La victoire viendra par Marie
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La victoire viendra par Marie
Vidéo réalisée à partir d'une conférence sur la Vierge Marie donnée le 27 novembre 2017 dans une paroisse de Paris. Il s'agit d'une synthèse et d'un résumé sur le mystère de la Mère de Dieu qui est infiniment vaste, élevé, profond.
« LA VICTOIRE VIENDRA PAR MARIE » (Jean-Paul II) ◦ 00:57 : Ici, devant son image ◦ 01:25 : « Prendre Marie chez soi » comme Joseph & Jean ◦ 04:45 : Préambule 1 : Saint Louis-Marie Grignion de Montfort ◦ 06:06 : Préambule 2 : Les apparitions du 27 novembre 1830 à Paris PARTIE 1/3 : QUI PEUT ETRE COMPARE A MARIE ? ◦ 08:42 : Marie a été d'abord très cachée mais elle est aujourd'hui la créature la plus aimée au monde ◦ 09:56 : Ce que les hommes ont fait pour elle dans le monde ◦ 12:34 : Ce que Marie a fait pour nous ◦ 15:40 : Marie et la France ◦ 26:27 : Marie dans la vie de chacun PARTIE 2/3 : QUELLE EST SA PLACE DANS LE PLAN DE DIEU ? ◦ 26:45 : Ce qu'enseigne l’Eglise ◦ 28:22 : Marie est liée de manière absolument unique à Jésus ◦ 31:26 : Marie sommet d'Israël avant le Christ ◦ 34:14 : Marie icône de l’Eglise après le Christ ◦ 35:10 : Marie soutien spécial dans les derniers temps PARTIE 3/3 : QUE FAIRE AUJOURD'HUI ? ◦ 37:50 : Nécessité de la « Vraie Dévotion » ◦ 38:18 : La Consécration ◦ 39:19 : Les fausses dévotions ◦ 39:49 : 5 propositions : 1°/ Prendre Marie chez soi (40:25) 2°/ Se former (41:02) 3°/ Prier (41:17) 4°/ Devenir actif (41:31) 5°/ Rejoindre un mouvement de vie fraternelle (41:42) ◦ 42:10 : REGARDE L’ETOILE
Yeshoua- Avec Saint Joseph
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Inscription : 14/03/2017
Re: La victoire viendra par Marie
C'est une magnifique vidéo que j'ai aimée! J'ai beaucoup appris sur Marie....
RoseDuChrist- Veut-etre un saint/e
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Inscription : 08/10/2016
Re: La victoire viendra par Marie
http://jeanderoquefort.free.fr/3_16_6_venue_par_marie.html
3.16.6 La venue du Seigneur par Marie
3.16.6.1 Fondement biblique
Lc 1,26-38 :
« 26 Le sixième mois, l'ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, du nom de Nazareth, 27 à une vierge fiancée à un homme du nom de Joseph, de la maison de David ; et le nom de la vierge était Marie. 28 Il entra et lui dit : "Réjouis-toi, comblée de grâce, le Seigneur est avec toi". 29 A cette parole elle fut toute troublée, et elle se demandait ce que signifiait cette salutation. 30 Et l'ange lui dit : "Sois sans crainte, Marie ; car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. 31 Voici que tu concevras dans ton sein et enfanteras un fils, et tu l'appelleras du nom de Jésus. 32 Il sera grand, et sera appelé Fils du Très-Haut. Le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David, son père ; 33 il régnera sur la maison de Jacob pour les siècles et son règne n'aura pas de fin." 34 Mais Marie dit à l’ange : "Comment cela sera-t-il, puisque je ne connais pas d’homme ?" 35 L'ange lui répondit : "L'Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c'est pourquoi l'être saint qui naîtra sera appelé Fils de Dieu. 36 Et voici qu'Elisabeth, ta parente, vient, elle aussi, de concevoir un fils dans sa vieillesse, et elle en est à son sixième mois, elle qu'on appelait la stérile ; 37 car rien n'est impossible à Dieu." 38 Marie dit alors : "Je suis la servante du Seigneur; qu'il m'advienne selon ta parole!" Et l'ange la quitta ».
Lc 2,1-20 :
« 1 Or, il advint, en ces jours-là, que parut un édit de César Auguste, ordonnant le recensement de tout le monde habité. 2 Ce recensement, le premier, eut lieu pendant que Quirinius était gouverneur de Syrie. 3 Et tous allaient se faire recenser, chacun dans sa ville. 4 Joseph aussi monta de Galilée, de la ville de Nazareth, en Judée, à la ville de David, qui s'appelle Bethléem, - parce qu'il était de la maison et de la lignée de David - 5 afin de se faire recenser avec Marie, sa fiancée, qui était enceinte. 6 Or il advint, comme ils étaient là, que les jours furent accomplis où elle devait enfanter. 7 Elle enfanta son fils premier-né, l'enveloppa de langes et le coucha dans une crèche, parce qu'ils manquaient de place dans la salle. 8 Il y avait dans la même région des bergers qui vivaient aux champs et gardaient leurs troupeaux durant les veilles de la nuit. 9 L'Ange du Seigneur se tint près d'eux et la gloire du Seigneur les enveloppa de sa clarté ; et ils furent saisis d'une grande crainte. 10 Mais l'ange leur dit : "Soyez sans crainte, car voici que je vous annonce une grande joie, qui sera celle de tout le peuple : 11 aujourd'hui vous est né un Sauveur, qui est le Christ Seigneur, dans la ville de David. 12 Et ceci vous servira de signe : vous trouverez un nouveau-né enveloppé de langes et couché dans une crèche." 13 Et soudain se joignit à l'ange une troupe nombreuse de l'armée céleste, qui louait Dieu, en disant : 14 "Gloire à Dieu au plus haut des cieux et sur la terre paix aux hommes objets de sa complaisance !" 15 Et il advint, quand les anges les eurent quittés pour le ciel, que les bergers se dirent entre eux : "Allons jusqu'à Bethléem et voyons ce qui est arrivé et que le Seigneur nous a fait connaître." 16 Ils vinrent donc en hâte et trouvèrent Marie, Joseph et le nouveau-né couché dans la crèche. 17 Ayant vu, ils firent connaître ce qui leur avait été dit de cet enfant ; 18 et tous ceux qui les entendirent furent étonnés de ce que leur disaient les bergers. 19 Quant à Marie, elle conservait avec soin toutes ces choses, les méditant en son cœur. 20 Puis les bergers s'en retournèrent, glorifiant et louant Dieu pour tout ce qu'ils avaient entendu et vu, suivant ce qui leur avait été annoncé ».
Jn 2,1-12 :
« 1 Le troisième jour, il y eut des noces à Cana de Galilée, et la mère de Jésus y était. 2 Jésus aussi fut invité à ces noces, ainsi que ses disciples. 3 Or il n'y avait plus de vin, car le vin des noces était épuisé. La mère de Jésus lui dit: "Ils n'ont pas de vin." 4 Jésus lui dit: "Que me veux-tu, femme? Mon heure n'est pas encore arrivée." 5 Sa mère dit aux servants : "Tout ce qu'il vous dira, faites-le." 6 Or il y avait là six jarres de pierre, destinées aux purifications des Juifs, et contenant chacune deux ou trois mesures. 7 Jésus leur dit : "Remplissez d'eau ces jarres." Ils les remplirent jusqu'au bord. 8 Il leur dit : "Puisez maintenant et portez-en au maître du repas." Ils lui en portèrent. 9 Lorsque le maître du repas eut goûté l'eau changée en vin - et il ne savait pas d'où il venait, tandis que les servants le savaient, eux qui avaient puisé l’eau - le maître du repas appelle le marié 10 et lui dit : "Tout homme sert d'abord le bon vin et, quand les gens sont ivres, le moins bon. Toi, tu as gardé le bon vin jusqu'à présent !" 11 Tel fut le premier des signes de Jésus, il l'accomplit à Cana de Galilée et il manifesta sa gloire et ses disciples crurent en lui. 12 Après quoi, il descendit à Capharnaüm, lui, ainsi que sa mère et ses frères et ses disciples, et ils n'y demeurèrent que peu de jours ».
3.16.6.2 Catéchisme de l’Eglise Catholique
§ 744 : « Dans la Plénitude du temps, l'Esprit Saint accomplit en Marie toutes les préparations à la venue du Christ dans le Peuple de Dieu. Par l'action de l'Esprit Saint en elle, le Père donne au monde l'Emmanuel, "Dieu-avec-nous" (Mt 1,23) ».
3.16.6.3 Jean-Paul II
Lors de l’audience générale du 21 mars 2001 intitulée « Marie, pèlerin de la foi, Etoile du troisième millénaire », le Saint Père nous présente la « Mère du Seigneur » comme « pèlerin d'amour » lorsqu’elle va visiter sa cousine Elisabeth, en référence au passage de Lc 1,39-42. Marie est « L’Etoile du troisième millénaire » qui « précède Jésus à l’horizon de l’histoire » :
§ 3 : « La Bienheureuse Vierge Marie continuer d'occuper "la première place" dans le Peuple de Dieu. Son pèlerinage de foi exceptionnel représente une référence constante pour l'Eglise, pour chacun individuellement et pour la communauté, pour les peuples et pour les nations et, en un sens, pour l'humanité entière" (Redemptoris Mater, n. 6). C'est elle l'Etoile du troisième millénaire, comme elle a été aux débuts de l'ère chrétienne l'aurore qui a précédé Jésus à l'horizon de l'histoire. En effet, Marie est née chronologiquement avant le Christ et elle l'a engendré et inséré dans notre histoire humaine. Nous nous adressons à elle afin qu'elle continue à nous guider vers le Christ et le Père, également dans la nuit ténébreuse du mal, et dans les moments de doute, de crise, de silence et de souffrance. C'est vers elle que nous élevons le chant que l'Eglise d'Orient aime plus que tout autre, cet hymne Akhatistos qui, en vingt-quatre strophes, exalte de façon lyrique sa figure. Dans la cinquième strophe consacrée à la visite à Elisabeth, il s’exclame : "Réjouis-toi, sarment de plante immarcescible. Réjouis-toi, détentrice d'un fruit intègre. Réjouis-toi, toi qui cultives le cultivateur ami des hommes. Réjouis-toi, génitrice du créateur de notre vie. Réjouis-toi, terrain qui fait germer la fécondité de la compassion. Réjouis-toi, table dressée riche de miséricordes. Réjouis-toi, car tu fais fleurir un pré de délices. Réjouis-toi, car tu prépares un port aux âmes. Réjouis-toi, encens bienvenu de supplication. Réjouis-toi, pardon du monde entier. Réjouis-toi, bienveillance de Dieu envers les mortels. Réjouis-toi, parole hardie des mortels envers Dieu. Réjouis-toi, Vierge Epouse !" […] ».
3.16.6.4 Benoît XVI
- extrait de l’homélie prononcée le 26 novembre 2005 à la Basilique Vaticane :
« […] En chantant ensemble les Psaumes, nous avons élevé nos cœurs à Dieu, en prenant l'attitude spirituelle qui caractérise ce temps de grâce : la "veillée dans la prière" et l'"exultation dans la louange" (Cf. Missel Romain, Préface de l'Avent II/A). Imitant le modèle de la Très Sainte Vierge Marie, qui nous enseigne à vivre dans une écoute religieuse de la parole de Dieu, nous nous arrêtons sur la brève Lecture biblique qui vient d'être proclamée. Il s'agit de deux versets contenus dans la partie conclusive de la Première Lettre de Saint Paul aux Thessaloniciens (1 Th 5,23-24). Le premier exprime le vœu de l'Apôtre à la communauté ; le deuxième offre, pour ainsi dire, la garantie de son accomplissement. Le souhait est que chacun soit sanctifié par Dieu et demeure irréprochable dans toute sa personne - "esprit, âme et corps" - pour la venue finale du Seigneur Jésus; la garantie que cela puisse se produire est offerte par la fidélité à Dieu lui-même, qui ne manquera pas de mener à bien l'œuvre commencée chez les croyants. Cette Première Lettre aux Thessaloniciens est la première de toutes les Lettres de saint Paul, probablement écrite en l'an 51. Dans cette première Lettre on sent, encore davantage que dans les autres, le cœur de l'Apôtre qui bat, son amour paternel, nous pouvons même dire maternel, pour cette nouvelle communauté. Et l'on sent aussi sa préoccupation pleine d'inquiétude pour que ne s'éteigne pas la foi de cette nouvelle Eglise, encerclée par un contexte culturel qui, sous de nombreux points de vue, est contraire à la foi. Ainsi, Paul conclut sa Lettre par un souhait, nous pourrions même dire par une prière. Le contenu de la prière que nous avons entendue est qu'ils soient saints et irréprochables au moment de la venue du Seigneur. La parole centrale de cette prière est "venue". Nous devons nous demander: que signifie venue du Seigneur? En grec c'est la "parousie", en latin l'"adventus" : "avent", "venue". Qu'est cette venue ? Nous concerne-t-elle ou non ? Pour comprendre la signification de cette parole et donc de la prière de l'Apôtre pour cette communauté et pour les communautés de tous les temps - également pour nous - nous devons nous tourner vers la personne grâce à laquelle s'est réalisée de manière unique, singulière, la venue du Seigneur: la Vierge Marie. Marie appartenait à cette partie du peuple d'Israël qui, à l'époque de Jésus, attendait de tout son cœur la venue du Sauveur. Et à partir des paroles, des gestes rapportés par l'Evangile nous pouvons voir comment Elle vivait réellement plongée dans les paroles des Prophètes, elle était tout entière en attente de la venue du Seigneur. Toutefois, Elle ne pouvait pas imaginer comment cette venue se serait réalisée. Peut-être attendait-elle une venue dans la gloire. C'est pourquoi fut d'autant plus surprenant pour elle le moment où l'Archange Gabriel entra dans sa maison et lui dit que le Seigneur, le Sauveur, voulait prendre chair en Elle, d'elle, voulait réaliser sa venue à travers Elle. Nous pouvons imaginer l'émotion de la Vierge. Marie, avec un grand acte de foi, d'obéissance, dit oui : "Me voici, je suis la servante du Seigneur". Ainsi, Elle est devenue "demeure" du Seigneur, véritable "temple" dans le monde et "porte" à travers laquelle le Seigneur est entré sur la terre ».
3.16.6.5 Saint Louis-Marie Grignon de Montfort
Au § 58, page 36 de mon édition sur « Le secret de Marie », Saint Louis-Marie Grignon de Montfort signifie, qu’à l’instar de sa première venue, c’est également par Marie que Jésus viendra pour la seconde fois :
« Comme c'est par Marie que Dieu est venu au monde pour la première fois, dans l'humiliation et l'anéantissement, ne pourrait-on pas dire aussi que c'est par Marie que Dieu viendra une seconde fois, comme toute l'Eglise l'attend, pour régner partout et pour juger les vivants et le morts? [Il est bien question de la seconde venue du Christ pour la "fin des temps", qui jugera ceux qui sont morts spirituellement, comme préfiguration et anticipation du Jugement des vivants et des morts qui adviendra à la « fin du monde »]. Savoir comment cela se fera, et quand cela se fera, qui est-ce qui le sait ? Mais je sais bien que Dieu, dont les pensées sont plus éloignées des nôtres que le ciel ne l'est de la terre, viendra dans un temps et de la manière la moins attendue des hommes, même les plus savants et les plus intelligents dans l'Ecriture sainte, qui est fort obscure à ce sujet ».
3.16.6.6 La Dame de tous les peuples à Amsterdam
De l’ouvrage « Les messages de la Dame de tous les peuples », par Ida Peerdeman, témoin des apparitions :
- extrait du 31 ième message donné le 15 avril 1951, pages 91 et 92 :
La Corédemptrice et l’Avocate
« Maintenant, la Dame se tient de nouveau distinctement devant la croix ; elle dit : "Écoute bien, comprends bien ce que je vais t’expliquer à présent ! Une fois encore, je te dis : le Fils est venu en ce monde comme Rédempteur des hommes ; l’œuvre rédemptrice, ce fut la croix. Il a été envoyé par le Père. Maintenant cependant, le Père et le Fils veut (1) envoyer la Dame dans le monde entier. C’est que, dans le passé aussi, elle a précédé et suivi le Fils. Voilà pourquoi je me tiens à présent sur le monde, sur le globe. La croix y est solidement fixée, plantée". La Dame vient à présent se placer devant, comme la Mère du Fils qui, avec Lui, a accompli cette œuvre de rédemption. Cette image parle d’elle-même et doit être, dès maintenant, portée dans le monde car le monde a de nouveau besoin de la croix.
La Dame, cependant, se tient devant la croix en tant que Corédemptrice et Avocate. Ce sera l’objet de bien des luttes. L’Église, Rome, ne doit cependant pas craindre de s’engager dans cette lutte. Elle ne peut que consolider et affermir l’Église. Je dis cela à l’adresse des théologiens. Je leur dis de plus : prenez cette cause au sérieux. Je le dis une fois encore : le Fils cherche toujours ce qui est petit et simple pour sa cause. Mon enfant, j’espère que tu auras bien compris cela et que tu sauras le défendre ».
(1) Note de l’éditeur : « Intentionnellement, la Dame emploie ici (comme en d’autres endroits des messages) un singulier « veut » pour se référer à la fois au Père et au Fils ».
- extrait du 51 ième message donné le 31 mai 1955 (Marie Reine), page 151 :
Votre Mère vous a précédés
« Et ainsi s’accompliront les paroles : "Désormais, tous les peuples me diront bienheureuse" Ce message de la Dame de tous les Peuples se répand aujourd’hui sur le monde.
J’ai dit : j’apporterai de la consolation. Peuples, votre Mère sait ce qu’est la vie, votre Mère sait ce qu’est la peine, votre Mère sait ce qu’est la croix. Tout ce par quoi vous passez en cette vie, c’est ce en quoi votre Mère, la Dame de tous les Peuples vous a précédés [en ayant à l’esprit que nous sommes fils et filles dans le Fils unique]. Ce chemin, elle l’a emprunté avant vous ». La Dame marque une nouvelle pause, puis elle ajoute lentement : "Mais elle est allée jusqu’au Père, elle est retournée à son Fils. Vous aussi, peuples, par votre chemin de croix, vous allez jusqu’au Père ; vous aussi, par votre chemin de croix, vous allez au Fils. Le Saint Esprit vous y aidera ; invoquez-Le en ce temps. Je ne le dirai jamais assez au monde : allez au Saint Esprit en ce temps !". La Dame prononce ces derniers mots très lentement et avec insistance ».
Note de l’éditeur : « Dans son encyclique Ad Cæli Reginam du 11 octobre 1954, le Pape Pie XII a donné officiellement à Marie le titre de « Reine du Ciel et de la Terre ». La solennité de cette fête a été fixée au 31 mai, jour où on célébrait déjà, dans divers diocèses, la fête de Marie Médiatrice de toutes les Grâces. La fête de Marie Reine a été de ce fait déplacée au 22 août par un décret du 21 mars 1969. On a déplacé en même temps la fête de la Visitation du 2 juillet au 31 mai ».
- extrait du 52 ième message donné le 31 mai 1956 (Fête Dieu), page 157 :
Le miracle de Cana
« La Dame marque une pause ; puis elle reprend : "J’ai encore une réponse à donner. La Dame de tous les Peuples a parlé et parle de par la volonté du Seigneur Jésus-Christ, là où Il est". La Dame marque une nouvelle pause ; puis elle dit : "D’ailleurs, est-ce que le Seigneur Jésus-Christ Lui-même n’a pas attendu pour son grand miracle…". - la Dame adoucit la voix et insiste sur les mots - "…du changement de l’eau en vin, que sa Mère ait parlé ? Il allait faire son miracle, mais a attendu que sa Mère parle. Comprends-tu cela ? C’est ma réponse, pour aujourd’hui, à ceux qui n’ont pas compris que la Dame soit venue le 31 mai 1955 dans l’église Saint-Thomas". (La Dame était venue ce jour-là lors de l’exposition du Saint Sacrement. Certaines personnes avaient été offusquées). La Dame marque une nouvelle pause. Elle regarde d’un air très triste les gens qui sont venus nous voir le soir, après l’office ; elle dit : "Et c’est aussi pour les pauvres égarés (La Dame faisait allusion à certains de ceux qui étaient présents et qui cherchaient à se servir des messages dans un intérêt personnel), que la Dame dit ceci. Cette pensée les aidera à comprendre ce qu’est la Dame par rapport à leur Seigneur. Transmets bien tout ça ». L’air triste, la Dame regarde à présent au loin. Elle dit : "J’ai voulu apporter un message grave et joyeux. Demande qu’on expose de nouveau l’image en public". Puis, la Dame disparaît lentement, très lentement ».
3.16.6.7 Notre-Dame du Rosaire à San Nicolas
De l’ouvrage « Lire la Bible avec Marie » :
- intégralité du message donné le 25 mars 1989, pages 387 et 388 :
« Je demande à tous Mes enfants de vivre dans l’Espérance, de s’appuyer sur le Seigneur. Sa miséricorde s’est manifestée d’une façon éloquente : le Seigneur vous a envoyé Sa propre Mère pour qu’Elle vous éclaire sur le chemin qui mène à Lui et pour que vous trouviez un refuge dans Son Cœur de Mère. Avancez donc sans peur. Amen. Amen. Fais-le savoir, Ma fille. Bénie soit cette terre qui a hébergé Marie ».
3.16.6.8 Notre Seigneur Jésus et la Vierge des Douleurs à l’Escorial
De l’ouvrage « Apparitions et messages à l’Escorial, 1987-1992 » :
- extrait du message donné le 4 juillet 1987, page 8 :
Notre Seigneur Jésus : « Je vous répète : aimez ma Mère. Celui qui ne l’aime pas ne m’aime pas. Attention à ces faux prophètes qui envahissent ce lieu. Par Marie et avec Marie viendra le salut du monde. Aimez-la beaucoup ».
De l’ouvrage « Apparitions et messages à l’Escorial, 1987-1992 » :
- extrait du message donné le 1 er décembre 1987, page 21 :
La Vierge des Douleurs : « Que les hommes ne me cachent pas, qu’ils me mettent en lumière. La lumière vint au monde par Moi, et Je viendrai avec Jésus pour le salut du monde ».
3.16.6.9 Notre Seigneur Jésus à Maria Valtorta
Voici quelques extraits de la « Leçon n° 3 » (Rm 1,18) de Jésus à Maria Valtorta du 6 janvier 1948 des « Leçons sur l’Epître de Saint Paul aux Romains », pages 49 et 50 :
Rm 1,18 :
« 18 En effet, la colère de Dieu se révèle du haut du ciel contre toute impiété et toute injustice des hommes, qui tiennent la vérité captive dans l'injustice ».
« Lorsque "impiété et injustice" auront gagné 99 % de l’humanité, lorsque l’impiété et l’injustice mentale ou matérielle auront envahi chaque classe sociale, au point de faire pénétrer l’abomination dans la maison de Dieu – l’abomination de la désolation dont vous parle le prophète et dont le Verbe vous donne confirmation, cette "désolation" dont vous n’avez pas encore saisi le sens exact, et dont il est dit qu’elle sera signe de la fin et elle le sera – alors Dieu ne vous reprendra plus par des châtiments paternels (qui n’en sauvent plus beaucoup, il faut le dire, parce que le plus grand nombre d’entre vous est déjà au service de Satan), mais il vous laissera abandonné à vous-mêmes. Il se retirera. Il cessera d’agir. Il cessera d’agir jusqu’au moment où, dans un éclair de son vouloir, il dira à ses anges d’ouvrir les sept sceaux, de sonner les quatre trompettes, de libérer l’aigle des trois malheurs.
Puis, horreur, souffle sera donné à la cinquième trompette, et le Judas des derniers temps ouvrira le puit de l’abîme pour en faire sortir ce que l’homme aura désiré plus que Dieu. Mais quand ? Quand toute cela ? Etes-vous déjà rendus à cette heure ou êtes-vous sur le point d’y rentrer ? Vous êtes dans la crainte, vous vous posez des questions…mais vous ne voulez pas regretter vos péchés et vous repentir. Le "quand" ne vous sera pas dévoilé. Il est inscrit dans le cœur des prophètes actuels, mais "ce que les sept tonnerres leur ont révélé demeure scellé, et il ne le diront pas". La terre entière sera secouée comme une mer en bourrasque. Les humains seront en plein naufrage, tous, à l’exception des serviteurs de Dieu réunis dans la barque de Pierre, et fidèles au saint Navigateur. C’est alors que, tel un astre pacifique, sur les horreurs et les terreurs des ondes en furie, on verra se lever l’Etoile de la Mer [La Vierge Marie] pour annoncer l’Etoile du Matin, pour annoncer l’ultime venue de l’Etoile du Matin [C'est-à-dire le Christ Cf. Ap 2,28 ; 22,16 ; Nb 24,17 ; 2 P 1,19 en référence au terme grec « phosphoros » signifiant littéralement « portant de la lumière, donnant de la lumière »] sur la Terre. Pour cette seconde et ultime venue de l’Agneau de Dieu, le Rédempteur, le Saint des Saints n’aura plus comme précurseur le pénitent du désert, salé par les mortifications et cinglant les pécheurs pour les guérir de leur pesanteur et les rendre aptes à accueillir le Seigneur. Son précurseur sera notre Ange à nous, Celle qui, bien que dans la chair, fut Séraphin, Celle en qui Nous avons établi notre demeure. Nous n’aurions pu en avoir une plus douce et plus digne. Elle est l’Arche très aimée, l’Arche d’or pur qui encore nous contient, comme nous la contenons. Elle traversa les cieux, rayonnante d’amour, pour préparer la route parfumée et royale au Rois des rois, et pour préparer, engendrer et mettre au monde, comme une dernière maternité, autant de germes vivants possibles, tous ceux qui voudront être enfantés au Seigneur. Regardez là, à l’orient des temps…Déjà sur les ténèbres qui, toujours plus denses et maudites, recouvrent la Terre, se dessine une lueur qui ne pourrait être plus douce. C’est le temps de Marie qui surgit. Marie est l’extrême miséricorde que notre Amour ait conçue pour vous ».
NB : Bien que dans le texte apparaissent à deux reprises le terme « ultime » pour qualifier la seconde venue du Seigneur, il est bien question de la venue de la « fin des temps » puisque il est fait mention de l’abomination de la désolation en référence à Dn 9,27, Mt 24,15 et Mc 13,14 (Cf. § 3.2 et 3.4.9)
3.16.6.10 La Très Sainte Vierge Marie à Don Stefano Gobbi
Du recueil « Aux prêtres, les fils de prédilection de la Vierge » :
- extrait du message n° 341 « Ma splendeur de ciel » donné le 8 décembre 1986 (fête de l’Immaculée Conception), page 469 :
« c) Je suis l’aube qui précède le grand jour du Seigneur. Je suis la nuée lumineuse attendue, qui fait descendre sur le désert du monde, consumé par le mal et le péché, la céleste rosée de la grâce et de la sainteté ».
- extrait du message n° 344 « Je suis l’aurore qui se lève » donné le 1 er janvier 1987 (fête de Marie, Très Sainte Mère de Dieu), page 475 :
« k) […] Je suis la Maman du Ciel qui vous conduit à votre Dieu et vous mène à la paix. Je suis la Reine de la paix et l’arc-en-ciel de la nouvelle Alliance.
l) Je suis l’aurore qui se lève pour annoncer le grand jour du Seigneur ».
- extrait du message n ° 373 « Le Seigneur m’envoie vers vous » donné le 11 février 1988, page 524 :
« e) […] Le Seigneur m’envoie vers vous pour vous apporter son salut. Rendez-lui grâce pour ce don et accueillez-le avec humilité et gratitude. Je viens comme l’annonce de Sa victoire. Je suis envoyée pour préparer la route au retour glorieux de Jésus ».
- extrait du message n° 431 « La tâche que Je t’ai confiée » donné le 8 septembre 1990 (nativité de la Bienheureuse Vierge Marie), page 625 :
« b) […] Ainsi, vous me contemplez aujourd’hui, en la fête de ma naissance, comme l’aurore qui se lève, belle comme la lune, resplendissante comme le soleil, terrible comme une armée préparée pour la bataille.
c) Je suis l’aurore qui annonce l’évènement étonnant de votre salut et qui vous prépare tous à la venue du grand jour du Seigneur ».
- extrait du message n° 438 « Ouvrez vos cœurs à l’espérance » donné le 8 décembre 1990, page 634 :
« […] f) J’ai été choisie par la Très Sainte Trinité pour devenir la Mère du Verbe, qui s’est incarné dans mon sein virginal ; et ainsi, Je vous ai donné mon Fils Jésus. Son premier avènement parmi vous s’est déroulé dans la pauvreté, dans l’humilité et dans la souffrance, parce que Jésus a voulu assumer les limites, la misère et la faiblesse de notre nature humaine. Mon action maternelle s’est réalisée alors dans le silence, dans la prière, dans l’effacement et dans l’humilité.
g) J’ai été choisie par la Très Sainte Trinité pour devenir la Mère du Second Avent ; ainsi ma tâche maternelle est de préparer l’Eglise et toute l’humanité à accueillir Jésus qui revient vers vous dans la gloire. Sa Seconde Venue se déroulera dans la lumière de sa divinité, parce que Jésus reviendra vers vous sur les nuées du Ciel, dans la splendeur de sa Royauté, et Il se soumettra les peuples et les nations de la terre, et tous ses ennemis seront écrasés sous le Trône de sa seigneurie universelle.
- extrait du message n° 452 « En vous Je Me manifeste » donné le 26 juin 1991, page 661 :
« e) […] Ouvrez les portes de votre existence, pour que Je puisse régner en vous et préparer le chemin au règne glorieux du Christ.
f) Je suis l’aurore qui annonce l’arrivée du grand jour du Seigneur.
g) En vous Je me manifeste comme Prophétesse, en ces derniers temps. C’est pour cela que Je vous parle ».
3.16.6.11 Notre Seigneur Jésus à Vassula Ryden
De l’œuvre de la « Vraie vie en Dieu » :
- extrait du message donné le 10 octobre 1990, cahier 46, page 39 du tome 4 :
« Voici votre Roi, votre Roi arrive, Son Coeur dans Sa Main pour vous L'offrir ! La Miséricorde Se penche du ciel et de Son Trône. Elle a eu pitié de vous. " C'est pourquoi, avant Mon Retour, Je vous envoie devant Moi l'Arche d'Alliance, Je vous envoie la Femme de l'Apocalypse, la seconde Eve, qui écrasera de Son talon la tête du serpent, Je vous envoie devant Moi : Ma Mère, pour vous ouvrir une large route dans ce désert et la niveler. Je vous envoie la Reine du Ciel, la Porte du Ciel pour vous préparer et pour éduquer tous ceux d'entre-vous qui gisent toujours dans la poussière, pour s'avancer et faire la paix avec Moi, votre Dieu, avant Mon Grand Retour. Je vous envoie la Reine de la Paix pour battre le rappel d'un coin à l'autre de la terre et vous rassembler un par un. Je vous envoie, avant Mon Grand Retour, Mes serviteurs les prophètes pour vous rappeler Ma Loi et vous faire retourner de vos mauvais chemins et vivre saints, et vous annoncer les événements avant qu'ils surviennent. Je vous envoie Mes anges pour vous rappeler Ma Sainteté, Ma Magnificence et Ma Splendeur. Je vous envoie Mes porte-parole pour crier et proclamer sur les toits de vos maisons les Noces de Mon Saint Esprit. Je ne Me lasserai pas de vous appeler à M'épouser. Je ne serai pas découragé par votre hostilité ni par votre aridité. Je serai à la poursuite de votre cœur et comme un jeune homme épousant une vierge, Celui que vous avez blessé tout le temps, vous épousera. Et dans Mon Amour, Je vous ferai remplacer les Epines qui encerclent Mon Coeur, par une Couronne fleurie. Et comme un jeune marié portant sa couronne de noces, Moi aussi, Je la porterai, parce que cette couronne sera Ma Couronne de Victoire, elle sera le Trophée de Ma Miséricorde... ».
3.16.6.12 Notre Seigneur Jésus à Françoise
Du tome 1 de l’œuvre « Messages de conversion des cœurs » :
- extrait du message donné le 3 juin 1996, page 211 :
« Le royaume de Jésus viendra par Marie : J’ai choisi votre pays [La France] pour rechristianiser le monde, en le sanctifiant, en vous sanctifiant ».
De l’ouvrage « Le Cœur de Tendresse de Jésus-Christ » :
- extrait du message du 28 novembre 2006, page 81 :
« Vois-tu, Dieu, dans Son immense Amour, veut vous aider, vous restaurer, vous demandant d’accueillir Mon Règne dans vos cœurs et dans la Gloire. Ce règne est établi par Marie, Ma Sainte Mère, qui attire et répare ses enfants pour qu’ils accueillent le Créateur. Marie restaure et appelle, ranime et vivifie, pour que Son Fils puisse donner la Vie en abondance […]. Oui, comme Marie a donné son Fils – que Je suis -, il ya plus de 2000 ans, elle va vous Le redonner à présent dans vos cœurs et préparer Mon Retour dans la Gloire ».
3.16.6.13 Notre Seigneur Jésus à Jnsr
- extrait du message « La perle précieuse est en Marie » donné le 9 mai 2010 (sources : http://www.jnsr.be) :
« À cause de son amour et de son obéissance pour Dieu.
Le Seigneur a uni Son Divin Sacré Cœur à Celui de Sa tendre Mère. Marie a vécu dans l'ombre de Jésus, afin que Son Divin Fils paraisse en premier aux yeux du Monde. Mais encore aujourd'hui, le Monde ne l'a pas reconnu.
Marie n'est pas une divinité. Elle est plus que cela. Dans Sa Sainte Humilité, elle est ce Rien avec lequel Dieu a fait ce "Tout". Cette perle précieuse, que Dieu nous demande de chercher, est née en Marie. Ce joyau se trouve dans ce doux Cœur Immaculé de la Mère de Dieu.
Soyez bénie Marie, entre toutes les Mères du Monde entier, Vous qui avez gardé en votre Saint Cœur, le Divin Sacré Cœur de Jésus, qui est en Vérité la perle la plus précieuse de tout l'Univers.
Saurons-nous trouver ce joyau précieux ? Saurons-nous dire Oui à Marie pour le mériter, car pour recevoir le Trésor de Dieu, il nous faut passer par Marie. Même Dieu a dû prendre ce chemin pour venir à nous.
Si vous ne voulez pas l'appeler "La Divine Conception Immaculée", donnez-lui quand même cette place que Dieu lui a donnée, en la faisant passer avant Lui-même. Dieu ne pouvait pas naître avant Sa Mère sur cette Terre. Dans Sa Sainte Humilité, Marie est toute Puissante.
Jésus reviendra lorsque le Monde comprendra que pour que le Roi vienne, ce Monde doit être Son marchepied.
Seule l'Humilité de ce Monde est le marchepied du Roi du Ciel et de Tout l'Univers.
Mais comment cette Humanité déchirée peut-elle "Renaître en Dieu" sans passer par Marie ? Et pourquoi Marie est-Elle le choix de Dieu ?
Voici que Jésus vous parle de Marie Sa Très Sainte Mère ».
3.16.6.14 Notre Seigneur Jésus à Angela
Du tome 1 de l’œuvre « Je suis la Résurrection et la Vie », page 50 :
« Vois, ma petite, J’ai sauvé l’homme une première fois, au moyen de Noé…puis, tout au long de l’histoire, avec Abraham, Moïse et d’autres…mais l’homme n’a pas compris. Je me suis incarné. Mais cela non plus, n’a pas suffit.
Après deux mille ans, ici, aujourd’hui, le prophète le plus grand de tous les temps, c’est Marie, la Reine des prophètes. A Elle, la tâche de précéder ma venue[…].
Mon plan de salut, commencé avec l’arche de Noé, s’achèvera avec l’Arche de la Nouvelle Alliance : ma Mère et votre Mère ».
- extrait du message donné en septembre 1992, page 82 :
« Tu vois la terre, l’humanité ne sera pas sauvée tant que toute personne, de tous les temps, qui a vécu sur la terre, ne sera pas rachetée par mon Sang ; ni tant que l’humanité ne sera pas devenue une grande Hostie pour mon Père. Tout cela adviendra dans l’Eglise, par Ma Mère, l’Immaculée Conception ».
3.16.6.15 Notre Seigneur Jésus à Lucie
Du livret « Marie, cause de notre joie » :
- extrait du message page 137 :
« Regarde ma Mère qui s’avance…Déjà, elle annonce mon retour, elle m’ouvre le chemin car elle ouvre les cœurs… ».
- extrait du message page 153 :
« […] Dans cet éclatement d’amour, vois ma Très Sainte Mère qui s’avance. Elle visite la terre en de nombreux lieux. Elle vient au milieu de ses enfants pour préparer mon chemin dans les cœurs. Elle pénètre dans les cœurs avec sa grâce maternelle et y dépose son Jésus. Elle vous enseigne la prière, l’adoration, le sacrifice. C’est l’Epiphanie de Marie qui précède l’Epiphanie de Jésus. Le triomphe de nos deux cœurs à travers le triomphe du Cœur unique ».
- extrait du message page 180 :
« Comme jadis, ma Mère me précède…Elle s’active dans ses préparatifs, ne lui fermez pas votre porte, prenez-la chez vous, et avec elle adorez, louez le Seigneur dans l’attente de sa venue ».
3.16.6 La venue du Seigneur par Marie
3.16.6.1 Fondement biblique
Lc 1,26-38 :
« 26 Le sixième mois, l'ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, du nom de Nazareth, 27 à une vierge fiancée à un homme du nom de Joseph, de la maison de David ; et le nom de la vierge était Marie. 28 Il entra et lui dit : "Réjouis-toi, comblée de grâce, le Seigneur est avec toi". 29 A cette parole elle fut toute troublée, et elle se demandait ce que signifiait cette salutation. 30 Et l'ange lui dit : "Sois sans crainte, Marie ; car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. 31 Voici que tu concevras dans ton sein et enfanteras un fils, et tu l'appelleras du nom de Jésus. 32 Il sera grand, et sera appelé Fils du Très-Haut. Le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David, son père ; 33 il régnera sur la maison de Jacob pour les siècles et son règne n'aura pas de fin." 34 Mais Marie dit à l’ange : "Comment cela sera-t-il, puisque je ne connais pas d’homme ?" 35 L'ange lui répondit : "L'Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c'est pourquoi l'être saint qui naîtra sera appelé Fils de Dieu. 36 Et voici qu'Elisabeth, ta parente, vient, elle aussi, de concevoir un fils dans sa vieillesse, et elle en est à son sixième mois, elle qu'on appelait la stérile ; 37 car rien n'est impossible à Dieu." 38 Marie dit alors : "Je suis la servante du Seigneur; qu'il m'advienne selon ta parole!" Et l'ange la quitta ».
Lc 2,1-20 :
« 1 Or, il advint, en ces jours-là, que parut un édit de César Auguste, ordonnant le recensement de tout le monde habité. 2 Ce recensement, le premier, eut lieu pendant que Quirinius était gouverneur de Syrie. 3 Et tous allaient se faire recenser, chacun dans sa ville. 4 Joseph aussi monta de Galilée, de la ville de Nazareth, en Judée, à la ville de David, qui s'appelle Bethléem, - parce qu'il était de la maison et de la lignée de David - 5 afin de se faire recenser avec Marie, sa fiancée, qui était enceinte. 6 Or il advint, comme ils étaient là, que les jours furent accomplis où elle devait enfanter. 7 Elle enfanta son fils premier-né, l'enveloppa de langes et le coucha dans une crèche, parce qu'ils manquaient de place dans la salle. 8 Il y avait dans la même région des bergers qui vivaient aux champs et gardaient leurs troupeaux durant les veilles de la nuit. 9 L'Ange du Seigneur se tint près d'eux et la gloire du Seigneur les enveloppa de sa clarté ; et ils furent saisis d'une grande crainte. 10 Mais l'ange leur dit : "Soyez sans crainte, car voici que je vous annonce une grande joie, qui sera celle de tout le peuple : 11 aujourd'hui vous est né un Sauveur, qui est le Christ Seigneur, dans la ville de David. 12 Et ceci vous servira de signe : vous trouverez un nouveau-né enveloppé de langes et couché dans une crèche." 13 Et soudain se joignit à l'ange une troupe nombreuse de l'armée céleste, qui louait Dieu, en disant : 14 "Gloire à Dieu au plus haut des cieux et sur la terre paix aux hommes objets de sa complaisance !" 15 Et il advint, quand les anges les eurent quittés pour le ciel, que les bergers se dirent entre eux : "Allons jusqu'à Bethléem et voyons ce qui est arrivé et que le Seigneur nous a fait connaître." 16 Ils vinrent donc en hâte et trouvèrent Marie, Joseph et le nouveau-né couché dans la crèche. 17 Ayant vu, ils firent connaître ce qui leur avait été dit de cet enfant ; 18 et tous ceux qui les entendirent furent étonnés de ce que leur disaient les bergers. 19 Quant à Marie, elle conservait avec soin toutes ces choses, les méditant en son cœur. 20 Puis les bergers s'en retournèrent, glorifiant et louant Dieu pour tout ce qu'ils avaient entendu et vu, suivant ce qui leur avait été annoncé ».
Jn 2,1-12 :
« 1 Le troisième jour, il y eut des noces à Cana de Galilée, et la mère de Jésus y était. 2 Jésus aussi fut invité à ces noces, ainsi que ses disciples. 3 Or il n'y avait plus de vin, car le vin des noces était épuisé. La mère de Jésus lui dit: "Ils n'ont pas de vin." 4 Jésus lui dit: "Que me veux-tu, femme? Mon heure n'est pas encore arrivée." 5 Sa mère dit aux servants : "Tout ce qu'il vous dira, faites-le." 6 Or il y avait là six jarres de pierre, destinées aux purifications des Juifs, et contenant chacune deux ou trois mesures. 7 Jésus leur dit : "Remplissez d'eau ces jarres." Ils les remplirent jusqu'au bord. 8 Il leur dit : "Puisez maintenant et portez-en au maître du repas." Ils lui en portèrent. 9 Lorsque le maître du repas eut goûté l'eau changée en vin - et il ne savait pas d'où il venait, tandis que les servants le savaient, eux qui avaient puisé l’eau - le maître du repas appelle le marié 10 et lui dit : "Tout homme sert d'abord le bon vin et, quand les gens sont ivres, le moins bon. Toi, tu as gardé le bon vin jusqu'à présent !" 11 Tel fut le premier des signes de Jésus, il l'accomplit à Cana de Galilée et il manifesta sa gloire et ses disciples crurent en lui. 12 Après quoi, il descendit à Capharnaüm, lui, ainsi que sa mère et ses frères et ses disciples, et ils n'y demeurèrent que peu de jours ».
3.16.6.2 Catéchisme de l’Eglise Catholique
§ 744 : « Dans la Plénitude du temps, l'Esprit Saint accomplit en Marie toutes les préparations à la venue du Christ dans le Peuple de Dieu. Par l'action de l'Esprit Saint en elle, le Père donne au monde l'Emmanuel, "Dieu-avec-nous" (Mt 1,23) ».
3.16.6.3 Jean-Paul II
Lors de l’audience générale du 21 mars 2001 intitulée « Marie, pèlerin de la foi, Etoile du troisième millénaire », le Saint Père nous présente la « Mère du Seigneur » comme « pèlerin d'amour » lorsqu’elle va visiter sa cousine Elisabeth, en référence au passage de Lc 1,39-42. Marie est « L’Etoile du troisième millénaire » qui « précède Jésus à l’horizon de l’histoire » :
§ 3 : « La Bienheureuse Vierge Marie continuer d'occuper "la première place" dans le Peuple de Dieu. Son pèlerinage de foi exceptionnel représente une référence constante pour l'Eglise, pour chacun individuellement et pour la communauté, pour les peuples et pour les nations et, en un sens, pour l'humanité entière" (Redemptoris Mater, n. 6). C'est elle l'Etoile du troisième millénaire, comme elle a été aux débuts de l'ère chrétienne l'aurore qui a précédé Jésus à l'horizon de l'histoire. En effet, Marie est née chronologiquement avant le Christ et elle l'a engendré et inséré dans notre histoire humaine. Nous nous adressons à elle afin qu'elle continue à nous guider vers le Christ et le Père, également dans la nuit ténébreuse du mal, et dans les moments de doute, de crise, de silence et de souffrance. C'est vers elle que nous élevons le chant que l'Eglise d'Orient aime plus que tout autre, cet hymne Akhatistos qui, en vingt-quatre strophes, exalte de façon lyrique sa figure. Dans la cinquième strophe consacrée à la visite à Elisabeth, il s’exclame : "Réjouis-toi, sarment de plante immarcescible. Réjouis-toi, détentrice d'un fruit intègre. Réjouis-toi, toi qui cultives le cultivateur ami des hommes. Réjouis-toi, génitrice du créateur de notre vie. Réjouis-toi, terrain qui fait germer la fécondité de la compassion. Réjouis-toi, table dressée riche de miséricordes. Réjouis-toi, car tu fais fleurir un pré de délices. Réjouis-toi, car tu prépares un port aux âmes. Réjouis-toi, encens bienvenu de supplication. Réjouis-toi, pardon du monde entier. Réjouis-toi, bienveillance de Dieu envers les mortels. Réjouis-toi, parole hardie des mortels envers Dieu. Réjouis-toi, Vierge Epouse !" […] ».
3.16.6.4 Benoît XVI
- extrait de l’homélie prononcée le 26 novembre 2005 à la Basilique Vaticane :
« […] En chantant ensemble les Psaumes, nous avons élevé nos cœurs à Dieu, en prenant l'attitude spirituelle qui caractérise ce temps de grâce : la "veillée dans la prière" et l'"exultation dans la louange" (Cf. Missel Romain, Préface de l'Avent II/A). Imitant le modèle de la Très Sainte Vierge Marie, qui nous enseigne à vivre dans une écoute religieuse de la parole de Dieu, nous nous arrêtons sur la brève Lecture biblique qui vient d'être proclamée. Il s'agit de deux versets contenus dans la partie conclusive de la Première Lettre de Saint Paul aux Thessaloniciens (1 Th 5,23-24). Le premier exprime le vœu de l'Apôtre à la communauté ; le deuxième offre, pour ainsi dire, la garantie de son accomplissement. Le souhait est que chacun soit sanctifié par Dieu et demeure irréprochable dans toute sa personne - "esprit, âme et corps" - pour la venue finale du Seigneur Jésus; la garantie que cela puisse se produire est offerte par la fidélité à Dieu lui-même, qui ne manquera pas de mener à bien l'œuvre commencée chez les croyants. Cette Première Lettre aux Thessaloniciens est la première de toutes les Lettres de saint Paul, probablement écrite en l'an 51. Dans cette première Lettre on sent, encore davantage que dans les autres, le cœur de l'Apôtre qui bat, son amour paternel, nous pouvons même dire maternel, pour cette nouvelle communauté. Et l'on sent aussi sa préoccupation pleine d'inquiétude pour que ne s'éteigne pas la foi de cette nouvelle Eglise, encerclée par un contexte culturel qui, sous de nombreux points de vue, est contraire à la foi. Ainsi, Paul conclut sa Lettre par un souhait, nous pourrions même dire par une prière. Le contenu de la prière que nous avons entendue est qu'ils soient saints et irréprochables au moment de la venue du Seigneur. La parole centrale de cette prière est "venue". Nous devons nous demander: que signifie venue du Seigneur? En grec c'est la "parousie", en latin l'"adventus" : "avent", "venue". Qu'est cette venue ? Nous concerne-t-elle ou non ? Pour comprendre la signification de cette parole et donc de la prière de l'Apôtre pour cette communauté et pour les communautés de tous les temps - également pour nous - nous devons nous tourner vers la personne grâce à laquelle s'est réalisée de manière unique, singulière, la venue du Seigneur: la Vierge Marie. Marie appartenait à cette partie du peuple d'Israël qui, à l'époque de Jésus, attendait de tout son cœur la venue du Sauveur. Et à partir des paroles, des gestes rapportés par l'Evangile nous pouvons voir comment Elle vivait réellement plongée dans les paroles des Prophètes, elle était tout entière en attente de la venue du Seigneur. Toutefois, Elle ne pouvait pas imaginer comment cette venue se serait réalisée. Peut-être attendait-elle une venue dans la gloire. C'est pourquoi fut d'autant plus surprenant pour elle le moment où l'Archange Gabriel entra dans sa maison et lui dit que le Seigneur, le Sauveur, voulait prendre chair en Elle, d'elle, voulait réaliser sa venue à travers Elle. Nous pouvons imaginer l'émotion de la Vierge. Marie, avec un grand acte de foi, d'obéissance, dit oui : "Me voici, je suis la servante du Seigneur". Ainsi, Elle est devenue "demeure" du Seigneur, véritable "temple" dans le monde et "porte" à travers laquelle le Seigneur est entré sur la terre ».
3.16.6.5 Saint Louis-Marie Grignon de Montfort
Au § 58, page 36 de mon édition sur « Le secret de Marie », Saint Louis-Marie Grignon de Montfort signifie, qu’à l’instar de sa première venue, c’est également par Marie que Jésus viendra pour la seconde fois :
« Comme c'est par Marie que Dieu est venu au monde pour la première fois, dans l'humiliation et l'anéantissement, ne pourrait-on pas dire aussi que c'est par Marie que Dieu viendra une seconde fois, comme toute l'Eglise l'attend, pour régner partout et pour juger les vivants et le morts? [Il est bien question de la seconde venue du Christ pour la "fin des temps", qui jugera ceux qui sont morts spirituellement, comme préfiguration et anticipation du Jugement des vivants et des morts qui adviendra à la « fin du monde »]. Savoir comment cela se fera, et quand cela se fera, qui est-ce qui le sait ? Mais je sais bien que Dieu, dont les pensées sont plus éloignées des nôtres que le ciel ne l'est de la terre, viendra dans un temps et de la manière la moins attendue des hommes, même les plus savants et les plus intelligents dans l'Ecriture sainte, qui est fort obscure à ce sujet ».
3.16.6.6 La Dame de tous les peuples à Amsterdam
De l’ouvrage « Les messages de la Dame de tous les peuples », par Ida Peerdeman, témoin des apparitions :
- extrait du 31 ième message donné le 15 avril 1951, pages 91 et 92 :
La Corédemptrice et l’Avocate
« Maintenant, la Dame se tient de nouveau distinctement devant la croix ; elle dit : "Écoute bien, comprends bien ce que je vais t’expliquer à présent ! Une fois encore, je te dis : le Fils est venu en ce monde comme Rédempteur des hommes ; l’œuvre rédemptrice, ce fut la croix. Il a été envoyé par le Père. Maintenant cependant, le Père et le Fils veut (1) envoyer la Dame dans le monde entier. C’est que, dans le passé aussi, elle a précédé et suivi le Fils. Voilà pourquoi je me tiens à présent sur le monde, sur le globe. La croix y est solidement fixée, plantée". La Dame vient à présent se placer devant, comme la Mère du Fils qui, avec Lui, a accompli cette œuvre de rédemption. Cette image parle d’elle-même et doit être, dès maintenant, portée dans le monde car le monde a de nouveau besoin de la croix.
La Dame, cependant, se tient devant la croix en tant que Corédemptrice et Avocate. Ce sera l’objet de bien des luttes. L’Église, Rome, ne doit cependant pas craindre de s’engager dans cette lutte. Elle ne peut que consolider et affermir l’Église. Je dis cela à l’adresse des théologiens. Je leur dis de plus : prenez cette cause au sérieux. Je le dis une fois encore : le Fils cherche toujours ce qui est petit et simple pour sa cause. Mon enfant, j’espère que tu auras bien compris cela et que tu sauras le défendre ».
(1) Note de l’éditeur : « Intentionnellement, la Dame emploie ici (comme en d’autres endroits des messages) un singulier « veut » pour se référer à la fois au Père et au Fils ».
- extrait du 51 ième message donné le 31 mai 1955 (Marie Reine), page 151 :
Votre Mère vous a précédés
« Et ainsi s’accompliront les paroles : "Désormais, tous les peuples me diront bienheureuse" Ce message de la Dame de tous les Peuples se répand aujourd’hui sur le monde.
J’ai dit : j’apporterai de la consolation. Peuples, votre Mère sait ce qu’est la vie, votre Mère sait ce qu’est la peine, votre Mère sait ce qu’est la croix. Tout ce par quoi vous passez en cette vie, c’est ce en quoi votre Mère, la Dame de tous les Peuples vous a précédés [en ayant à l’esprit que nous sommes fils et filles dans le Fils unique]. Ce chemin, elle l’a emprunté avant vous ». La Dame marque une nouvelle pause, puis elle ajoute lentement : "Mais elle est allée jusqu’au Père, elle est retournée à son Fils. Vous aussi, peuples, par votre chemin de croix, vous allez jusqu’au Père ; vous aussi, par votre chemin de croix, vous allez au Fils. Le Saint Esprit vous y aidera ; invoquez-Le en ce temps. Je ne le dirai jamais assez au monde : allez au Saint Esprit en ce temps !". La Dame prononce ces derniers mots très lentement et avec insistance ».
Note de l’éditeur : « Dans son encyclique Ad Cæli Reginam du 11 octobre 1954, le Pape Pie XII a donné officiellement à Marie le titre de « Reine du Ciel et de la Terre ». La solennité de cette fête a été fixée au 31 mai, jour où on célébrait déjà, dans divers diocèses, la fête de Marie Médiatrice de toutes les Grâces. La fête de Marie Reine a été de ce fait déplacée au 22 août par un décret du 21 mars 1969. On a déplacé en même temps la fête de la Visitation du 2 juillet au 31 mai ».
- extrait du 52 ième message donné le 31 mai 1956 (Fête Dieu), page 157 :
Le miracle de Cana
« La Dame marque une pause ; puis elle reprend : "J’ai encore une réponse à donner. La Dame de tous les Peuples a parlé et parle de par la volonté du Seigneur Jésus-Christ, là où Il est". La Dame marque une nouvelle pause ; puis elle dit : "D’ailleurs, est-ce que le Seigneur Jésus-Christ Lui-même n’a pas attendu pour son grand miracle…". - la Dame adoucit la voix et insiste sur les mots - "…du changement de l’eau en vin, que sa Mère ait parlé ? Il allait faire son miracle, mais a attendu que sa Mère parle. Comprends-tu cela ? C’est ma réponse, pour aujourd’hui, à ceux qui n’ont pas compris que la Dame soit venue le 31 mai 1955 dans l’église Saint-Thomas". (La Dame était venue ce jour-là lors de l’exposition du Saint Sacrement. Certaines personnes avaient été offusquées). La Dame marque une nouvelle pause. Elle regarde d’un air très triste les gens qui sont venus nous voir le soir, après l’office ; elle dit : "Et c’est aussi pour les pauvres égarés (La Dame faisait allusion à certains de ceux qui étaient présents et qui cherchaient à se servir des messages dans un intérêt personnel), que la Dame dit ceci. Cette pensée les aidera à comprendre ce qu’est la Dame par rapport à leur Seigneur. Transmets bien tout ça ». L’air triste, la Dame regarde à présent au loin. Elle dit : "J’ai voulu apporter un message grave et joyeux. Demande qu’on expose de nouveau l’image en public". Puis, la Dame disparaît lentement, très lentement ».
3.16.6.7 Notre-Dame du Rosaire à San Nicolas
De l’ouvrage « Lire la Bible avec Marie » :
- intégralité du message donné le 25 mars 1989, pages 387 et 388 :
« Je demande à tous Mes enfants de vivre dans l’Espérance, de s’appuyer sur le Seigneur. Sa miséricorde s’est manifestée d’une façon éloquente : le Seigneur vous a envoyé Sa propre Mère pour qu’Elle vous éclaire sur le chemin qui mène à Lui et pour que vous trouviez un refuge dans Son Cœur de Mère. Avancez donc sans peur. Amen. Amen. Fais-le savoir, Ma fille. Bénie soit cette terre qui a hébergé Marie ».
3.16.6.8 Notre Seigneur Jésus et la Vierge des Douleurs à l’Escorial
De l’ouvrage « Apparitions et messages à l’Escorial, 1987-1992 » :
- extrait du message donné le 4 juillet 1987, page 8 :
Notre Seigneur Jésus : « Je vous répète : aimez ma Mère. Celui qui ne l’aime pas ne m’aime pas. Attention à ces faux prophètes qui envahissent ce lieu. Par Marie et avec Marie viendra le salut du monde. Aimez-la beaucoup ».
De l’ouvrage « Apparitions et messages à l’Escorial, 1987-1992 » :
- extrait du message donné le 1 er décembre 1987, page 21 :
La Vierge des Douleurs : « Que les hommes ne me cachent pas, qu’ils me mettent en lumière. La lumière vint au monde par Moi, et Je viendrai avec Jésus pour le salut du monde ».
3.16.6.9 Notre Seigneur Jésus à Maria Valtorta
Voici quelques extraits de la « Leçon n° 3 » (Rm 1,18) de Jésus à Maria Valtorta du 6 janvier 1948 des « Leçons sur l’Epître de Saint Paul aux Romains », pages 49 et 50 :
Rm 1,18 :
« 18 En effet, la colère de Dieu se révèle du haut du ciel contre toute impiété et toute injustice des hommes, qui tiennent la vérité captive dans l'injustice ».
« Lorsque "impiété et injustice" auront gagné 99 % de l’humanité, lorsque l’impiété et l’injustice mentale ou matérielle auront envahi chaque classe sociale, au point de faire pénétrer l’abomination dans la maison de Dieu – l’abomination de la désolation dont vous parle le prophète et dont le Verbe vous donne confirmation, cette "désolation" dont vous n’avez pas encore saisi le sens exact, et dont il est dit qu’elle sera signe de la fin et elle le sera – alors Dieu ne vous reprendra plus par des châtiments paternels (qui n’en sauvent plus beaucoup, il faut le dire, parce que le plus grand nombre d’entre vous est déjà au service de Satan), mais il vous laissera abandonné à vous-mêmes. Il se retirera. Il cessera d’agir. Il cessera d’agir jusqu’au moment où, dans un éclair de son vouloir, il dira à ses anges d’ouvrir les sept sceaux, de sonner les quatre trompettes, de libérer l’aigle des trois malheurs.
Puis, horreur, souffle sera donné à la cinquième trompette, et le Judas des derniers temps ouvrira le puit de l’abîme pour en faire sortir ce que l’homme aura désiré plus que Dieu. Mais quand ? Quand toute cela ? Etes-vous déjà rendus à cette heure ou êtes-vous sur le point d’y rentrer ? Vous êtes dans la crainte, vous vous posez des questions…mais vous ne voulez pas regretter vos péchés et vous repentir. Le "quand" ne vous sera pas dévoilé. Il est inscrit dans le cœur des prophètes actuels, mais "ce que les sept tonnerres leur ont révélé demeure scellé, et il ne le diront pas". La terre entière sera secouée comme une mer en bourrasque. Les humains seront en plein naufrage, tous, à l’exception des serviteurs de Dieu réunis dans la barque de Pierre, et fidèles au saint Navigateur. C’est alors que, tel un astre pacifique, sur les horreurs et les terreurs des ondes en furie, on verra se lever l’Etoile de la Mer [La Vierge Marie] pour annoncer l’Etoile du Matin, pour annoncer l’ultime venue de l’Etoile du Matin [C'est-à-dire le Christ Cf. Ap 2,28 ; 22,16 ; Nb 24,17 ; 2 P 1,19 en référence au terme grec « phosphoros » signifiant littéralement « portant de la lumière, donnant de la lumière »] sur la Terre. Pour cette seconde et ultime venue de l’Agneau de Dieu, le Rédempteur, le Saint des Saints n’aura plus comme précurseur le pénitent du désert, salé par les mortifications et cinglant les pécheurs pour les guérir de leur pesanteur et les rendre aptes à accueillir le Seigneur. Son précurseur sera notre Ange à nous, Celle qui, bien que dans la chair, fut Séraphin, Celle en qui Nous avons établi notre demeure. Nous n’aurions pu en avoir une plus douce et plus digne. Elle est l’Arche très aimée, l’Arche d’or pur qui encore nous contient, comme nous la contenons. Elle traversa les cieux, rayonnante d’amour, pour préparer la route parfumée et royale au Rois des rois, et pour préparer, engendrer et mettre au monde, comme une dernière maternité, autant de germes vivants possibles, tous ceux qui voudront être enfantés au Seigneur. Regardez là, à l’orient des temps…Déjà sur les ténèbres qui, toujours plus denses et maudites, recouvrent la Terre, se dessine une lueur qui ne pourrait être plus douce. C’est le temps de Marie qui surgit. Marie est l’extrême miséricorde que notre Amour ait conçue pour vous ».
NB : Bien que dans le texte apparaissent à deux reprises le terme « ultime » pour qualifier la seconde venue du Seigneur, il est bien question de la venue de la « fin des temps » puisque il est fait mention de l’abomination de la désolation en référence à Dn 9,27, Mt 24,15 et Mc 13,14 (Cf. § 3.2 et 3.4.9)
3.16.6.10 La Très Sainte Vierge Marie à Don Stefano Gobbi
Du recueil « Aux prêtres, les fils de prédilection de la Vierge » :
- extrait du message n° 341 « Ma splendeur de ciel » donné le 8 décembre 1986 (fête de l’Immaculée Conception), page 469 :
« c) Je suis l’aube qui précède le grand jour du Seigneur. Je suis la nuée lumineuse attendue, qui fait descendre sur le désert du monde, consumé par le mal et le péché, la céleste rosée de la grâce et de la sainteté ».
- extrait du message n° 344 « Je suis l’aurore qui se lève » donné le 1 er janvier 1987 (fête de Marie, Très Sainte Mère de Dieu), page 475 :
« k) […] Je suis la Maman du Ciel qui vous conduit à votre Dieu et vous mène à la paix. Je suis la Reine de la paix et l’arc-en-ciel de la nouvelle Alliance.
l) Je suis l’aurore qui se lève pour annoncer le grand jour du Seigneur ».
- extrait du message n ° 373 « Le Seigneur m’envoie vers vous » donné le 11 février 1988, page 524 :
« e) […] Le Seigneur m’envoie vers vous pour vous apporter son salut. Rendez-lui grâce pour ce don et accueillez-le avec humilité et gratitude. Je viens comme l’annonce de Sa victoire. Je suis envoyée pour préparer la route au retour glorieux de Jésus ».
- extrait du message n° 431 « La tâche que Je t’ai confiée » donné le 8 septembre 1990 (nativité de la Bienheureuse Vierge Marie), page 625 :
« b) […] Ainsi, vous me contemplez aujourd’hui, en la fête de ma naissance, comme l’aurore qui se lève, belle comme la lune, resplendissante comme le soleil, terrible comme une armée préparée pour la bataille.
c) Je suis l’aurore qui annonce l’évènement étonnant de votre salut et qui vous prépare tous à la venue du grand jour du Seigneur ».
- extrait du message n° 438 « Ouvrez vos cœurs à l’espérance » donné le 8 décembre 1990, page 634 :
« […] f) J’ai été choisie par la Très Sainte Trinité pour devenir la Mère du Verbe, qui s’est incarné dans mon sein virginal ; et ainsi, Je vous ai donné mon Fils Jésus. Son premier avènement parmi vous s’est déroulé dans la pauvreté, dans l’humilité et dans la souffrance, parce que Jésus a voulu assumer les limites, la misère et la faiblesse de notre nature humaine. Mon action maternelle s’est réalisée alors dans le silence, dans la prière, dans l’effacement et dans l’humilité.
g) J’ai été choisie par la Très Sainte Trinité pour devenir la Mère du Second Avent ; ainsi ma tâche maternelle est de préparer l’Eglise et toute l’humanité à accueillir Jésus qui revient vers vous dans la gloire. Sa Seconde Venue se déroulera dans la lumière de sa divinité, parce que Jésus reviendra vers vous sur les nuées du Ciel, dans la splendeur de sa Royauté, et Il se soumettra les peuples et les nations de la terre, et tous ses ennemis seront écrasés sous le Trône de sa seigneurie universelle.
- extrait du message n° 452 « En vous Je Me manifeste » donné le 26 juin 1991, page 661 :
« e) […] Ouvrez les portes de votre existence, pour que Je puisse régner en vous et préparer le chemin au règne glorieux du Christ.
f) Je suis l’aurore qui annonce l’arrivée du grand jour du Seigneur.
g) En vous Je me manifeste comme Prophétesse, en ces derniers temps. C’est pour cela que Je vous parle ».
3.16.6.11 Notre Seigneur Jésus à Vassula Ryden
De l’œuvre de la « Vraie vie en Dieu » :
- extrait du message donné le 10 octobre 1990, cahier 46, page 39 du tome 4 :
« Voici votre Roi, votre Roi arrive, Son Coeur dans Sa Main pour vous L'offrir ! La Miséricorde Se penche du ciel et de Son Trône. Elle a eu pitié de vous. " C'est pourquoi, avant Mon Retour, Je vous envoie devant Moi l'Arche d'Alliance, Je vous envoie la Femme de l'Apocalypse, la seconde Eve, qui écrasera de Son talon la tête du serpent, Je vous envoie devant Moi : Ma Mère, pour vous ouvrir une large route dans ce désert et la niveler. Je vous envoie la Reine du Ciel, la Porte du Ciel pour vous préparer et pour éduquer tous ceux d'entre-vous qui gisent toujours dans la poussière, pour s'avancer et faire la paix avec Moi, votre Dieu, avant Mon Grand Retour. Je vous envoie la Reine de la Paix pour battre le rappel d'un coin à l'autre de la terre et vous rassembler un par un. Je vous envoie, avant Mon Grand Retour, Mes serviteurs les prophètes pour vous rappeler Ma Loi et vous faire retourner de vos mauvais chemins et vivre saints, et vous annoncer les événements avant qu'ils surviennent. Je vous envoie Mes anges pour vous rappeler Ma Sainteté, Ma Magnificence et Ma Splendeur. Je vous envoie Mes porte-parole pour crier et proclamer sur les toits de vos maisons les Noces de Mon Saint Esprit. Je ne Me lasserai pas de vous appeler à M'épouser. Je ne serai pas découragé par votre hostilité ni par votre aridité. Je serai à la poursuite de votre cœur et comme un jeune homme épousant une vierge, Celui que vous avez blessé tout le temps, vous épousera. Et dans Mon Amour, Je vous ferai remplacer les Epines qui encerclent Mon Coeur, par une Couronne fleurie. Et comme un jeune marié portant sa couronne de noces, Moi aussi, Je la porterai, parce que cette couronne sera Ma Couronne de Victoire, elle sera le Trophée de Ma Miséricorde... ».
3.16.6.12 Notre Seigneur Jésus à Françoise
Du tome 1 de l’œuvre « Messages de conversion des cœurs » :
- extrait du message donné le 3 juin 1996, page 211 :
« Le royaume de Jésus viendra par Marie : J’ai choisi votre pays [La France] pour rechristianiser le monde, en le sanctifiant, en vous sanctifiant ».
De l’ouvrage « Le Cœur de Tendresse de Jésus-Christ » :
- extrait du message du 28 novembre 2006, page 81 :
« Vois-tu, Dieu, dans Son immense Amour, veut vous aider, vous restaurer, vous demandant d’accueillir Mon Règne dans vos cœurs et dans la Gloire. Ce règne est établi par Marie, Ma Sainte Mère, qui attire et répare ses enfants pour qu’ils accueillent le Créateur. Marie restaure et appelle, ranime et vivifie, pour que Son Fils puisse donner la Vie en abondance […]. Oui, comme Marie a donné son Fils – que Je suis -, il ya plus de 2000 ans, elle va vous Le redonner à présent dans vos cœurs et préparer Mon Retour dans la Gloire ».
3.16.6.13 Notre Seigneur Jésus à Jnsr
- extrait du message « La perle précieuse est en Marie » donné le 9 mai 2010 (sources : http://www.jnsr.be) :
« À cause de son amour et de son obéissance pour Dieu.
Le Seigneur a uni Son Divin Sacré Cœur à Celui de Sa tendre Mère. Marie a vécu dans l'ombre de Jésus, afin que Son Divin Fils paraisse en premier aux yeux du Monde. Mais encore aujourd'hui, le Monde ne l'a pas reconnu.
Marie n'est pas une divinité. Elle est plus que cela. Dans Sa Sainte Humilité, elle est ce Rien avec lequel Dieu a fait ce "Tout". Cette perle précieuse, que Dieu nous demande de chercher, est née en Marie. Ce joyau se trouve dans ce doux Cœur Immaculé de la Mère de Dieu.
Soyez bénie Marie, entre toutes les Mères du Monde entier, Vous qui avez gardé en votre Saint Cœur, le Divin Sacré Cœur de Jésus, qui est en Vérité la perle la plus précieuse de tout l'Univers.
Saurons-nous trouver ce joyau précieux ? Saurons-nous dire Oui à Marie pour le mériter, car pour recevoir le Trésor de Dieu, il nous faut passer par Marie. Même Dieu a dû prendre ce chemin pour venir à nous.
Si vous ne voulez pas l'appeler "La Divine Conception Immaculée", donnez-lui quand même cette place que Dieu lui a donnée, en la faisant passer avant Lui-même. Dieu ne pouvait pas naître avant Sa Mère sur cette Terre. Dans Sa Sainte Humilité, Marie est toute Puissante.
Jésus reviendra lorsque le Monde comprendra que pour que le Roi vienne, ce Monde doit être Son marchepied.
Seule l'Humilité de ce Monde est le marchepied du Roi du Ciel et de Tout l'Univers.
Mais comment cette Humanité déchirée peut-elle "Renaître en Dieu" sans passer par Marie ? Et pourquoi Marie est-Elle le choix de Dieu ?
Voici que Jésus vous parle de Marie Sa Très Sainte Mère ».
3.16.6.14 Notre Seigneur Jésus à Angela
Du tome 1 de l’œuvre « Je suis la Résurrection et la Vie », page 50 :
« Vois, ma petite, J’ai sauvé l’homme une première fois, au moyen de Noé…puis, tout au long de l’histoire, avec Abraham, Moïse et d’autres…mais l’homme n’a pas compris. Je me suis incarné. Mais cela non plus, n’a pas suffit.
Après deux mille ans, ici, aujourd’hui, le prophète le plus grand de tous les temps, c’est Marie, la Reine des prophètes. A Elle, la tâche de précéder ma venue[…].
Mon plan de salut, commencé avec l’arche de Noé, s’achèvera avec l’Arche de la Nouvelle Alliance : ma Mère et votre Mère ».
- extrait du message donné en septembre 1992, page 82 :
« Tu vois la terre, l’humanité ne sera pas sauvée tant que toute personne, de tous les temps, qui a vécu sur la terre, ne sera pas rachetée par mon Sang ; ni tant que l’humanité ne sera pas devenue une grande Hostie pour mon Père. Tout cela adviendra dans l’Eglise, par Ma Mère, l’Immaculée Conception ».
3.16.6.15 Notre Seigneur Jésus à Lucie
Du livret « Marie, cause de notre joie » :
- extrait du message page 137 :
« Regarde ma Mère qui s’avance…Déjà, elle annonce mon retour, elle m’ouvre le chemin car elle ouvre les cœurs… ».
- extrait du message page 153 :
« […] Dans cet éclatement d’amour, vois ma Très Sainte Mère qui s’avance. Elle visite la terre en de nombreux lieux. Elle vient au milieu de ses enfants pour préparer mon chemin dans les cœurs. Elle pénètre dans les cœurs avec sa grâce maternelle et y dépose son Jésus. Elle vous enseigne la prière, l’adoration, le sacrifice. C’est l’Epiphanie de Marie qui précède l’Epiphanie de Jésus. Le triomphe de nos deux cœurs à travers le triomphe du Cœur unique ».
- extrait du message page 180 :
« Comme jadis, ma Mère me précède…Elle s’active dans ses préparatifs, ne lui fermez pas votre porte, prenez-la chez vous, et avec elle adorez, louez le Seigneur dans l’attente de sa venue ».
Joannes Maria- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: La victoire viendra par Marie
Jeudi 12 Septembre 2019 : Fête du Saint Nom de Marie.
Le Saint Nom de Marie
Mémoire
Célébrée à partir de 1513 en Espagne, cette Fête fut étendue à l'Église universelle en 1684 en reconnaissance de la victoire de Vienne contre les Turcs.
«Marchons avec confiance sous la protection du Ciel et avec l’assistance de la Très Sainte Vierge.»
«Votre Nom, ô Marie, dit saint Ambroise, est un baume délicieux qui répand l’odeur de la grâce!» – Mais surtout le Nom de Marie est un nom de Salut. Saint Éphrem l’appelle la Clef du Ciel. «Le Nom seul de Marie, dit saint Bernard, met en fuite tous les démons…» Ce n’est là qu’un faible écho de l’apologie du Nom de Marie faite par les Saints.
Mémoire du Saint Nom de Marie. Le Seigneur Dieu l’a Bénie entre toutes les femmes et a exalté si haut son Nom que sa louange ne s’effacera jamais de la bouche des fidèles.
Martyrologe romain.
LE SAINT NOM de MARIE
Mémoire facultative
La Fête du Saint Nom de Marie fut établie par le Pape Innocent XI, l'an 1683, en souvenir d'une mémorable victoire remportée par les chrétiens sur les turcs, avec la protection visible de la Reine du Ciel.
Cent cinquante mille turcs s'étaient avancés jusque sous les murs de Vienne et menaçaient l'Europe entière.
Sobieski, roi de Pologne, vint au secours de la ville assiégée dans le temps de l'Octave de la Nativité de la Sainte Vierge, et se disposa à livrer une bataille générale.
Ce religieux prince commença par faire Célébrer la Messe, qu'il voulut servir lui-même, ayant les bras en Croix.
Après y avoir Communié avec ferveur, il se leva à la fin du Sacrifice et s'écria : « Marchons avec confiance sous la protection du Ciel et avec l'assistance de la Très Sainte Vierge. »
Son espoir ne fut pas trompé : les turcs, frappés d'une terreur panique, prirent la fuite en désordre.
C'est depuis cette époque mémorable que la Fête du Saint Nom de Marie se célèbre dans l'Octave de sa Nativité.
Il était bien juste que le Nom de Marie trouvât sa place, dans nos Fêtes Catholiques, à côté du Nom de Jésus ; le Nom de Marie est un nom Glorieux, un nom tout aimable, un nom salutaire. Les Saints se sont essayés à l'envi à retracer les merveilles du Nom de Marie.
La première Gloire de ce Nom Béni, c'est qu'il fut inspiré par Dieu aux parents de la Vierge naissante et que l'Archange Gabriel le prononça d'une voix pleine de respect ; et depuis, toutes les générations Chrétiennes le redisent à chaque instant du jour ; le Ciel prononce à la Terre ce Nom si beau, et la Terre en renvoie au Ciel l'écho mélodieux : « Au Nom de Marie, dit Pierre de Blois, l'Église fléchit le genou, les vœux et les Prières des peuples retentissent de toutes parts. »
« Que Votre nom est Glorieux, ô Sainte Mère de Dieu ! s'écrie Saint Bonaventure ; qu'il est Glorieux, ce Nom qui a été la source de tant de merveilles ! »
- « Ô Nom plein de suavité ! s'écrie le Bienheureux Henri Suzo. Ô Marie ! Qui êtes-vous donc vous-même, si votre Nom seul est déjà si aimable et si rempli de charmes ? »
- « Votre Nom, ô Marie, dit Saint Ambroise, est un baume délicieux qui répand l'odeur de la Grâce ! »
- Mais surtout le Nom de Marie est un nom de Salut. Saint Éphrem l'appelle la Clef du Ciel.
« Le Nom seul de Marie, dit Saint Bernard, met en fuite tous les démons... » Ce n'est là qu'un faible écho de l'apologie du Nom de Marie faite par les Saints.
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La Fête du Saint Nom de Marie est une fête liturgique Catholique latine qui fut établie par le Pape Innocent XI en 1683 en mémoire de la victoire de Jean Sobieski contre les Turcs. Elle est Célébrée le 12 septembre.
Histoire et signification
Lors de l'octave de la nativité de la Sainte Vierge, le roi de Pologne fit célébrer une Messe en l'honneur de Marie.
Vers la fin de la Célébration du Saint-Sacrifice, il invoqua le Nom de Marie, Reine du Ciel, et se lance au combat dans la cité de Vienne. Il était alors accompagné du Mystique Capucin Marco d'Aviano.
Les Turcs, dirigés par Kara Mustapha, furent effrayés, prirent bientôt la fuite et quittèrent l'Autriche.
La Chrétienté d'Europe préserva son intégrité et la victoire contre les Turcs fut attribuée à une intercession de la Vierge. Un Te Deum fut chanté dans l'église de Lorette le lendemain pour célébrer l'événement.
Le Nom de Marie a aussi une valeur religieuse particulière car il rappelle en même temps les Prières de l'angélus et du magnificat. Pierre de Blois, Bonaventure de Bagnorea, Bernard de Clairvaux, Ambroise de Milan et Henri Suso ont beaucoup médité sur le sens du Nom de Marie.
Le Pape Pie X a fixé la Fête à un 12 Septembre en anniversaire de la victoire. La Fête avait disparu du calendrier romain en 1970 mais elle fut rajoutée au calendrier par Jean-Paul II en 2002.
Depuis 1823 elle est la Fête patronale de la Société de Marie (Marianistes).
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La Fête du Saint Nom de Marie, rétablie par le Pape Saint Jean-Paul II.
Un refuge dans les épreuves
ROME, Lundi 12 Septembre 2011 (ZENIT.org) – L’Église Fête le 12 Septembre le Saint Nom de Marie, une Fête inscrite dans l’Octave de celle de la Nativité de la Vierge : elle a été rétablie en 2002 par le Pape Saint Jean-Paul II, pour des raisons spirituelles et historiques.
Les Saints ont invoqué le Nom de Marie, comme Saint Bernard, comme un refuge dans les épreuves.
A peu près un siècle après la défaite de Lépante (1571), les Turcs tentèrent de passer en Europe occidentale par voie de terre en 1683. Mahomet IV avait remis l’étendard de Mahomet à Kara Mustapha au début de 1683, en lui faisant jurer de le défendre au prix de sa vie si nécessaire.
Le grand Vizir était fort de 150.000 ou 300.000 hommes, selon les estimations, et il se promettait de prendre Belgrade, Buda, Vienne, de déboucher en Italie et d’arriver à Rome, « à l’autel de Saint Pierre ».
En Août 1683, un Capucin italien et grand Mystique, le Bienheureux Marco d’Aviano, Béatifié par Jean-Paul II, était nommé grand aumônier de toutes les armées Chrétiennes.
La petite histoire voit en lui l’inventeur du « capuccino », mais la grande histoire retient qu’il redonna courage à Vienne et réussit à convaincre le roi de Pologne de venir secourir la ville avec ses 40.000 hommes.
La ville était assiégée depuis le 14 Juillet et sa reddition était une question d’heures. Le rapport de force n’était pas en faveur des troupes Chrétiennes, mais Vienne se confiait à l’intercession de la Vierge et l’image de la Vierge était sur tous les étendards.
Sur le Kahlenberg qui domine la ville au nord, le P. Marco d’Aviano Célébra la Messe, servie par le roi Jan Sobieski devant l’armée disposée en demi-cercle. Le Capucin prédit une victoire inouïe.
Et au lieu de terminer en disant les paroles liturgiques : « Ite missa est », il cria : « Ioannes vinces ! » « Jan vaincra » !
Les troupes conduites par le roi de Pologne Jean III Sobieski et le duc Charles de Lorraine attaquèrent les Ottomans à l’aube du 11 Septembre. Un soleil splendide éclairait les deux armées dont dépendait le sort de l’Europe.
Les cloches de la ville sonnaient depuis le matin. Les femmes et les enfants priaient dans les églises, implorant l’aide de la Vierge Marie. Et le soir, l’étendard du grand vizir était tombé aux mains de Sobieski.
Le lendemain, il fit son entrée dans la ville en liesse, et vint assister à la Messe et au Te Deum en l’église de la Vierge de Lorette à laquelle il attribuait la victoire.
Le Pape Innocent XI aussi attribuait cette victoire à l’intercession de la Vierge. C’est en ex-voto qu’il institua alors la Fête en l’honneur du Saint Nom de Marie.
La Fête fut étendue à toute l’Église le 25 Novembre 1683, et la Nativité de Marie fut fixée au Dimanche suivant. C’est le Pape Saint Pie X qui a fixé la date au 12 Septembre, jour anniversaire de célébration de la victoire.
La Fête du Saint Nom de Marie avait disparu du calendrier romain en 1970 mais a été rétablie à cette date par le Pape polonais, Saint Jean-Paul II, dans l’Editio tertia du Missel Romain.
De nombreux Saints ont honoré le Nom de Marie. Le grand Saint Ambroise de Milan (+397) écrivait : « Votre Nom, ô Marie, est un baume délicieux qui répand l'odeur de la grâce! »
Saint Bernard de Clairvaux (+1153) y voit un refuge dans le combat spirituel: « Le seul Nom de Marie met en fuite tous les démons ».
Saint Bonaventure (+1274) prie ainsi la Vierge Marie : « Que Votre Nom est Glorieux, ô Sainte Mère de Dieu ! Qu'il est Glorieux, ce Nom qui a été la source de tant de merveilles ! »
Et le Bienheureux Henri Suzo (+1365) s’exclame : « O Nom plein de suavité ! O Marie ! Qui êtes-Vous donc vous-même, si votre Nom seul est déjà si aimable et si rempli de charmes ? »
Benoît XVI a recommandé l’invocation du Nom de Marie pour la conversion des Baptisés lors de l’angélus du 12 Septembre 2010 : « A la Vierge Marie, dont le Très Saint Nom est Célébré aujourd'hui dans l'Église, nous confions notre chemin de conversion à Dieu ».
Le 12 Septembre 2007, lors de l’audience du mercredi, le Pape a souligné le lien de cette Fête avec celle de la Nativité de Marie (le 8 Septembre) en s'adressant spécialement aux jeunes : « Samedi dernier, nous avons célébré la Fête de la Nativité de la Vierge, et aujourd'hui nous commémorons son Saint Nom.
Que la Céleste Mère de Dieu, qui nous accompagne tout au long de l'année liturgique, vous guide, chers jeunes, sur le chemin d'une adhésion à l'Évangile toujours plus parfaite ; qu'elle vous encourage, chers malades, à accueillir avec sérénité la volonté de Dieu ; qu'elle vous soutienne, chers jeunes mariés, dans la construction quotidienne de la cohabitation familiale, qui s'inspire du style de la maison de Nazareth ».
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" Le Nom de Marie, qui signifie étoile de la mer, convient parfaitement à la Très Sainte Vierge Marie qui est l'astre Glorieux dont la Lumière remplit le monde."
Bréviaire romain.
On célébrait déjà en plusieurs lieux la Fête du Saint Nom de la Très Sainte Vierge Marie lorsque le Bienheureux Pape Innocent XI (Béatifié par Pie XII) ordonna, par un décret du 20 Novembre 1683, que cette même Fête fut universellement reçue dans toute l'Église, en mémoire de l'insigne victoire que nous allons raconter.
La ville de Vienne fut assiégée en 1683 par les Turcs et les Tartares avec une armée d'environ 200 000 à 300 000 hommes. Ils espéraient se rendre maîtres de la ville qu'ils considéraient être la clef de l'Allemagne, et pénétrer ensuite au coeur de la Chrétienté.
Déjà, cinquante lieues à la ronde, ces troupes avaient tout ruiné et leur état d'esprit était à la victoire.
L’Empire ottoman, qui avait déjà conquis les pays balkaniques et s’était installé dans la plaine hongroise, avait été toutefois contenu dans ses tentatives d’expansion, le 1 Août 1664, par les armées impériales commandées par le Lombard Raimundo Montecuccoli (1609-1680) à la bataille de Saint-Gotthard (ou bataille de Mogersdorf pour les Allemands et les Hongrois) en Hongrie.
Mais rapidement, les Ottomans s'était remis de cette défaite, sous l’énergique impulsion du grand vizir Kara Moustapha (1634-1683) et avaient repris leurs offensives, encouragés inconsciemment pas la politique de Louis XIV, résolument anti-habsbourgeoise, et par la faiblesse du Saint-Empire et de l’Europe toute entière.
A l'approche de cette armée, l'empereur s'enfuit avec son épouse et les Turcs ouvrirent la tranchée le 14 Juillet.
Après deux mois de siège, les Turcs étaient si bien avancés dans leur ouvrage qu'il ne restait plus que quatre ou cinq jours avant que la ville ne tombât.
Pendant ce temps, par toute la Chrétienté, on faisait des Prières publiques (particulièrement en invoquant la Sainte Vierge Marie) afin que le Ciel procurât un secours particulier en vue d'éviter ce qui menaçait d'être une tragédie pour l'Église et pour les peuples.
Il est juste de dire que Louis XIV avait fait la sourde oreille aux appels au secours adressés par la Papauté qui avait souhaité qu'il expédiât un renfort conséquent sur place.
En effet, sa prépondérance de fait en Europe après les traité de Westphalie (1648), l'avait conduit à caresser l'espoir de briguer pour lui ou pour son sang la couronne du Saint Empire Romain Germanique, affaibli qu'il était par son morcellement dû aux guerres que les protestants avaient menées par toute l'Europe et l'Empire.
Il n’avait pas hésiter à s’allier avec les Ottomans (!?), désobéissant au Pape, trahissant les promesses du sacre des rois de France - l'une d'elle l'engage et lui commande d' " exterminer les infidèles et les hérétiques " -, et se montrant ainsi totalement indifférent au sort de l'Église et de ses fidèles et sujets.
Le résultat de cette alliance calamiteuse et de cette trahison sans vergogne provoquait la ruine de l’Europe Catholique qui se retrouvait donc particulièrement vulnérable au lendemain de la Guerre de Trente Ans.
Les forces impériales, peu nombreuses et appuyées seulement par les milices urbaines et rurales hongroises, commandées par le duc Charles V de Lorraine (1643-1690), tentèrent de résister mais en vain.
Le grand chef de guerre lorrain, au service des Habsbourg, avait accepté cette mission difficile, malgré le fait qu’il fût convalescent et sortît à peine d’une grave maladie qui l’avait quasiment amené au seuil de la mort, dont - lui et son entourage en étaient assurés -, l’avait sauvé les prières d’un Capucin, le Vénérable Marco d’Aviano (1631-1699).
Ce Prêtre italien, envoyé par le Saint Père auprès de l’Empereur, prédicateur infatigable qui ne cessait de prêcher la croisade contre les Turcs, conseilla aux militaires impériaux de placer l’image de la Mère de Dieu sur les insignes des armées du Saint Empire.
C’est pourquoi les bannières militaires autrichiennes ont porté toutes l’effigie de la Vierge pendant plus de deux siècles et demi, jusqu’au jour où le sinistre Adolphe Hitler les en fit retirer.
Les Prières ne furent pas vaines. Le roi de Pologne, Jean Sobieski, répondant aux demandes du Pape mais aussi à son propre sentiment, fort d'une armée très dévouée et très ordonnée, se présenta le 10 et le 11 Septembre sur les collines au Nord de Vienne.
Le matin du 12 Septembre 1683, le Vénérable Marco d’Aviano Célébra la Messe et le Roi de Pologne y fit fonction d’acolyte.
Les bras étendu, Jean Sobieski Communia très pieusement, fit Bénir ensuite toute l'armée et s'écria à toute l'armée : " Marchons à l'ennemi avec une entière confiance sous la protection du Ciel et avec l'assistance de la Sainte Vierge Marie !"
65.000 soldats Chrétiens s’apprêtaient à affronter 200 000 à 300 000 Ottomans.
Les princes de Bade et de Saxe, les Wittelsbach de Bavière, les seigneurs de Thuringe et du Holstein étaient à la tête de leurs troupes avec les Polonais, les Hongrois, le général comte italien Enea Silvio Caprara (1631-1701) ainsi que le jeune Prince Eugène de Savoie (1663-1736) qui allait connaître son baptême du feu.
La bataille dura toute la journée et se termina par une terrible charge à l’arme blanche, conduite par Jean Sobieski en personne ; elle mit les Ottomans en fuite et donna la victoire à l’armée Chrétienne.
Celle-ci ne perdit que 2000 hommes, tandis que les Ottomans en déplorèrent au moins 20 000.
L’armée du Sultan prit la fuite en désordre, abandonnant son butin, son artillerie, ses munition et l'essentiel des ses fournitures et équipements, après avoir massacré les prisonniers et esclaves Chrétiens.
Le Roi de Pologne envoie au Pape les bannières capturées, en les accompagnant de ces paroles :
“ Veni, vidi : Deus vincit !”
“ Je suis venu, j’ai vu : Dieu a vaincu !”.
Entrant dans Vienne libérée, le roi de Pologne alla remercier le Dieu des armées et chanta le Te Deum.
Aux applaudissements de la ville entière, il répondait que la victoire était due à la protection particulière de la Très Sainte Vierge Marie.
La ville en effet avait été déjà sauvée miraculeusement le jour de la Fête de l'Assomption car un feu consécutif à l'incendie qui détruisait la magnifique chapelle des Écossais s'était arrêté contre toute probabilité en évitant ainsi de se propager à l'arsenal - lequel jouxtait les remparts - remplit de poudre.
Le Bienheureux Pape Innocent XI, apprenant la nouvelle, fit rendre de solennelles actions de grâce à Dieu dans toute la Chrétienté, et, pour perpétuer le souvenir d'un si grand bienfait, dû à l'intercession de la Très Sainte Vierge Marie, institua la Fête en l'honneur du Saint Nom de Notre Dame.
Daté du 20 Novembre 1683, ce décret fut assorti d'un autre du 5 Février 1684 ordonnant de réciter un office propre spécialement composé à cet effet.
On célèbre cette Fête le Dimanche de l'Octave qui suit la Fête de la Nativité de la Très Sainte Vierge Marie.
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Il était bien juste que le nom de Marie trouvât sa place, dans nos Fêtes Catholiques ; à côté du Nom de Jésus, le Nom de Marie est un nom Glorieux, un nom tout aimable, un nom salutaire. Les Saints se sont essayés à l'envi à retracer les merveilles du Nom de Marie.
La première Gloire de ce Nom Béni, c'est qu'il fut inspiré par Dieu aux parents de la Vierge naissante et que l'Archange Gabriel le prononça d'une voix pleine de respect ; et depuis, toutes les générations chrétiennes le redisent à chaque instant du jour ; le Ciel prononce à la Terre ce Nom si beau, et la Terre en revoie au Ciel l'écho mélodieux :
" Au Nom de Marie, dit Pierre de Blois, l'Église fléchit le genou, les voeux et les Prières des peuples retentissent de toutes parts."
" Que Votre Nom est Glorieux, Ô Sainte Mère de Dieu ! s'écrie Saint Bonaventure ; qu'il est Glorieux, ce Nom qui a été la source de tant de merveilles !"
" Ô Nom plein de suavité ! s'écrie le Bienheureux Henri Suzo. Ô Marie ! Qui êtes-Vous donc Vous-même, si Votre Nom seul est déjà si aimable et si rempli de charmes ?"
" Votre Nom, Ô Marie, dit Saint Ambroise, est un baume délicieux qui répand l'odeur de la Grâce !"
Mais surtout le Nom de Marie est un Nom de Salut. Saint Éphrem l'appelle " la Clef du Ciel ".
" Le Nom seul de Marie, dit Saint Bernard, met en fuite tous les démons... "
Et ce n'est là qu'un faible écho de l'apologie du Nom de Marie faite par les Saints...
Saint Bernard (1091-1153), Moine Cistercien et Docteur de l'Église.
Homélies sur ces paroles de l'Évangile : « L'ange fut envoyé », n°2, 17.
« Marie, de laquelle fut engendré Jésus, que l'on appelle Christ ».
« Le Nom de la Vierge était Marie » (Lc 1,27).
Ce Nom signifie, dit-on, « étoile de la mer », et il convient admirablement à la Vierge mère.
Rien n'est plus juste que de la comparer à une étoile qui donne ses rayons sans être altérée, comme elle enfante son fils sans dommage à son corps vierge.
Elle est bien cette noble « étoile issue de Jacob » (Nb 24,17), dont la splendeur illumine le monde entier, qui brille dans les cieux, pénètre les enfers, se répand jusqu’à la terre, réchauffe les âmes plutôt que les corps, fait éclore les vertus, brûle les vices. Oui, c’est elle, cette étoile brillante et magnifique que rien n’empêche de s’élever au-dessus de cette mer vaste et immense (Ps 103, 25), étincelante de mérites, éclairant par son exemple.
O, qui que tu sois, quand tu te vois, dans les fluctuations de ce monde, ballotté au milieu des bourrasques et des tempêtes plutôt que de marcher sur la terre ferme, ne détourne pas les yeux de l’éclat de cet astre si tu ne veux pas être submergé par les flots (cf. Mt 14, 30).
Si se lèvent les vents des tentations, si tu cours aux écueils des épreuves, regarde l’étoile, appelle Marie.
Si tu es ballotté par les vagues de l'orgueil, de l'ambition, de la médisance ou de la jalousie, lève les yeux vers l'étoile, invoque Marie...
Si tu es troublé par la grandeur de tes péchés, humilié par la honte de ta conscience, épouvanté par la crainte du jugement, si tu es sur le point de sombrer dans le gouffre de la tristesse et du désespoir, pense à Marie.
Dans le péril, l'angoisse, le doute, pense à Marie, invoque Marie !
Que son Nom ne quitte jamais tes lèvres ni ton cœur... En la suivant, tu ne t'égareras pas ; en la Priant, tu ne désespéreras pas ; en pensant à elle, tu éviteras toute fausse route.
Si elle te tient par la main, tu ne sombreras pas ; si elle te protège, tu ne craindras rien ; sous sa conduite, tu ignoreras la fatigue ; sous sa protection, tu arriveras jusqu'au but.
Et tu comprendras par ta propre expérience combien sont justes ces paroles : « Le Nom de la Vierge était Marie ».
Saint Bernard de Clairvaux.
Consulté par les princes et les Papes, Saint Bernard († 1153), Moine de Cîteaux, a fait rayonner, au XII ème siècle, l’Ordre Cistercien dans toute l’Europe.
commentaires sur Le Saint Nom de La Très Sainte Vierge Marie, avec des Révélations de Jésus à Maria Valtorta.
Il y a quelques jours (le 08 Septembre) nous avons vu la naissance de Marie…alors revenons un peu en arrière pour voir dans quelles circonstance, d’après ces Révélations, Anne et Joachim ont donné son nom à leur futur enfants.
Anne avec un cantique annonce sa maternité.
Vision du jeudi 24 août 1944.
Anne parle avec son mari Joachim.
Vieille comme je suis... me savoir maman... Vraiment je ne pouvais le croire... et je ne voulais pas te causer une déception plus amère que tout.
C'est depuis la fin de décembre que je sens un renouveau de mes entrailles, la poussée d'un nouveau rameau.
Mais, maintenant, sur ce rameau c'est le fruit, c'est sûr... Tu vois ? Cette toile est déjà pour celui qui va arriver."
"N'est-ce pas le lin que tu as acheté à Jérusalem en octobre ?"
"Oui. Puis je l'ai filé dans l'attente et l'espoir ... J'espérais : le dernier jour, pendant que je priais au Temple, le plus près possible de la maison de Dieu qu'il soit permis à une femme, il se faisait tard... tu te souviens que je dis: "Encore, encore un peu", je ne pouvais m'arracher à ce lieu sans avoir obtenu la grâce.
Eh bien : dans l'ombre qui déjà descendait de l'intérieur du lieu sacré, dont je sentais une forte attraction de toute mon âme pour y arracher un "oui" du Dieu qui y est présent, j'ai vu partir une lumière, une merveilleuse étincelle de lumière.
Claire et douce comme la lumière lunaire, pourtant elle portait avec elle l'éclat de toutes les perles et gemmes de la; terre.
Il me semblait qu'une des étoiles précieuses du Voile, les étoiles qui sont sous les pieds des Chérubins, se détachait et prenait la splendeur d'une lumière surnaturelle...
Il semblait que de l'au-delà du Voile sacré, de la Gloire elle même, un feu, rapide, était venu vers moi et en traversant l'air disait comme une voix céleste :
"Ce que tu as demandé t'arrive".
C'est pour cela que je chante : "Une étoile viendra vers toi". Quel fils sera-ce jamais que le nôtre, qui se manifeste comme la lumière d'une étoile dans le Temple et qui dit : "C'est moi" dans la fête des Lumières ?
Je pense que tu avais vu juste en me regardant comme une nouvelle Anne d'Elqana, Comment l'appellerons-nous, notre créature que doucement comme le murmure d'un ruisseau je sens en mon sein; qui me parle par les battements de son petit cœur comme une tourterelle que l'on tient au creux de la main ?"
"Si c'est un garçon, nous l'appellerons Samuel. Si c'est une fille, Étoile, le mot qui a terminé ton chant pour me donner la joie de me savoir père, la forme qu'elle a prise pour se manifester dans l'ombre sacrée du Temple."
"L'Étoile, notre étoile, Oui, je ne suis pas, je pense, je pense que ce sera; une fille.
Il me semble que des caresses si douces ne peuvent venir que d'une très douce petite. En effet, je ne la porte pas, je ne souffre pas.
C'est elle qui me porte sur un sentier d'azur et de fleurs, comme si j'étais la petite sœur des anges saints et que la terre fût déjà lointaine...
J'ai souvent entendu dire à des femmes que concevoir et porter l'enfant était douloureux. Mais moi, je n'éprouve pas de douleur.
Je me sens forte, jeune, fraîche, plus que lorsque je t'ai donné ma virginité à l'époque de ma jeunesse lointaine.
Fille de Dieu - car elle est de Dieu plus que de nous, cette fleur éclose sur un tronc desséché - elle ne cause pas de peine à sa maman. Elle ne lui apporte que Paix et Bénédiction : fruits de Dieu, son vrai Père."
"Alors nous l'appellerons Marie. Étoile de notre mer, perle, bonheur. C'est le nom de la première grande femme d'Israël.
Mais elle n'offensera jamais Le Seigneur. À Lui seul elle chantera le poème de sa vie, car elle Lui est offerte: hostie avant de naître."
"C'est notre offrande à Lui, oui. Garçon ou fille, lorsqu'elle aura fait notre joie pendant trois années, nous donnerons notre créature au Seigneur, hosties nous aussi avec elle pour la Gloire de Dieu."
image: http://reflexionchretienne.e-monsite.com/medias/images/ndpaix.09.2.jpg?fx=r_670_932
Ndpaix 09 2
Enfin, je terminerais en prenant un extrait de mon site internet à l’occasion de la Fête de La Croix Glorieuse, que nous allons retrouver dans deux jours (le 14 Septembre).
Extrait des Révélations de Jésus à Maria Valtorta du 29 Mars 1944 (dans les Cahiers de 1944).
Jésus dit à Maria Valtorta :
Ecris : « La Croix a tout Pouvoir contre Le Pouvoir du Démon », puis décris ce que tu verras…
Jésus dit :
L’histoire de Justine d’Antioche et de Cyprien est l’une des plus belles qui témoigne en faveur de Ma Croix.
Que La Croix de la mort, la dernière Croix de l’homme, ait deux bras. Que l’un soit Ma Croix, et l’autre Le Nom de Marie.
Alors la mort arrive dans La Paix de ceux qui sont délivrés même de la proximité de Satan. Car Lui, Le Maudit, ne supporte ni La Croix, ni Le Nom de Ma Mère.
Il faut faire connaître cela à beaucoup. Tous, en effet, vous devrez mourir et, tous, vous avez besoin de cet Enseignement pour sortir Vainqueurs de l’ultime piège de celui qui vous hait infiniment.
Apprenons à vivre ainsi, avec le désir de vivre nos croix de chaque jour, le regard fixé sur La Croix de Jésus, avec le Nom de Marie sur nos lèvres, afin qu’unis à elle aux pieds de La Croix de Son Fils, nous partagions sa très grande souffrance (une épée lui transpercera le cœur) et son infinie Compassion pour le Salut de tous nos frères, particulièrement ceux qui nous font beaucoup de mal mais aussi tous ceux qui par leur vie et leur comportement, risquent de vivre leur éternité dans les souffrances éternelles…afin que par Son Sang versé, Son Divin Cœur transpercé, Jésus les sauve d’une damnation éternelle…car Lui, Le Maudit, ne supporte ni La Croix, ni Le Nom de Ma Mère.
Prière.
Oui, ô Marie ! Votre Nom sublime et admirable est sorti du Trésor de La Divinité ; car c'est La Sainte Trinité tout entière qui vous a donné ce Nom au-dessus de tous les noms après celui de Votre Divin Fils, et qui l'a enrichi de tant de Majesté et de Puissance, qu'il faut que, par respect pour ce saint Nom, dès qu'il est prononcé, tout genou fléchisse dans le Ciel, sur la Terre et aux Enfers.
Richard de Saint-Laurent.
Le Saint Nom de Marie
Mémoire
Célébrée à partir de 1513 en Espagne, cette Fête fut étendue à l'Église universelle en 1684 en reconnaissance de la victoire de Vienne contre les Turcs.
«Marchons avec confiance sous la protection du Ciel et avec l’assistance de la Très Sainte Vierge.»
«Votre Nom, ô Marie, dit saint Ambroise, est un baume délicieux qui répand l’odeur de la grâce!» – Mais surtout le Nom de Marie est un nom de Salut. Saint Éphrem l’appelle la Clef du Ciel. «Le Nom seul de Marie, dit saint Bernard, met en fuite tous les démons…» Ce n’est là qu’un faible écho de l’apologie du Nom de Marie faite par les Saints.
Mémoire du Saint Nom de Marie. Le Seigneur Dieu l’a Bénie entre toutes les femmes et a exalté si haut son Nom que sa louange ne s’effacera jamais de la bouche des fidèles.
Martyrologe romain.
LE SAINT NOM de MARIE
Mémoire facultative
La Fête du Saint Nom de Marie fut établie par le Pape Innocent XI, l'an 1683, en souvenir d'une mémorable victoire remportée par les chrétiens sur les turcs, avec la protection visible de la Reine du Ciel.
Cent cinquante mille turcs s'étaient avancés jusque sous les murs de Vienne et menaçaient l'Europe entière.
Sobieski, roi de Pologne, vint au secours de la ville assiégée dans le temps de l'Octave de la Nativité de la Sainte Vierge, et se disposa à livrer une bataille générale.
Ce religieux prince commença par faire Célébrer la Messe, qu'il voulut servir lui-même, ayant les bras en Croix.
Après y avoir Communié avec ferveur, il se leva à la fin du Sacrifice et s'écria : « Marchons avec confiance sous la protection du Ciel et avec l'assistance de la Très Sainte Vierge. »
Son espoir ne fut pas trompé : les turcs, frappés d'une terreur panique, prirent la fuite en désordre.
C'est depuis cette époque mémorable que la Fête du Saint Nom de Marie se célèbre dans l'Octave de sa Nativité.
Il était bien juste que le Nom de Marie trouvât sa place, dans nos Fêtes Catholiques, à côté du Nom de Jésus ; le Nom de Marie est un nom Glorieux, un nom tout aimable, un nom salutaire. Les Saints se sont essayés à l'envi à retracer les merveilles du Nom de Marie.
La première Gloire de ce Nom Béni, c'est qu'il fut inspiré par Dieu aux parents de la Vierge naissante et que l'Archange Gabriel le prononça d'une voix pleine de respect ; et depuis, toutes les générations Chrétiennes le redisent à chaque instant du jour ; le Ciel prononce à la Terre ce Nom si beau, et la Terre en renvoie au Ciel l'écho mélodieux : « Au Nom de Marie, dit Pierre de Blois, l'Église fléchit le genou, les vœux et les Prières des peuples retentissent de toutes parts. »
« Que Votre nom est Glorieux, ô Sainte Mère de Dieu ! s'écrie Saint Bonaventure ; qu'il est Glorieux, ce Nom qui a été la source de tant de merveilles ! »
- « Ô Nom plein de suavité ! s'écrie le Bienheureux Henri Suzo. Ô Marie ! Qui êtes-vous donc vous-même, si votre Nom seul est déjà si aimable et si rempli de charmes ? »
- « Votre Nom, ô Marie, dit Saint Ambroise, est un baume délicieux qui répand l'odeur de la Grâce ! »
- Mais surtout le Nom de Marie est un nom de Salut. Saint Éphrem l'appelle la Clef du Ciel.
« Le Nom seul de Marie, dit Saint Bernard, met en fuite tous les démons... » Ce n'est là qu'un faible écho de l'apologie du Nom de Marie faite par les Saints.
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La Fête du Saint Nom de Marie est une fête liturgique Catholique latine qui fut établie par le Pape Innocent XI en 1683 en mémoire de la victoire de Jean Sobieski contre les Turcs. Elle est Célébrée le 12 septembre.
Histoire et signification
Lors de l'octave de la nativité de la Sainte Vierge, le roi de Pologne fit célébrer une Messe en l'honneur de Marie.
Vers la fin de la Célébration du Saint-Sacrifice, il invoqua le Nom de Marie, Reine du Ciel, et se lance au combat dans la cité de Vienne. Il était alors accompagné du Mystique Capucin Marco d'Aviano.
Les Turcs, dirigés par Kara Mustapha, furent effrayés, prirent bientôt la fuite et quittèrent l'Autriche.
La Chrétienté d'Europe préserva son intégrité et la victoire contre les Turcs fut attribuée à une intercession de la Vierge. Un Te Deum fut chanté dans l'église de Lorette le lendemain pour célébrer l'événement.
Le Nom de Marie a aussi une valeur religieuse particulière car il rappelle en même temps les Prières de l'angélus et du magnificat. Pierre de Blois, Bonaventure de Bagnorea, Bernard de Clairvaux, Ambroise de Milan et Henri Suso ont beaucoup médité sur le sens du Nom de Marie.
Le Pape Pie X a fixé la Fête à un 12 Septembre en anniversaire de la victoire. La Fête avait disparu du calendrier romain en 1970 mais elle fut rajoutée au calendrier par Jean-Paul II en 2002.
Depuis 1823 elle est la Fête patronale de la Société de Marie (Marianistes).
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La Fête du Saint Nom de Marie, rétablie par le Pape Saint Jean-Paul II.
Un refuge dans les épreuves
ROME, Lundi 12 Septembre 2011 (ZENIT.org) – L’Église Fête le 12 Septembre le Saint Nom de Marie, une Fête inscrite dans l’Octave de celle de la Nativité de la Vierge : elle a été rétablie en 2002 par le Pape Saint Jean-Paul II, pour des raisons spirituelles et historiques.
Les Saints ont invoqué le Nom de Marie, comme Saint Bernard, comme un refuge dans les épreuves.
A peu près un siècle après la défaite de Lépante (1571), les Turcs tentèrent de passer en Europe occidentale par voie de terre en 1683. Mahomet IV avait remis l’étendard de Mahomet à Kara Mustapha au début de 1683, en lui faisant jurer de le défendre au prix de sa vie si nécessaire.
Le grand Vizir était fort de 150.000 ou 300.000 hommes, selon les estimations, et il se promettait de prendre Belgrade, Buda, Vienne, de déboucher en Italie et d’arriver à Rome, « à l’autel de Saint Pierre ».
En Août 1683, un Capucin italien et grand Mystique, le Bienheureux Marco d’Aviano, Béatifié par Jean-Paul II, était nommé grand aumônier de toutes les armées Chrétiennes.
La petite histoire voit en lui l’inventeur du « capuccino », mais la grande histoire retient qu’il redonna courage à Vienne et réussit à convaincre le roi de Pologne de venir secourir la ville avec ses 40.000 hommes.
La ville était assiégée depuis le 14 Juillet et sa reddition était une question d’heures. Le rapport de force n’était pas en faveur des troupes Chrétiennes, mais Vienne se confiait à l’intercession de la Vierge et l’image de la Vierge était sur tous les étendards.
Sur le Kahlenberg qui domine la ville au nord, le P. Marco d’Aviano Célébra la Messe, servie par le roi Jan Sobieski devant l’armée disposée en demi-cercle. Le Capucin prédit une victoire inouïe.
Et au lieu de terminer en disant les paroles liturgiques : « Ite missa est », il cria : « Ioannes vinces ! » « Jan vaincra » !
Les troupes conduites par le roi de Pologne Jean III Sobieski et le duc Charles de Lorraine attaquèrent les Ottomans à l’aube du 11 Septembre. Un soleil splendide éclairait les deux armées dont dépendait le sort de l’Europe.
Les cloches de la ville sonnaient depuis le matin. Les femmes et les enfants priaient dans les églises, implorant l’aide de la Vierge Marie. Et le soir, l’étendard du grand vizir était tombé aux mains de Sobieski.
Le lendemain, il fit son entrée dans la ville en liesse, et vint assister à la Messe et au Te Deum en l’église de la Vierge de Lorette à laquelle il attribuait la victoire.
Le Pape Innocent XI aussi attribuait cette victoire à l’intercession de la Vierge. C’est en ex-voto qu’il institua alors la Fête en l’honneur du Saint Nom de Marie.
La Fête fut étendue à toute l’Église le 25 Novembre 1683, et la Nativité de Marie fut fixée au Dimanche suivant. C’est le Pape Saint Pie X qui a fixé la date au 12 Septembre, jour anniversaire de célébration de la victoire.
La Fête du Saint Nom de Marie avait disparu du calendrier romain en 1970 mais a été rétablie à cette date par le Pape polonais, Saint Jean-Paul II, dans l’Editio tertia du Missel Romain.
De nombreux Saints ont honoré le Nom de Marie. Le grand Saint Ambroise de Milan (+397) écrivait : « Votre Nom, ô Marie, est un baume délicieux qui répand l'odeur de la grâce! »
Saint Bernard de Clairvaux (+1153) y voit un refuge dans le combat spirituel: « Le seul Nom de Marie met en fuite tous les démons ».
Saint Bonaventure (+1274) prie ainsi la Vierge Marie : « Que Votre Nom est Glorieux, ô Sainte Mère de Dieu ! Qu'il est Glorieux, ce Nom qui a été la source de tant de merveilles ! »
Et le Bienheureux Henri Suzo (+1365) s’exclame : « O Nom plein de suavité ! O Marie ! Qui êtes-Vous donc vous-même, si votre Nom seul est déjà si aimable et si rempli de charmes ? »
Benoît XVI a recommandé l’invocation du Nom de Marie pour la conversion des Baptisés lors de l’angélus du 12 Septembre 2010 : « A la Vierge Marie, dont le Très Saint Nom est Célébré aujourd'hui dans l'Église, nous confions notre chemin de conversion à Dieu ».
Le 12 Septembre 2007, lors de l’audience du mercredi, le Pape a souligné le lien de cette Fête avec celle de la Nativité de Marie (le 8 Septembre) en s'adressant spécialement aux jeunes : « Samedi dernier, nous avons célébré la Fête de la Nativité de la Vierge, et aujourd'hui nous commémorons son Saint Nom.
Que la Céleste Mère de Dieu, qui nous accompagne tout au long de l'année liturgique, vous guide, chers jeunes, sur le chemin d'une adhésion à l'Évangile toujours plus parfaite ; qu'elle vous encourage, chers malades, à accueillir avec sérénité la volonté de Dieu ; qu'elle vous soutienne, chers jeunes mariés, dans la construction quotidienne de la cohabitation familiale, qui s'inspire du style de la maison de Nazareth ».
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" Le Nom de Marie, qui signifie étoile de la mer, convient parfaitement à la Très Sainte Vierge Marie qui est l'astre Glorieux dont la Lumière remplit le monde."
Bréviaire romain.
On célébrait déjà en plusieurs lieux la Fête du Saint Nom de la Très Sainte Vierge Marie lorsque le Bienheureux Pape Innocent XI (Béatifié par Pie XII) ordonna, par un décret du 20 Novembre 1683, que cette même Fête fut universellement reçue dans toute l'Église, en mémoire de l'insigne victoire que nous allons raconter.
La ville de Vienne fut assiégée en 1683 par les Turcs et les Tartares avec une armée d'environ 200 000 à 300 000 hommes. Ils espéraient se rendre maîtres de la ville qu'ils considéraient être la clef de l'Allemagne, et pénétrer ensuite au coeur de la Chrétienté.
Déjà, cinquante lieues à la ronde, ces troupes avaient tout ruiné et leur état d'esprit était à la victoire.
L’Empire ottoman, qui avait déjà conquis les pays balkaniques et s’était installé dans la plaine hongroise, avait été toutefois contenu dans ses tentatives d’expansion, le 1 Août 1664, par les armées impériales commandées par le Lombard Raimundo Montecuccoli (1609-1680) à la bataille de Saint-Gotthard (ou bataille de Mogersdorf pour les Allemands et les Hongrois) en Hongrie.
Mais rapidement, les Ottomans s'était remis de cette défaite, sous l’énergique impulsion du grand vizir Kara Moustapha (1634-1683) et avaient repris leurs offensives, encouragés inconsciemment pas la politique de Louis XIV, résolument anti-habsbourgeoise, et par la faiblesse du Saint-Empire et de l’Europe toute entière.
A l'approche de cette armée, l'empereur s'enfuit avec son épouse et les Turcs ouvrirent la tranchée le 14 Juillet.
Après deux mois de siège, les Turcs étaient si bien avancés dans leur ouvrage qu'il ne restait plus que quatre ou cinq jours avant que la ville ne tombât.
Pendant ce temps, par toute la Chrétienté, on faisait des Prières publiques (particulièrement en invoquant la Sainte Vierge Marie) afin que le Ciel procurât un secours particulier en vue d'éviter ce qui menaçait d'être une tragédie pour l'Église et pour les peuples.
Il est juste de dire que Louis XIV avait fait la sourde oreille aux appels au secours adressés par la Papauté qui avait souhaité qu'il expédiât un renfort conséquent sur place.
En effet, sa prépondérance de fait en Europe après les traité de Westphalie (1648), l'avait conduit à caresser l'espoir de briguer pour lui ou pour son sang la couronne du Saint Empire Romain Germanique, affaibli qu'il était par son morcellement dû aux guerres que les protestants avaient menées par toute l'Europe et l'Empire.
Il n’avait pas hésiter à s’allier avec les Ottomans (!?), désobéissant au Pape, trahissant les promesses du sacre des rois de France - l'une d'elle l'engage et lui commande d' " exterminer les infidèles et les hérétiques " -, et se montrant ainsi totalement indifférent au sort de l'Église et de ses fidèles et sujets.
Le résultat de cette alliance calamiteuse et de cette trahison sans vergogne provoquait la ruine de l’Europe Catholique qui se retrouvait donc particulièrement vulnérable au lendemain de la Guerre de Trente Ans.
Les forces impériales, peu nombreuses et appuyées seulement par les milices urbaines et rurales hongroises, commandées par le duc Charles V de Lorraine (1643-1690), tentèrent de résister mais en vain.
Le grand chef de guerre lorrain, au service des Habsbourg, avait accepté cette mission difficile, malgré le fait qu’il fût convalescent et sortît à peine d’une grave maladie qui l’avait quasiment amené au seuil de la mort, dont - lui et son entourage en étaient assurés -, l’avait sauvé les prières d’un Capucin, le Vénérable Marco d’Aviano (1631-1699).
Ce Prêtre italien, envoyé par le Saint Père auprès de l’Empereur, prédicateur infatigable qui ne cessait de prêcher la croisade contre les Turcs, conseilla aux militaires impériaux de placer l’image de la Mère de Dieu sur les insignes des armées du Saint Empire.
C’est pourquoi les bannières militaires autrichiennes ont porté toutes l’effigie de la Vierge pendant plus de deux siècles et demi, jusqu’au jour où le sinistre Adolphe Hitler les en fit retirer.
Les Prières ne furent pas vaines. Le roi de Pologne, Jean Sobieski, répondant aux demandes du Pape mais aussi à son propre sentiment, fort d'une armée très dévouée et très ordonnée, se présenta le 10 et le 11 Septembre sur les collines au Nord de Vienne.
Le matin du 12 Septembre 1683, le Vénérable Marco d’Aviano Célébra la Messe et le Roi de Pologne y fit fonction d’acolyte.
Les bras étendu, Jean Sobieski Communia très pieusement, fit Bénir ensuite toute l'armée et s'écria à toute l'armée : " Marchons à l'ennemi avec une entière confiance sous la protection du Ciel et avec l'assistance de la Sainte Vierge Marie !"
65.000 soldats Chrétiens s’apprêtaient à affronter 200 000 à 300 000 Ottomans.
Les princes de Bade et de Saxe, les Wittelsbach de Bavière, les seigneurs de Thuringe et du Holstein étaient à la tête de leurs troupes avec les Polonais, les Hongrois, le général comte italien Enea Silvio Caprara (1631-1701) ainsi que le jeune Prince Eugène de Savoie (1663-1736) qui allait connaître son baptême du feu.
La bataille dura toute la journée et se termina par une terrible charge à l’arme blanche, conduite par Jean Sobieski en personne ; elle mit les Ottomans en fuite et donna la victoire à l’armée Chrétienne.
Celle-ci ne perdit que 2000 hommes, tandis que les Ottomans en déplorèrent au moins 20 000.
L’armée du Sultan prit la fuite en désordre, abandonnant son butin, son artillerie, ses munition et l'essentiel des ses fournitures et équipements, après avoir massacré les prisonniers et esclaves Chrétiens.
Le Roi de Pologne envoie au Pape les bannières capturées, en les accompagnant de ces paroles :
“ Veni, vidi : Deus vincit !”
“ Je suis venu, j’ai vu : Dieu a vaincu !”.
Entrant dans Vienne libérée, le roi de Pologne alla remercier le Dieu des armées et chanta le Te Deum.
Aux applaudissements de la ville entière, il répondait que la victoire était due à la protection particulière de la Très Sainte Vierge Marie.
La ville en effet avait été déjà sauvée miraculeusement le jour de la Fête de l'Assomption car un feu consécutif à l'incendie qui détruisait la magnifique chapelle des Écossais s'était arrêté contre toute probabilité en évitant ainsi de se propager à l'arsenal - lequel jouxtait les remparts - remplit de poudre.
Le Bienheureux Pape Innocent XI, apprenant la nouvelle, fit rendre de solennelles actions de grâce à Dieu dans toute la Chrétienté, et, pour perpétuer le souvenir d'un si grand bienfait, dû à l'intercession de la Très Sainte Vierge Marie, institua la Fête en l'honneur du Saint Nom de Notre Dame.
Daté du 20 Novembre 1683, ce décret fut assorti d'un autre du 5 Février 1684 ordonnant de réciter un office propre spécialement composé à cet effet.
On célèbre cette Fête le Dimanche de l'Octave qui suit la Fête de la Nativité de la Très Sainte Vierge Marie.
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Il était bien juste que le nom de Marie trouvât sa place, dans nos Fêtes Catholiques ; à côté du Nom de Jésus, le Nom de Marie est un nom Glorieux, un nom tout aimable, un nom salutaire. Les Saints se sont essayés à l'envi à retracer les merveilles du Nom de Marie.
La première Gloire de ce Nom Béni, c'est qu'il fut inspiré par Dieu aux parents de la Vierge naissante et que l'Archange Gabriel le prononça d'une voix pleine de respect ; et depuis, toutes les générations chrétiennes le redisent à chaque instant du jour ; le Ciel prononce à la Terre ce Nom si beau, et la Terre en revoie au Ciel l'écho mélodieux :
" Au Nom de Marie, dit Pierre de Blois, l'Église fléchit le genou, les voeux et les Prières des peuples retentissent de toutes parts."
" Que Votre Nom est Glorieux, Ô Sainte Mère de Dieu ! s'écrie Saint Bonaventure ; qu'il est Glorieux, ce Nom qui a été la source de tant de merveilles !"
" Ô Nom plein de suavité ! s'écrie le Bienheureux Henri Suzo. Ô Marie ! Qui êtes-Vous donc Vous-même, si Votre Nom seul est déjà si aimable et si rempli de charmes ?"
" Votre Nom, Ô Marie, dit Saint Ambroise, est un baume délicieux qui répand l'odeur de la Grâce !"
Mais surtout le Nom de Marie est un Nom de Salut. Saint Éphrem l'appelle " la Clef du Ciel ".
" Le Nom seul de Marie, dit Saint Bernard, met en fuite tous les démons... "
Et ce n'est là qu'un faible écho de l'apologie du Nom de Marie faite par les Saints...
Saint Bernard (1091-1153), Moine Cistercien et Docteur de l'Église.
Homélies sur ces paroles de l'Évangile : « L'ange fut envoyé », n°2, 17.
« Marie, de laquelle fut engendré Jésus, que l'on appelle Christ ».
« Le Nom de la Vierge était Marie » (Lc 1,27).
Ce Nom signifie, dit-on, « étoile de la mer », et il convient admirablement à la Vierge mère.
Rien n'est plus juste que de la comparer à une étoile qui donne ses rayons sans être altérée, comme elle enfante son fils sans dommage à son corps vierge.
Elle est bien cette noble « étoile issue de Jacob » (Nb 24,17), dont la splendeur illumine le monde entier, qui brille dans les cieux, pénètre les enfers, se répand jusqu’à la terre, réchauffe les âmes plutôt que les corps, fait éclore les vertus, brûle les vices. Oui, c’est elle, cette étoile brillante et magnifique que rien n’empêche de s’élever au-dessus de cette mer vaste et immense (Ps 103, 25), étincelante de mérites, éclairant par son exemple.
O, qui que tu sois, quand tu te vois, dans les fluctuations de ce monde, ballotté au milieu des bourrasques et des tempêtes plutôt que de marcher sur la terre ferme, ne détourne pas les yeux de l’éclat de cet astre si tu ne veux pas être submergé par les flots (cf. Mt 14, 30).
Si se lèvent les vents des tentations, si tu cours aux écueils des épreuves, regarde l’étoile, appelle Marie.
Si tu es ballotté par les vagues de l'orgueil, de l'ambition, de la médisance ou de la jalousie, lève les yeux vers l'étoile, invoque Marie...
Si tu es troublé par la grandeur de tes péchés, humilié par la honte de ta conscience, épouvanté par la crainte du jugement, si tu es sur le point de sombrer dans le gouffre de la tristesse et du désespoir, pense à Marie.
Dans le péril, l'angoisse, le doute, pense à Marie, invoque Marie !
Que son Nom ne quitte jamais tes lèvres ni ton cœur... En la suivant, tu ne t'égareras pas ; en la Priant, tu ne désespéreras pas ; en pensant à elle, tu éviteras toute fausse route.
Si elle te tient par la main, tu ne sombreras pas ; si elle te protège, tu ne craindras rien ; sous sa conduite, tu ignoreras la fatigue ; sous sa protection, tu arriveras jusqu'au but.
Et tu comprendras par ta propre expérience combien sont justes ces paroles : « Le Nom de la Vierge était Marie ».
Saint Bernard de Clairvaux.
Consulté par les princes et les Papes, Saint Bernard († 1153), Moine de Cîteaux, a fait rayonner, au XII ème siècle, l’Ordre Cistercien dans toute l’Europe.
commentaires sur Le Saint Nom de La Très Sainte Vierge Marie, avec des Révélations de Jésus à Maria Valtorta.
Il y a quelques jours (le 08 Septembre) nous avons vu la naissance de Marie…alors revenons un peu en arrière pour voir dans quelles circonstance, d’après ces Révélations, Anne et Joachim ont donné son nom à leur futur enfants.
Anne avec un cantique annonce sa maternité.
Vision du jeudi 24 août 1944.
Anne parle avec son mari Joachim.
Vieille comme je suis... me savoir maman... Vraiment je ne pouvais le croire... et je ne voulais pas te causer une déception plus amère que tout.
C'est depuis la fin de décembre que je sens un renouveau de mes entrailles, la poussée d'un nouveau rameau.
Mais, maintenant, sur ce rameau c'est le fruit, c'est sûr... Tu vois ? Cette toile est déjà pour celui qui va arriver."
"N'est-ce pas le lin que tu as acheté à Jérusalem en octobre ?"
"Oui. Puis je l'ai filé dans l'attente et l'espoir ... J'espérais : le dernier jour, pendant que je priais au Temple, le plus près possible de la maison de Dieu qu'il soit permis à une femme, il se faisait tard... tu te souviens que je dis: "Encore, encore un peu", je ne pouvais m'arracher à ce lieu sans avoir obtenu la grâce.
Eh bien : dans l'ombre qui déjà descendait de l'intérieur du lieu sacré, dont je sentais une forte attraction de toute mon âme pour y arracher un "oui" du Dieu qui y est présent, j'ai vu partir une lumière, une merveilleuse étincelle de lumière.
Claire et douce comme la lumière lunaire, pourtant elle portait avec elle l'éclat de toutes les perles et gemmes de la; terre.
Il me semblait qu'une des étoiles précieuses du Voile, les étoiles qui sont sous les pieds des Chérubins, se détachait et prenait la splendeur d'une lumière surnaturelle...
Il semblait que de l'au-delà du Voile sacré, de la Gloire elle même, un feu, rapide, était venu vers moi et en traversant l'air disait comme une voix céleste :
"Ce que tu as demandé t'arrive".
C'est pour cela que je chante : "Une étoile viendra vers toi". Quel fils sera-ce jamais que le nôtre, qui se manifeste comme la lumière d'une étoile dans le Temple et qui dit : "C'est moi" dans la fête des Lumières ?
Je pense que tu avais vu juste en me regardant comme une nouvelle Anne d'Elqana, Comment l'appellerons-nous, notre créature que doucement comme le murmure d'un ruisseau je sens en mon sein; qui me parle par les battements de son petit cœur comme une tourterelle que l'on tient au creux de la main ?"
"Si c'est un garçon, nous l'appellerons Samuel. Si c'est une fille, Étoile, le mot qui a terminé ton chant pour me donner la joie de me savoir père, la forme qu'elle a prise pour se manifester dans l'ombre sacrée du Temple."
"L'Étoile, notre étoile, Oui, je ne suis pas, je pense, je pense que ce sera; une fille.
Il me semble que des caresses si douces ne peuvent venir que d'une très douce petite. En effet, je ne la porte pas, je ne souffre pas.
C'est elle qui me porte sur un sentier d'azur et de fleurs, comme si j'étais la petite sœur des anges saints et que la terre fût déjà lointaine...
J'ai souvent entendu dire à des femmes que concevoir et porter l'enfant était douloureux. Mais moi, je n'éprouve pas de douleur.
Je me sens forte, jeune, fraîche, plus que lorsque je t'ai donné ma virginité à l'époque de ma jeunesse lointaine.
Fille de Dieu - car elle est de Dieu plus que de nous, cette fleur éclose sur un tronc desséché - elle ne cause pas de peine à sa maman. Elle ne lui apporte que Paix et Bénédiction : fruits de Dieu, son vrai Père."
"Alors nous l'appellerons Marie. Étoile de notre mer, perle, bonheur. C'est le nom de la première grande femme d'Israël.
Mais elle n'offensera jamais Le Seigneur. À Lui seul elle chantera le poème de sa vie, car elle Lui est offerte: hostie avant de naître."
"C'est notre offrande à Lui, oui. Garçon ou fille, lorsqu'elle aura fait notre joie pendant trois années, nous donnerons notre créature au Seigneur, hosties nous aussi avec elle pour la Gloire de Dieu."
image: http://reflexionchretienne.e-monsite.com/medias/images/ndpaix.09.2.jpg?fx=r_670_932
Ndpaix 09 2
Enfin, je terminerais en prenant un extrait de mon site internet à l’occasion de la Fête de La Croix Glorieuse, que nous allons retrouver dans deux jours (le 14 Septembre).
Extrait des Révélations de Jésus à Maria Valtorta du 29 Mars 1944 (dans les Cahiers de 1944).
Jésus dit à Maria Valtorta :
Ecris : « La Croix a tout Pouvoir contre Le Pouvoir du Démon », puis décris ce que tu verras…
Jésus dit :
L’histoire de Justine d’Antioche et de Cyprien est l’une des plus belles qui témoigne en faveur de Ma Croix.
Que La Croix de la mort, la dernière Croix de l’homme, ait deux bras. Que l’un soit Ma Croix, et l’autre Le Nom de Marie.
Alors la mort arrive dans La Paix de ceux qui sont délivrés même de la proximité de Satan. Car Lui, Le Maudit, ne supporte ni La Croix, ni Le Nom de Ma Mère.
Il faut faire connaître cela à beaucoup. Tous, en effet, vous devrez mourir et, tous, vous avez besoin de cet Enseignement pour sortir Vainqueurs de l’ultime piège de celui qui vous hait infiniment.
Apprenons à vivre ainsi, avec le désir de vivre nos croix de chaque jour, le regard fixé sur La Croix de Jésus, avec le Nom de Marie sur nos lèvres, afin qu’unis à elle aux pieds de La Croix de Son Fils, nous partagions sa très grande souffrance (une épée lui transpercera le cœur) et son infinie Compassion pour le Salut de tous nos frères, particulièrement ceux qui nous font beaucoup de mal mais aussi tous ceux qui par leur vie et leur comportement, risquent de vivre leur éternité dans les souffrances éternelles…afin que par Son Sang versé, Son Divin Cœur transpercé, Jésus les sauve d’une damnation éternelle…car Lui, Le Maudit, ne supporte ni La Croix, ni Le Nom de Ma Mère.
Prière.
Oui, ô Marie ! Votre Nom sublime et admirable est sorti du Trésor de La Divinité ; car c'est La Sainte Trinité tout entière qui vous a donné ce Nom au-dessus de tous les noms après celui de Votre Divin Fils, et qui l'a enrichi de tant de Majesté et de Puissance, qu'il faut que, par respect pour ce saint Nom, dès qu'il est prononcé, tout genou fléchisse dans le Ciel, sur la Terre et aux Enfers.
Richard de Saint-Laurent.
Re: La victoire viendra par Marie
Je vous salue Marie, comblée de grâce, le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles est béni.
La Lumière né de la lumière vous rend grâce de part son rayonnement,
Vous êtes le reflet du regard du Père sur l'humanité toute entière.
La lumière jaillit pour laisser place à un ballet de magnifiques couleurs,
Alliance du travail de l'homme et de la grâce divine.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles est béni.
La Lumière né de la lumière vous rend grâce de part son rayonnement,
Vous êtes le reflet du regard du Père sur l'humanité toute entière.
La lumière jaillit pour laisser place à un ballet de magnifiques couleurs,
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daniel1- Avec Saint Benoit
- Messages : 106
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Localisation : Bretagne
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