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Prométhée - La Relecture de La Loi de Bioéthique en 2018

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Message par François Bernon Dim 30 Sep 2018 - 13:17

Nouvelle interview de Mgr Aupetit pour le Parisien 

Pour la première fois, un des plus hauts dignitaires de l’Eglise française, Mgr Aupetit, archevêque de Paris, prend la parole après les avis du conseil national d’éthique. PMA, GPA, fin de vie, il répond à toutes les questions. Y compris sur la pédophilie.

A lire ici
C’est la voix de l’Eglise de France désormais la plus écoutée et la plus influente. Mgr Michel Aupetit, 67 ans, archevêque de Paris depuis janvier, nous a reçus, chez lui, une bonne heure durant afin d’évoquer les sujets d’actualité qui font trembler ses fidèles : PMA, GPA, recherches sur l’embryon humain, euthanasie, avortement… C’est pour sa maîtrise de ces dossiers sensibles, pour défendre également haut et fort la ligne conservatrice des catholiques, que le pape François l’a choisi.
Car avant d’être ordonné prêtre il y a 23 ans, ce fils d’un cheminot qui ne mettait jamais les pieds à l’église, était médecin généraliste. De ses années dans un cabinet en banlieue, ce diplômé en bioéthique a gardé le sens du contact. D’un abord facile, il répond, avec sa voix de crooner, spontanément et sans langue de bois pour faire passer son message toujours très conservateur.
Comment avez-vous accueilli l’avis du conseil consultatif national d’éthique (CCNE) qui s’est dit, mardi, favorable à l’extension de la PMA aux femmes seules et aux couples de femmes ?
Je l’ai accueilli sans surprise. Il y a longtemps que je pense que le CCNE n’est plus ce qu’il était. J’ai connu celui du Pr Bernard. A l’époque, il avait été voulu comme un comité de Sages qui puisse s’exprimer de manière indépendante. J’avoue très honnêtement que je ne sens plus cela aujourd’hui. Le résultat était quand même assez attendu, ce qui est d’ailleurs un peu inquiétant. On se demande pourquoi on a fait des Etats Généraux puisqu’ils n’ont aucun impact sur la décision finale.
Vous pensez que la communauté catholique n’a pas été entendue lors de ces débats ?
Le problème n’est pas là. Ce n’est pas l’Eglise catholique qui est en jeu. L’Eglise catholique est un éveilleur de consciences. La vraie question est : qu’est-ce que la dignité de l’homme ? Cela va bien au-delà de la conception catholique de l’humanité. Nous pensons qu’une société doit se construire sur la fraternité, sur la recherche du bien commun. Or, on ne trouve aucun argument à ce niveau-là. On n’a que des impressions, des « oui, on pourrait », « non, on ne pourrait pas » mais pas de véritable argumentaire.
Quels sont, selon vous, les principaux sujets qui touchent le plus à cette dignité de l’homme ?
Il y en a au moins deux. D’abord cette question de la PMA. Est-il pensable que l’on puisse considérer qu’un enfant n’a pas besoin de père ? Parce que c’est bien de cela qu’il s’agit. Il peut y avoir, bien évidemment, des enfants élevés sans leur père pour des raisons accidentelles ou parce qu’ils sont abandonnés mais là on décrète légalement qu’un enfant n’en a pas besoin.
Et le second ?
La question de l’embryon. La recherche s’ouvre de plus en plus. Aujourd’hui, dans la législation, vous n’avez rien. Il n’y a pas de statut juridique de l’embryon humain. Ce vide autorise des expériences et fait de lui un cobaye. Puisqu’on utilise de moins en moins les animaux, on va utiliser les embryons humains. Alors, est-ce que la larve de scarabée doré sera plus protégée que l’embryon humain ? Cela pose quand même une question qui va bien au-delà de la religion.
Le médecin que vous êtes aussi devrait être un passionné de recherches. Or, là elle vous fait peur…
Je suis tout à fait pour la recherche mais il y a des recherches légitimes, d’autres non. Vous savez, les médecins nazis pensaient aussi qu’ils faisaient de la recherche. C’est ainsi qu’ils ont présenté leur défense ! La recherche ne justifie pas tout. Elle a un but et si le but est souvent bon, le moyen employé ne l’est pas toujours. Le diagnostic prénatal, par exemple, est une bonne chose mais lorsqu’on l’utilise pour éliminer l’enfant parce qu’il est porteur d’une tare quelconque, là c’est une question éthique.
Est-ce que vous appelez les catholiques à se mobiliser contre l’extension de la PMA ?
J’appelle les catholiques à se mobiliser par une parole, déjà.
Cela n’a pas porté ses fruits…
Une parole, si elle est juste, traverse l’Histoire et finit par triompher. C’est toujours comme cela. Elle fera son chemin de conscience en conscience.
Pas d’appel à manifester ?
La question d’une manifestation dans la rue appartient aux citoyens, pas du tout aux évêques. Ce n’est pas à nous d’en organiser et nous ne le ferons pas.
Et y participer ?
Si j’y participe, ce sera en tant que citoyen, je n’irai jamais en tant qu’évêque. Ce n’est pas ma place. Mais comme citoyen, je suis libre. Il faut bien faire la distinction entre l’expression d’un évêque et celle d’un citoyen.
Croyez-vous en une Manif pour Tous bis ?
Je ne suis pas sûr que les gens se mobilisent comme ils l’ont fait au moment du Mariage pour Tous. A l’époque, d’ailleurs, ils s’étaient surtout mobilisés contre la PMA. Ils savaient que le mariage allait déboucher sur ces problématiques de procréation, et donc de filiation. Et c’est bien ce qui risque d’arriver. Alors vont-ils se remobiliser alors que précédemment cela n’a servi à rien sur le plan légal ? Je ne sais pas. Je pense quand même que ces manifestations, avec des centaines de milliers de personnes, et pas seulement des catholiques, ont servi au réveil des consciences. Elles ont montré qu’il n’y avait pas de consensus.
Êtes-vous rassuré par le gouvernement qui explique que l’extension de la PMA n’entraînera pas la levée de l’interdiction de la gestation pour autrui (GPA) ?
Je n’y crois pas une seconde. D’abord parce que lorsqu’il y a eu le Mariage pour Tous, on nous avait déjà affirmé qu’il n’y aurait pas de PMA. Au nom de quoi refuserait-on aujourd’hui la GPA ?
L’animateur Marc-Olivier Fogiel sort la semaine prochaine un livre où il raconte son bonheur d’être père de deux filles grâce à la GPA. Vous ne croyez pas à ce bonheur et au fait que ces enfants puissent être heureuses ?
Elles sont encore jeunes mais à l’adolescence… Ce moment où l’on cherche à savoir d’où l’on vient. Le risque d’un déséquilibre est alors important. Je ne souhaite bien sûr aucun mal à cette famille, mais je dis simplement : est-ce qu’on prend la mesure de ce que les enfants qui sont dans cette situation vont avoir à vivre ? Comment vont-ils accepter d’avoir fait l’objet d’une certaine marchandisation ? Est-ce que le fait de savoir qu’ils sont nés dans ces conditions va leur permettre d’être apaisés ?
Sur la fin de vie, l’avis du CCNE préconise de ne pas toucher à la loi actuelle mais évoque tout de même des cas exceptionnels nécessitant un travail de réflexion qui pourrait faire évoluer la loi à la marge. Selon vous, c’est un pas vers l’aide active à mourir ?
Oui, il y a effectivement des risques réels que ce soit une « ouverture » ou alors c’est une caution pour ceux qui militent en sa faveur au sein de La République en Marche, comme M. Touraine par exemple (NDLR : le député Jean-Louis Touraine est l’auteur d’une tribune pour le droit à l’euthanasie). Cela ne me paraît pas très sérieux.
Selon vous, il ne faut pas toucher à la loi actuelle sur la fin de vie…
Elle a au moins le mérite d’exister et de permettre une forme de souplesse. Faire une loi qui va dire ce que l’on peut faire ou ne pas faire, c’est extrêmement compliqué en matière de fin de vie. L’important, c’est que la personne puisse vivre ces moments qui sont d’une intensité extraordinaire. Si on supprime ces instants d’intimité entre un parent qui s’en va et ceux qui restent, il y a quelque chose de volé. Il faut généraliser les soins palliatifs et permettre aux proches d’y participer, en accompagnant leur tendresse d’un geste concret. Ce qui est insupportable, c’est de voir les gens souffrir sans pouvoir rien faire.
Un président de syndicat de gynécologues a récemment assimilé l’IVG à un homicide, suscitant une vive polémique jusqu’au gouvernement. Le soutenez-vous ?
Je le soutiens dans son expression. Est-ce qu’un médecin peut encore s’exprimer librement ? La réponse est oui. La liberté de conscience est le droit le plus fondamental de toute société. Une société qui l’annihile, ça s’appelle une dictature. L’objection de conscience fait partie du droit médical et elle est intouchable. Ce droit doit être absolument préservé, je peux vous dire que les médecins vont réagir durement si on y touche.
Des sénateurs PS, sous la houlette de Laurence Rossignol, ex-ministre de la Famille, ont déposé vendredi une proposition de loi pour supprimer cette clause de conscience…
C’est terrible. Cela signifie qu’on entre dans une forme de dictature qui dit : « Vous n’avez pas le droit de penser, votre conscience doit être éteinte ».
Avez-vous utilisé ce droit quand vous étiez médecin, concernant des demandes d’avortement ?
Oui, bien sûr, j’ai expliqué à la patiente : « Moi, en conscience, je ne peux pas ». Le médecin est libre, c’est capital. Cela s’appelle la relation médecin-malade. Sinon, c’est une prestation de service.
Dans les débats sur la bioéthique, l’Eglise a systématiquement mis en avant l’intérêt de l’enfant. Mais comment peut-elle être crédible alors que ces mêmes enfants sont parfois la proie de prêtres pédophiles ?
Il faut absolument que l’Eglise soit cohérente. Il nous faut une conversion radicale sinon, c’est évident, on ne peut pas avoir de parole crédible. Il faut remercier les victimes que nous ne savions peut-être pas entendre, mais aussi les médias d’avoir révélé toutes ces affaires. C’est une bonne chose. Il y a un abcès, il faut que le pus soit complètement vidé. Nous avons déjà pris des décisions, nous avons fait des signalements, nous nous sommes entourés de juristes… Nous ne pouvons pas régler ces problèmes nous-mêmes, il nous faut travailler avec le droit civil et écouter de plus en plus les victimes, les accompagner pour qu’elles se reconstruisent.
Êtes-vous favorable à la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire afin de faire toute la lumière sur ces crimes commis par l’Eglise ?
Pourquoi pas, bien sûr ! Une commission nationale d’expertise indépendante a été créée par la Conférence des évêques de France en 2016. Mais si ce n’est pas suffisant, il faut faire autre chose.
Ce n’est pas, pour vous, une entorse à la laïcité ?
Je ne pense pas. C’est vraiment une question de justice. Si la société juge que c’est important pour davantage de clarté, si la situation montre qu’on a besoin d’une intervention extérieure à l’Eglise pour aller au bout des choses, je ne vois pas d’entorse à la laïcité. La laïcité, pour moi, ce n’est pas cela, c’est la possibilité, pour chacun, de pouvoir exercer librement sa religion.
En matière de lutte contre la pédophilie, le pape François en fait-il assez ?
Il essaie d’en faire le plus possible avec les moyens qui sont les siens. Il faut qu’il soit suivi partout, le problème est là. Il a beau être pape, il a une parole d’autorité mais pas de pouvoir. L’Eglise, ce n’est pas l’armée, tout le monde n’est pas au garde à vous.
Face aux scandales de prêtres pédophiles, l’Eglise catholique allemande vient d’appeler à une réflexion sur le célibat. Faut-il autoriser les membres du clergé à se marier ?
Je crois que c’est une fausse question. Personnellement, je pense que la pédophilie n’est pas du tout liée au célibat. C’est une structure mentale, et il est possible que certains profils pédophiles se réfugient dans l’Eglise et dans le célibat. Mais la grande majorité d’entre eux sont mariés et pères de famille. Croire qu’en mariant les prêtres, il n’y aura plus de problème, c’est une douce illusion.

La France devrait-elle accueillir l’Aquarius, ce navire humanitaire qui sauve des migrants en mer et que l’exécutif ne veut pas voir accoster à Marseille ?
S’il y a des gens perdus, bien sûr qu’il faut les accueillir ! On ne peut pas laisser des personnes en détresse. Elles sont là, il faut s’en occuper, ça, c’est l’Evangile. Mais après, il faut bien sûr une réflexion politique qui ne nous appartient pas forcément. Pourquoi des populations de pays qui ont un potentiel extraordinaire sont-elles obligées de fuir pour venir chez nous ?
Une frange importante de catholiques veut fermer la porte aux migrants, ça vous choque ?
Avant d’être choqué, il faut parler avec eux. Par le témoignage, les rencontres, on peut les aider à réfléchir. Je ne crois pas que ce soit une question du refus de l’étranger. C’est plutôt la question d’une certaine insécurité culturelle qui semble en jeu. Notre pays se sent remis en cause par une culture venue d’ailleurs et qui ne s’intègre pas. Si nous disons que l’accueil des migrants est juste, dans la mesure de notre capacité à leur offrir des conditions de vie digne, et que c’est dans la Bible, cela fera son chemin.
Propos recueillis par Christine Mateus et Vincent Mongaillard Le Parisien
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Message par Isabelle-Marie Dim 30 Sep 2018 - 16:54

Et ici, Mgr Aupetit répond très patiemment aux questions de la journaliste de RTL, après qu'elle ait rappelé au début de l'entretien qu'il avait été médecin, et qui lui demande si un embryon "vit ?", si c'est "un enfant en devenir " : "pour vous l'embryon c'est un enfant ?"

et à sa réponse positive : "ce n'est pas moi qui le dis, c'est l'embryologie", "regardez simplement une échographie, on voit bien que...incontestablement c'est un être vivant qui est en train de se développer", "c'est une description médicale"

la journaliste rétorque : "c'est vous qui le dites"

Tel est le statut de l'embryon aujourd'hui en France : simple question d'opinion.

 
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Message par Isabelle-Marie Ven 5 Oct 2018 - 13:35

Plutôt une bonne nouvelle cet article du Salon Beige :
------------------------------------------------------------------------

"Extension de la PMA = Mobilisation générale 

Aude Mirkovic, porte-parole de l’association Juristes pour l’enfance, nous invite à l’action :

En cette année 2018-19, qui sera celle de la révision de la loi de bioéthique, Juristes pour l’enfance s’engage pour protéger les enfants des méfaits du projet de PMA pour les femmes célibataires et les couples de femmes.

Le 25 septembre dernier, le Comité consultatif national d’éthique (CCNE) a rendu publique sa contribution à la révision de la loi de bioéthique dans laquelle il a reconduit son avis de 2017 en faveur de l’extension de la PMA. Rien n’est pourtant joué. Cette contribution du CCNE n’a aucun pouvoir contraignant, et son avis favorable est en réalité très réservé : le comité mentionne en effet les inconvénients graves et non résolus qui résulteraient de ce projet, inconvénients qui demeurent comme autant de « points de butée » (effacement délibéré du père et risque de déstabilisation du système bioéthique notamment). Puis, de façon inexpliquée au vu de ces obstacles, il n’en donne pas moins un avis favorable à forte connotation politique.

Par ailleurs, de nombreuses voix s’élèvent dans tous les champs de compétence et toutes les tendances politiques pour alerter sur la grave injustice et les difficultés sans issues qui résulteraient de ce projet. De façon non exhaustive, vous pouvez retrouver :

La tribune signée par Christian Flavigny (pédopsychiatre) et Michèle Fontanon-Missenard (psychanalyste) dans le Figarovox

L’interview d’Aude Mirkovic, porte-parole de JPE, dans Le Figarovox

Agnès Thill, député LREM

Le texte de la conférence des évêques de France : Reconnaitre la dignité de la procréation

Entretien avec Marie-Jo Bonnet  (Historienne spécialiste de la Seconde guerre mondiale et homosexuelle) : « la PMA occulte l’origine paternelle de l’enfant »

Pour ou contre la PMA ouverte à toutes ? Agathe Auproux VS Éric Naulleau (Emission Balance ton post, 28/09)


Il est encore possible de faire échec à ce projet en exigeant du président son retrait ou, au minimum, son report, ainsi qu’il s’y était engagé pendant la campagne présidentielle.

En effet, rappelons que la PMA pour les femmes n’est pas une promesse de campagne d’Emmanuel Macron (vous pouvez consulter le programme officiel, toujours en ligne, ici). Ce dernier a annoncé pendant sa campagne qu’il était personnellement favorable à la PMA pour les femmes célibataires et les couples de femmes, mais qu’il attendrait l’avis du CCNE et, surtout, qu’il légaliserait cette extension de la PMA si le débat aboutissait favorablement. Ses propos dans le magazine « Têtu » étaient sans équivoque : « je souhaite qu’on attende l’avis du CCNE afin qu’il y ait un vrai débat dans la société : si un tel débat aboutit favorablement, je légaliserai la PMA, mais je ne le porterai pas comme un combat identitaire. » 

Or, le bilan des états généraux de la bioéthique est sans appel, et les données chiffrées révèlent une opposition massive à l’extension de la PMA : 80% des participants aux évènements en région, 89,7% des contributions écrites sur le site dédié. Le comité d’éthique n’a pu que constater l’évidence : il n’existe pas de consensus sur la question de l’extension de la PMA.

Depuis, un sondage IFOP demandé par VITA en juin 2018 a montré un fort plébiscite en faveur du rôle et de l’importance du père : 93% des Français estiment que les pères ont un rôle essentiel pour les enfants, et ce pourcentage monte à 96% chez les sympathisants LREM.

Les Français réalisent de plus en plus ce que signifie la PMA dite pour les femmes qui a en réalité de graves conséquences sur les enfants, et sur la société dans son ensemble : selon deux sondages IFOP réalisés en janvier et en septembre 2018, 64% de Français en janvier (avant les EGB), et 82% en septembre estiment que « l’Etat doit garantir aux enfants nés par PMA le droit d’avoir un père et une mère ».

Quant au gouvernement, il est divisé, tout comme les députés et les sympathisants de la République En Marche. Beaucoup de gens ont voté pour Emmanuel Macron sans vouloir de la PMA pour les femmes, car cette mesure était conditionnée à des débats des EGB favorables à cette loi. Ils ont compté sur cet engagement de Macron d’y renoncer au vu des EGB.

Dans ces conditions, demandons au Président et aux députés de la majorité de prendre en considération ces résultats : il ne suffit pas de faire semblant de consulter les Français, il faut tenir compte des états généraux et renoncer au projet de PMA pour les femmes. Le sondage IFOP de septembre révèle d’ailleurs que 56% des Français attendent du gouvernement qu’il « reporte ce débat à plus tard pour ne pas diviser inutilement les Français ».

Si les personnes peuvent faire en matière de procréation des choix qui relèvent de leur vie privée (avoir un enfant, avec qui, comment ?), la légalisation de la PMA sans père ne relève pas de la vie privée des intéressées : en effet, la société est priée de fournir des gamètes, une prestation médicale d’insémination et, surtout, d’institutionaliser la situation d’absence de père ainsi provoquée.

Dès lors que la loi est sollicitée, la question relève de la responsabilité de la société qui est de prendre en considération :

les droits de tous, à commencer par le droit des enfants de ne pas être interdits de père,

l’intérêt général, car les dépenses relatives à cette PMA non thérapeutique se répercuteront sur des pathologies qui ne seront plus, ou moins bien, prises en charge.


Le Conseil d’Etat vient de rappeler une nouvelle fois, dans une décision du 28 septembre 2018, que la PMA pour les femmes ne répond à aucune exigence d’égalité : « Les couples formés d’un homme et d’une femme sont, au regard de la procréation, dans une situation différente de celle des couples de personnes de même sexe. Il résulte des dispositions de l’article L. 2141-2 du code de la santé publique qu’en réservant l’accès à l’assistance médicale à la procréation aux couples composés d’un homme et d’une femme, vivants, en âge de procréer et souffrant d’une infertilité médicalement diagnostiquée, le législateur a entendu que l’assistance médicale à la procréation ait pour objet de remédier à l’infertilité pathologique d’un couple sans laquelle celui-ci serait en capacité de procréer. La différence de traitement, résultant des dispositions critiquées, entre les couples formés d’un homme et d’une femme et les couples de personnes de même sexe est en lien direct avec l’objet de la loi qui l’établit et n’est, ainsi, pas contraire au principe d’égalité. Il en résulte que la question soulevée, qui n’est pas nouvelle, ne présente pas un caractère sérieux » (cons. 6).

Ajoutons que, sous prétexte de remédier à une inégalité qui n’existe pas ainsi que le Conseil d’État vient de le redire on ne peut plus clairement, la PMA pour les femmes introduirait dans le droit une inégalité bien réelle cette fois entre les enfants, entre ceux auxquels la loi permettrait d’avoir un père et ceux auxquels elle interdirait toute possibilité de rechercher leur filiation paternelle.


EXPRIMEZ-VOUS !

Si vous le souhaitez, vous pouvez écrire au Président de la République à l’adresse suivante :

http://www.elysee.fr/ecrire-au-president-de-la-republique/

Vous pouvez également écrire à votre député (liste des députés) et votre sénateur (liste des sénateurs), ou aller les rencontrer lors de leurs permanences en circonscription.

Rappelez-vous que nous disposons d’un outil précieux et tout public pour expliquer les conséquences du projet de PMA pour les femmes, le petit livret PMA/GPA que vous trouverez en ligne ici et que vous pouvez commander (gratuitement) en envoyant vos coordonnées postales et le nombre d’exemplaires souhaités à l’adresse suivante : juristespourlenfance@gmail.com "

https://www.lesalonbeige.fr/extension-de-la-pma-mobilisation-generale/
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Message par azais Mer 10 Oct 2018 - 12:33

Isabelle-Marie a écrit:Plutôt une bonne nouvelle cet article du Salon Beige :
------------------------------------------------------------------------
Le Conseil d’Etat vient de rappeler une nouvelle fois, dans une décision du 28 septembre 2018, que la PMA pour les femmes ne répond à aucune exigence d’égalité : « Les couples formés d’un homme et d’une femme sont, au regard de la procréation, dans une situation différente de celle des couples de personnes de même sexe. Il résulte des dispositions de l’article L. 2141-2 du code de la santé publique qu’en réservant l’accès à l’assistance médicale à la procréation aux couples composés d’un homme et d’une femme, vivants, en âge de procréer et souffrant d’une infertilité médicalement diagnostiquée, le législateur a entendu que l’assistance médicale à la procréation ait pour objet de remédier à l’infertilité pathologique d’un couple sans laquelle celui-ci serait en capacité de procréer. La différence de traitement, résultant des dispositions critiquées, entre les couples formés d’un homme et d’une femme et les couples de personnes de même sexe est en lien direct avec l’objet de la loi qui l’établit et n’est, ainsi, pas contraire au principe d’égalité. Il en résulte que la question soulevée, qui n’est pas nouvelle, ne présente pas un caractère sérieux » (cons. 6).

Ajoutons que, sous prétexte de remédier à une inégalité qui n’existe pas ainsi que le Conseil d’État vient de le redire on ne peut plus clairement, la PMA pour les femmes introduirait dans le droit une inégalité bien réelle cette fois entre les enfants, entre ceux auxquels la loi permettrait d’avoir un père et ceux auxquels elle interdirait toute possibilité de rechercher leur filiation paternelle.


EXPRIMEZ-VOUS !

Si vous le souhaitez, vous pouvez écrire au Président de la République à l’adresse suivante :

http://www.elysee.fr/ecrire-au-president-de-la-republique/

Vous pouvez également écrire à votre député (liste des députés) et votre sénateur (liste des sénateurs), ou aller les rencontrer lors de leurs permanences en circonscription.

Rappelez-vous que nous disposons d’un outil précieux et tout public pour expliquer les conséquences du projet de PMA pour les femmes, le petit livret PMA/GPA que vous trouverez en ligne ici et que vous pouvez commander (gratuitement) en envoyant vos coordonnées postales et le nombre d’exemplaires souhaités à l’adresse suivante : juristespourlenfance@gmail.com "

https://www.lesalonbeige.fr/extension-de-la-pma-mobilisation-generale/
 sur le dernier paragraphe : " la PMA pour les femmes introduirait dans le droit une inégalité bien réelle cette fois entre les enfants, entre ceux auxquels la loi permettrait d’avoir un père et ceux auxquels elle interdirait toute possibilité de rechercher leur filiation paternelle"   je  mettrais un bémol ... l'Avenir pour Tous (de Virginie Tellenne)  milite pour une PMA ouverte aux couples  homosexuels , qui deviendrait  acceptable sous pretexte que la loi lève  simultanémet l'anonymat des dons de gamètes ( donneurs de sperme et d'ovocyte) . D'autre part les données génétiques d'aujourd'hui permettent de retrouver justement le donneur anonyme en moins de quelques jours ...  donc l'argument ne vaut pas  ni du coté de Avenir pour tous  , ni de celui qui est présenté 

Une invitation  à reagir à cette mauvaise argutie sur salon beige, juriste pour l'enfance , ou sur facebook des mêmes (ou de Avenir pour tous ,  Virginie  son porte parole  Nathalie Williencourt (Homovox) à qui radio Notre Dame donnait la parole ce matin ... )


L'émission "en quête de sens "de radio Notre Dame  de ce matin  (qui sera rediffusée à 16h30  accessible par internet en direct puis demain sans doute en poscast ) sur "quoi faire ? " à l'appel  de Mgr Michel Aupetit  invitant à se "mobiliser",   mérite elle aussi un détour .... 


Y étaient invités  les representants de la Manif pour tous , de  Poisson rose  et de homovox ....
 je me permets de résumer : 
- se former ( bref ne pas dire des arguments qui sont en porte à faux avec ce qui est recherché) , dialoguer , écouter , 
- ne pas manifester ( ce n'est pas le moment tant que macron ne fait pas passer la loi en force) , 
-ne pas réserver le rôle theologique aux seuls  clercs (!) sous prétexte que  la parole theologique s'oppose  et empêche les opinions de s'exprimer (!!!)  et qu'une voix univoque empêche le dialogue avec la société , 
-obtenir de macron un report du débat  et préalablement à une loi rejettée par la majorité pour sa nuisance humaine et sociale , de prendre des mesures   d'impact et d'état des lieux avant d'engager la loi là où des juges peuvent encore arbitrer dans le contexte actuel.   


L'esprit general qui sous tend ces "options stratégiques"  : rechercher le bien de l'enfant  ainsi conçu ... mais  pas un mot de ces catholiques n'a été dit sur - la ligne force de la Déclaration des eveques , les prises de positions de Mgr Aupetit à St Leon et Mgr d'Ornellas à Marseille, en mai juin dernier,  qui éclaire sur ce qui fonde la Dignité de la Procréation  et le caractère sacré inaliénable de la personne humaine auquel aujourd'hui il n'est plus possible de nier la realité au moment de la fécondation  et son caractère décisif et la liberté intrinsèque sur l'être humain. 
 
Il n'a pas été évoqué non plus 
- ce que  Alexandra Caude Henrion revelait à Lyon en septembre dernier sur les consequences de l'épigénétique  sur l'enfant et de la PMA sur la mère  qui sont cachées aux  citoyens et aux personnes concernées . 
 - Helas non plus aucune proposition de changement de loi pour stopper le massacre ,  pour en finir avec le recherche sur les embryons, l'eugenisme , le clonage humain , les manipulations , la procréation artificielle sans père ni mère ,
 - et sur le fond grand silence et mutisme , voire évacuation de la question essentielle  de   l'embryon et de  l'ame spiritelle de l'embryon à sa conception  


 rappel le site bioethique catholique  rappelle ces arguments par des videos utiles , y compris recentes et n'émanant pas que de catholiques ... 


pleins feux sur la PMA (Alexandra CH)  
manipulations genetiques et creation artificielle d’embryons légalisées  
 clonage humain legalisé  et modification du genome 
 propositions constructives bioethique et catholiques pour sauver l’humanité 
 rubrique  " et Dieu dans tout ça « la Dignité sacrée de la Procréation «  :
 rubrique metaphysique : 

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Message par Isabelle-Marie Sam 27 Oct 2018 - 23:53

Aujourd’hui, l’embryon humain est devenu un matériau de laboratoire

Dans le cadre des auditions menées par la mission parlementaire de l’Assemblée nationale, Jean-Marie Le Méné, Président de la Fondation Jérôme Lejeune, a été auditionné mardi 23 octobre . A cette occasion, il a expliqué le travail que mène la Fondation en matière de recherche depuis 25 ans ce qui la rend légitime sur des enjeux majeurs de cette loi de bioéthique, à savoir, la recherche sur l’embryon et l’eugénisme des personnes trisomiques.

Dans l’esprit du législateur de 1994, 2004 et 2011, le recours à l’utilisation de l’embryon humain (et donc sa destruction) n’était que subsidiaire, les autres voies de recherche, non transgressives, devant être privilégiées.

Depuis 2013, un changement est intervenu qui a remplacé le couple « interdiction + dérogations » par le couple « autorisation + encadrement ». Le respect de l’embryon est devenu une exception au nouveau principe de son non-respect. C’est regrettable : l’embryon humain est la forme la plus jeune de l’être humain. Il requiert une protection adéquate.
 
Aujourd’hui, il est devenu un matériau de laboratoire.

La focalisation sur la recherche embryonnaire tient à un effet de mode, à l’opportunité de moderniser des laboratoires à grand renfort de subventions, à l’existence d’une filière à entretenir. C’est pourquoi la Fondation Jérôme Lejeune recommande de :

-ne pas autoriser la création d’embryons chimériques et/ou transgéniques ;
-ne pas étendre la culture de l’embryon in vitro à 14 jours (contre 7 jours aujourd’hui) ;
-ne pas soustraire les recherches sur les cellules embryonnaires aux règles applicables à la recherche sur l’embryon, ce qui serait contraire à la jurisprudence Brüstle/Greenpeace de la CJUE (2011).

Une autre réalité toute aussi grave est l’élimination de la quasi-totalité d’une population sur le fondement de disgrâces physiques et génétiques détectées par des machines et des algorithmes. C’est la première fois depuis 2 400 ans (Hippocrate) que la médecine rend mortelle une maladie qui ne l’est pas (et même de moins en moins). Tel est le lot de la trisomie 21 aujourd’hui, cobaye et précurseur de ce qui est annoncé pour d’autres pathologies demain. Si ce sont dorénavant les possibilités technologiques qui décident, dans le domaine du dépistage anténatal, à charge pour l’économie libérale de trouver une clientèle solvable, ce n’est plus la peine de parler de bioéthique. Depuis des dizaines d’années, on répète comme un mantra qu’il faut changer de regard sur la personne handicapée. Comment voulez-vous que le regard change quand l’eugénisme vis-à-vis de la trisomie se présente comme un « ordre établi » ? Si la trisomie apporte le désordre, alors l’élimination du porteur de désordre rétablit l’ordre. Quelle image valorisée des personnes trisomiques espère-t-on donner dans ce contexte ?

La loi de bioéthique n’a pas à régulariser les illégalités ou des comportements eugénistes, elle doit réguler et poser des garde-fous.

https://www.lesalonbeige.fr/aujourdhui-lembryon-humain-est-devenu-un-materiau-de-laboratoire/
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Message par Isabelle-Marie Dim 28 Oct 2018 - 12:28

embryon - Prométhée  - La Relecture  de  La Loi  de  Bioéthique  en 2018 - Page 20 Im10

“Je ne connais pas mon père. Je considère la PMA comme un acte égoïste” 

https://www.lesalonbeige.fr/je-ne-connais-pas-mon-pere-je-considere-la-pma-comme-un-acte-egoiste/
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Message par Zamie Mer 31 Oct 2018 - 15:09

https://m.youtube.com/watch?feature=youtu.be&v=ROfDnsiQ8UE


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Message par François Bernon Dim 4 Nov 2018 - 18:41

Discours d’ouverture de Mgr Georges Pontier, archevêque de Marseille, président de la Ensemble des évêques de France.Conférence des évêques de France à Lourdes le samedi 3 novembre 2018.

...
Les enjeux liés à la révision de la loi de bioéthique sont nombreux. Ils suscitent des débats dont les passions et les situations particulières – souvent mises en exergue – ne sont pas absentes. Nous encourageons le débat. Nous y avons participé en proposant des arguments éthiques sur la fin de vie et sur la procréation. Nos deux déclarations ont été rédigées à la lumière des exigences de la « fraternité » qui fournit de solides repères pour une loi intégrant le respect de la dignité humaine chez tous ainsi que l’égalité d’accès de tous aux soins.

Pour que les débats de bioéthique ne divisent pas les français en entretenant des clivages durables – ce qui aurait de lourdes conséquences –, il est urgent de les organiser afin qu’ils soient « apaisés ».

Les citoyens perçoivent que les enjeux éthiques sont graves. Pour cette prochaine révision de la loi, il y a en effet de quoi s’interroger : Ne risque-t-on pas de défaire le « modèle français de bioéthique », construit patiemment depuis 25 ans, sans en avoir mesuré les conséquences ? Nommons-en quelques-unes : dérives vers l’eugénisme libéral selon l’expression du philosophe Habermas, marchandisation d’éléments du corps humain ce qui ruinerait la distinction entre les personnes et les choses, risques de brader les données personnelles, tentations de bousculer la spécificité de l’espèce humaine en voulant supprimer ses supposées déficiences, transformations de la médecine qui feraient du médecin un simple prestataire de service ou qui transféreraient sa responsabilité à des algorithmes. On le voit, l’heure est grave !

Notre société est mise devant un choix qu’il s’agit de réfléchir avec sérénité grâce au dialogue.

Soit nous optons pour une société basée sur la dignité humaine qui s’impose à tous comme un bien supérieur à considérer avec attention et respect. Cette société promeut alors des interdits salutaires empêchant toute atteinte à cette dignité et toute discrimination injuste, dans le souci constant du devoir de protéger les plus faibles. Une telle société continue de reconnaître que « tous les hommes naissent égaux en droits ». Cela génère une bioéthique du respect de chaque personne sans l’instrumentaliser ni la livrer à la marchandisation, et du respect des liens d’engendrement qui ne peuvent être noués et dénoués selon la seule volonté des uns ou des autres.

Soit nous allons vers une société ultra libérale, où les libertés individuelles sont considérées en premier lieu sous prétexte de respecter l’autonomie des individus et de garantir toutes les possibilités de choix offertes par les techniques. Une telle société risque de privilégier les plus forts, de marginaliser et d’exclure les plus faibles, et de favoriser le marché de la procréation avec ses lois de concurrence. Elle prendrait ses distances avec la Déclaration des droits de l’homme. Cela génèrerait une bioéthique sans références sinon celles des désirs individuels, une bioéthique de la fuite en avant sans limites occasionnant des discriminations injustes chez les plus vulnérables.

Pour notre part, nous plaidons pour une société fondée sur la dignité humaine reconnue chez tous et par tous, sur l’interdépendance grâce aux relations que les hommes entretiennent nécessairement entre eux pour vivre la juste fraternité, sur le respect d’une liberté caractérisée par la responsabilité vis-à-vis d’autrui et de sa dignité. Nous pensons qu’il est indispensable d’entrer dans une nouvelle approche de la bioéthique en l’insérant dans une large réflexion sur le sens de la personne et de notre vivre ensemble dans notre « maison commune » qu’est la planète. Nous estimons que le moins-disant éthique pour s’aligner sur les pays voisins est un « piège redoutable », selon l’expression du Conseil d’État.

Les valeurs de la juste écologie doivent inspirer la bioéthique : la fraternité qui induit la protection des plus vulnérables, la solidarité qui relie chacun aux autres et qui implique une éthique économique de la santé pour tous, l’hospitalité qui accueille et accompagne chacun à toutes les étapes de son existence. Cela préserve « l’écosystème » humain. En portant ainsi le regard sur le mystère de l’être humain avec sa dimension sociale et intergénérationnelle, en comprenant que chacun est confié dès son commencement à la sollicitude commune, et en estimant que chacun est appelé à prendre part à cette sollicitude, notre société résistera à la fascination des techniques et saura les situer au service d’un avenir où chaque être humain sera considéré avec respect, accompagné dans sa souffrance et soigné selon sa pathologie. La raison humaine doit pouvoir trouver les chemins de sagesse pour notre avenir commun, et réguler ainsi l’usage des techniques en bioéthique et en génétique sans se laisser contraindre par les divers désirs que ces techniques suscitent.

Selon la foi chrétienne, tout être humain est « à l’image de Dieu ». Cela exprime non seulement la profondeur de son mystère, mais aussi et surtout la tâche – redoutable et magnifique – qui est la sienne ! Le dialogue, la fraternité, l’hospitalité et la dignité sont des valeurs précieuses aux yeux de Dieu : elles fondent la liberté responsable grâce à laquelle les êtres humains peuvent construire une société de justice et de paix, en s’aimant les uns les autres comme Jésus nous a aimés. Nous sommes tous plus que jamais appelés à prendre du recul pour construire ensemble la fraternité inséparable de notre dignité.

Restons à l’écoute de l’Esprit-Saint durant ces journées de travail et confions à Notre Dame de Lourdes toutes les intentions qui nous habitent pour l’Eglise et pour le monde, en pensant particulièrement aux sinistrés des récents phénomènes climatiques inhabituels.

A qui s'adresse Mgr Pontier ? aux médias ? aux politiques ? aux scientifiques ? aux catholiques ?

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Message par azais Jeu 8 Nov 2018 - 22:54





 Nous relayons l’Editorial de Mgr Marc Aillet – Revue diocésaine « Notre Eglise » de novembre 2018
Ce que nous disions de la Déclaration des evêques trouve ici un echo dans la 2è partie de la déclaration de Mgr Aillet, ce qui nous encourage à continuer à promouvoir une tribune qui donne la parole à ceux qui pensent nécessaire d’approfondir la question sacrée, eschatologique et théologique de la Procréation et de persister à mettre les phares sur tout ce qui concerne sa Profanation 

embryon - Prométhée  - La Relecture  de  La Loi  de  Bioéthique  en 2018 - Page 20 672d07db-b96b-48ad-9f97-e5fdd5daf25c



  Editorial de Mgr Marc Aillet – Revue diocésaine « Notre Eglise » de novembre 2018




« Il semble bien que les Etats généraux de la Bioéthique soient passés à la trappe. Mis en place à l’initiative du gouvernement pour vérifier le « large consensus » appelé de ses vœux par le Chef de l’Etat comme condition d’une évolution de la législation française en faveur de la « PMA pour toutes », ils devaient rendre compte de l’avis des citoyens. Malgré une organisation opaque, la participation a dépassé toutes les prévisions et les espérances, tant pour les débats régionaux que pour les contributions sur internet. Mieux : la grande majorité des participants et des contributeurs se sont déclarés, de manière argumentée, contre l’inscription dans la loi de ce qu’il convient d’appeler la « fabrication d’enfants sans père » au nom du « droit à l’enfant ». Bon nombre d’enquêtes d’opinion, publiées ces derniers mois, vont dans le même sens : non seulement une majorité de citoyens plaident pour l’importance du père dans la filiation et l’éducation des enfants, mais une majorité se prononce pour un report du débat parlementaire afin de ne pas réveiller les divisions au sein de la société française. Plus : un sondage fait apparaître que la légalisation de la PMA pour toutes arrive en 17ème position sur 18 priorités actuelles des français, loin, très loin derrière le chômage, l’immigration et le pouvoir d’achat !
Malgré cette démarche citoyenne, le Conseil Consultatif National d’Ethique (CCNE), qui en a assuré le pilotage, émet un avis favorable, après comme avant les Etats généraux, comme s’ils n’avaient pas eu lieu. Pareillement le Conseil national de l’Ordre des médecins. Et il ne se passe pas un jour, sans que les grands medias ne se fassent l’écho d’une prise de position « autorisée » – ministres du gouvernement, parlementaires, personnalités de la société civile… – en faveur de la PMA ! La ministre de la santé déclare même que « tous les indicateurs sont au vert » pour inscrire la PMA pour toutes dans le projet de loi de bioéthique ! Sans compter les campagnes orchestrées par des lobbies pour dénoncer la recrudescence des actes dits « homophobes » – quand bien même la Préfecture de Police de Paris enregistre une baisse de 37% de ces agressions durant les neuf premiers mois de l’année -, assurer la promotion du film gay dans la presse, rendre compte de revendications tapageuses au nom de l’égalité et du principe de non-discrimination, balayé pourtant par un avis du Conseil d’Etat… Des ballons d’essai sont même lancés en faveur de la GPA (gestation pour autrui ou mères porteuses), avec force campagnes médiatiques autour d’un journaliste vedette passé maître dans l’art d’exciter la fibre compassionnelle : on en oublierait presque que le « prix » d’un enfant obtenu par GPA, s’élève à des sommes astronomiques, en décalage indécent par rapport au niveau moyen d’un ménage qui ne parvient pas à boucler ses fins de mois et qui se voit rétorquer par le sommet de l’Etat : « Si on se plaignait moins, la France irait mieux » ! A moins que l’agitation du spectre de la GPA ne serve à mieux faire accepter la PMA… La bioéthique, qui apparaît étroitement liée à la biotechnologie, finit pas être prisonnière de la « bio économie » : c’est qu’il y a manifestement un « marché » derrière ces revendications !
Résolument engagé dans une démarche de dialogue, le groupe de travail chargé des questions de bioéthique au sein de la Conférence des évêques de France a commis un texte très argumenté sur 
« La dignité de la procréation ». 
En insistant sur le risque de fabrication, de marchandisation et d’instrumentalisation induit par ces techniques de procréation assistée, le texte pointe les problèmes éthiques posés par la PMA en général et, qui plus est, quand elle est appliquée à toutes les femmes, en rappelant l’intérêt supérieur et le droit inviolable de l’enfant. Cette déclaration, que les évêques de France ont tous signée nominativement et publiée le 20 septembre dernier, constitue, à n’en pas douter, un texte de référence, dont l’argumentation éthique, anthropologique et juridique est particulièrement pertinente et bien à même d’éclairer les consciences.
Mais qu’en sera-t-il de ces Etats généraux et de ce texte épiscopal face à un rouleau compresseur médiatique qui est déjà passé à l’offensive et dont il est permis de douter de l’aptitude à un dialogue apaisé et respectueux de la démocratie ? Certes, quand Dieu crée, il entre en dialogue avec sa créature ; quand Jésus annonce l’Evangile, il entre en dialogue avec les pécheurs ; quand l’Eglise accomplit sa mission, elle se fait conversation avec le monde : mais c’est toujours Dieu, Jésus ou l’Eglise qui prennent l’initiative en vue du vrai bien de tous. Faut-il cependant dialoguer avec le Tentateur ? Pour l’avoir fait, Adam et Eve ont précipité l’humanité dans le chaos !
L’heure n’est-elle donc pas venue d’une parole prophétique dont le but n’est pas nécessairement de gagner une bataille d’idées ou de mots, encore moins une bataille politique, mais de parler à la conscience des gens et de faire progresser le « printemps des consciences » qui finira bien par secouer le joug de la culture de mort qui nous ferme l’horizon ? Le moment n’est-il pas venu d’entrer dans le combat et d’abord dans le combat spirituel si souvent souligné par le Magistère récent ? Ce combat anthropologique pourrait bien coïncider avec le combat eschatologique évoqué par saint Jean dans l’Apocalypse : le combat de la femme, revêtue du soleil, et du dragon se tenant en arrêt devant la femme sur le point d’enfanter pour dévorer l’enfant mâle aussitôt né (cf. Ap 12). Difficile en effet de ne pas discerner dans ces tentatives de « dénaturation » de l’homme, des « manœuvres du diable » s’attaquant directement au dessein Créateur de Dieu sur la vie, le mariage et la famille, tel qu’il est exprimé dans la « Vérité du commencement » :  Jésus  lui-même y renvoya les pharisiens sur la question du divorce : « C’est à cause de votre dureté de cœur que Moïse vous a concédé cela, mais au commencement, il n’en était pas ainsi » (Mt 19, Cool ?
Certes, il faut se méfier de la rigidité doctrinale à laquelle peut conduire une affirmation de la Vérité qui n’est pas assez pénétrée d’amour. Mais en se fondant dans une attitude de compassion pour s’opposer au dessein Créateur de Dieu, les évolutions sociétales d’aujourd’hui nous exposent à la dureté du cœur dénoncée par Jésus : c’est ainsi que la compassion pour la souffrance d’un malade en phase terminale peut conduire à supprimer le souffrant et la compassion pour un couple de femmes en désir d’enfant peut amener à sacrifier des embryons et à priver intentionnellement un enfant de père… Quand la compassion n’est pas suffisamment éclairée par la Vérité, elle conduit immanquablement à la dureté du cœur, plus destructrice encore que la rigidité doctrinale. Comme l’écrivait Georges Bernanos en 1938, avec une lucidité toute prophétique : « L’homme de ce temps a le cœur dur et la tripe sensible ».
En rendant témoignage à la Vérité, en se mobilisant et en se manifestant, on n’échappera pas à l’accusation d’être « clivant ». Mais c’est la Vérité qui est clivante, précisément parce que le premier principe de la connaissance intellectuelle – dont l’objet est la Vérité comme adéquation de l’intelligence et du réel – est le principe de non contradiction : « Ce qui est est, ce qui n’est pas n’est pas », ainsi formulé par Jésus : « Que votre oui soit oui, que votre non soit non. Ce qui est en plus vient du Mauvais » (Mt 5, 37). N’ayons donc pas peur d’entrer dans ce combat et confions-le au Seigneur qui nous a enseigné à dire au Père : « Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre-nous du Mal », c’est-à-dire du Mauvais ! »

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Message par tlig77 Ven 9 Nov 2018 - 23:38

azais a écrit:


L’heure n’est-elle donc pas venue d’une parole prophétique dont le but n’est pas nécessairement de gagner une bataille d’idées ou de mots, encore moins une bataille politique, mais de parler à la conscience des gens et de faire progresser le « printemps des consciences » qui finira bien par secouer le joug de la culture de mort qui nous ferme l’horizon ? Le moment n’est-il pas venu d’entrer dans le combat et d’abord dans le combat spirituel si souvent souligné par le Magistère récent ? Ce combat anthropologique pourrait bien coïncider avec le combat eschatologique évoqué par saint Jean dans l’Apocalypse : le combat de la femme, revêtue du soleil, et du dragon se tenant en arrêt devant la femme sur le point d’enfanter pour dévorer l’enfant mâle aussitôt né (cf. Ap 12). Difficile en effet de ne pas discerner dans ces tentatives de « dénaturation » de l’homme, des « manœuvres du diable » s’attaquant directement au dessein Créateur de Dieu sur la vie, le mariage et la famille, tel qu’il est exprimé dans la « Vérité du commencement » :  Jésus  lui-même y renvoya les pharisiens sur la question du divorce : « C’est à cause de votre dureté de cœur que Moïse vous a concédé cela, mais au commencement, il n’en était pas ainsi » (Mt 19, Cool ?
Certes, il faut se méfier de la rigidité doctrinale à laquelle peut conduire une affirmation de la Vérité qui n’est pas assez pénétrée d’amour. Mais en se fondant dans une attitude de compassion pour s’opposer au dessein Créateur de Dieu, les évolutions sociétales d’aujourd’hui nous exposent à la dureté du cœur dénoncée par Jésus : c’est ainsi que la compassion pour la souffrance d’un malade en phase terminale peut conduire à supprimer le souffrant et la compassion pour un couple de femmes en désir d’enfant peut amener à sacrifier des embryons et à priver intentionnellement un enfant de père… Quand la compassion n’est pas suffisamment éclairée par la Vérité, elle conduit immanquablement à la dureté du cœur, plus destructrice encore que la rigidité doctrinale. Comme l’écrivait Georges Bernanos en 1938, avec une lucidité toute prophétique : « L’homme de ce temps a le cœur dur et la tripe sensible ».
En rendant témoignage à la Vérité, en se mobilisant et en se manifestant, on n’échappera pas à l’accusation d’être « clivant ». Mais c’est la Vérité qui est clivante, précisément parce que le premier principe de la connaissance intellectuelle – dont l’objet est la Vérité comme adéquation de l’intelligence et du réel – est le principe de non contradiction : « Ce qui est est, ce qui n’est pas n’est pas », ainsi formulé par Jésus : « Que votre oui soit oui, que votre non soit non. Ce qui est en plus vient du Mauvais » (Mt 5, 37). N’ayons donc pas peur d’entrer dans ce combat et confions-le au Seigneur qui nous a enseigné à dire au Père : « Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre-nous du Mal », c’est-à-dire du Mauvais ! »


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Message par Isabelle-Marie Ven 9 Nov 2018 - 23:39

azais a écrit:



 Nous relayons l’Editorial de Mgr Marc Aillet – Revue diocésaine « Notre Eglise » de novembre 2018
Ce que nous disions de la Déclaration des evêques trouve ici un echo dans la 2è partie de la déclaration de Mgr Aillet, ce qui nous encourage à continuer à promouvoir une tribune qui donne la parole à ceux qui pensent nécessaire d’approfondir la question sacrée, eschatologique et théologique de la Procréation et de persister à mettre les phares sur tout ce qui concerne sa Profanation 

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  Editorial de Mgr Marc Aillet – Revue diocésaine « Notre Eglise » de novembre 2018




« Il semble bien que les Etats généraux de la Bioéthique soient passés à la trappe. Mis en place à l’initiative du gouvernement pour vérifier le « large consensus » appelé de ses vœux par le Chef de l’Etat comme condition d’une évolution de la législation française en faveur de la « PMA pour toutes », ils devaient rendre compte de l’avis des citoyens. Malgré une organisation opaque, la participation a dépassé toutes les prévisions et les espérances, tant pour les débats régionaux que pour les contributions sur internet. Mieux : la grande majorité des participants et des contributeurs se sont déclarés, de manière argumentée, contre l’inscription dans la loi de ce qu’il convient d’appeler la « fabrication d’enfants sans père » au nom du « droit à l’enfant ». Bon nombre d’enquêtes d’opinion, publiées ces derniers mois, vont dans le même sens : non seulement une majorité de citoyens plaident pour l’importance du père dans la filiation et l’éducation des enfants, mais une majorité se prononce pour un report du débat parlementaire afin de ne pas réveiller les divisions au sein de la société française. Plus : un sondage fait apparaître que la légalisation de la PMA pour toutes arrive en 17ème position sur 18 priorités actuelles des français, loin, très loin derrière le chômage, l’immigration et le pouvoir d’achat !
Malgré cette démarche citoyenne, le Conseil Consultatif National d’Ethique (CCNE), qui en a assuré le pilotage, émet un avis favorable, après comme avant les Etats généraux, comme s’ils n’avaient pas eu lieu. Pareillement le Conseil national de l’Ordre des médecins. Et il ne se passe pas un jour, sans que les grands medias ne se fassent l’écho d’une prise de position « autorisée » – ministres du gouvernement, parlementaires, personnalités de la société civile… – en faveur de la PMA ! La ministre de la santé déclare même que « tous les indicateurs sont au vert » pour inscrire la PMA pour toutes dans le projet de loi de bioéthique ! Sans compter les campagnes orchestrées par des lobbies pour dénoncer la recrudescence des actes dits « homophobes » – quand bien même la Préfecture de Police de Paris enregistre une baisse de 37% de ces agressions durant les neuf premiers mois de l’année -, assurer la promotion du film gay dans la presse, rendre compte de revendications tapageuses au nom de l’égalité et du principe de non-discrimination, balayé pourtant par un avis du Conseil d’Etat… Des ballons d’essai sont même lancés en faveur de la GPA (gestation pour autrui ou mères porteuses), avec force campagnes médiatiques autour d’un journaliste vedette passé maître dans l’art d’exciter la fibre compassionnelle : on en oublierait presque que le « prix » d’un enfant obtenu par GPA, s’élève à des sommes astronomiques, en décalage indécent par rapport au niveau moyen d’un ménage qui ne parvient pas à boucler ses fins de mois et qui se voit rétorquer par le sommet de l’Etat : « Si on se plaignait moins, la France irait mieux » ! A moins que l’agitation du spectre de la GPA ne serve à mieux faire accepter la PMA… La bioéthique, qui apparaît étroitement liée à la biotechnologie, finit pas être prisonnière de la « bio économie » : c’est qu’il y a manifestement un « marché » derrière ces revendications !
Résolument engagé dans une démarche de dialogue, le groupe de travail chargé des questions de bioéthique au sein de la Conférence des évêques de France a commis un texte très argumenté sur 
« La dignité de la procréation ». 
En insistant sur le risque de fabrication, de marchandisation et d’instrumentalisation induit par ces techniques de procréation assistée, le texte pointe les problèmes éthiques posés par la PMA en général et, qui plus est, quand elle est appliquée à toutes les femmes, en rappelant l’intérêt supérieur et le droit inviolable de l’enfant. Cette déclaration, que les évêques de France ont tous signée nominativement et publiée le 20 septembre dernier, constitue, à n’en pas douter, un texte de référence, dont l’argumentation éthique, anthropologique et juridique est particulièrement pertinente et bien à même d’éclairer les consciences.
Mais qu’en sera-t-il de ces Etats généraux et de ce texte épiscopal face à un rouleau compresseur médiatique qui est déjà passé à l’offensive et dont il est permis de douter de l’aptitude à un dialogue apaisé et respectueux de la démocratie ? Certes, quand Dieu crée, il entre en dialogue avec sa créature ; quand Jésus annonce l’Evangile, il entre en dialogue avec les pécheurs ; quand l’Eglise accomplit sa mission, elle se fait conversation avec le monde : mais c’est toujours Dieu, Jésus ou l’Eglise qui prennent l’initiative en vue du vrai bien de tous. Faut-il cependant dialoguer avec le Tentateur ? Pour l’avoir fait, Adam et Eve ont précipité l’humanité dans le chaos !
L’heure n’est-elle donc pas venue d’une parole prophétique dont le but n’est pas nécessairement de gagner une bataille d’idées ou de mots, encore moins une bataille politique, mais de parler à la conscience des gens et de faire progresser le « printemps des consciences » qui finira bien par secouer le joug de la culture de mort qui nous ferme l’horizon ? Le moment n’est-il pas venu d’entrer dans le combat et d’abord dans le combat spirituel si souvent souligné par le Magistère récent ? Ce combat anthropologique pourrait bien coïncider avec le combat eschatologique évoqué par saint Jean dans l’Apocalypse : le combat de la femme, revêtue du soleil, et du dragon se tenant en arrêt devant la femme sur le point d’enfanter pour dévorer l’enfant mâle aussitôt né (cf. Ap 12). Difficile en effet de ne pas discerner dans ces tentatives de « dénaturation » de l’homme, des « manœuvres du diable » s’attaquant directement au dessein Créateur de Dieu sur la vie, le mariage et la famille, tel qu’il est exprimé dans la « Vérité du commencement » :  Jésus  lui-même y renvoya les pharisiens sur la question du divorce : « C’est à cause de votre dureté de cœur que Moïse vous a concédé cela, mais au commencement, il n’en était pas ainsi » (Mt 19, Cool ?
Certes, il faut se méfier de la rigidité doctrinale à laquelle peut conduire une affirmation de la Vérité qui n’est pas assez pénétrée d’amour. Mais en se fondant dans une attitude de compassion pour s’opposer au dessein Créateur de Dieu, les évolutions sociétales d’aujourd’hui nous exposent à la dureté du cœur dénoncée par Jésus : c’est ainsi que la compassion pour la souffrance d’un malade en phase terminale peut conduire à supprimer le souffrant et la compassion pour un couple de femmes en désir d’enfant peut amener à sacrifier des embryons et à priver intentionnellement un enfant de père… Quand la compassion n’est pas suffisamment éclairée par la Vérité, elle conduit immanquablement à la dureté du cœur, plus destructrice encore que la rigidité doctrinale. Comme l’écrivait Georges Bernanos en 1938, avec une lucidité toute prophétique : « L’homme de ce temps a le cœur dur et la tripe sensible ».
En rendant témoignage à la Vérité, en se mobilisant et en se manifestant, on n’échappera pas à l’accusation d’être « clivant ». Mais c’est la Vérité qui est clivante, précisément parce que le premier principe de la connaissance intellectuelle – dont l’objet est la Vérité comme adéquation de l’intelligence et du réel – est le principe de non contradiction : « Ce qui est est, ce qui n’est pas n’est pas », ainsi formulé par Jésus : « Que votre oui soit oui, que votre non soit non. Ce qui est en plus vient du Mauvais » (Mt 5, 37). N’ayons donc pas peur d’entrer dans ce combat et confions-le au Seigneur qui nous a enseigné à dire au Père : « Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre-nous du Mal », c’est-à-dire du Mauvais ! »

Applaudissement Merci! 


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Message par Isabelle-Marie Jeu 15 Nov 2018 - 22:33

Où t’es, papa où t’es ? Actions d’Alliance Vita contre l’extension de la PMA 

Alliance Vita a mobilisé aujourd’hui dans 70 villes les défenseurs de la famille et de l’enfant contre le projet liberticide du gouvernement Macron

https://www.lesalonbeige.fr/ou-tes-papa-ou-tes-actions-dalliance-vita-contre-lextension-de-la-pma/

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Pétition pour dire non à une loi qui prive l'enfant de son père

https://www.touchepasamonpere.fr/

PMA pour tou...TES, mais les papas ouste, elle est belle l'égalité !   Hoche tête
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embryon - Prométhée  - La Relecture  de  La Loi  de  Bioéthique  en 2018 - Page 20 Empty PMA : « Un débat apaisé » (?)

Message par azais Sam 24 Nov 2018 - 19:13

Emmanuel Macron désirait un « débat apaisé » sur la PMA. La réalité vient le démentir : jeudi 15 novembre, l’association Alliance Vita manifestait, légalement et pacifiquement, dans soixante-dix villes de France pour militer contre la PMA sans père, sous le slogan « Touche pas à mon père ».
Las, dans dix-sept villes, des personnes appartenant soit au milieu LGBT, soit à l’extrême gauche, soit encore de simples lycéens, ont répondu aux appels sauvages, lancés sur les réseaux sociaux, à venir en découdre avec l’« asso catho de droitequi n’a pas sa place dans l’espace public ». Certains ont tenté de dérober ou de détruire le matériel de campagne, ont crié pour couvrir la voix des manifestants, les ont insultés, voire molestés. À tel point qu’Alliance Vita porte plainte pour une femme enceinte de huit mois qui a été giflée.
Le gouvernement était-il échaudé pour que Jean-Louis Touraine, rapporteur de la loi, ait annoncé le lendemain le report de la loi à quatre à cinq mois, soit en juin, pour des raisons de calendrier ? Pour les associations LGBT, « furieuses », ce recul répond aux enjeux électoralistes des prochaines européennes. Mais le gouvernement fait l’innocent : l’élaboration du texte doit être « précédée d’une phase de réflexion commune », non pour déminer le dossier explosif de la PMA, mais pour aborder des questions connexes, telles la recherche sur l’embryon.
 Article Famille chrétienne | 22/11/2018 | Numéro 2132 | Par Pauline Quillon

 que dire ?  Peut être que les gilets jaunes sont une réponse a ce ras le bol français  face au mépris d’un pays qui envoie ses mercenaires  contre tous ceux qui plaident pour la vie , la famille, le droit humain, la dignité , la justice et la paix . Mieux : à ceux qui prient et supplient du fond de leur coeur et offrent leurs vie pour témoigner de l Dignité de la création, de la Procréation, de la vie , de la Paternité et de l'adoration qui est dûe par tout homme , comme à ses enfants choisis de parler ouvertement et sans crainte  de ce qu'on leur interdit par toutes manières de dire ouvertement, publiquement , en esprit et en vérité

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embryon - Prométhée  - La Relecture  de  La Loi  de  Bioéthique  en 2018 - Page 20 Empty Re: Prométhée - La Relecture de La Loi de Bioéthique en 2018

Message par François Bernon Lun 26 Nov 2018 - 21:25



Un chercheur chinois a annoncé lundi 26 novembre la naissance de deux enfants génétiquement corrigés, à la veille d’un sommet international sur l’édition du génome humain.

En France, les chercheurs se sont largement emparés de ces techniques, et beaucoup plaident pour permettre leur utilisation sur l’embryon.
Dans le laboratoire de l’université chinoise de Shenzhen.


L’annonce a fait l’effet d’une bombe. Lundi 26 novembre, un chercheur chinois a annoncé à l’agence américaine AP la naissance des premiers enfants génétiquement corrigés. He Jiankui, un chercheur de l’université de Shenzhen (au sud du pays), affirme être parvenu à modifier le gène CCR5, qui joue le rôle de porte d’entrée du virus du sida, sur deux embryons qu’il a ensuite transférés dans l’utérus d’une femme. Une première mondiale qui provoque à la fois la fascination et l’effroi et qui vient bouleverser tous les cadres éthiques et scientifiques existants. Son université s’est d’ailleurs désolidarisée de ses travaux.

Même si les propos du chercheur chinois n’ont pour l’instant été confirmés par aucune instance indépendante, ils interviennent à la veille de l’ouverture, à Hong Kong, d’un sommet international de première importance. À partir du mardi 27 novembre, des chercheurs venus du monde entier doivent consacrer trois jours au sujet ultrasensible de l’« édition du génome humain », c’est-à-dire la possibilité de corriger les gènes d’un individu. Ils se poseront nécessairement la question d’une régulation internationale de ces techniques.


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embryon - Prométhée  - La Relecture  de  La Loi  de  Bioéthique  en 2018 - Page 20 Empty Re: Prométhée - La Relecture de La Loi de Bioéthique en 2018

Message par Père Nathan Mar 27 Nov 2018 - 15:05

Audition du RP. Bruno Saintôt s.j., dir. du dpt d’éthique biomédicale du Centre Sèvres

Vidéo https://www.youtube.com/watch?reload=9&v=bkMRSl-DhRE&feature=youtu.be
ou : quand un prêtre est reçu par des députés en audition Annoyed and disappoi

Pour ne pas perdre de temps deux minutes à écouter 

A propos de la minute 55'
J'ai proposé ceci comme correctif à la réponse du père sj:


Il faut admettre que ces critères de dignité humaine, de fraternité, d'égalité se sont révélés inopérants, voire inadéquats comme le suggère votre question, Monsieur Patrick Haetzel! :


Par exemple :   Modifier l'adn après l'arrivée du phénotype, pourrait être une thérapie .... Mais au coeur du processus de la procréation, c'est du shiqouts meshom ( hébreu de : dévastation ontologique )

Aujourd'hui, on voit bien que ces critères ne peuvent honnêtement que s'effacer devant l'unique critère de l'inviolabilité de la procréation, critère transcendantal


"N'ayez pas peur !" ?... ( minute 32'22 )
"Oui : N'ayez pas peur !" ... De répéter ! De parler de la transcendance :


Celui qui a dit "N'ayez pas peur" est celui qui a dit : "C'est au au moment précis de l'apparition du génome que le Créateur anime et vivifie l'homme " ( 24 février 1998 ),


Cette source ontologique doit être introduite comme critère infranchissable de réflexion, de discussion, de discernement.

Sinon, ça patauge comme on le voit dans le détricotage compulsif des abominateurs, bien perçu par les Etats généraux de bioéthique



Voilà pour répondre à votre excellente question sur "les lignes rouges", M. Patrick Hetzel !
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Message par Isabelle-Marie Mer 26 Déc 2018 - 0:45

PMA : pour l'Archevêque de Paris, "le droit se met au service du désir"

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Message par Isabelle-Marie Lun 14 Jan 2019 - 22:35

embryon - Prométhée  - La Relecture  de  La Loi  de  Bioéthique  en 2018 - Page 20 Gilets12

Les Gilets Jaunes catholiques appellent à Marcher pour la Vie

Source [Le Salon Beige] Depuis 9 semaines, les gilets jaunes dénoncent inlassablement le mépris du travail par Bercy, le mépris des citoyens par l’administration, le mépris des Français par le gouvernement.

Mais le mépris le plus fondamental, le mépris premier, cardinal, sur lequel repose toutes les injustices, c’est celui de la vie humaine.

Comment voulez-vous qu’une société qui ne respecte pas la vie humaine lorsqu’elle est à son commencement puisse respecter la vie humaine qui travaille, qui se déplace, qui vote, qui paye, qui apprend, qui soigne, qui éduque ?

L’éthique qui devait protéger la vie – la bioéthique – est devenue un champ de bataille idéologique. Dans cette bataille-là, ce sont toujours les mêmes qui gagnent, et toujours les mêmes qui perdent. Les lois successives, de révision en révision, prétendent “réguler” les pratiques médicales mais ne font en fait que d’avaliser les pires pratiques :

Banalisation de l’avortement Tri des embryons humains Eugénisme des personnes trisomiques Manipulation du génome Industrialisation de la procréation artificielle

Ce sont toujours les mêmes qui gagnent, toujours les mêmes qui perdent.

La révision de la loi de bioéthique annonce de nouvelles transgressions (massification de la PMA, libéralisation totale de la recherche sur l’embryon, extension des politiques eugénistes, marchandisation du corps de la femme).

Cette année, les Marcheurs pour la vie mettent l’accent sur la liberté de conscience des professionnels de la santé, menacée par des propositions de loi et des propos irresponsables des politiciens actuels.
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Message par François Bernon Mar 15 Jan 2019 - 13:46

PMA, recherche sur l’embryon… les députés ouvrent grand les portes
La-Croix.com Loup Besmond de Senneville
7-9 minutes

Dans un rapport adopté mardi 15 janvier (2019), les députés de la mission bioéthique formulent 60 propositions pour réviser les lois de bioéthique.

À la lecture du rapport de la mission bioéthique, il est frappant de constater que la loi apparaît souvent, en creux, comme un empêchement au progrès technique.

150 interventions d’experts de tous bords, des auditions s’étendant parfois sur plus d’une heure… Après plusieurs mois de travail sérieux, le rapport de la mission d’information sur la révision de la loi de bioéthique était très attendu. Mise en place l’été dernier par l’Assemblée nationale, elle a rendu, mardi 15 janvier, son rapport. 300 pages, signées par le député LREM Jean-Louis Touraine, dont émanent 60 propositions, touchant tous les thèmes, ouvrant largement la porte aux évolutions sociétales et scientifiques.

Parmi les thèmes les plus médiatiques : l’ouverture de la PMA aux couples de femmes et aux célibataires, et son remboursement par la Sécurité sociale, auquel appelle sans surprise l’auteur du rapport. Car il faut, insiste l’auteur, « dépasser les limites biologiques de la procréation de demain », et reconnaître ainsi les « nouveaux modèles familiaux » présents dans la société française.

Il estime aussi que le critère d’infertilité médicale ne doit plus déterminer qui peut accéder, ou non, à une PMA : la notion de « projet parental », écrit-il, « semble avoir pris définitivement le pas sur le critère de l’infertilité pathologique qui, actuellement, verrouille le champ d’intervention de l’AMP ». Enfin, il reprend le critère d’« autonomie des choix reproductifs » utilisé par la fondation Jean Jaurès, un think tank classé à gauche, sur la PMA.

Ce rapport pousse la logique de l’extension de la PMA jusqu’au bout, et tire les conséquences nécessaires de ce changement législatif : levée de l’interdiction de l’aide post-mortem à la procréation ; autorisation de recourir à la fois à un don de sperme et d’ovocytes (ce que l’on appelle le double-don, aujourd’hui interdit en France) et organisation de campagnes d’incitation aux dons pour contrer la pénurie de gamètes ; ouverture de la possibilité pour toutes les femmes de conserver leurs ovocytes pour des raisons de convenance.

Un changement profond par rapport aux règles actuelles, même si le rapport se satisfait de l’interdiction actuelle de la GPA. Il souligne néanmoins que la « demande sociale (est) plus pressante, émanant aussi bien des couples hétérosexuels infertiles que de couples homosexuels masculins ». En revanche, il préconise de retranscrire automatiquement en droit français la filiation des enfants nés par GPA à l’étranger.

Deuxième thème crucial, plus particulièrement chez les chercheurs : la recherche sur l’embryon et les cellules-souches embryonnaires. Là encore, le rapport suit les préconisations faites en septembre par le Comité consultatif national d’éthique (CCNE) : desserrer les contraintes pesant autour de ces recherches, notamment pour celles impliquant des cellules-souches dérivées de ces embryons et cultivées par les chercheurs sous forme de « lignées ».

« Il est clair que ces milliards de cellules n’ont plus rien à voir avec l’embryon duquel elles dérivent », peut-on lire dans le texte. Ce dernier met en avant « le souhait des chercheurs les plus engagés » en la matière. De même, Jean-Louis Touraine préconise la levée de l’interdiction de créer des embryons transgéniques « afin de favoriser la recherche scientifique », ainsi que l’allongement de la durée de culture des embryons - aujourd’hui limitée à 7 jours –, à 14 jours, voire au-delà « pour autant qu’une justification scientifique existe et que, bien sûr, l’embryon en question ne soit pas dévolu à une progression jusqu’au stade fœtal ».

Réfutant tout eugénisme, le rapport porte aussi la marque d’une volonté de repérer les maladies le plus tôt possible, par exemple en autorisant les médecins à détecter les trisomies sur les embryons avant qu’ils soient réimplantés dans l’utérus. Le député propose aussi de permettre à tous les couples de se soumettre à des tests génétiques avant de concevoir un enfant, afin de pouvoir détecter un certain nombre de maladies génétiques graves pouvant survenir « chez l’enfant ou l’adulte jeune ».

À la lecture de ce rapport, il est frappant de constater que la loi apparaît souvent, en creux, comme un empêchement au progrès technique. Une orientation confirmée vers la fin du texte : « Il faut prendre en compte l’accélération des avancées scientifiques et des technologies biomédicales, dans un contexte de mondialisation des enjeux de santé et de recherche, ainsi que les nouvelles demandes de la société induites par ces innovations. »

La vision développée dans ces pages se situe à l’exact opposé de celle qui avait été portée, il y a 7 ans, par le rapporteur d’une semblable mission d’information, l’UMP Jean Leonetti. Alors que ce dernier proposait de supprimer l’obligation de réviser régulièrement la loi, Jean-Louis Touraine suggère au contraire d’accélérer le rythme, passant de 7 à 5 ans.

Avec ce texte, le député LREM, déjà engagé en faveur de l’euthanasie depuis plusieurs années, se place comme le défenseur des évolutions sociétales et technologiques tous azimuts. Un positionnement déjà adopté en juin dernier, lorsque le député avait réuni à l’Assemblée nationale plusieurs associations militant en faveur de l’extension de la PMA et de la légalisation de la GPA, lors d’un colloque baptisé « Procréation, filiation, accès aux origines : parlons-en ! ».


En revanche, la confrontation politique attendra. Président de la mission d’information, le LR Xavier Breton reste même étonnamment discret dans ce rapport. Dans un bref avant-propos, il se borne à faire part de ses réticences, soulignant que les propositions de Jean-Louis Touraine « conduiraient à de profondes évolutions pour notre droit de la bioéthique et, plus largement, pour la société ».

Malgré ses « désaccords sur ces propositions », le député ne souhaite pas, pour l’heure, s’avancer sur le fond. En 2011, des députés de gauche avaient adopté une autre stratégie, ajoutant à la fin du rapport Leonetti leur propre contribution. Mais la droite actuelle semble vouloir réserver le débat proprement dit à l’hémicycle. Un débat qui, dans les faits, ne devrait pas intervenir avant l’été.

LBsS

PS : pour rappel, JL. Touraine est médecin député et franc-maçon. Le 26 juin 2018, JL Touraine était nommé rapporteur de la mission d’information sur la bioéthique et Xavier Breton, président de la mission. Xavier Breton, ce jour-là en déplacement au Vatican avec la délégation française, recevait des mains du Pape Francois un chapelet.
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Message par François Bernon Mar 15 Jan 2019 - 14:13

Fondation Lejeune, Communiqué de presse
Paris, 15 janvier 2019

La mission d’information parlementaire vient de rendre son rapport sur la révision de la loi de bioéthique. Il s’agit de la dernière étape avant le dépôt du projet de loi.

Si la mission a auditionné les différents acteurs concernés, le rapport présenté aujourd’hui semble avoir été écrit sans tenir compte de ces consultations. Il est très orienté, se prononce résolument en faveur d’une dérégulation et d’une inscription définitive dans la loi des pratiques eugénistes. C’est le triomphe du marché et du transhumanisme. Les êtres imparfaits sont éliminés avec la complaisance de la médecine. Seul semble compter « le maintien de l’attractivité des activités de recherche » et la concurrence internationale aux dépends de l’humanité intrinsèque de l’embryon humain.

Une fois de plus, l’attention médiatique se concentrera sur la « PMA pour toutes » mais la Fondation Jérôme Lejeune tient à mettre en lumière des sujets plus graves encore :

• La situation de l’embryon humain, moins protégé qu’un animal, alors que dans le même temps sont étudiées des alternatives à l’expérimentation animale. Contrairement à ce qui est affirmé dans le rapport, toutes les mesures préconisées conduisent à « considérer l’embryon comme un simple matériau ».
Dans ce domaine, la Fondation Jérôme Lejeune précise que ses recours contre les autorisations de recherche délivrées par l’Agence de la Biomédecine, qui autorise la destruction illégale de certains êtres humains sont aussi légitimes que les actions en justice d’ONG contre la France, pour défendre les animaux et la planète. Elle précise d’ailleurs que ses recours n’ont pas d’effet suspensif.

Jean-Marie Le Méné, lors de son audition par la mission parlementaire le 23 octobre, avait alerté : « la focalisation sur la recherche embryonnaire tient à un effet de mode, à l’opportunité de moderniser des laboratoires à grand renfort de subventions, à l’existence d’une filière à entretenir ».

Les digues tombent les unes après les autres :

– allonger la durée de culture de l’embryon (proposition 15),
– assouplir le régime juridique de la recherche sur les cellules souches embryonnaires humaines (propositions 16 et 17)
– autoriser la recherche portant sur les cellules germinales de l’embryon (proposition 18)
– lever les interdits de création de l’embryon transgéniques (proposition 19).

• Trisomie 21 : Extension du domaine de l’eugénisme

– Le rapport propose d’étendre le Diagnostic pré-implantatoire (DPI) aux aneuploïdies, dont la trisomie 21. Il va parachever l’eugénisme de masse des personnes trisomiques 21 dans le silence le plus complet. Dans l’esprit du rapporteur, détecter la trisomie 21 ne peut conduire qu’à l’avortement. C’est pourquoi, il préconise de diagnostiquer la trisomie 21 au stade le plus précoce de la vie humaine. Une manoeuvre invisible et indolore. (proposition 25).

– Le rapport acte l’avortement des personnes trisomiques : « Que l’interruption de grossesse soit désignée IVG ou IMG, elle aurait de toute façon été pratiquée… ». Le rapporteur n’émet aucune restriction à l’égard du DPNI sur la trisomie 21 qui engendre cette sélection et préconise d’accompagner son éventuelle extension à d’autres maladies génétiques ou prédispositions (proposition n° 26).

Jean-Marie Le Méné, Président de la fondation Jérôme Lejeune réagit : « dans l’idéologie du progrès, tout ce que les technosciences rendent possible est nécessairement un « progrès » : dépister de plus en plus tôt un maximum d’anomalies avant la naissance même si cela sert à supprimer les enfants atteints ; fabriquer in vitro et transférer in utero davantage d’enfants non seulement indemnes de maladies mais exempts de prédispositions aux maladies ; détruire des êtres humains dans leur extrême jeunesse pour exploiter leurs cellules. Ces pratiques ne sont ni scientifiques ni médicales ».

* Audition de Jean-Marie Le Méné devant la mission parlementaire sur la RLB le mardi 23 octobre
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Message par azais Mar 15 Jan 2019 - 15:15

Dans la liste des mesures preconisées par la commission parlementaire  évidemment dédiée à la cause Abominatoire , il y a la levée de l'anonymat des dons de gamètes paternelles 

Ceci induira la chute inexorable des dons , et obligera , comme c'est le cas dans les pays qui ont légalisé la levée de l'anonymat , les laboratoire PMA à acheter des spermes  à des laboratoires etrangers ( en particulier au Danemark ) . ... associé à la proposition 18  portant sur les cellules germinales de l'embryon  et la loi du 26 janvier 2018 ( passée sous silence par nombre d'intervenants devant la commision parlementaire , mais pas par le site Bioethiquecatholique.fr , merci à eux ) qui légalise la recherche  permettant de fabriquer , artificiellement , des gamètes paternelles et maternelles à partir de ces cellules germinales  provenant d'embryons PMA . 
Bref la course a la PMA sans père. ni mère et de ce fait à la fabrication par fecondation de ces gamètes. d'enfants sans traçabilité  génétique . 

Bref l'anonymat des donneurs de gamètes deviet elle même une mascarade et la Dignité de la Procréation complètement foulée par le Roi de la France : une inversion du psaume 91  " tu marcheras sur le serpent et le scorpion , tu fouleras aux pieds le Lion et le dragon " . 
Mais la Parole de Dieu n'est pas annulée pour autant , elle est sans appel  et sûre

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Message par Scala-Coeli Mar 15 Jan 2019 - 18:02

Ce qui est aussi effrayant, c'est que dans les médias, il n'est nulle question du statut de l'embryon et des recherches qui seront autorisées sur celui-ci de manière de plus en plus souple. Cette question n'est pas abordée et les français ne sont pas sensibilisés à cela. Il n'y en a que pour la PMA... comme si c'était LA question centrale en matière de bioéthique Mad

Par ailleurs, à quoi a pu bien servir la consultation du CCNE sur internet demandant l'avis de tous ? juste un semblant de démocratie pour que tout le monde puisse parler, afin de satisfaire à court terme la liberté d'expression des français ?

Autre chose, on peut se demander pourquoi une révision de la loi bioéthique devrait être nécessaire tous les 5 ans... Il n'y aura plus rien d'éthique dans cette fameuse loi. Quand on pense que l'on évoque l'extension de la PMA au nom de l' "égalité", il n'y a rien de scientifique ni d'éthique dans cet argument.


Dernière édition par Scala-Coeli le Mar 15 Jan 2019 - 18:19, édité 1 fois (Raison : ajout paragraphe)
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Message par François Bernon Mer 16 Jan 2019 - 9:38

Le député LR de l’Ain et président de la mission d’information sur la révision de la loi de bioéthique est en désaccord avec les propositions du rapport de Jean-Louis Touraine, présenté ce 15 janvier. Elles constituent, à ses yeux, une « rupture profonde » dans notre conception de la personne et du droit de la bioéthique. Entretien.

Parmi ses propositions, Jean-Louis Touraine préconise l’ouverture de la PMA aux femmes et un élargissement de la recherche sur les embryons. Ce rapport constitue un changement considérable des règles qui régissent les lois de bioéthique. Ce nouveau pas est-il dangereux ?

Oui, très clairement. On peut dire que ce rapport a le mérite de la clarté puisqu’il indique explicitement la direction qu’il veut prendre. L’évolution du droit de la bioéthique qu’il propose est, selon moi, très dangereuse car elle constituerait une rupture profonde. Notre conception de la personne en serait complétement bouleversée. C’est le rapporteur Jean-Louis Touraine qui a rédigé ce rapport, ça reste de sa responsabilité.


Quelle a été votre position pendant les travaux de cette mission ? Avez-vous voté en faveur du rapport ?

Je n’ai pas voté ce rapport. Je suis en désaccord total avec les propositions du rapporteur. J’ai rédigé un avant-propos où j’indique la manière dont se sont déroulés les auditions et les travaux de la commission. J’y écris également qu’il sera indispensable de bien réfléchir lorsque le projet de loi arrivera sur nos bureaux, car le rapport montre bien que les choix à faire ne sont pas des choix marginaux. Ils vont engager durablement la société. Face à ces questions de bioéthique, deux options se dégagent et divergent de plus en plus l’une de l’autre. Ceux qui disent qu’il faut se situer au milieu sont ceux qui ne mesurent pas les conséquences de chacune des options.

Le rapport propose l’ouverture de la PMA aux couples de femmes et aux femmes seules, et affirme que désormais seul le projet parental compte. Il institutionnalise ainsi la disparition du père sans que cela ne semble émouvoir ni le rapporteur ni ceux qui ont voté pour…

Cela émeut en tout cas tous ceux qui, au moment des états généraux, ont dit leurs inquiétudes sur cette disparition du père. Nous avons eu l’occasion de le dire, et nous le redirons encore. Lors des débats en commission, une question a été soulevée par des juristes et n’a pas trouvé de réponse : à partir du moment où l’on fonde la parenté uniquement sur la volonté et le projet parental, qu’est ce qui empêchera la multi-parenté, c’est-à-dire qu’il y ait trois ou même quatre parents ? S’il suffit simplement de s’aimer pour élever un enfant, pourquoi ne pourrait-on pas le faire à trois ou quatre ? Cela prouve que, si on s’extrait de la réalité corporelle inscrite dans l’altérité sexuelle, on ouvre la porte à tout. Cette logique peut nous emmener très loin. Une autre question a été soulevée lors de la présentation du rapport : quid de la PMA pour les hommes transgenre ? Le rapporteur a été bien en peine de dire que cela ne serait pas possible. Si tout est ouvert, pourquoi pas à eux ?

Enfin, certains éléments du rapport laissent entendre que la maternité serait une malédiction dont il faudrait s’affranchir. C’est le cas à la page 86 où l’utérus artificiel est présenté comme une solution pour mettre fin à l’atteinte faite au corps des femmes que représente la maternité !

Le rapport va dans le sens du CCNE qui préconise de distinguer le statut juridique de l’embryon et celui des cellules souches embryonnaires, en facilitant la recherche sur ces dernières. C’est une nouvelle étape dans l’instrumentalisation de l’embryon ?

Le problème de fond est que nous avons une conception à géométrie variable de l’embryon. Soit il est considéré comme un enfant potentiel quand les adultes le veulent, soit il est réduit à un matériau quand les adultes n’en veulent plus. L’embryon est laissé au bon vouloir des adultes. Tout est possible pour lui, y compris le pire.

Le rapporteur Jean-Louis Touraine s’appuie sur la demande des chercheurs pour libéraliser encore plus ces recherches. On a l’impression que ce sont les scientifiques qui font la loi ?

Il y a une forte demande de la part des chercheurs, qu’il faut entendre. Notre réflexion ne doit pas les écarter mais elle ne doit pas non plus se limiter à leurs seuls critères scientifiques pour trancher des sujets aussi sensibles que celui de l’embryon.

Le gouvernement a reporté l’examen du projet de loi à l’été. Est-ce une preuve de son hésitation ?

L’exécutif est embarrassé par le calendrier. Si ses propositions étaient adoptées, elles conduiraient à un vaste mouvement social ; ce dont le gouvernement n’a surtout pas besoin en ce moment. Il est embarrassé car il sait qu’il existe une mobilisation profonde et populaire sur ce sujet. Les états généraux de la bioéthique et la récente consultation du CESE l’ont prouvé. Le gouvernement sait qu’il s’aventure sur un terrain risqué. Il fait preuve de prudence et devrait continuer de le faire. Le séminaire organisé par le gouvernement le prouve d’ailleurs.

Que pensez-vous des séminaires d’information proposés par le gouvernement à destination des parlementaires en février pour, dit-il, permettre un débat apaisé sur la loi de bioéthique ?

Si c’est pour échanger, notamment sur la conception de la personne humaine, je ne vois aucun inconvénient. Par contre, si c’est pour nous expliquer ce qu’est la bioéthique, nous n’avons aucune leçon à recevoir ! Nous avons mené de nombreuses auditions qui, toutes, étaient ouvertes aux députés. Si le gouvernement entend donner une information à sens unique, ce serait une confusion grave entre l’exécutif et le législatif. Et cela poserait la question de notre participation à ces séminaires.

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Message par azais Ven 18 Jan 2019 - 14:04


Communiqué de presse AFC  : PMA un rapport de plus toujours plus transgressif  

http://www.afc-france.org/societe/questions-de-societe/bioethique/3318-communique-de-presse-pma-un-rapport-de-plus-toujours-plus-transgressif

La mission d'information parlementaire sur la révision de la loi de bioéthique a adopté son rapport le 15 janvier. Elle préconise notamment l'extension de la PMA et son remboursement par la Sécurité Sociale ! Elle va même encore plus loin, préconisant aussi l'autorisation de la PMA post-mortem, la conservation des ovocytes ou la création d'embryons transgéniques par exemple.
Sans surprise malheureusement, un rapport de plus dans la longue liste des rapports déjà rendus. Toujours plus transgressif et déstabilisateur des repères familiaux, des fondements de la bioéthique, du rôle de la médecine et des principes de la solidarité nationale, tels que définis au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Depuis le lancement de la révision de la loi de bioéthique, les AFC alertent sur les risques inconsidérés que feraient courir ces évolutions à la société tout entière, pour satisfaire d'infimes minorités agissantes  des tenants  d'un prétendu progrès sans fraternité, l'air du temps, voire des intérêts financiers particuliers…
Le député Jean-Louis Touraine, rapporteur, se réjouit d'une proposition de "modification de la loi la plus importante depuis le début de la bioéthique dans notre pays". Grisé par l'ampleur des bouleversements qu'il préconise, il ne consent aucun effort pour assurer aux personnes une place centrale dans notre société, et accepte au contraire de les réduire encore davantage à de simples maillons de la chaîne de production et de consommation de la procréatique industrielle internationale, qui démontre une fois encore sa toute puissance face aux décideurs politiques. 
Dans ce contexte, la notion même de bioéthique a-t-elle encore un sens ?!
Si les AFC s'opposent vigoureusement aux conclusions de ce rapport, elles dénoncent aussi une connivence des institutions officielles qui, si elles laissent s'exprimer des avis plus nuancés ou divergents, n'en tiennent aucun compte, et mettent à nouveau en question la valeur des débats et des consultations dans notre pays.
Au moment de la grave crise sociale que nous traversons, les AFC sont convaincues qu'il est dangereux de déchirer davantage la société française, déjà tellement fragilisée Les AFC continueront de s'opposer à ces transgressions et appelleront  à faire front contre de telles dérives .
* Les AFC ont été auditionnées à l'Assemblée Nationale le 2 octobre 2018 par la mission d'information sur la révision de la loi relative à la bioéthique : http://www.afc-france.org/societe/questions-de-societe/bioethique/3252-audition-des-afc-a-l-assemblee-nationale-le-2-octobre-



Dernière édition par azais le Ven 18 Jan 2019 - 14:29, édité 1 fois

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Message par azais Ven 18 Jan 2019 - 14:22

azais a écrit:


Communiqué de presse AFC  : PMA un rapport de plus toujours plus transgressif  



http://www.afc-france.org/societe/questions-de-societe/bioethique/3318-communique-de-presse-pma-un-rapport-de-plus-toujours-plus-transgressif



La mission d'information parlementaire sur la révision de la loi de bioéthique a adopté son rapport le 15 janvier. Elle préconise notamment l'extension de la PMA et son remboursement par la Sécurité Sociale ! Elle va même encore plus loin, préconisant aussi l'autorisation de la PMA post-mortem, la conservation des ovocytes ou la création d'embryons transgéniques par exemple.

Sans surprise malheureusement, un rapport de plus dans la longue liste des rapports déjà rendus. Toujours plus transgressif et déstabilisateur des repères familiaux, des fondements de la bioéthique, du rôle de la médecine et des principes de la solidarité nationale, tels que définis au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Depuis le lancement de la révision de la loi de bioéthique, les AFC alertent sur les risques inconsidérés que feraient courir ces évolutions à la société tout entière, pour satisfaire d'infimes minorités agissantes  des tenants  d'un prétendu progrès sans fraternité, l'air du temps, voire des intérêts financiers particuliers…

Le député Jean-Louis Touraine, rapporteur, se réjouit d'une proposition de "modification de la loi la plus importante depuis le début de la bioéthique dans notre pays". Grisé par l'ampleur des bouleversements qu'il préconise, il ne consent aucun effort pour assurer aux personnes une place centrale dans notre société, et accepte au contraire de les réduire encore davantage à de simples maillons de la chaîne de production et de consommation de la procréatique industrielle internationale, qui démontre une fois encore sa toute puissance face aux décideurs politiques. 
Dans ce contexte, la notion même de bioéthique a-t-elle encore un sens ?!

Si les AFC s'opposent vigoureusement aux conclusions de ce rapport, elles dénoncent aussi une connivence des institutions officielles qui, si elles laissent s'exprimer des avis plus nuancés ou divergents, n'en tiennent aucun compte, et mettent à nouveau en question la valeur des débats et des consultations dans notre pays.

Au moment de la grave crise sociale que nous traversons, les AFC sont convaincues qu'il est dangereux de déchirer davantage la société française, déjà tellement fragilisée Les AFC continueront de s'opposer à ces transgressions et appelleront  à faire front contre de telles dérives .
* Les AFC ont été auditionnées à l'Assemblée Nationale le 2 octobre 2018 par la mission d'information sur la révision de la loi relative à la bioéthique : http://www.afc-france.org/societe/questions-de-societe/bioethique/3252-audition-des-afc-a-l-assemblee-nationale-le-2-octobre-

 Cette année 2019  qui devrait voir la loi bioéthique avancer sur des points qui  ne sont que des  conséquences des  lois du 6 aout 2013 et du 26 janvier 2016 instituant déjà  [voir posts du forum et aussi, par thème ,  du site  https://bioethiquecatholique.fr ]    la possibilité pour les nouveaux "médecins" de Nuremberg de fabriquer artificiellement  des êtres  humains, par clonage (lois  bioethique de 2004 et de 2013) , par fécondation de gamètes  fabriquées à  partir d'embryons dejà concus par PMA (loi du 26 janvier 2016)  , bref  une Profanation inacceptable de la Procréation 
- humaine, 
- déterminante , car nous savons bien que c'est le premier moment qui  scelle notre identité unique et personnelle au delà de ce que sont nos parents sans pour autant  anihiler ceux ci , au contraire car  créé dan sl'Amour , nous sommes  et nous grandissons dans l'Amour ... 
... ce pour chaque homme créé,  dans sa Dignité et sa Liberté  inscrite dès son Commencement et son Principe lequel est premièrement divin. C'est Dieu qui crée  directement  (sans voile,  ni autre intermediare que Lui) , par Son Acte  Paternel ( et les trois Personnes Divines révèlent  leur Paternité Divine   humaine et spirituelle  propre ) ,  l'ame spirituelle d' un être humain au moment de l'apparition du Génome quelques heures apres la fécondation 

Approfondir la verité de ce que nous croyons et recevons de Dieu n'est pas inuile en cette affaire  cela est plutot essentiel 


 Nous invitons les lecteurs de faire connaitre  autour de nous et aux mouvements catholiques qui nous " representent"  (par exemple les AFC)  tous  les élements , travaillés depuis 20 ans  , et recensés ici et  sur le site Bioéthique et Catholiques. https://bioethiquecatholique.fr , pour que soit diffusée aussi la pensée juste  et catholique  sur la Procréation, la nature humaine, la verité sur la theologie et la caractère sacré de la nature humaine, de sa conception , les fondements scripturaires, patristiques et doctrinaux , sa cohérence avec  les decouvertse scientifiques  et la philosophie realiste et metaphysique .... toutes notions qui manquent cruellement  dans les articles , les interventions et les reflexions  sur cette question éminemment eschatologique ... comme si les mouvements  qui se réfèrent à la Foi n'osaient plus la dire ni la traduire avec courage et constance 


On pourra voir  sur le site AFC  le lieu de les contacter  


et  aussi 
 le dossier AFC de janvier 2019  
La personne humaine n’est pas une machine. :  Le projet de révision des lois bioéthiques a finalement été repoussé courant 2019. Au-delà de la seule question de l’extension de la PMA, il propose une vision de l’homme réduite à sa seule dimension technique. Chaque AFC est appelé à sensibiliser ses adhérents et à interpeller ses élus pour éviter que la loi systématise la philosophie transhumaniste.

Entretien avec Jean-Marie Andrès http://www.afc-france.org/2-non-categorise/3311-revisions-des-lois-bioethiques-entretien-avec-jean-marie-andres?utm_source=Oximailing&utm_medium=e-mail&utm_campaign=NL_janvier2019

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Message par Invité Ven 18 Jan 2019 - 15:09

je sais bien que nous sommes tous et moi le premier en tant que médecin outrés par l'ignominie de ce rapport piloté par Mr. Tourraine, médecin et franc maçon notoire parachuté la pour apporter un crédit "pseudo scientifico-médicale" à cette destruction de la famille et de l'humain orchestré par le malin par le biais de la plus grande secte qu'est la franc maçonnerie.

 

certains éléments du rapport laissent entendre que la maternité serait une malédiction dont il faudrait s’affranchir. C’est le cas à la page 86 où l’utérus artificiel est présenté comme une solution pour mettre fin à l’atteinte faite au corps des femmes que représente la maternité! Hallucinant!

 

Le rapport va dans le sens du CCNE qui préconise de distinguer le statut juridique de l’embryon et celui des cellules souches embryonnaires, en facilitant la recherche sur ces dernières. C’est une nouvelle étape franchie dans l’instrumentalisation de l’embryon.

La conception de ce qu’est l’embryon est à géométrie variable. Soit il est considéré comme un enfant quand les adultes le veulent et ont un projet parental, soit il est réduit à un simple matériau de recherche quand les adultes n’en veulent plus. contradiction supplémentaire. Tout est possible pour lui, surtout le pire.


 

mais malgré cela, ne pas oublier comme marie l'a dit à sœur Lucie à Fatima que "la question décisive du combat contre Satan était la famille" néanmoins la vierge lui a déjà écrasé la tête .

 

Dieu interviendra quand l'homme se prendra pour Dieu... nous y arrivons à grand pas.

 

c'est donc quelque part une réjouissance de savoir que tout cela va être balayé par la puissance divine. il faut y passer c'est une nécessité.

 

notre arme face à cela: prière pénitence confession et jeune .

 

faisons avec en nous y opposant autant que possible pour en atténuer la portée dans ces lois iniques, mais cela va arriver quand même...

 

gardons un espoir immense car ,je pense, la fin de l'ignominie va  bientôt arriver...

Quand? Dieu seul le sais bien sur. mais j'ai l'intime conviction que notre génération le verra ou en verra au moins les prémisses

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Message par Isabelle-Marie Ven 18 Jan 2019 - 20:04

Congeler les ovocytes… pour relancer la natalité

Ils sont complètement cinglés.

Selon le ministre de la Santé Agnès Buzyn la conservation des ovocytes pourrait contribuer à lutter contre la baisse de la natalité en France.

La question de l’autoconservation des ovocytes pour les femmes est très impactante: cette autoconservation peut faciliter l’accès à la maternité, à la fertilité pour les femmes après l’âge de 37/38 ans” et permettrait “aux femmes de faire plus d’enfants”. “Cela risque aussi de changer les comportements des femmes qui pourraient choisir de faire carrière et de se marier beaucoup plus tard.”

Selon elle, “la loi de bioéthique sera présentée avant l’été en conseil des ministres”.

Pour relancer la natalité, elle pourrait aussi proposer de légaliser le clonage ? Comme cela l’Etat, avec nos impôts, pourrait cloner plein de petits Macron…

Côté eugénisme, cela devient sans complexe. Mme Buzyn estime que l’élargissement des tests de génétique avant de réimplanter un embryon chez une femme, pourraient “être élargis à la recherche de maladies”, évoquant la possibilité qui serait donnée aux couples“de faire un examen génétique pour voir s’ils sont atteints d’une maladie et, s’ils le sont, d’aller vers une procréation pour choisir et trier les embryons, ce qui n’est pas autorisé aujourd’hui”.

Ça interroge sur la société que nous souhaitons, jusqu’à quel point nous voulons garantir la normalité d’un enfant. C’est un sujet de société majeur. On court un danger si nous allons bille en tête présenter un projet de loi sur les révisions des lois bioéthiques, alors que tout le monde n’a en tête que la PMA”.

“Les lois de bioéthique, ce n’est pas uniquement l’ouverture de la PMA pour toutes qui concerne quelques milliers de femmes. Ce sont les autres mesures qui touchent chaque citoyen et qui peuvent modifier ce que nous acceptons en terme de société et d’acquis”.

https://www.lesalonbeige.fr/congeler-les-ovocytes-pour-relancer-la-natalite/
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Message par Isabelle-Marie Dim 20 Jan 2019 - 19:43

embryon - Prométhée  - La Relecture  de  La Loi  de  Bioéthique  en 2018 - Page 20 Dxxijg10

La Marche pour la vie, qui a rassemblé 50 000 personnes d'après un communiqué du Salon Beige, a fait parler d'elle dans toute la presse cette année : la loi du silence a été brisée   Good!

https://www.lesalonbeige.fr/la-marche-pour-la-vie-dans-la-presse-4/
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Message par Invité Dim 20 Jan 2019 - 20:10

Isabelle-Marie a écrit:embryon - Prométhée  - La Relecture  de  La Loi  de  Bioéthique  en 2018 - Page 20 Dxxijg10

La Marche pour la vie, qui a rassemblé 50 000 personnes d'après un communiqué du Salon Beige, a fait parler d'elle dans toute la presse cette année : la loi du silence a été brisée   Good!

https://www.lesalonbeige.fr/la-marche-pour-la-vie-dans-la-presse-4/
Malheureusement je crois que vous emballez un peu...
Même pas un mot dans le journal télévisé.  Omerta oblige.

Ceux qui défendent la vie sont exclus du champ  et du débat médiatique comme toujours .
Bien sur j'espère me tromper de bout en bout...

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Message par Isabelle-Marie Lun 21 Jan 2019 - 0:15

Nicolas-p a écrit:
Isabelle-Marie a écrit:embryon - Prométhée  - La Relecture  de  La Loi  de  Bioéthique  en 2018 - Page 20 Dxxijg10

La Marche pour la vie, qui a rassemblé 50 000 personnes d'après un communiqué du Salon Beige, a fait parler d'elle dans toute la presse cette année : la loi du silence a été brisée   Good!

https://www.lesalonbeige.fr/la-marche-pour-la-vie-dans-la-presse-4/
Malheureusement je crois que vous emballez un peu...
Même pas un mot dans le journal télévisé.  Omerta oblige.

Ceux qui défendent la vie sont exclus du champ  et du débat médiatique comme toujours .
Bien sur j'espère me tromper de bout en bout...

Avez-vous regardé le lien ? France info, Libération, Le Monde, Le Parisien, le Dauphiné, Huffington, JM Morandini, le Figaro, le Point, Paris Match etc. ces journaux n'étaient pas habitués à commenter l'évènement les autres fois.  Il ne parle pas des journaux télévisés toutefois…
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Message par Invité Lun 21 Jan 2019 - 7:21

Oui jai vu et lu.

Bonne nouvelle mais dommage que la majorité des français qui ne s'informent que par la télévision n'aient aucune vision de la réalité

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