Mutation Academie Pontificale Vie : la fraternité st pie X commente
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Mutation Academie Pontificale Vie : la fraternité st pie X commente
[size=66]La Fraternité St Pie X commente les mutations de l'APV [/size]
( à l'instar des blog et sites qui se plaisent à mettre la loupe sur des nominations qui feraient penser que le pape François souhaite annuler Humanae vitae et les enseignements doctrinaux de l'Eglise en matière d'embryon, de defense de la vie , de contraception : tel jeanne smit de reinformation tv etc etc ) A noter que cette semaine 5 nouveaux membres ont été rajoutés au nombre des membres de l'APV ce qui amène à 50 (au lieu de 25) le nombre des participants.
En résumé: on constate une plus grande diversité de representation, qui inclut les anciens membres (y compris JM Lemene dont on sait le role de barrage qui aura été joué depuis 25 ans à l'APV a propos de l'animation immédiate , du clonage humain , sujets totalement ignorés , occultés et discuté ou éclairés , alors que c'est bien dans cette Institution , plus qu'aucune autre qu'ils auraient du l'être .... )
Peut être que des membres de personnalités plus libre de parler feront que ces sujets fondamentaux pourront au moins être portés en débat
source
(17 JUIN, 2017
PAR FSSPX.NEWS)
L’Académie pontificale pour la Vie en pleine mutation
Le 13 juin 2017, le Saint-Siège a publié la liste des 50 membres de l’Académie pontificale pour la Vie, nommés par le pape François. Cette liste fait suite à la réforme des statuts de l’Académie intervenue en novembre dernier, réforme qui soulève certaines interrogations.L’Académie pontificale pour la Vie compte désormais 50 membres : 45 ordinaires et 5 honoraires. Ces derniers ont été nommés sans limite de temps en raison de leur « lien particulier à la vie et à l’activité de l’Académie », rappelle le communiqué du Saint-Siège.
Parmi ces 5 membres « ad honorem », on remarquera tout d’abord la présence du cardinal Carlo Caffarra, archevêque émérite de Bologne, premier président de l’Institut Jean-Paul II pour les études sur le mariage et la famille, qui s’est récemment fait remarquer en co-signant avec trois autres porporati les fameux « dubia » qui ont enflammé la controverse autour de l'Exhortation post-synodale Amoris laetitia.
Autre membre notable : Birthe Lejeune, veuve du professeur Jérôme Lejeune, célèbre généticien co-inventeur de l’anomalie chromosomique responsable de la trisomie 21, qui fut le premier président de l’Académie. Elle est vice-présidente de la Fondation qui porte le nom de son époux.
Un fait retient l’attention : le pape François a souhaité ouvrir l’Académie à des personnalités n’appartenant pas à l’Eglise. Ainsi, parmi les 18 autres nouveaux membres de cette institution, on trouve le lauréat du Prix Nobel de médecine 2012, le Japonais Shinya Yamanaka, récompensé pour ses recherches sur la reprogrammation des cellules matures, permettant d’éviter l’utilisation de cellules souches embryonnaires. Figurent également deux rabbins, professeurs d’université spécialisés dans l’éthique médicale.
On peut s’étonner d’une telle ouverture à des chercheurs qui ne professent pas le Credo de l’Eglise - loin s'en faut - quand on sait que la finalité originelle de l’Académie, telle que Jean-Paul II dans son Motu Proprio Vitae Mysterium, du 11 février 1994, l’avait exposée, consiste dans « l’examen et l’enseignement des principales questions médicales qui touchent au respect de la vie, et qui sont nécessairement liées aux magistère et à la morale chrétienne ».
C’était sans compter sur la modification des statuts de l’Académie opérée par son Président, Mgr Vincenzo Paglia, en novembre 2016. Approuvée par le Saint-Père, cette modification a vu s’évanouir toute mention explicite au magistère de l’Eglise.
Déjà, à l’occasion de la publication des nouveaux statuts de l’Académie, certaines voix avaient suspecté son président, Mgr Paglia, de vouloir prendre des libertés vis-à-vis du magistère de l’Eglise, notamment sur les questions éthiques. Mais le prélat avait démenti avec force une telle intention. Dans un entretien accordé le 6 juin dernier au journal américain National Catholic Register, il déclarait que « la fidélité absolue de l’Académie au magistère de l’Eglise signifie qu’il n’est en aucun cas possible de soutenir des initiatives conjointes ou d’entrer en dialogue avec des personnes qui ne partageraient pas notre engagement et nos convictions catholiques ».
Pourtant, un des nouveaux membres ordinaires, le professeur Avraham Steinberg, spécialiste de bioéthique, est un rabbin connu pour des études et des ouvrages sur le Talmud qui font autorité dans le Judaïsme.
Sans parler de Nigel Biggar, professeur à l'université d'Oxford et nouveau membre de l'Académie, selon lequel il est moralement acceptable d’avorter un enfant avant la 18e semaine, position qui est en totale contradiction avec l’enseignement de l’Eglise.
De plus, si l'on compare l'ancienne et la nouvelle liste des membres de l'Académie, on remarque que de nombreux noms ont été rayés : ainsi des militants pro-vie de renommée internationale, comme la Guatémaltèque Maria Mercedes Arzù de Wilson, la Vénézuélienne Christine De Marcellus Vollmer, ou encore le Burkinabé Etienne Kaboré, le Français Bernard Kerdelhué, disciple du professeur Jérôme Lejeune, ainsi que les Belges Mgr Michel Schooyans et Philippe Schepens.
Cette modification des statuts de l’Académie pontificale pour la Vie s'inscrit dans la ligne du discours prononcé par le souverain pontife; le 27 octobre 2017. Devant l’Institut pontifical Jean-Paul II, François appelait à renouveler le regard de l’Institut sur les questions relatives au couple et à la famille en prenant en compte la complexité et la multiplicité des situations concrètes. François s’était même laissé aller à affirmer que l’Eglise avait jusqu’ici présenté « un idéal théologique du mariage trop abstrait, construit quasiment artificiellement » et « loin des situations concrètes des familles » (sic).
De là à vouloir faire d’Amoris laetitia une boussole pour les travaux de l’Académie pour la Vie, il n’y a qu’un pas. Il n’est pas sûr qu’un membre comme le cardinal Caffarra - qui appelle, de concert avec les cardinaux Burke, Brandmüller et Meissner, le pape à « faire la lumière » sur les points à tout le moins équivoques de l’exhortation apostolique -, soit prêt à le franchir.
azais- MEDIATEUR
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