Éphéméride de l'Eglise
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Re: Éphéméride de l'Eglise
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Un évêque nommé le mois dernier par le pape François à la tête du plus grand diocèse du Chili, Mgr Aós, a refusé la Sainte Communion aux catholiques agenouillés pour recevoir la messe chrismale
https://www.lifesitenews.com/news/chilean-bishop-denies-communion-to-faithful-kneeling-to-receive
Or l'instruction Redemptionis Sacramentum interdit cette pratique :
http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/ccdds/documents/rc_con_ccdds_doc_20040423_redemptionis-sacramentum_fr.html
Un évêque nommé le mois dernier par le pape François à la tête du plus grand diocèse du Chili, Mgr Aós, a refusé la Sainte Communion aux catholiques agenouillés pour recevoir la messe chrismale
https://www.lifesitenews.com/news/chilean-bishop-denies-communion-to-faithful-kneeling-to-receive
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26 avril 2019 (LifeSiteNews) - Un évêque nommé le mois dernier par le pape François à la tête du plus grand diocèse du Chili, a refusé la Sainte Communion aux catholiques agenouillés pour recevoir la messe chrismale.
Une vidéo diffusée par l'archidiocèse de Santiago du Chili, et extraite par Gloria.TV, montre l'évêque Celestino Aós refusant la communion à plusieurs fidèles qui se sont approchés et se sont agenouillés pour recevoir le sacrement lors de la messe chrismale à la cathédrale de Santiago de Compostela, le 18 avril .
Le pape François a nommé Mgr Aós, Ordinaire de Copiapó, administrateur apostolique du diocèse en chef du Chili, après que le cardinal chilien Ricardo Ezzati eut démissionné à la suite d'accusations de dissimulation d'abus. Aós lui-même est accusé d'avoir mal traité les plaintes.
La vidéo montre une femme agenouillée pour recevoir d'Aós alors qu'il étend le Saint Sacrement devant elle tout en refusant d'amener l'hôte à son niveau. Elle répond en se levant et en recevant la communion sur la langue en se tenant debout. Il semble qu'Aós lui parle alors qu'elle écoute.
La vidéo montre ensuite un homme agenouillé pour recevoir la communion d'Aos, qui refuse également de lui donner l'Eucharistie. Il n’est pas clair si Aós parle à l’homme, bien que l’homme parle brièvement à Aós, peut-être comme pour lui répondre. L'homme reste à genoux.
Aós se penche ensuite sur l'homme qui s'agenouille pour donner la communion à quelqu'un d'autre, qui recevra la main. L'homme ne reçoit pas la communion de l'évêque.
Ensuite, une jeune femme s’approche et s’agenouille pour recevoir. Après qu'Aós ne lui ait pas donné la communion, elle se lève et s'en va, et Aós donne immédiatement la Communion à la personne qui se tient derrière la jeune femme en ligne.
La Congrégation pour le Culte divin et la Discipline des Sacrements a déclaré dans son instruction de 2004 "Redemptionis Sacramentum" que les catholiques peuvent recevoir la Sainte Communion à genoux et ne doivent jamais être refusés pour cette raison.
"En distribuant la Sainte Communion, il convient de rappeler que" les ministres sacrés ne peuvent pas refuser les sacrements à ceux qui les recherchent de manière raisonnable, qui sont disposés à juste titre et qui ne sont pas interdits par la loi ". Par conséquent, tout catholique baptisé qui n'est pas empêché par la loi doit être admis à la Sainte Communion, c'est pourquoi il n'est pas licite de refuser la Sainte Communion à l'un des fidèles du Christ uniquement au motif, par exemple, que la personne souhaite recevoir l'Eucharistie à genoux ou permanent."
...
Or l'instruction Redemptionis Sacramentum interdit cette pratique :
http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/ccdds/documents/rc_con_ccdds_doc_20040423_redemptionis-sacramentum_fr.html
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- 91 - Au sujet de la distribution de la sainte Communion, il faut se rappeler que «les ministres sacrés ne peuvent refuser les sacrements aux personnes qui les leur demandent opportunément, sont dûment disposées et ne sont pas empêchées par le droit de les recevoir».[177] Ainsi, tout baptisé catholique, qui n’est pas empêché par le droit, doit être admis à recevoir la sainte Communion. Par conséquent, il n’est pas licite de refuser la sainte Communion à un fidèle, pour la simple raison, par exemple, qu’il désire recevoir l’Eucharistie à genoux ou debout.- 92 - Tout fidèle a toujours le droit de recevoir, selon son choix, la sainte communion dans la bouche.[178] Si un communiant désire recevoir le Sacrement dans la main, dans les régions où la Conférence des Évêques le permet, avec la confirmation du Siège Apostolique, on peut lui donner la sainte hostie. Cependant, il faut veiller attentivement dans ce cas à ce que l’hostie soit consommée aussitôt par le communiant devant le ministre, pour que personne ne s’éloigne avec les espèces eucharistiques dans la main. S’il y a un risque de profanation, la sainte Communion ne doit pas être donnée dans la main des fidèles.[179]- 93 - Il faut maintenir l’usage du plateau pour la Communion des fidèles, afin d’éviter que la sainte hostie, ou quelque fragment, ne tombe à terre.[180]- 94 - Il n’est pas permis aux fidèles de «prendre eux-mêmes la sainte hostie ou le saint calice, encore moins de se les transmettre de main en main».[181] De plus, à ce sujet, il faut faire cesser l’abus suivant : pendant la Messe de leur mariage, il arrive que les époux se donnent réciproquement la sainte Communion.- 95 - Le fidèle laïc «qui a déjà reçu la très sainte Eucharistie, peut la recevoir à nouveau le même jour, mais seulement lors d’une célébration eucharistique à laquelle il participe, restant sauves les dispositions du can. 921 § 2».[182]- 96 - Il arrive que, pendant ou avant la célébration de la sainte Messe, des hosties non consacrées ou d’autres choses comestibles ou non, soient distribués à l’instar de la Communion; il faut réprouver expressément un tel usage, qui est contraire aux prescriptions des livres liturgiques. En effet, il ne s’accorde pas avec la tradition du Rite romain, et il comporte le risque d’introduire la confusion dans l’esprit des fidèles, au sujet de la doctrine eucharistique de l’Église. Si dans certains lieux, du fait d’une concession, il existe la coutume particulière de bénir du pain pour le distribuer après la Messe, il faut donner très soigneusement une catéchèse appropriée sur le sens de ce geste. En revanche, il n’est pas permis d’introduire d’autres usages semblables, et il ne faut jamais utiliser des hosties non consacrées dans un tel but.
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territoire en héritage- Pour la Paix
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Re: Éphéméride de l'Eglise
Benoît XVI et l'actualité de l'Apocalypse
D'Hélène Bodenez [size=13]sur Aleteia.org :[/size]
L’actualité de l’Apocalypse selon Benoît XVI
" La référence à l’Apocalypse faite par le pape émérite dans sa Note sur les abus sexuels dans l’Église est passée inaperçue. Elle éclaire pourtant le mystère de l’Église dans la fin des temps, celui de l’épreuve et de la sainteté, de la pénitence et de l’espérance.
Le pape émérite Benoît XVI, dans l’épreuve de sa retraite, a dû parler. Tout doucement. Un murmure dans une revue bavaroise destinée à un clergé confidentiel. En réalité, un texte voué sans doute à une diffusion restreinte[size=13]1. Et le voilà devenu chorus mondial. Les mêmes ennemis qu’auparavant, sous son pontificat, ont depuis lancé leur fiel, les ennemis d’aujourd’hui immédiatement leur vindicte. Aucun ne peut, semble-t-il, imaginer que le doux Benoît XVI ait écrit, en théologien, sous la mouvance de l’Esprit saint, en « coopérateur de la vérité ». Chaque commentateur2 y va de son analyse plus ou moins autorisée, certains n’ayant même pas lu convenablement le texte.[/size]
[size=13]Dans les luttes de l’Église[/size]
Mais l’heure n’a jamais été aussi grave. En pleine crise de la pédophilie dans l’Église, le pape émérite convoque un livre de la Bible qui est loin d’être anodin, pour comparer ce qu’il s’y passe à « l’actualité de ce qui est dit dans l’[size=13]Apocalypse ». Flagrante, évidente, conclut-il. Dans la dernière partie de « ses quelques notes », Benoît XVI cite ce dernier livre qui clôt la Révélation, le livre écrit par l’aigle de Patmos à propos de la fin des temps, fin des temps dans laquelle nous sommes entrés depuis la mort et la résurrection du Christ.[/size]
Vision d’éternité, béatitude pour ceux qui la lisent, l’[size=13]Apocalypse, donne de la force pour vivre les tribulations et nourrit notre espérance. Et des tribulations, nous en vivons comme jamais ! Certes, le pape émérite cite un passage particulier, le chapitre 12, celui de l’accusation diabolique permanente contre Dieu et contre l’Église « dans le but de nous en éloigner ». Mais cette phrase est plus profonde, plus large, qu’elle n’en a l’air.[/size]
[size=13]Le Diable guerroie plus que jamais[/size]
Dans l’[size=13]Apocalypse, les grandes luttes de l’Église sont comme résumées dans une vision d’éternité. Elles sont vraies pour le temps de saint Jean, le temps de Pascal3 au XVIIe siècle, mais aussi pour nous aujourd’hui, dans le temps présent. Benoît XVI cite le grand livre qui éclaire tout, mettant en scène le Diable, l’énorme dragon écho à l’antique serpent de la Genèse, « le séducteur du monde entier », « celui qui part guerroyer contre ceux qui gardent les commandements de Dieu et possèdent le témoignage de Jésus ». Oui « l’actualité » de l’Apocalypse continue de se dérouler sous nos yeux. L’endurcissement du cœur tente bien entendu de nous rendre aveugles et sourds. Mais dans ce livre, « celui qui a des oreilles, qu’il entende ce que l’Esprit dit aux Églises » ![/size]
S’il y est effectivement question d’actes intrinsèquement mauvais, d’autres très bons sont mentionnés, comme ceux par exemple des martyrs, foule immense devant le trône de l’Agneau vêtue de robes blanches et tenant des palmes à la main, ceux qui sont revenus de « la grande épreuve », ceux qui ont « lavé leur robe dans le sang de l’Agneau ». L’Agneau égorgé. Cette « foule immense », c’est le « tant d’autres » du pape émérite qui rend si grande et si sublime l’Église :
« Le mot “martyr ” est tiré du droit procédural. Dans le procès contre le diable, Jésus est le premier et le véritable témoin pour Dieu, le premier martyr, à qui tant d’autres ont depuis emboîté le pas. L’Église d’aujourd’hui est plus que jamais une Église des martyrs, et ainsi un témoin du Dieu vivant. Si nous regardons et écoutons autour de nous avec un cœur attentif, nous trouverons des témoins partout aujourd’hui, particulièrement parmi les gens ordinaires, mais aussi dans les hauts rangs de l’Église, prêts à prendre position pour Dieu par leur vie et leurs souffrances. C’est une inertie du cœur qui fait qu’on ne les reconnaît pas pour ce qu’ils sont. L’une de nos principales missions, dans notre œuvre d’évangélisation, consiste, dans la mesure du possible, à créer des habitats de la foi. Mais avant tout, il s’agit de trouver ceux qui existent et à les reconnaître comme tels » (trad. Aleteia).
[size=13]L’Église indestructible[/size]
Dans ce livre de [size=13]l’Apocalypse, il est évidemment question de se repentir : d’usurper le titre d’apôtres, de mentir, de perdre son amour d’antan, de renier sa foi, de ne pas tenir ferme au nom de Jésus, de se prostituer, de ne pas écouter la parole, de ne pas veiller, de souiller son vêtement, d’être tiède ; de ne pas se repentir de meurtres, de débauches, de sorcelleries… S’il est beaucoup de griefs avancés en effet, de fautes contre Dieu, contre les autres et contre soi-même, est promise une splendide récompense, une certitude de foi qui fonde l’espérance : la victoire est remportée, d’ores et déjà acquise, l’intimité avec le Seigneur qui entre pour souper, « moi près de lui, lui près de moi ». Intimité dans l’Eucharistie respectée en attendant celle du grand face à face.[/size]
Quand Benoît XVI écrit que la « sainte Église est indestructible », Église donnant la vie même de Dieu aux hommes, le pape émérite s’inscrit dans la grande tradition chrétienne de l’espérance qui redonne force. Au milieu du chemin cahoteux, semé d’embûches, étroit et pentu, cette lumière sûre de l’horizon se déploie généreuse, cette « splendeur de la vérité », [size=13]cette « boussole » qui permet d’avancer sans découragement, sans faillir, dans l’apostasie généralisée.[/size]
[size=13]Le temps de la conversion[/size]
Alors le chrétien fidèle n’entrera dans aucune polémique pendant ce temps pascal, après le dimanche des dimanches. « Tel ton dimanche, tel ton dernier jour »… Qu’il garde dans son cœur ces paroles lumineuses du pape émérite et qu’il les médite pour se convertir. Le pape François l’y enjoint sans cesse, sans attendre, comme [size=13]lors de l’angélus du 24 mars 2019 : « La possibilité de la conversion n’est pas illimitée… nous pouvons vraiment faire confiance à la miséricorde de Dieu, mais sans en abuser ».[/size]
[1] Texte destiné à être distribué aux présidents des conférences épiscopales du monde entier réunis au Vatican du 21 au 24 février 2019, à l’invitation du pape François.
[2] Jean -Marie Guénois dans [size=13]Le Figaro du 15 avril affirme que jamais un tel texte n’aurait été publié sans l’accord du pape François.
[3] « Jésus est sera en agonie jusqu’à la fin du monde. Il ne faut pas dormir pendant ce temps-là. » Pascal, Le Mystère de Jésus."[/size]
[2] Jean -Marie Guénois dans [size=13]Le Figaro du 15 avril affirme que jamais un tel texte n’aurait été publié sans l’accord du pape François.
[3] « Jésus est sera en agonie jusqu’à la fin du monde. Il ne faut pas dormir pendant ce temps-là. » Pascal, Le Mystère de Jésus."[/size]
Zamie- Enfant de Dieu
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Re: Éphéméride de l'Eglise
Merci @Zamie ! les deux papes doivent plus que jamais unir leurs efforts. Le pape Benoît, alors cardinal Ratzinger, fut très proche de Saint Jean-Paul II, de même il est très proche, surtout par la prière et nous pouvons penser qu'il est un soutien indéfectible du Pape actuel. Ainsi il y a une union sacrée des trois en ces temps d'exceptionnelles difficultés que vit notre Église!
Sur Benoît et François Mark Mallet écrit aussi :
"... nous oublions trop vite ce qui s'était passé sous le pontificat du Pape Benoît XVI. Les gens murmurèrent que le « Pasteur allemand », cet inquisiteur du Vatican, avait été élevé au siège de Pierre. Et puis... vint sa première encyclique : Deus Caritas Est: Dieu est amour. Tout à coup, les médias et les catholiques progressistes encensèrent le pontife âgé, postulant qu'il s'agissait d'un signe que l'Église est capable d'adoucir ses positions morales « rigides ». De même, lorsque Benoît XVI s'exprima sur l'utilisation du préservatif dans les cas de prostitutions masculines, expliquant qu'il s'agit « d'un premier pas vers une moralisation », tous les médias se mirent à nous dire que Benoît XVI était en train de changer la position de l'Église en matière de contraception — et les catholiques conservateurs estimèrent hâtivement que c'était effectivement le cas. Bien entendu, une réflexion calme sur ce que disait le Pape à l'époque nous révèle que rien n'avait ou ne devait changer
(voir The Pope, a Condom, and the Purification of the Church)...
François, un autre prophète
Peu de temps avant son élection, le Pape François (cardinal Bergoglio) a prophétiquement déclaré à ses frères cardinaux lors des réunions de la Congrégation générale:
Evangéliser suppose dans l'Eglise un [désir de sortir] d'elle-même. L'Eglise est appelée à sortir d'elle-même et à aller dans les périphéries, les périphéries géographiques mais également existentielles: là où réside le mystère du péché, la douleur, l'injustice, l'ignorance, là où le religieux, la pensée sont méprisés, là où sont toutes les misères. Quand l'Eglise ne sort pas pour évangéliser, elle devient autoréférentielle et tombe malade… L'Eglise autoréférentielle prétend retenir le Christ à l'intérieur d'elle-même et ne le fait pas sortir… Pensant au prochain pape, il faut un homme qui, de la contemplation et de l'adoration de Jésus Christ, aide l'Eglise à sortir d'elle-même vers la périphérie existentielle de l'humanité, pour qu'elle devienne mère féconde de la « douce et réconfortante joie d'évangéliser ».
—Cardinal Jorge Mario Bergoglio, lors de la Congrégation générale des cardinaux avant d'entrer en conclave, 23 mars 2013 ; zenit.org
Et voilà que, le 13 mars 2013, le Conclave a élu un homme qui passe chaque soirée en « contemplation et en adoration » devant le Saint Sacrement ; qui a une forte dévotion pour Marie ; et qui, comme notre Maître lui-même, a le don de toujours surprendre ses auditeurs.
Encore une fois, nous ne devrions pas le moins du monde être surpris quant à l'orientation prise par notre Pape actuel : depuis l'Exhortation apostolique sur l'évangélisation du Pape Paul VI, Evangelii Nuntiandi, les papes successifs ont sans cesse appelé chaque catholique à donner un témoignage radical de sa foi. « L'Église existe pour évangéliser », a-t-il déclaré. Ce qui est aujourd'hui "nouveau", si tant est que ce soit nouveau, c'est que le Pape François déclare avec insistance que nous ne prenons pas notre Mission aussi sérieusement que nous le devrions. Et que le monde ne nous prendra pas au sérieux tant que nous n'aurons pas démontré notre unité, avec la simplicité, l'obéissance et l'esprit de pauvreté du Christ.
Ainsi, plus récemment, François a appelé l'Église à recentrer ses priorités de façon renouvelée. Cela exige de nous de parvenir à voir le désir du Christ dans le coeur de chacun, de reconnaître qu'aujourd'hui « l'humanité [est] plus disposée à recevoir la semence évangélique ».
J'ai une certitude dogmatique : Dieu est dans la vie de chaque personne. Dieu est dans la vie de chacun. Même si la vie d'une personne a été un désastre, détruite par les vices, la drogue ou autre chose, Dieu est dans sa vie. On peut et on doit Le chercher dans toute vie humaine. Même si la vie d'une personne est un terrain plein d'épines et de mauvaises herbes, c'est toujours un espace dans lequel la bonne graine peut pousser. Il faut se fier à Dieu.
—PAPE FRANCOIS, cairn.info , août 2013
Certains catholiques conservateurs sont pris de panique parce que tout à coup les "progressistes", les "homosexuels" et les personnes ayant des comportements "déviants" louent le Saint Père. D'autres voient dans les remarques du Pape tirées hors de leur contexte comme le signe que l'apostasie a fini par atteindre son apogée et que le Pape est de connivence avec l'Antéchrist. Et cependant, certains médias progressistes n'ont eux-mêmes reconnu aucun changement dans l'enseignement de l'Église.
[Le Pape François] n'a pas rectifié les erreurs passées. Soyons clairs là-dessus. Il n'a appelé à aucun changement substantiel dans l'enseignement et la tradition de l'Église, qui nécessitent pourtant d'être réexaminés, en ce compris la croyance selon laquelle les actes homosexuels eux-mêmes sont peccamineux. Il n'est pas revenu sur l'ordination des prêtres, encore aujourd'hui réservée aux seuls hommes célibataires. Il n'a pas parlé de façon aussi progressive — et équitable — qu'il n'aurait dû sur le rôle des femmes dans l'Église.
—Frank Bruni, New York Times, 21 septembre 2013
Il n'a en effet rien changé — et ne le peut, du moins en ce qui concerne ce qui s'enracine immuablement dans la loi naturelle et la loi morale...
Si les catholiques passaient plus de temps à prier et à écouter l'Esprit, et se donnaient la peine de lire et méditer sur les encycliques et autres documents officiels plutôt que [de s'exciter sur] des petites phrases tirées hors contexte et propagées dans les médias, peut-être entendraient-ils effectivement la voix du Divin Berger leur parler. Non, Jésus n'a pas cessé de parler à Son Église ni de la guider. Notre Seigneur est toujours dans la barque, même s'Il semble endormi.
Et Il nous appelle à nous réveiller.
https://www.pierre-et-les-loups.net/francois-un-prophete-mal-compris-421.html
Sur Benoît et François Mark Mallet écrit aussi :
"... nous oublions trop vite ce qui s'était passé sous le pontificat du Pape Benoît XVI. Les gens murmurèrent que le « Pasteur allemand », cet inquisiteur du Vatican, avait été élevé au siège de Pierre. Et puis... vint sa première encyclique : Deus Caritas Est: Dieu est amour. Tout à coup, les médias et les catholiques progressistes encensèrent le pontife âgé, postulant qu'il s'agissait d'un signe que l'Église est capable d'adoucir ses positions morales « rigides ». De même, lorsque Benoît XVI s'exprima sur l'utilisation du préservatif dans les cas de prostitutions masculines, expliquant qu'il s'agit « d'un premier pas vers une moralisation », tous les médias se mirent à nous dire que Benoît XVI était en train de changer la position de l'Église en matière de contraception — et les catholiques conservateurs estimèrent hâtivement que c'était effectivement le cas. Bien entendu, une réflexion calme sur ce que disait le Pape à l'époque nous révèle que rien n'avait ou ne devait changer
(voir The Pope, a Condom, and the Purification of the Church)...
François, un autre prophète
Peu de temps avant son élection, le Pape François (cardinal Bergoglio) a prophétiquement déclaré à ses frères cardinaux lors des réunions de la Congrégation générale:
Evangéliser suppose dans l'Eglise un [désir de sortir] d'elle-même. L'Eglise est appelée à sortir d'elle-même et à aller dans les périphéries, les périphéries géographiques mais également existentielles: là où réside le mystère du péché, la douleur, l'injustice, l'ignorance, là où le religieux, la pensée sont méprisés, là où sont toutes les misères. Quand l'Eglise ne sort pas pour évangéliser, elle devient autoréférentielle et tombe malade… L'Eglise autoréférentielle prétend retenir le Christ à l'intérieur d'elle-même et ne le fait pas sortir… Pensant au prochain pape, il faut un homme qui, de la contemplation et de l'adoration de Jésus Christ, aide l'Eglise à sortir d'elle-même vers la périphérie existentielle de l'humanité, pour qu'elle devienne mère féconde de la « douce et réconfortante joie d'évangéliser ».
—Cardinal Jorge Mario Bergoglio, lors de la Congrégation générale des cardinaux avant d'entrer en conclave, 23 mars 2013 ; zenit.org
Et voilà que, le 13 mars 2013, le Conclave a élu un homme qui passe chaque soirée en « contemplation et en adoration » devant le Saint Sacrement ; qui a une forte dévotion pour Marie ; et qui, comme notre Maître lui-même, a le don de toujours surprendre ses auditeurs.
Encore une fois, nous ne devrions pas le moins du monde être surpris quant à l'orientation prise par notre Pape actuel : depuis l'Exhortation apostolique sur l'évangélisation du Pape Paul VI, Evangelii Nuntiandi, les papes successifs ont sans cesse appelé chaque catholique à donner un témoignage radical de sa foi. « L'Église existe pour évangéliser », a-t-il déclaré. Ce qui est aujourd'hui "nouveau", si tant est que ce soit nouveau, c'est que le Pape François déclare avec insistance que nous ne prenons pas notre Mission aussi sérieusement que nous le devrions. Et que le monde ne nous prendra pas au sérieux tant que nous n'aurons pas démontré notre unité, avec la simplicité, l'obéissance et l'esprit de pauvreté du Christ.
Ainsi, plus récemment, François a appelé l'Église à recentrer ses priorités de façon renouvelée. Cela exige de nous de parvenir à voir le désir du Christ dans le coeur de chacun, de reconnaître qu'aujourd'hui « l'humanité [est] plus disposée à recevoir la semence évangélique ».
J'ai une certitude dogmatique : Dieu est dans la vie de chaque personne. Dieu est dans la vie de chacun. Même si la vie d'une personne a été un désastre, détruite par les vices, la drogue ou autre chose, Dieu est dans sa vie. On peut et on doit Le chercher dans toute vie humaine. Même si la vie d'une personne est un terrain plein d'épines et de mauvaises herbes, c'est toujours un espace dans lequel la bonne graine peut pousser. Il faut se fier à Dieu.
—PAPE FRANCOIS, cairn.info , août 2013
Certains catholiques conservateurs sont pris de panique parce que tout à coup les "progressistes", les "homosexuels" et les personnes ayant des comportements "déviants" louent le Saint Père. D'autres voient dans les remarques du Pape tirées hors de leur contexte comme le signe que l'apostasie a fini par atteindre son apogée et que le Pape est de connivence avec l'Antéchrist. Et cependant, certains médias progressistes n'ont eux-mêmes reconnu aucun changement dans l'enseignement de l'Église.
[Le Pape François] n'a pas rectifié les erreurs passées. Soyons clairs là-dessus. Il n'a appelé à aucun changement substantiel dans l'enseignement et la tradition de l'Église, qui nécessitent pourtant d'être réexaminés, en ce compris la croyance selon laquelle les actes homosexuels eux-mêmes sont peccamineux. Il n'est pas revenu sur l'ordination des prêtres, encore aujourd'hui réservée aux seuls hommes célibataires. Il n'a pas parlé de façon aussi progressive — et équitable — qu'il n'aurait dû sur le rôle des femmes dans l'Église.
—Frank Bruni, New York Times, 21 septembre 2013
Il n'a en effet rien changé — et ne le peut, du moins en ce qui concerne ce qui s'enracine immuablement dans la loi naturelle et la loi morale...
Si les catholiques passaient plus de temps à prier et à écouter l'Esprit, et se donnaient la peine de lire et méditer sur les encycliques et autres documents officiels plutôt que [de s'exciter sur] des petites phrases tirées hors contexte et propagées dans les médias, peut-être entendraient-ils effectivement la voix du Divin Berger leur parler. Non, Jésus n'a pas cessé de parler à Son Église ni de la guider. Notre Seigneur est toujours dans la barque, même s'Il semble endormi.
Et Il nous appelle à nous réveiller.
https://www.pierre-et-les-loups.net/francois-un-prophete-mal-compris-421.html
Isabelle-Marie- CONSEILLER DU PEUPLE DE LA PAIX
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Re: Éphéméride de l'Eglise
« Pour l’amour », le recueil des homélies de Benoît XVI
« Quiconque a trouvé l’amour peut dire : j’ai trouvé la vie »
« L’amour c’est la vie. L’amour est une synthèse, la mort est une dissolution. Quiconque a trouvé l’amour peut dire : j’ai trouvé la vie. »
Ce sont les paroles du pape émérite Benoît XVI qui vient de livrer un recueil de ses homélies en italien, pour la plupart inédites, dans lequel il aborde le thème de l’amour. L’ouvrage de 192 pages intitulé « Pour l’amour » est publié par les éditions italiennes Cantagalli en mai 2019.
L’amour a toujours été au centre de la réflexion du pape émérite, au cœur de son magistère. C’est le thème auquel il a consacré sa première encyclique Deus caritas est (rendu publique le 25 janvier 2006).
L’amour, chez Benoît XVI, lit-on dans une note explicative de l’édition, « est le noyau vital de l’Église » et « servir le Christ est avant tout une question d’amour : ‘Pierre, m’aimes-tu? Pais mes agneaux.’( Jn 21, 15-17) Mais l’amour est aussi l’âme de la vie de chaque homme sur le chemin du temps vers l’éternité. Ainsi, avec son dernier livre, Benoît XVI se révèle comme jamais auparavant le grand amoureux de l’Amour de Dieu ».
https://fr.zenit.org/articles/pour-lamour-le-recueil-des-homelies-du-pape-benoit-xvi
Isabelle-Marie- CONSEILLER DU PEUPLE DE LA PAIX
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Re: Éphéméride de l'Eglise
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Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous commande
Jean 15;14
Lettre de saint Paul Apôtre à Tite
01 Quant à toi, dis ce qui est conforme à l’enseignement de la saine doctrine.
02 Que les hommes âgés soient sobres, dignes de respect, pondérés, et solides dans la foi, la charité et la persévérance.
03 De même, que les femmes âgées mènent une vie sainte, ne soient pas médisantes ni esclaves de la boisson, et qu’elles soient de bon conseil,
04 pour apprendre aux jeunes femmes à aimer leur mari et leurs enfants,
05 à être raisonnables et pures, bonnes maîtresses de maison, aimables, soumises à leur mari, afin que la parole de Dieu ne soit pas exposée au blasphème.
06 Les jeunes aussi, exhorte-les à être raisonnables
07 en toutes choses. Toi-même, sois un modèle par ta façon de bien agir, par un enseignement sans défaut et digne de respect,
08 par la solidité inattaquable de ta parole, pour la plus grande confusion de l’adversaire, qui ne trouvera aucune critique à faire sur nous.
09 Que les esclaves soient soumis à leur maître en toutes choses, qu’ils se rendent agréables, qu’ils ne soient pas contestataires,
10 qu’ils ne dérobent rien, mais qu’ils montrent une parfaite fidélité, pour faire honneur en tout à l’enseignement de Dieu notre Sauveur.
11 Car la grâce de Dieu s’est manifestée pour le salut de tous les hommes.
12 Elle nous apprend à renoncer à l’impiété et aux convoitises de ce monde, et à vivre dans le temps présent de manière raisonnable, avec justice et piété,
13 attendant que se réalise la bienheureuse espérance : la manifestation de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur, Jésus Christ.
14 Car il s’est donné pour nous afin de nous racheter de toutes nos fautes, et de nous purifier pour faire de nous son peuple, un peuple ardent à faire le bien.
15 Voilà comment tu dois parler, exhorter et réfuter, en toute autorité. Que personne n’ait lieu de te mépriser.
Ainsi on ne peut pas dire que "L'Evangile est une doctrine déséquilibrée" et que les Béatitudes "méritent le prix Nobel du déséquilibre" comme ici ... :
https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2019-05/pape-francois-diocese-rome-latran.html
C'est contradictoire avec ce que l'on sait de l'Evangile.
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Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous commande
Jean 15;14
Lettre de saint Paul Apôtre à Tite
01 Quant à toi, dis ce qui est conforme à l’enseignement de la saine doctrine.
02 Que les hommes âgés soient sobres, dignes de respect, pondérés, et solides dans la foi, la charité et la persévérance.
03 De même, que les femmes âgées mènent une vie sainte, ne soient pas médisantes ni esclaves de la boisson, et qu’elles soient de bon conseil,
04 pour apprendre aux jeunes femmes à aimer leur mari et leurs enfants,
05 à être raisonnables et pures, bonnes maîtresses de maison, aimables, soumises à leur mari, afin que la parole de Dieu ne soit pas exposée au blasphème.
06 Les jeunes aussi, exhorte-les à être raisonnables
07 en toutes choses. Toi-même, sois un modèle par ta façon de bien agir, par un enseignement sans défaut et digne de respect,
08 par la solidité inattaquable de ta parole, pour la plus grande confusion de l’adversaire, qui ne trouvera aucune critique à faire sur nous.
09 Que les esclaves soient soumis à leur maître en toutes choses, qu’ils se rendent agréables, qu’ils ne soient pas contestataires,
10 qu’ils ne dérobent rien, mais qu’ils montrent une parfaite fidélité, pour faire honneur en tout à l’enseignement de Dieu notre Sauveur.
11 Car la grâce de Dieu s’est manifestée pour le salut de tous les hommes.
12 Elle nous apprend à renoncer à l’impiété et aux convoitises de ce monde, et à vivre dans le temps présent de manière raisonnable, avec justice et piété,
13 attendant que se réalise la bienheureuse espérance : la manifestation de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur, Jésus Christ.
14 Car il s’est donné pour nous afin de nous racheter de toutes nos fautes, et de nous purifier pour faire de nous son peuple, un peuple ardent à faire le bien.
15 Voilà comment tu dois parler, exhorter et réfuter, en toute autorité. Que personne n’ait lieu de te mépriser.
Ainsi on ne peut pas dire que "L'Evangile est une doctrine déséquilibrée" et que les Béatitudes "méritent le prix Nobel du déséquilibre" comme ici ... :
https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2019-05/pape-francois-diocese-rome-latran.html
...
«L’Évangile est une doctrine déséquilibrée. Prenez les béatitude, elles méritent le prix Nobel du déséquilibre.»
...
C'est contradictoire avec ce que l'on sait de l'Evangile.
.
territoire en héritage- Pour la Paix
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Re: Éphéméride de l'Eglise
territoire en héritage a écrit:.
Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous commande
Jean 15;14
Lettre de saint Paul Apôtre à Tite
01 Quant à toi, dis ce qui est conforme à l’enseignement de la saine doctrine.
02 Que les hommes âgés soient sobres, dignes de respect, pondérés, et solides dans la foi, la charité et la persévérance.
03 De même, que les femmes âgées mènent une vie sainte, ne soient pas médisantes ni esclaves de la boisson, et qu’elles soient de bon conseil,
04 pour apprendre aux jeunes femmes à aimer leur mari et leurs enfants,
05 à être raisonnables et pures, bonnes maîtresses de maison, aimables, soumises à leur mari, afin que la parole de Dieu ne soit pas exposée au blasphème.
06 Les jeunes aussi, exhorte-les à être raisonnables
07 en toutes choses. Toi-même, sois un modèle par ta façon de bien agir, par un enseignement sans défaut et digne de respect,
08 par la solidité inattaquable de ta parole, pour la plus grande confusion de l’adversaire, qui ne trouvera aucune critique à faire sur nous.
09 Que les esclaves soient soumis à leur maître en toutes choses, qu’ils se rendent agréables, qu’ils ne soient pas contestataires,
10 qu’ils ne dérobent rien, mais qu’ils montrent une parfaite fidélité, pour faire honneur en tout à l’enseignement de Dieu notre Sauveur.
11 Car la grâce de Dieu s’est manifestée pour le salut de tous les hommes.
12 Elle nous apprend à renoncer à l’impiété et aux convoitises de ce monde, et à vivre dans le temps présent de manière raisonnable, avec justice et piété,
13 attendant que se réalise la bienheureuse espérance : la manifestation de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur, Jésus Christ.
14 Car il s’est donné pour nous afin de nous racheter de toutes nos fautes, et de nous purifier pour faire de nous son peuple, un peuple ardent à faire le bien.
15 Voilà comment tu dois parler, exhorter et réfuter, en toute autorité. Que personne n’ait lieu de te mépriser.
Ainsi on ne peut pas dire que "L'Evangile est une doctrine déséquilibrée" et que les Béatitudes "méritent le prix Nobel du déséquilibre" comme ici ... :
https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2019-05/pape-francois-diocese-rome-latran.html...
«L’Évangile est une doctrine déséquilibrée. Prenez les béatitude, elles méritent le prix Nobel du déséquilibre.»
...
C'est contradictoire avec ce que l'on sait de l'Evangile.
.
Encore une petite phrase tirée de son contexte !
Mais si l'on prend la peine d'écouter le Pape François, alors le sens s'éclaire de lui-même :
"...L'Évangile– je crois que vous me comprendrez – est une doctrine « déséquilibrée ». Prenez les Béatitudes : elles méritent le Prix Nobel du déséquilibre ! C’est l’Évangile.
Les apôtres se sont énervés lorsque le soir baissait et que cette foule – cinq mille, uniquement les hommes – continuaient d’écouter Jésus ; et eux, ils ont regardé leur montre et disaient : « C’est trop, il faut prier les Vêpres, les Complies… et puis manger… ». Et ils ont cherché la manière de « réorganiser les choses : ils se sont approchés du Seigneur et lui ont dit : « Seigneur, renvoie-les, parce que ce lieu est désert : qu’ils aillent s’acheter de quoi manger », dans la plaine déserte. Cela, c’est l’illusion de l’équilibre des gens « d’Église » entre guillemets ; et je crois – je l’ai dit je ne sais plus où – que c’est là qu’a commencé le cléricalisme : « Renvoie les gens, qu’ils s’en aillent, et nous mangerons ce que nous avons ». Peut-être est-ce là qu’a commencé le cléricalisme, qui est un bel « équilibre » pour organiser les choses.
J’ai noté des choses que j’ai entendues et qui m’ont touché le cœur… Et puis, sur ce chemin de « réorganisation des choses », nous aurons un beau diocèse fonctionnel. Cléricalisme et fonctionnalisme. Je pense – et je le dis avec charité, mais je dois le dire – à un diocèse – il y en a plusieurs, mais je pense à l’un d’eux – qui a tout fonctionnalisé : le département de ceci, le département de l’autre, et dans chacun des départements il a quatre, cinq, six spécialistes qui étudient les choses… Ce diocèse a plus d’employés que le Vatican ! Et ce diocèse, aujourd’hui – je ne veux pas le nommer par charité – ce diocèse s’éloigne tous les jours davantage de Jésus-Christ parce qu’il rend un culte à l’ « harmonie », à l’harmonie non pas de la beauté, mais de la mondanité fonctionnaliste. Et nous sommes tombés, dans ces cas, dans la dictature du fonctionnalisme. C’est une nouvelle colonisation idéologique qui cherche à convaincre que l’Évangile est une sagesse, une doctrine, mais pas une annonce, pas un kérygme. Et beaucoup laissent le kérygme, inventent des synodes et des contre-synodes… qui en réalité ne sont pas des synodes, mais sont des « réorganisations ». Pourquoi ? Parce que, pour être un synode – et cela vaut aussi pour vous [en tant qu’assemblée diocésaine] – il faut l’Esprit-Saint ; et l’Esprit Saint donne un coup de pied dans la table, la jette par terre et recommence à zéro. Demandons au Seigneur la grâce de ne pas tomber dans un diocèse fonctionnaliste."
Congrès du diocèse de Rome, le 9 mai 2019, extrait
https://fr.zenit.org/articles/diocese-de-rome-cherchons-a-comprendre-comment-vivent-les-personnes-encourage-le-pape/
Isabelle-Marie- CONSEILLER DU PEUPLE DE LA PAIX
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Re: Éphéméride de l'Eglise
Isabelle-Marie a écrit:territoire en héritage a écrit:
[...]
https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2019-05/pape-francois-diocese-rome-latran.html...
«L’Évangile est une doctrine déséquilibrée. Prenez les béatitude, elles méritent le prix Nobel du déséquilibre.»
...
C'est contradictoire avec ce que l'on sait de l'Evangile.
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Encore une petite phrase tirée de son contexte !
Mais si l'on prend la peine d'écouter le Pape François, alors le sens s'éclaire de lui-même :
"
...
La première tentation qui peut venir après avoir écouté toutes les difficultés, tous les problèmes, toutes les choses qui manquent, c’est :
« Non, non, il faut que nous réorganisions la ville, que nous réorganisions le diocèse, que nous mettions tout en état, que nous mettions en ordre ». Ce serait nous regarder nous-mêmes, recommencer à nous regarder à l’intérieur. Oui, les choses seront réorganisées et nous aurons remis en ordre le « musée », le musée ecclésiastique de la ville, tout en ordre. Cela signifie domestiquer les choses, domestiquer les jeunes, domestiquer le cœur des gens, domestiquer les familles ; faire de la calligraphie, tout parfait. Mais ce serait le plus grand péché de mondanité et d’esprit mondain anti-évangélique. Il ne s’agit pas de « réorganiser ». Nous avons entendu [dans les interventions précédentes] les déséquilibres de la ville, le déséquilibre des jeunes, des personnes âgées, des familles. Le déséquilibre des relations avec les enfants…
Aujourd’hui, nous avons été appelés à gérer le déséquilibre. Nous ne pouvons pas faire quelque chose de bon, d’évangélique, si nous avons peur du déséquilibre. Il faut que nous prenions le déséquilibre en main : c’est ce que le Seigneur nous dit, parce que l’Évangile – je crois que vous me comprendrez – est une doctrine « déséquilibrée ». Prenez les Béatitudes : elles méritent le Prix Nobel du déséquilibre ! C’est l’Évangile....L'Évangile– je crois que vous me comprendrez – est une doctrine « déséquilibrée ». Prenez les Béatitudes : elles méritent le Prix Nobel du déséquilibre ! C’est l’Évangile.
Les apôtres se sont énervés lorsque le soir baissait et que cette foule – cinq mille, uniquement les hommes – continuaient d’écouter Jésus ; et eux, ils ont regardé leur montre et disaient : « C’est trop, il faut prier les Vêpres, les Complies… et puis manger… ». Et ils ont cherché la manière de « réorganiser les choses : ils se sont approchés du Seigneur et lui ont dit : « Seigneur, renvoie-les, parce que ce lieu est désert : qu’ils aillent s’acheter de quoi manger », dans la plaine déserte. Cela, c’est l’illusion de l’équilibre des gens « d’Église » entre guillemets ; et je crois – je l’ai dit je ne sais plus où – que c’est là qu’a commencé le cléricalisme : « Renvoie les gens, qu’ils s’en aillent, et nous mangerons ce que nous avons ». Peut-être est-ce là qu’a commencé le cléricalisme, qui est un bel « équilibre » pour organiser les choses.
...
Et nous sommes tombés, dans ces cas, dans la dictature du fonctionnalisme. C’est une nouvelle colonisation idéologique qui cherche à convaincre que l’Évangile est une sagesse, une doctrine, mais pas une annonce, pas un kérygme. Et beaucoup laissent le kérygme, inventent des synodes et des contre-synodes… qui en réalité ne sont pas des synodes, mais sont des « réorganisations ». Pourquoi ? Parce que, pour être un synode – et cela vaut aussi pour vous [en tant qu’assemblée diocésaine] – il faut l’Esprit-Saint ; et l’Esprit Saint donne un coup de pied dans la table, la jette par terre et recommence à zéro. Demandons au Seigneur la grâce de ne pas tomber dans un diocèse fonctionnaliste."
Congrès du diocèse de Rome, le 9 mai 2019, extrait
https://fr.zenit.org/articles/diocese-de-rome-cherchons-a-comprendre-comment-vivent-les-personnes-encourage-le-pape/
Le 'contexte' en question parle de "réorganisation" (dans une paroisse) et, encore et à nouveau de : "cléricalisme" ...
Cela n'a rien à voir avec l'accusation de prétendu "déséquilibre" de l'Evangile !
Le site officiel du Vatican (lien ci-dessus) précise même :
le Saint-Esprit, [...] n'aime pas l'équilibre, l'ordre et la référence.
...
Alors que l'Evangile nous rappelle :
Mt 5; 48
48 Soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait
Jean 15; 14
14 Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous commande.
Mt 11; 25-30
25 En ce temps-là, Jésus prit la parole et dit : « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits.
26 Oui, Père, tu l’as voulu ainsi dans ta bienveillance.
27 Tout m’a été remis par mon Père ; personne ne connaît le Fils, sinon le Père, et personne ne connaît le Père, sinon le Fils, et celui à qui le Fils veut le révéler.
28 « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos.
29 Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour votre âme.
30 Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. »
Jean 6; 54-58
54 Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour.
55 En effet, ma chair est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie boisson.
56 Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi, je demeure en lui.
57 De même que le Père, qui est vivant, m’a envoyé, et que moi je vis par le Père, de même celui qui me mange, lui aussi vivra par moi.
58 Tel est le pain qui est descendu du ciel : il n’est pas comme celui que les pères ont mangé. Eux, ils sont morts ; celui qui mange ce pain vivra éternellement.
Jean 3; 16-17
16 Car Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle.
17 Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé.
Jean 12; 44-50
44 Alors, Jésus s’écria : « Celui qui croit en moi, ce n’est pas en moi qu’il croit, mais en Celui qui m’a envoyé ;
45 et celui qui me voit voit Celui qui m’a envoyé.
46 Moi qui suis la lumière, je suis venu dans le monde pour que celui qui croit en moi ne demeure pas dans les ténèbres.
47 Si quelqu’un entend mes paroles et n’y reste pas fidèle, moi, je ne le juge pas, car je ne suis pas venu juger le monde, mais le sauver.
48 Celui qui me rejette et n’accueille pas mes paroles aura, pour le juger, la parole que j’ai prononcée : c’est elle qui le jugera au dernier jour.
49 Car ce n’est pas de ma propre initiative que j’ai parlé : le Père lui-même, qui m’a envoyé, m’a donné son commandement sur ce que je dois dire et déclarer ;
50 et je sais que son commandement est vie éternelle. Donc, ce que je déclare, je le déclare comme le Père me l’a dit. »
Luc 9; 46-51
46 Une discussion survint entre les disciples pour savoir qui, parmi eux, était le plus grand.
47 Mais Jésus, sachant quelle discussion occupait leur cœur, prit un enfant, le plaça à côté de lui
48 et leur dit : « Celui qui accueille en mon nom cet enfant, il m’accueille, moi. Et celui qui m’accueille accueille celui qui m’a envoyé. En effet, le plus petit d’entre vous tous, c’est celui-là qui est grand. »
49 Jean, l’un des Douze, dit à Jésus : « Maître, nous avons vu quelqu’un expulser des démons en ton nom ; nous l’en avons empêché, car il ne marche pas à ta suite avec nous. »
50 Jésus lui répondit : « Ne l’en empêchez pas : qui n’est pas contre vous est pour vous. »
51 Comme s’accomplissait le temps où il allait être enlevé au ciel, Jésus, le visage déterminé, prit la route de Jérusalem.
Mt 25; 31-46
31 « Quand le Fils de l’homme viendra dans sa gloire, et tous les anges avec lui, alors il siégera sur son trône de gloire.
32 Toutes les nations seront rassemblées devant lui ; il séparera les hommes les uns des autres, comme le berger sépare les brebis des boucs :
33 il placera les brebis à sa droite, et les boucs à gauche.
34 Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite : “Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume préparé pour vous depuis la fondation du monde.
35 Car j’avais faim, et vous m’avez donné à manger ; j’avais soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli ;
36 j’étais nu, et vous m’avez habillé ; j’étais malade, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes venus jusqu’à moi !”
37 Alors les justes lui répondront : “Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu… ? tu avais donc faim, et nous t’avons nourri ? tu avais soif, et nous t’avons donné à boire ?
38 tu étais un étranger, et nous t’avons accueilli ? tu étais nu, et nous t’avons habillé ?
39 tu étais malade ou en prison… Quand sommes-nous venus jusqu’à toi ?”
40 Et le Roi leur répondra : “Amen, je vous le dis : chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait.”
41 Alors il dira à ceux qui seront à sa gauche : “Allez-vous-en loin de moi, vous les maudits, dans le feu éternel préparé pour le diable et ses anges.
42 Car j’avais faim, et vous ne m’avez pas donné à manger ; j’avais soif, et vous ne m’avez pas donné à boire ;
43 j’étais un étranger, et vous ne m’avez pas accueilli ; j’étais nu, et vous ne m’avez pas habillé ; j’étais malade et en prison, et vous ne m’avez pas visité.”
44 Alors ils répondront, eux aussi : “Seigneur, quand t’avons-nous vu avoir faim, avoir soif, être nu, étranger, malade ou en prison, sans nous mettre à ton service ?”
45 Il leur répondra : “Amen, je vous le dis : chaque fois que vous ne l’avez pas fait à l’un de ces plus petits, c’est à moi que vous ne l’avez pas fait.”
46 Et ils s’en iront, ceux-ci au châtiment éternel, et les justes, à la vie éternelle. »
etc ... etc ...
Pas de "doctrine déséquilibrée" ni de "béatitudes, prix Nobel du déséquilibre" ...
Si vous voulez considérer l'Evangile comme une "doctrine déséquilibrée", libre à vous ... mais je ne suis pas du tout de cette opinion quant à moi ...
Que le Seigneur ait pitié de nous tous ! ...
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territoire en héritage- Pour la Paix
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Re: Éphéméride de l'Eglise
"les mots JUSTES pour des idées JUSTES"
Le terme paradoxe serait peut-être plus approprié
Ce n'est peut-être pas faire honneur à une doctrine et à son Auteur de parler de déséquilibre dans un monde sans culture sur le plan de la foi. Mais, bien sûr, on sait SITUER la phrase dans le CONTEXTE et lui donner une signification appropriée.
Ce qui compte aujourd'hui et ce qui est important, c'est, au-delà des mots, l'INTERPRETATION JUSTE…
((Au Père Nathan peut-être de revoir sa copie sur "les mots justes"...))
Le terme paradoxe serait peut-être plus approprié
Ce n'est peut-être pas faire honneur à une doctrine et à son Auteur de parler de déséquilibre dans un monde sans culture sur le plan de la foi. Mais, bien sûr, on sait SITUER la phrase dans le CONTEXTE et lui donner une signification appropriée.
Ce qui compte aujourd'hui et ce qui est important, c'est, au-delà des mots, l'INTERPRETATION JUSTE…
((Au Père Nathan peut-être de revoir sa copie sur "les mots justes"...))
véronique69- Contemplatif
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Re: Éphéméride de l'Eglise
«L’Évangile est une doctrine déséquilibrée. Prenez les béatitude, elles méritent le prix Nobel du déséquilibre.»
C'est un témoignage de conversion pour chacun des Chrétiens qui suivent Jésus qui bouleverse nos vies, jusqu'a parfois la "persécution", comment pourrions nous dire "Tu as les paroles de la Vie Éternelle" à La folie de l'Évangile, de l'Eucharistie (sacrements) à nous pour qui ces paroles qui sont encore plus rude que les "Juifs" incrédule.
C'est dans se sens que le Pape parle de déséquilibre, Remercions Dieu d'avoir un Pape non académique, comme Lui. Mt 25;31-46 en fait partie, c'est une pataugeoire d'humilité, qui peut dire "J'Ai pied"
C'est un témoignage de conversion pour chacun des Chrétiens qui suivent Jésus qui bouleverse nos vies, jusqu'a parfois la "persécution", comment pourrions nous dire "Tu as les paroles de la Vie Éternelle" à La folie de l'Évangile, de l'Eucharistie (sacrements) à nous pour qui ces paroles qui sont encore plus rude que les "Juifs" incrédule.
C'est dans se sens que le Pape parle de déséquilibre, Remercions Dieu d'avoir un Pape non académique, comme Lui. Mt 25;31-46 en fait partie, c'est une pataugeoire d'humilité, qui peut dire "J'Ai pied"
Yeshoua- Avec Saint Joseph
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Re: Éphéméride de l'Eglise
Yeshoua a écrit:«L’Évangile est une doctrine déséquilibrée. Prenez les béatitude, elles méritent le prix Nobel du déséquilibre.»
C'est un témoignage de conversion pour chacun des Chrétiens qui suivent Jésus qui bouleverse nos vies, jusqu'a parfois la "persécution", comment pourrions nous dire "Tu as les paroles de la Vie Éternelle" à La folie de l'Évangile, de l'Eucharistie (sacrements) à nous pour qui ces paroles qui sont encore plus rude que les "Juifs" incrédule.
C'est dans se sens que le Pape parle de déséquilibre, Remercions Dieu d'avoir un Pape non académique, comme Lui. Mt 25;31-46 en fait partie, c'est une pataugeoire d'humilité, qui peut dire "J'Ai pied"
Mt 25; 31-46 que vous citez parle du jugement final : il y a là une clarté et netteté sans aucun déséquilibre, le jugement du Seigneur est parfait et l'Evangile n'est très certainement pas "déséquilibré".
Que le péché "déséquilibre" le pécheur et pire que cela aussi ... ne rend pas l'Evangile "déséquilibré" - et surement pas plus les Béatitudes ! ...
Yeshoua a écrit:[...] La folie de l'Évangile, de l'Eucharistie (sacrements) à nous pour qui ces paroles qui sont encore plus rude que les "Juifs" incrédule.
C'est justement l'Evangile qui nous révèle en particulier les sacrements, par la grâce de la foi - donc aucunement une "doctrine déséquilibrée", bien au contraire ... L'Evangile est Parole du Seigneur ! ...
véronique69 a écrit:...
Mais, bien sûr, on sait SITUER la phrase dans le CONTEXTE et lui donner une signification appropriée.
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La signification c'est : "doctrine déséquilibrée" ... quant au contexte comme déjà vu ci-dessus, c'est : la "réorganisation" (dans une paroisse) et le "cléricalisme", quel rapport ? aucun ...
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territoire en héritage- Pour la Paix
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Re: Éphéméride de l'Eglise
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‘Tant qu’on s’aime, quel mal il y a-t-il ?’ ».
https://www.diakonos.be/settimo-cielo/homosexualite-dans-les-seminaires-une-enquete-choc-au-bresil/
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‘Tant qu’on s’aime, quel mal il y a-t-il ?’ ».
https://www.diakonos.be/settimo-cielo/homosexualite-dans-les-seminaires-une-enquete-choc-au-bresil/
Homosexualité dans les séminaires. Une enquête-choc au Brésil
Cette enquête ne date pas d’hier puisque ses résultants ont été publiés au printemps 2017 en portugais dans la « Revista Eclesiástica Brasileira » mais « Il Regno – Documenti » vient d’en publier une traduction intégrale en italien ces derniers jours, la rendant ainsi accessible à un plus large public. Elle porte sur une question d’une brûlante actualité.
Il s’agit de la question de l’homosexualité dans les séminaires.
Depuis plusieurs mois, l’homosexualité est un sujet tabou au sommet de l’Église. On a interdit d’en parler même pendant le sommet sur les abus sexuels qui s’est déroulé au Vatican du 21 au 24 février dernier.
Et pourtant, sa présence répandue au sein du clergé et dans les séminaires est une réalité connue depuis bien longtemps, à tel point qu’en 2005, la Congrégation pour l’éducation catholique avait même consacré une instruction sur la manière d’y faire face.
Cette instruction répétait que non seulement les actes homosexuels constituaient un « péché grave » mais également que les « tendances homosexuelles profondément enracinées » étaient « objectivement désordonnées ». C’est pourquoi ceux qui pratiquent de tels actes, manifestent de telles tendances ou soutiennent d’une manière ou d’une autre la « culture gay » ne devraient en aucun cas être admis aux ordres sacrés.
Voilà pour les directives pastorales de l’époque. Mais dans la réalité, ont-elles vraiment été appliquées ? L’enquête dont il est question ci-dessus s’est justement fixé pour objectif de vérifier ce qui se passait aujourd’hui dans deux séminaires du Brésil pris comme échantillon.
Les auteurs de l’enquête, Elismar Alves dos Santos et Perdinho Arcides Guareschi, deux religieux rédemptoristes spécialisés en psychologie sociale et titulaires de prestigieux titres académiques, ont longuement interrogé 50 étudiants en théologie de ces séminaires et en ont tiré des résultats réellement alarmants.
Avant tout, déclarent les séminaristes interrogés, l’homosexualité dans leur séminaire « est quelque chose de commun, une réalité toujours plus présente ». Elle est à ce point normale qu’elle « en vient même à être banalisée ». Une conviction répandue entre eux est que « en réalité, aujourd’hui 90% des séminaristes sont homosexuels ».
Certains homosexuels – disent-ils – « cherchent le séminaire comme un moyen de fuite pour ne pas assumer les responsabilités liées à leur comportement devant leur famille et la société ». D’autres « découvrent qu’ils sont homosexuels après être entrés au séminaire » et y trouvent un environnement favorable. Et presque tous, certains parlent de 80%, « partent à la recherche de partenaires sexuels ».
En fait, déclarent-il, l’homosexualité « est une réalité présente dans les séminaires non seulement dans l’ordre de l’être mais également dans l’ordre de la pratique ». Beaucoup la pratiquent « comme si c’était quelque chose de normal ». Les auteurs de l’enquête écrivent : « Dans la vision des participants à la recherche, dans le contexte actuel des séminaires, une bonne partie des séminaristes est favorable à l’homosexualité. Et, de plus, ils soutiennent que s’il y a de l’amour dans une relation homosexuelle, il n’y a rien de mal. Ils disent : ‘Tant qu’on s’aime, quel mal il y a-t-il ?’ ».
Les personnes interrogées demandent plutôt « un dialogue entre les homosexuels et l’Église ». Mais il s’agit en fait d’un dialogue pour faire en sorte que « l’homosexualité soit bien accompagnée et bien orientée à l’intérieur des séminaires ».
Autrement dit, les personnes interrogées déplorent que leurs supérieurs ne fassent rien en matière d’homosexualité mais il s’attendent à être acceptés et admis aux ordres sacrés en tant que tels, avec « un accueil humanisant des personnes comme elles sont ».
« Il est clair – concluent les auteurs de l’enquête – qu’il existe une différence entre ce que propose l’Église sur la manière de gérer l’homosexualité dans les séminaires et la façon dont les séminaires et les maisons de formation perçoivent et font face à ce phénomène.
Et il s’agit de bien plus qu’une différence ! Entre l’instruction de 2005 et les comportements relevés dans l’enquête, il y a un gouffre.
Mais il faut également constater que c’est comme si l’instruction de 2005 ne valait plus rien, à en juger par les orientations prises aujourd’hui au sommet de l’Eglise sur ce sujet crucial.
Pour rompre le silence sur l’homosexualité dans les séminaires et au sein du clergé, il a fallu que le Pape émérite Benoît XVI réagisse en publiant le 11 avril dernier les « notes » sur le scandale des abus après que son successeur, le Pape François, les ait laissées au fond d’un tiroir. « Vox clamantis in deserto ».
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territoire en héritage- Pour la Paix
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Re: Éphéméride de l'Eglise
à propos de "doctrine déséquilibrée," autrefois, on savait et on osait appeler "un chat un chat", mais ça, c'était avant…
merci à territoire en héritage pour la fidélité à cette cette ligne de pensée car si c'est à l'enseigné d'interpréter pour rester dans le politiquement correct de la doctrine,on risque de se retrouver dans les sables mouvants de la libre interprétation et donc de la confusion.
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Mais enfin quelle interprétation ? Les propos du Pape sont clairs et n'ont pas besoin d'interprétation !
Par contre, tirer la phrase hors de son contexte et lui donner un autre sens, ce n'est pas une interprétation mais une erreur doublée de la prétention de rectifier les propos du Saint Père.
Et nous demandons, au nom de la Modération, à Territoire en Héritage, de surveiller et contenir sa pénible tendance à la ratiocination !!
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merci à territoire en héritage pour la fidélité à cette cette ligne de pensée car si c'est à l'enseigné d'interpréter pour rester dans le politiquement correct de la doctrine,on risque de se retrouver dans les sables mouvants de la libre interprétation et donc de la confusion.
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Mais enfin quelle interprétation ? Les propos du Pape sont clairs et n'ont pas besoin d'interprétation !
Par contre, tirer la phrase hors de son contexte et lui donner un autre sens, ce n'est pas une interprétation mais une erreur doublée de la prétention de rectifier les propos du Saint Père.
Et nous demandons, au nom de la Modération, à Territoire en Héritage, de surveiller et contenir sa pénible tendance à la ratiocination !!
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véronique69- Contemplatif
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Re: Éphéméride de l'Eglise
.
Information sur la Stampa (et aussi diakonos.be) :
https://www.lastampa.it/2019/05/12/vaticaninsider/il-papa-ai-futuri-nunzi-il-celibato-un-dono-prezioso-di-dio-da-custodire-cdA5Ctnp6ad51ZQQXpfdEN/pagina.html
Information sur la Stampa (et aussi diakonos.be) :
LE PAPE ENVISAGE D'ORDONNER PRÊTRES DES HOMMES MARIÉS
https://www.lastampa.it/2019/05/12/vaticaninsider/il-papa-ai-futuri-nunzi-il-celibato-un-dono-prezioso-di-dio-da-custodire-cdA5Ctnp6ad51ZQQXpfdEN/pagina.html
.
[...]
Le célibat? Un précieux cadeau de Dieu à préserver et à préserver. Le pape, rapporte L'Osservatore Romano, a rendu visite privée hier après-midi aux représentants pontificaux de l'Académie pontificale ecclésiastique, "l'école" romaine où sont formés les nonces apostoliques.
Accueilli par les supérieurs, les étudiants et les religieuses qui siègent à l'Académie, le pape a eu un long dialogue informel, ouvert et profond, entrecoupé de diverses questions que les étudiants ont adressées sans crainte au pape qui, avec une grande sincérité et la générosité n'a pas été retirée des réponses.
"A la question concernant la validité du célibat dans l'Église latine, le Saint-Père a rappelé qu'il fallait conserver et préserver un précieux don de Dieu, sans exclure la possibilité de choix disciplinaires différents dans les situations exceptionnelles de certaines zones géographiques", explique-t-il.
[...]
territoire en héritage- Pour la Paix
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Re: Éphéméride de l'Eglise
le pape rappelle qu'on ne peut pas modifier le dogme
Par exemple;pour les ministères confiés aux femmes
On peut approfondir et laisser l'arbre pousser "de l'intérieur du dogme" (St Vincent de Lérins )
dans l"ensemble il faut garder ce principe
Par exemple : les divorcés remariés ou la communion au conjoint protestant, cela peut se réfléchir ; je connais un exemple où après dialogue, le mari protestant proclame la foi catholique " privatim" et reçoit la communion eucharistique ce jour du mariage avec son épouse catholique
C'es donc du cas par cas , comme cela a toujours été d'ailleurs . Comme nous l'expliquait notre professeur en droit canon
autre exemple : des divorcés remariés civilement . Ils veulent suivre les commandements mais les délais ... Alors ils acceptent de faire effort sur leur vie de continence et se voient encourager à communier pour y parvenir. Cela m'est arrivé de très nombreuses fois pour de jeunes ménages et cela a toujours produit beaucoup de fruits
Et interdire on le comprends, "sur le terrain" s'il y a péché mortel reste théorique . Pour qu'il y ait péché mortel il faut au moins 4 conditions : matière grave, pleine connaissance, pleine connivence, pleine liberté, pleine complaisance.. Le pretre peut refuser certes s'il est certain que toutes ces conditions sont bien réunies; ce qui est impossible sans un dialogue approfondi
Travail donc à approfondir
Le dogme reste dogme cause formelle
La matière grave est définie cause formelle
Le degré de connaissance de connivence de complaisance et de liberté relève de la cause matérielle. Purement subjective.
Le degré de conscience est connu de Dieu seul. Cause transcendante
Le prêtre et le fidèle doivent dialoguer Cause exemplaire. Pour déterminer les limites de la Miséricorde préventive sanante ou prévenante çà relève du discernement pastoral et de la vertu d’epikie
Le pape rappelle seulement que la définition de matière grave est loin de faire le tour du problème
Par exemple;pour les ministères confiés aux femmes
On peut approfondir et laisser l'arbre pousser "de l'intérieur du dogme" (St Vincent de Lérins )
dans l"ensemble il faut garder ce principe
Par exemple : les divorcés remariés ou la communion au conjoint protestant, cela peut se réfléchir ; je connais un exemple où après dialogue, le mari protestant proclame la foi catholique " privatim" et reçoit la communion eucharistique ce jour du mariage avec son épouse catholique
C'es donc du cas par cas , comme cela a toujours été d'ailleurs . Comme nous l'expliquait notre professeur en droit canon
autre exemple : des divorcés remariés civilement . Ils veulent suivre les commandements mais les délais ... Alors ils acceptent de faire effort sur leur vie de continence et se voient encourager à communier pour y parvenir. Cela m'est arrivé de très nombreuses fois pour de jeunes ménages et cela a toujours produit beaucoup de fruits
Et interdire on le comprends, "sur le terrain" s'il y a péché mortel reste théorique . Pour qu'il y ait péché mortel il faut au moins 4 conditions : matière grave, pleine connaissance, pleine connivence, pleine liberté, pleine complaisance.. Le pretre peut refuser certes s'il est certain que toutes ces conditions sont bien réunies; ce qui est impossible sans un dialogue approfondi
Travail donc à approfondir
Le dogme reste dogme cause formelle
La matière grave est définie cause formelle
Le degré de connaissance de connivence de complaisance et de liberté relève de la cause matérielle. Purement subjective.
Le degré de conscience est connu de Dieu seul. Cause transcendante
Le prêtre et le fidèle doivent dialoguer Cause exemplaire. Pour déterminer les limites de la Miséricorde préventive sanante ou prévenante çà relève du discernement pastoral et de la vertu d’epikie
Le pape rappelle seulement que la définition de matière grave est loin de faire le tour du problème
Re: Éphéméride de l'Eglise
la question de fond sous-jacente (suite à la réflexion du Père Nathan):le célibat des prêtres ;
"on ne peut pas modifier le DOGME"
"il faut garder le PRINCIPE"
Peut-on qualifier le célibat des prêtres comme un dogme au sens STRICT du terme ou comme faisant simplement partie de la Tradition de l'Eglise qui peut subir une certaine évolution suivant l'époque?
"il faut garder le principe" : tout le monde est d'accord là-dessus mais on a vu ce que la belle maxime donnait pour la communion dans la main par exemple qui d'exceptionnelle est devenue habituelle et normalisée .
Le risque est que peut-être l'exceptionnel soit une façon d'ouvrir la porte à l'habituel dans la REALITE du terrain et non dans le cadre et les limites d'une belle maxime . Sur un plan civil, c'est ce qui a fait de l'avortement un DROIT alors que ce n'était pas l'optique de départ.
Célibat des prêtres "sans exclure la possibilité des choix disciplinaires différents dans les situations EXCEPTIONNELLES dans certaines zones géographiques"
Avec la pénurie des vocations, ne peut-on craindre que toute l'Eglise risque de se retrouver en situation exceptionnelle ?
"on ne peut pas modifier le DOGME"
"il faut garder le PRINCIPE"
Peut-on qualifier le célibat des prêtres comme un dogme au sens STRICT du terme ou comme faisant simplement partie de la Tradition de l'Eglise qui peut subir une certaine évolution suivant l'époque?
"il faut garder le principe" : tout le monde est d'accord là-dessus mais on a vu ce que la belle maxime donnait pour la communion dans la main par exemple qui d'exceptionnelle est devenue habituelle et normalisée .
Le risque est que peut-être l'exceptionnel soit une façon d'ouvrir la porte à l'habituel dans la REALITE du terrain et non dans le cadre et les limites d'une belle maxime . Sur un plan civil, c'est ce qui a fait de l'avortement un DROIT alors que ce n'était pas l'optique de départ.
Célibat des prêtres "sans exclure la possibilité des choix disciplinaires différents dans les situations EXCEPTIONNELLES dans certaines zones géographiques"
Avec la pénurie des vocations, ne peut-on craindre que toute l'Eglise risque de se retrouver en situation exceptionnelle ?
véronique69- Contemplatif
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Re: Éphéméride de l'Eglise
Le célibat est principe en raison du signe
Tout sacrement est Signe voir notre document : mariage des prêtres dans catholiquedunet ..
Assez vite, on a donné aussi au Prêtre le pouvoir de pardonner les péchés et de dire la Messe de manière autonome : on lui a ainsi conféré une certaine plénitude du Sacerdoce du côté de la fécondité substantielle : ainsi, la seule chose qui diffère entre le Prêtre et l'Evêque au 8ème siècle, c'est que l'Evêque peut transmettre le pouvoir sacerdotal à quelqu'un d'autre tandis que le Prêtre ne le peut pas. C'est ici qu'intervient la dimension sponsale (c'est-à-dire que le Sacerdoce est un certain Mariage) de la prêtrise [voir Directoire pour la vie des Prêtres - Jeudi Saint 1994] : Le mariage rassemble les époux dans l'unité et la fécondité : ainsi les gens mariés vont avoir des enfants et sont liés indissolublement dans le Sacrement. Si l'un des deux réalisait l'acte conjugal avec quelqu'un d'autre, en dehors donc du mariage, on serait en présence d'un adultère. Dès qu'un Sacrement vous introduit dans une unité associée à une fécondité substantielle, c'est jusqu'à la mort, cela ne se discute pas... Il est donc théologiquement fondé que le célibat des Prêtres est inséparable du Sacerdoce à partir du moment où il a plein pouvoir pour l'Eucharistie et pour le Pardon des péchés : ainsi, si le Prêtre est fécond jusque là, c'est parce qu'il est époux... et c'est ce " mariage " avec le corps mystique de l'Eglise qui lui donne sacramentellement cette fécondité. Autrement dit, si le Prêtre se mariait avec une femme il ferait quelque chose de semblable à de l'adultère. Quand on est déjà engagé dans une unité impliquant une fécondité substantielle (que cela soit l'enfantement d'un homme, ou l'enfantement du corps eucharistique du Christ), on ne peut pas penser à d'autres fécondités sans adultère. Voici donc ce que nous pouvons en conclure : Si un Prêtre se marie, il reste Prêtre : le Sacrement de l'Ordre n'est pas brisé. MAIS il éclabousse, il brise et salit quelques chose dans le Sacrement de l'Eucharistie. C'est-à-dire que dans l'esprit du Prêtre et dans l'esprit des fidèles, je brise une relation qui signifie le caractère substantiel de la transformation eucharistique et sa manifestation visible : puisque je finis par nier par mes actes (un mariage en supplément) que je croie que ce soit une transsubstantiation. Certes, lorsqu'on ne croit plus trop à la fécondité substantielle de l'Eucharistie, lorsqu'on ne fait plus attention à la Présence réelle, et qu'on perd de vue la transsubstantiation, la perspective du mariage des prêtres ne choque plus : cela ne me gêne pas si je ne crois plus que l'Eucharistie sort du Prêtre comme une réalité corporelle substantielle et vivante ! Et si cela ne me gêne plus, c'est que je ne vois plus la réalité du Christ dans le pain consacré, ni d'ailleurs dans le pardon surnaturel. C'est donc que je n'adore plus ! ! ! Nous remarquons d'ailleurs bien souvent que ce sont les mêmes " chrétiens " qui refusent de se mettre à genoux devant l'Eucharistie pour adorer leur Dieu incarné, et ceux qui sont absolument d'accord avec le fait qu'il faut supprimer le célibat des Prêtres.
Tout sacrement est Signe voir notre document : mariage des prêtres dans catholiquedunet ..
Assez vite, on a donné aussi au Prêtre le pouvoir de pardonner les péchés et de dire la Messe de manière autonome : on lui a ainsi conféré une certaine plénitude du Sacerdoce du côté de la fécondité substantielle : ainsi, la seule chose qui diffère entre le Prêtre et l'Evêque au 8ème siècle, c'est que l'Evêque peut transmettre le pouvoir sacerdotal à quelqu'un d'autre tandis que le Prêtre ne le peut pas. C'est ici qu'intervient la dimension sponsale (c'est-à-dire que le Sacerdoce est un certain Mariage) de la prêtrise [voir Directoire pour la vie des Prêtres - Jeudi Saint 1994] : Le mariage rassemble les époux dans l'unité et la fécondité : ainsi les gens mariés vont avoir des enfants et sont liés indissolublement dans le Sacrement. Si l'un des deux réalisait l'acte conjugal avec quelqu'un d'autre, en dehors donc du mariage, on serait en présence d'un adultère. Dès qu'un Sacrement vous introduit dans une unité associée à une fécondité substantielle, c'est jusqu'à la mort, cela ne se discute pas... Il est donc théologiquement fondé que le célibat des Prêtres est inséparable du Sacerdoce à partir du moment où il a plein pouvoir pour l'Eucharistie et pour le Pardon des péchés : ainsi, si le Prêtre est fécond jusque là, c'est parce qu'il est époux... et c'est ce " mariage " avec le corps mystique de l'Eglise qui lui donne sacramentellement cette fécondité. Autrement dit, si le Prêtre se mariait avec une femme il ferait quelque chose de semblable à de l'adultère. Quand on est déjà engagé dans une unité impliquant une fécondité substantielle (que cela soit l'enfantement d'un homme, ou l'enfantement du corps eucharistique du Christ), on ne peut pas penser à d'autres fécondités sans adultère. Voici donc ce que nous pouvons en conclure : Si un Prêtre se marie, il reste Prêtre : le Sacrement de l'Ordre n'est pas brisé. MAIS il éclabousse, il brise et salit quelques chose dans le Sacrement de l'Eucharistie. C'est-à-dire que dans l'esprit du Prêtre et dans l'esprit des fidèles, je brise une relation qui signifie le caractère substantiel de la transformation eucharistique et sa manifestation visible : puisque je finis par nier par mes actes (un mariage en supplément) que je croie que ce soit une transsubstantiation. Certes, lorsqu'on ne croit plus trop à la fécondité substantielle de l'Eucharistie, lorsqu'on ne fait plus attention à la Présence réelle, et qu'on perd de vue la transsubstantiation, la perspective du mariage des prêtres ne choque plus : cela ne me gêne pas si je ne crois plus que l'Eucharistie sort du Prêtre comme une réalité corporelle substantielle et vivante ! Et si cela ne me gêne plus, c'est que je ne vois plus la réalité du Christ dans le pain consacré, ni d'ailleurs dans le pardon surnaturel. C'est donc que je n'adore plus ! ! ! Nous remarquons d'ailleurs bien souvent que ce sont les mêmes " chrétiens " qui refusent de se mettre à genoux devant l'Eucharistie pour adorer leur Dieu incarné, et ceux qui sont absolument d'accord avec le fait qu'il faut supprimer le célibat des Prêtres.
Dernière édition par Père Nathan le Sam 18 Mai 2019 - 11:15, édité 4 fois
Re: Éphéméride de l'Eglise
Le pape dans l’avion en retour de Bulgarie: joli passage de l’interview:
Une expérience avec les pauvres aujourd’hui ici, en Macédoine, au mémorial de Mère Teresa. Il y avait beaucoup de pauvres, mais il fallait voir la douceur de ces sœurs qui s’occupaient des pauvres sans paternalisme, comme s’ils étaient des enfants. Une douceur, et aussi la capacité de caresser les pauvres. La tendresse, la tendresse de ces sœurs ! Aujourd’hui, nous sommes habitués à nous insulter : l’homme politique insulte l’autre, un voisin insulte l’autre, même dans les familles, on s’insulte. Je n’ose pas dire qu’il y a une culture de l’insulte, mais l’insulte est une arme à portée de main, ainsi que le fait de dire du mal des autres, la calomnie, la diffamation… Et voir ces sœurs qui s’occupaient de chaque personne comme s’il s’agissait de Jésus, m’a frappé. Un jeune homme s’est approché de moi, bon, et la supérieure m’a dit : « Il est bon », et elle l’a caressé et a dit devant lui : « Priez pour lui parce qu’il boit trop ! ». Mais avec la tendresse d’une mère, et cela m’a fait toucher du doigt l’Église-mère. C’est une des choses les plus belles de trouver la maternité de l’Église.
Une expérience avec les pauvres aujourd’hui ici, en Macédoine, au mémorial de Mère Teresa. Il y avait beaucoup de pauvres, mais il fallait voir la douceur de ces sœurs qui s’occupaient des pauvres sans paternalisme, comme s’ils étaient des enfants. Une douceur, et aussi la capacité de caresser les pauvres. La tendresse, la tendresse de ces sœurs ! Aujourd’hui, nous sommes habitués à nous insulter : l’homme politique insulte l’autre, un voisin insulte l’autre, même dans les familles, on s’insulte. Je n’ose pas dire qu’il y a une culture de l’insulte, mais l’insulte est une arme à portée de main, ainsi que le fait de dire du mal des autres, la calomnie, la diffamation… Et voir ces sœurs qui s’occupaient de chaque personne comme s’il s’agissait de Jésus, m’a frappé. Un jeune homme s’est approché de moi, bon, et la supérieure m’a dit : « Il est bon », et elle l’a caressé et a dit devant lui : « Priez pour lui parce qu’il boit trop ! ». Mais avec la tendresse d’une mère, et cela m’a fait toucher du doigt l’Église-mère. C’est une des choses les plus belles de trouver la maternité de l’Église.
Re: Éphéméride de l'Eglise
.
@Père Nathan
En réponse à votre interrogation du 16-5-2019, voici le point de vue du cardinal Eijk, archevêque d'Utrecht, sur de grandes problématiques dans l'Eglise :
https://www.hommenouveau.fr/2853/religion/exclusif-le-cardinal-eijk-reaffirme-que-les-divorces-remaries-ne-peuvent-avoir-acces-brni-a-la-communion-ni-a-l-absolution.htm
@Père Nathan
En réponse à votre interrogation du 16-5-2019, voici le point de vue du cardinal Eijk, archevêque d'Utrecht, sur de grandes problématiques dans l'Eglise :
https://www.hommenouveau.fr/2853/religion/exclusif-le-cardinal-eijk-reaffirme-que-les-divorces-remaries-ne-peuvent-avoir-acces-brni-a-la-communion-ni-a-l-absolution.htm
.Rédigé par Cardinal Eijk, propos recueillis par Jeanne Smits le 15 mai 2019 dans Religion
photos Olivier Figueras "une personne divorcée qui se remarie civilement ne peut – faute de se trouver dans de bonnes dispositions – recevoir la communion, pas plus qu’il ne peut dans ces conditions recevoir l’absolution." ...A la suite de ce document de proposition allemand sur l’intercommunion, et en raison de ce plaidoyer explicite de cardinaux en faveur de la bénédiction des relations homosexuelles, j’ai demandé au pape de faire la clarté, tout simplement à partir des documents du magistère de l’Eglise.Eh bien, à ce jour, la situation reste inchangée. Il n’y a pas eu de réaction, du moins publique. Et cela signifie que la confusion à propos de ces questions reste grande parmi les catholiques. On s’en rende compte de multiples façons. Et je le déplore fortement, car je suis pour la clarté.Vous avez employé des mots extraordinairement forts. Vous avez parlé de l’« apostasie dans l’Eglise ». Pourriez-vous expliquer ce que vous vouliez dire?
J’ai cité le numéro 675 du Catéchisme de l’Eglise catholique. Parce que des cardinaux plaident pour la bénédiction des relations homosexuelles, j’ai renvoyé à ce numéro du catéchisme à la manière d’une mise en garde.
On y lit que peu avant l’Apocalypse, des voix s’élèveront au sein même de l’Eglise, et même parmi les plus hautes autorités de l’Eglise qui exprimeront des opinions divergentes par rapport à la doctrine catholique.
J’ai fait cela en guise d’avertissement : faisons attention à ne pas nous retrouver dans cette situation. Je dois dire que, à ma surprise, le cardinal Muller a repris cette idée: il a publié le 9 février dernier une déclaration sur les éléments fondamentaux de la foi catholique où il a également renvoyé au numéro 675 (2). Il est aussi remarquable que mon interview et la citation complète aient également été reprises par Mgr Gänswein, lors de la présentation d’un livre de Rod Dreher, Le Pari bénédictin.Tout cela a touché de nombreuses personnes et beaucoup se sont mises à y réfléchir. J’espère ainsi obtenir qu’un nombre croissant de personnes dans l’Eglise ouvrent la bouche et apportent la clarté, car de nombreux catholiques – mais vous le savez comme moi – sont réellement dans la confusion....Vous avez également demandé au pape en janvier 2018 qu’il mette fin à la confusion autour d’Amoris laetitia, et de l’accès à la communion des catholiques divorcés et remariés. Réclamez-vous toujours cette clarification ?
Oui, très certainement. J’ai écrit un article, peu avant le deuxième synode sur la famille – j’étais présent aux deux – en participant à un livre écrit par onze cardinaux. J’y ai témoigné du fait que la pratique est extrêmement ancienne dans l’Eglise, et que la doctrine elle-même est depuis très longtemps explicite, selon laquelle une personne divorcée qui se remarie civilement ne peut – faute de se trouver dans de bonnes dispositions – recevoir la communion, pas plus qu’il ne peut dans ces conditions recevoir l’absolution.Il se trouve qu’Amoris laetitia ne dit pas littéralement que les divorcés civilement remariés dont le premier mariage n’a pas été déclaré nul peuvent recevoir la communion. Cela ne va pas jusque-là. Mais sur le fondement de quelques éléments et d’une note de bas de page, certains pensent pouvoir déduire que cela se peut, que c’est autorisé. Et on voit aujourd’hui certaines conférences épiscopales publier des documents pour dire que, si on a fait un parcours d’accompagnement avec un prêtre et qu’on a recherché un discernement avec lui, alors les personnes divorcées et civilement remariées peuvent recevoir la communion à un moment donné.
Certaines conférences épiscopales ont réglé les choses ainsi, de très nombreuses conférences épiscopales n’ont rien réglé du tout, et d’autres conférences épiscopales ont dit exactement l’inverse. Eh bien, ce qui est vrai à un endroit A ne peut pas être faux à un endroit B. Cela va à l’encontre d’un des principes de la philosophie, le principe de non-contradiction – ce que l’on apprend en tant que séminariste dès l’introduction à la philosophie : c’est un des principes fondamentaux de la logique, de la pensée. Oui, je trouve important que l’on fasse la clarté, que les gens sachent où ils en sont.Mais le pape lui-même a plutôt soutenu les conférences épiscopales qui en ont fait une interprétation libérale.
Certes, mais il l’a fait dans une lettre à la conférence épiscopale de Buenos Aires. De fait, cette conférence épiscopale de Buenos Aires a déclaré qu’à la suite d’un parcours d’accompagnement et de discernement avec un prêtre, il y a possibilité pour une personne divorcée et civilement remariée de recevoir la communion. Dans cette lettre, il dit aussi qu’il s’agit là de la bonne interprétation.
Seulement une lettre d’un pape à une conférence épiscopale ne fait pas partie du magistère. Il faut que cela soit très clair.
Il faut donc faire une distinction entre d’une part l’opinion que le pape peut exprimer à un moment donné et d’autre part son magistère, à savoir les déclarations qui appartiennent véritablement à son autorité d’enseignement, le magistère en tant que tel. Cette déclaration-là n’en fait pas partie.Mais cela ne fait pas la clarté. Je pense que le pape doit donc faire la clarté, sur le plan de la doctrine, au moyen d’une déclaration dont on pourra dire avec certitude qu’elle appartient au magistère. Je dirais : au magistère ordinaire ou authentique. Il va de soi qu’il ne s’agit pas ici de dogmes ou d’expressions extraordinaires, mais simplement d’expressions du magistère authentique.Vous avez beaucoup parlé de la prière. Mais pour ce qui est du rosaire et des demandes de Notre-Dame de Fatima, avez-vous par rapport à cela un lien particulier ?
J’avais plutôt un lien avec Notre Dame de Lourdes. ...Aussi, le 13 mai 2017, en tant qu’évêques des Pays-Bas, nous avons consacré nos diocèses au Très Saint Cœur de Marie : nous l’avons fait à la basilique Marie Etoile de la Mer à Maastricht. C’est moi qui ai donné l’homélie. Et c’est à cause de cette homélie que j’ai dû me plonger dans les secrets de Fatima. Et le premier secret, sur l’enfer, eh bien, je pense que c’est tout simplement un secret qui reste d’une très grande actualité car tel est notre devoir : nous assurer en tant que nous sommes chargés de l’annonce de la foi catholique que les gens ne finissent pas en enfer, et les mettre en garde à ce sujet. A ce propos, nous pouvons sincèrement nous demander si nous le faisons assez souvent.
Car lorsqu’on parle de l’enfer, on suscite bien souvent des émotions. Pourtant, je pense que nous en avons vraiment le devoir.Le deuxième secret évoquait la situation politique et concernait avant tout le XXe siècle : la fin de la Première Guerre mondiale, la révolution russe, l’annonce, déjà, de la Seconde Guerre mondiale. Marie appelle alors à prier pour la paix. Cette prière est tout autant d’actualité aujourd’hui, car nous vivons dans un monde extraordinairement peu sûr. La course à l’armement, à l’armement nucléaire, menace de reprendre. ...Nulle autre que Marie ne peut ainsi nous prendre par la main dans la prière. Elle est la figure de l’Eglise, dit le concile Vatican II. En fait, nous devrions tous être comme elle : son « oui » – « Je suis la servante du Seigneur, qu’il me soit fait selon votre parole » – est un oui qu’aucun d’entre nous ne peut prononcer du simple fait que nous ne sommes pas libres du péché originel comme elle l’était. Une fois de plus, elle est notre plus bel exemple, y compris dans la prière, et c’est pourquoi il est si bon de prier en union avec elle.Jean-Paul II a dit que pour lui c’est la plus belle prière qui soit. Il a connu bien des moments difficiles dans sa vie : la perte de son frère et de son père alors qu’il était encore jeune ; il y a eu sa captivité pendant la guerre ; il était travailleur forcé dans les mines de sel. Plus tard, alors qu’il était évêque en Pologne, le KGB, les communistes avaient mis des mouchards dans son confessionnal. Il a été pape – chef de l’Eglise pendant 27 ans – pendant une période extrêmement difficile. Et il a déclaré que tout au long de ce temps il a prié Marie au moyen du chapelet, et qu’il a reçu de sa part une aide extraordinaire. Cela aussi, je l’ai raconté dans mon éditorial. Je pense qu’à ce sujet nous avons beaucoup à apprendre de ce pape polonais.Comment l’idée de la consécration des Pays-Bas est-elle apparue ?...
Elle a été discutée à la conférence des évêques. Un certain nombre d’évêques y étaient très favorables. Pour finir, ce sont tous les évêques qui l’ont adoptée et qui y ont également participé. Donc, tout simplement lors des discussions de la conférence des évêques. Lorsqu’en tant qu’évêque je me déplace à Rome, les gens pensent souvent en me voyant : « Voilà un progressiste ! » Car nous avons… nous avions la réputation au cours des années 1960 et 1970 de constituer une conférence des évêques exceptionnellement progressiste. Mais nous ne le sommes plus du tout. La proposition a été faite à la conférence des évêques, au demeurant par l’un de mes évêques auxiliaires, et elle a été reprise par les autres évêques.Pensez-vous qu’il y ait un lien entre la culture de mort et la mort du culte ?
Oui, ce lien existe certainement.
...Un tel individualiste autonome n’a aucun besoin de quelqu’un qui le transcende.Il n’en a pas besoin dans la société – l’Etat – et c’est ainsi que certains renoncent à se marier civilement et se contentent de vivre ensemble, justifiant cela en disant : « C’est notre relation, elle ne regarde les autres en rien. »
C’est une conséquence de l’individualisme.L’individualisme nous a également conduit à pousser Dieu à la marge, quand nous ne sommes pas devenus totalement athées. La plupart des Néerlandais aujourd’hui ne croient plus en un Dieu personnel. Et si vous ne croyez pas en un Dieu personnel qui est créateur, et qui est en fait notre Père à tous, alors vous ne croyez pas non plus que l’homme a été créé à l’image et à la ressemblance de Dieu. Les individualistes autonomes pensent qu’ils ont eux-mêmes le droit de disposer de leur vie – c’est l’euthanasie, l’aide au suicide – car ils n’ont plus besoin de cette conviction. Sans même parler d’un Dieu. La montée de l’individualisme, la disparition de la foi chrétienne ou du moins son affaiblissement, chez le plus grand nombre, ont certainement un lien avec l’apparition de la culture de mort. C’est une certitude absolue, le lien est en ligne droite....
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Re: Éphéméride de l'Eglise
"Combien de temps perdons-nous à courir après les prophéties, à passer au peigne fin le passé du Pape, à analyser chacun de ses faux pas afin de pouvoir aussitôt le qualifier de « moderniste », « franc-maçon », « marxiste » ou « hérétique » plutôt que de prendre à coeur l'urgent travail d'évangélisation et de promotion d'une unité authentique. C'est parfois...
[...] une présumée sécurité doctrinale ou disciplinaire qui donne lieu à un élitisme narcissique et autoritaire, où, au lieu d'évangéliser, on analyse et classifie les autres, et, au lieu de faciliter l'accès à la grâce, les énergies s'usent dans le contrôle. Dans les deux cas, ni Jésus-Christ, ni les autres n'intéressent vraiment.
—PAPE FRANÇOIS, Evangelii Gaudium, n° 94
https://www.pierre-et-les-loups.net/la-prophetie-de-saint-francois-460.html
[...] une présumée sécurité doctrinale ou disciplinaire qui donne lieu à un élitisme narcissique et autoritaire, où, au lieu d'évangéliser, on analyse et classifie les autres, et, au lieu de faciliter l'accès à la grâce, les énergies s'usent dans le contrôle. Dans les deux cas, ni Jésus-Christ, ni les autres n'intéressent vraiment.
—PAPE FRANÇOIS, Evangelii Gaudium, n° 94
https://www.pierre-et-les-loups.net/la-prophetie-de-saint-francois-460.html
Isabelle-Marie- CONSEILLER DU PEUPLE DE LA PAIX
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Re: Éphéméride de l'Eglise
ce forum : "amour du Pape et DEFENSE DE LA DOCTRINE"
Ne pas vouloir approfondir la "sécurité doctrinale",c'est peut-être CONTRAIRE à l'ESPRIT du forum.
Nous sommes dans un monde de plus en plus sans le minimum de base de connaissance de la doctrine chrétienne. Avec l'évangélisation sans guère de doctrine tout comme certaines catéchèses actuelles assez minimalistes et réductrices, ne peut-on craindre qu'elle ne portera guère de fruits ?
Ne pas vouloir approfondir la "sécurité doctrinale",c'est peut-être CONTRAIRE à l'ESPRIT du forum.
Nous sommes dans un monde de plus en plus sans le minimum de base de connaissance de la doctrine chrétienne. Avec l'évangélisation sans guère de doctrine tout comme certaines catéchèses actuelles assez minimalistes et réductrices, ne peut-on craindre qu'elle ne portera guère de fruits ?
Dernière édition par véronique69 le Dim 19 Mai 2019 - 9:47, édité 4 fois
véronique69- Contemplatif
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Re: Éphéméride de l'Eglise
véronique69 a écrit:ce forum : "amour du Pape et DEFENSE DE LA DOCTRINE"
Ne pas vouloir approfondir la "sécurité doctrinale",c'est peut-être CONTRAIRE à l'ESPRIT du forum.
Nous sommes dans un monde de plus en plus sans le minimum de base de connaissance de la doctrine chrétienne. Avec l'évangélisation sans guère de doctrine tout comme certaines catéchèses actuelles assez minimalistes et réductrices, ne peut-on craindre qu'elle ne portera guère de fruits ?
Il n'y a pas "l'esprit du forum" ! il y a l'Esprit de l'Évangile et c'est à celui-là, à travers la défense et l'amour des Trois Blancheurs* que nous nous fions.
* Le Peuple de la Paix promeut la recherche de la Vérité. Ainsi, la défense de l’Enseignement de l’Église, et du Saint-Père François, qui sont des phares lumineux laissés par le Seigneur en notre temps, afin que nous ne nous laissions pas égarer par l’Ennemi, est au cœur de notre mission.
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t3520-charte-du-forum-le-peuple-de-la-paix
Le Père Spirituel du forum, nos prêtres en paroisse, à travers homélies et conférences, des théologiens, relayés souvent sur la chaîne KTO, à maintes reprises nous ont expliqué l'encyclique du Saint Père et comment il fallait comprendre la fameuse petite note. Le père Nathan ci-dessus vient de poster encore une fois une note*
père Nathan a écrit:*le pape rappelle qu'on ne peut pas modifier le dogme
Par exemple;pour les ministères confiés aux femmes
On peut approfondir et laisser l'arbre pousser "de l'intérieur du dogme" (St Vincent de Lérins )…
C'es donc du cas par cas , comme cela a toujours été d'ailleurs . Comme nous l'expliquait notre professeur en droit canon…Et interdire on le comprends, "sur le terrain" s'il y a péché mortel reste théorique…
Le prêtre et le fidèle doivent dialoguer...Pour déterminer les limites de la Miséricorde préventive sanante ou prévenante çà relève du discernement pastoral et de la vertu d’epikie
Le pape rappelle seulement que la définition de matière grave est loin de faire le tour du problème
On ne peut vraiment pas dire que nous manquions d'enseignement ni de la connaissance doctrinale minimale.
Ces cardinaux me font penser aux chefs religieux qui à l'époque du Christ passaient leur temps à essayer de piéger le Christ, de le mettre en difficulté, de le pousser dans ses retranchements dans le seul but de le faire tomber. Rien de changé !
Isabelle-Marie- CONSEILLER DU PEUPLE DE LA PAIX
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Re: Éphéméride de l'Eglise
CATECHISME DE L'ÉGLISE CATHOLIQUE NUMÉRO 675territoire en héritage a écrit:.
@Père Nathan
En réponse à votre interrogation du 16-5-2019, voici le point de vue du cardinal Eijk, archevêque d'Utrecht, sur de grandes problématiques dans l'Eglise :
https://www.hommenouveau.fr/2853/religion/exclusif-le-cardinal-eijk-reaffirme-que-les-divorces-remaries-ne-peuvent-avoir-acces-brni-a-la-communion-ni-a-l-absolution.htm.Rédigé par Cardinal Eijk, propos recueillis par Jeanne Smits le 15 mai 2019 dans Religion
photos Olivier Figueras "une personne divorcée qui se remarie civilement ne peut – faute de se trouver dans de bonnes dispositions – recevoir la communion, pas plus qu’il ne peut dans ces conditions recevoir l’absolution." ...A la suite de ce document de proposition allemand sur l’intercommunion, et en raison de ce plaidoyer explicite de cardinaux en faveur de la bénédiction des relations homosexuelles, j’ai demandé au pape de faire la clarté, tout simplement à partir des documents du magistère de l’Eglise.Eh bien, à ce jour, la situation reste inchangée. Il n’y a pas eu de réaction, du moins publique. Et cela signifie que la confusion à propos de ces questions reste grande parmi les catholiques. On s’en rende compte de multiples façons. Et je le déplore fortement, car je suis pour la clarté.Vous avez employé des mots extraordinairement forts. Vous avez parlé de l’« apostasie dans l’Eglise ». Pourriez-vous expliquer ce que vous vouliez dire?
J’ai cité le numéro 675 du Catéchisme de l’Eglise catholique. Parce que des cardinaux plaident pour la bénédiction des relations homosexuelles, j’ai renvoyé à ce numéro du catéchisme à la manière d’une mise en garde.
On y lit que peu avant l’Apocalypse, des voix s’élèveront au sein même de l’Eglise, et même parmi les plus hautes autorités de l’Eglise qui exprimeront des opinions divergentes par rapport à la doctrine catholique.
J’ai fait cela en guise d’avertissement : faisons attention à ne pas nous retrouver dans cette situation. Je dois dire que, à ma surprise, le cardinal Muller a repris cette idée: il a publié le 9 février dernier une déclaration sur les éléments fondamentaux de la foi catholique où il a également renvoyé au numéro 675 (2). Il est aussi remarquable que mon interview et la citation complète aient également été reprises par Mgr Gänswein, lors de la présentation d’un livre de Rod Dreher, Le Pari bénédictin.Tout cela a touché de nombreuses personnes et beaucoup se sont mises à y réfléchir. J’espère ainsi obtenir qu’un nombre croissant de personnes dans l’Eglise ouvrent la bouche et apportent la clarté, car de nombreux catholiques – mais vous le savez comme moi – sont réellement dans la confusion....
675 Avant l’avènement du Christ, l’Église doit passer par une épreuve finale qui ébranlera la foi de nombreux croyants (cf. Lc 18, 8 ; Mt 24, 12). La persécution qui accompagne son pèlerinage sur la terre (cf. Lc 21, 12 ; Jn 15, 19-20) dévoilera le " mystère d’iniquité " sous la forme d’une imposturereligieuse apportant aux hommes une solution apparente à leurs problèmes au prix de l’apostasie de la vérité. L’imposture religieuse suprême est celle de l’Anti-Christ, c’est-à-dire celle d’un pseudo-messianisme où l’homme se glorifie lui-même à la place de Dieu et de son Messie venu dans la chair(cf. 2 Th 2, 4-12 ; 1 Th 5, 2-3 ; 2 Jn 7 ; 1 Jn 2, 18. 22).
675 Avant l’avènement du Christ, l’Église doit passer par une épreuve finale qui ébranlera la foi de nombreux croyants (cf. Lc 18, 8 ; Mt 24, 12). La persécution qui accompagne son pèlerinage sur la terre (cf. Lc 21, 12 ; Jn 15, 19-20) dévoilera le " mystère d’iniquité " sous la forme d’une imposturereligieuse apportant aux hommes une solution apparente à leurs problèmes au prix de l’apostasie de la vérité. L’imposture religieuse suprême est celle de l’Anti-Christ, c’est-à-dire celle d’un pseudo-messianisme où l’homme se glorifie lui-même à la place de Dieu et de son Messie venu dans la chair(cf. 2 Th 2, 4-12 ; 1 Th 5, 2-3 ; 2 Jn 7 ; 1 Jn 2, 18. 22).
http://www.vatican.va/archive/FRA0013/_P1R.HTM
Zamie- Enfant de Dieu
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Re: Éphéméride de l'Eglise
Zamie a écrit:CATECHISME DE L'ÉGLISE CATHOLIQUE NUMÉRO 675
675 Avant l’avènement du Christ, l’Église doit passer par une épreuve finale qui ébranlera la foi de nombreux croyants (cf. Lc 18, 8 ; Mt 24, 12). La persécution qui accompagne son pèlerinage sur la terre (cf. Lc 21, 12 ; Jn 15, 19-20) dévoilera le " mystère d’iniquité " sous la forme d’une imposture religieuse apportant aux hommes une solution apparente à leurs problèmes au prix de l’apostasie de la vérité. L’imposture religieuse suprême est celle de l’Anti-Christ, c’est-à-dire celle d’un pseudo-messianisme où l’homme se glorifie lui-même à la place de Dieu et de son Messie venu dans la chair(cf. 2 Th 2, 4-12 ; 1 Th 5, 2-3 ; 2 Jn 7 ; 1 Jn 2, 18. 22).
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Eh oui ces cardinaux ont beau jeu d'exploiter un certain vent de la prophétie et d'attiser l'esprit de soupçon des fidèles envers le Saint Père. Et alors, l'Église parle t-elle dans l'extrait que vous citez d'un faux Pape ? Ce serait d'ailleurs comme si elle se mettait une balle dans le pied !
"le Pape François... n'est pas un anti-pape. Cela a été reconnu par nul autre que l'ancien chef de la Congrégation pour la doctrine de la foi, l'un des plus grands théologiens des temps modernes : son prédécesseur, Benoît XVI. Et pas un seul cardinal, en particulier ceux parmi les plus éminents, fidèles et saints fils de l'Église, ne s'est levé pour annoncer qu'un événement anormal avait eu lieu lors du Conclave ou de la renonciation de Benoît XVI.
Il n'y a pas le moindre doute quant à la validité de ma renonciation au ministère pétrinien. La seule condition à la validité de ma renonciation est la pleine liberté au moment de ma décision. Les spéculations sur sa validité sont tout simplement absurdes... [Mon] seul et unique objectif [est] de soutenir le pontificat de [François] par la prière.
—PAPE ÉMÉRITE BENOÎT XVI, Cité du Vatican, 26 février 2014 ; Zenit.org
https://www.pierre-et-les-loups.net/la-prophetie-de-saint-francois-460.html
Isabelle-Marie- CONSEILLER DU PEUPLE DE LA PAIX
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Re: Éphéméride de l'Eglise
Mais , enfin Isabelle -Marie, je ne mets que l'enseignement du catéchisme dont parle ce Monseigneur , et que les fidèles doivent savoir !Isabelle-Marie a écrit:Zamie a écrit:CATECHISME DE L'ÉGLISE CATHOLIQUE NUMÉRO 675
675 Avant l’avènement du Christ, l’Église doit passer par une épreuve finale qui ébranlera la foi de nombreux croyants (cf. Lc 18, 8 ; Mt 24, 12). La persécution qui accompagne son pèlerinage sur la terre (cf. Lc 21, 12 ; Jn 15, 19-20) dévoilera le " mystère d’iniquité " sous la forme d’une imposture religieuse apportant aux hommes une solution apparente à leurs problèmes au prix de l’apostasie de la vérité. L’imposture religieuse suprême est celle de l’Anti-Christ, c’est-à-dire celle d’un pseudo-messianisme où l’homme se glorifie lui-même à la place de Dieu et de son Messie venu dans la chair(cf. 2 Th 2, 4-12 ; 1 Th 5, 2-3 ; 2 Jn 7 ; 1 Jn 2, 18. 22).
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Eh oui ces cardinaux ont beau jeu d'exploiter un certain vent de la prophétie et d'attiser l'esprit de soupçon des fidèles envers le Saint Père. Et alors, l'Église parle t-elle dans l'extrait que vous citez d'un faux Pape ? Ce serait d'ailleurs comme si elle se mettait une balle dans le pied !
"le Pape François... n'est pas un anti-pape. Cela a été reconnu par nul autre que l'ancien chef de la Congrégation pour la doctrine de la foi, l'un des plus grands théologiens des temps modernes : son prédécesseur, Benoît XVI. Et pas un seul cardinal, en particulier ceux parmi les plus éminents, fidèles et saints fils de l'Église, ne s'est levé pour annoncer qu'un événement anormal avait eu lieu lors du Conclave ou de la renonciation de Benoît XVI.
Il n'y a pas le moindre doute quant à la validité de ma renonciation au ministère pétrinien. La seule condition à la validité de ma renonciation est la pleine liberté au moment de ma décision. Les spéculations sur sa validité sont tout simplement absurdes... [Mon] seul et unique objectif [est] de soutenir le pontificat de [François] par la prière.
—PAPE ÉMÉRITE BENOÎT XVI, Cité du Vatican, 26 février 2014 ; Zenit.org
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Je ne pense pas que "'ces cardinaux " exploitent " un certain vent " pour " attiser l'esprit de soupçon des fidèles " !
Ces cardinaux sont fidèles à l'enseignement de l'Eglise eux aussi .
Oú est-il écrit dans mon post d'un " faux pape "ou d'un " anti-pape " ?
Zamie- Enfant de Dieu
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Re: Éphéméride de l'Eglise
Zamie a écrit:Mais , enfin Isabelle -Marie, je ne mets que l'enseignement du catéchisme dont parle ce Monseigneur , et que les fidèles doivent savoir !Isabelle-Marie a écrit:Zamie a écrit:CATECHISME DE L'ÉGLISE CATHOLIQUE NUMÉRO 675
675 Avant l’avènement du Christ, l’Église doit passer par une épreuve finale qui ébranlera la foi de nombreux croyants (cf. Lc 18, 8 ; Mt 24, 12). La persécution qui accompagne son pèlerinage sur la terre (cf. Lc 21, 12 ; Jn 15, 19-20) dévoilera le " mystère d’iniquité " sous la forme d’une imposture religieuse apportant aux hommes une solution apparente à leurs problèmes au prix de l’apostasie de la vérité. L’imposture religieuse suprême est celle de l’Anti-Christ, c’est-à-dire celle d’un pseudo-messianisme où l’homme se glorifie lui-même à la place de Dieu et de son Messie venu dans la chair(cf. 2 Th 2, 4-12 ; 1 Th 5, 2-3 ; 2 Jn 7 ; 1 Jn 2, 18. 22).
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Eh oui ces cardinaux ont beau jeu d'exploiter un certain vent de la prophétie et d'attiser l'esprit de soupçon des fidèles envers le Saint Père. Et alors, l'Église parle t-elle dans l'extrait que vous citez d'un faux Pape ? Ce serait d'ailleurs comme si elle se mettait une balle dans le pied !
"le Pape François... n'est pas un anti-pape. Cela a été reconnu par nul autre que l'ancien chef de la Congrégation pour la doctrine de la foi, l'un des plus grands théologiens des temps modernes : son prédécesseur, Benoît XVI. Et pas un seul cardinal, en particulier ceux parmi les plus éminents, fidèles et saints fils de l'Église, ne s'est levé pour annoncer qu'un événement anormal avait eu lieu lors du Conclave ou de la renonciation de Benoît XVI.
Il n'y a pas le moindre doute quant à la validité de ma renonciation au ministère pétrinien. La seule condition à la validité de ma renonciation est la pleine liberté au moment de ma décision. Les spéculations sur sa validité sont tout simplement absurdes... [Mon] seul et unique objectif [est] de soutenir le pontificat de [François] par la prière.
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Je ne pense pas que "'ces cardinaux " exploitent " un certain vent " pour " attiser l'esprit de soupçon des fidèles " !
Ces cardinaux sont fidèles à l'enseignement de l'Eglise eux aussi .
Oú est-il écrit dans mon post d'un " faux pape "ou d'un " anti-pape " ?
mais s'opposent à l'enseignement du Saint Père, et vous parlez de fidélité ? Qui alors est infidèle ? le Saint Père ? ou bien eux ? le Saint Père s'est expliqué, et ils ne sont pas d'accord, et ils exigent qu'il modifie ce qu'il a dit ou écrit, qui a tort, qui a raison ?
Isabelle-Marie- CONSEILLER DU PEUPLE DE LA PAIX
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Re: Éphéméride de l'Eglise
Il y a tout de même un gros différent ...qui ne s'arrange guère .Isabelle-Marie a écrit:Zamie a écrit:Mais , enfin Isabelle -Marie, je ne mets que l'enseignement du catéchisme dont parle ce Monseigneur , et que les fidèles doivent savoir !Isabelle-Marie a écrit:Zamie a écrit:CATECHISME DE L'ÉGLISE CATHOLIQUE NUMÉRO 675
675 Avant l’avènement du Christ, l’Église doit passer par une épreuve finale qui ébranlera la foi de nombreux croyants (cf. Lc 18, 8 ; Mt 24, 12). La persécution qui accompagne son pèlerinage sur la terre (cf. Lc 21, 12 ; Jn 15, 19-20) dévoilera le " mystère d’iniquité " sous la forme d’une imposture religieuse apportant aux hommes une solution apparente à leurs problèmes au prix de l’apostasie de la vérité. L’imposture religieuse suprême est celle de l’Anti-Christ, c’est-à-dire celle d’un pseudo-messianisme où l’homme se glorifie lui-même à la place de Dieu et de son Messie venu dans la chair(cf. 2 Th 2, 4-12 ; 1 Th 5, 2-3 ; 2 Jn 7 ; 1 Jn 2, 18. 22).
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Eh oui ces cardinaux ont beau jeu d'exploiter un certain vent de la prophétie et d'attiser l'esprit de soupçon des fidèles envers le Saint Père. Et alors, l'Église parle t-elle dans l'extrait que vous citez d'un faux Pape ? Ce serait d'ailleurs comme si elle se mettait une balle dans le pied !
"le Pape François... n'est pas un anti-pape. Cela a été reconnu par nul autre que l'ancien chef de la Congrégation pour la doctrine de la foi, l'un des plus grands théologiens des temps modernes : son prédécesseur, Benoît XVI. Et pas un seul cardinal, en particulier ceux parmi les plus éminents, fidèles et saints fils de l'Église, ne s'est levé pour annoncer qu'un événement anormal avait eu lieu lors du Conclave ou de la renonciation de Benoît XVI.
Il n'y a pas le moindre doute quant à la validité de ma renonciation au ministère pétrinien. La seule condition à la validité de ma renonciation est la pleine liberté au moment de ma décision. Les spéculations sur sa validité sont tout simplement absurdes... [Mon] seul et unique objectif [est] de soutenir le pontificat de [François] par la prière.
—PAPE ÉMÉRITE BENOÎT XVI, Cité du Vatican, 26 février 2014 ; Zenit.org
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Je ne pense pas que "'ces cardinaux " exploitent " un certain vent " pour " attiser l'esprit de soupçon des fidèles " !
Ces cardinaux sont fidèles à l'enseignement de l'Eglise eux aussi .
Oú est-il écrit dans mon post d'un " faux pape "ou d'un " anti-pape " ?
mais s'opposent à l'enseignement du Saint Père, et vous parlez de fidélité ? Qui alors est infidèle ? le Saint Père ? ou bien eux ? le Saint Père s'est expliqué, et ils ne sont pas d'accord, et ils exigent qu'il modifie ce qu'il a dit ou écrit, qui a tort, qui a raison ?
Ces cardinaux avertissent les fidèles de ce qui se passe actuellement dans l'Eglise et s'appuie pour le démontrer sur ce fameux numéro .
Il semble tout de même que l'on doit tenir compte de leurs paroles, ce sont des hommes compétents.
Quand on voit et lit l'actualité vaticane ou de l'Eglise dans le monde, l'entourage du pape, on est loin d'être serein .
Celui qui a tort , celui qui a raison : à mon sens est celui qui reste unit à la Parole du Christ, à Son enseignement, à la tradition de l'Eglise, non pour plaire au monde, mais pour plaire à Celui qui nous fait vivre .
Zamie- Enfant de Dieu
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Re: Éphéméride de l'Eglise
Zamie a écrit:Il y a tout de même un gros différent ...qui ne s'arrange guère .Isabelle-Marie a écrit:Zamie a écrit:Mais , enfin Isabelle -Marie, je ne mets que l'enseignement du catéchisme dont parle ce Monseigneur , et que les fidèles doivent savoir !Isabelle-Marie a écrit:Zamie a écrit:CATECHISME DE L'ÉGLISE CATHOLIQUE NUMÉRO 675
675 Avant l’avènement du Christ, l’Église doit passer par une épreuve finale qui ébranlera la foi de nombreux croyants (cf. Lc 18, 8 ; Mt 24, 12). La persécution qui accompagne son pèlerinage sur la terre (cf. Lc 21, 12 ; Jn 15, 19-20) dévoilera le " mystère d’iniquité " sous la forme d’une imposture religieuse apportant aux hommes une solution apparente à leurs problèmes au prix de l’apostasie de la vérité. L’imposture religieuse suprême est celle de l’Anti-Christ, c’est-à-dire celle d’un pseudo-messianisme où l’homme se glorifie lui-même à la place de Dieu et de son Messie venu dans la chair(cf. 2 Th 2, 4-12 ; 1 Th 5, 2-3 ; 2 Jn 7 ; 1 Jn 2, 18. 22).
http://www.vatican.va/archive/FRA0013/_P1R.HTM
Eh oui ces cardinaux ont beau jeu d'exploiter un certain vent de la prophétie et d'attiser l'esprit de soupçon des fidèles envers le Saint Père. Et alors, l'Église parle t-elle dans l'extrait que vous citez d'un faux Pape ? Ce serait d'ailleurs comme si elle se mettait une balle dans le pied !
"le Pape François... n'est pas un anti-pape. Cela a été reconnu par nul autre que l'ancien chef de la Congrégation pour la doctrine de la foi, l'un des plus grands théologiens des temps modernes : son prédécesseur, Benoît XVI. Et pas un seul cardinal, en particulier ceux parmi les plus éminents, fidèles et saints fils de l'Église, ne s'est levé pour annoncer qu'un événement anormal avait eu lieu lors du Conclave ou de la renonciation de Benoît XVI.
Il n'y a pas le moindre doute quant à la validité de ma renonciation au ministère pétrinien. La seule condition à la validité de ma renonciation est la pleine liberté au moment de ma décision. Les spéculations sur sa validité sont tout simplement absurdes... [Mon] seul et unique objectif [est] de soutenir le pontificat de [François] par la prière.
—PAPE ÉMÉRITE BENOÎT XVI, Cité du Vatican, 26 février 2014 ; Zenit.org
https://www.pierre-et-les-loups.net/la-prophetie-de-saint-francois-460.html
Je ne pense pas que "'ces cardinaux " exploitent " un certain vent " pour " attiser l'esprit de soupçon des fidèles " !
Ces cardinaux sont fidèles à l'enseignement de l'Eglise eux aussi .
Oú est-il écrit dans mon post d'un " faux pape "ou d'un " anti-pape " ?
mais s'opposent à l'enseignement du Saint Père, et vous parlez de fidélité ? Qui alors est infidèle ? le Saint Père ? ou bien eux ? le Saint Père s'est expliqué, et ils ne sont pas d'accord, et ils exigent qu'il modifie ce qu'il a dit ou écrit, qui a tort, qui a raison ?
Ces cardinaux avertissent les fidèles de ce qui se passe actuellement dans l'Eglise et s'appuie pour le démontrer sur ce fameux numéro .
Il semble tout de même que l'on doit tenir compte de leurs paroles, ce sont des hommes compétents.
Quand on voit et lit l'actualité vaticane ou de l'Eglise dans le monde, l'entourage du pape, on est loin d'être serein .
Celui qui a tort , celui qui a raison : à mon sens est celui qui reste unit à la Parole du Christ, à Son enseignement, à la tradition de l'Eglise, non pour plaire au monde, mais pour plaire à Celui qui nous fait vivre .
Un vent schismatique, nous sommes bien d'accord ! Mais regardez l'exemple de tous les saints qui ont été canonisés, ils sont indéfectiblement, même persécutés par leur Église, restés fidèles au Saint Père !
Mais arrêtons ici, si vous voulez bien, ce n'est pas le but de cet éphéméride que de polémiquer : au besoin ouvrir un Fil, par exemple dans "questions et réponses" ou "expression libre" si vous voulez reprendre ou poursuivre cette discussion
Isabelle-Marie- CONSEILLER DU PEUPLE DE LA PAIX
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Re: Éphéméride de l'Eglise
TANT MIEUX si Isabelle-Marie estime qu'"on ne peut pas dire que nous manquions d'enseignement ni de la CONNAISSANCE DOCTRINALE minimum".
Bien entendu, on parlait d'une façon générale et non pour les membres du forum.
Donc,Bénédicte2 s'inquiète à tort (cf fil sur les mamies-bigoudis- 2h45): "à cause du manque de prêtres, la formation des jeunes se fait par des laïcs qui eux sont souvent aussi dans l'ignorance"
On doit être dans les RARES zones défavorisées en matière de culture religieuse. Inutile de s'inquiéter outre mesure.
Alors, Deo Gratias..
Bien entendu, on parlait d'une façon générale et non pour les membres du forum.
Donc,Bénédicte2 s'inquiète à tort (cf fil sur les mamies-bigoudis- 2h45): "à cause du manque de prêtres, la formation des jeunes se fait par des laïcs qui eux sont souvent aussi dans l'ignorance"
On doit être dans les RARES zones défavorisées en matière de culture religieuse. Inutile de s'inquiéter outre mesure.
Alors, Deo Gratias..
véronique69- Contemplatif
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Re: Éphéméride de l'Eglise
Entretien avec Michael O'Brien sur les signes des temps par Michael O'Brien
Votre principale oeuvre en tant qu'écrivain a été la série « Les Enfants des Derniers Jours ». Pensez-vous que notre génération soit celle des « Derniers jours » ?
O'Brien : Je pense que oui, bien que je serais heureux de me tromper. De nos jours, des signes apocalyptiques sans précédent émergent tout autour de nous. Certes, il y a eu quelques événements apocalyptiques au cours de notre histoire, mais ils furent d'une magnitude et d'une nature moins intenses que ceux auxquels nous sommes aujourd'hui confrontés. Je garde en permanence à l'esprit l'avertissement du Seigneur qui nous demande de « rester éveillés et de veiller en tout temps », un avertissement qui s'applique à toutes les générations. Nous savons qu'il arrivera un moment où une génération en particulier sera mise à l'épreuve d'une manière radicale et absolue, une persécution mondiale de tous ceux qui suivent Jésus. La génération la moins éveillée, qui s'est laissé anesthésier par le péché et l'erreur, droguée par les plaisirs et le mensonge, sera celle-là même sur laquelle fondra l'Antéchrist. Mon objectif en écrivant ces récits de fiction est de tenter d'examiner les questions apocalyptiques et de poser la question suivante à ma propre génération : « Sommes-nous éveillés ? » ; et une autre tout aussi importante : « Serions-nous spirituellement préparés, si notre époque était celle annoncée par les prophètes et par Jésus lui-même ? »
Comment concevez-vous ces Derniers jours ? Sont-ils différents de la Fin du Monde ?
O'Brien : L'ensemble de l'ère ayant suivi la Résurrection du Christ est celle des Derniers jours, et il ne reste qu'une ultime bataille à mener. « Mes enfants, c'est la dernière heure », nous dit Saint Jean (1 Jean: 2: 18), et dans une traduction française alternative, « Petits enfants, ce sont les derniers jours ». Pourtant, l'époque de l'Antichrist et de son Faux Prophète ne sera pas encore la fin ultime, ce ne sera pas encore la fin du monde. D'après la Sainte Écriture, il sera accordé au monde un certain temps de paix (cf. aussi les promesses de Notre Dame de Fatima, ndt) après la chute de l'Antéchrist — « mille ans de paix » (cf. Ap 19 et 20). Mais il ne faut pas confondre cette période avec une période de mille ans au sens littéral du terme. En langage biblique, cela représente une période de temps prolongée…
Pourquoi pensez-vous qu'il soit aujourd'hui nécessaire que les chrétiens réfléchissent à la question des Derniers jours, même si ceux-ci devaient être encore très loin ?
O'Brien : Pour le dire simplement, parce que Notre Seigneur Jésus a exhorté, dans les évangiles, chaque génération à faire preuve de vigilance. Et dans l'Apocalypse de Saint Jean, le Seigneur ressuscité continue de nous avertir par rapport aux dangers futurs que représenteront les ultimes tribulations qui s'abattront sur l'Église et sur l'humanité tout entière. Nous évitons trop facilement la question quand nous nous contentons de considérer l'Apocalypse comme un méga mythe se trouvant à une distance suffisamment éloignée dans l'avenir pour ne pas avoir à nous en inquiéter. Il se peut que Dieu, dans Sa miséricorde, nous accorde plus de temps, mais nous ne pouvons pas présumer de cela. Le Christ nous a exhortés à être toujours prêts. « Ce jour et cette heure-là, nul ne les connaît... » (Mt 24: 36)…
Quelle est votre opinion sur l'état actuel du monde ? Ne pensez-vous pas que la situation extrêmement confuse entre les différents pays représente un obstacle pour l'émergence d'un Nouvel Ordre Mondial ? Et quel est le rôle de la « paix » en tant que "mantra" de cet Ordre Mondial, lorsque nous voyons tant d'attaques terroristes et de guerres potentielles dans le monde ?
O'Brien : C'est une excellente question à laquelle je réfléchis continuellement. Le royaume de Satan est divisé en lui-même et pourtant, le « père du mensonge, homicide depuis le commencement », comme le qualifie Jésus, est capable de provoquer des éruptions maléfiques très diverses dans l'intérêt de ses propres desseins à long terme — y compris des affrontements entre forces apparaissant comme opposées, par exemple entre L'État islamique et le matérialisme hédoniste de l'Europe. Il n'y a pas de contradiction ici, car le diable peut manipuler ces désordres pour provoquer l'effondrement de toutes les forces de résistance opposées à ses projets.
Mon sentiment est qu'à mesure que la situation dans le monde dégénère dans la violence et l'insécurité, les peuples aspireront de plus en plus à ce qu'on leur propose une solution ultime au chaos qui frappe l'humanité. Le moment sera alors venu pour que l'Antéchrist (qui, depuis des siècles, aura lui-même, par son esprit et ses « agents humains », provoqué ce chaos, ndt) arrive sur la scène mondiale, offrant aux hommes la « paix » et la « sécurité ». (Qui, mieux que celui ayant déclenché un incendie, peut parvenir ensuite, très aisément, à l'éteindre ... en apparence ?, ndt) Comme nous le rappellent les Écritures, beaucoup diront « Paix, paix ! » là où il n'y a pas de véritable paix. Il apparaîtra comme une sorte de messie séculier, venant résoudre les problèmes apparemment insolubles de l'humanité. Mais sa paix ne sera pas durable. Ce sera un "ordre" qu'il lui faudra progressivement renforcer par l'oppression et, pour finir, la persécution mondiale de tous ceux qui résisteront à sa volonté.
Pensez-vous que la théorie du genre pourrait représenter l'instrument final du diable dans sa guerre contre Dieu ?
O'Brien : Sans aucun doute, elle joue un rôle majeur dans la confusion croissante et les troubles moraux des sociétés occidentales. Est-ce l'instrument ultime du diable ? Je ne le sais, mais c'est sûrement l'une de ses plus puissantes ruses.
Comment voyez-vous la situation actuelle de l'Église dans le monde ?
O'Brien : L'Église grandit en Afrique et en Asie. En effet, il y a probablement plus de vrais chrétiens dans l'Église clandestine en Chine que dans l'ensemble de l'Amérique du Nord [et de l'Europe]. Les conférences épiscopales en Afrique sont, dans leur ensemble et sans exception, fidèles [au Magistère de l'Église]. En revanche, l'Europe est une catastrophe — érosion, érosion, érosion, avec seulement quelques îlots de fidélité ici et là. Malgré cela, dans chaque pays, nous trouvons des évêques qui nourrissent leurs troupeaux avec dévouement et souvent au prix de grandes souffrances. C'est ainsi que sont formés des saints, que des mouvements d'évangélisation laïcs continuent d'oeuvrer pour le bien et que des jeunes héroïques répondent à l'appel à devenir prêtres ou à entrer dans la vie religieuse. Néanmoins, partout un grand tamisage est en cours, une puissante mise à l'épreuve [pour séparer les brebis des boucs, le bon grain de l'ivraie]. Dans la plupart des pays en Occident, où nous ne sommes pas soumis à une persécution violente, les médias et la culture nous qualifient de structure vieillissante, répressive et en voie de disparition qui doit, soit se conformer au spiritus mundi, soit être marginalisée pour que son influence soit neutralisée…
Quels conseils donneriez-vous aux catholiques d'aujourd'hui pour les aider à se préparer au combat spirituel à venir (et ayant déjà commencé) ?
O'Brien : Dans tout ce qui est sur le point de se passer, nous devons garder les yeux de notre coeur sur le véritable horizon. Ayez confiance en la victoire prochaine. Ayez confiance ! Plus que tout, ayez confiance !
Priez et jeûnez pour la conversion des âmes et pour que notre propre conversion soit toujours plus profonde. De cette manière, par la prière et la vie sacramentelle, nous grandirons dans une union toujours plus profonde avec le Seigneur ressuscité, qui est avec nous jusqu'à la fin des temps et nous guidera à travers toutes les tribulations.
Priez avec ferveur pour vos prêtres, vos évêques et le Pape. Il nous faut aimer l'Église d'un amour indéfectible, dans sa beauté et dans ses humiliations. Prenez conscience de sa profonde identité d'Épouse — l'Épouse que Dieu prépare pour la rencontre avec l'Époux.
Michael D. O'Brien
https://www.pierre-et-les-loups.net/entretien-avec-michael-o-brien-sur-les-signes-des-temps-457.html
Votre principale oeuvre en tant qu'écrivain a été la série « Les Enfants des Derniers Jours ». Pensez-vous que notre génération soit celle des « Derniers jours » ?
O'Brien : Je pense que oui, bien que je serais heureux de me tromper. De nos jours, des signes apocalyptiques sans précédent émergent tout autour de nous. Certes, il y a eu quelques événements apocalyptiques au cours de notre histoire, mais ils furent d'une magnitude et d'une nature moins intenses que ceux auxquels nous sommes aujourd'hui confrontés. Je garde en permanence à l'esprit l'avertissement du Seigneur qui nous demande de « rester éveillés et de veiller en tout temps », un avertissement qui s'applique à toutes les générations. Nous savons qu'il arrivera un moment où une génération en particulier sera mise à l'épreuve d'une manière radicale et absolue, une persécution mondiale de tous ceux qui suivent Jésus. La génération la moins éveillée, qui s'est laissé anesthésier par le péché et l'erreur, droguée par les plaisirs et le mensonge, sera celle-là même sur laquelle fondra l'Antéchrist. Mon objectif en écrivant ces récits de fiction est de tenter d'examiner les questions apocalyptiques et de poser la question suivante à ma propre génération : « Sommes-nous éveillés ? » ; et une autre tout aussi importante : « Serions-nous spirituellement préparés, si notre époque était celle annoncée par les prophètes et par Jésus lui-même ? »
Comment concevez-vous ces Derniers jours ? Sont-ils différents de la Fin du Monde ?
O'Brien : L'ensemble de l'ère ayant suivi la Résurrection du Christ est celle des Derniers jours, et il ne reste qu'une ultime bataille à mener. « Mes enfants, c'est la dernière heure », nous dit Saint Jean (1 Jean: 2: 18), et dans une traduction française alternative, « Petits enfants, ce sont les derniers jours ». Pourtant, l'époque de l'Antichrist et de son Faux Prophète ne sera pas encore la fin ultime, ce ne sera pas encore la fin du monde. D'après la Sainte Écriture, il sera accordé au monde un certain temps de paix (cf. aussi les promesses de Notre Dame de Fatima, ndt) après la chute de l'Antéchrist — « mille ans de paix » (cf. Ap 19 et 20). Mais il ne faut pas confondre cette période avec une période de mille ans au sens littéral du terme. En langage biblique, cela représente une période de temps prolongée…
Pourquoi pensez-vous qu'il soit aujourd'hui nécessaire que les chrétiens réfléchissent à la question des Derniers jours, même si ceux-ci devaient être encore très loin ?
O'Brien : Pour le dire simplement, parce que Notre Seigneur Jésus a exhorté, dans les évangiles, chaque génération à faire preuve de vigilance. Et dans l'Apocalypse de Saint Jean, le Seigneur ressuscité continue de nous avertir par rapport aux dangers futurs que représenteront les ultimes tribulations qui s'abattront sur l'Église et sur l'humanité tout entière. Nous évitons trop facilement la question quand nous nous contentons de considérer l'Apocalypse comme un méga mythe se trouvant à une distance suffisamment éloignée dans l'avenir pour ne pas avoir à nous en inquiéter. Il se peut que Dieu, dans Sa miséricorde, nous accorde plus de temps, mais nous ne pouvons pas présumer de cela. Le Christ nous a exhortés à être toujours prêts. « Ce jour et cette heure-là, nul ne les connaît... » (Mt 24: 36)…
Quelle est votre opinion sur l'état actuel du monde ? Ne pensez-vous pas que la situation extrêmement confuse entre les différents pays représente un obstacle pour l'émergence d'un Nouvel Ordre Mondial ? Et quel est le rôle de la « paix » en tant que "mantra" de cet Ordre Mondial, lorsque nous voyons tant d'attaques terroristes et de guerres potentielles dans le monde ?
O'Brien : C'est une excellente question à laquelle je réfléchis continuellement. Le royaume de Satan est divisé en lui-même et pourtant, le « père du mensonge, homicide depuis le commencement », comme le qualifie Jésus, est capable de provoquer des éruptions maléfiques très diverses dans l'intérêt de ses propres desseins à long terme — y compris des affrontements entre forces apparaissant comme opposées, par exemple entre L'État islamique et le matérialisme hédoniste de l'Europe. Il n'y a pas de contradiction ici, car le diable peut manipuler ces désordres pour provoquer l'effondrement de toutes les forces de résistance opposées à ses projets.
Mon sentiment est qu'à mesure que la situation dans le monde dégénère dans la violence et l'insécurité, les peuples aspireront de plus en plus à ce qu'on leur propose une solution ultime au chaos qui frappe l'humanité. Le moment sera alors venu pour que l'Antéchrist (qui, depuis des siècles, aura lui-même, par son esprit et ses « agents humains », provoqué ce chaos, ndt) arrive sur la scène mondiale, offrant aux hommes la « paix » et la « sécurité ». (Qui, mieux que celui ayant déclenché un incendie, peut parvenir ensuite, très aisément, à l'éteindre ... en apparence ?, ndt) Comme nous le rappellent les Écritures, beaucoup diront « Paix, paix ! » là où il n'y a pas de véritable paix. Il apparaîtra comme une sorte de messie séculier, venant résoudre les problèmes apparemment insolubles de l'humanité. Mais sa paix ne sera pas durable. Ce sera un "ordre" qu'il lui faudra progressivement renforcer par l'oppression et, pour finir, la persécution mondiale de tous ceux qui résisteront à sa volonté.
Pensez-vous que la théorie du genre pourrait représenter l'instrument final du diable dans sa guerre contre Dieu ?
O'Brien : Sans aucun doute, elle joue un rôle majeur dans la confusion croissante et les troubles moraux des sociétés occidentales. Est-ce l'instrument ultime du diable ? Je ne le sais, mais c'est sûrement l'une de ses plus puissantes ruses.
Comment voyez-vous la situation actuelle de l'Église dans le monde ?
O'Brien : L'Église grandit en Afrique et en Asie. En effet, il y a probablement plus de vrais chrétiens dans l'Église clandestine en Chine que dans l'ensemble de l'Amérique du Nord [et de l'Europe]. Les conférences épiscopales en Afrique sont, dans leur ensemble et sans exception, fidèles [au Magistère de l'Église]. En revanche, l'Europe est une catastrophe — érosion, érosion, érosion, avec seulement quelques îlots de fidélité ici et là. Malgré cela, dans chaque pays, nous trouvons des évêques qui nourrissent leurs troupeaux avec dévouement et souvent au prix de grandes souffrances. C'est ainsi que sont formés des saints, que des mouvements d'évangélisation laïcs continuent d'oeuvrer pour le bien et que des jeunes héroïques répondent à l'appel à devenir prêtres ou à entrer dans la vie religieuse. Néanmoins, partout un grand tamisage est en cours, une puissante mise à l'épreuve [pour séparer les brebis des boucs, le bon grain de l'ivraie]. Dans la plupart des pays en Occident, où nous ne sommes pas soumis à une persécution violente, les médias et la culture nous qualifient de structure vieillissante, répressive et en voie de disparition qui doit, soit se conformer au spiritus mundi, soit être marginalisée pour que son influence soit neutralisée…
Quels conseils donneriez-vous aux catholiques d'aujourd'hui pour les aider à se préparer au combat spirituel à venir (et ayant déjà commencé) ?
O'Brien : Dans tout ce qui est sur le point de se passer, nous devons garder les yeux de notre coeur sur le véritable horizon. Ayez confiance en la victoire prochaine. Ayez confiance ! Plus que tout, ayez confiance !
Priez et jeûnez pour la conversion des âmes et pour que notre propre conversion soit toujours plus profonde. De cette manière, par la prière et la vie sacramentelle, nous grandirons dans une union toujours plus profonde avec le Seigneur ressuscité, qui est avec nous jusqu'à la fin des temps et nous guidera à travers toutes les tribulations.
Priez avec ferveur pour vos prêtres, vos évêques et le Pape. Il nous faut aimer l'Église d'un amour indéfectible, dans sa beauté et dans ses humiliations. Prenez conscience de sa profonde identité d'Épouse — l'Épouse que Dieu prépare pour la rencontre avec l'Époux.
Michael D. O'Brien
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Isabelle-Marie- CONSEILLER DU PEUPLE DE LA PAIX
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