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Liban 14 Septembre 2010 - LA CROIX DE TOUS LES PEUPLES Bannie10

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Liban 14 Septembre 2010 - LA CROIX DE TOUS LES PEUPLES

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Message par Her Mar 31 Aoû 2010 - 22:38

LA CROIX DE TOUS LES PEUPLES
LE TEMPS DE L’ACCOMPLISSEMENT !

La Croix de tous les Peuples dont la structure a été achevée pour le 16 juillet, Fête de Notre Dame du Carmel dont l'Ordre du Carmel a une origine aussi ancienne que glorieuse qui est que la continuation de l'école des prophètes établie au mont Carmel par le prophète Élie, prophètes qui ont toujours eu pour rôle de nous révéler la Parole de Dieu. Nous savons qu’après leur dispersion l'an 38, les Apôtres bâtirent une chapelle en l'honneur de Marie et se vouèrent tout spécialement à célébrer Ses louanges. Aujourd’hui grâce au soutien de tous nos sœurs et frères du monde entier et ces temps-ci tout particulièrement du Portugal, Dieu le Père nous appelle, nous tous Ses enfants, en nous ouvrant Ses bras pour embrasser la terre entière (Jean 12:32 Et moi, quand j'aurai été élevé de la terre, j'attirerai tous les hommes à moi.)
Après la dispersion est venu le temps du Rassemblement, tel est le Message adressé par la Croix de tous les Peuples à l’Humanité.
Tous les événements associés à l’Œuvre de la Croix de tous les Peuples attestent et témoignent que la Parole de Dieu est Vivante et agit depuis toujours comme au présent, en toute chose ! Mais l’heure de l’accomplissement de toutes Ses promesses a sonné ! Les prophéties se réalisent selon Son Plan car le Père est toujours à l’œuvre Jean 5, 17-30 « Mon Père, jusqu’à maintenant, est toujours à l’œuvre, et moi aussi je suis à l’œuvre.". L’accomplissement de la Parole de Dieu telle qu'énoncée et annoncée, depuis la nuit des temps, dans toutes les civilisations, toutes les cultures, toutes les religions s’inscrit en actes tangibles et peut être vue agissante hier et aujourd’hui, dans l’actualité du monde. Est arrivé le temps fixé par Dieu pour nous révéler toutes choses inédites, dont Il est le seul Maître car elles ne procèdent et ne relèvent que de Lui. Il est seul capable de les accomplir. Mais Il les accomplit pour nous et par nous, à l’instar de Sarah, Anne, Elisabeth, Marie et tant d'autres qui ont vu se réaliser en leur temps les paroles qui leurs avaient été dites de la part de l’Eternel, le moment est venu pour chacun d'entre nous d'accueillir à notre tour la Parole de notre Dieu de gloire, de comprendre les Signes qu'Il nous donne aujourd’hui, afin d'en voir les fruits préparés pour nous, pour chacun, pour tous. Apprenons à voir s’accomplir dans notre vie la réalisation de Son Vœu : Nous sommes Ses Filles et Fils et Il fait de nous Ses héritiers (Le Christ nous parle de la gloire que le Père lui a donnée après qu’Il eut achevé l’oeuvre de la croix (Jean 17:22). Il aura la bénédiction et la gloire universelles, toutes les choses dans le ciel et sur la terre lui seront assujetties.2 Les enfants de Dieu sont héritiers de Dieu, cohéritiers de Christ — Romains 8:17. N'oublions pas qu'il est écrit : « Heureuse celle qui a cru, parce que les choses qui lui ont été dites de la part du Seigneur auront leur accomplissement. » (Luc 1 : 45) Ainsi la Croix de tous les Peuples dont la structure vient d’être terminée le 16 juillet pour la Fête de Notre Dame du Carmel, sur le Mont Sannine à BASKINTA Liban est telle l’Echelle du songe de Jacob dont la promesse que Dieu lui avait faite a été renouvelée devant Nathanaël (Nathanael signifie « donné par le seigneur » ou « don de Dieu »), Nathanaël était ce compagnon marchant sur la route avec Cléopas le soir de la Résurrection (Notification sur Luc 24:18 en marge du codex V du IXe siècle)) qui devenait en quelque sorte un nouveau Jacob. Jésus en fait l’éloge : « Voici en vérité un Israélite dans lequel il n'y a pas de fraude ». Israël était le nom donné par l'Ange à Jacob (et tous nos sœurs et frères d’Israël sont à l’instar de Nathanael appelés...) ; Jésus évoqua alors devant Nathanael le songe que le patriarche avait fait à Béthel : « Et vous verrez les anges de Dieu monter et descendre au-dessus du Fils de l'homme ». S’adressant à nous Il nous disait dans Luc 20:36 « Car ils ne pourront plus mourir, parce qu’ils seront semblables aux anges, et qu’ils seront fils de Dieu, étant fils de la résurrection. » Le Christ nous disait aussi Matthieu 5:9 « Heureux ceux qui procurent la paix, car ils seront appelés fils de Dieu ! », Romains 8:14 « car tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu sont fils de Dieu. » Romains 8:19 « Aussi la création attend-elle avec un ardent désir la révélation des fils de Dieu. » Ainsi vous tous qui participez à la réalisation de la Croix de tous les Peuples pour le Rassemblement du Peuple de Dieu, vous qui œuvrez avec nous pour le retour auprès du Père de tous Ses enfants dispersés dans le monde, vous procurez la Paix conduits par l’Esprit de Dieu et la création même accueille votre révélation en tant que filles et fils de Dieu. La Croix de tous les Peuples est le seul lieu au monde où les filles et fils de Dieu qui sont, selon la Parole même de Dieu, ceux qui œuvrent pour la Paix de la grande Famille Humaine pourront, tels des anges monter et descendre le Fils de l’Homme. La Croix de tous les Peuples concrétise en tous points la prophétie du songe de Jacob et l’Echelle de Jacob est assimilée par le Fils de l’homme à lui-même et quand nous nous choisissons fils de Dieu, nous sommes semblables aux anges, nous précise le Seigneur. La Croix de tous les Peuples, Croix de Résurrection, Croix de Lumière, Croix d’Amour, Croix Glorieuse est le Christ en Gloire Lui-même : donc le Christ Triomphant ! Elle est construite au Liban à KANAT BAKICHE (canal de Bacchus ou Dionysos dont Benoît XVI note dans son Jésus de Nazareth : « Comme [...] Le Seigneur a donné le pain et le vin comme les supports de la Nouvelle Alliance, il n’est certes pas interdit de penser [...] et de voir transparaître dans l’histoire de Cana le mystère du Logos et de sa liturgie cosmique, dans laquelle le mythe de Dionysos est complètement transformé tout en étant conduit à sa vérité cachée… ». Cette vérité cachée de Dionysos le dieu errant, dont la symbolique se rapproche, curieusement, étrangement de notre Humanité de filiation Divine, qui est elle même errante, déroutée, déconcertée, anomique, désOrientée..., (tout cela nous montrant seulement que Dieu ne laisse rien au hasard, et Son Sceau dans l'Esprit Christique est même présent dans les plus anciens rites païens ! Colossiens :-Col.1:15- (Le Christ) Il est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toute la création. -Col.1:16- Car en lui ont été créées toutes les choses qui sont dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, trônes, dignités, dominations, autorités. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent en lui.))… La Croix de tous les Peuples appelle au Rassemblement du Peuple de Dieu. L’Humanité dispersée, séparée est invitée à revenir au Père et nous savons ce que nous devons faire : Béthel signifie « la Maison de Dieu » est lié dans la Bible au passage des patriarches Abraham et Jacob sur ce lieu. Abraham y construisit un autel, tandis que Jacob s'y endormit et y fit, d'après le récit biblique, un rêve d'une échelle qui s'élevait jusqu'au ciel et que des anges montaient et descendaient. L'Arche d'alliance y résida plus tard à l'époque des Juges d'Israël et Samuel y tint sa cour de justice. Ce fut l'un des principaux sanctuaires des israélites du royaume d'Israël, ou royaume de Samarie. Avant que les Hébreux ne s'y installent, le lieu s'appelait Louz, mais il est nommé Oulammaus en Gn 28:19 dans le codex Alexandrinus. C'est sous ce nom qu'apparaît en Luc 24:13 dans le codex Bezae, le village vers lequel se dirigeaient les deux compagnons d'Emmaüs qui, selon les Evangiles, le soir de la Résurrection quittaient Jérusalem et où Jésus est apparu pour la première fois après sa résurrection. La Croix de tous les Peuples est la Maison de Dieu, elle rassemble à elle seule tous les Sanctuaires du monde, elle est l’Arche d’alliance, elle est le Lieu privilégié de rencontre de l’homme et de Dieu.
Soyons heureux, parce que les choses qui nous ont été dites de la part du Seigneur trouvent leur accomplissement tout autour de nous et en nous.
Il nous reste à finaliser l’œuvre, payer le solde de la réalisation de la structure, l’éclairage, les aménagements du lieu à poursuivre avant et après la Bénédiction de la Croix, au Liban, Baskinta, KANAT BAKICHE, le 13 septembre 2010 veille du 14, Fête de la Croix Glorieuse.
Et pour tous ceux qui veulent que chacun puisse monter et descendre le Fils de l’Homme Triomphant, peuvent soutenir la réalisation des ascenseurs permettant d’aller dans Ses bras (Luc 20:36 « Car ils ne pourront plus mourir, parce qu’ils seront semblables aux anges, et qu’ils seront fils de Dieu, étant fils de la résurrection. »).
Vos soutiens : EN FRANCE par virement à la SOCIETE GENERALE CODE BANQUE : 30003
CODE GUICHET GESTIONNAIRE : 00177 NUMERO DE COMPTE : 00037267149
CLE RIB : 84
OU FAITES VOS DONS PAR Chèques A :
ASSOCIATION TERRE DE DIEU BP 30112 CEDEX 34874 LATTES BOIRARGUES
AU LIBAN PAR VIREMENTS BANCAIRES Nom du compte : Association Terre De Dieu
Liban: LB28013 0012 1692779018871000 Auprès : Creditbank sal- dekouane -beyrouth - liban
Swift code : CBCBLBBE


Jésus et François IBANEZ
Ouvriers de la Croix de tous les Peuples

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Message par blanche Jeu 2 Sep 2010 - 19:29

http://terre-de-dieu.monsite-orange.fr/

LA CROIX DE TOUS LES PEUPLES
BENEDICTION DE LA CROIX LE
13 SEPTEMBRE 2010 à PARTIR DE 18 H


CEREMONIE VISIBLE SUR LE LIEN SUIVANT :

http://terre-de-dieu.blog-video.tv/


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Message par Her Jeu 2 Sep 2010 - 21:02

Bonjour Blanche,

Merci pour la photo car je ne l'avais pas vue terminée...

Je la trouve beaucoup trop massive et peu élancée !

Finalement, elle a coûté assez cher avec deux ans et demie de travaux.

Je pense que Serge a raison ; la prochaine, il faudra l'ériger avec un mas d'éolienne beaucoup plus esthétique et plus facile à monter avec un hélicoptère...

Il faudrait installer la prochaine au Nord de l'Irak, chez ces chrétiens Syriaques
persécutés par l'Islam et qui viennent de construire la Statue d'un Christ avec très peu de moyens financiers...

EUX ACCEPTERONT LA CROIX AVEC LA JOIE DE DIEU AU COEUR !...

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Message par Her Jeu 2 Sep 2010 - 21:43

Bonjour,

Depuis que j'ai consulté mes fichiers des Renseignement Généraux à Mont-de-Marsan et j'y ai découvert que j'étais un dangereux adepte de secte... "La Secte de la Croix Glorieuse"... Un groupe de terroristes armés d'une Kalachnikov très performante équipée de chargeurs de 53 ou 153 coups ; des modèles très spéciaux : le Chapelet et le Rosaire...

Les R.G. m'ont même promu responsable de la Croix Glorieuse pour le département des Landes... C'est avec une joie profonde et rayonnante que j'ai accepté cette lourde charge qui doit au moins correspondre à un titre d'Evêque...

Il faut dire que j'ai défendu à ma manière pugnace et assidue quelques amis persécutés qui avaient érigé des Croix d'Amour chez eux...

Vous comprendrez que pour le petit franciscain séculier que je suis c'est le plus beau cadeau que l'on pouvait me faire...

Permettez-moi aujourd'hui de remercier avec beaucoup d'émotion le Gouvernement Français et la Police Nationale pour une si honorable distinction qui, pour moi, à beaucoup plus de valeur que de devenir Commandeur de la Légion d'Honneur, titre qu'il faudra remettre un jour prochain, à titre posthume, à Madame Andrée Renoncé-Chazaux...

Vous avez fait de moi un nouveau Simon de Cyrène...
Soyez-en béni et éternellement récompensé.

En mon ami Serge a été condamné pour "travail au noir" alors qu'il a toujours travailler au grand jour à la lumière du Christ et de ses Evangiles...

Au contraire, en Pologne, "l'Ouvrier de la Croix" celui qui effectuait le même apostolat que lui a été décoré par le Ministre des Cultes et encensé par les Evêques...

Si Jésus avait vécu à notre époque , on lui aurait fait des contrôles fiscaux et on aurait mis sa Mère sous tutelle... Et en plus, on aurait étudié à fond ses relevés de banque pour convoquer à la Police, comme pour Serge dans toutes les gendarmerie de France, les 250 donateurs qui ont financé ses voyages d'apostolat à travers le monde pour l'érection des Croix d'Amour : Serge Blancheur, ancien champion Olympique de lutte à érigé 400 à 500 CROIX d'Amour à travers le monde.

Pauvre France malade de ses franc-maçons, société de gens qui, prenant prétexte de travailler à la liberté et au bonheur des peuples, ne cherche qu'à s'élever et à construire son empire sur les ruines de tous ceux qu'elle dit favoriser. La ruine est toute proche...

Raymond Sagarzazu

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Message par Her Jeu 2 Sep 2010 - 21:49

Re-Bonjour,

Je disais donc qu'il faudra attribuer, un jour prochain, à titre posthume, la Légion d'honneur de la Nation à Madame Andrée Renoncé-Chazaux...

Elle a grandi et à fait carrière à Saint Denis, à l'ombre de l'Ecole de la Légion d'Honneur.
Il y a trois ans, le jour où sa dépouille fut rapatriée de Pologne pour entrer, le jour des Morts, dans la basilique Saint-Denis, Sophie m'a confié que sa dépouille reviendrait dans la basilique et là y restera de manière définitive...

C'est mon frère Serge et François qui l'ont ramenée de Pologne. Une semaine pour effectuer toutes les formalités... Les Polonais qui ont conservé quelques lenteurs administratives de l'époque du Communisme, n'avait jamais vu pareille chose...

Avant de partir, Catherine et Serge rendirent une petite visite à notre vieil ami Edmond Fricoteaux, le promoteur du pèlerinage des Vierges pèlerines en France et dans le Monde à partir de 1995...

Edmond était notaire à Saint-Denis et ils se connaissaient avec Madame Andrée Renoncé-Chazaux depuis de longues années...

Suite au prochain numéro...

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Message par P4572 Jeu 2 Sep 2010 - 22:01


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Message par Her Ven 3 Sep 2010 - 11:30

Lettre aux Evêques
Bénédiction des Croix d’Amour


Toutes les Croix deviennent sacrées dès l’instant qu’elles sont bénies par un prêtre, un évêque ou un cardinal, quelque en soit les tailles, les couleurs et les matériaux dont elles sont faites.

Tous les prêtres de l’Eglise Catholique Romaine qui critiquent…


Sont ainsi persécutés MAINTENANT : les coutumes culturelles et le culte domestique traditionnel en France et ses objets sacrés (Code de Droit Canon de l’Eglise Catholique c.1171, 1375, 1376, 1377, 1211, 1269), le devoir des parents d’éduquer les enfants (c.1136), rebaptisé « embrigadement », le scoutisme chrétien et les mouvements chrétiens de jeunesse, et d’une manière générale tous les pouvoirs dominatifs légitimes (c.596-618-968 par exemple). Ce n’est pas seulement une parodie d’état qui relègue les familles dans un rôle subsidiaire, c’est la fausse tête qui détruit le corps : un cancer au stade terminal si on réagit pas.
Sur la profanation des objets sacrés par les sacrilèges et les iconoclastes : 1171 : « Les choses sacrées qui sont destinées au culte divin par…une bénédiction seront traitées avec respect et ne seront pas employées à un usage profane ou impropre, même si elles sont la propriété de personnes privées ». 1371 : « Ceux qui empêchent …l’usage légitime de biens sacrés ou d’autres biens ecclésiastiques…peuvent être punis… ». 1376 : « qui profane une chose sacrée… ». 1377 : « Qui, sans la permission requise, aliène des biens ecclésiastiques… ». 1211 :« Les lieux sacrés sont profanés par des actions gravement injurieuses qui y sont commises au scandale des fidèles…» Il est de coutume que le lieu où est implantée une croix, une niche avec une statue sacrée, deviennent sacrés. Il en découle d’abord qu’on ne peut y faire autre chose, non bâti, non travaillé. Des contrats avec la collectivité propriétaire ou gestionnaire de ces lieux en octroie le droit et devoir d’entretien à des personnes privées, quelquefois celle qui s’est dessaisie, elles le revendiquent comme un honneur. Sous prétexte qu’une commune est propriétaire, elle laisse vandaliser, empêche souvent l’entretien, en fait on privatise pour désacraliser, et on abandonne l’entretien à des mains qui ne devraient pas y toucher. 1269 : « Les choses sacrées qui sont la propriété de personnes privées…il n’est pas permis de les utiliser à des usages profanes ». Reste le cas d’objets sacrés « volés » par des personnes privées pour qu’ils échappent à la profanation. Ce cas, où le « vol » est un devoir, est redevenu fréquent, de la part de profanateurs appartenant à des sectes ou autres religions, ou athées, depuis l’apostasie massive et depuis le Concile dont trop de personnes se sont servi abusivement pour profaner. Les vols sacrilèges ou profanateurs chez les personnes privées se montrent maintenant comme un acharnement contre les objets qu’elles avaient sauvés.

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Message par Her Ven 3 Sep 2010 - 11:33

Défense de la Croix Glorieuse de Clermont

Dax, le 10 avril 2003

Ce texte est destiné à rétablir la vérité sur la prétendue appartenance de la famille DUCASSE à une secte. Il est destiné à la défense de cette famille catholique victime de la rumeur pour avoir érigé, à Clermont (40180), derrière son domicile, une croix latine de forme classique dépouillée (il va de soi que si cette famille avait érigé un sapin géant ou une hideuse citrouille d’Halloween, non seulement cela n’aurait gêné personne, mais à coup sur elle aurait bénéficié d’un large encouragement médiatique pour son originalité… Mais une croix chrétienne, imaginez le scandale !)

Or le cas présent est, en effet, suffisamment important et significatif pour justifier notre intervention, car nous nous trouvons ici en présence d’une véritable entreprise de persécution religieuse, comme nous allons le montrer preuves à l’appui.

D’une part,
nous prouvons l’origine catholique traditionnelle de la croix et son érection par des ouvriers accrédités qui ont reçu pour cette initiative la bénédiction apostolique du Saint Père Jean-Paul II, le 15 novembre 2000. Depuis, un article élogieux de l’Observatore Romano a rendu compte de l’apostolat des Croix Glorieuses à travers le monde, suite à l’audience privée du 26 février 2003 durant laquelle un volumineux dossier des bénédictions et témoignages de grâces obtenues, a été remis au Saint Père. Nous prouvons aussi la catholicité, la pratique assidue, l’intégration de cette famille au sein de sa paroisse, au sein du diocèse de Dax et de l’Eglise Catholique Romaine.

D’autre part,
aucune infraction n’ayant pu être relevée quant à la construction de cette croix par ses propriétaires sur un domaine privé leur appartenant, nous allons montrer que la persécution dont cette famille fait l’objet a pour but, de tenter de faire croire qu’elle agit sous l’influence d’une secte. Il est aussi nécessaire de préciser que les membres de cette famille sont considérés depuis toujours comme des gens équilibrés, dévoués et qui évidemment aiment leurs enfants.

Enfin,
nous établirons que cette persécution n’est pas un fait isolé mais qu’il y a derrière elle un mouvement occulte s’attaquant à tous les signes chrétiens, mouvement sur lequel nous avons aujourd’hui des pistes sérieuses.









1 – LA CROIX : symbole chrétien.

Il convient donc d’emblée de préciser :
Qu’il s’agit bien d’une croix latine parfaitement identifiable, à l’exclusion de toute autre possibilité d’interprétation sectaire. Cette croix répond, en effet, à une initiative née en 1996 pendant la période préparatoire au Grand Jubilé de l’an 2000, encouragée en 1998 par Monseigneur Paolo Maria HNILICA (Via di Monte Santo 14 - OO1 ROMA) au nom du Saint Père. A ce titre Sa Sainteté Jean-Paul II a, le 15 novembre 2000, accordé sa bénédiction apostolique nommément aux « ouvriers de la Croix Glorieuse », avec remise de diplôme justificatif dument visé par les autorités vaticanes, ouvriers qui ont érigé à ce jour dans le monde, plusieurs milliers de croix semblables, accueillis par des ordres religieux, des paroisses, des groupes de prières, des familles, de simples fidèles…

- Texte de la bénédiction apostolique du Saint Père Jean-Paul II -

Sa Sainteté Jean-Paul II accorde de grand cœur la Bénédiction Apostolique à François Ibanez et les Ouvriers de la Croix Glorieuse à l’occasion du Grand Jubilé de l’An 2000.
+ Oscar Pirrato
Ex Aedibus Vaticanus die 15.11.2000 Arciepiscopus Eleemosynarius Summi Pontificis

Tout comme le Christ Jésus fut accusé il y a vingt siècles d’appartenir à une secte, Le Saint Père Jean-Paul II et les Cardinaux qui ont béni ces Croix, appartiennent très certainement à la même secte dangereuse !

Tous les continents sans exception ont élevé ces croix, les « Missionnaires de la Charité » de Mère Térésa en ont implanté plusieurs, aussi bien à leur maison-mère de Calcutta, qu’en d’autres pays de mission. Elles ont été bénies par des prêtres, mais également par des évêques, archevêques et même des cardinaux. Parfois même des prêtres catholiques et orthodoxes se sont unis dans cette bénédiction comme à Bucarest. Sur toutes ces implantations et bénédictions nous renvoyons à la revue catholique « Chrétiens Magazine » (n°133, 138, et autres), dont le Père Laurentin, membre de l’Académie Pontificale de Théologie et membre de l’Académie Mariale Pontificale, est le pilier bien connu. Le contenu très clair des articles et l’abondance des photos prouveront qu’il s’agit de la même croix, aux mêmes dimensions et aux mêmes couleurs, édifiée par les ouvriers de la Croix Glorieuse qui ont, à la demande de Monsieur et Madame Michel et Monique DUCASSE, implanté une croix sur leur propriété de Clermont.

Oui, de par le monde, de nombreux Evêques et Cardinaux ont béni ces sacramentaux chrétiens que sont ces Croix érigées, sur tous les continents, à plusieurs milliers d’exemplaires, dans le cadre de cette belle mission d’Evangélisation et d’Apostolat des laïcs. Vous pourrez le constater en consultant le site Internet www.738.info.

Enfin, rappelons-nous les paroles que Sainte Thérèse de Lisieux avait écrites dans son ardeur :
« O Jésus, mon Amour, ma vie… Je voudrais parcourir la terre entière, prêcher ton nom et planter sur ce sol infidèle, Ta Croix Glorieuse ! »
(Inscription reproduite en la basilique de Lisieux qui lui est dédiée.)

D’une manière générale, nous pouvons remarquer que la croix est largement répandue dans le monde. Récemment, à l’occasion de la canonisation de Padre Pio, le 16 juin 2002, une croix de 40 m de haut a été érigée à San Giovani Rotondo dans le contexte de l’édification de la nouvelle église du sanctuaire (alors, bien entendu, qu’il existait déjà bien d’autres croix au couvent voisin ou au village où il a vécu.)

Pour ce qui est de la France, nous constatons qu’il y a toujours eu, peut être plus qu’en certains pays, cette tradition d’ériger des croix : croix de rogations, croix de mission, croix des chemins, croix des carrefours, calvaires monumentaux, comme en Bretagne ou encore la grande croix de Colombey-les-deux-églises qui s’élève à une bonne cinquantaine de mètres de hauteur. Ce sont certes des marques d’une civilisation chrétienne, marques qui furent toujours tolérées, avant comme après la révolution. Le XIXème et le XXème siècle ont vu éclore nombre de ces croix de dimensions variées ; Elles furent permises dans des lieux à caractère public, des lieux bien en vue, très haute quelquefois comme la croix précédemment signalée.
La Croix Glorieuse (appelée aussi Croix du Jubilé ou Croix d’Amour), d’une hauteur de 7,38 m s’offre en rappel de l’altitude du Golgotha, la colline de Jérusalem (738 m) où le Christ fut crucifié. Ce qualificatif de « Croix Glorieuse » attaché à la croix encouragée par le Saint Père, n’est pas un terme nouveau mais celui retenu de tout temps par la liturgie catholique à la date du 14 septembre, fête perpétuelle de « l’Exaltation de la Croix » ou « Croix Glorieuse. »
En effet, après l’apparition en 312 d’une croix dans le Ciel à la bataille de Pont Milvius où il vainquit Maxence, l’empereur Constantin le Grand se convertit et prit l’année suivante à Milan l’édit qui mit fin aux persécutions contre les chrétiens dont le martyre, pendant près de trois siècles, ensanglanta toutes les arènes du monde antique. Cet épisode confirma aux yeux des chrétiens le sens de la Miséricorde de Dieu exprimée par la Croix de Jésus, le terme d’exaltation de cette croix provenant du verbe latin exaltare, élever, selon Sa promesse dans l’Evangile :
« Pour moi, une fois élevée (exaltatus) de terre, j’attirerai à moi tous les hommes ! »
(Jean 12,32.)

C’est pourquoi dans les maisons ou tout autour d’elles, la croix a, de tout temps, été placée comme un signe de protection et de miséricorde de Dieu. C’est là la demande expresse des fidèles, parmi lesquels la famille DUCASSE. Or, dans la mesure où le fidèle catholique édifie la croix sur sa propriété privée en respectant la loi, l’Etat Français tolérant ne saurait le priver de son droit d’expression de sa foi, figurant dans la constitution française, comme dans la Déclaration universelle des Droits de l’Homme de 1948. En outre, dans la mesure où la manifestation privée de sa foi est inférieure à la manifestation publique depuis toujours admise par l’Etat, accuser le fidèle catholique d’appartenance à une secte relève dés lors d’un abus caractérisé et ainsi d’une violation de son droit, assimilable à une persécution religieuse.
Il semble aussi nécessaire de rappeler de nouveau que le Christ Jésus lui-même a été catalogué de secte et mis à mort pour cela par des gens bien-pensants. Il n’est pas mort à cause du coup de lance mais à cause des « coups de langues », à cause des commérages, des calomnies et de la rumeur assassine. Depuis 20 siècles, la nature humaine et le cœur des hommes n’ont pas changé. C’est toujours le même obscurantisme et la même intolérance qui prévaut sur cette pauvre terre bien malade car frappée d’une crise sans précédant. Notre monde est malade d’une crise spirituelle qui dégénère sur une crise morale et enfin sur une crise de l’autorité.



2 - La persécution anti-chrétienne.

N’y aurait-il pas intolérance grave, grevée d’ignorance profonde à s’opposer à l’érection de ce signe traditionnel ; Traditionnel certes, mais toujours nouvellement édifié dans bien des régions d’Europe et sur tous les continents. Nous devons nous interroger sur les « idéaux » des opposants à ce signe traditionnel chrétien.

Sans doute, avez-vous entendu parler, dans le domaine humanitaire, de la tentative (avortée) de remplacer le sigle de « la Croix Rouge » (considéré comme susceptible de gêner les citoyens non-chrétiens) par un « losange rouge »… Cependant qu’à notre connaissance personne n’a encore demandé à ce que l’on substitue un autre signe au « Croissant rouge » musulman…

Monseigneur Jean VERNETTE, responsable de la Commission épiscopale des sectes et nouveaux mouvements religieux, récemment décédé, soulignait en France la résurgence d’un évident climat d’anticléricalisme. Dans tous les cas que nous relevons ces dernières années, le catholicisme est, en effet, l’objet d’attaques ciblées manifestant une volonté concertée, une organisation encore occulte et une stratégie évidente derrière les actions institutionnalisées qui se recoupent : c’est, comme nous venons de le relever, tout particulièrement le signe de la Croix que l’on cherche à faire disparaître de tout bâtiment public, notamment en Alsace ou en Vendée. Effectivement, le blason historique de la Vendée représentant le Cœur surmonté de la Croix, a même fait l’objet d’une demande officielle de suppression (rejetée par le Conseil d’Etat.)

Comme en ce qui concerne la croix de la famille DUCASSE, quelques autres croix sont attaquées en France pour différents motifs administratifs et juridiques. La croix n’est pour ainsi dire jamais attaquée pour le symbole chrétien évident qu’elle représente, mais sous différents autres prétextes futiles. En fait les opposants qui revendiquent bien souvent d’être des personnes honorables, humanistes et tolérantes, n’attaquent jamais de front à visage découvert, pour cacher leur anti- cléricalisme viscéral et leur haine de la foi chrétienne et de la Croix.

Au même titre, certaines personnes ne supportent pas non plus d’entendre le son des cloches des églises de nos villages et intentent des procès pour faire taire définitivement nos bons vieux carillons. Ils ne supportent pas plus le chant matinal du coq de la ferme voisine.

Des pétitions circulent afin d’inviter les personnes incroyantes baptisées dans leur jeunesse, à se faire rayer des registres paroissiaux de l’Eglise Catholique, en des termes d’une violence inattendue… Nous pensons encore à tel ministre de l’intérieur en charge des cultes qui dans un précédant gouvernement de Lionel Jospin utilisa pour carte de vœux officielle, une gravure représentant, entre autres horreurs, Napoléon Ier sodomisant sainte Jeanne d’Arc : à notre connaissance aucune autre religion n’a eu à subir ce genre d’outrage et d’attaques gratuites aussi dégradante de la part d’un ministre en poste. Imaginer une représentation de vœux mettant ainsi en scène Mahomet ou Moise dans une situation similaire, entraînerait illico un scandale sans précédant, et peut-être pire pour son auteur dans l’un des deux cas…


Du totalitarisme occulte de la franc-maçonnerie.

Face à cette persécution caractérisée, ne reste plus pour explication que l’anticléricalisme résurgent clairement dénoncé par Monseigneur J. VERNETTE au vu de nombreux dossiers qui se recoupent. Nous savons aujourd’hui à quel point la franc-maçonnerie à investi la justice, comme le prouve les récents ouvrages de Ghislaine OTTENHEIMER et Renaud LECADRE « Les Frères Invisibles », leur enquête solidement documentée sur les chaînes nationales aux coté du Procureur Eric de MONTGOLFIER ou de l’avocate Maître Christine RAVAZ, dénonçant preuves à l’appui à partir de ses propres dossiers les nombreux jugements faussés par le sectarisme militant de ces « frères » de l’ombre et des affaires dans lesquelles ils sont gravement compromis. Cette infiltration de la franc-maçonnerie dans les rouages de la justice a aussi été dénoncée par l’avocat Bernard MERY dans deux livres truffés de révélations saisissantes, « Justice, Franc-maçonnerie, Corruption » (août 1998 – Spot Edition) et « Les Nouveaux Parrains » (août 1999 – La Liberté d’Expression.) Depuis, c’est avocat s’est retrouvé radié du Barreau de Paris, le 17 décembre 2002, pour avoir osé dénoncer l’influence de la franc-maçonnerie dans l’institution judiciaire. Cet avocat a eu le courage d’aller jusqu’au bout de la défense des Droits de l’Homme. Maître Bernard MERY a fait appel de cette décision, aussi, deux cent personnes sont venues le soutenir le 26 février 2003 à la 1ère chambre de la Cour d’Appel au Palais de justice de Paris.

Dans toutes les affaires citées plus haut à propos de l’intolérance envers l’Eglise Catholique, la franc-maçonnerie se trouve systématiquement impliquée. Ce n’est d’ailleurs un secret pour personne que la foi catholique constitue pour elle un idéal moral à abattre, comme elle s’y emploie activement et ouvertement dans les tribunes, et comme le prouve, ainsi que nous le signalons plus haut, les nombreuses actions intentées contre les signes chrétiens, tout particulièrement les croix, qu’il s’agisse d’édifices publics ou même aujourd’hui privés.

A ce stade où l’on fait passer des catholiques pratiquant pour de dangereux sectaires, il est nécessaire de rappeler que déjà, dans le précédant gouvernement JOSPIN, la Présidence de la Mission interministérielle de lutte contre les sectes, avait été confiée à Monsieur Alain VIVIEN, membre du Grand Orient de France. La mission parlementaire à Jacques GUYARD, également membre du Grand Orient de France… L’observatoire du religieux étant lui-même sous la responsabilité d’Etienne BRUNO, membre du Grand Orient de France converti à l’Islam !

La Mils a été remplacée par la nouvelle Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Mivilude), présidée par Monsieur Jean-Louis LANGLAIS, à la demande du Premier Ministre, mais nous craignons, à moins qu’il nous soit prouver le contraire, que l’emprise de la franc-maçonnerie sur la lutte contre les dérives sectaires soit toujours aussi forte.

Cela revient à dire que, par ses initiatives et ses relations mise en place dans les commissions officielles et organismes de lutte anti-secte, l’une des plus dangereuses sectes contrôle encore aujourd’hui indirectement dans l’ombre le droit d’opinion et fixe la limite ou le bien fondé de son droit d’exercice. Elle a réussi à prendre les rênes de la lutte anti-sectes, pour éviter d’être elle-même cataloguée de secte, ou encore, pour empêcher la scientologie de venir en France marcher sur ses plates-bandes, et enfin, pour se protéger de toutes les plaintes dont elle fait elle-même l’objet comme s’en plaigne nombre d’avocats face aux irrégularités dénoncées par Maître Christine RAVAZ et Maître Bernard MERY, sans compter les menaces dont les auteurs de ces livres et le Procureur Eric de MONTGOLFIER font l’objet.


Pour une justice équitable.

Contrairement aux allégations mensongères portées à l’encontre de la famille DUCASSE, ces personnes sont suffisamment sociables et équilibrées pour bénéficier d’appuis d’amis scandalisés par ces actions intolérables. Ils n’auront aucune difficulté à prouver que la famille DUCASSE appartiennent exclusivement à l’Eglise Catholique Romaine et non à une secte fantomatique née du « délire » de groupes occultes ou d’associations « anti-sectes » sur les idéaux duquel l’on est en droit de s’interroger, compte tenu de la prise en compte de leurs propos par la justice bien au-delà du raisonnable !

Aussi est-il urgent de rappeler aux autorités locales et aux magistrats qu’il existe des juridictions européennes pour lutter contre tout abus de pouvoir des autorités et des juridictions nationales, en particulier en ce qui concerne les atteintes aux droits fondamentaux de la foi et de la pratique religieuse :

- La Cour Européenne des Droits de l’Homme à Strasbourg.
- La Cour des Droits de l’Homme de l’O.N.U. à Genève.
- La Cour Pénale Internationale de Justice de La Haye.
- La Cour de Belgique pour les crimes contre l’humanité auprès de Monsieur le Procureur du Roi à Bruxelles.

A noter que l’article 7 du Traité d’Amsterdam incorporant dans les principes fondamentaux de l’Union Européenne la Convention Européenne des Droits de l'Homme, en particulier la jurisprudence de la Cour Européenne des Droits de l’Homme du 2 août 2001, arrêt N.F / Italie, N° 00037119/97, sur les problèmes judiciaires liés à l’appartenance à la franc-maçonnerie.

De ce fait, ne pas oublier la jurisprudence de la Cour de Justice des Communautés Européennes (décisions de 1969, 1970 et 1974 de la CJCE, arrêts concernant les jurisprudences des Cours constitutionnelles allemandes et italiennes), sur la protection des droits des citoyens vivant dans l’Union en application de la « théorie du standard maximum qui aboutit à conférer aux ressortissants communautaires les garanties dont disposent ceux de l’Etat le plus libéral » (Jean Morange, professeur à la Faculté de Droit de Limoges « Que Sais-je », Presses Universitaires de France, 4ème édition, page 113.)

C’est donc, dans ce cadre, pour la défense des intérêts des victimes de la rumeur, et en application de l’article 15 de la DDH - Déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789 - sur le droit à ne pas être « privé de garanties légales des exigences de caractère constitutionnel » (Décision du Conseil Constitutionnel N° 86-210 DC du 29 juillet 1986 et de la loi N° 78-753 du 17 juillet 1978, complétée par la Loi N° 80-538 du 16 juillet 1980 (CADA), dont l’interprétation doit être faite au moyen des jurisprudences et des textes internationaux cités ci-dessus,
Conformément au même article 15 de la DDH justifie de demander des comptes à toute personne investie d’un mandat public, et de transmettre à la Chancellerie, aux autorités compétentes de Police et de Gendarmerie et aux autorités administratives et judiciaires compétentes, françaises et internationales.

Toute cette suspicion, ce dénigrement fautif, ces calomnies, ces rumeurs violent l’intimité et la vie privée de la famille DUCASSE, et fait apparaître que leurs auteurs n’ignorent nullement que les membres de cette famille sont d’authentiques catholiques qu’ils tentent de faire passer pour membres d’une secte.

Dés lors, peut-être est-ce une action isolée, mais en comparant cette affaire à d’autres au plan national, nous sommes bien obligés de constater et de conclure à un plan concerté et à des actions institutionnalisées qui dévoilent l’influence anti-chrétienne de groupes occultes. Nous nous trouvons bien en présence d’une persécution religieuse caractérisée et organisée, sur laquelle nous possédons des preuves satisfaisantes et irréfutables.

De tels agissements sont passibles de poursuites. C’est pourquoi nous vous demandons d’y remédier rapidement en faisant respecter le droit d’expression religieuse et la vie privée de cette famille. A ce stade de l’information, il ne nous paraît pas raisonnablement concevable qu’il en soit autrement. Mais si l’on devait passer outre le respect de la Constitution et des lois françaises, nous saisirions alors les autorités et juridictions européennes.
Ramuntxo SAGARZAZU
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Liban 14 Septembre 2010 - LA CROIX DE TOUS LES PEUPLES Empty Re: Liban 14 Septembre 2010 - LA CROIX DE TOUS LES PEUPLES

Message par Her Ven 3 Sep 2010 - 11:37

Lettre ouverte aux autorités
sur les dangers des associations criminelles.


Le Président de la République française, qui est aussi Président du Conseil Supérieur de la Magistrature, a dénoncé le danger de certaines sectes, comme la franc-maçonnerie, lors de l’installation de la Commission Consultative pour les Droits de l’Homme (1). Rejoignant les propos du Pape qui, dans son encyclique (2), attaque directement ce qu’il nomme « la secte des francs-maçons », Monsieur Jacques Chirac a en effet déclaré : « Je pense encore à l’influence pernicieuse de certaines associations, plus connue sous le nom de « sectes », qui aliènent l’individu pour mieux le dominer. Il est de notre responsabilité d’informer les adolescents sur les dangers qu’ils courent et de sensibiliser à ce problème tous ceux qui sont en rapport avec la jeunesse : magistrats, enseignants, travailleurs sociaux. L’action menée dans ce domaine sera difficile et devra faire l’objet d’une coordination interministérielle. »

Monsieur Jacques Chirac a été suivi par le Président de la République italienne, également, Président du Conseil Supérieur de la Magistrature italienne, qui, le 14 juillet 1993, a adopté une directive par laquelle « il a affirmé l’incompatibilité de l’exercice des fonctions de magistrats avec l’appartenance à la franc-maçonnerie » comme l’a révélé le 02 août 2001 la Cour Européenne des droits de l’homme. (3)
Il faut dire que le Pape, qui, dans son encyclique contre la franc-maçonnerie, dénonce textuellement « la secte des francs-maçons » comme association criminelle. »

Le Vatican a fait une déclaration dont le Pape Jean-Paul II a ordonné la publication, dans laquelle il explique : « Le jugement négatif de l’Eglise sur les associations maçonniques demeure inchangé, parce que leurs principes ont toujours été considérés comme inconciliables avec la doctrine de l’Eglise, et, l’inscription à ces associations reste interdite par l’Eglise. » (4)

On remarquera le parallélisme entre la déclaration du Pape et celle de M. Jacques Chirac dans leurs dénonciations.

« En présence de ces faits, il était tout simple que le Saint-Siège dénonçant publiquement la secte des francs-maçons comme association criminelle (…)
Nous voulons parler de la nécessité de prémunir leurs enfants ou leurs élèves contre ces sociétés criminelles, en leur apprenant de bonne heure à se méfier des artifices perfides et variés à partir des quels leurs prosélytes cherchent à enlacer les hommes. »
« Je pense encore à l’influence pernicieuse de certaines associations, plus connues sous le nom de « sectes » qui aliènent l’individu pour mieux le dominer. Il est de notre responsabilité d’informer les adolescents sur les dangers qu’ils courent et de sensibiliser tous ceux qui sont en rapport avec la jeunesse. »

Il est donc de notre devoir de citoyen, de dénoncer aux autorités « les dangers de la secte des francs-maçons, d’autant plus dangereuse Qu’elle a infiltré au plus haut point les rouages de l’Etat, puisque ce sont des membres de la secte maçonnique (association criminelle comme le dit le Pape) qui ont placé les leur à la tête de la Mission Interministérielle de Lutte contre les Sectes. (MILS)

Le Président de la République, Monsieur Jacques Chirac, doit donc mettre ses officielles déclarations en application, pour quelles ne restent pas lettre morte, et agir concrètement en faisant respecter les principes fondamentaux de l’Etat et la Constitution dont il est garant. Pour cela, il doit lutter contre la corruption de l’Etat par ces associations maçonniques criminelles et mafieuses en veillant à ce que leurs membres soient exclus des différentes institutions qui composent l’Etat (Justice, Police, Gendarmerie, Finances, Affaires Etrangères, Préfets, Parlementaires, etc.) et à ce que les associations maçonniques soient dénoncées comme sectes par la Mission Interministérielle de Lutte contre les Sectes (MILS) dont certains de ses membres, adeptes de la franc-maçonnerie, doivent être démis de leurs fonctions.

(1) Installation de la Commission Consultative pour les Droits de l’Homme, le 07 janvier 1987, par le Premier Ministre, Monsieur Jacques Chirac. Citation extraite de Bulles, Bulletin de liaison pour l’étude des sectes. « Sectes, de qui s’agit-il ? » N°spécial publié par l’Unadfi, page 2.

(2) Encyclique « Humanum Genus » du Pape Léon XIII en date du 20 avril 1884.

(3) Cour Européenne des Droits de l’Homme, arrêt du 02 août 2001, dans l’affaire NF/Italie, numéro de requête 00 037 119 / 97, paragraphe 19.

(4) Publication ordonnée par le Pape Jean-Paul II. Déclaration de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, en date du 26 novembre 1983.

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Liban 14 Septembre 2010 - LA CROIX DE TOUS LES PEUPLES Empty Re: Liban 14 Septembre 2010 - LA CROIX DE TOUS LES PEUPLES

Message par Her Ven 3 Sep 2010 - 11:41

Association « Pour Votre Liberté et pour la Nôtre ! »
Loi du 01-07-1901 et Décret du 16-08-1901, récépissé de Déclaration :
Sous-Préfecture de Dax le 20/12/01 n°0401105477
Journal Officiel du 12/01/2002, parution n°20020002, annonce n°476 : Création.
Association de Défense des Citoyens Etrangers résidant en France,
Des Citoyens Européens qui leur sont solidaires, et de leurs Droits.
Adresse : 15, Avenue Francis Planté 40100 Dax – tel. 06-09-30-16-12

Extraits de nos statuts :
C’est une Association de Défense des Victimes - ayant pour objet - la Lutte contre - la culture de mort - ; le Respect des - Libertés fondamentales contre toute forme d’abus de la société civile et de l’Etat ; et la Lutte contre - le bannissement et toute forme de mort civile. La Défense des personnes - atteintes par les désordres publics et par les infractions de corruption, concussion, malversation, trafic d’influence et tous les autres actes délictueux liés ou connexes à ces violations, de quelque nature que ce soit et dans tous domaines ayant entraîné un préjudice à l’une des personnes citées en titre et en objet. Victimes notamment de : déni de justice, rumeur médiatisée, viol de vie privée, crimes sur enfants - Le Président ou son représentant ont capacité à rétablir la Vérité, à représenter les intérêts des personnes auprès des Institutions, à intervenir contre tout dysfonctionnement judiciaire et à ester en justice devant les tribunaux.



Monseigneur Philippe BRETON
Evêque du Diocèse d’Aire et de Dax
Evêché - B.P. 224
40105 DAX cedex
Objet : Affaire Famille DUCASSE
Croix Glorieuse de Clermont.


Dax, le 17 avril 2003

Monseigneur,

Texte intégral de la catéchèse de Benoît XVI sur le carême


ROME, Mercredi 1er mars 2006 (ZENIT.org) – Voici le texte intégral de la catéchèse que Benoît XVI a prononcée en italien lors de l’audience générale de ce mercredi matin, toute consacrée au Mercredi des Cendres.

Chers frères et sœurs,

Aujourd'hui, avec la liturgie du Mercredi des Cendres, commence l'itinéraire quadragésimal de quarante jours, qui nous conduira au Triduum pascal, mémoire de la passion, de la mort et de la résurrection du Seigneur, cœur du mystère de notre salut. Il s'agit d'un temps favorable, où l'Eglise invite les chrétiens à prendre une conscience plus vive de l'œuvre rédemptrice du Christ et à vivre plus profondément leur Baptême. En effet, en cette période liturgique, le Peuple de Dieu, depuis les premiers temps, se nourrit avec abondance de la Parole de Dieu pour se renforcer dans la foi, en re-parcourant toute l'histoire de la création et de la rédemption.

De par sa durée de quarante jours, le Carême possède une force évocatrice indéniable. Il entend en effet rappeler plusieurs des événements qui ont rythmé la vie et l'histoire de l'antique Israël, en nous en re-proposant également la valeur de paradigme: pensons, par exemple, aux quarante jours du déluge universel, qui débouchèrent sur le pacte de l'alliance scellée par Dieu avec Noé, et ainsi, avec l'humanité, et aux quarante jours passés par Moïse sur le Mont Sinaï, qui furent suivis par le don des tables de la Loi. La période quadragésimale veut surtout nous inviter à revivre avec Jésus les quarante jours qu'il passa dans le désert, en priant et en jeûnant, avant d'entreprendre sa mission publique. Nous aussi, nous entreprenons aujourd'hui un chemin de réflexion et de prière avec tous les chrétiens du monde, pour nous diriger spirituellement vers le Calvaire, en méditant sur les mystères centraux de la foi. Nous nous préparerons ainsi à faire l'expérience, après le mystère de la Croix, de la joie de la Pâque de résurrection.

On accomplit aujourd'hui, dans toutes les communautés paroissiales, un geste austère et symbolique: l'imposition des cendres. Ce rite est accompagné par deux formules riches de sens, qui constituent un appel pressant à se reconnaître pécheurs et à retourner à Dieu. La première formule dit : « Souviens-toi que tu es poussière, et que tu retourneras à la poussière » (cf. Gn 3, 19). Ces paroles, tirées du livre de la Genèse, évoquent la condition humaine placée sous le signe de la caducité et de la limite, et entendent nous pousser à placer toutes nos espérances uniquement en Dieu. La deuxième formule se réfère aux paroles prononcées par Jésus au début de son ministère itinérant : « Convertissez-vous et croyez à l’Evangile » (cf. Mc 1, 15). C'est une invitation à adhérer de manière ferme et confiante à l'Evangile comme fondement du renouveau personnel et communautaire. La vie du chrétien est une vie de foi, fondée sur la Parole de Dieu et nourrie par elle.

Dans les épreuves de la vie et face à chaque tentation, le secret de la victoire réside dans l'écoute de la Parole de vérité et dans le ferme refus du mensonge et du mal. Tel est le programme véritable et central du temps du Carême: écouter la Parole de vérité, vivre, parler et faire la vérité, refuser le mensonge qui empoisonne l'humanité et qui ouvre la porte à tous les maux. Il est donc urgent d'écouter à nouveau, au cours de ces quarante jours, l'Evangile, la Parole du Seigneur, parole de vérité, afin qu’en chaque chrétien, en chacun de nous, se renforce la conscience de la vérité donnée, qui nous est donnée, afin que nous en vivions et en devenions le témoin. Le Carême nous invite à laisser la Parole de Dieu pénétrer dans notre vie et à connaître ainsi la vérité fondamentale: qui sommes-nous, d'où venons-nous, où devons-nous aller, quel est le chemin à prendre dans la vie ? Et ainsi, le temps du Carême nous offre un parcours ascétique et liturgique qui, alors qu'il nous aide à ouvrir les yeux sur notre faiblesse, nous fait ouvrir notre cœur à l'amour miséricordieux du Christ.

En nous rapprochant de Dieu, le chemin quadragésimal nous permet de poser sur nos frères et leurs besoins un regard nouveau. Celui qui commence à voir Dieu, à regarder le visage du Christ, contemple également son frère avec un autre regard. Il découvre son frère, son bien, son mal, ses nécessités. C'est pourquoi le Carême, comme écoute de la vérité, est un moment favorable pour se convertir à l'amour, car la vérité profonde, la vérité de Dieu, est dans le même temps amour. En nous convertissant à la vérité de Dieu, nous devons nécessairement nous convertir à l'amour. Un amour qui sache adopter l'attitude de compassion et de miséricorde du Seigneur, comme j'ai voulu le rappeler dans le Message pour le Carême, qui a pour thème les paroles évangéliques: «Voyant les foules, Jésus eut pitié d'elles » (Mt 9, 36). Consciente de sa mission dans le monde, l'Eglise ne cesse de proclamer l'amour miséricordieux du Christ, qui continue à tourner son regard plein d'émotion vers les hommes et les peuples de tous les temps. « Face aux terribles défis de la pauvreté d'une si grande part de l'humanité — ai-je écrit dans le Message de Carême mentionné ci-dessus —, l'indifférence et le repli sur son propre égoïsme se situent dans une opposition intolérable avec le « regard du Christ ». La prière, le jeûne et l'aumône, que l'Eglise propose de manière spéciale dans le temps du Carême, sont des occasions propices pour se conformer à ce « regard »», au regard du Christ, et nous voir nous-mêmes, l'humanité et les autres, avec ce regard. Dans cet esprit, nous entrons dans le climat d'austérité et de prière du Carême, qui est véritablement un climat d'amour pour nos frères.

Que ce soient des jours de réflexion et d'intense prière, au cours desquels nous nous laissons guider par la Parole de Dieu, que la liturgie nous propose en abondance. En outre, que le Carême soit un temps de jeûne, de pénitence et de vigilance sur nous-mêmes, convaincus que la lutte contre le péché ne finit jamais, car la tentation est une réalité de chaque jour et la fragilité et l'illusion sont l'expérience de tous. Enfin, que le Carême soit, à travers l'aumône et les actions de bien à l'égard de nos frères, une occasion de partage sincère des dons reçus avec nos frères et d'attention aux besoins des plus pauvres et des laissés-pour-compte.

Que Marie, la Mère du Rédempteur, modèle d'écoute et de fidèle adhésion à Dieu, nous accompagne dans cet itinéraire pénitentiel. Que la Très Sainte Vierge nous aide à arriver, purifiés et renouvelés dans notre cœur et notre esprit, à célébrer le grand mystère de la Pâque du Christ. Avec ces sentiments, je souhaite à tous un bon et fructueux Carême.

Il convient de dissocier nettement :
- d’une part, Dozulé (Calvados) avec ses messages tels que les a reçus et fait connaître la voyante Madeleine AUMONT (entre les années 1972/1978) et se résumant, succinctement :
. à l’annonce prochain du "Retour du Christ en Gloire" à travers 49 apparitions de Jésus à la voyante,
. à la "prière" et à la "neuvaine" communiquées par Jésus,
. à l’élévation d’une Croix de 738 mètres, au sommet de "La Butte" à Dozulé.
- d’autre part, le ou les mouvements des Croix Glorieuses, issus de nombreuses initiatives individuelles sans rapport direct avec la voyante de Dozulé, Madeleine AUMONT et même, parfois, dénoncés par elle.

Nota : Pour une part, c’est le refus de la hiérarchie catholique de reconnaître les « événements de Dozulé » et d’élever la « Croix » demandée qui a entraîné ces mouvements cherchant à substituer, à l’élévation de la Croix de 738 mètres, l’élévation de milliers de "Croix Glorieuses" de 7m38 (soit au centième de la Croix demandée) à travers le monde. Ces "Croix" sont aussi dénommées "Croix d’Amour". Elles sont présentées comme le symbole du Christ Ressuscité.
La personne la plus active dans la diffusion de ce message demandant l’implantation systématique de "Croix Glorieuses" à travers le monde est une "âme privilégiée", dénommée Fernande NAVARRO (72 ans en 2003) plus connue parmi ses amis sous le pseudonyme de "J.N.S.R." (ce qui se traduit par "Je Ne Suis Rien" ou "Jésus Notre Seigneur et Roi"). Le 16 juillet 1996, dans un message, Jésus lui aurait demandé que l’on érige des "Croix d’Amour" de 7m38 par milliers, "pour faire fuir le mal, pour toucher les cœurs, pour sauver les hommes, pour un renouveau d’espérance et de joie, et pour annoncer sa venue dans la Gloire".
"J.N.S.R." a fait connaître son message pour l’élévation des « Croix Glorieuses » par une série d’ouvrages dont le titre principal est « Témoins de la Croix ».
Il faut encore préciser qu’au delà des initiatives de J.N.S.R. d’autres "âmes privilégiées" ont favorisé l’expansion des "Croix Glorieuses" (Debora Marasco et Angela Racca en Italie, Marie-Rose Kaboré au Burkina-Faso, toutes sont venues confirmer, sur place, les "événements de Dozulé") ainsi que des mouvements de spiritualités comme le Mouvement Sacerdotal Marial (MSM) de Don Gobbi, etc.

1) BREF HISTORIQUE SUR L’IMPLANTATION DES CROIX GLORIEUSES

L’association de monsieur Fernand ALEMAN
Fernand ALEMAN, converti à San Damiano (Italie) en 1972, est aujourd’hui un retraité très actif dans la diffusion du Message de Dozulé et dans le succès de l’implantation des « Croix Glorieuses » à travers le monde. Grâce à un bulletin qu’il diffuse régulièrement auprès de milliers d’adhérents, il obtient, près d’eux, un soutien pécuniaire qui lui permet de financer un nombre important de ces implantations.
Il est surtout connu pour avoir été à l’origine de la première « Croix Glorieuse » élevée dans le monde. Elle a été érigée à Nouméa, le 22 mars 1996 (soit près de quatre mois avant que J.N.S.R. ne reçoive son message concernant les "Croix Glorieuses"). Cette première implantation a eu lieu avec la participation de l’évêque, et à un moment où un violent cyclone (encore éloigné) était annoncé par la météo. Celui-ci est arrivé sur l’île à 200 km au nord de Nouméa, à Touho, dans la nuit du 27 au 28 mars. Les rafales de vent atteignaient les 240 km/h. Continuant sa trajectoire, le cyclone a atteint Nouméa le matin du 28 mars (jour anniversaire de la première apparition de la "Croix glorieuse" à Dozulé), mais le cyclone avait considérablement perdu en violence : les rafales de vent étaient tombées à 150 km/h avec peu de pluie, et donc peu de dégâts. Les participants ont eu la certitude d'avoir été protégés par cette "Croix Glorieuse" dominant la ville; même le maire qui avait donné son accord à cette initiative, confiait à certains : «C'est la Croix qui nous a protégés».

L’association de « Défense de la Croix Glorieuse »
L’un des mouvements les plus entreprenants dans l’implantation des "Croix Glorieuses" est celui des "ouvriers de la Croix Glorieuse". Ses membres ont quasiment parcouru et parcourent encore le monde entier pour y élever des Croix de 7m38, le plus souvent à la demande de la hiérarchie ecclésiastique locale.
Ce mouvement des "ouvriers de la Croix Glorieuse" s’est constitué en une "association" dénommée « Défense de la Croix Glorieuse ». Elle a été créée le 23 septembre 2002, en la fête de saint Pio de Pietrelcina (Padre PIO), à l’initiative de Jésus IBANEZ et de deux compagnons, son frère François, et Serge BLANCHER. Les statuts de cette association ont été établis conformément à la loi du 1er Juillet 1901 et au décret du 16 août 1901.
En réponse à une demande expresse adressée au Pape Jean-Paul II, cette association a reçu, le 18 novembre 2000, en la fête de la Chaire de Saint Pierre une lettre du Saint Père "accordant de grand cœur la Bénédiction Apostolique aux Ouvriers de la Croix Glorieuse à l'occasion du grand Jubilé de l'An 2000".

Les initiatives individuelles
De nombreux particuliers ont aussi contribué à l’élévation des «Croix Glorieuses», parfois sans en connaître l’origine, ni le lien avec les "événements de Dozulé". Ce fut, par exemple, le cas de ce couple converti, en 1998, à San Damiano et qui décida d’ériger une telle Croix dans sa propriété, aux environs d’Orléans. Ce genre d’initiative a suscité bien des polémiques, des interventions défavorables de la hiérarchie ecclésiastique, et jusqu’à des procès… De telles réactions ont été particulièrement fréquentes en France contrairement à ce qui s’est passé dans les pays du reste du monde.

2) BILAN DES IMPLANTATIONS À LA FIN DES ANNÉES 2000 et 2002

Dès la fin de l’année 2000 les "Ouvriers de la Croix" estimaient à plus de "2000" le nombre de « Croix Glorieuses » érigées dans le monde et à "200/250" leur nombre en France.
Depuis, le mouvement s’est amplifié. Il s’est étendu à presque tous les pays. Aujourd’hui il y a des « Croix Glorieuses » un peu partout dans le monde, sous toutes les latitudes et sur tous les continents. Il y en a en Europe, en Afrique , en Asie (notamment au Proche-Orient, en Israël, en Palestine etc.), en Amérique et dans le Pacifique. Etant donné la diversité des initiatives et le manque de coordination entre elles, il est difficile de connaître le nombre exact de ces « Croix Glorieuses » érigées à travers le monde.
Cependant à la fin de l’année 2002, leur nombre était évalué à plus de "4000" !!!

3) LA QUESTION DE L’ÉLÉVATION DE L’«ULTIME» CROIX GLORIEUSE

Pour J.N.S.R., à l’origine de la multiplication des « Croix Glorieuses » (suite au message reçu le 16 juillet 1996), cette entreprise doit s’achever pour le "Retour du Christ en Gloire". C’est donc très logiquement que, le 16 juillet 2002, elle a reçu un message de Jésus lui demandant, que «la dernière Croix d'Amour soit dressée sur le mont où Julia (une "âme privilégiée" Sud-Coréenne, commune de Naju) a reçu des Messages et le Sang de Notre Seigneur» désignant, en même temps, "l’ouvrier de la Croix" (un certain "François") chargé de réaliser cette ultime élévation. Ainsi étaient réglées les questions rattachées à cette ultime élévation, à savoir : «où devait être élevée cette Croix ?», «quand devait-elle être élevée ?» et «par qui ?». Mais arrivé sur place "l’ouvrier" désigné n'a pas pu dresser la Croix sur le mont indiqué, il dut l’élever à l'intérieur du couvent carmélitain de la ville de Naju.

D’après les informations que nous possédons il apparaît que l’"ouvrier" désigné, s’estimant investi d’une mission divine, n’a pas jugé nécessaire de prendre contact avec les autorités ecclésiastiques locales. Or, d’une part, l’"âme privilégiée", Julia, ne pouvait le recevoir sans l’accord de sa hiérarchie épiscopale et, d’autre part, le terrain couronnant le mont indiqué est la propriété du diocèse, l’évêché de Wangiu. Or à cet endroit il y a un chemin de croix aboutissant à un calvaire. A l’évidence le comportement de cet "ouvrier" désigné n’était pas véritablement inspiré.

A la suite de cet échec, l’"ouvrier" désigné a rencontré, au Vatican, l’ancien nonce apostolique en Corée du Sud, devenu nonce apostolique en Albanie. Celui-ci n’a pu obtenir que la confirmation de "la Bénédiction Apostolique" précédemment accordée "aux Ouvriers de la Croix Glorieuse".

Remarques concernant l’élévation de l’"ultime" Croix Glorieuse
Il faut d’abord rappeler les propos, très clairs, de Jésus concernant la "date" de son Retour en Gloire. C’est par deux fois que Jésus répond, dans le Nouveau Testament, à cette question sans laisser une possibilité d’interprétation :
- une première fois dans l’Évangile de Matthieu : «Pour ce qui est du jour et de l'heure, personne ne le sait, ni les anges dans les cieux, ni le Fils, mais le Père seul» (Mt, 24/36).
- une deuxième fois dans les Actes des apôtres : «6Alors les apôtres réunis lui demandèrent : "Seigneur, est-ce en ce temps que tu rétabliras le royaume d'Israël ?" 7Il leur répondit : "Ce n'est pas à vous de connaître les temps ou les moments que le Père a fixés de sa propre autorité"» (Ac, 1/6-7).

Il semblerait donc que, contre la volonté de J.N.S.R. (?), la précision calendaire donnée pour l’élévation d’une "ultime" Croix Glorieuse correspond à une initiative personnelle de monsieur Fernand Aleman, propagandiste zélé, trop zélé, des « Croix Glorieuses ». C’est pourquoi l’échec concernant l’élévation de cette "ultime" Croix Glorieuse peut être interprété comme un appel à une plus grande humilité à tous "les serviteurs inutiles" que nous sommes ! (cf. Lc, 17/10).

Nota : Certains "ouvriers de la Croix" donnent une autre interprétation à cet "échec" de l’élévation de l’"ultime" Croix Glorieuse. Il s’agirait d’atteindre le nombre de "5475" Croix élevées avant d’envisager l’élévation de cette "ultime" Croix Glorieuse… Le nombre total de Croix élevées serait finalement "5476" (5475 + 1), il s’agirait du nombre total de blessures supporter par Jésus au cours de sa Passion à travers le supplice de la flagellation. C’est spirituellement très, très beau, mais s’agit-il là d’une bonne interprétation ?
Enfin, pour éviter toute contradiction, par rapport à certains messages de Madeleine Aumont qui annonçait le Retour du Christ en Gloire avant la fin du deuxième millénaire, certaines personnes ont proposé comme référence calendaire le «calendrier JULIEN» (constitué de 12 mois de 30 jours, avec un 13e mois de 5 ou 6 jours pour tenir compte des années bissextiles), encore en vigueur en Ethiopie, ce qui permettrait d’attendre jusqu’en 2007 ce Retour du Christ en Gloire, car c’est seulement à cette date du calendrier grégorien que le calendrier julien atteindrait le deuxième millénaire !

Ce qui est remarquable, en fin de compte, à la lecture de toutes ces interprétations "ingénieuses" pour expliquer ces «échecs» et ces «retard» c’est l’incapacité à s’interroger, au préalable, sur la «niveau d’authenticité» des messages reçus et transmis. Un peu plus d’esprit "critique" en amont, pourrait éviter bien des "déboires" en aval.


Faisant suite à notre conversation téléphonique de mardi dernier et en prévision de notre prochaine rencontre prévue pour le mercredi 23 avril à 18h30, je tiens à vous informer au nom de notre Association, que j’ai demandé à un des « Ouvriers de la Croix » Monsieur Serge BLANCHER, de vous faire parvenir par courrier recommandé un échantillon de la documentation mise à jour, comprenant différentes bénédictions, photos et autres témoignages obtenues par la dizaine d’ « Ouvriers de la Croix » qui parcourent tous les continents pour cette belle mission d’Evangélisation par la Croix Glorieuse dans le cadre de l’Apostolat des laïcs. Je tiens aussi à vous informer que suite à leur demande, une documentation similaire a été remise en main propre à Monsieur le Commandant Jean-Pierre COUFLEAU des Renseignements Généraux de CLERMONT-FERRAND (tél. 04.73.29.46.70.)
- 2° étage de l’Hôtel de Police – 48-50, avenue Max Dormoy – 63000 CLERMONT-FERRAND -.

Je crois aussi important de devoir vous signaler qu’un important dossier a aussi été remis en main propre à sa Sainteté le Pape Jean Paul II qui l’a accepté, lors de l’audience privée du 26 février au Vatican par un autre « Ouvrier de la Croix », Monsieur François IBANEZ.

Par ailleurs, j’ai bien informé les parents, Monsieur et Madame Michel et Monique DUCASSE, qui seront présents au rendez-vous, du fait que c’est eux-même qui m’ont demandé de le prendre (Je n’interviens qu’à titre de défenseur de la Croix Glorieuse.) Ceux-ci ont été contrariés d’apprendre votre décision d’autoriser leur fille, Madame Ghislaine DUSSARPS, à participer à notre entretien, car cette dernière est très virulente. Ils me signalent entre autres qu’elle est non-pratiquante. Les parents demandent simplement de vous rencontrer seul à seul durant cinq minutes, soit en début soit en fin d’entretien, comme il vous plaira.

J’apprends ce matin par la mère que Madame Ghislaine DUSSARPS a adressé un courrier à Monsieur le Maire de Clermont et au Conseil Municipal de Clermont dans lequel elle accuse ces propres parents d’appartenir à une secte dite « de Dozulé ». C’est en fait elle-même qui entretien le trouble public et qui livre ses parents à la rumeur et à la vindicte populaire, en s’appuyant sur la calomnie institutionnalisée diffusée sur les sites Internet des groupes anti-sectes. Ceux-là même qui avaient catalogué de secte, l’Opus Dei, les Béatitudes ou les communautés de St Jean. Rome a mis de l’ordre dans tout cela.

Je ne sais pas pourquoi le Seigneur a voulu une Croix d’Amour à Clermont, mais Lui le sait. Peut-être est-ce lié à l’actualité qui touche cette paroisse, à savoir le remplacement de l’Abbé TIBUR qui a toujours conservé dans son église Ste Marie-Madeleine la messe traditionnelle. Je crois savoir que votre projet d’installer deux prêtres et deux sacristains, avec les deux messes (l’une moderne et l’autre traditionnelle), inquiète les autorités municipales car cette situation risque d’être source de division dans ce village.


Lors des journées mondiales de la Jeunesse du 25 août 1997, le Saint Père Jean Paul II a rappelé la parole de St Paul aux Corinthiens : « La Croix, folie pour les uns, puissance et sagesse pour les autres »

Pour bien expliquer quels sont ceux qui font preuve de sagesse en croyant à la puissance de la Croix, je rajouterais aussi cette autre belle parole de St Paul que je fais mienne (I Corinthiens 1 : 23).
« Nous proclamons, nous, un Christ crucifié, scandale pour les Juifs et folie pour les païens »

Ce sacramental chrétien qu’est la Croix Glorieuse est aussi appelé Croix du Jubilé ou Croix d’Amour. D’autres encore, généralement des opposants, l’appellent « Croix de Dozulé », du fait de la concordance de cette mission avec celle demandée, au début des années 70, à Madame Madeleine AUMONT, une humble mère de famille de la ville de DOZULE (commune située en Normandie, à une vingtaine de kilomètres à l’Est de CAEN.)

De nos jours, comme l’avait prophétisé le Père Maximilien Kolbe, c’est le surnaturel qui est le plus combattu. Que ce soit dans l’Eucharistie, dans les apparitions mariales ou dans les révélations privées.
Les personnes choisies par le Ciel pour recevoir des messages ne sont que d’humbles instruments qui comme le disait Bernadette sont « comme un balai que l’on utilise et qu’ensuite on range dans un coin. » En ce qui concerne l’affaire des Croix Glorieuses, nous avons deux voyantes, Madame Madeleine AUMONT à Dozulé pour la grande et unique Croix de Dozulé et ensuite Madame Fernande NAVARRO (J.N.S.R. « Je Ne Suis Rien ») pour la mission des milliers de Croix d’Amour à travers le monde. Jésus a ensuite confirmé cette mission des Croix d’Amour par d’autres petites voix dans différents pays. Il est évident qu’il y a des points de concordance entre les deux messages. Pour le comprendre, il suffit tout simplement de se souvenir et d’y pratiquer la méthode de discernement donnée par St. Paul dans la première épître aux Corinthiens (14 : 32-33), à savoir que : « Les esprits des prophètes sont soumis aux prophètes car Dieu n'est pas un Dieu de désordre, mais de paix. »

Que ce soit depuis l’Ancien Testament, dans les Evangiles, dans les actes, les épîtres et jusqu’à nos jours ; ce sont toujours les mêmes choses qui sont prophétisées. Il y a de la constance dans le plan divin. Il nous est demandé de nous y intéresser et je m’y applique.
I Corinthiens 14 : 1
Recherchez la charité; aspirez aussi aux dons spirituels, surtout à celui de prophétie.
I Corinthiens 14 : 39
Ainsi donc, mes frères, aspirez au don de prophétie, et n'empêchez pas de parler en langues.
I Thessaloniciens 5 : 19-22
N'éteignez pas l'Esprit, ne dépréciez pas les dons de prophétie; mais vérifiez tout : ce qui est bon, retenez-le ; gardez-vous de toute espèce de mal.

En ce qui concerne la multiplication actuelle des prophéties, il est aussi nécessaire de méditer le discours de St Pierre à la sortie du Cénacle au jour de la Pentecôte, alors que d’autres le croyaient ivre de vin doux. Accompagné des onze apôtres, il prophétisa ces paroles du Seigneur aux hommes de Judée et à tous ceux qui résidaient à Jérusalem :
« Il se fera dans les derniers jours, dit le Seigneur, que je répandrai de mon Esprit sur toute chair. Alors vos fils et vos filles prophétiseront, vos jeunes gens auront des visions et vos vieillards des songes. Et moi, sur mes serviteurs et sur mes servantes je répandrai de mon Esprit. » (Actes 2 : 17-18).

A Dozulé, Jésus demande à son Eglise d’élever une Croix qui soit à la hauteur de l’immensité de sa Miséricorde pour sauver le monde, soit 738 mètres, qui est l’altitude de son tombeau au Golgotha. Colline de Jérusalem, sur laquelle Jésus a donné sa vie par Amour pour ceux qu’Il aimait, rachetant ainsi par son sang tous les péchés du monde. L’Eglise locale, par la voix de l’ordinaire du lieu refuse cette demande (Monseigneur BADRE et aujourd’hui son successeur, Monseigneur PICAND). Ce refus semble du au rejet du catastrophisme millénariste et au fait qu’en théologie mystique concernant le discernement dans les messages de la révélation privée, il y a lieu de se méfier des demandes extraordinaires telle que la hauteur de cette Croix. Sachant que les buildings et les constructions humaines culminent aujourd’hui à 500 mètres d’altitude, je ne trouve rien de choquant à ce que le Ciel demande une construction techniquement réalisable, qui dépasse celles déjà élevées par l’orgueil de l’homme, au même titre que les flèches de nos cathédrales dépassent en général les constructions voisines.

Face à l’étendue de la crise spirituelle actuelle, il y a lieu d’évangéliser et d’insister à temps et à contre-temps. C’est ce que fait le Ciel qui montre qu’il a de la suite dans les idées, car du fait du refus catégorique a sa première demande, il s’adresse à l’étage au-dessous à savoir l’église domestique dont le pasteur est le chef de famille. Par ailleurs, (si c’est bien Jésus qui parle au travers de ces messages, ce dont personnellement, je ne doute pas) Jésus précise dans ses messages qu’Il choisit lui-même les lieux d’implantation des Croix d’Amour et que se sont toujours d’anciens lieux de culte chrétiens ou prè-chrétiens. Cette affirmation a été vérifiée de très nombreuses fois. Ensuite, Il nous dit que c’est lui-même qui appelle dans le cœur, ceux que Lui choisit pour élever ces Croix. Enfin, Jésus nous dit aussi « Le silence de ma Croix parlera à leur cœur.»
Nous constatons très souvent que la Croix agit comme un révélateur dans le cœur des personnes.

C’est ce que nous pouvons vérifier dans l’Evangile de St Luc (12 : 51-53)
"Pensez-vous que je sois apparu pour établir la paix sur la terre? Non, je vous le dis, mais bien la division. Désormais en effet, dans une maison de cinq personnes, on sera divisé, trois contre deux et deux contre trois : on sera divisé, père contre fils et fils contre père, mère contre sa fille et fille contre sa mère, belle-mère contre sa bru et bru contre sa belle-mère." Cette situation décrite dans l’Evangile de Luc, est bien la situation qui est vécue aujourd’hui par la famille Ducasse. Je trouve là dans cette réalisation des prophéties de Notre Seigneur, quelque chose de réconfortant et de rassurant pour ma foi et pour mes convictions.

Pour rassurer cette famille, il y a lieu de leur rappeler que la Croix Glorieuse de Notre Seigneur Jésus est toujours Victorieuse et que la paix reviendra dans cette maison. J’en parle avec un certain recul et l’expérience de celui qui a observé l’implantation de quelques croix dans notre région. Il est rare que ce soit les propres enfants de la famille qui marquent de l’opposition. D’une manière générale, c’est surtout le proche voisinage qui au début s’insurge contre la Croix, mais passé quelques temps, par le rayonnement de la Croix, la Paix du Christ se diffuse et s’installe dans les cœurs et dans les familles.

J’ai aussi souvent vu changer le cœur de ceux-là même qui avaient élevé la Croix. Vous savez qu’il faut aujourd’hui un appel très fort pour que des particuliers trouvent la foi, la confiance et le courage pour oser arborer devant chez eux sur leur propriété de tels monuments à la plus grande Gloire de Dieu, à une époque où de nombreux religieux n’osent plus porter l’habit, à une époque où de nombreuses religieuses déambulent cheveux au vent et sac à main, à une époque où de nombreux prêtres n’osent même plus porter le col romain ou seulement la petite croix sur leur veston. Je ne les blâme pas car je sais que l’environnement devient difficile et très franchement anti-chrétien à une époque où l’on finance la construction de minaret qui culmine à 16 mètres (limite autorisée pour éviter un permis de construire spécial). Nos gouvernants francs-maçons semblent ignorer les sourates du Coran : Un pays sans mosquée est une terre étrangère où il n’y a pas lieu d’appliquer la loi coranique. A l’inverse, un pays où on élève des mosquées devient terre sainte et on peut y pratiquer le djihad.

En ce qui concerne les accusations de secte contre ceux qui ont élevé des Croix, après avoir suivi une longue enquête d’investigation, je peux affirmer haut et fort que les seules activités « dangereuses » de ces personnes sont la pratique assidue du rosaire et du chemin de Croix. Ces gens ne font que prier pour la conversion des pécheurs, comme l’a demandé Notre Dame à Lourdes.

Depuis 1996, date à laquelle cette mission a débuté par une première Croix plantée à Nouméa, puis une seconde Croix en France à Clermont-Ferrand, nous en sommes à plusieurs milliers d’exemplaires érigés sur tous les continents. Déjà, de par le monde, de nombreux Evêques et Cardinaux ont béni ces sacramentaux chrétiens que sont ces Croix élevées dans tous les pays, dans le cadre de cette belle mission d’Evangélisation et d’Apostolat des laïcs. Vous pourrez le constater en consultant le site Internet www.738.info.

Pour ma part, je ne prendrais pas le risque d’affirmer que ces cardinaux qui ont béni les Croix ne sont pas de l’Eglise Catholique et qu’ils appartiendraient à une secte, quoique Jésus lui-même a, en son temps ici-bas, été catalogué d’appartenance sectaire. Aujourd’hui du fait de l’état pathologique de paranoïa généralisée et du fait du modèle humain, politiquement, philosophiquement et spirituellement correct, l’esprit maçon diffusé à grand renfort de médias fait voir des sectes partout. La chasse aux sectes est institutionnalisée et rétribuée, avec encouragement à la délation publique.
Est déclaré sectaire celui-ci qui se soigne par la médecine douce, celui qui consomme bio, celui qui va à la messe traditionnelle, celui qui appartient à l’Opus Dei, celui qui met ses enfants chez les scouts, celui qui scolarise ses enfants par correspondance, celui qui refuse la pornographie, celui qui refuse la culture de mort, celui qui vit dans la chasteté, celui qui a une spiritualité différente, celui qui ne regarde pas la télévision, celui qui revendique un droit à la différence… La mode est aux clones. Voilà le meilleur des mondes. Et tout le reste est secte et bon à psychiatriser.

Pour revenir à notre affaire, il semble urgent de ne rien faire pour respecter la liberté des enfants de Dieu. A partir du moment ou cette affaire est une affaire d’ordre privé qui concerne uniquement le domaine privé et familial où chacun reste libre d’installer et de vénérer la croix, la statue, la citrouille ou le totem de son choix, il n’y a pas lieu de s’en mêler et de prendre une décision dans laquelle vous outrepasseriez votre fonction, en risquant au plus de créer un désordre public, en blessant aussi et en isolant de nombreuses familles catholiques déjà engagées sur cette spiritualité de la Croix.
Prendre aujourd’hui une décision vous engagerait pour l’avenir. Il est préférable d’attendre et de voir ce qu’en dira le Saint Père qui a été contacté à plusieurs reprises sur ce sujet, qui a bénit l’apostolat des ouvriers de la Croix et qui a encore reçu de nouveaux témoignages lors de l’audience privée du 26 février dernier comme l’article de l’Observatore Romano ci-joint en fait foi.

S’il devait y avoir un jour au pied d’une de ces Croix des mouvements de foule et des cars de pèlerins, vous seriez alors tout en fait en droit d’intervenir. C’est là du moins la décision qui fut déjà prise par votre prédécesseur en ce qui concerne une autre Croix du sud des Landes.

Enfin, rappelons-nous les paroles que Sainte Thérèse de Lisieux, docteur de l’Eglise et patronne secondaire de la France, avait écrites dans son ardeur :
« O Jésus, mon Amour, ma vie… Je voudrais parcourir la terre entière, prêcher ton nom et planter sur ce sol infidèle, Ta Croix Glorieuse ! » (Inscription reproduite en la basilique de Lisieux qui lui est dédiée.)


En vous remerciant pour votre paternelle bienveillance, au nom de notre Association qui s’attache à défendre toutes les personnes, injustement persécutées par la justice à cause de leur témoignage de foi et leur catholicité,
Je vous prie d’agréer, Monseigneur, l’expression de ma très respectueuse et filiale considération.



Le Président
Raymond SAGARZAZU




PS : Je tenais aussi à vous remercier, Monseigneur, d’avoir déclaré cette première année de votre ministère sur le diocèse de Dax, année des vocations. Nous en avions un grand et urgent besoin. C’est aussi pour cette raison qu’il ne faut pas freiner ceux qui se sentent appelés par le Seigneur et attiré par sa Croix. Il faut au contraire les encourager.


Ce texte est destiné à rétablir la vérité sur la prétendue appartenance de la famille DUCASSE à une secte. Il est destiné à la défense de cette famille catholique victime de la rumeur pour avoir érigé, à Clermont (40180), derrière son domicile, une croix latine de forme classique dépouillée (il va de soi que si cette famille avait érigé un sapin géant ou une hideuse citrouille d’Halloween, non seulement cela n’aurait gêné personne, mais à coup sur elle aurait bénéficié d’un large encouragement médiatique pour son originalité… Mais une croix chrétienne, imaginez le scandale !)

Or le cas présent est, en effet, suffisamment important et significatif pour justifier notre intervention, car nous nous trouvons ici en présence d’une véritable entreprise de persécution religieuse, comme nous allons le montrer preuves à l’appui.
D’une part,
nous prouvons l’origine catholique traditionnelle de la croix et son érection par des ouvriers accrédités qui ont reçu pour cette initiative la bénédiction apostolique du Saint Père Jean-Paul II, le 15 novembre 2000. Depuis, un article élogieux de l’Observatore Romano a rendu compte de l’apostolat des Croix Glorieuses à travers le monde, suite à l’audience privée du 26 février 2003 durant laquelle un volumineux dossier des bénédictions et témoignages de grâces obtenues, a été remis au Saint Père. Nous prouvons aussi la catholicité, la pratique assidue, l’intégration de cette famille au sein de sa paroisse, au sein du diocèse de Dax et de l’Eglise Catholique Romaine.

D’autre part,
aucune infraction n’ayant pu être relevée quant à la construction de cette croix par ses propriétaires sur un domaine privé leur appartenant, nous allons montrer que la persécution dont cette famille fait l’objet a pour but, de tenter de faire croire qu’elle agit sous l’influence d’une secte. Il est aussi nécessaire de préciser que les membres de cette famille sont considérés depuis toujours comme des gens équilibrés, dévoués et qui évidemment aiment leurs enfants.

Enfin,
nous établirons que cette persécution n’est pas un fait isolé mais qu’il y a derrière elle un mouvement occulte s’attaquant à tous les signes chrétiens, mouvement sur lequel nous avons aujourd’hui des pistes sérieuses.









1 – LA CROIX : symbole chrétien.

Il convient donc d’emblée de préciser :
Qu’il s’agit bien d’une croix latine parfaitement identifiable, à l’exclusion de toute autre possibilité d’interprétation sectaire. Cette croix répond, en effet, à une initiative née en 1996 pendant la période préparatoire au Grand Jubilé de l’an 2000, encouragée en 1998 par Monseigneur Paolo Maria HNILICA (Via di Monte Santo 14 - OO1 ROMA) au nom du Saint Père. A ce titre Sa Sainteté Jean-Paul II a, le 15 novembre 2000, accordé sa bénédiction apostolique nommément aux « ouvriers de la Croix Glorieuse », avec remise de diplôme justificatif dument visé par les autorités vaticanes, ouvriers qui ont érigé à ce jour dans le monde, plusieurs milliers de croix semblables, accueillis par des ordres religieux, des paroisses, des groupes de prières, des familles, de simples fidèles…

- Texte de la bénédiction apostolique du Saint Père Jean-Paul II -

Sa Sainteté Jean-Paul II accorde de grand cœur la Bénédiction Apostolique à François Ibanez et les Ouvriers de la Croix Glorieuse à l’occasion du Grand Jubilé de l’An 2000.
+ Oscar Pirrato
Ex Aedibus Vaticanus die 15.11.2000 Arciepiscopus Eleemosynarius Summi Pontificis

Tout comme le Christ Jésus fut accusé il y a vingt siècles d’appartenir à une secte, Le Saint Père Jean-Paul II et les Cardinaux qui ont béni ces Croix, appartiennent très certainement à la même secte dangereuse !

Tous les continents sans exception ont élevé ces croix, les « Missionnaires de la Charité » de Mère Térésa en ont implanté plusieurs, aussi bien à leur maison-mère de Calcutta, qu’en d’autres pays de mission. Elles ont été bénies par des prêtres, mais également par des évêques, archevêques et même des cardinaux. Parfois même des prêtres catholiques et orthodoxes se sont unis dans cette bénédiction comme à Bucarest. Sur toutes ces implantations et bénédictions nous renvoyons à la revue catholique « Chrétiens Magazine » (n°133, 138, et autres), dont le Père Laurentin, membre de l’Académie Pontificale de Théologie et membre de l’Académie Mariale Pontificale, est le pilier bien connu. Le contenu très clair des articles et l’abondance des photos prouveront qu’il s’agit de la même croix, aux mêmes dimensions et aux mêmes couleurs, édifiée par les ouvriers de la Croix Glorieuse qui ont, à la demande de Monsieur et Madame Michel et Monique DUCASSE, implanté une croix sur leur propriété de Clermont.

Oui, de par le monde, de nombreux Evêques et Cardinaux ont béni ces sacramentaux chrétiens que sont ces Croix érigées, sur tous les continents, à plusieurs milliers d’exemplaires, dans le cadre de cette belle mission d’Evangélisation et d’Apostolat des laïcs. Vous pourrez le constater en consultant le site Internet www.738.info.

Enfin, rappelons-nous les paroles que Sainte Thérèse de Lisieux avait écrites dans son ardeur :
« O Jésus, mon Amour, ma vie… Je voudrais parcourir la terre entière, prêcher ton nom et planter sur ce sol infidèle, Ta Croix Glorieuse ! »
(Inscription reproduite en la basilique de Lisieux qui lui est dédiée.)

D’une manière générale, nous pouvons remarquer que la croix est largement répandue dans le monde. Récemment, à l’occasion de la canonisation de Padre Pio, le 16 juin 2002, une croix de 40 m de haut a été érigée à San Giovani Rotondo dans le contexte de l’édification de la nouvelle église du sanctuaire (alors, bien entendu, qu’il existait déjà bien d’autres croix au couvent voisin ou au village où il a vécu.)

Pour ce qui est de la France, nous constatons qu’il y a toujours eu, peut être plus qu’en certains pays, cette tradition d’ériger des croix : croix de rogations, croix de mission, croix des chemins, croix des carrefours, calvaires monumentaux, comme en Bretagne ou encore la grande croix de Colombey-les-deux-églises qui s’élève à une bonne cinquantaine de mètres de hauteur. Ce sont certes des marques d’une civilisation chrétienne, marques qui furent toujours tolérées, avant comme après la révolution. Le XIXème et le XXème siècle ont vu éclore nombre de ces croix de dimensions variées ; Elles furent permises dans des lieux à caractère public, des lieux bien en vue, très haute quelquefois comme la croix précédemment signalée.
La Croix Glorieuse (appelée aussi Croix du Jubilé ou Croix d’Amour), d’une hauteur de 7,38 m s’offre en rappel de l’altitude du Golgotha, la colline de Jérusalem (738 m) où le Christ fut crucifié. Ce qualificatif de « Croix Glorieuse » attaché à la croix encouragée par le Saint Père, n’est pas un terme nouveau mais celui retenu de tout temps par la liturgie catholique à la date du 14 septembre, fête perpétuelle de « l’Exaltation de la Croix » ou « Croix Glorieuse. »
En effet, après l’apparition en 312 d’une croix dans le Ciel à la bataille de Pont Milvius où il vainquit Maxence, l’empereur Constantin le Grand se convertit et prit l’année suivante à Milan l’édit qui mit fin aux persécutions contre les chrétiens dont le martyre, pendant près de trois siècles, ensanglanta toutes les arènes du monde antique. Cet épisode confirma aux yeux des chrétiens le sens de la Miséricorde de Dieu exprimée par la Croix de Jésus, le terme d’exaltation de cette croix provenant du verbe latin exaltare, élever, selon Sa promesse dans l’Evangile :
« Pour moi, une fois élevée (exaltatus) de terre, j’attirerai à moi tous les hommes ! »
(Jean 12,32.)

C’est pourquoi dans les maisons ou tout autour d’elles, la croix a, de tout temps, été placée comme un signe de protection et de miséricorde de Dieu. C’est là la demande expresse des fidèles, parmi lesquels la famille DUCASSE. Or, dans la mesure où le fidèle catholique édifie la croix sur sa propriété privée en respectant la loi, l’Etat Français tolérant ne saurait le priver de son droit d’expression de sa foi, figurant dans la constitution française, comme dans la Déclaration universelle des Droits de l’Homme de 1948. En outre, dans la mesure où la manifestation privée de sa foi est inférieure à la manifestation publique depuis toujours admise par l’Etat, accuser le fidèle catholique d’appartenance à une secte relève dés lors d’un abus caractérisé et ainsi d’une violation de son droit, assimilable à une persécution religieuse.
Il semble aussi nécessaire de rappeler de nouveau que le Christ Jésus lui-même a été catalogué de secte et mis à mort pour cela par des gens bien-pensants. Il n’est pas mort à cause du coup de lance mais à cause des « coups de langues », à cause des commérages, des calomnies et de la rumeur assassine. Depuis 20 siècles, la nature humaine et le cœur des hommes n’ont pas changé. C’est toujours le même obscurantisme et la même intolérance qui prévaut sur cette pauvre terre bien malade car frappée d’une crise sans précédant. Notre monde est malade d’une crise spirituelle qui dégénère sur une crise morale et enfin sur une crise de l’autorité.



2 - La persécution anti-chrétienne.

N’y aurait-il pas intolérance grave, grevée d’ignorance profonde à s’opposer à l’érection de ce signe traditionnel ; Traditionnel certes, mais toujours nouvellement édifié dans bien des régions d’Europe et sur tous les continents. Nous devons nous interroger sur les « idéaux » des opposants à ce signe traditionnel chrétien.

Sans doute, avez-vous entendu parler, dans le domaine humanitaire, de la tentative (avortée) de remplacer le sigle de « la Croix Rouge » (considéré comme susceptible de gêner les citoyens non-chrétiens) par un « losange rouge »… Cependant qu’à notre connaissance personne n’a encore demandé à ce que l’on substitue un autre signe au « Croissant rouge » musulman…

Monseigneur Jean VERNETTE, responsable de la Commission épiscopale des sectes et nouveaux mouvements religieux, récemment décédé, soulignait en France la résurgence d’un évident climat d’anticléricalisme. Dans tous les cas que nous relevons ces dernières années, le catholicisme est, en effet, l’objet d’attaques ciblées manifestant une volonté concertée, une organisation encore occulte et une stratégie évidente derrière les actions institutionnalisées qui se recoupent : c’est, comme nous venons de le relever, tout particulièrement le signe de la Croix que l’on cherche à faire disparaître de tout bâtiment public, notamment en Alsace ou en Vendée. Effectivement, le blason historique de la Vendée représentant le Cœur surmonté de la Croix, a même fait l’objet d’une demande officielle de suppression (rejetée par le Conseil d’Etat.)

Comme en ce qui concerne la croix de la famille DUCASSE, quelques autres croix sont attaquées en France pour différents motifs administratifs et juridiques. La croix n’est pour ainsi dire jamais attaquée pour le symbole chrétien évident qu’elle représente, mais sous différents autres prétextes futiles. En fait les opposants qui revendiquent bien souvent d’être des personnes honorables, humanistes et tolérantes, n’attaquent jamais de front à visage découvert, pour cacher leur anti- cléricalisme viscéral et leur haine de la foi chrétienne et de la Croix.

Au même titre, certaines personnes ne supportent pas non plus d’entendre le son des cloches des églises de nos villages et intentent des procès pour faire taire définitivement nos bons vieux carillons. Ils ne supportent pas plus le chant matinal du coq de la ferme voisine.

Des pétitions circulent afin d’inviter les personnes incroyantes baptisées dans leur jeunesse, à se faire rayer des registres paroissiaux de l’Eglise Catholique, en des termes d’une violence inattendue… Nous pensons encore à tel ministre de l’intérieur en charge des cultes qui dans un précédant gouvernement de Lionel Jospin utilisa pour carte de vœux officielle, une gravure représentant, entre autres horreurs, Napoléon Ier sodomisant sainte Jeanne d’Arc : à notre connaissance aucune autre religion n’a eu à subir ce genre d’outrage et d’attaques gratuites aussi dégradante de la part d’un ministre en poste. Imaginer une représentation de vœux mettant ainsi en scène Mahomet ou Moise dans une situation similaire, entraînerait illico un scandale sans précédant, et peut-être pire pour son auteur dans l’un des deux cas…


Du totalitarisme occulte de la franc-maçonnerie.

Face à cette persécution caractérisée, ne reste plus pour explication que l’anticléricalisme résurgent clairement dénoncé par Monseigneur J. VERNETTE au vu de nombreux dossiers qui se recoupent. Nous savons aujourd’hui à quel point la franc-maçonnerie à investi la justice, comme le prouve les récents ouvrages de Ghislaine OTTENHEIMER et Renaud LECADRE « Les Frères Invisibles », leur enquête solidement documentée sur les chaînes nationales aux coté du Procureur Eric de MONTGOLFIER ou de l’avocate Maître Christine RAVAZ, dénonçant preuves à l’appui à partir de ses propres dossiers les nombreux jugements faussés par le sectarisme militant de ces « frères » de l’ombre et des affaires dans lesquelles ils sont gravement compromis. Cette infiltration de la franc-maçonnerie dans les rouages de la justice a aussi été dénoncée par l’avocat Bernard MERY dans deux livres truffés de révélations saisissantes, « Justice, Franc-maçonnerie, Corruption » (août 1998 – Spot Edition) et « Les Nouveaux Parrains » (août 1999 – La Liberté d’Expression.) Depuis, c’est avocat s’est retrouvé radié du Barreau de Paris, le 17 décembre 2002, pour avoir osé dénoncer l’influence de la franc-maçonnerie dans l’institution judiciaire. Cet avocat a eu le courage d’aller jusqu’au bout de la défense des Droits de l’Homme. Maître Bernard MERY a fait appel de cette décision, aussi, deux cent personnes sont venues le soutenir le 26 février 2003 à la 1ère chambre de la Cour d’Appel au Palais de justice de Paris.

Dans toutes les affaires citées plus haut à propos de l’intolérance envers l’Eglise Catholique, la franc-maçonnerie se trouve systématiquement impliquée. Ce n’est d’ailleurs un secret pour personne que la foi catholique constitue pour elle un idéal moral à abattre, comme elle s’y emploie activement et ouvertement dans les tribunes, et comme le prouve, ainsi que nous le signalons plus haut, les nombreuses actions intentées contre les signes chrétiens, tout particulièrement les croix, qu’il s’agisse d’édifices publics ou même aujourd’hui privés.

A ce stade où l’on fait passer des catholiques pratiquant pour de dangereux sectaires, il est nécessaire de rappeler que déjà, dans le précédant gouvernement JOSPIN, la Présidence de la Mission interministérielle de lutte contre les sectes, avait été confiée à Monsieur Alain VIVIEN, membre du Grand Orient de France. La mission parlementaire à Jacques GUYARD, également membre du Grand Orient de France… L’observatoire du religieux étant lui-même sous la responsabilité d’Etienne BRUNO, membre du Grand Orient de France converti à l’Islam !

La Mils a été remplacée par la nouvelle Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Mivilude), présidée par Monsieur Jean-Louis LANGLAIS, à la demande du Premier Ministre, mais nous craignons, à moins qu’il nous soit prouver le contraire, que l’emprise de la franc-maçonnerie sur la lutte contre les dérives sectaires soit toujours aussi forte.

Cela revient à dire que, par ses initiatives et ses relations mise en place dans les commissions officielles et organismes de lutte anti-secte, l’une des plus dangereuses sectes contrôle encore aujourd’hui indirectement dans l’ombre le droit d’opinion et fixe la limite ou le bien fondé de son droit d’exercice. Elle a réussi à prendre les rênes de la lutte anti-sectes, pour éviter d’être elle-même cataloguée de secte, ou encore, pour empêcher la scientologie de venir en France marcher sur ses plates-bandes, et enfin, pour se protéger de toutes les plaintes dont elle fait elle-même l’objet comme s’en plaigne nombre d’avocats face aux irrégularités dénoncées par Maître Christine RAVAZ et Maître Bernard MERY, sans compter les menaces dont les auteurs de ces livres et le Procureur Eric de MONTGOLFIER font l’objet.


Pour une justice équitable.

Contrairement aux allégations mensongères portées à l’encontre de la famille DUCASSE, ces personnes sont suffisamment sociables et équilibrées pour bénéficier d’appuis d’amis scandalisés par ces actions intolérables. Ils n’auront aucune difficulté à prouver que la famille DUCASSE appartiennent exclusivement à l’Eglise Catholique Romaine et non à une secte fantomatique née du « délire » de groupes occultes ou d’associations « anti-sectes » sur les idéaux duquel l’on est en droit de s’interroger, compte tenu de la prise en compte de leurs propos par la justice bien au-delà du raisonnable !

Aussi est-il urgent de rappeler aux autorités locales et aux magistrats qu’il existe des juridictions européennes pour lutter contre tout abus de pouvoir des autorités et des juridictions nationales, en particulier en ce qui concerne les atteintes aux droits fondamentaux de la foi et de la pratique religieuse :

- La Cour Européenne des Droits de l’Homme à Strasbourg.
- La Cour des Droits de l’Homme de l’O.N.U. à Genève.
- La Cour Pénale Internationale de Justice de La Haye.
- La Cour de Belgique pour les crimes contre l’humanité auprès de Monsieur le Procureur du Roi à Bruxelles.

A noter que l’article 7 du Traité d’Amsterdam incorporant dans les principes fondamentaux de l’Union Européenne la Convention Européenne des Droits de l'Homme, en particulier la jurisprudence de la Cour Européenne des Droits de l’Homme du 2 août 2001, arrêt N.F / Italie, N° 00037119/97, sur les problèmes judiciaires liés à l’appartenance à la franc-maçonnerie.

De ce fait, ne pas oublier la jurisprudence de la Cour de Justice des Communautés Européennes (décisions de 1969, 1970 et 1974 de la CJCE, arrêts concernant les jurisprudences des Cours constitutionnelles allemandes et italiennes), sur la protection des droits des citoyens vivant dans l’Union en application de la « théorie du standard maximum qui aboutit à conférer aux ressortissants communautaires les garanties dont disposent ceux de l’Etat le plus libéral » (Jean Morange, professeur à la Faculté de Droit de Limoges « Que Sais-je », Presses Universitaires de France, 4ème édition, page 113.)

C’est donc, dans ce cadre, pour la défense des intérêts des victimes de la rumeur, et en application de l’article 15 de la DDH - Déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789 - sur le droit à ne pas être « privé de garanties légales des exigences de caractère constitutionnel » (Décision du Conseil Constitutionnel N° 86-210 DC du 29 juillet 1986 et de la loi N° 78-753 du 17 juillet 1978, complétée par la Loi N° 80-538 du 16 juillet 1980 (CADA), dont l’interprétation doit être faite au moyen des jurisprudences et des textes internationaux cités ci-dessus,
Conformément au même article 15 de la DDH justifie de demander des comptes à toute personne investie d’un mandat public, et de transmettre à la Chancellerie, aux autorités compétentes de Police et de Gendarmerie et aux autorités administratives et judiciaires compétentes, françaises et internationales.

Toute cette suspicion, ce dénigrement fautif, ces calomnies, ces rumeurs violent l’intimité et la vie privée de la famille DUCASSE, et fait apparaître que leurs auteurs n’ignorent nullement que les membres de cette famille sont d’authentiques catholiques qu’ils tentent de faire passer pour membres d’une secte.

Dés lors, peut-être est-ce une action isolée, mais en comparant cette affaire à d’autres au plan national, nous sommes bien obligés de constater et de conclure à un plan concerté et à des actions institutionnalisées qui dévoilent l’influence anti-chrétienne de groupes occultes. Nous nous trouvons bien en présence d’une persécution religieuse caractérisée et organisée, sur laquelle nous possédons des preuves satisfaisantes et irréfutables.

De tels agissements sont passibles de poursuites. C’est pourquoi nous vous demandons d’y remédier rapidement en faisant respecter le droit d’expression religieuse et la vie privée de cette famille. A ce stade de l’information, il ne nous paraît pas raisonnablement concevable qu’il en soit autrement. Mais si l’on devait passer outre le respect de la Constitution et des lois françaises, nous saisirions alors les autorités et juridictions européennes.

Notre péché collectif, national, contre l'Incarnation du Verbe, Incarnation bafouée par la loi de bioéthique du 4 août 2004 et par le tout récent décret d'application relatif à la recherche
sur l'embryon et sur les cellules embryonnaires.
Ce décret a été signé le 6 février 2006 avec parution au J.O le 7 février 2006. Et, comme prévu, il fait silence sur les principes d'interdiction dans la loi de 2004.pour ne gérer que les exceptions.qui deviennent.la règle. La Lettre Mensuelle N° 74 de février 2006 de http://www.genethique.org est très explicite de ceci et j'y renvoie donc.
Vous y découvrirez entre autre, comment "l'Agence de Biomédecine" est devenue une "machine à produire de la transgression", puisque son directeur général "peut autoriser un protocole de recherche sur l'embryon ou sur les cellules embryonnaires " et "autoriser l'importation et l'exportation de tissus et cellules embryonnaires ou fotaux à des fins de recherche". Au diable, c'est le cas de le dire, des interdits de la loi du 4 Août 2004. Hitler: pas mort! Nous ne le répèterons jamais assez: que ce soit à propos de l'expérimentation humaine, ou de l'euthanasie des handicapés, qui fut le thème central de ma Lettre du mercredi, le 15 février dernier, suite au
dossier de La Croix.

Finalement: Madame et Monsieur Tout-Le-Monde doivent-ils se battre pour demander l'abolition des lois et décrets d'application de la "culture de mort", dénoncée sous ce terme par Jean-Paul II ? Qui les écoute? Même leurs familles et amis en ont assez de les entendre raconter la "dernière", absolument insupportable contre laquelle on se sent encore plus désarmés que devant les autres. On a à chaque fois l'impression que l'on ne peut pas descendre plus bas. Une sorte de "der des der" depuis 50 ans. Depuis 50 ans cela se dégrade. Depuis 50 ans, les défenseurs du caractère sacré de la vie humaine n'ont rien empêché.
Depuis 50 ans ? Oui: le 18 mars 2006, le Planning Familial fêtera son 50° anniversaire!...en la veille de la fête de St Joseph, patron de l'Eglise universelle.
Que faire alors? Comment arrêter le "train de la mort" quand il est en marche?A part le faire dérailler, je ne vois pas d'autre solution. Et si un chrétien s'interdit toute offensive violente.il ne reste que la prière, privée et publique, tant que celle-ci sera possible. Pour l'instant elle est toujours possible par les pèlerinages réparateurs des péchés publics de la France, par les Rosaires pour la Vie, qui ont lieu au cour des diocèses: en cathédrales (le 170° Rosaire pour la Vie, mensuel, aura lieu ce samedi 4 mars, à 17 H, sauf exceptions horaires visibles sur
http://www.rosairepourlavie.org). Et il sera toujours possible de témoigner par des "Mémoriaux", pour l'Histoire.et pour "interpeller" nos concitoyens comme l'ont fait les Croisés
du Sacré Coeur, depuis 1998, en France et en Pologne ou les catholiques indiens, qui, à la demande du cardinal Ivan Dias, archevêque de Bombay, construisent actuellement un monument dans chacune de leurs paroisses, en hommage aux enfants avortés. Face à la barbarie: les pétitions s'envolent, les monuments restent.

Et si nous fêtions, à notre façon, le 50° anniversaire du Planning Familial ? L'antithèse c'est St Joseph, gardien du Rédempteur, comme l'appelait Jean-Paul II., dans son exhortation apostolique "Redemptoris custos". St Joseph, gardien du Verbe Incarné, et donc de l'Eglise Universelle.
St Joseph, qu'il faut invoquer de toute "urgence" en reprenant la prière de Léon XIII, "en raison notamment", disait Jean-Paul II, "des menaces qui pèsent sur la famille humaine".
Il m'a été donné de participer, ce dimanche, à une émission de radio animée par Rémi Fontaine, sur "Lumière 101- Radio Courtoisie". J'y ai essayé de montrer cette urgence d'un renouveau de la connaissance, puis de l'amour et du culte de St Joseph. Voir http://www.josephologie.info et tous ses liens avec des centres de recherche et sanctuaires joséphains, au plan mondial. Ce renouveau existe donc, mais St Joseph gène, comme en toute époque de barbarie et d'impureté, d'où son occultation par périodes. Il gène? Raison de plus pour fêter sa fête patronale dans nos paroisses même et surtout si ce n'est plus d'usage général. Demandez à vos prêtres de dire la messe de St Joseph ce 19 mars. Et, si vous le pouvez, venez plus spécialement au sanctuaire St Joseph du St Sauveur, à Chantemerle les Blés, Drôme, puisque cette église est, vous le savez bien, la réalisation du vou "pro-vie" des Croisés du Sacré Cour. Après la Messe de 10 H : pique-nique et je ferai la première conférence d'une tournée qui m'amènera peut-être chez vous, si vous m'y invitez.

Toutes les Croix deviennent sacrées dès l’instant qu’elles sont bénies par un prêtre, un évêque ou un cardinal.

Tous les prêtres de l’Eglise Catholique Romaine qui critiquent


Sont ainsi persécutés MAINTENANT : les coutumes culturelles et le culte domestique traditionnel en France et ses objets sacrés (Code de Droit Canon de l’Eglise Catholique c.1171, 1375, 1376, 1377, 1211, 1269), le devoir des parents d’éduquer les enfants (c.1136), rebaptisé « embrigadement », le scoutisme chrétien et les mouvements chrétiens de jeunesse, et d’une manière générale tous les pouvoirs dominatifs légitimes (c.596-618-968 par exemple). Ce n’est pas seulement une parodie d’état qui relègue les familles dans un rôle subsidiaire, c’est la fausse tête qui détruit le corps : un cancer au stade terminal si on réagit pas.
Sur la profanation des objets sacrés par les sacrilèges et les iconoclastes : 1171 : « Les choses sacrées qui sont destinées au culte divin par…une bénédiction seront traitées avec respect et ne seront pas employées à un usage profane ou impropre, même si elles sont la propriété de personnes privées ». 1371 : « Ceux qui empêchent …l’usage légitime de biens sacrés ou d’autres biens ecclésiastiques…peuvent être punis… ». 1376 : « qui profane une chose sacrée… ». 1377 : « Qui, sans la permission requise, aliène des biens ecclésiastiques… ». 1211 :« Les lieux sacrés sont profanés par des actions gravement injurieuses qui y sont commises au scandale des fidèles…» Il est de coutume que le lieu où est implantée une croix, une niche avec une statue sacrée, deviennent sacrés. Il en découle d’abord qu’on ne peut y fai

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Message par Her Ven 3 Sep 2010 - 11:43

Lc 9,1-6.

Jésus convoqua les Douze, et il leur donna pouvoir et autorité pour dominer tous les esprits mauvais et guérir les maladies ;
il les envoya proclamer le règne de Dieu et faire des guérisons.
Il leur dit : « N'emportez rien pour la route, ni bâton, ni sac, ni pain, ni argent ; n'ayez pas chacun une tunique de rechange.
Si vous trouvez l'hospitalité dans une maison, restez-y ; c'est de là que vous repartirez.
Et si les gens refusent de vous accueillir, sortez de la ville en secouant la poussière de vos pieds : ce sera pour eux un témoignage. »
Ils partirent, et ils allaient de village en village, annonçant la Bonne Nouvelle et faisant partout des guérisons.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour

Saint Jean Chrysostome (vers 345-407), évêque d'Antioche puis de Constantinople, docteur de l'Église
4e Homélie sur 1 Corinthiens (PG 61, 34-36)

« Ta majesté suprême est proclamée par la bouche des enfants, des tout petits » (Ps 8,3)

La croix a gagné les esprits au moyen de prédicateurs ignorants, et cela dans le monde entier. Il ne s'agissait pas de questions banales, mais de Dieu et de la vraie foi, de la vie selon l'Évangile, et du jugement futur. La croix a donc transformé en philosophes des gens simples et illettrés. Voilà comment « la folie de Dieu est plus sage que l'homme, et sa faiblesse, plus forte » (1Co 1,25).

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Message par Her Ven 3 Sep 2010 - 11:44

REFLEXION SPIRITUELLE
AU SUJET DES CALVAIRES, DES SITES RELIGIEUX
COMME SONT L’ELEVATION DE GRANDE CROIX.

Nous remarquons que partout mais surtout en France, il y a eu cette tradition d’ériger des croix. Croix des chemins, calvaires monumentaux, comme en Bretagne.

Ce sont certes des marques d’une civilisation chrétienne, marques qui furent toujours tolérées avant et après la révolution. Le XIXème et le XXème siècle ont vu éclore nombre de ces croix de dimensions variées ; chose étonnante, elles furent permises dans des lieux à caractère public, dans des lieux bien en vue, très haute quelquefois
Sainte Thérèse de Lisieux avait écrit dans son ardeur : « Je voudrais parcourir la terre entière pour planter, O Jésus, Ta Croix Glorieuse ».

Le terme « Croix Glorieuse » était déjà retenu dans la liturgie depuis fort longtemps, à tel point que l’Eglise Catholique célèbre « La Croix Glorieuse » dans la lumière du ressuscité en la date du 14 septembre.

Si l’Eglise a voulu donner ce titre de Croix Glorieuse à cette fête, c’est pour rappeler l’importance de regarder la Croix comme signe de Victoire de l’Amour : Jésus, l’Homme-Dieu, s’est offert volontaire pour notre rachat.

Edifier un monument tel que la Croix est éminemment biblique (St. Jean dans son Evangile au chapitre 14).

« Ils regarderont vers celui qu’ils ont transpercé » . Ce signe doit donc être vu. Eriger une croix surtout en son symbole de Gloire (ou de Lumière) est donc vraiment conforme avec la Foi chrétienne.

Bien des évêques ou prêtres ont béni des grandes croix et moi-même, curé de paroisse, j’ai béni avec joie une de ces grandes croix fluorescentes dans les marches de Bretagne.
J’ai appris qu’elles étaient répandues en Europe (et en Afrique) ; ma surprise aussi d’en voir une, grande bleue et blanche en Syrie, à Damas, au lieu présumé de la conversion de St Paul en pleine campagne.

N’y aurait-il pas intolérance grave, grevée d’ignorance profonde à s’opposer à l’érection de ce signe traditionnel ; traditionnel certes, mais toujours nouvellement édifié dans bien des régions d’Europe et du monde.

Un curé de paroisse

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Message par Her Ven 3 Sep 2010 - 11:45


AVANT-PROJET DE LOI

Loi sur la protection de l’Etat et des citoyens contre les associations criminelles

EXPOSE DES MOTIFS

Considérant la jurisprudence de la Cour de Justice des Communautés Européennes (décisions de 1969, 1970 et 1974 de la CJCE, arrêts concernant les jurisprudences des Cours constitutionnelles allemandes et italiennes), sur la protection des droits des citoyens vivant dans l’Union en application de la « théorie du standard maximum qui aboutit à conférer aux ressortissants communautaires les garanties dont disposent ceux de l’Etat le plus libéral » (Jean Morange, Professeur à la Faculté de Droit de Limoges « Que Sais-je », 4ème édition, page 113), on ne peut que constater que la République française n’apporte pas aux citoyens la protection nécessaire.
Considérant que l’Etat français, pouvoirs législatif, exécutif, judiciaire, par ses représentants – Ministres, Procureurs, Juges, Préfets, Maires, etc, est chargé d’une mission de service public et de défendre la société de qui ces derniers tiennent leurs fonctions, et qui les fait vivre, et qu’il est de leur devoir impérieux d’œuvrer dans ce sens pour la protection des citoyens et de l’ordre public.
Considérant que la République française, en violation de l’article 15 de la DDH - Déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789 - sur le droit à ne pas être « privé de garanties légales des exigences de caractère constitutionnel » (Décision du Conseil Constitutionnel N° 86-210 DC du 29 juillet 1986 n’a pas pris les mesures nécessaires à la protection des citoyens contre l’infiltration, au cœur de l’Etat, d’une secte dangereuse, définie par un chef d’Etat européen « d’association criminelle. »

Considérant l’article 7 du Traité d’Amsterdam incorporant dans les principes fondamentaux de l’Union Européenne la Convention Européenne des Droits de l'Homme, en particulier la jurisprudence de la Cour Européenne des Droits de l’Homme du 2 août 2001, arrêt N.F / Italie, N° 00037119/97, rappelant que « Le 14 juillet 1993, le Conseil Supérieur de la Magistrature a adopté une autre directive par laquelle il a affirmé l’incompatibilité de l’exercice des fonctions de magistrat avec l’appartenance à la maçonnerie. »

Considérant que par décision de justice européenne dans l’affaire Dangeville contre France, la France a été condamnée pour ingérence, pour ne pas avoir pris des mesures législatives nécessaires.
Considérant qu’en effet, la Deuxième section de la Cour Européenne des Droits de l’Homme a rendu sa décision suite à la requête n° 36677/97, et rendu un arrêt à Strasbourg le 16 avril 2002, qui est devenu définitif le 16 07 2002.
Considérant que, dans cette affaire S.A. Dangeville c. France, la Cour européenne des Droits de l’Homme (deuxième section), siégeant en une chambre composée de Messieurs A.B. Baka, président, J.-P. Costa, Gaukur Jörundsson, L. Loucaides, C. Bîrsan, M. Ugrekhelidze, Mme A. Mularoni, juges, et de Mme S. Dollé, greffière de section, après en avoir délibéré en chambre du conseil les 12 septembre 2000 et 26 mars 2002, a donc rendu cet important arrêt de principe.
Considérant qu’à l’origine de l’affaire se trouve une requête (n° 36677/97) dirigée contre la République française et dont une ressortissante de cet Etat, la société anonyme Dangeville (« la requérante »), avait saisi la Commission européenne des Droits de l’Homme (« la Commission ») le 6 mars 1997 de violations de la Convention de sauvegarde des Droits de l’Homme et des Libertés fondamentales (« la Convention. »)
Considérant que la Cour a recherché si un juste équilibre a été maintenu par la République française entre les exigences de l’intérêt général de la communauté et les impératifs de la sauvegarde des droits fondamentaux de l’individu (arrêt Sporrong et Lönnroth p. 26, § 69.)
Considérant, compte tenu de ce qui est exposé plus haut, dès lors l’ingérence par inaction de la République française à prendre des mesures législatives et réglementaires comme la République italienne, contre la secte maçonnique est coupable.
Considérant en effet qu’à la différence de la République italienne ou du Royaume-Uni, la République française s’est refusée à prendre les mesures législatives ou réglementaires :

• Déclaration (outing) d’appartenance de juges à la franc-maçonnerie.
• Incompatibilité de la fonction de juge et de membre de la secte franc-maçonne.

Considérant que cela, comme l’a jugé la Cour européenne dans l’affaire Dangeville est donc une ingérence coupable de la part de l’Etat français et de ses responsables.

Considérant qu’en effet, la Cour européenne des Droits de l’Homme a jugé (arrêt Dangeville contre France) que « l’ingérence provient non pas d’une intervention du législateur, mais au contraire du défaut d’intervention. »

Considérant que force est également de constater que les autorités françaises n’ont pas davantage tiré de conséquence de l’arrêt du 2 août 2001 (NF / Italie) de la Cour européenne des droits de l’Homme ni des textes fondamentaux de protection des citoyens contre les sectes, et en particulier dont la franc-maçonnerie, qu’un chef d’Etat européen n’a pas hésité à dénoncer comme « association criminelle. »

Considérant que dans son arrêt Dangeville / France, la Cour européenne note que l’appréhension du droit communautaire au niveau interne semble avoir donné lieu à des difficultés, ce que confirme au demeurant le Conseil d’Etat qui évoque, dans son arrêt Revert et Badelon, « la carence des autorités françaises à prendre en temps utile des dispositions. »

Considérant que, de l’avis de la Cour européenne, un citoyen français ne saurait devoir supporter les conséquences des difficultés de prise en compte du droit communautaire et des divergences entre les différentes autorités internes.

Considérant que, compte tenu de ce qui précède, la Cour européenne des droits de l’Homme dans son arrêt Dangeville / France, « estime que l’ingérence » ne répondait pas aux exigences de l’intérêt général.

Considérant que la Cour européenne, dans le même arrêt, considère que, dans le cas d’espèce, l’atteinte apportée a revêtu un caractère disproportionné, et que l’absence de mesures par la République française n’assurait pas la protection du droit et cela a rompu le juste équilibre entre les exigences de l’intérêt général de la communauté et les impératifs de la sauvegarde des droits fondamentaux des individus.

Il est donc demandé le vote de la loi dont la teneur suit :

Loi sur la protection de l’ Etat et des citoyens contre les associations criminelles.

« Article 1 : Les membres de la secte des francs-maçons, ne peuvent en aucun cas assurer des fonctions au nom de l’Etat français et au nom du peuple français, sous peine d’un emprisonnement de 5 ans, et 10 ans en cas de récidive. »

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Message par Her Ven 3 Sep 2010 - 11:46


RECUSATION DE MAGISTRATS APPARTENANT A UNE SECTE

Vu la Déclaration des Droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789 :
Les représentants du peuple français, constitués en Assemblée nationale, considérant que l’ignorance, l’oubli ou le mépris des droits de l’homme sont les seules causes des malheurs publics et de la corruption des gouvernements, ont résolu d’exposer, dans une déclaration solennelle, les droits naturels, inaliénables et sacrés de l’homme, afin que cette déclaration, constamment présente à tous les membres du corps social leur rappelle sans cesse leurs droits et leurs devoirs ; afin que leurs actes du pouvoir législatif et ceux du pouvoir exécutif, pouvant être à chaque instant comparés avec le but de toute institution politique, en soient plus respectés ; afin que les réclamations des citoyens, fondées désormais sur des principes simples et incontestables, tournent toujours au maintien de la Constitution et au bonheur de tous.

Vu l’article 55 de la Constitution de la Vème République sur la suprématie des textes européens sur le droit français

Vu l’article 7 du Traité d’Amsterdam incorporant la Convention européenne des droits de l'homme dans les principe fondamentaux de l’Union européenne (ex-Communauté européenne)

Vu l’article 16 de la Déclaration Universelle des Droits de l‘Homme du 17 août 1789 : « Toute société dans laquelle la garantie des droits n’est pas assurée, ni la séparation des pouvoirs déterminée, n’a point de constitution. »

Vu l’arrêt du 2 août 2001 de la Cour européenne des droits de l'homme, en application de la Convention européenne des droits de l'homme ratifiée par la France en 1974 sur le droit de l’Etat à faire connaître l’appartenance de juges à la franc-maçonnerie

Vu la Directive du 14 juillet 1993 affirmant l’incompatibilité entre l’exercice des fonctions de magistrat et l’appartenance à la franc-maçonnerie.

Vu l’article 15 de la Déclaration Universelle des Droits de l‘Homme du 17 août 1789 : « La société a le droit de demander compte à tout agent public de son administration. »
Vu l’article 35 de la Constitution du 24 juin 1793 : « Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs. »
Vu les articles 668 et suivants du Code de Procédure Pénale visant les récusations de magistrats en matière pénale

Vu les articles 341 à 355 du Nouveau Code de Procédure visant les récusations de magistrats en matière civile,

Il doit être procédé à la récusation de magistrats ayant prêté le serment d’allégeance à la franc-maçonnerie.

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Liban 14 Septembre 2010 - LA CROIX DE TOUS LES PEUPLES Empty Re: Liban 14 Septembre 2010 - LA CROIX DE TOUS LES PEUPLES

Message par Her Ven 3 Sep 2010 - 11:47

LA FRANC-MAÇONNERIE, NON !

Elle est la religion de l'homme qui se fait Dieu contre la religion de Dieu qui s'est fait homme.

Sa philosophie est le subjectivisme où la Vérité ne vient ni d'en-haut ni même des faits mais de l'homme seul. Avant que d'être un vice de l'intelligence, elle est un refus de la grâce.

Elle n' a rien créé mais veut tout s' approprier: la connaissance (la gnose), la vérité, la vie, l'amour, la liberté, le pouvoir, les richesses, la mort et mêIne l' éternité.

Étrange humanisme philanthropique et philosophique, étrange tolérance, qui préfèrent :
-la pesanteur à la grâce, l' arbitraire à la raison droite, -les « Lumières » au Décalogue,
-le secret réservé à quelques-uns à l' éclat de la vérité pour tous. -la culture de mort au respect de la vie. Jamais on n'a autant tué et toutes les victimes sont innocentes -au nom des droits de l'homme, folie, violence et cruauté -.

Sa devise est « Solve et coaguta»-« Détruire et reconstruire » mais dans l'Évangile selon Saint Jean, il est dit :
«Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés» (15-12) «La vérité vous rendra libre» (18-32)
«Demeurez en moi et moi en VOUS» (15-4).

Depuis sa fondation à Londres en 1717, elle a été condamnée par les Papes et le Magistere, et ceci dès 1738 par Clément XII (ln eminenti).
Léon XIII, le 8 décembre 1892 : «Comme il s'agit d'une secte qui a tout envahi, il ne suffit pas de se tenir sur la défensive, mais il faut descendre courageusement dans l'arène et ta combattre de front».

Le 26 novembr~ 1983, la Congrégation pour la Doctrine de, la Foi: «Le jugement négatif de l' Eglise sur les associations maçonniques demeure donc inchangé parce que leurs principes ont toujours été considérés comme inconciliables avec la doctrine de l' Église, et l'inscription à ces associations reste interdite par l'Église. Les fidèles qui appartiennent aux associations maçonniques sont en état de péché grave et ne peuvent accéder à la Sainte Communion».

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Liban 14 Septembre 2010 - LA CROIX DE TOUS LES PEUPLES Empty Re: Liban 14 Septembre 2010 - LA CROIX DE TOUS LES PEUPLES

Message par Her Ven 3 Sep 2010 - 11:48

La Vérité sur la Franc-maçonnerie

Nous souhaitons attirer votre attention sur des faits vérifiables justifiant l’urgente inscription de la Franc-maçonnerie au rang des sectes françaises, comparativement à d’autres qui ne possèdent pas le même degré d’influence et de nuisance dans les rouages de l’État et de la société civile.

En effet, après une offensive de charme dans de nombreux magazines de presse ou émissions télévisés, l’implication de la Franc-maçonnerie dans la plupart des scandales politico-financiers actuels, montre bien la place qu’occupe ce mouvement dans l’État. Comme pour d’autres sectes, ces scandales sont le plus souvent révélés par d’anciens membres qui refusent d’en porter le chapeau. En réponse, les Grands Maîtres se relaient publiquement pour rassurer les français sur ces affaires qui ne mettraient en cause, selon eux, “que quelques brebis galeuses”, comme il y en aurait a priori partout. “La Franc-maçonnerie a été victime de son succès”, explique même Alain Bauer, Grand Maître du Grand Orient de France, pour justifier ces dérives. (1) Et pour prouver leur bonne foi, les francs-maçons affirment régler actuellement ces problèmes en Loge en faisant eux-mêmes le “ménage”...

Dans la réalité, les témoignages recueillis font état de chantages des responsables sur leurs membres, menaces et pressions de toutes sortes, et dans les affaires judiciaires, blocages de procédures et même disparitions de dossiers. En fait, “celui qui parle est exclu”. “Dans les Loges, on s’engage à défendre ses frères au péril de sa vie”, déclarent les maçons dissidents du réseau “Hiram”. (3) Or, si ces affaires ont été rendues publiques, ce n’est précisément que parce que, contrairement au serment maçonnique de protéger les “frères”, d’anciens maçons, épouses de maçons, ou proches, ont osé parler... et non parce que la Franc-maçonnerie se serait chargée elle-même de l’épuration, comme elle s’évertue à le faire croire aux non-initiés !... (3)
Pour mesurer l’emprise réelle de la Franc-maçonnerie sur la Société française, il faut d’abord savoir qu’elle compte, selon les chiffres fournis par “les frères” eux-mêmes, 120.000 adeptes répartis dans diverses obédiences, alors que le 1/3 voire les 2/5èmes des parlementaires français (députés et sénateurs) sont inscrits dans des Loges et se retrouvent dans “la Fraternelle parlementaire”. (3)

Comparativement, l’on doit donc immédiatement relever la surreprésentation de la Franc-maçonnerie dans les Institutions de la République, par rapport à tout autre mouvement sectaire, philosophique ou religieux :

Sur 60 millions de français, 120.000 sont francs-maçons,
soit : 1/500.

Or sur l’ensemble des parlementaires (députés et sénateurs),
de 1/3 à 2/5 sont francs-maçons.

Le rapport de base de 1/500 dans la population,
s’élève donc à 200/500 dans les assemblées parlementaires :
soit 200 fois le chiffre de base !!!

Quelle secte peut-elle en France justifier d’une telle exorbitante représentation !

La question doit être clairement posée de savoir pourquoi les candidats à la Présidence de la République s’estiment obligés de faire allégeance à la Franc-maçonnerie en venant “plancher” en Loge avant les élections ?! (Chirac : le 19 octobre 1993 à la Grande Loge de France, Balladur : le 24 octobre 1993 au Grand Orient de France, Delors, alors candidat : en décembre 1993, etc...)

Iraient-ils pareillement rendre des comptes ou exposer leur programme à huis-clos dans les bâtiments d’autres sectes ou mouvements religieux, si la Franc-maçonnerie n’occupait pas une place prépondérante dans les rouages de l’État ?!...

Soulignons que Jacques Chirac, actuel membre de la Loge suisse Alpina (3), fit au cours de sa campagne présidentielle plusieurs fois référence à son grand père franc-maçon, dans le but évident de s’assurer le soutien des “frères”, tout en se ménageant l’électorat de masse par l’appartenance lointaine, et de ce fait non dangereuse, d’un grand père affilié à cette officine suspecte. Cependant, Président de la République, il a le 19 mai 2001, rendu très officiellement hommage à la Franc-maçonnerie dans un message adressé aux 4000 participants du colloque sur “la dignité humaine”, organisé à Paris. (2)

Cette surreprésentation parlementaire de la Franc-maçonnerie se vérifie dans les fonctions représentatives de la République. C’est un fait que traditionnellement les Présidents de l’Assemblée Nationale ou du Sénat sont francs-maçons... Il n’est que de rappeler la manière dont l’élection de Christian Poncelet, dernier Président du Sénat, a été préparée en Loge, de l’aveu public des “frères”... (4)

Cette présence maçonnique est tout aussi disproportionnée dans les services-clés du Renseignement ou de la Justice, comme l’expliquent les maçons dissidents du réseau Hiram :

“Depuis les dix dernières années, une très grande quantité de fonctionnaires des Renseignements Généraux entre en Franc-Maçonnerie. Les directions des grandes obédiences ressemblent d’ailleurs à une véritable centrale de renseignements, et le frère qui apportera des informations gravira les différents grades plus rapidement : informations sur les affaires en cours, informations sur la partie adverse, informations sur des victimes potentielles, etc... Du reste, la “formation” spécifique à la Franc-maçonnerie apporte inconsciemment cette culture du “renseignement”. (3)

C’est pourquoi, afin de garantir l’intégrité de la Justice, le Procureur Éric de Montgolfier a demandé que les magistrats soient tenus, comme en Angleterre ou en Italie, de déclarer leur appartenance à la Franc-Maçonnerie. Or, en harmonie avec les déclarations des Grands Maîtres, Élisabeth Guigou s’y est formellement opposée sous prétexte de “liberté ou de respect de la vie privée des magistrats”; il est vrai que le mari de la Ministre, son Chef de Cabinet, et la Ministre actuelle, Marylise Lebranchu, sont eux-mêmes francs-maçons... Cette mesure protectrice (non éternelle) présente l’avantage incontestable d’empêcher d’évaluer l’ampleur de l’infiltration maçonnique dans les rouages de la Justice...
Outre sa surreprésentation dans ce dernier domaine comme dans celui de la Politique, il est indéniable que la Franc-maçonnerie tient les rênes de l’opinion en dirigeant les deux organes officiels de la lutte anti-sectes en France : la Mission interministérielle contre les sectes confiée par Lionel Jospin à Alain Vivien, “frère” du Grand Orient de France, la Commission parlementaire sur les sectes, dévolue à Jacques Guyard, également “frère” du Grand Orient de France, et auteur en 1995 du rapport bâclé sur les sectes dans lequel ne figure même pas l’Ordre du Temple solaire !...

Par les missions qui lui sont confiées (à sa demande), c’est donc la Franc-maçonnerie qui fixe en France les limites du droit de penser et établit le délit d’opinion. La plus insidieuse des sectes a trouvé là le système idéal pour sa propre protection !... De sorte qu’elle instruit les procès contre les sectes concurrentes qui lui font ombrage : observons la façon dont elle se déchaîne actuellement contre l’Église de scientologie qui chasse sur ses terres en utilisant les mêmes méthodes qu’elle d’approche de l’élite, des hommes politiques et des représentants de la Justice; comme en témoignent, du reste, les semblables blocages et disparitions de dossiers... L’enjeu est d’autant important que l’Église de scientologie étant reconnue dans plusieurs pays d’Europe, représente dès lors un adversaire politique sérieux, à éliminer d’urgence au sein de l’Institution européenne, premier degré du Plan maçonnique mondial.

Toutefois, bien des associations qui n’ont soulevé jusqu’ici aucune plainte, se sont émues de leur figuration sur la liste des sectes, et en ont obtenu réparation auprès des Tribunaux, comme par exemple l’association l’Arbre au Milieu. Plus grave, sans doute, pour l’opposition séculaire bien connue de la Franc-maçonnerie à l’Église catholique, le rapport range parmi les dites sectes, des communautés religieuses parfaitement inoffensives qui jouissent d’une reconnaissance officielle du Vatican, notamment celle des Béatitudes, ou encore l’association loi 1901 Tradition-Famille-Propriété classée “secte pseudo-catholique”, malgré la protestation officielle du Cardinal Echeverria-Ruiz auprès des autorités françaises le 6 février 1996, lequel essuya une fin de non-recevoir du Président de l’Assemblée nationale d’alors, le “frère” Philippe Seguin, franc-maçon notoire...
Selon la même logique, la Franc-maçonnerie inspire aujourd’hui les Associations de Défense des familles contre les sectes, comme l’UNADFI ou le Centre Roger Ikor contre les manipulations mentales, précisément dirigé par Alain Vivien. (3)

Plus époustouflant encore, elle a infiltré l’Église Catholique, pour y créer le S.I.F, Service-Incroyance-Foi, lequel, sous prétexte de rapprochement avec la Franc-maçonnerie, travaille en fait pour cette dernière, tout en faisant pareillement la chasse aux sectes, ainsi que le prouve la succession de deux conférences organisées, à Toulouse au sein même de l’Institut Catholique, les 13 décembre 1995 et 14 mars 1996 : dans la première, “L’Église et les sectes”, le conférencier s’employa à mettre en confiance l’assistance; dans la seconde, “Regards chrétiens sur la Franc-maçonnerie”, avec beaucoup d’habileté, il fit l’apologie de la Maçonnerie et de ses idéaux; cependant, au cours du débat houleux qui suivit, des personnes de tous âges et toutes conditions vinrent faire état des pressions, menaces et chantages exercés sur elles par des francs-maçons dans le cadre de leurs activités professionnelles...

Pour compléter le système, les francs-maçons ont initié la Commission Nationale Informatique et Liberté (CNIL) afin de s’opposer au fichage informatique. (3) Tout en se présentant comme les garants des libertés individuelles, ils ont en réalité intelligemment mis en place un excellent moyen de protection verrouillant l’accès aux grands fichiers, cependant qu’ils y accèdent eux-mêmes à travers les services de Renseignements ou de Justice ! Il est bien connu, du reste, que la nomination de hauts-fonctionnaires fait toujours l’objet d’une enquête discrète... On se rappellera par ailleurs que le Procureur de Montgolfier a inculpé le Juge Renard, franc-maçon doyen des juges, pour avoir précisément utilisé un fichier judiciaire afin de renseigner sa Loge...

Sans surprise, l’on constate la présence active de la Franc-maçonnerie au sein des organismes d’éthique qu’elle a créés ou inspirés (3) : Commission nationale consultative des Droits de l’Homme, Amnesty International, SOS-Racisme, le MRAP, la LICRA, le Réseau Voltaire, l’UNADFI, le Centre Roger Ikor, précédemment cités, le Comité consultatif d’éthique du Pr. Jean Bernard, le Planning Familial, etc... (3)
En effet, la Franc-maçonnerie qui verrouille tous les organismes fixant les limites du droit d’opinion, a créé dans les coulisses de la Loge “La Nouvelle Jérusalem”, celui du Planning familial, non pour aider les familles en situation de détresse, mais au contraire pour influer sur elles, en coupant les enfants de leurs parents, conformément au principe maçonnique selon lequel “l’enfant appartient à l’État”. Il suffit d’observer la manière dont les dernières publicités du Planning familial mettent démagogique ment en scène des mineurs recourant à ses services, sans que jamais n’apparaissent leurs parents...

Dans son ouvrage au titre éminemment séducteur : “De la vie avant toutes choses”, le Docteur Simon, Grand Maître de la Grande Loge et fondateur du Planning dit “familial”, prône la théorie du gender, selon laquelle “le père n’est plus le géniteur mais celui qui élève l’enfant”, en se référant au modèle polynésien : “Nous devons nous réjouir du singulier itinéraire qui, par les voies de la thérapeutique, rapproche notre monde des sociétés polynésiennes, où la famille est extensive, dégagée des liens de sang. Les enfants circulent entre plusieurs pères et rien n’oblige leur géniteur à les élever.”

Souvent le groupe familial s’y articule, en effet, autour de trois membres : la femme : wahiné, l’homme : tané, et l’homme intermédiaire, espèce de majordome idéal aux fonctions multiples, sorte de gardien du harem qui tiendrait la maison. La figure triangulaire se dessine ainsi dans notre culture. Telle est la conception maçonnique de la famille qui prélude à “l’esprit d’ouverture” du Planning dit “familial”...

La force de la Franc-maçonnerie est bien de faire cohabiter en Loge des élus de gauche et de droite, et d’orienter ainsi souterrainement l’opinion publique, de sorte que si les lois ne passent pas par un côté, elles passent par l’autre... De fait, nous constatons que toutes les dernières lois sur la dite “évolution des moeurs”, élaborées en Loges et revendiquées par elles, visent à émanciper l’enfant mineur en le dispensant de toute autorisation parentale, qu’il s’agisse de l’extension du délai d’avortement, de la contraception ponctuelle (pilule du lendemain), de la divagation nocturne (en discussion), ou encore de la dépénalisation de la drogue...
Conséquence prévisible et voulue :
l’enfant ainsi émancipé, revendique violemment sa liberté !

On peut bien imaginer que les media, influant sur l’opinion, constituent un terrain hautement convoité par la Franc-Maçonnerie. Isaac Crémieux, haut franc-maçon du Rite Écossais, conseillait déjà au XIXe siècle : “Comptez l’argent pour rien, comptez les honneurs pour rien, comptez tout pour rien; si vous avez la presse, vous avez tout le reste.”

Ainsi, à titre d’exemple parmi tant d’autres, voici la manière dont la Franc-maçonnerie a infiltré les media de l’Église Catholique; dès mars 1908, la revue du Grand Orient de France “l’Acacia”, témoignait fort clairement de ce Plan :

“Pourquoi quand “La Croix” aura le monopole incontesté de la direction des Catholiques, ne nous en emparerions-nous pas avec le concours des Juifs, des Protestants et du Gouvernement, en achetant des actions ? On balayerait alors toute la rédaction cléricale pour en substituer une de libres-penseurs malins, qui conserveraient d’abord le ton de la maison, puis le changeraient peu à peu. Faire évoluer un journal sans que les lecteurs s’en doutent, comme un fabricant de chocolat change son cacao, c’est l’enfance de l’art.”

Ce qui est en voie de réalisation, en effet, au témoignage d’anciens lecteurs de cette revue, depuis son dernier changement de “direction”, au propre comme au figuré... Du reste, la même chose s’est observée pour la revue “la Vie catholique”, devenue “La Vie” ... On y trouve même ce placard publicitaire d’une page entière parfaitement révélateur du “noyautage” :

“Nos frères les Francs-maçons : pour en finir avec les a priori! Comment devient-on franc-maçon ? Y a-t-il une dimension spirituelle à la Franc-maçonnerie ? Peut-on être catholique et franc-maçon ?” (N° 2635, 28 févr. - 6 mars 1996, p. 79)

Naturellement cette publicité est accompagnée d’une offre particulièrement attractive pour acquérir un “dossier à succès” faisant l’apologie de la Franc-maçonnerie, stratégie classique qui ne diffère guère de celle des sectes...
Or le S.I.F., Service-Incroyance-Foi de l’Église Catholique française cité plus haut, émet une revue où l’on trouve sans la moindre réserve ou critique, cette apologie de Voltaire, considéré comme le maître à penser des Francs-maçons, malgré son anti-sémitisme notoire :

“Derrière les paroles mystiques, il (Voltaire) n’entend que la voix du “prêtre”, c’est à dire du mystificateur qui s’interpose entre l’homme et la société.... Et c’est d’ailleurs le rôle imparti à l’Église de payer les gens de mots, de les paralyser, de les éloigner de la création et de l’organisation... Il (Voltaire) accepte ce qu’il ne comprend pas dès qu’il s’agit du Créateur, mais il refuse les légendes dont les prêtres, en tous lieux et en tous temps, l’ont affublé !” (Revue du S.I.F., 1994, n° 72, p. 33)

Il ne nous appartient pas de commenter cet article, mais simplement de souligner qu’il s’agit d’une revue officielle de l’Église Catholique dirigée par des prêtres... qui “curieusement” se condamnent eux-mêmes !...

Cette même année 1994, la Grande Loge de France et l’évêché de Versailles réalisèrent en commun une cassette vidéo produite par “Le Jour du Seigneur”, dont “Foi et Vie”, revue catholique officielle du diocèse de Toulouse, fit la publicité débouchant sur une propagande tout aussi appuyée pour la Franc-maçonnerie :

“A ce sujet, il est bon que les Catholiques sachent que la Franc-maçonnerie se porte bien en France, qu’elle n’a jamais compté autant de loges et d’initiés, à Toulouse comme ailleurs, pour les femmes autant que pour les hommes... Le S.I.F. peut informer ceux qui le désirent sur une réalité proche et bien vivante, méconnue pour beaucoup.” (Foi et Vie, n° 14, juillet 1994)

Le 5 décembre 2000, la Franc-maçonnerie frappe un grand coup en intervenant en direct sur Radio Notre-Dame relayée par l’ensemble des radio catholiques française. Le franc-maçon Luc Neufontaine vient présenter son ouvrage “Judaïsme et Maçonnerie”, avec l’appui d’une animatrice particulièrement complaisante, car bien que les scandales dans lesquels la Franc-maçonnerie se trouve impliquée soient déjà amplement médiatisés, elle observera sur elles un silence total, laissant le champ libre à une habile et substantielle exposition des idéaux maçonniques. C’est un fait que les revues de “L’Express”, du “Nouvel Observateur” ou du “Figaro magazine”, sont infiniment plus critiques sur le sujet !...

Avec de telles cautions préparées de longue date, on peut comprendre que dans sa propagande bien rodée, malgré ses pressions, menaces, copinages et chantages avérés, la Franc-maçonnerie se présente comme la championne des idéaux de tolérance et de fraternité !... Dans la réalité, elle entend habilement récupérer tous les mouvements philosophiques ou spirituels pour les orienter, les diriger et finalement asseoir son pouvoir.

Dans ce but, sur le plan religieux, elle s’affirme détentrice et gardienne de la Vérité Universelle, dont le Corps est la Tradition représentée par le Volume de la Loi Sacrée : “Bible, Coran, Veda et autres, qui ont chacun autant de valeur”. (5)

Le principe maçonnique de tolérance oblige donc à admettre que la Vérité Universelle est constituée de Livres Sacrés qui se contredisent irréductiblement : Bible et Coran sont fondés sur le monothéisme, les Veda sur le polythéisme; l’Évangile est incompatible avec le Coran : dans l’Évangile, Jésus, fils de Dieu et Dieu lui-même, est crucifié et il ressuscite; dans le Coran, Jésus, simple prophète, n’ayant pas été crucifié ne ressuscite pas. Certes si les hommes de religions différentes sont égaux entre eux, on ne peut en dire autant des propositions de ces textes et des modèles de société qui en résultent, certaines religions se prêtant plus que d’autres à une élévation humaine et cohabitation souhaitées.

Ainsi le principe de tolérance est-il fondamentalement anti-scientifique, obligeant à admettre pour point de départ et d’arrivée que des livres présentant des versions contradictoires de mêmes faits, ont chacun autant de valeur ! Que l’ensemble représente donc la Vérité Universelle, constituée de la Vérité et de ses erreurs, bloquant ainsi la recherche réelle de la Vérité pour tout chercheur sincère, astreint à considérer l’erreur au même titre que la Vérité...

C’est là la conception la plus erronée de l’humanisme qui va de pair avec le relativisme moral souligné plus haut dans l’exemple d’un modèle “familial” qui précisément détruit la famille basée sur le couple homme et femme, conformément à la définition de l’article 16 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme qui précise en outre que “la famille est l’élément naturel et fondamental de la société et a droit à la protection de la société et de l’État”.

Le franc-maçon qui dit lutter contre les dogmes, en impose un des plus pernicieux : la liberté tous azimuts (sauf pour les organismes concurrents jugés sectaires !) afin de faire accepter l’erreur, même si c’est au détriment des valeurs humaines fondamentales qui réclament nécessairement effort et persévérance en vue de l’élévation de l’homme, de la protection de la vie sur terre sous toutes ses formes, de l’amour et de la fidélité précisément combattus par la Franc-Maçonnerie. De fait, sa véritable lutte est dirigée non contre les fléaux qui menacent la société, mais bien contre les sentiments ou réflexes moraux !

La Franc-maçonnerie est un tissu de paradoxes destructeurs : elle s’érige en championne de la démocratie, alors que dans sa stratégie d’infiltration du pouvoir, elle ne joue nullement le jeu démocratique ! Comment, en effet, concilier la nécessité de clarté et de transparence de la démocratie, avec la réalité d’une initiation élitiste dissimulée aux profanes ?! Comment concilier l’idéal de liberté tous azimuts avec l’orientation souterraine de la société par un petit nombre dérisoirement représentatif, mais qui tient les rouages de l’État ?

Ainsi, quoi qu’en disent les francs-maçons, le serment maçonnique constitue un rempart et une protection indispensables qui a jusqu’à présent assuré leur infiltration et prise de pouvoir. La notion de secret avec initiations graduelles, prédispose ainsi le membre à la technique de dissimulation et au sentiment élitiste inhérent de supériorité de l’initié sur le profane. Le serment et le secret les lient à l’autorité d’une hiérarchie parallèle à l’État, incompatible avec l’exercice équitable de la Justice, comme l’avoue un “frère” :

“Dans les Loges, on s’engage à défendre ses frères au péril de sa vie. Et quand un avocat est titulaire d’un grade supérieur au frère magistrat qui juge une affaire, le résultat est forcément biaisé”. (3)
Pour toute défense, minimisant la portée du serment et du secret, les maçons tentent généralement de les ramener aux voeux religieux de la vie monastique. Or, pour tout observateur impartial, les voeux religieux sont effectués dans des cérémonies publiques en présence de la famille et des amis, ce qui n’est pas le cas pour les initiations maçonniques où ni l’épouse, ni la famille, ni les proches, ne sont admis ! Quant à la vie monastique qui suit ces voeux, le parcours en est connu de toute personne extérieure, et elle ne repose sur aucun secret, qui du reste n’existe dans aucune Église traditionnelle.

Au comble des paradoxes justifiant son sentiment sectaire de supériorité et mission dans la société, il suffit de vérifier que les obédiences traditionnelles de la Franc-maçonnerie n’admettant pas la présence des femmes en Loge, s’arrogent cependant le droit de parler en leur nom dans toute cause féministe... alors qu’on ne les voit jamais défendre expressément la famille ou l’encourager dans la crise actuelle ! En fait, la Franc-maçonnerie ne divise que pour mieux régner...

Au-delà de son implication dans la plupart des grands scandales politico-financiers français ou internationaux ELF, Crédit Lyonnais, MNEF, Coopération avec l’Afrique, frégates de Taïwan, etc... (3), le plus dramatique est bien que les français, d’une manière générale, aient accepté sans sourciller l’ingérence de la Franc-maçonnerie dans les affaires de l’État, lorsqu’elle s’est substituée à lui pour discuter avec les indépendantistes corses ! Qu’aurait-on dit de toute secte ou confession religieuse prétendant à une telle “médiation” ?!... Cette discussion acceptée par les Corses eux-mêmes démontre sans conteste la place réelle et mystérieuse qu’elle occupe dans les instances de la République... Comme, du reste, dans les instances européennes où se déploie son Plan !

Dès 1730, le Duc d’Antin, Grand Maître franc-maçon, affirmait : “Le monde entier n’est qu’une grande République !”

Il faut bien comprendre, en effet, que le mouvement “humaniste” du mondialisme actuel n’est que l’application du Plan maçonnique à visée universelle, impliquant pour sa mise en place le contrôle du Pouvoir politique et économique.
De la structure nationale de la République prise en exemple à travers les âges, l’on passe progressivement, par l’abolition du principe périmé de souveraineté nationale, à une superstructure européenne, et de là, à un Gouvernement mondial.

Il restait donc à vérifier l’origine maçonnique de la politique monétaire européenne actuelle, sachant par ailleurs que l’ex-ministre socialiste des finances, Dominique Straus-Kahn, est considéré comme le principal artisan de la monnaie unique... Avec un demi-siècle de recul, méditons attentivement le “Compte Rendu Officiel des Travaux” de la Grande Loge de France, lors de son Convent de 1948, dans lequel elle expose le Plan du passage à l’intégration européenne, premier pas vers un Gouvernement mondial; comme nous allons le constater, tout y est déjà envisagé : la création d’une Monnaie unique, la création d’un Gouvernement mondial, d’un Super-État européen, d’un Parlement international, la suppression des barrières douanières...

“1- LA MONNAIE : D’abord une monnaie commune. La monnaie n’est-elle pas l’essentiel de l’organisation économique, analogue au sang de l’organisme, suivant l’heureuse expression de la Loge “Le Flambeau” ?

Cette monnaie doit-elle être attachée à l’or, ou bien doit-elle prendre des formes nouvelles : sera t-elle une marchandise ou un simple instrument de mesure ? Les opinions diffèrent. Mais toutes les Loges admettent que l’une des premières conditions d’une opération économique commune à plusieurs nations, doit être une monnaie unique. Si de très nombreux Ateliers réclament une monnaie unique, on peut constater qu’en fait cette unification est déjà faite : le dollar a détrôné la livre et en tous les pays du monde le signe américain n’est-il pas traduit immédiatement en monnaies diverses ?

2- GOUVERNEMENT MONDIAL : “Les Philanthropes Réunis” (Paris) prônent la création de ce Gouvernement à forme fédérative qui imposerait la Fédération économique et “Les Coeurs Unis Indivisibles” (Paris) voient les nations abandonner leur souveraineté économique au profit d’un organisme international également réclamé par “Isis” (Muret).
SUPER-ÉTAT EUROPÉEN : “La Fidélité” (Paris) admet la nécessité de cette structure pour imposer son autorité, tout particulièrement en France, dit cette Loge, et “Les Travailleurs Unis” (Saint-Etienne) verraient très bien cet organisme international doté de tous les pouvoirs.

“Les Pionniers de l’Avenir” (Loudun) admettent seulement l’aliénation partielle de souveraineté de chaque nation en faveur d’un Parlement international, c’est aussi l’avis de “Droit et Devoir” (Paris) et également de “Justice-Égalité” (Marseille).

Dans leur grande majorité, les Ateliers admettent qu’en notre siècle de progrès matériel, la souveraineté nationale est une conception périmée.

3- SUPPRESSION DES BARRIERES DOUANIERES : Cet effort européen vers la Fédération par l’abaissement, puis la suppression des barrières douanières, par la compensation et la rationalisation des échanges et des productions, par l’institution des comptes communs, puis d’une même monnaie, ne peut être l’oeuvre que des seules initiatives européennes, en dehors des organismes de l’ONU paralysés par le veto, en dehors de l’Amérique et de l’URSS dont la rivalité représente le danger immédiat pour l’existence même de l’Europe.”

Souveraineté nationale périmée ! Ce document révélateur ouvrira t-il les yeux des sceptiques sur la réalité du Plan Maçonnique et sa stratégie à long terme ? Daté de 1948, il coïncide avec le mandat de Vincent Auriol à la Présidence de la République (1947-1954); cet ancien ministre des finances du Front populaire (1936-1937), favorable à la Maçonnerie, avait été maire de Muret en Haute-Garonne, et député socialiste (S.F.I.O.) de cette même circonscription : observons que la Loge “Isis” de Muret, comme celle des “Coeurs Indivisibles” de Paris, voit “les nations abandonner leur souveraineté économique au profit d’un organisme international”...

Or, aujourd’hui, face au climat de corruption, afin d’éviter les pressions des élus sur les magistrats, toutes les voix se liguent pour réclamer une séparation du pouvoir judiciaire du pouvoir politique.
Immense leurre, attrappe-nigaud, car c’est précisément dans ces deux corps de l’État que la surreprésentation de la Franc-maçonnerie est la plus flagrante ! On aura beau couper tout lien visible, en réalité élus, magistrats et avocats, se retrouveront en Loge ou dans “les Fraternelles” !!! Ceci renforce donc, une nouvelle fois, la nécessité que les francs-maçons déclarent leur appartenance afin de garantir l’équité de la Justice pour tout citoyen, comme le réclament le Procureur Éric de Montgolfier ou Maître Christine Ravaz, en considération des trente dossiers qui l’opposent à des “frères” exerçant des pressions sur ses clients. (3)

Bien entendu, Maître Robert Badinter, ancien Ministre de la Justice et ancien Président du Conseil Constitutionnel (1986), utilise le même argument de la corruption pour demander “une réforme totale de la justice française placée sous l’autorité d’un système européen”.

Chez les francs-maçons qui lui emboîtent le pas, trouvant là l’aubaine idéale à la justification de leur Plan, tous les arguments son bons pour affaiblir la souveraineté nationale en promouvant le fédéralisme européen préparé par la suppression des barrières douanières et la création de la monnaie unique.

Marché de dupes, car lorsque la corruption règne partout d’une manière aussi manifeste, ce n’est certes pas la pseudo-indépendance des juges européens probablement recrutés dans les mêmes Loges, qui empêchera la pression des politiques ou des maffias de toutes sortes, comme on le voit déjà chez nos voisins... pas plus exemplaires que nous ! Quant à la garantie d’honnêteté de cette nouvelle et utopique structure communautaire européenne de Justice, il n’est que de voir précisément la corruption et les scandales qui ont éclaté dans “certaines commissions” de cette actuelle Europe irréprochable ! Il est vrai que la France n’était pas en reste... La corruption ne fera que changer de niveau, sans recours dès lors pour les plaignants de telle ou telle nation tenus à l’écart d’un pouvoir lointain et toujours plus arbitraire.

Or, reconnaissons que partout où surgit ce genre de problèmes, les politiques n’entrevoient plus de solution que dans l’Europe-miracle !... L’utopie maçonnique est en marche.

En conclusion...

Pour l’heure et dans une perspective nationale responsable, tout citoyen doit d’abord se demander s’il est normal que la lutte anti-sectes repose en France exclusivement dans les mains de ce qu’il est bien convenu de définir comme la plus insidieuse et puissante des sectes ?

Comment cette secte a-t-elle pu atteindre une telle surreprésentation parlementaire ?!

Comment a-t-elle pu investir la Justice en continuant impunément à se soustraire à la déclaration d’appartenance mise en place dans d’autres pays d’Europe, secret qui lèse les victimes non franc-maçonnes, comme l’a déploré Me Christine Ravaz à partir de ses propres dossiers ? (3) Précisément, ne manquons pas d’observer le silence éloquent de la classe politique sur le sujet...

Ainsi, à travers la multiplicité des exemples qui se recoupent, il faut bien convenir qu’il ne s’agit pas de manifestations ponctuelles, mais d’une stratégie globale du contrôle de l’opinion.

Personne ne doit céder à la peur de la Franc-Maçonnerie. Face à l’ampleur de la corruption, les français ne sauraient se laisser abuser par le pseudo-argument de “liberté et de protection de la vie privée”, qui permet aux notables francs-maçons de poursuivre leur oeuvre en tenant les rouages de l’État.

Les magistrats et toutes les professions de Justice doivent satisfaire sans réserve à l’exigence de transparence que la Franc-maçonnerie exige ordinairement... des autres !

La lutte anti-sectes ne doit plus reposer en France dans les mains exclusives de la Franc-maçonnerie, mais dans celles d’un Conseil représentatif de tous les courants philosophiques et religieux de la société.

Il nous semble que cette proposition serait bien de nature à combler la Franc-maçonnerie, si elle était véritablement démocratique et tolérante, comme elle cherche à le faire croire aux naïfs !...

Références documentaires

(1) Le Monde, 15 mai 2001, p 8.
(2) Le Monde, 20 -21 mai 2001, dépêches.
(3) Ghislaine Ottenheimer et Renaud Lecadre, “Les frères invisibles”, éd. Albin Michel, Paris, avril 2001.
Témoignages de Ghislaine Ottenheimer et Renaud Lecadre, émission “Ce qui fait débat”, FR3, 13 juin 2001.
Témoignage de Maître Christine Ravaz, émission “Ce qui fait débat”, FR3, 13 juin 2001.
Internet, maçons dissidents du réseau “Hiram et ses trois mauvais compagnons”.
L’Express, n° 2598, 19-25 avril 2001, “Celui qui parle est exclu”, p. 82-84, “Des connexions invisibles”, p. 84-91.
Le Figaro Magazine, cahier n° 3, n° 17628, vendredi 13 avril 2001, “Le mauvais maçon est celui qui trahit les règles”, p. 7, “Affaires en tout genre”, p. 8, “Le magistrat franc-maçon doit le faire savoir”, p. 10, “En Afrique, la guerre secrète des francs-maçons”, p. 14.
(4) Le Figaro Magazine, 24 oct. 1998.
(5) Actualité, Journal d’information de la Grande Loge Nationale Française, Orient de Paris, 12 rue Christine de Pisan 75017 Paris, n° 77, décembre 1998.
(6) Le Figaro magazine, cahier n° 3, n° 17628, vendredi 13 avril 2001, précédemment cité en (3), p. 9.
(7) L’Express, “Francs-maçons, le dessous des affaires”, 27 janvier 2000.
L’Express, “Une télé de maçons”, 21 janvier 1999.
L’Express, “Témoignage d’un journaliste”, 20 avril 2000.
(Cool Le Nouvel Observateur, “Francs-maçons, le choc des affaires”, 1er juin 2000.
Le Nouvel Observateur Spécial Sud, “Francs-maçons, réseaux et clientèles, la fin de l’Omerta”, 29 juin 2000.
(9) A2, Envoyé spécial, “Affaires et influences”, 20 avril 2000.
(10) Le Monde, “Elf : sur la piste des réseaux Pasqua”, 22 décembre 1999.
(11) Le Point, “Francs-maçons, les nouveaux réseaux”, 12 janvier 2001.

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Message par Her Ven 3 Sep 2010 - 11:49

Ô CROIX D’AMOUR !

- 1 - Elancée vers les Cieux pour me montrer d’où je viens.
Tu es le doigt de Dieu qui m’indique le chemin,
Du vrai bonheur qui passe par la Croix,
Pour que mon cœur s’abandonne avec foi.

- Refrain - Ô Croix d’Amour, Ô Croix de Jésus-Christ !
Protège-nous, dissipe notre nuit.
Ô Croix d’Amour, Ô Croix de Jésus-Christ !
Protège-nous, illumine nos vies.

- 2 - Lumière dans la nuit comme une étoile des Cieux,
Ta clarté nous conduit vers le Cœur même de Dieu.
Ô Croix d’Amour, quand je suis dans le noir,
Sois mon secours, ravive mon espoir.

- 3 - Dans l’ombre de la Croix se tient la Vierge Marie,
Tout comme au Golgotha, amoureusement elle prie,
Pour ses enfants qui rejettent la Croix,
Pour ses enfants qui ont perdu la foi.

- 4 - Et tandis que le monde s’embourbe dans la noirceur,
(Parlé) Dieu répand sur la terre la lumière de sa Croix,
La lumière de son Cœur.



Extase du 17 janvier 1922.
Notre-Seigneur révèle à Marie Julie JAHENNY cette prière à réciter souvent dans l’épreuve.


« Je te salue, je t'adore, je t'embrasse,
Ô Croix adorable de mon Sauveur.
Protège-nous, garde-nous, sauve-nous.
Jésus t'a tant aimée, à son exemple, je t'aime.
Par ta sainte image calme nos frayeurs
Que je ne ressente que paix et confiance ! »



Dernière édition par Hercule le Ven 3 Sep 2010 - 11:51, édité 1 fois

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Liban 14 Septembre 2010 - LA CROIX DE TOUS LES PEUPLES Empty Re: Liban 14 Septembre 2010 - LA CROIX DE TOUS LES PEUPLES

Message par Her Ven 3 Sep 2010 - 11:50


L’ÉLÉVATION DE L’«ULTIME CROIX GLORIEUSE» : INTERROGATIONS
Le dossier

Remarques préalables :

Il convient de dissocier nettement :
- d’une part, Dozulé (Calvados) avec ses messages tels que les a reçus et fait connaître la voyante Madeleine AUMONT (entre les années 1972/1978) et se résumant, succinctement :
. à l’annonce prochain du "Retour du Christ en Gloire" à travers 49 apparitions de Jésus à la voyante,
. à la "prière" et à la "neuvaine" communiquées par Jésus,
. à l’élévation d’une Croix de 738 mètres, au sommet de "La Butte" à Dozulé.
- d’autre part, le ou les mouvements des Croix Glorieuses, issus de nombreuses initiatives individuelles sans rapport direct avec la voyante de Dozulé, Madeleine AUMONT et même, parfois, dénoncés par elle.

Nota : Pour une part, c’est le refus de la hiérarchie catholique de reconnaître les « événements de Dozulé » et d’élever la « Croix » demandée qui a entraîné ces mouvements cherchant à substituer, à l’élévation de la Croix de 738 mètres, l’élévation de milliers de "Croix Glorieuses" de 7m38 (soit au centième de la Croix demandée) à travers le monde. Ces "Croix" sont aussi dénommées "Croix d’Amour". Elles sont présentées comme le symbole du Christ Ressuscité.
La personne la plus active dans la diffusion de ce message demandant l’implantation systématique de "Croix Glorieuses" à travers le monde est une "âme privilégiée", dénommée Fernande NAVARRO (72 ans en 2003) plus connue parmi ses amis sous le pseudonyme de "J.N.S.R." (ce qui se traduit par "Je Ne Suis Rien" ou "Jésus Notre Seigneur et Roi"). Le 16 juillet 1996, dans un message, Jésus lui aurait demandé que l’on érige des "Croix d’Amour" de 7m38 par milliers, "pour faire fuir le mal, pour toucher les cœurs, pour sauver les hommes, pour un renouveau d’espérance et de joie, et pour annoncer sa venue dans la Gloire".
"J.N.S.R." a fait connaître son message pour l’élévation des « Croix Glorieuses » par une série d’ouvrages dont le titre principal est « Témoins de la Croix ».
Il faut encore préciser qu’au delà des initiatives de J.N.S.R. d’autres "âmes privilégiées" ont favorisé l’expansion des "Croix Glorieuses" (Debora Marasco et Angela Racca en Italie, Marie-Rose Kaboré au Burkina-Faso, toutes sont venues confirmer, sur place, les "événements de Dozulé") ainsi que des mouvements de spiritualités comme le Mouvement Sacerdotal Marial (MSM) de Don Gobbi, etc.

1) BREF HISTORIQUE SUR L’IMPLANTATION DES CROIX GLORIEUSES

L’association de monsieur Fernand ALEMAN
Fernand ALEMAN, converti à San Damiano (Italie) en 1972, est aujourd’hui un retraité très actif dans la diffusion du Message de Dozulé et dans le succès de l’implantation des « Croix Glorieuses » à travers le monde. Grâce à un bulletin qu’il diffuse régulièrement auprès de milliers d’adhérents, il obtient, près d’eux, un soutien pécuniaire qui lui permet de financer un nombre important de ces implantations.
Il est surtout connu pour avoir été à l’origine de la première « Croix Glorieuse » élevée dans le monde. Elle a été érigée à Nouméa, le 22 mars 1996 (soit près de quatre mois avant que J.N.S.R. ne reçoive son message concernant les "Croix Glorieuses"). Cette première implantation a eu lieu avec la participation de l’évêque, et à un moment où un violent cyclone (encore éloigné) était annoncé par la météo. Celui-ci est arrivé sur l’île à 200 km au nord de Nouméa, à Touho, dans la nuit du 27 au 28 mars. Les rafales de vent atteignaient les 240 km/h. Continuant sa trajectoire, le cyclone a atteint Nouméa le matin du 28 mars (jour anniversaire de la première apparition de la "Croix glorieuse" à Dozulé), mais le cyclone avait considérablement perdu en violence : les rafales de vent étaient tombées à 150 km/h avec peu de pluie, et donc peu de dégâts. Les participants ont eu la certitude d'avoir été protégés par cette "Croix Glorieuse" dominant la ville; même le maire qui avait donné son accord à cette initiative, confiait à certains : «C'est la Croix qui nous a protégés».

L’association de « Défense de la Croix Glorieuse »
L’un des mouvements les plus entreprenants dans l’implantation des "Croix Glorieuses" est celui des "ouvriers de la Croix Glorieuse". Ses membres ont quasiment parcouru et parcourent encore le monde entier pour y élever des Croix de 7m38, le plus souvent à la demande de la hiérarchie ecclésiastique locale.
Ce mouvement des "ouvriers de la Croix Glorieuse" s’est constitué en une "association" dénommée « Défense de la Croix Glorieuse ». Elle a été créée le 23 septembre 2002, en la fête de saint Pio de Pietrelcina (Padre PIO), à l’initiative de Jésus IBANEZ et de deux compagnons, son frère François, et Serge BLANCHER. Les statuts de cette association ont été établis conformément à la loi du 1er Juillet 1901 et au décret du 16 août 1901.
En réponse à une demande expresse adressée au Pape Jean-Paul II, cette association a reçu, le 18 novembre 2000, en la fête de la Chaire de Saint Pierre une lettre du Saint Père "accordant de grand cœur la Bénédiction Apostolique aux Ouvriers de la Croix Glorieuse à l'occasion du grand Jubilé de l'An 2000".

Les initiatives individuelles
De nombreux particuliers ont aussi contribué à l’élévation des «Croix Glorieuses», parfois sans en connaître l’origine, ni le lien avec les "événements de Dozulé". Ce fut, par exemple, le cas de ce couple converti, en 1998, à San Damiano et qui décida d’ériger une telle Croix dans sa propriété, aux environs d’Orléans. Ce genre d’initiative a suscité bien des polémiques, des interventions défavorables de la hiérarchie ecclésiastique, et jusqu’à des procès… De telles réactions ont été particulièrement fréquentes en France contrairement à ce qui s’est passé dans les pays du reste du monde.

2) BILAN DES IMPLANTATIONS À LA FIN DES ANNÉES 2000 et 2002

Dès la fin de l’année 2000 les "Ouvriers de la Croix" estimaient à plus de "2000" le nombre de « Croix Glorieuses » érigées dans le monde et à "200/250" leur nombre en France.
Depuis, le mouvement s’est amplifié. Il s’est étendu à presque tous les pays. Aujourd’hui il y a des « Croix Glorieuses » un peu partout dans le monde, sous toutes les latitudes et sur tous les continents. Il y en a en Europe, en Afrique , en Asie (notamment au Proche-Orient, en Israël, en Palestine etc.), en Amérique et dans le Pacifique. Etant donné la diversité des initiatives et le manque de coordination entre elles, il est difficile de connaître le nombre exact de ces « Croix Glorieuses » érigées à travers le monde.
Cependant à la fin de l’année 2002, leur nombre était évalué à plus de "4000" !!!


3) LA QUESTION DE L’ÉLÉVATION DE L’«ULTIME» CROIX GLORIEUSE

Pour J.N.S.R., à l’origine de la multiplication des « Croix Glorieuses » (suite au message reçu le 16 juillet 1996), cette entreprise doit s’achever pour le "Retour du Christ en Gloire". C’est donc très logiquement que, le 16 juillet 2002, elle a reçu un message de Jésus lui demandant, que «la dernière Croix d'Amour soit dressée sur le mont où Julia (une "âme privilégiée" Sud-Coréenne, commune de Naju) a reçu des Messages et le Sang de Notre Seigneur» désignant, en même temps, "l’ouvrier de la Croix" (un certain "François") chargé de réaliser cette ultime élévation. Ainsi étaient réglées les questions rattachées à cette ultime élévation, à savoir : «où devait être élevée cette Croix ?», «quand devait-elle être élevée ?» et «par qui ?». Mais arrivé sur place "l’ouvrier" désigné n'a pas pu dresser la Croix sur le mont indiqué, il dut l’élever à l'intérieur du couvent carmélitain de la ville de Naju.

D’après les informations que nous possédons il apparaît que l’"ouvrier" désigné, s’estimant investi d’une mission divine, n’a pas jugé nécessaire de prendre contact avec les autorités ecclésiastiques locales. Or, d’une part, l’"âme privilégiée", Julia, ne pouvait le recevoir sans l’accord de sa hiérarchie épiscopale et, d’autre part, le terrain couronnant le mont indiqué est la propriété du diocèse, l’évêché de Wangiu. Or à cet endroit il y a un chemin de croix aboutissant à un calvaire. A l’évidence le comportement de cet "ouvrier" désigné n’était pas véritablement inspiré.

A la suite de cet échec, l’"ouvrier" désigné a rencontré, au Vatican, l’ancien nonce apostolique en Corée du Sud, devenu nonce apostolique en Albanie. Celui-ci n’a pu obtenir que la confirmation de "la Bénédiction Apostolique" précédemment accordée "aux Ouvriers de la Croix Glorieuse".

Remarques concernant l’élévation de l’"ultime" Croix Glorieuse
Il faut d’abord rappeler les propos, très clairs, de Jésus concernant la "date" de son Retour en Gloire. C’est par deux fois que Jésus répond, dans le Nouveau Testament, à cette question sans laisser une possibilité d’interprétation :
- une première fois dans l’Évangile de Matthieu : «Pour ce qui est du jour et de l'heure, personne ne le sait, ni les anges dans les cieux, ni le Fils, mais le Père seul» (Mt, 24/36).
- une deuxième fois dans les Actes des apôtres : «6Alors les apôtres réunis lui demandèrent : "Seigneur, est-ce en ce temps que tu rétabliras le royaume d'Israël ?" 7Il leur répondit : "Ce n'est pas à vous de connaître les temps ou les moments que le Père a fixés de sa propre autorité"» (Ac, 1/6-7).

Il semblerait donc que, contre la volonté de J.N.S.R. (?), la précision calendaire donnée pour l’élévation d’une "ultime" Croix Glorieuse correspond à une initiative personnelle de monsieur Fernand Aleman, propagandiste zélé, trop zélé, des « Croix Glorieuses ». C’est pourquoi l’échec concernant l’élévation de cette "ultime" Croix Glorieuse peut être interprété comme un appel à une plus grande humilité à tous "les serviteurs inutiles" que nous sommes ! (cf. Lc, 17/10).

Nota : Certains "ouvriers de la Croix" donnent une autre interprétation à cet "échec" de l’élévation de l’"ultime" Croix Glorieuse. Il s’agirait d’atteindre le nombre de "5475" Croix élevées avant d’envisager l’élévation de cette "ultime" Croix Glorieuse… Le nombre total de Croix élevées serait finalement "5476" (5475 + 1), il s’agirait du nombre total de blessures supporter par Jésus au cours de sa Passion à travers le supplice de la flagellation. C’est spirituellement très, très beau, mais s’agit-il là d’une bonne interprétation ?
Enfin, pour éviter toute contradiction, par rapport à certains messages de Madeleine Aumont qui annonçait le Retour du Christ en Gloire avant la fin du deuxième millénaire, certaines personnes ont proposé comme référence calendaire le «calendrier JULIEN» (constitué de 12 mois de 30 jours, avec un 13e mois de 5 ou 6 jours pour tenir compte des années bissextiles), encore en vigueur en Ethiopie, ce qui permettrait d’attendre jusqu’en 2007 ce Retour du Christ en Gloire, car c’est seulement à cette date du calendrier grégorien que le calendrier julien atteindrait le deuxième millénaire !

Ce qui est remarquable, en fin de compte, à la lecture de toutes ces interprétations "ingénieuses" pour expliquer ces «échecs» et ces «retard» c’est l’incapacité à s’interroger, au préalable, sur la «niveau d’authenticité» des messages reçus et transmis. Un peu plus d’esprit "critique" en amont, pourrait éviter bien des "déboires" en aval.
Ph. GABRIEL

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Message par Her Ven 3 Sep 2010 - 11:59

« DOZULÉ » et le DROIT CANON

LE DOSSIER

Père Jean-Marie
(Ingénieur de l’Ecole Centrale de Paris - séminaire du Latran à Rome - converti à Dozulé)

LA SITUATION ACTUELLE DE « DOZULÉ »
D’APRÈS LE DROIT DE L’ÉGLISE

(Ce texte est paru en 7 articles dans les nos 12 à 19 - septembre 1998-juin 2000 - du bulletin Dozulé Paix et Joie)

Par le Père Jean Marie

SOMMAIRE

Pages

1. Le mystère de l’Église et le cas de « Dozulé » : 2

2. La Commission diocésaine et l’Enquête canonique : 6

3. La Lettre du Cardinal Ratzinger du 25 octobre 1985 : 10

4. La Déclaration de Mgr Badré du 8 décembre 1985 : 12

5. Le document de Mgr Pican du 15 mars 1991 : 16

6. Que faire maintenant ? : 20

7. L’obéissance à l’Église empêche-t-elle des publications sur « Dozulé » ? : 24
(l’Ordonnance du 24 juin 1985 de Mgr Badré)

ANNEXE 1 (relative au chapitre 2) : Commission d’enquête, le modèle de Lourdes : 27

ANNEXE 2 (relative au chapitre 5) : Le document de Mgr Pican du 15 mars 1991 : 28



1. Le mystère de l’Église et le cas de Dozulé

Quelle est la situation actuelle des faits et du message de « Dozulé » dans l'Église ? Que peut nous en dire le Droit de l'Église : les faits et le message de « Dozulé » ont-ils été jugés par l'Église? Ont-ils été condamnés ? Il est important pour tout chrétien de bonne volonté intéressé positivement ou négativement par Dozulé, de clarifier et d'équilibrer son jugement et de l'ajuster à la Vérité. Entre Dozulé et l'Église existent des liens multiples : les faits ont eu lieu à partir de la Sainte Eucharistie, qui est la Source et le Cœur de l'Église; le message donné est adressé avant tout à l'Église et à sa Hiérarchie; et le message lui-même proclame la nécessité de l'obéissance à l'Église et réclame sur lui-même le jugement de l'Église.
Avant de parler directement de « Dozulé », il est donc utile de rappeler brièvement ce qu'est l'Église.

1) Le Mystère de l'Église

Selon l'enseignement de l'Écriture et de la Tradition, réaffirmé par le Concile Vatican II, l'Église est d'abord un Mystère, une réalité surnaturelle à la fois visible et invisible, terrestre et céleste. L'Église est un Mystère qui engage notre Foi théologale, ainsi que nous le professons chaque dimanche à la messe : «Je crois en l'Église...» L'Église est le Corps-mystique du Christ, nous en sommes les membres, appelés à devenir les pierres vivantes de la Jérusalem céleste, et Jésus de Nazareth, le Fils de l'Homme ressuscité, en est la Tête. Au Jour des Noces de l'Agneau, à la fin des Temps, l'Église sera pleinement l'Épouse royale du Christ, sans ride et sans tache et Jésus sera son divin Époux et son Roi pour toujours.
L'Église est aussi le Peuple de Dieu, l'Assemblée de ceux qui sont enfants adoptifs du Père céleste parce qu'ils croient en son Fils fait Homme et qu'ils L'aiment. L'Église est le Temple de l'Esprit-Saint; elle est Union et Communion de tous ses membres dans l'Esprit-Saint, qui est l'éternel et unique Amour du Père et du Fils. L'Église est enfin Mission, envoyée par le Christ au nom du Père avec la lumière et la force de leur Esprit, pour conduire tous les hommes au Salut et à la Sainteté du Royaume, en leur annonçant l'Évangile et en leur offrant déjà sur la terre la Vie du Ciel, par les Sacrements, spécialement le Baptême, l'Eucharistie et le pardon des péchés.
En tant que Corps du Christ, et par la volonté de son Chef, l'Église visible est nécessairement structurée et organisée, comme l'est un véritable corps vivant, ainsi que l'enseigne la Révélation. Pour mener à bien sa mission surnaturelle, l'Église comprend une multitude de fonctions et d'organes à vocation spirituelle, articulés et hiérarchisés entre eux, normalement au service de la communion et de la croissance de tous dans la Vérité et l'Amour. Cette multiplicité et complexité de relations spirituelles et humaines au sein de l'Église exigé en particulier un «Droit» qui puisse assurer le déploiement harmonieux et fécond de la vie de l'Église, et garantir sa fidélité à la mission reçue du Seigneur. L'Église, est donc réglée par un Droit, qu'on appelle « Droit canonique » ou simplement Droit de l'Église, qui est un Droit à la fois divin et humain, comme Jésus est à la fois vrai Dieu et vrai Homme. C'est un Droit spirituel, dont la loi suprême est le Salut des âmes. Et c'est ce Droit qui s'applique en particulier au cas de « Dozulé » qui va nous intéresser ici.
Fondée par Jésus, l'Église est sans cesse enseignée, gouvernée et sanctifiée par Lui, soit directement car Il est souverainement libre de le faire, soit ordinairement par l'intermédiaire de ceux qu'Il a choisis, les Apôtres et les Évêques qui leur succèdent par sa Volonté ou par sa permission.

Les pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire appartiennent en plénitude à Jésus et à Lui seul. Sur la terre, pour l'Église visible. Il a confié partiellement ces pouvoirs à Pierre, aux Apôtres et à leurs successeurs, qui ont pour mission d'être les représentants et lieutenants du Christ, chacun dans son diocèse.
C'est en vertu de ces pouvoirs reçus du Christ à la fois par la consécration épiscopale et par la communion nécessaire avec le Pape, Successeur de Pierre, que chaque Évêque diocésain a le droit et le devoir d'enseigner, de gouverner et de sanctifier tous les hommes résidant dans son diocèse. Ceux-ci lui doivent en retour obéissance pour ce qui concerne la foi et la morale, à condition que l'Évêque demeure uni au Pape et fidèle au Magistère et à la Tradition de l'Église. L'Évêque diocésain a par exemple le droit et le devoir de juger les charismes qui se manifestent dans son diocèse, en particulier les faits spirituels extraordinaires, s'ils ont une portée publique. Il doit pour cela constituer une commission compétente et impartiale, qui reçoit la mission de mener l'enquête canonique, et de lui remettre un rapport complet et approfondi. A partir de là, l'Évêque peut :
1) soit prononcer un jugement canonique sur l'origine des faits;
2) soit prendre des mesures disciplinaires provisoires pour le maintien de l'ordre public et catholique, en particulier sur le lieu des faits;
3) soit autoriser un culte, en attendant de pouvoir prononcer plus tard son jugement sur les faits eux-mêmes.

Le jugement canonique de l'Évêque est normalement émis sous forme d'une loi, en général une «Ordonnance épiscopale», qui peut être incluse dans une "Lettre pastorale" et qui constitue un acte solennel du pouvoir législatif et judiciaire de l'Évêque. En général, l'Ordonnance émise prononce l'un des trois jugements suivants :
1) jugement positif : "L'origine surnaturelle des faits est certaine";
2) jugement négatif : "L'origine non surnaturelle des faits est certaine";
3) jugement intermédiaire : "L'origine surnaturelle des faits est incertaine".

C'est ainsi qu'ont procédé les Évêques qui ont reconnu canoniquement les apparitions de la Très Sainte Vierge :
- à La Salette (France 1846),
- à Lourdes (France 1858),
- à Pontmain (France, 1871),
- à Fatima (Portugal, 1917),
- à Beauraing (Belgique, 1932),
- à Banneux (Belgique, 1933),
- à Betania (Venezuela, 1976),
- et à Kibeho (Rwanda, 2001).


2) Le cas de « Dozulé »

Qu'en est-il pour « Dozulé » ? Nous possédons quatre documents émis par l'Autorité de l'Eglise :

A) Une Ordonnance promulguée par Mgr Badré, Évêque de Bayeux et Lisieux, le 24 juin 1985.
B) Une, Lettre du Cardinal Ratzinger, Préfet de la Congrégation pour la doctrine de la Foi, du 25 octobre 1985.
C) Une Déclaration de Mgr Badré, du 8 décembre 1985.
D) Une Déclaration de Mgr Pican, Évêque de Bayeux et Lisieux, du 15 mars 1991.

Les trois premiers documents ont été publiés dans la Documentation Catholique (DC n° 1911 du 2 février 1986, pages 169-171) et sont reproduits en annexe du livre du Père L'Horset. Le quatrième document a été publié par le Bulletin religieux du Diocèse de Bayeux. Nous étudierons successivement et brièvement ces quatre documents, afin d'essayer de clarifier la situation actuelle des faits et du message de « Dozulé » au regard de l'Église et de son Droit.
Les deux premiers documents cités sont incontestablement les plus importants : le premier parce qu'il est une véritable loi épiscopale, le second parce qu'il est une lettre du «Siège Apostolique». Différemment, le troisième est une simple "déclaration" qui a, en droit canonique comme en droit civil, une portée juridique relative et limitée. Et le quatrième, qui semble mixte, inclut deux ou trois phrases de type législatif, mais dans son ensemble tient lui aussi surtout de la "déclaration". Nous y reviendrons plus en détail.
Le premier document, l'Ordonnance de Mgr Badré, se présente comme un texte équilibré sur le fond et bien structuré dans la forme, fidèle à la tradition des lois épiscopales, avec cependant une faiblesse qu'il est utile de mettre en évidence, demeurant toujours sauf le respect dû à un acte épiscopal légitime. L'Ordonnance constate d'abord le rassemblement périodique de chrétiens sur la Haute-Butte de Dozulé : «Pour célébrer la Croix glorieuse de Jésus-Christ et prier pour la rédemption du monde». Notons qu'il s'agit là d'actes qui sont conformes à la mission de l'Église et à la vocation de tout baptisé. L'Ordonnance rappelle ensuite la constitution, le 27 avril 1984, d'une «Commission diocésaine chargée d'enquêter sur les motifs de ces rassemblements à Dozulé, et de porter un jugement sur les livres et les cassettes répandues dans le monde entier et relatant les événements de Dozulé».

La Commission reçoit donc une double mission :
1) enquêter sur les motifs des rassemblements à « Dozulé »;
2) "porter un jugement" , non directement sur les faits et le message de Dozulé, mais sur les livres et cassettes qui en parlent. Or ce qui importe objectivement et ce qui doit normalement constituer l'essentiel de la mission d'une telle Commission, c'est de proposer un jugement sur l'origine (divine, humaine ou diabolique) des faits et du message, et non sur le contenu de publications diverses qui n'engagent que leurs auteurs ou leurs éditeurs. Et la première mission de la présente Commission d'enquêter sur les motifs des rassemblements, ne répond pas non plus suffisamment à cette exigence du discernement de l'origine des faits et du message. Le reste de l'Ordonnance semble confirmer cette limitation de la mission réelle de la Commission diocésaine : les quatre parties qui constituent le dispositif juridique de l'Ordonnance ne font aucune mention de l'origine des faits et du message de « Dozulé », et donc ne portent aucun jugement canonique sur ces faits.

Ces quatre articles de l'Ordonnance constituent des dispositions canoniques classiques, disciplinaires et préventives, tout à fait légitimes et nécessaires face à des faits comme ceux de « Dozulé », à condition qu'elles soient prises dans l'attente et en vue d'un jugement canonique ultérieur qui viendra les confirmer, les modifier ou les infirmer.
L'article premier réprouve les publications dépourvues d'approbation ecclésiastique : cette disposition pose des problèmes pratiques que nous examinerons une prochaine fois.
L'article 2 ne reconnaît pas comme sanctuaire le domaine de la Haute-Butte de Dozulé, ce qui est normal dans un premier temps.
L'article 3 interdit toute construction religieuse et toute propagande ou collecte d'argent pour l'édification d'une croix à Dozulé, ce qui est une saine mesure de prudence, conforme d'ailleurs au message lui-même qui demande à l'Église et à personne d'autre d'élever la croix.

L'article 4 interdit aux prêtres, étant saufs les droits du curé de la paroisse, de célébrer la Messe ou d'organiser des réunions en rapport avec le message de « Dozulé », sous peine de sanction canonique, mesure un peu sévère mais pleinement légitime.

L'Ordonnance se poursuit par une exhortation pastorale, invitant les fidèles à recentrer toujours leur vie chrétienne sur le mystère de la Croix glorieuse du Sauveur, et sur les Sacrements de la Réconciliation et de l'Eucharistie, dans l'attente du retour du Seigneur : on reconnaît là une partie essentielle du message de « Dozulé ». L'Ordonnance s'achève par l'annonce de sa publication après la consultation du Siège Apostolique, consultation qui est traditionnelle et obligatoire pour les décisions épiscopales concernant les faits extraordinaires.

En conclusion de cette première partie, nous pouvons dire que, du point de vue du Droit de l'Église, l'Ordonnance de Mgr Badré est une loi exclusivement disciplinaire, qui ne juge pas l'affaire de « Dozulé » quant au fond. L'Ordonnance prend des mesures prudentielles légitimes, mais qui sont partielles et doivent être provisoires, dans l'attente d'un jugement ultérieur sur la nature et l'origine des faits de « Dozulé ». Car c'est cela qui importe et qui constitue le droit et le devoir de l'Évêque face à ces faits, et l'Évêque a grâce d'état pour cela: discerner et juger canoniquement si les faits et le message de « Dozulé » viennent de Dieu ou non. Et les fidèles ont un certain droit à le savoir, nous le verrons. L'Ordonnance n'en dit rien.
Cette Ordonnance est donc, non pas un point d'arrivée, mais un point de départ. Ce que nous confirmera la Lettre du Cardinal Ratzinger, et que nous examinons maintenant.


2. La Commission diocésaine et l’Enquête canonique

Dans la première partie, nous avons examiné l'Ordonnance de Mgr Badré du 24 juin 1985, et nous avons pu conclure que cette Ordonnance ne jugeait pas les faits de « Dozulé » quant au fond, ne se prononçant pas sur l'essentiel, c'est-à-dire sur l'origine divine ou non des apparitions et du message de « Dozulé ». Nous examinerons une prochaine fois ce que Mgr Badré dit dans sa déclaration du 8 décembre 1985, mais qui ne fait pas partie de l'Ordonnance. Cette Ordonnance donc ne touche directement ni aux apparitions, ni au message; elle est de caractère simplement disciplinaire, et ne fait que prendre des mesures légitimes et provisoires d'ordre public; elle ne constitue pas un point d'arrivée, mais un point de départ pour l'examen et le suivi de «l'affaire». Ce que nous confirme la Lettre du Cardinal Ratzinger du 25 octobre 1985.
Il est nécessaire auparavant pour mieux comprendre la nature, le sens et la portée de cette Lettre, d'examiner un peu ce que nous savons de la Commission diocésaine et de l'enquête qui ont précédé l'Ordonnance de l'évêque. Tout ce que nous avons dit et dirons est fondé sur un vaste dossier réuni sur « Dozulé » et sur de nombreuses rencontres avec les principaux acteurs et témoins de ces faits; si des lecteurs disposaient d'informations différentes ou complémentaires, nous les remercions de bien vouloir nous les communiquer : nous ne voulons défendre aucune thèse a priori, mais seulement la vérité, rien que la vérité et toute la vérité, à laquelle nous conduit l'Esprit-Saint, avec force et douceur, fortiter et suaviter, si nous le prions avec foi et amour.

1) Ce que nous ne savons pas
Le Cardinal Ratzinger accuse d'abord réception des documents qui lui ont été envoyés par l'évêque de Bayeux et Lisieux, et qui sont, écrit-il, le rapport de la Commission diocésaine et l'Ordonnance. Nous ne connaissons pas le contenu de ce rapport transmis par Bayeux à Rome, nous ne savons pas si ce rapport inclut, comme il le devrait en annexe et intégralement, tous les documents fondamentaux du dossier que sont :
1) L'original manuscrit de tous les Cahiers de Madame Madeleine Aumont (en particulier le premier Cahier, qui est une pièce capitale en faveur de l'authenticité possible des apparitions, authenticité sur laquelle seule l'Église peut se prononcer avec autorité).
2) L'original des procès verbaux rédigés par le Père L'Horset après chaque apparition.
3) Les témoignages écrits des nombreux témoins directs des apparitions, les témoignages écrits des grâces reçues par le message ou sur le lieu de « Dozulé », etc.
Ou bien si ce rapport inclut seulement les extraits de ces documents, choisis et ordonnés en fonction de quels critères objectifs ?

Nous ne savons pas non plus si ce rapport inclut, comme il le devrait, des études théologique, spirituelle, historique, canonique, médicale, etc. des faits, des personnes et du message de « Dozulé », études qui sont les mémoires doctrinaux et scientifiques rédigés par des membres de la Commission ou par des experts appelés par elle. Ces mémoires doivent être réalisés à la lumière non seulement de la Sainte Écriture, de la Tradition et des sciences, comme il se doit, mais aussi à la lumière de l'expérience de l'Église en matière de faits extraordinaires, expérience qui s'est singulièrement approfondie et enrichie depuis un siècle et demi avec les enquêtes canoniques et les jugements épiscopaux relatifs aux faits et apparitions de la Salette, Lourdes, Pontmain, Fatima, Beauraing, Banneux, Syracuse, etc.
Par ailleurs, nous ne savons rien officiellement de la Commission elle-même, ce qui ne nous semble pas tout à fait normal car le secret ne concerne que les interrogatoires des témoins et les délibérations de la Commission, mais pas la Commission elle-même. Nous ne connaissons pas la composition de cette Commission, qui devrait être composée de personnes remarquables à la fois par leur science et leur piété, leur sens de l'Église et leur ouverture au surnaturel, leur zèle pour le salut des âmes, leur amour de la vérité et leur liberté de tous préjugés rationalistes ou autres; et parmi eux au moins un ou deux experts en discernement spirituel, et particulièrement en faits mystiques. Toutes ces vertus souhaitables pour les membres d'une Commission d'enquête devraient être couronnées par la sainte crainte du Seigneur, qui vient de l'Esprit-Saint, car on ne brade pas impunément les dons de Dieu que sont les charismes authentiques : «Si Dieu a parlé, qui ne prophétiserait ?» (Am, 3/Cool. Les pasteurs ont le devoir grave d'examiner les charismes reçus par les fidèles et de retenir ceux qui sont bons, ceux qui viennent de Dieu : encore faut-il le savoir, donc discerner, et avec grand soin, car est en jeu le bien spirituel de l'Église.
C'est ce qu'enseignent l'Écriture et la Tradition, et c'est ce que répète le Concile Vatican II : «Eprouvant les esprits pour savoir s'ils sont de Dieu, les prêtres découvriront et discerneront dans la foi les charismes des laïcs sous toutes leurs formes, des plus modestes aux plus élevés, ils les reconnaîtront avec joie et les développeront avec ardeur» (Décret sur Le ministère et la vie des prêtres, § 9); «de la réception de ces charismes résulte pour chacun des croyants le droit et le devoir d'exercer ces dons dans l’Église et dans le monde, pour le bien des hommes et l'édification de l’Église, dans la liberté du Saint-Esprit qui souffle où il veut... C'est aux pasteurs qu'il appartient de porter un jugement sur l'authenticité et le bon usage de ces dons, non pas pour éteindre l’Esprit, mais pour éprouver tout et retenir ce qui est bon» (Décret sur L'apostolat des Laïcs, § 3).
De plus il n'est pas licite, pour justifier l'attentisme ou l'inaction, de se retrancher derrière la prétendue non autorité des révélations dites privées, car cela serait contraire à la doctrine et à la pratique de l'Église en la matière, jusque récemment.
Certaines révélations particulières ont une portée publique et engagent l'Église, entraînant pour ses Pasteurs de véritables obligations, au moins morales sinon juridiques. Lors d'un voyage aux Etats-Unis, Jean-Paul II déclarait publiquement que : «Fatima engage l’Église». Et plusieurs des derniers papes et évêques ont parlé ou écrit dans le même sens; faute de place, nous ne citerons que l'évêque de Liège déclarant vraies les apparitions de Banneux : «Nous croyons vraiment que la Sainte vierge est apparue et a parlé à Banneux. Cette conviction entraîne pour nous des obligations...».
Enfin nous ne savons pas non plus dans quel esprit, ni avec quelle méthode la Commission a procédé, ce qui ne fait pas non plus partie du secret de procédure. Nous reproduirons au terme de cette étude pour exemple, des extraits de l'admirable Ordonnance par laquelle Mgr Laurence, évêque de Tarbes, constituait publiquement la Commission d'enquête pour l'examen des apparitions de « Lourdes », en précisait la composition détaillée en nommant tous les membres soit par leur fonction, soit par leur nom, et lui indiquait dans quel esprit et avec quelle méthode elle devait procéder. Même chose pour « Fatima ». Pour « Dozulé » il n'en est rien et même, à notre connaissance, il n'existe aucun document juridique public autorisé, signé de l'évêque, constituant officiellement et publiquement la Commission : tout ce que nous avons trouvé, c'est un bref communiqué sans signature, inséré dans le bulletin diocésain "Eglise de Bayeux" du 13 mai 1984, page 275, informant que : «Une commission diocésaine a été constituée par Mgr l'évêque...», sans aucune précision, ni sur sa mission, ni sur sa composition. La Commission d'enquête a vécu environ un an et n'a plus donné aucun signe d'existence après la promulgation de l'Ordonnance de Mgr Badré. A « Lourdes » une commission de seize prêtres du diocèse a travaillé pendant quatre ans, aidée de la collaboration fréquente de plusieurs experts en diverses sciences, avec la consigne suivante publiée par l'évêque : «La Commission ne doit rien négliger pour s'entourer des lumières et arriver à la vérité, quelle qu'elle soit».

2) Ce que nous savons
Ce que nous savons du travail de la Commission, c'est d'abord qu'elle a entendu le Père L'Horset une ou deux fois, ce qui est très peu puisqu'il a été le tout premier témoin pendant plus de huit ans, d'abord des grâces eucharistiques reçues par Mme Aumont, ensuite des apparitions et du message qu'elle a reçus devant lui et devant de nombreux autres témoins, laïcs et religieuses.
Ce que nous savons ensuite, c'est que, peut-être à une exception près, aucun des principaux témoins directs des apparitions, laïcs ou religieuses, n'a été convoqué par la commission; même ceux qui avaient consciencieusement envoyé leur nom et adresse à la Commission n'ont jamais été convoqués par celle-ci. Cela paraît étonnant, mais c'est la vérité, et chacun peut la vérifier en interrogeant directement ces personnes, qui sont par ailleurs des chrétiens convaincus, des paroissiens fidèles et bien "normaux", et convaincus aussi de la réalité et de l'authenticité de ce à quoi ils ont assisté.
Et ceux qui ont reçu par « Dozulé » des grâces importantes n'ont pas été convoqués non plus, comme ce prêtre, qui envoya à la Commission le témoignage de sa conversion et de sa vocation sacerdotale par le message de « Dozulé » et qui ne fut jamais convoqué par elle, et d'autres comme lui. Est-ce que le Cardinal Ratzinger a été bien informé de cela ?
Ce que nous savons enfin du travail de la Commission, c'est qu'elle n'a jamais convoqué Mme Aumont. Cela semble presque incroyable, mais c'est pourtant vrai. Il est possible qu'une fois tel prêtre membre de la Commission soit passée la voir chez elle, mais incognito, non officiellement, sans se réclamer de la Commission et sans l'interroger au nom de celle-ci; mais cela n'est pas du tout sûr, car Mme Aumont a reçu beaucoup de prêtes incognito. Elle avait été reçue une fois, et une seule, par Mgr Badré, mais c'était environ dix ans avant la constitution de la Commission et sur la proposition du Père L'Horset, pour lui présenter Mme Aumont, puisque l'évêque n'avait jamais voulu venir sur les lieux pour se rendre compte par lui-même. Que la personne qui est objectivement la première intermédiaire des faits et du message de « Dozulé » n'ait jamais été convoquée par la Commission, pas plus que les principaux témoins directs, voilà qui est grave et qui jette une ombre sur toute l'enquête. Est-ce que le Cardinal Ratzinger a été bien informé de tout cela ?
Car dans l'enquête sur les faits extraordinaires, c'est l'audition répétée des personnes par qui ces faits surviennent qui constitue l'élément central et déterminant du travail de la Commission (et non "les faits périphériques", sur lesquels nous reviendrons) : ces personnes doivent être examinées et entendues de nombreuses fois par la Commission, qui a le devoir de les interroger de toutes les façons possibles, pour les mettre à l'épreuve des inévitables contradictions d'un interrogatoire à l'autre si tout ne vient pas de Dieu, ou au contraire pour constater la vérité inattaquable et imperturbable de leur témoignage, sous tous les points de vue, si tout vient de Dieu. C'est ainsi que Bernadette de « Lourdes » ou les trois enfants de « Fatima » ont été interrogés à de nombreuses reprises par la Commission et par l'évêque lui-même, et qu'inlassablement, à toutes les formes d'interrogations, ils ont répondu par la constante vérité qui signe les œuvres de Dieu. Cela n'a pas été fait pour « Dozulé », loin de là.

La conclusion s'impose d'elle-même au lecteur de bon sens et de bonne volonté :
L'enquête canonique menée sur « Dozulé » par la Commission diocésaine est frappée d'insuffisances graves; en aucun cas ses travaux ne sauraient être considérés comme satisfaisants et encore moins achevés; et ses conclusions remises à l'évêque ne peuvent être, dans le meilleur des cas, que partielles et provisoires; il faut que cela soit su, pour le bien des fidèles et des pasteurs. Car «On ne se moque pas de Dieu» (Ga, 6/7).
Nous terminerons ici cette deuxième partie, avec la note d'humour paisible et d'espérance joyeuse qui caractérise le P. L'Horset : «on peut donc espérer qu'un jour une nouvelle commission diocésaine, faisant appel cette fois à des témoins authentiques, qui n'avaient jamais été consultés la première fois, permettra à notre évêque de suivre cette affaire avec la même vigilance prudente!» (Dozulé, Récit inédit du premier témoin, 2e édition, p. 16).


3. La Lettre du Cardinal Ratzinger du 25 octobre 1985

Nous avons examiné :
- dans la première partie, l'Ordonnance de Mgr Badré du 24 juin 1985 (Paix et Joie n° 12);
- dans la deuxième partie, la Commission diocésaine et l'Enquête canonique qui ont précédé ladite Ordonnance (Paix et Joie n° 13).

Nos conclusions ont été les suivantes :
1) l'Ordonnance de Mgr Badré est seulement disciplinaire et ne juge pas les faits et le message de « Dozulé » quant au fond, c'est-à-dire quant à leur origine surnaturelle ou non;
2) l'Enquête canonique menée par la Commission diocésaine souffre d'insuffisances graves, et ses conclusions ne peuvent être que partielles et provisoires.

Examinons maintenant le deuxième document officiel, la Lettre adressée le 25 octobre 1985 par le Cardinal Ratzinger à Mgr Badré.
Après avoir accusé réception du rapport de la Commission diocésaine et de l'Ordonnance de l'Evêque de Bayeux, le Cardinal écrit que sa Congrégation «a examiné avec attention ces documents et approuve la procédure que vous avez suivie ainsi que les dispositions de votre ordonnance».
Que Rome approuve les dispositions de l'Ordonnance disciplinaire de Mgr Badré, cela est normal car ces dispositions sont légitimes, nous l'avons déjà vu en détail. Par contre, comment le Cardinal peut-il écrire que la Congrégation approuve la procédure suivie, si comme nous l'avons montré, l'Enquête canonique souffre d'insuffisances graves ? Pour répondre complètement à cette question, il faudrait consulter les archives de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi ou celles du diocèse de Bayeux, en particulier pour connaître le contenu exact du dossier transmis par Bayeux à Rome, car c'est sur ce dossier que la Congrégation a travaillé et s'est prononcée.
En attendant notre question est donc : comment expliquer cette apparente approbation par Rome d'une procédure diocésaine manifestement inachevée ou défaillante ?
Nous donnerons de brefs éléments de réponse, forcément partiels, dont certains sont des certitudes et d'autres des hypothèses; éléments qui ne s'excluent pas les uns les autres, mais peuvent se compléter et préparer la réponse claire que permettra un jour la connaissance directe du rapport de la Commission.

1) Certitude : le fait que la Commission n'a pas interrogé directement, ni fait examiner médicalement la principale intéressée, Mme Madeleine Aumont, ni les principaux témoins présents aux apparitions hormis le curé, est en nette contradiction avec les «normes de procédures pour le jugement de présumées apparitions et révélations» adoptées en février 1978 par la même Congrégation et approuvées par le Pape Paul VI.
2) Hypothèse : si la Congrégation a pu approuver une procédure ne respectant pas les Normes édictées par elle-même, c'est peut-être parce que le rapport donnait l'impression, involontairement il faut espérer, que ces Normes avaient été respectées. Ce rapport comprend certainement des éléments sur Mme Aumont, venant de diverses sources, en particulier de l'unique entrevue quelle eut avec l'Évêque, dix ans avant la constitution de la Commission, le tout laissant peut-être supposer un interrogatoire canonique et un examen médical dans les règles de l'art, mais qui n'ont jamais eu lieu. De même pour les témoins : en présentant des interrogatoires de divers témoins, le rapport donne peut-être l'impression que les témoins principaux ont été entendus, alors que cela est inexact.

3) Certitude : Rome considère que l'affaire « Dozulé » n'est pas close canoniquement, et demande explicitement qu'elle fasse l'objet de toute l'attention et des décisions ultérieures nécessaires. Le Cardinal écrit en effet à l'Évêque que la Congrégation «ne doute pas que vous suiviez ultérieurement cette affaire avec la même vigilance prudente et preniez au besoin les mesures opportunes». Du point de vue canonique, cette phrase est déterminante : elle prouve que l'Ordonnance de Mgr Badré n'est pas considérée par Rome comme portant un jugement et nous confirme qu'à ce jour les faits de « Dozulé » n'ont été l'objet d'aucun jugement canonique : ni approuvés, ni condamnés.
4) Hypothèse : l'approbation de la procédure par Rome est purement "formelle". Rome approuve globalement que l'Évêque ait constitué une Commission diocésaine composée de plusieurs "experts", que cette Commission ait mené une enquête canonique comportant des interrogatoires de personnes liées aux faits, qu'elle ait rédigé un rapport pour l'Evêque, et que celui-ci ait promulgué une Ordonnance basée sur ce rapport. Rome approuve la "forme" canonique extérieure de la procédure, qui semble régulière, sans rien dire, pour le moment, sur le "contenu" de cette procédure.
5) Hypothèse : Rome n'a approuvé cette procédure que relativement à son objet, à savoir les mesures disciplinaires d'urgence, motivées surtout par l'agitation de certains autour de « Dozulé » et du message. Cette même procédure aurait probablement été déclarée insuffisante si elle avait débouché sur une Ordonnance épiscopale portant jugement sur le fond de l'affaire.
6) Certitude : l'approbation de Rome est introductive et provisoire; elle n'est qu'une permission, un nihil obstat, pour permettre à l'Évêque d'aller de l'avant dans l'examen de l'affaire, et pour l'y encourager, comme le fait clairement la Lettre du Cardinal Ratzinger.
7) Certitude : dans cette Lettre, selon sa pratique traditionnelle en la matière, Rome ne donne aucun avis sur les faits et le message de « Dozulé » eux-mêmes, contrairement à ce que semblait attendre Mgr Badré lorsqu'il écrivait : «Cette présente Ordonnance sera publiée lorsque le Siège Apostolique aura fait connaître son opinion sur les événements de Dozulé». Cette "opinion" attendue n'est pas venue, et alors l’Évêque aurait jamais dû publier son ordonnance !? Mais il a bien fait de la publier tout de même, car elle était et demeure un bon point de départ pour la reprise de l'enquête, qui pourrait conduire à un véritable jugement canonique de l'affaire, en vue du bien de milliers de fidèles, et de toute l'Église, puisque «lorsqu'un membre souffre, tout le corps souffre» (1 Co, 12/26).

Conclusion : la Lettre du Cardinal Ratzinger correspond certainement au dossier qui lui a été transmis, mais ce dossier ne correspond probablement pas à la réalité objective des faits principaux de « Dozulé ». L'autorité a le droit et le devoir grave de discerner si ces faits principaux comportent en eux-mêmes des aspects d'apparence négative, mais elle ne doit pas les confondre avec les aspects négatifs extérieurs, venant de faits autres et secondaires, dus à la faiblesse ou à la malice des hommes et du démon; de même qu'on ne saurait remettre en question la vérité des guérisons qu'opère un bon médicament à cause des effets secondaires pénibles qu'il produit.
Ces faits principaux sont les grâces eucharistiques, les apparitions et le message qu'a reçus Mme Aumont en présence de plusieurs témoins dignes de foi, le tout consigné dans les deux seuls documents crédibles que sont les "Procès-verbaux" du Père L'Horset et les remarquables "Cahiers" de Mme Aumont, simple femme sans instruction, le tout contresigné par la discrétion et l'obéissance scrupuleuse et souvent crucifiante à l'autorité de Mme Aumont et du Père L'Horset depuis lors, et les grâces reçues par de nombreuses personnes à travers « Dozulé ». Voilà les faits principaux qui doivent être l'objet principal de l'enquête et du discernement de l'Église.


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Message par Her Ven 3 Sep 2010 - 11:59


(Suite du texte)

4. La déclaration de Mgr Badré du 8 décembre 1985

Nous avons examiné successivement :
- l'Ordonnance de Mgr Badré du 24 juin 1985;
- la Commission diocésaine et l'Enquête canonique de 1984-1985;
- la Lettre du Cardinal Ratzinger du 25 octobre 1985.

Nos conclusions ont été les suivantes :
1) l'Ordonnance de Mgr Badré est seulement disciplinaire et ne juge pas les faits et le message de « Dozulé » quant au fond;
2) l'Enquête canonique menée par la Commission diocésaine souffre d'insuffisances graves, et ses conclusions ne peuvent être que partielles et provisoires;
3) Rome ne considère pas que l'affaire de « Dozulé » est close canoniquement, et demande explicitement qu'elle fasse l'objet de l'attention et des décisions ultérieures nécessaires; de plus, si la Lettre du Cardinal Ratzinger correspond certainement au rapport qui lui a été transmis par Bayeux, ce rapport ne correspond probablement pas à la réalité objective des faits principaux de Dozulé.

Il nous faut maintenant examiner le troisième document officiel que nous possédons : la Déclaration de Mgr Badré du 8 décembre 1985. Contrairement à son Ordonnance, la Déclaration de Mgr Badré semble porter un Jugement, et qui serait négatif sur les faits et le message de « Dozulé », par les deux phrases suivantes qui, du point de vue canonique, constituent l'essentiel de la déclaration :
1) «Je ne peux discerner les signes qui m'autoriseraient à déclarer authentiques les apparitions dont il est fait état, ou à reconnaître une mission qui serait donnée à l'Eglise de diffuser ce message»;
2) «Les écrits publiés contiennent des accents et des exigences tout à fait inacceptables».
Pourrait-on en conclure que le jugement canonique que Mgr Badré n'a pas prononcé dans son Ordonnance du 24 juin, il le prononce dans sa Déclaration du 8 décembre ?

Il est donc nécessaire d'examiner attentivement la forme et le contenu de ce document.

1. Forme de la Déclaration
Ce document se présente lui-même comme une "Déclaration". Or, pour le Droit de l'Eglise, une Déclaration ne peut que rappeler ou interpréter un droit antérieur, mais ne peut pas créer un droit nouveau ; de même que, pour le Magistère de l'Église, «Le terme de déclaration indique que le document n'enseigne pas de doctrines nouvelles, mais il rappelle et résume la doctrine catholique définie et enseignée dans des documents précédents du Magistère et donne la juste interprétation...» .
La valeur d'une Déclaration est donc égale à la valeur du droit ou de la doctrine antérieurs auxquels elle se réfère directement sans pouvoir dire "plus" qu'eux. Contrairement à une Ordonnance, qui a autorité de par sa forme de loi, si son contenu est légitime, une Déclaration n'a d'autorité que celle de ses références et de son contenu spécifique. Quel est donc le contenu de la Déclaration de Mgr Badré ?

Faisons auparavant, à la lumière du paragraphe précédent, plusieurs remarques importantes :
1) bien que présentée comme liée à l'Ordonnance et publiée en même temps qu'elle, la Déclaration en est aussi volontairement distincte et séparée;
2) cette Déclaration est postérieure à l'envoi du dossier à Rome et à la Lettre du Cardinal Ratzinger : elle n'a donc reçu aucune approbation de la part de Rome;
3) en tant que Déclaration, elle ne peut rien ajouter à l'Ordonnance du point de vue canonique, nous l'avons vu;
4) les deux phrases ayant l'apparence d'un jugement, citées plus haut, n'ont pas été intégrées à l'Ordonnance et sont donc privées de l'autorité formelle de l'Ordonnance;
5) ces deux phrases de la Déclaration sont des nouveautés par rapport à l'Ordonnance et non une reprise ou une interprétation de celle-ci, et donc, dans le contexte d'une simple Déclaration, elles ne peuvent absolument pas avoir valeur de jugement canonique. C'est notre première conclusion.

Venons-en au contenu de la déclaration.

2. Contenu de la Déclaration
La première partie du document est un rappel théologique utile, qui sert de cadre générique à la seconde partie et ne nécessite pas de commentaire particulier ici. La seconde partie comprend trois «remarques», dont deux spécifiques à « Dozulé », qu'il nous faut maintenant examiner.
La première «remarque» affirme que «les grâces particulières (ou charismes précision dans le texte) reçues par chacun sont d'abord personnelles». Cette affirmation est une inexactitude théologique. En effet, c'est le contraire que l'Église enseigne : le "charisme" est une grâce particulière, donnée d'abord, non pour le bien de celui qui la reçoit, mais pour le bien des autres et de l'Église, ce qui différencie le "charisme" des vertus et des dons. Saint Thomas d'Aquin enseigne que cette grâce particulière «est infusée par Dieu dans les hommes pour le salut de leur prochain et non pour leur salut personnel. (...) Les charismes ont pour but l'utilité de l'Eglise, d'après les paroles de l'Apôtre: "Les dons visibles de l’Esprit-Saint sont donnés à chacun pour l'utilité de l’Église" (1 Co, 12/7)» . Enseignement traditionnel que confirme le Catéchisme de l'Eglise Catholique : «Extraordinaires ou simples et humbles, les charismes sont les grâces de l'Esprit-Saint qui ont, directement ou indirectement, une utilité ecclésiale, ordonnés qu'ils sont à l'édification de l'Eglise, au bien des hommes et aux besoins du monde» (no 799). Donc, contrairement à ce que dit la Déclaration, les "charismes" ou grâces particulières ne sont pas d'abord personnelles, pour le bien privé, mais elles sont d'abord ecclésiales, pour le bien public de l'Église et du monde.
La première "remarque" continue en affirmant que «Il appartient à l'autorité de l'Église de discerner si ces charismes peuvent servir à l'édification du Peuple de Dieu». Nous avons là une nouvelle inexactitude, à la fois théologique et canonique : le rôle de l'autorité ne peut pas être de discerner si tel "charisme" peut servir à l'édification de l'Église, car ce n'est pas ce pouvoir-là qu'a l'autorité. Les "charismes", nous l'avons vu, contribuent par nature à l'édification de l'Église, et ceux qui les reçoivent ont le droit et même le devoir de les mettre en œuvre dans l'Église . Le rôle de l'autorité consiste donc seulement, et c'est aussi son droit et son devoir, à discerner si telle manifestation spirituelle dans l'Église est ou non un charisme authentique, c'est-à-dire si son origine est divine ou non. Concrètement, pour le cas de « Dozulé », cela signifie que la mission de l'autorité n'est pas de décider si les faits et le message de « Dozulé » sont utiles pour l'Eglise, car, s'ils viennent de Dieu ils sont forcément utiles pour l'Église; la mission de l'autorité est de discerner et de juger si les faits et le message originels de « Dozulé » viennent de Dieu ou non. Et la grâce d'état lui est donnée pour cela : «le jugement sur l'authenticité des charismes appartient à ceux qui détiennent l'autorité dans l'Église, à qui il revient spécialement, non pas d'éteindre l'esprit, mais de tout éprouver et de retenir ce qui est bon» (Vatican II, Lumen Gentium, 12).

La deuxième "remarque" nous dit : «ce qui se passe à Dozulé, l'action et l'agitation, la collecte de fonds... la propagande fanatique.... la condamnation sans appel... me font estimer, en conscience, qu'au-delà de toute cette agitation, je ne peux discerner les signes qui m'autoriseraient à déclarer authentiques les apparitions dont il est fait état, ou à reconnaître une mission qui serait donnée à l'Église de diffuser ce message». Ce "discernement" apparaît à la fois insuffisant et illogique, pour au moins deux raisons :
1) il ne cite comme motifs de l'appréciation négative donnée que des faits secondaires nés autour des faits principaux de « Dozulé », et qui n'en sont que des parasites et non des fruits;
2) il dit en substance, que les faits secondaires empêchent de discerner les faits principaux, qu'à cause de la fumée des hommes et du démon on ne peut discerner si le feu vient de Dieu. Alors que c'est justement l'une des fonctions premières du discernement en ce domaine que de séparer le secondaire du principal, d'étudier directement et en priorité les faits essentiels et originels; et pour cela de les extraire et les protéger de tout le fatras de l'agitation humaine qui se greffe sur eux, si on ne l'empêche pas; comme des parasites sur un arbre sain que le jardinier a négligé de protéger : qui est responsable de l'affaiblissement de l'arbre, les parasites, l'arbre ou le jardinier ? Ce travail de discernement et de protection n'a pas été fait mais peut encore être fait pour permettre, par étapes, un véritable jugement par le Pasteur légitime, soutenu par les prêtres et chrétiens de bonne volonté unis derrière lui, faisant leur l'attitude évangélique de sainte Thérèse de Lisieux : «Moi je dis la vérité tout entière... je n'ai jamais cherché que la vérité» .

La troisième "remarque" affirme que «les écrits publiés contiennent des accents et des exigences tout à fait inacceptables», sans préciser s'il s'agit du message lui-même ou des divers commentaires déjà publiés; comme pour les faits de « Dozulé », la déclaration ne distingue pas les écrits principaux, que sont le message et les cahiers de Mme Aumont, des écrits secondaires que sont les commentaires qui n'engagent que leurs auteurs. Cinq "accents inacceptables" sont ensuite énumérés, que nous n'annoterons ici que brièvement :
1) "La valeur salvatrice de la seule démarche de Dozulé" : mais n'en est-il pas de même pour d'autres pratiques de piété, approuvées par l'Église, comme le scapulaire du Carmel, les oraisons de sainte Brigitte, les neuf premiers vendredis ou les cinq premiers samedis, toutes exigeant comme « Dozulé », foi et repentir ?
2) "Le caractère ultime et définitif du message" : mais n'y-a-t-il pas un caractère "ultime" conforme à l'urgence de l'Evangile, au "signe de Jonas", parce que lui faisant prophétiquement écho dans l'urgence du présent ? Quant au caractère "exclusif" le lecteur peut se reporter à la réponse faite à cette objection par le Père L'Horset dans son livre, p. 205 de la 2e édition.
3) "La mise en valeur de Dozulé, Terre Sainte, Nouvelle Jérusalem" : le message ne dit pas cela, mais que « Dozulé » est "une ville bénie et sacrée", et que "ici vous verrez la nouvelle Jérusalem"; il est certain que cela est déconcertant et mystérieux, comme souvent les choix de Dieu, mais il est certain aussi que cela n'est en rien contraire à la Révélation.
4) "L'eschatologie douteuse et assez mal venue à l'approche de l'an 2000" : que ce message comporte des difficultés, c'est indéniable, comme toute prophétie, y compris celles de l'Écriture; mais qu'il soit "douteux", c'est une appréciation vague, qui demande à être précisée et prouvée; quant à "l'approche de l'an 2000", aujourd'hui passé, ce n'est pas un critère théologique mais sociologique, qui ne concerne pas le présent discernement : Dieu est libre de choisir et les temps et les lieux.
5) "Sans parler des détails matériels, en particulier les dimensions gigantesques de la Croix" : et si, tout bien réfléchi, les dimensions étonnantes de la Croix, actualisant la "folie de l'Evangile" (cf 1 Co, 1/18-28), constituaient au contraire un signe paradoxal de l'authenticité du message de « Dozulé » ?


Conclusions

En examinant la forme de la déclaration de Mgr Badré nous avons montré que :
1) ce document ne peut pas avoir valeur de jugement canonique. Après avoir analysé son contenu, nous pouvons conclure en outre que :
2) ne faisant aucune référence explicite ou implicite au droit général ou particulier de l'Église, cette déclaration n'est pas, en tant que telle, un acte canonique et n'engage pas l'autorité de l'Évêque;
3) la présence de plusieurs inexactitudes, insuffisances et imprécisions renforce la certitude que cette déclaration n'est pas un acte du magistère de l'Évêque, au sens du canon 753, et que si l'Évêque s'y exprime publiquement c'est en tant que "docteur privé";
4) tout en ayant droit au respect des fidèles, cette déclaration ne requiert cependant pas leur adhésion.

La déclaration s'achève par une citation du Cardinal Newman (*), hélas malencontreuse, car elle ne reflète ni la pensée de Newman, ni celle de l'Eglise, nous le montrerons une autre fois.
Terminons aussi en citant Newman : «Il est vrai que bien des fois les Chrétiens se sont trompés en croyant discerner le Retour du Christ. Mais mieux vaut mille fois croire qu'Il vient quand Il ne vient pas, qu'une seule fois croire qu'Il ne vient pas quand Il vient... Un jour donc les phénomènes célestes seront des signes, un jour les troubles des nations seront aussi des signes. Nous pouvons nous tromper encore et montrer ainsi notre ignorance. Mais il n'y a rien de ridicule ou de méprisable dans notre ignorance, et il y a beaucoup de piété dans notre attente... J'aimerais mieux être celui qui, par amour du Christ et défaut de science, prend pour un signe de son Retour quelque spectacle insolite dans le ciel, plutôt que l'homme qui, par abondance de science et manque d'amour, ne fait que rire de cette erreur» (Sermon sur l’Attente).

(*) Voici le texte du Cardinal Newman, accompagnant la Déclaration de Mgr Badré. Le Cardinal est présenté comme un «célèbre converti du XIXe siècle» :
«Ce n’est pas foi, mais crédulité ou superstition, de prêter l’oreille à de vains contes d’apparitions, de charmes, de présages et autres choses semblables qui ont cours en des pays chrétiens. La raison est que nous avons déjà la Révélation. Les miracles auxquels nous croyons nous rendent suspects d’autres miracles étrangers à la structure du Christianisme»
(L’ensemble de la Déclaration de Mgr Badré est reprise dans le n° 1633, page 535, du 3 juin 1973 de La Documentation Catholique).


5. Le document de Mgr Pican du 15 mars 1991

Dans les quatre parties précédentes, nous avons étudié successivement :
1) l'Ordonnance de Mgr Badré du 24 juin 1985;
2) la Commission diocésaine et l'Enquête canonique de 1984-1985;
3) la Lettre du Cardinal Ratzinger du 25 octobre 1985;
4) la Déclaration de Mgr Badré du 8 décembre 1985.

Nos conclusions ont été respectivement les suivantes :
1) l'Ordonnance de Mgr Badré est seulement disciplinaire et ne juge pas les faits et le message de « Dozulé » quant au fond;
2) l'Enquête canonique menée par la Commission diocésaine souffre d'insuffisances graves, et ses conclusions ne peuvent être que partielles et provisoires;
3) Rome ne considère pas que l'affaire de « Dozulé » est close canoniquement, et demande qu'elle fasse l'objet de l'attention et des décisions ultérieures nécessaires; de plus, si la Lettre du Cardinal Ratzinger correspond certainement au rapport qui lui a été transmis par Bayeux, ce rapport ne correspond probablement pas à la réalité objective des faits principaux de « Dozulé »;
4) la Déclaration de Mgr Badré ne peut en aucun cas avoir valeur de jugement canonique, et elle ne constitue pas non plus un acte de magistère ou de gouvernement qui engage l'autorité de l'évêque : donc, différemment de l'Ordonnance, cette Déclaration ne peut pas exiger l'adhésion des fidèles.

Il nous reste à examiner le quatrième et dernier document officiel que nous possédons sur « Dozulé » : celui de Mgr Pican du 15 mars 1991. Comme il est sans doute moins facile à trouver que les trois documents précédents, nous le reproduisons en annexe à cet article, pour permettre à nos lecteurs de le relire maintenant, avant de poursuivre...

A) La position actuelle de l'Eglise ne peut être que provisoire
Le lecteur se rend compte que ce texte de Mgr Pican est complexe et composite : il contient, d'une part, des affirmations qui ont une certaine portée canonique, mais légitime seulement en partie; il contient, d'autre part, un titre et des commentaires dont le genre littéraire serait plutôt délicat à définir, du moins pour un catholique respectueux de la dignité épiscopale. Etant donné le but de nos articles, qui est de clarifier la situation actuelle de « Dozulé » au regard du droit de l'Eglise, nous nous limiterons, ici, à étudier brièvement les affirmations de ce document qui ont ou semblent avoir une certaine portée canonique.
Mgr Pican demande d'abord aux fidèles de se référer et de se conformer à l'Ordonnance et à la Déclaration publiées par Mgr Badré, et que plus loin il dit "«maintenir" : cette demande d'obéissance est légitime pour l'Ordonnance, mais pas pour la Déclaration, ainsi qu'il a été montré respectivement dans les premières et quatrième parties de notre étude, auxquelles nous renvoyons. L'évêque poursuit : "Ces documents constituent la réponse de l'Eglise et établissent sa position". Comme nous l'avons montré, seul le premier document, l'Ordonnance, constitue une réponse canonique de l'Église, qui est légitime mais seulement disciplinaire et ne peut donc être de soi définitive, puisqu'elle ne se prononce pas sur le fond. De plus, la Lettre du Cardinal Ratzinger, qui n'est pas citée, fait aussi partie de la réponse et de la position provisoires de l'Église.

L'évêque ajoute : "Les termes retenus en 1985 valent pour 1991 et les années à venir". Cette affirmation est abusive et, canoniquement, elle est nulle et non avenue. En effet: ou bien, d'un point de vue magistériel, elle supposerait que les termes retenus en 1985 sont infaillibles ou au moins définitifs, ce qui est évidemment impossible pour le magistère particulier d'un évêque concernant un point non défini par l'Autorité suprême de l'Eglise; ou bien, d'un point de vue juridique, cette affirmation supposerait que l'affaire « Dozulé » est déjà passée à l'état de chose jugée (voir canon 164 §1), ce qui ne peut être le cas, puisque les faits et le message de « Dozulé » n'ont jamais été canoniquement et régulièrement jugés par l'autorité compétente, comme nous l'avons montré dans les articles précédents. De plus, cette affirmation ne tient pas compte de la Lettre de Rome qui "ne doute pas que vous suiviez ultérieurement cette affaire avec la même vigilance prudente, et preniez au besoin les mesures opportunes qui, en cette matière, relèvent de votre propre responsabilité épiscopale".

Première conclusion
Les termes retenus en 1985 ne valent donc que jusqu'à nouvelle échéance, jusqu'à ce que l'évêque ou l'un de ses successeurs les modifie, les annule, ou éventuellement les transforme en véritable jugement, après un sérieux complément d'enquête canonique qui satisfasse aux exigences du droit et de la procédure de l'Eglise en ce domaine.

B) « Dozulé » et la communion avec l'Église
Mgr Pican écrit ensuite : "« Dozulé » et ses diffuseurs ne sont pas en communion avec l'Eglise".
Cette phrase est d'une gravité extrême et peut à bon droit impressionner certains fidèles, leur laissant penser, d'une part, que l'Église a tranché, d'autant que le document se termine par une affirmation allant dans le même sens : "L'Église a arrêté la position à tenir et à communiquer. Tenons-la. Diffusons-la"; leur laissant penser, d'autre part, que l'Église a condamné, et qu'affirmer ou défendre l'authenticité de « Dozulé » serait d'une certaine façon se séparer de l'Église...
Il convient donc d'examiner et d'évaluer cette phrase avec attention et précision. En suivant par sécurité les auteurs les plus exigeants, on peut dire que la rupture d'un fidèle avec la pleine communion spirituelle et juridique de l'Église peut se produire de trois façons principales :
a) par une sanction d'excommunication de la part de l'Autorité;
b) par le schisme, l'hérésie ou l'apostasie, qui entraînent l'excommunication ipso facto;
c) par le péché grave, qu'il soit ou non connu et sanctionné extérieurement.

Ce troisième mode de rupture concerne la communion spirituelle ou intérieure avec l’Église, les deux premiers concernent la communion juridique ou extérieure qui seule nous intéresse ici. L'intention de l'évêque exprimée par la phrase citée ci-dessus pourrait donc être :
a) soit de porter une sanction, qui serait une excommunication adressée aux "partisans" et "diffuseurs" de « Dozulé »;
b) soit de constater un fait, qui serait que les "partisans" et "diffuseurs" de « Dozulé » ont rompu d'eux-mêmes la communion avec l'Église.

Notons que dans les deux cas, que nous allons examiner, il faudrait que soient donnés les motifs canoniques précis et les références au droit de l'Église qui permettraient d'affirmer cette rupture de communion, ce que ne fait pas le document.
a) Les "partisans" et "diffuseurs" de « Dozulé » seraient-ils excommuniés par l'évêque ? Le droit de l'Église prévoit que "nul ne sera puni à moins que la violation externe de la loi ou du précepte ne lui soit gravement imputable" (canon 1321 § 1), et précise que l'évêque ne peut user de l'excommunication "qu'avec la plus grande modération et seulement pour les délits très graves" (canon 1318). Pour qu'il puisse y avoir excommunication, il faut donc qu'il y ait un délit grave, délit étant entendu au sens canonique d'un acte extérieur, moralement mauvais (tout délit implique donc un péché) et sanctionné explicitement par la loi canonique. Tant que l'Autorité n’a pas jugé canoniquement et négativement les faits et le message de « Dozulé », le fait d'être convaincu de leur authenticité et de leur importance, et de les faire connaître autour de soi, ne peut évidemment en aucune façon constituer un délit, ni un péché, et encore moins un "délit très grave" passible d'une excommunication. Il est vrai que certaines personnes commettent des imprudences et des excès, qui méritent les justes avertissements de l'Autorité. Il est vrai aussi que quelques personnes, mai éclairées et prétendant obéir directement à Dieu, semblent avoir choisi la voie d'une désobéissance plus ou moins masquée à l'Église. A l'encontre de ces quelques personnes-là seulement, des sanctions canoniques pourraient et devraient être légitimement portées par l'Autorité, qui d'ailleurs contribueraient grandement à clarifier la situation; mais cela n'a jamais été fait jusqu'à présent.

Deuxième conclusion
Dans l'état actuel des choses, les fidèles qui croient en l'origine divine des faits et du message de « Dozulé » et qui pour cette raison le diffusent ou se rendent sur les lieux, ne sont pas excommuniés, et d'ailleurs ne peuvent pas l'être légitimement et validement.
b) Les "partisans" et "diffuseurs" de « Dozulé » se mettent-ils eux-mêmes hors de la communion de l'Église ? Cela n'est possible que de trois façons : par l'hérésie, l'apostasie ou le schisme (canon 1364). Or, selon le droit de l'Église, "on appelle hérésie la négation obstinée, après la réception du baptême, d'une vérité qui doit être crue de foi divine et catholique, ou le doute obstiné sur cette vérité; apostasie le rejet total de la foi chrétienne; schisme le refus de soumission au Pontife suprême ou de communion avec les membres de l'Église qui lui sont soumis" (canon 751). L'adhésion de fidèles catholiques au message de « Dozulé » ne les a aucunement conduits à rejeter la foi chrétienne, au contraire certains l'ont retrouvée, et ils ne sont donc évidemment pas concernés par l'apostasie. Ils ne sont pas concernés non plus par l'hérésie, tant que l'Autorité n'aura affirmé canoniquement et avec la confirmation de Rome, que le message de « Dozulé » contient au moins une hérésie. Seraient-ils concernés par le schisme ? Les canonistes de l'Université de Salamanque précisent que "pour commettre un délit de schisme, deux conditions sont nécessaires : avoir été baptisé dans l'Église catholique et avoir quitté par la suite cette Église" (commentaire au canon 1364). En croyant message de « Dozulé », les fidèles n'ont jamais eu de près ou de loin l'intention de quitter l'Église. Quant aux fidèles qui ont pu désobéir à telle disposition disciplinaire de l'Ordonnance de Mgr Badré, ils peuvent mériter de justes sanctions canoniques s'ils obstinent dans un refus d'obéissance à un ordre ou une interdiction de l'Autorité (canon 1371), mais ils ne sont pas non plus pour cela en état de schisme, car "il ne faut pas confondre schisme et désobéissance. Celle-ci est une simple transgression, par exemple de lois pontificales; celle-là est un refus délibéré et volontaire de la communion, donc une rébellion" .

Troisième conclusion
Les fidèles qui adhèrent au message de « Dozulé » ne sont concernés en raison de cette adhésion, ni par l'apostasie, ni par l'hérésie, ni par le schisme, et leur adhésion à « Dozulé » ne les met donc aucunement hors de la pleine communion avec l'Église, s'ils ne s'en sont pas séparés d'une autre façon, mais qui ne concerne pas « Dozulé ».
En effet, il convient d'ajouter et de préciser encore ceci : il est possible que certains, qui se sont faits "partisans" et "diffuseurs" de « Dozulé » de façon spontanée ou calculée, ne soient pas en communion avec l'Église; cependant ce n'est certainement pas leur lien à Dozulé qui les met actuellement hors de la communion, mais autre chose qui est complètement étranger à « Dozulé » et indépendant de leur adhésion sincère ou feinte au message de « Dozulé ». Il faut démanteler avec la plus grande vigueur les amalgames produits par des raisonnements erronés ou simplement hâtifs, du genre : certains partisans de « Dozulé » ont une attitude sectaire, donc « Dozulé » engendre une attitude sectaire, donc « Dozulé » est un faux message; ou encore: certains partisans de « Dozulé » ne sont pas en communion avec l'Eglise, donc « Dozulé » est un faux message, donc tous les partisans de « Dozulé » ne sont pas en communion avec l'Église; etc.

Quatrième conclusion
La phrase de Mgr Pican est inacceptable et irrecevable telle quelle. Si le contexte de ce document le permettait, la bienveillance, le respect et la charité, qui, doivent toujours constituer notre attitude fondamentale de disciples du Christ, pourraient nous faire voir dans cette phrase un simple constat, mal formulé et sans portée canonique, du fait que peut-être certains partisans et diffuseurs de « Dozulé », qui sont le petit nombre, ne sont pas en communion avec l’Église, mais pour des raisons qu'un discernement honnête et sérieux doit reconnaître complètement étrangères aux faits et au message de « Dozulé ».

B) "Pseudo" et "Gogo"
Plus loin, Mgr Pican écrit : "Ce pseudo-message, dont l'extravagance et le caractère absolu ne méritent pas qu'on s'y arrête..."; l'expression de pseudo-message revient trois fois dans le document, et donc ne peut pas être considérée comme un écart occasionnel de langage. "Pseudo" est un mot grec, qui vient du substantif "pseudos" qui signifie mensonge, tromperie ou du verbe "pseudô" qui signifie mentir, tromper. Ainsi l'évêque laisse penser que le message de « Dozulé » serait un mensonge ou une tromperie, et donc inévitablement que la messagère qui l'a reçu et transmis aurait menti ou aurait été trompée. Mais cela l'évêque, "authentique docteur et maître de la foi des fidèles confiés à ses soins" (canon 753), n'a absolument pas la liberté de le dire ou même de le suggérer sans une enquête qui le prouve, et de façon irréfutable. L'évêque n'a pas le pouvoir de prononcer des jugements ex nihilo, qui ne soient fondés sur des arguments rationnels et théologiques sérieux et suffisants. Ainsi, dans l'état actuel des choses, un évêque ne pourrait pas promulguer une ordonnance qui prononce un jugement définitif sur « Dozulé », négatif ou positif, sans un complément substantiel d'enquête; et s'il le faisait quand même, l'ordonnance serait illégitime.

Cinquième conclusion
L'évêque n'a pas le droit, dans un document qui se veut officiel, de qualifier le message de « Dozulé » de "pseudo-message" et d'"extravagant", sans que cela soit sérieusement prouvé.
Pour terminer, en rappelant que "tout contribue au bien de ceux qui aiment Dieu" (Rm, 8/28), nous encourageons nos lecteurs et les vrais amis de « Dozulé » à ne pas juger ou critiquer l'Autorité, mais à prier avec confiance et persévérance pour l'évêque dont la tâche n'est évidemment pas facile, face aux "pressions déplacées, extravagantes et fanatiques" auxquelles il dit devoir faire face à propos de « Dozulé », ce que nous croyons volontiers. Par la prière et la pénitence, il nous faut aider notre évêque à aller de l'avant sur la voie de la vérité, ou pour le dire tout de go, avec un humour gentiment britannique et discrètement piquant : go! go!


6. Que faire maintenant ?

Nous rappelons d'abord les cinq étapes précédentes de notre étude, en résumant les conclusions que nous avons pu établir :

1) L'Ordonnance de Mgr Badré de 24 juin 1985.
Notre conclusion : l'Ordonnance de Mgr Badré est seulement disciplinaire et ne juge pas les faits et le message de « Dozulé » quant au fond; les fidèles sont cependant tenus d'obéir aux mesures disciplinaires légitimes que l'ordonnance contient et que nous expliciterons au cours de cette sixième partie.
2) La Commission diocésaine et l'Enquête canonique de 1984-1985.
Notre conclusion : l'Enquête canonique menée par la Commission diocésaine souffre d'insuffisances graves, et ses conclusions ne peuvent être que partielles et provisoires
3) La Lettre du Cardinal Ratzinger du 25 octobre 1985.
Notre conclusion : Rome ne considère pas que l'affaire de « Dozulé » est close canoniquement, et demande qu'elle fasse l'objet de l'attention et des décisions ultérieures nécessaires; de plus, si la Lettre du Cardinal Ratzinger correspond certainement au rapport qui lui a été transmis par Bayeux, ce rapport ne correspond pas à la réalité objective des faits principaux de « Dozulé ».
4) La Déclaration de Badré du 8 décembre 1985.
Notre conclusion : cette Déclaration de Mgr Badré ne peut en aucun cas avoir valeur de jugement canonique, et elle ne constitue pas non plus un acte de magistère ou de gouvernement qui engage l'autorité de l'évêque : donc, différemment de l'Ordonnance, cette Déclaration ne peut pas exiger l'adhésion des fidèles.
5) Le document de Mgr Pican du 15 mars 1991.
Notre conclusion : ce document contient des affirmations abusives, canoniquement irrecevables, en particulier les trois phrases suivantes :
a) "Les termes retenus en 1985 valent pour 1991 et les années à venir";
b) "Les partisans de la thèse (?) de Dozulé et ses diffuseurs ne sont pas en communion avec l'Église";
c) "Ce pseudo-message, dont l'extravagance et le caractère absolu ne méritent pas qu'on s'y arrête...".

En conséquence, ce document ne peut exiger l'adhésion des fidèles, sauf la partie qui confirme les normes disciplinaires légitimes de l'Ordonnance de Mgr Badré.

Ces conclusions permettent d'affirmer de façon certaine que:

A) jusqu'à présent les faits et le message de « Dozulé » n'ont jamais été jugés canoniquement et régulièrement par l'Autorité de l'Église;
B) les catholiques peuvent librement croire à l'origine divine des faits et du message de « Dozulé » tout en demeurant dans la pleine communion dans l'Église si par ailleurs ils ne s'en séparent pas par une désobéissance disciplinaire obstinée (comme le font certains), ou pour d'autres raisons, doctrinales ou morales, dont « Dozulé » n'est pas la cause mais seulement l'occasion (comme le font d'autres). Ceci étant acquis, que peuvent ou doivent faire les fidèles qui croient à l'authenticité des faits et du message de « Dozulé » et qui veulent avant tout obéir à Dieu en obéissant à l'Église ?

1) L'acte premier, qui constitue la contribution la plus efficace à la victoire de la vérité pour « Dozulé », comme pour tout, est la décision personnelle de se mettre en route tout de suite vers la sainteté, de répondre à l'appel pressant du Christ en vue de son Retour, en reconnaissant d'abord notre impuissance radicale et en nous appuyant sur Jésus seul et sa Mère inséparablement, pour devenir vraiment humbles, patients et charitables ainsi que le demande le message, Cette décision exige la mise en oeuvre confiante et persévérante des moyens de sanctification que Dieu nous enseigne et nous donne par son Église : le silence du cœur et la prière avant tout, spécialement l'oraison, l'adoration et le rosaire; l'exercice de la présence de Dieu et la retraite intérieure permanente : "Priez sans cesse" (I Th, 5/17 et Lc, 18/1); la réception fréquente des sacrements de l'Eucharistie et du Pardon; la connaissance du Mystère par la fréquentation assidue et aimante de la Bible et du Catéchisme de l'Église; l'observance humble des commandements de Dieu et de l'Eglise; la fidélité ponctuelle et aimante au devoir d'état; l'esprit de pénitence et le renoncement effectif à l'esprit du monde, spécialement à l'orgueil et à l'impureté; les petits sacrifices faits pour le seul amour de Jésus, sacrifié pour nous sur la Croix; le service de l'Église, des pauvres et des petits de toutes sortes; en bref, à l'école de sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus, tout faire dans la petitesse, la douceur et l'humilité du cœur, d'abord et même seulement "pour faire plaisir au bon Dieu", ce qui se résume dans l'imitation de la Vierge Marie et la consécration à son Cœur immaculé.
2) Méditer ces quelques paroles du message et d'autres : "Pourquoi avez vous peur ? Pourquoi doutez-vous ? Je suis là" (4 janvier 1974); "Sans dire un mot, méditez dans votre cœur les paroles que vous avez entendues. Malgré le temps qui s'écoulera, votre foi doit rester inébranlable" (2 janvier 1976); "Sachez que c'est au moment où vous n'y croirez plus que s'accomplira mon message, car vous ne savez ni le Jour, ni l'Heure où Je reviendrai dans la Gloire" (5 décembre 1975); "Le temps est venu pour le monde de se repentir, car un changement universel est proche" (1er novembre 1974); Porter "le message à ceux qui ont la charge de l'accomplir, avec confiance et humilité" (21 février 1975); "Persévérez dans la prière, le jeûne et l'abstinence" (14 mars 1975); "Priez et faites pénitence sans vous lasser" (6 octobre 1978); "Votre calme et votre silence sont les signes visibles de ma Parole dans ce monde où l'action et l'intrépidité dominent" (6 octobre 1978); "Réjouissez-vous, car le temps est proche où le Fils de l'Homme reviendra dans la Gloire" (1er mars 1974); "Soyez toujours dans la joie" (5 octobre 1973); "Réjouissez-vous, réjouissez-vous sans cesse dans le Seigneur... Soyez humbles, patients, charitables" (7 septembre 1973); "Aimez votre prochain comme Je vous aime, que votre regard soit amour et bonté pour chacun d'entre vous" (1er mars 1974); "Obéissez à votre supérieur" (6 octobre 1978); "Cette Sainte Année doit se prolonger jusqu'à l'élévation de la Croix Glorieuse" (4 juillet et 28 mars 1975).
3) Dire chaque jour la prière de Dozulé (voir 7 septembre 1973, 5 octobre 973 et 7 mars 1975) "avec recueillement et humilité" (21 mars 1975). N'ayant pas encore reçu d'approbation ecclésiastique, cette prière peut être dite de façon privée, individuellement ou en groupe, à la maison ou à l'église, mais pas publiquement au cours d'un office liturgique.
4) Diffuser largement cette prière, selon la volonté exprimée dans le message (31 mai 1974), mais toujours avec discrétion et sobriété, et dans le respect de la discipline de l'Église. Il serait peut-être utile de la faire imprimer avec la précision indiquée en italique au paragraphe précédent.
5) Continuer de faire connaître le message (voir 11 avril 1975), avec un total désintéressement matériel et spirituel (3 mai 1974), sans commentaires ajoutés, qui sont souvent inutiles et parfois dangereux; et toujours dans l'obéissance à l'Autorité légitime de l'Église, dont nous ont largement donné l'exemple Mme Aumont et le Père L'Horset. Si Dieu veut, nous reviendrons une prochaine fois sur cette question de l'obéissance à l'Église, en particulier sur la légitimité ou non de l'article premier de l'Ordonnance de Mgr Badré qui "réprouve formellement les publications qui ne portent pas l'approbation d'un Ordinaire", question délicate que nous avions laissée en attente dans la première partie de notre étude, et qui ne peut être résolue par la simple citation des deux canons que l'Ordonnance rappelle en note.
6) Faire connaître le message de préférence à travers les cahiers de Madeleine Aumont et le livre du Père Victor L'Horset qui sont les deux seuls témoignages authentiques et originaux.
7) Le faire connaître en particulier aux prêtres et aux religieuses (Voir 19 septembre et 26 décembre 1975).

Cool N'adhérer et ne contribuer à aucune des associations qui ont fait de « Dozulé » une "affaire personnelle", critiquant l'Autorité de l'Église, ou critiquant Mme Aumont ou le Père L'Horset, ou mélangeant le message de « Dozulé » avec des interprétations ou des idées étrangères à l'esprit comme à la lettre du message et de l'Évangile.
9) S'abstenir de participer à toute propagande ou à toute collecte en vue de la construction d'une croix "glorieuse" ou d'un sanctuaire ou d'autre chose à « Dozulé » : le message confie l'élévation de la Croix Glorieuse à l'Église et à elle seule (Voir 12 juin 1973, 3 mai 1974 et 1er novembre 1974).
10) Rester réservé à l'égard de nombreux messages qui circulent aujourd'hui, même s'ils semblent "en harmonie" avec celui de « Dozulé » : "Soyez candides comme des colombes et prudents comme des serpents" (Mt, 10/16). En demeurant bien sûr, ouvert et bienveillant envers les charismes prophétiques, cependant il faut en général se montrer très prudent vis-à-vis des "révélations" venant de locutions ou de visions "intérieures", et bien considérer sur la durée leurs vrais fruits spirituels. En effet, la tradition de l'Église nous enseigne que l'illusion humaine est courante en ces manifestations : "Il n’est pas rare de voir des gens qui pour avoir entendu à l'occasion d'une méditation des paroles intérieures, les baptisent aussitôt de communication divine et, très convaincus, s'en vont proclamant: Dieu m'a dit ceci, Dieu m'a répondu cela; et il se fait qu'il ne s'agit que d'illusions de l'imagination, de paroles qu'on s'adresse à soi-même" ; "Il se rencontre des personnes dont la tête et l'imagination sont si faibles qu'elles croient voir tout ce qu'elles pensent. Cet état est bien dangereux" ; la même Sainte enseigne qu'en cas de conflit entre des révélations et l'Autorité de l'Église, c'est à l'Autorité qu'il faut obéir, car des révélations on ne peut jamais être absolument sûr . La Tradition de l'Église nous enseigne aussi qu'en ces révélations "intérieures", l'intrusion diabolique est facile, même s'il s'y trouve beaucoup de choses très belles et très vraies. Car le démon "déguisé en ange de lumière" (2 Co, 11/14) aime dire des choses très belles et très vraies pour mieux tromper les âmes imprudentes désireuses de révélations, de signes ou de miracles . Le démon est disposé à perdre un peu pour gagner beaucoup, et même à perdre beaucoup pour gagner encore plus, par exemple discréditer complètement le message de « Dozulé » en faisant en sorte que tout soit "amalgamé" aux yeux de l'Église et du monde dans "la secte de Dozulé", où il n'y aurait plus de place pour les distinctions : tout ce qui touche « Dozulé », tous ceux qui croient à « Dozulé » feraient partie, de "la secte". Le démon aurait ainsi atteint son but : au lieu que ce soient les groupes sectaires gravitant autour de « Dozulé » qui soient neutralisés ou même se convertissent par l'intervention ferme de l'Église, c'est « Dozulé » qu'il aurait réussi à faire engloutir dans "la secte" en profitant du vide pastoral et juridique laissé de fait par l'Autorité locale de l'Église.
11) Les fidèles peuvent librement se rendre sur place, et sur la Haute Butte et dans l'église de Dozulé à condition que cela se fasse de façon discrète et pour le moment de façon privée, individuellement ou en groupe, sans participer aux prières et "organisées" par telle ou telle association sur ces lieux, et sans participer à des messes ou autres offices liturgiques qui seraient célébrés sur le territoire de la paroisse de Dozulé en dehors des offices paroissiaux. Pour ce qui est du sacrement du Pardon, il ne faut le recevoir que de prêtres dont on est sûr qu'ils sont en communion avec l'Église catholique, en particulier par leur obéissance aux dispositions disciplinaires et légitimes de l'Ordonnance de Mgr Badré.
12) Les fidèles qui le souhaitent pour des raisons sérieuses peuvent recourir directement au Pape selon une antique tradition de l'Église (voir canon 1417). Ainsi des catholiques peuvent recourir au Saint-Siège contre une décision de leur évêque diocésain, à deux conditions :
1) Qu'ils le fassent en tant que personnes agissant, soit individuellement, soit ensemble par une action commune, mais pas en tant qu'associations constituées.
2) Qu'ils aient subi un grave dommage, qui bien sûr peut être un dommage spirituel .

Pour le cas particulier des apparitions, le droit de l’Église précise que Rome peut intervenir sur la demande de fidèles qui sont :
a) en communion avec leurs Pasteurs;
b) non mus par un esprit sectaire;
c) et dont le recours n'est pas motivé par des raisons suspectes, comme par exemple de contraindre l'évêque à modifier ses décisions légitimes, de confirmer un groupe sectaire, etc... . Cette Congrégation peut alors, si cela est possible, entreprendre un nouvel examen des faits concernés, distinct de celui réalisé par l'évêque.

Aux conditions ci-dessus, un tel recours canonique à Rome est donc tout à fait possible pour « Dozulé », à la condition supplémentaire que la motivation n'en soit pas de "faire reconnaître Dozulé", mais bien de "faire la Vérité" sur « Dozulé ».


7. L’obéissance à l’Église empêche-t-elle des publications sur Dozulé ?

Etude de l'article 1er de l'Ordonnance de Mgr Badré du 24 juin 1985

Dans les parties précédentes de notre étude, nous avions volontairement laissé en suspens le problème des publications d'écrits sur les faits et le message de « Dozulé », par des fidèles qui désirent très justement demeurer dans l'obéissance à l'Église : c'est une question canoniquement délicate, et il convenait de la traiter avec un soin particulier, ce que nous essaierons de faire ici.

1) L'article 1er de l'Ordonnance de Mgr Badré du 24 juin 1985 dispose : "En vertu des canons 823 et 824 du Code de Droit canonique, je réprouve formellement la publication de livres, brochures, prières, cassettes, qui ne portent pas l'approbation d'un Ordinaire".
2) Note : le droit de l'Église appelle Ordinaire ceux qui ont reçu la charge de l'autorité dans l'Église et qui l'exercent sur une partie de l'Église : principalement les évêques diocésains (et ceux qui participent à leur autorité : vicaires généraux ou épiscopaux), qui sont appelés Ordinaire du lieu; et aussi les supérieurs de certains instituts religieux (canon 134).
3) Le canon 823 cité par l'Ordonnance établit d'abord que "les pasteurs de l'Eglise ont le devoir et le droit de veiller à ce qu'il ne soit pas porté de dommage à la foi ou aux mœurs des fidèles par des écrits ou par des moyens de communication sociale". Il s'agit de la mission générale de vigilance de l'évêque (canon 392), appliquée ici au domaine particulier de la transmission de la pensée par des écrits ou d'autres moyens.
4) Le canon 823 établit ensuite que les évêques ont le devoir et le droit "d'exiger que les écrits touchant à la foi ou aux moeurs, que les fidèles se proposent de publier, soient soumis à leur jugement".
5) La Congrégation pour la Doctrine de la Foi précise : "En vertu du droit qu'il a de veiller sur l'intégrité de la foi et des moeurs, et s'il avait pour cela des raisons particulières et spécifiques, l'Evêque diocésain pourrait aussi exiger, par un précepte particulier (canon 49), que ces écrits [touchant à la foi et aux mœurs] soient soumis à son jugement (canon 823 §1) (...). Ce précepte pourrait être imposé pour des cas particuliers, soit pour des personnes ou pour des catégories de personnes, soit pour des matières déterminées" .
6) Il faut remarquer que les deux textes à peine cités, et qui constituent en cette matière le droit en vigueur depuis 1983, disent, différemment du droit précédemment en vigueur, que l'évêque peut exiger que les écrits destinés à publication soient soumis à son jugement (judicium), et non plus à son approbation (approbatio) ou à son autorisation ou permission (licentia). Dans une loi chaque mot est minutieusement pesé, et "les lois ecclésiastiques doivent être comprises selon le sens propre des mots dans le texte et le contexte" (canon 17); l'interprétation et l'exécution de la loi doivent donc être conformes au sens propre des mots qui l'expriment.
7) Par ailleurs, "les lois qui restreignent le libre exercice des droits sont d'interprétation stricte" (canon 18). Or l'éventuelle obligation faite aux fidèles, par précepte particulier, de soumettre leurs écrits au jugement de leur Ordinaire constitue une restriction explicite du droit à la liberté d'expression et d'initiative (canons 215; 216; 218; 225), droits par ailleurs toujours implicitement conditionnés par le respect de la foi et des mœurs. Le canon 823 doit donc être interprété strictement : cela signifie que l'évêque ne peut plus légitimement exiger, sous le Code de 1983, que les écrits concernant « Dozulé » obtiennent l'approbation d'un Ordinaire comme le demande l'Ordonnance, mais seulement qu'ils soient soumis à son jugement comme le précise le canon auquel l'Ordonnance se réfère.
Cool Une différence importante entre l'obtention de l'autorisation ou l’obtention de l'approbation, que voudrait exiger l'Ordonnance, et la simple soumission au jugement, seule prévue par le droit actuel, est que le fidèle peut satisfaire à l'obéissance en soumettant simplement son écrit au jugement de l'Ordinaire du lieu, sans qu'il lui soit nécessaire d'obtenir de celui-ci une autorisation d'éditer, autrement dit un imprimatur. Et le fidèle peut publier même s'il n'a pas l'autorisation explicite, pourvu qu'il ne reçoive pas une interdiction explicite, écrite et motivée; l'évêque peut très bien lui répondre : "je ne puis accorder l'imprimatur à votre livre pour telles raisons.... mais je ne vous interdis pas de le publier".
9) En effet, dans le droit actuel de l'Église, la possibilité qu'a l'évêque d'exiger que des écrits soient soumis à son simple jugement, lui offre, de façon très souple et différenciée, le choix entre trois types de réponse :
a) autoriser explicitement un écrit en accordant un imprimatur,
b) interdire explicitement un écrit et éventuellement le réprouver ensuite publiquement s'il est publié malgré son interdiction;
c) ne pas interdire un écrit, sans pour cela lui accorder un imprimatur.
10) Cette troisième possibilité, propre au nouveau Code en vigueur depuis 1983, permet de répartir les écrits publiés sans imprimatur en trois catégories :
a) les écrits soumis au jugement de l'évêque et qui ne sont pas interdits par lui;
b) les écrits qui sont, par l'évêque, interdits avant publication ou réprouvés après publication;
c) les écrits qui n'ont pas fait l'objet d'un jugement épiscopal. Dans le cas des nombreuses publications concernant « Dozulé », cela permettrait aux fidèles de faire la distinction entre :
a) d'une part, des écrits honnêtes et sérieux comme les Cahiers de Mme Aumont (dont de nombreux fidèles, prêtres et théologiens attestent l'authenticité spirituelle et la qualité théologique), les livres du Père L'Horset, du Père Manceaux et de quelques autres, qui méritent objectivement de ne pas être interdits, même si pour des raisons non liées à la foi ou aux mœurs, l'autorité ne veut pas pour le moment leur concéder un imprimatur,
b) d'autre part, de nombreux écrits pas très "catholiques", peu sérieux, pas toujours honnêtes et souvent extravagants, qui méritent objectivement d'être fermement interdits avant publication et sévèrement réprouvés après publication, pour le bien des âmes et de l'Église.
11) Cette troisième possibilité est plus qu'une subtilité canonique : dans le contexte actuel de profusion incontrôlé d'écrits d'apparence chrétienne mais contenant des doctrines hétérodoxes, des spiritualités frelatées ou des révélations d'origine douteuse, elle constitue un instrument de tri minimum et relatif, permettant d'orienter au moins un peu les fidèles de bonne volonté dans le choix de leurs lectures, et de protéger leur foi de la dispersion et de toutes sortes de dangers.
12) Cette distinction pratique entre "permission de publier" ou imprimatur, et "non interdiction de publier" vient de ce que l'imprimatur est devenu pour beaucoup comme une approbation officielle par l'autorité du contenu de l'écrit en question, alors que l'imprimatur ne fait qu'attester que le texte examiné peut être publié sans dommage pour la foi et les mœurs, mais ne garantit aucunement qu'il ne contient pas d'erreurs ou, dans le cas de révélations privées, que ces révélations sont authentiques. La permission d'éditer ne signifie jamais que l'évêque approuve ou recommande l'écrit permis : l'auteur reste le seul responsable de ce qu'il a écrit, et ne peut aucunement arguer de l'imprimatur pour prétendre que l'autorité de l'Église partage ou soutient ses idées.
13) Pour remédier à ces ambiguïtés sur le sens de l'imprimatur, le nouveau Code tend à réserver généralement l'imprimatur à des écrits qui touchent ou engagent au moins indirectement la mission publique de l'Eglise : c'est ainsi que les écrits vendus ou donnés dans les églises non seulement doivent avoir été soumis au jugement de l'autorité mais doivent avoir obtenu la permission d'être édités (canon 827 § 4). Pour les publications privées, le droit laisse en pratique à la discrétion des évêques le choix entre imprimatur ou non interdiction de publier. Une chose est claire: dans la lettre et dans l'esprit du droit actuel, le refus de l'imprimatur ne signifie plus une interdiction de publier si celle-ci n'est pas explicitement manifestée et motivée par écrit à l'auteur.
14) Il faut noter aussi qu'il y a sans doute une confusion de termes dans l'Ordonnance qui emploie approbation à la place de permission: dans le droit actuel, l'approbation, plus forte que la permission, signifie un engagement de l'autorité sur l'écrit approuvé, et ne saurait donc être exigée d'emblée pour des écrits sur Dozulé. De plus, l'approbation préalable exigée par l'Ordonnance pour les écrits sur Dozulé est réservée par le droit aux éditions des Saintes Ecritures, des Livres liturgiques et des Catéchismes ou livres d'enseignement (canons 825 à 827). C'est là une autre raison pour laquelle on peut dire que l'exigence par l'Ordonnance d'une approbation préalable pour les écrits sur Dozulé est illégitime.
15) Enfin, toujours d'après le canon 823, les évêques ont le devoir et le droit "de réprouver les écrits qui nuisent à la foi droite ou aux bonnes mœurs". Notons d'abord que ne peut être réprouvé, au cas par cas, que tel écrit bien défini, déjà publié et examiné, et non tous les écrits à venir sur une matière déterminée comme le fait pour « Dozulé » l'Ordonnance.
16) D'autre part le texte même du canon 823 à peine cité indique que le motif de la réprobation d'un écrit ne peut être que la nuisance pour la foi droite ou les bonnes moeurs des fidèles. Aux termes de ce canon, l'évêque ne peut pas légitimement réprouver des écrits pour le motif "qu'ils ne portent pas l'approbation d'un Ordinaire" comme le fait l'Ordonnance, et ce d'autant moins que le motif invoqué lui-même n'est pas conforme au droit, comme nous l'avons montré. Ce que l'évêque peut faire, pour respecter pleinement le droit comme il le doit (canon 392), c'est exiger que tous les écrits sur « Dozulé » soient soumis au jugement de l'Ordinaire du lieu de l'auteur ou de l'éditeur (canon 824 §1), et prévoir par précepte particulier des sanctions canoniques déterminées (canons 1319, 1339 et 1371, etc.) contre les auteurs et les éditeurs qui publieraient en passant outre à cette exigence tout à fait légitime.
17) Notons aussi qu'en vertu des canons 823 et 824 auxquels elle se réfère, l'ordonnance ne peut pas réprouver des cassettes audio ou vidéo comme elle le fait, car ces canons et les autres canons du Code sur la censure s'appliquent seulement "à tout écrit destiné à la publication" comme le précise le canon 824 §2. "La censure préalable ne concerne pas les enregistrements sonores ou visuels" ; "la discipline canonique en cette matière est limitée aux livres et à tous les écrits destinés à être largement divulgués. Il n'existe pas de prescriptions en ce qui concerne les disques, les vidéos, cassettes et autres formes modernes de diffusion de la pensée" .
18) Un autre doute plus grave pèse sur l'article 1er de l'Ordonnance : il veut exiger un imprimatur pour les écrits sur « Dozulé » alors que par ailleurs, en France au moins et sauf exceptions rarissimes, l'autorité ecclésiastique n'accorde pratiquement plus jamais l'imprimatur à des écrits relatant des révélations dites privées, et ce par un choix "déontologique" lié aux ambiguïtés exposées ci-dessus en (12) et (13). L'Ordonnance met ainsi les fidèles de bonne volonté dans une situation moralement impossible : l'autorité leur dit d'un côté qu'il faut l'imprimatur pour écrire sur « Dozulé », et de l'autre côté que l'imprimatur n’est pas accordé pour des révélations privées. Cela revient à vouloir empêcher toute publication sur « Dozulé », bonne ou mauvaise, ce qui est certainement contraire à l'esprit et à la lettre du droit actuel de l'Église. Cela revient même en fait à empêcher surtout les bonnes publications et à favoriser les mauvaises, puisque les auteurs ayant le sens de l'Église hésiteront à publier à cause de l'Ordonnance, alors que les autres ne s'en feront aucun vrai scrupule.
19) Or, il doit être moralement possible d'obéir à la loi. La légitimité d'une loi qui met les fidèles dans l'impossibilité morale d'obéir est au moins douteuse. Si une loi probablement illégitime peut, dans certains cas, obliger en conscience, cependant "à l'obligation d'obéir il faut mettre cette restriction: si le commandement est trop difficile pour la faiblesse humaine, s'il impose pratiquement un acte héroïque, ou si pour tel sujet en particulier l'obéissance se complique d'un inconvénient extraordinaire et grave, l'obligation tombe: il doit être moralement possible d'observer la loi" .
20) Pour cette raison et pour les autres raisons données ci-dessus, la légitimité de l'article 1er de l'Ordonnance est douteuse, au moins en partie. Or une loi douteuse ne saurait obliger les fidèles en conscience sous peine de péché, ni sous peine de sanction. C'est bien regrettable pour « Dozulé », car cela ne contribue pas à la séparation tellement nécessaire entre les écrits qui peuvent être lus sans danger pour la foi ou les mœurs, et les écrits qu'il faut fermement proscrire et qui ne manquent pas. Précisons que la liberté des fidèles à l'égard de l'article ne s'étend aucunement aux autres articles de l'Ordonnance, qui sont eux pleinement légitimes et qui obligent en conscience. Mais "dans les cas douteux, il est permis d'adopter l'interprétation la plus bénigne [de la loi], la plus favorable à la liberté [des fidèles]" . Nous concluons que, dans l'état actuel des choses, les fidèles gardent la liberté d'écrire et de publier sur « Dozulé », avec malheureusement pour seule contrainte directe celle de leur conscience, éclairée ou erronée.

Père Jean - Marie


ANNEXE 1 (relative au chapitre 2) : Commission d’enquête, le modèle de Lourdes

Nous publions, pour l'édification de nos lecteurs et la réflexion de nos pasteurs, des extraits de l'Ordonnance de l'Évêque de Tarbes constituant publiquement une Commission d'enquête sur les apparitions de « Lourdes » :

«Des faits d'une haute gravité, se rattachant à la religion, qui remuent le diocèse et retentissent au loin, se sont passés à Lourdes, depuis le 11 février dernier (...).
Nous avons cru que l'heure n'était pas venue de nous occuper utilement de cette affaire; que pour asseoir le jugement qu'on attend de nous, il fallait procéder avec une sage lenteur, se défier de l'entraînement des premiers jours, laisser calmer les esprits, donner du temps à la réflexion et demander des lumières à une observation attentive et éclairée (...).
Nous voulons que ces faits soient d'abord soumis aux règles sévères de la certitude qu'admet une saine philosophie; qu'ensuite, pour décider si ces faits sont surnaturels et divins; on appelle à la discussion de ces graves et difficiles questions, des hommes spéciaux et versés dans les sciences (...).
Nous désirons avant tout que, pour arriver à la vérité, aucun moyen ne soit omis. C'est donc pour éclairer la religion et la piété de tant de milliers de fidèles, pour répondre à un besoin public, fixer des incertitudes et calmer les esprits, que nous cédons aujourd'hui aux instances qui se renouvellent depuis longtemps de toutes parts; nous appelons la lumière sur des faits qui intéressent au plus haut degré les fidèles, le culte de Marie, la religion elle même. Nous avons résolu, à cet effet, d'instituer dans le diocèse une commission permanente pour recueillir et constater les faits qui se sont passés ou qui pourraient se produire encore dans la Grotte de Lourdes, ou à son occasion; pour nous les signaler, nous en faire connaître le caractère, et nous fournir ainsi les éléments indispensables, afin d'arriver à une solution (...).
A ces causes, le Saint Nom de Dieu invoqué, Nous avons ordonné et nous ordonnons ce qui suit :
Art. 1 - Une commission est instituée dans le diocèse de Tarbes, à l'effet de rechercher :
1) Si des guérisons ont été opérées par l'usage de l'eau de la Grotte de Lourdes (...), et si ces guérisons peuvent s'expliquer naturellement ou si elles doivent être attribuées à une cause surnaturelle ?
2) Si les visions que prétend avoir eues dans la Grotte l'enfant Bernadette Soubirous sont réelles et, dans ce cas, si elles peuvent s'expliquer naturellement ou si elles revêtent un caractère surnaturel et divin ?
3) Si l'objet apparu a fait des demandes, manifesté des intentions à cette enfant ? Si celle-ci a été chargée de les communiquer ? à qui ? et quelles seraient les demandes ou intentions manifestées ?
4) Si la fontaine qui coule aujourd'hui dans la Grotte existait avant la vision que Bernadette Soubirous prétend avoir eue ?
Art. 2 - La commission ne nous présentera que des faits établis sur des preuves solides; elle nous adressera sur ces faits des rapports circonstanciés contenant son avis.
(...)
Art. 5 - Nous recommandons avec instance à la commission d'appeler souvent dans son sein des hommes versés dans les sciences (...) : la commission ne doit rien négliger pour s'entourer des lumières et arriver à la vérité, quelle qu'elle soit.
Art 6 - La commission se compose des neuf membres du Chapitre de notre cathédrale, des supérieurs de nos grand et petit séminairs, du supérieur des missionnaires du diocèse, du curé de Lourdes et des professeurs de dogme, de morale et de physique de notre séminaire (...).
Art. 7 - M. N., chanoine-archiprêtre, est nommé président de la commission. MM. les chanoines T. et S. sont nommés vice-présidents (...).
Art. 8 - La commission commencera ses travaux immédiatement, et se réunira aussi souvent qu'elle le jugera nécessaire.
(...)

Le 28 juillet 1858,
 Bertrand-Sévère, Évêque de Tarbes.


ANNEXE 2 (relative au chapitre 5) : Le document de Mgr Pican du 15 mars 1991

Document de Mgr Pican paru dans Eglise de Bayeux n° 6 du 24 mars 1991 :

«Dozulé 1991 : Rien de nouveau... "Le piège à gogos!" Non aux pressions Non à l'amalgame - Non au pseudo-message».
"Nombre de chrétiens de bonne volonté, de bon sens et de bonnes dispositions s'inquiètent, à bon droit, des pressions exercées par les messagers de la cause de Dozulé. Ils écrivent et demandent des clarifications. Personne n'a aucun mandat de diffusion et ne peut se prévaloir de l'avoir reçu de l'évêque de Bayeux et Lisieux. Monseigneur Badré a établi un document sous la forme d'une Ordonnance en 1985, prolongée par sa déclaration du 8 décembre de la même année. Je vous demande de vous y référer et de vous y conformer. Ces documents constituent la réponse de l'Église et établissent sa position. Les termes retenus en 1985 valent pour 1991 et les années à venir. Ces pressions déplacées, extravagantes et fanatiques développent une attitude sectaire incompatible absolument avec celle dont doivent se réclamer les fidèles de l'Église catholique. Les partisans de la thèse de Dozulé ne sont pas en communion avec l'Église.
Dans le souci d'éclairer les chrétiens, je demande aux fidèles de l'Église catholique de ne pas se laisser intoxiquer par la propagande sans fondement sur ce phénomène. En outre, le domaine de la Haute Butte ne doit en aucun cas, être considéré comme un lieu sacré approuvé par l'Ordinaire de ce diocèse. Je maintiens les dispositions de l'Ordonnance du 24 juin, établie par mon prédécesseur Monseigneur Jean Badré, ainsi que les termes de sa déclaration du 8 décembre 1985.
J'interdis donc à tout prêtre d’organiser, d’accompagner et à plus forte raison de présider toute réunion en relation avec ce pseudo-message de Dozulé et de participer à des rassemblements sur la Haute Butte.
J’interdis également à tout prêtre de célébrer l’Eucharistie sur la Haute Butte notamment le 28 mas 1991, et de célébrer dans le cadre explicite d’un pèlerinage, ce jour-là comme les autres jours à l’intention de Dozulé.
Ne détournons pas l’Eucharistie à des fins partisanes, surtout le jour où les communautés chrétiennes rassemblées dans la communion font mémoire du sacrement de l’Amour, en solennisant le Jeudi saint et le Signe de l’Unité [ce qui précède est la confirmation des interdictions de l'ordonnance de Mgr Badré].
Ce pseudo-message, dont l'extravagance et le caractère absolu ne méritent pas qu'on s'y arrête, est habilement commercialisé sous la forme de tracts, de supports médiatiques, d’appels divers relancés régulièrement et d’ouvrages de vulgarisation. Cette surabondance donne une impression de sérieux : elle est proprement illusoire et rallie les gogos. Elle réussit même à opposer les Associations qui se prévalent de diffuser le véritable et authentique message et ses multiples versions de référence.
Ne nous laissons pas abuser par cette surenchère commerciale et mensongère. Il faut raison garder, foi célébrer, charité développer, souci des petits et des humbles renouveler.
Puisse le fanatisme déchaîné, cultivé et habilement d

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Liban 14 Septembre 2010 - LA CROIX DE TOUS LES PEUPLES Empty Re: Liban 14 Septembre 2010 - LA CROIX DE TOUS LES PEUPLES

Message par Her Lun 6 Sep 2010 - 10:14


Neuvaine – Novena 05-09-2010


Prions pour le Repentir Mondial, la Conversion et la Sainteté

Oh Seigneur, envoie ton Esprit et fait que foi et espoir naissent dans les coeurs des gens et que ta Gloire se révèle dans Ton Église. Fais que la Puissance de Ton Esprit défasse les coeurs de pierre pour un Retour mondial à Toi!
Par le Mystère de Ta Sainte Incarnation
1 Notre Pére, 1 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père
Viens, Esprit Saint avec ton pouvoir, Et renouvelle la face de la terre!


Oramos por Arrependimento Mundial, Conversão e Santidade

Senhor envia o teu Espírito e deixar que a fé e esperança nascem no coração do povo e que tua glória se manifeste em tua Igreja. É o poder do Teu Espírito derreter corações de pedra, para um mundo volta para você!
Pelo Mistério da Tua Santa Incarnação
1 Pai-Nosso, 1 Ave-Maria, 1 Glória ao Pai
Vinde, ó Santo Espírito com teu poder e renova a face da terra!


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Liban 14 Septembre 2010 - LA CROIX DE TOUS LES PEUPLES Empty Re: Liban 14 Septembre 2010 - LA CROIX DE TOUS LES PEUPLES

Message par Her Lun 13 Sep 2010 - 2:50

BÉNÉDICTION DE LA CROIX DE TOUS LES PEUPLES
13 SEPTEMBRE 2010

“FIAT VOLUNTAS TUA SICUT IN COELO ET IN TERRA”

Nous te remercions et nous te bénissons, oh Père de l'Humanité Entière, Dieu Grand et Miséricordieux, Seigneur du Ciel et de la terre, Source de chaque Grâce et Bénédiction!

Tu as établi que la Sainte Croix soit pour nous Source de toutes les Bénédictions et Cause de chaque Grâce:
Écoute la voix du Peuple qui Bénit ton Nom et dans ta Bienveillance regarde avec Amour du Ciel ce pauvre monde qu'il a besoin de Toi et de Ton Amour, mais regarde-nous toujours à travers la Croix et les Plaies de Jésus, Ton Unique Fils et les Douleurs de Marie Son et Notre Tendre Mère!

Avec confiance de fils, nous te demandons, pour ta Gloire, que combien d'ils viendront aux pieds de la Croix Glorieuse ils reçoivent pour médiation de Marie, un esprit de Grâce et de Consolation, pour regarder avec le coeur Jésus que nous avons transpercé, et que personne si en aille sans avoir demandé pardonne et sans conversion!

Pour chaque prière aux pieds de la Croix, soient libérées autant d'âmes du Purgatoire, autant pécheurs soient sauvés au moment de la mort, soient convertis à la vraie Foi les incrédules, les hérétiques, les pas chrétiens, les impies et les athées. Que les tièdes soient secoués et vivement rappelé, que les bons soient sanctifiés, et que tous entendent répéter dans la profondeur du coeur et de l'âme:

"Fils, voilà Ta Mère!".

Cette Croix réconcilie le Ciel et la terre, le Nord et le Sud, l'Est et l'Ouest; cette Croix donne la Paix et l'Amour dans ces Paroisses, dans cette terre tourmentée, dans le monde entier, en toute l'Église, en toutes les familles et en tous les coeurs!
Cette Croix soit le Cri de Victoire que Christ a Ressuscité; Soit le Puissant Exorcisme qu'il met en fuite le Démon et tous ses instruments; Soit la prise de possession de la terre dans Ton Nom;
Soit le Alléluia que du Ciel il retentit sur la terre!

Accorde, oh Père, le Triomphe du Coeur Immaculé de Marie, avec la proclamation Dogmatique de: “Marie: Corédemptrice, Médiatrice et Avocate!”, accorde au moyen d'Elle l'Unité de Tous les Fils de Tous les Aveux!

Protège et guide le Pape et exauces chaque son intention!

Que cette Sainte Croix soit remerciement pour tous les Saints, en particulier les Martyrs et tous ceux qui ont peiné et combattu pour le Triomphe de Ton Royaume.

Soit réparation de tous les péchés et spécialement du crime de l'avortement, du juron et de l'impureté, dans ces pays et dans le monde entier, en nous accordant la Force et la Grâce d'en ne pas commettre plus jamais pour Ton Amour!

Que cette Sainte Croix soit une Nouveau et Perpétuelle Consécration de nos fils, de nos familles, de nos ennemis, de nos pays et des pays de tout le monde aux Deux Coeurs d'Amour de Jésus et de Maria; Soit comme un Cri que T'implore, en Nom de Jésus, de nous envoyer l'Esprit Saint, pour un Nouveau Pentecôte, pour que Il Purifies, Renouvelle et Sanctifies tous les coeurs et l'univers monde qui Nous consacrons à Lui!

Que pour cette Sainte Croix le Signe du Sang Précieux de Jésus Christ et des Larmes de Marie, ils obtiennent tout le fruit qui le Tien Vouloir Divin a décrété et que pour cette Sainte Croix Victorieuse, vienne Ton Royaume et Ta Volonté soit vie de tes créatures sur la terre, comme il est pour Toi et pour tes fils en Ciel!

Tout ceci nous te le demandons pour intervention:
de Tes Saints Apôtres Pierre et Paul,
de Saint Joseph,
de Saint Michel Archange,
de Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus,
de Saint Benôit,
de l'Abbé Saint Antoine
du Vénérable Jean-Paul II

de tous les Saints vécus et morts dans ces pays:
Saint Maron
Saint Charbel Makhlouf
Sainte Rafqa Rayess
Saint Nimatullah al-Hardini
B. Yaaqub Jacques Ghazir Haddad
B. Fr. Istephan Nimeh
B. Mariam de Jésus Crucifix Baouardy

et de tous les Anges et les Saints et des Âmes Saintes du Purgatoire.

Et finalement nous te le demandons pour la Puissante et Glorieuse Intervention de la Flamme d'Amour du Coeur Immaculé de Marie, Notre Très-Sainte Mère, Reine de Paix et d'Amour! AMEN!

Et la Bénédiction de Dieu Tout-Puissant,
PÈRE (+), FILS et ESPRIT SAINT,
Descende sur cette Croix et avec Elle reste toujours!
AMEN, ALLELUYA!!!

******* Vous continue avec l'aspersion de l'Eau Sainte, l'Onction avec Huile Saint de la Croix et l'aspersion de Sel Exorcisées sur l'embasement de la Croix (pendant qui les fidèles récitent unanimes la prière de DOZULE’: Pitié mon Dieu!) *******

N.B: Pendant tout le temps de la Bénédiction brûler de l'encens place bénite dans un brasier allumé aux pieds de la Croix!

P.S.: À la fin asperger l'Eau Sainte sur les gens présents … réciter le suivant puissant petit exorcisme …

Voici la Croix du Seigneur, fuyez, Puissances ennemies!
Il a vaincu, le Lion de la Tribu de Juda, le Rejeton de David!
Alleluia, Alleluia!


“Aucun ciel sans Croix.
Qui veut le ciel sans souffrance,
il est comme qui veut acheter marchandises sans payer!”

B. Yaaqub


Dernière édition par Hercule le Mar 14 Sep 2010 - 11:48, édité 1 fois

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Liban 14 Septembre 2010 - LA CROIX DE TOUS LES PEUPLES Empty Re: Liban 14 Septembre 2010 - LA CROIX DE TOUS LES PEUPLES

Message par blanche Lun 13 Sep 2010 - 13:05

" Nous te remercions et nous te bénissons, oh Père de l'Humanité Entière, Dieu Grand et Miséricordieux, Seigneur du Ciel et de la terre, Source de chaque Grâce et Bénédiction!

Tu as établi que la Sainte Croix soit pour nous Source de toutes les Bénédictions et Cause de chaque Grâce:
Écoute la voix du Peuple qui Bénit ton Nom et dans ta Bienveillance regarde avec Amour du Ciel ce pauvre monde qu'il a besoin de Toi et de Ton Amour, mais regarde-nous toujours à travers la Croix et les Plaies de Jésus, Ton Unique Fils et les Douleurs de Marie Son et Notre Tendre Mère!
..."

Merci pour ce beau texte de Bénédiction pour la Croix du Liban, Bénédiction qui doit être donnée aujourd'hui même :

LA CROIX DE TOUS LES PEUPLES
BENEDICTION DE LA CROIX LE
13 SEPTEMBRE 2010 à PARTIR DE 18 H

CEREMONIE VISIBLE SUR LE LIEN SUIVANT :

http://terre-de-dieu.blog-video.tv/


Bénissons le Seigneur
blanche
blanche
Combat avec l'Archange Michel

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Liban 14 Septembre 2010 - LA CROIX DE TOUS LES PEUPLES Empty Re: Liban 14 Septembre 2010 - LA CROIX DE TOUS LES PEUPLES

Message par Joannes Maria Lun 13 Sep 2010 - 13:46

AMEN ! VIENS SEIGNEUR JESUS ! MARANATHA !

OUI, MON RETOUR EST PROCHE !

AP 22,20.
Joannes Maria
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Liban 14 Septembre 2010 - LA CROIX DE TOUS LES PEUPLES Empty Re: Liban 14 Septembre 2010 - LA CROIX DE TOUS LES PEUPLES

Message par myriam85 Lun 13 Sep 2010 - 14:26

JÉSUS DE NAZARETH A TRIOMPHÉ DE LA MORT,
SON RÈGNE EST ÉTERNEL,
IL VIENT VAINCRE LE MONDE ET LE TEMPS


Pitié mon DIEU pour ceux qui Te blasphèment, pardonne-leur, ils ne savent ce qu'ils font.

Pitié mon DIEU pour le scandale du monde, délivre-les de l'esprit de Satan.

Pitié mon DIEU pour ceux qui Te fuient, donne-leur le goût de la Sainte EUCHARISTIE.

Pitié mon DIEU pour ceux qui viendront se repentir au pied de la CROIX GLORIEUSE ;
qu'ils y trouvent la PAIX et la JOIE en DIEU notre SAUVEUR.

Pitié mon DIEU pour que Ton RÈGNE arrive, mais sauve-les, il en est encore temps...
Car le temps est proche et voici que JE VIENS. Amen.


VIENS, SEIGNEUR JÉSUS.

RÉCITER UNE DIZAINE DE CHAPELET
(1 Pater, 10 Ave)


SEIGNEUR, RÉPANDS SUR LE MONDE ENTIER
LES TRÉSORS DE TON INFINIE MISÉRICORDE.

* * *

Jésus promet que chaque foyer qui dira cette prière avec une grande confiance chaque jour sera protégé de tout cataclysme
et qu'Il versera dans les cœurs SA MISÉRICORDE DIVINE.


Promesse faite par JÉSUS LUI-MÊME à Madame Madeleine Aumont,

le 28 Mars 1975 à Dozulé.
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Message par Joannes Maria Lun 13 Sep 2010 - 14:50

Un grand merci chère Myriam85,

Qu'en ce jour du 13 septembre la Très Sainte Vierge Marie que vous aimez tant vous garde et vous bénisse.

Rappelons les paroles de notre Sainte Maman à Medjugorje :

"Si vous saviez comme je vous aime, vous pleureriez de joie".

C'est à vous que le dit Marie maintenant.

En Dieu on donne et on reçoit au centuple voire à l'infini selon notre foi.

Rien n'est fortuit, la Sainte Providence de Dieu ordonne et donne toutes choses et passe généralement à travers ce qui nous paraît le plus insignifiant.

Votre servante en Jésus et Marie.
Joannes Maria
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Liban 14 Septembre 2010 - LA CROIX DE TOUS LES PEUPLES Empty Re: Liban 14 Septembre 2010 - LA CROIX DE TOUS LES PEUPLES

Message par cp Mar 14 Sep 2010 - 8:47

https://www.youtube.com/watch?v=gyBuG7Rg2Ug&feature=sub

voici le reportage de la benediction de la croix sur une chaine libanaise, c'est en arabe mais vers la fin il y a les images de la croix allumee

cp
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Liban 14 Septembre 2010 - LA CROIX DE TOUS LES PEUPLES Empty Re: Liban 14 Septembre 2010 - LA CROIX DE TOUS LES PEUPLES

Message par Joannes Maria Mar 14 Sep 2010 - 9:35

Un très très grand merci cher cp pour ce lien si précieux et tant attendu en ce jour béni de la Sainte Croix Glorieuse de notre Seigneur Jésus-Christ d'Amour.

Soyez béni à la hauteur même de la profondeur insondable de l'Amour infini de Dieu pour vous.

Que Dieu vous marque toujours plus de Sa Sainte Croix, Signe de la Rédemption d'Amour du Roi du Ciel et de la Terre.

Dans le Coeur brulant de Jésus et de Marie.
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Message par Her Mar 14 Sep 2010 - 11:47

mardi 14 septembre 2010

LA CROIX GLORIEUSE
FÊTE
(627)

La vénération de la Sainte Croix, le 14 septembre, se rattache aux solennités de la dédicace de la basilique de la Résurrection, érigée sur le tombeau du Christ, en 335. Le Christ a offert sur la Croix son sacrifice pour l'expiation des péchés de la multitude ; la Croix est pour le peuple chrétien le signe de l'espérance du Royaume, que le peuple juif célèbre lors de la fête des Tentes. C'est dire de quelle lumière brille la Croix glorieuse de Jésus : objet de mépris, la Croix est devenue « notre fierté ». Si l'arbre planté au paradis originel a produit pour Adam un fruit de mort, l'arbre de la Croix a porté pour nous un fruit de vie, le Christ, « en qui nous avons le salut et la résurrection ».

Sous le règne de l'empereur Héraclius Ier, les Perses s'emparèrent de Jérusalem et y enlevèrent la principale partie de la vraie Croix de Notre-Seigneur, que sainte Hélène, mère de l'empereur Constantin, y avait laissée. Héraclius résolut de reconquérir cet objet précieux, nouvelle Arche d'alliance du nouveau peuple de Dieu. Avant de quitter Constantinople, il vint à l'église, les pieds chaussés de noir, en esprit de pénitence ; il se prosterna devant l'autel et pria Dieu de seconder son courage ; enfin il emporta avec lui une image miraculeuse du Sauveur, décidé à combattre avec elle jusqu'à la mort.

Le Ciel aida sensiblement le vaillant empereur, car son armée courut de victoire en victoire ; une des conditions du traité de paix fut la reddition de la Croix de Notre-Seigneur dans le même état où elle avait été prise. Héraclius, à son retour, fut reçu à Constantinople par les acclamations du peuple ; on alla au-devant de lui avec des rameaux d'oliviers et des flambeaux, et la vraie Croix fut honorée, à cette occasion, d'un magnifique triomphe.

L'empereur lui-même, en action de grâce, voulut retourner à Jérusalem ce bois sacré. Quand il fut arrivé dans la Cité Sainte, il chargea la relique précieuse sur ses épaules ; mais lorsqu'il fut à la porte qui mène au Calvaire, il lui fut impossible d'avancer, à son grand étonnement et à la stupéfaction de tout : « Prenez garde, ô empereur ! lui dit alors le patriarche Zacharie ; sans doute le vêtement impérial que vous portez n'est pas assez conforme à l'état pauvre et humilié de Jésus portant sa Croix. » Héraclius, touché de ces paroles, quitta ses ornements impériaux, ôta ses chaussures, et, vêtu en pauvre, il put gravir sans difficulté jusqu'au Calvaire et y déposer son glorieux fardeau.

Pour donner plus d'éclat à cette marche triomphale, Dieu permit que plusieurs miracles fussent opérés par la vertu de ce bois sacré. À la suite de ces événements fut instituée la fête de l'Exaltation de la Sainte Croix, pour en perpétuer le souvenir.

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.

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Message par Her Mar 14 Sep 2010 - 11:54

Les Croix d'Amour : une MISSION venue de ROME


Quelle est donc l'origine des Croix de 7,38 mètres ?

Non ! il ne s'agit pas uniquement d'une révélation privée, ni d'initiatives individuelles généreuses, ni d'une apparition de quelconque lieu non reconnu de France. C'est bien une initiative qui a pris ses forces d'une mission de l'Église catholique.

QUELQUES JEUNES se sont livrés à cet ouvrage :
En 1998, en visite à Rome, un petit groupe de ces ouvriers de la Croix s'est retrouvé en audience au Vatican. Ils furent reçus au nom du Saint Père par l'évêque que Jean-Paul II avait délégué auprès d'eux pour le représenter : Son Excellence Mgr Hnilica.

Ce dernier les écouta longuement, et leur dit : "Oui, au Nom du Saint Père, je peux vous dire : Allez et plantez des Croix glorieuses de 7m38 partout dans le monde, pour la préparation du Jubilé de l'an 2000".

Ainsi les CROIX D'AMOUR se multiplièrent de 1996 jusqu'à l'orée de l'année jubilaire : 250 environ manifestaient l'espérance des temps de préparation du Jubilé… On les baptisa "Croix d'Amour du Jubilé".

Devant l'interrogation prudente de quelques prêtres en France, les ouvriers de la Croix glorieuse désirèrent obtenir une bénédiction plus officielle de cet envoi en mission : ils écrivirent à cette fin une lettre au Pape le 14 mai 1999 :

"Votre Sainteté, pour votre anniversaire, les missionnaires de la Croix ont l'honneur de vous dédier les 250 croix élevées de par le monde.

Nous souhaiterions avoir votre Bénédiction effective pour poursuivre cette mission.
En cette année du Père, et en préparation du Jubilé de l'An 2000.

Signé : les missionnaires de la Croix.


Une seconde lettre parvint à l'adresse du Pape le 3 février 2000, sur le conseil des autorités épiscopales du monde, indiquant que d'inattendues difficultés émanant de quelques interrogations sacerdotales donnaient aux ouvriers de la Croix glorieuse l'occasion de remettre à nouveau la mission qui leur avait été confiée par Rome entre les mains du Pontife Suprême de l'Église : si le Pape leur demandait de continuer, ils le feraient avec la même foi et le même esprit de service ecclésial.


"Très Saint Père,

Conformément à la prière du Notre Père, et à vos propres recommandations, nous croyons devoir agir pour que Sa Volonté soit faite et œuvrer pour que Son Règne arrive…

Nous faisons donc à nouveau appel à Vous pour obtenir :
• soit le don de votre Bénédiction Apostolique à l'intention des Ouvriers de la Croix,
• soit une indication de vive voix et explicite leur demandant d'accepter de faire tomber et enlever les dizaines de Croix érigées dans les évêchés du monde.

Dans l'attente de votre réponse, nous Vous prions d'intercéder pour ceux qui n'ont su reconnaître la Voie, et nous vous assurons de notre totale et parfaite confiance en Dieu et Son Église véritable".

Signé : les Ouvriers de la Croix.

Remises au Saint Père, ces lettres reçurent une réponse écrite dont vous trouvez ici copie :

"Accordant de grand cœur la Bénédiction Apostolique aux Ouvriers de la Croix Glorieuse à l'occasion du grand Jubilé de l'An 2000" qui leur fut envoyée le Jour béni de la Fête de la Chaire de Saint Pierre, le 22 février 2000.

Cette confirmation écrite de l'envoi officiel et oral d'origine fut bien sûr confirmée maintes fois par d'innombrables évêques et cardinaux de tous les horizons du monde catholique, elle fut le début d'une grande émulation et permit que deux ans plus tard, le Saint Père pouvait s'honorer d'avoir fait planter plus de 4.000 Croix Glorieuses sur la Terre, pour l'Espérance des fidèles et pour la Gloire de Notre Seigneur Jésus-Christ.

Aujourd'hui, il n'y a plus de demande, le nombre doit être atteint, il faut le supposer. Le nombre, seul Dieu le connaît, mais il semblerait que ce nombre soit celui que Notre Seigneur Jésus-Christ révéla à sainte Brigitte de Suède (5.480), le nombre de coups qu'Il reçu au moment de sa Passion.
--

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