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Le Ciel : un lieu beaucoup plus exaltant que vous pouvez l'imaginer

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Message par Gilles Lun 27 Aoû 2018 - 20:55

Ciel - Le Ciel : un lieu beaucoup plus exaltant que vous pouvez l'imaginer - Page 19 Gambaran-surga-asli

Après...

Après de longs soupirs, une joie éternelle,
Après de durs labeurs, le repos dans les cieux,
Après l'ignominie, une gloire immortelle,
Après d'obscurs sentiers, un soleil radieux...

Après de tristes deuils, une vive espérance,
Après la sombre nuit, l'aurore d'un beau jour,
Après l'incertitude, une ferme assurance,
Après les cœurs brisés, un fort et tendre amour.

Après nuits de souffrances, un appui pour nos têtes,
Après le tourbillon, un ciel pur et serein,
Pour l'amour de Jésus, ô Dieu! tu nous apprêtes,
Après tant de douleurs, un abri dans ton sein...

Après de longs combats, des palmes de victoire,
Après une agonie, un cantique éternel,
Après l'amer calice, un fleuve dans la gloire,
Après nos lourdes croix, des couronnes au ciel.

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Ciel - Le Ciel : un lieu beaucoup plus exaltant que vous pouvez l'imaginer - Page 19 Empty Re: Le Ciel : un lieu beaucoup plus exaltant que vous pouvez l'imaginer

Message par Gilles Lun 27 Aoû 2018 - 20:57

Ciel - Le Ciel : un lieu beaucoup plus exaltant que vous pouvez l'imaginer - Page 19 49f1f2489cce182e5e7663e9725c185c
Est-ce mourir ?

Est-ce mourir que de fermer des yeux,
Souvent, hélas! voilés par tant de larmes !
Est-ce mourir que s'éveiller aux cieux,
Dans le repos, à l'abri des alarmes?
 
Est-ce mourir que d'entendre la voix
 Du messager qui vient briser mes chaînes
Et libre enfin de déposer ma croix
Pour m'élancer jusqu'aux célestes plaines?
 
Est-ce mourir que de laisser tomber
Ce faible corps, ce lambeau de poussière ?
Et dans l'azur, vers les cieux remonter,
Pour revêtir un manteau de lumière?
 
Ouvrez-vous, cieux! Christ est mon Rédempteur,
Et recevez pour toujours ma pauvre âme!
Elle pourra fixer votre splendeur,
Et désormais briller comme une flamme.
 
Ouvre tes bras! car pour l'éternité,
Ô mon Sauveur! à l'abri sous ton aile,
Je veux jouir de ta félicité,
Et recevoir la couronne immortelle.
 
Ouvrez vos rangs, phalanges des élus!
Je viens m'asseoir au banquet de la gloire,
Dans les parvis où l'on ne pleure plus,
Où de Jésus l'on chante la victoire.
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Message par Gilles Dim 6 Jan 2019 - 18:37

Ciel - Le Ciel : un lieu beaucoup plus exaltant que vous pouvez l'imaginer - Page 19 Image149

L’espérance du chrétien

« Le ciel est le terme de notre chemin terrestre. Jésus‑Christ nous y a précédés et il y attend notre arrivée ».

Nous devons grandir en espérance, car nous nous affermirons alors dans la foi, qui est la véritable garantie des biens que l’on espère, la preuve des réalités qu’on ne voit pas (He 11, 1). Grandir dans cette espérance revient aussi à supplier le Seigneur d’accroître en nous sa charité, car l’on ne se confie pleinement qu’en ce qu’on aime de toutes ses forces. Or, il vaut la peine d’aimer le Seigneur. Vous avez observé comme moi que celui qui est amoureux s’abandonne avec confiance, dans une harmonie merveilleuse où les cœurs battent d’un seul et même amour. Qu’en sera‑t‑il donc de l’Amour de Dieu ? Ne savez‑vous pas que le Christ est mort pour chacun de nous ? Oui, c’est pour notre cœur pauvre et petit que s’est consommé le sacrifice rédempteur de Jésus.

Le Seigneur nous parle souvent de la récompense qu’il a gagnée pour nous par sa Mort et sa Résurrection. Je vais vous préparer une place. Et quand je serai allé vous préparer une place, je reviendrai vous prendre avec moi, afin que, là où je suis, vous soyez, vous aussi (Jn 14, 2‑3). Le ciel est le terme de notre chemin terrestre. Jésus‑Christ nous y a précédés et il y attend notre arrivée, dans la compagnie de la Sainte Vierge et de saint Joseph, que je vénère tant, et des anges.

Quelle merveille ce sera quand notre Père nous dira : c’est bien, serviteur bon et fidèle, en peu de choses tu as été fidèle, sur beaucoup je t’établirai ; entre dans la joie de ton Seigneur (Mt 25, 21). Vivre dans l’espérance ! Voilà le prodige de l’âme contemplative. Nous vivons de Foi, d’Espérance, et d’Amour ; et l’Espérance nous rend puissants. Vous rappelez‑vous saint Jean ? je vous ai écrit, jeunes gens, parce que vous êtes forts, que la parole de Dieu demeure en vous et que vous avez vaincu le Mauvais (1 Jn 2, 14). Dieu nous presse : il en va de la jeunesse éternelle de l’Église et de celle de l’humanité tout entière. Tels le roi Midas, qui changeait en or tout ce qu’il touchait, vous pouvez transformer tout l’humain en divin.

Après la mort, ne l’oubliez jamais, l’Amour viendra à votre rencontre. Et dans l’Amour de Dieu vous trouverez par surcroît toutes les amours nobles que vous aurez connues sur terre. Le Seigneur a disposé que nous passions cette courte étape qu’est notre existence à travailler et, comme son Fils Premier‑Né, en faisant le bien (Ac 10, 38) (…) Demandons à Notre Dame, Spes Nostra, de nous brûler du saint désir d’habiter tous ensemble dans la maison du Père. Rien ne pourra nous inquiéter, si nous nous décidons à bien ancrer dans notre cœur le désir de la vraie Patrie : le Seigneur nous guidera par sa grâce ; et, sous un vent favorable, il mènera notre barque vers un clair rivage.


Source : L'espérance du chrétien - Opus Dei https://opusdei.org

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Message par Gilles Dim 6 Jan 2019 - 18:40

Ciel - Le Ciel : un lieu beaucoup plus exaltant que vous pouvez l'imaginer - Page 19 ZnliXE

LA VISION DU CIEL DE SAINT ANDRÉ LE FOL EN CHRIST

De toutes les visions des Saints Pères qui nous soient connues, la vision du Paradis la plus vivante et la plus détaillée est celle qui apparut à St. André le Fol en Christ, ce dernier contempla en effet surnaturellement le Paradis invisible pendant deux semaines. Il confia cette vision à Nicéphore, homme à qui il confiait ses secrets.

Voici ce qu’il lui dit…

« Je vis que j’étais dans un jardin beau et tout à fait merveilleux… Mon esprit était exalté et je pensais : qu’est ceci  ? Je sais que je vis à Constantinople, comment puis-je être ici  ? Je ne puis comprendre. J’étais vraiment étonné et je ne savais si j’étais dans mon corps ou bien hors de mon corps; Dieu seul le sait ! Mais je me voyais vêtu d’un vêtement très léger qui semblait être fait d’éclairs de lumière tissés, sur ma tête était une couronne faite de grandes fleurs et j’étais ceint d’une ceinture digne d’un roi. Je me réjouissais de cette beauté, m’en émerveillais intérieurement et je me réjouissais en mon cœur de la douceur du Paradis de Dieu tandis que je le foulais de mes pieds.

Je vis de nombreux jardins avec de grands arbres agréables à voir dont les cimes se balançaient ; leurs branches diffusaient un parfum merveilleux. Certains de ces arbres étaient perpétuellement en fleurs, d’autres étaient couverts de feuilles d’or, d’autres encore portaient des fruits d’une beauté et d’une douceur indicibles. Il est impossible de comparer ces arbres avec ceux qui poussent sur terre car c’était la main de Dieu et non celle de l’homme qui les avait plantés. Il y avait des myriades d’oiseaux dans ces jardins. Certains étaient perchés sur les branches des arbres et chantaient magnifiquement, d’une manière tellement belle que je ne me souvenais plus qui j’étais tant mon cœur en était touché. Il me semblait que leur chant atteignait le sommet même du Paradis. Ces magnifiques jardins poussaient en rangs comme des armées alignées l’une à côté de l’autre.

Tandis que je marchais là et sentais mon cœur s’exalter, je vis un grand fleuve qui coulait en leur mitan (milieu) et les irriguait. Sur l’autre rive, il y avait une vigne. Ses plants étaient couverts de feuilles d’or et de grandes grappes dorées. Des quatre points soufflaient des vents paisibles et fragrants et les jardins sous l’effet de la brise émettaient avec leurs feuilles bruissantes un son délicieux. »

St. André ne fut pas seulement emporté en Paradis, mais comme l’Apôtre Paul, il fut ravi jusqu’au troisième ciel. Après son récit du Paradis, il poursuit…


Suite de texte magnifique : LA VISION DU CIEL DE SAINT ANDRÉ - Tout à Jésus par Marie


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Message par RoseDuChrist Dim 27 Jan 2019 - 16:16

J'espère un jour d'aller au ciel vivant ou mort. Si je dis vivant c'est à dire d'avoir la grâce de visiter le paradis en songe par exemple ça m'a l'air magnifique.
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Message par Gilles Lun 9 Sep 2019 - 21:19

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On ira tous au Paradis ? Ce qu’en disent les grands saints

Il n'est pas facile d'imaginer le Paradis. Ni d'en parler : souvent on préfère évoquer le Ciel, plus accessible et, au moins, visible. Mais comment concevoir cette vie éternelle dans la gloire du Christ ? Que signifie vivre au Ciel ? Si Michel Polnareff le promettait à tous dans sa chanson, Aleteia est allé voir du côté des grands saints afin de découvrir leur vision du Paradis.

La notion du paradis demeure essentiellement théologique. C’est ce qui explique peut-être pourquoi nous préférons parler du Ciel ou de la vie éternelle. « Vivre au Ciel, c’est être avec le Christ », rappelle ainsi le Catéchisme de l’Église catholique en s’appuyant sur l’Évangile : « Or, la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus Christ. » (Jn 17, 3).

En réalité le mot « paradis », provenant du grec paradeisos signifie jardin clos. Il n’apparaît que trois fois dans la Bible, exclusivement dans le Nouveau Testament. Ainsi, dans l’Évangile de saint Luc, Jésus crucifié promet au bon larron d’entrer avec lui « aujourd’hui dans le Paradis » (Lc 23,43). Dans la lettre aux Corinthiens, saint Paul se décrit comme « emporté au Paradis ». C’est là qu’il entend des « paroles ineffables, qu’un homme ne doit pas redire » (2 Co 12,4). Enfin, dans l’Apocalypse, il est promis à celui qui combat pour le Christ qu’il goûtera à l’arbre de la vie qui est « dans le paradis de Dieu » (Ap 2,7).

Mais comment alors concevoir aujourd’hui le Paradis selon notre compréhension contemporaine ? Dans son essai Le paradis à la porte : essai sur une joie qui dérange le philosophe Fabrice Hadjadj invite à imaginer le Paradis non pas « comme une plate éternité sans drames ni passions, mais comme une joie, exigeante et douloureuse, d’être présent à tous et de se savoir étreint par un Amour infini ». Selon lui, cette vie éternelle n’est pas pour tous : même si Dieu veut que tout le monde y aille, n’accèderont au Paradis seulement ceux qui se laissent « déranger » par la joie. Le goût du Paradis, c’est la saveur de cette joie, ici et maintenant. Il conclut par ces mots : aller au Paradis, c’est « passer de la nuit de la foi à la vision de la gloire ! »


Découvrez les visions, tant étonnantes que bouleversantes, du Paradis de ces grands saints  : https://fr.aleteia.org/slideshow/ce-que-disent-les-grands-saints-sur-le-paradis/?from_post=471121

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Message par Gilles Lun 9 Sep 2019 - 21:20

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À QUOI RESSEMBLE LE PARADIS CÉLESTE ?
L'au-delà vu par Anne Catherine Emmerich

En fait de "Paradis" (Luc 23 :43) que l'on imagine un peu comme un beau jardin, Anne Catherine Emmerich décrit "les cieux" (Colossiens 1 :5) comme une ville somptueuse, la "Jérusalem céleste" (Apocalypse 21 :10-27), la "maison du Père" (Jean 14 :2,3).

"Son âme me conduisit dans un lieu qu'il me dit appartenir à la Jérusalem céleste. Tout y était lumineux et transparent. J'arrivai sur une grande place ronde, entourée de beaux palais resplendissants; au milieu, s'étendait, à travers la place, une grande table couverte de mets qu'on ne saurait décrire. De quatre des palais environnants partaient des arcades de fleurs qui venaient se réunir au-dessus du centre de la table et y formaient une couronne élégante autour de laquelle je vis briller les noms de Jésus et de Marie. Il n'y avait là aucun produit de l'art : tout était végétation et fructification naturelle. Ces arcades présentaient un mélange de fleurs très variées, de beaux fruits et de figures brillantes. Je connus là la signification de toutes ces choses et de chacune d'elles, car je vis ce qu 'elles étaient en réalité: ce n'était pas proprement une signification, c'était plutôt une essence, une substance qui pénétrait dans l'esprit comme un rayon de soleil multiple et qui en même temps instruisait. Ici-bas cela ne peut pas s'exprimer avec des paroles.

Il y avait sur un des côtés, un peu en arrière des palais, deux églises, l'une plus rapprochée consacrée à Marie, l'autre à l'enfant Jésus. Elles étaient octogones, Lorsque j'y fus arrivée, d'innombrables âmes d'enfants bienheureux sortirent de tous les côtés, à travers les parois, sur tous les points des palais resplendissants, et volèrent au-devant de moi pour me souhaiter la bienvenue. Ils se montraient au commencement sous la forme qu'affectent généralement les âmes dans leurs apparitions'; mais ensuite je les vis habillés de la manière dont ils l'étaient pendant leur vie et je reconnus plusieurs de mes compagnons d'enfance décédés à une époque antérieure.

Je reconnus avant tous les autres le petit Gaspard, le frère de Diericke, un enfant espiègle, quoique point méchant d'ailleurs, qui était mort dans sa onzième année, à la suite d'une longue et très-dou1oureuse maladie cet enfant vint à moi, il me conduisit et m'expliqua tout. Je m'étonnais de voir si beau et si distingué ce petit Gaspard qui, de son vivant, n'était ni l'un ni l'autre. Comme j'exprimais ma surprise de me trouver là, il me dit : "Ce ne sont pas tes pieds qui t'amènent ici, c'est 1a vie que tu mènes." Ce discours me réjouit beaucoup.

Comme au commencement je ne le reconnus pas tout de suite, il me dit: " Ne te souviens-tu pas comment j'ai aiguisé ton couteau ? Je me suis vaincu moi-même en cette occasion et cela m'a été avantageux. Ta mère t'avait donné quelque chose à couper en deux et ton couteau était si émoussé que tu ne pouvais en venir à bout: tu pleurais et tu avais peur que ta mère ne se fâchât. le vis cela et je me dis d'abord: " Je veux voir comment sa mère la traitera; " mais ensuite je fis un effort sur moi et je me dis: " Je vais repasser le couteau de la pauvre fille." Je le fis en effet, je te vins en aide et cela a profité à mon âme.

Te souviens-tu encore qu'un jour où les enfants jouaient d'une manière peu convenable, tu leur dis que c'était un vilain jeu, qu'il ne fallait. pas faire cela : puis tu te retiras, tu t'assis dans un fossé et lu pleuras. Je vins alors à toi et je te demandai pourquoi tu ne voulais pas jouer avec nous. Tu me répondis que quelqu'un t'avait emmenée en te prenant par le bras. Je réfléchis là-dessus et je pris sur moi pour ne plus jouer à des jeux de ce genre. Cela m'a été bon.

Te rappelles-tu encore qu'un jour où nous allions en troupe ramasser des pommes tombées d'un arbre, tu nous dis qu'il ne fallait pas faire cela. Je répondis que, si nous ne le faisions pas, d'autres le feraient. Tu dis alors qu'il ne fallait donner à personne une occasion de scandale. Et tu ne pris pas une seule pomme. Je remarquai aussi cela, à part moi, et j'en tirai profit.

Un jour je voulais te jeter un os et je vis que quelqu'un détourna de toi le coup. Cela aussi m'alla au cœur. Le petit Gaspard me remit encore en mémoire une quantité de choses du même genre. Je vis alors que nous recevions tous pour chaque victoire sur nous-mêmes et chaque bonne action de toute nature un mets particulier que nous mangions, en ce sens que nous en avions l'intelligence et qu'il brillait à travers nous. Cela ne peut s'exprimer dans le langage humain. Nous n'étions pas assis à une table, nous volions en quelque sorte d'un bout à l'autre et chacun ressentait une saveur particulière pour chaque acte de renoncement. Au commencement une voix se fit entendre disant: " Celui-là seul peut comprendre cette nourriture qui la prend. " Mais ces mets étaient la plupart du temps des fleurs merveilleuses, des fruits, des pierres brillantes, des figures, des plantes d'une substance spirituelle tout autre que celle des objets d'ici-bas. Ils étaient servis sur des plats brillants, transparents, d'une beauté indescriptible, et il en sortait une force merveilleuse pour ceux qui, par tel ou tel acte de renoncement accompli sur la terre, s'étaient mis dans une certaine relation avec l'un ou l'autre de ces mets.

Toute la table était aussi couverte de petits verres de cristal en forme de poire, semblables à ceux dans lesquels m'avaient été présentés quelquefois des breuvages salutaires; nous buvions dans ces vases.

Un des premiers mets qui furent servis était de la myrrhe qui était merveilleusement arrangée. D'un plat d'or sortait un petit calice dont le couvercle avait un petit bouton sur lequel était un beau petit crucifix. Sur le bord du plat étaient des lettres lumineuses d'un bleu violet; je ne pus comprendre ce qu'elles disaient : je ne le comprendrai que dans l'avenir. […] J'eus ma part de ce plat à cause de toute l'amertume de cœur que j'avais supportée en silence dès mes premières années.

Pour ces pommes que j'avais laissées à terre sans y toucher, des pommes lumineuses me furent données à savourer : il y en avait un grand nombre réunies sur une même branche.


J'eus aussi un mets particulier pour le pain sec, que j'avais distribué en grande quantité à des pauvres. Il avait une grande ressemblance avec ce pain, mais il était comme du cristal où se réfléchissaient mille couleurs et il était servi sur une assiette de cristal.

Pour avoir refusé de prendre part à ce jeu inconvenant, je reçus un vêtement blanc. Le petit Gaspard m'expliquait tout, et ainsi nous avancions toujours davantage le long de la table. Je vis encore, comme m'étant destinée, une petite pierre toute seule sur un plat, telle que je l'avais reçue autrefois au couvent. J'entendis aussi dire là que je recevrais avant ma mort un vêtement blanc et une pierre blanche sur laquelle serait inscrit un nom que seule je pourrais lire. C'était à l'extrémité de la table que l'amour du prochain recevait sa récompense."

" Ici la narratrice s'interrompit pour exhorter le Pèlerin à travailler à son salut avec plus d'ardeur, à tout faire aujourd'hui, à ne pas remettre au lendemain. Car la vie est si courte et le compte à rendre si rigoureux! " (VACE tome 3 p 85-89)

Indépendamment de la simple description du Paradis, Anne Catherine Emmerich nous dévoile ici quelque chose de fondamental : " le petit Gaspard " ne se trouve pas au Paradis pour sa pratique religieuse, semble-t-il, mais pour des petites choses anodines, des petits renoncements, de petits actes de pitié, de charité et d'amour envers un proche.

Note : Il ne faut pas confondre le Paradis céleste décrit ici par Anne Catherine Emmerich et le "royaume préparé" pour les "justes" à l'issue du Jugement dernier. L'homme a été créé pour vivre sur la terre. Quelque soit son état dans le séjour des morts, ce n'est qu'une étape transitoire dans l'attente du Jugement dernier. Ensuite le "royaume préparé", "un ciel nouveau et une terre nouvelle" (Apocalypse 21:1) sera l'héritage des "justes".


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Message par Gilles Mar 15 Oct 2019 - 21:32

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Vision du Paradis par Maria Valtorta mystique

Que c’est beau ! Que c’est beau ! Comme ce que je vois est beau !

Je vais essayer d’être très précise et claire pour vous décrire ce que la communion m’a apporté.

Vous savez déjà que je suis heureuse. Mais vous ne connaissez pas le bonheur et la vision joyeuse qui m’a été accordée à partir du moment de l’union eucharistique. Ce fut comme un tableau qui m’était dévoilé petit à petit. Mais ce n’était pas un tableau : c’était de la contemplation. Je me suis recueillie pendant une bonne heure sans autre prière que cette contemplation qui me transportait au-delà de la terre.

Cela a commencé aussitôt après avoir reçu l’hostie sainte et je crois qu’il ne vous a pas échappé que j’étais lente à répondre et à saluer, j’étais déjà enveloppée. Malgré cela, j’ai rendu grâces à haute voix alors que la vision m’était de plus en plus vive. Ensuite, je suis restée tranquille, les yeux fermés comme si je dormais. Mais je n’ai jamais été aussi éveillée de tout mon être qu’à ce moment-là.

Encore maintenant que j’écris, la vision perdure, bien qu’elle soit dans sa phase finale. J’écris sous le regard d’une foule d’êtres célestes qui voient comme je dis uniquement ce que je vois, sans ajouter de détails ou modifier quoi que ce soit. Voici la vision :

À peine avais-je reçu Jésus que j’ai senti la Mère, Marie, du côté gauche de mon lit, qui m’enlaçait du bras droit et m’attirait à elle. Elle portait son vêtement et son voile blancs comme dans la vision de la grotte, en décembre. Je me suis sentie en même temps enveloppée d’une lumière dorée. Cette couleur dorée était d’une douceur impossible à décrire et les yeux de mon esprit en cherchaient la source, que je sentais couler sur moi d’en haut. J’avais l’impression que, tout en restant ma chambre avec son plancher, ses quatre murs et les objets qui s’y trouvent, celle-ci n’avait plus de plafond et que je voyais les cieux infinis de Dieu.

Suspendue dans les cieux, la divine Colombe de feu se tenait perpendiculairement au-dessus de la tête de Marie, et par conséquent au-dessus de ma tête puisque j’étais joue contre joue contre Marie. L’Esprit Saint avait les ailes ouvertes et il se tenait debout, en position verticale. Il ne bougeait pas, mais il vibrait, et à chaque vibration il y avait des vagues, des éclairs et des étincelles de splendeur qui se dégageaient. Un cône de lumière dorée sortait de lui, dont le sommet partait de la poitrine de la Colombe et dont la base nous recouvrait, Marie et moi. Nous étions réunies dans ce cône, sous ce manteau, dans cette étreinte de lumière joyeuse.

Cette très vive lumière n’était pourtant pas éblouissante, car elle communiquait aux yeux une force nouvelle qui augmentait à chaque éclat qui se dégageait de la Colombe, accroissant sans cesse l’éclat qui existait déjà à chacune de ses vibrations. Je sentais mes yeux se dilater jusqu’à acquérir une puissance surhumaine, comme si n’étaient plus des yeux de créature mais d’esprit déjà glorifié.

Quand j’atteignis la capacité de voir au-delà, grâce à l’Amour enflammé suspendu au-dessus de moi, mon âme fut appelée à regarder plus haut. Alors, contre l’azur plus pur du paradis, je vis le Père, distinctement, bien que les traits de sa figure soient d’une lumière immatérielle. Il était d’une beauté que je ne tenterai pas de décrire, car elle surpasse les capacités humaines. Il m’apparaissait comme s’il était sur un trône. Je parle de cette manière parce qu’il se présentait, assis, avec une infinie majesté. Toutefois, je ne voyais pas de trône, de fauteuil ou de dais. Rien qui ait la forme terrestre d’un siège. Il m’apparaissait de mon côté gauche (dans la direction de Jésus crucifié, juste pour donner une indication, et donc à droite de son Fils), mais à une hauteur incalculable. Je voyais cependant ses traits si lumineux dans leurs moindres détails. Il regardait en direction de la fenêtre (toujours pour donner une indication des différentes positions). Son regard exprimait un amour infini.

Je suivis son regard et je vis Jésus. Non pas le Jésus-Maître que je vois habituellement. Mais Jésus comme roi. Il était vêtu de blanc, mais son vêtement était lumineux et extrêmement blanc, comme celui de Marie. Cet habit semblait fait de lumière. Il était extraordinairement beau, vigoureux, imposant, parfait, resplendissant. De la main droite — il était debout —, il tenait son sceptre, qui est aussi son étendard.

Il s’agissait d’une longue hampe, presque une crosse, mais encore plus haute que mon Jésus déjà très grand; elle ne se terminait pas par la boucle de la crosse, mais par une hampe transversale, formant ainsi une croix d’où pendait une bannière, soutenue par la plus courte des hampes.

Cette bannière était en soie, une soie blanche très lumineuse, faite de cette façon, et marquée d’une croix pourpre sur les deux côtés ; sur la bannière, il est écrit « Jésus Christ » en mots de lumière, presque comme s’ils étaient écrits avec des diamants liquides.

Je vois bien les plaies de ses mains puisque celle de droite tient la hampe en haut, vers la bannière, et la seconde montre la plaie du côté, dont je ne vois pourtant rien d’autre qu’un point très lumineux d’où sortent des rayons qui descendent vers la terre.

La plaie de la main droite se trouve du côté du poignet et ressemble à un rubis resplendissant de la largeur d’une pièce de dix centimes. Celle de la main gauche est plus centrale et plus grande, mais elle s’allonge un peu vers le pouce, comme ceci. Elles brillent comme des rubis éclatants. Je ne vois pas d’autre blessure.

Au contraire, le corps de mon Seigneur est très beau et totalement intact.

Le Père regarde le Fils sur sa gauche. Le Fils regarde sa Mère et moi. Mais je vous assure que, s’il ne me regardait pas avec amour, je ne pourrais soutenir l’éclat de son regard et de son aspect. Il est véritablement le Roi de terrible majesté dont on parle .

Plus la vision se prolonge et plus augmente ma faculté de percevoir les moindres détails et de voir toujours plus loin autour de moi.

Effectivement, après quelque temps je vois saint Joseph (près de l’angle où se trouve la crèche). Il n’est pas bien grand, plus ou moins comme Marie. Robuste. Il a les cheveux grisonnants, bouclés et courts, et une barbe taillée au carré. Son nez est long et fin, aquilin. Ses joues sont creusées de deux rides qui partent des angles du nez et descendent se perdre du côté de la bouche, dans la barbe. Ses yeux sont noirs et semblent très bons. Je retrouve en lui le bon regard plein d’amour de mon père. C’est son visage tout entier qui est bon, pensif sans être mélancolique, digne, mais avec une telle expression de bonté ! Il est vêtu d’une tunique bleu violacé comme les pétales de certaines pervenches et il porte un manteau couleur poil de chameau. Jésus me le montre en me disant : « Voici le patron de tous les justes. »

Puis la Lumière appelle mon esprit de l’autre côté de la chambre, autrement dit vers le lit de Marta[8], et je vois mon ange gardien. Il est à genoux, tourné vers Marie qu’il semble vénérer. Il est vêtu de blanc. il a les bras croisés sur la poitrine et ses mains touchent ses épaules. Il courbe la tête, si bien que je vois peu de chose de son visage. Il a une attitude de profond respect. Je vois ses ailes, belles, longues, très blanches, pointues; ce sont de vraies ailes faites pour voler rapidement et sûrement de la terre au ciel, mais il les tient actuellement repliées derrière le dos. Par son attitude, il m’enseigne comment l’on doit dire : « Je vous salue, Marie. »

Pendant que je le regarde, je sens quelqu’un près de moi à ma gauche; il me pose une main sur l’épaule droite. C’est mon saint Jean, le visage resplendissant d’amour joyeux.

Je me sens heureuse. Je me recueille au milieu de tant de bonheur en croyant en avoir atteint le summum. Mais un éclat plus vif de l’Esprit de Dieu et des plaies de mon Seigneur Jésus accroît encore ma capacité à voir. Je vois alors l’Eglise céleste, l’Eglise triomphante! Je vais essayer de la décrire.

En haut, comme toujours, se trouvent le Père, le Fils et maintenant aussi l’Esprit, plus haut que les Deux, au centre des Deux, qu’il réunit dans ses splendeurs.

Plus bas, comme entre deux pentes bleues, d’un bleu qui n’avait rien de terrestre, se trouvait, rassemblée, dans une vallée bienheureuse, la multitude des bienheureux en Christ, l’armée de ceux qui sont marqués du sceau de l’Agneau ; cette multitude était lumière une lumière qui est chant, un chant qui est adoration, une adoration qui est béatitude.

À gauche se trouvait la foule des confesseurs, à droite celle des vierges. Je n’ai pas vu la foule des martyrs, mais l’Esprit me fit comprendre que les martyrs étaient réunis aux vierges puisque le martyre rendait sa virginité à l’âme, comme si elle venait d’être créée. Tous paraissaient vêtus de blanc, les confesseurs comme les vierges, du même blanc lumineux que les vêtements de Jésus et de Marie.

De la lumière se dégage du sol bleu et des parois bleues de la sainte vallée, comme s’ils étaient en saphir flamboyant. Les vêtements tissés de diamant émettent de la lumière. Surtout, les corps et les visages spiritualisés sont lumière. Je vais maintenant m’efforcer de vous décrire ce que j’ai remarqué dans les différents corps.

Seuls les corps de Jésus et de Marie sont des corps de chair et d’esprit — vivants, palpitants, parfaits, sensibles au toucher et au contact: ce sont deux corps glorieux, mais réellement « corps » —. Le Père éternel, l’Esprit Saint et mon ange gardien sont de la lumière ayant la forme d’un corps, pour qu’ils puissent être perceptibles à la pauvre servante de Dieu que je suis. Saint Joseph et saint Jean sont formés de lumière déjà plus compacte, certainement parce que je dois en percevoir la présence et en entendre les paroles. Tous les bienheureux qui forment la multitude des cieux sont des flammes blanches, qui sont des corps spiritualisés.

Aucun confesseur ne se retourne. Ils regardent tous la très sainte Trinité. Quelques vierges se tournent. Je discerne les apôtres Pierre et Paul car, même s’ils sont lumineux et vêtus de blanc comme tous, leur visage est plus facile à distinguer que les autres: ce sont des visages typiquement hébraïques. Ils me regardent avec bienveillance (heureusement !).

Puis trois esprits bienheureux qui me regardent, et que je devine être des femmes, me font signe en souriant. On dirait qu’elles m’invitent. Elles sont jeunes. Tous les bienheureux me semblent d’ailleurs avoir le même âge: ils sont jeunes, parfaits et d’une égale beauté. Ce sont des copies de Jésus et de Marie en plus petit. Je ne puis dire qui sont ces trois créatures célestes mais, comme deux d’entre elles portent des palmes et une seule des fleurs — les palmes sont l’unique signe qui distingue les martyrs des vierges, je pense ne pas me tromper si je dis qu’il s’agit d’Agnès, de Cécile et de Thérèse de Lisieux.

Ce que je ne saurais vous rapporter, malgré toute ma bonne volonté, c’est l’alléluia de cette multitude. C’est un alléluia puissant et pourtant doux comme une caresse. Tout rit et resplendit de manière encore plus vive à chaque hosanna de la foule à son Dieu.

La vision cesse alors et, dans son intensité, se cristallise sous cette forme. Marie me quitte et, avec elle, Jean et Joseph; la première prend place en face de son Fils et les autres dans les rangs des vierges.

Loué soit Jésus Christ !

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Message par Gilles Mar 15 Oct 2019 - 21:33

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10 citations de saints sur le Paradis

Où vont nos âmes éternelles quand notre corps meurt ?

La vraie foi doit être espoir et joie, et non peur et terreur. La vraie contrition consiste à aimer Dieu au point de ne pas souffrir de l’offenser, et d’éviter de brûler en enfer.

Dans cet esprit d’espoir je vous présente dix points de vue de Saints sur le paradis, certains en ayant même fait l’expérience avant ou après leur mort.

Sainte Faustine a beaucoup écrit sur le paradis et la perdition dans ses carnets et l’Église considère ses récits comme des révélations. Traumatisée par ses visions de l’enfer, la prière divine de miséricorde lui a été donnée pour la partager avec le monde dans la lutte pour sauver les âmes. Moins d’attention a été accordée à ses visions encourageantes du paradis :

« J’étais aujourd’hui au paradis en esprit et y ai vu la beauté et la joie inconcevables qui nous attendent après la mort. J’ai vu cette joie en Dieu qui s’étend à toutes ses créatures. Et tout ce qui en découle revient à sa source. »

Saint Alphonse Marie de Liguori raconte l’histoire qu’un supérieur jésuite lui a raconté à propos d’un autre supérieur qui lui est apparu après sa mort pour lui parler du traitement que l’on reçoit au Paradis. Selon le défunt, il n’est pas identique pour tous, mais tous sont satisfaits : « Je suis au Paradis, avec Philippe II d’Espagne. Ma gloire dépasse la sienne, mais nous sommes tous deux heureux, et nos cœurs sont comblés. »

Le pape saint Grégoire le grand parle de l’unité surnaturelle entre la communion des Saints au paradis et, de leur connaissance infinie : « Ils retrouvent non seulement les Saints qu’ils ont connus sur terre mais aussi ceux qu’ils n’ont jamais vus et leur parlent comme s’ils se connaissaient et ont tous une vision pénétrante de ce qu’ils ne connaissent pas… ».

Sainte Augustine : « Là, nous n’aurons d’autres désirs que d’y rester éternellement ».

Saint Philippe Néri : « Si nous arrivons au paradis, quel plaisir ce serait de toujours dire avec les anges et les saints : ‘Saint, saint, saint' ».

Saint Anselme de Canterbury : « Au Paradis, personne, n’aura d’autre désir que la volonté de Dieu. Les désirs de l’un seront les désirs de l’autre et les désirs de tous seront ceux de Dieu ».

Saint Jean-Marie Vianney : « Chers paroissiens, essayons d’aller au Paradis. Nous y verrons Dieu et y serons si heureux. Si vous êtes tous convaincus, nous y irons en procession avec le prêtre de la paroisse. Nous devons aller au paradis ! ».

Sainte Bernadette Soubirous : « Ma couronne brillera d’innocence au paradis et ses fleurs seront aussi éclatantes que le soleil. Les sacrifices sont les fleurs choisies par Jésus et Marie ».

Saint Thomas More : « Il n’est aucun chagrin sur terre que le paradis ne puisse guérir ».

Le Paradis est un lieu merveilleux où nous devons tous essayer d’aller. La citation la plus encourageante nous vient peut-être de sainte Thérèse de Lisieux, « la petite fleur » : « Dieu ne descend pas tous les jours du Paradis pour se retrouver dans un ciboire doré. Il vient y chercher un autre paradis, celui des âmes créées à son image, temples vivants de l’adorable Trinité ».


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Message par Gilles Sam 29 Jan 2022 - 18:18

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À quoi ressemble vraiment le paradis ?

Ailes et auréoles. Peignoirs et harpes. Assis sur les nuages. Être accueilli par saint Pierre aux portes nacrées : ce sont les images du paradis que nous obtenons des films, de la télévision et des dessins animés dans les journaux. Aussi stupides qu'elles soient, les idées derrière ces images peuvent s'infiltrer dans notre conscience et affecter la façon dont nous pensons au paradis.

Par exemple, il est communément admis que nous n'aurons pas de corps au paradis. Ce n'est qu'en partie vrai. Les gens au ciel n'ont pas de corps (à de rares exceptions près comme Jésus et Marie), mais c'est un état de fait temporaire. À la fin des temps, nous serons ressuscités des morts et réunis avec nos corps (cfr. 1 Cor. 15:16-18).

L'idée que nous passerons l'éternité en tant que fantômes désincarnés est l'un des mythes les plus répandus sur l'au-delà. Dieu a créé les hommes pour qu'ils soient des esprits incarnés, et bien que la mort puisse temporairement interrompre cela, la mort n'est pas le dernier mot. Notre destinée ultime est d'être les esprits incarnés que Dieu a toujours voulu que nous soyons.

Bien sûr, les corps ordinaires ne sont pas capables de survivre pour l'éternité. Paul explique que « la chair et le sang ne peuvent hériter du royaume de Dieu, et le périssable n'hérite pas l'impérissable » (1 Cor. 15:50).

Nos corps seront modifiés d'une manière ou d'une autre lorsque nous serons réunis avec eux après la résurrection . Ce que seront ces modifications, même Paul n'a pas prétendu comprendre, bien qu'il ait comparé la différence entre nos corps d'aujourd'hui et nos corps d'alors à la différence entre une graine et la plante qui est issue de la graine (1 Cor. 15:35-44 ).

Ailleurs, il déclare que Jésus « changera notre humble corps pour qu'il soit comme son corps glorieux » (Phil. 3:21), soulevant la possibilité que dans nos corps ressuscités, nous serons capables de faire beaucoup de choses que Christ a pu faire sous sa forme ressuscitée, telle qu'elle apparaît ou disparaît des lieux à volonté, sans portes verrouillées ou autres barrières nous obstruant.


Les ailes

Les autres images que notre culture nous donne du paradis sont également problématiques. L'idée que nous aurons des ailes n'a absolument aucun fondement dans l'Écriture ou la Tradition.

L'idée que nous deviendrons des anges non plus. Les anges sont des êtres créés qui sont purs esprit et n'ont pas de corps (cf.  Catéchisme de l'Église catholique  328-330). Ils sont d'un ordre différent du nôtre, et les humains et les anges ne se transforment pas l'un en l'autre.


Les halos sont simplement une manière artistique de représenter la sainteté, et bien que nous soyons saints au ciel, nous n'avons aucune raison de penser que cela se manifestera dans des halos comme nous le voyons dans les illustrations.

Les robes sont quelque chose que les gens portaient à l'époque biblique, il est donc courant d'imaginer des gens au ciel portant des robes, mais nous n'avons aucune idée des vêtements (le cas échéant) que nous pouvons porter.

L'image des harpes dans le ciel est tirée des Écritures (Apocalypse 5), bien que tout le monde au ciel ne soit pas représenté comme jouant de la harpe.

Les Écritures ne décrivent pas ceux qui sont au ciel assis sur des nuages, mais elles décrivent le ciel comme étant « en haut » du point de vue de la terre, donc les nuages ​​​​sont une image naturelle que les artistes peuvent fournir.

L'image de saint Pierre en charge des « portes de perles » n'est pas tirée directement de l'Écriture mais est basée sur deux choses que l'Écriture dit. Le premier est que Pierre a reçu les « clés du royaume » et le pouvoir de « lier » et de « délier » par Christ (Matthieu 16 :18-19). En effet, on ne peut pas sciemment et délibérément couper la communion avec Pierre et ses successeurs sans commettre un schisme et se priver du ciel, ainsi Pierre a été dépeint comme admettant ou interdisant les gens du ciel. En réalité, Pierre n'approuve pas (pour autant que nous le sachions) personnellement l'admission de chacun au ciel.

L'image des portes nacrées est également tirée des Écritures. Nous voyons généralement cela comme un ensemble de portes dorées encadrées par deux grandes structures blanches (nacrées ?), mais l'image dans les Écritures est quelque peu différente. Là, la cité céleste est décrite comme ayant douze portes, « et les douze portes étaient douze perles, chacune des portes étant faite d'une seule perle » (Apocalypse 21:21).


Pavé d'or

Les Écritures utilisent beaucoup plus d'images du paradis en plus de la poignée à laquelle notre culture s'est accrochée. L'une des représentations du ciel les plus courantes dans le Nouveau Testament est une fête (Matthieu 8 :11 ; Luc 13 :29 ; 14 :15-24), en particulier un festin de noces (Matthieu 22 :1-14 ; 25 :1- 13 ; Apo. 19 :7-9) compris comme un festin de mariage juif du premier siècle, et non comme une réception de mariage moderne.

Une autre image notable est le paradis en tant que temple. Le ciel était compris comme la demeure de Dieu. Les temples terrestres étaient en quelque sorte calqués sur le ciel. Une grande partie du livre de l'Apocalypse se déroule dans le ciel, il n'est donc pas surprenant qu'il décrive le temple de Dieu dans le ciel (Apo 11 :19) et les adorateurs célestes avec des encensoirs (8 :3), de l'encens (8 :4), des trompettes (8 :7), des bols (16:2), des harpes (5:Ciel - Le Ciel : un lieu beaucoup plus exaltant que vous pouvez l'imaginer - Page 19 Icon_cool et d'autres attributs du genre de culte rendu à Dieu dans le temple de Jérusalem.

Le ciel est également dépeint comme une ville des justes nommée Nouvelle Jérusalem. Il est mentionné dans divers passages du Nouveau Testament (par exemple, Gal. 4:25-26; Héb. 11:22), mais il reçoit sa description la plus complète dans Apocalypse 21, d'où vient l'image des rues pavées d'or (21 :21), bien que ce que le texte indique, c'est que "la rue de la ville était d'or pur, transparent comme du verre".

Ces images sont destinées à transmettre un sentiment d'émerveillement devant ce que Dieu a en réserve, mais nous devons faire attention à la façon dont nous les prenons littéralement. Paul nous avertit qu'« aucun œil n'a vu, aucune oreille n'a entendu, ni le cœur de l'homme n'a conçu ce que Dieu a préparé pour ceux qui l'aiment » (1 Co 2 :9 ; cf. CEC 1027). Dans une catéchèse hebdomadaire, le pape Jean-Paul II a écrit :


Dans le contexte de l'Apocalypse, nous savons que le « ciel » ou le « bonheur » dans lequel nous nous trouverons n'est ni une abstraction ni un lieu physique dans les nuages ​​mais une relation vivante et personnelle avec la Sainte Trinité. C'est notre rencontre avec le Père qui se fait dans le Christ ressuscité par la communion de l'Esprit Saint. Il faut toujours garder une certaine retenue dans la description de ces « réalités ultimes » car leur représentation est toujours insatisfaisante (21 juillet 1999).
Les images que l'Écriture nous donne du ciel indiquent les réalités que Dieu a en réserve pour son peuple. Lorsque nous ferons l'expérience des réalités que ces symboles désignent, nous les trouverons plus étonnantes, pas moins, que ce que le langage humain pourrait exprimer.

Désirs les plus profonds

L'essence fondamentale du ciel est l'union avec Dieu. Le  Catéchisme  explique que « la vie parfaite avec la Très Sainte Trinité. . . s'appelle "le ciel". Le ciel est la fin ultime et l'accomplissement des aspirations humaines les plus profondes, l'état de bonheur suprême et définitif » (CEC 1024). Il déclare également que « le ciel est la communauté bénie de tous ceux qui sont parfaitement incorporés au Christ » (CEC 1026).

Traditionnellement, la théologie a expliqué la principale bénédiction ou « béatitude » du ciel comme « la vision béatifique » – un aperçu de la merveille de l'essence intérieure et invisible de Dieu. « En raison de sa transcendance, Dieu ne peut être vu tel qu'il est que s'il ouvre lui-même son mystère à la contemplation immédiate de l'homme et lui en donne la capacité. L'Église appelle cette contemplation de Dieu dans sa gloire céleste « la vision béatifique » » (CEC 1028).

Parce que les humains sont faits pour avoir une relation consciente avec Dieu, la vision béatifique correspond au plus grand bonheur humain possible.

Beaucoup de gens se demandent comment nos relations avec les autres fonctionneront au paradis. Certains se sont même demandé si nous conserverions nos propres identités. La réponse est que nous le ferons. La foi chrétienne nous assure que ceux qui sont au ciel « conservent, ou plutôt retrouvent, leur véritable identité » (CEC 1025). Nous ne devenons pas des entités anonymes et interchangeables au paradis. Au contraire, nous recevons chacun notre propre récompense (cfr. 1 Cor. 3:11-15).

Cela ne veut pas dire qu'il n'y aura aucun changement dans nos relations. Jésus a été clair en enseignant que nous ne serons pas mariés dans la prochaine vie (Matthieu 22:30). Mais parce que nous conservons nos identités, nous continuerons à connaître et à aimer ceux dont nous étions proches dans la vie terrestre. En effet, au ciel, notre amour pour eux et notre intimité spirituelle avec eux seront plus vrais, plus purs et plus forts qu'ils ne l'étaient dans cette vie.

Douleur au paradis ?

Un problème particulier qui a été soulevé par certains est la question de la douleur au ciel. Certains se sont demandé comment il serait possible pour des individus de profiter de la béatitude du ciel s'ils savaient que certaines personnes – peut-être certaines dont elles étaient proches dans la vie terrestre – sont en enfer. D'autres se sont interrogés sur les apparitions de Marie et d'autres saints dans lesquelles ils pleuraient sur ce qui se passe ou peut arriver sur terre. Ces problèmes ont amené les gens à se demander s'il y a de la douleur dans le ciel.

La réponse est qu'il n'y en a pas. L'Écriture nous assure que pour ceux qui sont au ciel, Dieu à la fin « essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, il n'y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses sont passées » ( Apocalypse 21 : 4).

Comment nous pourrons connaître l'existence des damnés sans en être peinés est un mystère, mais nous ne pouvons que conclure que l'esprit humain glorifié sera configuré de telle manière qu'il soit capable - sans douleur - de reconnaître les deux La justice de Dieu et le libre choix des hommes qui ont conduit à la damnation. La propre béatitude de Dieu n'est pas endommagée par l'existence de l'enfer, et il ne permettra pas non plus que notre béatitude ultime soit endommagée.

En ce qui concerne les apparitions en pleurs, les larmes dans ces cas sont peut-être mieux comprises comme une expression de la gravité des péchés de l'homme et de ce que quelqu'un dans un état non glorifié serait justifié à ressentir plutôt que ce qui est littéralement ressenti au ciel.

Est-ce un endroit ?

Les esprits désincarnés ne s'étendent pas dans l'espace. Ils n'ont pas de forme et ne prennent pas de place. En conséquence, certains se sont demandé si le paradis était un « lieu ». C'est une question difficile. Le ciel n'est pas un endroit dans l'univers physique. On ne pourrait jamais voyager assez loin dans n'importe quelle direction de l'espace pour arriver au ciel.

Mais il semble que le ciel ait quelque chose correspondant à l'espace. Cela peut ne pas ressembler de loin à l'espace tel que nous le vivons, mais le ciel semble avoir la capacité d'y recevoir des corps. Christ a emporté son corps avec lui au ciel lors de son ascension. Mary a pris son corps quand elle a été assumée. Quelques autres, comme Enoch, Élie et peut-être Moïse, semblent également avoir leur corps avec eux dans le ciel.

Nous ne pouvons pas dire quel est l'état actuel de ces corps. Ils peuvent ne pas être étendus dans l'espace pour le moment, ou ils le peuvent. Nous ne savons pas.

Quelle heure est-il ?

Le problème du temps est lié au problème de l'espace dans le ciel. Nous entendons souvent dire que le ciel est décrit comme « éternel » ou « intemporel ». Dieu lui-même, dans son essence divine, est complètement hors du temps. Pour lui, toute l'histoire existe dans un « éternel maintenant » sans passé ni futur. Mais il n'est pas clair que les êtres créés en union avec Dieu soient complètement attirés hors du temps.

Les penseurs médiévaux ont proposé que les âmes des défunts, comme celles qui sont purifiées au purgatoire, existent dans un état qui partage certaines propriétés en commun avec le temps et d'autres avec l'éternité. Ils appelaient cet état « aeviternité ». Que cette spéculation soit correcte, ou quelles propriétés un tel état intermédiaire pourrait avoir, est ouvert à la question. En fin de compte, nous ne savons pas comment le temps – ou tout ce qui pourrait remplacer le temps – fonctionne dans l'au-delà.

Il semble, cependant, que tout comme le ciel peut y recevoir des corps, il a également une sorte de séquentialité. Ainsi, il peut y avoir un point avant qu'une âme ne soit au ciel, un point pendant lequel elle se désincarne dans le ciel, un point après celui-ci lorsqu'elle est réunie avec son corps à la résurrection, et un point où elle existe dans l'ordre éternel dans corps et âme.

Sera-ce ennuyeux ?

Une question que beaucoup se posent est : « Ne nous ennuierons-nous pas au paradis ? Certaines descriptions donnent l'impression que le paradis sera comme être à l'église tout le temps, et nous nous ennuyons à l'église ici-bas. Alors que l'adoration est au centre du ciel, l'adoration qui s'y déroule est bien plus profonde et plus riche que tout ce que nous expérimentons sur terre, car nous y avons la vision béatifique qui correspond au plus grand bonheur humain. Le fait que le temps ne fonctionne pas de la même manière là-bas peut également jouer un rôle dans le fait que nous ne nous ennuyons pas. Nous pouvons être certains, cependant, que nous ne nous ennuierons pas, car l'ennui est une forme de souffrance, et nous avons déjà vu que le ciel exclut la souffrance.

Il n'est pas clair non plus que nous ne ferons rien d'autre que louer Dieu exclusivement à chaque instant. Les Écritures et le  Catéchisme  parlent tous deux de nous « régnant » avec Christ (Apocalypse 22 :5 ; CEC 1029). Cela suggère que nous aurons l'autorité et la responsabilité des choses.

L'endroit où nous pouvons entreprendre ces tâches peut surprendre certains. Beaucoup ont l'idée qu'après la résurrection nous retournerons dans un royaume céleste, laissant le monde physique désert.

Mais l'Écriture parle d'un nouveau ciel et d'une nouvelle terre et semble situer la demeure de l'homme sur la nouvelle terre. Dans l'Apocalypse, Jean voit « la ville sainte, la nouvelle Jérusalem,  descendant  du ciel d'auprès de Dieu » (21 : 2, italiques ajoutés) et entend ensuite : « Voici, la demeure de Dieu est avec les hommes. Il habitera avec eux, et ils seront son peuple, et Dieu lui-même sera avec eux » (21 :3).

Cela suggère que le ciel et la terre ne peuvent pas être séparés comme ils le sont actuellement. Le Catéchisme  déclare ainsi que « l'univers visible est donc lui-même voué à être transformé, afin que le monde lui-même, rendu à son état originel, sans plus d'obstacles, soit au service des justes » (CEC 1047).


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Jimmy Akin est un auteur et conférencier de renommée internationale. En tant qu'apologiste principal de Catholic Answers, il a plus de vingt-cinq ans d'expérience dans la défense et l'explication de la Foi.

Jimmy est un converti à la Foi et possède une vaste expérience dans la Bible, la théologie, les Pères de l'Église, la philosophie, le droit canon et la liturgie.

Jimmy est un invité hebdomadaire de l'émission de radio nationale Catholic Answers Live, un contributeur régulier du Catholic Answers Magazine et un blogueur et podcasteur populaire. Son site Web personnel est JimmyAkin.com .

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Message par Gilles Mar 24 Mai 2022 - 19:01

Ciel - Le Ciel : un lieu beaucoup plus exaltant que vous pouvez l'imaginer - Page 19 Paradis-Jewpop-1

Le paradis tel que décrit par les saints

Ma mère et moi parlions souvent de la brièveté de notre vie sur terre. Nous avons également convenu que ce que les saints ont souffert ici-bas n'est rien comparé à la joie qu'ils éprouvent maintenant. Depuis le départ de ma mère vers la vie éternelle le mois dernier, ces pensées me reviennent assez facilement. Bien que son décès engendre certainement un sentiment de séparation, mon sentiment prédominant est celui de la paix. Elle a vécu ses quatre-vingt-sept ans sur cette terre avec un œil continuellement sur la vie d'en haut. Je crois que toutes les misères auxquelles elle a été confrontée sur terre se sont depuis longtemps fondues à la lumière de la Sainte Trinité. Qu'est-ce qui l'a aidée à désirer le paradis ? Incontestablement, les expériences des saints ont aidé à former ses aspirations. Cet article considère le ciel tel qu'il est décrit à travers les expériences des saints.

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1. Béatitude périphérique

La première joie du ciel est la vision béatifique de Dieu. Les joies secondaires méritent cependant d'être notées, car elles sont étroitement liées à notre expérience humaine. Cela inclut les retrouvailles avec nos proches. Parmi les joies périphériques du ciel figurent également les délices sensoriels du corps glorifié. Les yeux verront une beauté ravissante, comme décrit plus tard. Il y a aussi un délice pour les oreilles, à savoir la musique glorieuse, qui, selon d'innombrables saints, est bien plus ravissante que la musique terrestre.

Alors que je me tenais là, me prélassant dans la splendeur de ces jardins, j'ai soudainement entendu une musique des plus douces - une mélodie si délicieuse et enchanteresse que je ne pourrais jamais la décrire de manière adéquate. — Saint Jean Bosco

Notre sens du goût sera-t-il inutile puisque Jésus a dit que le Royaume de Dieu n'est pas une question de manger et de boire ? Il veut dire ici, je crois, que ce n'est pas la joie essentielle; mais certainement, le corps glorifié aura des papilles gustatives. Notre corps n'aura pas besoin de se nourrir pour vivre, mais la nourriture servira de plaisir supplémentaire. Enfin, il y a beaucoup de rires du ciel; "Heureux êtes-vous qui pleurez maintenant, car vous rirez." (Luc 6:21)

2. Corps glorifié

Au fur et à mesure que le corps approche de la cinquantaine, il y a un certain désir de parties plus jeunes, comme de nouveaux genoux. La Bible mentionne le corps glorifié dans de nombreux endroits, comme de St. Paul, « Nous avons notre citoyenneté dans les cieux ; c'est de là que nous attendons la venue de notre Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ. Il donnera une nouvelle forme à ce corps humble qui est le nôtre et le refaçonnera selon le modèle de son corps glorifié. (Phil 3:20-21)

Saint Thomas d'Aquin décrit cinq caractéristiques du corps glorifié. En premier lieu, le corps glorifié est incapable de douleur physique ou de mort. Deuxièmement, il n'y aura plus d'imperfections dans le corps mais une nouvelle forme de beauté. Ce sera toujours son propre corps, mais restauré et glorifié. Troisièmement, les corps glorifiés possèdent la subtilité, par laquelle le corps est sous le commandement de l'âme ; il peut traverser les murs, par exemple (voir Jean : 20-19). Le quatrième pouvoir du corps glorifié est l'agilité, qui permet au corps de parcourir immédiatement n'importe quelle distance en un « clin d'œil », comme le dit Thomas. Le ciel n'est pas statique ; un nouveau corps implique mouvement et fonctionnalité.

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Message par Gilles Lun 6 Juin 2022 - 18:31

TÉMOIGNAGE INCROYABLE, ELLE VOIT LE PARADIS, JÉSUS LUI PARLE


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Message par Gilles Lun 13 Juin 2022 - 17:51

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On ira tous au Paradis ? Ce qu’en disent les grands saints

Il n'est pas facile d'imaginer le Paradis. Ni d'en parler : souvent on préfère évoquer le Ciel, plus accessible et, au moins, visible. Mais comment concevoir cette vie éternelle dans la gloire du Christ ? Que signifie vivre au Ciel ? Si Michel Polnareff le promettait à tous dans sa chanson, Aleteia est allé voir du côté des grands saints afin de découvrir leur vision du Paradis.

La notion du paradis demeure essentiellement théologique. C’est ce qui explique peut-être pourquoi nous préférons parler du Ciel ou de la vie éternelle. « Vivre au Ciel, c’est être avec le Christ », rappelle ainsi le Catéchisme de l’Église catholique en s’appuyant sur l’Évangile : « Or, la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus Christ. » (Jn 17, 3).

En réalité le mot « paradis », provenant du grec paradeisos signifie jardin clos. Il n’apparaît que trois fois dans la Bible, exclusivement dans le Nouveau Testament. Ainsi, dans l’Évangile de saint Luc, Jésus crucifié promet au bon larron d’entrer avec lui « aujourd’hui dans le Paradis » (Lc 23,43). Dans la lettre aux Corinthiens, saint Paul se décrit comme « emporté au Paradis ». C’est là qu’il entend des « paroles ineffables, qu’un homme ne doit pas redire » (2 Co 12,4). Enfin, dans l’Apocalypse, il est promis à celui qui combat pour le Christ qu’il goûtera à l’arbre de la vie qui est « dans le paradis de Dieu » (Ap 2,7).

Mais comment alors concevoir aujourd’hui le Paradis selon notre compréhension contemporaine ? Dans son essai Le paradis à la porte : essai sur une joie qui dérange le philosophe Fabrice Hadjadj invite à imaginer le Paradis non pas « comme une plate éternité sans drames ni passions, mais comme une joie, exigeante et douloureuse, d’être présent à tous et de se savoir étreint par un Amour infini ». Selon lui, cette vie éternelle n’est pas pour tous : même si Dieu veut que tout le monde y aille, n’accèderont au Paradis seulement ceux qui se laissent « déranger » par la joie. Le goût du Paradis, c’est la saveur de cette joie, ici et maintenant. Il conclut par ces mots : aller au Paradis, c’est « passer de la nuit de la foi à la vision de la gloire ! »


Découvrez les visions, tant étonnantes que bouleversantes, du Paradis de ces grands saints dans ce diaporama : https://fr.aleteia.org/slideshow/ce-que-disent-les-grands-saints-sur-le-paradis/


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