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Israël - Iran - États-Unis : Une issue positive possible ?

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Israël - Iran - États-Unis : Une issue positive possible ? - Page 8 Empty Re: Israël - Iran - États-Unis : Une issue positive possible ?

Message par Gilles Mar 30 Oct 2012 - 12:16

Publié le 29 octobre 2012 à 18h15 ]Israël - Iran - États-Unis : Une issue positive possible ? - Page 8 604713-shimon-peres

Shimon Peres dit que les sanctions contre l'Iran portent fruit

Les sanctions internationales imposée à l'Iran pour dissuader ce pays de poursuivre son programme nucléaire controversé portent leurs fruits, a déclaré lundi à Jérusalem le président israélien Shimon Peres au chef d'état-major américain, le général Martin Dempsey.


«Les sanctions (internationales contre l'Iran) commencent à porter des fruits. Je pense que nous sommes tous d'accord pour commencer par des moyens non militaires, tout en gardant toutes les options sur la table», a déclaré M. Peres au général Dempsey, selon un communiqué de son bureau.

Les deux hommes ont évoqué «la menace du nucléaire iranien, le renforcement des relations stratégiques bilatérales et le développement régional», en présence du chef d'état-major israélien, le général Benny Gantz, a précisé le texte.

Le général Dempsey est arrivé dimanche en Israël à l'occasion de manoeuvres militaires conjointes israélo-américaines, considérées comme les plus importantes jamais menées par les deux pays alliés.


Le général Gantz a de son côté reçu le général Dempsey à son quartier général à Tel-Aviv, et tous deux ont parlé «de divers aspects de la coopération militaire et des défis sécuritaires», selon un communiqué de l'armée israélienne.

Par ailleurs, le ministre israélien de la Défense, Ehud Barak, s'est rendu à Londres pour des entretiens avec les principaux dirigeants britanniques, a indiqué lundi soir un communiqué de son bureau.

M. Barak doit s'entretenir «notamment avec son homologue Philip Hammond, le chef d'état-major Sir David Richards et le conseiller à la sécurité nationale Sir Nigel Kim Darroch, ainsi qu'avec le chef de la diplomatie William Hague», a précisé le communiqué.

Le communiqué n'a pas précisé l'objet de ces entretiens, qui devraient porter sur le programme nucléaire iranien ainsi que sur l'instabilité en Syrie et au Proche-Orient.

Seule puissance nucléaire --officieuse-- de la région, Israël considère que son existence serait menacée si Téhéran disposait de la bombe atomique. L'Iran assure cependant que son programme nucléaire n'a aucune visée militaire, comme l'en accusent également les Occidentaux.

Agence France-Presse
Jérusalem


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Message par Gilles Jeu 1 Nov 2012 - 14:38

jeudi, 01 novembre 2012 01:54

Israël - Iran - États-Unis : Une issue positive possible ? - Page 8 4iran-israel-bombing

Israël abaisse le niveau de la menace nucléaire iranienne


Téhéran a ajourné les projets de fabrication d'armes nucléaires, a déclaré le ministre israélien de la défense Ehud Barak cité par le Daily Telegraph. L’Iran a réorienté près d’un tiers de l’uranium enrichi à 20% vers l’électronucléaire.


Israël a abaissé le niveau de la menace nucléaire iranienne en reconnaissant indirectement que l’uranium enrichi à 20% était destiné aux réacteurs employés dans la médecine, comme l'affirme depuis longtemps Téhéran.

Selon Ehud Barak, l’Iran est contraint de faire marche arrière par crainte d’une opération armée israélo-américaine qui empêcherait Téhéran de fabriquer des armes nucléaires. Ehud Barak insiste sur les attaques préventives contre les installations nucléaires iraniennes. Le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu partage cette position. Washington a laissé entendre sans ambages qu’il ne soutenait pas son allié proche-oriental sur ce point. Le président américain Barack Obama n’a même pas trouvé le temps de rencontrer Benjamin Netanyahu à la Maison blanche pendant la visite du premier ministre israélien à l’Assemblée générale de l’ONU. C’est ce qui a poussé Israël à réviser à la baisse le degré de la menace iranienne. Sergueï Demidenko, expert de l’Institut d’études stratégiques et d’analyse, livre ses impressions à La Voix de la Russie.

« Cette contradiction est, semble-t-il, à l’origine de la déclaration de Barak Obama. Les Etats-Unis n’entendent pas bombarder l’Iran. Chat échaudé craint l’eau froide. L’Iran n’est pas l’Irak. Il est clair qu’Israël n’emploiera pas la force contre l’Iran sans le soutien des Etats-Unis. Bombarder un réacteur nucléaire irakien à Osiris en 1991 avec une unité de chasseurs est une chose, et essayer de frapper une puissante infrastructure très bien protégée et résister à un coup de rétorsion en est une autre. Israël ne saurait sans doute réaliser à lui seul une opération aussi compliquée et d’une telle envergure ».

Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a réaffirmé ces derniers jours la position de Moscou concernant l’Iran. La Russie ne dispose pas de données confirmant la fabrication d'armes nucléaires par Téhéran. Il existe des questions relatives aux développements nucléaires réalisés auparavant qu’il faudrait élucider en coopération étroite avec l’AIEA.

par Konstantin Garibov

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Message par l43275 Jeu 1 Nov 2012 - 14:44

Cette contradiction est, semble-t-il, à l’origine de la déclaration de Barak Obama. Les Etats-Unis n’entendent pas bombarder l’Iran.

Prions pour que cela dur Prie

Merci Gilles



Cordialement dans le Christ-Roi Maitre des Nations Encens

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Message par Gilles Ven 2 Nov 2012 - 14:15

Mis à jour le: 2 novembre 2012 10:14

Israël - Iran - États-Unis : Une issue positive possible ? - Page 8 Iran-obama-765542-jpg_512585
De jeunes Iraniens manifestent lors du 33e anniversaire de la prise de l'ambassade des États-Unis à Téhéran par des étudiants islamistes.

Iran: des milliers de manifestants scandent "Mort à l'Amérique" à Téhéran

Des milliers d'Iraniens ont marqué vendredi en scandant "Mort à l'Amérique" le 33e anniversaire de la prise de l'ambassade des Etats-Unis à Téhéran par des étudiants islamistes, selon un correspondant de l'AFP.

Pour cette manifestation annuelle organisée par les autorités devant ce qu'elles appellent "le nid des espions", les participants ont aussi brandi des pancartes proclamant "Mort à Israël" ou "Mort à la Grande-Bretagne" et brûlé des drapeaux américains et israéliens.

Cet anniversaire intervient dans les derniers jours de la campagne présidentielle américaine, pendant laquelle l'éventuelle menace du programme nucléaire iranien a occupé une place importante dans les questions de politique étrangère.

Le 4 novembre 1979, quelques mois après la révolution islamique qui a renversé le Shah Mohammed Reza Pahlavi soutenu par les Américains, des étudiants ont envahi l'ambassade américaine à Téhéran et pris en otage 52 diplomates qui n'ont été libérés qu'après 444 jours.

La crise a provoqué la rupture des relations diplomatiques entre les Etats-Unis et l'Iran, et l'ancienne ambassade, couverte de fresques anti-américaines, sert désormais de centre de formation pour les Gardiens de la révolution, l'armée d'élite du régime islamique iranien.

Cette année, l'Iran commémore l'événement en avance selon le calendrier persique parce que la date anniversaire coïncide avec une fête religieuse chiite.

Israël - Iran - États-Unis : Une issue positive possible ? - Page 8 Logo_afp

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Message par Gilles Lun 5 Nov 2012 - 0:11

Israël - Iran - États-Unis : Une issue positive possible ? - Page 8 Yehouda

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Message par Gilles Mar 6 Nov 2012 - 3:17

Créé le 05-11-2012 à 22h01
- Mis à jour à 23h50


Israël - Iran - États-Unis : Une issue positive possible ? - Page 8 Media_xll_5300583

Netanyahu est "prêt, s'il le faut" à déclencher une attaque contre l'Iran Israël - Iran - États-Unis : Une issue positive possible ? - Page 8 1156268568Israël - Iran - États-Unis : Une issue positive possible ? - Page 8 519379992

JERUSALEM (AFP) - Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s'est déclaré "prêt, s'il le faut", à déclencher une attaque contre les sites nucléaires iraniens, dans une interview lundi soir à la télévision israélienne.

Ces propos ont été diffusés à la veille de l'élection présidentielle aux Etats-Unis, alors que M. Netanyahu a pressé --en vain-- ces dernières semaines l'administration Obama de fixer une "ligne rouge" au régime de Téhéran afin d'empêcher l'Iran de se doter de l'arme nucléaire.

"Je suis bien sûr prêt, s'il le faut, à presser sur le bouton" pour lancer une attaque contre les installations nucléaires iraniennes, a déclaré à la chaîne 2 de la TV israélienne M. Netanyahu, qui à aucun moment n'a évoqué une frappe nucléaire.

Le programme nucléaire iranien inquiète Israël et les pays occidentaux, qui redoutent malgré les démentis de Téhéran qu'il dissimule un volet militaire, ce que l'Etat hébreu considère comme une menace pour sa propre existence.

Le Premier ministre répondait à la journaliste Ilana Dayan qui lui avait demandé: "Etes-vous vraiment prêt à presser sur le bouton ?" pour attaquer l'Iran.

"J'espère que ce ne sera pas le cas. En fin de compte, la responsabilité repose sur le Premier ministre, et tant que je serai Premier ministre, l'Iran n'aura pas l'arme nucléaire. S'il n'y a pas d'autre moyen, Israël est prêt à agir", a-t-il répondu.

M. Netanyahu a toutefois souligné qu'il "ne se jetait pas dans la guerre".

"Si on peut régler la question (du nucléaire iranien) par des pressions internationales, tant mieux (...) Mais nous sommes sérieux. Ce ne sont pas des faux semblants", a insisté M. Netanyahu dans cette émission.

- Ligne rouge -

Le Premier ministre a expliqué qu'à la suite de ses mises en garde, "le président (Barack) Obama a formellement reconnu à Israël le droit à l'autodéfense, et le président (François) Hollande aussi". M. Netanyahu a effectué la semaine dernière une visite en France où il a rencontré pour la première fois le chef de l'Etat.

Selon la chaîne 2, M. Netanyahu et son ministre de la Défense Ehud Barak ont donné en 2010 ordre à l'armée de préparer une attaque contre des installations nucléaires iraniennes, qui a finalement été annulée.

L'ordre n'a pas été appliqué en raison de l'opposition du chef d'état-major de l'époque, le général Gaby Ashkenazi, et du chef du Mossad en poste Meïr Dagan, a affirmé la Chaîne-2.

M. Barak, qui a été interviewé par la chaîne, a affirmé que le chef d'état-major avait répondu à M. Netanyahu que l'armée n'était pas prête car elle ne disposait pas des moyens opérationnels de lancer une attaque contre l'Iran.

Selon M. Barak, la décision d'élever le niveau d'alerte "ne signifiait pas nécessairement une guerre". Finalement, le projet d'attaque a été abandonné.

En septembre, M. Netanyahu avait réclamé avec insistance à la Maison Blanche d'imposer à Téhéran "des lignes rouges claires" à ne pas dépasser dans son programme nucléaire, en menaçant de frapper préventivement les installations atomiques iraniennes.

Toutefois, il s'est heurté à un refus du président Obama --avec lequel il entretient des relations très fraîches-- qui, comme le reste de la communauté internationale, privilégie à ce stade un durcissement des sanctions contre l'Iran.

Israël n'a jamais reconnu posséder des armes atomiques, mais les experts estiment que l'Etat hébreu possède au moins 200 ogives nucléaires.

Israël - Iran - États-Unis : Une issue positive possible ? - Page 8 Logo_nouvel_obs

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Message par Gilles Ven 9 Nov 2012 - 3:04

Mis à jour le: 8 novembre 2012 20:07

Israël - Iran - États-Unis : Une issue positive possible ? - Page 8 478130_le-premier-ministre-israelien-benjamin-netanyahu-le-8-novembre-2012-a-ashdod

Israël, sur la défensive, redoute une possible "vengeance" d'Obama

Le gouvernement israélien se retrouvait jeudi sur la défensive, l'opposition et les commentateurs évoquant l'hypothèse d'une "vengeance" du président Barack Obama en raison des sympathies affichées par Benjamin Netanyahu en faveur du candidat républicain perdant Mitt Romney.

Le ministre des Finances Youval Steinitz, un proche de M. Netanyahu, a tenté de réfuter les accusations d'ingérence du Premier ministre israélien dans la campagne présidentielle américaine.

"Nous ne nous sommes pas immiscés dans les élections américaines", a affirmé M. Steinitz à la radio publique.

"Ceux qui colportent de fausses informations sur une intervention israélienne dans le scrutin portent atteinte aux intérêts d'Israël", a-t-il accusé en visant notamment l'ancien Premier ministre centriste Ehud Olmert.

M. Olmert, qui envisage un retour en politique pour les élections législatives du 22 janvier, a estimé qu'en prenant parti, M. Netanyahu a "violé les règles de base qui régissent les relations entre Etats", selon des propos tenus devant la communauté juive de New-York rapporté par des médias israéliens.

La dirigeante du Meretz, un parti d'opposition de gauche, Zehava Galon, a elle fustigé "l'intervention grossière de Benjamin Netanyahu dans les élections américaines", parlant d'un "pari irresponsable".

Le président Obama a appelé jeudi plusieurs dirigeants politiques, dont M. Netanyahu, qui l'avaient félicité après sa réélection, a indiqué la Maison Blanche.

Selon un communiqué de son bureau, M. Netanyahu a assuré à M. Obama, lors de cette conversation téléphonique, qu'"il entend continuer de coopérer avec lui pour relever les défis auxquels sont confrontés les Etats-Unis et Israël, afin de promouvoir la paix et la sécurité dans la région".

M. Netanyahu et Romney, des conservateurs libéraux, partagent des affinités idéologiques encore renforcées par l'appartenance du républicain à l'Eglise mormone, traditionnelle soutien de la droite nationaliste israélienne.

L'ambassadeur des Etats-Unis en Israël, Dan Shapiro, s'est efforcé d'apaiser la polémique en qualifiant de "ridicule" l'idée d'un "désir de vengeance" du président réélu.

Le prix à payer

Les analystes israéliens s'interrogent néanmoins sur le "prix" que Barack Obama pourrait faire payer à M. Netanyahu à un peu plus de deux mois d'un scrutin crucial.

"Netanyahu a parié et nous allons payer", résume le tabloïd Yédiot Aharonot.

Même son de cloche à gauche, au Haaretz: "Obama a maintenant quatre ans pour régler ses comptes avec Netanyahu, pour le soutien ouvert à Mitt Romney, pour ses dépréciations (d'Obama) devant le Congrès, pour le gel des négociations avec les Palestiniens, pour la colonisation et pour avoir tenté de lui faire la leçon sur le dossier iranien".

Le premier test de l'humeur entre l'Américain et l'Israélien pourrait avoir lieu très prochainement, à l'occasion de la demande de rehaussement du statut de la Palestine au rang d'Etat non-membre à l'ONU.

"Netanyahu espère que les Américains vont presser Mahmoud Abbas de renoncer à ce projet, mais le président américain demandera en échange que le Premier ministre fassent preuve de souplesse envers les Palestiniens", a pronostiqué le commentateur politique de la radio publique.

La deuxième test devrait porter sur le programme nucléaire iranien controversé.

Selon plusieurs commentateurs, Barack Obama pourrait tenter de négocier un accord avec Téhéran sans fixer de limite de temps tandis que M. Netanyahu ne cesse d'accuser l'Iran de procrastination.

M. Netanyahu a réclamé, en vain, à la Maison Blanche d'imposer à l'Iran "des lignes rouges claires" à ne pas dépasser dans son programme nucléaire, en menaçant de frapper préventivement les installations atomiques iraniennes.

Mais il s'est heurté à une fin de non-recevoir du président américain qui privilégie à ce stade un durcissement des sanctions contre l'Iran.

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Message par Gilles Dim 11 Nov 2012 - 12:31

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Message par Niko Dim 11 Nov 2012 - 13:47


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Message par Gilles Sam 17 Nov 2012 - 3:23

Israël - Iran - États-Unis : Une issue positive possible ? - Page 8 Photo_1353084793720-4-0

L'Iran a terminé l'équipement d'un site clé d'enrichissement d'uranium


L'Iran a terminé l'installation de son site nucléaire de Fordo, augmentant ainsi nettement sa capacité d'enrichissement d'uranium, une activité au coeur de son conflit avec les grandes puissances, selon un rapport de l'agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) diffusé vendredi.

Il y a à présent 2.784 centrifugeuses installées à Fordo, a indiqué l'AIEA dans ce rapport, mais il n'y a eu aucune augmentation dans le nombre des centrifugeuses en production, ajoute l'AIEA dans son dernier rapport sur l'Iran.

Des sources diplomatiques interrogées par l'AFP avaient dit s'attendre à une progression de cette ampleur, malgré les sanctions internationales sans précédent dont fait l'objet le pays.

La République islamique a désormais la capacité, si elle le souhaite, d'augmenter nettement sa production d'uranium enrichi sur ce site clé enfoui sous une montagne près de la ville sainte de Qom (centre).

Le pays est sous le coup de six résolutions du conseil de sécurité des Nations-Unies, dont quatre assorties de sanctions, notamment concernant l'enrichissement.

L'uranium enrichi est utilisé pour la production d'électricité ou d'isotopes médicaux, servant à diagnostiquer certains cancers, mais purifié jusqu'à 90%, il entre dans la fabrication de l'arme atomique. L'Iran n'enrichit pas au delà de 20%.

Les grandes puissances et Israël soupçonnent le pays de vouloir, sous couvert de son programme nucléaire civil, se doter de l'arme atomique, ce que Téhéran nie catégoriquement.

Selon les derniers chiffres livrés par l'AIEA, le pays a produit au total 7.611 kilos d'uranium enrichi jusqu'à 5%, soit 735 kilos de plus que lors du dernier rapport de fin août, et 232,8 kilos jusqu'à 20%, une hausse de 43,4 kilos.

L'agence onusienne réitère également dans ce document que, faute de coopération suffisante de la part de l'Iran, elle n'est toujours pas "en mesure (...) de conclure que tous les matériaux nucléaires en Iran sont (utilisés) à des fins pacifiques".

Elle a accusé aussi les autorités d'avoir sapé son travail de vérification sur le site militaire de Parchin, près de Téhéran, où l'agence veut se rendre depuis un an.

"Etant donné les activités considérables qui ont été, et continuent d'être, entreprises par l'Iran à (...) Parchin, la capacité de l'agence, quand elle aura accès aux lieux, à effectuer une vérification efficace aura été sérieusement sapée", a indiqué l'agence.

L'AIEA soupçonne l'Iran d'avoir procédé à Parchin à des tests d'explosion pouvant être applicables au nucléaire. Elle craint que les autorités aient fait dispparaître toute trace compromettante sur place, depuis l'évocation de ce site dans son sévère rapport de novembre 2011.

Le site de Fordo est de son côté régulièrement inspecté par l'AIEA. En tant que signataire du Traité de non prolifération des armes nucléaires, l'Iran doit déclarer ses installations nucléaires et les soumettre à la vérification de l'agence.

Le 17 septembre, le chef de l'organisation iranienne de l'énergie atomique Fereydoun Abbasi Davani avait suggéré que des "saboteurs ou des terroristes" avaient pu s'infiltrer au sein de l'agence et agiraient contre les intérêts de l'Iran.

Depuis, la situation est devenue tendue pour les inspecteurs sur place. "Sur le terrain les inspecteurs continuent bien sûr de travailler normalement mais cela crée une atmosphère d'intimidation, je ne peux pas le nier", a déclaré une source bien informée proche de l'AIEA.

Ce nouveau rapport sera débattu fin novembre lors de la réunion des trente cinq pays membres du conseil des gouverneurs à Vienne.

Le document ?décrit un manque continu de coopération de la part de l'Iran" a indiqué à l'AFP un diplomate occidental sous couvert d'anonymat.

Le diplomate a dit ne pas se faire d'illusions sur l'issue de nouvelles négociations le 13 décembre entre l'Iran et l'AIEA, visant à résoudre les questions en suspens sur la dimension militaire du programme nucléaire iranien. Toutes les réunions précédentes cette année s'étaient terminées sur des échecs et celle-ci ne fera pas exception selon lui.

Le directeur général de l'AIEA Yukiya Amano a récemment fait montre, comme à son habitude, d'une relative confiance. "Je crois que l'Iran va se montrer coopératif", car cela est dans son intérêt et celui de la communauté internationale, a-t-il avancé.

AFP

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Message par Gilles Lun 31 Déc 2012 - 4:07

Le Point.fr - Publié le 28/12/2012 à 16:43

Israël - Iran - États-Unis : Une issue positive possible ? - Page 8 Sipa-sipausa-jpg-976776-jpg_843332
L'État hébreu engloutirait plus de 15 milliards de dollars dans son armée. Explications.

Israël, pays le plus militarisé au monde ?

Israël est-il le pays le plus militarisé au monde ? Oui, selon une institution allemande, le Centre international de Bonn pour la conversion, qui publie chaque année le Global Militarization Index (GMI). Cet indice est calculé en comparant le budget militaire d'un pays à ce qu'il consacre aux dépenses de santé, à l'éducation et au social au sein de son PIB. Sur 135 pays examinés, Israël est de nouveau numéro un. Une place de leader qui, sur 20 ans, lui est revenue 17 fois. Créé en 1996 et réactualisé chaque année, le GMI tient compte de toute une série de variables qui inclut également la totalité du personnel militaire et paramilitaire, police non compris, le nombre de médecins sur l'ensemble de la population et le ratio d'armements lourds toujours par rapport au nombre d'habitants. Chacune de ces variables comporte un score qui est ensuite "pondéré" afin de parvenir à un score total. Lors du dernier index publié en novembre dernier, Israël a reçu un total de 876,31 points. 62 points de plus que le deuxième sur la liste, Singapour.

Si on se réfère à un autre classement, celui du Sipri, le Stockholm International Peace Research Institute, pour 2012, les dépenses militaires d'Israël se soldent à un peu plus de 15 milliards de dollars, soit 6,5 % du PIB, et 1 882 dollars par habitant. L'économiste Jacques Bendelac parle, lui, d'un budget militaire record pour 2012 : 60 milliards de shekels (12 milliards d'euros). "Ce qui, dit-il, permet de financer sans difficulté le coût militaire de la dernière opération Pilier de défense à Gaza, estimée à 3 milliards de shekels. Une somme déjà financée par les différentes rallonges obtenues par Tsahal ces trois dernières années."

Discrétion...

Outre Israël, cinq des pays inscrits dans le top 10 de l'indice de militarisation mondial se trouvent au Moyen-Orient : Syrie (4e), Jordanie (5e), Koweït (7e), Bahreïn (9e) et l'Arabie saoudite (10e). Et si on prend les 40 premiers pays, tout le Moyen-Orient est représenté, ce qui fait de cette région la plus militarisée au monde. Avec tout de même une surprise : l'Iran, l'ennemi numéro un pour Israël, se classe à la 34e place, soit l'un des États les moins militarisés de la zone bien après, par exemple, l'Égypte (28e), l'Irak (26e), le Liban (17e) et les Émirats arabes unis (13e). Cela étant, l'Azerbaïdjan, l'un des voisins de la République islamique, se retrouve pour la première fois dans les dix premiers. Il faut dire que compte tenu de ses revenus pétroliers qui en font une économie particulièrement dynamique, le gouvernement de Bakou a, depuis dix ans, acheté toute sorte de systèmes d'armements coûteux.

Fracture sociale ? Bataille budgétaire ? Affaire iranienne ? En Israël, les politiques et les militaires restent très discrets sur le GMI. Il faut dire qu'en pleine campagne électorale il n'est peut-être pas dans leur intérêt de s'appesantir sur les budgets de la défense, alors que ceux consacrés à la santé ou aux questions sociales sont les mal-aimés de la dépense publique.

De notre correspondante à Jérusalem, Danièle Kriegel

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Message par Jean21 Lun 31 Déc 2012 - 10:09

J'avais un jour parcouru cet article qui m'est arrivé je ne sais plus par quelle voie.
J'ai gardé les références car je trouvais intéressant d'avoir une vision "non occidentale" du problème Irano-Israélien et de voir les choses comme peuvent le voir un fanatique religieux chiite.

http://www.aschkel.info/article-iran-l-heure-de-verite-approche-aldo-michel-mungo-53206166.html

Pour discerner un peu, essayons de décoder les opinions de l'auteur de l'article également et ce qu'il veut nous faire entendre (c'est un pro Busch et un pro Israelien sans ambiguité)...

Mais l'angle de vue est intéressant rien que pour un peu mieux comprendre comment certains protagonistes voient les choses ...
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Message par Gilles Sam 19 Jan 2013 - 21:00

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Message par Gilles Dim 27 Jan 2013 - 17:03

Publié le: dim, jan 27th, 2013

Israël - Iran - États-Unis : Une issue positive possible ? - Page 8 Israel-Iran_0013_thumb1


Pourquoi Israël n’attaquera pas l’Iran...

Attaques du virus Stuxnet contre les centres informatiques du programme nucléaire iranien, attentats contre des chercheurs en plein centre de Téhéran, destruction mystérieuse de centres de stockage militaires… Et si cela ne suffisait pas à arrêter le programme des Mollahs ? Et qu’englué dans les contradictions de sa diplomatie hasardeuse, Barack Obama ne donnait pas l’ordre à ses militaires de nettoyer le terrain ? Une attaque d’Israël contre l’Iran serait risquée, mais elle prouverait que l’Etat hébreu est capable de changer les rapports de force. Or, plus les dirigeants israéliens bombent le torse et claironnent leur détermination, plus une analyse approfondie démontre qu’une telle opération n’est pas réalisable.

Menacé d’être rayé de la carte par Ahmadinejad, Israël fait savoir qu’il se prépare activement à lancer une frappe sur les installations iraniennes. Une telle opération politiquement dangereuse présente des risques militaires importants.

En mai 2009, le CSIS (Center for Strategic and ]nternational Studies) de Washington publie une étude de deux experts en stratégie militaire.


Cette étude affirme que l’aviation israélienne passerait probablement par une route qui, après avoir remonté les côtes du Liban et de la Syrie, longe la frontière entre la Turquie et ses voisins syriens et irakiens pour pénétrer en Iran par le nord-ouest. A titre optionnel, le scénario proposé indique une pénétration par le centre de la Jordanie et de l’Irak ou le contournement de la Jordanie par le sud, au-dessus des déserts saoudiens, pour déboucher sur le Golfe Persique. Un scénario repris par la presse mondiale et jugé crédible par cette dernière.

Peut-on imaginer que les Saoudiens et les Jordaniens laissent Israël violer leur espace aérien pour bombarder d’autres musulmans? Ces pays depuis le raid sur Osirak ont maintenant des forces aériennes significatives qui n’hésiteront pas à intervenir. Considérons la situation d’un corps expéditionnaire israélien pris à partie par la redoutable chasse saoudienne : Israël peut-il se payer le luxe politique d’une confrontation militaire avec le royaume wahhabite?

Si le passage au-dessus de la Syrie, en longeant la frontière turque, est plausible compte tenu des faibles moyens de détection syriens, l’étape irakienne l’est moins. L’espace aérien du nord de l’Irak est sous l’étroit contrôle de l’US Air Force et se trouve soumis, pour l’extrême-nord, à l’aviation turque qui y mène ses opérations contre les Kurdes. Difficile d’envisager la rencontre fortuite d’un corps expéditionnaire israélien avec son ancien allié turc et avec des Américains chargés de faire respecter la souveraineté irakienne.

Car c’est d’un véritable corps expéditionnaire qu’il s’agit.

Une telle expédition requiert des appareils de guerre électronique, au moins un Awacs, une flotte de ravitailleurs, et ils ne sont pas nombreux, auxquels s’ajouteront les bombardiers et les chasseurs chargés de l’escorte ; le tout à pleine charge. Les militaires ont à résoudre le problème fondamental de l’éloignement des sites visés. Et ils savent qu’ils ne pourront disposer d’aucune aide de la part des Américains.

«Il faut qu’ils se frayent un passage» souligne Michael Knights du Washington Institute, qui suggère une route alternative contournant la péninsule arabique, un périple au-dessus de la Mer Rouge et du nord de l’Océan indien. Un parcours imaginable pour un raid limité à une dizaine de chasseurs, mais irréaliste pour une force de dizaines d’avions repérables tout au long de leur transit.

De plus, ces scénarios ne prennent pas en considération le secours des équipages en détresse et ne détaillent pas la façon dont cela pourrait être fait, sans compter que l’opération se déroulera de nuit. Jane’s Intelligence Review considère qu’Israël pourrait déployer un groupe naval dans la Mer d’Arabie comportant un navire marchand reconverti qui servirait de porte-hélicoptères avec une escorte de corvettes Saar 5. Mais cela ne vaut que pour l’option du contournement par la Mer Rouge. Est-ce bien crédible ? Reste qu’aucune réponse n’est apportée à la question essentielle : comment rentrer à la base après avoir largué ses munitions alors que toutes les radios du monde seront déjà en train d’annoncer l’exploit ? Impensable !

Un deuxième raid dans la foulée du premier semble aussi inconcevable. Tous les objectifs doivent donc être traités en une seule mission. Une véritable gageure.

L’un des principaux défis pour une telle frappe est la distance et la capacité à maintenir le contact avec les bases en Israël. L’Iran n’est pas proche et des chasseurs-bombardiers ne peuvent atteindre le front en quelques minutes et en revenir aussi vite, mission accomplie.

Israël dispose de capacités de ravitaillement en vol très limitées, sept Boeing KC-707 et 4 Hercules KC-130H, ces derniers lents et ne se prêtant pas à cette mission au-dessus de territoires hostiles. Les militaires en ont conscience et avaient demandé à Georges W. Bush de leur fournir des ravitailleurs pour cette opération. En 2008, le président américain avait refusé sèchement ; les chances pour qu’Obama fasse le contraire sont minces.

Les deux meilleures routes pour un raid (contourner la Mer Rouge ou longer la frontière turque) étant les plus longues, les besoins en ravitaillement n’en seraient qu’accrus. De plus, comme les bombardiers doivent exécuter leur tâche en un seul raid, la priorité devra être donnée au transport maximal de charges offensives et non à l’autodéfense et aux bidons de kérosène. Le contournement de la Mer Rouge est le plus difficile à envisager : il requiert trop de ravitaillements en vol ce qui réduirait de moitié les bombardiers participant au raid. Par comparaison, la solution consistant à passer par la frontière turque paraît la seule envisageable. Seuls les F-15I Ra’am et les F-16I Sufa ont une capacité suffisante pour participer à une telle expédition. Munis de réservoirs CFT (Conformal Fuel Tank), ces appareils ont un rayon d’action avec charges de 1.200 à 1.400km ; mais avant d’arriver à la frontière iranienne, ils devront parcourir plus de 1.700km. Ils seront donc déjà hors de leur rayon d’action avant même de pénétrer dans l’espace aérien ennemi. Les ravitailleurs devront alors les suivre le plus loin possible.

Pour une telle mission, l’Heyl Ha’Avir doit mobiliser l’ensemble de ses F-15I Ra’am, soit 25 appareils pour autant qu’ils soient tous opérationnels le jour J ; le reste étant composé de F-16I Sufa, dont certains affectés à la protection de l’indispensable Awacs et des ravitailleurs ; d’autres seront entièrement absorbés par la mission de guerre électronique et de brouillage des détections ennemies, y compris les oreilles turques, syriennes et américaines. Pour cette dernière mission, on comptera probablement sur la présence d’un des trois G550 Nahshon-Shavit. Enfin, pour une expédition d’une telle complexité, il faudra des appareils de commandement ainsi que, bien sûr, des F-16I Sufa biplaces. Cela diminuera d’autant les appareils affectés aux frappes, une quarantaine au mieux. On l’aura compris, avec ses sept ravitailleurs, qui devront être pleinement opérationnels ce jour-là, Israël ne pourra jamais lancer un raid d’envergure, compte tenu que les cibles sont dispersées dans un pays immense dont les frontières se trouvent pour certaines à 2.500 km l’une de l’autre. L’allonge peut être améliorée par l’utilisation des KC-130H Qarnaf qui ravitailleraient le corps expéditionnaire au-dessus de la Méditerranée, juste avant la pénétration en Syrie. Une concentration d’avions que les nouveaux Awacs turcs vont immanquablement repérer ; or le jeu de la Turquie est trouble… L’US Navy, grâce à ses moyens de détection à longue distance, saura immédiatement qu’une opération d’envergure est en cours. Que feront les Américains ?

Le deuxième ravitaillement devra s’effectuer au-dessus de l’Irak, dès la sortie de Syrie et tout au long du trajet irakien ; sauf à imaginer que les ravitailleurs suivent en Iran, ce qui en ferait des cibles de choix pour les chasseurs iraniens, d’autant que la protection sera alors minimale. Les ravitailleurs auront donc à effectuer durant au moins deux heures des «hippodromes» au-dessus de l’Irak, en attendant que les bombardiers reviennent de mission pour les ravitailler à nouveau en vue du long retour, par le même chemin qu’à l’aller. Une étape périlleuse, sachant que la nouvelle force aérienne irakienne est en train de récupérer 19 MiG-21 et MiG-23, remis à neuf, qui étaient stockés en Serbie. Des avions que Saddam Hussein avait mis à l’abri et qui n’avaient pu revenir pour cause d’embargo. Ce dernier a été levé depuis la chute du dictateur. Qui peut imaginer que les Irakiens resteront inactifs alors que l’Iran voisin est attaqué depuis son territoire ? Quatre F-16I devront donc rester en Irak pour assurer la protection au-dessus du Kurdistan qui possède une défense anti-aérienne. Reste qu’à ce stade, on ignore comment Israël pourrait déployer des moyens SAR (Search & Rescue), constitués d’hélicoptères de soutien, aussi loin de son territoire, dans une région sans continuité territoriale avec l’Etat hébreu. Une mission suicide pour les pilotes israéliens cas de capture. Il faudra encore retraverser le territoire syrien où, immanquablement, attendront une centaine de chasseurs alertés par l’opération : un guet-apens assuré. Enfin une question demeure : que feront les Turcs dont on ne sait plus à qui ils sont alliés ?

Les bombardiers en mission sur l’Iran ne pourront guère pénétrer loin dans le dispositif ennemi. Compte tenu de leur autonomie et du profil de vol, 1.000km sera le maximum de l’allonge. Dans le périmètre se trouvent néanmoins Karaj, Arak, Natanz et Ispahan ; d’autres objectifs peuvent être atteints avec des missiles de croisière à longue portée (350km). Mais les objectifs à détruire devront être soigneusement choisis, afin de ne pas provoquer une catastrophe écologique et des pertes humaines massives, les retombées radioactives risquant de provoquer la mort de milliers de civils. Avec une quarantaine de bombardiers, aucun de ces sites ne sera complètement détruit vu qu’une partie des munitions sera obligatoirement vouée à la destruction des moyens de protection iraniens. En l’absence des redoutables S-300 russes jamais livrés, la défense anti-aérienne sera facilement neutralisée sur le parcours, elle est antédiluvienne et obsolète face à l’électronique israélienne. Mais, les sites stratégiques sont eux fortement protégés par des systèmes mobiles TOR-M (SA-15 Gauntlet), dont l’Iran possède 29 exemplaires. Ces sites doivent être traités avec des bunker-buster, puisqu’on sait que les installations sont profondément enterrées et protégées par des murs et chapes de béton. Il s’agira d’utiliser les GBU-27 de 900kg et les GBU-28 de 2.268kg fournies par les USA. Mais leur efficacité sera minime à cause de leur nombre réduit et du fait que leur tir demande une précision absolue et un angle optimal. Et on voit mal Israël recourir à des mini-nukes nucléaires pour faire exploser les galeries souterraines. Ces objectifs ne pourront donc pas être tous traités efficacement avec si peu d’appareils. Les dégâts occasionnés seront de toute façon réparables et le programme iranien ne connaîtra que quelques années de retard, un répit qui ne résout rien alors que la riposte promet d’être apocalyptique.

On le voit bien, un tel raid serait complexe, hautement risqué et rien ne garantit que la mission dans son ensemble se solde par un succès.

A la première bombe larguée, l’alerte générale sera donnée. Les Iraniens possèdent plus de 150 chasseurs de différents types en état de vol. Ce sont des avions anciens manquant de pièces de rechange. Insignifiants face à une force conséquente, ils pourraient se révéler meurtriers face à un faible nombre d’appareils disposant d’une autodéfense revue à la baisse. Car de combien de missiles air-air seront dotés les avions attaquants ? Chaque missile emporté diminuera la charge offensive d’autant. Un casse tête !

On peut raisonnablement penser que les F-15I auront quatre missiles AA et les F-16I deux AA mais la règle d’engagement prévoit qu’en tout état de cause, un missile doit être conservé pour l’autodéfense sur le parcours de retour. Même avec 100% de tirs au but des Israéliens, il restera toujours suffisamment de chasseurs aux Iraniens pour entamer une poursuite jusqu’en Syrie.

Téhéran ne se contentera pas d’une course poursuite. Une trentaine de Shahab-3 dotés de têtes chimiques sont pointés sur Israël, Ahmadinejad n’hésitera pas : ils seront tous tirés. Avec les Etats-Unis, Israël a développé le missile antibalistique Arrow dont l’efficacité est réduite face à des missiles à têtes multiples. Or l’on sait depuis peu que les Iraniens ont également mis au point cette technologie et que leurs Shahab-3 comportent désormais 10 têtes.

Reste qu’à peine rentrés de leur raid, les pilotes devront immédiatement repartir à l’assaut. A n’en pas douter, le Hamas, depuis Gaza, et le Hezbollah, depuis le Liban, feront tomber sur Israël les milliers de roquettes et missiles sol-sol fournis par Téhéran depuis les dernières opérations de Tsahal.

Et comment réagira la Syrie, elle aussi équipée de missiles dotés de têtes chimiques ?

L’escalade serait fatale.

Le gouvernement israélien, s’il prenait la décision politiquement très lourde de conséquences, d’une intervention militaire en Iran, devrait aussi assumer des risques militaires et opérationnels considérables sur son propre territoire.

Depuis sa création, Israël est coutumier des opérations éclair inattendues, pour autant que l’Etat-major ait la certitude d’un succès total et de l’absence de conséquences sur la population. On est loin du compte.


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Message par Gilles Mar 29 Jan 2013 - 3:44

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Dernière édition par Gilles le Mer 27 Fév 2013 - 3:28, édité 1 fois
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Message par ravie974 Mar 29 Jan 2013 - 5:28

Oulala Pas d'appel a la guerre !

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Message par Gilles Sam 2 Fév 2013 - 21:22

Mise à jour: 2 février 2013 | 14:23

Israël - Iran - États-Unis : Une issue positive possible ? - Page 8 Mas120-22_2013_132027_high Matthias Schrader Joe Biden, Sergey Lavrov. Matthias Schrader / The Associated Press

Nucléaire: les É-U prêts à négocier avec l'Iran


MUNICH – Les États-Unis sont prêts à discuter directement avec l’Iran concernant son programme nucléaire, a affirmé samedi le vice-président américain Joe Biden, avant d’insister sur le fait que le régime iranien devait toutefois montrer qu’il prenait les pourparlers au sérieux.

Washington a déjà fait cette déclaration par le passé. Les négociations menées par les cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations Unies et l’Allemagne ont peu progressé, et plusieurs sanctions décrétées par la communauté internationale ont eu un impact sur les ventes de pétrole et les transactions financières de l’Iran.

Le mois dernier, dans un geste de provocation en prévision d’une nouvelle série de rencontres avec les six puissances, Téhéran avait annoncé son intention d’accélérer considérablement ses opérations d’enrichissement d’uranium, qui peut autant servir à fabriquer du carburant pour des réacteurs que de la matière fissile pour des ogives.

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Message par Luca Sam 2 Fév 2013 - 22:04

Faut vraiment prier pour que toutes ces guerres arrêtent pourquoi ne pas faire simplement la Paix ? Trop de personnes souffre sérieusement j'en ai vraiment MARRE ! Des guerres.
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Message par Gilles Dim 3 Fév 2013 - 14:05

Israël - Iran - États-Unis : Une issue positive possible ? - Page 8 Afp - Publié le 03/02/2013 à 11:17

Israël - Iran - États-Unis : Une issue positive possible ? - Page 8 1061482-410651-jpg_928195_434x276

Nucléaire: les Etats-Unis doivent prouver leur "sincérité", estime l'Iran

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Ali Akbar Salehi, a demandé aux Etats-Unis de prouver leur "sincérité" avant d'entamer des négociations directes proposées par le vice-président des Etats-Unis Joe Biden, dans un entretien diffusé dimanche par Euronews.

"Les négociations auront lieu seulement lorsque nous aurons suffisamment confiance dans la sincérité des Américains", qui selon lui ne se sont pas montrés sincères par le passé, a déclaré M. Salehi, présent à la conférence internationale sur la sécurité de Munich (sud de l'Allemagne).

La veille, Joe Biden avait qualifié d'"offre sérieuse" l'appel lancé à Téhéran à reprendre les négociations sur le dossier nucléaire controversé de l'Iran.

"Nous sommes prêts à avoir des discussions bilatérales avec la direction iranienne (...) ce ne sera pas en secret et nous en informerons nos partenaires", avait déclaré M. Biden, qui participe également à la conférence de Munich.

A propos des négociations sur le nucléaire entre l'Iran et le groupe 5+1 (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Grande-Bretagne et Allemagne), M. Biden avait estimé qu'il y avait "du temps et de la marge pour la diplomatie, secondée par une pression économique", pour tenter de trouver une solution négociée à la crise du nucléaire.

Après plusieurs mois d'interruption, l'Iran et les grandes puissances ont repris contact à la mi-décembre pour relancer les négociations nucléaires. La prochaine rencontre doit avoir lieu le 25 février au Kazakhstan, a indiqué dimanche M. Salehi.

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Message par Gilles Mer 27 Fév 2013 - 3:26

Israël - Iran - États-Unis : Une issue positive possible ? - Page 8 554324_la-chef-de-la-diplomatie-europeenne-catherine-ashton-et-le-chef-des-negociateurs-iraniens-pour-le-nucleaire-said-jalili-le-26-fevrier-2013-a-almaty-au-kazakhstan
La chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton et le chef des négociateurs iraniens pour le nucléaire, Saïd Jalili, le 26 février 2013 à Almaty, au Kazakhstan

Nucléaire iranien: fin de la première journée, négociations "utiles"

"Les discussions vont se poursuivre demain", a déclaré à l'AFP une source iranienne proche des négociations. "Nous avons eu une réunion utile aujourd'hui (...), nous allons nous rencontrer de nouveau demain" mercredi, a déclaré de son côté une source occidentale à l'AFP.

Les délégations des pays du groupe 5+1 (les cinq membres du Conseil de sécurité de l'ONU -- Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie et Chine -- plus l'Allemagne) et de l'Iran se sont rencontrées mardi en milieu de journée pendant trois heures.

"Nous avons eu des discussions ce soir et nous nous sommes mis d'accord pour avoir une autre réunion mercredi à 11H00 (05H00 GMT)", a déclaré de son côté Michael Mann, porte-parole de Catherine Ashton en charge des contacts avec Téhéran au nom du groupe 5+1.

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Message par Gilles Mar 19 Mar 2013 - 2:26

AFP Mis à jour le 18/03/2013 à 21:11

Israël - Iran - États-Unis : Une issue positive possible ? - Page 8 Le-president-des-etats-unis-barack-obama-le-15-mars-2013-a-a_1049341

Obama appelle l'Iran à réduire les tensions

Le président des Etats-Unis Barack Obama a appelé aujourd'hui le régime de Téhéran à prendre des mesures "immédiates et significatives" pour réduire les tensions nées de son programme nucléaire controversé, deux jours avant d'entamer une visite officielle en Israël.

"Le temps est venu pour le gouvernement iranien de prendre des mesures immédiates et significatives pour réduire les tensions et oeuvrer à une résolution durable de la question nucléaire", a affirmé Obama dans un message vidéo adressé aux Iraniens à l'occasion de Norouz, leur fête du Nouvel An. "Depuis que j'ai pris mes fonctions (début 2009, ndlr), j'ai soumis une proposition au gouvernement iranien: s'il s'acquitte de ses obligations internationales, alors il pourrait y avoir de nouvelles relations entre nos deux pays, et l'Iran pourrait retrouver la place qui lui est due au sein de la communauté des nations", a affirmé Obama dans cette vidéo sous-titrée en persan.


"Je n'avais aucune illusion sur la difficulté de dépasser des décennies de méfiance", a ajouté le président, alors que Washington et Téhéran ont rompu leurs relations diplomatiques après la révolution islamique de 1979. "Des efforts importants et soutenus seront nécessaires pour résoudre les nombreux désaccords entre l'Iran et les Etats-Unis. Cela comprend les inquiétudes du monde entier, graves et de plus en plus aiguës, sur le programme nucléaire iranien, qui menace la paix et la sécurité dans la région et au-delà", a encore dit Obama, qui va entamer mercredi par Israël une tournée de quatre jours au Moyen-Orient.

Source : Israël - Iran - États-Unis : Une issue positive possible ? - Page 8 Logo_LeFigaroFR



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Message par Gilles Ven 22 Mar 2013 - 2:05

Mise à jour le jeudi 21 mars 2013 à 15 h 34 HAE

Israël - Iran - États-Unis : Une issue positive possible ? - Page 8 AFP_130321_0q8z7_ali-khamnei_sn635 L'ayatollah Ali Khamenei

L'Iran se dit prêt au dialogue avec Washington et lance un avertissement à Israël


Le guide suprême de la révolution iranienne ayatollah Ali Khamnei a déclaré qu'il ne s'oppose pas au dialogue avec Washington, tout en faisant part de son scepticisme quant aux résultats des discussions sur le dossier nucléaire.

Les Américains « ont envoyé des messages pour que l'on ait un dialogue direct sur le nucléaire [...] en marge des négociations avec le groupe 5+1 (Grande-Bretagne, France, Russie, États-Unis, Chine et Allemagne). Je ne suis pas optimiste sur un tel dialogue [...] mais je n'y suis pas opposé », a-t-il déclaré lors d'un discours à l'occasion du Nouvel An perse Norouz.

L'ayatollah Khamenei a demandé aux États-Unis de s'engager « dans un dialogue rationnel et non un dialogue où » ils veulent « imposer [leur] point de vue » et réclamé la fin de « leur politique d'animosité » envers Téhéran.

« Nous ne voulons pas d'arme atomique, a-t-il répété. L'Iran veut simplement que son droit à l'enrichissement d'uranium à des fins pacifiques soit reconnu, mais ils ne veulent pas reconnaître ce droit. »

Washington et Téhéran n'ont plus de relations diplomatiques depuis 1979, après la révolution islamique qui a conduit à la chute du shah d'Iran. Durant cette période mouvementée, de jeunes révolutionnaires iraniens ont occupé l'ambassade américaine à Téhéran et pris en otage des diplomates américains. Il a fallu des mois de négociations pour que les otages soient libérés.

Avertissement

Au sujet d'une éventuelle attaque israélienne des installations nucléaires iraniennes, l'ayatollah Khamanei a été limpide.

« Les dirigeants du régime sioniste menacent parfois de déclencher une invasion militaire, mais ils savent bien que s'ils commettent la moindre erreur, la République islamique rasera entièrement Tel-Aviv et Haïfa », a-t-il averti.

Israël a menacé à plusieurs reprises de bombarder l'Iran si Téhéran ne renonce pas à terme à son programme nucléaire, qu'il soupçonne de comporter un volet militaire clandestin. L'Iran assure que son programme nucléaire est pacifique.

Le dossier du nucléaire iranien a été au centre des discussions entre le président américain Barack Obama et le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou mercredi.

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Message par Gilles Sam 22 Juin 2013 - 12:11

Publié le 19 juin 2013 à 18h40

Israël - Iran - États-Unis : Une issue positive possible ? - Page 8 706044-observateurs-entendent-nouveau-president-iranien[/url]
Les observateurs s'entendent: le nouveau président iranien, Hassan Rohani est un «modéré» et il a reçu un mandat clair afin de sortir le pays de son isolement.

Un Iran plus modéré ?

Le 3 août prochain, une nouvelle ère commence en Iran avec l'accession au pouvoir du président Rohani. Mais le nouveau leader va-t-il effectuer un changement radical par rapport à son prédécesseur, Mahmoud Ahmadinejad, connu pour ses discours agressifs envers ses voisins arabes, Israël et l'Amérique, et son acharnement à poursuivre un programme nucléaire controversé ?


Les observateurs s'entendent: Hassan Rohani est un «modéré» et il a reçu un mandat clair d'une majorité d'Iraniens afin de sortir le pays de son isolement international. Sa victoire, a dit le principal intéressé, est celle de «la modération sur l'extrémisme».

Depuis 35 ans, l'Iran alterne les phases politiques entre réforme et conservatisme. Ainsi, ce n'est pas la première fois que le pays est gouverné par un religieux modéré. En leur temps, les présidents Rafsandjani, mais surtout Khatami, ont présenté au monde le visage souriant d'un Iran malgré tout révolutionnaire et sans cesse déterminé à subvertir l'ordre régional et les intérêts occidentaux.

C'est bien sous leur présidence et celle d'Ahmadinejad que le programme atomique a pris une ampleur considérable au point où l'Iran est accusé de vouloir fabriquer des armes nucléaires et subit depuis 10 ans un rigoureux régime de sanctions économiques et politiques. C'est aussi sous leur présidence que l'Iran a fourni armes et ressources financières au Hamas et au Hezbollah et soufflé sur les braises de l'antagonisme religieux entre sunnites et chiites dans tout le monde musulman. On en voit aujourd'hui les effets en Irak, en Syrie, à Bahrein et même en Arabie saoudite.

En 1979, l'Iran a participé à ce que le géopoliticien français Gérard Chaliand appelle dans son dernier livre la «recomposition politique» du monde*. La révolution islamiste de Khomeiny fut, avec «le deuxième choc pétrolier et le grand tournant initié par le dirigeant chinois Deng Xiaoping», l'un des événements fondateurs de la véritable émergence d'un nouvel ordre du monde. L'Iran comme la Chine ont inspiré les pays émergents, dont l'économie tire la croissance aujourd'hui.
Malheureusement, écrit Chaliand, la politique étrangère fixée par Khomeiny et fondée sur la confrontation avec les grandes puissances et l'exportation de la révolution, politique exacerbée par Ahmadinejad, a été extrêmement coûteuse pour l'Iran. Aujourd'hui, le pays est appauvri, et une partie importante de la population aspire à la prospérité économique et à la quiétude politique. Il faut donc savoir terminer une révolution.

Alors, l'Iran va-t-il s'engager dans la voie de la modération avec son nouveau président? On verra à l'usage.

Déjà, les réactions internationales à cette élection prennent la mesure de l'événement. À Londres, Washington et Paris, on a pris acte de ce changement et l'on s'est dit prêt à travailler avec le nouveau pouvoir. Le président français est même allé plus loin sur la question de la participation de l'Iran à la conférence sur la Syrie. Il y a 10 jours, il l'excluait; mardi, lors du G8, il a dit que l'Iran serait bienvenu «s'il peut être utile».

À Moscou, on a poussé encore plus loin, trop certainement au goût des Occidentaux. En effet, la Russie a appelé «à éviter le renforcement des sanctions et à commencer à réfléchir à leur éventuel assouplissement progressif.»
On n'en est pas là, car le véritable test d'une éventuelle détente entre l'Iran et une partie du monde réside dans la solution qui sera trouvée au programme nucléaire iranien. Rohani est peut-être l'interlocuteur que les Occidentaux cherchent depuis longtemps. Il y a 10 ans, alors qu'il était le négociateur iranien sur le nucléaire, il avait convaincu le pouvoir en place de suspendre l'enrichissement d'uranium pour deux ans. Cela ne s'oublie pas, de part et d'autre.

Jocelyn Coulon
L'auteur (j.coulon@umontreal.ca) est directeur du Réseau de recherche sur les opérations de paix affilié au CÉRIUM de l'Université de Montréal. Il collabore régulièrement à la section Débats.
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Message par Gilles Lun 15 Juil 2013 - 12:41

Mise à jour le dimanche 14 juillet 2013 à 15 h 13 HAE

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Nucléaire : Pour Nétanyahou, l'Iran approche de la « ligne rouge »

Le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a estimé dimanche que l'Iran s'approchait de la « ligne rouge » qu'il a fixée concernant le programme nucléaire mené par la république islamique.

Téhéran poursuit ses activités d'enrichissement d'uranium et travaille à la construction de missiles balistiques intercontinentaux qui devraient lui offrir une capacité nucléaire militaire, a déclaré Nétanyahou sur la chaîne américaine CBS.

Devant les Nations unies, le chef du gouvernement avait dessiné en septembre une ligne rouge barrant une bombe afin de signifier son refus de voir l'Iran se doter de l'arme atomique.

Il estimait alors que les Iraniens pourraient avoir produit suffisamment de matériel fissible pour fabriquer une bombe au milieu de l'année 2013.

« Ils n'y sont pas encore, mais ils s'en approchent et il faut les arrêter », a déclaré Nétanyahou.
Selon lui, les sanctions imposées à l'Iran par les Occidentaux doivent être accentuées et appuyées par la menace d'une option militaire crédible.

Depuis plusieurs années, l'État hébreu laisse entendre qu'il pourrait intervenir militairement contre l'Iran si les sanctions et la diplomatie ne parviennent pas à convaincre Téhéran de renoncer à ses ambitions nucléaires.
Israël estime qu'il est indispensable d'instaurer une menace militaire contre la république islamique et de déterminer au-delà de quel seuil ce programme nucléaire ne pourra plus être mené.

« Je pense qu'il est important de noter qu'Israël ne peut pas permettre que cela se produise. Nous nous trouvons plus près que les États-Unis, nous sommes plus vulnérables et de ce fait nous devons régler cette question de savoir s'il faut stopper l'Iran avant que les États-Unis le fassent », a-t-il expliqué.

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Message par Gilles Sam 3 Aoû 2013 - 15:14

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- Le nouveau président iranien Hassan Rohani a affirmé vendredi qu'Israël était un corps étranger qui devait être extirpé de la région, à la veille de sa prise de fonctions

Le nouveau président iranien Hassan Rohani s'en prend à Israël

Le nouveau président iranien Hassan Rohani a affirmé vendredi qu'Israël était un corps étranger qui devait être extirpé de la région, à la veille de sa prise de fonctions.

"Le régime sioniste est une blessure infligée depuis des années au corps du monde musulman qui doit être nettoyé", a-t-il affirmé à l'occasion des manifestations annuelles pour la Journée de Jérusalem organisées à travers l'Iran, selon des propos relayés par les médias locaux.

Elu à la surprise générale le 14 juin, l'hodjatoleslam Hassan Rohani, un religieux de rang moyen de 64 ans, est connu pour sa modération et affirme être ouvert au dialogue avec l'Occident.

En allusion à la récente relance des négociations de paix entre Israël et l'Autorité palestinienne sous l'égide de Washington, Hassan Rohani a accusé "Israël de maintenir sa nature agressive" et estimé que le dialogue lui offrait une "bonne occasion pour projeter une image paisible".

L'Iran organise à travers le pays des manifestations à l'occasion de la Journée de Jérusalem, célébrée tous les ans depuis la révolution islamique de 1979 au dernier vendredi du mois de jeûne musulman du ramadan pour soutenir la cause palestinienne et dénoncer Israël.

Selon des images de la télévision, plusieurs centaines de milliers de personnes ont défilé à travers le pays scandant "Mort à Israël" et "Mort à l'Amérique".

Par AFP | Agence France-Presse – ven. 2 août 2013

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Message par Charles-Edouard Lun 5 Aoû 2013 - 20:22

Iran: Rohani prête serment, exhorte l'Occident à dialoguer

Le nouveau président iranien Hassan Rohani a prêté serment dimanche devant le Parlement, affirmant à l'adresse des Occidentaux que la seule façon de communiquer avec son pays était le dialogue "sur un pied d'égalité" et non les sanctions.

Lors de sa prise de fonctions officielle samedi, ce religieux modéré âgé de 64 ans avait promis d'agir pour lever ces sanctions "injustes", imposées par les Occidentaux en raison du programme nucléaire controversé de Téhéran et qui paralysent l'économie du pays.

Le septième président de la République islamique d'Iran a par ailleurs présenté dimanche un gouvernement de technocrates expérimentés, qui aura pour priorités de redresser l'économie et rétablir de bonnes relations avec l'Occident.

Le président du Parlement Ali Larijani a affirmé que le vote de confiance interviendrait dans une semaine.

"On ne peut pas faire céder le peuple iranien (sur ses droits nucléaires) par les sanctions et les menaces de guerre", a déclaré M. Rohani lors d'un discours devant le Parlement. "La seule solution pour parler avec l'Iran est le dialogue sur un pied d'égalité".

"Si vous voulez une réponse appropriée, n'utilisez pas le langage des sanctions mais plutôt celui du respect", a-t-il encore insisté.

Les États-Unis ont réagi en affirmant qu'ils seraient "un partenaire faisant preuve de bonne volonté" dans le dossier nucléaire si le nouveau gouvernement iranien "choisit de s'engager de manière substantielle et sérieuse à respecter ses obligations internationales".

"Je déclare clairement que nous n'avons jamais cherché la guerre avec le monde", a dit encore M. Rohani.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a cependant accusé M. Rohani de partager l'objectif du régime iranien qui est, selon lui, la "destruction" de l’État hébreu.

Les pays occidentaux et Israël accusent Téhéran de chercher à fabriquer l'arme nucléaire sous couvert de son programme civil, ce que dément catégoriquement la République islamique. Et les négociations sur ce dossier entre les deux parties traînent depuis des années.

"L'Iran cherche la paix"

Le nouveau président iranien a également tenté de rassurer les monarchies arabes du Golfe qui accusent Téhéran de s'ingérer dans leurs affaires internes: L'Iran "cherche la paix et la stabilité dans la région" et s'oppose à "tout changement de régime politique ou de frontières par la force ou par les interventions étrangères".

Le nouveau président est un fidèle de l'ayatollah Khamenei, véritable numéro un du pays. Depuis 1989, il est l'un des deux représentants du guide suprême au sein du Conseil suprême de la sécurité nationale (CSSN), qui prend les grandes décisions en Iran.
Source et lire la suite:
http://www.ladepeche.fr/article/2013/08/04/1683902-iran-rohani-doit-preter-serment.html

Charles-Edouard
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Message par Gilles Jeu 19 Sep 2013 - 4:02

Mise à jour le mercredi 18 septembre 2013 à 18 h 50 HAE

Israël - Iran - États-Unis : Une issue positive possible ? - Page 8 AFP_130806_5m3gx_hassan-rohani-nucleaire_sn635
 
L'Iran ne mettra jamais au point l'arme atomique, affirme son président

Les autorités iraniennes ont poursuivi mercredi leur offensive diplomatique sur le dossier du nucléaire, affichant une volonté d'« ouverture »à laquelle Israël n'accorde aucun crédit. Dans une entrevue accordée à la chaîne américaine NBC, le nouveau président iranien, Hassan Rohani, considéré comme un modéré par rapport à son prédécesseur Mahmoud Ahmadinejad, a déclaré mercredi soir que son gouvernement ne mettrait jamais au point la bombe atomique.

Il a également évoqué son échange de lettres avec Barack Obama, révélé le week-end dernier par le président américain, en déclarant que le message de son interlocuteur était « positif et constructif ». De son côté, la Maison-Blanche a dévoilé en partie le contenu de ces lettres, indiquant qu'Obama déclarait que « les États-Unis sont prêts à régler le différend nucléaire d'une manière qui permette à l'Iran de faire la preuve que son programme nucléaire poursuit des objectifs purement pacifiques ».

« La lettre souligne aussi la nécessité d'agir sur cette question avec un degré d'urgence parce que, comme nous le disons depuis longtemps, la fenêtre d'opportunité pour une solution par la voie diplomatique est ouverte, mais ne le sera pas indéfiniment », a ajouté Jay Carney, porte-parole de la présidence.

L'accession à la présidence de Rohani, présenté comme un religieux pragmatique, a ranimé les espoirs d'assister à un règlement du contentieux entourant le programme nucléaire de l'Iran depuis plus de dix ans.

Ces derniers jours, le Guide suprême de la Révolution, l'ayatollah Ali Khamenei, à qui revient le dernier mot sur les affaires stratégiques, s'est lui-même dit partisan d'une certaine « souplesse » en matière diplomatique.

« Ouverture contre dissimulation »

Mercredi, c'est le président de l'Organisation iranienne de l'énergie nucléaire (OIEA), Ali Akbar Salehi, qui a dit voir une « ouverture » dans les négociations entre Téhéran et les Occidentaux, qui soupçonnent l'Iran de chercher à se doter de l'arme atomique.

« Cette année, dans les mois à venir, nous allons assister à une ouverture sur ce problème. Nous nous attendons à voir dans les prochains mois le début du processus de sortie du problème nucléaire », a dit le patron de l'OIEA, cité par l'agence de presse Mehr.

Mais Israël doute fortement de la sincérité de cette « ouverture ». Pour le directeur de la Commission israélienne de l'énergie atomique, Shaul Chorev, « l'image que les représentants iraniens tentent de donner en terme d'ouverture et de transparence de leur programme nucléaire est en nette contradiction avec les actes véritables de l'Iran et les faits sur le terrain ».

La question, a-t-il ajouté lors de l'assemblée annuelle des États membres de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) à Vienne, n'est pas de savoir si l'Iran « a modifié son lexique diplomatique, mais s'il aborde sérieusement et en temps voulu les questions qui sont en suspens depuis bien trop longtemps ».

Chorev a accusé l'Iran de « subterfuge et de dissimulation qui donnent une fausse impression de son niveau d'engagement avec l'AIEA [...] et ce, afin de gagner du temps pour avancer pas à pas dans tous les aspects de son programme nucléaire militaire ».

Depuis les premières révélations sur les installations nucléaires iraniennes à l'été 2002, les Occidentaux et Israël soupçonnent la République islamique de chercher à se doter de la bombe atomique. Téhéran affirme que ses recherches ne visent qu'à la maîtrise des usages civils du nucléaire.

Israël est considéré pour sa part comme la seule puissance nucléaire du Moyen-Orient, mais s'en tient à sa doctrine de l'« ambiguïté nucléaire », qui consiste à ne confirmer ni démentir qu'il détient l'arme atomique.

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Message par Gilles Mar 24 Sep 2013 - 3:31

Mise à jour le lundi 23 septembre 2013 à 17 h 41 HAE

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Une rencontre Iran-États-Unis en marge de l'Assemblée de l'ONU

Après 30 ans de heurts diplomatiques, l'Iran et les États-Unis se tendront la main en marge de l'Assemblée générale de l'ONU.    Bravissimo 

La Maison-Blanche a précisé lundi qu'une rencontre entre le secrétaire d'État américain John Kerry et son homologue iranien Mohammad Javad Zarif aurait lieu jeudi à New York.

Une rencontre entre le président Barack Obama et le nouveau président iranien Hassan Rohani n'est pas exclue.  Bravo 

La responsable des affaires étrangères de l'Union européenne, Catherine Ashton, a pour sa part indiqué qu'elle avait eu des « discussions constructives » avec Mohammad Javad Zarif qui devrait avoir des rencontres avec six des États les plus influents pour discuter de son programme nucléaire.

Le président Rohani doit rencontrer mardi le président français François Hollande, une première depuis 2005.
Le nouveau gouvernement de Téhéran, qui a pris ses fonctions le mois dernier, multiplie les signaux d'apaisement vis-à-vis de l'Occident.

Dimanche, le nouveau président iranien a réaffirmé que son pays ne cherchait pas à fabriquer la bombe nucléaire.
Mais la Maison Blanche estime que ces discours ne sont pas suffisants et demande des actes concrets de la République islamique sur son programme nucléaire.

Téhéran a récemment annoncé la libération de 80 personnes considérées comme des prisonniers politiques.

Radio-Canada avec Agence France-Presse et Reuters

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Message par Gilles Mar 24 Sep 2013 - 13:46

20/09/2013
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Ciamak Morsadegh, dépué juif iranien

Hassan Rohani invite l'unique député juif iranien aux Nations unies

L’opération séduction continue pour le président iranien. Hassan Rohani, qui doit prononcer un discours très attendu devant l’Assemblée générale de l’ONU le 25 septembre à New York, comptera dans sa délégation un député juif. Une première.

Ciamak Morsadegh est Iranien et patriote. Mais surtout, il est l’unique député juif de Téhéran. Des 80 000 juifs qui vivaient en Iran jusqu’à la révolution, entre 8 000 et 10 000 y résident encore, ce qui fait de la communauté juive de ce pays la plus importante du Moyen-Orient après Israël. Reconnus comme minorité dans la Constitution de 1979, ils ne sont représentés au Parlement que depuis 2008.

Inviter le député juif d’Iran à rejoindre la délégation officielle à l’ONU est un acte inédit. Le nouveau président iranien Hassan Rohani marque là sa différence avec son prédécesseur Mahmoud Ahmadinejad, connu pour son négationnisme et ses diatribes contre Israël. Sous son mandat en 2006, l’Iran est allé jusqu’à organiser un concours international de caricatures de l’Holocauste.

Avec Rohani, le ton change radicalement. Il y a quelques semaines déjà, le président iranien avait créé la surprise en s’adressant directement aux juifs du monde entier, via son compte Twitter, pour leur souhaiter un joyeux Roch Hachana (bonne année).   Bravo 

Barmitzvah à Téhéran

Téhéran compte une quinzaine de synagogues dans lesquelles sont célébrées Barmitzvah et autres cérémonies religieuses, sans entrave. Les juifs iraniens vivent leur religion librement tout en préférant rester discrets, voire silencieux d’après l’Association nationale des juifs d’Iran. Les tendances négationnistes du gouvernement d’Ahmadinejad ont poussé un certain nombre d’entre eux à émigrer vers Israël et les États-Unis. Les juifs iraniens restés en Iran ont donc de la famille en Israël, et pour leur rendre visite, ils doivent passer par un pays tiers. L’Iran ne reconnaissant pas l’État d’Israël, les détenteurs d’un passeport iranien ne sont pas autorisés à voyager en "Palestine occupée".

Une dance irano-juive

Malgré ces restrictions, les liens entre Israéliens et Iraniens perdurent. Et l’apaisement voulu par la nouvelle présidence iranienne n’est pas sans soulager les différentes populations. Sur sa page Facebook, le groupe Israël love Iran compte plus de 115 000 membres aujourd’hui. Ronny Edri, le graphiste israélien à l’origine du projet, a lancé ce groupe en mars 2012. À l’époque, la tension était à son apogée entre Israël et l’Iran, laissant craindre le déclenchement d’une guerre.

D’autres initiatives de rapprochement populaire émergent. Aux États-Unis, par exemple, deux rois du stand-up, l’irano-américain Maz Jobrani et son homologue juif Elon Gold, ont inventé une danse irano-juive pour la paix.
Selon Maz Jobrani et Elon Gold, Iraniens et Juifs peuvent s’entendre indépendamment de ce que décideront l’Iran et Israël à l’avenir.

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Message par Gilles Mer 25 Sep 2013 - 16:23

25 septembre 2013

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Président iranien Hassan Rohani

Le président iranien reconnaît l'Holocauste  Bravissimo

MOSCOU, 25 septembre - RIA Novosti

Le président iranien Hassan Rohani a reconnu l'existence de l'Holocauste, la qualifiant de "crime contre le peuple juif", rapporte mercredi la chaîne américaine CNN.

"Je ne suis pas historien, mais je crois que tout crime contre l'humanité, dont celui commis par les nazis à l'encontre du peuple juif, doit être dénoncé et condamné", a déclaré le dirigeant iranien dans une interview accordée à la chaîne.  Bravo 

Le prédécesseur de M.Rohani, Mahmoud Ahmadinejad, a à plusieurs reprises refusé de reconnaître la réalité du génocide commis par l'Allemagne nazie pendant la Seconde Guerre mondiale à l'égard des Juifs.

Mardi 24 septembre, le premier ministre de l'Etat hébreu Benjamin Netanyahu a donné comme instruction à la délégation israélienne de boycotter le discours d'Hassan Rohani à l'Assemblée générale de l'Onu à New York. Le bureau de M.Netanyahu a indiqué que la délégation israélienne n'assisterait pas aux interventions de leaders iraniens tant que Téhéran continuerait à nier l'Holocauste et ne reconnaitrait pas le droit à l'existence d'Israël.

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