Prophétie de Saint François d'Assise
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Prophétie de Saint François d'Assise
Prophétie de Saint François d'Assise
Saint François d’Assise, fit en 1226 une prophétie très importante, jamais traduite en français. On y retrouve le mot exterminateur déjà utilisé par Holzhauser pour définir Luther qui "se glorifiait lui-même de ce nom". Il semble que cette prophétie gêne certains. On se demande pourquoi ?
Ayant convoqué ses frères peu de temps avant de mourir (1226) il les a avertis des tribulations futures , disant: “ Mes frères agissez avec force, ayez de la fermeté et soyez dans l’attente du Seigneur. Une grande époque de tribulations et d’affliction dans laquelle de grands périls et des embarras temporels et spirituels pleuvront, la charité d’un grand nombre se refroidira et l’iniquité des méchants surabondera. Le pouvoir des démons sera plus grand que d’ordinaire, la pureté immaculée de notre congrégation religieuse et des autres sera flétrie, au point que très peu parmi les chrétiens voudront obéir au vrai Souverain Pontife et à l’Eglise Romaine avec un cœur sincère et une charité parfaite. Au moment décisif de cette crise, un personnage non canoniquement élu, élevé à la Papauté, s’efforcera avec adresse de communiquer à beaucoup le poison mortel de son erreur. Alors les scandales se multiplieront, notre congrégation religieuse sera divisée, plusieurs parmi les autres seront complètement détruites, parce que leurs membres ne s’opposeront pas mais consentiront à l’erreur. Il y aura tant et de telles opinions et divisions dans le peuple, et chez les religieux et chez les clercs que si ces jours mauvais n’étaient abrégés, comme l’annonce l’Evangile, même les élus tomberaient dans l’erreur ( si cela se pouvait ), si dans un tel ouragan ils n’étaient pas protégés par l’immense miséricorde de Dieu. Alors notre Règle et notre manière de vivre seront attaquées très violemment par certains. D’effroyables tentations surviendront. Ceux qui auront été très éprouvés en bien recevront la couronne de vie. Malheur éternel à ceux qui s’attiédiront en mettant leur seule espérance dans leur vie de religion, qui ne résisteront pas fermement aux tentations permises pour l’épreuve des élus. Ceux qui dans la ferveur de l’esprit s’attacheront à la piété avec charité et le zèle de la vérité, recevront des persécutions et des injures comme désobéissants et schismatiques. Car leurs persécuteurs, aiguillonnés par les esprits mauvais diront que c’est faire un grand hommage à Dieu de tuer et de faire disparaître de la terre des hommes si mauvais. Alors le Seigneur sera le refuge des affligés et il les sauvera parce qu’ils auront espéré en lui. Et alors pour se conformer à leur Chef, ils agiront selon la Foi et ils choisiront d’obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes, gagnant par la mort la vie éternelle. Ne voulant pas consentir à l’erreur et à la perfidie, ils ne craindront absolument pas la mort. Alors la vérité sera tenue dans le silence par certains prédicateurs alors que d’autres la foulant aux pieds la nieront. La sainteté de vie sera tenue en dérision par ceux qui la professent extérieurement, c’est pourquoi Notre Seigneur Jésus-Christ leur enverra non pas un digne pasteur, mais un exterminateur ”.
On nous a objecté que cette prophétie pouvait s'appliquer à la période du grand schisme d’Occident. Pour toute personne connaissant bien cette époque et la nôtre, il est évident que cette prophétie est bien pour notre temps. Lors du schisme d’Occident, plusieurs des critères exposés, comme l’annonce d’un exterminateur ou la perte de la Foi ne se sont pas réalisés. De plus pourquoi la trouve-t-on dans une édition des Opera Omnia de 1880 ? N'avait-on pas étudié sérieusement le problème avant ? Cet argument nous semble définitif contre les contradicteurs de la prophétie. Depuis plus de 500 ans, elle aurait été expurgée.
Saint François d’Assise, fit en 1226 une prophétie très importante, jamais traduite en français. On y retrouve le mot exterminateur déjà utilisé par Holzhauser pour définir Luther qui "se glorifiait lui-même de ce nom". Il semble que cette prophétie gêne certains. On se demande pourquoi ?
Un grand schisme dans l’Eglise et une future tribulation
Ayant convoqué ses frères peu de temps avant de mourir (1226) il les a avertis des tribulations futures , disant: “ Mes frères agissez avec force, ayez de la fermeté et soyez dans l’attente du Seigneur. Une grande époque de tribulations et d’affliction dans laquelle de grands périls et des embarras temporels et spirituels pleuvront, la charité d’un grand nombre se refroidira et l’iniquité des méchants surabondera. Le pouvoir des démons sera plus grand que d’ordinaire, la pureté immaculée de notre congrégation religieuse et des autres sera flétrie, au point que très peu parmi les chrétiens voudront obéir au vrai Souverain Pontife et à l’Eglise Romaine avec un cœur sincère et une charité parfaite. Au moment décisif de cette crise, un personnage non canoniquement élu, élevé à la Papauté, s’efforcera avec adresse de communiquer à beaucoup le poison mortel de son erreur. Alors les scandales se multiplieront, notre congrégation religieuse sera divisée, plusieurs parmi les autres seront complètement détruites, parce que leurs membres ne s’opposeront pas mais consentiront à l’erreur. Il y aura tant et de telles opinions et divisions dans le peuple, et chez les religieux et chez les clercs que si ces jours mauvais n’étaient abrégés, comme l’annonce l’Evangile, même les élus tomberaient dans l’erreur ( si cela se pouvait ), si dans un tel ouragan ils n’étaient pas protégés par l’immense miséricorde de Dieu. Alors notre Règle et notre manière de vivre seront attaquées très violemment par certains. D’effroyables tentations surviendront. Ceux qui auront été très éprouvés en bien recevront la couronne de vie. Malheur éternel à ceux qui s’attiédiront en mettant leur seule espérance dans leur vie de religion, qui ne résisteront pas fermement aux tentations permises pour l’épreuve des élus. Ceux qui dans la ferveur de l’esprit s’attacheront à la piété avec charité et le zèle de la vérité, recevront des persécutions et des injures comme désobéissants et schismatiques. Car leurs persécuteurs, aiguillonnés par les esprits mauvais diront que c’est faire un grand hommage à Dieu de tuer et de faire disparaître de la terre des hommes si mauvais. Alors le Seigneur sera le refuge des affligés et il les sauvera parce qu’ils auront espéré en lui. Et alors pour se conformer à leur Chef, ils agiront selon la Foi et ils choisiront d’obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes, gagnant par la mort la vie éternelle. Ne voulant pas consentir à l’erreur et à la perfidie, ils ne craindront absolument pas la mort. Alors la vérité sera tenue dans le silence par certains prédicateurs alors que d’autres la foulant aux pieds la nieront. La sainteté de vie sera tenue en dérision par ceux qui la professent extérieurement, c’est pourquoi Notre Seigneur Jésus-Christ leur enverra non pas un digne pasteur, mais un exterminateur ”.
On nous a objecté que cette prophétie pouvait s'appliquer à la période du grand schisme d’Occident. Pour toute personne connaissant bien cette époque et la nôtre, il est évident que cette prophétie est bien pour notre temps. Lors du schisme d’Occident, plusieurs des critères exposés, comme l’annonce d’un exterminateur ou la perte de la Foi ne se sont pas réalisés. De plus pourquoi la trouve-t-on dans une édition des Opera Omnia de 1880 ? N'avait-on pas étudié sérieusement le problème avant ? Cet argument nous semble définitif contre les contradicteurs de la prophétie. Depuis plus de 500 ans, elle aurait été expurgée.
Re: Prophétie de Saint François d'Assise
Merci pour cette prophétie,
oui elle est bien pour notre temps!
Le pape sera sûrement remplacé par quelqu'un de moderne qui fera élire des pretresse,etc... et là se sera l'heresie...
oui elle est bien pour notre temps!
Le pape sera sûrement remplacé par quelqu'un de moderne qui fera élire des pretresse,etc... et là se sera l'heresie...
Re: Prophétie de Saint François d'Assise
Saint François d’Assisse
(1226-10-03)
François, né en 1181 à Assise, en Ombrie. Son père Pietro Bernardone et sa mère d'origine provençale, Dame Pica, étaient de riches marchands de tissus, faisaient beaucoup de commerce avec la France. Son prénom, donné au baptême, devait être Giovanni (Jean). Mais son père, de retour d'un voyage en France, a préféré le prénommer Francesco (François).
Il connaît une enfance comblée, avec une confortable aisance matérielle. Il s'est tout naturellement préparé à prendre la succession de son père. Et comme il avait de l'argent, il avait aussi beaucoup d'amis : c'était le prince de la jeunesse fortunée d'Assise et les premières années de François se passèrent dans la dissipation ; il aimait la beauté des vêtements et recherchait l'éclat des fêtes, traité comme un prince par ses compagnons, il avait le goût du paraître et du faste ; au milieu de cette vie frivole, il conserva toujours la chasteté.
Mais il rêvait de devenir chevalier et de partir au combat. Sa première expérience fut désastreuse : après une guerre contre la ville voisine de Pérouse, il s'est retrouvé en prison. Un an ! Puis il tombe malade. Il a quand même essayé de se consacrer à la chevalerie. Mais peu à peu, il a eu l’intuition qu’il y avait mieux à faire.
Voilà que la maladie, la captivité, le silence surtout, l’amènent à réfléchir. En 1205, alors qu’il a vingt-trois ans. Il découvre le Christ en croix à l'église Saint-Damien qui lui dit :
« François, va et répare ma maison qui, tu le vois, tombe en ruine ! »
Il comprend d'abord qu'il fallait réparer les églises en ruines, mais ensuite il réalise que cette reconstruction de l’Eglise est avant tout spirituelle.
Et tout change ! St François quitte toutes les richesses de ce monde pour vivre la pauvreté, à l’exemple du Christ. Il rompt avec sa famille et renonce à ses biens. Pendant deux ans, il soigne des lépreux et répare des chapelles. Et, en 1208 - à vingt-six ans - Une parole de l’Evangile l’éclaire, et il découvre que sa vocation est de le vivre à la lettre :
« Allez et prêchez ! Dites : le royaume de Dieu est proche ! »
La vie de saint François d'Assise devient alors la condamnation des sages du monde, qui regardent comme un scandale et une folie l'humilité de la Croix.
Il avait une grande compassion pour les pauvres. Ayant refusé un jour l'aumône à un malheureux, il s'en repentit aussitôt et jura de ne plus refuser à quiconque lui demanderait au nom de Dieu. Après des hésitations, François finit par comprendre la Volonté de Dieu sur lui et se voua à la pratique de cette parole qu'il a réalisée plus que tout autre Saint :
« Si quelqu'un veut venir après Moi, qu'il se renonce lui-même, qu'il porte sa Croix et qu'il Me suive! »
Sa conversion fut accompagnée de plus d'un prodige. Son père fit une guerre acharnée à cette vocation extraordinaire, qui avait fait de son fils, si plein d'espérance, un mendiant jugé fou par le monde. François se dépouilla de tous ses vêtements, ne gardant qu'un cilice, et les remit à son père en disant:
« Désormais je pourrai dire avec plus de vérité : "Notre Père, qui êtes aux Cieux." »
Un jour, il entendit, à l'Évangile de la Messe, ces paroles du Sauveur :
« Ne portez ni or ni argent, ni aucune monnaie dans votre bourse, ni sac, ni deux vêtements, ni souliers, ni bâtons. »
Dès lors, il commence cette vie tout angélique et tout apostolique dont il devait lever l'étendard sur le monde. On vit, à sa parole, des foules se convertir. Très vite, des hommes viennent le rejoindre. Ils sont allés à Rome demander au pape son accord pour cette forme nouvelle de vie dans l'Église. Accordé avec réticences ! Puis des femmes ont adopté le même style de vie : on les a appelées les Clarisses, du nom de la première d'entre elles, Claire. Des laïcs ensuite ont demandé à mener cette forme de vie évangélique, tout en restant avec leur famille et leur métier. Ce fut le Troisième Ordre, qui complète la Fraternité.
Des frères partent pour les autres pays d'Europe. François lui-même va en Égypte pour convertir le sultan. Les deux hommes se sont quittés dans l'estime mutuelle. C’était en 1219. Il a alors abandonné la direction de son ordre et s'est retiré pour écrire un projet de vie, une règle pour ses frères. En 1223, c'était fait, il recevait l'approbation du pape. Il fête Noël à Greccio, où il réalise la première crèche vivante.
Tout au long d’une vie au service de Dieu et de ses frères, le Poverello d’Assise, par ses privations et son ascèse, devint la proie de toutes sortes de maladie si pénibles qu’aucun de ses membres n’échappa à l’atteinte de violentes douleurs. Perclus d’angoisses et de souffrances longues et continuelles, il fini par perdre toute chair, ne gardant que la peau sur les os. Ajouté à tous ces maux, et avec son consentement, le Seigneur lui accorda aussi de connaître dans sa propre chair les douloureux stigmates de la Passion et de la Croix.
Malade, souffrant des yeux et presque aveugle, il s'est retiré à Saint-Damien, a composé le Cantique des Créatures et son Testament. Et le 3 octobre 1226, à 44 ans, il meurt.
En 1228, il est proclamé saint, canonisé comme on dit, et le pape fait construire en son honneur une basilique à Assise. Les foules du monde entier y vénèrent François pauvre et témoin de l'Évangile.
Sous l’inspiration de l’Esprit de Dieu dont il était rempli, il fut donné à saint François de connaître deux ans à l’avance l’heure de sa mort. Le Seigneur lui révéla aussi les épreuves de l’Eglise à la fin des temps par un grand schisme à venir lors d’une grande tribulation. C’est ainsi que sur son lit d’agonie, il le révéla à ses frères, au début d’octobre de l’an de grâce 1226 de l’incarnation du Seigneur, après vingt années d’adhésion parfaite au Christ en suivant la vie et les traces des apôtres :
« Ayant convoqué ses frères peu de temps avant de mourir (+ 1226), il les a avertis des tribulations futures, disant :
"Mes frères agissez avec force, ayez de la fermeté et soyez dans l’attente du Seigneur. Une grande époque de tribulations et d’affliction dans laquelle de grands périls et des embarras temporels et spirituels pleuvront, la charité d’un grand nombre se refroidira et l’iniquité des méchants surabondera. Le pouvoir des démons sera plus grand que d’ordinaire, la pureté immaculée de notre congrégation religieuse et des autres sera flétrie, au point que très peu parmi les chrétiens voudront obéir au vrai Souverain Pontife et à l’Eglise Romaine avec un cœur sincère et une charité parfaite.
Au moment décisif de cette crise, un personnage non canoniquement élu, élevé à la Papauté, s’efforcera avec adresse de communiquer à beaucoup le poison mortel de son erreur.
Alors les scandales se multiplieront, notre congrégation religieuse sera divisée, plusieurs parmis les autres seront complètement détruites, parce que leurs membres ne s’opposeront pas mais consentiront à l’erreur. Il y aura tant et de telles opinions et divisions dans le peuple, et chez les religieux et chez les clercs que si ces jours mauvais n’étaient abrégés, comme l’annonce l’Evangile, même les élus tomberaient dans l’erreur (si cela se pouvait), si dans un tel ouragan ils n’étaient pas protégés par l’immense miséricorde de Dieu.
Alors notre Règle et notre manière de vivre seront attaquées très violemment par certains.
D’effroyables tentations surviendront. Ceux qui auront été très éprouvés en bien recevront la couronne de vie. Malheur éternel à ceux qui s’attiédiront en mettant leur seule espérance dans leur vie de religion, qui ne résisteront pas fermement aux tentations permises pour l’épreuve des élus.
Ceux qui dans la ferveur de l’esprit s’attacheront à la piété avec charité et le zèle de la vérité, recevront des persécutions et des injures comme désobéissants et schismatiques. Car leurs persécuteurs, aiguillonnés par les esprits mauvais diront que c’est faire un grand hommage à Dieu de tuer et de faire disparaître de la terre des hommes si mauvais.
Alors le Seigneur sera le refuge des affligés et il les sauvera parce qu’ils auront espéré en Lui. Et alors pour se conformer à leur Chef, ils agiront selon la Foi et ils choisiront d’obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes, gagnant par la mort la vie éternelle. Ne voulant pas consentir à l’erreur et à la perfidie, ils ne craindront absolument pas la mort.
Alors la vérité sera tenue dans le silence par certains prédicateurs alors que d’autres la foulant aux pieds la nieront.
La sainteté de vie sera tenue en dérision par ceux qui la professent extérieurement, c’est pourquoi Notre Seigneur Jésus-Christ leur enverra non pas un digne pasteur, mais un exterminateur." »
Ce texte est la traduction littérale du texte latin figurant dans les très officielles "Opera Omnia" de saint François d’Assise (Imprimerie de la Bibliothèque Ecclésiastique – Paris 1880, colonne 430). Cette prophétie qui en gène plus d’un, aurait été expurgée depuis bien longtemps s'il y avait eu le moindre doute sur son authenticité. Dans ses dernières paroles et ses derniers actes commentés par Thomas de Celano dans sa Vita Prima, il est écrit qu’en voyant arriver son dernier jour, il appela les frères qu’il désirait revoir dont frère Elie et il bénit chacun d’eux. Il leur dit aussi :
« Et vous, tous mes fils, vivez et demeurez toujours dans la crainte de Dieu, car de grandes épreuves vous menacent et la tribulation est proche. Heureux ceux qui persévèreront dans ce qu’ils ont entrepris, malgré les scandales qui en feront trébucher un certain nombre. Pour moi, j’ai hâte d’aller maintenant vers le Seigneur et j’espère bien rejoindre mon Dieu que j’ai voulu servir de tout mon cœur. »
Dans Thomas de Celano « Vita secunda 157 », nous trouvons aussi ces paroles prophétiques du pater angélicus.
« Les frères les meilleurs, disait-il, sont couverts de confusion à cause de la conduite des mauvais ; ceux qui n’ont pas péché, on les juge d’après les actions des autres. J’en suis comme transpercé d’un glaive de douleur qu’ils retournent tout le jour dans mon cœur. » Et s’il fuyait la compagnie des frères, c’était pour que de mauvaises nouvelles sur le comportement de l’un ou de l’autre ne vinssent pas raviver sa peine.
« Un temps viendra, disait-il, où par suite des mauvais exemples, cet Ordre aimé de Dieu possèdera une triste réputation, et les frères rougiront même d’avoir à sortir en public. Ceux qui postuleront leur admission dans l’Ordre seront poussés uniquement par l’Esprit-Saint, leur résolution ne sera entachée d’aucun amour-propre de la chair ou du sang ; ils seront vraiment bénis du Seigneur. On ne les verra pas accomplir des actions d’un mérite éclatant, car l’ambiance de charité qui stimule la ferveur des saints sera refroidie ; ils auront à subir de terribles tentations, et ceux d’entre eux qui surmonteront l’épreuve seront meilleurs que leurs prédécesseurs. Mais malheur à ceux qui se trouveront très satisfait d’appartenir à un Ordre religieux et s’engourdiront dans l’oisiveté sans opposer une résistance continuelle aux tentations que Dieu permet pour éprouver ses élus ; car seuls recevront la couronne de vie ceux qu’aura formés et pétris la méchanceté des réprouvés ! »
Le plus inquiétant pour l’avenir de l’Eglise est dans les prophéties de Saint François, l’annonce de cet anti-pape annoncé à la fin des temps, qui mettrait l’église par terre, avant son triomphe final. Cet anti-pape ne serait semble t-il le 39ème antipape de l'Histoire de l'Eglise.
Cette prophétie est reprise dans les Œuvres de saint François d’Assise, édités à Paris en 1641 :
« Un factieux, avide de la papauté, mais dont l’élection ne sera pas canonique, met en œuvre toutes sortes d’astuces pour infecter un grand nombre de personnes de sa propre corruption. »
Nous pouvons donc supposer qu’à l’approche des temps difficiles annoncés, entre autres, au chapitre 675 du catéchisme de l’Eglise catholique, il y aura peu de St Jean, peu de saintes femmes et beaucoup de frère Elie. Mais quoi qu’il en soit et comme le Seigneur l’annonça à St François, même si l’Ordre en était réduit à trois religieux, sa faveur lui est acquise et il subsistera toujours…tout comme l’ordre du Carmel. Tous les autres ordres disparaîtront et laisserons la place à l’Ordre des Apôtres de la Fin des Temps, annoncé par Saint Louis-Marie Grignon de Montfort, Notre Dame sur sa sainte montagne de La Salette et quelques prophéties modernes comme celle de l’Escorial à Amparo Cueva.
(1226-10-03)
François, né en 1181 à Assise, en Ombrie. Son père Pietro Bernardone et sa mère d'origine provençale, Dame Pica, étaient de riches marchands de tissus, faisaient beaucoup de commerce avec la France. Son prénom, donné au baptême, devait être Giovanni (Jean). Mais son père, de retour d'un voyage en France, a préféré le prénommer Francesco (François).
Il connaît une enfance comblée, avec une confortable aisance matérielle. Il s'est tout naturellement préparé à prendre la succession de son père. Et comme il avait de l'argent, il avait aussi beaucoup d'amis : c'était le prince de la jeunesse fortunée d'Assise et les premières années de François se passèrent dans la dissipation ; il aimait la beauté des vêtements et recherchait l'éclat des fêtes, traité comme un prince par ses compagnons, il avait le goût du paraître et du faste ; au milieu de cette vie frivole, il conserva toujours la chasteté.
Mais il rêvait de devenir chevalier et de partir au combat. Sa première expérience fut désastreuse : après une guerre contre la ville voisine de Pérouse, il s'est retrouvé en prison. Un an ! Puis il tombe malade. Il a quand même essayé de se consacrer à la chevalerie. Mais peu à peu, il a eu l’intuition qu’il y avait mieux à faire.
Voilà que la maladie, la captivité, le silence surtout, l’amènent à réfléchir. En 1205, alors qu’il a vingt-trois ans. Il découvre le Christ en croix à l'église Saint-Damien qui lui dit :
« François, va et répare ma maison qui, tu le vois, tombe en ruine ! »
Il comprend d'abord qu'il fallait réparer les églises en ruines, mais ensuite il réalise que cette reconstruction de l’Eglise est avant tout spirituelle.
Et tout change ! St François quitte toutes les richesses de ce monde pour vivre la pauvreté, à l’exemple du Christ. Il rompt avec sa famille et renonce à ses biens. Pendant deux ans, il soigne des lépreux et répare des chapelles. Et, en 1208 - à vingt-six ans - Une parole de l’Evangile l’éclaire, et il découvre que sa vocation est de le vivre à la lettre :
« Allez et prêchez ! Dites : le royaume de Dieu est proche ! »
La vie de saint François d'Assise devient alors la condamnation des sages du monde, qui regardent comme un scandale et une folie l'humilité de la Croix.
Il avait une grande compassion pour les pauvres. Ayant refusé un jour l'aumône à un malheureux, il s'en repentit aussitôt et jura de ne plus refuser à quiconque lui demanderait au nom de Dieu. Après des hésitations, François finit par comprendre la Volonté de Dieu sur lui et se voua à la pratique de cette parole qu'il a réalisée plus que tout autre Saint :
« Si quelqu'un veut venir après Moi, qu'il se renonce lui-même, qu'il porte sa Croix et qu'il Me suive! »
Sa conversion fut accompagnée de plus d'un prodige. Son père fit une guerre acharnée à cette vocation extraordinaire, qui avait fait de son fils, si plein d'espérance, un mendiant jugé fou par le monde. François se dépouilla de tous ses vêtements, ne gardant qu'un cilice, et les remit à son père en disant:
« Désormais je pourrai dire avec plus de vérité : "Notre Père, qui êtes aux Cieux." »
Un jour, il entendit, à l'Évangile de la Messe, ces paroles du Sauveur :
« Ne portez ni or ni argent, ni aucune monnaie dans votre bourse, ni sac, ni deux vêtements, ni souliers, ni bâtons. »
Dès lors, il commence cette vie tout angélique et tout apostolique dont il devait lever l'étendard sur le monde. On vit, à sa parole, des foules se convertir. Très vite, des hommes viennent le rejoindre. Ils sont allés à Rome demander au pape son accord pour cette forme nouvelle de vie dans l'Église. Accordé avec réticences ! Puis des femmes ont adopté le même style de vie : on les a appelées les Clarisses, du nom de la première d'entre elles, Claire. Des laïcs ensuite ont demandé à mener cette forme de vie évangélique, tout en restant avec leur famille et leur métier. Ce fut le Troisième Ordre, qui complète la Fraternité.
Des frères partent pour les autres pays d'Europe. François lui-même va en Égypte pour convertir le sultan. Les deux hommes se sont quittés dans l'estime mutuelle. C’était en 1219. Il a alors abandonné la direction de son ordre et s'est retiré pour écrire un projet de vie, une règle pour ses frères. En 1223, c'était fait, il recevait l'approbation du pape. Il fête Noël à Greccio, où il réalise la première crèche vivante.
Tout au long d’une vie au service de Dieu et de ses frères, le Poverello d’Assise, par ses privations et son ascèse, devint la proie de toutes sortes de maladie si pénibles qu’aucun de ses membres n’échappa à l’atteinte de violentes douleurs. Perclus d’angoisses et de souffrances longues et continuelles, il fini par perdre toute chair, ne gardant que la peau sur les os. Ajouté à tous ces maux, et avec son consentement, le Seigneur lui accorda aussi de connaître dans sa propre chair les douloureux stigmates de la Passion et de la Croix.
Malade, souffrant des yeux et presque aveugle, il s'est retiré à Saint-Damien, a composé le Cantique des Créatures et son Testament. Et le 3 octobre 1226, à 44 ans, il meurt.
En 1228, il est proclamé saint, canonisé comme on dit, et le pape fait construire en son honneur une basilique à Assise. Les foules du monde entier y vénèrent François pauvre et témoin de l'Évangile.
Sous l’inspiration de l’Esprit de Dieu dont il était rempli, il fut donné à saint François de connaître deux ans à l’avance l’heure de sa mort. Le Seigneur lui révéla aussi les épreuves de l’Eglise à la fin des temps par un grand schisme à venir lors d’une grande tribulation. C’est ainsi que sur son lit d’agonie, il le révéla à ses frères, au début d’octobre de l’an de grâce 1226 de l’incarnation du Seigneur, après vingt années d’adhésion parfaite au Christ en suivant la vie et les traces des apôtres :
« Ayant convoqué ses frères peu de temps avant de mourir (+ 1226), il les a avertis des tribulations futures, disant :
"Mes frères agissez avec force, ayez de la fermeté et soyez dans l’attente du Seigneur. Une grande époque de tribulations et d’affliction dans laquelle de grands périls et des embarras temporels et spirituels pleuvront, la charité d’un grand nombre se refroidira et l’iniquité des méchants surabondera. Le pouvoir des démons sera plus grand que d’ordinaire, la pureté immaculée de notre congrégation religieuse et des autres sera flétrie, au point que très peu parmi les chrétiens voudront obéir au vrai Souverain Pontife et à l’Eglise Romaine avec un cœur sincère et une charité parfaite.
Au moment décisif de cette crise, un personnage non canoniquement élu, élevé à la Papauté, s’efforcera avec adresse de communiquer à beaucoup le poison mortel de son erreur.
Alors les scandales se multiplieront, notre congrégation religieuse sera divisée, plusieurs parmis les autres seront complètement détruites, parce que leurs membres ne s’opposeront pas mais consentiront à l’erreur. Il y aura tant et de telles opinions et divisions dans le peuple, et chez les religieux et chez les clercs que si ces jours mauvais n’étaient abrégés, comme l’annonce l’Evangile, même les élus tomberaient dans l’erreur (si cela se pouvait), si dans un tel ouragan ils n’étaient pas protégés par l’immense miséricorde de Dieu.
Alors notre Règle et notre manière de vivre seront attaquées très violemment par certains.
D’effroyables tentations surviendront. Ceux qui auront été très éprouvés en bien recevront la couronne de vie. Malheur éternel à ceux qui s’attiédiront en mettant leur seule espérance dans leur vie de religion, qui ne résisteront pas fermement aux tentations permises pour l’épreuve des élus.
Ceux qui dans la ferveur de l’esprit s’attacheront à la piété avec charité et le zèle de la vérité, recevront des persécutions et des injures comme désobéissants et schismatiques. Car leurs persécuteurs, aiguillonnés par les esprits mauvais diront que c’est faire un grand hommage à Dieu de tuer et de faire disparaître de la terre des hommes si mauvais.
Alors le Seigneur sera le refuge des affligés et il les sauvera parce qu’ils auront espéré en Lui. Et alors pour se conformer à leur Chef, ils agiront selon la Foi et ils choisiront d’obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes, gagnant par la mort la vie éternelle. Ne voulant pas consentir à l’erreur et à la perfidie, ils ne craindront absolument pas la mort.
Alors la vérité sera tenue dans le silence par certains prédicateurs alors que d’autres la foulant aux pieds la nieront.
La sainteté de vie sera tenue en dérision par ceux qui la professent extérieurement, c’est pourquoi Notre Seigneur Jésus-Christ leur enverra non pas un digne pasteur, mais un exterminateur." »
Ce texte est la traduction littérale du texte latin figurant dans les très officielles "Opera Omnia" de saint François d’Assise (Imprimerie de la Bibliothèque Ecclésiastique – Paris 1880, colonne 430). Cette prophétie qui en gène plus d’un, aurait été expurgée depuis bien longtemps s'il y avait eu le moindre doute sur son authenticité. Dans ses dernières paroles et ses derniers actes commentés par Thomas de Celano dans sa Vita Prima, il est écrit qu’en voyant arriver son dernier jour, il appela les frères qu’il désirait revoir dont frère Elie et il bénit chacun d’eux. Il leur dit aussi :
« Et vous, tous mes fils, vivez et demeurez toujours dans la crainte de Dieu, car de grandes épreuves vous menacent et la tribulation est proche. Heureux ceux qui persévèreront dans ce qu’ils ont entrepris, malgré les scandales qui en feront trébucher un certain nombre. Pour moi, j’ai hâte d’aller maintenant vers le Seigneur et j’espère bien rejoindre mon Dieu que j’ai voulu servir de tout mon cœur. »
Dans Thomas de Celano « Vita secunda 157 », nous trouvons aussi ces paroles prophétiques du pater angélicus.
« Les frères les meilleurs, disait-il, sont couverts de confusion à cause de la conduite des mauvais ; ceux qui n’ont pas péché, on les juge d’après les actions des autres. J’en suis comme transpercé d’un glaive de douleur qu’ils retournent tout le jour dans mon cœur. » Et s’il fuyait la compagnie des frères, c’était pour que de mauvaises nouvelles sur le comportement de l’un ou de l’autre ne vinssent pas raviver sa peine.
« Un temps viendra, disait-il, où par suite des mauvais exemples, cet Ordre aimé de Dieu possèdera une triste réputation, et les frères rougiront même d’avoir à sortir en public. Ceux qui postuleront leur admission dans l’Ordre seront poussés uniquement par l’Esprit-Saint, leur résolution ne sera entachée d’aucun amour-propre de la chair ou du sang ; ils seront vraiment bénis du Seigneur. On ne les verra pas accomplir des actions d’un mérite éclatant, car l’ambiance de charité qui stimule la ferveur des saints sera refroidie ; ils auront à subir de terribles tentations, et ceux d’entre eux qui surmonteront l’épreuve seront meilleurs que leurs prédécesseurs. Mais malheur à ceux qui se trouveront très satisfait d’appartenir à un Ordre religieux et s’engourdiront dans l’oisiveté sans opposer une résistance continuelle aux tentations que Dieu permet pour éprouver ses élus ; car seuls recevront la couronne de vie ceux qu’aura formés et pétris la méchanceté des réprouvés ! »
Le plus inquiétant pour l’avenir de l’Eglise est dans les prophéties de Saint François, l’annonce de cet anti-pape annoncé à la fin des temps, qui mettrait l’église par terre, avant son triomphe final. Cet anti-pape ne serait semble t-il le 39ème antipape de l'Histoire de l'Eglise.
Cette prophétie est reprise dans les Œuvres de saint François d’Assise, édités à Paris en 1641 :
« Un factieux, avide de la papauté, mais dont l’élection ne sera pas canonique, met en œuvre toutes sortes d’astuces pour infecter un grand nombre de personnes de sa propre corruption. »
Nous pouvons donc supposer qu’à l’approche des temps difficiles annoncés, entre autres, au chapitre 675 du catéchisme de l’Eglise catholique, il y aura peu de St Jean, peu de saintes femmes et beaucoup de frère Elie. Mais quoi qu’il en soit et comme le Seigneur l’annonça à St François, même si l’Ordre en était réduit à trois religieux, sa faveur lui est acquise et il subsistera toujours…tout comme l’ordre du Carmel. Tous les autres ordres disparaîtront et laisserons la place à l’Ordre des Apôtres de la Fin des Temps, annoncé par Saint Louis-Marie Grignon de Montfort, Notre Dame sur sa sainte montagne de La Salette et quelques prophéties modernes comme celle de l’Escorial à Amparo Cueva.
Her- En adoration
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