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Le combat spirituel

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Message par saint-michel Jeu 20 Avr 2017 - 14:13

Le combat spirituel Le_com10

Voici un chapitre essentiel pour comprendre la lutte qui surgit, dans notre âme, entre le bien et le mal.



Chapitre XXIII du traité « la nuit obscure » de saint Jean de la Croix.


« ON EXPLIQUE LE QUATRIÈME VERS;
ON DIT DANS QUELLE ADMIRABLE
CACHETTE L’ÂME S’EST TROUVÉE
DURANT CETTE NUIT, ET COMMENT
LE DÉMON, TOUT EN PÉNÉTRANT DANS
D’AUTRES DEMEURES TRÈS ÉLEVÉES,
NE PÉNÈTRE PAS DANS CELLE-CI.



Cette expression – en cachette – veut dire en secret ou à l’abri des regards. Quand donc l’âme dit qu’elle est sortie dans les ténèbres et en cachette, elle ne saurait mieux faire comprendre la complète sécurité dont elle a parlé au premier vers de cette strophe, et dont elle a joui lorsqu’elle suivait le chemin de l’union d’amour de Dieu à la faveur de cette obscure contemplation.


Par conséquent, lorsque l’âme dit : J’étais dans les ténèbres et en cachette, elle signifie qu’elle était cachée au démon et protégée contre ses ruses et ses embûches. Le motif pour lequel l’âme qui marche dans l’obscurité de la contemplation est libre et à l’abri des embûches du démon, c’est que la contemplation infuse est reçue en elle d’une manière passive et secrète, à l’insu des sens et des puissances tant extérieures qu’intérieures de la partie sensitive. Il résulte de là qu’elle est non seulement cachée à ces puissances et à l’abri des obstacles qu’aurait pu lui opposer leur faiblesse naturelle; mais qu’elle est aussi protégée contre le démon, qui ne peut rien découvrir de ce qui se passe en elle, si ce n’est par l’intermédiaire de ces puissances. Aussi plus les communications sont spirituelles, intérieures et éloignées des sens, et moins le démon est capable de les comprendre. Il est donc très important pour la sécurité de l’âme que ses rapports intimes avec Dieu soient de telle sorte que les sens de sa partie inférieure, qui restent dans les ténèbres, les ignorent et ne puissent en avoir connaissance. Ainsi la faiblesse de la partie sensitive ne sera pas un obstacle à la liberté de l’esprit, et la communication spirituelle pourra être plus abondante; de plus, comme le démon ne peut pénétrer dans une partie si intime, l’âme marche avec plus de sécurité. Nous pouvons donc comprendre à ce propos cette parole de notre Sauveur, en la prenant au sens spirituel : Nesciat sinistra tua quid faciat dextera tua : « Que votre main gauche  ignore ce que fait votre main droite » (Mat., VI, 3). C’est comme s’il avait dit: Que ce qui se passe à droite, ou à la partie supérieure et spirituelle de l’âme, reste inconnu de votre gauche, et que cela soit de telle sorte que la partie inférieure de l’âme, ou partie sensitive, l’ignore. Cette communication doit être un secret absolu entre l’esprit et Dieu. Sans doute, il arrive très souvent que ces communications spirituelles faites à l’âme étant très secrètes et très intérieures, le démon n’arrive pas à connaître leur nature et leurs qualités; mais au calme et au profond silence que quelques-unes d’entre elles causent dans les sens et les puissances de la partie sensitive, il soupçonne qu’il y en a et que l’âme a reçu quelque faveur de choix. Voyant alors qu’il ne peut s’y opposer puisqu’elles se passent dans le fond de l’âme, il n’omet rien pour agiter et troubler la partie sensitive qui est à sa portée. Il suscite en elle des souffrances, des fantômes horribles, des craintes pour inspirer de l’inquiétude et du trouble dans sa partie supérieure et spirituelle, là où sont les biens qu’elle reçoit alors et dont elle jouit. Mais très souvent, quand la communication d’une telle contemplation n’investit que l’esprit et agit avec force en lui, les ruses du démon pour troubler l’âme ne lui servent de rien. L’âme, au contraire, n’en tire que plus de profit et d’amour; elle jouit même d’une paix plus assurée. Chose admirable, dès qu’elle sent la présence de l’ennemi perturbateur, et sans qu’elle sache ce qui se passe ou fasse rien par elle-même, elle s’enfonce dans la partie la plus intime d’elle-même; elle se rend très bien compte qu’elle pénètre dans un certain refuge où elle est plus éloignée et cachée de son ennemi; de la sorte elle augmente la paix et la joie que le démon prétendait lui ravir. C’est ainsi que s’évanouissent toutes les craintes qui lui venaient du dehors; l’âme le sent très clairement. Aussi se réjouit-elle de voir qu’elle jouit dans le secret avec tant de sécurité de cette paix de l’Époux si pleine de douceur et de suavité que le monde et le démon ne sauraient donner ou enlever. Elle connaît par expérience la vérité de ce que l’Épouse des Cantiques dit à ce sujet : En lectulum Salomonis sexaginta fortes ambiunt… propter timores nocturnos : « Voici que soixante braves entourent le lit de Salomon, afin d’écarter les frayeurs de la nuit » (Cant., III, 7, Cool. Elle a conscience de sa force et de sa paix, quoique bien souvent elle sente que sa chair et ses os sont tourmentés par le dehors.



D’autres fois, quand la communication n’est pas très infuse dans l’esprit et que les sens y participent, le démon arrive plus facilement à troubler l’esprit et à l’agiter de terreurs par l’intermédiaire des sens. Il cause alors en lui un supplice et un chagrin qui sont beaucoup plus profonds parfois qu’on ne saurait le dire. Comme le combat s’engage alors ouvertement entre deux esprits, l’horreur que le mauvais inspire au bon, qui est celui de l’âme, est intolérable, s’il parvient à y jeter le trouble. C’est également ce que nous dit l’Épouse des Cantiques qui est passée par ce tourment, quand elle a voulu descendre dans son recueillement intérieur pour y jouir de ses biens : Descendi in hortum meum, ut viderem poma convallium, et inspicerem si floruisset vinea… nescivi ; anima mea conturbavit me propter quadrigas Abinadab : « Je suis descendue dans le jardin des noyers pour voir les fruits des vallées et regarder si la vigne avait fleuri… mais je n’ai pu rien savoir; mon âme a été toute troublée par les chariots » (Cant., VI, 10, 11), c’est-à-dire par les chars et les bruits affreux d’Abinadab, qui signifie le démon.



Il arrive d’autres fois, quand Dieu agit par l’intermédiaire du bon Ange, que certaines faveurs qu’il accorde à l’âme soient connues du démon; celui-ci s’aperçoit en effet de quelques-unes d’entre elles : car celles que Dieu confère par le moyen du bon Ange, Dieu permet d’ordinaire que le démon en ait connaissance, pour qu’il s’y oppose de toutes ses forces d’après les proportions de la justice et ne puisse alléguer de son droit en prétextant qu’on ne lui permet pas de vaincre l’âme, comme il l’a dit de Job (Job, II, 4, 6). Et il en serait de la sorte si Dieu ne laissait pas une certaine chance de succès entre les deux adversaires, le bon Ange et le mauvais, pour la conquête de l’âme; la victoire de l’un ou de l’autre n’en sera que plus glorieuse; quant à l’âme qui sera victorieuse et fidèle dans la tentation, elle n’en sera que plus récompensée.



Nous devons donc faire observer que telle est la cause pour laquelle la manière d’agir de Dieu avec une âme ou de se comporter avec elle est, par une permission de sa part, suivie également par le démon. Si l’âme est favorisée de visions véritables de la part du bon Ange, qui en est ordinairement l’intermédiaire, alors même que l’on verrait le Christ, dès lors que le Christ n’apparaît presque jamais personnellement, Dieu permet également à l’ange mauvais de représenter de fausses visions, et ces visions, d’après leurs apparences, peuvent facilement jeter dans l’illusion l’âme imprudente, comme cela est fréquent.



Nous en avons une preuve dans l’Exode. Il nous y est raconté que tous les véritables prodiges accomplis par Moïse étaient contrefaits par les magiciens de Pharaon. Produisait-il des grenouilles, les magiciens en produisaient également; changeait-il l’eau en sang, les magiciens faisaient de même (Ex., VII, 11, VIII, 7). Ce n’est pas seulement ce genre de visions corporelles que le démon imite; il s’ingère également dans les communications spirituelles qui viennent du bon Ange; il parvient à les voir, comme nous l’avons dit. Job, en effet, nous dit de lui : Omne sublime videt : « Il voit tout ce qu’il y a de sublime » (Job, XLI, 25), l’imite et s’y interpose. Néanmoins, comme ces communications spirituelles n’ont, en tant que telles, ni forme ni figure, il ne peut les imiter et former de la même manière que celles qui nous sont représentées sous une image ou une ressemblance matérielle. Aussi pour attaquer l’âme d’après le mode employé par le bon Ange pour la visiter, il lui représente un esprit plein de terreur; il veut ainsi détruire un esprit par un autre esprit. Quand cela arrive au moment où le bon Ange va communiquer à l’âme la contemplation spirituelle, l’âme n’a pas le temps de se retirer dans le secret de la contemplation qu’elle ne soit remarquée du démon qui lui inspire alors par sa présence des terreurs et des troubles spirituels, parfois très pénibles. D’autres fois cependant l’âme s’échappe assez promptement pour que l’esprit malin n’ait pas le temps de lui causer des impressions de terreur. Elle se réfugie alors en elle-même, favorisée efficacement et secourue spirituellement par son bon Ange.



Parfois le démon l’emporte et cause à l’âme des troubles et des terreurs. C’est alors pour elle une peine qui surpasse tous les tourments de cette vie. Dès lors, en effet, que cette terreur est communiquée par un esprit à un autre esprit d’une façon claire et quelque peu dégagée de tout ce qui est corporel, elle est plus angoissante que toute la douleur des sens. Elle ne dure pas longtemps; sans quoi, si l’épreuve se prolongeait, l’esprit quitterait le corps, tant est affreux le tourment que provoque l’esprit mauvais. Une fois l’épreuve terminée, il en reste un souvenir qui par lui-même est suffisant pour causer une peine profonde.



Tout ce que nous venons de dire se passe dans l’âme passivement, sans qu’elle puisse y rien faire ni pour ni contre. Il faut savoir cependant que quand l’Ange bon permet au démon de prévaloir contre l’âme et de lui inspirer ces sentiments de terreur spirituelle, il a pour but de la purifier; il la dispose par cette préparation spirituelle à quelque grande fête, ou grâce céleste que veut lui accorder Celui qui ne mortifie que pour donner la vie et n’humilie que pour exalter. L’âme ne tarde pas à en faire l’expérience. Plus la purification a été obscure et terrible, plus aussi la contemplation spirituelle dont elle jouit est admirable et remplie de suavité; cette faveur est même parfois si élevée, qu’aucun langage ne saurait en donner une idée. Ce qui a spiritualisé beaucoup son esprit pour le préparer à une si haute faveur, c’est la terreur qui lui a été inspirée par l’esprit mauvais; car ces visions spirituelles appartiennent plus à la vie du ciel qu’à celle de la terre; et quand on a l’une, on est préparé pour l’autre.



Ce qui vient d’être dit s’applique au cas où Dieu visite l’âme par le moyen de l’Ange bon, et où elle n’est pas, comme nous l’avons dit, si complètement dans les ténèbres et en sûreté que l’ennemi ne l’attaque quelque peu. Mais quand Dieu visite par lui-même, c’est alors que se vérifie le vers que nous avons cité; car c’est alors complètement dans l’obscurité et en cachette de l’ennemi qu’elle reçoit les faveurs spirituelles de Dieu. La cause vient de ce que sa Majesté demeure substantiellement dans l’âme, ou ni le bon Ange ni le démon ne peuvent arriver à comprendre ce qui se passe, ou à connaître les communications intimes et secrètes qui ont lieu entre Dieu et l’âme. Ces communications, étant faites par Dieu lui-même, sont complètement divines et souveraines; elles sont des touches substantielles de l’union de l’âme avec Dieu. Comme il s’agit du plus haut degré d’oraison, une seule d’entre elles communique à l’âme plus de biens que tout le reste. Ce sont là les touches que l’Épouse demande au commencement des Cantiques quand elle dit : Osculetur me osculo oris sui : « Qu’il me donne un baiser de sa bouche » (Cant., I, 1). Comme il s’agit d’une chose si intime qui se passe entre Dieu et l’âme et d’un bien vers lequel l’âme tend avec la plus vive anxiété, elle désire et estime cette touche de la Divinité au-dessus de toutes les autres faveurs qu’elle pourrait en recevoir. Aussi, après avoir chanté dans les Cantiques une foule de grâces reçues déjà, et n’étant pas encore satisfaite, elle demande ces touches divines en ces termes : Quis mihi det te fratrem meum sugentem ubera matris meae, ut inveniam te foris, et deosculer te, et jam me nemo despiciat ? « Qui me donnera, ô mon frère, que tu viennes sucer avec moi le sein de ma mère, de te trouver dehors, de te donner un baise, et que personne désormais ne me méprise! » (Cant., VIII, 1). Elle donne donc à entendre que la communication doit être pour elle seule, comme nous le disons, à l’écart et à l’insu de toutes les créatures; car tel est le sens de ces paroles; seule et dehors, suçant, …. c’est-à-dire apaisant les tendances et les affections de la partie sensitive. Cette faveur a lieu quand, l’âme jouissant de la liberté d’esprit et la partie sensitive ne pouvant plus par elle-même ou par le démon lui faire obstacle, elle goûte la suavité et la paix dont ces biens sont la source. Alors le démon n’oserait pas l’attaquer; il n’y réussirait pas d’ailleurs : il serait incapable de comprendre ces divines touches qui se font de la substance de Dieu pleine d’amour à la substance de l’âme. Ce bien-là personne ne peut l’obtenir, si ce n’est l’âme qui est passée par une purification intime, par le dénûment spirituel et l’abnégation de toute créature. Cette opération se fait en cachette, comme nous l’avons déjà démontré longuement et comme nous le dirons encore à propos de ce vers.



C’est donc dans l’obscurité et en cachette, comme nous venons de le dire, que l’âme se confirme peu à peu dans l’union avec Dieu par amour. Aussi le chante-t-elle en disant ce vers : J’étais dans les ténèbres et en cachette.



Lorsque ces faveurs s’accordent en cachette, c’est-à-dire à l’esprit seulement, comme nous l’avons dit, l’âme a coutume parfois de trouver, sans savoir comment, la partie supérieure d’elle-même tellement séparée et éloignée de la partie inférieure et sensitive, qu’elle reconnaît en elle deux parties très distinctes entre elles. Il lui semble que l’une n’a rien à voir avec l’autre, tant elles sont éloignées et séparées l’une de l’autre. En vérité, il en est ainsi d’une certaine manière; car l’opération qui s’accomplit, étant toute spirituelle, n’a aucun rapport avec la partie sensitive. De la sorte l’âme devient peu à peu toute spirituelle, et dans le secret de la contemplation unitive elle apaise d’une façon presque complète ses passions et ses tendances spirituelles. Voilà pourquoi, parlant de sa partie supérieure, l’âme dit immédiatement ce dernier vers :
Tandis que ma demeure était déjà en paix. »


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