La cause de béatification de Madame Elisabeth de France
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La cause de béatification de Madame Elisabeth de France
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La cause de béatification de “Madame Elisabeth” ou l’offrande d’une vie
https://www.infocatho.fr/la-cause-de-beatification-de-madame-elisabeth-ou-loffrande-dune-vie/
Madame Élisabeth de France, sœur célibataire du roi Louis XVI, a été guillotinée, à l’âge de 30 ans, le 10 mai 1794. Sa cause de béatification a été introduite en 1953.
https://www.france-catholique.fr/Madame-Elisabeth-de-France.html
http://saintsdefrance.canalblog.com/archives/2012/10/07/36132449.html
Homélie de Mgr éric AUMONIER, évêque émérite de Versailles,
à l'occasion de la messe célébrée à la mémoire de Madame élisabeth,
le 10 mai 2022 à Saint-Roch
https://www.madameelisabeth.fr/
Une "timide" mais qui sait bien parler quand il le faut ...
https://www.psbenlyonnais.fr/madame-elisabeth-ou-lhistoire-dune-longue-marche-vers-la-beatification/
Petite sœur du roi Louis XVI, celle qui était aussi appelée Madame Elisabeth a été guillotinée place de la Concorde, à Paris, le 10 mai 1 794. L’Église catholique a déjà reconnu son martyr, et ouvert dès 1953 le processus de béatification.
https://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/rennes-une-soeur-de-louis-xvi-bientot-sainte-soiree-jeudi-rennes-5788452
cf. aussi :
https://www.paris.catholique.fr/edit-publiant-l-ouverture-de-la.html
https://www.legitimite.fr/single-post/2018/02/11/madame-elisabeth-princesse-de-france-et-sainte-de-dieu
https://www.diocese-dijon.com/actualite/agenda/61608-elisabeth-de-france-une-reputation-de-saintete/
https://www.decitre.fr/livres/on-l-appelait-madame-elisabeth-9782874666872.html
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La cause de béatification de “Madame Elisabeth” ou l’offrande d’une vie
https://www.infocatho.fr/la-cause-de-beatification-de-madame-elisabeth-ou-loffrande-dune-vie/
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Comment cette mort évangélique a-t-elle été préparée par sa vie de « laïque » au cœur du monde ?
Très tôt, elle a su qu’elle n’était appelée ni à la vie religieuse ni au mariage. Aussi soulage-t-elle les misères cachées des courtisans, avant de secourir les pauvres du quartier de Montreuil, soignant les malades et distribuant œufs, lait et légumes de son domaine.
Cette vie de charité est soutenue par une vie de prière très fervente et une foi inébranlable en la vie éternelle et en la miséricorde divine. Délibérément, en connaissance de cause, elle décide de rester auprès du roi et de sa famille, dans la tourmente, afin de les soutenir.
En quoi est-elle imitable, aujourd’hui ?
Nos paroisses sont remplies de célibataires qui cherchent à donner un sens à leur vie. Intellectuelle, sportive, Madame Elisabeth présente un modèle très actuel de laïque engagée dans la prière et le service des pauvres.
Face à l’éclatement des familles, aujourd’hui, elle présente un beau dévouement pour ses proches, qui se révèle héroïque en raison des circonstances exceptionnelles de la Révolution.
A l’heure où on vit à la recherche d’un bonheur terrestre, par sa foi en la vie éternelle et sa confiance en Dieu, Elisabeth de France nous entraine à regarder vers le Ciel.
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Madame Élisabeth de France, sœur célibataire du roi Louis XVI, a été guillotinée, à l’âge de 30 ans, le 10 mai 1794. Sa cause de béatification a été introduite en 1953.
https://www.france-catholique.fr/Madame-Elisabeth-de-France.html
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La vie de cour lui permet de soulager les détresses cachées, placer des orphelins selon leur rang, doter des jeunes filles nobles, intervenir indirectement pour les besoins de malades proches, sans compter les aides pécuniaires ou les obtentions d’offices ou promotions de carrière. Dans son domaine de Montreuil, elle visite pauvres et malades, écoute les gens du peuple.La renommée de la « Bonne Madame Élisabeth » se répand, comme en témoigne la romance du Pauvre Jacques, son vacher.
Le malaise, qui s’étend dans la société, gagne la famille royale, où des tensions se manifestent. Madame Élisabeth atteint sa majorité, alors que les 4 et 5 juin 1789 a lieu l’ouverture des États-Généraux. Dès le 14 juillet, elle comprend les dangers qui menacent sa famille et prend la ferme décision de rester près de son frère et des siens. Les 5 et 6 octobre 1789, elle partage les dangers, s’installe aux Tuileries, où elle soutient le moral du roi et de la reine. Lorsque le 10 février 1790, Louis XVI renouvelle le vœu de Louis XIII à Notre-Dame de Paris, Madame Élisabeth conçoit l’idée de fonder une association de prières et de sacrifices pour obtenir la protection de la France et la réalise.
Puis c’est le départ pour Varennes, l’arrestation, la monarchie constitutionnelle, l’insurrection du 20 juin 1792 au cours de laquelle Élisabeth offre sa vie, se faisant passer pour Marie-Antoinette, la protégeant de la violence populaire. Deux mois après, le 10 août 1792, a lieu le sac du château et la famille royale réfugiée dans le bâtiment de l’Assemblée législative devient prisonnière de la Commune de Paris.
Madame Élisabeth, malgré le souhait répété du roi de la voir partir, décide, pour la troisième fois, de rester auprès de son frère et devient prisonnière dans la tour du Temple, le 13 août 1792.
Elle s’abîme dans la prière, récite quotidiennement : « Que m’arrivera-t-il aujourd’hui… rien que vous n’ayez prévu de toute éternité. Je m’y soumets… »
Tous comprennent qu’elle est devenue le soutien de la famille, permettant à Louis XVI de recevoir l’abbé Edgeworth, de se confesser, de communier avant de mourir, s’occupant de sa belle-sœur affaiblie, de sa nièce qu’elle prépare à rester seule, mais au détriment de sa santé. Madame de Bombelles écrit, le 22 avril 1793 : « sa maigreur est, dit-on, effrayante, mais la religion la soutient ; elle est l’ange consolateur de la Reine et des enfants ».
Le 2 août 1793, la reine part pour la Conciergerie. Puis le 9 mai 1794 c’est le tour de Madame Élisabeth, d’un procès préfabriqué sans contact avec son avocat, Chauveau-Lagarde. Condamnée à mort avec vingt-quatre victimes, elle les aide à se préparer à mourir, et sauve la vie de la comtesse de Sérilly l’obligeant à déclarer sa grossesse.
Sur le passage de la charrette, « le peuple l’admire et ne l’insulte point », relate le municipal Moelle. Tous les condamnés se sont regroupés autour d’elle, et à l’arrêt fatidique de la charrette, la princesse se lève la première, disant à ses compagnons : « Nous allons tous nous retrouver au Ciel ».
Chacun à son tour, les femmes l’embrassent, les hommes ploient le genou, tandis que la princesse récite le De Profundis. À son tour, la dernière, tête nue, elle gravit avec fermeté, les marches de l’échafaud, manifeste un dernier geste de pudeur en demandant qu’on la couvre de son fichu, avant de basculer sur la guillotine.
Les relations et Mémoires de ce temps s’accordent à dire qu’à l’instant où elle reçut le coup fatal, une odeur de rose se répandit sur la place de la Révolution.
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http://saintsdefrance.canalblog.com/archives/2012/10/07/36132449.html
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Son dévouement auprès de plus défavorisés se concrétise d’abord discrètement à la cour puis dans son domaine de Montreuil (offert par son frère) situé à côté de Versailles. Elle y soigne les malades, les blessés et soulage les pauvres. Selon le père Snoëk « Elisabeth a très vite compris qu’elle ne se marierait pas et qu’elle n’était pas non plus appelée à la vie religieuse […] elle a choisi, dès 1782, de se donner radicalement aux pauvres ».
Elle fonde également, en 1790, au début de la Révolution, une confrérie dédiée au coeur immaculé de Marie.
Ce don de soi exemplaire se confirme durant la tourmente révolutionnaire.
Elle refuse de fuir pour rester auprès de son frère, sa belle-sœur et leurs enfants. Dans une ultime lettre rédigée à la Conciergerie à destination de Madame Elisabeth, Marie-Antoinette témoigne du dévouement de sa belle-sœur : « Vous qui avez par votre amitié tout sacrifié pour être avec nous, dans quelle position je vous laisse ! ».
Elle est guillotinée avec vingt-quatre autres prisonniers le 10 mai 1794. Tout au long du chemin les menant vers l’échafaud, elle les soutient, sa confiance en Dieu restant inébranlable comme en témoigne cette prière qu’elle écrit dans la prison du Temple avant d’être guillotinée :
« Que m’arrivera-t-il aujourd’hui, ô mon Dieu, je l’ignore. Tout ce que je sais, c’est qu’il ne m’arrivera rien que Vous ne l’ayez prévu de toute éternité. Cela me suffit, ô mon Dieu, pour être tranquille.
J’adore vos Desseins éternels, je m’y soumets de tout mon cœur. Je veux tout, j’accepte tout, je Vous fais un sacrifice de tout ; j’unis ce sacrifice à Celui de votre cher Fils, mon Sauveur, Vous demandant, par son Sacré-Cœur et par ses Mérites infinis, la patience dans mes maux et la parfaite soumission qui Vous est due pour tout ce que Vous voudrez et permettrez. Ainsi soit-il. »
Selon l’avis de ses contemporains, elle est morte en odeur de sainteté. Son médecin, le docteur Dacy, la croise alors qu’elle est en route vers l’échafaud et déclare : « Je viens de rencontrer un ange allant à l’échafaud ».
Madame de Genlis, mentionne également l’odeur de rose qui se répandit place de la Concorde après son exécution. À partir du début du XXe siècle, plusieurs associations sont créées pour sa béatification mais la cause fut officiellement introduite le 23 décembre 1953 par le cardinal archevêque de Paris.
Homélie de Mgr éric AUMONIER, évêque émérite de Versailles,
à l'occasion de la messe célébrée à la mémoire de Madame élisabeth,
le 10 mai 2022 à Saint-Roch
https://www.madameelisabeth.fr/
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"Avec la liberté d'une fille de Dieu, elle a fait le bien, pourrait-on dire, "partout où elle passait"...
"Chez Madame élisabeth, l'intelligence ou la bonté ne fonctionnaient et ne s'exprimaient pas séparément. C'était un coeur clairvoyant et une intelligance aimante...
"Nous savons sa dévotion toute particulière au Coeur Immaculé de Marie et au Coeur Sacré de Jésus à qui elle était consacrée, demandant la "conservation de la religion en France"...
"Les menaces sur la vie humaine continuent aujourd'hui sous leurs formes extrêmes, comme l'euthanasie ou l'eugénisme...
Une "timide" mais qui sait bien parler quand il le faut ...
https://www.psbenlyonnais.fr/madame-elisabeth-ou-lhistoire-dune-longue-marche-vers-la-beatification/
...A. L. : Vous la caractérisez en deux mots que je vous demanderai de bien vouloir éclairer quelque peu. Vous écrivez que c’est une timide, et malgré cela éloquente.
J. de V. : Oui, elle appartient à une espèce de femmes qui est assez rare, les timides éloquentes, les timides exhortatrices.
Elle est très timide en effet ; quand viennent à Versailles – c’est la mode à l’époque – des souverains étrangers qui voyagent incognito, on croit nécessaire de leur présenter la sœur du roi.
Alors elle est très intimidée et elle ne sait pas quoi dire, heureusement la reine est là et, avec sa grâce habituelle, elle fait l’intermédiaire.
Madame Elisabeth hésite toujours à prendre la parole en public, mais quelquefois elle sent la nécessité impérieuse d’intervenir et à ce moment-là elle parle, elle exhorte, elle convertit, elle persuade. C’est quelque chose de très curieux chez elle, ce contraste entre sa timidité native et cette éloquence qui tout d’un coup la saisit, cette capacité de parler.
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Petite sœur du roi Louis XVI, celle qui était aussi appelée Madame Elisabeth a été guillotinée place de la Concorde, à Paris, le 10 mai 1 794. L’Église catholique a déjà reconnu son martyr, et ouvert dès 1953 le processus de béatification.
https://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/rennes-une-soeur-de-louis-xvi-bientot-sainte-soiree-jeudi-rennes-5788452
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Après deux années de prison, le 10 mai 1 794, Elisabeth de France, appelée aussi Madame Elisabeth, petite sœur du roi Louis XVI, était guillotinée à Paris. Elle avait tout juste trente ans le jour de son assassinat par la Terreur révolutionnaire.
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Selon la comtesse Félicité de Genlis, femme de lettre de l’époque qui relate l’événement dans ses mémoires, une odeur de rose se serait répandue sur la place de la Concorde, à Paris, au moment de la mort d’Elisabeth de France.
160 ans plus tard, en 1953, par son martyr, Madame Elisabeth était déclarée servante de Dieu par le pape Pie XII.
La cause en béatification, étape intermédiaire avant la canonisation, a été alors ouverte par le cardinal Maurice Feltin, archevêque de Paris, et officiellement relancée en fin d’année 2017 par son successeur le cardinal André Vingt-Trois.
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cf. aussi :
https://www.paris.catholique.fr/edit-publiant-l-ouverture-de-la.html
https://www.legitimite.fr/single-post/2018/02/11/madame-elisabeth-princesse-de-france-et-sainte-de-dieu
https://www.diocese-dijon.com/actualite/agenda/61608-elisabeth-de-france-une-reputation-de-saintete/
https://www.decitre.fr/livres/on-l-appelait-madame-elisabeth-9782874666872.html
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