Lectures, enseignements, réflexions spirituels
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Cinci
Alain Huger
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Re: Lectures, enseignements, réflexions spirituels
[parenthèse]
Miss Territoire en héritage,
Vous devriez changer de ton. A ce que je sache, personne ne vous a agressé personnellement ni ne semble intéressé à vouloir vous manquer de respect. Calmez vous un peu svp.
Ce n'est pas parce quelqu'un pourrait vous contredire en matière d'opinion et quant à certains éléments touchant la direction prise par des évêques dans l'Église qu'il vous faille vous sentir obligé d'insulter vos interlocuteurs. On discute.
Les échanges sont intéressants quand on évite de sombrer dans la personnalisation («... ignorant, parlez sans savoir, mauvaise foi, calomniez, usage de slogan, faites des fautes d'orthographes, n'avez aucun argument, vos experts cités ne sont pas assez bons, vos souliers sont crottés aussi»). Pour l'instant vous me faites l'effet d'un petit coq de combat dressé sur ses ergots et hautement intéressé à administrer des coups de bec pour défendre son trésor. On croirait qu'un enjeu hautement vital serait ici engagé, presque une question de survie physique, je ne sais pas.
(mollo, mollo ... relaxez)
Je vous reviens plus tard.
Miss Territoire en héritage,
Vous devriez changer de ton. A ce que je sache, personne ne vous a agressé personnellement ni ne semble intéressé à vouloir vous manquer de respect. Calmez vous un peu svp.
Ce n'est pas parce quelqu'un pourrait vous contredire en matière d'opinion et quant à certains éléments touchant la direction prise par des évêques dans l'Église qu'il vous faille vous sentir obligé d'insulter vos interlocuteurs. On discute.
Les échanges sont intéressants quand on évite de sombrer dans la personnalisation («... ignorant, parlez sans savoir, mauvaise foi, calomniez, usage de slogan, faites des fautes d'orthographes, n'avez aucun argument, vos experts cités ne sont pas assez bons, vos souliers sont crottés aussi»). Pour l'instant vous me faites l'effet d'un petit coq de combat dressé sur ses ergots et hautement intéressé à administrer des coups de bec pour défendre son trésor. On croirait qu'un enjeu hautement vital serait ici engagé, presque une question de survie physique, je ne sais pas.
(mollo, mollo ... relaxez)
Je vous reviens plus tard.
Cinci- Avec Saint Joseph
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Re: Lectures, enseignements, réflexions spirituels
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La civilisation de l'amour , la Pentecôte d'amour
les papes Pie XII , Paul VI, Jean Paul II, Benoît XVI
Pie XII en 1954
http://www.clerus.org/bibliaclerusonline/pt/ct2.htm
La civilisation de l’amour selon Paul VI
https://www.france-catholique.fr/La-civilisation-de-l-amour-selon-Paul-VI.html
Edifier la civilisation de l'amour par Jean Paul II
https://www.vatican.va/content/john-paul-ii/fr/audiences/1999/documents/hf_jp-ii_aud_15121999.html
https://eglise.catholique.fr/actualites/362101-benoit-xvi-appelle-a-construire-la-civilisation-de-lamour/
D'autre part Marthe Robin déclarée vénérable en 2014 prophétisait
Le temps des audaces - Vivre aujourd'hui des dons extraordinaires du Saint-Esprit !
https://librairiedesbeatitudes.com/4505-vie-charismatique-le-temps-des-audaces-vivre-aujourd-hui-des-dons-extraordinaires-du-saint-esprit-.html
ou
http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/431028.htm (note 14 en bas de page)
:
Pour sa part, en 1936, Marthe Robin prophétisait :
Nous assisterons à l’unité des chrétiens. Et après, il y aura l’unité entre chrétiens et juifs. Les erreurs diaboliques seront détruites. Cela aboutira à une résurrection, à une immense grâce : la Nouvelle Pentecôte d’Amour. Elle sera précédée d’un renouveau de l’Église. L’institution va se rajeunir par l’apostolat des laïcs. Ils vont avoir un rôle très important à jouer. (Jean-Jacques Antier, Marthe Robin : Le voyage immobile, p.116).
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La civilisation de l'amour , la Pentecôte d'amour
les papes Pie XII , Paul VI, Jean Paul II, Benoît XVI
Pie XII en 1954
http://www.clerus.org/bibliaclerusonline/pt/ct2.htm
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Nous avons la ferme confiance que, dans un délai peut-être moindre qu'il ne serait humainement prévisible, le mal pourra être arrêté dans sa marche et que le bien aura ses victoires pacifiques et constructives.
Rien ne se ferait sans une aide toute spéciale de Dieu, et celle-ci certainement ne fera pas défaut. Mais il faut aussi des âmes généreuses, car Dieu veut, dans ses oeuvres, la coopération des hommes.
C'est pour cela que Nous Nous adressons de nouveau à toutes les jeunes catholiques italiennes et que Nous leur disons : prenez vos rangs, c'est-à-dire disposez-vous selon les nécessités et les capacités de chacune. Et puis agissez. Agissez hardiment, unanimement, docilement.
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Et Nous aussi Nous prions afin que le souffle divin de la grâce, comme le « vent impétueux » de la Pentecôte, remplisse non seulement votre « Domus », votre maison, mais toute l'Eglise.
Nous prions Jésus pour qu'il hâte le jour — qui doit venir — où une nouvelle effusion mystérieuse du Saint-Esprit enveloppera tous les soldats du Christ et les enverra tous apporter le salut parmi les misères de la terre. Et ce seront des jours meilleurs pour l'Eglise ; ce seront — à travers l'Eglise — des jours meilleurs pour le monde entier.
Act., ï. 14.
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La civilisation de l’amour selon Paul VI
https://www.france-catholique.fr/La-civilisation-de-l-amour-selon-Paul-VI.html
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C’est le jour de Noël 1975, dans l’homélie de clôture de l’Année sainte, que Paul VI évoque pour la première fois en termes explicites la « Civilisation de l’amour », avec cette définition : « La sagesse de l’amour fraternel, qui a caractérisé le cheminement historique de l’Église en s’épanouissant en vertus et en œuvres qui sont à juste titre qualifiées de chrétiennes, explosera avec une nouvelle fécondité, dans un bonheur triomphant, dans une vie sociale régénératrice. Ce n’est pas la haine, ce n’est pas la lutte, ce n’est pas l’avarice qui seront sa dialectique, mais l’amour, l’amour générateur d’amour, l’amour de l’homme pour l’homme ». Et il annonce que « la civilisation de l’amour l’emportera sur la fièvre des luttes sociales implacables et donnera au monde la transfiguration de l’humanité finalement chrétienne ».
Revenant sur ce thème en juin 1976 en la fête de Saint Jean-Baptiste, son saint patron, Paul VI évoque les tribulations alors traversées par l’Église, mais dit-il, de telles souffrances, « n’en est-il pas toujours résulté des fruits plus beaux et plus réconfortants, comme la maturation de la foi, la purification des esprits », ainsi qu’« une floraison de saints » ?
Pour le Pape, la « civilisation de l’amour » vient, qui « s’oppose à la contestation, au matérialisme et au conformisme qui est une conséquence de la peur », souligne Patrick de Laubier, qui observe que c’est « une réalité non pas utopique, mais surnaturelle ».
Paul VI remarque en effet que « souvent, un humanisme bien intentionné, mais sans racines profondes, sans la garantie d’une motivation consistante et supérieure » découvrant « la présence du Christ », en reste « à un humanisme débile, incomplet, ambigu, purement formel, quand il n’est pas faussé ».
En revanche, la Civilisation de l’amour « est peut-être sans défense, mais elle est invincible », dira Paul VI peu avant sa mort en 1978
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Edifier la civilisation de l'amour par Jean Paul II
https://www.vatican.va/content/john-paul-ii/fr/audiences/1999/documents/hf_jp-ii_aud_15121999.html
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Cette tâche que le Concile Vatican II nous a confiée au terme de la Constitution pastorale sur "L'Eglise dans le monde de ce temps", répond au défi fascinant de construire un monde animé par la loi de l'amour, une civilisation de l'amour, "fondée sur les valeurs universelles de paix, de solidarité et de liberté, qui trouvent dans le Christ leur plein accomplissement" (Tertio millennion adveniente, n. 52).
A la base de cette civilisation, se trouve la reconnaissance de la souveraineté universelle de Dieu le Père en tant que source intarissable d'amour.
C'est précisément sur l'acceptation de cette valeur fondamentale, que doit être effectué un examen sincère de fin de millénaire à l'occasion du grand Jubilé de l'An 2000, pour repartir avec plus d'entrain vers l'avenir qui nous attend.
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Salut en langue française
Chers frères et soeurs,
Au cours des dernières décennies, la perte du sens de Dieu a coïncidé avec l'avancée d'une culture qui relativise les valeurs fondamentales comme celles de la famille et du respect de la vie.
Ainsi, on veut considérer tous les comportements comme étant normaux, de façon qu'aucun problème moral ne puisse surgir. On exige aussi que l'Etat reconnaisse comme des droits des comportements qui attentent à la vie humaine. Par ailleurs, le refus toujours plus fort de l'autre en tant qu'autre interroge notre conscience de croyants.
Face à cette culture de mort, notre responsabilité de chrétiens doit s'exprimer par la "nouvelle évangélisation", dont la civilisation de l'amour est l'un des fruits les plus importants. En son centre se trouve la reconnaissance de la valeur unique de tout être humain.
La vision chrétienne de la personne comme image de Dieu implique que ses droits soient respectés par la société, qui ne les a pas créés mais qui doit seulement les reconnaître.
Pour que cela ne reste pas lettre morte, la vie sociale doit être animée par le souffle d'une authentique expérience religieuse. Aussi l'Eglise entend-elle apporter sa contribution à l'édification d'une société à la mesure de l'homme, grâce notamment au témoignage des chrétiens, en particulier des laïcs, dans leur vie quotidienne.
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https://eglise.catholique.fr/actualites/362101-benoit-xvi-appelle-a-construire-la-civilisation-de-lamour/
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Au cours de la prière de l’Angélus dimanche 22 août, Benoît XVI a souhaité que les hommes s’entraident pour « construire la civilisation de l’amour » et a appelé à « savoir accueillir les légitimes diversités humaines ».
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S’arrêtant sur un passage de l’Evangile du jour, Benoît XVI a rappelé que « Oui, il y a des derniers qui seront premiers, et il y a des premiers qui seront derniers » (Lc 13, 30). C’est une expression typique du Christ qui « reflète évidemment un thème cher à sa prédication prophétique ». « La Vierge est l’exemple parfait d’une telle vérité évangélique, que Dieu donc abaisse les superbes et les puissants de ce monde et relève les humbles (cf. Lc 1, 52) ».
Ainsi, « la petite et simple jeune fille de Nazareth est devenue la Reine du monde ! », a-t-il encore expliqué. « Naturellement, la royauté de Marie est totalement relative à celle du Christ : Il est le Seigneur que le Père, après l’humiliation de la mort sur la croix, a exalté au-dessus de toute créature dans les cieux, sur la terre et sous la terre (cf. Ph 2, 9-11) ».
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D'autre part Marthe Robin déclarée vénérable en 2014 prophétisait
Le temps des audaces - Vivre aujourd'hui des dons extraordinaires du Saint-Esprit !
https://librairiedesbeatitudes.com/4505-vie-charismatique-le-temps-des-audaces-vivre-aujourd-hui-des-dons-extraordinaires-du-saint-esprit-.html
ou
http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/431028.htm (note 14 en bas de page)
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Pour sa part, en 1936, Marthe Robin prophétisait :
Nous assisterons à l’unité des chrétiens. Et après, il y aura l’unité entre chrétiens et juifs. Les erreurs diaboliques seront détruites. Cela aboutira à une résurrection, à une immense grâce : la Nouvelle Pentecôte d’Amour. Elle sera précédée d’un renouveau de l’Église. L’institution va se rajeunir par l’apostolat des laïcs. Ils vont avoir un rôle très important à jouer. (Jean-Jacques Antier, Marthe Robin : Le voyage immobile, p.116).
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territoire en héritage- Pour la Paix
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Re: Lectures, enseignements, réflexions spirituels
Euh... qu'est ce qui se passe ? Ils ont changé de chaîne ?
Demandez le programme !
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Enfant du Père- Combat avec Sainte Marie
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Re: Lectures, enseignements, réflexions spirituels
A propos de la vidéo de l'abbé Gleize de la FSSPX, cette conférence captée quand il était de passage au Canada ...
Eh bien, j'avais déjà visionné le document il y a plus d'un an et malgré cela je viens de le réécouter à nouveau. Merci !
Dans la toute dernière minute de l'exposé qui se trouve enregistré, il nous parle enfin de Benoit XVI. Vous pourrez vérifier. Et qu'est-ce qu'il nous dit ? Ceci : Benoit XVI et François nous disent substantiellement la même chose, et puis même s'il est vrai avec une accentuation légèrement différente chez l'un et l'autre. Il n'empêche, nous dira l'abbé Gleize très clairement : les deux hommes seraient malheureusement prisonniers et victimes du même système de pensée et de représentation des choses erroné. Les deux seraient donc dans l'erreur. Oui, la même erreur. Benoit XVI est dans l'erreur, tout comme François. Et alors les deux nous tiennent un discours accatholique ou hétérodoxe.
De ce côté-là, mais l'abbé Gleize et moi-même (*) (moi comme une foule d'autres) ferions le même constat, savoir qu'un Benoit XVI n'est sûrement pas un monument d'impiété et ni non plus un méchant homme particulièrement dépourvu de talents et belles qualités. Non ! N'en restera pas moins qu'il accréditait par son discours, Benoit XVI, la fausseté émanant de Vatican II et relative à l'unité de l'Église. Le fameux concept du «subsistit in» ... Cette erreur (hérésie) ouvre un boulevard pour l'indifférentisme, pour l'oecuménisme de Vatican II condamnable, pour l'américanisme (la liberté religieuse, la promotion du sécularisme ...), mais aussi bien que pour la fausse compassion, fausse charité, fausse fraternité.
(*) ... et moi qui ne suis ni traditionaliste ni sympatisant de la FSSPX. A titre indicatif, la fausse compassion consiste à prétendre accepter l'autre comme il est, l'assurant de son salut éternel pratiquement et sans que pour cela il devrait lui être nécessaire de se convertir à la foi catholique, non plus que de se faire baptiser, etc. Dieu est si bon ...
Eh bien, j'avais déjà visionné le document il y a plus d'un an et malgré cela je viens de le réécouter à nouveau. Merci !
Dans la toute dernière minute de l'exposé qui se trouve enregistré, il nous parle enfin de Benoit XVI. Vous pourrez vérifier. Et qu'est-ce qu'il nous dit ? Ceci : Benoit XVI et François nous disent substantiellement la même chose, et puis même s'il est vrai avec une accentuation légèrement différente chez l'un et l'autre. Il n'empêche, nous dira l'abbé Gleize très clairement : les deux hommes seraient malheureusement prisonniers et victimes du même système de pensée et de représentation des choses erroné. Les deux seraient donc dans l'erreur. Oui, la même erreur. Benoit XVI est dans l'erreur, tout comme François. Et alors les deux nous tiennent un discours accatholique ou hétérodoxe.
De ce côté-là, mais l'abbé Gleize et moi-même (*) (moi comme une foule d'autres) ferions le même constat, savoir qu'un Benoit XVI n'est sûrement pas un monument d'impiété et ni non plus un méchant homme particulièrement dépourvu de talents et belles qualités. Non ! N'en restera pas moins qu'il accréditait par son discours, Benoit XVI, la fausseté émanant de Vatican II et relative à l'unité de l'Église. Le fameux concept du «subsistit in» ... Cette erreur (hérésie) ouvre un boulevard pour l'indifférentisme, pour l'oecuménisme de Vatican II condamnable, pour l'américanisme (la liberté religieuse, la promotion du sécularisme ...), mais aussi bien que pour la fausse compassion, fausse charité, fausse fraternité.
(*) ... et moi qui ne suis ni traditionaliste ni sympatisant de la FSSPX. A titre indicatif, la fausse compassion consiste à prétendre accepter l'autre comme il est, l'assurant de son salut éternel pratiquement et sans que pour cela il devrait lui être nécessaire de se convertir à la foi catholique, non plus que de se faire baptiser, etc. Dieu est si bon ...
Cinci- Avec Saint Joseph
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Re: Lectures, enseignements, réflexions spirituels
Paxetbonum a écrit:Le pape Benoit XVI a souvent dénoncé les trois aspects communs au Modernisme:le relativisme,le sécularisme et la désacralisation.
Le modernisme ecclésial n'est pas une adaptation au monde,une manière d'être accessible,un certain style plaisant,mais une véritable hérésie.
Le modernisme serait un égout collecteur des hérésies dixit la formule employée naguère par Pie X, une formule devenue fameuse depuis. Le modernisme en question n'est pas proprement ecclésial plus que philosophique, historien ou théologien (laïc; laïciste), etc. C'est comme une disposition de base, une approche qui serait mauvaise en soi.
Et alors ...
Benoit XVI condamnait en parole des tas d'erreurs que l'on pourrait effectivement attribuer à des modernistes. Évidemment. Pour condamner ou critiquer des positions qui lui auraient parues excessives, imprudentes ou fausses: il en était bien capable. Il pouvait être en désaccord avec un Hans Küng.
C'est bien égal que Benoit XVI donne lui aussi dans le relativisme et le sécularisme.
Benoit XVI prisait rien davantage que le système libéral américain (les bonnes valeurs des Lumières, la laïcité positive, l'égalité entre religieux de diverses chapelles, la dignité de la conscience, les droits de l'homme, le dialogue permanent pour faire avancer les positions de chacun, etc.) Benoit XVI ne s'appelle pas Grégoire XVI.
Il était relativiste, par exemple, rien qu'en consacrant l'idée qu'il serait normal de corriger l'enseignement de Pie IX. Il serait normal pour lui de corriger plusieurs décisions historiques de l'Église.
Benoit XVI était tout ce que vous voudrez sauf un fixiste. Tout sauf un adepte de l'arriérisme pour parler comme François. Il n'était surtout pas cette ancre à laquelle nombre de tradis espéraient encore pouvoir s'accrocher pour survivre catholiquement dans une expression ancienne ou pérenne de la foi, pour éviter de dériver. Non, il était adepte de l'ouverture, d'un audacieux bond en avant, et même si mâtiné de réclamations de prudence, d'un refus de principe de la tabula rasa. Je le qualifierais a posteriori de moderniste intelligent, subtile, raffiné, non pas dépourvu d'une sorte d'attache prudentielle. Un amateur de conciliation quoi ! Mais l'erreur serait d'imaginer qu'un Benoit XVI aurait pu envisager lui-même d'espérer après une réduction de Vatican II pour l'en faire entrer dans le rang des anciens conciles et anciennes disciplines (anciens enseignements). Jamais ! Il a bien dit que l'oecuménisme issu de Vatican II serait la direction incontournable à suivre.
Cinci- Avec Saint Joseph
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Re: Lectures, enseignements, réflexions spirituels
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Une très intéressante et très belle réflexion de Aliénor Strentz sur la prière d'une épouse pour son mari :
https://la-verite-vous-rendra-libres.org/pourquoi-la-priere-dune-epouse-est-elle-si-puissante/
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Une très intéressante et très belle réflexion de Aliénor Strentz sur la prière d'une épouse pour son mari :
https://la-verite-vous-rendra-libres.org/pourquoi-la-priere-dune-epouse-est-elle-si-puissante/
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Pourquoi la prière d’une épouse est-elle si puissante ?
février 14, 2023
Publié par Aleteia, le 23/02/2022 – Auteur : Aliénor Strentz
La prière d’une épouse pour son mari a un effet bien plus grand sur lui que celle de qui que soit d’autre, parce que l’Esprit Saint lui-même les a unis. Mais en quoi cette prière est-elle puissante ?
Quelle haute et noble mission d’une épouse que de prier pour son époux ! Une manière d’élever son mari vers Dieu et de l’aider à tourner sa vie vers le Christ. La femme citée dans le livre des Proverbes (Pr 31, 12), qualifiée de « femme parfaite », « fait le bonheur de son mari, et non sa ruine, tous les jours de sa vie ». Elle est pour lui un baume, un réconfort et une « aide » au sens de « secours », de « bouclier » contre les ennemis. Ainsi, le terme hébreu « Ezer » (עֵזֶר) présentdans le verset « Il n’est pas bon que l’homme soit seul ; je lui ferai une aide qui lui correspondra » (Gn 2, 18) apparaît ailleurs dans la Bible dans le sens de « secours » contre les ennemis (Dt 33, 7 ; Dt 33, 29).
Comment prier
Comme le souligne Stormie Omartian, auteur de l’ouvrage La prière d’une épouse est efficace : « Prier pour votre mari n’est pas comme prier pour vos enfants, car vous n’êtes pas la mère de votre mari. Dieu nous a confié une autorité sur nos enfants. Mais nous n’avons pas autorité sur nos maris. » Ainsi, prier pour son mari ne consiste pas à vouloir contrôler son mari, à exercer sur lui un pouvoir ou encore à soumettre à Dieu une longue liste d’exigences et d’attentes.
Prier pour son époux, c’est renouveler son regard, en laissant de côté les rancunes et les colères.
Prier pour son époux, c’est d’abord apprendre à le voir comme Dieu lui-même le voit, comme un fils bien aimé du Père. C’est renouveler sans cesse son regard, en laissant de côté les rancunes et les colères, le confier à Dieu afin qu’il se charge de l’amener à faire ce que lui, dans sa sagesse, veut. C’est aussi prendre courageusement position dans la prière, afin d’exercer une autorité sur « la puissance de l’ennemi » (Lc 10, 19).
Un secours contre « l’ennemi »
Lors du sacrement de mariage, l’époux et l’épouse sont unis par le Saint Esprit. Leur union devient « le signe de l’union du Christ et de l’Eglise », selon les termes du rite d’ouverture de la célébration du mariage catholique.
Cette unité n’est pas appréciée du Diviseur, Satan, qui manigance toutes sortes de stratagèmes pour l’affaiblir voire la détruire. Par sa prière, l’épouse chrétienne a pour mission de dresser une haie de protection autour de son mariage, et de soumettre à Dieu tout ce qui contrôle de façon négative son mari : la colère, la dépression, la violence, un passé rempli de détresse, l’anxiété, l’échec, diverses addictions, etc.
Lire aussi :Six pistes pour prier pour son mari
La reine Esther nous offre un saint modèle d’épouse priante, délicate et persévérante dans l’épreuve. Ayant jeûné et prié intensément pendant trois jours, elle parvient à changer le cœur de son mari païen Assuérus, et même à sauver le peuple juif d’un génocide programmé. (Livre d’Esther)
Patience et pardon au quotidien
Il faudra peut-être du temps avant que vos prières d’épouse ne soient exaucées, mais soyez patiente et confiante, sûre que « Dieu prend soin de vous » (1 Pierre 5, 7). N’oubliez pas de prier aussi pour vous et de méditer cette sage parole de l’apôtre Pierre : « afin qu’ils soient gagnés sans parole par la conduite de leur femme » (1 Pierre 3, 1-2).
L’exemple contemporain de Daphrose Rugamba, servante de Dieu, nous l’enseigne magnifiquement : ayant prié pendant des décennies pour la conversion de son époux Cyprien, elle a eu la joie de le voir se tourner d’un cœur ardent vers le Christ et de constater les fruits de leur amour renouvelé. Leur prochaine béatification est un témoignage lumineux de la puissance de la prière d’une épouse.
Aliénor Strentz est docteur en ethnologie, coach de vie chrétienne et fondatrice du blog « Chrétiens heureux ».
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territoire en héritage- Pour la Paix
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Re: Lectures, enseignements, réflexions spirituels
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En taxant d’idéaliste une parole exigeante par amour, tout est permis
https://www.lesalonbeige.fr/en-taxant-didealiste-une-parole-exigeante-par-amour-tout-est-permis/
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En taxant d’idéaliste une parole exigeante par amour, tout est permis
https://www.lesalonbeige.fr/en-taxant-didealiste-une-parole-exigeante-par-amour-tout-est-permis/
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Un article paru dans La Croix, juge que la théologie du corps enseignée par le pape Jean-Paul II est idéalisée.
Il existe en ce moment différentes manoeuvres pour revoir l’enseignement de l’Eglise sur l’amour humain, le mariage, la contraception, etc.
De même qu’en Allemagne, l’épiscopat a décidé de revendiquer des pratiques qui existent depuis quelques temps, en France, certains groupes militent pour la reconnaissance des unions entre personnes de même sexe, avec la réécriture du catéchisme en ce sens, l’acceptation de la contraception…
Mais pour cela, il convient de remettre en cause l’enseignement de Jean-Paul II et sa grande encyclique sur l’Evangile de la vie.
L’abbé Philippe de Kergorlay, prêtre, ancien aumônier de prison, nous a autorisé à reproduire son témoignage sur Facebook :
Le journal La Croix, qui me semble de plus en plus partisan, publie une tribune aujourd’hui qui soutient que la théologie du corps de Jean-Paul II serait « audacieuse mais idéalisée ».
Idéalisée, vraiment ???
Pendant 11 ans, j’ai été aumônier de prison et ai rencontré des dizaines, voire des centaines de délinquants sexuels. Et, pour les accompagner, rien ne m’a été plus utile que cette théologie du corps, fondée sur la Bible. Je ne suis pas un intellectuel comme l’auteur de La Tribune, Élodie Maurot, mais quand on assiste spirituellement des délinquants, on a besoin d’arguments pratiques et profonds à la fois.
Il faut arrêter de taxer d’idéaliste une parole exigeante par amour.
Sinon, tout est permis.
Avec des gens sans repères sexuels, j’ai eu besoin de poser des exigences structurantes et la « théologie du corps » de Jean-Paul II m’a permis d’avoir un discours vrai et pratique. Et je lui en garde grande reconnaissance. Qu’on se le dise.
Le coup de génie de Jean-Paul II, me semble-t-il a été de parler de la sexualité, non pas en définissant l’être humain d’abord, puis l’homme masculin, puis la femme mais le couple immédiatement à partir de la relation « homme-femme » (Gn 1,27).
Il n’y a pas de virilité en soi, ou de féminin en soi.
Bien des discours féministes ou masculinistes sont mortifères, car ils isolent les sexes ou les genres, cherchant à les exalter pour eux-mêmes. C’est la relation homme-femme qui est fondatrice et structurante de l’humanité, selon la Bible.
Quand des garçons violent une fille dans une « tournante », on s’aperçoit en fait que pour eux la femme n’existe que comme objet.
Ils ne voient que leur propre virilité, qu’ils sont fiers de manifester et de satisfaire.
Ils n’ont aucune conscience que leur masculinité n’existe que dans un « vis-à-vis » (Gn 2,18).
Le masculin seul n’existe pas. Le féminin seul n’existe pas.
La sexuation de notre corps est d’emblée tournée vers une relation paritaire, qui n’est pas que génitale, mais qui est un « vis-à-vis » personnel.
Différents et complémentaires, l’homme et la femme ne se définissent que par cet échange, cette correspondance, cette « sponsalité » dont parle si volontiers Jean-Paul II. Et elle oriente tout l’être humain vers Dieu : « Dieu créa l’être humain à son image : homme et femme Il les créa. » (Gn 1,27).
Dès lors, l’altérité homme/femme devient essentielle et fonde le sens biblique de la sexualité.
Il est clair qu’à partir de là, toute pratique sexuelle qui ne tient pas compte de cette structuration première perd son sens spirituel, notamment les conduites LGBTQ+. La vraie liberté humaine ne s’épanouit que dans un consentement au corps sexué, tel que Dieu nous l’a confié, et non pas tel que nous le décidons arbitrairement.
On est évidemment aux antipodes de la philosophie homosexuelle de Judith Butler ou des théologies queer, qui refusent toutes normes pour exalter les choix individuels et les histoires singulières.
C’est pourquoi la « théologie du corps » est attaquée aujourd’hui. Le synode allemand voudrait « bénir » toutes les conduites possibles entre adultes consentants, sans référence à des normes bibliques, structurantes et transcendantes.
Là commence le schisme.
Sans référence directe avec la « théologie du corps » de Jean-Paul II, un tout récent commentaire scientifique du Chapitre 2 de la Genèse en conforte cependant les conclusions : « Sexuation, parité et nuptialité dans le second récit de la Création » d’Hélène de St-Aubert, Cerf, Février 2023 : L’auteur montre comment la sexuation de l’être humain est la fondation et la garantie de la parité entre l’homme et la femme, selon la Bible.
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territoire en héritage- Pour la Paix
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Re: Lectures, enseignements, réflexions spirituels
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Les Impropères, en latin Improperia, du mot latin improperium, sont les « reproches » que le Messie adresse à son peuple ingrat qui, malgré toutes les faveurs accordées par Dieu, et en particulier pour l’avoir délivré de la servitude en Égypte et l’avoir conduit sain et sauf dans la Terre promise, lui a infligé les ignominies de la Passion. C’est un émouvant dialogue entre Dieu et le monde, entre le divin Crucifié et ceux qui le livrent au supplice.
A chaque fois, un bienfait de Dieu dans l’Exode est mis en contraste de façon saisissante avec un épisode de la Passion. Le texte est issu de l’Église syrienne antique (d’où la présence le la langue grecque) et a été conservé dans la liturgie romaine.
https://www.lesalonbeige.fr/popule-meus-quid-feci-tibi-aut-in-quo-contristavi-te-responde-mihi/
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Les Impropères, en latin Improperia, du mot latin improperium, sont les « reproches » que le Messie adresse à son peuple ingrat qui, malgré toutes les faveurs accordées par Dieu, et en particulier pour l’avoir délivré de la servitude en Égypte et l’avoir conduit sain et sauf dans la Terre promise, lui a infligé les ignominies de la Passion. C’est un émouvant dialogue entre Dieu et le monde, entre le divin Crucifié et ceux qui le livrent au supplice.
A chaque fois, un bienfait de Dieu dans l’Exode est mis en contraste de façon saisissante avec un épisode de la Passion. Le texte est issu de l’Église syrienne antique (d’où la présence le la langue grecque) et a été conservé dans la liturgie romaine.
https://www.lesalonbeige.fr/popule-meus-quid-feci-tibi-aut-in-quo-contristavi-te-responde-mihi/
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Pópule meus, quid feci tibi ? aut in quo contristávi te ? respónde mihi.
Ô mon peuple, que t’ai-je fait ? En quoi t’ai-je contristé ? Réponds-moi.
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Quia edúxi te de terra Ægýpti : parásti Crucem Salvatóri tuo.
T’ai-je fait sortir du pays d’Égypte pour qu’à ton Sauveur tu fasses une croix ?
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Ego propter te flagellávi Ægýptum cum primogénitis suis : et tu me flagellátum tradidísti.
J’ai frappé, à cause de toi, l’Égypte avec ses premiers-nés, et tu m’as livré pour être flagellé.
Ego edúxi te de Ægýpto, demérso Pharaóne in Mare Rubrum : et tu me tradidísti princípibus sacerdótum.
Pour te tirer de l’Égypte, j’ai englouti Pharaon dans la mer Rouge, et tu m’as livré aux princes des prêtres.
Ego ante te apérui mare : et tu aperuísti láncea latus meum.
Je t’ai ouvert un passage à travers les flots, et tu m’as ouvert le côté avec une lance.
Ego ante te præívi in colúmna nubis : et tu me duxísti ad prætórium Piláti.
J’ai marché devant toi comme une colonne lumineuse, et tu m’as mené au prétoire de Pilate.
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Quia edúxi te per desértum quadragínta annis…
Est-ce parce que je t’ai conduit dans le désert pendant quarante ans, que je t’ai nourri de la manne et que je t’ai fait entrer dans une terre excellente que tu as préparé une Croix à ton Sauveur ?
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Nous adorons votre Croix, Seigneur, et nous louons et glorifions votre sainte résurrection, car c’est par ce bois que la joie s’est répandue dans l’univers entier.
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Que Dieu ait pitié de nous et qu’il nous bénisse, que la lumière de sa face brille sur nous et qu’il ait pitié de nous.
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Crux fidélis, inter omnes arbor una nóbilis…. Croix fidèle, arbre unique, noble entre tous ! Nulle forêt n’en produit de tel par ses feuilles, ses fleurs et ses fruits !
Dulce lignum, dulces clavos, dulce pondus sústinet.
Douceur du bois, qui d’un doux clou, porte un si doux fardeau.
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Pange, língua, gloriósi prœlium certáminis….
Chante, ma langue, le combat, la glorieuse lutte ; dis le noble triomphe du trophée de la Croix : le rédempteur du monde, immolé, est vainqueur.
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Re: Lectures, enseignements, réflexions spirituels
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Pour revenir sur le sujet du Katechon, un entretien de Peter Seewald biographe du pape Benoît XVI avec kath.net (20 ? juillet 2023) :
https://www.kath.net/news/82121
long texte, petit extrait :
cf. aussi :
"Une rupture de digue" selon Peter Seewald
long et intéressant texte :
http://www.belgicatho.be/archive/2023/07/20/vatican-une-veritable-rupture-de-digue-selon-peter-seewald.html
et
https://www.benoit-et-moi.fr/2020/2023/07/21/benoit-xvi-le-katechon-et-lui-meme-le-savait/
extrait
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Pour revenir sur le sujet du Katechon, un entretien de Peter Seewald biographe du pape Benoît XVI avec kath.net (20 ? juillet 2023) :
https://www.kath.net/news/82121
long texte, petit extrait :
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kath.net : Un mot fort.
Seewald : Les dernières nouvelles du Vatican m'ont rappelé un essai de Georgio Agamben devenu célèbre. Dans son texte sur le "mystère du mal", le philosophe le plus discuté de notre temps, Benoît XVI. dans le jeu.
En tant que jeune théologien, Ratzinger a fait une fois la distinction entre une église des méchants et une église des justes dans une interprétation d'Augustin.
Dès le début, l'église était inextricablement mélangée.
C'est à la fois l'Église du Christ et l'Église de l'Antéchrist.
Selon Agamben, il y a aussi l'idée du Katechon...
kath.net : Excusez-moi ?
Seewald : En ce qui concerne la 2ème lettre de l'Apôtre Paul aux Thessaloniciens, cela signifie le principe d'arrêt. Un terme qui est également interprété comme une "barrière" pour quelque chose ou pour quelqu'un qui retient la fin des temps.
Benoît XVI était quelque chose comme un "bouchon", dit Agamben. Dans ce contexte, sa démission a inévitablement provoqué une séparation de la « belle » et de la « noire » église, cette travée où le bon grain est séparé de l'ivraie. Une thèse raide.
Mais le pape émérite l'a apparemment vu de la même manière. Quand je lui ai demandé pourquoi il ne pouvait pas mourir, il a répondu qu'il devait rester.
Comme un mémorial pour le message authentique de Jésus, comme une lumière sur la montagne. "A la fin, le Christ triomphera", a-t-il ajouté.
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cf. aussi :
"Une rupture de digue" selon Peter Seewald
long et intéressant texte :
http://www.belgicatho.be/archive/2023/07/20/vatican-une-veritable-rupture-de-digue-selon-peter-seewald.html
et
https://www.benoit-et-moi.fr/2020/2023/07/21/benoit-xvi-le-katechon-et-lui-meme-le-savait/
extrait
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Bref, tout cela a un côté dramatique qui met à mal l’image aussi stupide que fausse du paisible retraité attendant que le temps passe jusqu’à sa mort entre quelques visites d’amis, ses chats, son piano et des promenades dans les jardins du Vatican, bref le fameux « grand père sage à la maison » (un grand-père qui n’avait que 10 ans de plus que son présumé petit-fils, je sais que dans les familles d’aujourd’hui – dont Tucho va prendre soin -, on en voit de toutes les couleurs, mais quand même…) inventé par François et ses leccapiedi.
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Re: Lectures, enseignements, réflexions spirituels
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La confession libère de l'isolement - Homélie du père Pierre-Olivier Picard du 14 juillet 2023
https://youtu.be/kdtWG9M-kps
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La confession libère de l'isolement - Homélie du père Pierre-Olivier Picard du 14 juillet 2023
https://youtu.be/kdtWG9M-kps
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Re: Lectures, enseignements, réflexions spirituels
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Une belle réflexion de l'écrivain belge Jean Paul Snyers sur l'Assomption de la Vierge Marie - de 2022 mais gardant bien sûr tout son intérêt :
http://jpsnyers.blogspot.com/2022/08/15-aout-fete-de-lassomption.html
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Une belle réflexion de l'écrivain belge Jean Paul Snyers sur l'Assomption de la Vierge Marie - de 2022 mais gardant bien sûr tout son intérêt :
http://jpsnyers.blogspot.com/2022/08/15-aout-fete-de-lassomption.html
...15 août: fête de l'Assomption
15 août: chaque année, les catholiques fêtent l'Assomption; autrement dit l'entrée corps et âme de la Vierge Marie au ciel.
Qu'est-ce à dire? En regardant dans le rétroviseur, on voit d'abord que le Nouveau Testament affirme que le Christ a été Conçu en Marie, par l'Esprit Saint.
Risible? Pas tant que ça.
En effet, si comme les chrétiens le pensent, Dieu existe, qu'y a t-il de plus difficile pour Lui: de créer l'univers ou de faire naître une personne sans intervention humaine?
Comparant la création et la résurrection, un grand penseur (il me semble que c'est Pascal) écrivait: "quelle est la plus grande difficulté: de faire en sorte que ce qui n'a jamais existé soit ou de faire en sorte que ce qui a déjà existé existe encore"?
Cela dit, je constate que tous les chrétiens ne croient pas que la Mère de Jésus est restée Vierge. La preuve? Les "frères" de Jésus.
Mais, outre le fait que le mot "frère" peut aussi désigner des cousins ou de simples croyants appelés "frères en Jésus-Christ", je note que jamais dans l'Ecriture, les "frères de Jésus" ne sont appelés "fils de Marie".
De plus, au pied de la croix, c'est à Jean que le Messie confie sa Mère; non pas à ses prétendus "frêres". De plus, quand Il invite Jean à la prendre chez lui, ne nous invite t-il pas aussi à la prendre chez nous, dans notre coeur?
Oui mais l'Eglise dit également que Marie a été conçue immaculée et dans ce cas-là, quel serait son mérite de ne jamais avoir péché? Sauf que, comme on le lit dans la Bible, Eve aussi fut créée sans péche et cela, jusqu'au jour où elle a rompu avec Dieu.
Nouvelle Eve, créée comme elle "immaculée" afin de pouvoir accueillir le Sauveur dans un corps sans taches, Marie n'a jamais succombé au mal. Elle aurait pu, puisqu'Elle était libre, mais Elle ne l'a jamais fait et c'est là tout son mérite.
Un jour, une dame m'a dit: "Marie était tout ce que Dieu attendait d'une personne". Touchante réflexion il me semble. Et le culte marial dans tout ça? Invention du Moyen Age, inexistant à l'époque des premiers chrétiens?
Mais non! Sur un papyrus égyptien daté de l'an 250 (qui n'est jamais qu'une copie d'un orginal forcément plus ancien) on lit cette prière (qui était en vigueur dans la liturgie):
"Sous l'abri de ta miséricorde, nous nous réfugions sainte Mère de Dieu. Ne repousse pas nos prières dans l'épreuve, mais du danger délivre-nous, toi seule chaste, toi seule bénie",
A signaler aussi, en marge de Celle, que le verset 1 du chapitre 12 de l'apocalypse appelle "la femme enveloppée du soleil, la lune sous ses pieds et une couronne de douze étoiles sur sa tête", les peintures de la Mère du Christ dans les catacombes de Priscilia à Rome dont "L'adoration des mages" (datant de l'an 180 après J-C) et "La Vierge à l'Enfant" (an 210 après J-C).
Terminons. Pensant à la Vierge Marie dans l'autre monde, comment ne pas songer également à ses visites dans notre monde?
Lourdes, Beauraing, Fatima, Guadalupe, Paris; autant de lieux où l'invisible s'est rendu visible, où l'éternel rejoint le temporel comme pour nous confirmer l'essentiel de la foi qui est: "le Christ mort et ressuscité pour nous délivrer du péché et de la mort éternelle".
"Car notre véritable cité est dans les cieux, d'où nous reviendra notre Sauveur Jésus-Christ, qui transformera notre corps humilié pour le rendre semblable à Son corps de gloire".
Cette parole écrite par saint Paul dans le troisième chapitre de son épître aux Philippiens m'en rappelle deux autres que je vous laisse en guise de conclusion.
"Quand on a vu un coin du ciel, il est très difficile de rester dans la brume d'ici-bas" (Albert Voisin, voyant de Beauraing). "Qu'Elle était belle, si belle que quand on l'a vue, il tarde de mourir pour la revoir" (Sainte Bernadette de Lourdes).
Allez, un dernier verre pour la route: "La vie est un rêve dont la mort nous réveille" (parole attribuée à saint Jérôme).
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Calex aime ce message
Re: Lectures, enseignements, réflexions spirituels
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La crainte de Dieu
enseignement donné à Maria Valtorta (pour tous)
Leçons sur l'Epître de Saint Paul aux Romains.
Leçon n°11.
Commentaires de Romains 3, 1-20.
Jeudi 22 janvier 1948.
http://www.maria-valtorta.org/Epitre/Epitre11.htm#_ftn8
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La crainte de Dieu
enseignement donné à Maria Valtorta (pour tous)
Leçons sur l'Epître de Saint Paul aux Romains.
Leçon n°11.
Commentaires de Romains 3, 1-20.
Jeudi 22 janvier 1948.
http://www.maria-valtorta.org/Epitre/Epitre11.htm#_ftn8
L'Auteur Très-Saint dit :
L'Apôtre dit: "La crainte de Dieu n'est pas devant leurs yeux". Par cette brève affirmation il explique toutes les dépravations de l'esprit incirconcis.
La majorité des catholiques ne sait pas au juste ce qu'est la crainte de Dieu, ni comment elle se vit. Je m'adresse aux catholiques et je parle d'eux parce qu'ils ont reçu les sept dons admirables du Paraclet. Ils devraient donc connaître au moins la force, la paix, la lumière qui découlent de ces dons, leur véritable nature.
72 Ici aussi nous avons trois catégories :
celle des scrupuleux, celle des quiétistes ou indifférents, et celle des justes. Mais avant de parler de ces trois catégories, je parlerai du don.
La crainte de Dieu, comment la définir ? Est-ce la peur ? Peur de Dieu, comme s'il était un justicier inexorable, prêt à se réjouir des punitions infligées ?
Comme s'il était un inquisiteur soucieux de ne pas laisser passer les moindres imperfections et avide d'expédier tout le monde aux tortures éternelles ?
Non. Dieu est charité, et on ne doit pas avoir peur de lui.
Son œil divin voit très bien toutes les actions des hommes, même les plus petites. Sa justice est parfaite.
C'est justement à cause de cette perfection qu'il est en mesure d'évaluer la bonne volonté des hommes et les circonstances dans lesquelles l'homme parfois se trouve.
Souvent ce sont les circonstances qui poussent l'homme à devenir orgueilleux et par là désobéissant, coléreux, avare, gourmand, luxurieux, envieux, paresseux.
Adam et Ève furent durement punis, mais au châtiment Dieu ajouta aussitôt sa miséricorde : la promesse d'un Rédempteur qui un jour les aurait sortis de prison — la prison méritée par leur faute — et avec eux il aurait sorti leurs enfants, et les enfants de leurs enfants.
Dieu aurait pu condamner Adam et Ève à des peines éternelles, car ils étaient remplis de grâce et d'innocence avant leur faute.
Ils étaient doués d'intégrité et de science proportionnée à leur état éminent et à leur destin encore plus éminent, de passer du Paradis terrestre à celui du Ciel, pour jouir éternellement de leur Dieu.
Ils avaient aussi reçu tout ce dont on a besoin pour se sanctifier et être parfait contre toute tentation. Ils l'avaient reçu sans avoir en eux les faiblesses inhérentes au péché.
Vous, les hommes, vous les avez ces faiblesses. Le Baptême et les Sacrements effacent en vous la tache originelle. Ils vous redonnent la grâce.
Ils vous transmettent les principales vertus. Ils peuvent aussi effacer les péchés commis après l'âge de raison.
Lorsque vous vous nourrissez de l'Eucharistie ils peuvent vous communiquer la force même du Christ. Ils peuvent vous soutenir en renforçant chez vous la grâce d'état.
Mais l'héritage du Péché originel continue à demeurer en vous avec toutes ses faiblesses. Sur cet héritage, sur ce résidu de la contagion reçue du Premier Ancêtre, Satan travaille avec plus de facilité et de succès que sur Adam et Ève.
73 À la Justice divine appartient un axiome que vous connaissez déjà.
Cet axiome dit : "À celui qui a plus reçu, il sera plus demandé".
Or, Adam et Ève avaient tout reçu. En plus, il y avait en eux aucune tare héréditaire. Ils avaient seulement la perfection d'avoir été formés par la main de Dieu, la Pensée de Dieu. Par sa seule pensée, Dieu avait ordonné à l'argile de se former selon son dessin, et les molécules d'argile, matière inerte et sourde, avaient obéi.
Au commandement de Dieu tout obéit, tout, hormis Satan et l'homme plus ou moins rebelle. Tout pouvait être demandé à Adam et Ève, formés par la Pensée divine et animés par le souffle divin. Tout devait être demandé et exigé d'eux.
En cas de péché tout devait leur être enlevé, et un châtiment sans fin devait leur être infligé.
Ils avaient la connaissance de Dieu. Ils conversaient avec Lui "dans la brise du soir". Dieu était leur Maître, non leur Auteur seulement. Eux, ils étaient les premières "voix" destinées à transmettre aux futures générations les vérités apprises de Dieu.
Et cependant, bien qu'ayant connu la Perfection, ils furent curieux de connaître l'Horreur. En transgressant la parole de Dieu, ils écoutèrent l'Horreur. Ils offensèrent durement le Père Créateur.
Ils offensèrent le Fils-Verbe qui les instruisait sur le Bien et sur le Mal, sur les plantes, sur les animaux et sur toutes les choses existantes.
Ingrats, ils offensèrent l'Amour pour courir après un Séducteur lubrique qui les poussait vers un fruit, un seul. Ils oublièrent tout ce que la Charité avait mis à leur disposition pour qu'ils soient heureux.
Or Dieu ne les précipita pas en Enfer. Ne pouvait-il pas les foudroyer au pied de l'arbre de l'Épreuve? Cet arbre qui pour eux était devenu l'arbre de la Concupiscence ? Eux-mêmes l'avaient volontairement transformé en arbre maudit.
La mort pour eux n'aurait été que justice, coupables qu'ils étaient d'avoir fait pousser une plante mauvaise, une plante empoisonnée par la bave infernale, à partir d'une Semence parfaite : la Pensée divine.
74 Dieu n'aurait-il pas été en droit de donner ordre à son Archange de les frapper avec son épée de feu là-même, au seuil du Paradis terrestre, pour que leur immonde dépouille mortelle ne contamine pas la Terre ?
N'aurait-il pas été en droit de les précipiter de là jusque dans l'Abîme d'où était sorti celui à qui ils avaient donné leur préférence plutôt qu'à Dieu ?
Oui, il l'aurait pu. Il en aurait eu tous les droits. Mais la Miséricorde et l'Amour mitigèrent la condamnation par la promesse de la Rédemption, et donc de la récompense éternelle.
Ceux qui meurent dans les scrupules et offensent ainsi la Paternité de Dieu, son Amour, son Essence, en le prenant pour un Dieu terrible, intolérant de la moindre faiblesse dans ses fils tout petits, intransigeant, et mesurant ses petits d'après sa Perfection infinie, ces gens-là devraient réfléchir à cette idée.
Si Dieu était comme eux le conçoivent, qui pourrait jamais se sauver ? S'il fallait mesurer la perfection humaine d'après la perfection divine, qui donc parmi les fils d'Adam pourrait habiter les Cieux ?
Une seule personne: Marie.
Il a été dit : "Soyez parfaits comme mon Père et le vôtre est parfait". Ces paroles n'ont pas été dites pour vous faire peur, mais pour vous stimuler à donner le meilleur de vous-mêmes.
Je vous répète encore, inlassablement, que vous ne serez pas jugés sur une perfection absolue, mesurée sur la perfection divine. Vous serez jugés sur l'amour avec lequel vous aurez agi dans vos tentatives plus ou moins réussies.
Le commandement d'amour prescrit: "Aime avec toutes tes capacités".
Or ces capacités changent de personne à personne. Il y en a qui aiment à la façon des séraphins du ciel, d'autres par contre ne savent aimer qu'à la façon des bébés, c'est-à-dire de façon très embryonnaire.
Étant donné que la plupart d'entre vous ne savent aimer que de façon très embryonnaire —la façon des bébés — et que ceux qui savent aimer à la manière des séraphins du ciel sont des créatures d'exception, voilà que le Maître vous a donné pour exemple le modèle d'un enfant.
Il ne vous a pas proposé sa Personne. Ni celle de sa Mère, ni celle de son père putatif. Non, il vous a proposé un enfant. À ses apôtres, à Pierre, futur chef de son Église, le Maître a proposé un enfant comme modèle.
75 Aimez avec la perfection d'un enfant qui croit sans chercher à s'expliquer les mystères par des élucubrations scientifiques, qui espère d'entrer dans le beau Paradis, qui n'est pas paralysé par la crainte, fruit d'un raisonnement excessif, qui aime avec sérénité le bon Dieu imaginé comme un bon père, un bon frère, un bon ami protecteur, et qui fait sa petite bonne action pour faire plaisir à Jésus.
De cette façon vous serez parfaits selon votre mesure de perfection, votre bonté relative, de la même façon que Dieu est parfait selon sa bonté infinie.
La crainte de Dieu et la terreur de Dieu ne sont pas la même chose.
Il ne faudrait pas les confondre. Je souhaite que ceux qui ont la maladie des scrupules se souviennent de cette leçon, car ils offensent Dieu dans son amour, et finissent par se paralyser eux-mêmes dans un perpétuel tremblement.
Qu'ils se rappellent ceci : une action répréhensible devient un péché plus ou moins grave, plus ou moins léger, selon que celui qui fait l'action est convaincu de commettre un péché ou s'il en est incertain, ou encore s'il n'admet pas du tout de commettre un péché.
Ainsi donc, si quelqu'un pose un acte qui en soi n'est pas coupable, mais que lui considère comme tel, il commet de fait un péché, car c'est là son intention : de faire une chose injuste.
Si, par contre, l'homme agit mal mais qu'il ignore qu'il fait le mal — si vraiment il l'ignore, Dieu l'innocente du péché.
Ainsi, lorsque, en des circonstances spéciales, l'homme se voit dans l'obligation de faire une action défendue par la loi du décalogue, ou par une loi évangélique (justiciers responsables de l'application de la loi humaine, soldats obligés de combattre et tuer, membres de groupes, des conjurés qui meurent en s'accusant comme seuls coupables pour ne pas nuire aux intérêts supérieurs et pour sauver la vie de leurs compagnons), Dieu évaluera avec justice la nature des homicides imposés, ou celle des héroïques parjures.
Si seulement les finalités de l'action sont droites et réalisées selon justice.
Crainte n'est pas terreur. Mais la sainte crainte de Dieu ne doit pas non plus devenir quiétisme. À l'opposé des scrupuleux se trouvent les quiétistes.
Un excès de confiance, mais de confiance désordonnée, pousse les quiétistes à croire que Dieu est tellement bon qu'il se contente de tout et de n'importe quoi.
76 Sur la base de ce faux postulat, les quiétistes n'ont pas le souci de faire le bien. Ils demeurent assis dans leur statisme somnolent, un statisme qu'ils cherchent à entretenir avec soin et complaisance.
Ils ferment la porte de leur esprit aux vérités qu'ils préfèrent ne pas savoir, celles qui parlent de châtiment, de purgatoire, d'enfer, celles qui parlent du devoir de faire pénitence, et de celui de travailler à son propre perfectionnement.
Ce sont des âmes obscures et orgueilleuses. Les quiétistes sont effectivement des orgueilleux. Assez orgueilleux pour se croire déjà rendus à la perfection, assurés d'être à l'abri du péché. Orgueilleux parce que même s'ils font des actes de charité ou de piété, leurs gestes sont extérieurs. Ils les accomplissent pour jouir d'une réputation de "saints".
Ils n'ont pas la charité car ils sont égoïstes. Sur l'autel de leur cœur il n'y a pas de place pour Dieu mais seulement pour leur propre moi. Ils sont menteurs. Ils feignent souvent d'être des contemplatifs, des privilégiés de Dieu avec des dons extraordinaires. Mais ce n'est pas Dieu qui les privilégie.
C'est Satan qui les séduit pour les faire dévier toujours davantage. Ils se pensent pauvres d'esprit parce qu'il leur manque l'élan d'accomplir des bonnes actions pour mériter le Ciel. Mais ils ne sont pas pauvres d'esprit. Ils sont remplis d'une gourmandise et d'une avarice des plus profondes et mesquines.
Et ils sont paresseux. Ils n'aiment pas pratiquer la tempérance car ils ne refusent rien à la matière. Si quelqu'un leur dit : "Tu n'as pas le droit de faire ce que tu fais", ils répondent : "Dieu le demande pour nous éprouver. Mais nous sommes capables de sortir de l'illicite avec la même facilité avec laquelle nous y entrons, car nous sommes fixés en Dieu".
Ce sont de véritables hérétiques et Dieu les abhorre.
Enfin il y a les justes. Ils ont la crainte de Dieu, une crainte douce et révérencielle.
Ils ne veulent pas faire de la peine au bon Dieu. Par conséquent ils font tout ce qui est en leur pouvoir pour accomplir des bonnes actions, et pour les accomplir le mieux qu'il leur est possible.
S'il leur arrive de tomber dans des péchés ou des imperfections, leur repentir ardent les pousse vers le bon Dieu, dans le but de déposer à ses pieds leur fardeau avec une volonté ardente de réparation.
77 La faute involontaire ne les paralyse pas. Ils savent que Pieu est Père, et Père compatissant. Ils lavent, réparent et reconstruisent ce que de façon traître et agressive la ruse multiforme de l'Adversaire a sali, abîmé, abattu.
Ils font cela sous la poussée de leur amour, un amour qu'ils ne cessent de demander, et de façon toujours plus forte, à l'Amour divin : "Mets ton amour dans mon cœur, Seigneur".
Ceux-ci ont la véritable crainte de Dieu.
En quoi consiste donc cette véritable crainte de Dieu toujours vive dans l'esprit des justes ? La crainte de Dieu est obéissance, amour, force, humilité, douceur, simplicité. Elle est tempérance, pureté, sagesse, activité, élévation.
Le parfait modèle de la crainte de Dieu est le Christ.
Jésus se plia alacrement et volontiers à tous les désirs du Père. Par esprit de soumission et d'obéissance, il accepta de mourir du supplice de la croix.
Par esprit d'humilité, il accepta de se courber sur celui qui allait le trahir, et de lui embrasser les pieds. Il fit preuve de force contre toutes les embûches. Il fut simple comme un enfant, doux comme un agneau, tempérant comme un ascète, pur comme un ange, plus qu'un ange.
Il fut sage, étant l'Homme qui formait un seul tout avec Dieu, et contemplatif. Contemplatif, car son esprit, par ses ravissements et ses adorations parfaites, faisait tressaillir de joie le Ciel entier, ce Ciel qui enfin voyait monter de la Terre, de l'Homme, une adoration qui rassasiait le brasier de Dieu.
Un autre exemple de crainte parfaite nous vient de Marie.
Toutefois, ce qu'elle a été, elle l'a été en vue des mérites de son Fils. Il faut donc achever cette leçon en disant que celui qui possède la parfaite crainte de Dieu depuis l'éternité, c'est le Verbe de Dieu, celui par qui et pour qui tout a été créé, y compris la merveille du Ciel et de la Terre : la Vierge Immaculée, Fille, Mère, Epouse de Dieu.
Un seul verset parmi tant d'autres a reçu son commentaire. Il faut dire qu'il est tellement important, que la Sagesse a choisi de s'arrêter sur lui.
Si vous possédez la crainte de Dieu parfaite, du même coup vous possédez l'amour parfait. Cela vous donne la garantie de posséder Dieu, en même temps que Dieu vous possède. Pour toute l'éternité.
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Re: Lectures, enseignements, réflexions spirituels
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Un très joli texte de méditation, tiré des Pensées de Blaise Pascal :
https://fr.wikisource.org/wiki/Pens%C3%A9es_(Pascal)/2e_%C3%A9d._Desprez/XX
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Un très joli texte de méditation, tiré des Pensées de Blaise Pascal :
https://fr.wikisource.org/wiki/Pens%C3%A9es_(Pascal)/2e_%C3%A9d._Desprez/XX
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La divinité des Chrétiens ne consiste pas en un Dieu simplement auteur des vérités Géométriques et de l’ordre des éléments ; c’est la part des Païens.
Elle ne consiste pas simplement en un Dieu qui exerce sa providence sur la vie et sur les biens des hommes, pour donner une heureuse suite d’années à ceux qui l’adorent ; c’est le partage des Juifs.
Mais le Dieu d’Abraham, et de Jacob, le Dieu des Chrétiens est un Dieu d’amour et de consolation : c’est un Dieu qui remplit l’âme et le cœur de ceux qu’il possède : c’est un Dieu qui leur fait sentir intérieurement leur misère, et sa miséricorde infinie ; qui s’unit au fond de leur âme, qui la remplit d’humilité, de joie, de confiance, d’amour ; qui les rend incapables d’autre fin que de lui-même.
Le Dieu des Chrétiens est un Dieu qui fait sentir à l’âme, qu’il est son unique bien, que tout son repos est en lui, et qu’elle n’aura de joie qu’à l’aimer ; et qui lui fait en même temps abhorrer les obstacles qui la retiennent et l’empêchent de l’aimer de toutes ses forces.
L’amour-propre et la concupiscence qui l’arrêtent lui sont insupportables. Ce Dieu lui fait sentir, qu’elle a ce fond d’amour-propre, et que lui seul l’en peut guérir.
Voilà ce que c’est que de connaître Dieu en Chrétien. Mais pour le connaître de cette manière, il faut connaître en même temps sa misère, son indignité, et le besoin qu’on a d’un médiateur pour se rapprocher de Dieu, et pour s’unir à lui. Il ne faut point séparer ces connaissances ; parce qu’étant séparées, elles sont non seulement inutiles, mais nuisibles.
La connaissance de Dieu sans celle de notre misère fait l’orgueil. La connaissance de notre misère sans celle de Jésus-Christ fait le désespoir.
Mais la connaissance de Jésus-Christ nous exempte et de l’orgueil, et du désespoir ; parce que nous y trouvons Dieu, notre misère, et la voie unique de la réparer.
Nous pouvons connaître Dieu, sans connaître nos misères ; ou nos misères, sans connaître Dieu ; ou même Dieu et nos misères, sans connaître le moyen de nous délivrer des misères qui nous accablent.
Mais nous ne pouvons connaître Jésus-Christ, sans connaître tout ensemble et Dieu, et nos misères, et le remède de nos misères ; parce que Jésus-Christ n’est pas simplement Dieu, mais que c’est un Dieu réparateur de nos misères.
Ainsi tous ceux qui cherchent Dieu sans Jésus-Christ, ne trouvent aucune lumière qui les satisfasse, ou qui leur soit véritablement utile.
Car, ou ils n’arrivent pas jusqu’à connaître qu’il y a un Dieu ; ou, s’ils y arrivent, c’est inutilement pour eux ; parce qu’ils se forment un moyen de communiquer sans médiateur avec ce Dieu qu’ils ont connu sans médiateur. De sorte qu’ils tombent ou dans l’Athéisme, ou dans le Déisme, qui sont deux choses que la Religion Chrétienne abhorre presque également.
Il faut donc tendre uniquement à connaître Jésus-Christ, puisque c’est par lui seul que nous pouvons prétendre connaître Dieu d’une manière qui nous soit utile.
C’est lui qui est le vrai Dieu des hommes, c’est-à-dire des misérables, et des pécheurs.
Il est le centre de tout, et l’objet de tout ; et qui ne le connaît pas, ne connaît rien dans l’ordre du monde, ni dans soi même.
Car non seulement nous ne connaissons Dieu que par Jésus-Christ, mais nous ne nous connaissons nous mêmes que par Jésus-Christ.
Sans Jésus-Christ il faut que l’homme soit dans le vice et dans la misère ; avec Jésus-Christ l’homme est exempt de vice et de misère.
En lui est tout notre bonheur, notre vertu, notre vie, notre lumière, notre espérance ; et hors de lui il n’y a que vice, misère, ténèbres, désespoir, et nous ne voyons qu’obscurité et confusion dans la nature de Dieu, et dans notre propre nature.
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Re: Lectures, enseignements, réflexions spirituels
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Dialogue de Sainte Catherine de Sienne
IV.- Le désir et la contrition du coeur satisfont à la faute et à la peine pour soi et pour les autres, quelquefois à la faute seulement et non à la peine.
https://livres-mystiques.com/partieTEXTES/Cdesienne/dialogue.html
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Dialogue de Sainte Catherine de Sienne
IV.- Le désir et la contrition du coeur satisfont à la faute et à la peine pour soi et pour les autres, quelquefois à la faute seulement et non à la peine.
https://livres-mystiques.com/partieTEXTES/Cdesienne/dialogue.html
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1.- Je t'ai montré, ma fille bien-aimée, que la faute n'est pas punie par la seule peine qu'on souffre dans le temps comme expiation, mais par la peine qui vient de l'amour et de la contrition du coeur.
Ainsi l'efficacité (4) n'est pas dans la peine, mais dans le désir de l'âme ; et ce désir, comme toutes les autres vertus, n'a de valeur et de force qu'en Jésus-Christ, mon Fils unique ; sa mesure est l'amour que l'âme a pour lui et sa fidélité à suivre ses traces. C'est là le seul et véritable moyen.
2.- Les peines ne satisfont à la faute que par ce doux et intime amour qui naît de la connaissance de ma bonté, et par cette amère et profonde contrition du coeur qui vient de la connaissance de soi-même et de ses fautes. Cette connaissance produit la haine et la fuite du péché et de la sensualité. Elle fait comprendre qu'on est digne de toutes sortes de châtiments et qu'on ne mérite aucune consolation.
3.- La très douce Vérité disait encore : Oui, la contrition du coeur et les sentiments d'une patience sincère et d'une humilité véritable, font que l'âme se trouve digne de peines et indigne de récompenses ; l'humilité porte à tout souffrir avec patience, et c'est en cela que consiste la satisfaction.
4.- Tu me demandes des peines pour satisfaire aux offenses que commettent contre moi les créatures, et tu désires me connaître et m'aimer, moi qui suis la Vérité suprême et la Source de la vie.
Le moyen d'acquérir ma connaissance et de goûter ma vérité éternelle, c'est de ne jamais sortir de la connaissance de toi-même. En t'abaissant dans la vallée de l'humilité, tu me connaîtras en toi, et tu trouveras dans cette connaissance tout ce qui te sera nécessaire.
5.- Aucune vertu ne peut exister sans la charité et sans l'humilité, qui est la gouvernante et la nourrice de la charité.
La connaissance de toi-même te donnera l'humilité, parce que tu verras que tu n'as pas l'être par toi-même, mais par moi, qui vous aimais jusque dans les profondeurs du néant ; et cet amour ineffable que j'ai eu pour vous a voulu vous renouveler dans la grâce en vous lavant et vous recréant par ce sang que mon Fils unique a répandu avec tant d'ardeur.
C'est ce sang qui enseigne la vérité à celui qui a dissipé le nuage de l'amour-propre par la connaissance de soi-même ; et ce sang est l'unique maître.
6.- L'âme, en recevant ces leçons, éprouve un amour (5) immense, et cet amour lui cause une peine continuelle, non pas une peine qui l'afflige et la dessèche, mais qui l'engraisse au contraire.
Elle a connu ma vertu, et ses fautes, l'ingratitude et l'aveuglement des hommes ; elle en ressent une peine inexprimable, mais elle souffre parce qu'elle aime ; sans l'amour elle ne souffrirait pas ainsi. Dès que vous aurez connu ma vérité, il faudra supporter jusqu'à la mort les tribulations, les injures et les affronts de toutes sortes, en l'honneur et à la gloire de mon nom.
7.- Souffrez ces épreuves avec une vraie patience, avec une douleur sincère de tout ce qui m'offense, avec un amour ardent de tout ce qui peut glorifier mon nom.
Vous satisferez ainsi à vos fautes et à celles de mes autres serviteurs. Vos peines, rendues efficaces par la puissance de la charité, pourront. expier et mériter pour vous et. pour les autres.
Pour vous, vous recevrez le fruit de la vie ; les fautes qui vous sont échappées seront effacées, et je ne me rappellerai pas que vous les avez commises pour les autres, je prendrai votre charité en considération, et je leur donnerai selon les dispositions avec lesquelles ils les recevront. A ceux qui écouteront avec respect et humilité mes serviteurs, je remettrai la faute et la peine, parce qu'ils parviendront à la connaissance et à la contrition de leurs péchés.
8.- Les prières et les ardents désirs de mes serviteurs seront pour eux des semences de grâces ; en les recevant humblement ils en profiteront à des degrés différents, selon les efforts de leur volonté.
Oui, ils seront pardonnés à cause de vos saints désirs, à moins que leur obstination soit telle, qu'ils veuillent être séparés de moi par le désespoir et qu'ils méprisent le sang de mon Fils, qui les a rachetés avec tant d'amour.
9.- Quel fruit en retireront-ils? Le fruit qu'ils en retireront, c'est que, contraint par les prières de mes serviteurs, je les éclairerai ; j'exciterai les aboiements de leur conscience, et je leur ferai sentir la bonne odeur de la vertu, en leur rendant douce et profitable la société de mes amis.
10.- Quelquefois je permettrai que le monde leur laisse entrevoir ses misères, les passions qui l'agitent (6) et le peu de stabilité qu'il présente, afin que leurs désirs s'élèvent aux choses supérieures et qu'ils se dirigent vers le ciel, leur patrie.
J'emploierai mille moyens ; l'oeil ne saurait voir, la langue raconter, et le coeur imaginer toutes les ruses qu'invente mon amour pour leur donner ma grâce et les remplir de ma vérité. J'y suis poussé par cette inépuisable charité qui me les a fait créer, et aussi par les prières, les désirs et les angoisses de mes serviteurs. Je ne puis rester insensible à leurs larmes, à leurs sueurs et à leurs humbles demandes ; car c'est moi-même qui leur fais aimer ainsi leur prochain et qui leur inspire cette douleur de la perte des âmes.
11.- Je ne puis cependant pas remettre la peine, mais seulement la faute, à ceux qui, de leur côté, ne sont pas disposés à partager mon amour et l'amour de mes serviteurs.
Leur contrition est parfaite comme leur amour, et ils n'obtiennent pas comme les autres la satisfaction de la peine, mais seulement le pardon de la faute ; car il faut qu'il y ait rapport entre celui qui donne et celui qui reçoit. Ils sont imparfaits, et ils reçoivent imparfaitement la perfection des désirs et des peines qui me sont offerts pour eux.
12.- Je t'ai dit qu'ils recevaient avec le pardon encore d'autres grâces, et c'est la vérité ; car, lorsque la lumière de la conscience et les autres moyens que je viens d'indiquer leur ont fait remettre leur faute, ils commencent à connaître leur intérieur et à vomir la corruption de leur péché ; ils se purifient et obtiennent de moi des grâces particulières.
13.- Ceux-là sont dans la charité commune, qui acceptent en expiation les peines que je leur envoie ; et s'ils ne font point résistance à la clémence du Saint-Esprit, ils quittent le péché et reçoivent la vie de la grâce.
Mais par ignorance et par ingratitude, ils méconnaissent ma bonté et les fatigues de mes serviteurs ; tout ce qu'ils ont reçu de ma miséricorde leur tourne en ruine et en condamnation.
Ce n'est pas la miséricorde qui leur fait défaut, ni le secours de ceux qui l'ont humblement obtenue pour eux, mais c'est leur libre arbitre qui a malheureusement rendu leur coeur dur comme le diamant. Cette dureté, ils peuvent la vaincre (7) tant qu'ils sont maîtres de leur libre arbitre, ils peuvent réclamer le sang de mon Fils et l'appliquer sur leur coeur pour l'attendrir, et ils recevront le bénéfice de ce sang qui a payé pour eux.
14.- Mais s'ils laissent passer le délai du temps, il n'y aura plus de remède, parce qu'ils n'auront point fait fructifier le trésor que je leur avais confié en leur donnant la mémoire pour se rappeler mes bienfaits, l'intelligence pour voir et connaître la vérité, et l'amour pour les attacher à moi, qui suis cette Vérité éternelle que l'intelligence leur avait fait connaître !
C'est là le trésor que je vous ai donné et qui doit me rapporter ; ils le vendent et l'aliènent au démon, qui devient leur maître et le propriétaire de tout ce qu'ils ont acquis pendant la vie. Ils ont rempli leur mémoire de plaisirs et de souvenirs déshonnêtes ; ils sont souillés par l'orgueil, l'avarice, l'amour-propre et la haine du prochain, qui leur devient insupportable ; ils ont même persécuté mes serviteurs, et toutes ces fautes ont égaré leur intelligence dans le désordre de la volonté.
Ils tomberont avec le démon dans les peines de l'enfer, parce qu'ils n'auront pas satisfait à leurs fautes par la contrition et la haine du péché.
15.- Ainsi tu vois que l'expiation de la faute est dans la parfaite contrition du coeur, et non dans les souffrances temporelles ; non seulement la faute, mais la peine qui en est la suite, est remise à ceux qui ont cette contrition parfaite, et en général, comme je te l'ai dit, ceux qui sont purifiés de la faute, c'est-à-dire qui sont exempts de péchés mortels, reçoivent la grâce ; mais s'ils n'ont pas une contrition suffisante et un amour capable de satisfaire â. la peine, ils vont souffrir dans le purgatoire.
16.- Tu vois que la satisfaction est dans le désir de l'âme unie à moi, le Bien Infini, et qu'elle est petite ou grande selon la mesure de l'amour de celui qui fait la prière et du désir de celui qui reçoit.
C'est cette mesure de celui qui m'offre et de celui qui reçoit qui est la mesure de ma bonté.
Ainsi, travaille à augmenter les flammes de ton désir, et ne te lasse pas un instant de crier humblement vers moi et de m'offrir pour ton prochain ( d'infatigables prières. Je le dis pur toi et pour le père spirituel que je t'ai donné sur terre, afin que vous agissiez avec courage et que vous mouriez à toutes sortes de sensualités.
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Re: Lectures, enseignements, réflexions spirituels
L’adoration des mages. C’est “l’Évangile de la foi”.
Extrait :
"Marie est assise, l’enfant sur son sein, et Joseph se tient debout auprès d’elle. Mais elle se lève elle aussi et s’incline quand elle voit entrer les trois mages. Elle est entièrement vêtue de blanc. Elle est si belle dans le simple vêtement immaculé qui la recouvre de la base du cou aux pieds, des épaules à ses fins poignets, si belle avec sa tête couronnée de tresses blondes, son visage rosi par l’émotion, ses yeux qui sourient avec douceur, sa bouche qui s’ouvre pour saluer : «Que Dieu soit avec vous !», que les trois hommes en restent un instant interdits. Puis ils s’avancent, se prosternent à ses pieds et la prient de s’asseoir.
Eux non, ils ne s’asseyent pas, bien que Marie les en prie. Ils restent à genoux, appuyés sur leurs talons. Les trois serviteurs se tiennent en retrait, eux aussi à genoux, tout de suite derrière le seuil. Ils ont déposé devant eux les objets qu’ils portaient, et attendent.
Les trois sages contemplent l’Enfant, qui, à ce qu’il me semble, doit avoir de neuf mois à un an, tant il est éveillé et robuste.
Il se tient assis sur le sein de sa Mère, sourit et gazouille avec une voix de petit oiseau. Comme sa Mère, il est entièrement vêtu de blanc et porte des sandalettes à ses pieds minuscules. Un petit vêtement tout simple : une tunique d’où sortent de beaux petits petons remuants, de petites mains potelées qui voudraient bien tout attraper, et surtout un très joli visage où resplendissent des yeux bleu foncé ; sa bouche fait des fossettes des deux côtés quand il rit, découvrant des dents minuscules. Les boucles de ses cheveux font penser à une poussière d’or tant elles sont brillantes et vaporeuses.
Le plus âgé des sages parle au nom de tous.
Il explique à Marie que, une nuit du dernier mois de décembre, ils ont vu, dans le ciel, apparaître une nouvelle étoile d’un éclat inhabituel. Jamais aucune carte du ciel n’avait mentionné cet astre et nul n’en avait jamais parlé. On ne connaissait pas son nom, parce qu’il n’en avait pas. Née du sein de Dieu, cette étoile s’était épanouie pour apprendre aux hommes une vérité bénie, un secret de Dieu. Mais les hommes ne s’en étaient guère souciés, parce que leur âme était plongée dans la boue. Ils ne levaient pas les yeux vers Dieu et ne savaient pas lire les paroles qu’il trace – qu’il en soit éternellement béni – avec des astres de feu sur la voûte des cieux.
Eux, ils l’avaient vue et s’étaient efforcés d’en comprendre le sens. C’est de bon cœur qu’ils avaient perdu le peu de sommeil qu’ils accordaient à leurs membres et en oubliaient de manger pour se plonger dans l’étude du zodiaque. Or les conjonctions des planètes, le temps, la saison, le calcul des heures passées et des combinaisons astronomiques leur avaient appris le nom et le secret de l’étoile. Son nom était “Messie”, et son secret : “Être le Messie venu au monde.” Ils avaient donc pris la route pour l’adorer, à l’insu les uns des autres. Par monts et par vaux, à travers déserts et fleuves, voyageant de nuit, ils avaient marché en direction de la Palestine, vers où l’étoile les guidait. Pour chacun, de trois points différents de la terre, elle allait dans cette direction. Et puis ils s’étaient rencontrés, de l’autre côté de la mer Morte. C’est là que la volonté de Dieu les avait réunis, et ils avaient continué ensemble, en se comprenant, bien que chacun parle sa propre langue, et en comprenant et pouvant parler la langue du pays traversé, par quelque miracle de l’Éternel."
le chapitre en entier :
https://www.maria-valtorta.org/Publication/TOME%2001/01-056.htm
Isabelle-Marie- CONSEILLER DU PEUPLE DE LA PAIX
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Re: Lectures, enseignements, réflexions spirituels
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Sur la défense de la vie :
Saint Jean Paul II :
Les lois qui autorisent et favorisent l’avortement et l’euthanasie sont entièrement dépourvues d’une authentique validité juridique
https://lesalonbeige.fr/les-lois-qui-autorisent-et-favorisent-lavortement-et-leuthanasie-sont-entierement-depourvues-dune-authentique-validite-juridique/
et :
Les évêques américains offrent au monde un exemple de courage », déclare un évêque français
Mgr Aillet :
https://www.ncregister.com/interview/american-bishops-offer-the-world-an-example-of-courage-says-french-bishop
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Sur la défense de la vie :
Saint Jean Paul II :
Les lois qui autorisent et favorisent l’avortement et l’euthanasie sont entièrement dépourvues d’une authentique validité juridique
https://lesalonbeige.fr/les-lois-qui-autorisent-et-favorisent-lavortement-et-leuthanasie-sont-entierement-depourvues-dune-authentique-validite-juridique/
...
Les lois qui autorisent et favorisent l’avortement et l’euthanasie s’opposent, non seulement au bien de l’individu, mais au bien commun et, par conséquent, elles sont entièrement dépourvues d’une authentique validité juridique.
En effet, la méconnaissance du droit à la vie, précisément parce qu’elle conduit à supprimer la personne que la société a pour raison d’être de servir, est ce qui s’oppose le plus directement et de manière irréparable à la possibilité de réaliser le bien commun.
Il s’ensuit que, lorsqu’une loi civile légitime l’avortement ou l’euthanasie, du fait même, elle cesse d’être une vraie loi civile, qui oblige moralement.
Jean-Paul II, encyclique Evangelium vitae, n°72, 25 mars 1995
et :
Les évêques américains offrent au monde un exemple de courage », déclare un évêque français
Mgr Aillet :
https://www.ncregister.com/interview/american-bishops-offer-the-world-an-example-of-courage-says-french-bishop
[...]
Et dans cette entreprise qui demande du courage, le prélat estime que les évêques américains incarnent souvent un modèle à suivre, notamment en raison de leur défense passionnée de la vie.
« Lorsque je suis allé aux États-Unis, j'ai découvert que les paroisses avaient des services spécifiquement dédiés à la dignité de la vie, et à chaque Marche pour la vie, un nombre important d'évêques participent, ce qui n'est pas le cas en France ou ailleurs. »
Cette plus grande propension du clergé américain à proclamer la vérité sans crainte est pour lui un encouragement précieux.
"Il est juste de dire que beaucoup de leurs évêques ne sont pas des 'chiens muets'", a-t-il conclu en riant, "peut-être peuvent-ils nous encourager, nous, évêques français, à aboyer un peu plus fort ?"
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Père Nathan et azais aiment ce message
Re: Lectures, enseignements, réflexions spirituels
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Publié sur le Salon Beige :
“Se passer de Dieu. Voilà le germe de mort de nos sociétés contemporaines” :
https://lesalonbeige.fr/se-passer-de-dieu-voila-le-germe-de-mort-de-nos-societes-contemporaines/
partie d'un article du Père Danziec sur l'Homme nouveau :
https://hommenouveau.fr/notre-quinzaine-rester-dans-le-coeur/
extraits
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Publié sur le Salon Beige :
“Se passer de Dieu. Voilà le germe de mort de nos sociétés contemporaines” :
https://lesalonbeige.fr/se-passer-de-dieu-voila-le-germe-de-mort-de-nos-societes-contemporaines/
partie d'un article du Père Danziec sur l'Homme nouveau :
https://hommenouveau.fr/notre-quinzaine-rester-dans-le-coeur/
extraits
[...]
L’art de la répétition
Mais au fond, pourquoi donc cette éternelle répétition ? Sans doute d’abord parce que l’Église, éducatrice des peuples et des âmes, sait bien – comme toute bonne mère de famille – que le meilleur outil pour l’édification de ses fils réside dans l’art de la répétition.
La raison ultime de ce recommencement ne relève cependant pas tant d’une affaire de méthode que de l’essence même du mystère de l’Église. Forte d’être l’épouse mystique du Christ, et ainsi de bénéficier de la grâce et de la protection du Fils de Dieu, l’Église n’a pas peur de délivrer chaque année le même enseignement.
Pas peur de répéter sans cesse les mêmes choses. « Semper idem », selon la belle devise épiscopale du cardinal Ottaviani.
« Semper idem », toujours le même.
Toujours le même message depuis les apôtres. Notre Mère le sait bien : pour être un bon chrétien, il ne s’agit pas de rester dans le coup, au rythme des changements, comme si l’Église de Dieu était une entreprise du CAC 40 contrainte de s’actualiser au rythme des desiderata de ses consommateurs pour se maintenir et espérer se développer…
Il s’agit, tout au contraire, de rester dans le cœur. Dans le cœur de Jésus.
Au risque d’être un signe de contradiction, possiblement.
Mais surtout au bonheur de l’être, s’il s’agit de contredire l’erreur et de nourrir la flamme du phare qui guide ceux qui sont perdus dans l’obscurité.
Tel est le principe du cycle, une continuation, sans arrêt et circulaire, dont le centre est Dieu. En ce mois de juin, comme l’an passé, et l’année qui lui était précédente, et les autres encore qui leur étaient antérieures, et ce depuis des siècles, l’Église militante de la terre invite une nouvelle fois les fidèles à se tourner vers le Sacré Cœur de Jésus.
Un cœur source de vie pour nos âmes en manque de palpitations.
Le pape Jean-Paul II voyait juste en affirmant que « la source la plus importante de malheur consiste dans l’illusion de trouver la vie en se passant de Dieu ». Oui, seul l’évangile du Christ est en mesure de répondre à nos aspirations les plus hautes en même temps que les plus secrètes.
Arracher le désir de Dieu
Se passer de Dieu. Voilà le germe de mort de nos sociétés contemporaines. Autant l’époque moderne s’était attachée à séparer la raison de la Foi, cherchant à reléguer cette dernière au domaine privé. Autant notre monde postmoderne s’applique à arracher aux cœurs des hommes le désir même de Dieu. Étouffer le maître de la Vie jusqu’à perdre le sens du bien.
Et du réel ! S’abstenir du Cœur, c’est-à-dire écrire les pages de son existence armé d’un stylo, si beau soit-il, sans que ce dernier soit muni d’une encre vive et éclatante.
Une vie, pour être pleinement vécue, ne peut se priver de son organe essentiel. Bien au contraire de nous passer de lui, le Sacré Cœur doit devenir pour nos âmes le passage obligé. « Voici ce cœur qui a tant aimé les hommes » et qui réclame notre gratitude autant que notre bon zèle.
Comme la politesse nous oblige à la prévenance, la raison illuminée par la Foi nous oblige à passer par Celui qui est à l’origine de tout pour vivre ici-bas en plénitude. « Celui qui demeure en moi, et en qui je demeure, porte beaucoup de fruits : car séparés de moi vous ne pouvez rien faire » (Jean 15, 5).
Et si nous ne sommes que de passage ici-bas, et si un jour nous rejoindrons à notre tour la dalle d’un caveau dans le gris des cimetières, la dévotion au Sacré Cœur de Jésus nous presse de sortir de nous-même.
Tout de suite, sans attendre.
[...]
La force du message du Sacré Cœur tient à sa pertinence autant qu’à son bon sens. Et ce message, le voici : ne pas avoir peur que notre vie touche un jour à sa fin mais craindre plutôt qu’elle n’ait jamais commencé par défaut d’être passée par son brasier d’amour, d’abnégation et de courage. Par son Divin Cœur. Tout est là.
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Re: Lectures, enseignements, réflexions spirituels
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Le Grand Pape à venir, menant au renouveau dans l'Eglise, prophéties :
https://scaturrex.eu/2022/07/06/prophetie-de-benoit-xii-1342/
https://scaturrex.eu/2021/11/23/prophetie-de-saint-thomas-daquin-1274/
https://dafeizhontadoukoz.org/ProphetieSainteCatherineDeSienne.htm
et ce passage, dans l'oeuvre donnée à Maria Valtorta, y correspond vraiment bien ... :
https://www.maria-valtorta.org/Quaderni/431111.htm
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Le Grand Pape à venir, menant au renouveau dans l'Eglise, prophéties :
https://scaturrex.eu/2022/07/06/prophetie-de-benoit-xii-1342/
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Le Pape Benoît XII prophétisa :
« Un pasteur choisi montera sur le trône de Pierre…
Il rétablira les affaires de l’Eglise dont il recouvrera le domaine temporel. Prodige de mansuétude, aidé par ses envoyés, le Saint Pontife rétablira l’unité religieuse…
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https://scaturrex.eu/2021/11/23/prophetie-de-saint-thomas-daquin-1274/
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Dieu se choisira un homme selon son cœur et le chargera de paître le troupeau de son peuple. Et cet homme enseignera à toutes les nations le divin vouloir de son Seigneur qu’il aimera de tout son cœur.
Tous les hommes ne formeront plus qu’un seul troupeau sous un seul pasteur.
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https://dafeizhontadoukoz.org/ProphetieSainteCatherineDeSienne.htm
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Quand ces tribulations et ces épreuves seront passées,Dieu purifiera la sainte Eglise par des moyens inconnus aux hommes; il réveillera les âmes de ses élus, et la réforme de la sainte Eglise sera si belle, le renouvellement de ses ministres sera si parfait, qu'en y pensant mon âme tressaille dans le Seigneur.
Je vous ai bien souvent parlé des plaies et de la nudité de l'Épouse du Christ ; mais alors elle sera éclatante de beauté, couverte de joyaux précieux et couronnée d'un diadème de vertus ; les peuples fidèle se réjouiront d'avoir de si saints pasteurs, et les infidèles, attirés par la bonne odeur de Jésus- Christ, reviendront au bercail et se donneront au chef et à l'évêque de leurs âmes. Rendez donc grâces à Dieu de ce grand calme qu'il voudra bien accorder à son Eglise après la tempête.
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et ce passage, dans l'oeuvre donnée à Maria Valtorta, y correspond vraiment bien ... :
https://www.maria-valtorta.org/Quaderni/431111.htm
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Écoutez la voix de celui qui n’a pas soif de dominer et qui veut régner, au nom de son Roi très saint, uniquement sur les esprits.
Le jour viendra où, ayant perdu vos illusions sur les humains, vous vous tournerez vers celui qui est déjà plus un esprit qu’un homme et qui garde de son humanité juste ce qu’il faut pour vous persuader de sa présence.
De sa bouche, que j’inspire, émanera une parole semblable à celle que je vous dirais, moi, prince de la paix.
Il vous enseignera combien est précieuse la perle du pardon réciproque et vous convaincra qu’il n’y a pas de plus belles armes que le soc, qui fend la terre pour la rendre fertile, et la faux qui coupe l’herbe pour la rendre plus belle.
Il vous enseignera que la tâche la plus sainte est celle qu’on accomplit pour procurer du pain, un vêtement, un foyer à ses frères et sœurs, et que ce n’est qu’en vous aimant en frères et sœurs que vous ne connaîtrez plus le poison de haine et de torture des guerres.
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Re: Lectures, enseignements, réflexions spirituels
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Écrase aussi la queue du serpent - Frère Daniel-Marie
Tu viens de remporter une victoire, de vivre un beau temps fraternel, de dépasser une
limite, de réaliser un rêve… et tu veux rester dans cette joie.
Mais la « queue du serpent » peut continuer de s’agiter, alors que tu viens d’écraser sa tête (comme le fait l’Immaculée, la nouvelle Eve). Cette vidéo t’aidera à vivre un crescendo de joie dans l’Esprit !
https://www.youtube.com/watch?v=Ai-G9DMG5Qg
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Écrase aussi la queue du serpent - Frère Daniel-Marie
Tu viens de remporter une victoire, de vivre un beau temps fraternel, de dépasser une
limite, de réaliser un rêve… et tu veux rester dans cette joie.
Mais la « queue du serpent » peut continuer de s’agiter, alors que tu viens d’écraser sa tête (comme le fait l’Immaculée, la nouvelle Eve). Cette vidéo t’aidera à vivre un crescendo de joie dans l’Esprit !
https://www.youtube.com/watch?v=Ai-G9DMG5Qg
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Re: Lectures, enseignements, réflexions spirituels
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Le bon Dieu – Son infinie miséricorde
père Louis Garriguet
https://fsspx.news/fr/news/le-bon-dieu-son-infinie-misericorde-par-le-pere-garriguet-44909
4ème de couverture
belle réflexion sur la Miséricorde infinie du Bon Dieu
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Le bon Dieu – Son infinie miséricorde
père Louis Garriguet
https://fsspx.news/fr/news/le-bon-dieu-son-infinie-misericorde-par-le-pere-garriguet-44909
4ème de couverture
belle réflexion sur la Miséricorde infinie du Bon Dieu
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Le bon Dieu ! Est-il un mot plus cher au chrétien. Et cependant nous ne mesurons pas combien Dieu est miséricordieux.
Il est vrai que le jansénisme a voilé à nos yeux sa bonté, pour substituer à la crainte révérencielle de Dieu, la peur de Dieu.
On ne peut mettre de limites à son infinie miséricorde, cet attribut divin qui, selon saint Thomas, convient à Dieu au plus haut degré, et qui, loin de compromettre les droits de la justice, est au-dessus d’elle et en est le complément et la plénitude.
Pour ouvrir ses bras, même aux plus grands pécheurs, Dieu n’attend qu’un mouvement de repentir, un élan d’amour.
Quels que soient le nombre et la gravité de nos fautes, nous pouvons et devons avoir une confiance sans bornes dans sa miséricorde infinie.
La parabole du Bon Pasteur, courant après la brebis égarée, est l’expression même de cette miséricorde infinie.
Il n’est personne qui, lisant et méditant ces pages, n’en sorte avec un sentiment plus vif et une conscience plus pressante de ce qu’est le bon Dieu, pour nous, pour les malheureux, les pécheurs, les pauvres, les mourants, les âmes du purgatoire.
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AVRIL Ghislaine et Felipe aiment ce message
Re: Lectures, enseignements, réflexions spirituels
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Un bel exposé de l'Abbé Henri Forestier exorciste du diocèse de Fréjus-Toulon, pour augmenter ou approfondir notre foi concernant l'importance et la nécessité de la lutte contre Satan :
https://www.lerougeetlenoir.org/opinions/les-inquisitoriales/abbe-forestier-si-les-gens-pouvaient-voir-ce-que-je-vois-ils-comprendraient-d-un-coup-que-le-diable-existe-vraiment
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Un bel exposé de l'Abbé Henri Forestier exorciste du diocèse de Fréjus-Toulon, pour augmenter ou approfondir notre foi concernant l'importance et la nécessité de la lutte contre Satan :
https://www.lerougeetlenoir.org/opinions/les-inquisitoriales/abbe-forestier-si-les-gens-pouvaient-voir-ce-que-je-vois-ils-comprendraient-d-un-coup-que-le-diable-existe-vraiment
...
R&N :
En 2006, l’Église catholique a promulgué la version française du rituel d’exorcisme réformé en 1999 par Rome. Quels sont les changements par rapport au rituel précédent ?
Abbé Henri Forestier :
Cela fait trois ans et demi que j’exerce cette mission d’exorciste dans le diocèse de Fréjus-Toulon.
Je ne dirai pas que ma vie de prêtre à été changée car j’ai toujours cru à l’existence du diable, mais ma vie a été vraiment marquée par ce ministère. Je crois que c’est facile à comprendre !
Entre croire à l’existence du diable et le voir de ses yeux se manifester devant soi, il y a une vraie différence.
On prend alors conscience du combat terrible qui se joue dans ce monde, et de l’aveuglement de tant d’hommes, y compris de chrétiens, qui oublient cela.
R&N :
Si le surnaturel est très présent dans les films, peu de gens semblent y croire. La stratégie du démon est-elle de nous faire croire qu’il n’existe pas ?
Abbé Henri Forestier :
Oui les gens que je rencontre tous les jours - comme vous-même, je pense - ne croient pas vraiment au diable ou y croient "un peu" sans avoir d’idée claire sur la question.
Et je crois bien que c’est le résultat d’une tactique du diable qui essaye de se faire oublier pour que les gens restent dans l’illusion et le divertissement.
Le relativisme ambiant qui fait penser à nos contemporains qu’il est bien d’avoir n’importe quelle idée ou choix personnel selon ses envies, permet de ranger l’existence du diable au rayon des croyances personnelles sans voir qu’il s’agit d’une réalité malheureusement agissante et dangereuse.
Si les gens pouvaient voir ce que je vois, ils comprendraient d’un coup que le diable existe vraiment (le bon Dieu d’ailleurs aussi au passage...) et qu’il est urgent d’orienter sa vie selon ces réalités...
Je remarque aussi que les gens qui viennent me voir, et qui sont attaqués par cet Esprit mauvais, vivent souvent mal l’incompréhension habituelle de la part de leurs proches.
R&N :
Même chez les croyants, l’on entend régulièrement que le diable ne peut avoir d’emprise physique et que les cas de possessions sont en réalité des cas de maladies mentales. Comment distinguez-vous les cas de maladies de réels cas de possessions ?
Abbé Henri Forestier :
Dire cela, c’est se moquer des récits précis de l’Évangile qui racontent bien des persécutions physiques !
C’est aussi se moquer de l’enseignement de l’Église, très clair sur cette question, c’est enfin se moquer du ministère d’exorcisme qui essaye de soulager les personnes gravement attaquées, y compris dans leur corps.
En revanche, et c’est le conseil de l’Église aux prêtres exorcistes, on doit faire un dossier précis sur chaque cas qui nous consulte, pour établir si justement nous avons affaire à un cas de persécution diabolique ou à une maladie physique ou psychique.
Cela nous amène à travailler parfois de concert avec des spécialistes, psychiatres, psychologues et médecins qui apportent leur éclairage.
Mais en dehors des cas exceptionnels, quelques critères précis, et l’expérience de ce ministère permettront facilement de ne pas confondre et d’aider au mieux les personnes qui viennent nous voir.
R&N :
Concrètement qu’est-ce qu’une possession ? Et qu’est-ce qu’un démon ?
Abbé Henri Forestier :
Concrètement on parle de possession quand le diable arrive à prendre pouvoir sur le corps de quelqu’un au delà de sa volonté propre.
Cela pourra se faire, par exemple, en lui parlant intérieurement, en le faisant bouger lui ou des parties de son corps, ou encore en l’assaillant de suggestions mauvaises, de douleurs ou d’abattements.
Dans les cas de moindre attaque du diable on parle d’infestation plutôt que de possession.
Le cinéma, quand il parle de l’exorcisme, aime à montrer des scènes extravagantes et exagère souvent les possibilités d’action diabolique.
Il y a effectivement des cas impressionnants, mais la persécution diabolique se fait souvent plus intérieure qu’extérieure, et ne peut toucher que le corps, les images, pensées et sentiments intérieurs sans pouvoir toucher l’âme elle-même et sa liberté propre.
Quant à savoir ce qu’est un démon, il suffit d’ouvrir le catéchisme ! C’est un pur esprit créé par Dieu à l’origine qui s’est révolté contre Lui et qui cherche, encore maintenant à la combattre de toutes les manières.
Le diable essaye de faire tout le mal qu’il peut. Il agit principalement dans les suggestions mauvaises pour faire pêcher les hommes, et, exceptionnellement sa persécution s’étend sur la personne qu’il essaye de supprimer autant qu’il le peut par haine de la création de Dieu.
R&N :
Comment se déroule un exorcisme. L’Église encadre-t-elle ce rituel ? Avec des textes précis ?
Abbé Henri Forestier :
L’exorcisme est très codifié dans un livre que nous appelons le rituel. Le prêtre exorciste qui a repéré un cas de persécution diabolique doit prier, et se préparer, puis réciter les prières d’exorcisme telles qu’elles sont indiquées dans son rituel.
Il a à sa disposition, dans l’Église d’Occident, deux formules d’exorcisme : le “grand exorcisme” ou “exorcisme majeur” qui dure environ 20 minutes et aussi le “petit exorcisme” souvent appelé “exorcisme de Léon XIII” qui dure un peu plus de 5 minutes.
Ces prières, très largement inspirées de la Bible, sont une suite de demandes de libération adressées à Dieu, et des commandements vigoureux au diable de partir.
Si tout chrétien est appelé à prier pour être libéré du mal (on demande cela tous les jours dans le "notre Père"...), les prières d’exorcisme mentionnées ci-dessus sont, dans la discipline de l’Église d’Occident, réservées à un prêtre qui en a reçu la mission par son évêque.
R&N :
En 2006, l’Église catholique a promulgué la version française du rituel d’exorcisme réformé en 1999 par Rome. Quels sont les changements par rapport au rituel précédent ?
Abbé Henri Forestier :
On a voulu “moderniser” ce rituel qui datait de 1614, et même de bien plus loin que cela pour les prières d’exorcisme (elles auraient été rassemblées au temps de Charlemagne).
Le nouveau rituel - qui peut se dire maintenant en français, autrefois c’était exclusivement en latin - a repris bien des prières du rituel ancien, mais les a simplifiées notamment sur les commandements forts et directs qui étaient faits au diable au cours de l’exorcisme.
Cela a amené plusieurs exorcistes, comme dom Amorth, à mettre en cause la valeur de ce changement. Reste que chaque exorciste peut, aujourd’hui, d’après les meilleurs avis, utiliser le rituel ancien.
R&N :
Au delà du diable, c’est tout le surnaturel qui est nié par le monde matérialiste. Quelle place donner aux anges, et particulièrement à nos anges gardiens dans notre vie de chrétiens ?
Abbé Henri Forestier :
Dieu a créé les anges pour chanter sa gloire et accomplir ses volontés dans le monde. Ils sont pour nous objets de contemplation en pensant à leur fidélité sans faille à Dieu et leur beauté propre.
Les anges influencent notre vie par des inspirations et des protections. Dieu a notamment voulu que chaque homme ait l’assistance d’un ange particulier appelé l’ange gardien. Il serait dommage d’ignorer ce compagnon de notre vie et ne pas utiliser l’existence de ces anges pour nous entraîner sur le chemin de la vie éternelle !
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territoire en héritage- Pour la Paix
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Père Nathan aime ce message
Re: Lectures, enseignements, réflexions spirituels
Lors de la méditation qui a ouvert la 13e Congrégation générale, en cette dernière semaine de l'assemblée synodale, le théologien dominicain a invité les participants à parler avec parrhésie, mais aussi à mettre de côté les déceptions. «Dieu fait tout pour le bien de ceux qui l'aiment», a-t-il dit en citant saint Paul....
https://www.vaticannews.va/fr/vatican/news/2024-10/synode-radcliffe-la-liberte-de-parler-avec-courage-et-d-accuei.html
https://www.vaticannews.va/fr/vatican/news/2024-10/synode-radcliffe-la-liberte-de-parler-avec-courage-et-d-accuei.html
Alain Huger- Contre la puce électronique
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Re: Lectures, enseignements, réflexions spirituels
Ce dominicain est connu pour ses positions gay-friendly, ce qui va à l’encontre totale de la doctrine catholique mais s’accorde avec la mentalité « inclusive » du moment. Lors du prochain consistoire du 8 décembre prochain, le pape François a annoncé qu’il le créera cardinal parmi les 21 nouveaux cardinaux.
Voilà que ce futur cardinal nous invite à mettre de côté les déceptions ?
Sa présence même au synode augure pire qu'une déception, un chamboulement de notre esprit et un frisson d'effroi en nos âmes.
Voilà que ce futur cardinal nous invite à mettre de côté les déceptions ?
Sa présence même au synode augure pire qu'une déception, un chamboulement de notre esprit et un frisson d'effroi en nos âmes.
Enfant du Père- Combat avec Sainte Marie
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Inscription : 21/01/2023
Re: Lectures, enseignements, réflexions spirituels
Venons en un peu au contenu du discours :
Même le cardinal et théologien du Concile, Yves Congar, qui, au milieu des années 1950, a été «réduit au silence par Rome» et privé de la possibilité d'enseigner, «au milieu de cette crise, a écrit dans son journal que la seule réponse à cette persécution était de “dire la vérité”. Avec prudence, sans scandales provocateurs et inutiles. Mais rester - et devenir de plus en plus - un témoin authentique et pur de ce qui est vrai». C'est pourquoi, a ajouté M. Radcliffe, «nous ne devons pas avoir peur du désaccord, car le Saint-Esprit y travaille».
Ce que Congar a écrit à un endroit diffère totalement de ce qu'il fit scandaleusement et à deux reprises sur la porte du saint Office, pipi ! qu'il relata dans son livre " Journal d'un théologien"
Et reprenant les mots justes de l'abbé Barthe, j'ajoute : Grandiose acte de "résistance" ! Symbole fort de la considération que la "Nouvelle théologie", comme l'appelait Pie XII, portait à Rome.
https://www.leforumcatholique.org/message.php?num=969407
L'expérience d'Yves Congar
Même le cardinal et théologien du Concile, Yves Congar, qui, au milieu des années 1950, a été «réduit au silence par Rome» et privé de la possibilité d'enseigner, «au milieu de cette crise, a écrit dans son journal que la seule réponse à cette persécution était de “dire la vérité”. Avec prudence, sans scandales provocateurs et inutiles. Mais rester - et devenir de plus en plus - un témoin authentique et pur de ce qui est vrai». C'est pourquoi, a ajouté M. Radcliffe, «nous ne devons pas avoir peur du désaccord, car le Saint-Esprit y travaille».
Ce que Congar a écrit à un endroit diffère totalement de ce qu'il fit scandaleusement et à deux reprises sur la porte du saint Office, pipi ! qu'il relata dans son livre " Journal d'un théologien"
Et reprenant les mots justes de l'abbé Barthe, j'ajoute : Grandiose acte de "résistance" ! Symbole fort de la considération que la "Nouvelle théologie", comme l'appelait Pie XII, portait à Rome.
https://www.leforumcatholique.org/message.php?num=969407
Enfant du Père- Combat avec Sainte Marie
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