un coup de baume au coeur : vive la TCHEQUIE !
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un coup de baume au coeur : vive la TCHEQUIE !
Vaclav Klaus accuse l'UE de dérive antidémocratique
Le président tchèque Vaclav Klaus, dont le pays assure la présidence tournante de l'Union européenne, a lancé jeudi 19 février à Bruxelles devant le Parlement européen une charge virulente contre une UE devenue, selon lui, antidémocratique et élitiste, et où les idées alternatives ne sont plus tolérées.
Les propos de M. Klaus ont été accueillis par les huées de nombreux eurodéputés, dont beaucoup ont quitté l'hémicycle, mais a suscité les applaudissements des élus eurosceptiques.
M. Klaus a estimé que l'approfondissement de l'intégration européenne est devenu un credo "non critiquable", "selon lequel il n'y a qu'un avenir possible et acceptable" pour la construction de l'UE. "Ceux qui osent réfléchir à une option différente sont qualifiés d'ennemis", a-t-il ajouté.
Le président tchèque a également affirmé que les pratiques en vigueur dans l'UE lui rappelaient l'époque communiste lorsqu'une grande partie de l'Europe de l'Est était sous la coupe de l'Union soviétique, un temps où les divergences d'opinion n'étaient pas acceptées.
"Il n'y a pas si longtemps, dans notre partie de l'Europe, nous avons connu un système politique qui ne permettait aucune alternative et donc également pas d'opposition parlementaire", a-t-il expliqué. "Nous avons appris la difficile leçon que, sans opposition, il n'y a pas de liberté."
Les observateurs s'attendaient à un discours critique de M. Klaus pour sa seule et unique visite au Parlement de Bruxelles durant la présidence tchèque, qui s'achèvera fin juin. Le chef de l'Etat tchèque refuse de hisser le drapeau européen sur sa résidence officielle à Prague, arguant que son pays n'est pas une province de l'UE. [...]
M. Klaus a été très applaudis par les députés eurosceptiques lorsqu'il a estimé que les Vingt-Sept feraient mieux d'apporter la prospérité aux Européens plutôt que de rechercher une intégration politique plus grande, et seraient bien avisés d'abandonner le traité de Lisbonne, déjà rejeté par les Irlandais. [...]
Paru dans "The Canadian Press", le 19 février 2009.
Le président tchèque Vaclav Klaus, dont le pays assure la présidence tournante de l'Union européenne, a lancé jeudi 19 février à Bruxelles devant le Parlement européen une charge virulente contre une UE devenue, selon lui, antidémocratique et élitiste, et où les idées alternatives ne sont plus tolérées.
Les propos de M. Klaus ont été accueillis par les huées de nombreux eurodéputés, dont beaucoup ont quitté l'hémicycle, mais a suscité les applaudissements des élus eurosceptiques.
M. Klaus a estimé que l'approfondissement de l'intégration européenne est devenu un credo "non critiquable", "selon lequel il n'y a qu'un avenir possible et acceptable" pour la construction de l'UE. "Ceux qui osent réfléchir à une option différente sont qualifiés d'ennemis", a-t-il ajouté.
Le président tchèque a également affirmé que les pratiques en vigueur dans l'UE lui rappelaient l'époque communiste lorsqu'une grande partie de l'Europe de l'Est était sous la coupe de l'Union soviétique, un temps où les divergences d'opinion n'étaient pas acceptées.
"Il n'y a pas si longtemps, dans notre partie de l'Europe, nous avons connu un système politique qui ne permettait aucune alternative et donc également pas d'opposition parlementaire", a-t-il expliqué. "Nous avons appris la difficile leçon que, sans opposition, il n'y a pas de liberté."
Les observateurs s'attendaient à un discours critique de M. Klaus pour sa seule et unique visite au Parlement de Bruxelles durant la présidence tchèque, qui s'achèvera fin juin. Le chef de l'Etat tchèque refuse de hisser le drapeau européen sur sa résidence officielle à Prague, arguant que son pays n'est pas une province de l'UE. [...]
M. Klaus a été très applaudis par les députés eurosceptiques lorsqu'il a estimé que les Vingt-Sept feraient mieux d'apporter la prospérité aux Européens plutôt que de rechercher une intégration politique plus grande, et seraient bien avisés d'abandonner le traité de Lisbonne, déjà rejeté par les Irlandais. [...]
Paru dans "The Canadian Press", le 19 février 2009.
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Re: un coup de baume au coeur : vive la TCHEQUIE !
Un petit quizz sur nos amis nonistes
La décision des Irlandais de convoquer un nouveau référendum sur le traité de Lisbonne d’ici fin 2009 provoque la fureur d’un certain nombre de nonistes français. Je vous propose un petit quizz : attribuez à chacun la phrase qu’il a prononcée.
- 1/ « Cette capitulation est le résultat d’une incessante pression antidémocratique des autres chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE qui ne souhaitent évidemment respecter les décisions populaires que lorsqu’elles correspondent à leur propre désir ».
- 2/ « Plus jamais l’Union ne pourra être dite démocratique : entre les peuples et les oligarchies bruxelloises, le divorce a atteint un point de non retour ».
- 3/ « L’obsession (des chefs d’Etat et de gouvernement) est d’avancer coûte que coûte vers le super-Etat européen, contre la volonté des peuples d’Europe et ‘contre la nature même l’Europe’ comme le dit très bien le président tchèque Vaclav Klaus »
- 4/ « Au terme d’un marchandage écoeurant l’Union européenne cherche à acheter les dirigeants irlandais pour qu’ils fassent céder leur peuple. La volonté d’un peuple tout entier est ainsi niée par le directoire européen. Un modèle de construction européenne étouffant franchit aujourd’hui un seuil spectaculaire (…) Le traité de Lisbonne qui était déjà la négation du Non populaire français et hollandais s’impose dorénavant comme la négation de la volonté des peuples en général ».
- 5/ « C’est absolument scandaleux : après les Français bafoués dans leur vote, après les Hollandais, bafoués dans leur vote, voilà les Irlandais sommés par les dirigeants européens de changer d’avis (…) Je suis confiant dans la capacité des Irlandais à voter à nouveau non et ainsi à enterrer ce funeste traité de Lisbonne » .
Voici les personnalités et organisation qui les ont prononcées : a/ Nicolas Dupont Aignan (Debout la France République), b/ Jean-Luc Mélenchon (quelque part à gauche), c/Attac (antimondialiste), d/Jean-Marie Le Pen (Front National), e/Paul-Marie Coûteaux (Villiériste). La réponse demain.
Rédigé le 14/12/2008 à 14:04 dans Avenir de l'Europe | Lien permanent
club-cordelier a dit...
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La décision des Irlandais de convoquer un nouveau référendum sur le traité de Lisbonne d’ici fin 2009 provoque la fureur d’un certain nombre de nonistes français. Je vous propose un petit quizz : attribuez à chacun la phrase qu’il a prononcée.
- 1/ « Cette capitulation est le résultat d’une incessante pression antidémocratique des autres chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE qui ne souhaitent évidemment respecter les décisions populaires que lorsqu’elles correspondent à leur propre désir ».
- 2/ « Plus jamais l’Union ne pourra être dite démocratique : entre les peuples et les oligarchies bruxelloises, le divorce a atteint un point de non retour ».
- 3/ « L’obsession (des chefs d’Etat et de gouvernement) est d’avancer coûte que coûte vers le super-Etat européen, contre la volonté des peuples d’Europe et ‘contre la nature même l’Europe’ comme le dit très bien le président tchèque Vaclav Klaus »
- 4/ « Au terme d’un marchandage écoeurant l’Union européenne cherche à acheter les dirigeants irlandais pour qu’ils fassent céder leur peuple. La volonté d’un peuple tout entier est ainsi niée par le directoire européen. Un modèle de construction européenne étouffant franchit aujourd’hui un seuil spectaculaire (…) Le traité de Lisbonne qui était déjà la négation du Non populaire français et hollandais s’impose dorénavant comme la négation de la volonté des peuples en général ».
- 5/ « C’est absolument scandaleux : après les Français bafoués dans leur vote, après les Hollandais, bafoués dans leur vote, voilà les Irlandais sommés par les dirigeants européens de changer d’avis (…) Je suis confiant dans la capacité des Irlandais à voter à nouveau non et ainsi à enterrer ce funeste traité de Lisbonne » .
Voici les personnalités et organisation qui les ont prononcées : a/ Nicolas Dupont Aignan (Debout la France République), b/ Jean-Luc Mélenchon (quelque part à gauche), c/Attac (antimondialiste), d/Jean-Marie Le Pen (Front National), e/Paul-Marie Coûteaux (Villiériste). La réponse demain.
Rédigé le 14/12/2008 à 14:04 dans Avenir de l'Europe | Lien permanent
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Re: un coup de baume au coeur : vive la TCHEQUIE !
Vaclav Klaus contre les "euro-nihilistes"
Vaclav Klaus est interrogé dans Paris Match :
"je ne pense pas en terme d’euro-scepticisme, je préfère parler d’euro-réalisme. Je suis un euro-réaliste, à l’inverse de beaucoup de gens qui, dans votre pays et ailleurs, sont euro-nihilistes. [...] Ceux qui veulent faire disparaître les Etats d’Europe pour créer un seul Etat européen. Ce serait une erreur tragique. J’espère qu’elle ne verra jamais le jour. [...] Je n’ai pas peur des grands pays, ni des petits, mais des mauvaises politiques. Penser en terme de grandeur est une erreur. Je n’ai pas peur de la Chine ni des Etats-Unis, mais de la dégradation des libertés individuelles et de la démocratie en Europe. [...]
[D]ans l’Union européenne, comme naguère en URSS, des décisions très importantes ne sont pas prises dans les pays qu’elles concernent. A l’époque soviétique, certaines décisions étaient prises à 2 000 kilomètres, c’est quelque chose que nous n’oublierons jamais. [...]
Autre originalité : vous émettez des doutes sérieux sur le réchauffement de la planète. [...]
Pour ma part, je pense que la liberté est plus en péril que le climat."
Michel Janva
Vaclav Klaus est interrogé dans Paris Match :
"je ne pense pas en terme d’euro-scepticisme, je préfère parler d’euro-réalisme. Je suis un euro-réaliste, à l’inverse de beaucoup de gens qui, dans votre pays et ailleurs, sont euro-nihilistes. [...] Ceux qui veulent faire disparaître les Etats d’Europe pour créer un seul Etat européen. Ce serait une erreur tragique. J’espère qu’elle ne verra jamais le jour. [...] Je n’ai pas peur des grands pays, ni des petits, mais des mauvaises politiques. Penser en terme de grandeur est une erreur. Je n’ai pas peur de la Chine ni des Etats-Unis, mais de la dégradation des libertés individuelles et de la démocratie en Europe. [...]
[D]ans l’Union européenne, comme naguère en URSS, des décisions très importantes ne sont pas prises dans les pays qu’elles concernent. A l’époque soviétique, certaines décisions étaient prises à 2 000 kilomètres, c’est quelque chose que nous n’oublierons jamais. [...]
Autre originalité : vous émettez des doutes sérieux sur le réchauffement de la planète. [...]
Pour ma part, je pense que la liberté est plus en péril que le climat."
Michel Janva
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