CHEZ LES PROTESTANTS : LES EVANGELIQUES !
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CHEZ LES PROTESTANTS : LES EVANGELIQUES !
[b]ERREUR : EVANGELIQUES PROTESTANTS NE SONT PAS EVANGELISTES ! MERCI AUX MODERATEURS DE SUPPRIMER LE FIL PRECEDENT CREE QUE JE REPRODUIS ICI
Re: CHEZ LES PROTESTANTS : LES EVANGELIQUES !
Les Notices de l'Entente des Eglises Evangéliques Libres de Strasbourg
E.E.E.L.C.U.S - E.R.N.R.
Des catholiques et des évangéliques se questionnent mutuellement
Notice 1. Pour mieux se connaître. Edition 2005
Catholiques, évangéliques
des points communs, des différences
Sur l'essentiel, les confessions de foi catholique et
Note]http://notices.entente-strasbourg.fr/notice_1.htm#1]Note 1 : Les évangéliques représentent un monde diversifié parce qu'ils représentent des courants différents et s'originent dans des "réveils" différents. Cela se traduit par des accents différents aux plans théologique, ecclésiologique, oecuménique, pratique,... Cette notice ne pourra donc pas honorer cette diversité et se contentera d'évoquer les caractéristiques essentielles de l'«évangélisme», qui ne se réduit pas à l'anabaptisme. Cela est particulièrement vrai du tableau (plus loin), pour ce qui concerne le catholicisme aussi.évangélique[/url] sont en accord: toutes deux sont Cela signifie d'emblée que quand on appelle les Eglises Evangéliques "sectes", ce terme doit être entendu dans les sens que lui donnent le sociologue (soit groupement contractuel de volontaires qui adhèrent à une même croyance) ou l'historien (c'est à dire Eglises nées d'une dissidence historique), mais cela n'est nullement assimilable à ce que l'on entend par "secte" dans le langage courant qui vise par là des groupes abusifs. Il vaut donc mieux ne pas user de ce terme pour parler de chrétiens.
Cette introduction, pour nombre d'évangéliques ne peut être qu'écrite que par un catholique. En effet, quelques évangéliques dénient aux catholiques le fait d'être des "chrétiens bibliques". chrétiennes . Elles confessent le Dieu un et trine, vivant et aimant. Toutes deux confessent Jésus-Christ, vrai Dieu et vrai homme, Seigneur et Sauveur. Enfin, ces deux traditions s'accordent à dire que l'Evangile du salut en Jésus-Christ est premier, que l'Eglise n'est à comprendre qu'au service de cet Evangile salvateur.
C'est au nom de cet accord qu'ont pu s'engager des dialogues entre églises évangéliques et Eglise catholique romaine, aux plans national et international (voir plus loin).
De nombreuses différences existent néanmoins entre les deux confessions de foi. Nous allons maintenant tenter de comprendre l'origine de ces différences en prenant le chemin de l'histoire - que revendiquent les évangéliques- et de la sociologie, puis nous énumérerons sous forme de tableau, de façon très sommaire (et donc caricaturale), les différences existantes.
Le courant évangélique dans l'Histoire
Les évangéliques sont nés de différents mouvements de "réveil" qui s'étalent du XVIe au XXème siècle. A chaque fois, il s'est agi d'un retour aux sources: retour à l'Evangile, retour à l'Eglise primitive.
Le premier de ces 'réveils' remonte à la Réforme même. Les Evangéliques se veulent et se disent en effet héritiers de cette Réforme. C'est dire que la Foi évangélique se réfère à Martin LUTHER, Ulrich ZWINGLI et Jean CALVIN.
L'héritage de Martin LUTHER et de Jean CALVIN
«L'expérience spirituelle et la théologie des Réformateurs sont reconnues comme fondatrices. Les évangéliques sont d'abord des protestants». Eux mêmes se nomment protestants radicaux (du terme latin radix qui signifie 'racine'). C'est dire qu'ils reconnaissent Luther et Calvin comme des «pères» et c'est délibérément dans leur sillage que se situe la théologie évangélique.
Les affirmations centrales de Luther: la grâce seule, Jésus-Christ seul, l'Ecriture seule, la foi seule (ces dernières signifiant respectivement 'autorité souveraine de l'Ecriture Sainte en matière de foi'- notamment face au magistère- et 'justification par la foi') sont constitutives de l'identité évangélique. Elles sont au fondement des confessions de foi des évangéliques.
C'est toutefois l'héritage de CALVIN qui est le plus important pour bon nombre d'évangéliques contemporains, particulièrement en ce qui concerne la compréhension de la personne humaine, de l'Eglise, des sacrements et des ministères. Pour Calvin et pour les évangéliques, la nature de l'être humain est entièrement corrompue par le péché originel, et la prédication de la Parole de Dieu a la primauté sur l'Eglise, les ministères et les sacrements (voir tableau plus loin).
Ce qui leur est spécifique
Par delà ces références, les Eglises évangéliques soulignent l'autorité de l'Ecriture Sainte, toute entière ''Parole de Dieu''. Cet attachement inconditionnel constitue généralement le premier article de leur confession de foi. Elles vont également développer un modèle d'Eglise appelé assemblée de professants, c'est-à-dire d'une Eglise exclusivement constituée de celles et ceux qui s'engagent personnellement dans le "salut" en Jésus-Christ. Cela signifie généralement que dans ces Eglises, le baptême ne peut pas être conféré aux enfants.
Une autre innovation va consister en la séparation d'avec l'Etat. On parlera dés lors, en Alsace-Moselle, d'Eglises libres, qui n'ont aucun lien juridique avec l'Etat.
Eglise catholique (Eglises luthérienne et réformée) et assemblées évangéliques : deux modèles d'associations religieuses
Si on peut considérer les différences entre évangéliques et catholiques aux plans historique et doctrinal, il est un autre aspect fort instructif. Il relève de la sociologie. En effet, évoquer ces deux types de regroupements religieux, c'est évoquer deux modèles différents qui ont chacun leur logique, une logique souvent antagoniste. Le modèle des Eglises dites historiques est appelé multitudiniste. Ces 'églises de multitude' englobent indifféremment tous les baptisés, pratiquants ou non; tous les degrés d'adhésion, d'appartenance et d'engagement s'y côtoient. Le modèle des églises évangéliques est appelé professant; les «églises de professants» ne rassemblent que des croyants convaincus, des volontaires.
Les implications de ces deux types d'associations religieuses sont nombreuses et fort différentes aux plans des relations avec la société civile, des relations internes, de l'autorité, etc.
Un tableau comparatif sommaire (d'articles de foi différemment reçus)
Dialogues catholiques - évangéliques
Au plan mondial, la Commission mixte de dialogue entre l'Eglise catholique romaine et le Conseil méthodiste mondial date de 1996, son dernier rapport a été publié en 2001; un dialogue a également été engagé depuis 1972 entre Eglise catholique romaine et Pentecôtistes. Il a donné lieu à la création d'une commission officielle qui entend travailler "à la réalisation d'une compréhension et d'un respect mutuels". Un dialogue évangélique -catholique romain (ERCDOM) a aussi été poursuivi de 1977 à 1984 concernant la mission. Il existe encore un dialogue Baptistes - Catholiques au plan mondial. Il a donné lieu à un document en 1988 intitulé: "Appel à rendre témoignage au Christ dans le monde d'aujourd'hui". Citons enfin, les consultations internationales entre l'Alliance Evangélique Mondiale et l'Eglise catholique qui ont débuté en 1993.
En France, le dialogue entre Eglise catholique et Baptistes a donné lieu au document: "Rendre témoignage au Christ". Le comité mixte catholique-baptiste en France qui est à l'origine de ce document a été officialisé en 1986 après cinq années de rencontres et d'échanges.
Enfin, à côté de ces dialogues engagés au plan institutionnel, il existe des dialogues moins formels, tel celui qui a donné lieu aux déclarations "Evangéliques et catholiques côte à côte: La mission chrétienne au troisième millénaire" (19 janvier 1995), puis "Le Don du salut" (7 octobre 1997).
En conclusion
Si les points communs qui unissent catholiques et évangéliques sont essentiels, des différences évidentes n'en existent pas moins. Sont-elles une invitation au dialogue ou un obstacle irrémédiable à l'unité? Nous croyons qu'elles peuvent être une invitation à s'écouter, à chercher à se comprendre, à condition toutefois que l'unité soit bien entendue comme un don de Dieu d'une part, qu'elle ne soit confondue ni avec uniformité ni avec unanimité d'autre part. Les quatre évangiles expriment déjà cette unité dans la diversité et l'ensemble du Nouveau Testament traduit des ecclésiologies différentes.
Pour avancer dans cette unité qui nous précède et la mettre en oeuvre, il faudra aller outre les héritages historiques et culturels - faits souvent de souffrances et d'incompréhensions -, les représentations et regards reçus, les a priori que nous avons les uns sur les autres.
Eléments de bibliographie
- Foi évangélique : KUEN Alfred, Qui sont les évangéliques ?, Saint-Légier (Suisse), Editions Emmaüs, 1998
- Foi catholique: Les évêques de France, Catéchisme pour adultes, 1991
- SCHWEITZER Louis (dir.), Le dialogue catholiques - évangéliques. Débats et documents. Vaux-sur-Seine, Edifac, 2002
SOURCE: notices.entente-strasbourg.fr
Gilles. Ville de Québec - Canada
E.E.E.L.C.U.S - E.R.N.R.
Des catholiques et des évangéliques se questionnent mutuellement
Notice 1. Pour mieux se connaître. Edition 2005
Catholiques, évangéliques
des points communs, des différences
Sur l'essentiel, les confessions de foi catholique et
Note]http://notices.entente-strasbourg.fr/notice_1.htm#1]Note 1 : Les évangéliques représentent un monde diversifié parce qu'ils représentent des courants différents et s'originent dans des "réveils" différents. Cela se traduit par des accents différents aux plans théologique, ecclésiologique, oecuménique, pratique,... Cette notice ne pourra donc pas honorer cette diversité et se contentera d'évoquer les caractéristiques essentielles de l'«évangélisme», qui ne se réduit pas à l'anabaptisme. Cela est particulièrement vrai du tableau (plus loin), pour ce qui concerne le catholicisme aussi.évangélique[/url] sont en accord: toutes deux sont Cela signifie d'emblée que quand on appelle les Eglises Evangéliques "sectes", ce terme doit être entendu dans les sens que lui donnent le sociologue (soit groupement contractuel de volontaires qui adhèrent à une même croyance) ou l'historien (c'est à dire Eglises nées d'une dissidence historique), mais cela n'est nullement assimilable à ce que l'on entend par "secte" dans le langage courant qui vise par là des groupes abusifs. Il vaut donc mieux ne pas user de ce terme pour parler de chrétiens.
Cette introduction, pour nombre d'évangéliques ne peut être qu'écrite que par un catholique. En effet, quelques évangéliques dénient aux catholiques le fait d'être des "chrétiens bibliques". chrétiennes . Elles confessent le Dieu un et trine, vivant et aimant. Toutes deux confessent Jésus-Christ, vrai Dieu et vrai homme, Seigneur et Sauveur. Enfin, ces deux traditions s'accordent à dire que l'Evangile du salut en Jésus-Christ est premier, que l'Eglise n'est à comprendre qu'au service de cet Evangile salvateur.
C'est au nom de cet accord qu'ont pu s'engager des dialogues entre églises évangéliques et Eglise catholique romaine, aux plans national et international (voir plus loin).
De nombreuses différences existent néanmoins entre les deux confessions de foi. Nous allons maintenant tenter de comprendre l'origine de ces différences en prenant le chemin de l'histoire - que revendiquent les évangéliques- et de la sociologie, puis nous énumérerons sous forme de tableau, de façon très sommaire (et donc caricaturale), les différences existantes.
Le courant évangélique dans l'Histoire
Les évangéliques sont nés de différents mouvements de "réveil" qui s'étalent du XVIe au XXème siècle. A chaque fois, il s'est agi d'un retour aux sources: retour à l'Evangile, retour à l'Eglise primitive.
Le premier de ces 'réveils' remonte à la Réforme même. Les Evangéliques se veulent et se disent en effet héritiers de cette Réforme. C'est dire que la Foi évangélique se réfère à Martin LUTHER, Ulrich ZWINGLI et Jean CALVIN.
L'héritage de Martin LUTHER et de Jean CALVIN
«L'expérience spirituelle et la théologie des Réformateurs sont reconnues comme fondatrices. Les évangéliques sont d'abord des protestants». Eux mêmes se nomment protestants radicaux (du terme latin radix qui signifie 'racine'). C'est dire qu'ils reconnaissent Luther et Calvin comme des «pères» et c'est délibérément dans leur sillage que se situe la théologie évangélique.
Les affirmations centrales de Luther: la grâce seule, Jésus-Christ seul, l'Ecriture seule, la foi seule (ces dernières signifiant respectivement 'autorité souveraine de l'Ecriture Sainte en matière de foi'- notamment face au magistère- et 'justification par la foi') sont constitutives de l'identité évangélique. Elles sont au fondement des confessions de foi des évangéliques.
C'est toutefois l'héritage de CALVIN qui est le plus important pour bon nombre d'évangéliques contemporains, particulièrement en ce qui concerne la compréhension de la personne humaine, de l'Eglise, des sacrements et des ministères. Pour Calvin et pour les évangéliques, la nature de l'être humain est entièrement corrompue par le péché originel, et la prédication de la Parole de Dieu a la primauté sur l'Eglise, les ministères et les sacrements (voir tableau plus loin).
Ce qui leur est spécifique
Par delà ces références, les Eglises évangéliques soulignent l'autorité de l'Ecriture Sainte, toute entière ''Parole de Dieu''. Cet attachement inconditionnel constitue généralement le premier article de leur confession de foi. Elles vont également développer un modèle d'Eglise appelé assemblée de professants, c'est-à-dire d'une Eglise exclusivement constituée de celles et ceux qui s'engagent personnellement dans le "salut" en Jésus-Christ. Cela signifie généralement que dans ces Eglises, le baptême ne peut pas être conféré aux enfants.
Une autre innovation va consister en la séparation d'avec l'Etat. On parlera dés lors, en Alsace-Moselle, d'Eglises libres, qui n'ont aucun lien juridique avec l'Etat.
Eglise catholique (Eglises luthérienne et réformée) et assemblées évangéliques : deux modèles d'associations religieuses
Si on peut considérer les différences entre évangéliques et catholiques aux plans historique et doctrinal, il est un autre aspect fort instructif. Il relève de la sociologie. En effet, évoquer ces deux types de regroupements religieux, c'est évoquer deux modèles différents qui ont chacun leur logique, une logique souvent antagoniste. Le modèle des Eglises dites historiques est appelé multitudiniste. Ces 'églises de multitude' englobent indifféremment tous les baptisés, pratiquants ou non; tous les degrés d'adhésion, d'appartenance et d'engagement s'y côtoient. Le modèle des églises évangéliques est appelé professant; les «églises de professants» ne rassemblent que des croyants convaincus, des volontaires.
Les implications de ces deux types d'associations religieuses sont nombreuses et fort différentes aux plans des relations avec la société civile, des relations internes, de l'autorité, etc.
Un tableau comparatif sommaire (d'articles de foi différemment reçus)
Article de foi | Catholiques | Evangéliques |
Dieu manifesté en Jésus-Christ | Le Dieu un et trine est essentiellement perçu comme Dieu-Amour. L'insistance porte sur sa miséricorde. Certains théologiens ont même évoqué son humilité, sa pauvreté. | Le Dieu un et trine est essentiellement perçu comme Dieu-Amour. L'accent porte sur son altérité glorieuse, sa transcendance, sa souveraineté. |
Personne humaine | En dépit du péché originel, l'excellence de la nature de l'être humain est restée intacte. | Du fait du péché originel, la nature de l'être humain est entièrement corrompue. |
Monde | Relations, collaborations, compromis même ont souvent réuni Eglise et Etat, tout particulièrement dans les pays à prédominance catholique (cf.p.2, Eglise de multitude). | La parole «dans le monde, mais pas du monde» les conduit généralement à une attitude de rupture, de séparation avec la société civile, avec l'Etat. |
Diversement vécu ou en débat dans le monde évangélique.Ecriture Tradition | La règle suprême de la foi est l'Ecriture jointe à la Tradition. Cette dernière recouvre à la fois l'Evangile transmis et le processus vivant de cette transmission à l'intérieur duquel l'Ecriture joue un rôle privilégié. | L'Ecriture est l'autorité souveraine en matière de foi et de vie, voire la seule autorité. S'il y a tradition, elle est soumise à l'Ecriture. L'inerrance des textes bibliques est souvent invoquée dans ces assemblées. |
Eglise | est instituée par le Christ (Mt 16,13-20; Ep 4,1-6; 1Tm 3-5) et son ordre de droit divin. Son agir est sanctifiant. Elle est institution de grâce, organisme de salut, sacrement. | est instituée par le Christ et se manifeste par des assemblées de croyants (Mt5-7; Jn 14-17) parmi lesquels l'Evangile est prêché fidèlement. Elle est un événement provoqué par l'Esprit. Chaque église locale est Diversement vécu ou en débat dans le monde évangélique.autonome. |
La foi | La foi signifie l'adhésion aux vérités révélées, transmises par l'Eglise. Mais quoique don de la grâce, la foi requiert le libre assentiment de l'homme. | L'acte de foi réside dans la relation personnelle de confiance et d'obéissance qui unit le croyant, justifié et régénéré à Jésus-Christ. La réponse de la foi rend l'annonce de l'Evangile urgente et vitale pour le salut de tous. |
Résurrection | Insistance sur le salut et la résurrection universels. Purgatoire. | Tous les hommes ressusciteront, les sauvés pour la vie, les 'perdus' pour le châtiment. |
Marie | Modèle de l'Eglise dans l'ordre de la foi, de la charité et de la parfaite union avec le Christ, mère des croyants et exemple pour eux, la Vierge exerce une influence salutaire sur les hommes et intercède auprès du Fils. | Elle est un exemple de foi, d'obéissance et de louange à Dieu. Toutefois, aucune créature ne peut être l'objet de prières ou de vénération : ni Marie (qui était vierge lors de la naissance de Jésus mais a eu d'autres enfants après Jésus) ni les saints. |
Sacrements | Ils sont au nombre de sept. Il s'agit de signes sensibles, sacrés et efficaces, institués par Jésus-Christ pour signifier une grâce et la conférer à ceux qui reçoivent dignement le sacrement. | L'administration des deux sacrements que sont le baptême et la sainte cène est liée à la prédication de la Parole. Ce n'est pas le sacrement qui est essentiel, mais la Parole de Dieu qui agit. |
Eucharistie Cène | Le Christ est présent dans l'eucharistie. Il y est contenu vraiment, substantiellement, sous les espèces du pain et du vin pour la nourriture des croyants. | Le Christ glorieux est présent dans l'eucharistie. Son mode de présence est d'ordre spirituel. Les croyants font mémoire du sacrifice du Christ et expriment leur foi en son action présente et en son Retour. |
Ministres Magistère | Les prêtres sont introduits dans leur sacerdoce par des évêques établis dans la succession apostolique. Distinction entre le sacerdoce commun des fidèles et le sacerdoce ministériel, d'ordre sacramentel. | Dans l'ordre du sacerdoce universel, l'Eglise réserve l'exercice des ministères à certains de ses membres, pour des motifs de bon ordre. Entre le pasteur et le laïc, il existe une différence de fonction et non d'essence'. |
Diversement vécu ou en débat dans le monde évangélique.Oecuménisme | L'Eglise catholique a d'abord condamné les efforts oecuméniques et interdit toute participation même passive. A partir du concile Vatican II, ces orientations ont changé. | Certaines Eglises évangéliques y sont favorables; beaucoup ne le sont pas, jugeant compromettant un dialogue avec des Eglises qui ne partagent pas leur confession de foi. |
Au plan mondial, la Commission mixte de dialogue entre l'Eglise catholique romaine et le Conseil méthodiste mondial date de 1996, son dernier rapport a été publié en 2001; un dialogue a également été engagé depuis 1972 entre Eglise catholique romaine et Pentecôtistes. Il a donné lieu à la création d'une commission officielle qui entend travailler "à la réalisation d'une compréhension et d'un respect mutuels". Un dialogue évangélique -catholique romain (ERCDOM) a aussi été poursuivi de 1977 à 1984 concernant la mission. Il existe encore un dialogue Baptistes - Catholiques au plan mondial. Il a donné lieu à un document en 1988 intitulé: "Appel à rendre témoignage au Christ dans le monde d'aujourd'hui". Citons enfin, les consultations internationales entre l'Alliance Evangélique Mondiale et l'Eglise catholique qui ont débuté en 1993.
En France, le dialogue entre Eglise catholique et Baptistes a donné lieu au document: "Rendre témoignage au Christ". Le comité mixte catholique-baptiste en France qui est à l'origine de ce document a été officialisé en 1986 après cinq années de rencontres et d'échanges.
Enfin, à côté de ces dialogues engagés au plan institutionnel, il existe des dialogues moins formels, tel celui qui a donné lieu aux déclarations "Evangéliques et catholiques côte à côte: La mission chrétienne au troisième millénaire" (19 janvier 1995), puis "Le Don du salut" (7 octobre 1997).
En conclusion
Si les points communs qui unissent catholiques et évangéliques sont essentiels, des différences évidentes n'en existent pas moins. Sont-elles une invitation au dialogue ou un obstacle irrémédiable à l'unité? Nous croyons qu'elles peuvent être une invitation à s'écouter, à chercher à se comprendre, à condition toutefois que l'unité soit bien entendue comme un don de Dieu d'une part, qu'elle ne soit confondue ni avec uniformité ni avec unanimité d'autre part. Les quatre évangiles expriment déjà cette unité dans la diversité et l'ensemble du Nouveau Testament traduit des ecclésiologies différentes.
Pour avancer dans cette unité qui nous précède et la mettre en oeuvre, il faudra aller outre les héritages historiques et culturels - faits souvent de souffrances et d'incompréhensions -, les représentations et regards reçus, les a priori que nous avons les uns sur les autres.
Eléments de bibliographie
- Foi évangélique : KUEN Alfred, Qui sont les évangéliques ?, Saint-Légier (Suisse), Editions Emmaüs, 1998
- Foi catholique: Les évêques de France, Catéchisme pour adultes, 1991
- SCHWEITZER Louis (dir.), Le dialogue catholiques - évangéliques. Débats et documents. Vaux-sur-Seine, Edifac, 2002
SOURCE: notices.entente-strasbourg.fr
Gilles. Ville de Québec - Canada
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Inscription : 25/03/2008
Re: CHEZ LES PROTESTANTS : LES EVANGELIQUES !
[b]BON, JE FAIS QUOI MAINTENANT ? ON LAISSE COMME CELA ?
Re: CHEZ LES PROTESTANTS : LES EVANGELIQUES !
On dit: "seul un administrateur peut supprimer le sujet" quand je veux supprimer le dernier fil... Donc... attendons!!
Gilles. Ville de Québec - Canada
Gilles. Ville de Québec - Canada
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: CHEZ LES PROTESTANTS : LES EVANGELIQUES !
hé! bien voilà que je m'enlise de nouveau !
dommage pour le fil créé !
je reporte ici ce que je viens d'écrire !
[flower]
[b]C'EST COMME CELA QU'ON EFFEUILLE LA MARGUERITTE !
"ET MON AGNERE ! : UN SEUL DIEU, UN SEUL PEUPLE, UNE SEULE RELIGION !
Ah ! LUTHER, vous en avez eu de bien bonnes !
Vous n'aimiez pas bien la VIERGE MARIE...
dommage pour le fil créé !
je reporte ici ce que je viens d'écrire !
[flower]
[b]C'EST COMME CELA QU'ON EFFEUILLE LA MARGUERITTE !
"ET MON AGNERE ! : UN SEUL DIEU, UN SEUL PEUPLE, UNE SEULE RELIGION !
Ah ! LUTHER, vous en avez eu de bien bonnes !
Vous n'aimiez pas bien la VIERGE MARIE...
Re: CHEZ LES PROTESTANTS : LES EVANGELIQUES !
EN FAIT, NOUS TRAVAILLONS SUR 2 FILS POUR LE MEME SUJET !
le départ de la question commençait par ce document :
Lorraine
MODERATEUR
MODERATEUR
Inscrit le : 09 Nov 2007
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Localisation : Lorraine
MessageSujet: RELIGION PROTESTANTE-LES EVANGELISTES Aujourd’hui à 13:46 :
Toul : rassemblement évangélique en août 2008
Entre 30.000 et 35.000 Tziganes évangéliques sont attendus à partir de 18 août 2008 sur l'ancienne base militaire de l'Otan de Toul-Rosières pour leur convention religieuse annuelle, annonce effectuée mardi par le préfet de Meurthe-et-Moselle Hugues Parant
Le terrain sera ouvert aux participants à partir du 18 août et clos le 2 septembre, le plus fort de la manifestation se déroulant entre le 24 et le 31 août.
In, France3.fr Lorraine Champagne-Ardennes, le 23/07/2008
le départ de la question commençait par ce document :
Lorraine
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MessageSujet: RELIGION PROTESTANTE-LES EVANGELISTES Aujourd’hui à 13:46 :
Toul : rassemblement évangélique en août 2008
Entre 30.000 et 35.000 Tziganes évangéliques sont attendus à partir de 18 août 2008 sur l'ancienne base militaire de l'Otan de Toul-Rosières pour leur convention religieuse annuelle, annonce effectuée mardi par le préfet de Meurthe-et-Moselle Hugues Parant
Le terrain sera ouvert aux participants à partir du 18 août et clos le 2 septembre, le plus fort de la manifestation se déroulant entre le 24 et le 31 août.
In, France3.fr Lorraine Champagne-Ardennes, le 23/07/2008
Re: CHEZ LES PROTESTANTS : LES EVANGELIQUES !
Michel Mallèvre, un catholique en dialogue |
Les catholiques et les évangéliques peuvent-ils évangéliser ensemble ? L’Eglise catholique est-elle compatible avec l’Eglise émergente ? Le Père dominicain Michel Mallèvre, directeur du Service national pour l’Unite des chrétiens, n’a pas hésité à répondre à nos questions avec l’esprit d’ouverture qui le caractérise. Quitte à bousculer bien des idées reçues. Interview. Le Père Michel Mallèvre occupe un des postes les plus passionnants et aussi un des plus délicats à l’Eglise catholique de France. Il est directeur du Service national pour l’Unité des Chrétiens de la Conférence des évêques. Sa mission est à la fois d’animer l’engagement œcuménique de l’Eglise catholique, à la fois de développer des relations avec les autres Eglises, en prenant part à des commissions de dialogue et en participant à des événements d’autres communautés chrétiennes, par exemple des synodes et des congrès des Eglises protestantes. Pour lui, un des domaines les plus riches – et passionnels ! – est évidemment le dialogue avec les chrétiens évangéliques, qui, par leur jeunesse et dynamisme, interrogent et interpellent à plusieurs titres les catholiques. Michel Mallèvre n’hésite pas à le dire : ces chrétiens-là ont bien des choses à apprendre à l’Eglise catholique. Il le sait d’autant plus qu’il a travaillé en Afrique centrale, où catholiques et évangéliques partagent souvent la même culture et les mêmes modes d’expression. Or l’Eglise catholique de France, avec sa culture qui vise à l’universalisme, est actuellement en train de redécouvrir le défi de l’évangélisation et aussi ses propres richesses. Vous dialoguez souvent avec des évangéliques. On vous a vu récemment suivre le Congrès de la Fédération des Eglises évangéliques baptistes à Roubaix où vous avez fait une intervention appréciée. Etes-vous à l’aise dans ces rencontres ? Père Michel Mallèvre : Moi oui, parce que j’ai une certaine habitude. Jusqu’en 2002, j’ai travaillé pendant de nombreuses années en Afrique centrale où j’ai eu beaucoup de contacts avec des Eglises évangéliques. Mes supérieurs m’ont ensuite demandé de rentrer en France pour mener un travail de dialogue avec ces Eglises. C’est seulement après que les évêques m’ont nommé directeur du Service national pour l’Unité des chrétiens. Cela dit, il y a des différences entre nous et les évangéliques. Certaines différences sont séparatrices. « Peut-on évangéliser ensemble ? » C’est le titre du dialogue actuel entre l’Eglise catholique et l’Alliance évangélique française. Pourquoi ce thème ? Ce dialogue a une visée pastorale. On a le souci de rejoindre les problèmes concrets qui se posent. Parmi eux, il y a le problème relationnel : comment travailler ensemble ? Nous nous intéressons aussi au fait que nous sommes devenus des chrétiens minoritaires dans la société. Face au défi d’évangéliser ou de ré-évangéliser, nous devons tous, catholiques et évangéliques, faire entendre une parole que certains veulent étouffer. Actuellement, des chrétiens d’Eglises différentes se retrouvent dans des lieux publics et parfois dans des initiatives communes : des spectacles, des expositions sur la Bible. Pour certains, le dialogue semble impossible. Avons-nous le même Dieu ? se demandent-ils. Il est vrai que nous nous caricaturons mutuellement. D’autres trouvent d’emblée que le dialogue est simple, mais ils vont découvrir des accents différents sur le salut, sur l’articulation entre annonce de l’évangile et engagement social, puis aussi cette question difficile : où iront les gens qu’on a évangélisés ensemble ? Rencontrer le Christ, c’est être amené à faire partie d’un peuple. Ce peuple se donne à voir dans des communautés qui sont divisées. Dans la perspective catholique, le lien entre évangélisation et Eglise est très fort. L’Eglise catholique a la conscience d’être le visage concret de l’Eglise fondée par Jésus-Christ dans la plénitude des moyens du salut. Ce qui ne veut pas dire qu’il n’y a rien en dehors d’elle. Etes-vous d’accord pour dire que les catholiques ont des choses à apprendre des protestants en matière d’évangélisation ? Oui. Le pape Jean Paul II aimait parler de l’échange des dons entre les communautés. C’est une expression que l’on retrouve souvent dans des interventions officielles de l’Eglise catholique. De fait nous croyons que l’Eglise du Christ est vivante aussi dans ces communautés, que l’Esprit de Dieu est agissant en elles. Le Concile Vatican II affirmait déjà que des valeurs de l’unique Eglise du Christ sont parfois mieux prises en compte dans certaines communautés en dehors de l’Eglise catholique. C’est valable entre autres pour les baptistes. Je pense notamment à certains aspects de la communauté accueillante et chaleureuse. Il y a chez beaucoup d’Eglises évangéliques une manière simple de traduire l’Evangile dans la vie concrète qui peut être accueillie par les jeunes d’aujourd’hui. Les communautés chrétiennes peuvent échanger des dons entre elles Les évangéliques propose aussi aux jeunes un mode de vie militant mais adapté aux réalités d’aujourd’hui. Certainement. Le problème de l’Eglise catholique est qu’elle doit gérer un héritage de chrétienté. Longtemps, elle a été très majoritaire en France, mais elle ne l’est plus vraiment. Il faut sans doute changer de modèle mais cela prend du temps. En Afrique, j’ai vu des petites communautés catholiques qui sont assez proches des communautés évangéliques. Peut-on donc évangéliser ensemble ? A priori oui, mais la grande question est : dans quelle Eglise les gens touchés par la prédication vont-ils aller ? Vont-ils passer d’un groupe à l’autre ? Nous aimerions, dans ce dialogue, nous encourager mutuellement et en même temps dire aux gens de ne pas se faire trop d’illusions sur le travail d’ensemble. Que pensez-vous du Parcours Alpha ? C’est un bon exemple. D’autres exemples ? On parle de plus en plus de l’Eglise émergente, des Eglises en réseaux, etc. L’idée selon laquelle il faut rejoindre les gens là où ils sont est une bonne idée. Mais il y a un problème : comment faire en sorte que ces nouveaux lieux d’Eglise ne se réduisent pas à des groupes de gens qui se choisissent ? Comment faire Eglise ensemble en peuple « convoqué », avec des gens très différents ? Ce que faisait la paroisse d’antan n’est plus envisageable de la même façon. Mais il ne faut pas qu’on ait désormais une juxtaposition de réseaux d’affinité. S’ils deviennent de simples clubs de copains, ils vont perdre leur dimension missionnaire et ecclésiale. Telle est ma préoccupation. On entend souvent dans les milieux catholiques et protestants historiques que l’annonce de la Parole doit seulement être implicite. L’évangélisation fait peur. Quel est votre regard sur ce phénomène ? Je suis historien de formation et sensible aux évolutions. Au XXe siècle, nous sommes passés d’une Eglise catholique qui multipliait les contraintes à une Eglise qui a pris conscience du fossé qui se creusait entre l’institution et les gens. Du coup, elle a développé une théologie de l’enfouissement et pris conscience de la nécessité du respect des différences et du long cheminement des personnes. On est passé également d’une grande place accordée à la dimension doctrinale et aux dévotions à une perspective d’engagement au service du Royaume de Dieu avec les hommes et les femmes de bonne volonté. Or chez les jeunes générations de prêtres et dans les mouvements de sensibilité charismatique, on est en train de faire redécouvrir à l’Eglise catholique deux choses : 1. qu’il y a eu ces dernières années dans l’Eglise un déficit d’expériences spirituelles faisant rencontrer personnellement Jésus-Christ ; 2. qu’il y a un besoin de spiritualité très fort dans la société. Il faut dire que le monde n’est plus celui des années 50. Un basculement est en train de se faire. C’est l’Histoire. Personnellement, je n’ai pas peur du mot prosélytisme. Il y a un prosélytisme de bon aloi qui consiste à prendre au sérieux les paroles du Christ. S’il est écrit « Allez, faites des gens de toutes les nations des disciples… », c’est parce que nous avons quelque chose à transmettre. Si on n’avait pas évangélisé mon pays, je n’aurais pas eu le bonheur de connaître le Christ. Mais il faut éviter un prosélytisme de mauvais aloi, qui consiste à « faire des disciples » à n’importe quel prix. Personnellement, je suis quelqu’un de respectueux du cheminement des gens. Un des premiers qui ont parlé de la nécessité d’une annonce de la Parole évidemment respectueuse de la personne était Jean Paul II quand il a lancé la « nouvelle évangélisation ». Or il n’y a aucun doute sur l’objectif : aujourd’hui il faut évidemment ré-annoncer l’Evangile d’une façon explicite en vue de faire découvrir Jésus et le Dieu Père qu’il est venu nous faire connaître. Recueilli par Henrik Lindell Cette interview a été relue et amendée par le Père Michel Mallèvre. Elle a été mise en ligne le 18 mai 2008. |
SOURCE: www.dieu-et-moi.com/content/view/49/39/ - 28k
Gilles. Ville de Québec - Canada
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: CHEZ LES PROTESTANTS : LES EVANGELIQUES !
Oui, mais voila qui ne nous rapproche pas de la MESSE TRIDENTINE demandée par le CIEL... et par le PAPE...
Quelle est la valeur du baptème des protestants... EVANGELIQUES ?
Après tout si l'Eglise de Rome s'essouffle, il restera les PROTESTANTS pour reprendre la relève... Ce qui ne va pas faire avancer le PLAN de DIEU...
Je tiens tout de même à signaler que le fait d'être catholique nous rapproche pas pour autant de la sainteté...
Un protestant qui ne pêche pas peut aller plus vite à la SAINTETE...
Quelle est la valeur du baptème des protestants... EVANGELIQUES ?
Après tout si l'Eglise de Rome s'essouffle, il restera les PROTESTANTS pour reprendre la relève... Ce qui ne va pas faire avancer le PLAN de DIEU...
Je tiens tout de même à signaler que le fait d'être catholique nous rapproche pas pour autant de la sainteté...
Un protestant qui ne pêche pas peut aller plus vite à la SAINTETE...
Re: CHEZ LES PROTESTANTS : LES EVANGELIQUES !
Bonjour "Alsace"!
Bravo pour votre commentaire rempli de discernement!
Oui, il y aura beaucoup d'évangéliques au Ciel, si je regarde mon entourage catholique!!! :3333:
À bientôt...
Gilles. Ville de Québec - Canada
Bravo pour votre commentaire rempli de discernement!
Oui, il y aura beaucoup d'évangéliques au Ciel, si je regarde mon entourage catholique!!! :3333:
À bientôt...
Gilles. Ville de Québec - Canada
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: CHEZ LES PROTESTANTS : LES EVANGELIQUES !
Certes, mais ETAIT-CE REELLEMENT LE PLAN DE DIEU POUR L'HOMME ?
Lorsque je lis les messages reçus par Anne d'ALLEMAGNE, j'en doute !
Lorsque je lis les messages reçus par Anne d'ALLEMAGNE, j'en doute !
Re: CHEZ LES PROTESTANTS : LES EVANGELIQUES !
Reprenons la parôle de JESUS :
"TU ES PIERRE ET SUR CETTE PIERRE JE BATIRAI MON EGLISE"
Imaginons qu'il dise à LUTHER qui n'a jamais été son APOTRE... la même chose...
Allons, soyons raisonnable...
NOUS SOMMES LA DANS UNE GRAVE DESOBEISSANCE DE DIEU !
LE PENTECOTISME et L'EVANGELISME sont des fautes grâves de désobéissance à DIEU...
ST PIERRE avait bien rempli sa Mission de créer une EGLISE conforme à la demande DIEU... Les déviances arrivèrent malheureusement au cours du temps et surtout à partir de VATICAN II... + Ces nouvelles religions qui arrivèrent pour continuer à troubler l'Homme afin de l'amener à sa perte !
Et ainsi l'éloigner de la fin du PECHE ORIGINEL !
"TU ES PIERRE ET SUR CETTE PIERRE JE BATIRAI MON EGLISE"
Imaginons qu'il dise à LUTHER qui n'a jamais été son APOTRE... la même chose...
Allons, soyons raisonnable...
NOUS SOMMES LA DANS UNE GRAVE DESOBEISSANCE DE DIEU !
LE PENTECOTISME et L'EVANGELISME sont des fautes grâves de désobéissance à DIEU...
ST PIERRE avait bien rempli sa Mission de créer une EGLISE conforme à la demande DIEU... Les déviances arrivèrent malheureusement au cours du temps et surtout à partir de VATICAN II... + Ces nouvelles religions qui arrivèrent pour continuer à troubler l'Homme afin de l'amener à sa perte !
Et ainsi l'éloigner de la fin du PECHE ORIGINEL !
Re: CHEZ LES PROTESTANTS : LES EVANGELIQUES !
JE DIS EN DEBUT DE CE FIL :
ERREUR : EVANGELIQUES PROTESTANTS NE SONT PAS EVANGELISTES ! MERCI AUX MODERATEURS DE SUPPRIMER LE FIL PRECEDENT CREE QUE JE REPRODUIS ICI
LE FIL A SUPPRIMER est en effet aboli... Mais était-ce une raison pour le placer dans CENSURE !!!!
Franchement, le modérateur qui a fait cela s'est un peu planté, non ?
ERREUR : EVANGELIQUES PROTESTANTS NE SONT PAS EVANGELISTES ! MERCI AUX MODERATEURS DE SUPPRIMER LE FIL PRECEDENT CREE QUE JE REPRODUIS ICI
LE FIL A SUPPRIMER est en effet aboli... Mais était-ce une raison pour le placer dans CENSURE !!!!
Franchement, le modérateur qui a fait cela s'est un peu planté, non ?
Re: CHEZ LES PROTESTANTS : LES EVANGELIQUES !
Des chrétiens de Chartres se penchent sur le dialogue avec les évangéliques
Le Centre oecuménique et artistique de Chartres organisait samedi 6 octobre des rencontres sur le dialogue avec les Églises évangéliques
Lorsqu’il était prêtre à Chartres, le P. Bruno Vuillaume a souvent rencontré des chrétiens évangéliques. Devant la soixantaine de personnes réunies samedi 6 octobre à la maison Saint-Yves, dans cette même ville, pour une rencontre œcuménique consacrée au dialogue avec les chrétiens évangéliques, le curé a raconté dans un grand sourire comment il est allé assister, incognito, à un culte dans une église évangélique.
Bien que chrétien, celui-ci n’a pas manqué de surprendre le prêtre catholique : « Par rapport à ce qui se passe dans nos églises, ils mettent le paquet sur les louanges et l’accompagnement musical. J’ai bien aimé aussi que des fidèles témoignent de leur foi. »
Aux côtés du P. Vuillaume, catholiques, luthériens, réformés et évangéliques se sont retrouvés pour réfléchir à un nouvel aspect de l’œcuménisme : le dialogue avec les chrétiens évangéliques. Car, comme l’a rappelé d’emblée Jean-Paul Manz, président de la fondation Éthique et art (chargée, avec la communauté du Chemin-Neuf, de l’organisation de la rencontre), « si le dialogue entre protestants et catholiques existe depuis 500 ans, la nouveauté, c’est le développement des Églises évangéliques. » D’où la nécessité pour tous les participants de faire le point avant d’envisager l’avenir.
Des clichés, il en existe de part et d’autre
Le pasteur Antoine Schluchter, président des Églises évangéliques indépendantes, a présenté l’historique de ce courant au sein du protestantisme. L’occasion pour Jacqueline Pourtheault, retraitée chartraine, de mieux comprendre la distinction entre luthériens, réformés et évangéliques. « Je suis catholique, explique-t-elle. Quand j’étais jeune, je n’avais pas l’occasion de rencontrer des protestants. »
Selon Nicoletta Musi, Parisienne d’origine italienne, cette journée était nécessaire, et pas seulement pour les informations qui y étaient délivrées. « Cela permet de ne pas voir les évangéliques comme des “dévisseurs d’ampoules” », reconnaît la jeune femme.
Des clichés, il en existe de part et d’autre, convient le P. Michel Mallèvre, directeur du Service de l’épiscopat pour l’unité des chrétiens : « Si on caricature un peu, nous percevons les chrétiens évangéliques comme des membres d’une secte. Eux ont l’impression que nous avons une conception magique des sacrements. »
Faire tomber les barrières, y compris parmi les protestants, c’est la volonté du pasteur Gill Daudé, responsable des relations œcuméniques à la Fédération protestante de France, qui reconnaît que les chrétiens peuvent être déstabilisés par les Églises évangéliques, dont une partie des membres sont issus de l’immigration. Mais, rappelle-t-il, « le dialogue est en marche ».
"On ne rencontre que des responsables, pas les fidèles"
Pourtant, les témoignages des participants à la rencontre montrent qu’entrer en contact reste parfois difficile. « On ne rencontre que des responsables, pas les fidèles », explique le pasteur Judith Doré, de l’Église réformée de Chartres, qui travaille avec des prêtres catholiques dans le cadre des cours Alpha.
L’un des rares pasteurs évangéliques présents lors de la journée, David Nsungulu, ancien de l’église Eben-Ezer à Chartres, le reconnaît : il n’a pas vraiment de contact avec les pasteurs et prêtres de la ville. L’explication de cette difficulté à nouer des liens réside, pour le pasteur Simon Wiblé, de l’Église réformée de Chartres, dans le faible nombre de fidèles des Églises évangéliques : « Au départ, les pasteurs mettent toute leur énergie pour faire tourner leur boutique, structurer leur communauté. »
Pour autant, il n’est pas inquiet : « Nous ne sommes pas obligés de nous fixer dès maintenant des objectifs irréalisables. Nous pouvons commencer par nous rendre visite. »
Valérie-Anne MAITRE, à Chartres
SOURCE: chretien-confessant.xoo.it/t92-dialogue-avec-les-evangeliques.htm
Gilles. Ville de Québec - Canada
Le Centre oecuménique et artistique de Chartres organisait samedi 6 octobre des rencontres sur le dialogue avec les Églises évangéliques
Lorsqu’il était prêtre à Chartres, le P. Bruno Vuillaume a souvent rencontré des chrétiens évangéliques. Devant la soixantaine de personnes réunies samedi 6 octobre à la maison Saint-Yves, dans cette même ville, pour une rencontre œcuménique consacrée au dialogue avec les chrétiens évangéliques, le curé a raconté dans un grand sourire comment il est allé assister, incognito, à un culte dans une église évangélique.
Bien que chrétien, celui-ci n’a pas manqué de surprendre le prêtre catholique : « Par rapport à ce qui se passe dans nos églises, ils mettent le paquet sur les louanges et l’accompagnement musical. J’ai bien aimé aussi que des fidèles témoignent de leur foi. »
Aux côtés du P. Vuillaume, catholiques, luthériens, réformés et évangéliques se sont retrouvés pour réfléchir à un nouvel aspect de l’œcuménisme : le dialogue avec les chrétiens évangéliques. Car, comme l’a rappelé d’emblée Jean-Paul Manz, président de la fondation Éthique et art (chargée, avec la communauté du Chemin-Neuf, de l’organisation de la rencontre), « si le dialogue entre protestants et catholiques existe depuis 500 ans, la nouveauté, c’est le développement des Églises évangéliques. » D’où la nécessité pour tous les participants de faire le point avant d’envisager l’avenir.
Des clichés, il en existe de part et d’autre
Le pasteur Antoine Schluchter, président des Églises évangéliques indépendantes, a présenté l’historique de ce courant au sein du protestantisme. L’occasion pour Jacqueline Pourtheault, retraitée chartraine, de mieux comprendre la distinction entre luthériens, réformés et évangéliques. « Je suis catholique, explique-t-elle. Quand j’étais jeune, je n’avais pas l’occasion de rencontrer des protestants. »
Selon Nicoletta Musi, Parisienne d’origine italienne, cette journée était nécessaire, et pas seulement pour les informations qui y étaient délivrées. « Cela permet de ne pas voir les évangéliques comme des “dévisseurs d’ampoules” », reconnaît la jeune femme.
Des clichés, il en existe de part et d’autre, convient le P. Michel Mallèvre, directeur du Service de l’épiscopat pour l’unité des chrétiens : « Si on caricature un peu, nous percevons les chrétiens évangéliques comme des membres d’une secte. Eux ont l’impression que nous avons une conception magique des sacrements. »
Faire tomber les barrières, y compris parmi les protestants, c’est la volonté du pasteur Gill Daudé, responsable des relations œcuméniques à la Fédération protestante de France, qui reconnaît que les chrétiens peuvent être déstabilisés par les Églises évangéliques, dont une partie des membres sont issus de l’immigration. Mais, rappelle-t-il, « le dialogue est en marche ».
"On ne rencontre que des responsables, pas les fidèles"
Pourtant, les témoignages des participants à la rencontre montrent qu’entrer en contact reste parfois difficile. « On ne rencontre que des responsables, pas les fidèles », explique le pasteur Judith Doré, de l’Église réformée de Chartres, qui travaille avec des prêtres catholiques dans le cadre des cours Alpha.
L’un des rares pasteurs évangéliques présents lors de la journée, David Nsungulu, ancien de l’église Eben-Ezer à Chartres, le reconnaît : il n’a pas vraiment de contact avec les pasteurs et prêtres de la ville. L’explication de cette difficulté à nouer des liens réside, pour le pasteur Simon Wiblé, de l’Église réformée de Chartres, dans le faible nombre de fidèles des Églises évangéliques : « Au départ, les pasteurs mettent toute leur énergie pour faire tourner leur boutique, structurer leur communauté. »
Pour autant, il n’est pas inquiet : « Nous ne sommes pas obligés de nous fixer dès maintenant des objectifs irréalisables. Nous pouvons commencer par nous rendre visite. »
Valérie-Anne MAITRE, à Chartres
SOURCE: chretien-confessant.xoo.it/t92-dialogue-avec-les-evangeliques.htm
Gilles. Ville de Québec - Canada
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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