Les sacrements de l'Eglise sont valides !
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Les sacrements de l'Eglise sont valides !
Bonjour à tous,
Concernant le problème des sédévacantistes aveuglés par leur orgueil,
j'ai reçu ce texte auquel j'adhère complètement :
Les sacrements de l'Eglise sont valides !
La Question | 11 septembre 2010 at 03:09 | Tags: Benoît XVI, Catholicisme, Christianisme, Eglise, Eglise catholique, foi, liturgie, Messe, Religion, rome, sacrements, tradition, Vatican II | Catégories : Catholicisme, Christianisme, Culture, L'Eglise en marche, Polémique, Religion | URL : http://wp.me/pEvxA-1c8
Les rites de l’Eglise catholique, ne peuvent être ni illicites ou encore moins invalides !
Il n'est pas rare d'entendre dire que Vatican II, par sa réforme liturgique, a falsifié tous les sacrements, soit en eux-mêmes soit dans les cérémonies qui les entourent. On les a tellement modifié répètent les sédévacantistes, que la plupart d’entre eux sont devenus inefficaces et invalides. Ainsi, beaucoup s'interrogent parmi les fidèles attachés à la Tradition : est-ce que les sacrements, les ordinations de l'Eglise post-conciliaire sont valides ? Plus grave encore, quelques uns soutiennent l’idée selon laquelle Benoît XVI ne serait pas Pape parce que non validement consacré évêque.
Or, déclarer tout de go invalide un sacrement conféré dans l’Église catholique, selon le rite nouveau décrété par l’Autorité romaine, est inconcevable : cela revient à convoquer le Juge suprême au tribunal privé de notre conscience ! N'oublions pas qu’en matière liturgique le Magistère romain a tout pouvoir légal pour abroger un ancien rituel et le remplacer par un autre, l’usage constant de l’Église le démontre depuis des siècles.
Déclarer invalide un sacrement conféré dans l’Église catholique, selon le rite nouveau décrété par l’Autorité romaine, est inconcevable : cela revient à convoquer le Juge suprême au tribunal privé de notre conscience !
Certes l'Eglise, sous l'emprise du modernisme, fut audacieuse en changeant la manière de conférer les sacrements. Mais pour qu’un sacrement soit valide, il faut la matière, la forme et l’intention. Cela, le pape même ne peut le changer. Précisons d’abord, sur le plan historique, que depuis le simple rite de l’imposition des mains accompli par les Apôtres (cf. l’ordination d’Étienne dans Ac 6, 6) jusqu’à la veille du Concile, la piété multiséculaire de l’Église avait ajouté, depuis le dixième siècle, dans le Pontifical romain, bon nombre de rites secondaires allégoriques, visant à exalter, expliquer visuellement aux fidèles peu cultivés la dignité que conférait l’ordination sacerdotale.
Ces rites jouaient le même rôle que les vitraux dans les cathédrales, enseignant en images aux fidèles les Mystères de la foi, éclairant par là leur piété. Mais tout compte fait, une cathédrale sans vitraux... demeure cathédrale tout autant ! Or ces rites secondaires foisonnaient à tel point qu’en 1439, dans son décret aux Arméniens, le pape Eugène IV fut obligé de préciser que la matière du sacrement était une chose, et l'imposition des mains la forme nécessaire à l’ordination.
Or dans la constitution apostolique Sacramentum Ordinis de 1947, Pie XII contredit formellement le Décret aux Arméniens d’Eugène IV en établissant que la matière et la forme de l’ordination sont l’imposition des mains et la prière consécratoire. Cela n'a donc pas une importance si considérable. Il s’ensuit que la modification par le nouveau Pontifical romain de 1968 du texte qui a été abrégée en vue de faire ressortir le rite essentiel du sacrement qui est l’imposition des mains, est légitime, même si elle suprime une part importante de la cérémonie.
La matière et la forme de l’ordination sont l’imposition des mains et la prière consécratoire.
L’Autorité souveraine de l’Église a pu dans les siècles et peut encore aujourd’hui changer le geste ou les paroles sacramentels, sans altérer la validité et l’essentiel du sacrement qui est ailleurs. La doctrine constante de l’Eglise est que le prêtre est revêtu d’un caractère sacré indélébile : Tu es sacerdos in æternum. Il a beau faire, devant les anges, devant Dieu, dans l’éternité, il restera prêtre ou évêque. Rappelons trois vérités incontestables :
- 1° Le développement des rites est normal et traditionnel.
- 2° Le Souverain Pontife a tout pouvoir, de par les promesses de Notre-Seigneur Jésus-Christ, de réformer les rites sacramentels sans que la validité en souffre.
- 3° Juger soi-même de l’invalidité des rites à l’encontre de l’Autorité et de l’usage de « l’Église qui était, est et sera toujours l’infaillible interprète et fidèle législatrice des volontés de Notre-Seigneur », revient à renier la foi en la Sainte Église catholique, article de notre Credo.
Les prêtres selon le nouvel Ordo sont donc effectivement prêtres.
Les sacro-saints rites ont été changés, il est vrai, et on peut le regretter énormément, mais n'imaginons pas que désormais des milliers de faux prêtres et de faux évêques, voire un faux pape, sont en circulation depuis qu’il y a eu des ordinations selon le nouveau rite ! Une accusation aussi démente mène droit au sédévacantisme que nous avons fermement dénoncé dans ses dangers et funestes conséquences, et conduit à la conclusion que l’Église romaine n’existe plus aujourd’hui, affirmations absolument inacceptables, foles et terrifiantes, car cela signifierait que Satan est vainqueur et a triomphé du Christ !
« Si un laïc était élu Pape, le charisme de l’infaillibilité lui est accordé
dès l’instant de son acceptation, même avant son ordination. »
Pie XII
Certes, la Réforme liturgique dans son ensemble, la réforme des rites du sacrement de l’ordre incluse, est moralement inacceptable et s’éloigne de façon impressionnante de la foi catholique telle qu’elle a été définie par le Concile de Trente. Mais, on l’oublie trop rapidement, ce qui fait un Pape c’est son élection par le conclave, ceci avant même sa consécration, telle est la source de sa légitimité, fut-il laïc. C’est ce que dira Pie XII dans un discours prononcé en français au IIème Congrès mondial de l’apostolat des laïcs, congrès qui eut lieu à Rome le 5 octobre 1957 :
« Si un laïc était élu Pape, il ne pourrait accepter l’élection qu’à condition d’être apte à recevoir l’ordination et disposé à se faire ordonner ; mais le pouvoir d’enseigner et de gouverner ainsi que le charisme de l’infaillibilité lui seraient accordés dès l’instant de son acceptation, même avant son ordination. »
(Discours, Documentation catholique, n° 1264, p. 1415).
On le voit, un laïc, élu à la papauté, peut avoir le pouvoir de juridiction et de magistère, avec le charisme de l’infaillibilité, et donc être vraiment Pape formellement, immédiatement, étant encore laïc et avant d’avoir reçu la consécration épiscopale (et même l’ordination sacerdotale), contrairement aux prétentions des nouveaux et originaux “sédévacantistes”. Si un laïc peut être un Pape à part entière disposant de l’infaillibilité du seul fait de son élection par le conclave, comment considérer que les Papes depuis Vatican II, tous prêtres et évêques élus selon le mode traditionnel, ne le soient pas. Ceci n’a strictement aucun sens !
Par conséquent, si le rite de la Messe et celui des sacrements, y compris celui de l’ordination épiscopale, qui ont été promulgués après Vatican II par un Pape légitime, et c’est bien le cas pour tous ceux qui se sont succédés sur la chaire de Pierre depuis 1962, ces rites sont, bien que douteux et hautement contestables sur le plan liturgique – ceci est certain – des rites de l’Eglise catholique, ils ne peuvent être ni illicites ou encore moins invalides. Les prêtres selon le nouvel Ordo sont donc effectivement prêtres, les évêques entièrement évêques et les sacrements qu’ils célèbrent, les ordinations qu’ils effectuent, parfaitement valides et authentiques.
Concernant le problème des sédévacantistes aveuglés par leur orgueil,
j'ai reçu ce texte auquel j'adhère complètement :
Les sacrements de l'Eglise sont valides !
La Question | 11 septembre 2010 at 03:09 | Tags: Benoît XVI, Catholicisme, Christianisme, Eglise, Eglise catholique, foi, liturgie, Messe, Religion, rome, sacrements, tradition, Vatican II | Catégories : Catholicisme, Christianisme, Culture, L'Eglise en marche, Polémique, Religion | URL : http://wp.me/pEvxA-1c8
Les rites de l’Eglise catholique, ne peuvent être ni illicites ou encore moins invalides !
Il n'est pas rare d'entendre dire que Vatican II, par sa réforme liturgique, a falsifié tous les sacrements, soit en eux-mêmes soit dans les cérémonies qui les entourent. On les a tellement modifié répètent les sédévacantistes, que la plupart d’entre eux sont devenus inefficaces et invalides. Ainsi, beaucoup s'interrogent parmi les fidèles attachés à la Tradition : est-ce que les sacrements, les ordinations de l'Eglise post-conciliaire sont valides ? Plus grave encore, quelques uns soutiennent l’idée selon laquelle Benoît XVI ne serait pas Pape parce que non validement consacré évêque.
Or, déclarer tout de go invalide un sacrement conféré dans l’Église catholique, selon le rite nouveau décrété par l’Autorité romaine, est inconcevable : cela revient à convoquer le Juge suprême au tribunal privé de notre conscience ! N'oublions pas qu’en matière liturgique le Magistère romain a tout pouvoir légal pour abroger un ancien rituel et le remplacer par un autre, l’usage constant de l’Église le démontre depuis des siècles.
Déclarer invalide un sacrement conféré dans l’Église catholique, selon le rite nouveau décrété par l’Autorité romaine, est inconcevable : cela revient à convoquer le Juge suprême au tribunal privé de notre conscience !
Certes l'Eglise, sous l'emprise du modernisme, fut audacieuse en changeant la manière de conférer les sacrements. Mais pour qu’un sacrement soit valide, il faut la matière, la forme et l’intention. Cela, le pape même ne peut le changer. Précisons d’abord, sur le plan historique, que depuis le simple rite de l’imposition des mains accompli par les Apôtres (cf. l’ordination d’Étienne dans Ac 6, 6) jusqu’à la veille du Concile, la piété multiséculaire de l’Église avait ajouté, depuis le dixième siècle, dans le Pontifical romain, bon nombre de rites secondaires allégoriques, visant à exalter, expliquer visuellement aux fidèles peu cultivés la dignité que conférait l’ordination sacerdotale.
Ces rites jouaient le même rôle que les vitraux dans les cathédrales, enseignant en images aux fidèles les Mystères de la foi, éclairant par là leur piété. Mais tout compte fait, une cathédrale sans vitraux... demeure cathédrale tout autant ! Or ces rites secondaires foisonnaient à tel point qu’en 1439, dans son décret aux Arméniens, le pape Eugène IV fut obligé de préciser que la matière du sacrement était une chose, et l'imposition des mains la forme nécessaire à l’ordination.
Or dans la constitution apostolique Sacramentum Ordinis de 1947, Pie XII contredit formellement le Décret aux Arméniens d’Eugène IV en établissant que la matière et la forme de l’ordination sont l’imposition des mains et la prière consécratoire. Cela n'a donc pas une importance si considérable. Il s’ensuit que la modification par le nouveau Pontifical romain de 1968 du texte qui a été abrégée en vue de faire ressortir le rite essentiel du sacrement qui est l’imposition des mains, est légitime, même si elle suprime une part importante de la cérémonie.
La matière et la forme de l’ordination sont l’imposition des mains et la prière consécratoire.
L’Autorité souveraine de l’Église a pu dans les siècles et peut encore aujourd’hui changer le geste ou les paroles sacramentels, sans altérer la validité et l’essentiel du sacrement qui est ailleurs. La doctrine constante de l’Eglise est que le prêtre est revêtu d’un caractère sacré indélébile : Tu es sacerdos in æternum. Il a beau faire, devant les anges, devant Dieu, dans l’éternité, il restera prêtre ou évêque. Rappelons trois vérités incontestables :
- 1° Le développement des rites est normal et traditionnel.
- 2° Le Souverain Pontife a tout pouvoir, de par les promesses de Notre-Seigneur Jésus-Christ, de réformer les rites sacramentels sans que la validité en souffre.
- 3° Juger soi-même de l’invalidité des rites à l’encontre de l’Autorité et de l’usage de « l’Église qui était, est et sera toujours l’infaillible interprète et fidèle législatrice des volontés de Notre-Seigneur », revient à renier la foi en la Sainte Église catholique, article de notre Credo.
Les prêtres selon le nouvel Ordo sont donc effectivement prêtres.
Les sacro-saints rites ont été changés, il est vrai, et on peut le regretter énormément, mais n'imaginons pas que désormais des milliers de faux prêtres et de faux évêques, voire un faux pape, sont en circulation depuis qu’il y a eu des ordinations selon le nouveau rite ! Une accusation aussi démente mène droit au sédévacantisme que nous avons fermement dénoncé dans ses dangers et funestes conséquences, et conduit à la conclusion que l’Église romaine n’existe plus aujourd’hui, affirmations absolument inacceptables, foles et terrifiantes, car cela signifierait que Satan est vainqueur et a triomphé du Christ !
« Si un laïc était élu Pape, le charisme de l’infaillibilité lui est accordé
dès l’instant de son acceptation, même avant son ordination. »
Pie XII
Certes, la Réforme liturgique dans son ensemble, la réforme des rites du sacrement de l’ordre incluse, est moralement inacceptable et s’éloigne de façon impressionnante de la foi catholique telle qu’elle a été définie par le Concile de Trente. Mais, on l’oublie trop rapidement, ce qui fait un Pape c’est son élection par le conclave, ceci avant même sa consécration, telle est la source de sa légitimité, fut-il laïc. C’est ce que dira Pie XII dans un discours prononcé en français au IIème Congrès mondial de l’apostolat des laïcs, congrès qui eut lieu à Rome le 5 octobre 1957 :
« Si un laïc était élu Pape, il ne pourrait accepter l’élection qu’à condition d’être apte à recevoir l’ordination et disposé à se faire ordonner ; mais le pouvoir d’enseigner et de gouverner ainsi que le charisme de l’infaillibilité lui seraient accordés dès l’instant de son acceptation, même avant son ordination. »
(Discours, Documentation catholique, n° 1264, p. 1415).
On le voit, un laïc, élu à la papauté, peut avoir le pouvoir de juridiction et de magistère, avec le charisme de l’infaillibilité, et donc être vraiment Pape formellement, immédiatement, étant encore laïc et avant d’avoir reçu la consécration épiscopale (et même l’ordination sacerdotale), contrairement aux prétentions des nouveaux et originaux “sédévacantistes”. Si un laïc peut être un Pape à part entière disposant de l’infaillibilité du seul fait de son élection par le conclave, comment considérer que les Papes depuis Vatican II, tous prêtres et évêques élus selon le mode traditionnel, ne le soient pas. Ceci n’a strictement aucun sens !
Par conséquent, si le rite de la Messe et celui des sacrements, y compris celui de l’ordination épiscopale, qui ont été promulgués après Vatican II par un Pape légitime, et c’est bien le cas pour tous ceux qui se sont succédés sur la chaire de Pierre depuis 1962, ces rites sont, bien que douteux et hautement contestables sur le plan liturgique – ceci est certain – des rites de l’Eglise catholique, ils ne peuvent être ni illicites ou encore moins invalides. Les prêtres selon le nouvel Ordo sont donc effectivement prêtres, les évêques entièrement évêques et les sacrements qu’ils célèbrent, les ordinations qu’ils effectuent, parfaitement valides et authentiques.
Her- En adoration
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