Mobilisation en Italie pour que soit reconnue la personnalité juridique de l'être humain conçu

Article du 22 juin 2024 du journal "La nuova Bussola quotidiana" :

"Aujourd'hui, Manifestation nationale pour la vie organisée par Pro Vita & Famiglia pour demander à l'Etat de reconnaître la personnalité juridique et ainsi de respecter les droits fondamentaux de l'être humain conçu.

"Choisissons la vie" aborde sa troisième édition sous le signe de la continuité, en se concentrant de plus en plus sur les collaborations institutionnelles. (...)

En termes de stratégie et de contenu, l'initiative voit une synergie croissante entre les mentors de l'organisation et le Pape François. Ces derniers mois, le souverain pontife a exprimé son soutien à "Choisissons la vie" par un message ad hoc, dans lequel il rappelle qu'"on ne fait pas de compromis avec la vie humaine" et dans lequel il exhorte les pro-vie à "aller de l'avant avec courage en dépit de toute adversité".

En écho à l'évêque de Rome, l'un des deux porte-parole de l'événement a déclaré : "Nous sommes profondément reconnaissants au pape François", a déclaré Gandolfini, "d'avoir voulu encourager et bénir avec des mots si clairs et si paternels notre engagement social et culturel à promouvoir la dignité de l'être humain à chaque étape de son existence, en dénonçant l'injustice absolue des pratiques anti-humaines telles que l'avortement, l'euthanasie, le suicide assisté ou la manipulation et la destruction de milliers d'embryons humains causées par les pratiques de fécondation artificielle".

A la veille de la manifestation à Rome, le porte-parole de Pro Vita & Famiglia, Jacopo Coghe, a indiqué ses objectifs stratégiques : l'organisation à but non lucratif, a annoncé M. Coghe, "défilera dans les rues de Rome avec des milliers d'autres personnes lors de la Manifestation nationale pour la vie afin de demander à l'Etat de reconnaître la personnalité juridique et donc le respect des droits fondamentaux de l'être humain conçu". Le récent G7 avec la présidence italienne, poursuit le porte-parole de Pro Vita & Famiglia, avec la controverse sur l'absence du terme avortement dans le document final, et les résultats des élections européennes, avec au moins 20 candidats élus qui ont signé le Manifeste d'engagements de Pro Vita & Famiglia onlus, ont montré que le droit à la vie est toujours une question centrale dans le débat public et politique".

La principale demande de Pro Vita & Famiglia aux institutions sera de "mettre en œuvre de toute urgence des politiques de soutien accru aux familles, aux jeunes couples qui veulent se marier et avoir des enfants, aux femmes qui se sentent obligées d'avorter en raison de difficultés socio-économiques, aux personnes âgées, aux malades et aux personnes seules tentées par la culture du rebut". Ces instances sont aujourd'hui fondamentales", conclut M. Coghe, "pour progresser en tant que pays civilisé, tant sur le plan économique que sur le plan humain et social".

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Traduit avec DeepL.com (version gratuite)

https://lanuovabq.it/it/scegliamo-la-vita-riconoscere-la-personalita-giuridica-del-concepito

Quelques images de la manifestation "Choisissons la vie"



Article du 24 juin 2024 :

"Choisissons la vie" conclut son édition 2024 avec quelque 30 000 participants défilant de la première étape, située sur la Piazza della Repubblica, à la destination finale, installée près de la Piazza Venezia. Le temps chaud et enfin venteux, après deux ou trois jours de chaleur accablante, a rendu l'événement particulièrement agréable et fluide. Sur les deux scènes, une poignée de témoignages, dont celui d'une femme devenue militante pro-vie après avoir subi un avortement dans sa jeunesse, a été particulièrement émouvant.

Ont suivi les témoignages de deux jeunes hommes handicapés. Le plus connu est Arturo Mariani, 30 ans, athlète paralympique, écrivain, animateur radio et préparateur mental. Mariani a fait ses débuts sur la scène finale de Choose Life en racontant une histoire à succès : la sienne. À trois mois de vie intra-utérine, le dépistage prénatal effectué sur Arturo avait permis de diagnostiquer qu'il manquait une jambe à l'enfant à naître. La décision des parents de mener la grossesse à terme a été jugée par certains comme égoïste : pourquoi mettre au monde un enfant qui souffrirait inévitablement ? Au lieu de cela, aujourd'hui, "je suis ici grâce à ce oui", a déclaré Mariani aux manifestants de Choose Life, exprimant sa gratitude envers sa mère Gianna et son père Stefano, qui souhaitaient ardemment la naissance de leur troisième fils.

La vie d'Arturo, comme on pouvait s'y attendre, n'a pas été facile, surtout dans les premières années où l'une des prothèses s'est avérée particulièrement inconfortable et douloureuse. Au-delà du handicap, la vie d'Arturo Mariani a été belle et épanouissante. Une vie pleine d'obstacles et d'inconnues, certes, mais "qui n'a pas de problèmes et ne connaît pas de difficultés dans la vie ?", a déclaré Mariani, qui aujourd'hui ne veut pas être appelé "handicapé" ou "invalide", mais simplement Arturo. Non pas un garçon "sans jambe", mais "avec une jambe". Non pas "handicapé", mais "pro-able". PRO-abilité est d'ailleurs le titre du dernier livre de Mariani qui, au comble de l'émotion, a appelé sur scène sa femme Maria Laura et la petite Benedetta, "le fruit de notre amour et le fruit de cet amour qui m'a été donné il y a trente ans et qui aujourd'hui, multiplié, a été partagé".

Lors des salutations finales, Maria Rachele Ruiu, porte-parole de "Choisissons la vie", a commencé par une citation illustre "J'ai été frappée de voir qu'au G7, les puissants se préoccupaient de promouvoir l'avortement, alors qu'il y a la guerre autour de nous", a déclaré Mme Ruiu, en juxtaposant la célèbre déclaration de Sainte Thérèse de Calcutta : "J'ai le sentiment que le plus grand destructeur de la paix aujourd'hui, c'est l'avortement. Car si une mère peut tuer son bébé, qu'est-ce qui m'empêche de te tuer et toi de me tuer ? Rien". À la lumière de ce qui précède, le meilleur point de départ pour la paix dans le monde est de mettre "la paix entre les mères et les enfants, entre les pères et les mères, entre les hommes et les femmes". L'espoir de la vie est une lumière qui doit être portée partout, a poursuivi M. Ruiu, des lieux de travail à la politique, afin qu'elle puisse se répandre dans toute l'Italie, où "les enfants ne naissent plus, non pas par manque d'argent, mais par manque d'espoir".  


Pour sa part, l'autre porte-parole de l'événement, Massimo Gandolfini, a rappelé le soutien du pape François à l'initiative (le souverain pontife a salué les organisateurs et les manifestants de "Choisissons la vie" lors de l'Angélus d'hier), puis a mis en garde contre les menaces de la culture de l'annulation et du relativisme, qui - à partir de la violence contre les plus faibles, les enfants à naître in primis - façonnent une société fondée sur la violence et sur la guerre totale et quotidienne entre les êtres humains, dans laquelle sévissent la drogue, la gestation pour autrui et bien d'autres distorsions.  "Dans le tableau tragique, dramatique et honteux des actions contre la dignité humaine, observe Gandolfini, la douloureuse primauté revient à l'avortement, qui entraîne deux victimes : l'enfant à qui l'on refuse le droit fondamental à la vie et la mère qui, très souvent, est laissée complètement seule, lui refusant la possibilité de vivre ce moment de joie immense et indescriptible qu'est le fait d'avoir son enfant dans les bras. D'où l'exhortation : oui à des politiques qui soutiennent les jeunes femmes dans leur désir de mettre un enfant au monde, sans obstacles économiques ou bureaucratiques d'aucune sorte.

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Traduit avec DeepL.com (version gratuite)

https://lanuovabq.it/it/scegliamo-la-vita-in-migliaia-per-difendere-i-nascituri[/b]