LA VERITE SUR LES EVANGELIQUES
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MYMYSTIC
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Forum catholique LE PEUPLE DE LA PAIX :: À travers le Monde :: LES AUTRES EGLISES ET CONFESSIONS CHRETIENNES
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MYMYSTIC- Combat avec Sainte Marie
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Re: LA VERITE SUR LES EVANGELIQUES
@Myriam et Christelle
merci pour celle video très pertinente
Violaine
merci pour celle video très pertinente
Violaine
Dernière édition par violaine le Mer 16 Fév 2011 - 22:56, édité 2 fois
violaine- Avec les anges
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Re: LA VERITE SUR LES EVANGELIQUES
L'unité catholique ?
Et en 1914 des catholiques n'ont ils pas tué des catholiques ?
Des prêtres catholiques n'ont-ils pas bénis les armées qui allaient s'entretuer ?
L'Eglise catholique d'Autriche a appelé tous ses fidèles à prier pour que Dieu bénisse le Reich et Hitler, les SS catholiques avaient un ceinturon marqué de "God mit uns" "Dieu est avec nous" et tuaient d'autres catholiques qui eux mêmes n'ont pas hésité à bombarder des catholiques......etc !
Et le Rwanda où catholiques hutus ont massacrés leurs frères tutsis......
Bref, je ne suis pas certain que l'ECAR donne vraiment un exemple d'unité dans la paix du Christ.
Je trouve votre jugement bien sévère à l'égard de vos frères évangéliques !
Bonne soirée,
Pierre
Et en 1914 des catholiques n'ont ils pas tué des catholiques ?
Des prêtres catholiques n'ont-ils pas bénis les armées qui allaient s'entretuer ?
L'Eglise catholique d'Autriche a appelé tous ses fidèles à prier pour que Dieu bénisse le Reich et Hitler, les SS catholiques avaient un ceinturon marqué de "God mit uns" "Dieu est avec nous" et tuaient d'autres catholiques qui eux mêmes n'ont pas hésité à bombarder des catholiques......etc !
Et le Rwanda où catholiques hutus ont massacrés leurs frères tutsis......
Bref, je ne suis pas certain que l'ECAR donne vraiment un exemple d'unité dans la paix du Christ.
Je trouve votre jugement bien sévère à l'égard de vos frères évangéliques !
Bonne soirée,
Pierre
Re: LA VERITE SUR LES EVANGELIQUES
Bonjour,
J'apprécierais que, par respect, vous appeliez l'Église catholique par son nom, s.v.p. Aussi, ne disiez-vous pas que vous vouliez intervenir seulement pour corriger des informations à propos des Témoins de Jéhovah?
Emmanuel
J'apprécierais que, par respect, vous appeliez l'Église catholique par son nom, s.v.p. Aussi, ne disiez-vous pas que vous vouliez intervenir seulement pour corriger des informations à propos des Témoins de Jéhovah?
Emmanuel
Re: LA VERITE SUR LES EVANGELIQUES
Oui c'est vrai Emmanuel, méa culpa mais j'ai vu cette section "autres religions" et qui est en dehors de la partie purement catholique. Mais vous avez raison, cela ne me concernait pas directement. J'ai juste été choqué par le ton des commentaires, je n'aurai pas du regarder cette vidéo mais je n'ai en aucun cas fait un quelconque prosélytisme !
Quant au sigle Église catholique ce sont des catholiques qui m'ont dit de l'utiliser plutôt qu'Eglise Catholique tout court sans mettre Apostolique Romaine. Pour moi ce n'est pas péjoratif au contraire, c'est pour rappeler l'ensemble du nom de votre Eglise, d'ailleurs vous remarquerez que j'écris le plus souvent TJ mais bon, il n'y a pas de problème, je ne vois pas d'inconvénient à dire Eglise Catholique.
Bonne soirée,
Je suis aussi intervenu dans la partie secte mais là je suis concerné !
Au plaisir,
Pierre
Quant au sigle Église catholique ce sont des catholiques qui m'ont dit de l'utiliser plutôt qu'Eglise Catholique tout court sans mettre Apostolique Romaine. Pour moi ce n'est pas péjoratif au contraire, c'est pour rappeler l'ensemble du nom de votre Eglise, d'ailleurs vous remarquerez que j'écris le plus souvent TJ mais bon, il n'y a pas de problème, je ne vois pas d'inconvénient à dire Eglise Catholique.
Bonne soirée,
Je suis aussi intervenu dans la partie secte mais là je suis concerné !
Au plaisir,
Pierre
Re: LA VERITE SUR LES EVANGELIQUES
Entretien avec Richard Borgman(Ex pasteur évangélique)
« Il y avait en ma femme une vie, une présence... »
dimanche 22 octobre 2006, par Etchevénio
Richard, que vous est-il arrivé ? Vous êtes tombé dans la potion magique ?
Pas dans la potion magique, mais d’une falaise. J’étais étudiant et je faisais alors beaucoup d’alpinisme. Un jour, lors d’une virée, j’ai dévissé et je suis tombé de la hauteur d’un immeuble de dix étages... Pendant quelques secondes, j’ai vu toute ma vie défiler. A l’arrivée, mon corps a rebondi deux fois sur une pierre de granit. C’était comme si je m’écrasais sur un trottoir. Quand j’ai ouvert les yeux, j’étais encore en vie, alors j’ai dit : « Merci mon Dieu ». J’ai su qu’il y avait un Dieu et qu’il m’avait sauvé. Quelques jours auparavant, un autre type avait fait exactement la même chute... on l’avait ramassé dans une petite boîte en carton.
L’autre déclic a été la conversion de ma femme un soir de l’année 1972 dans une assemblée évangélique. Du jour au lendemain, je ne l’ai plus reconnue. C’était comme s’il y avait deux Danelle : celle que j’aimais et que je connaissais, et une autre personne. Elle avait une patience surnaturelle, elle était remplie d’amour, un amour sans jugement. Elle était tout le temps souriante. À tel point qu’elle avait des crampes aux joues. J’aurais dû aller voir la nuit avec une lampe pour voir si elle souriait. Il y avait en elle une vie, une présence, une aura que je ne connaissais pas.
Et vous-même, quand avez-vous vraiment rencontré le Christ ?
À l’époque de la conversion de Danelle, nous avions de gros problèmes de couple. Ma femme ne supportait plus mon caractère cassant et ma dureté. Je n’arrivais pas à communiquer avec elle. J’étais bloqué. Elle était prête à me quitter. Moi, je ne voulais pas perdre mon épouse et mes enfants. Et s’il fallait pour cela rencontrer son Dieu, j’étais prêt à faire le pas.
Je me suis rendu à une assemblée pentecôtiste. Pendant la prière, un homme s’est avancé et a dit : « Si vous voulez rencontrer Dieu, dites-le lui et il va venir. Votre vie va en être bouleversée. Vous allez devenir un être nouveau ». Pour moi, ce n’était pas de la théologie. J’avais vu, en ma femme, cette nouvelle créature.
Alors je me suis avancé et j’ai fait cette prière : « Jésus, je te demande pardon pour tous mes péchés. Viens dans ma vie ». Et Jésus est venu. Sur le moment, je n’ai rien vécu d’extraordinaire, je n’ai pas eu de révélation comme ma femme qui a vraiment senti en elle la présence de Dieu. Mais j’en ai observé les conséquences : je brûlais de dire à tout le monde que j’avais rencontré Jésus. Mon cœur chantait. J’ai commencé à en parler à mes collègues de l’université. Dans la rue, j’arrêtais les gens... Je voulais dire à tous que j’avais découvert la solution : c’était Jésus !
De jeune converti, comment êtes-vous devenu pasteur pentecôtiste ?
Au moment de sa conversion, mon épouse portait des lunettes. Et le Seigneur l’a guérie. Pendant vingt-cinq ans, elle n’en a plus eu besoin. J’ai su que Jésus pouvait guérir comme il le faisait dans la Bible, miraculeusement. Je ne suis pas contre la médecine. Quand je suis malade, je prends des comprimés. Mais je prie avant de prendre mes comprimés. Et seulement si la prière ne marche pas, je prends les comprimés (rires). J’appelle ça la « christothérapie ».
Puis rapidement, au-dedans de moi, il y a eu comme un message qui me venait régulièrement, comme quelqu’un qui pincerait toujours la même corde d’une guitare. Ce message c’était : « Il y a un monde sans Christ ». J’avais du mal à l’accepter, même si je sentais quelque chose de fort.
À cette époque, je passais mon doctorat en neurologie. Je ne m’y étais pas bien préparé, persuadé que si je priais, Jésus m’aiderait à avoir mes examens. Le jour de mon oral, le jury m’a posé toutes sortes de questions se rapportant à mes neuf années d’études. J’ai échoué.
Le professeur qui me suivait m’a alors dit : « Richard, depuis un an tu as perdu toute motivation pour la science. Tu as découvert quelque chose. Alors enseigne-le ». J’aurais pu repasser mon examen, mais cette parole a provoqué en moi un changement de direction. La neurologie n’était plus ma priorité. Ma vie désormais c’était l’évangélisation. Le lendemain, j’ai quitté mon travail à l’université, et nous sommes partis dans une communauté pentecôtiste. Quelque temps après, j’ai reçu par l’imposition des mains la responsabilité de pasteur.
Quatre ans plus tard, direction l’Afrique pour vingt-cinq ans de mission ?
En arrivant en Afrique, j’étais rempli de zèle. Brûlant de zèle. À tel point que j’avais un peu mis mon intelligence de côté... A cette époque, j’étais convaincu que les catholiques étaient damnés, qu’ils n’avaient aucune relation avec Dieu. Je ne comprenais pas comment un catholique pouvait être chrétien. C’est ce que j’avais appris chez les évangéliques et je n’avais pas vérifié moi-même. J’étais bourré de préjugés.
Mais en 1979, trois ans après notre arrivée, j’ai commencé à travailler dans une grande prison d’Abidjan. Elle comptait plus de quarante cinq mille détenus. J’y allais deux fois par semaine pour prêcher la conversion par Jésus.
Dans cette prison, il y avait de gros problèmes de malnutrition. Seulement à l’époque le plus important pour moi c’était de leur apporter le Salut. Peu importe qu’ils crèvent sur terre, l’important était qu’ils se convertissent et aient la vie éternelle...
Dans cette prison, j’étais en contact avec l’aumônier catholique de la prison. À ma grande stupéfaction, je me suis rapidement rendu compte qu’il y avait une grande différence entre lui et moi : ce prêtre faisait ce que moi je prêchais. Je prêchais l’amour de Dieu... et lui, il aimait. J’ai dû reconnaître que ce prêtre catholique et les religieuses qui l’accompagnaient étaient plus proches de Dieu que moi. Ils ne criaient pas : « Au nom de Jésus ! Au nom de Jésus ! » Ils ne faisaient pas tomber les gens par la puissance du Saint-Esprit, mais ils possédaient une douceur et une tendresse qui me faisaient défaut. J’ai compris qu’il ne suffisait pas de faire du ski nautique sur la surface du christianisme, mais qu’il me fallait plonger au fond. Ce prêtre et ces religieuses étaient des plongeurs. Ils n’avaient pas de temps à perdre avec l’écume.
Que s’est-il alors passé ?
Un jour, je venais de prêcher un message assez dur sur la repentance et la sainteté, lorsque, en sortant de la prison, j’ai entendu une voix en moi qui disait : « Pourquoi ne pas préparer un message sur l’amour de Dieu ? » Il faut savoir que Dieu avec moi a beaucoup d’humour. Dieu est quelqu’un avec qui je ris très souvent. Ce jour-là, c’était le cas ; j’entendais cette phrase : « Oui, pourquoi pas un message sur l’amour ? L’amour, ça n est pas si mauvais que ça ! » Alors j’ai préparé mon message sur l’amour. Et le lendemain, je suis retourné à la prison. Je l’ai donné devant trois cent cinquante détenus. Aucun n’a été touché...
Pourquoi un tel échec ? La réponse m’a traversé comme la foudre : « II te faut avec mon amour une grande passion pour ma miséricorde ». J’avais le message d’amour, mais je n’avais pas l’amour... J’ai longuement pleuré. J’étais bouleversé. J’ai prié le Seigneur d’élargir mon cœur. Du fond de mon être, j’ai supplié : « Seigneur, traverse mon cœur de ton amour ». J’avais le cœur de Jésus, mais il n’était pas transpercé. Il fallait qu’une flèche d’amour le perce. Et petit à petit, Dieu l’a transformé. Je me suis mis à aimer non seulement mon petit monde évangélique, mais à éprouver un grand amour pour les musulmans, les baptistes, les méthodistes... Je ne pensais plus que le monde était perdu.
Mais là où Dieu m’a vraiment transpercé le cœur, c’est que je suis tombé amoureux des catholiques. J’ai commencé à me lier d’amitié avec le prêtre de la prison. Il venait chez moi et jouait avec mes enfants. On était tout le temps ensemble. On a lancé des mouvements, on a distribué des repas aux pauvres dans la prison. Et là, chose extraordinaire, les gens ont commencé à venir chez moi. Ils sentaient tout à coup l’amour qui jaillissait de moi : plus seulement une parole coupante, une parole d’évangélisation, mais quelque chose qui en profondeur était en train de jaillir. Je commençais à me convertir.
Vous dites que votre conversion au catholicisme a été le passage « de la Résurrection à la Croix ». Pouvez-vous expliquer ?
Chaque année, je choisis des versets pour l’année à venir, afin de prier pour ma vie. Cette fois, c’était en 1997. J’étais dans notre centre de formation en Afrique, seul en prière, et j’ai dit : « Seigneur, qu’est-ce que je pourrais choisir comme verset pour cette année ? » Il m’a donné Zacharie, chapitre 7, versets 9 et 10 [1], où il s’agit de ce que j’appelle la « bonté douce ». « Kindness » en anglais. La « bonté douce », pour moi, c’est de pouvoir exprimer à ceux qui vivent à moins de cinquante centimètres de moi la tendresse et la douceur de Dieu qui est au fond de notre cœur.
J’arrivais à être bon et doux avec la foule, mais avec mes proches je restais agressif. J’essayais d’être gentil avec eux, mais c’était en vain. Et je ne comprenais pas pourquoi. Ce jour-là, Dieu m’a amené à ce cri et à cette prière : « Seigneur, s’il te plaît, montre-moi la solution pour cette maladie de l’âme qui me ronge ». Et dès que j’ai dit ça - à l’instant même où je l’ai dit -, je me suis retrouvé devant la mort de Jésus.
Une vision ?
Certains voient Jésus dans l’hostie, alors que nous ne nous rendons pas compte que Jésus y est réellement présent. C’était un peu la même chose. Je ne voyais pas physiquement la mort du Christ, mais je la vivais. J’étais le Bon Larron. Et je mourais. Jésus était à côté de moi. Je me tournais vers lui ; je le voyais avec sa tête couronnée d’épines, le sang qui coulait, la barbe tachée et le corps roué de coups, comme une boule de sang. Il s’est tourné vers moi, m’a regardé, et j’ai entendu : « Ton problème, Richard, c’est que tu as la haine de ta mère, cette femme qui t’a mis au monde et t’a abandonné ».
Ce fut la révélation de ma vie ! À cet instant, j’ai tout compris. J’avais de bons rapports avec les gens à condition qu’ils gardent leur distance avec ma blessure. Mais lorsqu’ils voulaient aller plus intimement en moi, j’avais peur et je les repoussais violemment par le sarcasme et la colère. Au fond de moi, je pensais finalement que tout le monde allait me rejeter, même mon épouse tôt ou tard ; pourtant nous étions mariés depuis trente ans... J’ai compris que je n’avais jamais pu vraiment avoir de relation intime à cause de cette peur du rejet. Elle venait du fait que ma mère m’avait rejeté à la naissance. Je n’ai jamais connu ni mon père, ni ma mère, je ne sais même pas d’où je viens.
Alors Jésus s’est à nouveau tourné vers moi et j’ai entendu : « Et tu as la haine envers ma mère : Marie ». Je n’avais jamais pensé à Marie. Pourtant j’avais déjà découvert au cours de ces années africaines auprès des catholiques : la compassion, la miséricorde, mais aussi l’eucharistie, le pape Jean-Paul II, Marthe Robin... Mais Marie, je n’avais jamais pensé à elle. Et là j’ai compris, au fond de moi, que la solution à cette blessure profonde, la transformation de cette blessure allait s’opérer à travers le Christ crucifié et Marie.
Il s’agissait d’une vraie révolution pour un évangélique ?
Vous ne croyez pas si bien dire. Chez les évangéliques, surtout les pentecôtistes, il n’y a pas de signe. Pour eux, c’est de l’idolâtrie. Et surtout pas un crucifix ! Moi, comme tout bon évangélique, j’avais eu cette rencontre avec le Christ ressuscité ; j’avais l’assurance du Salut et le feu du zèle apostolique. Mais je n’avais jamais rencontré le Christ crucifié. J’étais passé rapidement sur la mort et la Passion de Jésus pour arriver à la Résurrection. Tout était Résurrection. Jésus est vivant, il est vraiment ressuscité, c’est vraiment vrai ! Mais là, j’étais presque physiquement avec le Christ crucifié et avec Marie comme il est écrit dans la Bible.
Alors, j’ai commencé à pleurer. Il m’a fallu six mois pour pouvoir en parler à quelqu’un ; et même six mois après, je sanglotais à chaque fois que je le racontais. C’était tellement profond. Alors, j’ai dit : « Seigneur pardonne-moi pour cinquante et un ans de vie blessée. Pour cinquante et un ans pendant lesquels je n’ai pas su écouter et comprendre que je pouvais être guéri à travers Marie et toi, crucifié. S’il te plaît, Jésus, guéris-moi ».
Cette prière venait du plus profond de mon être, ce n’était pas seulement des paroles. Et tout à coup, j’ai ressenti que mon nœud s’était dénoué. Comme si Jésus avait aspiré toutes les racines de peur, de rejet, d’amertume et de rancune plantées en moi. Pour la première fois de ma vie, je ressentais une terre fertile en moi, où pouvait pousser cette « bonté douce ». C’était une folie de joie.
Et puis j’ai entendu dans ce cœur à cœur avec Jésus : « Voici ta mère ». « Je partage ma mère avec toi. » J’ai dit « oui » à Marie, et Marie m’a dit « oui ». Marie est venue dans ma vie et je suis tombé amoureux d’elle. Instantanément. Je ne comprenais plus rien à toute ma théologie, mais je m’en fichais. Quand tu es amoureux, tout peut se régler ! C’était exactement ça. J’avais tout compris. Comme Ratisbonne, athée, entré il y a cent ans avec son frère prêtre dans une église parisienne, et que celui-ci aperçoit soudain à genoux devant la statue de Marie, en extase, en train de lui dire : « J’ai vu la Vierge, elle n’a rien dit et j ’ai tout compris ».
Votre dernier livre s’intitule À la recherche du Jardin perdu [2]. Quel est ce jardin ?
Ce « Jardin perdu », c’est l’Église catholique. Car dans l’Église, il y a la plénitude de ce que Dieu a voulu pour l’homme. Dans le Jardin, il y a le jardinier et le maître du Jardin. Le maître du Jardin, c’est Dieu lui-même : Père, Fils et SaintEsprit. Le jardinier, c’est le pape, les évêques et les prêtres. Non pas pour nous contrôler, mais pour nous donner un cadre dans lequel nous pouvons vivre pleinement notre liberté de fils et de filles de Dieu. Non pas pour nous contraindre, mais pour nous libérer et nous permettre de ne pas aller dans les buissons empoisonnés où nous nous abîmerions.
Et puis, tout le Jardin est un lieu plein de fleurs, les saints depuis deux mille ans : sainte Thérèse de Lisieux, saint Philippe Néri, tous mes copains (rires). Et puis il y a toute la Tradition, toute l’histoire vivante de l’Église. Et même toute la réalité physique : les cathédrales, les basiliques, les lieux de pèlerinage, comme Lourdes et Rome. Moi je passerais ma vie à Rome si je pouvais !
Et il y a les sacrements pour nous aider à rester sur le chemin de la vie, à recevoir la miséricorde, à contempler Jésus dans le Saint-Sacrement et à le manger avec toutes les vitamines du Jardin.
Que diriez-vous aux catholiques français qui ont, pour certains, du mal à accepter l’autorité de Rome ?
Le siège physique de l’Église, c’est Rome. C’est Dieu qui l’a choisi. Je l’accepte ou je le rejette. Ce n’est pas une affaire politique, c’est une affaire de vie. Si on va à Rome, qu’on entre dans la basilique Saint-Pierre et qu’on ne ressent pas la richesse du cœur de l’Église, c’est qu’on n’a pas eu vraiment cette rencontre avec l’amour de l’Église et qu’on a besoin d’une conversion. Moi, à Rome, mon cœur me dit que je suis chez moi, à la maison. Au fond de nous, il y a un « oui » ou un « non » à l’Église, s’il y a un « non », c’est qu’il y a quelque part une blessure, une ignorance ou qu’il y a eu un problème de transmission de la foi. Nos aînés n’ont pas su nous transmettre la joie de vivre comme catholique.
Mais ça peut se régler avec un peu de recherche, de désir et de prière. Moi, par le porte-à- porte, je rencontre des milliers de personnes dans le monde entier. Et à chaque fois que ma route croise celle d’un catholique blessé - et il y en a beaucoup -, avec un peu de compréhension et d’écoute les a priori sur l’Église tombent. Et dès qu’ils rencontrent vraiment Jésus et Marie, tout rentre dans l’ordre.
En tout cas, je ne crois pas que l’on puisse vivre pleinement avec Jésus et Marie et rejeter l’Église. Ce n’est pas possible. On ne peut pas séparer la tête du corps et penser que l’on peut vivre sans le corps. Ça ne fonctionne pas.
Les évangéliques étaient 7 millions en 1900 et sont aujourd’hui plus de 500 millions dans le monde. Que pense l’ancien pentecôtiste de cette vague qui gagne la Terre entière ? Doit-on s’en réjouir ?
Le plus grand défi pour l’Église catholique aujourd’hui, ce n’est pas l’islam, ni le modernisme, ni le matérialisme, ni même l’indifférence, c’est l’Église évangélique américaine. Il ne s’agit pas d’avoir peur, mais on doit en prendre conscience. Dans quelques années, il n’y aura pas 500 millions, mais 1 milliard et plus d’évangéliques dans le monde entier ! Quand j’évangélise sur les plages du Brésil et que je touche onze personnes, neuf parmi elles sont évangéliques baptisées catholiques. Quand à 2 h du matin, dans une grande ville, je fais de l’évangélisation, je trouve à côté de moi un pasteur évangélique debout sur une petite estrade, en train de prêcher. Nous sommes face à un immense défi.
Aux États-Unis, il y a 68 millions de catholiques, parmi lesquels 38 % seulement croient à la présence réelle de Jésus dans l’eucharistie. Il y a environ 38 millions de protestants. Mais il y a 100 millions d’évangéliques ! C’est énorme. Moi, ça m’empêche de dormir.
Est-ce à dire que le « fruit évangélique » est mauvais ?
Il ne suffit pas de proclamer le message, il faut que cela suive derrière. L’annonce doit être suivie d’une formation de vie. Même si nous pouvons apprendre d’eux l’importance de l’annonce du message, ce feu de l’annonce, il faut ensuite toute la sagesse de l’Église pour conduire les gens à maturité. Je crois réellement que tout ce qui n’attire pas finalement au centre de l’Église n’est pas de Dieu. Le coeur ne peut pas être soigné sans Marie, l’Église et ses sacrements. Attirer des personnes souvent blessées et leur dire de lire la Bible ne suffit pas. On a besoin de l’Église.
Que faire alors face à cette déferlante ? Si nous n’annonçons pas Jésus, les pierres crieront : « Jésus est la solution ». Dieu se sert de tous ceux qui veulent l’annoncer. Et il faut l’annoncer. Et c’est bien le problème de la plupart des catholiques. On n’annonce pas notre richesse. Et puisqu’on ne l’annonce pas, on ne l’apprécie plus. La solution, c’est l’évangélisation. L’Eglise doit évangéliser. C’est plus qu’urgent, sinon, je vous le certifie, le monde va devenir évangélique. Ça devrait être une obsession pour chacun de nous. Moi, c’est toute ma vie. Jour et nuit, je ne pense qu’à ça.
Il faut sortir de nos paroisses. Si j’étais le pape - heureusement pour l’Église, je ne le serai jamais ! -, j’obligerais tous les cardinaux romains à sortir une fois par semaine en rouge cardinalice et à aller faire du porte-à-porte dans la ville. Et à dire dans l’entrebâillement : « Excusez-moi, Madame, je passe pour vous dire seulement que Dieu vous aime, que l’Église vous aime, et que je vous aime. Revenez à l Église ». Je ferais ça pour toutes les personnes qui ont une responsabilité ecclésiale. Les gens n’attendent que notre visite.
Quand on va chez les gens avec humilité et miséricorde, ils nous accueillent. Le problème, c’est qu’il n’y a que les Mormons et les Témoins de Jéhovah qui visitent ainsi nos voisins et arpentent nos rues. Il faut faire du porte-à-porte, amener physiquement Jésus chez les gens. J’en fais depuis trente-quatre ans, et personne ne m’a jamais claqué la porte au nez. Les gens sont là... Ils attendent. Il faut y aller.
http://v.i.v.free.fr/spip/spip.php?article472
« Il y avait en ma femme une vie, une présence... »
dimanche 22 octobre 2006, par Etchevénio
Richard, que vous est-il arrivé ? Vous êtes tombé dans la potion magique ?
Pas dans la potion magique, mais d’une falaise. J’étais étudiant et je faisais alors beaucoup d’alpinisme. Un jour, lors d’une virée, j’ai dévissé et je suis tombé de la hauteur d’un immeuble de dix étages... Pendant quelques secondes, j’ai vu toute ma vie défiler. A l’arrivée, mon corps a rebondi deux fois sur une pierre de granit. C’était comme si je m’écrasais sur un trottoir. Quand j’ai ouvert les yeux, j’étais encore en vie, alors j’ai dit : « Merci mon Dieu ». J’ai su qu’il y avait un Dieu et qu’il m’avait sauvé. Quelques jours auparavant, un autre type avait fait exactement la même chute... on l’avait ramassé dans une petite boîte en carton.
L’autre déclic a été la conversion de ma femme un soir de l’année 1972 dans une assemblée évangélique. Du jour au lendemain, je ne l’ai plus reconnue. C’était comme s’il y avait deux Danelle : celle que j’aimais et que je connaissais, et une autre personne. Elle avait une patience surnaturelle, elle était remplie d’amour, un amour sans jugement. Elle était tout le temps souriante. À tel point qu’elle avait des crampes aux joues. J’aurais dû aller voir la nuit avec une lampe pour voir si elle souriait. Il y avait en elle une vie, une présence, une aura que je ne connaissais pas.
Et vous-même, quand avez-vous vraiment rencontré le Christ ?
À l’époque de la conversion de Danelle, nous avions de gros problèmes de couple. Ma femme ne supportait plus mon caractère cassant et ma dureté. Je n’arrivais pas à communiquer avec elle. J’étais bloqué. Elle était prête à me quitter. Moi, je ne voulais pas perdre mon épouse et mes enfants. Et s’il fallait pour cela rencontrer son Dieu, j’étais prêt à faire le pas.
Je me suis rendu à une assemblée pentecôtiste. Pendant la prière, un homme s’est avancé et a dit : « Si vous voulez rencontrer Dieu, dites-le lui et il va venir. Votre vie va en être bouleversée. Vous allez devenir un être nouveau ». Pour moi, ce n’était pas de la théologie. J’avais vu, en ma femme, cette nouvelle créature.
Alors je me suis avancé et j’ai fait cette prière : « Jésus, je te demande pardon pour tous mes péchés. Viens dans ma vie ». Et Jésus est venu. Sur le moment, je n’ai rien vécu d’extraordinaire, je n’ai pas eu de révélation comme ma femme qui a vraiment senti en elle la présence de Dieu. Mais j’en ai observé les conséquences : je brûlais de dire à tout le monde que j’avais rencontré Jésus. Mon cœur chantait. J’ai commencé à en parler à mes collègues de l’université. Dans la rue, j’arrêtais les gens... Je voulais dire à tous que j’avais découvert la solution : c’était Jésus !
De jeune converti, comment êtes-vous devenu pasteur pentecôtiste ?
Au moment de sa conversion, mon épouse portait des lunettes. Et le Seigneur l’a guérie. Pendant vingt-cinq ans, elle n’en a plus eu besoin. J’ai su que Jésus pouvait guérir comme il le faisait dans la Bible, miraculeusement. Je ne suis pas contre la médecine. Quand je suis malade, je prends des comprimés. Mais je prie avant de prendre mes comprimés. Et seulement si la prière ne marche pas, je prends les comprimés (rires). J’appelle ça la « christothérapie ».
Puis rapidement, au-dedans de moi, il y a eu comme un message qui me venait régulièrement, comme quelqu’un qui pincerait toujours la même corde d’une guitare. Ce message c’était : « Il y a un monde sans Christ ». J’avais du mal à l’accepter, même si je sentais quelque chose de fort.
À cette époque, je passais mon doctorat en neurologie. Je ne m’y étais pas bien préparé, persuadé que si je priais, Jésus m’aiderait à avoir mes examens. Le jour de mon oral, le jury m’a posé toutes sortes de questions se rapportant à mes neuf années d’études. J’ai échoué.
Le professeur qui me suivait m’a alors dit : « Richard, depuis un an tu as perdu toute motivation pour la science. Tu as découvert quelque chose. Alors enseigne-le ». J’aurais pu repasser mon examen, mais cette parole a provoqué en moi un changement de direction. La neurologie n’était plus ma priorité. Ma vie désormais c’était l’évangélisation. Le lendemain, j’ai quitté mon travail à l’université, et nous sommes partis dans une communauté pentecôtiste. Quelque temps après, j’ai reçu par l’imposition des mains la responsabilité de pasteur.
Quatre ans plus tard, direction l’Afrique pour vingt-cinq ans de mission ?
En arrivant en Afrique, j’étais rempli de zèle. Brûlant de zèle. À tel point que j’avais un peu mis mon intelligence de côté... A cette époque, j’étais convaincu que les catholiques étaient damnés, qu’ils n’avaient aucune relation avec Dieu. Je ne comprenais pas comment un catholique pouvait être chrétien. C’est ce que j’avais appris chez les évangéliques et je n’avais pas vérifié moi-même. J’étais bourré de préjugés.
Mais en 1979, trois ans après notre arrivée, j’ai commencé à travailler dans une grande prison d’Abidjan. Elle comptait plus de quarante cinq mille détenus. J’y allais deux fois par semaine pour prêcher la conversion par Jésus.
Dans cette prison, il y avait de gros problèmes de malnutrition. Seulement à l’époque le plus important pour moi c’était de leur apporter le Salut. Peu importe qu’ils crèvent sur terre, l’important était qu’ils se convertissent et aient la vie éternelle...
Dans cette prison, j’étais en contact avec l’aumônier catholique de la prison. À ma grande stupéfaction, je me suis rapidement rendu compte qu’il y avait une grande différence entre lui et moi : ce prêtre faisait ce que moi je prêchais. Je prêchais l’amour de Dieu... et lui, il aimait. J’ai dû reconnaître que ce prêtre catholique et les religieuses qui l’accompagnaient étaient plus proches de Dieu que moi. Ils ne criaient pas : « Au nom de Jésus ! Au nom de Jésus ! » Ils ne faisaient pas tomber les gens par la puissance du Saint-Esprit, mais ils possédaient une douceur et une tendresse qui me faisaient défaut. J’ai compris qu’il ne suffisait pas de faire du ski nautique sur la surface du christianisme, mais qu’il me fallait plonger au fond. Ce prêtre et ces religieuses étaient des plongeurs. Ils n’avaient pas de temps à perdre avec l’écume.
Que s’est-il alors passé ?
Un jour, je venais de prêcher un message assez dur sur la repentance et la sainteté, lorsque, en sortant de la prison, j’ai entendu une voix en moi qui disait : « Pourquoi ne pas préparer un message sur l’amour de Dieu ? » Il faut savoir que Dieu avec moi a beaucoup d’humour. Dieu est quelqu’un avec qui je ris très souvent. Ce jour-là, c’était le cas ; j’entendais cette phrase : « Oui, pourquoi pas un message sur l’amour ? L’amour, ça n est pas si mauvais que ça ! » Alors j’ai préparé mon message sur l’amour. Et le lendemain, je suis retourné à la prison. Je l’ai donné devant trois cent cinquante détenus. Aucun n’a été touché...
Pourquoi un tel échec ? La réponse m’a traversé comme la foudre : « II te faut avec mon amour une grande passion pour ma miséricorde ». J’avais le message d’amour, mais je n’avais pas l’amour... J’ai longuement pleuré. J’étais bouleversé. J’ai prié le Seigneur d’élargir mon cœur. Du fond de mon être, j’ai supplié : « Seigneur, traverse mon cœur de ton amour ». J’avais le cœur de Jésus, mais il n’était pas transpercé. Il fallait qu’une flèche d’amour le perce. Et petit à petit, Dieu l’a transformé. Je me suis mis à aimer non seulement mon petit monde évangélique, mais à éprouver un grand amour pour les musulmans, les baptistes, les méthodistes... Je ne pensais plus que le monde était perdu.
Mais là où Dieu m’a vraiment transpercé le cœur, c’est que je suis tombé amoureux des catholiques. J’ai commencé à me lier d’amitié avec le prêtre de la prison. Il venait chez moi et jouait avec mes enfants. On était tout le temps ensemble. On a lancé des mouvements, on a distribué des repas aux pauvres dans la prison. Et là, chose extraordinaire, les gens ont commencé à venir chez moi. Ils sentaient tout à coup l’amour qui jaillissait de moi : plus seulement une parole coupante, une parole d’évangélisation, mais quelque chose qui en profondeur était en train de jaillir. Je commençais à me convertir.
Vous dites que votre conversion au catholicisme a été le passage « de la Résurrection à la Croix ». Pouvez-vous expliquer ?
Chaque année, je choisis des versets pour l’année à venir, afin de prier pour ma vie. Cette fois, c’était en 1997. J’étais dans notre centre de formation en Afrique, seul en prière, et j’ai dit : « Seigneur, qu’est-ce que je pourrais choisir comme verset pour cette année ? » Il m’a donné Zacharie, chapitre 7, versets 9 et 10 [1], où il s’agit de ce que j’appelle la « bonté douce ». « Kindness » en anglais. La « bonté douce », pour moi, c’est de pouvoir exprimer à ceux qui vivent à moins de cinquante centimètres de moi la tendresse et la douceur de Dieu qui est au fond de notre cœur.
J’arrivais à être bon et doux avec la foule, mais avec mes proches je restais agressif. J’essayais d’être gentil avec eux, mais c’était en vain. Et je ne comprenais pas pourquoi. Ce jour-là, Dieu m’a amené à ce cri et à cette prière : « Seigneur, s’il te plaît, montre-moi la solution pour cette maladie de l’âme qui me ronge ». Et dès que j’ai dit ça - à l’instant même où je l’ai dit -, je me suis retrouvé devant la mort de Jésus.
Une vision ?
Certains voient Jésus dans l’hostie, alors que nous ne nous rendons pas compte que Jésus y est réellement présent. C’était un peu la même chose. Je ne voyais pas physiquement la mort du Christ, mais je la vivais. J’étais le Bon Larron. Et je mourais. Jésus était à côté de moi. Je me tournais vers lui ; je le voyais avec sa tête couronnée d’épines, le sang qui coulait, la barbe tachée et le corps roué de coups, comme une boule de sang. Il s’est tourné vers moi, m’a regardé, et j’ai entendu : « Ton problème, Richard, c’est que tu as la haine de ta mère, cette femme qui t’a mis au monde et t’a abandonné ».
Ce fut la révélation de ma vie ! À cet instant, j’ai tout compris. J’avais de bons rapports avec les gens à condition qu’ils gardent leur distance avec ma blessure. Mais lorsqu’ils voulaient aller plus intimement en moi, j’avais peur et je les repoussais violemment par le sarcasme et la colère. Au fond de moi, je pensais finalement que tout le monde allait me rejeter, même mon épouse tôt ou tard ; pourtant nous étions mariés depuis trente ans... J’ai compris que je n’avais jamais pu vraiment avoir de relation intime à cause de cette peur du rejet. Elle venait du fait que ma mère m’avait rejeté à la naissance. Je n’ai jamais connu ni mon père, ni ma mère, je ne sais même pas d’où je viens.
Alors Jésus s’est à nouveau tourné vers moi et j’ai entendu : « Et tu as la haine envers ma mère : Marie ». Je n’avais jamais pensé à Marie. Pourtant j’avais déjà découvert au cours de ces années africaines auprès des catholiques : la compassion, la miséricorde, mais aussi l’eucharistie, le pape Jean-Paul II, Marthe Robin... Mais Marie, je n’avais jamais pensé à elle. Et là j’ai compris, au fond de moi, que la solution à cette blessure profonde, la transformation de cette blessure allait s’opérer à travers le Christ crucifié et Marie.
Il s’agissait d’une vraie révolution pour un évangélique ?
Vous ne croyez pas si bien dire. Chez les évangéliques, surtout les pentecôtistes, il n’y a pas de signe. Pour eux, c’est de l’idolâtrie. Et surtout pas un crucifix ! Moi, comme tout bon évangélique, j’avais eu cette rencontre avec le Christ ressuscité ; j’avais l’assurance du Salut et le feu du zèle apostolique. Mais je n’avais jamais rencontré le Christ crucifié. J’étais passé rapidement sur la mort et la Passion de Jésus pour arriver à la Résurrection. Tout était Résurrection. Jésus est vivant, il est vraiment ressuscité, c’est vraiment vrai ! Mais là, j’étais presque physiquement avec le Christ crucifié et avec Marie comme il est écrit dans la Bible.
Alors, j’ai commencé à pleurer. Il m’a fallu six mois pour pouvoir en parler à quelqu’un ; et même six mois après, je sanglotais à chaque fois que je le racontais. C’était tellement profond. Alors, j’ai dit : « Seigneur pardonne-moi pour cinquante et un ans de vie blessée. Pour cinquante et un ans pendant lesquels je n’ai pas su écouter et comprendre que je pouvais être guéri à travers Marie et toi, crucifié. S’il te plaît, Jésus, guéris-moi ».
Cette prière venait du plus profond de mon être, ce n’était pas seulement des paroles. Et tout à coup, j’ai ressenti que mon nœud s’était dénoué. Comme si Jésus avait aspiré toutes les racines de peur, de rejet, d’amertume et de rancune plantées en moi. Pour la première fois de ma vie, je ressentais une terre fertile en moi, où pouvait pousser cette « bonté douce ». C’était une folie de joie.
Et puis j’ai entendu dans ce cœur à cœur avec Jésus : « Voici ta mère ». « Je partage ma mère avec toi. » J’ai dit « oui » à Marie, et Marie m’a dit « oui ». Marie est venue dans ma vie et je suis tombé amoureux d’elle. Instantanément. Je ne comprenais plus rien à toute ma théologie, mais je m’en fichais. Quand tu es amoureux, tout peut se régler ! C’était exactement ça. J’avais tout compris. Comme Ratisbonne, athée, entré il y a cent ans avec son frère prêtre dans une église parisienne, et que celui-ci aperçoit soudain à genoux devant la statue de Marie, en extase, en train de lui dire : « J’ai vu la Vierge, elle n’a rien dit et j ’ai tout compris ».
Votre dernier livre s’intitule À la recherche du Jardin perdu [2]. Quel est ce jardin ?
Ce « Jardin perdu », c’est l’Église catholique. Car dans l’Église, il y a la plénitude de ce que Dieu a voulu pour l’homme. Dans le Jardin, il y a le jardinier et le maître du Jardin. Le maître du Jardin, c’est Dieu lui-même : Père, Fils et SaintEsprit. Le jardinier, c’est le pape, les évêques et les prêtres. Non pas pour nous contrôler, mais pour nous donner un cadre dans lequel nous pouvons vivre pleinement notre liberté de fils et de filles de Dieu. Non pas pour nous contraindre, mais pour nous libérer et nous permettre de ne pas aller dans les buissons empoisonnés où nous nous abîmerions.
Et puis, tout le Jardin est un lieu plein de fleurs, les saints depuis deux mille ans : sainte Thérèse de Lisieux, saint Philippe Néri, tous mes copains (rires). Et puis il y a toute la Tradition, toute l’histoire vivante de l’Église. Et même toute la réalité physique : les cathédrales, les basiliques, les lieux de pèlerinage, comme Lourdes et Rome. Moi je passerais ma vie à Rome si je pouvais !
Et il y a les sacrements pour nous aider à rester sur le chemin de la vie, à recevoir la miséricorde, à contempler Jésus dans le Saint-Sacrement et à le manger avec toutes les vitamines du Jardin.
Que diriez-vous aux catholiques français qui ont, pour certains, du mal à accepter l’autorité de Rome ?
Le siège physique de l’Église, c’est Rome. C’est Dieu qui l’a choisi. Je l’accepte ou je le rejette. Ce n’est pas une affaire politique, c’est une affaire de vie. Si on va à Rome, qu’on entre dans la basilique Saint-Pierre et qu’on ne ressent pas la richesse du cœur de l’Église, c’est qu’on n’a pas eu vraiment cette rencontre avec l’amour de l’Église et qu’on a besoin d’une conversion. Moi, à Rome, mon cœur me dit que je suis chez moi, à la maison. Au fond de nous, il y a un « oui » ou un « non » à l’Église, s’il y a un « non », c’est qu’il y a quelque part une blessure, une ignorance ou qu’il y a eu un problème de transmission de la foi. Nos aînés n’ont pas su nous transmettre la joie de vivre comme catholique.
Mais ça peut se régler avec un peu de recherche, de désir et de prière. Moi, par le porte-à- porte, je rencontre des milliers de personnes dans le monde entier. Et à chaque fois que ma route croise celle d’un catholique blessé - et il y en a beaucoup -, avec un peu de compréhension et d’écoute les a priori sur l’Église tombent. Et dès qu’ils rencontrent vraiment Jésus et Marie, tout rentre dans l’ordre.
En tout cas, je ne crois pas que l’on puisse vivre pleinement avec Jésus et Marie et rejeter l’Église. Ce n’est pas possible. On ne peut pas séparer la tête du corps et penser que l’on peut vivre sans le corps. Ça ne fonctionne pas.
Les évangéliques étaient 7 millions en 1900 et sont aujourd’hui plus de 500 millions dans le monde. Que pense l’ancien pentecôtiste de cette vague qui gagne la Terre entière ? Doit-on s’en réjouir ?
Le plus grand défi pour l’Église catholique aujourd’hui, ce n’est pas l’islam, ni le modernisme, ni le matérialisme, ni même l’indifférence, c’est l’Église évangélique américaine. Il ne s’agit pas d’avoir peur, mais on doit en prendre conscience. Dans quelques années, il n’y aura pas 500 millions, mais 1 milliard et plus d’évangéliques dans le monde entier ! Quand j’évangélise sur les plages du Brésil et que je touche onze personnes, neuf parmi elles sont évangéliques baptisées catholiques. Quand à 2 h du matin, dans une grande ville, je fais de l’évangélisation, je trouve à côté de moi un pasteur évangélique debout sur une petite estrade, en train de prêcher. Nous sommes face à un immense défi.
Aux États-Unis, il y a 68 millions de catholiques, parmi lesquels 38 % seulement croient à la présence réelle de Jésus dans l’eucharistie. Il y a environ 38 millions de protestants. Mais il y a 100 millions d’évangéliques ! C’est énorme. Moi, ça m’empêche de dormir.
Est-ce à dire que le « fruit évangélique » est mauvais ?
Il ne suffit pas de proclamer le message, il faut que cela suive derrière. L’annonce doit être suivie d’une formation de vie. Même si nous pouvons apprendre d’eux l’importance de l’annonce du message, ce feu de l’annonce, il faut ensuite toute la sagesse de l’Église pour conduire les gens à maturité. Je crois réellement que tout ce qui n’attire pas finalement au centre de l’Église n’est pas de Dieu. Le coeur ne peut pas être soigné sans Marie, l’Église et ses sacrements. Attirer des personnes souvent blessées et leur dire de lire la Bible ne suffit pas. On a besoin de l’Église.
Que faire alors face à cette déferlante ? Si nous n’annonçons pas Jésus, les pierres crieront : « Jésus est la solution ». Dieu se sert de tous ceux qui veulent l’annoncer. Et il faut l’annoncer. Et c’est bien le problème de la plupart des catholiques. On n’annonce pas notre richesse. Et puisqu’on ne l’annonce pas, on ne l’apprécie plus. La solution, c’est l’évangélisation. L’Eglise doit évangéliser. C’est plus qu’urgent, sinon, je vous le certifie, le monde va devenir évangélique. Ça devrait être une obsession pour chacun de nous. Moi, c’est toute ma vie. Jour et nuit, je ne pense qu’à ça.
Il faut sortir de nos paroisses. Si j’étais le pape - heureusement pour l’Église, je ne le serai jamais ! -, j’obligerais tous les cardinaux romains à sortir une fois par semaine en rouge cardinalice et à aller faire du porte-à-porte dans la ville. Et à dire dans l’entrebâillement : « Excusez-moi, Madame, je passe pour vous dire seulement que Dieu vous aime, que l’Église vous aime, et que je vous aime. Revenez à l Église ». Je ferais ça pour toutes les personnes qui ont une responsabilité ecclésiale. Les gens n’attendent que notre visite.
Quand on va chez les gens avec humilité et miséricorde, ils nous accueillent. Le problème, c’est qu’il n’y a que les Mormons et les Témoins de Jéhovah qui visitent ainsi nos voisins et arpentent nos rues. Il faut faire du porte-à-porte, amener physiquement Jésus chez les gens. J’en fais depuis trente-quatre ans, et personne ne m’a jamais claqué la porte au nez. Les gens sont là... Ils attendent. Il faut y aller.
http://v.i.v.free.fr/spip/spip.php?article472
Michael- Dans la prière
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Re: LA VERITE SUR LES EVANGELIQUES
Je n'ai jamais lu un témoignage comme celui-là. Merci Michael !
MYMYSTIC- Combat avec Sainte Marie
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Re: LA VERITE SUR LES EVANGELIQUES
C'est vrai, Michael, ce témoignage de conversion est des plus parlants !
Ils sont toujours très très beaux, ces témoignages de conversion car c'est là que nous voyons que, si nos coeurs sont un peu ouvert pour L'accueillir, RIEN
N'EST IMPOSSIBLE à DIEU !
Peut-être, pourrions nous partager sur ce post nos témoignages de conversion ? Il est toujours intéressant de voir comment Dieu agit dans nos vies, à partir de nos propres tempéraments !
A très bientôt. En union de prières.
Françoise.
FrancoiseF- Avec Saint Joseph
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Re: LA VERITE SUR LES EVANGELIQUES
Chers frères et soeurs,
Deux lignes pour vous dire que je trouve le père Pages excessif dans cette vidéo.
Je ne peux souscrire au fait " que les évangéliques se damnent en annonçant le Christ "; pour moi c'est pure maladresse que de parler ainsi.
Les évangéliques font un travail de défrichage extraordinaire.
Nous autres Catholiques annonçont très peu le Seigneur explicitement ; prenons donc exemple.
Obéir au saint père et communier à Jésus Eucharistie est vraiment le top mais pour celui qui ne l'a pas reçu dans son coeur; c'est déjà bien de méditer la bible et de prier, louer et témoigner d'une vie de foi.
Je connais des évangéliques qui sont de vrais amoureux du Seigneur ...
Ne jugeons pas nos frères évangéliques mais si nous en connaissons , invitons les à la messe et à la découverte de nos sacrements.
fraternellement envers tous,
Michel
Deux lignes pour vous dire que je trouve le père Pages excessif dans cette vidéo.
Je ne peux souscrire au fait " que les évangéliques se damnent en annonçant le Christ "; pour moi c'est pure maladresse que de parler ainsi.
Les évangéliques font un travail de défrichage extraordinaire.
Nous autres Catholiques annonçont très peu le Seigneur explicitement ; prenons donc exemple.
Obéir au saint père et communier à Jésus Eucharistie est vraiment le top mais pour celui qui ne l'a pas reçu dans son coeur; c'est déjà bien de méditer la bible et de prier, louer et témoigner d'une vie de foi.
Je connais des évangéliques qui sont de vrais amoureux du Seigneur ...
Ne jugeons pas nos frères évangéliques mais si nous en connaissons , invitons les à la messe et à la découverte de nos sacrements.
fraternellement envers tous,
Michel
P4572- Dans la prière
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Re: LA VERITE SUR LES EVANGELIQUES
Bonjour !
@Panetier
Là , je crois que vous vous faites de douces illusions au sujet de " nos frères évangéliques " en les invitant à assister à assister à la Messe !
Vous savez très bien , que les statues de nos saints ,ils les éxècrent au plus haut point
Avez vous déjà discuté avec un evangélique , ils nous accusent de " prier les morts " Marie pour eux est morte , les saints aussi ,
Seul le Seigneur Jésus est reconnu comme seul digne dêtre prié et honoré.
Prions le Seigneur et l' Esprit Saint de leur donner la Lumière surtout pour la reconnaissance et le bonheur de Notre Sainte Mère .
Souhaitons que beaucoup se convertissent !
Mais il faut reconnaitre leur courage et leur Foi à chanter et crier leur Amour pour Notre Seigneur !
Serions nous pour certains catholiques un peu trop timides ?
Maud
@Panetier
Là , je crois que vous vous faites de douces illusions au sujet de " nos frères évangéliques " en les invitant à assister à assister à la Messe !
Vous savez très bien , que les statues de nos saints ,ils les éxècrent au plus haut point
Avez vous déjà discuté avec un evangélique , ils nous accusent de " prier les morts " Marie pour eux est morte , les saints aussi ,
Seul le Seigneur Jésus est reconnu comme seul digne dêtre prié et honoré.
Prions le Seigneur et l' Esprit Saint de leur donner la Lumière surtout pour la reconnaissance et le bonheur de Notre Sainte Mère .
Souhaitons que beaucoup se convertissent !
Mais il faut reconnaitre leur courage et leur Foi à chanter et crier leur Amour pour Notre Seigneur !
Serions nous pour certains catholiques un peu trop timides ?
Maud
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: LA VERITE SUR LES EVANGELIQUES
Je pense que toute cette exubérance provient du tempérament américain. Il ne faut pas se poser plus de questions.
Pour moi il y a beaucoup de cinéma dans tout ça.
Pour moi il y a beaucoup de cinéma dans tout ça.
MYMYSTIC- Combat avec Sainte Marie
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Re: LA VERITE SUR LES EVANGELIQUES
En France , ils ont adopté les mêmes façons de louer le Seigneur .Ceci vient de leurs pasteurs qui sont allés en Amérique voir leurs collègues américains et ont découvert que cette méthode amenait beaucoup de monde et de conversions .
Il y a des " guérisons" qui se font lors de ces séances de prières par l'intermédiaire de l' Esprit Saint
En France des catholiques de mouvement charismatique .ont adopté cette façon de prier , mais avec un peu moins d'exubérance !
Il y a des " guérisons" qui se font lors de ces séances de prières par l'intermédiaire de l' Esprit Saint
En France des catholiques de mouvement charismatique .ont adopté cette façon de prier , mais avec un peu moins d'exubérance !
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: LA VERITE SUR LES EVANGELIQUES
Il y a de belles leçons à tirer de Richard Borgman!!!Tout comme vous Myriam et Françoise,j'ai été touché.
Amitiés.
Amitiés.
Michael- Dans la prière
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Re: LA VERITE SUR LES EVANGELIQUES
Je suis tout à fait d'accord avec Vous, Maud, puisque je fais partie de ce mouvement charismatique qui loue de longue avec un plaisir toujours renouvelé.
La louange est ma prière préférée, avec le chapelet.
Je confirme et témoigne haut et fort que des guérisons s'opèrent par l'intermédiaire de l'Esprit Saint, lors des rassemblements, et i y a certains prédicateurs qui ont le Feu !
De par mon expérience et mon éducation, je suis chrétienne et Jésus est mon Roi, et Marie, ma Maman du Ciel, mais je ne dédaigne aucunement les orthodoxes, les protestants, les évangéliques, les juifs messianiques. Ils m'apportent toujours quelque chose, et j'aime discuter avec Eux Tous.
J'ai beaucoup plus de mal avec les Musulmans. Mais je connais un prédicateur du Kérala en Inde qui a pour mission de les convertir, souvent au risque de sa vie, et les résultats sont probants.
Non, nous les charismatiques, nous ne sommes pas des gens exubérants comme on entend dire.
On a juste le courage d'exprimer par des gestes, des louanges, des danses, des chants en langue, des exhortations, notre Amour pour un Dieu Unique et Souverain : ce que faisaient, je pense, les premiers Chrétiens.
Cependant, je peux vous dire que nous pouvons aussi faire silence devant le Saint Sacrement exposé, à genoux devant Sa Majesté dans une Adoration muette et émerveillée !
Je peux comprendre que Tous ne sont pas appelés à vivre cette expérience, mais, s'il vous plait, arrétons de critiquer les Charismatiques : nous avons notre place dans ce monde.
Excusez-moi, c'était mon petit coup de gueule du matin mais cela va passer....
Très bonne journée à tous, dans la prière et la louange !
Votre petite Soeur en Christ, qui vous aime malgré les divergences.
Françoise
FrancoiseF- Avec Saint Joseph
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Re: LA VERITE SUR LES EVANGELIQUES
J'ai un amour si profond et vrai pour Marie qu'il est très difficille pour moi d'encourager les évangéliques.
Cependant,j'aime l'attitude de St-Paul.....
Cependant,j'aime l'attitude de St-Paul.....
Ph 1:15- | Certains, il est vrai, le font par envie, en esprit de rivalité, mais pour les autres, c'est vraiment dans de bons sentiments qu'ils prêchent le Christ. |
Ph 1:16- | Ces derniers agissent par charité, sachant bien que je suis voué à défendre ainsi l'Évangile ; |
Ph 1:17- | quant aux premiers, c'est par esprit d'intrigue qu'ils annoncent le Christ ; leurs intentions ne sont pas pures : ils s'imaginent ainsi aggraver le poids de mes chaînes. |
Ph 1:18- | Mais qu'importe ? Après tout, d'une manière comme de l'autre, hypocrite ou sincère, le Christ est annoncé, et je m'en réjouis. Je persisterai même à m'en réjouir, |
Michael- Dans la prière
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Re: LA VERITE SUR LES EVANGELIQUES
Chère Françoise, nous n'avons pas critiqué les charismatiques (catholiques), mais les évangéliques et leur exubérance. Je pensais surtout aux prédicateurs américains faisant leur show devant des milliers de personnes en hurlant de façon très spectaculaire, même choquante.
Vraiment je ne reconnais pas notre Foi et la dignité de tout chrétien, dans leur attitude.
Vraiment je ne reconnais pas notre Foi et la dignité de tout chrétien, dans leur attitude.
MYMYSTIC- Combat avec Sainte Marie
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Re: LA VERITE SUR LES EVANGELIQUES
Bonjour,MYRIAMetCHRISTELLE a écrit:Chère Françoise, nous n'avons pas critiqué les charismatiques (catholiques), mais les évangéliques et leur exubérance. Je pensais surtout aux prédicateurs américains faisant leur show devant des milliers de personnes en hurlant de façon très spectaculaire, même choquante.
Vraiment je ne reconnais pas notre Foi et la dignité de tout chrétien, dans leur attitude.
Tout à fait d'accord avec vous d'ailleurs Jésus a critiqué les pharisiens qui priaient au coin des rues pour être vu de tous.
Mt 6:5- " Quand vous priez, ne soyez pas comme les hypocrites : ils aiment, pour faire leurs prières, à se camper dans les synagogues et les carrefours, afin qu'on les voie. En vérité je vous le dis, ils tiennent déjà leur récompense."
Jésus nous encourage à une attitude toute différente
Mt 6:6- Pour toi, quand tu pries, retire-toi dans ta chambre, ferme sur toi la porte, et prie ton Père qui est là, dans le secret ; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra."
Bonne fin de semaine,
Pierre
Re: LA VERITE SUR LES EVANGELIQUES
Nous n'avons pas à critiqué ni les évangéliques, ni les baptistes, ni qui que ce soit...
Nous avons à approfondir notre foi et notre espérance et à vivre notre charité.
Nous avons à devenir des saints.
C'est l'amour du ressuscité, notre fer de lance et non pas des raisonnements humains.
Voulons nous de plus en plus de frères catholiques car cela est le meilleur chemin pour aller vers le ciel, soyons nous mêmes des catholiques heureux et contagieux, aimants , patients et persévérants.
Ne montrons nos dents que dans nos sourires !
Nous avons à approfondir notre foi et notre espérance et à vivre notre charité.
Nous avons à devenir des saints.
C'est l'amour du ressuscité, notre fer de lance et non pas des raisonnements humains.
Voulons nous de plus en plus de frères catholiques car cela est le meilleur chemin pour aller vers le ciel, soyons nous mêmes des catholiques heureux et contagieux, aimants , patients et persévérants.
Ne montrons nos dents que dans nos sourires !
P4572- Dans la prière
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Re: LA VERITE SUR LES EVANGELIQUES
Entièrement d'accord avec Panetier. Ne critiquons pas si nous ne voulons pas être critiqués. Ecoutons-nous les uns les autres. Je crois que nous avons quelque chose à nous apporter. Je côtoie des évangéliques, nous arrivons à discuter mais j'ai mis les choses au clair, j'ai une confiance totale dans la Ste Vierge et ça je ne le discuterais pas si ce n'est pour donner des témoignages, je crois aussi à la communion des saints. On peut se respecter et s'estimer, et peut-être notre attitude sera profitable aux deux.
Nous croyons au même SEIGNEUR c'est LUI QUI NOUS GUIDERA ET NOUS SOUFFLERA LES BONNES PAROLES au moment de nos échanges si nous le faisons dans l'Amour.
Il ne faut jamais agir avec sectarisme, c'est le Bon dieu qui nous jugera lors de notre passage.
Prions les uns pour les autres.
Nous croyons au même SEIGNEUR c'est LUI QUI NOUS GUIDERA ET NOUS SOUFFLERA LES BONNES PAROLES au moment de nos échanges si nous le faisons dans l'Amour.
Il ne faut jamais agir avec sectarisme, c'est le Bon dieu qui nous jugera lors de notre passage.
Prions les uns pour les autres.
Andrée- Pour le roi
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Re: LA VERITE SUR LES EVANGELIQUES
Oh oui, Andrée, c'est vrai, dès lors que l'on met les choses au clair dont ce que nous croyons, nous pouvons discuter avec nos frères et soeurs !
Le tout est d'être vigilant, et de ne pas déroger de notre foi. Cela demande beaucoup d'énergie et de confiance en notre Dieu afin qu'Il nous souffle les bonnes paroles, au bon moment.
Ce que nous n'aimons pas, c'est avoir affaire à un traitre : cela arrive parfois et diminue notre ardeur !
En union de prières.
Françoise.
FrancoiseF- Avec Saint Joseph
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Re: LA VERITE SUR LES EVANGELIQUES
Merci à vous toutes et tous pour ce beau partage sur ce fil de discussion !
Bien qu'étant catholique pratiquant et convaincu, j'avoue mon admiration pour les évangéliques. Ces derniers pourraient "faire la leçon" à certains de nos prêtres qui hélàs, ne prêchent bien souvent qu'un évangile "délavé" et sans vie !
Le grand Amour du Seigneur et la croyance profonde la Sainte Bible que possèdent les évangéliques sont grandement à leur honneur.
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: LA VERITE SUR LES EVANGELIQUES
Cher invité,
On a déjà eu droit à cette vidéo, des plus maladroites qui soit, du père Pages et on en a débattu.
Pourquoi alors ne pas avoir participer à ce dialogue ?
Non ce n'est pas avec de tels propos que nous feront avancer un oecuménisme fécond.
bien à vous
Michel
On a déjà eu droit à cette vidéo, des plus maladroites qui soit, du père Pages et on en a débattu.
Pourquoi alors ne pas avoir participer à ce dialogue ?
Non ce n'est pas avec de tels propos que nous feront avancer un oecuménisme fécond.
bien à vous
Michel
P4572- Dans la prière
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Re: LA VERITE SUR LES EVANGELIQUES
Voici le lien :
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P4572- Dans la prière
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Re: LA VERITE SUR LES EVANGELIQUES
Nous avons besoin d'apprendre l'évangélisation des évangéliques, nous avons besoin d'apprendre la repentance des orthodoxes, nous avons le devoir de devenir davantage catholiques...
Au lieu de s'épier et de se critiquer, aimons nous et le monde dira " voyez comme ils s'aiment ".
Dieu nous veut réunis et en lui, nous le serons.
Au lieu de s'épier et de se critiquer, aimons nous et le monde dira " voyez comme ils s'aiment ".
Dieu nous veut réunis et en lui, nous le serons.
P4572- Dans la prière
- Messages : 5078
Inscription : 01/08/2007
Re: LA VERITE SUR LES EVANGELIQUES
Entièrement d'accord avec vous, Panetier.
"Dieu nous veut réunis et en lui, nous le serons.
"Dieu nous veut réunis et en lui, nous le serons.
FrancoiseF- Avec Saint Joseph
- Messages : 1376
Inscription : 21/03/2010
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