ÉTÂTS-UNIS : OBAMA RENCONTRE NÉTANYAHU !

par **Gilles** Mer 24 Mar 2010 - 2:56

Obama rencontre Nétanyahu

Mise à jour le mardi 23 mars 2010 à 21 h 24

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Photo: La Presse Canadienne /Haraz N. Ghanbari

« Nous devons affronter deux grands défis », a déclaré le premier ministre Netanyahu aux membres du Congrès américain.

En visite aux États-Unis, le premier ministre israélien, Benjamin Nétanyahu, a rencontré mardi soir le président américain Barack Obama. L'entretien entre les deux hommes, qui s'est tenu à huis clos, a duré 90 minutes.
Contrairement à la coutume, la presse n'a pas été admise à voir la traditionnelle poignée de main qui marque le début des entretiens entre chefs de gouvernement et aucune déclaration n'a été émise à la fin de l'entretien. Les deux pays sont en froid depuis la décision d'Israël d'autoriser l'expansion des colonies juives à Jérusalem-Est.

Plus tôt dans la journée, Benjamin Nétanyahu s'est adressé aux membres du Congrès. Il a estimé que l'opposition des Palestiniens à la colonisation juive en Israël risque de retarder le processus de paix d'une autre année. « Nous ne devons pas être piégés par des exigences illogiques et déraisonnables », a-t-il déclaré à la presse avant de se rendre à la Maison-Blanche.

Benjamin Netanyahu a aussi tenu à résumer le contexte politique de son pays en prenant soin d'inclure les États-Unis dans sa déclaration. « Nous devons affronter deux grands défis. Le premier est la recherche de la paix avec nos voisins palestiniens et le second, la capacité pour la communauté internationale d'arrêter la tyrannie iranienne et son désir de développer son armement nucléaire afin de menacer directement l'État d'Israël de même que les États-Unis et le monde entier. »

Déclaration sur Jérusalem

Le premier ministre israélien n'a pas répondu à l'appel lancé lundi par la secrétaire d'État américaine, Hilllary Clinton, qui lui demandait de faire des « choix difficiles, mais nécessaires ». Devant le Congrès annuel de l'American Israel Public Affairs Committee (AIPAC), le principal lobby pro-israélien aux États-Unis, M. Nétanyahou a clamé que Jérusalem était la capitale d'Israël.

Le peuple juif a construit Jérusalem il y a 3000 ans et le peuple juif construit Jérusalem aujourd'hui. Jérusalem n'est pas une colonie. C'est notre capitale.

— Benjamin Nétanyahu

En faisant cette déclaration, M. Nétanayhou a précisé qu'il suivait simplement la politique de tous les gouvernements d'Israël depuis 1967.
Le premier ministre israélien faisait allusion au secteur oriental de la Ville sainte conquis et annexé par Israël en juin 1967. La communauté internationale ne reconnaît pas cette annexion et les Palestiniens veulent faire de cette partie de la ville la capitale de leur futur État.

M. Nétanayhou n'a pas évoqué la querelle actuelle avec les États-Unis sur les nouvelles implantations juives. Une douzaine de nouveaux quartiers juifs abritent quelque 200 000 Israéliens vivant dans ce secteur, aux côtés de 270 000 Palestiniens.

Par ailleurs, le premier ministre israélien s'est dit confiant « dans la poursuite de l'amitié » avec les États-Unis. « D'un président à l'autre, d'un Congrès à l'autre, l'engagement de l'Amérique dans la sécurité d'Israël est resté indéfectible », a-t-il déclaré dans son discours de 45 minutes.

ÉTÂTS-UNIS : OBAMA RENCONTRE NÉTANYAHU ! EnBref_Jerusalem-Est

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Allant dans le même sens, Zvi Hauser, le secrétaire du cabinet de M. Nétanyahou, a indiqué que « les relations entre Israël et les États-Unis [étaient] inchangées. Les deux pays sont liés par une communauté de destin et de valeurs », a ajouté M. Hauser. Et de préciser : « nos divergences à propos de Jérusalem remontent à 1967, et il s'agit de divergences entre amis ».

Nouveau raid sur Gaza

Quatre Palestiniens ont été blessés dans la nuit de lundi à mardi lors d'un raid de l'aviation israélienne contre la bande de Gaza.
Un porte-parole militaire a confirmé l'attaque en précisant qu'« elle a fait suite à un tir de roquette contre Israël, et a visé une maison où étaient fabriqués des armements ».

Radio-Canada.ca avec Agence France Presse

Gilles. Ville de Québec - Canada