserve pour ceux qui te craignent,
et dont tu uses... envers ceux qui se confient en toi »
(Ps. 31:19).
Chez l’homme pieux, la crainte et la confiance vont ensemble. Dans le monde, ces deux
sentiments ont tendance à s’exclure, mais dans le cœur du croyant, ils sont tous deux
parfaitement à leur place, et Dieu les apprécie hautement : « Voici, l’œil de l’Éternel
est sur ceux qui le craignent, sur ceux qui s’attendent à sa bonté », « Le plaisir de
l’Éternel est en ceux qui le craignent, en ceux qui s’attendent à sa bonté »

(Ps. 33:18 ; 147:11). Dans ces deux versets, la confiance en Dieu se manifeste
comme étant la confiance en sa bonté. Dieu est connu comme un Dieu qui aime, qui
donne, qui pardonne ; et le cœur s’appuie sur lui.La crainte de Dieu, lorsqu’elle est
associée à la confiance en lui, ne comporte ni peur ni
insécurité. Le livre des Proverbes la définit ainsi : « La crainte de l’Éternel, c’est de haïr
le mal »
(8:13). Le haïr, parce que lui le hait. Si nous nous souvenons que nous avons
affaire à un Dieu qui pèse nos actions, nos chemins et nos cœurs, et qui rétribue
(1 Sam. 2:3 ; Prov. 5:21 ; 21:2), si de plus nous nous
souvenons que nous sommes bien faibles pour résister aux sollicitations du mal qui nous
entoure ou qui germe en nous, nous avons tout lieu de craindre. « Le sage craint, et se
retire du mal »
(Prov. 14:16).Mais, chez l’homme pieux, cette crainte salutaire s’allie à
une entière confiance en Dieu, en sa puissance, en sa sagesse, en sa bonté.
« Garde-moi, ô Dieu ! car je me confie en toi », dit le psalmiste (Ps. 16:1).
« Tu as délivré mon âme de la mort : ne garderais-tu pas mes pieds de broncher... ? »
(Ps. 56:13).La confiance en Dieu nous conduit à « crier » à lui lorsque nous
sommes dans la détresse. Sa bonté nous est alors assurée : « Car toi, Seigneur !
tu es grand en bonté envers tous ceux qui crient vers toi »
(Ps. 86:5). Oui,
« l’Éternel est bon pour ceux qui s’attendent à lui, pour l’âme qui le cherche »

(Lam. 3:25). « L’Éternel est bon, un lieu fort au jour de la détresse,
et il connaît ceux qui se confient en lui »
(Nahum 1:7).
Le psaume 103, qui contient plusieurs mentions de la bonté de l’Éternel, dit à deux
reprises qu’elle est pour ceux qui le craignent : « Comme les cieux sont élevés
au-dessus de la terre, sa bonté est grande envers ceux qui le craignent »
(v. 11) ;
« La bonté de l’Éternel est de tout temps et à toujours sur ceux qui le craignent »
(v. 17). Que le Seigneur travaille dans nos cœurs pour y produire ce double sentiment
de crainte et de confiance qui l’honore, et auquel il a attaché de telles promesses !


8. La bonté de Dieu envers David

C’est par dizaines que peuvent se compter les passages des psaumes qui
font mention de la bonté de Dieu. Et s’il en est ainsi, ce n’est pas seulement parce que
leur auteur principal, David, a été caractérisé dès sa jeunesse par sa crainte de Dieu et
par sa confiance en lui. C’est aussi parce que David a été l’élu de Dieu, l’objet de son libre
choix. N’avait-il pas, encore jeune berger, lui le plus petit de la famille de son père, été
oint pour être roi sur Israël ? L’Éternel s’était « cherché un homme selon son cœur »
et l’avait « établi prince sur sonpeuple » (1 Sam. 13:14). Plus que cela, Dieu lui avait
promis que la royauté sur Israël appartiendrait à sa descendance pour toujours.
« Je susciterai après toi ta semence, qui sera un de tes fils, et j’affermirai son royaume...
et j’affermirai son trône pour toujours...
et je ne retirerai pas d’avec lui ma bonté »
(1 Chr. 17:11-13). Salomon en avait bien
conscience quand il dit : « Tu as usé d’une grande bonté envers ton serviteur David,
mon père, selon qu’il a marché devant toi en vérité et en justice, et en droiture de cœur
avec toi ; et tu lui as gardé cette grande bonté, et tu lui as donné un fils qui est assis sur
son trône »
(1 Rois 3:6). David lui-même avait un sentiment profond de la faveur qui lui
avait été faite : « C’est lui qui a donné de grandes délivrances à son roi, et qui use de
bonté envers son oint, envers David, et envers sa semence, à toujours »
(Ps. 18:50).
« Car le roi se confie en l’Éternel, et, par la bonté du Très-haut, il ne sera pas ébranlé »

(Ps. 21:7).Or, en raison du lien qu’il y avait entre David et son peuple, Israël avait un intérêt
direct dans les bénédictions et les faveurs que Dieu avait accordées à son roi. Le psaume 89,
d’Éthan l’Ezrakhite, nous présente prophétiquement Israël dans un temps d’oppression et
d’opprobre,
ses clôtures rompues, ses forteresses ruinées et son trône jeté par terre. Dans la détresse,
le résidu rappelle à Dieu ses promesses à David (v. 3, 4, 20-23), et en particulier celle-ci :
« Je lui garderai ma bonté à toujours, et mon alliance lui sera assurée » (v. 28). Alors,
demandent les fidèles : « Où sont, Seigneur, tes premières bontés, que tu as jurées à David
dans ta fidélité ? »
(v. 49). C’est le cri de la foi, qui, envers et contre tout, s’appuie sur les
promesses de Dieu. Bien sûr, en tout ceci, David est un type de Christ. C’est de Lui que Dieu
dit : « J’ai placé du secours sur un homme puissant » (v. 19) et « je ferai de lui le
premier-né, le plus élevé des rois de la terre »
(v. 27). Bien mieux que David, il est le garant
du salut des siens et de la faveur de Dieu envers eux.


9. La bonté de Dieu qui sauve et qui restaure

Mais si les péchés d’Israël ont amené, et vont encore amener, une sévère
discipline, Dieu n’oublie pas ses promesses. Par la bouche des prophètes, il se réjouit
d’annoncer à son peuple l’aboutissement de toutes ses voies envers lui. Il dit à Israël :
« Dans l’effusion de la colère, je t’ai caché ma face pour un moment ; mais avec une
bonté éternelle j’aurai compassion de toi, ... car les montagnes se retireraient et les
collines seraient ébranlées, que ma bonté ne se retirerait pas d’avec toi » (És. 54:8, 10) ;
« Je t’ai aimée d’un amour éternel ; c’est pourquoi je t’attire avec bonté »
(Jér. 31:3). Qu’il s’agisse d’Israël comme peuple — autrefois ou dans un temps futur
— ou qu’il s’agisse de l’homme pécheur aujourd’hui, ou même du croyant qui a manqué,
le chemin de la restauration est toujours le même : la repentance. « Reviens, Israël l’infidèle,
dit l’Éternel ; je ne ferai pas peser sur vous un visage irrité, car je suis bon, dit l’Éternel ;
je ne garderai pas ma colère à toujours. Seulement, reconnais ton iniquité » (Jér. 3:12, 13).
« Auprès de l’Éternel est la bonté, et il y a rédemption en abondance auprès de lui ;
et lui rachètera Israël de toutes ses iniquités »
(Ps. 130:7, Cool. « Il ne gardera pas
à perpétuité sa colère, parce qu’il prend son plaisir en la bonté »
(Mich. 7:18)



Dernière édition par etoilebleue le Dim 19 Mai 2013 - 20:15, édité 1 fois

Invité
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Les Fruits de l'Esprit Saint : 3. La Bonté Empty Re: Les Fruits de l'Esprit Saint : 3. La Bonté

Message par Invité Dim 19 Mai 2013 - 3:34

10. La bonté de Dieu dans le Nouveau Testament

Dans le Nouveau Testament, cinq passages seulement font mention de cette bonté, mais
elle y brille d’un éclat incomparable. Nous les examinerons brièvement.


10.1 Romains 2:4

Nous lisons : « Ou méprises-tu les richesses de sa bonté, et de sa patience, et de
sa longue attente, ne connaissant pas que la bonté de Dieu te pousse à la repentance ? ».

L’épître révèle le salut que Dieu a préparé pour l’homme. Tout ce qui était nécessaire pour
qu’il puisse être revêtu de la justice de Dieu a été accompli à la croix. Il n’a absolument
aucune œuvre à accomplir pour acquérir cette justice — il en serait d’ailleurs bien incapable.
Il n’a qu’à la recevoir comme un don de la grâce de Dieu. Mais cela implique la foi, la foi au
témoignage que Dieu a rendu concernant l’état irrémédiable de l’homme, et la foi qui se saisit
du don de Dieu. Cette foi montre son premier fruit dans la repentance. Le salut n’est pas pour
les justes — ou ceux qui se croient tels —, il est pour ceux qui se reconnaissent pécheurs.
Or Dieu, dans sa bonté envers l’homme, le pousse à la repentance. Il désire son salut. Il appelle :
« Venez, car déjà tout est prêt » (Luc 14:17). Son cœur désire que sa maison soit remplie.
« Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas vos cœurs » (Héb. 4:7). Ce n’est
pas par des menaces qu’il invite à la repentance, il veut toucher les cœurs par son amour. Que
personne ne méprise les richesses de sa bonté, de sa patience et de sa longue attente !


10.2 Romains 11:22

Nous avons là un autre aspect de la bonté de Dieu. Elle se montre dans le fait qu’il offre
sa grâce aux nations, qui précédemment étaient étrangères aux promesses à Israël.
« Un endurcissement partiel est arrivé à Israël » (v. 25) à cause de son incrédulité, et
l’évangile est prêché parmi les nations. Que celles-ci ne s’enorgueillissent pas d’avoir, dans
le temps actuel, une préséance sur Israël ! « Considère donc la bonté et la sévérité de
Dieu : la sévérité envers ceux qui sont tombés ; la bonté de Dieu envers toi, si tu persévères
dans cette bonté ; puisque autrement, toi aussi, tu seras coupé »
(v. 22). Comme le montre
clairement le contexte, dans ces versets, « tu » et « toi », c’est « les nations », en contraste
avec Israël. Si Israël a été momentanément mis de côté par la sévérité de Dieu dans son
gouvernement, les nations doivent s’attendre à un jugement encore plus sévère si elles ne
profitent pas de la grâce que la bonté de Dieu leur offre maintenant.


10.3 Éphésiens 2:7

L’épître aux Éphésiens nous présente le salut dans toute sa plénitude. Elle nous fait regarder
très bas et très haut. Très bas, à l’état où nous étions par nature ; très haut, à la position
dans laquelle Dieu a placés ses rachetés. Nous étions esclaves de Satan, « enfants de
colère »
, « morts dans nos fautes et dans nos péchés » (2:1-3). « Mais Dieu,
qui est riche en miséricorde, à cause de son grand amour dont il nous a aimés »
(v. 4),
est intervenu dans une triple délivrance : « il nous a vivifiés ensemble avec le Christ..,
et nous a ressuscités ensemble, et nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes dans
le Christ Jésus » (
v. 5, 6). Nous étions morts, et il nous a donné la vie, une vie qui est
celle de Christ ressuscité. Selon le chapitre 1, sa puissance « envers nous qui croyons » est
celle « qu’il a opérée dans le Christ, en le ressuscitant d’entre les morts » (v. 19, 20).
Ces bénédictions-là, nous les recevons avec Christ, étant liés à lui. En outre, Dieu « l’a fait
asseoir à sa droite dans les lieux célestes »
(1:20). Nous n’y sommes pas encore avec lui,
mais nous avons la certitude d’y être bientôt. Plus que cela, notre lien avec lui est si réel, si
étroit et si indestructible, que Dieu nous considère déjà maintenant comme assis en lui dans
les lieux célestes (cf. 1:3). C’est notre position comme rachetés, et notre foi peut se saisir
avec bonheur de ce que Dieu nous révèle ici. C’est toujours le privilège de la foi de voir les
choses comme Dieu les voit.
Le verset suivant nous montre les résultats éternels de cette œuvre de salut, en ce qui concerne
la gloire de Dieu : « ... afin qu’il montrât dans les siècles à venir les immenses richesses de sa
grâce, dans sa bonté envers nous dans le Christ Jésus »
(v. 7). Cette bonté dépasse sans
doute tout ce qui avait été révélé dans l’Ancien Testament. Les bénédictions des rachetés
découlent de Christ : de son œuvre à la croix, de sa mort, de sa résurrection, de son élévation
dans la gloire. Elles sont fondées sur leur lien avec lui, et sur l’appréciation que Dieu a de lui.
Le lien entre David et son peuple en est le type au psaume 89, comme nous l’avons remarqué.


10.4 2 Thessaloniciens 1:11, 12

Ce chapitre nous parle de la venue du Seigneur en gloire et de sa manifestation aux yeux de tous,
avec ses rachetés. « Il viendra pour être, dans ce jour-là, glorifié dans ses saints et admiré
dans tous ceux qui auront cru »
(v. 10). Mais, en envisageant le jour futur où les résultats
de l’œuvre divine dans les croyants seront manifestés, l’apôtre exprime une prière pour ceux
auxquels il s’adresse : « que notre Dieu vous juge dignes de l’appel, et qu’il accomplisse tout
le bon plaisir de sa bonté et l’œuvre de la foi en puissance, en sorte que le nom de notre Seigneur
Jésus Christ soit glorifié en vous, et vous en lui »
(v. 11, 12). Ici, la bonté de Dieu est à l’œuvre
dans le cœur du croyant, pour le former, pour le rendre plus semblable à Christ. Il ne devrait pas être
nécessaire d’attendre la venue du Seigneur en gloire pour que Christ soit glorifié dans ceux qui ont cru.
C’est aujourd’hui déjà qu’il devrait en être ainsi, en quelque mesure. La bonté de Dieu est en activité
en nous pour cela. Puissions-nous le laisser accomplir ce travail dans nos cœurs !


10.5 Tite 3:4, 5

Ce chapitre met en évidence, comme Éphésiens 2, l’amour, la bonté, la grâce et la miséricorde
de Dieu. Le verset 3 énumère sept caractères de l’homme naturel, la liste se terminant par
« haïssables, nous haïssant l’un l’autre ». Suit alors cette magnifique déclaration : « Mais, quand
la bonté de notre Dieu sauveur et son amour envers les hommes sont apparus, il nous sauva, non
sur le principe d’œuvres accomplies en justice, que nous, nous eussions faites, mais selon sa propre
miséricorde... »
(v. 4, 5). Après tout ce que l’Ancien Testament nous a appris concernant la bonté
de Dieu, nous sommes presque surpris de lire, à propos de la venue de Christ ici-bas, « quand la bonté
de Dieu et son amour envers les hommes sont apparus »
. Étaient-ils inconnus précédemment ? Non,
mais ce mot « apparus » souligne l’immense supériorité de la révélation de Dieu en Christ sur
toutes les révélations précédentes. Quelque précieuses qu’elles aient été pour les hommes de foi
de la dispensation de la loi — et qu’elles soient encore pour nous aujourd’hui —, elles pâlissent
devant la révélation du Dieu d’amour et de bonté qui donne son Fils unique pour le salut de
ceux qui étaient « haïssables ».


11. Soyez donc imitateurs de Dieu, comme de bien-aimés enfants (Éph. 5:1)

Dans la conscience de la grande bonté de Dieu envers lui, David a eu à cœur d’en manifester
quelques reflets. Établi sur son trône, après les années éprouvantes où il avait été traqué par
Saül, le voici qui demande : « Y a-t-il encore quelqu’un qui soit demeuré de reste de la maison
de Saül ? et j’userai de bonté envers lui à cause de Jonathan..., j’userai envers lui d’une bonté
de Dieu »
(2 Sam. 9:1-3). Et c’est ainsi que Mephibosheth, le boiteux, est introduit dans la
maison du roi et admis à manger à sa table tous les jours. Combien est remarquable cette
expression : j’userai envers lui d’une bonté de Dieu ! Une bonté à l’image de la bonté de Dieu
envers moi.
Le Nouveau Testament nous engage dans la même voie : « Revêtez-vous donc, comme des élus
de Dieu, saints et bien-aimés, d’entrailles de miséricorde, de bonté, d’humilité, de douceur, de
longanimité, vous supportant l’un l’autre et vous pardonnant les uns aux autres »
(Col. 3:12, 13).
La bonté est un des éléments du fruit de l’Esprit, en Galates 5:22, et un des traits caractéristiques
de l’amour, en 1 Corinthiens 13:4. Elle s’allie à la justice et à la vérité, comme « fruit de la lumière »
, en Éphésiens 5:9. Dans les dernières pages de l’épître aux Romains, l’apôtre Paul écrit :
« Or je suis persuadé, mes frères, ... que vous-mêmes aussi vous êtes pleins de bonté,
remplis de toute connaissance et capables de vous exhorter l’un l’autre »
(15:14).
La liaison de ces trois choses est bien remarquable. Exhorter son frère, devoir impérieux que nous
négligeons parfois, exige que nous soyons « pleins de bonté », que le souvenir de la bonté
et de la miséricorde de Dieu envers nous soit vivant dans nos cœurs. Ensuite, il exige que nous
soyons « remplis de toute connaissance ». Ce ne sont pas des pensées personnelles que nous
avons à mettre en avant lorsque nous nous exhortons l’un l’autre, mais ce que la parole de Dieu
nous a enseigné.


« Célébrez l’Éternel, car il est bon, car sa bonté demeure à toujours (Ps. 136:1).


Monard Jacques-André http://www.bibliquest.org/JAM/JAM-Bonte_de_Dieu.htm

(à suivre : La bonté, fruit de l'Esprit.)

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Les Fruits de l'Esprit Saint : 3. La Bonté Empty Re: Les Fruits de l'Esprit Saint : 3. La Bonté

Message par Invité Dim 19 Mai 2013 - 21:18

Les Fruits de l'Esprit Saint : 3. La Bonté 62939411

La bonté, fruit de l'Esprit.

Vous l'avez compris, il s'agit dans cette étude de la bonté
qui est le fruit de l'Esprit de Dieu et non de "notre bonté", ni des efforts de l'être
humain pour manifester quelques bons sentiments, louables certes, sans comparaison
avec la bonté de Dieu.

Proverbes 20:6 Beaucoup de gens proclament leur bonté; Mais un homme fidèle,
qui le trouvera ?


Nous sommes toujours prêts à proclamer la bonté des uns et des autres et c'est vrai
qu'il existe parmi nous, les humains, des actes de bonté.

Cependant Jésus a déclaré à un homme qui l'appelait bon Maître:

Pourquoi m’appelles-tu bon? Il n’y a de bon que Dieu seul. Marc 10:18

Par sa réponse, le Seigneur a voulu faire remarquer que seule la bonté de Dieu est
parfaite. On pourrait traduire : Dieu seul est parfaitement bon.

La bonté de Dieu

Qui pourra décrire toute la bonté de l'Eternel Dieu ?

Exode 34.5/7 L’Éternel descendit dans une nuée, se tint là auprès de lui, et
proclama le nom de l’Éternel. Et l’Éternel passa devant lui, et s’écria: L’Éternel,
l’Éternel,

Dieu miséricordieux et compatissant, lent à la colère, riche en bonté et en fidélité,
qui conserve son amour jusqu’à mille générations, qui pardonne l’iniquité, la rébellion
et le péché ...


Lorsque Moïse entendit ces paroles, il s'inclina jusqu'a terre et adora l'Éternel.

Nous devons apprendre à considérer les vertus inégalables, parfaites et infinies de Dieu.
Nous en avons la démonstration dans de nombreux exemples des Écritures, ainsi que dans
la vie de tous les jours et nous sommes ainsi encouragés à nous confier totalement en Lui.

Cependant certains ont parfois du mal à accepter le fait que Dieu soit bon, lorsqu'ils
considèrent les situations de détresses ou de malheurs qui nous atteignent ou qui se
produisent dans le monde. La confiance en Dieu de beaucoup de personnes semblent
dépendre des circonstances bonnes ou mauvaises qu'elles traversent.

Pourtant Job qui a connu des épreuves terribles (voir les chapitres 1 et 2), n'a rien attribué
d'injuste à Dieu, malgré qu'il se soit posé beaucoup de questions.

Le prophète Jérémie qui a vécu des moments de grande détresse dans son ministère a
appris à ne pas faire dépendre des circonstances sa confiance en Dieu .

Lamentations de Jérémie 3.19/26

Quand je pense à ma détresse et à ma misère, à l’absinthe et au poison;
quand mon âme s’en souvient, elle est abattue au dedans de moi.
Les bontés de l’Eternel ne sont pas épuisées, ses compassions ne sont pas à leur
terme; elles se renouvellent chaque matin. Oh! que ta fidélité est grande!
L’Eternel est mon partage, dit mon âme; c’est pourquoi je veux espérer en lui.
L’Eternel a de la bonté pour qui espère en lui, pour l’âme qui le cherche.
Il est bon d’attendre en silence Le secours de l’Eternel.


Oui Dieu est bon, infiniment bon. Ses bontés ne sont jamais épuisées, ni sa compassion,
et chaque jour nous en sommes bénéficiaires.

Psaume 145.7/9 ... 14/16

Qu’on proclame le souvenir de ton immense bonté, Et qu’on célèbre ta justice!
L’Eternel est miséricordieux et compatissant, Lent à la colère et plein de bonté.
L’Eternel est bon envers tous, Et ses compassions s’étendent sur toutes ses oeuvres.

L’Eternel soutient tous ceux qui tombent, Et il redresse tous ceux qui sont courbés.
Les yeux de tous espèrent en toi, Et tu leur donnes la nourriture en son temps.
Tu ouvres ta main, Et tu rassasies à souhait tout ce qui a vie.


Dieu est bon envers tous, aussi Jésus enseigne :

Mais moi, je vous dis: Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent,
faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent
et qui vous persécutent, afin que vous soyez fils de votre Père qui est dans
les cieux; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait
pleuvoir sur les justes et sur les injustes.
Matthieu 5.44

Lorsque l'apôtre Paul prêchait, il annonçait la bonté de Dieu :

Actes 14.15/17

... vous apportant une bonne nouvelle, nous vous exhortons à renoncer à ces
choses vaines, pour vous tourner vers le Dieu vivant, qui a fait le ciel, la terre,
la mer, et tout ce qui s’y trouve.
Ce Dieu, dans les âges passés, a laissé toutes les nations suivre leurs propres
voies, quoiqu’il n’ait cessé de rendre témoignage de ce qu’il est, en faisant du
bien, en vous dispensant du ciel les pluies et les saisons fertiles, en vous
donnant la nourriture avec abondance et en remplissant vos cœurs de joie.


Après avoir été miraculeusement guéri par l'Eternel, le roi Ezéchias lui rend
grâces par ces paroles :

Seigneur, c’est par tes bontés qu’on jouit de la vie, C’est par elles que je respire
encore; Tu me rétablis, tu me rends à la vie.
Esaïe 38:16

Il y a beaucoup d'autres passages dans la Bible qui proclament la bonté infinie
et éternelle de Dieu et à leur lecture nous apprenons que cette bonté consiste
à nous faire du bien.

Dieu est bon, parfaitement bon, éternellement bon, et c'est ce qui fait notre
espérance :

Voici ce que je veux repasser en mon cœur, Ce qui me donnera de
l’espérance.
Les bontés de l’Éternel ne sont pas épuisées, Ses compassions ne
sont pas à leur terme;
Elles se renouvellent chaque matin. Oh! que ta fidélité est grande !

Une des prières de l'apôtre Paul concerne justement la manifestations
de sa bonté.

2 Thessaloniciens 1:11 ... qu’il accomplisse par sa puissance tous les
desseins bienveillants de sa bonté, et l’œuvre de votre foi.

La bonté a pour objet principal de faire du bien, de bénir, de secourir,
etc.

Jésus, qui a parfaitement accompli la volonté de son Père, a démontré
sa bonté par ses oeuvres :

Jésus de Nazareth allait de lieu en lieu faisant du bien et guérissant tous
ceux qui étaient sous l’empire du diable, car Dieu était avec lui. Actes 10.38

Nous pouvons affirmer que dans sa bonté envers les hommes Dieu conçoit
en notre faveur de bienveillants desseins, comme il l'affirme par son prophète :

Jérémie 29:11 Car je connais les projets que j’ai formés sur vous, dit l’Eternel,
projets de paix et non de malheur, afin de vous donner un avenir et de l’espérance.

Nous avons parfois du mal a concilier ce qui nous semble inconciliable
concernant certaines déclarations de la Parole de Dieu :

Romains 11:22 Considère donc la bonté et la sévérité de Dieu:
sévérité envers ceux qui sont tombés, et bonté de Dieu envers
toi, si tu demeures ferme dans cette bonté; autrement, tu seras aussi retranché.

Cependant nous savons aussi que la sévérité n'exclut pas la bonté et que le
fait d'être bon n'implique pas le laisser faire. Si Dieu intervient parfois par des
jugements sévères c'est aussi afin de maintenir les hommes dans de bonnes
dispositions à son égard et les uns envers les autres.

Psaume 103.8/14

L’Eternel est miséricordieux et compatissant, Lent à la colère et riche
en bonté; Il ne conteste pas sans cesse, Il ne garde pas sa colère à
toujours; Il ne nous traite pas selon nos péchés, Il ne nous punit pas
selon nos iniquités.
Mais autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, Autant sa
bonté est grande pour ceux qui le craignent; autant l’orient est éloigné
de l’occident, Autant il éloigne de nous nos transgressions.
Comme un père a compassion de ses enfants, L’Eternel a compassion
de ceux qui le craignent.
Car il sait de quoi nous sommes formés, Il se souvient que nous
sommes poussière.

Nous sommes appelés à être bons :

Soyez bons les uns envers les autres, compatissants, vous
pardonnant réciproquement, comme Dieu vous a pardonné en Christ.
Devenez donc les imitateurs de Dieu, comme des enfants bien-aimés;
et marchez dans la charité, à l’exemple de Christ, qui nous a aimés,
et qui s’est livré lui-même à Dieu pour nous comme une offrande et
un sacrifice de bonne odeur. Ephésiens 4.32 - 5. 1/2

Nous sentons bien nos limites dans ce domaine reconnaissant avec
l'apôtre Paul que :

Ce qui est bon, je le sais, n’habite pas en moi, c’est-à-dire dans ma chair:
j’ai la volonté, mais non le pouvoir de faire le bien. Romains 7:18

Il nous faut donc rechercher en Dieu ce qui n'habite pas en nous :
Sa bonté.

C'est cette bonté que le Saint-Esprit doit produire dans le cœur de
ceux qui sont nés de Dieu.

Il ne s'agit donc pas d'améliorer nos qualités personnelles, mais de
nous tourner résolument vers les perfections divines.

Le fruit de l'Esprit, c'est ...la bonté

Par l'action de son Esprit dans notre cœur, Dieu veut nous
communiquer ses sentiments et sa nature, donc sa bonté.

Peut être que cela nous semble irréalisable ? Alors écoutons
sa Parole :

Éphésiens 3:20 Or, à celui qui peut faire, par la puissance qui agit
en nous, infiniment au delà de tout ce que nous demandons ou pensons,
à lui soit la gloire dans l’Église et en Jésus-Christ, dans toutes les
générations, aux siècles des siècles! Amen!

Je vous ai parlé dans une étude précédente de la façon dont le
Saint-Esprit nous communique les choses de Dieu. (voir La communion
du saint-Esprit et Les communications du Saint-Esprit)

La condition essentielle pour que l'Esprit de Christ produise son fruit
en nous, c'est que nous demeurions attachés au Seigneur Jésus-Christ.

Tous nos efforts résident en cela : demeurer en lui.

Jean 15:5 Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en
moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne
pouvez rien faire.

Comme vous le comprenez, il ne s'agit pas de quelque chose de
systématique qui se produirait en nous du simple fait que nous croyons.

L'apôtre Pierre écrit :

Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui contribue à la vie
et à la piété, au moyen de la connaissance de celui qui nous a appelés
par sa propre gloire et par sa vertu, lesquelles nous assurent de sa part
les plus grandes et les plus précieuses promesses, afin que par elles vous
deveniez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui existe
dans le monde par la convoitise, à cause de cela même,

faites tous vos efforts pour joindre à votre foi la vertu, à la vertu la science,
à la science la tempérance, à la tempérance la patience, à la patience la piété,
à la piété l’amour fraternel, à l’amour fraternel la charité.
Car si ces choses sont en vous, et y sont avec abondance, elles ne vous l
aisseront point oisifs ni stériles pour la connaissance de notre Seigneur
Jésus-Christ.
Mais celui en qui ces choses ne sont point est aveugle, il ne voit pas de loin,
et il a mis en oubli la purification de ses anciens péchés.
C’est pourquoi, frères, appliquez-vous d’autant plus à affermir votre vocation
et votre élection; car, en faisant cela, vous ne broncherez jamais.
C’est ainsi, en effet, que l’entrée dans le royaume éternel de notre
Seigneur et Sauveur Jésus-Christ vous sera pleinement accordée.
2 Pierre 1.3/11

Notre plus grand effort est celui de demeurer en communion avec
le Seigneur Jésus-Christ, comme le sarment demeure attaché au
cep. Le cep et les sarments

Comme vous le voyez, je ne vous enseigne pas quelque chose de magique,
comme certains pensent que pour recevoir les choses profondes de Dieu,
il suffit de quelques réunions avec une prière spéciale, l'imposition des mains,
ou "les paroles" d'un "prophète".

La vie de disciples de Christ, d'enfants de Dieu, demande pour son
développement, sa croissance normale, que nous demeurions attachés
au Seigneur de tout notre cœur, dans la réalité de notre quotidien.

Jean 15.4/5 Demeurez en moi, et je demeurerai en vous. Comme le
sarment ne peut de lui-même porter du fruit, s’il ne demeure attaché
au cep, ainsi vous ne le pouvez non plus, si vous ne demeurez en moi.
Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en
qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez
rien faire.


Les Fruits de l'Esprit Saint : 3. La Bonté 0vnf7e10


Source: http://www.pasteurweb.org/

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Message par Invité Dim 19 Mai 2013 - 22:03



Les Fruits de l'Esprit Saint : 3. La Bonté Il-tie10



Un roi qui ne croyait pas en la bonté de Dieu, avait un esclave qui, dans toutes les circonstance, disait: Mon roi, ne vous découragez pas, car tout ce que Dieu fait est parfait, il ne se trompe pas!
Un jour, ils partaient à la chasse et chemin faisant, une bête sauvage attaqua le roi. Son esclave
réussi à tuer l'animal, mais n'a pu empêcher sa majesté perdre un doigt.

Furieux et sans montrer sa gratitude pour avoir été sauvé, le noble dit: Dieu est-il bon? S’ il était bon, je n'aurais pas été attaqué et perdu mon doigt.

L’esclave répondit seulement: Mon roi, en dépit de toutes ces choses, je peux seulement vous dire que Dieu est bon, et IL connaît « le pourquoi » de toutes ces choses.

Ce que Dieu fait est parfait. Il ne se trompe jamais! Indigné par la réponse, le roi a ordonné l'arrestation de son esclave. Plus tard, il part pour une autre chasse et est capturé par des hommes sauvages qui faisaient des sacrifices humains.
Dans l'autel, prêt à le sacrifier, les nobles sauvages ayant constaté que la victime n'avait pas l'un des ses doigts, a été relâché. Selon eux: il n'était pas si complet pour être offert aux dieux.

À son retour au palais, il autorisa la libération de son esclave qu’il reçut très affectueusement. Mon cher, Dieu était vraiment bon pour moi! J’ai failli être tué par les hommes sauvages, mais par manque d’un seul doigt, on m’a lâché! Mais j'ai une question: Si Dieu est si bon, pourquoi a-t-IL permis que je te mette en prison?

Mon roi, si j'étais allé avec vous dans cette chasse, j’ aurait été sacrifiée à votre place, parce qu’il ne manque aucun doigt. Par conséquent, Rappelez-vous: tout ce que Dieu fait est parfait.

IL ne se trompe jamais

Souvent, nous nous plaignons de la vie et des choses apparemment néfastes qui nous arrivent, en oubliant que rien n'est au hasard et que tout a un but. Chaque matin, offrez votre jour à Dieu.
Demandez à Dieu d'inspirer vos réflexions, de guider vos actes, d'apaiser vos sentiments. Et ne craignez pas. Dieu ne se trompe jamais!

Vous savez pourquoi ce message vous est destiné? Je ne sais pas, mais Dieu sait, car il ne se trompe jamais .......
Le chemin de Dieu est parfait et sa parole, sans impuretés. IL est le chemin de tous ceux qui se confient en Lui, comme il le dit dans 2 Samuel - 22 - 31.



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Message par Invité Dim 19 Mai 2013 - 22:55

Les Fruits de l'Esprit Saint : 3. La Bonté Parlon10


Éphésiens 5:1:

Devenez donc les imitateurs de Dieu, comme des enfants bien-aimés.

Être un imitateur de Dieu, c’est imiter, ou nous modeler sur, Sa nature.
Dieu permet à Ses enfants nés de nouveau d’imiter Sa nature,
la démontrant dans notre vie afin que d’autres puissent Le voir
et Le connaître. La Parole de Dieu exprime très clairement que l
a bonté fait partie de Sa nature d’amour.

Jérémie 9:24:

Mais que celui qui veut se glorifier se glorifie d’avoir de
l’intelligence et de me connaître, de savoir que je suis l’Éternel,
qui exerce la bonté, le droit et la justice sur la terre; car
c’est à cela que je prends plaisir, dit l’Éternel.


Psaumes 103:4:

C’est lui [l’Éternel] qui délivre ta vie de la fosse, Qui te
couronne de bonté et de miséricorde.


Lorsque Dieu a envoyé Son Fils Jésus-Christ pour nous racheter et nous
donner la vie dans l’abondance, la bonté de Dieu a été manifestée envers
nous.

Tite 3:4:

Mais, lorsque la bonté de Dieu notre Sauveur et son amour pour les
hommes ont été manifestés.


Éphésiens 2:7:

afin de montrer [afin que Dieu puisse montrer] dans les siècles à venir
l’infinie richesse de sa grâce par sa bonté envers nous en Jésus-Christ.


En réponse à la nature bienveillante de Dieu envers nous, nous pouvons
démontrer Sa bonté à d’autres.

Éphésiens 4:32:

Soyez bons les uns envers les autres, compatissants, vous pardonnant
réciproquement, comme Dieu vous a pardonné en Christ.


Chaque fois que nous démontrons la bonté de Dieu aux autres,
nous manifestons la nature d’amour de Dieu. Être bon signifie être
utile, bénéfique, doux, et bienveillant. La bonté peut se démontrer
par des paroles bienveillantes, des actes bienveillants, et même des
regards bienveillants. Elle consiste à faire activement le bien malgré
l’ingratitude. Nous sommes capables de manifester la bonté, même
face à l’ingratitude.

Luc 6:32,35,36:

Si vous aimez ceux qui vous aiment, quel gré vous en saura-t-on?
Les pécheurs aussi aiment ceux qui les aiment.
Mais aimez vos ennemis, faites du bien, et prêtez sans rien espérer.
Et votre récompense sera grande, et vous serez fils du Très-Haut,
car il est bon pour les ingrats et pour les méchants.
Soyez donc miséricordieux, comme votre Père est miséricordieux.


En nous modelant selon l’exemple de notre Père, nous sommes bons
envers les ingrats aussi bien qu’envers les reconnaissants. Cela signifie
que nous manifestons la bonté sans penser à un retour.

Le verset suivant parle de la bonté de Dieu. Le mot grec traduit
« bonté » est le même qu’en Éphésiens 2:7 et en Tite 3:4.

Romains 2:4:

… méprises-tu les richesses de sa bonté, de sa patience et de sa
longanimité, ne reconnaissant pas que la bonté de Dieu te pousse à
la repentance [un changement pour le meilleur ?


C’est la bonté de Dieu qui encourage les gens à avoir un changement
de cœur ; c’est pourquoi nous manifestons la bonté même face à l’ingratitude.
Souvent les ingrats ont le plus grand besoin de bonté, et nous sommes
équipés pour leur démontrer cette nature bonne et douce de Dieu.
La bonté peut être la preuve convaincante de l’amour de Dieu.
Alors démontrons libéralement Sa bonté !



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Message par carine Dim 19 Mai 2013 - 23:34

Merci Etoile Bleue,

L'histoire du Roi, nous fait comprendre, de façon si simple, à quel point le Seigneur est Bon pour nous et que nous devons Le louer en toute chose.

carine
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Les Fruits de l'Esprit Saint : 3. La Bonté Empty Re: Les Fruits de l'Esprit Saint : 3. La Bonté

Message par Invité Lun 20 Mai 2013 - 1:09


La bonté de Dieu te pousse à la repentance…

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«Ou méprises-tu les richesses de sa bonté, de sa patience et de sa longanimité, ne reconnaissant pas que la bonté de Dieu te pousse à la repentance?» (Ro.2:4).

Donc, c’est la bonté de Dieu qui pousse toi et moi à la repentance! Oui, Sa bonté qui s’exprime par Sa patience et Sa longanimité! C’est la prise de conscience de ma faiblesse et de ma méchanceté d’une part et d’autre part la patience, la longanimité et la bonté de Dieu qui me supportent, me tolèrent et me poussent à comprendre mon besoin de me repentir, de me convertir et de m’approcher de Dieu. Est-ce que le fait que Dieu ne m’a pas encore «puni» me donne l’impression que je suis innocent et par conséquent que je suis assuré? Est-ce que Sa bonté et Sa tolérance m’encouragent à continuer à pécher? Que le Seigneur nous aide à comprendre et à proclamer les richesses de la bonté de Dieu; richesses de Dieu dont les preuves ont étés manifestées à tous à plusieurs reprises sous forme d’actes de miséricorde, d’amour et de providence…

Il y a des moments quand l’homme prend conscience de sa situation morale et qu’il est saisi d’étonnement: pourquoi et jusqu’à quand Dieu me tolèrera-t-Il? Est-ce que j’abuse de la bonté et de la miséricorde de Dieu parce qu’Il est lent à la colère? (Ec.8:1; 2Pie.3:9). Qu’est‑ce que Dieu a fait pour moi en donnant son Fils Jésus-Christ pour mourir sur la croix pour mes péchés et que suis-je en train de faire envers Lui et pour Lui? De plus, je juge mes prochains comme si moi, moi, moi j’étais un ange! Quelle hypocrisie! Quel aveuglement! Je suis vraiment inexcusable! En réalité, je me condamne, puisque moi aussi je fais les mêmes choses…

En faisant ces réflexions sur les richesses de la bonté de Dieu, de Sa patience et de Sa longanimité, j’ai senti le besoin de réexaminer ce verset dans son contexte. Alors, j’ai compris qu’il y aurait une grande erreur doctrinale si j’isolais la bonté de Dieu de Ses avertissements: ceux qui précèdent ce verset et ceux qui les suivent! Impossible d’échapper à être jugé! En outre, si mon cœur demeurait ‘endurci et impénitent’, j’amasserais «un trésor de colère» pour le jour de la colère et de la manifestation du juste jugement de Dieu, qui rendra à chacun selon ses œuvres (v.5-6). Et la Bible continue: «réservant la vie éternelle à ceux qui, par la persévérance à bien faire, cherchent l’honneur, la gloire et l’immortalité; mais l’irritation et la colère à ceux qui, par esprit de dispute, sont rebelles à la vérité et obéissent à l’injustice. Tribulation et angoisse sur toute âme d’homme qui fait le mal……… Gloire, honneur et paix pour quiconque fait le bien……… Ce ne sont pas, en effet, ceux qui écoutent la loi qui sont justes devant Dieu, mais ce sont ceux qui la mettent en pratique qui seront justifiés.» (Ro.2:7-13). Que le Seigneur nous aide à comprendre notre obligation à rejeter nos péchés et nous tourner vers Dieu.

Il y a un passage magnifique de la Bible qui dit : «La bonté et la vérité se sont rencontrées, la justice et la paix se sont entre-baisées. La vérité germera de la terre, et la justice regardera des cieux.» (Ps.85:10-11 DRB). Donc, la bonté (la grâce) de Dieu ne peut pas régner sans la vérité (Ro.5:21) et la paix ne peut pas exister sans la justice (Es.48:22). Et finalement, si la vérité «germera de la terre», c-à-d de la part de l’homme, alors la justice de Dieu «regardera des cieux» favorablement pour justifier et sauver même l’impie qui se confie à Lui! (Ro.4:5). La crainte de Dieu, unie à la compréhension des richesses de Sa bonté, constitue une incitation à la repentance et à une conversion de l’âme. Une conversion de tout ce qui est mal à tout ce qui est bon. Une conversion initiale accompagnée par la régénération de l’âme par la puissance de l’Esprit Saint qui utilise et active efficacement la Parole de Dieu. Ensuite, une conversion continuelle dans l’âme et la vie de tous ceux qui acceptent les réprimandes de Dieu et obéissent à toute vérité de Sa Parole divine, chose qui aura comme conséquence pour le croyant de progresser ‘de force en force’ (Ps.84:7) et de ‘gloire en gloire’, comme par le Seigneur, l’Esprit! (2Co.3:18)

En relisant les versets précités, j’ai été saisi par l’expression: «rebelles à la vérité et obéissent à l’injustice». Je me suis rappelé que quand j’étais jeune, j’ai eu des discussions avec un prêtre sur les conditions et la manière par lesquelles l’homme peut être sauvé. Lui, ne pouvant pas nier ou réfuter les vérités Bibliques concernant le salut de l’homme par la foi et la grâce de Dieu (Eph.2:Cool, qui étaient à l’encontre de ses traditions ecclésiastiques, a voulu clôturer nos discussions en disant: «Tu as raison, c’est la vérité, mais si moi je commence à prêcher sur la base de ces vérités Bibliques mes supérieurs me mettront à la porte.» Maintenant, à mon âge avancé, j’ai eu des discussions avec un pasteur sur certaines pratiques de l’église qui venaient à l’encontre de certaines vérités Bibliques. Après quelques rencontres et échanges de vues, il a avoué que s’il voulait mettre en application les ‘instructions’ Bibliques dans son église il serait «bombardé» par certains de ses collaborateurs et ensuite par ses supérieurs et il aurait des problèmes, dont la fin ne pouvait pas être prévue…

Voila deux exemples de personnes ‘religieuses’ qui n’obéissent pas à la vérité de Dieu! Qu’est-ce qu’il va se passer s’ils continuent à mépriser Sa Parole et Sa bonté avec un cœur endurci et impénitent par des compromis inacceptables?


Oh, Seigneur! Protège-nous de nous-mêmes. Ne permets jamais que notre cœur reste endurci et impénitent. Que notre cœur se fonde dans une contrition profonde par la bonté de ton Fils Jésus-Christ, et que nous soyons en deuil pour tout le mal que nous avons fait contre notre Grand Dieu et Seigneur Jésus-Christ (Tit.2:13). Aide-nous à nous efforcer à T’être agréables (2Co.5:9). Ne permets pas que nous oubliions qu’un jour nous serons devant Toi pour rendre compte de tout ce que nous avons dit, fait et même pensé qui n’a pas été confessé et rejeté! Amen.



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