Un ami, un guide, un frère...

Perdu dans l'obscurité, où es tu toi l'ami, le guide, le frère que je n'ai pas encore rencontré, dans mon esprit embrumé une seule image règne, celle de ces superbes plumes blanches immaculé... Une vision du divin, ou encore l'illusion du malin ? Sans toi, mon âme damné erre seul dans l'obscurité, l'âme brisé, le corps se baignant dans une luxure sans pareil... Ami de l'art, sauve moi, sort moi des griffes de l'empereur mouche... Un appel qui résonne chaque soir dans ma lente agonie. Au fond, je finis par céder, face à l'orgueilleux porteur de la sombre flamme, je me laisses alors dévorer par elle dans un dernier cri d'agonie... Ma passion m'aura finalement fait sombrer, mes excès m'ont ils condamnés ? Ma plume glisse entre mes doigts, des sueurs froide envahissant tout mon être paralyser, dans un dernier cris de désespoir la plume immaculé s'embrase alors d'une lueur divine... Étais-ce ce frère que je cherchais depuis toujours qui déployait ses ailes de lumière dans les ténèbres ? Et pour la première fois depuis mon éternel errance un léger sourire parcouru mes lèvres en entendant sa voix cristalline murmurer « Excuse moi du retard... » alors que les rugissements des enfers s'élevèrent dans l'ombre, les regards de braises infernaux éclairèrent la nuit épaisse, s'approchant à pas lent du guide venu me sauver de ma damnation. Toujours immobile, l'être divin admirait l'obscurité, un regard flamboyant comme les flammes de l'enfer se démarqua des autres... C'était lui, esprit de la jalousie, empereur des ténèbres... Son féroce ennemi... Son grognement faisait trembler quiconque osait se mettre sur sa route, et pourtant, l'être ailé resta de marbre face à la plus grande des frayeurs de l'homme... Les ténèbres... Éclairant alors l'ombre de mon cœur rien qu'a sa présence, il libéra le damner que j'étais de ma condamnation... S'attirant les foudres des forces de Lucifer, il me fit découvrir la lumière... Une lumière pourtant bien trop aveuglante pour moi... Le visage déçu, l'ami, le guide, le frère qu'il était posa affectueusement sa main sur mon épaule, et toujours avec cette voix qui le familiarisait bien, il me murmura

« Va... Va mon frère, profite de cette liberté qui t'est offerte. Mais promets moi une chose, vis. Vis pour la splendeur de l'art, chante la louange de Dieu à travers l'art... Car tu sais, ce don de création qui vous ai offert est une louange pour notre père à tous... Et aussi, promets une seconde petite chose, qu'on se reverra... Virgith... »

...

c'est super beau ! bravo

Oui, vous avez une jolie plume et j'aime bien la fin qui n'est que le début ...

Merci beaucoup, et oui, ce n'est qu'un début si j'ose dire ^^'