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Monastère de Sainte Rafka

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Message par Charles-Edouard Sam 9 Avr 2011 - 17:08

Monastère de Sainte Rafka Liban

L'ENTREE AU MONASTERE DE SAINT-SEM'AN EL-QARN

La Servante de Dieu était très contente dans la Congrégation des Mariamettes. Elle était pieuse et d'une vie exemplaire. Selon le témoignage de la sœur Hélène Sfair qui était aussi Mariamette et qui devint dans la suite religieuse dans la Congrégation ,des Saints-Cœurs, sœur Rafqa «était pieuse et vertueuse; elle se montra digne d'éloge et de louange partout où elle se trouva, appliquée à ses devoirs religieux et pédagogiques».

D'autre part, toutes les religieuses Mariamettes menaient la vie active. Elles étaient dispersées en diverses régions de la montagne libanaise. Elles revenaient de la mission où elles se trouvaient à leur maison-mère à Bikfaya pour la retraite annuelle. Cette vie rendait heureuse la Servante de Dieu, mais sans la satisfaire complètement. Car elle se sentait appelée à la vie monacale: «elle avait plus d'inclination pour la vie cloîtrée, rapportent celles qui l'ont connue, que la vie où l'on doit se mêler au monde».

En outre, sœur Rafqa désirait être religieuse en une Congrégation à vœux solennels; chez les Mariamettes, les vœux se renouvelaient tous les ans de sorte que l'avenir des religieuses n'y était pas garanti. En définitive, son désir fut réalisé. En effet, en 1871, la Congrégation des Mariamettes connut une crise des plus dures. Les pères Jésuites dont elles dépendaient, décidèrent d'unir la Congrégation des Mariamettes de Bikfaya avec celle des Filles du Sacré Cœur de Zahlé en une seule et même Congrégation, comme nous l'avons vu. Devant le refus manifesté par quelques-unes, ce fut le grand désarroi. A la fin, les deux Congrégations en question furent dissoutes.

Sœur Rafqa se trouvait alors à Ma'ad. Pour affronter une situation aussi confuse, elle s'est rendue à l'église du village demandant l'aide du Seigneur pour savoir où était sa sainte Volonté. Ecoutons-la raconter à sa supérieure ce qui s'est passé: «Lorsque j'ai appris que les Jésuites étaient partis, ne voulant plus pourvoir à l'entretien des religieuses, et que certaines d'entre celles-ci étaient retournées dans le siècle à cause des persécutions et des dangers effrayants, je devins perplexe; les inquiétudes et les soucis s'emparèrent de moi. J'entrai alors à l'église S. Georges de Ma'ad et me mis à prier, pleurant, soupirant, demandant à Dieu de m'indiquer une voie sûre. A force de pleurer, je fus prise de sommeil, j'appuyai ma tête sur ma main et m'endormis.

«Pendant mon profond sommeil, je sentis une main invisible me toucher l'épaule et j'entendis une voix qui venait de je ne sais où me dire: Tu te feras religieuse! Je me réveillai alors et regardai dans l'église et autour d'elle, au dehors, mais je ne vis personne. J'allai donc mon chemin et rencontrai Antoun Issa, qui, remarquant mon chagrin et mes larmes, me dit: Qu'avez-vous? Je lui répondis: «Vous n’ignorez pas ce qui est advenu aux religieux jésuites et aux religieuses qui en dépendent. Je suis perplexe. Je n'ai plus qu'à entrer dans l'Ordre Baladite». Il me ' répondit: Restez chez nous et continuez à enseigner! les filles et moi, je vous ferai don de propriétés, d'immeubles et d'argent aussi. Soyez tranquille et sans souci. Je refusai d'accéder à son désir tout en le remerciant de sa bonté. Je préfère à tout, lui dis-je, " l'entrée en religion.

«Lorsqu'il me vit décidée, inébranlable dans mon dessein, il me dit: Moi je vous faciliterai les moyens d'y entrer et je payerai pour vous la pension exigée par l'Ordre.

«Je le remerciai pour sa bonté et sa générosité. La nuit du même jour où j'eus avec lui cette conversation, J’ai vu en songe trois hommes: le premier était un moine à barbe blanche tenant un bâton de lutrin à la main, le second portait le costume militaire et le troisième était un vieillard avancé en âge. Le moine s'approcha de moi, me toucha du bout de son bâton et me dit: Fais-toi moniale dans l'Ordre Baladite! Il fit quelques pas, puis revint, et me toucha une seconde fois du bout de son bâton et me répéta: «Fais-toi moniale dans l'Ordre Baladite». Je me réveillai alors contente et joyeuse. Lorsque le jour se leva, j'allai chez Antoun Issa, le visage brillant de plaisir. Lorsqu'il me vit il me dit: «Comment êtes vous levée ce matin? Sur votre visage, se lit la joie». Je lui répondis que oui et lui racontai le songe que j'avais eu; alors il me dit: «Le moine est St. Antoine de Qozhaïa (le Grand), le soldat est saint Georges, auquel est dédiée l'église de Ma'ad». Je lui dis alors que je voulais aller sans tarder au monastère de S. Sém'an EI-Qarn, mais lui insista pour que je continuasse l'année à Ma'ad, disant que l'année suivante j'irais au monastère. Je lui répondis: Dieu m'a inspiré d'aller tout de suite.

«Alors, il me donna la pension exigée pour l'entrée en religion et me donna une lettre pour l'Archevêque Joseph Feraïfer et celui-ci écrivit au Supérieur Général, disant: Nous vous adressons cette brebis! (Le Supérieur Général était alors le père Ephrem Geagea' AI-Béchérany) afin qu'il m'admit au Noviciat, et il m'admit. Il avait entrepris de faire réparer le monastère à cette époque-là.

«Lorsque je suis entrée à l'église du monastère, je vis l'image de S. Sém'an et reconnus en lui le vieillard avancé en âge, qui m'était apparu en songe. Je fis mon noviciat dans ce monastère».

La pensée de Dieu est insondable. La confusion dans laquelle était plongée la Congrégation des Mariamettes fut l'occasion propice pour que notre Servante de Dieu se tasse moniale comme elle le désirait depuis toujours. Ainsi nous lisons dans le Registre du monastère Saint-Sém'an EI-Qarn ce qui suit: «Est entrée au noviciat, la religieuse Rafqa qui s'appelait autrefois Boutrossiéh, de Himlaya, le 12 juillet 1871. Elle était âgée de 39 ans». Notre Servante de Dieu prit le nom de Rafqa, celui de sa mère qui était morte quand elle avait sept ans seulement. Puis, dans le diaire, nous lisons la date de sa profession monastique consignée comme suit: «Ont pris l 'habit angélique (monastique) des mains du Supérieur Général (le père Ephrem Al-Bechérrany), du temps du supériorat de la mère Ziara (Visitation) de Ghosta: (la moniale) Cathérine de Aïtou et la (moniale) Rafqa de Himlaya, le 25 août 1873. Notre Servante de Dieu prit le nom de sa mère pour marquer davantage qu'elle était, comme sa mère, morte définitivement au monde, qu'elle se consacrait totalement à son Bien-aimé par les vœux solennels d'obéissance, de chasteté et de pauvreté. Elle se sentait devenir l'épouse du Christ pour l'éternité.

Charles-Edouard
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Message par Charles-Edouard Sam 9 Avr 2011 - 17:08

LE LIBAN, TERRE SAINTE

«L'homme est le fils de son milieu», dit le proverbe libanais. C'est pourquoi, pour mieux comprendre la vie de Sœur Rafqa, il nous paraît utile de la situer tout d'abord dans son contexte à la fois national, ecclésial et monastique. Notre Servante de Dieu est née au Liban, au sein d'une famille maronite, et s'est sanctifiée dans l'Ordre Libanais Maronite. Chacun de ces trois milieux a eu sa part d'influence sur la voie que Sœur Rafqa a suivie.

Fille du Liban, elle a été marquée par ce pays.

Le Liban actuel est un petit pays du Moyen-Orient d'environ 10.400 Km2. Il est limité: à l'est et au nord par la Syrie; à l'ouest par la mer Méditerranée; au sud par la Palestine. Sa capitale est Beyrouth. C'est un pays plutôt montagneux; la cime la plus haute est celle de Qornet-el-Saouda dont l'altitude est de 3.083 mètres. Avant 1920, et du temps de notre Servante de Dieu, le Liban comprenait seulement la montagne libanaise qu'on appelait «la montagne blanche» car la neige durait une bonne partie de l'année sur ses hauteurs.

Le Liban se distingue de tous les autres pays environnants du Moyen-Orient. Ancienne terre de Phénicie, il n'est riche ni en or, ni en pétrole, ni en aucune ressource minière. Bien que les Libanais, comme leurs ancêtres les Phéniciens, se révèlent de grands commerçants et bien que le Liban attire les touristes des quatre coins du monde, la richesse de ce pays est loin d'être matérielle; elle est surtout spirituelle et humaine. Ceci pourrait découler du fait que le Liban se trouve au croisement des trois continents: l'Europe, l'Asie et l'Afrique. Trois civilisations s'y rencontrent et ne cessent de subir leurs influences réciproques.

Le Liban, comme tout pays qui forme un pont entre les continents, a connu successivement la conquête des Babyloniens, des Hittites et d'Alexandre le Grand, comme il a connu les dominations romaine, byzantine, arabe et turque. Toutes les civilisations orientales et occidentales y sont passées, laissant des traces et des inscriptions à travers le pays, et en particulier sur les rochers de la Vallée de Nahr-elKalb ou «Fleuve du Chien» (le Lycus de l'Antiquité) à quelque dix kilomètres au nord de Beyrouth. Notons que cette dernière avait, du temps des Romains, la plus fameuse Faculté de Droit de tout l'Empire. Aussi devons-nous souligner que ce sont les Phéniciens, les ancêtres des Libanais, qui ont inventé l'Alphabet, et que les trois grandes villes libanaises: Byblos, Tyr et Sidon, chantent toujours la gloire de cette invention.

Le Liban d'aujourd'hui n'est qu'une image du Liban d'antan. Terre des dieux de l'Antiquité: Adonis, Astarté et tant d'autres, le Liban est de nos jours parsemé d'églises et de sanctuaires. Terre des dieux, le Liban n'a jamais nié la religion; il se peut que ce fait soit le fondement de son charme. Sur la beauté naturelle du pays resplendit donc une beauté spirituelle. C'est pourquoi le Liban est cité plus de soixante fois dans la Bible: «Viens ma bien-aimée, viens du Liban», chantait l'auteur du Cantique des Cantiques. Le Christ lui-même qui s'était décidé à ne visiter que les terres palestiniennes, n'a quitté la terre d'Israël que pour visiter la terre libanaise quand il s'est rendu à Tyr et à Sidon! Ce pays est par vocation, si nous osons dire, terre sacrée, car «le parfum de la bien-aimée, selon le Cantique dés Cantiques, est le parfum du Liban», et «qu'elle a été exaltée comme le cèdre du Liban». En connaissant l'histoire de ce pays, le voyageur qui le traverse n'est point étonné de voir en chaque vallée et colline, voire même à presque chaque tournant, une cloche d'église ou un sanctuaire de dévotion. Toutefois, la statue de Notre-Dame du Liban qui surplombe l'une des plus belles collines de la montagne libanaise reste le sanctuaire par excellence qui est visité, chaque année, par presque tous les Libanais, surtout durant le mois de mai. La Vierge est déclarée la patronne du Liban! Elle est invoquée tous les jours, si ce n'est à tout instant! Persécuté à travers les siècles, le chef des Maronites, le patriarche, devait fuir et changer constamment de résidence; là où il se trouvait, sa résidence était toujours dédiée à la Sainte-Vierge. La dévotion à la Mère de Dieu est, dit-on, l'apanage des Chrétiens d'Orient; aussi peut-on affirmer que tout cœur libanais, et en particulier maronite, est un cœur marial. Tout office maronite doit contenir des hymnes à la Vierge Marie; et toute cérémonie religieuse doit renfermer des prières à celle qui fut la co-rédemptrice de l'humanité.

Terre sainte, le Liban a été et reste toujours pays de refuge. Toute communauté persécutée y est accueillie avec joie. Parfois, ceci fut la cause de ses malheurs et de ses souffrances; mais le Liban est fier de remplir sa mission en recevant sans cesse les opprimés. Un Liban sans l'hospitalité, n'est guère pensable!

Ainsi, c'est sur cette terre libanaise, aux pieds des fameux Cèdres et au sein de la nation maronite, que sœur Rafqa vit le jour.

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