DEMANDONS À NOTRE BON PÈRE DU CIEL CE DONT NOUS AVONS BESOIN...
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Re: DEMANDONS À NOTRE BON PÈRE DU CIEL CE DONT NOUS AVONS BESOIN...
17 octobre 2015
Comment adopter Dieu comme un Père aimant ?
La vie chrétienne n'a rien d'un long chemin de croix sous le regard courroucé du Très-Haut. Gare aux parents qui infligeraient à leurs enfants un si mauvais traitement !
« Aucun enfant n’est venu au monde avec un mode d’emploi ! », disait souvent mon père. Tous mes amis qui ont des enfants ont déjà utilisé cette phrase.
Être parent implique de constamment jongler entre préoccupations et réflexions.
Donc cela ne me surprend pas de voir des parents se battre pour faire ce qui est bien, et pour savoir ce qu’est la bonne chose à faire. Être parent demande beaucoup de bon sens et une profonde sagesse, ainsi qu’un engagement indéfectible à voir et à intervenir. Les parents attentifs ne font pas relâche. Néanmoins, après 20 ans d’enseignement à l’université, je suis toujours surpris de voir des jeunes adultes exceptionnels dont les parents ne semblent pas voir les qualités. J’ai quelquefois constaté cet aveuglement, et ai souvent entendu les élèves en parler.
Parlant de cela à un ami très cher, je lui ai demandé : « Comment cela a-t-il pu se produire ? Comment ces parents ont-ils pu ne pas voir ou être indifférents à la bonté de leurs enfants adultes ? ». Il a souri et a répondu : « Je peux comprendre cela, c’est facile à expliquer ». Il s’en est suivi une conversation très enrichissante.
Mon ami m’a dit que les parents cherchent toujours à être corrects, à améliorer, gérer, contrôler. Bien entendu tous ces efforts sont nécessaires. Mais être si attentif comporte un risque – voir son enfant comme un problème à résoudre, ou un accident potentiel. Cette étroitesse de vue peut être dangereuse. Le risque est que l’enfant jeune ou adulte se perçoive comme une déception constante pour ses parents, et que les parents ne voient plus ce qu’il y a de bien chez leurs enfants. Je crois que toutes ces difficultés ont des racines spirituelles.
Dieu n’est pas un contrôleur mais un Père aimant
Je connais beaucoup de personnes qui voient leur vie de chrétien comme un exercice de gestion des péchés. Il ne faut pas banaliser le péché, mais si suivre le Christ se limite à faire ce qu’il faut en attendant le jugement divin, alors la vie chrétienne devient une existence sans vie. Dieu est vu comme un contrôleur et non comme un père. Vivre ainsi est vain et épuisant.
Ma crainte est de nous voir adopter notre vue étroite d’un Dieu sans amour et de l’appliquer d’une certaine façon dans l’éducation de nos enfants. Dieu semble souvent en colère, nous trouver des fautes et être déçu par nous – nous semblons toujours en colère, déçus et jamais satisfaits de nos enfants. Et tout comme nous trouvons oppressant de vivre sous le regard constamment courroucé de Dieu, nos enfants trouvent oppressant de vivre sous notre regard courroucé.
Pour l’amour de Dieu et des enfants confiés à nos soins, nous devons nous efforcer de corriger notre vue déformée de Dieu. Pour nous y aider, je peux recommander deux bons livres Fathered by God et The Furious Longing of God qui sont un bon début.
Si nous pouvons comprendre que nous devons non seulement répondre devant Dieu mais que nous sommes appelés par Lui, dans Son royaume et dans son Cœur, alors nous ne ploierons plus sous le fardeau de la croyance que Dieu nous regarde d’un œil critique et non de père. Si nous comprenons que notre Père céleste se plaît à nous aimer, nous pourrions commencer à communiquer avec nos enfants jeunes et plus âgés et leur dire que nous nous plaisons à les aimer. Entre-temps, je continue de prier pour que les parents de certains étudiants soient éblouis et enchantés par les jeunes adultes que sont devenus leurs enfants.
Dans un prochain texte je parlerai du pouvoir des souvenirs – pour le meilleur et pour le pire. En attendant, prions les uns pour les autres.
Père Robert McTeigue + jésuite
Comment adopter Dieu comme un Père aimant ?
La vie chrétienne n'a rien d'un long chemin de croix sous le regard courroucé du Très-Haut. Gare aux parents qui infligeraient à leurs enfants un si mauvais traitement !
« Aucun enfant n’est venu au monde avec un mode d’emploi ! », disait souvent mon père. Tous mes amis qui ont des enfants ont déjà utilisé cette phrase.
Être parent implique de constamment jongler entre préoccupations et réflexions.
Donc cela ne me surprend pas de voir des parents se battre pour faire ce qui est bien, et pour savoir ce qu’est la bonne chose à faire. Être parent demande beaucoup de bon sens et une profonde sagesse, ainsi qu’un engagement indéfectible à voir et à intervenir. Les parents attentifs ne font pas relâche. Néanmoins, après 20 ans d’enseignement à l’université, je suis toujours surpris de voir des jeunes adultes exceptionnels dont les parents ne semblent pas voir les qualités. J’ai quelquefois constaté cet aveuglement, et ai souvent entendu les élèves en parler.
Parlant de cela à un ami très cher, je lui ai demandé : « Comment cela a-t-il pu se produire ? Comment ces parents ont-ils pu ne pas voir ou être indifférents à la bonté de leurs enfants adultes ? ». Il a souri et a répondu : « Je peux comprendre cela, c’est facile à expliquer ». Il s’en est suivi une conversation très enrichissante.
Mon ami m’a dit que les parents cherchent toujours à être corrects, à améliorer, gérer, contrôler. Bien entendu tous ces efforts sont nécessaires. Mais être si attentif comporte un risque – voir son enfant comme un problème à résoudre, ou un accident potentiel. Cette étroitesse de vue peut être dangereuse. Le risque est que l’enfant jeune ou adulte se perçoive comme une déception constante pour ses parents, et que les parents ne voient plus ce qu’il y a de bien chez leurs enfants. Je crois que toutes ces difficultés ont des racines spirituelles.
Dieu n’est pas un contrôleur mais un Père aimant
Je connais beaucoup de personnes qui voient leur vie de chrétien comme un exercice de gestion des péchés. Il ne faut pas banaliser le péché, mais si suivre le Christ se limite à faire ce qu’il faut en attendant le jugement divin, alors la vie chrétienne devient une existence sans vie. Dieu est vu comme un contrôleur et non comme un père. Vivre ainsi est vain et épuisant.
Ma crainte est de nous voir adopter notre vue étroite d’un Dieu sans amour et de l’appliquer d’une certaine façon dans l’éducation de nos enfants. Dieu semble souvent en colère, nous trouver des fautes et être déçu par nous – nous semblons toujours en colère, déçus et jamais satisfaits de nos enfants. Et tout comme nous trouvons oppressant de vivre sous le regard constamment courroucé de Dieu, nos enfants trouvent oppressant de vivre sous notre regard courroucé.
Pour l’amour de Dieu et des enfants confiés à nos soins, nous devons nous efforcer de corriger notre vue déformée de Dieu. Pour nous y aider, je peux recommander deux bons livres Fathered by God et The Furious Longing of God qui sont un bon début.
Si nous pouvons comprendre que nous devons non seulement répondre devant Dieu mais que nous sommes appelés par Lui, dans Son royaume et dans son Cœur, alors nous ne ploierons plus sous le fardeau de la croyance que Dieu nous regarde d’un œil critique et non de père. Si nous comprenons que notre Père céleste se plaît à nous aimer, nous pourrions commencer à communiquer avec nos enfants jeunes et plus âgés et leur dire que nous nous plaisons à les aimer. Entre-temps, je continue de prier pour que les parents de certains étudiants soient éblouis et enchantés par les jeunes adultes que sont devenus leurs enfants.
Dans un prochain texte je parlerai du pouvoir des souvenirs – pour le meilleur et pour le pire. En attendant, prions les uns pour les autres.
Père Robert McTeigue + jésuite
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Inscription : 25/03/2008
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: DEMANDONS À NOTRE BON PÈRE DU CIEL CE DONT NOUS AVONS BESOIN...
Père très bon...
Notre Père, qui fais briller le soleil
sur les justes et sur les pécheurs,
Père de tous, Père unique
de tous ceux qui ont des pensées différentes,
Père, qui cherches moins
à être le mien ou le tien
qu'à être avant tout: Notre Père,
que ton nom soit sanctifié.
Mon Dieu,
nous t'implorons jusqu'à en perdre souffle,
nous qui crions pour la paix.
Que ta volonté et ton règne
se réalisent vite sur notre terre,
en nous laissant pénétrer de l'amour
que nous donne ton Esprit.
Donne-nous, Père, notre pain de chaque jour:Père de tous, Père unique
de tous ceux qui ont des pensées différentes,
Père, qui cherches moins
à être le mien ou le tien
qu'à être avant tout: Notre Père,
que ton nom soit sanctifié.
Mon Dieu,
nous t'implorons jusqu'à en perdre souffle,
nous qui crions pour la paix.
Que ta volonté et ton règne
se réalisent vite sur notre terre,
en nous laissant pénétrer de l'amour
que nous donne ton Esprit.
le pain de ta parole qui nourrit de vérité, l'intelligence
et enracine dans l'amour, la volonté;
le pain consacré de ton corps,
qui donne la vie en plénitude,
et le pain de farine, qui apaise la faim des enfants,
renforce la croissance des jeunes
et apporte la paix dans les foyers.
Père, pardonne nos offenses.
Reconnaître notre méchanceté nous pèse;
nos erreurs et nos fautes nous humilient,
mais toi qui connais nos faiblesses,
tu sauras pardonner.
Père, nos offenses blessent nos frères
et altèrent la convivialité nationale:
les offenses aux pauvres,
aux faibles, aux désemparés;
les offenses qui nous séparent, nous divisent,
qui nous éloignent les uns des autres
et empêchent le rapprochement fraternel.
Père, que cette prière que nous élevons pour le Chili
et tous les autres pays en guerre
lave l'âme de la nation.
Cette âme si belle, si simple, si solidaire
est aujourd'hui salie par le terrorisme,
la haine et la rancœur.
Père, pardonne nos offenses
comme nous pardonnons
à ceux qui nous offensent:
comme ton Fils,
l'Église est crucifiée
par toi, frère président,
par moi, archevêque et pasteur,
par tous les frères catholiques
lorsque nous cessons d'aimer.
Même si cela nous coûte,
même si cela nous humilie,
même si cela nous pèse,
aide-nous à pardonner,
car nous devons cheminer ensemble
pour construire la nouvelle société
où règnent l'amour, la justice et la paix.
Libère-nous de tout mal
et de la tentation de le faire,
que jamais nous ne disions
de mensonge pour la vérité
ni ne rendions le mal pour le mal.
À toi, l'unique souverain,
la gloire, aujourd'hui et pour toujours,
à toi, l'honneur et la puissance. Amen !
Cardinal Francisco Fresno Larrain,
Santiago, Chili, sept.1986
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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