LE MONDIALISME
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Forum catholique LE PEUPLE DE LA PAIX :: Les menaces à la liberté et à la Vie :: LE NOUVEL ORDRE MONDIAL (N.O.M.)
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LE MONDIALISME
Le Mondialisme ( source : Christus rex )
La présente étude a pour but, après avoir établi une distinction entre Mondialisation et Mondialisme, de fixer les origines du mondialisme, de présenter certaines de ses institutions et de passer en revue les principaux thèmes du mondialisme.
I - MONDIALISATION et MONDIALISME
La MONDIALISATION est un phénomène NATUREL de brassage des civilisations, résultant du développement des moyens de communication, à la fois moyens de transports et moyens médiatiques.
Le brassage a toutefois entraîné un NIVELLEMENT des Sociétés, des moeurs et des cultures (notamment par "américanisation") qui est une atteinte à la personnalité, voire à l'identité des nations.
Le MONDIALISME est une VOLONTE DE PUISSANCE qui exploite la TOTALITE DE L'ESPACE offert par la mondialisation pour soumettre à un contrôle central, appelé GOUVERNEMENT MONDIAL, l'ensemble des sociétés et des activités humaines de la planète. C'est un pouvoir GLOBAL, TOTAL et, par conséquent, TOTALITAIRE.
La Mondialisation est compréhensible, quand il s'agit d'harmoniser et de coordonner les efforts de création. Elle a cependant le tort de favoriser le mondialisme dès lors qu'elle s'exerce par dessus la tête des nations.
Le Mondialisme est inadmissible, s'il s'agit de niveler, de contrôler et de contraindre.
II - SOURCE DU MONDIALISME
Sans remonter au Déluge, on peut fixer pour origine au mondialisme le FABIANISME ou Socialisme Fabien, né à Londres en 1884. Le terme vient de Fabius Cunctator, le Temporisateur, général romain opposé à Hannibal, qui guettait patiemment son adversaire avant de l'attaquer et savait opérer un repli tactique.
La doctrine fabienne se présente comme une CONCURRENCE au BOLCHEVISME dans l'établissement du SOCIALISME PLANETAIRE.
Le BOLCHEVISME c'est la REVOLUTION PAR LE BAS, mobilisant la MASSE des prolétaires, lancée à la conquête du pouvoir par la VIOLENCE DE LA LUTTE DES CLASSES.
Le MONDIALISME c'est la REVOLUTION PAR LE HAUT, recrutant les ELITES, pénétrant le maximum d'institutions pour y DIFFUSER l'idée socialiste et en imprégner l'OPINION PUBLIQUE, grâce à un GRIGNOTAGE progressif, continu et SANS VIOLENCE, jusqu'à obtenir le CONSENSUS. Action éminemment plus subtile que celle du Bolchevisme, parce que moins spectaculaire et moins voyante.
Il faut préciser que les mondialistes ont toujours prétendu faire la synthèse entre le Capitalisme et le Socialisme et ajouter que le partage et très simple: le socialisme est réservé aux masses et le capitalisme à la Nomenklatura ou à l'Establishment qui les dirige.
La propagande mondialiste aboutit à l'énoncé de concepts bien connus, le NOUVEL ORDRE MONDIAL, le NOUVEL ORDRE ECONOMIQUE MONDIAL, le NOUVEL ORDRE MONDIAL DE L'INFORMATION, en attendant que se réalisent un NOUVEL ORDRE SOCIAL et JURIDIQUE.
On peut ici constater la similitude avec d'autres projets:
- L'ORDRE NOUVEAU DE MILLE ANS proclamé par Hitler,
- LA FEDERATION MONDIALE DES REPUBLIQUES SOCIALISTES SOVIETIQUES définies par les statuts de l'Internationale Communiste en 1928, et dont l'URSS ne constituait que la première pierre,
- La SYNARCHIE (Gouvernement Collégial) qui est en fait l'APPAREIL structuré du mouvement mondialiste.
Créée en 1921 pour faire pièce à la Révolution Bolchevique, elle se développe en 1930 en Mouvement X-CRISE (X comme Polytechnique, Crise comme 1929), s'installe au pouvoir dès Juin 1940 au sein de l'Etat français puis, en dépit de ses compromissions avec le projet européen de l'Allemagne, renaît à la Libération avec différents schémas fédéralistes et débouche sur les plans Monnet et Schumann, la tentative avortée de la CED (communauté Européenne de Défense) et enfin l'Europe de Maastricht.
Il est remarquable qu'en 1980 ait paru un ouvrage commémorant le cinquantenaire de X-Crise, préfacé par Thierry de Montbrial, membre de la Trilatérale et de l'IFRI.
III - LES THEORICIENS DU MONDIALISME
Ils sont très nombreux et se sont multipliés après 1945. Deux d'entre eux ont nettement avoué l'existence d'un complot:
Caroll QUIGLEY, américain, auteur dans les années 60 de "Tragedy and Hope" et, en 1981, de "The Anglo-American Establishment". Absolument rallié au projet mondialiste, il en révèle le contenu car il n'estime pas utile de le garder secret.
H.G. WELLS, anglais, proche des Fabiens, auteur de nombreux romans sociaux, de quelques ouvrages de politique-fiction et du livre paru en 1928: "The Open Conspiracy", traduit la même année sous le titre "La Conspiration au Grand Jour".
H.G. WELLS a le mérite d'une grande clarté dans l'exposé du plan mondialiste, à savoir:
- un but: le SOCIALISME PLANETAIRE;
- un instrument: le GOUVERNEMENT MONDIAL;
- un moyen: les ELITES d la Société, notamment les BANQUIERS;
- une technique: le NOYAUTAGE des institutions et le contrôle des organisations;
- une méthode: une propagande de GRIGNOTAGE visant à imprégner progressivement les esprits et à obtenir le CONSENSUS sur le message socialiste.
IV - LES INSTITUTIONS MONDIALISTES
Elles pullulent puisqu'il s'agit de constituer un RESEAU D'INFLUENCE PLANETAIRE. Voici les plus caractéristiques:
IV.1 - L'ONU, héritière de la SDN, avec ses multiples succursales, UNESCO, OMS, FAO, OIT... Il faut préciser qu'aux yeux des mondialistes ces organismes ne disposent pas de moyens coercitifs suffisants pour contraindre les nations.
IV.2-Une série d'INSTITUTS NATIONAUX DES AFFAIRES INTERNATIONALES
- Le RIIA anglais (Royal Institute of International Affairs). Premier de la série, il a été créé en 1919, puis a essaimé dans tout le Commonwealth. A ses débuts il associait Anglais et Américains. Ceux-ci ont fondé en 1921 leur propre organisation, le CFR (Council on Foreign Relations), véritable VIVIER du gouvernement, du Business, de la Finance, des Fondations, des Média et des THINKS TANKS (Réservoirs de pensée) à prétention plus ou moins stratégique.
- Le même type d'instituts s'est ensuite répandu en Europe, en Asie et même dans les pays communistes, où, quoique sous le contrôle du Parti, ils entretenaient des relations et échanges avec leurs homologues du monde libre.
- En France il s'agit de l'IFRI (Institut Français des Relations Internationales) où l'on trouve deux membres de la Trilatérale, le Directeur Thierry de MONTBRIAL et Pierre LELLOUCHE, conseiller particulier de Jacques CHIRAC.
IV.3 - Des organismes internationaux privés:
- La TRILATERALE, fondée en 1973 par David ROCKEFELLER, avec trois piliers:
Amérique du Nord (USA et Canada): 103 membres en 1996,
Japon: 71 membres en 1996,
Europe de l'Ouest: 155 membres en 1996. Allemagne:23, GB:19, Italie:19, France:22 parmi lesquels on peut citer: Raymond BARRE, Georges BERTHOIN, Marcel BOITEUX (EDF), Miche BON (ANPE), Hervé de CARMOY (Sté Gale de Belgique), Jean-Claude CASANOVA, Bertrand COLLOMB (Lafargue-Coppée), Alain COTTA, Michel DAVID-WEILL, Jean DELFASSIEUX (Crédit Lyonnais), Jean DROMER, Claude IMBERT (Le Point), Jacques JULLIARD (Le Nouvel Observateur), Pierre LELLOUCHE, Thierry de MONTBRIAL, Louis SCHWEITZER (Renault), Simone VEIL.
La Trilatérale recrute par cooptation; elle publie la revue Trialogue.
- Le BILDERBERG, co-fondé par D. ROCKEFELLER en 1945, longtemps présidé par Le Prince BERNARD des Pays-Bas, compromis dans une affaire de pot-de-vin de la Société LOCKHEED. Plus secret, le Bilderberg ne publie aucun communiqué à l'issue de son colloque annuel de février. En 1996, les cinq participants français étaient: B. COLLOMB, P. LELLOUCHE, Th. de MONTBRIAL, membres de la Trilatérale, André LEVY-LANG (Banque PARIBAS) et Lionel JOSPIN, Secrétaire du PS. Sa présence est d'autant plus curieuse qu'en septembre 1995 une motion des Gauchistes du Parti contre le Nouvel Ordre Mondial recueillait 54% des voix.
- L'IISS (International Institute of Strategic Studies) de Londres groupe environ 2000 représentants de quelques 20 pays, dont cinq de l'ère communiste: Hongrie, Pologne, Roumanie, Tchécoslovaquie et Yougoslavie.
IV.4 - Des organisations spécialisées.
- Le PUGWASH, Prix Nobel de la Paix en 1995, rencontre de scientifiques lancée en 1965 par le milliardaire américain Cyrus EATON, Prix Lénine de la Paix, militant du désarmement nucléaire à la suite du manifeste RUSSEL-EINSTEIN. Dix pays de l'ère communiste participaient à ses réunions.
- L'ASPEN Institute, créé à Washington en 1949. Il possède quatre bureaux: à Berlin pour les Pays de l'Est, à Tokyo pour le Pacifique, à Rome pour la Méditerranée et à Paris, depuis 1983, pour les problèmes financiers. Le bureau de Paris est dirigé depuis 1994 par R. BARRE.
- Le LOBBY PRO-SOVIETIQUE des USA, qui, en 1986, comptait environ 200 think-tanks, et dont 55% ont fait leur apparition sous Reagan. On peut citer parmi eux: l'ACEWA (American Committee on East-West Accord) qui rassemblait 400 membres, et non des moindres comme Robert MC. NAMARA, ancien président de la Banque Mondiale, Averell HARRIMANN, milliardaire américain qui finançait déjà Lénine, Georges KENNAN, premier ambassadeur des USA à Moscou après 1945, et inventeur de la théorie du "Containment", Samuel PISAR, conseiller de V. Giscard d'Estaing et partisan du développement des relations commerciales avec les pays communistes pour les amener à le Détente.
- Le Club "LE SIECLE" exemple typique d'un club national situé au-dessus des partis et réunissant les représentants de la Droite et de la Gauche dans des rencontres conviviales. Parmi eux (liste de 1982 et 1994): à gauche, les frères ATTALI, JP CHEVENEMENT, JP COT, M. DEBATISSE, J. DELORS, R. FAUROUX, J. FAUVET, P. JOXE, Jack LANG, L. MERMAZ..... à droite, J. FRANCOIS-PONCET, Jacques Giscard d'Estaing, Claude IMBERT (Le Point), A. JUPPE, H. MADELIN, P. MEHAIGNERIE, Th. de MONTBRIAL, R. PANDRAUD, PPDA, M. PONIATOWSKI, JP SOISSON, B. STASI, J. TOUBON, A. VEIL....
Une caractéristique des appareils mondialistes est la présence simultanée de personnages influents dans différentes organisations, avec pour effet d'établir des passerelles entre ces organisations, et, par conséquent de favoriser l'homogénéité et la convergence des actions au sein de la société.
V - LES PRINCIPAUX THEMES DU MONDIALISME
V.1 - PRISE EN COMPTE DU MONDE COMMUNISTE
Malgré un certain mépris pour le "moujiks" de l'Est, les mondialistes estimaient le Bolchevisme plus adapté aux mentalités primitives des pays sous-développés, auxquels devait s'appliquer une certaine violence, contrairement aux nations bourgeoises dont il valait mieux obtenir la libre adhésion.
A l'égard de Moscou on a donc utilisé la technique du grignotage en passant successivement du "containment" à l' "Apaisement" puis à la "Coexistence pacifique", à la "Coopération", au "Partenariat" et à la manoeuvre actuelle d' "Intégration" des pays de l'Est à l'Europe. La doctrine militaire évoluait simultanément de la "Riposte massive" à la "Riposte graduée", au concept du "Sanctuaire" voire au "No First Use".
V.2 - LE PACIFISME
Les pacifistes ne sont pas tous mondialistes mais tous les mondialistes sont pacifistes, car ils prétendent, pour pouvoir gérer la planète, contrôler les pulsions des Etats, considérés come des fauteurs de guerre, dans la défense à tout prix de leur intérêts nationaux.
Ainsi s'explique le choix mondialiste de l'INTERNATIONALISME contre le Nationalisme, éventuellement rebaptisé Populisme, du soutien aux vocations de CITOYENS DU MONDE, de l'EDUCATION A LA PAIX, impliquant la refonte des MANUELS D'HISTOIRE, jugés trop patriotiques et chauvins, et accessoirement la suppression des jouets guerriers, de la substitution aux armées nationales d'une POLICE INTERNATIONALE, engagée dans des OPERATIONS HUMANITAIRES, excluant l'usage des armes.
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Re: LE MONDIALISME
V.3 - L'ETAT
L'État n'a la faveur des mondialistes que s'il utilise ses propres moyens de coercition à imposer aux populations qu'il administre la soumission aux instances internationales. Il est combattu s'il s'obstine à défendre l'indépendance de la Patrie et l'identité nationale; il est alors soumis à la double pression:
- des institutions SUPRA-NATIONALES, soucieuses d'établir leurs lois et arbitrage,
- des organisations INFRA-NATIONALES, travaillant à son éclatement, ONG, Autonomismes Régionaux, Régions Trans-frontalières et tous systèmes d'éducation à vocation internationale, FMVJ (Fédération Mondiale des Villes Jumelées), AMNESTY...
V.4 - LA NEGOCIATION A TOUT PRIX
La négociation est l'instrument préférentiel de la Diplomatie. Auparavant elle se voulait un instrument de pression et n'excluait pas le recours à la force. Aujourd'hui, avec l'adoption des principes de "NO WIN WAR", de "NO FIRST USE" et même de "NON-GUERRE", la Négociation est devenue OBLIGATOIRE, PERMANENTE, et A TOUT PRIX, même dans les relations avec un État ou organisation terroriste.
Ainsi s'expliquent la posture purement défensive de l'OTAN, l'absence de réaction occidentale face aux événements de Hongrie (1956), de Tchécoslovaquie (1968), les atermoiements de l'ONU dans les conflits (Irak, Somalie, Rwanda, Yougoslavie).
Il est vrai que l'emploi de la force n'est pas totalement exclu par les mondialistes. Mais il s'agit alors d'engager la POLICE INTERNATIONALE pour soumettre les nations au DROIT INTERNATIONAL.
V.5 - L'EUROPE DE MAESTRICHT
La création de GRANDS ENSEMBLES POLITICO-ECONOMIQUES est un vieux projet mondialiste qui, passant pas la décolonisation, a transformé l'Empire Britannique en COMMONWEALTH et l'Empire Français en COMMUNAUTE FRANCAISE, et a revêtu différents aspects tels que EURAFRIQUE, EUROPE DE L'ATLANTIQUE A L'OURAL, et, ailleurs, ASEAN, ALENA... et avec le CEI succédant à l'URSS.
L'EUROPE DE MAESTRICHT constitue également une étape dans la marche au Mondialisme. Comment se présente-t-elle ?
FEDERATION OU CONFEDERATION ?
L'État gardera-t-il son autonomie ou perdra-t-il son pouvoir de décision au profit d'un POUVOIR SUPRA-NATIONAL ? C'est tout l'objet du débat qui oppose les tenants du FEDERALISME, entraînés par un DELORS ou un VGE, et ceux d'une simple CONFEDERATION. Aujourd'hui, mises à part quelques voix discordantes, le consensus paraît acquis au sein de la classe politique, toutes tendances confondues, pour l'élaboration, au moins progressive, de L'EUROPE FEDERALE. Le RPR lui-même a bien renié le concept gaullien de l'Europe des Patries.
COMMISSION DE BRUXELLES ET PARLEMENT EUROPEEN
Alors que tout un chacun sen plaint du "TROP D'ETAT", la Commission de Bruxelles n'a pas cessé, en particulier sous le long règne de Jacques DELORS (1985-1993), de bâtir dans l'ombre un SUPER-ETAT, dont les fonctionnaires, encore plus éloignés des réalités que ceux de l'État, seront encore plus anonymes, arbitraires et irresponsables.
La ratification des accords de Maastricht, obtenue de justesse par le référendum du 20/9/92 a été suivie d'une réelle déconvenue. On a alors parlé, M. Dehors en premier, d'un "déficit démocratique" et de la nécessité de renforcer l'autorité du Parlement Européen.
On observera cependant que les FONCTIONNAIRES INTERNATIONAUX de Strasbourg, comme de l'ONU, sont payés, et même bien payés, pour défendre leurs statut, et par conséquent les intérêts mondialistes. De plus, la représentation au Parlement Européen des Partis politiques et non des États constitue une avancée du Mondialisme par rapport à l'ONU. Or les deux partis dominants, le PS suivi du PPE (parti des Démocrates chrétiens) révèlent une forte influence allemande et , d'autre part, votent le plus souvent, d'un commun accord, les décisions de Bruxelles.
CONVENTION DE SCHENGEN ET IMMIGRATION
L'ouverture des frontières par les accords de Schengen constitue une menace pour l'équilibre interne d'une Europe, soumise au vieillissement et au déclin démographique et confrontée à une immigration croissante et incontrôlée d'éléments inassimilables, parce que étrangers à la civilisation européenne, opposés à toute intégration et dont la seule exigence est d'accéder sans contraintes à la Société de consommation.
Le danger du brassage racial s'éclaire des propos de certains mondialistes en faveur du MELTING POT planétaire. Voici deux citations:
Richard COUDENHOVE-KALERGI, fondateur en 1926 du Mouvement PAN-EUROPE, est une nature essentiellement cosmopolite: diplomate itinérant comme son père, sujet autrichien, d'ascendance hollandaise par les Coudenhove, grecque par les Kalergi et japonaise par sa mère. Dans une citation de 1928, il préconise le METISSAGE et voit l'Europe future constituée d'une race NEGRO-EURASIENNE, conduite par une ELITE JUIVE. Il convient de noter que son successeur à la tête du mouvement Pan-Europe, l'archiduc OTTO de Habsbourg, s'est exprimé avec une certaine réserve à l'égard de Maestricht.
BROCK-CHISHLOM, Directeur de l'OMS dans les années 50, préconise le CONTRÔLE DES NAISSANCES et les MARIAGES MIXTES, afin de réaliser "UNE RACE, UN MONDE, UN GOUVERNEMENT MONDIAL", formule qui, évidemment, fait fi de la personnalité des nations, de la diversité des cultures et des traditions.
MONTEE EN PUISSANCE DES JURISTES INTERNATIONAUX
La volonté mondialiste de subjuguer les nations apparaît dans la montée en puissance des juristes internationaux, qui travaillent à créer un ESPACE JURIDIQUE INTERNATIONAL pour les futurs CITOYENS DU MONDE. C'est la méthode du grignotage qui permettra de SUBSTITUER progressivement l'ETAT DE DROIT AU DROIT D'ETAT.
Le 5/10/81, M. Cheysson avait reconnu, au nom de la France, le droit de recours individuel auprès de la Commission Européenne des Droits de l'Homme. Depuis a été affirmée la PRIMAUTE DU DROIT EUROPEEN SUR LE DROIT FRANCAIS.
Me BADINTER, exaltant en 1992 le système juridique du prochain millénaire, est clair et péremptoire: "Dans la conception classique, le Droit est toujours lié à la souveraineté. Aujourd'hui lui succède l'émergence d'un corpus juridique, à la fois SUPRA-NATIONAL, SUPRA-CONVENTIONNEL, et SUPRA-ETATIQUE, issu moins de la souveraineté des peuples et de leur représentants que de la volonté des juges. Paradoxalement, ce renforcement des droits des citoyens par l'EUROPE DU DROIT, s'accompagne d'un DEFICIT DEMOCRATIQUE. En effet, LE DROIT EUROPEEN n'est pas le FRUIT D'UN PROCESSUS démocratique mais bien TECHNOCRATIQUE et JUDICIAIRE.
Si la Charte des Nations-Unies a établi le Droit des Peuples à disposer d'eux-même (à vrai dire aux seules fins de la décolonisation), il se peut qu'à l'avenir, on assiste à l'émergence de lois internationales plus coercitives pour les Nations, par l'application de nouveaux concepts et appareils, tels que le DROIT D'INGERENCE, humanitaire ou pas, et le TRIBUNAL PENAL INTERNATIONAL.
VI - CONCLUSION
La Menace mondialiste incite aux réflexions suivantes:
Le Mondialisme est réellement une STRATEGIE; il en a les 2 dimensions:
L'ESPACE que lui procure un Réseau d'influence international,
LE TEMPS que lui donne un siècle d'histoire.
Le SECRET caractérise obligatoirement l'APPAREIL CENTRAL du Mondialisme, qui n'est jamais assuré de contrôler les masses et doit protéger ses agents et ses plans contre les résistances, les investigations et les réactions de personnalités et de consciences fortes et organisées, qui toujours surgiront de la masse.
La majorité des acteurs visibles du complot mondialiste, non initiée aux plans de l'appareil secret, n'est pas sûre ni définitivement acquise, car il s'agit de gens aux convictions et motivations très variées et même divergentes.
La menace mondialiste doit être appréhendée non seulement comme idéologie de visionnaires, mais encore dans le contexte des faits sociaux induits par la mondialisation, dont les plus inquiétants sont:
- La DECULTURATION, y compris celle des élites, victimes de la sous-information, de la désinformation, de la falsification de l'histoire mais aussi de la bousculade de la vie moderne, qui entrave la possibilité d'une véritable culture politico-historique.
- Le CONFORMISME social, intellectuel et moral entraîné par la MASSIFICATION de la société, sous toutes les formes: fonctionnarisation, culture de masse, concentration urbaine, production de masse, qui ont engendré une société de consommation, laxiste et démissionnaire.
- La DECEREBRATION, par substitution de la DIALECTIQUE à la Logique et à la Cohérence.
Si l'on veut saisir la réalité d'un projet stratégique, il faut un travail de recherche et d'analyse important, pour découvrir les acteurs, les organisations du mondialisme et leurs connexions, les tactiques, les aléas et les phases de réalisation du complot, afin d'en déceler les forces et les faiblesses.
La seule méthode consiste dans l'établissement de DOSSIERS, leur suivi, ca qui, étant donné l'immensité de la tâche, exige le travail d'équipe.
En tout état de cause, il faut bien comprendre qu'il n'y a PAS DE FATALITE en histoire, mais seulement des ACTEURS DE L'HISTOIRE.
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Re: LE MONDIALISME
Très intéressant.Je voudrais le transmettre,mais malheureusement impossible du forum.
Marie Michel- Avec l'Archange Saint Michel
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Re: LE MONDIALISME
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Christus RexCHRISTUS REX. Il ne faut pas reculer vers ce qui fut, il faut monter vers ce qui demeure. ... Mondialisme · Libéralisme religieux · Le Magistère de l'Eglise ...
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Re: LE MONDIALISME
Nous sommes engagés dans un processus de mainmise sur le monde par un système en comparaison duquel le communisme pourrait bien n'avoir été qu'un épiphénomène. « C'est la plus grande entreprise d'aliénation de l'histoire... projet sans précédent de colonisation mentale généralisée d'un impérialisme délirant », écrit Mgr Schooyans. |
Famille et mondialisme
La proclamation par l'ONU de 1994 comme Année internationale de la Famille était plus inquiétante que rassurante dés lors que son Secrétaire général, M. Boutros Boutros Galli, en fixait le thème autour de cette proposition : « il s'agit d'édifier la plus petite démocratie au cœur de la société ». Et c'est bien dans cet esprit « démocratique », au sens moderne du terme, qu'une conception individualiste, égalitariste de la famille était évoquée ; c'est également dans ce même esprit que le même Secrétaire général affirmait : « il n'y a pas une définition unique de la famille ni un seul modèle. Nous célébrons la famille sous toutes ses formes sociales et culturelles ». Le document initial de présentation de la conférence du Caire présentait alors pour objectifs : « Adopter des politiques et des lois reconnaissant et appuyant la pluralité des structures familiales en tenant compte notamment du grand nombre de ménages dirigés par des femmes. Eliminer toute forme de coercition et discrimination des politiques et pratiques relatives au mariage et à la procréation ».
De telles déclarations ne traduisent pas un simple souci de prise en compte d'une réalité que, par ailleurs, on déplorerait. Les véritables motivations des campagnes mondialistes sont idéologiques et s'articulent autour de trois thèmes principaux, avec des implications politiques, philosophiques, et religieuses : la modification de la conception de l'homme, la soumission totale de l'individu à l'Etat et le contrôle complet de la société. A la conception naturelle et chrétienne centrée sur la personne, les courants mondialistes substituent une vision centrée sur l'Humanité, dans laquelle se retrouvent les deux idéologies libérale (malthusienne, utilitariste et hédoniste) et socialiste (matérialiste et planificatrice), issues de la révolution. De cette alliance naît une véritable mafia voulant régenter la vie politique, économique, les media, la recherche scientifique, la technologie et finalement la morale et la religion.
Toutes ces motivations sont masquées par des prétextes ou des mythes. Ce fut, il y a quelques années, le mythe de la surpopulation, c'est aujourd'hui le prétexte de la santé ou de l'égalité hommes-femmes : la notion de « santé reproductive » et la philosophie égalitariste du « gender » servent à tout moment de références dans les déclarations onusiennes. Elles introduisent, en fait, une nouvelle morale qui dissocie la sexualité de la procréation et la procréation de la paternité. « C'est tout le concept de famille qui est en train de basculer ici : le père n'est plus le géniteur mais celui qui élève l'enfant » affirme péremptoirement le docteur Pierre Simon. 1
L'expression « santé reproductive » est constamment utilisée depuis la conférence internationale du Caire en 1994, apparaissant comme un thème central et prioritaire du nouveau « paradigme » de l'Organisation Mondiale de la Santé (O.M.S.). Partant du principe que chacun est capable d'avoir une vie sexuelle responsable, on affirme que celle-ci doit être satisfaisante et sûre, que tous doivent avoir la liberté d'engendrer, d'en fixer le moment et de choisir les moyens à cet effet. A ce thème se trouve alors rattachés la « maternité sans risques », la planification familiale, la régulation de la fécondité par tous les moyens disponibles (y compris la stérilisation et l'avortement), la lutte contre l'avortement à risque, le droit des adolescents à l’information et à des services médicaux sans qu’interfèrent leurs parents... ainsi que tout ce qui relève de la protection infantile et maternelle et de la prévention du sida.
La philosophie du « gender » 2 vise à la disparition des sexes . La relation homme femme est considérée comme la première forme de la lutte des classes. Dans cette nouvelle dialectique, les femmes prennent en quelque sorte le relais des prolétaires, se « réappropriant » leur corps, utilisant les nouvelles techniques pour contrôler leur fécondité et se « libérer ». Les rôles respectifs du père et de la mère sont considérés comme issus de l'éducation et non de la nature, comme fabriqués par la société. Il ne s'agit donc pas de définir de nouveaux droits de la femme mais d'instaurer une culture ne laissant aucune place au mariage, à la maternité, à la famille enracinée... Poussant plus loin encore cette abstraction malfaisante, on a cherché, à Pékin notamment, à redéfinir le genre humain sans recourir aux catégories masculin-féminin trop liées à la notion de fécondité et donc à un moment dépassé de l'histoire. On a banni le terme de sexe pour le remplacer par celui de « genre ». L'individu n'est plus caractérisé par son sexe mais par l'usage qu'il en fait; tous les cas de figure de pratique sexuelle sont autorisés. Au cours de débats houleux, certains ont proposé cinq genres (homme, femme, homosexuel, homosexuelle, transsexuel). Le retour au bon sens dans la déclaration finale ne doit pas masquer cet aspect particulièrement grave de l'offensive féministe, toujours prête à reprendre ce combat démentiel. L'idéologie du genre ne trouve-t-elle pas une application dans le sens donné au mot « famille ». Les gender-feministes avaient tenté de remplacer « family » qui impose des rôles et des traditions par « household » (maisonnée), la mère de famille devenait « housecare » (gestionnaire de la maison). Si, là encore, ils n'ont pas abouti, ils ont cependant obtenu que « familles » ne s'écrive qu'au pluriel, afin de pouvoir désigner toutes les diverses « unions », hétérosexuelles, homosexuelles, monoparentales .
Le mondialisme a besoin de déraciner les hommes, d'en faire des apatrides manipulables ; pour cela il vise à détruire le sens de la patrie, de la nation. La corruption morale est le moyen le plus efficace pour détruire l'attachement aux valeurs traditionnelles qui font ce que l'homme est, et pour le transformer en un bien matériel. Il s'agit, en quelque sorte, de changer la nature humaine et, dans ce but, de détruire ce qui lui est le plus essentiel : la famille et le don de la vie. « La famille doit disparaître, car elle n'est pas un lieu de complémentarité, mais d'opposition. Avec elle disparaîtront les relations de parenté, de maternité, de paternité. L'homme sera réduit à la condition d'individu, moment éphémère soit de l'Etat soit du marché » 3 .
Nous sommes engagés dans un processus de mainmise sur le monde par un système en comparaison duquel le communisme pourrait bien n'avoir été qu'un épiphénomène. « C'est la plus grande entreprise d'aliénation de l'histoire... projet sans précédent de colonisation mentale généralisée d'un impérialisme délirant », écrit Mgr Schooyans. On comprend pourquoi le pape Benoît XVI s'exprime sur ces thèmes avec tant de gravité. Ses propos ne sont pas de simples rappels de morale : il défend l'homme dans sa nature même.
L'ONU et ses agences se sont attribué la compétence philosophique et morale, ainsi que l'autorité politique pour établir progressivement une véritable dictature idéologique. Le premier directeur de l'UNESCO 4 déclarait, en 1948 : « L'UNESCO devra se débarrasser de toute vision exclusivement ou principalement ultra terrestre (en se fondant) sur un humanisme mondial qui devra aussi être scientifique... Il n'y a rien d'irrévocable et d'éternel en éthique » 5 .
A l'origine, le mouvement a été conduit, principalement, par l'intermédiaire de l'OMS, de l'UNESCO et de l'UNICEF 6 . Dès le début des années 50, le Population council 7 est devenu le cerveau de ces activités onusiennes et l'I.P.P.F. 8 la cheville ouvrière, l'ensemble étant soutenu financièrement par des dizaines de fondations (Ford, Rockefeller, Edmond de Rotschild, Kettering, Agnelli...) et par des multinationales américaines. Jusqu'en 1965, le rôle de l'ONU a consisté essentiellement en l'établissement de prévisions et de projets politiques. En 1967, elle se dotait d'un organisme chargé de gérer les fonds nécessaires à la réalisation des projets, le FNUAP 9 , et en 1969 d'une Commission pour la population, financée par la Banque mondiale.
Les conférences internationales organisées par l'ONU et puissamment médiatisées - tout particulièrement celles de ces quinze dernières années - ont constitué des temps forts de la pression exercée pour une culture de mort.
Enfin, toutes ces manœuvres et tout le dispositif sont aujourd'hui largement soutenus et relayés par de nombreuses Organisations Non Gouvernementales (ONG).
L'UNICEF est la plus populaire des « filiales » de l'ONU. Créée en 1946, présente aujourd'hui dans plus de 130 pays, elle disposait en 1997 d'un budget annuel de plus d'un milliard de dollars. Elle sollicite chaque année la générosité des familles (cartes de vœux...) mais elle n'est pas ce que beaucoup croient ; une part importante de ses programmes financiers est consacrée à des politiques pro-abortives, stérilisatrices, anti-vie et anti-familiales . Refusant de servir de caution à cette organisation, le Vatican a annoncé en novembre 1996 qu'il suspendait sa contribution symbolique. Il a récemment renouvelé sa mise en garde.
La banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD), dite Banque mondiale, est le plus important donateur pour le développement sanitaire, auquel est inclus le contrôle des naissances, pour les pays de faibles ou moyens revenus. On pourrait multiplier les exemples de ses interventions. En Inde elle a recommandé et soutenu la stérilisation masculine ; en Thaïlande, elle a développé un programme de planning familial, en joignant l’humour à l’audace, selon ses propres termes : « il fallait briser les tabous qui entourent la régulation des naissances, concours de gonflage de préservatifs, loteries, kermesses ont servi d’occasion pour promouvoir dans la joie la cause du planning familial. Des marathons de vasectomies ont lieu le jour de la fête du travail et de la fête du roi… Les ménages qui déclarent pratiquer le planning familial peuvent louer des buffles à moitié prix ».
Le FNUAP 10 collecte des contributions volontaires des gouvernements (95 donateurs en 1996). Le Japon finance à lui seul près du cinquième des ressources, puis viennent les Pays-Bas, le Danemark et la Suède. La contribution de la France est modeste (au quinzième rang, avec 1,2 millions de dollars en 1998). On peut lire dans un de ses rapports : « la multiplication des services de planification familiale est… devenue un objectif prioritaire des programmes internationaux de développement, aussi bien comme une fin en soi que pour promouvoir d’autres finalités de développement » Pour ce faire, il « offre un large choix de méthodes contraceptives ».
L’O.M.S. s’estime investie d’un véritable pouvoir en matière de santé reproductive, thème qui dépasse le strict cadre de la santé. Elle a créé en 1995 une Division pour la famille, chargée d’intégrer programmes et services répondant aux besoins des femmes. Son partenariat avec la Banque mondiale est très étroit. Un de ses buts a été de profiter du 50ème anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme pour y faire figurer la santé reproductive (avec le droit à l’avortement), le droit à divers modèles de famille, la reconnaissance d’un statut pour les homosexuels… Ce projet, qui n’a pas abouti, était fermement soutenu par l’Union Européenne.
Nous ne pouvons, ici, montrer l’influence des conférences internationales ni mettre en évidence le rôle qu’ont joué à ces occasions les ONG. Chacun a notamment à l’esprit celles du Caire (1994) et de Pékin (1995). On a pu caractériser ces gigantesques réunions par trois mots : confusion, manipulation, mascarade. Certes, les déclarations finales ont pu éviter de reproduire les aspects les plus pervers des débats. Mais on aurait tort de ne voir dans ces kermesses que des gesticulations stériles. Les acteurs, utilisant les relais complaisants des media savent qu’ils sèment des idées qui demain germeront, si on les laisse faire. Un des objectifs est de marteler l’opinion publique de postulats ravageurs.
Nous emprunterons à Mgr Schooyans les éléments d’une conclusion relative à ces institutions de l’ONU 11 . Il souligne la volonté d’efficacité impitoyable et la détermination implacable manifestée dans les divers rapports de ces organismes. Faisant croire que la sécurité des individus comme des nations est menacée, ils s’emploient à justifier une stratégie de la peur. La concertation est bien réglée. Au PNUD échoit la responsabilité de préciser des buts (liés au marché mondial), au FNUAP, de définir la méthode (planification familiale). L’OMS met au point les produits devant servir la santé reproductive et l’UNICEF se charge du volet éducatif des politiques retenues.
Il ne faudrait pas cependant surestimer les forces de la subversion. On doit, par exemple, relever l’influence exercée par le Saint Siège lors des conférences. Ses interventions ont évité le pire et à New York 12 ont même amorcé un recul de la culture de mort : rapportant que le Vatican avait négocié avec succès chaque virgule, un journaliste du Monde concluait, dépité : « on a frôlé la catastrophe ».
La proclamation par l'ONU de 1994 comme Année internationale de la Famille était plus inquiétante que rassurante dés lors que son Secrétaire général, M. Boutros Boutros Galli, en fixait le thème autour de cette proposition : « il s'agit d'édifier la plus petite démocratie au cœur de la société ». Et c'est bien dans cet esprit « démocratique », au sens moderne du terme, qu'une conception individualiste, égalitariste de la famille était évoquée ; c'est également dans ce même esprit que le même Secrétaire général affirmait : « il n'y a pas une définition unique de la famille ni un seul modèle. Nous célébrons la famille sous toutes ses formes sociales et culturelles ». Le document initial de présentation de la conférence du Caire présentait alors pour objectifs : « Adopter des politiques et des lois reconnaissant et appuyant la pluralité des structures familiales en tenant compte notamment du grand nombre de ménages dirigés par des femmes. Eliminer toute forme de coercition et discrimination des politiques et pratiques relatives au mariage et à la procréation ».
De telles déclarations ne traduisent pas un simple souci de prise en compte d'une réalité que, par ailleurs, on déplorerait. Les véritables motivations des campagnes mondialistes sont idéologiques et s'articulent autour de trois thèmes principaux, avec des implications politiques, philosophiques, et religieuses : la modification de la conception de l'homme, la soumission totale de l'individu à l'Etat et le contrôle complet de la société. A la conception naturelle et chrétienne centrée sur la personne, les courants mondialistes substituent une vision centrée sur l'Humanité, dans laquelle se retrouvent les deux idéologies libérale (malthusienne, utilitariste et hédoniste) et socialiste (matérialiste et planificatrice), issues de la révolution. De cette alliance naît une véritable mafia voulant régenter la vie politique, économique, les media, la recherche scientifique, la technologie et finalement la morale et la religion.
Toutes ces motivations sont masquées par des prétextes ou des mythes. Ce fut, il y a quelques années, le mythe de la surpopulation, c'est aujourd'hui le prétexte de la santé ou de l'égalité hommes-femmes : la notion de « santé reproductive » et la philosophie égalitariste du « gender » servent à tout moment de références dans les déclarations onusiennes. Elles introduisent, en fait, une nouvelle morale qui dissocie la sexualité de la procréation et la procréation de la paternité. « C'est tout le concept de famille qui est en train de basculer ici : le père n'est plus le géniteur mais celui qui élève l'enfant » affirme péremptoirement le docteur Pierre Simon. 1
L'expression « santé reproductive » est constamment utilisée depuis la conférence internationale du Caire en 1994, apparaissant comme un thème central et prioritaire du nouveau « paradigme » de l'Organisation Mondiale de la Santé (O.M.S.). Partant du principe que chacun est capable d'avoir une vie sexuelle responsable, on affirme que celle-ci doit être satisfaisante et sûre, que tous doivent avoir la liberté d'engendrer, d'en fixer le moment et de choisir les moyens à cet effet. A ce thème se trouve alors rattachés la « maternité sans risques », la planification familiale, la régulation de la fécondité par tous les moyens disponibles (y compris la stérilisation et l'avortement), la lutte contre l'avortement à risque, le droit des adolescents à l’information et à des services médicaux sans qu’interfèrent leurs parents... ainsi que tout ce qui relève de la protection infantile et maternelle et de la prévention du sida.
La philosophie du « gender » 2 vise à la disparition des sexes . La relation homme femme est considérée comme la première forme de la lutte des classes. Dans cette nouvelle dialectique, les femmes prennent en quelque sorte le relais des prolétaires, se « réappropriant » leur corps, utilisant les nouvelles techniques pour contrôler leur fécondité et se « libérer ». Les rôles respectifs du père et de la mère sont considérés comme issus de l'éducation et non de la nature, comme fabriqués par la société. Il ne s'agit donc pas de définir de nouveaux droits de la femme mais d'instaurer une culture ne laissant aucune place au mariage, à la maternité, à la famille enracinée... Poussant plus loin encore cette abstraction malfaisante, on a cherché, à Pékin notamment, à redéfinir le genre humain sans recourir aux catégories masculin-féminin trop liées à la notion de fécondité et donc à un moment dépassé de l'histoire. On a banni le terme de sexe pour le remplacer par celui de « genre ». L'individu n'est plus caractérisé par son sexe mais par l'usage qu'il en fait; tous les cas de figure de pratique sexuelle sont autorisés. Au cours de débats houleux, certains ont proposé cinq genres (homme, femme, homosexuel, homosexuelle, transsexuel). Le retour au bon sens dans la déclaration finale ne doit pas masquer cet aspect particulièrement grave de l'offensive féministe, toujours prête à reprendre ce combat démentiel. L'idéologie du genre ne trouve-t-elle pas une application dans le sens donné au mot « famille ». Les gender-feministes avaient tenté de remplacer « family » qui impose des rôles et des traditions par « household » (maisonnée), la mère de famille devenait « housecare » (gestionnaire de la maison). Si, là encore, ils n'ont pas abouti, ils ont cependant obtenu que « familles » ne s'écrive qu'au pluriel, afin de pouvoir désigner toutes les diverses « unions », hétérosexuelles, homosexuelles, monoparentales .
Le mondialisme a besoin de déraciner les hommes, d'en faire des apatrides manipulables ; pour cela il vise à détruire le sens de la patrie, de la nation. La corruption morale est le moyen le plus efficace pour détruire l'attachement aux valeurs traditionnelles qui font ce que l'homme est, et pour le transformer en un bien matériel. Il s'agit, en quelque sorte, de changer la nature humaine et, dans ce but, de détruire ce qui lui est le plus essentiel : la famille et le don de la vie. « La famille doit disparaître, car elle n'est pas un lieu de complémentarité, mais d'opposition. Avec elle disparaîtront les relations de parenté, de maternité, de paternité. L'homme sera réduit à la condition d'individu, moment éphémère soit de l'Etat soit du marché » 3 .
Nous sommes engagés dans un processus de mainmise sur le monde par un système en comparaison duquel le communisme pourrait bien n'avoir été qu'un épiphénomène. « C'est la plus grande entreprise d'aliénation de l'histoire... projet sans précédent de colonisation mentale généralisée d'un impérialisme délirant », écrit Mgr Schooyans. On comprend pourquoi le pape Benoît XVI s'exprime sur ces thèmes avec tant de gravité. Ses propos ne sont pas de simples rappels de morale : il défend l'homme dans sa nature même.
L'ONU et ses agences se sont attribué la compétence philosophique et morale, ainsi que l'autorité politique pour établir progressivement une véritable dictature idéologique. Le premier directeur de l'UNESCO 4 déclarait, en 1948 : « L'UNESCO devra se débarrasser de toute vision exclusivement ou principalement ultra terrestre (en se fondant) sur un humanisme mondial qui devra aussi être scientifique... Il n'y a rien d'irrévocable et d'éternel en éthique » 5 .
A l'origine, le mouvement a été conduit, principalement, par l'intermédiaire de l'OMS, de l'UNESCO et de l'UNICEF 6 . Dès le début des années 50, le Population council 7 est devenu le cerveau de ces activités onusiennes et l'I.P.P.F. 8 la cheville ouvrière, l'ensemble étant soutenu financièrement par des dizaines de fondations (Ford, Rockefeller, Edmond de Rotschild, Kettering, Agnelli...) et par des multinationales américaines. Jusqu'en 1965, le rôle de l'ONU a consisté essentiellement en l'établissement de prévisions et de projets politiques. En 1967, elle se dotait d'un organisme chargé de gérer les fonds nécessaires à la réalisation des projets, le FNUAP 9 , et en 1969 d'une Commission pour la population, financée par la Banque mondiale.
Les conférences internationales organisées par l'ONU et puissamment médiatisées - tout particulièrement celles de ces quinze dernières années - ont constitué des temps forts de la pression exercée pour une culture de mort.
Enfin, toutes ces manœuvres et tout le dispositif sont aujourd'hui largement soutenus et relayés par de nombreuses Organisations Non Gouvernementales (ONG).
L'UNICEF est la plus populaire des « filiales » de l'ONU. Créée en 1946, présente aujourd'hui dans plus de 130 pays, elle disposait en 1997 d'un budget annuel de plus d'un milliard de dollars. Elle sollicite chaque année la générosité des familles (cartes de vœux...) mais elle n'est pas ce que beaucoup croient ; une part importante de ses programmes financiers est consacrée à des politiques pro-abortives, stérilisatrices, anti-vie et anti-familiales . Refusant de servir de caution à cette organisation, le Vatican a annoncé en novembre 1996 qu'il suspendait sa contribution symbolique. Il a récemment renouvelé sa mise en garde.
La banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD), dite Banque mondiale, est le plus important donateur pour le développement sanitaire, auquel est inclus le contrôle des naissances, pour les pays de faibles ou moyens revenus. On pourrait multiplier les exemples de ses interventions. En Inde elle a recommandé et soutenu la stérilisation masculine ; en Thaïlande, elle a développé un programme de planning familial, en joignant l’humour à l’audace, selon ses propres termes : « il fallait briser les tabous qui entourent la régulation des naissances, concours de gonflage de préservatifs, loteries, kermesses ont servi d’occasion pour promouvoir dans la joie la cause du planning familial. Des marathons de vasectomies ont lieu le jour de la fête du travail et de la fête du roi… Les ménages qui déclarent pratiquer le planning familial peuvent louer des buffles à moitié prix ».
Le FNUAP 10 collecte des contributions volontaires des gouvernements (95 donateurs en 1996). Le Japon finance à lui seul près du cinquième des ressources, puis viennent les Pays-Bas, le Danemark et la Suède. La contribution de la France est modeste (au quinzième rang, avec 1,2 millions de dollars en 1998). On peut lire dans un de ses rapports : « la multiplication des services de planification familiale est… devenue un objectif prioritaire des programmes internationaux de développement, aussi bien comme une fin en soi que pour promouvoir d’autres finalités de développement » Pour ce faire, il « offre un large choix de méthodes contraceptives ».
L’O.M.S. s’estime investie d’un véritable pouvoir en matière de santé reproductive, thème qui dépasse le strict cadre de la santé. Elle a créé en 1995 une Division pour la famille, chargée d’intégrer programmes et services répondant aux besoins des femmes. Son partenariat avec la Banque mondiale est très étroit. Un de ses buts a été de profiter du 50ème anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme pour y faire figurer la santé reproductive (avec le droit à l’avortement), le droit à divers modèles de famille, la reconnaissance d’un statut pour les homosexuels… Ce projet, qui n’a pas abouti, était fermement soutenu par l’Union Européenne.
Nous ne pouvons, ici, montrer l’influence des conférences internationales ni mettre en évidence le rôle qu’ont joué à ces occasions les ONG. Chacun a notamment à l’esprit celles du Caire (1994) et de Pékin (1995). On a pu caractériser ces gigantesques réunions par trois mots : confusion, manipulation, mascarade. Certes, les déclarations finales ont pu éviter de reproduire les aspects les plus pervers des débats. Mais on aurait tort de ne voir dans ces kermesses que des gesticulations stériles. Les acteurs, utilisant les relais complaisants des media savent qu’ils sèment des idées qui demain germeront, si on les laisse faire. Un des objectifs est de marteler l’opinion publique de postulats ravageurs.
Nous emprunterons à Mgr Schooyans les éléments d’une conclusion relative à ces institutions de l’ONU 11 . Il souligne la volonté d’efficacité impitoyable et la détermination implacable manifestée dans les divers rapports de ces organismes. Faisant croire que la sécurité des individus comme des nations est menacée, ils s’emploient à justifier une stratégie de la peur. La concertation est bien réglée. Au PNUD échoit la responsabilité de préciser des buts (liés au marché mondial), au FNUAP, de définir la méthode (planification familiale). L’OMS met au point les produits devant servir la santé reproductive et l’UNICEF se charge du volet éducatif des politiques retenues.
Il ne faudrait pas cependant surestimer les forces de la subversion. On doit, par exemple, relever l’influence exercée par le Saint Siège lors des conférences. Ses interventions ont évité le pire et à New York 12 ont même amorcé un recul de la culture de mort : rapportant que le Vatican avait négocié avec succès chaque virgule, un journaliste du Monde concluait, dépité : « on a frôlé la catastrophe ».
Michel Berger
1 Dans son livre De la vie avant toute chose (p.222). Le Dr. Simon a été à deux reprises grand maître de la Grande Loge de France.
2 Genre est une traduction approximative de gender.
3 Mgr Schooyans, L'Evangile face au désordre mondial p.44.
4 United Nations Educational Scientific and Cultural Organisation.
5 Extrait de UNESCO : son but et sa philosophie. Cité par Epiphanius p.310.
6 United Nations International Children's Emergency Fund.
7 Organisme des Etats Unis, fondé par John D. Rockefeller III, en 1952. Il est devenu très vite un centre propulseur de la contraception et de l'avortement ainsi que le collecteur de fonds pour ces activités.
8 International Planned Parenthood Federation (Fédération internationale de planification familiale). Le mouvement français pour le planning familial y est affilié depuis 1958.
9 Fonds des Nations Unies pour les Activités relatives à la Population.
10 Placé sous la surveillance du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD).
11 In La dérive totalitaire du libéralisme. Il serait nécessaire pour compléter cet article de montrer le rôle essentiel joué par les Etats Unis dans les instances que nous avons présentées, ainsi que celui des sociétés maçonniques.
12 Conférence « Pékin 5 » réunie sur le thème Femmes 2000, en juin 2000.
2 Genre est une traduction approximative de gender.
3 Mgr Schooyans, L'Evangile face au désordre mondial p.44.
4 United Nations Educational Scientific and Cultural Organisation.
5 Extrait de UNESCO : son but et sa philosophie. Cité par Epiphanius p.310.
6 United Nations International Children's Emergency Fund.
7 Organisme des Etats Unis, fondé par John D. Rockefeller III, en 1952. Il est devenu très vite un centre propulseur de la contraception et de l'avortement ainsi que le collecteur de fonds pour ces activités.
8 International Planned Parenthood Federation (Fédération internationale de planification familiale). Le mouvement français pour le planning familial y est affilié depuis 1958.
9 Fonds des Nations Unies pour les Activités relatives à la Population.
10 Placé sous la surveillance du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD).
11 In La dérive totalitaire du libéralisme. Il serait nécessaire pour compléter cet article de montrer le rôle essentiel joué par les Etats Unis dans les instances que nous avons présentées, ainsi que celui des sociétés maçonniques.
12 Conférence « Pékin 5 » réunie sur le thème Femmes 2000, en juin 2000.
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