Que penser de la légalisation de la marijuana au Canada?
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Que penser de la légalisation de la marijuana au Canada?
Je pars d'un poste de Charles-Édouard
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t20059-drogue-creer-des-salles-de-shoot-jusqu-ou-va-t-on-aller-en-france
pour parler de
la légalisation de la Marijuana au Canada
qui entrera en vigueur officiellement le 1er juillet 2018 (Fête du Canada!!!)
Est-ce aussi dangereux que le shoot dont il est parlé:
Que devrions-nous penser de la légalisation de la marijuana
par l'honorable Justin Trudeau,
Premier ministre du Canada?
Elle sera officiellement en vigueur le 1er juillet 2018...
Déjà les municipalités discutent leur part du butin
qu'ils se réclament en indice de millions à se partager...
On s'inquiète sur la rentabilité!
Devrions-nous nous inquiéter d'autre chose en priorité?
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t20059-drogue-creer-des-salles-de-shoot-jusqu-ou-va-t-on-aller-en-france
pour parler de
la légalisation de la Marijuana au Canada
qui entrera en vigueur officiellement le 1er juillet 2018 (Fête du Canada!!!)
Est-ce aussi dangereux que le shoot dont il est parlé:
Charles-Edouard a écrit:Salle de shoot: Marisol Touraine pour "des reponses sans tabou"
La ministre de la Santé Marisol Touraine a défendu mercredi l'expérimentation d'une salle de shoot à Paris, estimant qu'il fallait apporter "des réponses sans tabou" au problème de la toxicomanie.
"Plutôt que de se voiler la face, il faut apporter des réponses sans tabou et de la façon la plus efficace possible",a-t-elle déclaré sur France Inter.
Interrogée sur le feu vert donné par Matignon à l'expérimentation prochaine de la première salle de shoot en France, Mme Touraine a souligné que les toxicomanes étaient des "malades" et qu'il fallait faire en sorte "de les accompagner et leur permettre de se soigner", tout en garantissant "la sécurité dans les quartiers".
"Je ne trouve pas que ce soit très positif que des enfants qui jouent dans un bac à sable trouvent des seringues parce que des toxicos y sont allés" a-t-elle commenté, avant de saluer la volonté de la mairie de s'engager dans un programme d'expérimentation de salle de shoot qui est à la fois "un programme de sécurité pour le voisinage et de santé publique".
Source:
http://www.liberation.fr/depeches/2013/02/06/salle-de-shoot-marisol-touraine-pour-des-reponses-sans-tabou_879770
Une seringue et une cuillère près d'une poudre blanche (Photo Joseph Eid. AFP)
Que devrions-nous penser de la légalisation de la marijuana
par l'honorable Justin Trudeau,
Premier ministre du Canada?
Elle sera officiellement en vigueur le 1er juillet 2018...
Déjà les municipalités discutent leur part du butin
qu'ils se réclament en indice de millions à se partager...
On s'inquiète sur la rentabilité!
Devrions-nous nous inquiéter d'autre chose en priorité?
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: Que penser de la légalisation de la marijuana au Canada?
Le cannabis produit des effets sur le cerveau qui ne sont pas forcément réversibles, en particulier chez les plus jeunes, à un moment où leur cerveau est en plein développement. Pour faire court, cela les rend débiles.
Cela peut s'avérer très dangereux aussi pour ceux qui ont des fragilités psychiques de type schizophrénie. Le cannabis les accroche à leurs délires pathologiques et ils n'en redescendent pas.
Comment peut-on légaliser quelque chose qui présentent autant de méfaits pour la santé ? il y a déjà l'alcool et le tabac... D'ailleurs, il est rare qu'un consommateur de cannabis ne soit pas déjà un fumeur de tabac régulier.
Le cocktail alcool-cannabis est une des premières causes des accidents mortels sur la route. Mais c'est bien connu, les adolescents ont toute leur vie devant eux, ils ne vont pas mourir...
On veut détruire la jeunesse, détruire l'avenir du monde. Les jeunes générations passent à l'abattoir et elles y consentent sans savoir ce qui les attend, sans avoir la moindre réflexion, le moindre recul.
Génération sacrifiée.
Cela peut s'avérer très dangereux aussi pour ceux qui ont des fragilités psychiques de type schizophrénie. Le cannabis les accroche à leurs délires pathologiques et ils n'en redescendent pas.
Comment peut-on légaliser quelque chose qui présentent autant de méfaits pour la santé ? il y a déjà l'alcool et le tabac... D'ailleurs, il est rare qu'un consommateur de cannabis ne soit pas déjà un fumeur de tabac régulier.
Le cocktail alcool-cannabis est une des premières causes des accidents mortels sur la route. Mais c'est bien connu, les adolescents ont toute leur vie devant eux, ils ne vont pas mourir...
On veut détruire la jeunesse, détruire l'avenir du monde. Les jeunes générations passent à l'abattoir et elles y consentent sans savoir ce qui les attend, sans avoir la moindre réflexion, le moindre recul.
Génération sacrifiée.
Scala-Coeli- MEDIATRICE
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Re: Que penser de la légalisation de la marijuana au Canada?
@Scala-CoeliScala-Coeli a écrit:Le cannabis produit des effets sur le cerveau qui ne sont pas forcément réversibles, en particulier chez les plus jeunes, à un moment où leur cerveau est en plein développement. Pour faire court, cela les rend débiles.
Cela peut s'avérer très dangereux aussi pour ceux qui ont des fragilités psychiques de type schizophrénie. Le cannabis les accroche à leurs délires pathologiques et ils n'en redescendent pas.
Absolument ! On peut trouver facilement des témoignages de ces jeunes et adultes ayant dû faire des séjours dans des hôpitaux psychiatriques en raison de leur consommation de cannabis.
Et puis n'oublions pas que le cannabis favorise les AVC. Il n'y a jamais eu autant d'AVC chez les moins de 50 ans dans toute l'histoire de la médecine moderne. Les études américaines montrent que le cannabis en est le principal responsable.
Calex- Combat l'antechrist
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Re: Que penser de la légalisation de la marijuana au Canada?
Bonjour les amis,
Je crois qu'il y a de réels dangers concernant la consommation de la marijuana.
Ceux qui entrent dans ce ''trip'' qu'ils croient être sans danger
n'ont plus la perspicacité du discernement, advenant une alerte par exemple,
en plus des autres inquiétudes que vous avez signalées......
Ils ne savent pas non plus voir la frontière entre la réalité
et le monde fantasmagorique dans lequel ils entrent
fermant leur''ouverture d'esprit'' sur le réel
pour ne capter de prime abord un genre de simple feeling féérique
anodin si passager
mais très dangereux pour les accros,
et dans ce cas qui risque de tourner aux cauchemars des lendemains...
Ce poste de @Sylvia (cette participante n'est pas revenu sur le forum depuis 2013)
( mais l'article est toujours d'actualité
et remise à jour par le média d'information 7sur7 )
démontre jusqu'où va leur goût
de l'expérimentation
dont ils ne connaissent (ou nient) les possibles conséquences:
Je crois qu'il y a de réels dangers concernant la consommation de la marijuana.
Ceux qui entrent dans ce ''trip'' qu'ils croient être sans danger
n'ont plus la perspicacité du discernement, advenant une alerte par exemple,
en plus des autres inquiétudes que vous avez signalées......
Ils ne savent pas non plus voir la frontière entre la réalité
et le monde fantasmagorique dans lequel ils entrent
fermant leur''ouverture d'esprit'' sur le réel
pour ne capter de prime abord un genre de simple feeling féérique
anodin si passager
mais très dangereux pour les accros,
et dans ce cas qui risque de tourner aux cauchemars des lendemains...
Ce poste de @Sylvia (cette participante n'est pas revenu sur le forum depuis 2013)
( mais l'article est toujours d'actualité
et remise à jour par le média d'information 7sur7 )
démontre jusqu'où va leur goût
de l'expérimentation
dont ils ne connaissent (ou nient) les possibles conséquences:
sylvia a écrit:De plus en plus de chiens et chats drogués à la marijuana
Un constat plutôt étrange vient d'être réalisé
par de nombreux vétérinaires.
De plus en plus d'animaux de compagnie leur sont présentés
parce qu'ils sont complètement drogués.
La nouvelle vient d'être publiée dans le San Francisco Weekly.
Selon ce journal américain,
les vétérinaires du pays seraient confrontés à une incroyable hausse
d'intoxications dues à la drogue chez les animaux de compagnie.
D'après plusieurs vétérinaires, de plus en plus de chiens et de chats
drogués au cannabis leur auraient été amenés ces dernières années.
"Avant, nous avions environ un cas par an",
indique Stacee Santi, une des vétérinaires qui tirent la sonnette d'alarme.
"Mais aujourd'hui, nous avons plusieurs cas par mois".
"Les chiens adorent le cannabis"
Selon les vétérinaires, ce phénomène serait
dû en grande partie par la légalisation du cannabis
à des fins thérapeutiques survenue en 2000 aux Etats-Unis.
Curieux et surtout gourmands,
les chiens et les chats seraient tentés de goûter aux préparations de leurs maîtres.
Certains auraient même été pris en train de grignoter des feuilles de cannabis directement sur les plantes.
"Les chiens adorent ça", confie la vétérinaire Jennifer Schoedler.
Les chats, seraient quant à eux, beaucoup moins nombreux à être "défoncés" à la marijuana.
Substance mortelle
Toutefois, les vétérinaires veulent mettre les propriétaires d'animaux en garde.
En effet, la marijuana est un véritable poison pour les chiens et les chats.
"On ne parle jamais des séquelles ou même des morts liées à la marijuana",
confie un vétérinaire qui exerce à San Francisco.
"Pourtant, les animaux domestiques ayant consommé du cannabis
peuvent faire des crises d'angoisse
et risquent de ne plus pouvoir se déplacer, boire ou même s'alimenter".
Les vétérinaires enjoignent donc les propriétaires d'animaux qui possèdent de la marijuana à faire particulièrement attention à leurs petits protégés. Ils tiennent également à conscientiser les adolescents fumeurs de joints qui s'amusent à faire fumer leurs animaux.
(CB
http://www.7sur7.be/7s7/fr/1504/Insolite/article/detail/1370106/2011/12/29/De-plus-en-plus-de-chiens-et-chats-drogues-a-la-marijuana.dhtml
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: Que penser de la légalisation de la marijuana au Canada?
Scala-Coeli a écrit:On veut détruire la jeunesse, détruire l'avenir du monde. Les jeunes générations passent à l'abattoir et elles y consentent sans savoir ce qui les attend, sans avoir la moindre réflexion, le moindre recul.
Génération sacrifiée.
Les volutes de l'Enfer sont arrivées et ceux qui les respirent sont anesthésiés petit à petit et finissent par perdre le sens des réalités.
Je ne comprends pas les gouvernements qui acceptent de légaliser cette mer.e alors que les médecins ne cessent de tirer les sonnettes d'alarme.
Que croient-ils ? Que parce qu'on légalise, les gens vont en prendre de moins en moins, la bonne blague !
A qui profite ce crime ?
Je laisse l'humour atténuer ma tristesse. Pardon Seigneur !
nine
nine- Avec l'Archange Saint Michel
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Re: Que penser de la légalisation de la marijuana au Canada?
Le «catholique»nine a écrit:Scala-Coeli a écrit:On veut détruire la jeunesse, détruire l'avenir du monde. Les jeunes générations passent à l'abattoir et elles y consentent sans savoir ce qui les attend, sans avoir la moindre réflexion, le moindre recul.
Génération sacrifiée.
...
Je ne comprends pas les gouvernements qui acceptent de légaliser cette mer.e alors que les médecins ne cessent de tirer les sonnettes d'alarme.
...
...
Je laisse l'humour atténuer ma tristesse. Pardon Seigneur !
Justin Trudeau ( devenu Premier Ministre du Canada
après son élection à la présidence du parti Libéral au Canada )
se prononce pour la légalisation du cannabis.
Le Pape
François se prononce contre le même jour...
http://www.cqv.qc.ca/le_catholique_justin_trudeau_se_prononce_pour_la_l_galisation_du_cannabis_le_pape_fran_ois_se_prononce_contre_le_m_me_jour
Le problème de la légalisation des drogues?
Beaucoup de pays, dont l'Argentine, pays d'origine du Pape François,
en sont soit affectés plus ou moins (légalisation au stade thérapeutique seulement...)
d'autres emboîtent le pas suite de cette légalisation par les États-Unis:
« « Quelqu’un doit commencer en Amérique du Sud »,
c’est par ces mots que le président uruguayen José Mujica
a réagi à l’adoption de la loi qui dépénalise
le cannabis dans son pays, c’était fin 2013. ».
http://www.rfi.fr/ameriques/20150226-amerique-latine-tour-horizon-legalisation-cannabis-drogue-stupefiant-trafic-narcotique
Phénomène de plus en plus mondial. Danger imminent!!!
Le Pape François dénonce et fait appel à la conscientisation
face aux dangers et à la perte des valeurs...
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: Que penser de la légalisation de la marijuana au Canada?
Les hommes s'empoisonnent et empoisonnent leur animal , triste époque où l'on tue et où l'on se tue à petit feu ...sans armes à feu !
Tout est prétexte pour avaler cette saleté , dans les campagnes on cultive ( en cachette ) cette plante .
À mon avis cette fumette avec d'autres choses bien sûr est un facteur pour détruire les cerveaux de la jeunesse en volutes bleutées et par ce fait notre civilisation .
Je préfère un bon verre ou deux de rouge de Bordeaux évidemment .
Zamie- Enfant de Dieu
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Re: Que penser de la légalisation de la marijuana au Canada?
Nous sommes émus sur ce que cela occasionne sur notre santé et sur celle des animaux...
Le serons-nous encore plus en sachant ceci par exemple?:
Durant la grossesse, la consommation de cannabis pose-t-elle un risque pour le bébé ?
Publié le : 20 juin 2016
Par : L’équipe de nutritionnistes de Nourrir la vie | Dispensaire diététique de Montréal
La consommation de cannabis est à éviter avant,
pendant et après la grossesse.
D’une part, l’ingrédient actif du cannabis, le THC (delta 9-transtétrahydrocannabinol),
est transmis au fœtus par le placenta.
Cette substance peut rester dans le corps du fœtus jusqu’à 1 mois et demi après une consommation
et peut avoir des effets néfastes sur son développement.
La marijuana d’aujourd’hui est beaucoup plus puissante :
elle contient 300 % à 400 % plus de THC et souvent d’autres produits très nocifs
qui varient selon le producteur et le vendeur.
D’autre part, le cannabis a le même effet vasoconstricteur que la cigarette,
c’est-à-dire qu’il réduit la taille des vaisseaux sanguins.
Ainsi, lorsque la mère fume de la marijuana,
le fœtus reçoit moins de nutriments et d’oxygène,
ce qui nuit à son développement.
Plusieurs risques (non exhaustifs) pour le bébé ont été associés à la consommation de cannabis pendant la grossesse :
Lire plus:
https://www.dispensaire.ca/article/grossesse-consommation-cannabis-risque-bebe/
Le serons-nous encore plus en sachant ceci par exemple?:
Durant la grossesse, la consommation de cannabis pose-t-elle un risque pour le bébé ?
Publié le : 20 juin 2016
Par : L’équipe de nutritionnistes de Nourrir la vie | Dispensaire diététique de Montréal
Oui. La consommation de cannabis (marijuana) pendant la grossesse comporte des risques pour le fœtus, même en petites quantités.
La consommation de cannabis est à éviter avant,
pendant et après la grossesse.
D’une part, l’ingrédient actif du cannabis, le THC (delta 9-transtétrahydrocannabinol),
est transmis au fœtus par le placenta.
Cette substance peut rester dans le corps du fœtus jusqu’à 1 mois et demi après une consommation
et peut avoir des effets néfastes sur son développement.
La marijuana d’aujourd’hui est beaucoup plus puissante :
elle contient 300 % à 400 % plus de THC et souvent d’autres produits très nocifs
qui varient selon le producteur et le vendeur.
D’autre part, le cannabis a le même effet vasoconstricteur que la cigarette,
c’est-à-dire qu’il réduit la taille des vaisseaux sanguins.
Ainsi, lorsque la mère fume de la marijuana,
le fœtus reçoit moins de nutriments et d’oxygène,
ce qui nuit à son développement.
Plusieurs risques (non exhaustifs) pour le bébé ont été associés à la consommation de cannabis pendant la grossesse :
- faible poids à la naissance;
- retard de croissance;
- petite taille;
- petite circonférence crânienne;
- troubles d’apprentissage, d’attention, de comportement, de la mémoire et du sommeil;
- hyperactivité, impulsivité;
- délinquance;
- troubles des fonctions exécutives (planification, organisation);
- troubles psychiatriques (anxiété, dépression).
Lire plus:
https://www.dispensaire.ca/article/grossesse-consommation-cannabis-risque-bebe/
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Que penser de la légalisation de la marijuana au Canada et ailleurs dans le monde?
Comment pouvons-nous croire que la marijuana,
de pus en plus légalisée
à travers le monde,
serait faite sous contrôle?
Le monde interlope est déjà beaucoup plus organisé que les gouvernements...
Comme toujours!
Mais qui sont les contrôleurs de ce planning underground?
Ils sont multiples, mais encore?
Je place la référence.
Ça vaut ce que ça vaut comme information:
Mais cela porte à la réflexion...
https://www.nouvelordremondial.cc/2016/05/02/daesh-finance-sa-guerre-en-vendant-du-cannabis-en-france-et-ailleurs/
de pus en plus légalisée
à travers le monde,
serait faite sous contrôle?
Le monde interlope est déjà beaucoup plus organisé que les gouvernements...
Comme toujours!
Mais qui sont les contrôleurs de ce planning underground?
Ils sont multiples, mais encore?
Je place la référence.
Ça vaut ce que ça vaut comme information:
Mais cela porte à la réflexion...
https://www.nouvelordremondial.cc/2016/05/02/daesh-finance-sa-guerre-en-vendant-du-cannabis-en-france-et-ailleurs/
Daesh finance sa guerre
en vendant du Cannabis
en France et ailleurs ?
En France, des pains de cannabis portant le sceau de Daesh
sont désormais en circulation.
Plusieurs d’entre eux ont été retrouvés dans l’ouest de la France et en région parisienne.
A Nantes et dans les Yvelines,
des policiers ont découvert des pains de haschich
portant l’inscription de l’organisation terroriste.
Le 9 avril, lors d’un contrôle routier, des policiers ont
pour la première fois
mis la main sur un de ces lots dans les Yvelines.
Quatre individus interpellés étaient en possession
d’une centaine de grammes de résine de cannabis
portant le nom de l’organisation terroriste.
Cette inscription pourrait aussi bien relever d’une opération marketing osée d’un groupe de trafiquants,
que d’une réelle mainmise de l’organisation terroriste sur cette production.
_____________________
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: Que penser de la légalisation de la marijuana au Canada?
Bryand a écrit:Comment pouvons-nous croire que la marijuana,
de pus en plus légalisée
à travers le monde,
serait faite sous contrôle?
C'est simple à comprendre. L'objectif n'est pas de contrôler mais de récupérer ce fric pour alimenter leurs caisses. Vous vous imaginez leur manque à gagner ?
Les Etats deviennent des dealers, sous couvert de santé publique. Le numéro de prestidigitation est remarquable. Il fallait y penser !
nine
nine- Avec l'Archange Saint Michel
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Re: Que penser de la légalisation de la marijuana au Canada?
En voyant la marijuana être ainsi légalisée déjà a bien des endroitsnine a écrit:Bryand a écrit:Comment pouvons-nous croire que la marijuana,
de pus en plus légalisée
à travers le monde,
serait faite sous contrôle?
C'est simple à comprendre. L'objectif n'est pas de contrôler mais de récupérer ce fric pour alimenter leurs caisses. Vous vous imaginez leur manque à gagner ?
Les Etats deviennent des dealers, sous couvert de santé publique. Le numéro de prestidigitation est remarquable. Il fallait y penser !
nine
à travers le monde
nous ne serons pas au bout de nos surprises avant
de découvrir ce que l'on ne soupçonne même pas pour l'instant......
Pour le profit de Daesh? ...
je doute que ce dernier serait
la ''mafia'' qui en bénéficirait le plus,
mais sûrement que les différentes mafias viseront leur large part de bénéfice...
Par définition toute mafia est tentaculaire
étant une organisation banditiste dont le but est lucratif avant tout
et que les gouvernements se sont toujours montrés plus ou moins reliés à leurs activités,
il ne faudrait pas croire que ce secteur ''cannabis'' n'aura pas déjà été ciblé à l'heure où l'on se parle.
On peut penser que son intérêt (puisque la légalisation étonnamment
sera désormais mondiale aux dernières nouvelles)
à déjà son programme d'infiltration par des sociétés civiles et des institutions multiples.
Cela devrait-il nous faire peur?
http://archives.radio-canada.ca/societe/criminalite_justice/dossiers/654/
Marijuana : discussions sur l'herbe...
Date de diffusion : 6 août 1983 ----------------------------------En 2018, c'est le changement:Inhalée sur tous les continents, la marijuana est la drogue illégale ---elle ne l'est plus maintenant!!!
la plus consommée au monde.
Cultivée et utilisée en Orient depuis des millénaires
pour ses fibres et l'huile extraite de ses graines,
le cannabis est interdit par la loi canadienne depuis 1923. ---elle ne l'est plus maintenant!!!
Toutefois, sa consommation à des fins thérapeutiques est tolérée,
sous certaines conditions. ---légalisée et non plus seulement tolérée. Elle est récréativement reconnue!!!
Mais médicalement par qui??
Une plante millénaire incriminée -- Pourtant -dé-incriminée rapidement (par qui???) massivement aux quatre coins de la planète
MAIS pas PARTOUT
Date de diffusion : 6 août 1983
Au Canada, la consommation massive de cannabis
culmine dans les années 1960,
avec l'émergence des courants de contre-culture
mais aussi l'ouverture au monde,
selon les conclusions de la Commission Le Dain instituée en 1969.
Dans son rapport déposé en 1973, la commission recommandait la dépénalisation
de la possession et de l'usage non médical des drogues,
comme le rappelle Marie-André Bertrand, l'un des commissaires Le Dain.
Malgré les quatre années de travaux des commissaires, le gouvernement canadien,
qui avait pourtant manifesté son intention de légiférer dans ce sens,
n'y donna jamais suite.
Terme mexicain désignant originairement du tabac bon marché,
le mot marijuana désigne la drogue issue d'une variété de chanvre
(cannabis sativa indica).
La marijuana est composée des extrémités de la plante femelle
et des feuilles séchées réduites en poudre.
C'est Louis Hébert, apothicaire de Champlain,
qui aurait contribué à faire connaître le cannabis au Canada, en 1606.
Il est utilisé à des fins médicales et vendu librement en pharmacie dans toute l'Amérique du Nord,
de 1840 à 1900, avant de tomber sous le joug d'une sévère prohibition
en 1923, contenue dans The Opium and Narcotic Drug Act.
Roulée en joint, fumée à la pipe, incorporée à des biscuits, ----------- des bonbons à la marijuana: des enfants ciblés
et intoxiqués par des bonbons contenant
le THC de la mariajuana (voir le poste suivant)
la consommation de la plante varie selon les cultures.
Durant le XIXe siècle, le cannabis est prescrit à des patients
atteints de rhumatisme,
d'épilepsie,
de tétanos,
de rage,
mais aussi comme relaxant musculaire.
Depuis 1997, le cannabis est régi par la Loi réglementant certaines drogues et autres substances.
Aux termes de cette loi, la possession, le trafic, la possession en vue de trafic,
la production et le commerce (importation et exportation) sont illégaux. /
« Réagissons ensemble face à la légalisation du cannabis
https://www.lavoixdelest.ca/opinions/reagissons-ensemble-face-ala-legalisation-du-cannabis-fa7411126b5079d5833ec2f0b2243005
CARREFOUR DES LECTEURS / Depuis quelque temps,
une pensée d’Albert Einstein
hante ma réflexion sur la légalisation prochaine du cannabis :
« Le monde est dangereux à vivre !
Non pas à cause de ceux qui font le mal,
mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire. »
Dernièrement, le Pape François
a pris la décision
de cesser de vendre des cigarettes au Vatican
alors que cette activité commerciale lui procurait une source de revenus de près de 10 millions d’euros par an.
Le communiqué expliquant le motif du Saint-Père est
« qu’aucun profit n’est légitime s’il met en danger la vie des personnes. »
Au cours des derniers mois, lors de la consultation publique sur ce sujet,
notre maire Pascal Bonin a livré un témoignage personnel remarquable
sur les conséquences néfastes à long terme de la consommation du cannabis.
Plusieurs spécialistes de la santé,
notamment des psychiatres, ont soulevé également plusieurs
effets destructeurs
sur le cerveau humain, plus spécifiquement sur les personnes qui n’ont pas atteint l’âge de 25 ans.
Malgré tous ces avertissements,
les gouvernements persistent à légaliser le cannabis dès l’âge de 18 ans.
Il semble que l’appât du gain est tellement puissant que les préjudices susceptibles d’atteindre les nôtres importent peu.
J’ai parfois l’impression que le législateur adopte les attitudes des « Hells Angels ».
Laisserons-nous faire ou réagirons-nous à cet enjeu de notre société ?
Personnellement, je suggère un amendement important à la prochaine loi fédérale.
Comme il semble établi scientifiquement que, dans certaines circonstances, ------------------ ((thérapeutique))
la consommation du cannabis puisse procurer à des gens des effets bénéfiques,
laissons aux médecins la possibilité de prescrire cette substance à leurs patients et patientes.
Refusons catégoriquement la vente de cannabis avant l’âge de 25 ans.
En somme, écoutons ceux qui possèdent l’expertise sur ce sujet.
Les juges de nos tribunaux n’appuient-ils pas leurs sentences
sur l’avis d’experts ?
Et nos politiciens et politiciennes
eux se sentent autorisés
à faire la sourde oreille à leurs recommandations.
Je vous avoue que je prie plus particulièrement pour les parents qui auront à
faire comprendre à leurs chéris que
ce n’est pas parce que quelque chose est légal,
que cette chose est pour autant bonne en soi.
Je rêve de m’associer au maire Bonin et de mobiliser nos citoyens et citoyennes
en marchant jusqu’au bureau du député Breton afin d’exiger des amendements à cette loi,
sinon tout comme le Pape
l’a fait au Vatican,
Granby montrera l’exemple aux autres municipalités
et interdira la vente libre de cannabis sur son territoire. »
Dernière édition par Bryand le Lun 22 Jan 2018 - 12:10, édité 1 fois
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: Que penser de la légalisation de la marijuana au Canada?
« Bonbons et biscuits au cannabis livrés chez vous
Quelques clics sur le web suffisent pour recevoir par la poste des bonbons illégaux
semblables à ceux qu’un enfant s’achète au dépanneur,
à la différence que ceux-ci contiennent de fortes doses de THC.
Tous les jours, ils parcourent les quelque 5000 km
qui séparent Vancouver et Montréal sous le nez des autorités, sans être interceptés.
Le Journal a effectué, avec une désarmante facilité et sans prescription médicale,
six commandes auprès de trois dispensaires, tous basés à l’autre bout du pays.
Les colis ont été livrés par Postes Canada.
Ces confiseries, qui resteront interdites
après la légalisation de la marijuana en juillet 2018,
affichent de très hauts taux de THC.
Et il est impossible de se fier aux étiquettes, révèlent des tests chimiques
commandés par Le Journal.
Les enfants à risque
Plusieurs boutiques virtuelles canadiennes sont déjà bien établies.
Brownies,
jujubes de type Gummy Bears,
anneaux givrés à la pêche,
bonbons en forme de Lego
et chocolat blanc ou noir...
le choix ne manque pas.
L’apparence de ces friandises. qui contiennent de très fortes doses de THC,
pourrait confondre n’importe qui, surtout des enfants.
D’ailleurs, au Colorado,
où le pot et ses produits dérivés ont été légalisés en 2014,
les hôpitaux ont constaté
une hausse des cas d'exposition au cannabis
chez les enfants de moins de six ans.
Dans la majorité des cas, la drogue avait été ingérée.
L’État américain
a dû mieux encadrer les produits comestibles
plusieurs mois après la légalisation,
lorsque les médias se sont intéressés au cas de surdoses
et de mauvais étiquetage.
Une limite de 10 mg de THC par portion
avec un maximum de 10 portions par paquet a été imposée. »
. . .
voir plus
http://www.journaldemontreal.com/2017/05/06/bonbons-et-biscuits-au-cannabis-livres-chez-vous
TEST
Faire la différence:
Lequel de ces produits...
de ces friandises ... ? :
(voir au test)...
http://www.journaldemontreal.com/2017/05/03/quiz-laquelle-de-ces-friandises-contient-du-cannabis
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: Que penser de la légalisation de la marijuana au Canada?
Les 3/4 des propriétaires d'immeubles à logements sont préoccupés
voire même plus de 40%
d'entre eux expriment une forte inquiétude
concernant la légalisation de la marijuana,
qui entrera en vigueur en juillet 2018 au Canada...
Imaginons: il sera légal de posséder quelques plants (deux ou trois, je ne me souviens plus) ne dépassant pas une hauteur pré-déterminée... On peut facilement s'imaginer que les jeunes, et même de moins jeunes,
seront tenter d'en reproduire pour les vendre
à leurs amis et connaissances...
Sondage
La légalisation de la marijuana inquiète les propriétaires de logements
TVA Nouvelles
| Publié le 8 avril 2017 à 17:55 - Mis à jour le 8 avril 2017 à 18:01
Les trois quarts des propriétaires d'immeuble de logements
sont préoccupés
par à une éventuelle légalisation ----------- ((c'est maintenant officiel))
du cannabis à des fins récréatives.
Dans une proportion encore plus élevée,
ils ne font pas confiance aux autorités pour faire respecter aux locataires
une norme permettant d'en cultiver, selon un sondage réalisé par la
Corporation des propriétaires immobiliers du Québec (CORPIQ).
«Il y a des problèmes. Il y a des risques concernant la production»,
souligne Hans Brouillette, directeur des affaires publiques de la CORPIQ,
en entrevue avec TVA Nouvelles.
«Est-ce qu'on pourrait permettre la production à domicile comme c'était recommandé par le groupe de travail sur la légalisation qui avait remis ses recommandations, son rapport en décembre au gouvernement fédéral?
Alors des questions de dommages au logement, bien sûr,
la production implique de l’humidité,
des fois aussi c'est des systèmes électriques
plus ou moins dangereux pour le feu.»
Selon un sondage,
30% des propriétaires se disent plutôt inquiets,
alors que 42% sont même «très inquiets». ---- Total 72% des propriétaires interrogés
Les odeurs,
les dommages au logement,
ainsi que le comportement des locataires
ou de leurs invités sont des facteurs.
«Évidemment, les plaintes des locataires, ça, c'est une grande préoccupation,
mentionne M. Brouillette. Déjà, on le voit avec la cigarette,
la fumée circule dans les immeubles,
des locataires s'en plaignent,
alors imaginez, en plus, si on permettait la légalisation,
si on permettait de consommer de la marijuana dans les logements,
il y aurait certainement beaucoup plus de plaintes encore.»
De plus, 81% des propriétaires
n'ont aucune confiance
envers la police pour faire respecter les règlements,
...
94%
concernant la Régie du logement.
http://www.tvanouvelles.ca/2017/04/08/la-legalisation-de-la-marijuana-inquiete-les-proprietaires-de-logements
voire même plus de 40%
d'entre eux expriment une forte inquiétude
concernant la légalisation de la marijuana,
qui entrera en vigueur en juillet 2018 au Canada...
Imaginons: il sera légal de posséder quelques plants (deux ou trois, je ne me souviens plus) ne dépassant pas une hauteur pré-déterminée... On peut facilement s'imaginer que les jeunes, et même de moins jeunes,
seront tenter d'en reproduire pour les vendre
à leurs amis et connaissances...
Sondage
La légalisation de la marijuana inquiète les propriétaires de logements
TVA Nouvelles
| Publié le 8 avril 2017 à 17:55 - Mis à jour le 8 avril 2017 à 18:01
Les trois quarts des propriétaires d'immeuble de logements
sont préoccupés
par à une éventuelle légalisation ----------- ((c'est maintenant officiel))
du cannabis à des fins récréatives.
Dans une proportion encore plus élevée,
ils ne font pas confiance aux autorités pour faire respecter aux locataires
une norme permettant d'en cultiver, selon un sondage réalisé par la
Corporation des propriétaires immobiliers du Québec (CORPIQ).
«Il y a des problèmes. Il y a des risques concernant la production»,
souligne Hans Brouillette, directeur des affaires publiques de la CORPIQ,
en entrevue avec TVA Nouvelles.
«Est-ce qu'on pourrait permettre la production à domicile comme c'était recommandé par le groupe de travail sur la légalisation qui avait remis ses recommandations, son rapport en décembre au gouvernement fédéral?
Alors des questions de dommages au logement, bien sûr,
la production implique de l’humidité,
des fois aussi c'est des systèmes électriques
plus ou moins dangereux pour le feu.»
Selon un sondage,
30% des propriétaires se disent plutôt inquiets,
alors que 42% sont même «très inquiets». ---- Total 72% des propriétaires interrogés
Les odeurs,
les dommages au logement,
ainsi que le comportement des locataires
ou de leurs invités sont des facteurs.
«Évidemment, les plaintes des locataires, ça, c'est une grande préoccupation,
mentionne M. Brouillette. Déjà, on le voit avec la cigarette,
la fumée circule dans les immeubles,
des locataires s'en plaignent,
alors imaginez, en plus, si on permettait la légalisation,
si on permettait de consommer de la marijuana dans les logements,
il y aurait certainement beaucoup plus de plaintes encore.»
De plus, 81% des propriétaires
n'ont aucune confiance
envers la police pour faire respecter les règlements,
...
94%
concernant la Régie du logement.
http://www.tvanouvelles.ca/2017/04/08/la-legalisation-de-la-marijuana-inquiete-les-proprietaires-de-logements
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: Que penser de la légalisation de la marijuana au Canada?
C'est bien là le texte qui termine la vidéo... Aux nouvelles sur la chaîne TVA hier
au bulletins de nouvelles:
http://www.tvanouvelles.ca/2018/01/27/cannabis--les-proprietaires-se-preparent-a-modifier-leurs-baux
Le premier monsieur interrogé
avec la chemise grise
c'est mon propriétaire...
Cannabis: les propriétaires se préparent à modifier leurs baux.
Agence QMI
| Publié le 27 janvier 2018 à 17:58 - Mis à jour le 27 janvier 2018 à 20:52
Le texte de la vidéo des nouvelles de TVA:
Si les villes se questionnent quant à l'application de la loi sur la légalisation du cannabis dans les lieux publics, les propriétaires d’immeubles sont eux aussi dans l’incertitude.
Une centaine de propriétaires de logements locatifs se sont réunis samedi,
à Montréal, à l'invitation de l'Association des propriétaires du Québec,
pour évaluer comment rendre leur immeuble sans fumée
une fois l’entrée en vigueur de la légalisation du cannabis au Canada.
«J'écris dans mes baux que si on fait des choses de drogue dans mes logements,
on avertit le policier tout de suite», a indiqué l’un d’entre eux.
Pour interdire la consommation de cannabis dans leur logement,
les propriétaires doivent avertir les locataires,
notamment par l'envoi d'un avis de modification de bail au plus tard trois mois
avant l'échéance du bail en cours. Donc, pour la majorité, l'avis devra être envoyé avant la fin du mois de mars.
«Les locataires ont tout autant le droit de refuser la modification.
Faut savoir que les locataires ont des droits à ce niveau-là. Ils peuvent contester», a expliqué le porte-parole du Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec (RCLALQ), Maxime Roy-Allard.
L'Association des propriétaires du Québec a créé un guide qui explique comment modifier
les baux contre les impacts du cannabis. Plus de 23 000 exemplaires ont déjà été distribués.
«Il faut expliquer aux propriétaires que, compte tenu du fait qu'il s'agit d'un projet de loi,
il y aura peut-être avantage à exclure également la culture parce que
s'il ne le fait pas et que le gouvernement décide de modifier son projet de loi suite au lobby
des gens qui veulent du cannabis dans les logements,
on ne peut pas envoyer un deuxième avis de modification au bail»,
a noté le président de l’association, Martin A. Messier.
Et que prévoit la loi à ce sujet?
Sans oublier les condominiums?
Pour Me Michel Morin, auteur du livre «Ô Cannabis»,
tout est une question de respect entre voisins.
«Un locataire doit respecter, si on veut, la tranquillité de ses voisins,
ne doit pas nuire à la jouissance des lieux de ses voisins.
Dans le cas de condominiums, on a un voisin qui est un usager occasionnel.
Une fois par mois, on va sentir une odeur de cannabis.
Il va falloir se faire à l'idée que ça va être légal.» ------------------------ !!??
http://www.tvanouvelles.ca/2018/01/27/cannabis--les-proprietaires-se-preparent-a-modifier-leurs-baux
'' La légalisation du cannabis au Canada est prévue pour juillet 2018. Il reste donc quelques mois aux propriétaires pour s'y préparer. ''
au bulletins de nouvelles:
http://www.tvanouvelles.ca/2018/01/27/cannabis--les-proprietaires-se-preparent-a-modifier-leurs-baux
Le premier monsieur interrogé
avec la chemise grise
c'est mon propriétaire...
Cannabis: les propriétaires se préparent à modifier leurs baux.
Agence QMI
| Publié le 27 janvier 2018 à 17:58 - Mis à jour le 27 janvier 2018 à 20:52
Le texte de la vidéo des nouvelles de TVA:
Si les villes se questionnent quant à l'application de la loi sur la légalisation du cannabis dans les lieux publics, les propriétaires d’immeubles sont eux aussi dans l’incertitude.
Une centaine de propriétaires de logements locatifs se sont réunis samedi,
à Montréal, à l'invitation de l'Association des propriétaires du Québec,
pour évaluer comment rendre leur immeuble sans fumée
une fois l’entrée en vigueur de la légalisation du cannabis au Canada.
«J'écris dans mes baux que si on fait des choses de drogue dans mes logements,
on avertit le policier tout de suite», a indiqué l’un d’entre eux.
Pour interdire la consommation de cannabis dans leur logement,
les propriétaires doivent avertir les locataires,
notamment par l'envoi d'un avis de modification de bail au plus tard trois mois
avant l'échéance du bail en cours. Donc, pour la majorité, l'avis devra être envoyé avant la fin du mois de mars.
«Les locataires ont tout autant le droit de refuser la modification.
Faut savoir que les locataires ont des droits à ce niveau-là. Ils peuvent contester», a expliqué le porte-parole du Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec (RCLALQ), Maxime Roy-Allard.
L'Association des propriétaires du Québec a créé un guide qui explique comment modifier
les baux contre les impacts du cannabis. Plus de 23 000 exemplaires ont déjà été distribués.
«Il faut expliquer aux propriétaires que, compte tenu du fait qu'il s'agit d'un projet de loi,
il y aura peut-être avantage à exclure également la culture parce que
s'il ne le fait pas et que le gouvernement décide de modifier son projet de loi suite au lobby
des gens qui veulent du cannabis dans les logements,
on ne peut pas envoyer un deuxième avis de modification au bail»,
a noté le président de l’association, Martin A. Messier.
Et que prévoit la loi à ce sujet?
Sans oublier les condominiums?
Pour Me Michel Morin, auteur du livre «Ô Cannabis»,
tout est une question de respect entre voisins.
«Un locataire doit respecter, si on veut, la tranquillité de ses voisins,
ne doit pas nuire à la jouissance des lieux de ses voisins.
Dans le cas de condominiums, on a un voisin qui est un usager occasionnel.
Une fois par mois, on va sentir une odeur de cannabis.
Il va falloir se faire à l'idée que ça va être légal.» ------------------------ !!??
http://www.tvanouvelles.ca/2018/01/27/cannabis--les-proprietaires-se-preparent-a-modifier-leurs-baux
'' La légalisation du cannabis au Canada est prévue pour juillet 2018. Il reste donc quelques mois aux propriétaires pour s'y préparer. ''
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: Que penser de la légalisation de la marijuana au Canada?
Outre les ravages prévus,
à cause de toutes les ramifications qui y sont rattachées,
concernant cette ''drogue''
qu'est la marijuana,
nous pourrions parler éventuellement
de ce que sont toutes les drogues existantes,
répertoriées anciennes et celles nouvelles qui s'ajoutent à la liste,
qui pourraient être incluses conséquemment classées dangereuses (au moins minimalement)
car pouvant développer incidemment de la curiosité chez leurs consommateurs...
pour se laisser séduire par la consommation d'autres drogues.
On le voit déjà sans la légalisation;
qu'en sera-t-il suite à la légalisation?
Laisserons-nous nos familles devenir des adeptes de drogues
que l'on dira ''récréatives'',
qui nous sembleront n'être qu’occasionnellement consommées,
donc toujours en parfaite maîtrise
pour dire ''suffit'' pour cette semaine,
de la part des consommateurs?
Pouvons-nous réfléchir sur ce que la société risque?
On le sait déjà, par anticipation on peut le présager sensiblement...
On sait déjà que ce n'est pas seulement pour la santé,
car les drogues, c'est connu,
amènent autour d'elles son taux de dérèglements socialement difficile à évaluer.
Serons-nous prêts à faire face au concret?
Ce sera pour le Canada dans quelques mois à peine...
Déjà que de se poser la question, pourrait nous prémunir
par des groupes lobbyistes
pour dire NON à toutes formes de drogues ''légalisées'' récréatives.
On les déclare ''récréatives'' disions-nous précédemment? ---------------------------------- Qui? Sans se demander
qui, médecins
et professionnels de la santé
les déclarent sans danger?
Car un grand nombre de professionnels de la santé
demandent au moins une légalisation
plus strictement légiférée...
______________________________
Faisons une incursion sur la marijuana, dont nous disions antérieurement
qu'elle a été légale
puis dé-légalisée
pour la rendre légale à nouveau au Canada,
comme elle l'est déjà à plusieurs (certains)
endroits de par le monde...
Le reportage suivant, de Radio-Canada,
semble favorable à la légalisation...
On peut supposer cette légalisation
sans conséquences fâcheuses,
ou du moins qu'elles seront contrôlées et que
sporadiquement incidentes et circonstancielles,
sans gravités trop majeures,
la société n'aura pas à subir ce que d'autres, pointés alarmistes,
ont perçues comme inquiétantes...
« Un texte de Ximena Sampson
La marijuana n'a pas toujours été illégale
au Canada.
Et saviez-vous qu'en 1923,
lorsque le cannabis a été ajouté à la liste des substances
dont la vente et la possession étaient interdites au pays,
cela s'est fait sans aucun débat? »
« Jusqu’au début du 20e siècle, on pouvait acheter librement
de l’opium,
de la cocaïne
et de la morphine.
En 1908, la première loi sur les narcotiques a été adoptée,
interdisant le trafic d’opium, qui était un problème important sur la côte ouest.
Il y avait alors plusieurs manufactures d’opium
et des fumeries dans les quartiers chinois de Vancouver et de Victoria.
Fumeur d'opium dans une conserverie de Richmond en 1913 Photo : Musée royal de la Colombie-Britannique/Frederick Dundas Todd
La morphine et la cocaïne ont été ajoutées
à la liste des substances
interdites en 1911.
Puis, en 1923, ce sont l’héroïne, la codéine et le cannabis qui ont été prohibés.
Le cannabis aurait été ajouté à la dernière minute.
Le ministre de la Santé de l’époque,
Henri-Séverin Béland, a simplement mentionné
qu’il y avait une nouvelle drogue au programme.
Selon des documents cités dans le rapport du Comité spécial sur les drogues illicites de 2002,
une première ébauche du projet de loi ne contenait aucune mention du cannabis.
Celui-ci n’est apparu que dans une deuxième copie.
Le ministre Béland aurait soutenu que
le projet de loi
visait à « consolider » la législation existante.
Impossible de trouver trace des débats à la Chambre des communes, s’il y en a eu.
Pourquoi avoir ciblé la marijuana,
une drogue pourtant peu connue au pays à cette époque?
Les réponses divergent.
Pour suivre l’exemple américain
On a simplement suivi ce que faisaient nos voisins du sud,
pense Line Beauchesne,
professeure agrégée au Département de criminologie de l'Université d'Ottawa.
La marijuana avait déjà été interdite
dans quelques États américains,
dont la Californie, le Wyoming et le Texas.
Cibler le cannabis était en fait une façon détournée
de s’attaquer aux travailleurs mexicains,
qui affluaient au sud des États-Unis après la révolution de 1910,
dont certains fumaient de la marijuana.
« On a voulu contrôler les Mexicains […]
et on a passé un certain nombre de lois, dont l’interdiction du cannabis,
qui ne dérangeait personne jusque-là », souligne Line Beauchesne.
Un immigrant mexicain à Nuevo Laredo, au Mexique, près de la frontière américaine, vers 1912 Photo : Bibliothèque du Congrès
« C’était un prétexte pour retourner les Mexicains chez eux. »
Line Beauchesne, professeure agrégée au Département de criminologie de l'Université d'Ottawa
L’influence américaine a été très importante, croit aussi Dan Malleck,
professeur au Département des sciences de la santé de l’Université Brock
et auteur du livre When Good Drugs Go Bad [Quand les bonnes drogues deviennent mauvaises] (2015).
« La marijuana était une préoccupation aux États-Unis et les autorités américaines
ont poussé les autorités canadiennes à légiférer pour l’interdire », affirme-t-il.
Dans la pratique, la consommation de cannabis n’était pas très courante au Canada au début du 20e siècle.
Plusieurs auteurs suggèrent que c’est
avant tout en raison de considérations racistes
que la marijuana et les autres drogues ont été interdites en Amérique du Nord.
Les tenants de cette théorie signalent que l’interdiction de l’opium
visait surtout les Chinois et les Japonais,
qui en étaient les principaux utilisateurs.
De plus en plus de travailleurs chinois et japonais
s’installaient sur la côte ouest,
ce qui créait de sérieuses tensions, telles que
l’émeute de Vancouver en 1907,
au cours de laquelle les vitres de dizaines de commerces asiatiques ont été fracassées.
William Lyon Mackenzie King, qui était alors ministre du Travail,
a enquêté sur cette affaire. Quand il a découvert
qu’il y avait plusieurs manufactures d’opium
parmi les boutiques touchées, il a décidé de sévir contre son trafic
et, par extension, contre celui des autres drogues.
-
La vitrine du magasin de K. Matsuba, au 151 East Cordova Street, à Vancouver, en septembre 1907. Photo : Bibliothèque et Archives Canada/PA-066909
-« Les Canadiens progressistes de classe moyenne étaient inquiets »,
soutient M. Malleck.
« Ils pensaient que les drogues allaient détruire la société.
Pas que les Chinois ou les Mexicains allaient le faire,
mais que les drogues qui leur étaient associées allaient la détruire.
Il y a donc une connexion raciale, mais pas de racisme en tant que tel. »
Pour éradiquer les comportements immoraux
La pionnière canadienne Emily Murphy
a aussi joué un rôle important pour faire inclure le cannabis dans la liste des substances interdites,
selon Marcel Martel, titulaire de la Chaire Avie Bennett Historica Canada
en histoire canadienne à l’Université York et auteur
d'Une brève histoire du vice au Canada depuis 1500.
Mme Murphy, qui était alors juge en Alberta, a publié en 1922 The Black Candle,
un livre qui reprenait une série d’articles parus dans Maclean’s,
sur les ravages du trafic de la drogue.
Un chapitre s'intitule : « Marihuana, une nouvelle menace ».
Elle y décrit les effets de cette nouvelle drogue,
qui aurait pour effet de rendre ses utilisateurs « complètement fous ».
« Les toxicomanes perdent tout sens de la responsabilité morale », écrit-elle.
Ce livre pourrait avoir influencé le premier ministre Mackenzie King,
déjà sensibilisé aux « ravages » de l’opium.
« Vous avez un individu, cette juge, et à cause de son poste d’autorité dans la société,
nécessairement les gens portaient un peu plus attention à ce qu’elle disait,
et vous avez un premier ministre déjà préoccupé de cette question-là qui se dit :
"si on a un problème avec la marijuana, on va le régler" », précise M. Martel.
Les écrits de Mme Murphy témoignent d’une
préoccupation pour les problèmes sociaux très présente au début du siècle.
L’alcoolisme,
la toxicomanie,
les maisons de jeu
et la prostitution
étaient alors vus comme des maux qui pourraient être
éradiqués en interdisant leurs causes immédiates,
soit l’alcool, les jeux de hasard et les drogues.
Des policiers arrêtent un homme accusé de possession illégale d'alcool, à Toronto, le 16 septembre 1916. Photo : Bibliothèque et Archives Canada
-À partir du moment où le Bureau des drogues dangereuses a été créé,
en 1920, on a commencé à interdire à tout vent.
« La porte étant ouverte à la régulation fédérale des substances psychotropes,
le cannabis a été ajouté tout naturellement », précise Dan Malleck. »
----- ----- ----- -----
Cadre légal canadien du
début du 20e siècle
1908 : Loi sur l’opium (première interdiction, autres médicaments, alcool et tabac);
1911 : Loi sur l’opium et autres drogues (opiacés et cocaïne);
1920 : Loi sur l'opium et les drogues narcotiques;
création
du Bureau des drogues dangereuses,
du Département de la Santé et du Bureau fédéral des drogues;
1923 : Ajout d’une annexe sur les narcotiques
(cannabis, codéine et héroïne);
1929 : Loi sur l’opium et les substances psychotropiques.
http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1031876/pourquoi-cannabis-illegal-canada-histoire
http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1031876/pourquoi-cannabis-illegal-canada-histoire
________________
à cause de toutes les ramifications qui y sont rattachées,
concernant cette ''drogue''
qu'est la marijuana,
nous pourrions parler éventuellement
de ce que sont toutes les drogues existantes,
répertoriées anciennes et celles nouvelles qui s'ajoutent à la liste,
qui pourraient être incluses conséquemment classées dangereuses (au moins minimalement)
car pouvant développer incidemment de la curiosité chez leurs consommateurs...
pour se laisser séduire par la consommation d'autres drogues.
On le voit déjà sans la légalisation;
qu'en sera-t-il suite à la légalisation?
Laisserons-nous nos familles devenir des adeptes de drogues
que l'on dira ''récréatives'',
qui nous sembleront n'être qu’occasionnellement consommées,
donc toujours en parfaite maîtrise
pour dire ''suffit'' pour cette semaine,
de la part des consommateurs?
Pouvons-nous réfléchir sur ce que la société risque?
On le sait déjà, par anticipation on peut le présager sensiblement...
On sait déjà que ce n'est pas seulement pour la santé,
car les drogues, c'est connu,
amènent autour d'elles son taux de dérèglements socialement difficile à évaluer.
Serons-nous prêts à faire face au concret?
Ce sera pour le Canada dans quelques mois à peine...
Déjà que de se poser la question, pourrait nous prémunir
par des groupes lobbyistes
pour dire NON à toutes formes de drogues ''légalisées'' récréatives.
On les déclare ''récréatives'' disions-nous précédemment? ---------------------------------- Qui? Sans se demander
qui, médecins
et professionnels de la santé
les déclarent sans danger?
Car un grand nombre de professionnels de la santé
demandent au moins une légalisation
plus strictement légiférée...
______________________________
Faisons une incursion sur la marijuana, dont nous disions antérieurement
qu'elle a été légale
puis dé-légalisée
pour la rendre légale à nouveau au Canada,
comme elle l'est déjà à plusieurs (certains)
endroits de par le monde...
Le reportage suivant, de Radio-Canada,
semble favorable à la légalisation...
On peut supposer cette légalisation
sans conséquences fâcheuses,
ou du moins qu'elles seront contrôlées et que
sporadiquement incidentes et circonstancielles,
sans gravités trop majeures,
la société n'aura pas à subir ce que d'autres, pointés alarmistes,
ont perçues comme inquiétantes...
« Un texte de Ximena Sampson
La marijuana n'a pas toujours été illégale
au Canada.
Et saviez-vous qu'en 1923,
lorsque le cannabis a été ajouté à la liste des substances
dont la vente et la possession étaient interdites au pays,
cela s'est fait sans aucun débat? »
« Jusqu’au début du 20e siècle, on pouvait acheter librement
de l’opium,
de la cocaïne
et de la morphine.
En 1908, la première loi sur les narcotiques a été adoptée,
interdisant le trafic d’opium, qui était un problème important sur la côte ouest.
Il y avait alors plusieurs manufactures d’opium
et des fumeries dans les quartiers chinois de Vancouver et de Victoria.
Fumeur d'opium dans une conserverie de Richmond en 1913 Photo : Musée royal de la Colombie-Britannique/Frederick Dundas Todd
La morphine et la cocaïne ont été ajoutées
à la liste des substances
interdites en 1911.
Puis, en 1923, ce sont l’héroïne, la codéine et le cannabis qui ont été prohibés.
Le cannabis aurait été ajouté à la dernière minute.
Le ministre de la Santé de l’époque,
Henri-Séverin Béland, a simplement mentionné
qu’il y avait une nouvelle drogue au programme.
Selon des documents cités dans le rapport du Comité spécial sur les drogues illicites de 2002,
une première ébauche du projet de loi ne contenait aucune mention du cannabis.
Celui-ci n’est apparu que dans une deuxième copie.
Le ministre Béland aurait soutenu que
le projet de loi
visait à « consolider » la législation existante.
Impossible de trouver trace des débats à la Chambre des communes, s’il y en a eu.
Pourquoi avoir ciblé la marijuana,
une drogue pourtant peu connue au pays à cette époque?
Les réponses divergent.
Pour suivre l’exemple américain
On a simplement suivi ce que faisaient nos voisins du sud,
pense Line Beauchesne,
professeure agrégée au Département de criminologie de l'Université d'Ottawa.
La marijuana avait déjà été interdite
dans quelques États américains,
dont la Californie, le Wyoming et le Texas.
Cibler le cannabis était en fait une façon détournée
de s’attaquer aux travailleurs mexicains,
qui affluaient au sud des États-Unis après la révolution de 1910,
dont certains fumaient de la marijuana.
« On a voulu contrôler les Mexicains […]
et on a passé un certain nombre de lois, dont l’interdiction du cannabis,
qui ne dérangeait personne jusque-là », souligne Line Beauchesne.
Un immigrant mexicain à Nuevo Laredo, au Mexique, près de la frontière américaine, vers 1912 Photo : Bibliothèque du Congrès
« C’était un prétexte pour retourner les Mexicains chez eux. »
Line Beauchesne, professeure agrégée au Département de criminologie de l'Université d'Ottawa
L’influence américaine a été très importante, croit aussi Dan Malleck,
professeur au Département des sciences de la santé de l’Université Brock
et auteur du livre When Good Drugs Go Bad [Quand les bonnes drogues deviennent mauvaises] (2015).
« La marijuana était une préoccupation aux États-Unis et les autorités américaines
ont poussé les autorités canadiennes à légiférer pour l’interdire », affirme-t-il.
Dans la pratique, la consommation de cannabis n’était pas très courante au Canada au début du 20e siècle.
Plusieurs auteurs suggèrent que c’est
avant tout en raison de considérations racistes
que la marijuana et les autres drogues ont été interdites en Amérique du Nord.
Les tenants de cette théorie signalent que l’interdiction de l’opium
visait surtout les Chinois et les Japonais,
qui en étaient les principaux utilisateurs.
De plus en plus de travailleurs chinois et japonais
s’installaient sur la côte ouest,
ce qui créait de sérieuses tensions, telles que
l’émeute de Vancouver en 1907,
au cours de laquelle les vitres de dizaines de commerces asiatiques ont été fracassées.
William Lyon Mackenzie King, qui était alors ministre du Travail,
a enquêté sur cette affaire. Quand il a découvert
qu’il y avait plusieurs manufactures d’opium
parmi les boutiques touchées, il a décidé de sévir contre son trafic
et, par extension, contre celui des autres drogues.
-
La vitrine du magasin de K. Matsuba, au 151 East Cordova Street, à Vancouver, en septembre 1907. Photo : Bibliothèque et Archives Canada/PA-066909
-« Les Canadiens progressistes de classe moyenne étaient inquiets »,
soutient M. Malleck.
« Ils pensaient que les drogues allaient détruire la société.
Pas que les Chinois ou les Mexicains allaient le faire,
mais que les drogues qui leur étaient associées allaient la détruire.
Il y a donc une connexion raciale, mais pas de racisme en tant que tel. »
Pour éradiquer les comportements immoraux
La pionnière canadienne Emily Murphy
a aussi joué un rôle important pour faire inclure le cannabis dans la liste des substances interdites,
selon Marcel Martel, titulaire de la Chaire Avie Bennett Historica Canada
en histoire canadienne à l’Université York et auteur
d'Une brève histoire du vice au Canada depuis 1500.
Mme Murphy, qui était alors juge en Alberta, a publié en 1922 The Black Candle,
un livre qui reprenait une série d’articles parus dans Maclean’s,
sur les ravages du trafic de la drogue.
Un chapitre s'intitule : « Marihuana, une nouvelle menace ».
Elle y décrit les effets de cette nouvelle drogue,
qui aurait pour effet de rendre ses utilisateurs « complètement fous ».
« Les toxicomanes perdent tout sens de la responsabilité morale », écrit-elle.
Ce livre pourrait avoir influencé le premier ministre Mackenzie King,
déjà sensibilisé aux « ravages » de l’opium.
« Vous avez un individu, cette juge, et à cause de son poste d’autorité dans la société,
nécessairement les gens portaient un peu plus attention à ce qu’elle disait,
et vous avez un premier ministre déjà préoccupé de cette question-là qui se dit :
"si on a un problème avec la marijuana, on va le régler" », précise M. Martel.
Les écrits de Mme Murphy témoignent d’une
préoccupation pour les problèmes sociaux très présente au début du siècle.
L’alcoolisme,
la toxicomanie,
les maisons de jeu
et la prostitution
étaient alors vus comme des maux qui pourraient être
éradiqués en interdisant leurs causes immédiates,
soit l’alcool, les jeux de hasard et les drogues.
Des policiers arrêtent un homme accusé de possession illégale d'alcool, à Toronto, le 16 septembre 1916. Photo : Bibliothèque et Archives Canada
-À partir du moment où le Bureau des drogues dangereuses a été créé,
en 1920, on a commencé à interdire à tout vent.
« La porte étant ouverte à la régulation fédérale des substances psychotropes,
le cannabis a été ajouté tout naturellement », précise Dan Malleck. »
----- ----- ----- -----
Cadre légal canadien du
début du 20e siècle
1908 : Loi sur l’opium (première interdiction, autres médicaments, alcool et tabac);
1911 : Loi sur l’opium et autres drogues (opiacés et cocaïne);
1920 : Loi sur l'opium et les drogues narcotiques;
création
du Bureau des drogues dangereuses,
du Département de la Santé et du Bureau fédéral des drogues;
1923 : Ajout d’une annexe sur les narcotiques
(cannabis, codéine et héroïne);
1929 : Loi sur l’opium et les substances psychotropiques.
http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1031876/pourquoi-cannabis-illegal-canada-histoire
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Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: Que penser de la légalisation de la marijuana au Canada?
Après le cannabis, voici venir la légalisation de la cocaïne, crack, héroïne, fentanyl et autres substances au Canada.
Le Figaro
Deux laboratoires ont annoncé avoir été autorisés à «posséder, produire, vendre et distribuer de la feuille de coca et de la cocaïne», forçant Justin Trudeau à une «rectification».
Le gouvernement canadien espérait sans doute mieux pour inaugurer son grand projet de dépénalisation des drogues dites dures. Mûrie depuis plusieurs mois, l'autorisation de posséder moins de 2,5 grammes de cocaïne, crack, héroïne, fentanyl et autres substances est entrée en application dans la province canadienne de Colombie-Britannique le 31 janvier dernier. Cette expérimentation sur trois ans vise à lutter contre la stigmatisation, qui empêcherait les consommateurs de demander de l'aide, selon les autorités. C'est l'une des premières fois qu'une telle mesure est prise à l'échelle internationale et les autorités canadiennes sont à ce titre scrutées de près. Mais une polémique entache déjà les plans de Justin Trudeau et ses ministres.
https://www.lefigaro.fr/conjoncture/de-la-cocaine-en-vente-libre-au-canada-ce-malentendu-qui-a-mis-le-feu-aux-poudres-20230304
Le Figaro
Deux laboratoires ont annoncé avoir été autorisés à «posséder, produire, vendre et distribuer de la feuille de coca et de la cocaïne», forçant Justin Trudeau à une «rectification».
Le gouvernement canadien espérait sans doute mieux pour inaugurer son grand projet de dépénalisation des drogues dites dures. Mûrie depuis plusieurs mois, l'autorisation de posséder moins de 2,5 grammes de cocaïne, crack, héroïne, fentanyl et autres substances est entrée en application dans la province canadienne de Colombie-Britannique le 31 janvier dernier. Cette expérimentation sur trois ans vise à lutter contre la stigmatisation, qui empêcherait les consommateurs de demander de l'aide, selon les autorités. C'est l'une des premières fois qu'une telle mesure est prise à l'échelle internationale et les autorités canadiennes sont à ce titre scrutées de près. Mais une polémique entache déjà les plans de Justin Trudeau et ses ministres.
https://www.lefigaro.fr/conjoncture/de-la-cocaine-en-vente-libre-au-canada-ce-malentendu-qui-a-mis-le-feu-aux-poudres-20230304
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