Colonel Arnaud Beltrame
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Re: Colonel Arnaud Beltrame
Paru aujourd'hui dans Famille Chrétienne
[ltr]MAGAZINE – Six mois après l’attentat de Trèbes, l’épouse du colonel Arnaud Beltrame a accepté de répondre aux questions de « Famille Chrétienne » sur la conversion et la vie spirituelle de son mari.[/ltr]
[ltr]
Marielle Beltrame a préféré répondre à nos questions par écrit pour prendre le temps de la réflexion. Ce choix correspond à sa personnalité. Ceux qui l’ont rencontrée la décrivent comme une femme discrète. Elle a souhaité garder pour elle certaines questions que nous lui avions posées sur elle et sur la manière dont elle vivait cette épreuve, préférant mettre en avant son époux.
Arnaud, votre mari, a vécu une conversion forte. Comment pourrait-on la décrire ?
Je crois que sa conversion a été progressive, car il a beaucoup cherché dans diverses directions (mythes celtes, druidisme, chamanisme...). Il était attiré par le mystérieux, par « l’autre monde » des Celtes. Parallèlement vers la trentaine, il a commencé à s’intéresser à la foi catholique, qui, parmi les pistes explorées, a pris peu à peu plus de place. Cette conversion était forte, à la mesure de l’intensité de sa quête : Arnaud ne pouvait se contenter de peu, la spiritualité était un élément intrinsèque de sa vie.
Quelle était sa vie de foi ?
Sa vie de foi s’est forgée entre autres au travers de pèlerinages à pied, sur les 800 kilomètres du Tro Breiz, puis sur le chemin de Compostelle, seul ou avec son père, puis avec moi. Elle s’est également construite par la fréquentation d’abbayes. Il avait besoin de silence, dans un cadre de « vieilles pierres qui aient une âme », mais aussi de côtoyer des moines, dont la vie ne pouvait que résonner avec la sienne, puisque, comme eux, Arnaud concevait son métier comme un engagement de toute sa vie à servir.
Il avait l’habitude d’écrire ses prières de demande ou de louange sur une feuille de papier qu’il laissait sur son meuble de prières. Sa prière la plus fréquente était que telle ou telle chose se déroule « dans l’ordre divin », ou parfois il la demandait « pour la plus grande gloire de Dieu ».
Sa vie de foi avait une dimension de partage : par exemple, avant de partir sur un tronçon du chemin de Saint-Jacques, il avait demandé aux personnes autour de lui d’écrire leurs intentions sur un papier, qu’il emmènerait sur sa route. Il parlait de la foi particulièrement à ses amis non croyants traversant des épreuves.
Quelle relation vivait-il avec le Christ ?
Je dirais que sa relation avec le Christ était persévérante. Elle a en effet souvent buté sur l’incompréhension de Dieu qui permettait des échecs ou de grandes difficultés dans sa vie. Il était familier du combat spirituel. Mais alors il cherchait ce que Dieu voulait lui dire par là, et poursuivait son chemin de foi dans une grande fidélité et avec loyauté.
Qu’est-ce qui l’attirait dans la foi catholique ?
Plusieurs choses l’attiraient : comprendre la vie, chercher la Vérité, être au service de plus Grand que soi. Quelque chose de solennel aussi, notamment dans la liturgie. Il était aussi attaché à une certaine ascèse pour retrouver l’essentiel. Il aimait partir seul une journée en pleine nature, dans le silence et le jeûne.
Les modèles des saints l’ont souvent inspiré. Lors de nos réflexions avec le groupe de couples Cana, il était régulièrement question d’illustrer un don de l’Esprit Saint par un exemple tiré de la vie des saints. Arnaud était très fort là-dedans !
Était-il proche de familles spirituelles ou de saints en particulier ?
Il n’avait pas d’attache spécifique à des familles spirituelles : il a fréquenté les cisterciens à Timadeuc, les Fraternités monastiques de Jérusalem au Mont-Saint-Michel, les carmélites de Forges lors de séjours pour la révision d’examens, les chanoines de Saint-Augustin en préparation au mariage à Lagrasse, et a suivi des retraites avec les Exercices spirituels de saint Ignace.
Il aimait beaucoup tout ce qui a trait aux Templiers, qui alliaient moines, soldats et grands bâtisseurs, conjugué à son goût pour l’Histoire et le côté chevaleresque.
Il avait aussi des affinités particulières pour certains saints : la Vierge Marie, saint Michel Archange, sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, Mère Yvonne-Aimée de Malestroit, saint Cado (breton), sainte Hildegarde de Bingen, sainte Geneviève (patronne des gendarmes), les bienheureux époux Beltrame Quattrocchi.
L’appartenance d’Arnaud à la franc-maçonnerie a été beaucoup commentée. Comment la comprendre dans son itinéraire ?
Arnaud s’est rapproché de la franc-maçonnerie et de la foi à peu près à la même époque, dans une même démarche globale de quête de la vérité, de réflexion sur les grandes questions de la vie. Étant quelqu’un qui ne fait rien à moitié, il cherchait vraiment et ce, dans plusieurs directions. Je pense aussi qu’il se sentait proche des origines de la franc-maçonnerie (compagnons, bâtisseurs, transmission de savoirs...).
Il appartenait à une loge qui reconnaît un « Grand Architecte de l’Univers », sous lequel chacun peut mettre ce qu’il veut. Arnaud y mettait Dieu, et je pense qu’il y planchait avec sincérité à la gloire de Dieu. Il y lisait à chaque tenue le prologue de saint Jean. Tous ses frères étaient au courant de sa foi catholique. Je sais que, de son vivant, il ne comprenait pas l’antagonisme entre franc-maçonnerie et foi. Cependant, il avait l’humilité de ceux qui savent se remettre en question le cas échéant.
Quelle était votre vie de prière commune ?
Au début de notre relation, nous n’étions pas très assidus à la messe. Nous nous y sommes mutuellement amenés davantage avec le temps. À partir du moment où nous nous sommes installés à deux, nous avons commencé à prier ensemble le soir autant que possible.
Nos nombreuses balades pouvaient aussi être l’occasion de prière commune, soit en entrant dans une église au gré du chemin, soit en s’asseyant un moment dans l’herbe sur le bord du chemin de Saint-Jacques.
Que représentait le mariage religieux pour vous deux ?
Nous avions tous les deux le désir de nous préparer le mieux possible à notre vie de mariage. Nous étions heureux d’y passer beaucoup de temps par le biais des week-ends de préparation proposés à l’abbaye de Lagrasse.
Pendant nos balades, j’emmenais souvent dans une poche le questionnaire pour fiancés : cent cinquante questions pour mieux se connaître mutuellement et avancer dans la communion réciproque. Nous en prenions deux ou trois, y réfléchissions en silence, puis partagions chacun notre réponse.
Le mariage religieux était une évidence pour tous les deux. Par ce sacrement, nous voulions demander à Dieu de continuer à marcher avec nous en tant que couple, comme cela a été le cas dès le début, de continuer à faire grandir notre amour et de le consacrer. L’indissolubi-lité de cet engagement était une clé pour réussir, puisqu’elle nous engage à continuer ensemble jusqu’au bout, avec la grâce de Dieu. Elle nous a donc ouverts à une façon de nous aimer dans laquelle nous pouvions être nous-mêmes, et qui laissait la place au pardon.
Vous avez dit qu’Arnaud avait posé « un geste de gendarme et un geste de chrétien » lors de l’attentat. Vous pensez que sa foi a pu commander son geste ? De quelle manière et pourquoi ?
Je pense que sa décision est le reflet et le fruit de tout ce qu’il est, en plus de sa formation et de son expérience. La gendarmerie était vraiment sa vocation, dans le sens du langage courant et sans doute dans le sens de l’Église. Il y était complètement dans son élément, pour servir et protéger, et s’y est épanoui comme homme. Elle a été le terreau où ont pu se développer des vertus chrétiennes : sens du service, don et dépassement de soi, fraternité, écoute, pardon, obéissance, exercice de l’autorité... Je l’ai vu vivre chrétiennement sa vie professionnelle au quotidien par de multiples exemples. Sa démarche lors de l’attentat est en continuité avec la façon dont il vivait son métier, riche de sa foi.
De nombreuses personnes, dont des catholiques, viennent se recueillir sur sa tombe. Certaines lui portent une réelle admiration. Quel message souhaitez-vous leur adresser ?
Arnaud a lui-même été marqué par diverses grandes figures militaires, qui ont sûrement participé à ce qu’il est devenu. La façon dont il a commandé en gendarmerie est celle d’un meneur d’hommes, qui va en premier au front, et qui est tel qu’on a envie de le suivre. Il voulait toujours amener ses hommes au meilleur d’eux-mêmes. Je pense que cette invitation reste d’actualité de sa part auprès des gens interpellés par lui.
Il aimait aborder des personnes très diverses et discuter avec elles. Il parlait très facilement et était quelqu’un de très accessible. Il savait faire rire les enfants même timides, jouer pleinement avec eux. Il aimait parler à des jeunes en quête de sens ou un peu à la dérive, leur proposer la voie de la gendarmerie (pour laquelle il avait une estime immense). Il avait de nombreux amis et était toujours volontaire pour les aider en cas de besoin. Il avait beaucoup d’estime aussi pour « les anciens » qu’il écoutait humblement.
Ainsi, je suis certaine que toute personne qui vient sur sa tombe, s’adresse à lui, demande sa prière, est une joie pour lui et sera bien accueillie. Je suis sûre qu’il fera ce qu’il peut pour elle si besoin.[/ltr][/size]
[ltr]MAGAZINE – Six mois après l’attentat de Trèbes, l’épouse du colonel Arnaud Beltrame a accepté de répondre aux questions de « Famille Chrétienne » sur la conversion et la vie spirituelle de son mari.[/ltr]
[ltr]
[size=14]Une femme discrète
Marielle Beltrame a préféré répondre à nos questions par écrit pour prendre le temps de la réflexion. Ce choix correspond à sa personnalité. Ceux qui l’ont rencontrée la décrivent comme une femme discrète. Elle a souhaité garder pour elle certaines questions que nous lui avions posées sur elle et sur la manière dont elle vivait cette épreuve, préférant mettre en avant son époux.
Arnaud, votre mari, a vécu une conversion forte. Comment pourrait-on la décrire ?
Je crois que sa conversion a été progressive, car il a beaucoup cherché dans diverses directions (mythes celtes, druidisme, chamanisme...). Il était attiré par le mystérieux, par « l’autre monde » des Celtes. Parallèlement vers la trentaine, il a commencé à s’intéresser à la foi catholique, qui, parmi les pistes explorées, a pris peu à peu plus de place. Cette conversion était forte, à la mesure de l’intensité de sa quête : Arnaud ne pouvait se contenter de peu, la spiritualité était un élément intrinsèque de sa vie.
Quelle était sa vie de foi ?
Sa vie de foi s’est forgée entre autres au travers de pèlerinages à pied, sur les 800 kilomètres du Tro Breiz, puis sur le chemin de Compostelle, seul ou avec son père, puis avec moi. Elle s’est également construite par la fréquentation d’abbayes. Il avait besoin de silence, dans un cadre de « vieilles pierres qui aient une âme », mais aussi de côtoyer des moines, dont la vie ne pouvait que résonner avec la sienne, puisque, comme eux, Arnaud concevait son métier comme un engagement de toute sa vie à servir.
Il avait l’habitude d’écrire ses prières de demande ou de louange sur une feuille de papier qu’il laissait sur son meuble de prières. Sa prière la plus fréquente était que telle ou telle chose se déroule « dans l’ordre divin », ou parfois il la demandait « pour la plus grande gloire de Dieu ».
Sa vie de foi avait une dimension de partage : par exemple, avant de partir sur un tronçon du chemin de Saint-Jacques, il avait demandé aux personnes autour de lui d’écrire leurs intentions sur un papier, qu’il emmènerait sur sa route. Il parlait de la foi particulièrement à ses amis non croyants traversant des épreuves.
Quelle relation vivait-il avec le Christ ?
Je dirais que sa relation avec le Christ était persévérante. Elle a en effet souvent buté sur l’incompréhension de Dieu qui permettait des échecs ou de grandes difficultés dans sa vie. Il était familier du combat spirituel. Mais alors il cherchait ce que Dieu voulait lui dire par là, et poursuivait son chemin de foi dans une grande fidélité et avec loyauté.
Qu’est-ce qui l’attirait dans la foi catholique ?
Plusieurs choses l’attiraient : comprendre la vie, chercher la Vérité, être au service de plus Grand que soi. Quelque chose de solennel aussi, notamment dans la liturgie. Il était aussi attaché à une certaine ascèse pour retrouver l’essentiel. Il aimait partir seul une journée en pleine nature, dans le silence et le jeûne.
Les modèles des saints l’ont souvent inspiré. Lors de nos réflexions avec le groupe de couples Cana, il était régulièrement question d’illustrer un don de l’Esprit Saint par un exemple tiré de la vie des saints. Arnaud était très fort là-dedans !
Était-il proche de familles spirituelles ou de saints en particulier ?
Il n’avait pas d’attache spécifique à des familles spirituelles : il a fréquenté les cisterciens à Timadeuc, les Fraternités monastiques de Jérusalem au Mont-Saint-Michel, les carmélites de Forges lors de séjours pour la révision d’examens, les chanoines de Saint-Augustin en préparation au mariage à Lagrasse, et a suivi des retraites avec les Exercices spirituels de saint Ignace.
Il aimait beaucoup tout ce qui a trait aux Templiers, qui alliaient moines, soldats et grands bâtisseurs, conjugué à son goût pour l’Histoire et le côté chevaleresque.
Il avait aussi des affinités particulières pour certains saints : la Vierge Marie, saint Michel Archange, sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, Mère Yvonne-Aimée de Malestroit, saint Cado (breton), sainte Hildegarde de Bingen, sainte Geneviève (patronne des gendarmes), les bienheureux époux Beltrame Quattrocchi.
L’appartenance d’Arnaud à la franc-maçonnerie a été beaucoup commentée. Comment la comprendre dans son itinéraire ?
Arnaud s’est rapproché de la franc-maçonnerie et de la foi à peu près à la même époque, dans une même démarche globale de quête de la vérité, de réflexion sur les grandes questions de la vie. Étant quelqu’un qui ne fait rien à moitié, il cherchait vraiment et ce, dans plusieurs directions. Je pense aussi qu’il se sentait proche des origines de la franc-maçonnerie (compagnons, bâtisseurs, transmission de savoirs...).
Il appartenait à une loge qui reconnaît un « Grand Architecte de l’Univers », sous lequel chacun peut mettre ce qu’il veut. Arnaud y mettait Dieu, et je pense qu’il y planchait avec sincérité à la gloire de Dieu. Il y lisait à chaque tenue le prologue de saint Jean. Tous ses frères étaient au courant de sa foi catholique. Je sais que, de son vivant, il ne comprenait pas l’antagonisme entre franc-maçonnerie et foi. Cependant, il avait l’humilité de ceux qui savent se remettre en question le cas échéant.
Quelle était votre vie de prière commune ?
Au début de notre relation, nous n’étions pas très assidus à la messe. Nous nous y sommes mutuellement amenés davantage avec le temps. À partir du moment où nous nous sommes installés à deux, nous avons commencé à prier ensemble le soir autant que possible.
Nos nombreuses balades pouvaient aussi être l’occasion de prière commune, soit en entrant dans une église au gré du chemin, soit en s’asseyant un moment dans l’herbe sur le bord du chemin de Saint-Jacques.
Que représentait le mariage religieux pour vous deux ?
Nous avions tous les deux le désir de nous préparer le mieux possible à notre vie de mariage. Nous étions heureux d’y passer beaucoup de temps par le biais des week-ends de préparation proposés à l’abbaye de Lagrasse.
Pendant nos balades, j’emmenais souvent dans une poche le questionnaire pour fiancés : cent cinquante questions pour mieux se connaître mutuellement et avancer dans la communion réciproque. Nous en prenions deux ou trois, y réfléchissions en silence, puis partagions chacun notre réponse.
Le mariage religieux était une évidence pour tous les deux. Par ce sacrement, nous voulions demander à Dieu de continuer à marcher avec nous en tant que couple, comme cela a été le cas dès le début, de continuer à faire grandir notre amour et de le consacrer. L’indissolubi-lité de cet engagement était une clé pour réussir, puisqu’elle nous engage à continuer ensemble jusqu’au bout, avec la grâce de Dieu. Elle nous a donc ouverts à une façon de nous aimer dans laquelle nous pouvions être nous-mêmes, et qui laissait la place au pardon.
Vous avez dit qu’Arnaud avait posé « un geste de gendarme et un geste de chrétien » lors de l’attentat. Vous pensez que sa foi a pu commander son geste ? De quelle manière et pourquoi ?
Je pense que sa décision est le reflet et le fruit de tout ce qu’il est, en plus de sa formation et de son expérience. La gendarmerie était vraiment sa vocation, dans le sens du langage courant et sans doute dans le sens de l’Église. Il y était complètement dans son élément, pour servir et protéger, et s’y est épanoui comme homme. Elle a été le terreau où ont pu se développer des vertus chrétiennes : sens du service, don et dépassement de soi, fraternité, écoute, pardon, obéissance, exercice de l’autorité... Je l’ai vu vivre chrétiennement sa vie professionnelle au quotidien par de multiples exemples. Sa démarche lors de l’attentat est en continuité avec la façon dont il vivait son métier, riche de sa foi.
De nombreuses personnes, dont des catholiques, viennent se recueillir sur sa tombe. Certaines lui portent une réelle admiration. Quel message souhaitez-vous leur adresser ?
Arnaud a lui-même été marqué par diverses grandes figures militaires, qui ont sûrement participé à ce qu’il est devenu. La façon dont il a commandé en gendarmerie est celle d’un meneur d’hommes, qui va en premier au front, et qui est tel qu’on a envie de le suivre. Il voulait toujours amener ses hommes au meilleur d’eux-mêmes. Je pense que cette invitation reste d’actualité de sa part auprès des gens interpellés par lui.
Il aimait aborder des personnes très diverses et discuter avec elles. Il parlait très facilement et était quelqu’un de très accessible. Il savait faire rire les enfants même timides, jouer pleinement avec eux. Il aimait parler à des jeunes en quête de sens ou un peu à la dérive, leur proposer la voie de la gendarmerie (pour laquelle il avait une estime immense). Il avait de nombreux amis et était toujours volontaire pour les aider en cas de besoin. Il avait beaucoup d’estime aussi pour « les anciens » qu’il écoutait humblement.
Ainsi, je suis certaine que toute personne qui vient sur sa tombe, s’adresse à lui, demande sa prière, est une joie pour lui et sera bien accueillie. Je suis sûre qu’il fera ce qu’il peut pour elle si besoin.[/ltr][/size]
François Bernon- Aime le Rosaire
- Messages : 743
Localisation : Paris
Inscription : 23/10/2017
Re: Colonel Arnaud Beltrame
Il est resté pendant 2h30 avec le terroriste dans une salle.
Cela ne semble pas avoir laissé le temps aux collègues et forces spéciales de faire quelque chose.
D'autre part, pourquoi quand le colonel Bertrame a dit "assaut" et que ses collègues entendaient via le portable qui était branché, ils ont attendu 10 minutes pour le faire ?
Cela ne semble pas avoir laissé le temps aux collègues et forces spéciales de faire quelque chose.
D'autre part, pourquoi quand le colonel Bertrame a dit "assaut" et que ses collègues entendaient via le portable qui était branché, ils ont attendu 10 minutes pour le faire ?
BéatriceP- Avec les chérubins
- Messages : 59
Inscription : 16/02/2016
Re: Colonel Arnaud Beltrame
Vous voulez parler d'un complot?BéatriceP a écrit:Il est resté pendant 2h30 avec le terroriste dans une salle.
Cela ne semble pas avoir laissé le temps aux collègues et forces spéciales de faire quelque chose.
D'autre part, pourquoi quand le colonel Bertrame a dit "assaut" et que ses collègues entendaient via le portable qui était branché, ils ont attendu 10 minutes pour le faire ?
Son portable était pet-être en panne de batterrie ou très loin des interlocuteur
Vous sâlissez sa mémoire.
Avant de critiquer s avie chrétienne ou FM, examinez votre conscience et vos actes déjà..
Cest beau de dire qu'il était FM de le critiquer,mais combein d'entre vous auraeint fait ce geste ultime de sacrifice, de martyr? Pas crucifé mais égorgé..Et on meuut lentement en étant égorgé..
Il savait que ces islamistes croient aux 72vierges après la mort et charcutent qui que ce soit..
jacques58fan- Combat l'antechrist
- Messages : 2263
Inscription : 22/01/2016
Re: Colonel Arnaud Beltrame
En effetBéatriceP a écrit:Il est resté pendant 2h30 avec le terroriste dans une salle.
Cela ne semble pas avoir laissé le temps aux collègues et forces spéciales de faire quelque chose.
D'autre part, pourquoi quand le colonel Beltrame a dit "assaut" et que ses collègues entendaient via le portable qui était branché, ils ont attendu 10 minutes pour le faire ?
Et ce n’est pas le seul point qui indique qu’il s’agit bien d’une exécution
avec les plus hautes complicités et avec soin et préméditation
ainsi que l'indiquent clairement les éléments que ce FIL égrène ...
Pas besoin d’être Sherlock pour comprendre le pourquoi et le comment
On lit au site FM : https://www.hiram.be/ dans leur blog : (pour ceux qui ne le savaient pas)
(le Franc-Maçon) n’a pas le droit de les quitter au risque de perdre sa vie soit poignardé soit pendu mais je ne sais pas si c’est valable pour tous les adeptes de la maçonnerie ou à partir d’un certain grade.
Re: Colonel Arnaud Beltrame
L'épicentre du désastre dans l'Aude qui a fait au moins 14 morts, c'est Trèbes, la ville de l'éxécution du colonel Beltrame... et en plus au moment où le ministre de l'intérieur donne sa démission ( devinez en quoi il est écoeuré de ce à quoi on l'a fait participer )
La nature et la justice immanente : une piqure de rappel ? Un lien ? Un signal pour ouverture d'enquête?
La veuve de Jean Mazières, le viticulteur à la retraite tué par le terroriste, a en effet perdu son père et sa mère dans les inondations , qui ont péri à Trèbes dans les inondations.
Trèbes a payé un très lourd tribut aux inondations, puisque six des treize victimes ont péri dans ce petit village de 5500 habitants. Cette catastrophe intervient presque sept mois après l’attentat
La nature et la justice immanente : une piqure de rappel ? Un lien ? Un signal pour ouverture d'enquête?
La veuve de Jean Mazières, le viticulteur à la retraite tué par le terroriste, a en effet perdu son père et sa mère dans les inondations , qui ont péri à Trèbes dans les inondations.
Trèbes a payé un très lourd tribut aux inondations, puisque six des treize victimes ont péri dans ce petit village de 5500 habitants. Cette catastrophe intervient presque sept mois après l’attentat
Re: Colonel Arnaud Beltrame
@Surleroc a fait une vidéo pour honorer Arnaud Beltrame
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t42853-chronique-de-pierre-n-147#443506
Dommage qu'il n'ait pas regardé ce que nous avions mis à jour sur ce FIL
C'eut été succulent et adapté à la situation
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t42853-chronique-de-pierre-n-147#443506
C'eut été succulent et adapté à la situation
en résumé de ce Fil: les éléments de l'enquête
Père Nathan a écrit:L’affaire est limpideLe Message aux initiés reçu 5 sur 5Sur son site Internet, La Croix affirme: «Il avait depuis quelques années pris ses distances avec la franc-maçonnerie, selon le témoignage d’un proche.»
C’est gros comme une maison
Avertissement avec le « suicide rituel » du papa d’Arnaud, simulation de prise d’otage qq jours avant
Liberté donnée au futur meurtrier
Exécution à la gorge sous vitrine terroriste
Ordre donné de ne pas intervenir pour donner le temps à l'éxécuteur
Récupération nationale
Tout y est
La Loge a respecté les rituels et vœux d’entree
Et cette fois ci de ... sortie
A vomir, cette Pieuvre immonde, mais elle ne nous roulera pas, nous, dans sa farine@Père Nathan a écrit:Mais voilà
L’Eglise l’a arraché à l’excomunication
Ce que Dieu a permis en raison de ses vertus héroïques
Il redevenait catholique
Allait vers le sacrement de mariage
S’est converti à l’occasion d’une funeraille
A reçu les derniers Sacrements
C’est comme catholique qu’il a fait ce qu’il a fait
Et pas du tout comme GLDF qu’il venait de quitter et renier !
Comprenne qui pourra
*************************************
[size=13]Complotisme ?
On ne quitte jamais la GLDF
Sans devoir passer à la caisse... Soi et/ou un ses proches
Son papa « suicidé » qq semaines avant.
Je connais personnellement plusieurs autres qui ont eu le même sort...
[/size]
Dieu seul sait le fond de cette histoire
Il sera un intercesseur très puissant pour ceux qui sont pris aux pièges de leurs anciennes promesses rituelles fraternelles
Il reste selon moi un exemple de Martyre chretien catholique à plusieurs titres
C’est en moi une impression très forte en tous cas
Ce gars là est devenu mon frère de Sang et d’Eau
En effetBéatriceP a écrit:Il est resté pendant 2h30 avec le terroriste dans une salle.
Cela ne semble pas avoir laissé le temps aux collègues et forces spéciales de faire quelque chose.
D'autre part, pourquoi quand le colonel Beltrame a dit "assaut" et que ses collègues entendaient via le portable qui était branché, ils ont attendu 10 minutes pour le faire ?
Et ce n’est pas le seul point qui indique qu’il s’agit bien d’une exécution
avec les plus hautes complicités et avec soin et préméditation
ainsi que l'indiquent clairement les éléments que ce FIL égrène ...
Pas besoin d’être Sherlock pour comprendre le pourquoi et le comment
On lit au site FM : https://www.hiram.be/ dans leur blog : (pour ceux qui ne le savaient pas)
(le Franc-Maçon) n’a pas le droit de les quitter au risque de perdre sa vie soit poignardé soit pendu mais je ne sais pas si c’est valable pour tous les adeptes de la maçonnerie ou à partir d’un certain grade.
Re: Colonel Arnaud Beltrame
Bonsoir à tous,
C'est une joie de retrouver le droit d'écriture après 40 jours de jeûne épistolaire.
Le colonel Arnaud Beltrame a offert sa vie pour en sauver une autre, souvenez vous c'était à Trèbes en mars 2018 tandis qu'un islamiste retenait une caissière de supermarché en otage.
Julie, c'est son nom, bouleversée par le geste de son protecteur, a mis du temps à s'en remettre tant elle culpabilisait. Aujourd'hui, en réponse à cet acte chrétien héroïque, elle chemine dans la foi catholique.
Que c'est beau !
« C’est la foi que portait en lui Arnaud Beltrame qui m’a amenée à trouver Dieu»
« Dans mes tripes, je sens une rage qui me tenaille, la colère d’avoir perdu une vie si précieuse pour l’humanité, d’avoir perdu un homme si honorable. Je lui dis que j’essayerai de me montrer digne de la vie qu’il a protégée en risquant la sienne ».
Lire ici :
https://lesalonbeige.fr/cest-la-foi-que-portait-en-lui-arnaud-beltrame-qui-ma-amenee-a-trouver-dieu/
C'est une joie de retrouver le droit d'écriture après 40 jours de jeûne épistolaire.
Le colonel Arnaud Beltrame a offert sa vie pour en sauver une autre, souvenez vous c'était à Trèbes en mars 2018 tandis qu'un islamiste retenait une caissière de supermarché en otage.
Julie, c'est son nom, bouleversée par le geste de son protecteur, a mis du temps à s'en remettre tant elle culpabilisait. Aujourd'hui, en réponse à cet acte chrétien héroïque, elle chemine dans la foi catholique.
Que c'est beau !
« C’est la foi que portait en lui Arnaud Beltrame qui m’a amenée à trouver Dieu»
« Dans mes tripes, je sens une rage qui me tenaille, la colère d’avoir perdu une vie si précieuse pour l’humanité, d’avoir perdu un homme si honorable. Je lui dis que j’essayerai de me montrer digne de la vie qu’il a protégée en risquant la sienne ».
Lire ici :
https://lesalonbeige.fr/cest-la-foi-que-portait-en-lui-arnaud-beltrame-qui-ma-amenee-a-trouver-dieu/
Enfant du Père- Combat avec Sainte Marie
- Messages : 1716
Localisation : Sud-Ouest
Inscription : 21/01/2023
Père Nathan et Cinci aiment ce message
Re: Colonel Arnaud Beltrame
Il me semble que cette chanson a toute sa place ici :
Francis Lalanne - Un Homme est mort, Arnaud Beltrame
Francis Lalanne - Un Homme est mort, Arnaud Beltrame
Enfant du Père- Combat avec Sainte Marie
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Localisation : Sud-Ouest
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