Survol du Mondialisme

La mondialisation est un phénomène qui a toujours existé, et qui correspond aux échanges humains et aux moyens de se déplacer en fonction de l'évolution matérielle. Lors de l'Empire romain, on se déplaçait à pied, à cheval, et en bateau. Puis les moyens se sont développés, Christophe Colon est parti à la conquête du nouveau monde. C'était la mondialisation intercontinentale. Puis au 19e siècle, les communications se sont développées, les chemins de fer, etc. Puis, l'échange d'informations et de marchandises s'est développé. C'est un phénomène qui est naturel, et aujourd'hui, avec Internet et les moyens informatiques, on peut toucher tout le monde. C'est le développement des techniques, des sciences, des échanges, donc, la mondialisation, en elle-même, est naturelle.

En revanche, le mondialisme, n'est pas naturel en ce sens qu'il est une idéologie, et on parle même d'une mystique. Il y a une présentation matérielle du mondialisme par la volonté de réussir une gouvernance mondiale, et une monnaie mondiale, etc. Mais ces apparences matérielles ne sont que la conséquence d'un travail fait en amont d'une mystique d'unification de l'humanité, basée sur les principes d'une humanité indifférenciée, nomade, et sans racines. Le mondialisme rejette tout ce qui est tradition, classicisme, les choses ancrées dans le passé, la transmission de flambeau. C'est la négation des identités. Le projet est de faire de l'homme un être indifférencié, interchangeable, productif, et consommateur.

Tout le programme du mondialisme est sorti en 1931 dans le livre Le meilleur des mondes d'Aldous Huxley. Un ouvrage soi-disant de science-fiction, mais qui n'en est pas en réalité. On y trouve un état mondial, avec des blocs continentaux unifiés, et dirigé par un grand administrateur pour chaque continent. Le dirigeant européen porte un nom arabe et français (Moustapha Meunier). Donc ni purement français, ni purement arabe, c'est un produit hors-sol du système, et indifférencié. Donc on y présente un idéal d'état mondial avec une humanité subdivisée en cinq catégories selon leur intelligence, manipulée génétiquement. Ce livre est un programme politique. Le livre structure le grand complot (les complots existent, comme pour l'affaire JFK, dont on ignore les commanditaires).

Les documents de la Commission européenne, les documents de l'Unesco, les rapports du Parlement européen, nous démontrent qu'on parle maintenant d'une conspiration à ciel ouvert. Les preuves sont là, pour les curieux, qu'une élite est derrière tout ce qui se trame. Rien que les preuves aboutissent à dire qu'il y a une volonté d'en venir à un monde indifférencié.

L'auteur Aldous Huxley appartenait à la haute bourgeoisie anglo-saxonne, qui était pour un état mondial, et pour l'eugénisme (sélection, formatage des êtres humains). Le frère de Huxley, Julian, est devenu le premier président de l'Unesco, un organisme pour l'éducation, l'éducation permettant de formater les esprits d'une certain manière, en présentant une information qui va dans leur sens.

Autre point : le WWF, soit le World Wide Fund qui est pour la nature, l'eau pure, l'air respirable, etc. Une chose en soi normale. Qui est le fondateur ? Toujours Julian Huxley. Pourquoi cet organisme ? Dans le but new age d'une divinisation de la nature sous le terme Gaïa, mère-nature, telle qu'on peut la voir dans le film Avatar. Exemple type d'une tribu qui a pour dieu un arbre... Il y a cette volonté d'inversion, de faire disparaître les religions, en particulier le catholicisme, et dès Vatican 2, dans l'encyclique de Jean 23, Pacem in Terris, on parle d'un état mondial (pas avec ce terme, mais les phrases utilisées vont dans ce sens). Et qui a été le premier president de la WWF ? Le mari de la reine Juliana des Pays Bas, le prince Bernhard, qui a aussi été le président du premier Bilderberg, autre institut mondialiste. On retrouve toujours des liens soient familiaux, soient processionnels, et c'est officiel (le site WWF liste ses présidents). Les familles royales anglaise et hollandaise sont richissimes et liées au mondialisme. Le cousin d'Elizabeth II, Michael de Kent, est le grand patron de la franc-maçonnerie anglaise.

Dans l'imaginaire, est-ce que la franc-maçonnerie dirige tout ? On peut établir un parallele, mais avant, voyons les origines de la franc-maçonnerie.

La franc-maçonnerie est née officiellement en 1717. La première loge se trouve en Angleterre, et elle est fondée par deux anglais protestants, James Anderson et Jean Theophile Desaguliers (qui a fuit la France, a été naturalisé anglais, puis devenu protestant).

Le cœur de l'idéologie maçonnique repose sur trois points :

1) le nominalisme : chacun possède sa vérité. Et c'est une vérité évolutive, ce qu'on pense aujourd'hui est différent de ce qu'on pensera dans 6 mois, 1 an, deux ans. Dans la réalité catholique, on dit qu'il y a des vérités éternelles qui ne bougent pas.

2) le second point est le naturalisme : le catholicisme parle de Jésus Messie ressuscité et c'est une vérité absolue, une révélation. Le naturalisme maçonnique dit qu'il n'y a aucune explication scientifique, prouvant par A + B que ce Christ est le Messie, qu'il est né d'une vierge, etc. Le naturalisme a une vision purement technique, médicale, scientifique, qui rejette le surnaturel et qui, pour le catholicisme, dit que les choses ne peuvent s'expliquer matériellement, scientifiquement.

3) Le troisième point est la primauté de l'homme : l'homme est au centre de tout. Dans le catholicisme, Dieu arrive en premier, et l'homme est second.

Dans le mouvement maçonnique, il y a eu des loges dissidentes, catégorisées par certains hommes. Par exemple, le communisme est une branche maçonnique protestante catégorisée dans le prolétaire, le social, le monde ouvrier. Le nazisme est une branche protestante qui s'est catégorisée dans l'Arien, le Germain et ses subdivisions.

La république universelle est un travail de loge. Les trois points convergent vers un but qui est l'unité mondiale, un homme indifférencié, et une grande tentative de créer Babel. Babel qui donne l'impression de gagner, mais qui sera un échec, comme la première Babel. L'origine de cette Babel est religieuse, mystique, on pourrait dire satanique. Dans le monde antique, le premier chef d'état à l'esprit mondialiste, s'appelait Nemrod. Il est à l'origine de la tentative de construction de la tour de Babel (tronquée au sommet, comme le Parlement européen). Il y a une continuité de pensée. Dans l'histoire, Nemrod a été puni par Dieu, lui qui se croyait tout-puissant, tué par un moustique, entré dans son nez, et qui lui a donné des maux de crânes horribles, dont il est mort. L'être le plus faible, le moustique, met à terre la démesure d'un homme qui voulait surpasser Dieu.