Marie a éduqué elle-même Jésus, Jude et Jacques
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Marie a éduqué elle-même Jésus, Jude et Jacques
Marie, maîtresse de Jésus, de Jude et de Jacques
Les hôtes ont pris place à table et Marie leur sert du pain, des olives et du fromage. Elle apporte aussi une amphore avec du cidre ou de l'hydromel, je ne sais pas : je vois que le liquide est clair, tout à fait clair. Ils parlent entre eux, pendant que les enfants jouent avec les trois brebis que Jésus a voulu rassembler pour donner aux autres de l'eau et un nom. "La tienne, Jude, s'appellera "Étoile" car elle a un signe sur le front. Et la tienne "Flamme" parce qu'elle a la couleur de certaines flammes de bruyères mortes."
"Entendu."
Les grandes personnes entrent dans la conversation. C'est Alphée qui parle : "J'espère avoir résolu ainsi l'histoire des querelles entre garçons. C'est toi, Joseph, qui m'en as donné l'idée. Je me suis dit : "Mon frère veut une petite brebis pour Jésus, pour le distraire un peu. J'en prendrai deux, pour ces garçons, pour les faire tenir un peu tranquilles et pour ne pas avoir avec les autres parents des discussions pour des têtes ou des genoux écorchés. Un peu l'école, un peu les brebis, je réussirai à les tenir tranquilles". Mais, cette année, toi aussi, tu devrais envoyer Jésus à l'école. Il a l'âge."
"Je n'enverrai jamais Jésus à l'école" dit Marie en lui coupant la parole. On est étonnée de la voir parler ainsi et parler avant Joseph.
"Pourquoi ? L'Enfant doit étudier pour être capable, le moment venu, de subir l'examen de majorité..."
"L'Enfant sera instruit, mais il n'ira pas à l'école. C'est décidé."
"Tu seras la seule, en Israël à agir ainsi."
245> "Je serai la seule, mais c'est ainsi que je ferai. N'est-ce pas, Joseph ?"
"C'est vrai. Jésus n'a pas besoin d'aller à l'école. Marie a été élevée au Temple et c'est un vrai docteur pour la connaissance de la Loi. Elle sera sa Maîtresse. C'est ma volonté aussi."
"Vous le gâtez, ce Garçon."
"Tu ne peux pas le dire. C'est le meilleur enfant de Nazareth. L'as-tu jamais entendu pleurer, faire des caprices, refuser obéissance, manquer de respect ?"
"Pour ça, non, mais cela arrivera si on continue de le gâter."
"Ce n'est pas gâter ses enfants que de les garder près de soi. C'est les aimer intelligemment et avec bon cœur. C'est ainsi que nous l'aimons, notre Jésus et puisque Marie est plus instruite que le maître d'école, c'est elle qui sera la Maîtresse de Jésus."
"Et quand il sera homme, ton Jésus sera une femmelette à qui une mouche fera peur."
"Non, il ne le sera pas. Marie est femme forte qui sait donner une éducation virile. Moi aussi, je ne suis pas un faible et je sais donner des exemples virils. Jésus est une créature sans défauts physiques et moraux. Il grandira donc, droit et fort en son corps et en son esprit. Sois tranquille, Alphée. Il ne déshonorera pas la famille. D'ailleurs c'est décidé et ça suffit."
"Marie a décidé et toi..."
"Et si c'était vrai ? N'est-ce pas beau que deux personnes qui s'aiment soient toutes disposées à avoir la même pensée et le même vouloir parce que, mutuellement, l'une embrasse les vues de l'autre et les fait siennes ? Si Marie voulait des choses déraisonnables, je dirais : "Non". Mais les choses qu'elle demande sont pleines de sagesse, je les approuve et je les fais miennes. Nous nous aimons, nous, comme au premier jour... et ce sera ainsi tant que nous vivrons. N'est-ce pas, Marie ?"
"Oui Joseph et, mais que cela n'arrive jamais, si l'un devait mourir sans l'autre, nous nous aimerions encore."
Joseph caresse la tête de Marie comme si elle était encore une enfant, et elle le regarde avec son œil paisible et affectueux.
La belle-sœur intervient : "Vous avez bien raison. Ah ! si je pouvais enseigner ! À l'école nos fils apprennent le bien et le mal. Au foyer, le bien seulement. Mais moi je ne sais pas... Si Marie..."
246> "Que veux-tu, belle-sœur ? Ne te gêne pas pour le dire. Tu sais que je t'aime et que je suis heureuse quand je puis te faire plaisir."
"Je disais... Jacques et Jude sont un peu plus âgés que Jésus. Ils vont déjà à l'école... mais pour ce qu'ils savent !... Au contraire, Jésus connaît déjà si bien la Loi !... Je voudrais... Voilà, voudrais-tu les prendre eux aussi, quand tu fais la classe à Jésus ? Je pense qu'ils deviendraient meilleurs et plus instruits. Ils sont cousins, au fond, et qu'ils s'aiment comme des frères, c'est bien... Je serais si heureuse !"
"Si Joseph veut bien et aussi ton mari, j'y suis toute disposée. Parler pour un, ou pour trois, c'est pareil. Revoir toute l'Écriture, c'est de la joie. Qu'ils viennent."
Les trois bambins qui étaient entrés tout doucement ont entendu et ils attendent la décision.
"Ils te feront désespérer. Marie" dit Alphée.
"Non! Avec moi ils sont toujours bons. N'est-ce pas que vous serez gentils si je vous fais la classe?"
Les deux accourent près d'elle, l'un à droite, l'autre à gauche. Ils lui mettent les bras autour du cou, la tête sur l'épaule et font les plus belles promesses.
"Laisse-les essayer, Alphée, et laisse-moi aussi essayer. Je crois que tu n'en seras pas mécontent. Ils viendront chaque jour, le soir à la sixième heure. Cela suffira, crois-le. Je sais l'art d'enseigner sans fatiguer. Les enfants, on les captive et on les distrait en même temps. Il faut les comprendre, les aimer et en être aimé. On obtient tout d'eux. Et vous m'aimez, n'est-ce pas ?"
Deux gros baisers lui répondent.
"Tu le vois ?"
"Je vois. Je n'ai plus qu'à te dire : "Merci". Et Jésus, que dira-t-il en voyant sa Mère occupée avec les autres ? Que dis-tu, Jésus ?"
"Je dis : "Bienheureux ceux qui se tiennent près d'Elle [12], et l'écoutent et qui établissent leur demeure près de la sienne". Comme pour la Sagesse, bienheureux qui est ami de ma Mère et je suis heureux que ceux que j'aime soient ses amis."
"Mais qui met de telles paroles sur les lèvres de l'Enfant ?" demande Alphée étonné.
"Personne, frère. Personne au monde."
C'est la fin de la vision.
247> Et Jésus dit :
"Et Marie fut ma maîtresse, celle de Jacques et de Jude. Voilà pourquoi nous nous aimâmes comme des frères, en plus de la parenté, unis par le savoir et l'éducation comme trois sarments d'un même tronc. Ma Maman, Docteur comme nul autre en Israël, cette douce Maman à Moi. Siège de la Sagesse et de la vraie Science. Elle nous instruisit pour la vie du monde et pour celle du Ciel. Je dis : "nous instruisit" car je fus son écolier pas autrement que mes cousins. Et le "sceau" fut maintenu sur le secret de Dieu contre la curiosité de Satan, maintenu sous l'apparence d'une vie commune.
T'es-tu réjouie dans cette scène suave ? Maintenant, reste en paix. Jésus est avec toi."
Source : http://www.maria-valtorta.org/Publication/TOME%2001/01-064.htm
Les hôtes ont pris place à table et Marie leur sert du pain, des olives et du fromage. Elle apporte aussi une amphore avec du cidre ou de l'hydromel, je ne sais pas : je vois que le liquide est clair, tout à fait clair. Ils parlent entre eux, pendant que les enfants jouent avec les trois brebis que Jésus a voulu rassembler pour donner aux autres de l'eau et un nom. "La tienne, Jude, s'appellera "Étoile" car elle a un signe sur le front. Et la tienne "Flamme" parce qu'elle a la couleur de certaines flammes de bruyères mortes."
"Entendu."
Les grandes personnes entrent dans la conversation. C'est Alphée qui parle : "J'espère avoir résolu ainsi l'histoire des querelles entre garçons. C'est toi, Joseph, qui m'en as donné l'idée. Je me suis dit : "Mon frère veut une petite brebis pour Jésus, pour le distraire un peu. J'en prendrai deux, pour ces garçons, pour les faire tenir un peu tranquilles et pour ne pas avoir avec les autres parents des discussions pour des têtes ou des genoux écorchés. Un peu l'école, un peu les brebis, je réussirai à les tenir tranquilles". Mais, cette année, toi aussi, tu devrais envoyer Jésus à l'école. Il a l'âge."
"Je n'enverrai jamais Jésus à l'école" dit Marie en lui coupant la parole. On est étonnée de la voir parler ainsi et parler avant Joseph.
"Pourquoi ? L'Enfant doit étudier pour être capable, le moment venu, de subir l'examen de majorité..."
"L'Enfant sera instruit, mais il n'ira pas à l'école. C'est décidé."
"Tu seras la seule, en Israël à agir ainsi."
245> "Je serai la seule, mais c'est ainsi que je ferai. N'est-ce pas, Joseph ?"
"C'est vrai. Jésus n'a pas besoin d'aller à l'école. Marie a été élevée au Temple et c'est un vrai docteur pour la connaissance de la Loi. Elle sera sa Maîtresse. C'est ma volonté aussi."
"Vous le gâtez, ce Garçon."
"Tu ne peux pas le dire. C'est le meilleur enfant de Nazareth. L'as-tu jamais entendu pleurer, faire des caprices, refuser obéissance, manquer de respect ?"
"Pour ça, non, mais cela arrivera si on continue de le gâter."
"Ce n'est pas gâter ses enfants que de les garder près de soi. C'est les aimer intelligemment et avec bon cœur. C'est ainsi que nous l'aimons, notre Jésus et puisque Marie est plus instruite que le maître d'école, c'est elle qui sera la Maîtresse de Jésus."
"Et quand il sera homme, ton Jésus sera une femmelette à qui une mouche fera peur."
"Non, il ne le sera pas. Marie est femme forte qui sait donner une éducation virile. Moi aussi, je ne suis pas un faible et je sais donner des exemples virils. Jésus est une créature sans défauts physiques et moraux. Il grandira donc, droit et fort en son corps et en son esprit. Sois tranquille, Alphée. Il ne déshonorera pas la famille. D'ailleurs c'est décidé et ça suffit."
"Marie a décidé et toi..."
"Et si c'était vrai ? N'est-ce pas beau que deux personnes qui s'aiment soient toutes disposées à avoir la même pensée et le même vouloir parce que, mutuellement, l'une embrasse les vues de l'autre et les fait siennes ? Si Marie voulait des choses déraisonnables, je dirais : "Non". Mais les choses qu'elle demande sont pleines de sagesse, je les approuve et je les fais miennes. Nous nous aimons, nous, comme au premier jour... et ce sera ainsi tant que nous vivrons. N'est-ce pas, Marie ?"
"Oui Joseph et, mais que cela n'arrive jamais, si l'un devait mourir sans l'autre, nous nous aimerions encore."
Joseph caresse la tête de Marie comme si elle était encore une enfant, et elle le regarde avec son œil paisible et affectueux.
La belle-sœur intervient : "Vous avez bien raison. Ah ! si je pouvais enseigner ! À l'école nos fils apprennent le bien et le mal. Au foyer, le bien seulement. Mais moi je ne sais pas... Si Marie..."
246> "Que veux-tu, belle-sœur ? Ne te gêne pas pour le dire. Tu sais que je t'aime et que je suis heureuse quand je puis te faire plaisir."
"Je disais... Jacques et Jude sont un peu plus âgés que Jésus. Ils vont déjà à l'école... mais pour ce qu'ils savent !... Au contraire, Jésus connaît déjà si bien la Loi !... Je voudrais... Voilà, voudrais-tu les prendre eux aussi, quand tu fais la classe à Jésus ? Je pense qu'ils deviendraient meilleurs et plus instruits. Ils sont cousins, au fond, et qu'ils s'aiment comme des frères, c'est bien... Je serais si heureuse !"
"Si Joseph veut bien et aussi ton mari, j'y suis toute disposée. Parler pour un, ou pour trois, c'est pareil. Revoir toute l'Écriture, c'est de la joie. Qu'ils viennent."
Les trois bambins qui étaient entrés tout doucement ont entendu et ils attendent la décision.
"Ils te feront désespérer. Marie" dit Alphée.
"Non! Avec moi ils sont toujours bons. N'est-ce pas que vous serez gentils si je vous fais la classe?"
Les deux accourent près d'elle, l'un à droite, l'autre à gauche. Ils lui mettent les bras autour du cou, la tête sur l'épaule et font les plus belles promesses.
"Laisse-les essayer, Alphée, et laisse-moi aussi essayer. Je crois que tu n'en seras pas mécontent. Ils viendront chaque jour, le soir à la sixième heure. Cela suffira, crois-le. Je sais l'art d'enseigner sans fatiguer. Les enfants, on les captive et on les distrait en même temps. Il faut les comprendre, les aimer et en être aimé. On obtient tout d'eux. Et vous m'aimez, n'est-ce pas ?"
Deux gros baisers lui répondent.
"Tu le vois ?"
"Je vois. Je n'ai plus qu'à te dire : "Merci". Et Jésus, que dira-t-il en voyant sa Mère occupée avec les autres ? Que dis-tu, Jésus ?"
"Je dis : "Bienheureux ceux qui se tiennent près d'Elle [12], et l'écoutent et qui établissent leur demeure près de la sienne". Comme pour la Sagesse, bienheureux qui est ami de ma Mère et je suis heureux que ceux que j'aime soient ses amis."
"Mais qui met de telles paroles sur les lèvres de l'Enfant ?" demande Alphée étonné.
"Personne, frère. Personne au monde."
C'est la fin de la vision.
247> Et Jésus dit :
"Et Marie fut ma maîtresse, celle de Jacques et de Jude. Voilà pourquoi nous nous aimâmes comme des frères, en plus de la parenté, unis par le savoir et l'éducation comme trois sarments d'un même tronc. Ma Maman, Docteur comme nul autre en Israël, cette douce Maman à Moi. Siège de la Sagesse et de la vraie Science. Elle nous instruisit pour la vie du monde et pour celle du Ciel. Je dis : "nous instruisit" car je fus son écolier pas autrement que mes cousins. Et le "sceau" fut maintenu sur le secret de Dieu contre la curiosité de Satan, maintenu sous l'apparence d'une vie commune.
T'es-tu réjouie dans cette scène suave ? Maintenant, reste en paix. Jésus est avec toi."
Source : http://www.maria-valtorta.org/Publication/TOME%2001/01-064.htm
Isabelle-Marie- CONSEILLER DU PEUPLE DE LA PAIX
- Messages : 8745
Localisation : France
Inscription : 15/07/2016
Re: Marie a éduqué elle-même Jésus, Jude et Jacques
Merci Isabelle-Marie
C'est magnifique!!
C'est magnifique!!
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
- Messages : 26371
Age : 70
Localisation : Vendée (Marie du 85)
Inscription : 12/01/2016
Re: Marie a éduqué elle-même Jésus, Jude et Jacques
merci Isabelle-Marie
c'est un très beau passage de Maria Valtorta concernant l'éducation de Jésus et de ses deux cousins.
c'est un très beau passage de Maria Valtorta concernant l'éducation de Jésus et de ses deux cousins.
Re: Marie a éduqué elle-même Jésus, Jude et Jacques
Merci à vous, belle fête de la Saint Jacques !
Isabelle-Marie- CONSEILLER DU PEUPLE DE LA PAIX
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Inscription : 15/07/2016
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