Le pape s’engage pour Alfie, un enfant menacé d’être débranché
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Le pape s’engage pour Alfie, un enfant menacé d’être débranché
Le pape s’engage pour Alfie, un enfant sous respiration artificielle menacé d’être débranché
Le pape François s’est engagé, mercredi soir 4 avril, en faveur d’un petit garçon anglais de 22 mois dont la vie est menacée par l’arrêt programmé de la respiration artificielle dont il bénéficie dans un hôpital de Liverpool (nord de l’Angleterre).
« J’espère sincèrement que tout le possible sera fait pour continuer à accompagner avec compassion le petit Alfie Evans, et que la profonde souffrance de ses parents pourra être écoutée », a affirmé le pape dans un tweet publié mercredi soir où il ajoute prier « pour Alfie, pour sa famille, et pour tous ceux qui sont concernés ».
Né en bonne santé selon ses parents, mais souffrant ensuite de carences du développement, le petit Alfie Evans a été hospitalisé après une infection pulmonaire et placé, en décembre 2016, sous assistance respiratoire à l’hôpital Alder Hey de Liverpool.
Les médecins sont toutefois partagés sur la maladie dont serait atteint le petit garçon. Certains estiment qu’il souffre du syndrome de déplétion de l’ADN mitochondrial, la même maladie génétique neurodégénérative dont était atteint le petit Charlie Gard, mort en juillet dernier dans un hôpital londonien après une longue bataille judiciaire.
À Londres, Charlie Gard, le bébé atteint d’une maladie rare, est mort
Le pape François s’était lui aussi engagé en faveur du petit garçon. Sans toutefois exclure l’hypothèse, comme ici avec Alfie, d’une fin du traitement pour éviter une obstination déraisonnable, il avait alors demandé que le désir des parents « d’accompagner et de prendre soin de leur enfant ne soit pas dédaigné ».
En ce qui concerne Alfie Evans, ses médecins, le décrivant désormais dans un état « semi-végétatif », ont décidé d’arrêter sa respiration artificielle, ce que refusent ses parents qui en ont appelé à la justice anglaise.
Ils espèrent notamment que leur fils puisse être hospitalisé à l’hôpital romain du Bambino Gesu, dépendant du Vatican, où il pourrait bénéficier d’une trachéotomie et être nourri par une sonde gastrique.
En décembre 2017, devant la Haute Cour de justice, la plus haute juridiction britannique, les médecins d’Alfie ont argué qu’il s’agissait là de soins palliatifs qui allaient de toute façon conduire à la mort de l’enfant et qu’il n’était donc pas nécessaire de transporter le petit garçon.
Pour les parents, une « condamnation à mort »
Le 20 février dernier, la Haute Cour a donné raison aux médecins, estimant que les machines maintenant Alfie Evans devaient être débranchées. « Une ventilation permanente n’est pas dans l’intérêt d’Alfie », ont estimé les juges.
Estimant qu’il s’agissait là d’une « condamnation à mort », les parents se sont alors tournés vers la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), à Strasbourg.
Celle-ci a rejeté leur demande, soulignant « l’état dégénératif progressif, catastrophique et incurable » de leur enfant dont les parents estiment pourtant qu’il a une certaine conscience de son environnement.
Selon la presse britannique, l’interruption de la respiration artificielle du petit Alfie Evans pourrait intervenir vendredi 6 avril.
Nicolas Senèze
https://www.la-croix.com/Religion/Catholicisme/Pape/Le-pape-sengage-pour-Alfie-un-enfant-sous-respiration-artificielle-menace-detre-debranche-2018-04-05-1200929296?id_folder=1247661&from_univers=lacroix&position=4
Le pape François s’est engagé, mercredi soir 4 avril, en faveur d’un petit garçon anglais de 22 mois dont la vie est menacée par l’arrêt programmé de la respiration artificielle dont il bénéficie dans un hôpital de Liverpool (nord de l’Angleterre).
« J’espère sincèrement que tout le possible sera fait pour continuer à accompagner avec compassion le petit Alfie Evans, et que la profonde souffrance de ses parents pourra être écoutée », a affirmé le pape dans un tweet publié mercredi soir où il ajoute prier « pour Alfie, pour sa famille, et pour tous ceux qui sont concernés ».
Né en bonne santé selon ses parents, mais souffrant ensuite de carences du développement, le petit Alfie Evans a été hospitalisé après une infection pulmonaire et placé, en décembre 2016, sous assistance respiratoire à l’hôpital Alder Hey de Liverpool.
Les médecins sont toutefois partagés sur la maladie dont serait atteint le petit garçon. Certains estiment qu’il souffre du syndrome de déplétion de l’ADN mitochondrial, la même maladie génétique neurodégénérative dont était atteint le petit Charlie Gard, mort en juillet dernier dans un hôpital londonien après une longue bataille judiciaire.
À Londres, Charlie Gard, le bébé atteint d’une maladie rare, est mort
Le pape François s’était lui aussi engagé en faveur du petit garçon. Sans toutefois exclure l’hypothèse, comme ici avec Alfie, d’une fin du traitement pour éviter une obstination déraisonnable, il avait alors demandé que le désir des parents « d’accompagner et de prendre soin de leur enfant ne soit pas dédaigné ».
En ce qui concerne Alfie Evans, ses médecins, le décrivant désormais dans un état « semi-végétatif », ont décidé d’arrêter sa respiration artificielle, ce que refusent ses parents qui en ont appelé à la justice anglaise.
Ils espèrent notamment que leur fils puisse être hospitalisé à l’hôpital romain du Bambino Gesu, dépendant du Vatican, où il pourrait bénéficier d’une trachéotomie et être nourri par une sonde gastrique.
En décembre 2017, devant la Haute Cour de justice, la plus haute juridiction britannique, les médecins d’Alfie ont argué qu’il s’agissait là de soins palliatifs qui allaient de toute façon conduire à la mort de l’enfant et qu’il n’était donc pas nécessaire de transporter le petit garçon.
Pour les parents, une « condamnation à mort »
Le 20 février dernier, la Haute Cour a donné raison aux médecins, estimant que les machines maintenant Alfie Evans devaient être débranchées. « Une ventilation permanente n’est pas dans l’intérêt d’Alfie », ont estimé les juges.
Estimant qu’il s’agissait là d’une « condamnation à mort », les parents se sont alors tournés vers la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), à Strasbourg.
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Isabelle-Marie- CONSEILLER DU PEUPLE DE LA PAIX
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