"Mariage pour tous" : la dérive totalitaire des extrémistes gays

Je ne vous juge pas en tant que personne, mon rôle consiste simplement à rappeler la Doctrine de l'Eglise, Doctrine qu'apparemment vous relativisez sur un certain nombre de points.

Je peux comprendre que Boya nous fasse part de ses doutes quant à certains aspects de cette Doctrine, car il n'y a sans doute jamais été exposé dans sa plénitude, tout comme je pourrais comprendre vos positions si vous m'aviez dit que vous n'étiez pas Catholique.

C'était là le sens de ma question.

Un Catholique sait qu'il doit donner l'assentiment de son coeur et de sa raison aux positions prises par le Magistère en matière de Foi et de morale.

On n'est pas en droit d'attendre la même chose d'un non Catholique à qui la Foi n'a pas été présentée dans son entièreté par quelqu'un de réellement exemplaire.

J'accepte tout-à-fait qu'une personne se refuse à donner son assentiment au Magistère ; mais si cette personne s'y refuse, c'est "être gentil avec elle" (pour reprendre votre expression) que de lui préciser le danger qu'elle encourt de son propre fait.

Je ne compte pas cesser de m'exprimer sur les questions liées au "mariage pour tous", à l'adoption, à la PMA.

Ce n'est pas moi qui ai jugé utile de porter au débat l'idée d'un "mariage pour tous" dans notre pays.

Ainsi, de par la force des choses, nous seront amenés à reparler de l'homosexualité. C'est ainsi.

De plus, le Pape, en union avec la quasi totalité des Évêques de France, nous y invite.

Et lorsqu'une question parvient à générer au sein de l'Eglise un tel consensus sur les réponses à donner, au point qu'un président de Conférence épiscopale puisse appeller ses fidèles à s'exprimer et à se manifester publiquement, c'est que cette question n'est pas d'importance secondaire.

Fabrice