Et si on ouvrait un fil sur la souffrance
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Re: Et si on ouvrait un fil sur la souffrance
C'est par la douleur que nous apprenons à grandir jour après jour.
Si ce n'était pas le pape François qui l'avait dit je dirai qu'il n'y a que quelqu'un qui n'a pas connu en lui la souffrance qui peut dire une chose pareille
je sais de quoi je parle, j'étais infirmier d'hopital et je souffre moi-même physiquement, croyez moi ça fait quelque jour que je souffrais de plus en plus endépit des antalgiques et quand l'expulsion inattendue d'un caillot m'a apporté un soulagement instantanné je n'ai pas dit "dommage" ni demandé "encore" peut ête que le reste de mon après midi et ma nuit seront plus doux.
La douleur et les épreuves de la vie sont l'occasion de nous connaître au plus profond de l'âme et de comprendre nos limites,
j'ai lu il y a deux ou trois ans que le pape François avait confié sa peur de la souffrance, de ne pas pouvoir l'affronter, un truc comme ça, ça rassure, il y conait quelque chose, si je me souviens bien il n'a plus qu'un poumon, l'autre ayant été mis hors service en Argentine quand il s'était trouvé en dommage collatéral dans une fusillade de trafiquants si je me rappelle
jusqu'à ce que nous arrivions à nous demander :
faut-il vraiment qu'il y ait encore du sang versé
pour que notre orgueil blessé et mis en échec reconnaisse sa défaite ?
en ses quelques mots il exprime tout le mystère de la souffrance, une acceptation dans la dignité mais qui n'existe que par notre refus d'aimer
Si ce n'était pas le pape François qui l'avait dit je dirai qu'il n'y a que quelqu'un qui n'a pas connu en lui la souffrance qui peut dire une chose pareille
je sais de quoi je parle, j'étais infirmier d'hopital et je souffre moi-même physiquement, croyez moi ça fait quelque jour que je souffrais de plus en plus endépit des antalgiques et quand l'expulsion inattendue d'un caillot m'a apporté un soulagement instantanné je n'ai pas dit "dommage" ni demandé "encore" peut ête que le reste de mon après midi et ma nuit seront plus doux.
La douleur et les épreuves de la vie sont l'occasion de nous connaître au plus profond de l'âme et de comprendre nos limites,
j'ai lu il y a deux ou trois ans que le pape François avait confié sa peur de la souffrance, de ne pas pouvoir l'affronter, un truc comme ça, ça rassure, il y conait quelque chose, si je me souviens bien il n'a plus qu'un poumon, l'autre ayant été mis hors service en Argentine quand il s'était trouvé en dommage collatéral dans une fusillade de trafiquants si je me rappelle
jusqu'à ce que nous arrivions à nous demander :
faut-il vraiment qu'il y ait encore du sang versé
pour que notre orgueil blessé et mis en échec reconnaisse sa défaite ?
en ses quelques mots il exprime tout le mystère de la souffrance, une acceptation dans la dignité mais qui n'existe que par notre refus d'aimer
Ami de Saint Bernard- Combat l'antechrist
- Messages : 2497
Inscription : 28/06/2010
Re: Et si on ouvrait un fil sur la souffrance
Paroles de Padre Pio sur la douleur, et il en connaissait un rayon !
"Le cœur peut être de pierre, puis de chair, et enfin divin.
C'est dans la douleur que l'amour se fortifie...grâce à l'amour on parvient à la douleur. Nous sommes nés pour souffrir."
Un fils spirituel : "Que dois-je demander à Jésus, l'Amour ?
Oui, demande-Lui de souffrir par amour. Avant d'entrer dans sa gloire, Jésus a dû beaucoup pâtir. Suivons son exemple."
Sur sa propre expérience de crucifié (paroles recueillies par ses fils et filles spirituelles)
"Est-ce que votre coeur est blessé en direction de la plaie du côté ?
- Oui il l'est encore, ne le sais-tu pas ?
Mon Père, comment pouvons-nous connaître votre Passion ?
- Tout en connaissant la Passion de Jésus : tu y verras la mienne.
Mon Père, est-ce que vous agonisez comme Jésus dans le Jardin ?
- Bien sûr
L'Ange aussi vient-il vous consoler tout comme il le fit avec Jésus ?
Oui
Quel Fiat (qu'il en soit ainsi) prononcez-vous ?
De souffrir et toujours souffrir pour les frères en exil et pour son règne.
Mon Père lorsque la nuit on vous flagelle, êtes-vous seul, ou y a t-il quelqu'un avec vous ?
- La Vierge Sainte m'assiste ; le Paradis tout entier est présent.
Jésus m'a fait comprendre que vous souffrez aussi à cause de la couronne d'épines ?
- Si ce n'était pas ainsi, mon immolation ne serait pas complète.
Mon Père, est-ce que vous portez les épines sur le front ou tout autour de la tête ?
- Tout autour de ma tête.
Mon Père, votre couronne de combien d'épines est-elle faite ?...Trente ?
- Oui
Mon Père, je supppose que votre couronne soit faite non pas de trente mais plutôt de trois cents épines.
- Mais t'étonnes-tu tellement pour un zéro ! D'ailleurs trente n'est-il pas contenu en trois cents ?
Mon Père, est-ce que vous souffrez tout ce que Jésus a souffert le long du Chemin de Croix ?
- Mais oui que je l'endure ! Toutefois comment égaler les souffrances du Maître Divin ?
Qui est votre Cyrénéen et votre Véronique ?
- Jésus, Lui-même.
Le prophète sicilien qui il y a un siècle, parla de notre temps, avait raison quand il dit : Le lit de ce petit frère sera un lieu de carnage ! Le saint homme vous a peint avec précision et réalisme. Vous n'êtes que plaies et blessures. Il n'y a aucune partie de votre corps qui en est exempte. Votre chemise et vos chaussettes en sont la preuve tangible et évidente.
- Rends grâces au Seigneur et tais-toi.
Tant d'années ont passées sans que je n'eusse pas connu tes souffrances indescriptibles !
- Songe plutôt aux souffrances de Jésus.
Combien de plaies avez-vous ?
- Et qui peut les compter ?
Des plaies sur d'autres plaies.
- Oui, c'est exact. C'est bien ainsi.
Mon Dieu, cela est de trop ! Mon Père vous êtes le bourreau de vous-même !
- N'aie aucune crainte et sois dans la joie. Je n'aime pas la souffrance comme telle, non ! mais pour tous les fruits qu'elle m'apporte. Elle glorifie Dieu et sauve les frères. Que puis-je désirer davantage ?
Mon Père, combien souffrez-vous ?
- Toujours, mon fils.
Mon Père, avez-vous toujours souffert ?
- Dès que j'étais dans le sein de ma mère.
Mon Père, combien souffrez-vous ?
- De même que celui qui se met sur son dos le poids de l'humanité tout entière.
Vous m'avez dit que vous avez souffert depuis les premiers mois de votre existence. Comment se peut-il qu'un homme se rappelle tous les faits qui se sont passés pendant sa première enfance ?
- Est-ce que tu en doutes ? Lorsque j'étais tout petit dans mon berceau et que ma mère éteignait la lumière le soir, je me mettais à pleurer fortement parce que des monstres se dressaient tout autour de moi. Dès que ma mère allumait le feu de nouveau, je cessais de pleurer.
J'estime que vous êtes né un saint.
- Qu'en sais-je ?
Est-ce que les pécheurs vous tirent les cheveux tout comme à Jésus ?
- Ils me brisent les os aussi.
La nuit ils vous massacrent. Quand vous mourez, la Vierge est-elle tout près de vous ?
- Oui, tout le Paradis est là !
Votre réponse a soulagé mon coeur.
- Oui, nous avons tant de temps devant nous.
Votre toux atroce qui déchire votre poitrine, passez-la moi, mon Père ?
- Jamais de la vie, je n'offre à personne les bijoux de l'Époux. Et puis j'en souffrirais tellement de vous voir souffrir.
Mon Père, le supplice des saints martyrs ne durait que quelques jours, mais le vôtre ne se termine jamais.
- Et toi, n'en remercies-tu pas le Seigneur ?
Mais je vous ai vu tout couvert de plaies depuis vos pieds jusqu'à la tête ?
Oui et s'il n'y a plus de place, nous demanderons à Jésus qu'Il mette encore des plaies sur celles que j'ai déjà.
Ah ! je ne sais pas s'il vaut mieux que je vous souhaite la vie ou la mort !
- Demande à Jésus qu'Il me fasse vivre tout le temps qu'Il lui plaira, même jusqu'au dernier jour de ce monde, pourvu qu'Il ne me rende pas impuissant.
Mon Père j'ai rêvé de vous embrassant avec effusion d'amour une grande croix à l'autel.
- Prie pour celui qui porte la croix pour tous.
J'ai bien compris que vous souffrez beaucoup et toujours parce que vous vous êtes offert à Dieu non seulement pour l'Italie mais l'humanité tout entière.
- Et oui ! Il fallait qu'il y eût un fou, il le fallait bien...
La nuit vous vous tordez comme un ver sur la croix à cause des douleurs du crucifiement, tandis que moi je dors.
- Mais qui t'a dit cela ? Es-tu un devin ?
Mon Père, quelle est la plaie la plus douloureuse ?
- Tu veux savoir de trop. Ce sont les plaies du coeur et des pieds.
Mon Père, quelle est la souffrance que vous endurez pendant la sainte messe ?
- N'y pense pas. Pendant la messe c'est tout un crescendo de souffrances jusqu'à la fin.
A quelles heures de la journée souffrez-vous le plus ?
- Lors de la célébration de la Sainte Messse.
Est-ce que vous endurez toutes les souffrances de la Passion de Jésus sur la Croix continuellement ?
- Oui...par sa bonté et bienveillance, autant qu'il est possible à une créature humaine.
Et comment faites-vous à travailler malgré tant de douleurs ?
- Je ne trouve de repos que sur la Croix.
Est-ce que nous vous verrons crucifié au paradis mon Père ?
- Pour votre plus grande gloire.
Mon Père, à quelles heures de la journée souffrez-vous le plus ?
- A toutes les heures
Je ne vous comprends plus...vous êtes une source inépuisable d'amour. Mais dites-le moi, je vous en supplie, qui êtes-vous ?
- Je suis le tourment des âmes ! Un feu qui consume.
J'aimerais bien rêver une fois de votre coeur transpercé.
- Mais que suis-je ? Mon être n'est que coeur. Et tu me demandes une partie alors que tu as le tout !
Vous avez dit à vos premières filles spirituelles que votre mort surviendra dans l'effroi ? Pourquoi ?
(Il ne donna aucune réponse)
Mon Père, lorsque vous quitterez la terre pour rejoindre le ciel, sur qui poserez-vous votre dernier regard ?
- Sur mes frères en exil.
Le 5 août est un jour cher à votre coeur : c'est l'anniversaire de votre transverbération.
A quelle heure s'est-elle produite ?
- Le soir.
Mon Père, par vos souffrances en union avec la Vierge, vous préparez le Règne de Jésus.
- Prie donc qu'il arrive bientôt
Aidez-moi à endurer avec générosité les souffrances, du moins celles que m'envoie le Seigneur.
- Oui, rappelle-toi que si nous faisons compagnie à Jésus dans la douleur, nous serons avec Lui dans sa gloire qui n'aura pas de fin.
Je vous aime tellement, voilà pourquoi je suis chagrinée de vous voir souffrir. Je crois que Jésus ne sache plus où vous frapper.
- Ne t'inquiètes pas. C'est moi qui demande toujours d'autres souffrances. Ce n'est que sur la croix que je trouve mon repos.
Je n'ai pas tort de dire que vous êtes l'Agneau de Dieu...
- C'est ainsi. N'es-tu pas contente ?
C'était le 12 décembre 1958 : Padre Pio était alors sourd à son oreille droite...
- ...Ne t'en fais pas.; mon mal est d'ordre moral. Ce sont les pécheurs qui déchirent mon âme parce qu'ils ne veulent pas se convertir.
Mon Père, quand est-ce que vous souffrez le plus ?
- Je souffre toujours, sans aucun arrêt. Mais c'est à l'autel que je souffre le plus : c'est là mon calvaire.
Comment allez-vous mon Père ?
- Je souffre de l'abandon de Dieu et des hommes. Je me sens opprimé physiquement et moralement, mais notamment moralement. Prie beaucoup pour moi. (24/06/1921)
Mon Père, dormez-vous la nuit ?
- Votre sommeil d'une journée me suffit pour une année tout entière.
Mon Père, pourquoi êtes-vous tellement triste ?
- Pour les offenses que l'on fait à Dieu ! Pour la perdition des âmes.
Mon Père, quelle est votre mission ?
- Vaincre tout et tous par l'amour."
"Le cœur peut être de pierre, puis de chair, et enfin divin.
C'est dans la douleur que l'amour se fortifie...grâce à l'amour on parvient à la douleur. Nous sommes nés pour souffrir."
Un fils spirituel : "Que dois-je demander à Jésus, l'Amour ?
Oui, demande-Lui de souffrir par amour. Avant d'entrer dans sa gloire, Jésus a dû beaucoup pâtir. Suivons son exemple."
Sur sa propre expérience de crucifié (paroles recueillies par ses fils et filles spirituelles)
"Est-ce que votre coeur est blessé en direction de la plaie du côté ?
- Oui il l'est encore, ne le sais-tu pas ?
Mon Père, comment pouvons-nous connaître votre Passion ?
- Tout en connaissant la Passion de Jésus : tu y verras la mienne.
Mon Père, est-ce que vous agonisez comme Jésus dans le Jardin ?
- Bien sûr
L'Ange aussi vient-il vous consoler tout comme il le fit avec Jésus ?
Oui
Quel Fiat (qu'il en soit ainsi) prononcez-vous ?
De souffrir et toujours souffrir pour les frères en exil et pour son règne.
Mon Père lorsque la nuit on vous flagelle, êtes-vous seul, ou y a t-il quelqu'un avec vous ?
- La Vierge Sainte m'assiste ; le Paradis tout entier est présent.
Jésus m'a fait comprendre que vous souffrez aussi à cause de la couronne d'épines ?
- Si ce n'était pas ainsi, mon immolation ne serait pas complète.
Mon Père, est-ce que vous portez les épines sur le front ou tout autour de la tête ?
- Tout autour de ma tête.
Mon Père, votre couronne de combien d'épines est-elle faite ?...Trente ?
- Oui
Mon Père, je supppose que votre couronne soit faite non pas de trente mais plutôt de trois cents épines.
- Mais t'étonnes-tu tellement pour un zéro ! D'ailleurs trente n'est-il pas contenu en trois cents ?
Mon Père, est-ce que vous souffrez tout ce que Jésus a souffert le long du Chemin de Croix ?
- Mais oui que je l'endure ! Toutefois comment égaler les souffrances du Maître Divin ?
Qui est votre Cyrénéen et votre Véronique ?
- Jésus, Lui-même.
Le prophète sicilien qui il y a un siècle, parla de notre temps, avait raison quand il dit : Le lit de ce petit frère sera un lieu de carnage ! Le saint homme vous a peint avec précision et réalisme. Vous n'êtes que plaies et blessures. Il n'y a aucune partie de votre corps qui en est exempte. Votre chemise et vos chaussettes en sont la preuve tangible et évidente.
- Rends grâces au Seigneur et tais-toi.
Tant d'années ont passées sans que je n'eusse pas connu tes souffrances indescriptibles !
- Songe plutôt aux souffrances de Jésus.
Combien de plaies avez-vous ?
- Et qui peut les compter ?
Des plaies sur d'autres plaies.
- Oui, c'est exact. C'est bien ainsi.
Mon Dieu, cela est de trop ! Mon Père vous êtes le bourreau de vous-même !
- N'aie aucune crainte et sois dans la joie. Je n'aime pas la souffrance comme telle, non ! mais pour tous les fruits qu'elle m'apporte. Elle glorifie Dieu et sauve les frères. Que puis-je désirer davantage ?
Mon Père, combien souffrez-vous ?
- Toujours, mon fils.
Mon Père, avez-vous toujours souffert ?
- Dès que j'étais dans le sein de ma mère.
Mon Père, combien souffrez-vous ?
- De même que celui qui se met sur son dos le poids de l'humanité tout entière.
Vous m'avez dit que vous avez souffert depuis les premiers mois de votre existence. Comment se peut-il qu'un homme se rappelle tous les faits qui se sont passés pendant sa première enfance ?
- Est-ce que tu en doutes ? Lorsque j'étais tout petit dans mon berceau et que ma mère éteignait la lumière le soir, je me mettais à pleurer fortement parce que des monstres se dressaient tout autour de moi. Dès que ma mère allumait le feu de nouveau, je cessais de pleurer.
J'estime que vous êtes né un saint.
- Qu'en sais-je ?
Est-ce que les pécheurs vous tirent les cheveux tout comme à Jésus ?
- Ils me brisent les os aussi.
La nuit ils vous massacrent. Quand vous mourez, la Vierge est-elle tout près de vous ?
- Oui, tout le Paradis est là !
Votre réponse a soulagé mon coeur.
- Oui, nous avons tant de temps devant nous.
Votre toux atroce qui déchire votre poitrine, passez-la moi, mon Père ?
- Jamais de la vie, je n'offre à personne les bijoux de l'Époux. Et puis j'en souffrirais tellement de vous voir souffrir.
Mon Père, le supplice des saints martyrs ne durait que quelques jours, mais le vôtre ne se termine jamais.
- Et toi, n'en remercies-tu pas le Seigneur ?
Mais je vous ai vu tout couvert de plaies depuis vos pieds jusqu'à la tête ?
Oui et s'il n'y a plus de place, nous demanderons à Jésus qu'Il mette encore des plaies sur celles que j'ai déjà.
Ah ! je ne sais pas s'il vaut mieux que je vous souhaite la vie ou la mort !
- Demande à Jésus qu'Il me fasse vivre tout le temps qu'Il lui plaira, même jusqu'au dernier jour de ce monde, pourvu qu'Il ne me rende pas impuissant.
Mon Père j'ai rêvé de vous embrassant avec effusion d'amour une grande croix à l'autel.
- Prie pour celui qui porte la croix pour tous.
J'ai bien compris que vous souffrez beaucoup et toujours parce que vous vous êtes offert à Dieu non seulement pour l'Italie mais l'humanité tout entière.
- Et oui ! Il fallait qu'il y eût un fou, il le fallait bien...
La nuit vous vous tordez comme un ver sur la croix à cause des douleurs du crucifiement, tandis que moi je dors.
- Mais qui t'a dit cela ? Es-tu un devin ?
Mon Père, quelle est la plaie la plus douloureuse ?
- Tu veux savoir de trop. Ce sont les plaies du coeur et des pieds.
Mon Père, quelle est la souffrance que vous endurez pendant la sainte messe ?
- N'y pense pas. Pendant la messe c'est tout un crescendo de souffrances jusqu'à la fin.
A quelles heures de la journée souffrez-vous le plus ?
- Lors de la célébration de la Sainte Messse.
Est-ce que vous endurez toutes les souffrances de la Passion de Jésus sur la Croix continuellement ?
- Oui...par sa bonté et bienveillance, autant qu'il est possible à une créature humaine.
Et comment faites-vous à travailler malgré tant de douleurs ?
- Je ne trouve de repos que sur la Croix.
Est-ce que nous vous verrons crucifié au paradis mon Père ?
- Pour votre plus grande gloire.
Mon Père, à quelles heures de la journée souffrez-vous le plus ?
- A toutes les heures
Je ne vous comprends plus...vous êtes une source inépuisable d'amour. Mais dites-le moi, je vous en supplie, qui êtes-vous ?
- Je suis le tourment des âmes ! Un feu qui consume.
J'aimerais bien rêver une fois de votre coeur transpercé.
- Mais que suis-je ? Mon être n'est que coeur. Et tu me demandes une partie alors que tu as le tout !
Vous avez dit à vos premières filles spirituelles que votre mort surviendra dans l'effroi ? Pourquoi ?
(Il ne donna aucune réponse)
Mon Père, lorsque vous quitterez la terre pour rejoindre le ciel, sur qui poserez-vous votre dernier regard ?
- Sur mes frères en exil.
Le 5 août est un jour cher à votre coeur : c'est l'anniversaire de votre transverbération.
A quelle heure s'est-elle produite ?
- Le soir.
Mon Père, par vos souffrances en union avec la Vierge, vous préparez le Règne de Jésus.
- Prie donc qu'il arrive bientôt
Aidez-moi à endurer avec générosité les souffrances, du moins celles que m'envoie le Seigneur.
- Oui, rappelle-toi que si nous faisons compagnie à Jésus dans la douleur, nous serons avec Lui dans sa gloire qui n'aura pas de fin.
Je vous aime tellement, voilà pourquoi je suis chagrinée de vous voir souffrir. Je crois que Jésus ne sache plus où vous frapper.
- Ne t'inquiètes pas. C'est moi qui demande toujours d'autres souffrances. Ce n'est que sur la croix que je trouve mon repos.
Je n'ai pas tort de dire que vous êtes l'Agneau de Dieu...
- C'est ainsi. N'es-tu pas contente ?
C'était le 12 décembre 1958 : Padre Pio était alors sourd à son oreille droite...
- ...Ne t'en fais pas.; mon mal est d'ordre moral. Ce sont les pécheurs qui déchirent mon âme parce qu'ils ne veulent pas se convertir.
Mon Père, quand est-ce que vous souffrez le plus ?
- Je souffre toujours, sans aucun arrêt. Mais c'est à l'autel que je souffre le plus : c'est là mon calvaire.
Comment allez-vous mon Père ?
- Je souffre de l'abandon de Dieu et des hommes. Je me sens opprimé physiquement et moralement, mais notamment moralement. Prie beaucoup pour moi. (24/06/1921)
Mon Père, dormez-vous la nuit ?
- Votre sommeil d'une journée me suffit pour une année tout entière.
Mon Père, pourquoi êtes-vous tellement triste ?
- Pour les offenses que l'on fait à Dieu ! Pour la perdition des âmes.
Mon Père, quelle est votre mission ?
- Vaincre tout et tous par l'amour."
Dernière édition par Isabelle-Marie le Mar 25 Sep - 19:12, édité 1 fois
Isabelle-Marie- CONSEILLER DU PEUPLE DE LA PAIX
- Messages : 8725
Localisation : France
Inscription : 15/07/2016
Re: Et si on ouvrait un fil sur la souffrance
Merci chère Isabelle-Marie de nous donner vos sources, cela m'intéresse beaucoup, surtout sur la deuxième partie que vous citez : Sur sa propre expérience de crucifié (paroles recueillies par ses fils et filles spirituelles)Isabelle-Marie a écrit:Paroles de Padre Pio sur la douleur, et il en connaissait un rayon !
"Le cœur peut être de pierre, puis de chair, et enfin divin.
C'est dans la douleur que l'amour se fortifie...grâce à l'amour on parvient à la douleur. Nous sommes nés pour souffrir."
Un fils spirituel : "Que dois-je demander à Jésus, l'Amour ?
Oui, demande-Lui de souffrir par amour. Avant d'entrer dans sa gloire, Jésus a dû beaucoup pâtir. Suivons son exemple."
Sur sa propre expérience de crucifié (paroles recueillies par ses fils et filles spirituelles)
"Est-ce que votre coeur est blessé en direction de la plaie du côté ?
- Oui il l'est encore, ne le sais-tu pas ?
Mon Père, comment pouvons-nous connaître votre Passion ?
- Tout en connaissant la Passion de Jésus : tu y verras la mienne.
Mon Père, est-ce que vous agonisez comme Jésus dans le Jardin ?
- Bien sûr
L'Ange aussi vient-il vous consoler tout comme il le fit avec Jésus ?
Oui
Quel Fiat (qu'il en soit ainsi) prononcez-vous ?
De souffrir et toujours souffrir pour les frères en exil et pour son règne.
Mon Père lorsque la nuit on vous flagelle, êtes-vous seul, ou y a t-il quelqu'un avec vous ?
- La Vierge Sainte m'assiste ; le Paradis tout entier est présent.
Jésus m'a fait comprendre que vous souffrez aussi à cause de la couronne d'épines ?
- Si ce n'était pas ainsi, mon immolation ne serait pas complète.
Mon Père, est-ce que vous portez les épines sur le front ou tout autour de la tête ?
- Tout autour de ma tête.
Mon Père, votre couronne de combien d'épines est-elle faite ?...Trente ?
- Oui
Mon Père, je supppose que votre couronne soit faite non pas de trente mais plutôt de trois cents épines.
- Mais t'étonnes-tu tellement pour un zéro ! D'ailleurs trente n'est-il pas contenu en trois cents ?
Mon Père, est-ce que vous souffrez tout ce que Jésus a souffert le long du Chemin de Croix ?
- Mais oui que je l'endure ! Toutefois comment égaler les souffrances du Maître Divin ?
Qui est votre Cyrénéen et votre Véronique ?
- Jésus, Lui-même.
Le prophète sicilien qui il y a un siècle, parla de notre temps, avait raison quand il dit : Le lit de ce petit frère sera un lieu de carnage ! Le saint homme vous a peint avec précision et réalisme. Vous n'êtes que plaies et blessures. Il n'y a aucune partie de votre corps qui en est exempte. Votre chemise et vos chaussettes en sont la preuve tangible et évidente.
- Rends grâces au Seigneur et tais-toi.
Tant d'années ont passées sans que je n'eusse pas connu tes souffrances indescriptibles !
- Songe plutôt aux souffrances de Jésus.
Combien de plaies avez-vous ?
- Et qui peut les compter ?
Des plaies sur d'autres plaies.
- Oui, c'est exact. C'est bien ainsi.
Mon Dieu, cela est de trop ! Mon Père vous êtes le bourreau de vous-même !
- N'aie aucune crainte et sois dans la joie. Je n'aime pas la souffrance comme telle, non ! mais pour tous les fruits qu'elle m'apporte. Elle glorifie Dieu et sauve les frères. Que puis-je désirer davantage ?
Mon Père, combien souffrez-vous ?
- Toujours, mon fils.
Mon Père, avez-vous toujours souffert ?
- Dès que j'étais dans le sein de ma mère.
Mon Père, combien souffrez-vous ?
- De même que celui qui se met sur son dos le poids de l'humanité tout entière.
Vous m'avez dit que vous avez souffert depuis les premiers mois de votre existence. Comment se peut-il qu'un homme se rappelle tous les faits qui se sont passés pendant sa première enfance ?
- Est-ce que tu en doutes ? Lorsque j'étais tout petit dans mon berceau et que ma mère éteignait la lumière le soir, je me mettais à pleurer fortement parce que des monstres se dressaient tout autour de moi. Dès que ma mère allumait le feu de nouveau, je cessais de pleurer.
J'estime que vous êtes né un saint.
- Qu'en sais-je ?
Est-ce que les pécheurs vous tirent les cheveux tout comme à Jésus ?
- Ils me brisent les os aussi.
La nuit ils vous massacrent. Quand vous mourez, la Vierge est-elle tout près de vous ?
- Oui, tout le Paradis est là !
Votre réponse a soulagé mon coeur.
- Oui, nous avons tant de temps devant nous.
Votre toux atroce qui déchire votre poitrine, passez-la moi, mon Père ?
- Jamais de la vie, je n'offre à personne les bijoux de l'Époux. Et puis j'en souffrirais tellement de vous voir souffrir.
Mon Père, le supplice des saints martyrs ne durait que quelques jours, mais le vôtre ne se termine jamais.
- Et toi, n'en remercies-tu pas le Seigneur ?
Mais je vous ai vu tout couvert de plaies depuis vos pieds jusqu'à la tête ?
Oui et s'il n'y a plus de place, nous demanderons à Jésus qu'Il mette encore des plaies sur celles que j'ai déjà.
Ah ! je ne sais pas s'il vaut mieux que je vous souhaite la vie ou la mort !
- Demande à Jésus qu'Il me fasse vivre tout le temps qu'Il lui plaira, même jusqu'au dernier jour de ce monde, pourvu qu'Il ne me rende pas impuissant.
Mon Père j'ai rêvé de vous embrassant avec effusion d'amour une grande croix à l'autel.
- Prie pour celui qui porte la croix pour tous.
J'ai bien compris que vous souffrez beaucoup et toujours parce que vous vous êtes offert à Dieu non seulement pour l'Italie mais l'humanité tout entière.
- Et oui ! Il fallait qu'il y eût un fou, il le fallait bien...
La nuit vous vous tordez comme un ver sur la croix à cause des douleurs du crucifiement, tandis que moi je dors.
- Mais qui t'a dit cela ? Es-tu un devin ?
Mon Père, quelle est la plaie la plus douloureuse ?
- Tu veux savoir de trop. Ce sont les plaies du coeur et des pieds.
Mon Père, quelle est la souffrance que vous endurez pendant la sainte messe ?
- N'y pense pas. Pendant la messe c'est tout un crescendo de souffrances jusqu'à la fin.
A quelles heures de la journée souffrez-vous le plus ?
- Lors de la célébration de la Sainte Messse.
Est-ce que vous endurez toutes les souffrances de la Passion de Jésus sur la Croix continuellement ?
- Oui...par sa bonté et bienveillance, autant qu'il est possible à une créature humaine.
Et comment faites-vous à travailler malgré tant de douleurs ?
- Je ne trouve de repos que sur la Croix.
Est-ce que nous vous verrons crucifié au paradis mon Père ?
- Pour votre plus grande gloire.
Mon Père, à quelles heures de la journée souffrez-vous le plus ?
- A toutes les heures
Je ne vous comprends plus...vous êtes une source inépuisable d'amour. Mais dites-le moi, je vous en supplie, qui êtes-vous ?
- Je suis le tourment des âmes ! Un feu qui consume.
J'aimerais bien rêver une fois de votre coeur transpercé.
- Mais que suis-je ? Mon être n'est que coeur. Et tu me demandes une partie alors que tu as le tout !
Vous avez dit à vos premières filles spirituelles que votre mort surviendra dans l'effroi ? Pourquoi ?
(Il ne donna aucune réponse)
Mon Père, lorsque vous quitterez la terre pour rejoindre le ciel, sur qui poserez-vous votre dernier regard ?
- Sur mes frères en exil.
Le 5 août est un jour cher à votre coeur : c'est l'anniversaire de votre transverbération.
A quelle heure s'est-elle produite ?
- Le soir.
Mon Père, par vos souffrances en union avec la Vierge, vous préparez le Règne de Jésus.
- Prie donc qu'il arrive bientôt
Aidez-moi à endurer avec générosité les souffrances, du moins celles que m'envoie le Seigneur.
- Oui, rappelle-toi que si nous faisons compagnie à Jésus dans la douleur, nous serons avec Lui dans sa gloire qui n'aura pas de fin.
Je vous aime tellement, voilà pourquoi je suis chagrinée de vous voir souffrir. Je crois que Jésus ne sache plus où vous frapper.
- Ne t'inquiètes pas. C'est moi qui demande toujours d'autres souffrances. Ce n'est que sur la croix que je trouve mon repos.
Je n'ai pas tort de dire que vous êtes l'Agneau de Dieu...
- C'est ainsi. N'es-tu pas contente ?
C'était le 12 décembre 1958 : Padre Pio était alors sourd à son oreille droite...
- ...Ne t'en fais pas.; mon mal est d'ordre moral. Ce sont les pécheurs qui déchirent mon âme parce qu'ils ne veulent pas se convertir.
Mon Père, quand est-ce que vous souffrez le plus ?
- Je souffre toujours, sans aucun arrêt. Mais c'est à l'autel que je souffre le plus : c'est là mon calvaire.
Comment allez-vous mon Père ?
- Je souffre de l'abandon de Dieu et des hommes. Je me sens opprimé physiquement et moralement, mais notamment moralement. Prie beaucoup pour moi. (24/06/1921)
Mon Père, dormez-vous la nuit ?
- Votre sommeil d'une journée me suffit pour une année tout entière.
Mon Père, pourquoi êtes-vous tellement triste ?
- Pour les offenses que l'on fait à Dieu ! Pour la perdition des âmes.
Mon Père, quelle est votre mission ?
- Vaincre tout et tous par l'amour."
Joannes Maria- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: Et si on ouvrait un fil sur la souffrance
Je l'aurais fait volontiers, à joindre en fichier, mais n'y suis pas arrivée. Dès qu'un de mes fils sera là, promis, je l'ajouterai sur le Fil.Joannes Maria a écrit:Merci chère Isabelle-Marie de nous donner vos sources, cela m'intéresse beaucoup, surtout sur la deuxième partie que vous citez : Sur sa propre expérience de crucifié (paroles recueillies par ses fils et filles spirituelles)Isabelle-Marie a écrit:Paroles de Padre Pio sur la douleur, et il en connaissait un rayon !
"Le cœur peut être de pierre, puis de chair, et enfin divin.
C'est dans la douleur que l'amour se fortifie...grâce à l'amour on parvient à la douleur. Nous sommes nés pour souffrir."
Un fils spirituel : "Que dois-je demander à Jésus, l'Amour ?
Oui, demande-Lui de souffrir par amour. Avant d'entrer dans sa gloire, Jésus a dû beaucoup pâtir. Suivons son exemple."
Sur sa propre expérience de crucifié (paroles recueillies par ses fils et filles spirituelles)
"Est-ce que votre coeur est blessé en direction de la plaie du côté ?
- Oui il l'est encore, ne le sais-tu pas ?
Mon Père, comment pouvons-nous connaître votre Passion ?
- Tout en connaissant la Passion de Jésus : tu y verras la mienne.
Mon Père, est-ce que vous agonisez comme Jésus dans le Jardin ?
- Bien sûr
L'Ange aussi vient-il vous consoler tout comme il le fit avec Jésus ?
Oui
Quel Fiat (qu'il en soit ainsi) prononcez-vous ?
De souffrir et toujours souffrir pour les frères en exil et pour son règne.
Mon Père lorsque la nuit on vous flagelle, êtes-vous seul, ou y a t-il quelqu'un avec vous ?
- La Vierge Sainte m'assiste ; le Paradis tout entier est présent.
Jésus m'a fait comprendre que vous souffrez aussi à cause de la couronne d'épines ?
- Si ce n'était pas ainsi, mon immolation ne serait pas complète.
Mon Père, est-ce que vous portez les épines sur le front ou tout autour de la tête ?
- Tout autour de ma tête.
Mon Père, votre couronne de combien d'épines est-elle faite ?...Trente ?
- Oui
Mon Père, je supppose que votre couronne soit faite non pas de trente mais plutôt de trois cents épines.
- Mais t'étonnes-tu tellement pour un zéro ! D'ailleurs trente n'est-il pas contenu en trois cents ?
Mon Père, est-ce que vous souffrez tout ce que Jésus a souffert le long du Chemin de Croix ?
- Mais oui que je l'endure ! Toutefois comment égaler les souffrances du Maître Divin ?
Qui est votre Cyrénéen et votre Véronique ?
- Jésus, Lui-même.
Le prophète sicilien qui il y a un siècle, parla de notre temps, avait raison quand il dit : Le lit de ce petit frère sera un lieu de carnage ! Le saint homme vous a peint avec précision et réalisme. Vous n'êtes que plaies et blessures. Il n'y a aucune partie de votre corps qui en est exempte. Votre chemise et vos chaussettes en sont la preuve tangible et évidente.
- Rends grâces au Seigneur et tais-toi.
Tant d'années ont passées sans que je n'eusse pas connu tes souffrances indescriptibles !
- Songe plutôt aux souffrances de Jésus.
Combien de plaies avez-vous ?
- Et qui peut les compter ?
Des plaies sur d'autres plaies.
- Oui, c'est exact. C'est bien ainsi.
Mon Dieu, cela est de trop ! Mon Père vous êtes le bourreau de vous-même !
- N'aie aucune crainte et sois dans la joie. Je n'aime pas la souffrance comme telle, non ! mais pour tous les fruits qu'elle m'apporte. Elle glorifie Dieu et sauve les frères. Que puis-je désirer davantage ?
Mon Père, combien souffrez-vous ?
- Toujours, mon fils.
Mon Père, avez-vous toujours souffert ?
- Dès que j'étais dans le sein de ma mère.
Mon Père, combien souffrez-vous ?
- De même que celui qui se met sur son dos le poids de l'humanité tout entière.
Vous m'avez dit que vous avez souffert depuis les premiers mois de votre existence. Comment se peut-il qu'un homme se rappelle tous les faits qui se sont passés pendant sa première enfance ?
- Est-ce que tu en doutes ? Lorsque j'étais tout petit dans mon berceau et que ma mère éteignait la lumière le soir, je me mettais à pleurer fortement parce que des monstres se dressaient tout autour de moi. Dès que ma mère allumait le feu de nouveau, je cessais de pleurer.
J'estime que vous êtes né un saint.
- Qu'en sais-je ?
Est-ce que les pécheurs vous tirent les cheveux tout comme à Jésus ?
- Ils me brisent les os aussi.
La nuit ils vous massacrent. Quand vous mourez, la Vierge est-elle tout près de vous ?
- Oui, tout le Paradis est là !
Votre réponse a soulagé mon coeur.
- Oui, nous avons tant de temps devant nous.
Votre toux atroce qui déchire votre poitrine, passez-la moi, mon Père ?
- Jamais de la vie, je n'offre à personne les bijoux de l'Époux. Et puis j'en souffrirais tellement de vous voir souffrir.
Mon Père, le supplice des saints martyrs ne durait que quelques jours, mais le vôtre ne se termine jamais.
- Et toi, n'en remercies-tu pas le Seigneur ?
Mais je vous ai vu tout couvert de plaies depuis vos pieds jusqu'à la tête ?
Oui et s'il n'y a plus de place, nous demanderons à Jésus qu'Il mette encore des plaies sur celles que j'ai déjà.
Ah ! je ne sais pas s'il vaut mieux que je vous souhaite la vie ou la mort !
- Demande à Jésus qu'Il me fasse vivre tout le temps qu'Il lui plaira, même jusqu'au dernier jour de ce monde, pourvu qu'Il ne me rende pas impuissant.
Mon Père j'ai rêvé de vous embrassant avec effusion d'amour une grande croix à l'autel.
- Prie pour celui qui porte la croix pour tous.
J'ai bien compris que vous souffrez beaucoup et toujours parce que vous vous êtes offert à Dieu non seulement pour l'Italie mais l'humanité tout entière.
- Et oui ! Il fallait qu'il y eût un fou, il le fallait bien...
La nuit vous vous tordez comme un ver sur la croix à cause des douleurs du crucifiement, tandis que moi je dors.
- Mais qui t'a dit cela ? Es-tu un devin ?
Mon Père, quelle est la plaie la plus douloureuse ?
- Tu veux savoir de trop. Ce sont les plaies du coeur et des pieds.
Mon Père, quelle est la souffrance que vous endurez pendant la sainte messe ?
- N'y pense pas. Pendant la messe c'est tout un crescendo de souffrances jusqu'à la fin.
A quelles heures de la journée souffrez-vous le plus ?
- Lors de la célébration de la Sainte Messse.
Est-ce que vous endurez toutes les souffrances de la Passion de Jésus sur la Croix continuellement ?
- Oui...par sa bonté et bienveillance, autant qu'il est possible à une créature humaine.
Et comment faites-vous à travailler malgré tant de douleurs ?
- Je ne trouve de repos que sur la Croix.
Est-ce que nous vous verrons crucifié au paradis mon Père ?
- Pour votre plus grande gloire.
Mon Père, à quelles heures de la journée souffrez-vous le plus ?
- A toutes les heures
Je ne vous comprends plus...vous êtes une source inépuisable d'amour. Mais dites-le moi, je vous en supplie, qui êtes-vous ?
- Je suis le tourment des âmes ! Un feu qui consume.
J'aimerais bien rêver une fois de votre coeur transpercé.
- Mais que suis-je ? Mon être n'est que coeur. Et tu me demandes une partie alors que tu as le tout !
Vous avez dit à vos premières filles spirituelles que votre mort surviendra dans l'effroi ? Pourquoi ?
(Il ne donna aucune réponse)
Mon Père, lorsque vous quitterez la terre pour rejoindre le ciel, sur qui poserez-vous votre dernier regard ?
- Sur mes frères en exil.
Le 5 août est un jour cher à votre coeur : c'est l'anniversaire de votre transverbération.
A quelle heure s'est-elle produite ?
- Le soir.
Mon Père, par vos souffrances en union avec la Vierge, vous préparez le Règne de Jésus.
- Prie donc qu'il arrive bientôt
Aidez-moi à endurer avec générosité les souffrances, du moins celles que m'envoie le Seigneur.
- Oui, rappelle-toi que si nous faisons compagnie à Jésus dans la douleur, nous serons avec Lui dans sa gloire qui n'aura pas de fin.
Je vous aime tellement, voilà pourquoi je suis chagrinée de vous voir souffrir. Je crois que Jésus ne sache plus où vous frapper.
- Ne t'inquiètes pas. C'est moi qui demande toujours d'autres souffrances. Ce n'est que sur la croix que je trouve mon repos.
Je n'ai pas tort de dire que vous êtes l'Agneau de Dieu...
- C'est ainsi. N'es-tu pas contente ?
C'était le 12 décembre 1958 : Padre Pio était alors sourd à son oreille droite...
- ...Ne t'en fais pas.; mon mal est d'ordre moral. Ce sont les pécheurs qui déchirent mon âme parce qu'ils ne veulent pas se convertir.
Mon Père, quand est-ce que vous souffrez le plus ?
- Je souffre toujours, sans aucun arrêt. Mais c'est à l'autel que je souffre le plus : c'est là mon calvaire.
Comment allez-vous mon Père ?
- Je souffre de l'abandon de Dieu et des hommes. Je me sens opprimé physiquement et moralement, mais notamment moralement. Prie beaucoup pour moi. (24/06/1921)
Mon Père, dormez-vous la nuit ?
- Votre sommeil d'une journée me suffit pour une année tout entière.
Mon Père, pourquoi êtes-vous tellement triste ?
- Pour les offenses que l'on fait à Dieu ! Pour la perdition des âmes.
Mon Père, quelle est votre mission ?
- Vaincre tout et tous par l'amour."
Dernière édition par Isabelle-Marie le Mar 25 Sep - 22:11, édité 1 fois
Isabelle-Marie- CONSEILLER DU PEUPLE DE LA PAIX
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Re: Et si on ouvrait un fil sur la souffrance
Simplement pour savoir si cela vient d'un ouvrage, d'un site internet, etc.
Oui cela correspond à ce que nous savons généralement de la vie de Saint Padre Pio.
Oui cela correspond à ce que nous savons généralement de la vie de Saint Padre Pio.
Joannes Maria- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: Et si on ouvrait un fil sur la souffrance
Joannes Maria a écrit:Simplement pour savoir si cela vient d'un ouvrage, d'un site internet, etc.
Oui cela correspond à ce que nous savons généralement de la vie de Saint Padre Pio.
cela vient d'un "Recueil de paroles de Padre Pio par ses fils spirituels" publié aux éditions "Casa sollievo della Sofferenza" en 1974, que j'ai trouvé en bibliothèque (des groupes de prière PP) et dont j'ai fait des photocopies. Je ne pense pas que l'on trouve cet ouvrage encore dans le commerce.
Comme son titre l'indique, il s'agit de paroles prononcées par le Padre Pio, que ses fils ou filles spirituels consignaient pieusement et dont un ensemble a été recueilli pour l'offrir aux lecteurs.
Isabelle-Marie- CONSEILLER DU PEUPLE DE LA PAIX
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Re: Et si on ouvrait un fil sur la souffrance
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référence: Livre " SOUFFRIR: LA FOI AU PIED DU MUR" éditions du cerf
auteur CNER (centre national de l'enseignement religieux catéchèse d'adultes paru en janvier 199O
page 11 Ne faites jamais de discours sur la souffrance.C'est le conseil donné par un malade du cancer peu de temps avant sa mot.
Le silence est souvent la meilleure attitude à côté de celui qui souffre.On ne fait pas d'analyse quand le feu gronde et qu'il faut éteindre l'incendie.
Mais en temps de répit personne ne doit exclure de sa pensée ni de sa foi chrétienne une recherche de cet ordre. C'est aussi la grandeur de l'homme et de la femme d'affronter les obstacles, si hauts soient-ils.
page 44 Dire que le Christ nous rachète par ses souffrances c'est un énorme raccourci.
Ce qu'il faudrait dire c'est que le Christ nous sauve, nous rachète par toute sa vie faite d'amour passionné pour l'homme, d'espérance, de foi radicale en son Père et dans les hommes. Et cela, même quand il a été amené à souffrir terriblement. Ce qui rachète ce n'est pas la souffrance du Christ en elle-même, c'est qu'au coeur de cette souffrance Jésus a été un homme pleinement aimant, croyant et espérant. Il faut toujours tenir à cette vérité: ce qui rachète c'est seulement ce qui construit et libère l'être humain. Or la souffrance en tant que telle ne le fait pas.Elle ne peut donc pas racheter. Par contre ce qui vale faire, c'est la façon dont chacun va essayer d'humaniser sa vie au coeur de ses souffrances ela, grâce à Dieu et avec Dieu.
référence: Livre " SOUFFRIR: LA FOI AU PIED DU MUR" éditions du cerf
auteur CNER (centre national de l'enseignement religieux catéchèse d'adultes paru en janvier 199O
page 11 Ne faites jamais de discours sur la souffrance.C'est le conseil donné par un malade du cancer peu de temps avant sa mot.
Le silence est souvent la meilleure attitude à côté de celui qui souffre.On ne fait pas d'analyse quand le feu gronde et qu'il faut éteindre l'incendie.
Mais en temps de répit personne ne doit exclure de sa pensée ni de sa foi chrétienne une recherche de cet ordre. C'est aussi la grandeur de l'homme et de la femme d'affronter les obstacles, si hauts soient-ils.
page 44 Dire que le Christ nous rachète par ses souffrances c'est un énorme raccourci.
Ce qu'il faudrait dire c'est que le Christ nous sauve, nous rachète par toute sa vie faite d'amour passionné pour l'homme, d'espérance, de foi radicale en son Père et dans les hommes. Et cela, même quand il a été amené à souffrir terriblement. Ce qui rachète ce n'est pas la souffrance du Christ en elle-même, c'est qu'au coeur de cette souffrance Jésus a été un homme pleinement aimant, croyant et espérant. Il faut toujours tenir à cette vérité: ce qui rachète c'est seulement ce qui construit et libère l'être humain. Or la souffrance en tant que telle ne le fait pas.Elle ne peut donc pas racheter. Par contre ce qui vale faire, c'est la façon dont chacun va essayer d'humaniser sa vie au coeur de ses souffrances ela, grâce à Dieu et avec Dieu.
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Re: Et si on ouvrait un fil sur la souffrance
@Marie du 65 :merci pour cette famille. Cela prouve que les cathos peuvent faire preuve compréhension, de tolérance et qu'il n'y a pas que la médaille des justes.Père Nathan a écrit:cette histoire pour montrer que la souffrance est liée à la sainteté
cette souffrance inouie comme si c'était ma famille et mes enfants m'a fait souffrir et ouvre en moi une source indicible de vie: elle va faire des millions de miracles d'amour et de résurrection de la famille
Merci à @Marie du 65 de nous l'avoir dénichéeUne famille, assassinée pour avoir caché des juifs, sur la voie de la canonisation
Józef et Wiktoria Ulma furent assassinés avec l’ensemble de leurs sept enfants il y a 73 ans.
Le Vatican a récemment décidé de séparer leur processus de béatification de celui d’un groupe de martyrs polonais.
Les procédures nécessaires sont actuellement en cours dans l’archidiocèse de Przemyśl, en Pologne.
À l’aube du 24 mars 1944, la police allemande entre de force dans la maison des Ulma.
Quelques instants après, des coups de feux retentissent.
Les premiers à être tués sont les huit juifs réfugiés chez la famille Ulma.
Puis les Allemands tuent Józef, 44 ans, et Wiktoria, 32 ans, enceinte.
Un charretier témoin du massacre se souvient :
« De terribles hurlements et lamentations retentirent au moment de l’exécution ; les enfants appelaient leurs parents, déjà morts. C’était un tableau à vous fendre le cœur ».
Quelques minutes plus tard, le commandement de l’unité, le lieutenant Eilert Dieken, donne l’ordre d’éliminer également les enfants, « pour qu’ils ne soient pas un poids pour la communauté ».
Les soldats obéissent sur-le-champ et exécutent les enfants :
Stasi (8 ans), Basia (6 ans), Władzio (5 ans), Franuś (4 ans), Antoś (3 ans) et Marysia (1 an et demi).
Quelques jours plus tard, cachés par l’obscurité, quelques hommes du village parviennent à récupérer les corps de la famille Ulma et les enterrent dans des cercueils.
Un des Polonais se souvient :
« En allongeant le corps de Wiktoria Ulma dans le cercueil, j’ai vu qu’elle était enceinte.
La tête et le torse d’un fœtus étaient visibles au niveau de ses parties génitales ».En 1945, leurs corps sont inhumés dans le cimetière paroissial.
Józef et Wictoria
Józef Ulma naît en 1900 à Markowa.
Adolescent, il faisait partie de l’Association de la sainte messe du diocèse de Przemyśl.
Il était également actif dans l’Association pour la jeunesse catholique, l’Union pour la jeunesse polonaise « Wici » et la section régionale de l’éducation agricole à Przeworsk.
En 1929, il s’inscrit à l’École nationale d’agriculture, où il cultive l’une de ses passions, à côté de celle pour la photographie : l’horticulture.
Il possédait une pépinière pour arbres fruitiers à Markowa et élevait des abeilles et des vers à soie.
Józef épouse Wiktoria en 1935. Wictoria Niemczak, née en 1912, était elle aussi originaire de Markowa.
Elle faisait du théâtre amateur et fréquentait des cours à l’université Folk de Gacia. Pendant leurs neuf années de mariage, le couple a six enfants :
Stanisława (né en 1936), Barbara (née en 1937), Władysław (1938), Franciszek (1940), Antoni (1941), and Maria (1942). Leur septième enfant aurait dû naître au printemps 1944.
En 1939, la famille s’agrandissant, les Ulma achètent cinq hectares de terre à Wojsławice.
Ils avaient pour projet d’y emménager, mais la guerre en a décidé autrement.
De bons Samaritains
À part les photographies, les Ulma laissent derrière eux quantité de livres, preuves de leurs centres d’intérêts : l’utilisation du vent dans l’agriculture, les Aborigènes d’Australie, un manuel de photographie et un atlas géographique. Il y avait aussi la Bible sur une étagère.
Quelqu’un (Józef ou Wiktoria) y a souligné des extraits en rouge :
« Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de toute ton intelligence, et ton prochain comme toi-même » (Luc 10, 27) ainsi que « Mais un Samaritain, qui était en route, arriva près de lui ; il le vit et fut saisi de compassion. Il s’approcha, et pansa ses blessures en y versant de l’huile et du vin ; puis il le chargea sur sa propre monture, le conduisit dans une auberge et prit soin de lui » (Luc 10, 33-34).
Les Ulma sont très actifs dans leur paroisse. Władysław Ulma se souviendra plus tard que son frère disait souvent qu’« il est parfois plus difficile de vivre de manière digne que d’écrire un livre ».
Fidèle à ce qu’il affirmait, lui et sa femme décident d’aider certains juifs de Markowa, peu après le début de la guerre.
Trente familles juives habitent alors ce qui est l’un des plus grands villages de Pologne à l’époque. La plupart d’entre elles sont exterminées. Seules celles qui ont pu se cacher chez des fermiers des environs réussissent à survivre.
C’est probablement au cours de la deuxième moitié de l’année 1942 que huit juifs sont accueillis dans la maison des Ulma : la famille Szall, originaire de la ville de Łańcut (un négociant en bétail et ses quatre fils), ainsi que Golda Grünfeld et Layka Didner et sa fille.
Les Ulma devaient certainement se réjouir d’avoir quelques bras de plus pour les travaux de la ferme, les Szall les aidant notamment à tanner le cuir des animaux.
Il est tout aussi difficile de savoir comment la cachette a été découverte.
La famille est probablement dénoncée par le policier Włodzimierz Leś.
Il avait aidé les Szall alors qu’ils vivaient encore non loin de Łańcut.
Quand la situation devint trop dangereuse, ils trouvèrent refuge chez les Ulma, laissant derrière eux une partie considérable de leurs possessions à M. Leś. Le policier refusant de leur rendre, les juifs essayèrent de saisir une partie de ses terres.Il est très probable que M. Leś, peu avant de dénoncer les Szall, ait rendu visite aux Ulma, prétextant de prendre des photos pour des documents. Il meurt également peu après les événements, d’une balle tirée par l’armée clandestine polonaise.
Le processus de béatification
En 1995, la médaille de Justes parmi les nations est accordée à titre posthume à Józef et Wiktoria.
En 2003, ils sont inclus dans le groupe des 122 martyrs polonais de la Seconde Guerre mondiale, dont le processus de béatification était déjà entamé. L’étape diocésaine du processus a fini en mai 2011 dans le diocèse de Pelplin.
En mars 2017, la Congrégation pour la cause des saints du Saint-Siège décide d’honorer la requête de l’archévêque Adam Szal de Przemyśl et retire la famille Ulma du processus collectif, ce qui signifie que les prochaines étapes seront menées indépendamment.
Le nom du postulateur, qui représentera l’archidiocèse de Przemyśl au sein du dicastère romain, sera bientôt connu.
Il sera chargé entre autres de la préparation du positio, c’est-à-dire du dossier contenant les documents et témoignages confirmant que les Ulma sont morts en tant que martyrs.
Lors de l’étape diocésaine du processus, la décision d’ajouter les six enfants Ulma a été prise, la foi de leurs parents étant considérée comme un facteur décisif. Il existe un dilemme à propos de l’enfant mort dans le sein de sa mère.
Les clauses pour les canonisations et les béatifications stipulent clairement que ne peuvent être déclarés saints ou bienheureux au sein de l’Église catholique que ceux que l’on peut appeler par leur prénom et nom.
C’est la congrégation du Vatican qui tranchera : le plus jeune membre de la famille de Józef et Wiktoria serait-il lui aussi considéré comme un martyr ?Je propose de le baptiser par la messe du nom de Nonnat
Béatifier toute une famille d’un coup serait une première pour l’Église.
Józef et Wiktoria Ulma et vos 7 enfants [size=16]Stasi (8 ans), Basia (6 ans), Władzio (5 ans), Franuś (4 ans), Antoś (3 ans) et Marysia (1 an et demi), et Nonnat, priez pour nous [/size]|Noms de baptême : Stanisława (né en 1936), Barbara (née en 1937), Władysław (1938), Franciszek (1940), Antoni (1941), and Maria (1942)]( ils font des miracles inouïs pour la réconciliation de la famille )
jacques58fan- Combat l'antechrist
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Re: Et si on ouvrait un fil sur la souffrance
Lien du recueil de paroles du Padre Pio demandé par Joannès Maria, désolée pour le retard
https://1drv.ms/b/s!AhnVfLizMIush1AuQHD3OW8TDgnD
https://1drv.ms/b/s!AhnVfLizMIush1AuQHD3OW8TDgnD
Isabelle-Marie- CONSEILLER DU PEUPLE DE LA PAIX
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Re: Et si on ouvrait un fil sur la souffrance
page 137
Est ce que Isaac considéra Abraham son père comme un bourreau quand il le vit se préparer à l'immoler ?
Non car lorsque Abraham lui dit : Mon fils c'est toi même la victime c'est Dieu qui le veut, Isaac se conforma au bon Vouloir de Dieu; il joignit les mains et se donna en holocauste
Mon fils, rappelles toi bien ceci :
Le sacerdoce signifie propitiation
Est ce que Isaac considéra Abraham son père comme un bourreau quand il le vit se préparer à l'immoler ?
Non car lorsque Abraham lui dit : Mon fils c'est toi même la victime c'est Dieu qui le veut, Isaac se conforma au bon Vouloir de Dieu; il joignit les mains et se donna en holocauste
Mon fils, rappelles toi bien ceci :
Le sacerdoce signifie propitiation
Re: Et si on ouvrait un fil sur la souffrance
Permettez-moi de recentrer sur la catholicisme, parce qu'on s'égare loi de la foi. L'Eglise est Une, Sainte, Catholique, Apostolique et Martyr.
Si vous ne portez votre croix, ayez le "nez catholique", quelque chose ne va pas, ce n'est pas normal.
Avec une partie des curés qui sont partis faire du socialisme en étant de ce monde, alors forcément les gens perdent la foi et ne comprennent plus rien. La preuve, les églises de ces curés sont vidées de leurs paroissiens. Au moins, le peuple s'est exprimé !
Il faut cesser de gémir sur nos petits bobos de la vie, masquer la mort qui est devenu invisible dans nos sociétés modernes, et dont le souci majeur est maintenant devenu le confort de tout alité.
Ce qui fait qu'on n'est plus dans la raison éclairée par la foi, (je suis thomiste), mais dans l'émotionnel comme les sectes évangéliques américaines qui détruisent tout sur leurs passages.
Qu'est-ce que la Discipline ? Un devoir catholique de base, discret, en toute intimité, comme prier ou faire l'aumône. Il est nécessaire de souffrir pour s'endurcir le cuir, pour recevoir les grâces de NSJC abondantes. On ne peut pas se sauver soi-même, impossible.
Les retraites de Saint Ignace, la Discipline, le vrai Carême (et non pas le moderne 2 fois par semaine...), les pèlerinages, c'est tout bon.
Sans souffrance, pas de chemin de croix. Ce n'est pas la peine d'en faire un si au sortir vous n'en avez pas souffert. Ce n'est pas compliqué, les pauvres le font encore dans des villages abandonnés par l'Eglise de France incapable de trouver de bons curés et des vocations modernistes. Alors les gens qui conservent d'abord la transmission des anciens, prennent une bonne grosse coupe d'arbre de 20 kg, ils piquent des croix de bois sommaires et on y va, chacun se relayant pour porter la lourde coupe, et quand on revient au village, on est mieux. Sous la pluie, en plein soleil, qu'importe. Il reste un petit peu de l'esprit du chemin de croix, dans les campagnes.
Souffrir, c'est la condition des campagnes de France sans plus de médecin, sans plus de curé, donc plus de messe forcément, ni de derniers sacrements. 6 mois en rendez-vous d'urgence pour le dentiste a perpète, ils en sont la, ces gilets jaunes qui survivaient, et maintenant ne peuvent plus survivre qu'en revenant a la vie des anciens, pauvres infiniment, et enfin plus solidaires entre eux. C'est un bien.
Si vous ne portez votre croix, ayez le "nez catholique", quelque chose ne va pas, ce n'est pas normal.
Avec une partie des curés qui sont partis faire du socialisme en étant de ce monde, alors forcément les gens perdent la foi et ne comprennent plus rien. La preuve, les églises de ces curés sont vidées de leurs paroissiens. Au moins, le peuple s'est exprimé !
Il faut cesser de gémir sur nos petits bobos de la vie, masquer la mort qui est devenu invisible dans nos sociétés modernes, et dont le souci majeur est maintenant devenu le confort de tout alité.
Ce qui fait qu'on n'est plus dans la raison éclairée par la foi, (je suis thomiste), mais dans l'émotionnel comme les sectes évangéliques américaines qui détruisent tout sur leurs passages.
Qu'est-ce que la Discipline ? Un devoir catholique de base, discret, en toute intimité, comme prier ou faire l'aumône. Il est nécessaire de souffrir pour s'endurcir le cuir, pour recevoir les grâces de NSJC abondantes. On ne peut pas se sauver soi-même, impossible.
Les retraites de Saint Ignace, la Discipline, le vrai Carême (et non pas le moderne 2 fois par semaine...), les pèlerinages, c'est tout bon.
Sans souffrance, pas de chemin de croix. Ce n'est pas la peine d'en faire un si au sortir vous n'en avez pas souffert. Ce n'est pas compliqué, les pauvres le font encore dans des villages abandonnés par l'Eglise de France incapable de trouver de bons curés et des vocations modernistes. Alors les gens qui conservent d'abord la transmission des anciens, prennent une bonne grosse coupe d'arbre de 20 kg, ils piquent des croix de bois sommaires et on y va, chacun se relayant pour porter la lourde coupe, et quand on revient au village, on est mieux. Sous la pluie, en plein soleil, qu'importe. Il reste un petit peu de l'esprit du chemin de croix, dans les campagnes.
Souffrir, c'est la condition des campagnes de France sans plus de médecin, sans plus de curé, donc plus de messe forcément, ni de derniers sacrements. 6 mois en rendez-vous d'urgence pour le dentiste a perpète, ils en sont la, ces gilets jaunes qui survivaient, et maintenant ne peuvent plus survivre qu'en revenant a la vie des anciens, pauvres infiniment, et enfin plus solidaires entre eux. C'est un bien.
Marmhonie- Avec Saint Benoit
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Re: Et si on ouvrait un fil sur la souffrance
cette vidéo nous parle du mystère de la souffrance , du pourquoi de la souffrance des innocents , qu'elle nous fait accéder à une transcendance, un élargissement du cœur sans vouloir être masochiste , elle fait SENS malgré nous dans nos VIES mais comme dit le Père Duyten , ya t il un autre chemin toujours sans être masochiste ?
brigitte57- Avec le Pape François
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Re: Et si on ouvrait un fil sur la souffrance
À ma demande le Père Jean-Louis a généreusement accepté de Nous enseigner SUR LA SOUFFRANCE...
Et si la souffrance nous étaient nécessaire?
Dieu ne veut pas que ses enfants souffrent...Alors pourquoi il permet la souffrance sous toutes ses formes dans nos vies, en nous disant que c'est pour notre plus grand bien ?
L' Amour et la Souffrance sont-ils liés ?
La souffrance a-t-elle un sens?
brigitte57- Avec le Pape François
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Re: Et si on ouvrait un fil sur la souffrance
j'avais trouvé ce texte qui résume bien ce que l'on peut devenir face à la souffrance
VOUS LE CONNAISSEZ SANS DOUTE !
La carotte, l'oeuf et le café.
Vous ne regarderez plus jamais une tasse de café de la même façon.
Une jeune femme va chez sa mère et lui dit que sa vie est tellement difficile qu'elle ne sait pas si elle peut continuer. Elle veut abandonner, elle est fatiguée de se battre tout le temps. Il semble qu'aussitôt qu'un problème est réglé, un autre apparaît.
Sa mère l'amena dans la cuisine. Elle remplit trois chaudrons d'eau et les place chacun sur la cuisinière à feu élevé. Bientôt, l'eau commence à bouillir.
Dans le premier chaudron, elle place des carottes, dans le deuxième, elle met des oeufs et dans le troisième, elle met des grains de café moulus. Elle les laisse bouillir sur le feu sans dire un mot. Après 20 minutes, elle retourne à la cuisinière. Elle sort les carottes et les place dans un bol. Elle sort les oeufs et les place dans un bol. Puis, elle verse le café dans une carafe.
Se tournant vers sa fille, elle dit : "Dis-moi, que vois-tu?"
"Des carottes, des oeufs et du café", répondit sa fille.
La femme l'amena plus près et lui demanda de toucher les carottes. La fille leur toucha et nota qu'elles étaient toutes molles et souples. La mère lui demanda alors de prendre un oeuf et de le briser. La fille enleva la coquille d'un oeuf et observa qu'il était cuit dur. Finalement, la mère lui demande de goûter au café. La fille sourit comme elle goûtait son arôme riche.
La fille demanda alors, "Qu'est-ce que ça veut dire maman?"
Sa mère lui expliqua que chaque objet avait fait face à la même eau bouillante, mais que chacun avait réagit différemment.
La carotte y est entrée forte, dure et solide. Mais après être passée dans l'eau bouillante, elle a ramolli et est devenue faible.
L'oeuf était fragile avec l'intérieur fluide. Mais après être passé dans l'eau bouillante, son intérieur est devenu dur.
Quant aux grains de café, eux, ont réagi de façon unique. Après avoir été dans l'eau bouillante, ils ont changé l'eau.
"Lequel es-tu?", demanda la mère à sa fille. "Lorsque l'adversité frappe à ta porte, comment réponds-tu? Es-tu une carotte, un oeuf ou un grain de café?"
Penses-y?
Suis-je la carotte qui semble forte, mais qui dans la douleur et l'adversité devient molle et perd sa force?
Suis-je un oeuf qui commence avec un coeur malléable, mais change avec les problèmes? Ai-je un esprit fluide qui devient dur et inflexible dans la douleur?
Est-ce que ma coquille ne change pas, mais mon intérieur devient encore plus dur?
Ou suis-je comme un grain de café? Le grain change l'eau, il change la source de sa douleur. Lorsque l'eau devient chaude, il relâche sa fragrance et sa saveur. Si tu es comme un grain de café, tu deviens meilleure et change la situation autour de toi lorsque les choses en sont à leur pire.
Comment faites-vous face à la douleur l'adversité? Comme une carotte, un oeuf ou un grain de café !!
VOUS LE CONNAISSEZ SANS DOUTE !
La carotte, l'oeuf et le café.
Vous ne regarderez plus jamais une tasse de café de la même façon.
Une jeune femme va chez sa mère et lui dit que sa vie est tellement difficile qu'elle ne sait pas si elle peut continuer. Elle veut abandonner, elle est fatiguée de se battre tout le temps. Il semble qu'aussitôt qu'un problème est réglé, un autre apparaît.
Sa mère l'amena dans la cuisine. Elle remplit trois chaudrons d'eau et les place chacun sur la cuisinière à feu élevé. Bientôt, l'eau commence à bouillir.
Dans le premier chaudron, elle place des carottes, dans le deuxième, elle met des oeufs et dans le troisième, elle met des grains de café moulus. Elle les laisse bouillir sur le feu sans dire un mot. Après 20 minutes, elle retourne à la cuisinière. Elle sort les carottes et les place dans un bol. Elle sort les oeufs et les place dans un bol. Puis, elle verse le café dans une carafe.
Se tournant vers sa fille, elle dit : "Dis-moi, que vois-tu?"
"Des carottes, des oeufs et du café", répondit sa fille.
La femme l'amena plus près et lui demanda de toucher les carottes. La fille leur toucha et nota qu'elles étaient toutes molles et souples. La mère lui demanda alors de prendre un oeuf et de le briser. La fille enleva la coquille d'un oeuf et observa qu'il était cuit dur. Finalement, la mère lui demande de goûter au café. La fille sourit comme elle goûtait son arôme riche.
La fille demanda alors, "Qu'est-ce que ça veut dire maman?"
Sa mère lui expliqua que chaque objet avait fait face à la même eau bouillante, mais que chacun avait réagit différemment.
La carotte y est entrée forte, dure et solide. Mais après être passée dans l'eau bouillante, elle a ramolli et est devenue faible.
L'oeuf était fragile avec l'intérieur fluide. Mais après être passé dans l'eau bouillante, son intérieur est devenu dur.
Quant aux grains de café, eux, ont réagi de façon unique. Après avoir été dans l'eau bouillante, ils ont changé l'eau.
"Lequel es-tu?", demanda la mère à sa fille. "Lorsque l'adversité frappe à ta porte, comment réponds-tu? Es-tu une carotte, un oeuf ou un grain de café?"
Penses-y?
Suis-je la carotte qui semble forte, mais qui dans la douleur et l'adversité devient molle et perd sa force?
Suis-je un oeuf qui commence avec un coeur malléable, mais change avec les problèmes? Ai-je un esprit fluide qui devient dur et inflexible dans la douleur?
Est-ce que ma coquille ne change pas, mais mon intérieur devient encore plus dur?
Ou suis-je comme un grain de café? Le grain change l'eau, il change la source de sa douleur. Lorsque l'eau devient chaude, il relâche sa fragrance et sa saveur. Si tu es comme un grain de café, tu deviens meilleure et change la situation autour de toi lorsque les choses en sont à leur pire.
Comment faites-vous face à la douleur l'adversité? Comme une carotte, un oeuf ou un grain de café !!
granny- Contemplatif
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Re: Et si on ouvrait un fil sur la souffrance
@granny, plein de sagesse, je la connaissais , mais il est toujours bon de le relire !granny a écrit:j'avais trouvé ce texte qui résume bien ce que l'on peut devenir face à la souffrance
VOUS LE CONNAISSEZ SANS DOUTE !
La carotte, l'oeuf et le café.
Vous ne regarderez plus jamais une tasse de café de la même façon.
Une jeune femme va chez sa mère et lui dit que sa vie est tellement difficile qu'elle ne sait pas si elle peut continuer. Elle veut abandonner, elle est fatiguée de se battre tout le temps. Il semble qu'aussitôt qu'un problème est réglé, un autre apparaît.
Sa mère l'amena dans la cuisine. Elle remplit trois chaudrons d'eau et les place chacun sur la cuisinière à feu élevé. Bientôt, l'eau commence à bouillir.
Dans le premier chaudron, elle place des carottes, dans le deuxième, elle met des oeufs et dans le troisième, elle met des grains de café moulus. Elle les laisse bouillir sur le feu sans dire un mot. Après 20 minutes, elle retourne à la cuisinière. Elle sort les carottes et les place dans un bol. Elle sort les oeufs et les place dans un bol. Puis, elle verse le café dans une carafe.
Se tournant vers sa fille, elle dit : "Dis-moi, que vois-tu?"
"Des carottes, des oeufs et du café", répondit sa fille.
La femme l'amena plus près et lui demanda de toucher les carottes. La fille leur toucha et nota qu'elles étaient toutes molles et souples. La mère lui demanda alors de prendre un oeuf et de le briser. La fille enleva la coquille d'un oeuf et observa qu'il était cuit dur. Finalement, la mère lui demande de goûter au café. La fille sourit comme elle goûtait son arôme riche.
La fille demanda alors, "Qu'est-ce que ça veut dire maman?"
Sa mère lui expliqua que chaque objet avait fait face à la même eau bouillante, mais que chacun avait réagit différemment.
La carotte y est entrée forte, dure et solide. Mais après être passée dans l'eau bouillante, elle a ramolli et est devenue faible.
L'oeuf était fragile avec l'intérieur fluide. Mais après être passé dans l'eau bouillante, son intérieur est devenu dur.
Quant aux grains de café, eux, ont réagi de façon unique. Après avoir été dans l'eau bouillante, ils ont changé l'eau.
"Lequel es-tu?", demanda la mère à sa fille. "Lorsque l'adversité frappe à ta porte, comment réponds-tu? Es-tu une carotte, un oeuf ou un grain de café?"
Penses-y?
Suis-je la carotte qui semble forte, mais qui dans la douleur et l'adversité devient molle et perd sa force?
Suis-je un oeuf qui commence avec un coeur malléable, mais change avec les problèmes? Ai-je un esprit fluide qui devient dur et inflexible dans la douleur?
Est-ce que ma coquille ne change pas, mais mon intérieur devient encore plus dur?
Ou suis-je comme un grain de café? Le grain change l'eau, il change la source de sa douleur. Lorsque l'eau devient chaude, il relâche sa fragrance et sa saveur. Si tu es comme un grain de café, tu deviens meilleure et change la situation autour de toi lorsque les choses en sont à leur pire.
Comment faites-vous face à la douleur l'adversité? Comme une carotte, un oeuf ou un grain de café !!
en guise de réponse, il me semble être encore sûrement les 3 ! nous sommes en chemin !!!
brigitte57- Avec le Pape François
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Re: Et si on ouvrait un fil sur la souffrance
Père Nathan a écrit:Une famille, assassinée pour avoir accueilli des immigrés juifs, sur la voie de la canonisation
Józef et Wiktoria Ulma furent martyrisés avec leurs Stasi (8 ans), Basia (6 ans), Władzio (5 ans), Franuś (4 ans), Antoś (3 ans) et Marysia (1 an et demi), et Nonnat il y a 74 ans.( ils font des miracles inouïs pour la réconciliation de la famille )
Icone de la souffrance, à qui nous dédions la fameuse sentence de St Thomas d'Aquin, Docteur Principal de l'Eglise
"L'absence de Croix dans une vie terrestre est un signe certain de réprobation éternelle "
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