Le Chemin du Cœur : neuvaine ignatienne au Sacré-Cœur de Jésus

Dieu cherche des disciples pour son Fils Jésus, des hommes et des femmes qui ont le désir de vivre de l'amitié du Cœur du Christ et de se joindre à Sa mission de compassion.

Nous tous, surtout ceux et celles qui souffrent, pouvons trouver des chemins de vie en nous laissant toucher par le Cœur de Jésus. Pape François

Pourquoi faire cette neuvaine ? Pour apprendre à prier, pour prendre le temps de demander la grâce dont nous avons besoin pour affronter nos fragilités et pour recevoir cette force du Seigneur dans la perspective d'unir notre cœur à Son cœur. P. Robert Huet s.j.

• Pour suivre ce qui se passe à Charleroi en présentiel durant la neuvaine : site internet de la communauté jésuite de Charleroi
  
  
• Pour en savoir plus sur les jésuites et les Exercices spirituels : site internet des jésuites
  

Les ruisseaux de Dieu regorgent d'eau : Seigneur, tu prépares les moissons.    Psaume 65 [64], 10

« Une femme peut-elle oublier son nourrisson — dit Dieu —, ne plus avoir de tendresse pour le fils de ses entrailles ? Même si elle l'oubliait, moi je ne t'oublierai pas. Car je t'ai gravée sur les paumes de mes mains… » Isaïe 49, 15-16

L'amour prend patience ; l'amour rend service ; l'amour ne jalouse pas ; il ne se vante pas, ne se gonfle pas d'orgueil ; il ne fait rien d'inconvenant ; il ne cherche pas son intérêt ; il ne s'emporte pas ; il n'entretient pas de rancune ; il ne se réjouit pas de ce qui est injuste, mais il trouve sa joie dans ce qui est vrai ; il supporte tout, il fait confiance en tout, il espère tout, il endure tout. L'amour ne passera jamais. 1 Corinthiens 13, 4-8

« Jésus Christ t'aime, il a donné sa vie pour te sauver, et maintenant il est vivant à tes côtés chaque jour pour t'éclairer, pour te fortifier, pour te libérer » (Pape François, La joie de l'Évangile 165).

« Dieu nous accompagne, quels que soient les aléas de notre vie. Son amour est inconditionnel et permanent. » (Un chemin avec Jésus, dans une disponibilité apostolique, 2014, p. 15.)

• L'amour que j'ai vécu, reçu, donné : de mes parents, d'amis, de quelqu'un, de Dieu (Is 49, 15-16)…
  
• Pour moi, que signifie aimer et être aimé ? Qu'est-ce que je mets derrière le mot « amour » ? (1 Co 13.)
  
• Les lumières, les portes qui se sont ouvertes, ce qui m'a fait vivre en profondeur : la nature généreuse (Ps 65), un geste, une parole ou un sourire, des rencontres, des événements.
  
• L'amour au cœur des plus petites choses, la vie qui ne fait pas de bruit.
  
• Et j'ai une place dans ce monde qui est beau : aimerais-je remercier quelqu'un pour cela ?
  

• Ma vie contient une part de beauté, je veux en dire merci. Ô Dieu créateur, béni sois-tu.
  
• Seigneur Jésus, je te suis reconnaissant pour ton amitié, pour l'amour de ton Cœur.
  
• Mon entourage et le monde entier aspirent à l'amour ; je te confie cette espérance, Dieu miséricordieux et bienveillant, lent à la colère, plein de fidélité et de loyauté.
  

Il y eut devant le Seigneur un vent fort et puissant... Le Seigneur n'était pas dans le vent… le Seigneur n'était pas dans le tremblement de terre… le Seigneur n'était pas dans le feu… mais après ce feu, le murmure d'une brise légère. 1 Rois 19, 11-12

Des profondeurs je crie vers toi, Seigneur. Seigneur, écoute mon appel! Psaume 130 (129) , 1

Tu nous as fait pour toi Seigneur, et notre cœur est sans repos tant qu'il ne demeure en toi Saint Augustin, Confessions).

Dieu ne regarde pas notre péché. Il regarde notre amour, notre désir de revenir vers lui, ‘Il guette sans cesse le moindre regret de celui qui s'est laissé voler une part de justice dans ses luttes avec les passions et avec le péché'  (Isaac le Syrien [VIIème siècle] Discours 40).

Le pardon de Dieu pour nos péchés n'a pas de limite. Dieu est toujours prêt au pardon et ne se lasse jamais de l'offrir de façon toujours nouvelle et inattendue (Pape François, Misericordiae Vultus n° 22).

• L'injustice dans le monde, la méchanceté qui m'a blessé et fait de moi comme une terre desséchée.
  
• Le vent du mal qui souffle jusqu'en moi : les choses qui m'enferment, m'attristent, m'assèchent, me divisent moi-même ; je voudrais être heureux, mais parfois je refuse d'aimer. (Ps 130 [129], 1.)
  
• Le Seigneur m'appelle à avancer pour me tourner davantage vers la vie.
  
• Si je demandais pardon, si j'accueillais sa miséricorde. Le Seigneur est bienveillant et juste, lent à la colère et plein d'amour (1 R 19, 11-12).
  
• L'écologie spirituelle frappe à ma porte. Laisserai-je le Seigneur entrer ? Quel est pour moi le prochain pas possible vers l'écologie intégrale ?
  

• Je partage au Seigneur ce qui m'habite maintenant : je lui offre ma sérénité de L'avoir trouvé. À moins qu'il y ait eu en moi un stress : je le lui offre aussi, Il peut tout pétrir et transformer.
  
• Jésus a mené pour moi le combat de la vie qui traverse et vainc la mort. Je lui présente d'une part mes chemins de vie, ce qui même dans l'inquiétude me donne vie ; d'autre part les chemins de mort, ce qui m'assèche, m'attire vers la tristesse, la solitude, comme si la vie n'avait pas de sens.
  
• Que mon stress devienne souci des autres, recherche de Dieu, vigilance sur la beauté de ma vie.
  

Il est venu dans son propre bien, et les siens ne l'ont pas reçu. Jean 1, 11

L'ange Gabriel fut envoyé par Dieu à une jeune fille accordée en mariage à un homme nommé Joseph, de la famille de David ; cette jeune fille s'appelait Marie. Luc 1, 26-27

Nous admirons la beauté de notre monde et les prouesses de l'intelligence humaine. Mais le monde est blessé par de douloureuses contradictions. La vie et l'amour sont souvent étouffés par la violence et l'égoïsme. Les petits souffrent de l'agression des puissants, les ressources naturelles sont pillées. Nous nous sommes écartés des chemins de Dieu et de son projet pour l'humanité. (V. Un chemin avec Jésus, dans une disponibilité apostolique, 2014, p. 17.)

Durant la terrible Guerre civile nord-américaine, quand le Secrétaire d'État Stanton dit au Président Lincoln ‘Monsieur le Président, j'espère que Dieu est de notre côté', Lincoln répondit aimablement : ‘Mon cher ami, il est plus important que nous soyons du côté de Dieu'  (relaté par Felix Raj, s.j., dans Goethals News, Kolkata, avril-juin 2020, 2).

• Dieu qui contemple le monde : « Les trois Personnes divines regardent toute l'étendue ou la circonférence du monde entier, pleine d'hommes ; or ils vont à leur perte » (Saint Ignace, v. Jn 1, 11).
  
• Les défis, les joies et souffrances des humains : les projets, les échecs, la solitude, la fin semble proche. Je porte dans ma prière les peurs et les espérances.
  
• « Les trois Personnes divines décident en leur éternité que la deuxième Personne se ferait homme pour sauver le genre humain. Et ainsi, quand la plénitude des temps fut venue, elles envoient l'ange saint Gabriel à Notre Dame » (Saint Ignace ; v. Lc 1, 26-27).
  
• Par Jésus-Christ ressuscité, la mort sera vaincue ; je regarde et j'écoute Jésus, qu'est-ce qui me touche, qu'est-ce que j'aime dans l'Évangile ? Ainsi je peux comprendre l'Amour.
  

• Seigneur, côté pile découragement ; côté face, espérance : je te présente les personnes que je connais et qui restent solidaires et généreuses, qui apportent la lumière et plantent des arbres. J'ai confiance en toi.
  
• Vois aussi notre désenchantement (silence). Viens au secours de mes manques de générosité, de mes découragements, quand j'attire tellement l'attention sur moi, moi, moi.
  
• Ouvre ce moi à l'espérance.
  

« J'ai vu la misère de mon peuple qui est en Égypte. (…) Je suis descendu pour le délivrer de la main des Égyptiens. » Exode 3, 7-8

« En ce temps-là, Jésus disait aux foules des Juifs : ‘Je suis le pain vivant, qui descend du ciel. Celui qui mangera de ce pain vivra pour l'éternité. Et le pain que je donnerai, c'est ma chair, donnée pour que le monde ait la vie. » Jean 6, 51

• Dieu a tellement aimé le monde qu'il a donné son Fils unique (Jn 3, 16). Le Fils de l'homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu (Lc 19, 10). C'est bien Dieu qui, dans le Christ, réconciliait le monde avec lui : il n'a pas tenu compte des fautes. (2 Co 5, 19). « Voici que je fais une chose nouvelle : elle germe déjà, ne le voyez-vous pas ? » (Is 43, 19.) « Je lui apprenais à marcher, en le soutenant de mes bras. Je le guidais avec humanité, par des liens d'amour. » (Os 11, 3-4.)
  
• Dieu ne reste pas les bras croisés devant le monde en détresse. « Le Père ne nous a pas abandonnés dans ce monde découragé. Il nous a parlé de son amour à bien des reprises et de bien des manières par les prophètes, et dans la période finale où nous sommes par son Fils qui s'est fait homme, Jésus le Christ » (cf. He 1,1). Et aujourd'hui, il donne aux humains l'Esprit Saint et l'Eucharistie pour nous réjouir, pour nous venir en aide dans notre faiblesse. (V. Rm 8, 26.)
  

• Les alliances de Dieu avec l'humanité, celle avec Noé (la création est déjà une alliance), celle avec Abraham (la foi jusqu'au bout), celle avec Israël : l'Exode (la libération et la Loi ; Ex 3, 7-8.).
  
• L'Alliance renouvelée, l'alliance nuptiale — celle d'un époux avec son épouse —, relation forte et tendre : Dieu est un amoureux abandonné par sa bien-aimée, et Il vient la rechercher.
  
• Enfin la Nouvelle Alliance dans le Christ. Jésus, Pain vivant livré pour nous (Jn 6, 51).
  
• De quoi Jésus-Christ vient me sauver : que signifie pour moi, concrètement, qu'il est le Sauveur ? Tu me sauves de la solitude… Je Te remercie de venir personnellement à mon aide.
  

Dieu notre Père, ce n'est pas nous qui T'avons aimé, c'est Toi qui nous a aimés et qui as envoyé ton Fils. Merci pour Son amour, qui est force de résurrection. Je veux vivre de Lui.

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Si quelqu'un te force à faire mille pas, fais-en deux mille avec lui. À qui te demande, donne ; à qui veut t'emprunter, ne tourne pas le dos ! » Matthieu 5, 41-42

Je ne vous appelle plus serviteurs, car le serviteur ne sait pas ce que fait son maître ; je vous appelle mes amis, car tout ce que j'ai entendu de mon Père, je vous l'ai fait connaître. Jean 15, 15

• Dieu a choisi d'agir avec nous. Jésus-Christ nous invite à une alliance d'amour avec Lui toute personnelle, intime, affective même. Nous sommes précieux à ses yeux. En réponse, notre amitié envers Lui nous conduit à regarder avec ses yeux, à vivre selon son style, à souffrir de ses souffrances et à nous réjouir de ses joies. (v. Un chemin avec Jésus, dans une disponibilité apostolique, p. 19)
  
• Le Seigneur désire que marchions joyeusement sur le chemin de l'Amour jusqu'au bout ; or l'ennemi, le Jaloux, ne veut pas cela, il veut nous faire douter de l'Amour de Dieu. Il veut nous faire croire que nous devons être parfaits, impeccables, pour être aimés de Lui. Il insinue que c'est par nos mérites que nous serons aimés. Gardons-nous de ses tromperies. Le Seigneur nous aime gratuitement, simplement parce que c'est nous (v. Frédéric Fornos, s.j., Méditation).
  

• Jésus qui parle à ses disciples sur la montagne, ou au cénacle (Jean 15, 15). Il est beau, humble et joyeux.
  
• Il veux m'offrir la familiarité, la proximité, l'intimité au plus proche de son Cœur.
  
• Ma liberté est réponse à son appel, au don qui vient de Lui. Qu'ai-je fait pour le Christ ? Ai-je été généreux·se (Matthieu 5, 41-42) ? Que fais-je pour le Christ ? Que dois-je faire pour le Christ ?
  

« Jésus disait à ses disciples : « Vous avez appris qu'il a été dit : Tu aimeras ton prochain et tu haïras ton ennemi. Eh bien ! moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, et priez pour ceux qui vous persécutent, afin d'être vraiment les fils de votre Père qui est aux cieux. (...) Vous donc, vous serez parfaits comme votre Père céleste est parfait. » Matthieu 5, 43-48

« Demeurez en moi, comme je demeure en vous… Demeurez dans mon amour. » Jean 15, 4-9

• Dieu désire habiter mon cœur, y établir sa demeure. Moi avec mon tempérament, avec mes limites, mon corps, mon âme, mon esprit, mes relations, mon histoire : je peux devenir le Christ, accueillir Son amour infini et le transmettre, être réceptacle et canal de la grâce. Comme le cep dans le sarment, le Christ veut vivre en moi (v. Ga 2,20). Il me fait ce don, de manière privilégiée dans l'Eucharistie.
  
• Promesse surprenante que le Christ fit à ses amis avant de mourir. Je peux goûter cette certitude d'être choisi et aimé (v. Frédéric Fornos, s.j.)
  
• Suivre le Christ, c'est me mettre en chemin sans savoir où, choisir le mouvement, la vie est mouvement. Faire confiance au Dieu fidèle. Méditer sa parole, le voir et l'écouter dans les Évangiles. Me laisser conduire par l'Esprit Saint sans chercher à tout maîtriser dans ma vie. Discerner sans cesse, dans des contextes différents, comment être fidèle à l'Évangile. Il s'agit de « naître de nouveau », « naître d'en haut » (Jean 3).
  

• Vers où est orienté mon cœur ? « Là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur » (Mt 6, 21).
  
• Qu'est-ce qui aujourd'hui me donne une joie profonde ? Puis-je y reconnaître Jésus qui cherche à me parler ?
  
• Quelle Parole de Jésus donne forme à ma vie ? (Jn 15, 4.9.)
  
• Dans la croix de Jésus la démesure de l'Amour (Mt 5, 43-48). Le Cœur de Jésus transpercé pour notre salut, symbole de l'Amour.
  

Jésus prit du pain et après avoir rendu grâce, il le rompit et le donna [à ses apôtres], en disant : « Ceci est mon corps, donné pour vous. Faites cela en mémoire de moi.» Luc 22, 19

« Toi, quand tu veux prier, entre dans ta chambre la plus retirée, verrouille ta porte, et adresse ta prière à ton Père qui est là dans le secret ; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra. » Matthieu 6, 6

Jésus-Christ désire m'entraîner sur son chemin : celui de l'amour qui va « jusqu'au bout », un amour qui ne connaît pas de mesure, qui est force de résurrection. Une prière d'offrande donne forme à ma réponse à Jésus : « Me voici ! — Tu peux compter sur moi ». J'entre dans une existence eucharistique, une vie donnée, au service de la mission de l'Église au cœur du monde. Jésus m'entraîne avec lui dans cette « danse de l'amour », même si elle passe par la croix. Cela inclut un combat spirituel, car il y a en moi une connivence avec le mal, notre égoïsme et notre confort très souvent font obstacle au désir de Dieu en nous. Mais l'Esprit Saint démasque l'adversaire et me donne de choisir la vie. « Courage, j'ai vaincu le monde ! » (Jean 16, 33)

• La prochaine Eucharistie, je l'attends avec le désir de rencontrer le Christ ressuscité : j'écouterai les paroles en sachant que Lui me parle à travers les lecteurs·ctrices, à travers le prêtre (Luc 22, 19) ; Lui me nourrit. Lui m'envoie en mission.
  
• Le Christ qui m'incorpore à son Corps par l'Eucharistie : il fait grandir en moi le don de son Esprit. « Celui qui le mange avec foi mange le Feu et l'Esprit » (Saint Éphrem). J'assimile pour ainsi dire le « secret » de la résurrection (Saint Jean-Paul II), Jésus m'intègre et me rend semblable à Lui.
  
• Dans quelle mesure est-ce que je vis selon le style de Jésus une vie eucharistique, une vie pour les autres, recevant sa source dans la prière (Matthieu 6, 6) ?
  

Le Seigneur m'a envoyé panser ceux qui ont le cœur brisé. Isaïe 61, 1

Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils, son unique, pour que tout homme qui croit en lui ne périsse pas, mais qu'il ait la vie éternelle. Jean 3, 16

« Notre Père, remets-nous nos dettes, comme nous-mêmes nous remettons leurs dettes à nos débiteurs. » Car, si vous pardonnez aux hommes leurs fautes, votre Père céleste vous pardonnera aussi. Matthieu 6, 12-14

• Même et surtout si nous sommes malades ou affaiblis, quand bien même nous nous sentirions incapables de changer les structures injustes de la société, nous participons à la mission de Jésus en faisant nôtre Sa compassion. « Du cœur de la Trinité, du plus profond du mystère de Dieu, jaillit et coule sans cesse le grand fleuve de la miséricorde » (Pape François, Misericordia Vultus 25). Celle-ci est un mouvement qui vient de l'intérieur, des entrailles, du sein maternel, du cœur. Jésus était pris de pitié face aux foules, aux infirmes, aux aveugles et lépreux ; Il avait cette capacité à se laisser toucher au plus profond par les autres et ce qu'il éprouve devient décision, le mobilise intérieurement au point d'agir.
  
• Entrer dans une mission de compassion pour le monde, prier et nous mobiliser pour les défis de l'humanité et de la mission de l'Église, cela conduit à nous rendre vulnérables, à nous laisser toucher en profondeur par ce que vivent toutes nos sœurs et frères en humanité dans le monde. Cela signifie sortir de l'indifférence et entrer dans une culture de la rencontre. Unis au Cœur de Jésus nous pouvons, avec Lui, devenir des missionnaires de la tendresse et témoigner de l'Évangile de la joie.
  

• Dieu, le Père de Jésus et notre Père, qui regarde le monde et veut rendre présente Sa compassion pour le monde à travers nous, ses disciples (Is 61, 1).
  
• Le monde tel que nous le confie le Pape François ce mois-ci : pour que ceux qui souffrent trouvent des chemins de vie en se laissant toucher par le Cœur de Jésus. Voir les gens dont parle cette intention : leurs visages, leurs vêtements et leur culture, leurs activités (Jn 3, 16). Écouter ce qu'ils disent, leurs préoccupations et leurs espoirs. Considérer ce que je peux faire pour leur répondre (Mt 6, 12-14).
  

Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour votre âme. Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. Mt 11, 25-30

Tous, d'un même cœur, étaient assidus à la prière, avec des femmes, avec Marie la mère de Jésus, et avec ses frères. Ac 1, 14

• Le Père éternel, Dieu Tout-Puissant, en son Cœur miséricordieux. Il me tire du néant et me donne la vie ; le Fils et l'Esprit sont ses deux mains, le Fils nous a sauvés, l'Esprit s'offre pour demeurer en nous
  
• Le Cœur de Jésus, doux et humble (Mt 11, 25-30). Il aimerait battre à travers le mien. Sa tendresse est pour moi comme un vêtement qui m'enveloppe et m'accompagne dans mes rencontres.
  
• Marie, étoile de la nouvelle évangélisation (Ac 1, 14). Au Cénacle, Notre-Dame donne aux apôtres d'être, comme elle, dociles à l'Esprit Saint, disponibles à son Fils Jésus-Christ et à la mission de l'Église.
  

• Seigneur Jésus Ressuscité, je regarde les défis du monde que le Pape François nous recommande de considérer avec les yeux de Jésus : ils sont une fenêtre ouverte sur le monde. Apôtres de la prière, disciples missionnaires, nous sommes dans une mission de compassion pour le monde, nous nous rendons disponibles pour collaborer à Ta mission. Cœur de Jésus, j'ai confiance en Toi.
  

Dans la matinée : « Je te rends grâce, Père. En ce jour où nous célébrons le Cœur sacré de Jésus, mets mon cœur une fois encore auprès de son Cœur. Je veux aussi T'adorer dans le regard du pauvre que parfois j'évite de croiser. Je t'offre mon travail, mes joies et mes tristesses, mes actions, pour les personnes qui souffrent. »

Dans la soirée : « En ce jour qui s'achève, je viens me reposer sur ton Cœur, Jésus. Pardon pour mes résistances à vouloir Te suivre. Fais-moi la grâce d'être meilleur demain. Marie conduis-moi à Jésus : sous ta garde je me réfugie, sainte Mère de Dieu. »