Éphéméride de l'Eglise

"Peut-être que la crise de l'Église est donc aussi la crise d'une institution qui a prétendu et prétend en savoir beaucoup sur Dieu et pouvoir transmettre sa volonté à tous avec autorité", a écrit l'archevêque de Munich et Freising dans sa contribution. "Bien sûr, beaucoup diront : 'Mais c'est du passé !' Mais est-ce vraiment ?

Certains « concepts d'évangélisation » lui semblent encore « comme si l'on imaginait l'expéditeur avec la vérité d'un côté et le destinataire dont on attend l'approbation de l'autre », dit Marx

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Parmi eux figure le juriste musulman sunnite Saad Al-Din Mosaad Helaly, professeur de jurisprudence islamique de l’Université Al-Azhar, au Caire.
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Les 14 nouveaux membres, dont certains d’entre eux étaient des correspondants de l’Académie et deviennent maintenant des ordinaires, sont Mgr Carlos Gustavo Castillo Mattasoglio, le Père jésuite Humberto Miguel Yáñez Molina, les professeurs Carlos Centeno Cortés, Roberto Dell’Oro, Federico de Montalvo Jääskeläinen, Paolo de Tarso Ramos Ribeiro,
Mariana Mazzucato, Saad Al-Din Mosaad Helaly de l’Université d’Al-Azhar,
John N. Nkengasong, Jean Marie Okwo-Bele,  Stephan Werner Sahm; Martha Margarita Luz Tarasco Michel, Sheila Dinotshe Tlou et Krzysztof Wiak.

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Parmi eux se découvrent d’abord un musulman - qui doit certainement bien connaître la théologie catholique – ainsi que Mariana Mazzucato, économiste, qui est l’une des forces motrices des Objectifs de développement durable qui font partie de l’Agenda 2030 et du Nouvel ordre mondial.
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Sur le site de l’ONU, qui patronne ces Objectifs, il est facile de constater qu’ils intègrent les standards de la « santé reproductive », ce qui signifie entres autres la contraception et l’avortement, ce dernier étant promu actuellement par les Nations Unies d’une manière particulière : il faudrait qu’il puisse être réalisé pendant toute la durée de la grossesse.

De plus, en juin de cette année, Mariana Mazzucato a fait l’éloge, sur Twitter, du discours d’une présentatrice de télévision américaine pro-avortement, qui critiquait violemment le rôle du christianisme et des chrétiens dans la vie politique.

Enfin, elle est considérée comme une des têtes pensantes des socialistes démocrates des Etats-Unis. Elle a notamment participé à la campagne de Bernie Sanders.

De grandes manœuvres pour modifier la morale

Avec la publication récente d’un ouvrage qui proposait – certes comme hypothèse de travail – de modifier la doctrine de l’Eglise sur la contraception chimique [...] avec d’autres ouvrages publiés par les membres dans ce sens, avec ces nominations, il semble évident que l’Académie pontificale pour la vie est un fer de lance pour modifier la morale catholique.

Le Synode sur la synodalité va d’ailleurs permettre de mettre le sujet sur le tapis, puisque la question est apparue dans plusieurs synthèses de pays, européens en particulier.
Sans oublier, bien évidemment, le Chemin synodal allemand, qui a depuis longtemps tirés un trait sur Humanae vitae, et demandé la liberté pour la contraception chimique, ou « pilule ».

Si certains milieux conservateurs semblent, pour le moment, fortement opposés, la résistance à ces changements, qui ne représentent rien moins qu’une prévarication de la doctrine de l’Eglise, faiblit malgré tout.

Et il faut donc s’attendre à une attaque sournoise, sous la couverture d’Amoris laetitia, qui ne laissera rien debout de la morale catholique.

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François vient de nommer membre de l’Académie pontificale pour la vie Marianna Mazzucato.

Professeur d’économie, Marianna Mazzucato se dit athée, et elle est une militante de l’avortement. Après l’annulation de l’arrêt Roe contre Wade, elle avait retwitté la réaction vidéo de la chroniqueuse Ana Kasperian en ajoutant seulement : « Très bien. » Ana Kasperian disait :

« Je me fiche que vous soyez chrétien, je me fiche de ce que dit la Bible, j'ai l'impression que c'est un spectacle de clowns assis là à essayer de déchiffrer ce que votre petit livre mythique a à dire sur ces questions politiques très réelles. Je ne crois pas au christianisme, ce qui signifie que vous n'avez pas à dicter la façon dont je vis ma vie en fonction de votre religion, je me fiche de ce que dit la Bible... Je me fiche de votre foutue religion. »

Mais Marianna Mazzucato avait chaleureusement salué le discours écolo-mondialiste de François à l’ONU :

« En tant qu’athée, je n’aurais jamais pensé que j’aimerais autant un pape. »

Alors le pape a pensé à elle pour que l’Académie pontificale pour la vie soit encore un peu plus une académie pour la mort.

Et comme un malheur n’arrive jamais seul, on apprend que Mgr Philippe Bordeyne a été nommé membre du Conseil d’administration de la même Académie pontificale pour la vie. Philippe Bordeyne est ouvertement contre Humanae vitae.
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Dans une interview exclusive, le cardinal Müller raconte à LifeSiteNews comment "l'idéologie LGBT", comme ce qui est présenté lors du soi-disant "Chemin synodal allemand", cherche à mener à bien une "prise de contrôle hostile de l'Église".

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Dans une nouvelle interview avec Jim Hale de LifeSite, le cardinal Gerhard Müller a clairement indiqué qu'au milieu d'une « prise de contrôle hostile » de l'Église catholique par la « folie LGBT », nous, les catholiques, devons « rester fermes dans le vérité », confiant que « Christ finira par gagner ».

Dans l'interview exclusive, le cardinal allemand rejette fermement l'agenda LGBT qui continue de s'infiltrer dans l'Église catholique, qui, rappelle-t-il aux fidèles, va jusqu'à promouvoir «l'idée criminelle» de la «castration des garçons».

Il a qualifié de telles procédures – effectuées au nom de l'agenda « transgenre » – d'« abus sur les jeunes enfants », de « mineurs ».

Müller s'est assis avec Hale pour l'interview lors de sa visite à Philadelphie, en Pennsylvanie, pour le Symposium Cardinal Gerhard Müller qui s'est déroulé du 7 au 9 octobre.

L'interview couvrait les récentes remarques du cardinal à Raymond Arroyo d'EWTN sur la "prise de contrôle hostile de l'Église catholique" par les catholiques pro-LGBT, la récente réunion en août du Collège des cardinaux avec le pape François à Rome, ainsi que les devoirs du pape dans la sauvegarde de la foi catholique.

Hale a souligné que c'est le pape lui-même qui nomme ces prélats à des postes importants, et ce sont ces personnes nommées qui font la promotion de l'agenda LGBT dans l'Église.

Le cardinal a répondu en disant que s'il "apprécie" le travail du pape pour "la justice sociale et pour la paix", "la première tâche du pape est d'être le garant de l'unité et de la foi".

Corrigeant indirectement l'approche du Pape de mettre l'aspect pastoral au-dessus de la défense de la doctrine, Müller a insisté sur le fait que "je ne peux pas séparer le Christ Bon Pasteur du Christ Maître", ajoutant que "la pastorale n'est pas contre la doctrine". Soulignant que nous sommes tous appelés à faire une « confession de la foi révélée ».

François, tout au long de son pontificat, a souligné l'importance de la miséricorde et de l'accueil de ceux qui ne vivent pas selon les commandements de Dieu, tout en faisant des remarques désobligeantes à l'égard des fidèles catholiques qui insistent pour défendre la doctrine de l'Église.

"Nous devons rester forts, fermes dans la vérité", a insisté Müller, ajoutant que ces personnes dans l'Église qui poussent un programme qui va à l'encontre des enseignements de Dieu "se délégitiment".

« La vérité de la foi est du côté de ceux qui sont fidèles à Jésus-Christ », a ajouté le cardinal.
Ici, le cardinal faisait référence à la Réforme protestante en Angleterre au XVIe siècle, lorsque deux évêques et un grand laïc – saint Thomas More – étaient « du côté de la vérité ».

La même chose se voit dans l'Église primitive pendant la crise arienne, a-t-il poursuivi, où "à la fin, nous avons eu la victoire de la vérité".
Müller a également fait référence aux récentes directives des évêques belges, qui ont publié en septembre un document en faveur de la "bénédiction" des couples homosexuels.

Cette démarche des évêques belges, a-t-il expliqué, n'est "rien de plus qu'une justification du mariage homosexuel", même s'ils cachent ce plan derrière la "propagande".

"Mais si vous enlevez la propagande", a expliqué le cardinal, "ce n'est rien de plus qu'une hérésie contre le mariage chrétien, une hérésie absolue et un schisme".

"Rome doit parler", a-t-il accusé. "Il est maintenant temps de crier la vérité depuis les toits "

"Aucun évêque du pape n'a le pouvoir de bénir des choses ou des comportements contraires à la volonté de notre Créateur et de notre Rédempteur.
Nous devons aider ces personnes en pastorale à trouver leur voie, mais la voie de Jésus-Christ et non selon les idéologies de ce monde.

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Il a mis en garde contre un risque : «un prêtre qui ne prie pas finit à la poubelle», autrement dit, dans «la médiocrité», ce qui est pire qu’un péché mortel
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François a donné aux prêtres des conseils importants pour le sacrement de réconciliation et leur a demandé de ne pas se comporter comme des “criminels”.
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un exemple de dialogue dans lequel le prêtre dit au pénitent : « Je ne peux pas t’absoudre, je ne peux pas parce que tu es en état de péché mortel, je dois demander la permission à l’évêque ».

« Ça arrive, s’il vous plaît ! Notre ville ne peut pas être entre les mains de criminels ! Et un prêtre qui agit ainsi est un délinquant, avec tous les mots
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La polarisation n'est pas catholique.

Un catholique ne peut pas penser «pour ou contre» et tout réduire à la polarisation. Le catholique unit le bon et le moins bon. Le peuple de Dieu est un.

La polarisation vient d’une mentalité de division qui privilégie les uns et laisse de côté les autres.

Le catholique pense toujours à l'harmonie entre les différences.

Si nous regardons comment le Saint-Esprit agit, il crée d'abord du désordre: pensez au matin de la Pentecôte, au désordre qui s'y est créé.

Et puis il crée de l'harmonie. L'Esprit-Saint dans l'Église ne réduit pas tout à une seule valeur, mais crée une harmonie entre les différences des opposés. Et c'est cela l'esprit catholique.

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Les tentations dans l'Église ont toujours été de suivre ces quatre voies. Il existe un catholicisme propre aux États-Unis, c’est normal. Mais il existe aussi des groupes catholiques idéologiques.

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Quand je parle de l'Ukraine, je parle d'un peuple martyrisé. Quand il y a un peuple martyr, il y a quelqu'un qui le martyrise. Quand je parle de l'Ukraine, je parle de cruauté, parce que j'ai beaucoup d'informations sur la cruauté des troupes qui arrivent. En général, les plus cruels sont peut-être ceux qui viennent de Russie, mais pas de la tradition russe, comme les Tchétchènes, les Bouriates, etc.

Certes, c'est l'État russe qui envahit.

C'est très clair. Parfois, j'essaie de ne pas préciser pour ne pas offenser et je condamne plutôt en général, même si l'on sait très bien qui je condamne. Mais il n'est pas nécessaire que j'indique un nom et un prénom.

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Cette femme est une mère qui a vu le mystère de l'Église beaucoup plus clairement que nous les hommes. Par conséquent, l'avis d'une femme est très important, et la décision d'une femme est la meilleure

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Buni a écrit:Et là, ne touchons-nous pas le fond ?

https://www.lifesitenews.com/episodes/pope-francis-just-said-he-wont-comment-on-unborn-children-as-persons/?utm_source=digest-video-2022-12-01&utm_medium=email

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Cette Congrégation connaît les discussions actuelles sur le commencement de la vie humaine, sur l'individualité de l'être humain et sur l'identité de la personne humaine. Elle rappelle les enseignements contenus dans sa Déclaration sur l'avortement provoqué: "Dès que l'ovule est fécondé, se trouve inaugurée une vie qui n'est ni celle du père ni celle de la mère, mais d'un nouvel être humain qui se développe par lui-même. Il ne sera jamais rendu humain s'il ne l'est pas dès lors. A cette évidence de toujours [...] La science génétique moderne apporte de précieuses confirmations. Elle a montré que, dès le premier instant se trouve fixé le programme de ce que sera ce vivant: un homme, cet homme individuel avec ses notes caractéristiques déjà bien déterminées. Dès la fécondation, est commencée l'aventure d'une vie humaine dont chacune des grandes capacités demande du temps pour se mettre en place et se trouver prête à agir" (25). Cette doctrine demeure valable, et est du reste confirmée, s'il en était besoin, par les récentes acquisitions de la biologie humaine, qui reconnaît que dans le zygote* dérivant de la fécondation s'est déjà constituée l'identité biologique d'un nouvel individu humain.

(25) Congrégation pour la Doctrine de la Foi, Déclaration sur l'avortement provoqué, 12-13: AAS 66 (1974) 738.

* Le zygote est la cellule dérivant de la fusion des noyaux de deux gamètes.


Certes, aucune donnée expérimentale ne peut être de soi suffisante pour faire reconnaître une âme spirituelle; toutefois, les conclusions scientifiques sur l'embryon humain fournissent une indication précieuse pour discerner rationnellement une présence personnelle dès cette première apparition d'une vie humaine: comment un individu humain ne serait-il pas une personne humaine ? Le Magistère ne s'est pas expressément engagé sur une affirmation de nature philosophique, mais il réaffirme d'une manière constante la condamnation morale de tout avortement provoqué. Cet enseignement n'est pas changé, et il demeure inchangeable (26).

(26) Cf PAUL Vl, Discours aux participants au XXIIIe Congrès national des Juristes Catholiques Italiens, 9 décembre 1972: AAS 64 (1972) 777.


C'est pourquoi le fruit de la génération humaine dès le premier instant de son existence, c'est-à-dire à partir de la constitution du zygote, exige le respect inconditionnel moralement dû à l'être humain dans sa totalité corporelle et spirituelle.

L'être humain doit être respecté et traité comme une personne dès sa conception, et donc dès ce moment on doit lui reconnaître les droits de la personne, parmi lesquels en premier lieu le droit inviolable de tout être humain innocent à la vie.

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Un ministère fructueux et une vie de fermes convictions qui remontent à son enfance. Manuel et Amparo, ses parents, lui ont transmis la foi au pied du monastère de la Virgen del Milagro, à Cocentaina (Alicante), sa ville.

Sa voix a été prophétique. Il a alerté avant tout le monde sur l'idéologie du genre, la question queer ou le transhumanisme, courants qui circulent désormais librement dans la société et parfois même au sein de l'Église.

Et bien qu'il ait subi de multiples plaintes, campagnes de diffamation et harcèlement médiatique pour avoir défendu le Magistère sur des questions telles que la vie, la sexualité et l'amour humain, Reig Pla ne cesse d'encourager les chrétiens à ne pas avoir peur et à faire confiance au Christ.

Seules les familles unies dans la communauté chrétienne – explique-t-il à Mission – résisteront aux attaques des idéologies. 
 
Lorsque les attaques ont commencé, Reig Pla avait un point d'ancrage. Il a grandi dans une famille modeste – ses parents étaient ouvriers d'usine – mais très religieux.

« Pour moi, la foi était comme respirer. Mes parents savaient que le plus important pour un enfant était de l'initier à la vie chrétienne. Ils m'ont toujours dit que je devais être du côté du Christ et aimer la Bienheureuse Vierge Marie.

C'est pourquoi, durant ses 26 années d'évêque et plus de 50 de prêtre, il n'a jamais manqué une occasion de les mentionner et de les rappeler, et en observant sa propre carrière, il est vite arrivé à la conviction que la promotion de la famille était une question de vie et mort. Sans elle, il n'y aurait pas de chrétiens. 


Commençons par le début : comment avez-vous découvert votre vocation ? 
 
C'est arrivé spontanément. Un été, lors d'un jeu entre adolescents, nous faisions des paris entre nous et ils m'ont demandé : "Qu'est-ce que tu vas faire ?" "Je vais être prêtre," répondis-je.
Je parie dessus.
De là, je suis allé directement chez moi et je l'ai dit. Puis j'ai parlé au prêtre. Entre aller à l'Université du travail ou au séminaire, il a gagné le séminaire. Tout était improvisé et rapide, le fruit d'un jeu, mais ma réponse était enracinée dans une vie vraiment chrétienne.

Quand mai 1968 est arrivé, j'avais 20 ans. L'environnement vous a-t-il influencé ? 
 
A peine terminée mes études de Philosophie, j'ai obtenu une bourse pour étudier le français à Paris à l'Institut Catholique. Avec un autre collègue, je suis allé de Valence à Paris en auto-stop. Là, nous avons obtenu un travail de nettoyage des bureaux. C'était l'été 1967, à la veille de l'épidémie de 1968.

L'atmosphère que j'ai vue m'a choqué et a renforcé ma vocation. Tout cela a frappé mon cœur, je l'ai vécu avec un vrai désir de revenir à mes racines chrétiennes et d'évangéliser.

Et dès le premier instant, l'intérêt de promouvoir tout ce qui soutenait la famille est né en moi, car ce qui est venu plus tard, c'est cet individualisme qui conduit à la solitude où, déracinée de la famille, la personne succombe à ce processus d'ingénierie sociale de l'oubli de Dieu.


Les catholiques savent-ils ce que dit l'Église sur ces questions ?
 
Elle ne les a pas atteints, pas plus que la voix de Jean-Paul II ou de Benoît XVI et ce que les différents papes nous ont enrichi. J'ai entendu une homélie à Jérusalem qui disait : « L'Église n'a pas voulu écouter la voix des prophètes. Il faisait référence à ce que les papes ont dit.

Sur ces questions, l'Église a été le rempart : elle a annoncé la vérité de l'homme, de l'amour humain et le sens du mariage entre un homme et une femme ouverts à la vie.
Mais cette voix n'a pas été entendue en Europe, même dans l'Église elle-même dans toute son essence.
Ils n'ont pas voulu écouter Humanae Vitae, Familiaris Consortio et pourtant la Théologie du corps de Jean-Paul II est un trésor à découvrir. 


Il s'est démarqué pour être un pasteur de fermes convictions. Avez-vous payé le prix fort pour aller à contre-courant ?
 
C'était annoncé dans l'Evangile : s'ils ont persécuté le Maître, ils vous persécuteront.

Aller à contre-courant vous fait payer le prix fort.

D'abord ils te discréditent, déforment tes propos, montent des campagnes pour te faire abandonner... De tout ce qu'ils disent sur moi, je n'ai presque rien trouvé de vrai.
Soutenue par la foi que mes parents m'ont donnée, j'ai tenu bon.

Je l'ai toujours vécu comme un chemin vers ce qui m'intéresse le plus : l'humilité. Les humiliations sont une bénédiction de Dieu pour apprendre à lui faire pleinement confiance.
Il est difficile de toujours aller de l'avant avec la vérité...
 
Mais la rémunération est belle.

Si vous êtes avec la vérité, vous avez tout. Le reste passe, c'est éphémère, c'est de la fumée.

Ce qui n'est pas de la fumée est la vérité qui vous enracine et qui saute à la vie éternelle.

Vous êtes-vous senti seul au milieu de tant d'attaques ?
 
Médiatiquement, on peut se sentir seul face à un déluge de nouvelles fausses et déformées. Mais je ressens la compagnie de Dieu et de l'Église. Et puis tout le monde dans ce monde choisit.

Premièrement, si vous voulez passer inaperçu, passez inaperçu. Si vous voulez vous cacher, cachez-vous. Et si vous voulez faire face à la vérité, vous devez en payer le prix.

Mais le gain est énorme. Et puis les compensations viennent à vous.

Après que le pape ait accepté ma démission, j'ai reçu des milliers de messages. Cela remplit votre cœur de paix et de joie. Si vous êtes avec Dieu et avec l'Église, vous n'êtes jamais seul.

Quel moment gardez-vous le plus de souvenirs en tant qu'évêque ?
 
La première surprise fut lorsqu'il m'informa que Jean-Paul II m'avait élu évêque de Segorbe-Castellón. C'était inattendu. 


Et le plus souffrant ?
 
Quand je vois que la vérité ne triomphe pas.

Bien que vous sachiez que l'issue ultime est assurée, voir les ténèbres entrer dans le monde génère beaucoup de souffrance, et encore plus lorsque vous ne voyez pas la vérité briller au sein de l'Église elle-même.
Elle se vit quand on est prêtre et surtout quand on est évêque.


Avez-vous beaucoup souffert en tant qu'évêque ?
 
La souffrance est naturelle à la personne. Cette société de thérapie sentimentale que nous avons créée et qui n'annonce pas la vérité met des pansements sur la réalité, mais elle ne guérit pas.

Il n'y a rien de grand dans ce monde qui ne passe par l'école de la souffrance. Le Seigneur m'a béni avec beaucoup de souffrance. Cela a été la meilleure école pour apprendre à ressembler à Jésus-Christ.

Alors que personne ne le faisait encore, vous parliez déjà de termes comme queer , cyborg , transhumanisme... Comment avez-vous su que tout allait arriver ?
 
Même mes frères évêques ne l'ont pas vu. J'en ai eu l'intuition quand, en tant que prêtre, j'ai étudié la théologie morale, puis j'ai été impliqué dans les questions de mariage et de sexualité. Ça se passait déjà en Amérique, en France… La révolution sexuelle n'a pas commencé en 1968.

Elle s'est préparée à partir du libéralisme-marxisme-freudisme, de l'école de Francfort… Tout était annoncé et écrit, et ça sautait directement dans les universités.
Lorsque je suis arrivé à Segorbe-Castellón en tant qu'évêque en 1996, l'Université de Castellón avait déjà une chaire sur le genre.

Aujourd'hui le panorama est en phase finale. La rédemption et la création de Dieu ont été oubliées. Tout était écrit.

Comment la famille chrétienne peut-elle interpréter les temps actuels ?
 
Aujourd'hui ils veulent réduire la personne à un simple individu.

Une personne n'est jamais un simple individu.

Ce qui est recherché, c'est une société détachée à tous points de vue.

C'est le signe le plus évident des temps. L'ennemi à battre est la famille.

C'est dans le marxisme, dans le libéralisme extrême et dans le cocktail de ces idéologies.
On assiste à la dissociation de la personne de son propre corps.

C'est une gouvernance mondiale qui veut réduire la population et qui cherche des gens incapables d'affronter la réalité avec leur propre pensée.


Que pouvons nous faire?
 
Ne nous faites pas peur Il y a quatre réponses nécessaires. Premièrement, la personne doit être régénérée dans son unité corps-esprit et dans sa diversité sexuelle homme-femme.

Ensuite, établissez bien ce qu'est le mariage entre un homme et une femme ouvert à la vie. Nous devons aussi renforcer les familles au sein de la communauté chrétienne et, à partir de là, favoriser leur présence dans la vie publique.

Enfin, un catholicisme qui prend ses quartiers d'hiver ne répond pas à la réalité. La présence publique des chrétiens est nécessaire dans les domaines social, syndical, médiatique et politique.
 
Mais la tentation de nombreux catholiques lorsqu'ils sont attaqués est de se retirer...

C'est pourquoi vous ne pouvez pas aller dans le monde sans avoir le renfort de la communauté chrétienne.
Ce n'est qu'alors que vous pouvez sortir et revenir, sortir et revenir.
Mais laisser l'individu seul dans l'arène sociale ou politique, c'est le laisser face à l'ennemi et il tombera vite. Il n'y a pas trop d'espaces où l'on est en sécurité, en plus on en a besoin, et justement c'est la communauté chrétienne. À partir de là, les familles doivent se renforcer et s'associer pour générer la culture et la pensée chrétienne. Mais cela ne s'arrête pas à eux, ils doivent revitaliser les relations sociales, jusqu'à atteindre la politique.


Pendant la pandémie, vous avez décidé que la vie sacramentelle ne pouvait pas s'arrêter et vous avez maintenu les églises ouvertes. Pourquoi as-tu fait ça?


L'Église ne peut jamais fermer.
Qu'est-ce que c'est, sommes-nous devenus fous?
Est-ce qu'une peste vient et nous nous cachons et laissons les gens sans l'aide des sacrements ?

J'aurais extrêmement honte d'être enfermée chez moi et de voir des gens mourir. C'est une barbarie totale. Nous sommes venus pour servir. Aucune église ne pouvait être fermée ici, et regarde, j'ai eu des difficultés !
La cathédrale était toujours pleine. J'ai fêté chaque jour. Cela nous profite maintenant parce que dans d'autres endroits, ils se plaignent qu'il leur est difficile de retrouver la normalité. L'Église doit toujours être là où les gens souffrent pour leur apporter le soulagement de Dieu et l'aide divine. 

Comment voyez-vous la santé de l'Église? Eh bien, on dirait que c'est un bateau au milieu d'une grosse tempête...

Aujourd'hui, l'Église vit une très grave crise interne. Elle est malade, et donc nous devons régénérer le cœur de l'Église et battre avec Jésus-Christ pour pouvoir faire face à ces conséquences de ce que j'annonce depuis tant d'années.

Mais je ne me réfère pas seulement à l'Allemagne, une situation qui peut sembler extrême, ou aux réalités qui peuvent survenir en Europe centrale. Bien que la tentation soit d'accommoder le monde, nous ne pouvons pas le faire.

Cette maladie dont souffre l'Église aujourd'hui, cette crise de civilisation, a besoin de saints.

Et quand je dis saints, je veux dire martyrs. Des martyrs prêts à donner leur vie pour Jésus-Christ. Une Église martyre n'est pas transformée en une Église mondaine, réduite à une ONG. Ce n'est pas l'Église.
 
L'Église deviendra-t-elle une petite redoute ?


Benoît XVI disait déjà dans les années 1960 qu'elle allait être une véritable minorité, surtout en Europe. Même en Espagne et en Europe beaucoup de choses tomberont. Nous devrons être une Église martyre, une minorité créatrice, c'est-à-dire un levain. Ce sera un nouveau départ, comme les premiers chrétiens.


Elle a toujours accueilli de nombreux mouvements, initiatives d'évangélisation et communautés religieuses. D'où vient cette idée?


L'une des premières idées que j'ai eues lorsque j'ai été nommé évêque, c'est que je devais vivre avec des gens qui m'aideraient à rester dans le domaine de la réalité. Je vis donc avec un mariage auquel le Seigneur n'a pas accordé d'enfants. Vivre comme ça, et ça fait de nombreuses années maintenant, je ne suis pas dans une bulle. Et une fois ma démission acceptée, je suis allé aider en tant que détaché dans le quartier le plus humble d'Alcalá, où il y a beaucoup d'immigrés et de personnes très humbles et pauvres.

Vous ne savez pas à quel point l'évêque est heureux de pouvoir se consacrer à ce qu'il a toujours voulu, être avec le peuple. Quand on connaît la réalité de près et qu'on ne la regarde pas de loin, l'Evangile régénère et guérit.


Avez-vous peur de la mort ?
 
Je n'ai pas peur de la mort et je ne sais pas non plus ce qui arrivera quand elle arrivera.7

Ce que l'on cherche toute sa vie, c'est pouvoir retrouver le visage de Dieu et la mort est ce qui vous y donne accès.

J'espère que le Seigneur me fera le don de la persévérance finale pour y faire face avec sérénité.


Comment imaginez-vous le paradis ?
 
J'ai toujours pensé depuis la « Communion des Saints » du Credo : Dieu sera tout pour tous. Comme une communion avec Dieu et avec tous, où nous vivons ce que nous avons toujours recherché et auquel nous aspirons et qui semble inaccessible ici. 

Avez-vous réussi à aimer vos ennemis ?
 
Évidemment, avec la grâce de Dieu. Chaque jour, je prie plusieurs chapelets et j'intercède pour tous ceux qui nous persécutent et nous haïssent. Savez-vous pourquoi ils sont ennemis ? Parce qu'ils ne me connaissent pas.
Ils ont créé leur propre réalité et ils doivent donc se créer un ennemi. S'ils me connaissaient, ils changeraient d'avis. Et à la fin, il se peut que tu veuilles être mon ennemi, mais je n'accepterai jamais que tu sois mon ennemi. Je vais te regarder comme le Christ te regarderait : sachant qu'Il est en toi. 
 

Reig Pla en 10 mots

Une phrase . « La prière de Foucauld : « Mon Père, je m'abandonne à Toi. Faites de moi ce que vous voulez. Quoi que vous fassiez de moi, je vous remercie, je suis prêt à tout, j'accepte tout. Tant que ta volonté est faite en moi et dans toutes tes créatures, je ne veux rien d'autre, mon Dieu. Je mets ma vie entre Tes mains…'”.
Une sainte . "Saint Jean-Baptiste, mon saint."
Une citation de l'Ecriture . « Jean 14, 12 : 'Celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais, et en fera de plus grandes encore' ».
un endroit . « Mon peuple, Cocentaina. Et un petit coin : le sanctuaire de la Vierge du Miracle ».
Un personnage . "Jean-Paul II".
un moment de sa vie. "La décision dans laquelle, pleurant au séminaire de Moncada, après mon retour de Paris, j'ai décidé d'être prêtre."
Un événement . "La Journée Mondiale de la Jeunesse que j'ai pu vivre avec un Pape blessé à Paris (1997) le voyant déjà souffrir, et comment il nous a encouragés jusqu'au dernier moment."
Un film . "Candilejas, le film qui m'a conduit à devenir prêtre".
Un livre . "C'est long, c'est tout ce qu'on appelle la Théologie du Corps, la catéchèse de Jean-Paul II sur l'amour humain."
Un repas . "Une bonne paëlla".
 

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L'affaire Rupnik prend, jour après jour, une connotation de plus en plus grave et inquiétante. Il ne s’est pas agi d’un moment de faiblesse, mais d’une série d’abus prémédités, menés avec des justifications « théologiques », une manipulation psychologique perfide et une intimidation des victimes pour qu’elles ne révèlent rien, avec la certitude rassurante d’être couvertes.

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Lundi, Mgr. Daniele Libanori, lui aussi jésuite, vicaire épiscopal du diocèse de Rome et chargé d’enquêter sur les scandales de la communauté de Loyola, a confirmé les informations qui ont filtré ces dernières semaines : « Il semble que les nouvelles rapportées par les journaux correspondent à la vérité », a-t-il écrit dans une lettre adressée aux prêtres de sa zone de responsabilité dans le diocèse de Rome, soulignant comment les personnes « blessées et offensées, qui ont vu leur vie ruinée par le mal qu’elles ont subi et par un silence complice », ont le « droit d’être indemnisées, y compris publiquement dans leur dignité, maintenant que tout a été mis en lumière ». Il a ajouté : « Je m’efforce de faire taire les sentiments que j’éprouve face à ces témoignages révoltants, provoqués par des silences arrogants, qui exposent à la face du monde la putridité dont sont imprégnées certaines écoles spirituelles ».

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Un prêtre, un religieux, qui s’est servi de son autorité sacerdotale et de son ascendant spirituel pour exécuter ce qu’il a commis sur des novices et des jeunes religieuses, et qui s’avère avoir de graves troubles liés à la sphère de la sexualité, puisqu’il s’est également révélé être un habitué de la pornographie, s’est vu simplement interdire d’entendre des confessions, de prêcher des exercices spirituels et de pratiquer la direction spirituelle.

Quant à l’interdiction de se livrer à des activités publiques sans l’autorisation du Supérieur local, elle est plutôt ridicule, tant en raison du fait que les religieux sont déjà liés par le vœu d’obéissance qu’en raison de la manière dont cette restriction est exercée.

Car, en attendant, le Père Rupnik continue d’exercer publiquement son ministère.

Le 8 décembre, on l’a en effet vu prêcher dans une église de Rome, près de Santa Maria Maggiore, « avec la permission des supérieurs », selon l’intéressé.
Et il y a à peine un mois, le 30 novembre, il était au Brésil pour recevoir un diplôme honorifique.
Si l’on avait le moindre sens de la justice envers ces femmes, dont les vies ont été lacérées et piétinées non seulement par les prestations du jésuite, son intimidation, mais aussi par la bravade avec laquelle il a prêché à droite et à gauche sur la vie religieuse et spirituelle pendant trente ans, tout en promenant ses réalisations artistiques dans le monde entier, on devrait au moins convenir que ces « mesures de précaution » sont une mascarade.

La tentative de rejeter les abus commis au début des années 1990 comme étant prescrits est encore moins respectueuse de la dignité des personnes concernées. Comment est-il possible que de tels actes infâmes, des abus en série commis avec l’aide du ministère sacerdotal, puissent être prescrits ?

Mais il n’y a pas seulement un problème avec les Jésuites ad intra, mais aussi avec ceux ad extra. La première enquête, en effet, concernait l’absolution du complice contre le sixième commandement, une absolution – invalide, selon le can. 977 du Code de droit canonique – que le père Rupnik avait donnée en 2015 à une novice italienne, avec laquelle il avait péché de sexto.

En janvier 2020, le procès s’était terminé par une condamnation unanime, qui reconnaissait la crédibilité de l’accusation. Le jésuite s’est donc vu notifier, par la Congrégation pour la doctrine de la foi, son excommunication en mai de la même année, excommunication qui a ensuite été levée à la fin du mois.

...

Il y a deux cas de figure : soit il s’agit d’une initiative illégitime du cardinal jésuite Ladaria, soit la demande émane du pontife jésuite lui-même et a ensuite été notifiée par la Congrégation

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Mais ce qui est encore plus irritant, c’est l’attitude de ceux qui, bien qu’informés, ont essayé d’étouffer l’affaire, laissant les cris de ceux qui ont dû subir le traitement du Père Rupnik tomber dans l’oreille d’un sourd, puis le retrouvant pontifiant partout. Il est tout aussi incroyable que l’excommunication soit révoquée de façon fulgurante, ce qui montre de façon inquiétante qu’il est possible, dans l’Église, de s’en tirer à bon compte tout en commettant tous les crimes. Évidemment, si on a les bonnes amitiés.

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territoire en héritage a écrit:.

Sur la rencontre avec les formateurs de séminaires d'Amérique centrale le 10 novembre 2022 :

https://www.vatican.va/content/francesco/it/speeches/2022/november/documents/20221110-corso-seminari-americalatina.html

traduction automatique

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Il a mis en garde contre un risque : «un prêtre qui ne prie pas finit à la poubelle», autrement dit, dans «la médiocrité», ce qui est pire qu’un péché mortel
...

...
François a donné aux prêtres des conseils importants pour le sacrement de réconciliation et leur a demandé de ne pas se comporter comme des “criminels”.
...
un exemple de dialogue dans lequel le prêtre dit au pénitent : « Je ne peux pas t’absoudre, je ne peux pas parce que tu es en état de péché mortel, je dois demander la permission à l’évêque ».

« Ça arrive, s’il vous plaît ! Notre ville ne peut pas être entre les mains de criminels ! Et un prêtre qui agit ainsi est un délinquant, avec tous les mots
...

...

.

[...]

François « a particulièrement insisté sur le fait que tout doit être pardonné et que, même si l’on constate qu’il n’y a pas de volonté de s’amender, il faut toujours pardonner et en aucun cas on ne peut refuser l’absolution ».


Or il n’est pas nécessaire de faire appel aux grands traités de théologie. Le catéchisme le plus basique suffit : c’est une condition essentielle pour recevoir le sacrement de pénitence qu’il y ait repentir et contrition.

Si cela fait défaut, l’absolution n’est pas valable.

Et si le prêtre, conscient que le pénitent n’a pas l’intention de s’amender, lui donnait l’absolution, il pourrait commettre – et les canonistes le savent bien – une simulation du sacrement, ce que le Siège apostolique lui-même considère comme l’un des « crimes les plus graves en violation de la sainteté du sacrement de pénitence réservés au jugement de la Congrégation pour la doctrine de la foi ».


Nous sommes donc en présence d’une directive pontificale claire et irréfutable qui va à l’encontre de l’enseignement de l’Église. Et ce n’est pas le seul, bien sûr.
Face à cette situation, la question de la possibilité du « pape hérétique » se pose à nouveau.

(…)

Buni a écrit:
...

Ses faits et gestes tendent à prouver qu'il agit comme un apostat, par exemple il suffit de regarder ses nominations, d'avorteurs à l'académie pontificale pour la vie ou autres, ou ses autres soutiens, ...

...

Journaliste : 

La levée des restrictions pour célébrer la forme extraordinaire du rite romain accordée par le pape Benoît XVI n’a pas duré aussi longtemps qu’il le souhaitait. 

En effet, il a pu voir la publication du motu proprio Traditionis Custodes du Pape François. Cela l’a-t-il déçu ?

Mgr Gänswein : 

C’était très dur. 

Je crois que la lecture du nouveau motu proprio a brisé le cœur du pape Benoît parce que son intention avait été d’aider tous ceux dont la maison était la messe traditionnelle à trouver la paix intérieure, la paix liturgique, afin qu’ils abandonnent la position de Mgr Lefebvre.

De plus, si l’on pense à combien de siècles la messe traditionnelle a été source de vie spirituelle et de nourriture pour tant de personnes, y compris de nombreux saints, il est impossible d’imaginer qu’elle ne soit plus accessible à personne. 

Et il ne faut pas oublier que beaucoup de jeunes qui sont nés après Vatican II et qui ne comprennent pas vraiment tout le drame qui a entouré le Concile, même la nouvelle messe, ont aussi trouvé un foyer spirituel, un trésor spirituel dans la messe traditionnelle. 

Arracher ce trésor aux fidèles… Je dois dire que c’est quelque chose qui ne me plaît pas.  

...

L'Église catholique doit se libérer de ce "cauchemar toxique".

11 janvier 2023

Peu avant sa mort mardi, le cardinal George Pell a écrit l'article suivant pour The Spectator, dans lequel il dénonce les plans du Vatican pour son prochain " Synode sur la synodalité " comme un " cauchemar toxique ".

La brochure produite par le synode, qui se tiendra en deux sessions cette année et l'année prochaine, est "l'un des documents les plus incohérents jamais envoyés par Rome", déclare Pell. Non seulement il est "couché dans un jargon néo-marxiste", mais il est "hostile à la tradition apostolique" et ignore des principes chrétiens fondamentaux tels que la croyance dans le jugement divin, le paradis et l'enfer.

Le cardinal d'origine australienne, qui a enduré la terrible épreuve de l'emprisonnement dans son pays d'origine sur la base de fausses accusations d'abus sexuels avant d'être acquitté, n'a pas manqué de courage.

Il ne savait pas qu'il était sur le point de mourir lorsqu'il a écrit cet article ; il était prêt à affronter la fureur du pape François et des organisateurs lors de sa publication. En l'état actuel des choses, sa mort soudaine pourrait donner une force supplémentaire à ses propos lorsque le synode se réunira en octobre prochain.

Damian Thompson

Le Synode catholique des évêques est actuellement occupé à construire ce qu'il considère comme le "rêve de Dieu" de la synodalité. Malheureusement, ce rêve divin s'est transformé en un cauchemar toxique malgré les bonnes intentions professées par les évêques.

Ils ont produit une brochure de 45 pages qui présente leur compte-rendu des discussions de la première étape "d'écoute et de discernement", tenues dans de nombreuses régions du monde, et c'est l'un des documents les plus incohérents jamais envoyés par Rome.

Alors que nous rendons grâce à Dieu pour l'augmentation du nombre de catholiques dans le monde, notamment en Afrique et en Asie, le tableau est radicalement différent en Amérique latine, avec des pertes pour les protestants et les laïcs.

Sans aucun sens de l'ironie, le document s'intitule "Elargissez l'espace de votre tente", et son but est d'accueillir, non pas les nouveaux baptisés - ceux qui ont répondu à l'appel à se repentir et à croire - mais toute personne suffisamment intéressée pour écouter. Les participants sont invités à être accueillants et radicalement inclusifs : "Personne n'est exclu".

Que faut-il penser de ce pot-pourri, de ce déferlement de bonne volonté du Nouvel Âge ?

Le document n'exhorte même pas les participants catholiques à faire de toutes les nations des disciples (Matthieu 28:16-20), et encore moins à prêcher le Sauveur à temps et à contretemps (2 Timothée 4:2).

La première tâche de chacun, et en particulier des enseignants, est d'écouter dans l'Esprit. Selon cette récente mise à jour de la bonne nouvelle, la "synodalité" en tant que manière d'être de l'Église ne doit pas être définie, mais simplement vécue.

Elle s'articule autour de cinq tensions créatives, partant de l'inclusion radicale pour aller vers la mission dans un style participatif, en pratiquant la "coresponsabilité avec les autres croyants et les personnes de bonne volonté". Les difficultés sont reconnues, comme la guerre, le génocide et le fossé entre le clergé et les laïcs, mais toutes peuvent être soutenues, disent les évêques, par une spiritualité vivante.

L'image de l'Église comme une tente en expansion avec le Seigneur en son centre vient d'Isaïe, et son but est de souligner que cette tente en expansion est un lieu où les gens sont entendus et non jugés, non exclus.

Nous lisons donc que le peuple de Dieu a besoin de nouvelles stratégies ; non pas de querelles et d'affrontements mais de dialogue, où la distinction entre croyants et incroyants est rejetée. Le peuple de Dieu doit réellement écouter, insiste-t-il, le cri des pauvres et de la terre.

En raison des divergences d'opinion sur l'avortement, la contraception, l'ordination des femmes au sacerdoce et l'activité homosexuelle, certains estiment qu'aucune position définitive ne peut être établie ou proposée sur ces questions. Il en va de même pour la polygamie, le divorce et le remariage.

Cependant, le document est clair sur le problème particulier de la position inférieure des femmes et sur les dangers du cléricalisme, bien que la contribution positive de nombreux prêtres soit reconnue.

Que faut-il penser de ce pot-pourri, de ce déversement de bonne volonté du Nouvel Âge ?


Ce n'est pas un résumé de la foi catholique ou de l'enseignement du Nouveau Testament. Il est incomplet, hostile de manière significative à la tradition apostolique et ne reconnaît nulle part le Nouveau Testament comme la Parole de Dieu, normative pour tout enseignement sur la foi et la morale.
L'Ancien Testament est ignoré, le patriarcat rejeté et la loi mosaïque, y compris les dix commandements, n'est pas reconnue.

Deux remarques peuvent être faites en premier lieu.
Les deux synodes finaux qui se tiendront à Rome en 2023 et 24 devront clarifier leur enseignement sur les questions morales, étant donné que le relateur (rédacteur en chef et directeur), le cardinal Jean-Claude Hollerich, a publiquement rejeté les enseignements fondamentaux de l'Église sur la sexualité, au motif qu'ils contredisent la science moderne.

En temps normal, cela aurait signifié que son maintien en tant que Relateur était inapproprié, voire impossible.

Les synodes doivent choisir s'ils sont les serviteurs et les défenseurs de la tradition apostolique sur la foi et la morale, ou si leur discernement les oblige à affirmer leur souveraineté sur l'enseignement catholique.

Ils doivent décider si les enseignements fondamentaux sur des choses comme le sacerdoce et la moralité peuvent être parqués dans des limbes pluralistes où certains choisissent de redéfinir les péchés à la baisse et où la plupart acceptent de différer respectueusement. 

"Elargir la tente" est conscient des manquements des évêques.

En dehors du synode, la discipline se relâche - surtout en Europe du Nord, où quelques évêques n'ont pas été réprimandés, même après avoir affirmé le droit d'un évêque à la dissidence ; un pluralisme de fait existe déjà plus largement dans certaines paroisses et ordres religieux sur des choses comme la bénédiction de l'activité homosexuelle.

Les évêques diocésains sont les successeurs des apôtres, le principal enseignant dans chaque diocèse et le centre de l'unité locale pour leur peuple et de l'unité universelle autour du Pape, le successeur de Pierre.
Depuis l'époque de saint Irénée de Lyon, l'évêque est aussi le garant de la fidélité continue à l'enseignement du Christ, la tradition apostolique. Ils sont des gouverneurs et parfois des juges, ainsi que des enseignants et des célébrants de sacrements, et ne sont pas seulement des fleurs grimpantes ou des tampons de caoutchouc.

"Elargir la tente" est conscient des défauts des évêques, qui parfois n'écoutent pas, ont des tendances autocratiques et peuvent être cléricalistes et individualistes.

Il y a des signes d'espoir, de leadership efficace et de coopération, mais le document estime que les modèles pyramidaux d'autorité doivent être détruits et que la seule autorité véritable vient de l'amour et du service.

La dignité baptismale doit être soulignée, et non l'ordination ministérielle, et les styles de gouvernance doivent être moins hiérarchiques et plus circulaires et participatifs.

Les principaux acteurs de tous les synodes (et conseils) catholiques et de tous les synodes orthodoxes ont été les évêques. D'une manière douce et coopérative, cela devrait être affirmé et mis en pratique lors des synodes continentaux afin que les initiatives pastorales restent dans les limites de la saine doctrine. Les évêques ne sont pas là simplement pour valider la procédure régulière et offrir un "nihil obstat" à ce qu'ils ont observé.

Aucun des participants au synode, qu'il s'agisse de laïcs, de religieux, de prêtres ou d'évêques, n'est bien servi par le fait que le synode décide que le vote n'est pas autorisé et que des propositions ne peuvent être faites.

Transmettre uniquement les opinions du comité d'organisation au Saint-Père pour qu'il fasse ce qu'il décide est un abus de la synodalité, une mise à l'écart des évêques, qui n'est pas justifiée par les Écritures ou la tradition. Il ne s'agit pas d'une procédure régulière et elle est susceptible d'être manipulée.

Les catholiques pratiquant régulièrement le culte, partout dans le monde, n'approuvent pas les conclusions du synode actuel. Il n'y a pas non plus beaucoup d'enthousiasme aux niveaux supérieurs de l'Eglise.

Des réunions continues de ce genre approfondissent les divisions et quelques personnes bien informées peuvent exploiter la confusion et la bonne volonté.

Les anciens anglicans parmi nous ont raison d'identifier la confusion croissante, l'attaque contre la morale traditionnelle et l'insertion dans le dialogue d'un jargon néo-marxiste sur l'exclusion, l'aliénation, l'identité, la marginalisation, les sans-voix, les LGBTQ ainsi que le déplacement des notions chrétiennes de pardon, de péché, de sacrifice, de guérison, de rédemption. Pourquoi le silence sur la vie après la mort, la récompense ou le châtiment, sur les quatre dernières choses, la mort et le jugement, le paradis et l'enfer ?

Jusqu'à présent, la voie synodale a négligé, voire dévalorisé le Transcendant, dissimulé la centralité du Christ par des appels à l'Esprit Saint et encouragé le ressentiment, en particulier parmi les participants.

Les documents de travail ne font pas partie du magistère. Ils sont une base de discussion ; ils doivent être jugés par l'ensemble du peuple de Dieu et en particulier par les évêques avec et sous le Pape. Ce document de travail a besoin de changements radicaux.  Les évêques doivent se rendre compte qu'il y a du travail à faire, au nom de Dieu, le plus tôt possible.

Le processus synodal comme instrument de changement de l’Église ? Dieu n’est pas présent dans ce processus synodal accablant

Les contours du processus synodal sont de plus en plus clairs. Il fournit un mégaphone pour les opinions non religieuses. Le document indique où le chemin synodal devrait finalement mener :


Qui sont ceux qui se sentent exclus [...] En bref, ceux qui ne sont pas d’accord avec les enseignements de l’Église catholique.



Ce que le document de travail semble suggérer, c’est que nous établissions une liste de plaintes et que nous en débattions ensuite. La mission de l’Église est différente. Ce qui n’est pas : examiner toutes les opinions et ensuite arriver à un accord. Jésus nous a commandé autre chose : annoncer la vérité ; c’est la vérité qui vous rendra libres.


https://www.riposte-catholique.fr/archives/172311

Jusqu’à présent, le processus synodal ressemble davantage à une expérience sociologique et n’a pas grand-chose à voir avec l’Esprit Saint censé résonner à travers tous les bruits. On peut presque dire que c’est un blasphème. Ce qui apparaît de plus en plus clairement, c’est que le processus synodal va être utilisé pour modifier un certain nombre de positions de l’Église, le Saint-Esprit étant alors également jeté dans la mêlée en tant que défenseur, même si le Saint-Esprit a réellement insufflé quelque chose de contre-intuitif au cours des siècles. Ce que l’on peut surtout retenir des séances d’écoute, c’est une foi évaporée, qui n’est plus pratiquée et qui n’accepte pas les positions de l’Eglise. Les gens se plaignent que l’Église n’accepte pas leurs points de vue. D’ailleurs, ce n’est pas tout à fait vrai. Les évêques flamands et allemands vont loin avec eux, ce qui est en fait beaucoup plus tragique. Ils ne veulent plus appeler le péché péché. Ainsi, la conversion et la repentance ne sont plus discutées.

Cinci a écrit:

Le processus synodal comme instrument de changement de l’Église ? Dieu n’est pas présent dans ce processus synodal accablant

Les contours du processus synodal sont de plus en plus clairs. Il fournit un mégaphone pour les opinions non religieuses. Le document indique où le chemin synodal devrait finalement mener :


Qui sont ceux qui se sentent exclus [...] En bref, ceux qui ne sont pas d’accord avec les enseignements de l’Église catholique.



Ce que le document de travail semble suggérer, c’est que nous établissions une liste de plaintes et que nous en débattions ensuite. La mission de l’Église est différente. Ce qui n’est pas : examiner toutes les opinions et ensuite arriver à un accord. Jésus nous a commandé autre chose : annoncer la vérité ; c’est la vérité qui vous rendra libres.


https://www.riposte-catholique.fr/archives/172311

et

Jusqu’à présent, le processus synodal ressemble davantage à une expérience sociologique et n’a pas grand-chose à voir avec l’Esprit Saint censé résonner à travers tous les bruits. On peut presque dire que c’est un blasphème. Ce qui apparaît de plus en plus clairement, c’est que le processus synodal va être utilisé pour modifier un certain nombre de positions de l’Église, le Saint-Esprit étant alors également jeté dans la mêlée en tant que défenseur, même si le Saint-Esprit a réellement insufflé quelque chose de contre-intuitif au cours des siècles. Ce que l’on peut surtout retenir des séances d’écoute, c’est une foi évaporée, qui n’est plus pratiquée et qui n’accepte pas les positions de l’Eglise. Les gens se plaignent que l’Église n’accepte pas leurs points de vue. D’ailleurs, ce n’est pas tout à fait vrai. Les évêques flamands et allemands vont loin avec eux, ce qui est en fait beaucoup plus tragique. Ils ne veulent plus appeler le péché péché. Ainsi, la conversion et la repentance ne sont plus discutées.

Remarque :

Le fond substantiel de la critique proviendrait d'un évêque-auxiliaire des Pays-Bas, bien que résumé par le commentateur du site Riposte laïque. On va dire que l'on sent quand même un inconfort du côté de certains conservateurs, pour parler pudiquement.

...


Prêtre catholique à Davos : "Les gens attendent des solutions"

Alors que le Forum économique mondial (WEF) se déroule « en personne » pour la première fois en deux ans dans la station de ski suisse de Davos, le curé catholique local, le père Kurt Susak, propose son analyse de l'événement, qui réunit des politiciens , économistes et artistes.
 
Par Mario Galgano
 
Cette année, le Forum économique mondial se déroule à nouveau à Davos, en Suisse, la situation mondiale ayant complètement changé depuis la dernière réunion « en personne » il y a deux ans.
 
« Partout, on entend parler de crises. Le monde est en quelque sorte en mode crise », déclare le père Kurt Susak, le pasteur catholique local, dans une interview avec Vatican News.
 
Face à des défis tels que la crise climatique, diverses crises financières, des crises énergétiques ou des problèmes de changement d'approvisionnement, entre autres, le père Susak dit avoir l'impression que les participants au WEF misent "tout à fait consciemment" sur la conférence de cette année "présentant des solutions". "
 
    "Les gens attendent avec espoir des solutions aux conflits et aux crises mondiales."
 
Il poursuit en disant : "Ce Forum économique mondial perdrait en quelque sorte sa crédibilité et sa légitimité si cette réunion ne présentait pas maintenant également des solutions reconnaissables par le peuple et conduisant à une amélioration des nombreux conflits et défis". Il a noté que pendant la conférence, la communauté catholique locale du village de Davos prie pour cette même intention.


"Travailler ensemble dans un monde fragmenté"
 
La devise du Forum économique mondial pour 2023 est « Travailler ensemble dans un monde fragmenté ». Le père Susak remarque que nous vivons tous cette fragmentation, à la fois « globalement et personnellement », ajoutant : « Nous éprouvons aussi des peurs, des peurs pour l'avenir ».
 
En ce qui concerne la guerre de la Russie contre l'Ukraine, il dit qu'il existe un "danger réel d'une troisième guerre mondiale" et que, de ce point de vue, "l'Église a ici un message très important, central et plein d'espoir".
 
"Nous devons vivre l'unité dans la diversité, mais aussi la diversité dans l'unité", dit-il. "Et cet idéal, cet idéal, nous de l'Église de Davos l'accompagnons également de notre prière, qui est plus urgent que jamais."
 
    "Et cet idéal est ce que nous, dans l'Église de Davos, accompagnons également par notre prière, qui est plus urgente que jamais."
 
Silence et prière
 
Le père Susak se souvient comment, il y a vingt-cinq ans, un assistant pastoral de Davos a créé un «formulaire merveilleux»: le soi-disant «Silence et prière», qui rassemblait les gens pour prier précisément dans l'intention que de bonnes décisions soient prises pour un monde plus juste et pacifique », explique-t-il.
 
Ce format « Silence et prière » est à nouveau adopté, sous l'égide de l'Association des Églises chrétiennes de Davos.
 
"Les catholiques, les chrétiens réformés et les églises évangéliques sont invités à prier ensemble le soir, pour chercher des solutions à partir de l'Évangile." Dans le passé, l'Église, dans sa diversité, dans sa théologie morale et dans son éthique sociale, a trouvé à plusieurs reprises des « réponses merveilleuses » aux défis des différentes époques. "Il suffit de les rappeler encore et encore", dit le P. Sušak.

Dans le passé, le Vatican a envoyé chaque année des représentants de l'Église au Forum économique mondial. Ces dernières années, le cardinal Peter Turkson ou le cardinal Michael Czerny, et même une fois le cardinal secrétaire d'État Pietro Parolin, étaient présents pour le WEF à Davos.
 
Cette année, pour la première fois, le Vatican n'a pas envoyé de représentants officiels ou de cardinaux à l'événement. "Cela, je pense, est en quelque sorte une déclaration que Rome fait au Forum économique mondial", a déclaré le père. dit Susak. Il a émis l'hypothèse que cela pourrait être lié au fait que le pape François, dans l'un de ses messages les plus récents au WEF, a déclaré : « Tout a été dit, maintenant agissez ; Voilà toute l'histoire."
Voix critiques
 
Le père Susak est clair que des voix critiques se sont élevées concernant la réunion de Davos. Il note que tout est trop cher; il y a un trafic énorme avec des embouteillages et de longs temps d'attente ; et dit que le mode de vie habituel dans la région est sérieusement perturbé pendant la durée du WEF.
 
Dans le même temps, « les énormes coûts économiques » liés au Forum économique mondial et les mesures de sécurité nécessaires – qui sont à la charge de la Confédération, du canton et de la commune – sont également remis en question. Pr. Susak explique que les gens se demandent "si cela en vaut la peine, si c'est nécessaire et quel devrait être le résultat final de la réunion".
 
Il note également des plaintes selon lesquelles de nombreuses choses ne sont pas faites de manière transparente, que de nombreuses choses sont discutées et débattues à huis clos et que très peu de choses sont finalement rendues publiques.
 
    "Il y a des thèses, des opinions, des théories qui alimentent la résistance contre l'élite qui se rassemble au WEF."
 
[...]

Livre de Daniel

Chapitre 9

20 Je parlais encore, priant, confessant mon péché et le péché de mon peuple Israël, déposant ma supplication devant le Seigneur mon Dieu, pour la montagne sainte de mon Dieu ;

21 je parlais encore dans ma prière quand Gabriel – l’être que j’avais vu au commencement de la vision – s’approcha de moi d’un vol rapide à l’heure de l’offrande du soir.
22 Il m’instruisit, me parlant en ces termes : « Daniel, je suis sorti maintenant pour ouvrir ton intelligence.
23 Dès le début de ta supplication, une parole a surgi, et je suis venu te l’annoncer, car toi, tu es aimé de Dieu. Comprends la parole et cherche à comprendre l’apparition.

24 Soixante-dix semaines ont été fixées à ton peuple et à ta ville sainte, pour faire cesser la perversité et mettre un terme au péché, pour expier la faute et amener la justice éternelle, pour accomplir vision et prophétie, et consacrer le Saint des saints.
25 Sache et comprends ! Depuis l’instant où fut donné l’ordre de rebâtir Jérusalem jusqu’à l’avènement d’un messie, un chef, il y aura sept semaines. Pendant soixante-deux semaines, on rebâtira les places et les remparts, mais ce sera dans la détresse des temps.
26 Et après les soixante-deux semaines, un messie sera supprimé. Le peuple d’un chef à venir détruira la ville et le Lieu saint. Puis, dans un déferlement, sa fin viendra. Jusqu’à la fin de la guerre, les dévastations décidées auront lieu.

27 Durant une semaine, ce chef renforcera l’alliance avec une multitude ; pendant la moitié de la semaine, il fera cesser le sacrifice et l’offrande, et sur une aile du Temple il y aura l’Abomination de la désolation, jusqu’à ce que l’extermination décidée fonde sur l’auteur de cette désolation. »

https://www.aelf.org/bible/Dn/9

Buni a écrit:Conférence exceptionnelle de sagesse, de clarté et d'amour de l'Eglise de Mgr Schneider : 
https://www.youtube.com/watch?v=NegpsXfPkkY&list=PLrLcwSYsbJ_9TrBMYkLqtgF0CR5Pj5W7S&index=2&t=19s

...

"Être homosexuel n'est pas un crime", a déclaré Francis lors d'une interview exclusive mardi avec l'Associated Press .

François a reconnu que les évêques catholiques de certaines parties du monde soutiennent les lois qui criminalisent l'homosexualité ou discriminent les personnes LGBTQ, et il a lui-même évoqué la question en termes de « péché ».

Mais il a attribué de telles attitudes aux origines culturelles et a déclaré que les évêques en particulier devaient subir un processus de changement pour reconnaître la dignité de chacun.
 
[...]

Les Nations Unies ont appelé à plusieurs reprises à la fin des lois criminalisant purement et simplement l'homosexualité, affirmant qu'elles violent le droit à la vie privée et à la protection contre la discrimination et constituent une violation des obligations des pays en vertu du droit international de protéger les droits humains de tous, quelle que soit leur orientation sexuelle. ou l'identité de genre.

Déclarant de telles lois "injustes", François a déclaré que l'Église catholique peut et doit travailler pour y mettre fin. « Ça doit faire ça. Il doit le faire », a-t-il déclaré.
François a cité le Catéchisme de l'Église catholique en disant que les homosexuels doivent être accueillis et respectés, et ne doivent pas être marginalisés ou discriminés.

"Nous sommes tous des enfants de Dieu, et Dieu nous aime tels que nous sommes et pour la force que chacun de nous combat pour notre dignité", a déclaré François, s'adressant à l'AP dans l'hôtel du Vatican où il vit

[...]

Francis a articulé la position : « Ce n'est pas un crime. Oui, mais c'est un péché. Très bien, mais d'abord faisons la distinction entre un péché et un crime.
"C'est aussi un péché de manquer de charité les uns envers les autres", a-t-il ajouté.

[...]

Buni a écrit:Pour ma part je ne trouve rien à redire de ces propos du Pape François (pour une fois!!!)
Ceci dit, il serait bien qu'il précise ce que signifie pour lui un péché, si il y a des péchés véniels et des péchés mortels, bref qu'il nous enseigne dans la foi plutôt que de faire de la politique ou déployer par étapes un agenda mondialiste...!

Buni a écrit:Donc en fait la déclaration du Pape François est ambigüe et trompeuse, car comme vous le dîtes bien, la pratique de l'homosexualité peut conduire à la mort de l'âme, péché mortel... donc contrairement à ce que dit François, "être homosexuel" peut être un crime contre son âme, on peut se damner en pratiquant l'homosexualité. Par ailleurs, il y a confusion car dire "être homosexuel" est un péché est faux, c'est la pratique de l'homosexualité qui est un péché; une personne qui se découvre homosexuelle mais vit chastement n'est pas en état de péché...
Le diable est bien dans les détails, et il est bien malin aussi pour tout embrouiller afin de mieux réaliser ses plans infâmes et mortels...

Buni a écrit:Pour ma part je ne trouve rien à redire de ces propos du Pape François (pour une fois!!!)

Catéchisme de 1992 


2357 L’homosexualité désigne les relations entre des hommes ou des femmes qui éprouvent une attirance sexuelle, exclusive ou prédominante, envers des personnes du même sexe. Elle revêt des formes très variables à travers les siècles et les cultures. Sa genèse psychique reste largement inexpliquée. S’appuyant sur la Sainte Écriture, qui les présente comme des dépravations graves (cf. Gn 19,1-29 Rm 1,24-27 1Co 6,10 1Tm 1,10), la Tradition a toujours déclaré que " les actes d’homosexualité sont intrinsèquement désordonnés " (CDF, décl. " Persona humana " . Ils sont contraires à la loi naturelle. Ils ferment l’acte sexuel au don de la vie. Ils ne procèdent pas d’une complémentarité affective et sexuelle véritable. Ils ne sauraient recevoir d’approbation en aucun cas.