Éphéméride de l'Eglise
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Re: Éphéméride de l'Eglise
Aujourd’hui, nombre de prêtres et d’évêques sont littéralement ensorcelés par des questions politiques ou sociales
Du Salon Beige, extrait d'un entretien sans langue de buis donné par le cardinal Sarah :
"Je crois fermement que la situation que nous vivons au sein de l’Eglise ressemble en tout point à celle du Vendredi saint, quand les apôtres ont abandonné le Christ, que Judas l’a trahi, car le traître voulait un Christ à sa manière, un Christ préoccupés par des questions politiques. Aujourd’hui, nombre de prêtres et d’évêques sont littéralement ensorcelés par des questions politiques ou sociales. En réalité, ces questions ne trouveront jamais de réponses en dehors de l’enseignement du Christ. Il nous rend plus solidaires, plus fraternels ; tant que nous n’avons pas le Christ comme grand-frère, le premier-né d’une multitude de frères, il n’y a pas de charité solide, pas d’altérité véritable. Le Christ est la seule lumière du monde. Comment l’Eglise pourrait-elle se détourner de cette lumière ? Comment peut-elle passer son temps à se perdre dans des questions purement matérialistes ?
Certes, il est important d’être sensibles aux personnes dans la souffrance. Je pense en particulier aux hommes qui quittent leur pays. Mais pourquoi s’éloignent-ils de leur terre ? Parce que des puissances sans foi, qui ont perdu Dieu, pour qui il n’y a que l’argent et le pouvoir qui comptent, ont déstabilisé leurs nations. Ces difficultés sont immenses. Mais, je le répète, l’Église doit d’abord redonner aux hommes la capacité de regarder vers le Christ : « Quand je serai élevé, j’attirerai tous les hommes ».
C’est le Christ crucifié qui nous apprend à prier et à dire : « Pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font ». C’est en regardant le Fils de Dieu que l’Eglise pourra apprendre à porter les hommes vers la prière et à pardonner comme le Christ. Ce livre veut essayer de redonner à l’Église le sens de sa grande mission divine. Pour qu’elle puisse porter les hommes au Christ qui est l’Espérance. Voilà la signification du titre de notre livre : aujourd’hui tout est sombre, difficile, mais quelles que soient les difficultés que nous traversons, il y a une seule personne qui peut venir à notre secours. Il faut qu’il y ait une institution pour conduire à cette personne : c’est l’Eglise.
Rappeler l’Eglise à sa vraie mission : c’est une manière de dire qu’elle s’en écarte parfois. Vous allez jusqu’à dénoncer les pasteurs qui trahissent leurs brebis, ce que beaucoup de catholiques ont du mal à croire…
Votre remarque n’est pas propre à notre temps : regardez l’ancien Testament, qui abonde en mauvais pasteurs, ces hommes qui aiment bien profiter de la viande ou de la laine de leur brebis, sans prendre soin d’elles ! Il y a toujours eu des trahisons dans l’Eglise. Aujourd’hui, je ne crains pas d’affirmer que des prêtres, des évêques et même des cardinaux ont peur de proclamer ce que Dieu enseigne et de transmettre la doctrine de l’Eglise. Ils ont peur d’être désapprouvés, d’être vus comme des réactionnaires. Alors ils disent des choses floues, vagues, imprécises, pour échapper à toute critique, et ils épousent l’évolution stupide du monde. C’est une trahison : si le pasteur ne conduit pas son troupeau vers les eaux tranquilles, vers les prés d’herbe fraîche dont parle le psaume, s’il ne le protège pas contre les loups, c’est un pasteur criminel qui abandonne ses brebis. S’il n’enseigne pas la foi, s’il se complait dans l’activisme au lieu de rappeler aux hommes qu’ils sont faits pour prier, il trahit sa mission. Jésus dit : « Je frapperai le berger, et les brebis seront dispersées. » C’est ce qui se passe aujourd’hui. On ne sait plus vers qui se tourner.
N’y a-t-il pas aujourd’hui, plus spécifiquement, la tentation chez certains d’aligner l’Eglise sur les valeurs du monde, afin de ne plus être en contradiction avec lui ?
À l’évidence, il existe une forte majorité de prêtres qui restent fidèle à leur mission d’enseignement, de sanctification et de gouvernement. Mais il y a aussi un petit nombre qui cède à la tentation morbide et scélérate d’aligner l’Eglise sur les valeurs des sociétés occidentales actuelles. Ils veulent avant tout que l’on dise que l’Église est ouverte, accueillante, attentive,… "
https://www.lesalonbeige.fr/aujourdhui-nombre-de-pretres-et-deveques-sont-litteralement-ensorceles-par-des-questions-politiques-ou-sociales/
Du Salon Beige, extrait d'un entretien sans langue de buis donné par le cardinal Sarah :
"Je crois fermement que la situation que nous vivons au sein de l’Eglise ressemble en tout point à celle du Vendredi saint, quand les apôtres ont abandonné le Christ, que Judas l’a trahi, car le traître voulait un Christ à sa manière, un Christ préoccupés par des questions politiques. Aujourd’hui, nombre de prêtres et d’évêques sont littéralement ensorcelés par des questions politiques ou sociales. En réalité, ces questions ne trouveront jamais de réponses en dehors de l’enseignement du Christ. Il nous rend plus solidaires, plus fraternels ; tant que nous n’avons pas le Christ comme grand-frère, le premier-né d’une multitude de frères, il n’y a pas de charité solide, pas d’altérité véritable. Le Christ est la seule lumière du monde. Comment l’Eglise pourrait-elle se détourner de cette lumière ? Comment peut-elle passer son temps à se perdre dans des questions purement matérialistes ?
Certes, il est important d’être sensibles aux personnes dans la souffrance. Je pense en particulier aux hommes qui quittent leur pays. Mais pourquoi s’éloignent-ils de leur terre ? Parce que des puissances sans foi, qui ont perdu Dieu, pour qui il n’y a que l’argent et le pouvoir qui comptent, ont déstabilisé leurs nations. Ces difficultés sont immenses. Mais, je le répète, l’Église doit d’abord redonner aux hommes la capacité de regarder vers le Christ : « Quand je serai élevé, j’attirerai tous les hommes ».
C’est le Christ crucifié qui nous apprend à prier et à dire : « Pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font ». C’est en regardant le Fils de Dieu que l’Eglise pourra apprendre à porter les hommes vers la prière et à pardonner comme le Christ. Ce livre veut essayer de redonner à l’Église le sens de sa grande mission divine. Pour qu’elle puisse porter les hommes au Christ qui est l’Espérance. Voilà la signification du titre de notre livre : aujourd’hui tout est sombre, difficile, mais quelles que soient les difficultés que nous traversons, il y a une seule personne qui peut venir à notre secours. Il faut qu’il y ait une institution pour conduire à cette personne : c’est l’Eglise.
Rappeler l’Eglise à sa vraie mission : c’est une manière de dire qu’elle s’en écarte parfois. Vous allez jusqu’à dénoncer les pasteurs qui trahissent leurs brebis, ce que beaucoup de catholiques ont du mal à croire…
Votre remarque n’est pas propre à notre temps : regardez l’ancien Testament, qui abonde en mauvais pasteurs, ces hommes qui aiment bien profiter de la viande ou de la laine de leur brebis, sans prendre soin d’elles ! Il y a toujours eu des trahisons dans l’Eglise. Aujourd’hui, je ne crains pas d’affirmer que des prêtres, des évêques et même des cardinaux ont peur de proclamer ce que Dieu enseigne et de transmettre la doctrine de l’Eglise. Ils ont peur d’être désapprouvés, d’être vus comme des réactionnaires. Alors ils disent des choses floues, vagues, imprécises, pour échapper à toute critique, et ils épousent l’évolution stupide du monde. C’est une trahison : si le pasteur ne conduit pas son troupeau vers les eaux tranquilles, vers les prés d’herbe fraîche dont parle le psaume, s’il ne le protège pas contre les loups, c’est un pasteur criminel qui abandonne ses brebis. S’il n’enseigne pas la foi, s’il se complait dans l’activisme au lieu de rappeler aux hommes qu’ils sont faits pour prier, il trahit sa mission. Jésus dit : « Je frapperai le berger, et les brebis seront dispersées. » C’est ce qui se passe aujourd’hui. On ne sait plus vers qui se tourner.
N’y a-t-il pas aujourd’hui, plus spécifiquement, la tentation chez certains d’aligner l’Eglise sur les valeurs du monde, afin de ne plus être en contradiction avec lui ?
À l’évidence, il existe une forte majorité de prêtres qui restent fidèle à leur mission d’enseignement, de sanctification et de gouvernement. Mais il y a aussi un petit nombre qui cède à la tentation morbide et scélérate d’aligner l’Eglise sur les valeurs des sociétés occidentales actuelles. Ils veulent avant tout que l’on dise que l’Église est ouverte, accueillante, attentive,… "
https://www.lesalonbeige.fr/aujourdhui-nombre-de-pretres-et-deveques-sont-litteralement-ensorceles-par-des-questions-politiques-ou-sociales/
Isabelle-Marie- CONSEILLER DU PEUPLE DE LA PAIX
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Zamie- Enfant de Dieu
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Re: Éphéméride de l'Eglise
.
Et c'est le même archevêque qui a participé à l'inauguration officielle de la mosquée la plus radicale des 3 mosquées de Reims en mars 2019 :
https://www.riposte-catholique.fr/archives/150560
Il a le front de répliquer à des critiques :
https://www.riposte-catholique.fr/archives/150620
Une réponse d'Yves Daoudal
http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2019/03/28/retour-sur-le-mepris-6139622.html
D'autres détails sur :
https://www.riposte-catholique.fr/categories/perepiscopus/islam
.
Et c'est le même archevêque qui a participé à l'inauguration officielle de la mosquée la plus radicale des 3 mosquées de Reims en mars 2019 :
https://www.riposte-catholique.fr/archives/150560
Page Facebook de Monseigneur de Moulins-Beaufort, Archevêque de Reims, en date du 15 mars 2019 :Cette mosquée est à 100% dépendante des Frères Musulmans, financée par le Qatar et le Koweit. Dans cette mosquée, il y a été trouvé la littérature des Frères Musulmans dont les “penseurs” Qaradawi, Al Jazairi, Ghazali …qui prescrivent le jihâd offensif et la mort des homosexuels et apostats.“La grande mosquée de Reims a été inaugurée hier. Joie de partager ce moment avec les musulmans et les représentants de toutes les religions. Voici l’allocution que j’ai pu y prononcer :“Vous me faites un grand honneur en m’invitant à partager votre joie de ce jour. Je reçois cet honneur aussi en pensant à Mgr Thierry Jordan, mon prédécesseur, qui avait soutenu votre projet dès ses débuts.Avec moi, les catholiques de Reims se réjouissent que vous puissiez en ce lieu enfin achevé louer le Dieu créateur et miséricordieux, Lui confier vos joies et vos peines, vos espoirs et vos projets, dilater votre cœur pour qu’il soit purifié de tout sentiment mauvais et plein de force pour aller vers les autres avec paix et confiance.Les uns et les autres nous voulons être des chercheurs de Dieu et mettre en œuvre Sa volonté sainte et bienfaisante, car nous reconnaissons en Lui l’Ami des hommes par excellence, Celui qui ne nous laisse pas dans nos médiocrités mais nous élargit toujours.Notre pays a, je le crois, une vraie force de cohésion sociale. La réaction de la population après les différents attentats l’a globalement prouvé.
Mais il y a aussi dans notre société de la violence latente et cette violence éclate parfois. Nos églises et nos mosquées, nos lieux de prière et d’instruction doivent être des lieux où chacun va puiser de la force, de l’énergie, de la générosité pour aller vers les autres avec respect et estime, avec confiance, avec le désir de construire ensemble.Puisse la joie de ce jour éclairer la vie des Musulmans de Reims pour longtemps et puisse-t-il être le gage que notre Ville sera toujours une ville de relations mutuelles confiantes et pleines de projets !”
L’édifice, doté d’un minaret de 14 mètres de haut et surplombé par deux coupoles, revendique être la plus grande mosquée de France avec une surface qui s’étend sur 3 750 m2.
Il a le front de répliquer à des critiques :
https://www.riposte-catholique.fr/archives/150620
Suite à sa présence et à son discours lors de l’inauguration de la grande mosquée de Reims, l’archevêque Mgr Eric de Moulins-Beaufort a reçu un nombre abondant de commentaires indignés sur sa page Facebook. Au point qu’il s’est senti obligé d’y répondre, estimant que nous n’avions pas à nous inquiéter de la présente de ces pieux croyants sur notre sol si nous sommes de bons croyants nous-mêmes… Ce faisant, l’archevêque de la cité des sacres oublie ou ignore, c’est selon, que l’islam n’est pas une religion, qui, au sens étymologique relie l’homme à Dieu, mais un système politico-religieux, et même totalitaire, destiné à soumettre (c’est ce que signifie islam) l’ensemble de la population. Par son ignorance, il rejoint la censure de son confrère Mgr Moutel à l’encontre de Jean-Frédéric Poisson, qui dénonçait l’objectif avant tout politique des Etats musulmans :Les commentaires déposés ici à propos de ma présence à l’inauguration de la mosquée de Reims peuvent surprendre ou inquiéter certains lecteurs. Si les quelques réflexions suivantes peuvent apaiser et conforter, voire aider à réfléchir dans la paix, j’en serai heureux.Il y a en France des musulmans. Un grand nombre sont nos concitoyens. Je me réjouis qu’ils puissent prier dans des lieux dignes, comme je me réjouis que les chrétiens puissent le faire au Bahreïn ou aux Émirats Arabes Unis, par exemple, et comme il faudrait qu’ils puissent le faire en Arabie Saoudite.Le 14 mars, lors de l’inauguration de la Grande Mosquée de Reims, j’ai été invité à m’adresser à l’assemblée présente. On m’a ainsi fait une grande confiance. C’est dans ce même esprit de confiance que le représentant de la Grande Mosquée de Reims était présent à la messe de mon installation comme archevêque le 28 octobre dernier.La foi en Dieu Un et Trine, dans le mystère de l’Incarnation et de la Rédemption par le Christ crucifié et ressuscité, dans le salut par la sanctification et la divinisation, sont les trésors précieux des chrétiens. Rien ni personne ne peut nous les ôter. Ils sont ce dont les êtres humains ont le plus besoin.
Mais la vérité de la foi chrétienne est si grande et si forte qu’elle n’a pas besoin de mépriser les autres religions.Le Christ élevé de terre attire à lui tous les hommes. Il est le vainqueur de la mort et du péché et le maître de l’histoire. Ma seule crainte serait que certains chrétiens manquent de foi au point de ne pas supporter d’être persécutés ou même moqués.J’aimerais que les hommes catholiques inquiets de la présence de l’islam dans notre pays soient aussi assidus à la messe ou à l’adoration eucharistique que les hommes que j’ai vus à la mosquée un jeudi soir à l’heure de la prière.
Une réponse d'Yves Daoudal
http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2019/03/28/retour-sur-le-mepris-6139622.html
...
J’ai évoqué hier l’inauguration de la plus grande mosquée de France dans la capitale des sacres de nos rois par le successeur de saint Remi, et la réaction méprisante de ce dernier envers ceux qui osent contester ce geste de capitulation et de dhimmitude.
Je crois qu’il faut prendre la mesure de ce mépris de la part d’un archevêque de l’Eglise catholique envers les fidèles.
Voici le propos exact, qui est la conclusion de son sinistre couplet :
J’aimerais que les hommes catholiques inquiets de la présence de l’islam dans notre pays soient aussi assidus à la messe ou à l’adoration eucharistique que les hommes que j’ai vus à la mosquée un jeudi soir à l’heure de la prière.
L’archevêque accuse les catholiques de ne pas être assez pratiquants, et, en parallèle, il loue les musulmans pour leur pratique assidue.
Il crache sur ses ouailles et il félicite les ennemis de la foi. Lesquels ne sont pas seulement adeptes d’une religion incompatible avec le christianisme, mais d’une idéologie totalitaire qui englobe tous les aspects de la vie sociale, impliquant la lutte à mort (le jihad, d’une façon ou d’une autre) contre tout ce qui s’oppose à l’extension de l’islam.
Que l’archevêque de Reims se pâme devant cela, tout en accablant de son mépris les catholiques qui ne vont pas assez à la messe, cela montre à quel degré d’avilissement est tombé le clergé.
Un évêque est censé être un pasteur qui va chercher ses brebis. Lui, il fait l’éloge des loups et il chasse ses brebis. Parce que, évidemment, ce n’est pas avec de tels propos répulsifs qu’il va faire venir des gens dans ses églises.
...
D'autres détails sur :
https://www.riposte-catholique.fr/categories/perepiscopus/islam
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territoire en héritage- Pour la Paix
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Inscription : 04/01/2008
Re: Éphéméride de l'Eglise
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Mgr Chaput évêque aux Etats Unis sur les abus sexuels dans l'Eglise :
https://www.kath.net/news/67498
traduction partielle de proliturgia :
https://www.proliturgia.org/actua.html
Mgr Chaput évêque aux Etats Unis sur les abus sexuels dans l'Eglise :
https://www.kath.net/news/67498
traduction partielle de proliturgia :
https://www.proliturgia.org/actua.html
....
« De nombreux évêques sont frustrés dans leurs rapport avec Rome - pour le dire poliment - à cause du manque de volonté de reconnaître les véritables causes du problème, et sa véritable ampleur.
Un des facteurs en jeu pour expliquer ces abus sexuels perpétrés aussi sur des jeunes mineurs peut certes être le cléricalisme mais, dit Mgr Chaput, les parents de victimes qu’il a eu l’occasion de rencontrer n’y voient pas la raison principale.
Il y a là une forme d’hypocrisie à ne pas désigner le problème par son vrai nom, à savoir une homosexualité assumée.
Cette colère qui s’exprime dans l’Eglise est légitime et saine, selon Mgr Chaput qui poursuit : « C’est ce que nous en ferons qui décidera s’il s’agit d’un médicament ou d’un poison ».
...
territoire en héritage- Pour la Paix
- Messages : 3796
Inscription : 04/01/2008
Re: Éphéméride de l'Eglise
n'est ce pas lui faire un faux procès?territoire en héritage a écrit:Les commentaires déposés ici à propos de ma présence à l’inauguration de la mosquée de Reims peuvent surprendre ou inquiéter certains lecteurs. Si les quelques réflexions suivantes peuvent apaiser et conforter, voire aider à réfléchir dans la paix, j’en serai heureux.Il y a en France des musulmans. Un grand nombre sont nos concitoyens. Je me réjouis qu’ils puissent prier dans des lieux dignes, comme je me réjouis que les chrétiens puissent le faire au Bahreïn ou aux Émirats Arabes Unis, par exemple, et comme il faudrait qu’ils puissent le faire en Arabie Saoudite.Le 14 mars, lors de l’inauguration de la Grande Mosquée de Reims, j’ai été invité à m’adresser à l’assemblée présente. On m’a ainsi fait une grande confiance. C’est dans ce même esprit de confiance que le représentant de la Grande Mosquée de Reims était présent à la messe de mon installation comme archevêque le 28 octobre dernier.La foi en Dieu Un et Trine, dans le mystère de l’Incarnation et de la Rédemption par le Christ crucifié et ressuscité, dans le salut par la sanctification et la divinisation, sont les trésors précieux des chrétiens. Rien ni personne ne peut nous les ôter. Ils sont ce dont les êtres humains ont le plus besoin.
Mais la vérité de la foi chrétienne est si grande et si forte qu’elle n’a pas besoin de mépriser les autres religions.Le Christ élevé de terre attire à lui tous les hommes. Il est le vainqueur de la mort et du péché et le maître de l’histoire. Ma seule crainte serait que certains chrétiens manquent de foi au point de ne pas supporter d’être persécutés ou même moqués.J’aimerais que les hommes catholiques inquiets de la présence de l’islam dans notre pays soient aussi assidus à la messe ou à l’adoration eucharistique que les hommes que j’ai vus à la mosquée un jeudi soir à l’heure de la prière.
Une réponse d'Yves Daoudal
http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2019/03/28/retour-sur-le-mepris-6139622.html...
J’ai évoqué hier l’inauguration de la plus grande mosquée de France dans la capitale des sacres de nos rois par le successeur de saint Remi, et la réaction méprisante de ce dernier envers ceux qui osent contester ce geste de capitulation et de dhimmitude.
Je crois qu’il faut prendre la mesure de ce mépris de la part d’un archevêque de l’Eglise catholique envers les fidèles.
Voici le propos exact, qui est la conclusion de son sinistre couplet :
J’aimerais que les hommes catholiques inquiets de la présence de l’islam dans notre pays soient aussi assidus à la messe ou à l’adoration eucharistique que les hommes que j’ai vus à la mosquée un jeudi soir à l’heure de la prière.
L’archevêque accuse les catholiques de ne pas être assez pratiquants, et, en parallèle, il loue les musulmans pour leur pratique assidue.
Il crache sur ses ouailles et il félicite les ennemis de la foi. Lesquels ne sont pas seulement adeptes d’une religion incompatible avec le christianisme, mais d’une idéologie totalitaire qui englobe tous les aspects de la vie sociale, impliquant la lutte à mort (le jihad, d’une façon ou d’une autre) contre tout ce qui s’oppose à l’extension de l’islam.
Que l’archevêque de Reims se pâme devant cela, tout en accablant de son mépris les catholiques qui ne vont pas assez à la messe, cela montre à quel degré d’avilissement est tombé le clergé.
Un évêque est censé être un pasteur qui va chercher ses brebis. Lui, il fait l’éloge des loups et il chasse ses brebis. Parce que, évidemment, ce n’est pas avec de tels propos répulsifs qu’il va faire venir des gens dans ses églises.
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n'est ce pas avoir interprété un peu hâtivement ses propos.? le juger sans lui laisser faire ses preuves?
clairement et qui peut le nier pour ceux qui ont vécu à proximité de musulmans:
leur foi en Dieu est réelle pour beaucoup et nous catholiques sommes bien tièdes...
ils remplissent leurs mosquées, sont assidus et expriment leur foi sans honte et en public. beaucoup iraient à la mort pour ne pas se renier...
même si ils sont complètement dans l'erreur, fanatisés et politisés pour certains et ne prient pas le Dieu 1 et trine par méconnaissance et erreur de l'islam qui leur obscurcit la vérité de l'amour de Dieu et de la saint trinité: est ce leur faute? serait la votre si vous étiez nés à leur place et eux à la votre?
ils reproduisent ce qu'on leur a enseigné, instruit , appris... à nous de leur montrer la vérité et de les laisser être touché par cela si ils le veulent car bien sur contrairement à eux, ni nous ni Dieu ne les forcera.
regardons nos églises et tout ces soit disant "catholiques", moi le premier: personne presque n'affirme sa foi, se cache en a honte en public... les églises sont désertes, les jeunes quasi absents...
il a raison sur un point; revenons à Dieu, revenons à la messe, aux sacrements, remplissons nos églises et il n'y aura plus aucune raison d'avoir peur.
l'islam prospère car les français ont laissé un champ de vide spirituel total par cet exécrable "laïcisme " qui n'est qu'un anticléricalisme qui ne dit pas son nom et une majorité d'athées qui représentent notre société que vomissent les musulmans.
ils sont anti "athées" bien plus qu'anti chrétiens sauf qu'ils assimilent souvent par ignorance, bêtises ou malveillance pour certains bien sur le français athées au "chrétiens"
Ils sont à leur petit niveau du musulman de base de tout les jours (j'exclu bien sur les ignobles terroristes, frères musulmans etc... qui asservissent tout le monde y compris les musulmans) assez respectueux des chrétiens qui "au moins" croient même si ils nous considèrent comme inférieurs pour certains et dans l'erreur...
oui, on a bien des leçons à recevoir des musulmans (et non de l'islam système politico-religieux) dans notre courage face à la foi. notre exemple de catholiques seul pourra les faire s'interroger et s'ouvrir à la vérité.
Il faut Avoir confiance en l’action de l’Esprit-Saint et Reconnaître chez les autres une authentique démarche religieuse sans cautionner leur erreur.
je ne sais pas quelles sont les intentions de cet Archevêque mais laissons lui sa chance.
Invité- Invité
Re: Éphéméride de l'Eglise
voici une réflexion que je trouve assez juste pour expliquer notre position à avoir face à l'islam et aux musulmans:
Faut-il avoir peur de l’islam ?
La réponse à cette question doit éviter les 2 écueils que sont « naïveté ou complaisance » et « rejet »
Il existe la traditionnelle confusion entre « musulmans » et « islam », qui sert à attribuer à l’islam les vertus de certains musulmans dits modérés.
Une chose en effet est ce que vivent les musulmans, et autres choses ce qu’est l’islam.
Écrire que « en Europe, l’immense majorité des musulmans vit un islam tolérant », c’est aussi écrire et reconnaitre qu’il peut en être aussi autrement
En mentionnant l’existence d’ « un islam intolérant » et d’ « un islam intégriste », on prétend, distinguer un vrai et bon islam. Mais qui peut dire que l’islam intolérant et intégriste n’est pas le vrai islam ?
Il faut donc certes éviter d’être naïf, surtout face à ceux dans l’islam qui veulent nous détruire :
Que dit l’islam : les musulmans ont le devoir de soumettre la terre entière à la charia (Coran 4.74 ; 9.41), et leurs comportements et revendications évoluent en fonction de leur nombre : « Ne faiblissez donc pas et n’appelez pas à la paix quand vous êtes les plus forts. » (Coran 47.38).
l’islam A t-il une autre fin que de détruire et remplacer le christianisme, coupable du seul péché à jamais irrémissible (Coran 4.48), qui voue tous les chrétiens, parce que chrétiens, au feu de l’Enfer (Coran 5.72 ; 9.17 ; 48.6)?
L’absence de magistère permet à n’importe quel musulman de s’appuyer sur ces leçons pour justifier les pires horreurs.
Et donc comment l’islam pourrait-il respecter la dignité humaine, puisque pour lui les hommes sont supérieurs aux femmes (Coran 4.34), les musulmans aux non-musulmans, sur qui ils ont droit de vie ou de mort (Coran 8.54 ; 9.29), et pareillement les maîtres vis à vis des esclaves (Coran 16.71,75) ?
En quoi le fait que des « responsables musulmans prennent position pour le dialogue religieux, la liberté religieuse (en Occident, précisons), pourrait il nous rassurer puisque le principe de la takyia légitime la dissimulation et le mensonge lorsque l’intérêt de l’islam le demande (Coran 3.28 ; 16.106 ; 17.64 ; 47.38.)
Il faut cependant malgré cela (et ce n’est pas facile !), Avoir confiance en l’action de l’Esprit-Saint et Reconnaître qu’il y a, chez de nombreux musulmans une authentique démarche religieuse.
Si « L’Église regarde avec estime les musulmans qui adorent Dieu UN, vivant et subsistant, miséricordieux et tout puissant, créateur du ciel et de la terre, qui a parlé aux hommes. », cela doit s’entendre de l’exemple de Jésus disant à la samaritaine: « Vous, vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; Nous, nous adorons ce que nous connaissons. » (Jn 4.21).
Dans l’islam Dieu est inconnaissable (Coran 2.255 ; 20.110 ; 112.2). Il ne suffit pas de dire « Allah est notre Dieu » pour connaître Dieu (Jn 8.55-55).
L’estime avec laquelle l’Église regarde les musulmans n’est donc pas due à leur connaissance de Dieu, mais à la dimension respectable de leur démarche religieuse.
Et réciproquement il devraient eux même respecter NOTRE dimension religieuse même si il n’y adhèrent pas.
Nous devons aimer les musulmans (et non l’islam) en tant qu’hommes, appelés au salut, non en tant que musulmans.
Il ne nous faut pas tant avoir peur de l’islam que de nos trahisons et compromissions, parce que De nos jours plus que jamais, la force des mauvais, c’est la lâcheté et la faiblesse des bons, et tout le nerf de guerre voulue par certains réside dans la mollesse des chrétiens occidentaux.
Faut-il avoir peur de l’islam ?
La réponse à cette question doit éviter les 2 écueils que sont « naïveté ou complaisance » et « rejet »
Il existe la traditionnelle confusion entre « musulmans » et « islam », qui sert à attribuer à l’islam les vertus de certains musulmans dits modérés.
Une chose en effet est ce que vivent les musulmans, et autres choses ce qu’est l’islam.
Écrire que « en Europe, l’immense majorité des musulmans vit un islam tolérant », c’est aussi écrire et reconnaitre qu’il peut en être aussi autrement
En mentionnant l’existence d’ « un islam intolérant » et d’ « un islam intégriste », on prétend, distinguer un vrai et bon islam. Mais qui peut dire que l’islam intolérant et intégriste n’est pas le vrai islam ?
Il faut donc certes éviter d’être naïf, surtout face à ceux dans l’islam qui veulent nous détruire :
Que dit l’islam : les musulmans ont le devoir de soumettre la terre entière à la charia (Coran 4.74 ; 9.41), et leurs comportements et revendications évoluent en fonction de leur nombre : « Ne faiblissez donc pas et n’appelez pas à la paix quand vous êtes les plus forts. » (Coran 47.38).
l’islam A t-il une autre fin que de détruire et remplacer le christianisme, coupable du seul péché à jamais irrémissible (Coran 4.48), qui voue tous les chrétiens, parce que chrétiens, au feu de l’Enfer (Coran 5.72 ; 9.17 ; 48.6)?
L’absence de magistère permet à n’importe quel musulman de s’appuyer sur ces leçons pour justifier les pires horreurs.
Et donc comment l’islam pourrait-il respecter la dignité humaine, puisque pour lui les hommes sont supérieurs aux femmes (Coran 4.34), les musulmans aux non-musulmans, sur qui ils ont droit de vie ou de mort (Coran 8.54 ; 9.29), et pareillement les maîtres vis à vis des esclaves (Coran 16.71,75) ?
En quoi le fait que des « responsables musulmans prennent position pour le dialogue religieux, la liberté religieuse (en Occident, précisons), pourrait il nous rassurer puisque le principe de la takyia légitime la dissimulation et le mensonge lorsque l’intérêt de l’islam le demande (Coran 3.28 ; 16.106 ; 17.64 ; 47.38.)
Il faut cependant malgré cela (et ce n’est pas facile !), Avoir confiance en l’action de l’Esprit-Saint et Reconnaître qu’il y a, chez de nombreux musulmans une authentique démarche religieuse.
Si « L’Église regarde avec estime les musulmans qui adorent Dieu UN, vivant et subsistant, miséricordieux et tout puissant, créateur du ciel et de la terre, qui a parlé aux hommes. », cela doit s’entendre de l’exemple de Jésus disant à la samaritaine: « Vous, vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; Nous, nous adorons ce que nous connaissons. » (Jn 4.21).
Dans l’islam Dieu est inconnaissable (Coran 2.255 ; 20.110 ; 112.2). Il ne suffit pas de dire « Allah est notre Dieu » pour connaître Dieu (Jn 8.55-55).
L’estime avec laquelle l’Église regarde les musulmans n’est donc pas due à leur connaissance de Dieu, mais à la dimension respectable de leur démarche religieuse.
Et réciproquement il devraient eux même respecter NOTRE dimension religieuse même si il n’y adhèrent pas.
Nous devons aimer les musulmans (et non l’islam) en tant qu’hommes, appelés au salut, non en tant que musulmans.
Il ne nous faut pas tant avoir peur de l’islam que de nos trahisons et compromissions, parce que De nos jours plus que jamais, la force des mauvais, c’est la lâcheté et la faiblesse des bons, et tout le nerf de guerre voulue par certains réside dans la mollesse des chrétiens occidentaux.
Invité- Invité
Re: Éphéméride de l'Eglise
.
Il y aurait beaucoup à répondre surtout sur les confusions ... voici seulement quelques remarques :
- ne pas confondre la faute avec le fautif - confusion classique pourtant ...
- justifier par l'insuffisance des uns les mauvaises actions d'autres et les laisser faire passivement, ce n'est pas une réparation valable, c'est absurde ...
- "reconnaître une démarche religieuse" ne doit pas impliquer d'admettre des oppressions qui peuvent l'accompagner - et casuellement par principe de plus ! ... - envers les autres religions
- votre citation : "je ne sais pas quelles sont les intentions de cet Archevêque mais laissons lui sa chance" : le terme "chance" dans ces cas ne convient qu'en vue d'un bien et non d'un mal et spécialement si le "prix à payer" est mis sur le dos des autres
- svp mettez les liens, par exemple pour le texte que vous reproduisez ci-dessus, comme : https://www.riposte-catholique.fr/archives/81145 etc ...
Ne pas comprendre l'inconvenance de la démarche d'un archevêque - de Reims ! ... - qui s'occupe ainsi de l'islam alors qu'il y a urgence pour ses ouailles - s'il manque de chrétiens assidus à la messe comme il le dit n'est-il pas en charge de s'en occuper plutôt de d'encourager les Frères musulmans confrérie totalitaire, et d'en rajouter en plus ? ... - comment l'expliquer si ce n'est de l'aveuglement et des aveuglements il y en a beaucoup parmi certains "très hauts" ou "très, très hauts" dirigeants ...
A noter incidemment aussi :
Le nouveau secrétaire général de la CEF habitué des loges maçonniques ? - Riposte-catholique
Il y aurait beaucoup à répondre surtout sur les confusions ... voici seulement quelques remarques :
- ne pas confondre la faute avec le fautif - confusion classique pourtant ...
- justifier par l'insuffisance des uns les mauvaises actions d'autres et les laisser faire passivement, ce n'est pas une réparation valable, c'est absurde ...
- "reconnaître une démarche religieuse" ne doit pas impliquer d'admettre des oppressions qui peuvent l'accompagner - et casuellement par principe de plus ! ... - envers les autres religions
- votre citation : "je ne sais pas quelles sont les intentions de cet Archevêque mais laissons lui sa chance" : le terme "chance" dans ces cas ne convient qu'en vue d'un bien et non d'un mal et spécialement si le "prix à payer" est mis sur le dos des autres
- svp mettez les liens, par exemple pour le texte que vous reproduisez ci-dessus, comme : https://www.riposte-catholique.fr/archives/81145 etc ...
Ne pas comprendre l'inconvenance de la démarche d'un archevêque - de Reims ! ... - qui s'occupe ainsi de l'islam alors qu'il y a urgence pour ses ouailles - s'il manque de chrétiens assidus à la messe comme il le dit n'est-il pas en charge de s'en occuper plutôt de d'encourager les Frères musulmans confrérie totalitaire, et d'en rajouter en plus ? ... - comment l'expliquer si ce n'est de l'aveuglement et des aveuglements il y en a beaucoup parmi certains "très hauts" ou "très, très hauts" dirigeants ...
A noter incidemment aussi :
Le nouveau secrétaire général de la CEF habitué des loges maçonniques ? - Riposte-catholique
....
Le nouveau secrétaire général de la CEF habitué des loges maçonniques ?
24 février 2019L’Assemblée plénière de la Conférence épiscopale, en novembre 2018, avait élu le Père Thierry Magnin, prêtre du diocèse de Saint-Etienne, actuellement recteur de l’université catholique de Lyon, Secrétaire général de la Conférence des évêques de France. Il prendra ses fonctions le 1er juillet 2019.On m’informe que le père Thierry Magnin écrit régulièrement dans une revue de prestige de la Grande Loge Nationale de France. Il a écrit à plusieurs reprises dans la revue Travaux de la Loge Villard de Honnecourt. Villard de Honnecourt est la Loge nationale de recherche de la Grande Loge Nationale Française. A ce titre, elle est chargée de stimuler et de faire rayonner les recherches maçonniques au sein de toutes les Loges de l’obédience.
Il a écrit dans au moins 3 numéros, dont l’un qu’il a préfacé.
Rappelons avec l’Eglise :Le jugement négatif de l’Eglise sur les associations maçonniques demeure donc inchangé, parce que leurs principes ont toujours été considérés comme inconciliables avec la doctrine de l’Eglise, et l’inscription à ces associations reste interdite par l’Eglise. Les fidèles qui appartiennent aux associations maçonniques sont en état de péché grave et ne peuvent accéder à la sainte communion.
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Re: Éphéméride de l'Eglise
vous avez raison aussi.
difficile de dire quelle attitude adopter face à l'islam et qu'est ce qui relève du dialogue nécessaire avec les musulmans ou qui glisse vers la complaisance...
je n'ai pas les connaissances suffisantes du dialogue interreligieux, ni de qui est cet archevêque ni de ce qu'il fait ou croit réellement pour pouvoir me faire une opinion.
bien a vous
difficile de dire quelle attitude adopter face à l'islam et qu'est ce qui relève du dialogue nécessaire avec les musulmans ou qui glisse vers la complaisance...
je n'ai pas les connaissances suffisantes du dialogue interreligieux, ni de qui est cet archevêque ni de ce qu'il fait ou croit réellement pour pouvoir me faire une opinion.
bien a vous
Invité- Invité
Re: Éphéméride de l'Eglise
Fake news: pas de discours « historique » sur l’homosexualité au programme
Démenti « catégorique » du Bureau de presse du Saint-Siège
04 avril 2019
Pas de discours « historique » sur l’homosexualité à l’agenda du pape François: c’est ce qu’affirme le directeur “ad interim” du Bureau de Presse du Saint-Siège, Alessandro Gisotti, en réponse aux questions des journalistes, ce jeudi 4 avril 2019, dans une déclaration en quatre langues (français, anglais, italien et espagnol).
« Par rapport aux affirmations parues dans un certain nombre de médias », il dément « de manière catégorique » que le pape s’apprête à prononcer « ces jours-ci un ‘discours historique’ sur le thème de l’homosexualité ».
Différents sites en ligne ont en effet annoncé que le pape allait prononcer un discours sur la « dépénalisation de l’homosexualité », à l’occasion d’une audience, privée, demain, 5 avril au Vatican. Privée: donc pas de discours ni de communiqué du Saint-Siège.
En fait, des représentants d’un groupe engagé pour la dépénalisation de l’homosexualité sera reçu par le cardinal Secrétaire d’Etat Pietro Parolin: ils représentent un comité de coordination d’un projet de recherche sur « la pénalisation des relations sexuelles entre personnes de même sexe dans les Caraïbes ».
https://fr.zenit.org/articles/fake-news-pas-de-discours-historique-sur-lhomosexualite-au-programme/
Démenti « catégorique » du Bureau de presse du Saint-Siège
04 avril 2019
Pas de discours « historique » sur l’homosexualité à l’agenda du pape François: c’est ce qu’affirme le directeur “ad interim” du Bureau de Presse du Saint-Siège, Alessandro Gisotti, en réponse aux questions des journalistes, ce jeudi 4 avril 2019, dans une déclaration en quatre langues (français, anglais, italien et espagnol).
« Par rapport aux affirmations parues dans un certain nombre de médias », il dément « de manière catégorique » que le pape s’apprête à prononcer « ces jours-ci un ‘discours historique’ sur le thème de l’homosexualité ».
Différents sites en ligne ont en effet annoncé que le pape allait prononcer un discours sur la « dépénalisation de l’homosexualité », à l’occasion d’une audience, privée, demain, 5 avril au Vatican. Privée: donc pas de discours ni de communiqué du Saint-Siège.
En fait, des représentants d’un groupe engagé pour la dépénalisation de l’homosexualité sera reçu par le cardinal Secrétaire d’Etat Pietro Parolin: ils représentent un comité de coordination d’un projet de recherche sur « la pénalisation des relations sexuelles entre personnes de même sexe dans les Caraïbes ».
https://fr.zenit.org/articles/fake-news-pas-de-discours-historique-sur-lhomosexualite-au-programme/
Isabelle-Marie- CONSEILLER DU PEUPLE DE LA PAIX
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Re: Éphéméride de l'Eglise
Cardinal Sarah : « La peur est la grande faiblesse de l’Église aujourd’hui »
© Antoine Mekary / ALETEIA
Arthur Herlin | 05 avril 2019
Crise de la foi, crise de l’Église, déclin de l’Occident, le cardinal Robert Sarah, préfet de la congrégation pour le culte divin, se penche sur toutes les crises du monde contemporain dans son nouveau livre-entretien : "Le soir approche et déjà le jour baisse", co-écrit avec l’essayiste Nicolas Diat. Rencontré par Aleteia, le haut prélat estime cependant que l’issue n’est pas fatale, si toutefois pasteurs, prélats et baptisés parviennent à s’affranchir de leurs peurs.
suite ici :
https://fr.aleteia.org/2019/04/05/cardinal-sarah-la-peur-est-la-grande-faiblesse-de-leglise-aujourdhui/?utm_campaign=NL_fr&utm_source=daily_newsletter&utm_medium=mail&utm_content=NL_fr
Tout Petit- Aime le chapelet
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Re: Éphéméride de l'Eglise
* * * * NOUVEAU Samedi, 6 avril 2019. Dans une interview accordée à « Valeurs Actuelles », le cardinal Robert Sarah, préfet de la Congrégation pour le culte divin, a condamné l’approche visant à justifier l’immigration de masse avec la Bible.
Selon le cardinal d’origine guinéenne, il serait préférable d’aider les gens à s’épanouir dans leurs propres cultures plutôt que de les encourager à venir en Europe.
Bien que Christ ait également fui en Egypte pour échapper au massacre des innocents voulu par Hérode, après la mort de ce roi cruel, la Sainte Famille est revenue dans son pays d’origine, a souligné le le Cardinal .
« C’est une fausse exégèse que d’utiliser la Parole de Dieu pour justifier la migration », a-t-il déclaré littéralement.
Et d’ajouter que « L’Eglise ne peut pas et ne veut pas soutenir une migration de masse. »
Le cardinal Sarah a mis en garde les nations européennes contre l’oubli de leurs racines chrétiennes.
L’Europe a une mission chrétienne depuis les apôtres Pierre et Paul ; l’Europe a répandu le christianisme dans le monde entier et sa mission n’est pas terminée.
Si l’Europe tourne le dos au christianisme, ce dernier va disparaître et donc, avec lui, « les valeurs inestimables du vieux continent ».
Le cardinal qui, de par ses origines, connaît le monde musulman, ne craint pas de dire que l’islam risque de dominer l’Europe post-chrétienne.
« La culture, l’image de l’homme et la morale seraient alors totalement modifiés », a-t-il averti.
Souhaitons que nos évêques entendent ce message et se dispensent à l’avenir de participer à l’inauguration de mosquées généralement mieux fréquentées - il est vrai - que les églises catholiques.
Pro Liturgia
Selon le cardinal d’origine guinéenne, il serait préférable d’aider les gens à s’épanouir dans leurs propres cultures plutôt que de les encourager à venir en Europe.
Bien que Christ ait également fui en Egypte pour échapper au massacre des innocents voulu par Hérode, après la mort de ce roi cruel, la Sainte Famille est revenue dans son pays d’origine, a souligné le le Cardinal .
« C’est une fausse exégèse que d’utiliser la Parole de Dieu pour justifier la migration », a-t-il déclaré littéralement.
Et d’ajouter que « L’Eglise ne peut pas et ne veut pas soutenir une migration de masse. »
Le cardinal Sarah a mis en garde les nations européennes contre l’oubli de leurs racines chrétiennes.
L’Europe a une mission chrétienne depuis les apôtres Pierre et Paul ; l’Europe a répandu le christianisme dans le monde entier et sa mission n’est pas terminée.
Si l’Europe tourne le dos au christianisme, ce dernier va disparaître et donc, avec lui, « les valeurs inestimables du vieux continent ».
Le cardinal qui, de par ses origines, connaît le monde musulman, ne craint pas de dire que l’islam risque de dominer l’Europe post-chrétienne.
« La culture, l’image de l’homme et la morale seraient alors totalement modifiés », a-t-il averti.
Souhaitons que nos évêques entendent ce message et se dispensent à l’avenir de participer à l’inauguration de mosquées généralement mieux fréquentées - il est vrai - que les églises catholiques.
Pro Liturgia
Zamie- Enfant de Dieu
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Re: Éphéméride de l'Eglise
Du cardinal Sarah:
"Je discerne au fond des coeurs occidentaux un profond refus de la paternité créatrice de Dieu. Nous recevons de lui notre nature d'homme et de femme. Cela devient insupportable aux esprits modernes."
https://www.pierre-et-les-loups.net/une-parole-pour-notre-temps-venue-d-afrique-418.html
Isabelle-Marie- CONSEILLER DU PEUPLE DE LA PAIX
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Re: Éphéméride de l'Eglise
.
L'accord Vatican-Chine devient un scandale
https://www.kath.net/news/67523
https://www.proliturgia.org/actua.html
L'accord Vatican-Chine devient un scandale
https://www.kath.net/news/67523
https://www.proliturgia.org/actua.html
.* * * * NOUVEAU Dimanche 7 avril 2019. L’accord entre le Vatican et la Chine voulu par le pape François tourne au scandale.
Malgré l’accord intervenu entre le Vatican et la Chine, les catholiques de Chine subissent toujours la répression.
Ainsi, Mgr Vincenzo Guo Xijin, récemment « sacrifié » en tant qu’évêque diocésain par l’application de cet accord pour laisser la place à un « évêque patriotique », n’est à présent plus qu’un évêque auxiliaire exclu de la célébration de la messe chrismale à l’occasion des prochaines fêtes de Pâques.
La sanction a été prise par le ministère des cultes chinois, arguant que l’évêque ne désirait pas faire partie de « l’Association patriotique », organe étatique dédié au contrôle de l’Eglise catholique, et que de ce fait, sa présence était considérée comme « illégale » en Chine.
L’évêque diocésain en place est à présent Mgr Zhan Silu, autrefois excommunié par Rome.
Interrogé par « Asia news », un catholique chinois, John, donne son analyse : « Concrètement, il s’agit là d’un pur chantage. Tant qu’un prêtre n’adhère pas à l’association patriotique, il ne peut pas célébrer la messe chrismale aux côtés de Zhan Silu. Après l’accord Vatican-Chine tout ici a été chamboulé. L’évêque, auparavant excommunié, peut à présent célébrer, et l’ordinaire du lieu est déclaré illégal. Ce serait à pleurer de rire, si ce n’était pas si sérieux et douloureux. »
Dans le diocèse de Mindong, il y a 90 000 catholiques, dont 80 000 appartiennent à l’Eglise souterraine. Ce diocèse comprend 57 prêtres et 200 religieuses. Parmi les prêtres, seuls 12 sont membres de l’Eglise étatique officielle. Celle-ci s’efforce d’attirer les autres prêtres en leur faisant miroiter un gros salaire : mais aucun n’a jusqu’ici accepté l’offre. L’organe officiel s’occupant des religions a développé d’autres méthodes, plus subtiles, à l’encontre de ces prêtres. Ainsi, selon « Asia News », il cherche à obtenir que les prêtres signent un document par lequel ils font allégeance à l’évêque diocésain ainsi qu’à l’état chinois et aussi au principe de l’existence d’une « Eglise indépendante », c’est-à-dire non soumise à Rome.
...
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Isabelle-Marie- CONSEILLER DU PEUPLE DE LA PAIX
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Re: Éphéméride de l'Eglise
Isabelle-Marie a écrit:
Très belle video, en effet ...
D'un autre côté une attaque nouvelle contre la directive donnée par Jean-Paul II sur l'ordination :
http://www.lanuovabq.it/it/il-vescovo-di-marsiglia-lascia-e-apre-alle-donne-prete
traduction
http://benoit-et-moi.fr/2019/actualite/les-declarations-peu-catholiques-de-mgr-pontier.html
.Les déclarations peu catholiques de Mgr Pontier
L'archevêque de Marseille sur le départ et ex-président de la CEF a été interviewé par "La Provence". Il verrait bien des prêtres mariés et des femmes-prêtres (et il faut que ce soit des italiens qui donnent l'info!) (8/4/2019)
L'évêque de Marseille s'en va, et il est ouvert aux femmes prêtres
Angela Pellicciari
www.lanuovabq.it
8 avril 2019
Ma traduction
* * *
Au moment de quitter Marseille et la présidence de la Conférence épiscopale française, Georges Pontier a donné une interview au journal local "La Provence". L'essence du discours est "Être plus à l'écoute de la société qui nous entoure", y compris avec la fin du célibat et les femmes prêtres ("cela se pourrait", "un jour"). Contre la doctrine et le magistère.
---
A l'occasion de son départ de Marseille et de la présidence de la Conférence épiscopale française, Mgr Georges Pontier, 75 ans, a donné une interview au journal local La Provence.
«Vous êtes préoccupé par la situation dans l'Église ?» demande le journaliste. «Bien sûr - répond-il - le climat dans lequel nous sommes immergés est 'complexe' ; l'Eglise doit revenir à Jésus-Christ», «ce qui revient à dire qu'elle aille vers les autres, les pauvres, en faisant preuve d'humilité». L'Eglise «ne doit pas être centrée sur elle-même» : «Le bon Dieu nous réveille avec cette épreuve [les scandales sexuels] et nous met face à nos responsabilités»; nous devons «être plus ouverts à la société, l'impliquer davantage. Etre plus attentif aux laïcs et aux femmes»; «Les abus sexuels sont une conséquence de l'abus de pouvoir et de conscience».
Jusque là, Pontier semble se limiter à une litanie que l'on pourrait appeler à la mode [ou à une enfilade de lieux communs politiquement corrests, ndt].
Mais à la fin de l'entretien, il s'aventure dans une réflexion surprenante: «Il se peut qu'un jour nous ayons des femmes prêtres ou des hommes mariés ordonnés.
Mais ce n'est pas par là qu'il faut commencer», «Ce qui importe, c'est d'exercer le pouvoir d'une autre manière. Être plus à l'écoute de la société qui nous entoure".
Mgr Pontier parle d'abus de pouvoir. Mais comment définir un évêque qui, dans le plein exercice de ses fonctions, fait passer pour bonne une doctrine que l'Église condamne sans appel?
Le 22 mai 1992, jour de la Pentecôte (et ce n'est pas un détail anodin), Jean-Paul II, dans la lettre apostolique Ordinatio sacerdotalis adressée aux «évêques de l'Église catholique» traite de «l'ordination sacerdotale à réserver seulement aux hommes».
Après avoir rappelé que le sacerdoce a toujours été réservé aux hommes, le pape Wojtyla cite Paul VI intervenu à plusieurs reprises sur le sujet pour d'évidentes «raisons vraiment fondamentales» : «la manière d'agir du Christ» n'est en effet pas «guidée par des raisons sociologiques ou culturelles propres à son temps».
Jean-Paul II poursuit en citant la Lettre apostolique Mulieris Dignitatem dans laquelle il écrit: «En n'appelant que des hommes comme apôtres, le Christ a agi en toute liberté et souveraineté. Il l'a fait avec la même liberté avec laquelle, dans tout son comportement, il a souligné la vocation et la dignité de la femme, sans se conformer à la coutume et à la tradition dominantes sanctionnées aussi par la législation de l'époque». D'autre part, poursuit-il, «le fait que Marie Très Sainte, Mère de Dieu et de l'Église, n'ait pas reçu la mission propre des apôtres ni le sacrement ministériel montre clairement que la non-admission des femmes à l'ordination sacerdotale ne peut signifier une moindre dignité ou discrimination envers elles, mais l'observation fidèle d'un dessein à attribuer à la sagesse du Seigneur de l'univers».
Malgré tout cela, de nos jours, on a recommencé à remettre en question de la «doctrine sur l'ordination sacerdotale à réserver aux hommes». Telle est la conclusion péremptoire de Jean-Paul II : «C'est pourquoi, pour dissiper tout doute sur une question de grande importance», «je déclare que l'Église n'a nullement le pouvoir de conférer l'ordination sacerdotale aux femmes et que cette déclaration doit être tenue définitivement par tous ses fidèles».
Malgré la clarté sans équivoque de la déclaration du pape Wojtyla, le 28 octobre 1995, le cardinal Ratzinger, préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, a été contraint de revenir sur le sujet avec l'approbation explicite de Jean-Paul II pour réaffirmer que la Lettre apostolique Ordinatio sacerdotalis a un caractère permanent et définitif car elle appartient au dépôt de la foi.
[...]
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Re: Éphéméride de l'Eglise
Laissons ce genre de personnage à leur digression et prions pour lui.
Invité- Invité
Re: Éphéméride de l'Eglise
Etant donné le martèlement face à la pénurie des prêtres, pour orienter peut-être le futur synode sur l'Amazonie,merci à territoire en héritage d'avoir rappelé la parole de St Jean-Paul II
véronique69- Contemplatif
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Re: Éphéméride de l'Eglise
Nicolas-p a écrit:Laissons ce genre de personnage à leur digression et prions pour lui.
Pure digression en effet, à quel jeu se prête t-il ?
là encore le cardinal Sarah dit les choses sans détour :
"Ordonner prêtres des femmes? Cette question de toute façon est résolue: Jean Paul II a affirmé que l’Eglise n’avait pas le pouvoir de les ordonner. Il a eu une formulation définitive. “Cette porte est fermée”. François l’a confirmé en disant: “L’Eglise a parlé et a dit non”. Leur donner plus de responsabilités dans l’Eglise ? Mais volontiers. Je suis certain que les femmes ont une place et un rôle importants dans l’Eglise et dans la société. Mais on ne les valorise pas davantage en leur confiant des charges et une mission que Dieu, dans sa sagesse infinie, réserve à des hommes. Dès l’Ancien Testament Dieu a choisi Aaron et ses fils pour exercer son sacerdoce. Il est étonnant d’insister sur une éventuelle ordination des femmes, car il me semble, après plus de 2’000 ans de christianisme, que c’est faire preuve de manque de foi. Ceci n’arrivera jamais dans l’Eglise catholique même s’il n’y avait plus aucun prêtre dans le monde. Non par mépris des femmes, mais parce que cela n’est pas dans la volonté et le plan de Dieu."
https://www.lesalonbeige.fr/cardinal-sarah-je-ne-sais-pas-quelle-civilisation-a-legalise-lavortement-leuthanasie-a-casse-la-famille-et-brise-le-mariage-a-ce-point/
Isabelle-Marie- CONSEILLER DU PEUPLE DE LA PAIX
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Re: Éphéméride de l'Eglise
comment un évêque ou cardinal peut il ignorer ou un tel dogme! que des papes ont tous réfuté!
bien sur qu'il ne l'ignore pas... donc: relativisme, confusion et volonté propre malgré un discernement...
il participe à la division.
bien sur qu'il ne l'ignore pas... donc: relativisme, confusion et volonté propre malgré un discernement...
il participe à la division.
Dernière édition par Nicolas-p le Mer 10 Avr 2019 - 7:23, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Éphéméride de l'Eglise
.
Abus couverts par le cardinal Oscar Rodriguez Maradiaga également :
https://www.proliturgia.org/actua.html
Abus couverts par le cardinal Oscar Rodriguez Maradiaga également :
https://www.proliturgia.org/actua.html
.
* * * * NOUVEAU Mardi, 9 avril 2019. Il y a encore peu de temps, le cardinal hondurien Oscar Rodriguez Maradiaga était considéré comme l’un des plus proches prélats du pape François. Il avait été choisi pour faire partie du groupe des cardinaux - le fameux C-9 - qui conseille le Saint-Père sur la façon de manœuvrer pour achever la « réforme » (!) de l’Eglise.
On disait aussi que le cardinal Maradiaga avait toutes les chances d’élu pape après la disparition de François.
Seulement voilà : on apprend que le cardinal en question a couvert les nombreux abus sexuels perpétrés par son auxiliaire, Mgr Juan José Pineda, et a trempé dans des affaires financières plus que douteuses. Décidément, au Vatican...
territoire en héritage- Pour la Paix
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Re: Éphéméride de l'Eglise
NOUVEAU Mercredi, 10 avril 2019.Sur Pro Liturgia
" De mieux en mieux : selon plusieurs informations convergentes, le service d’information du Vatican s’emploie à « corriger » les discours du pape François. Ce dernier, dès qu’il s’écarte des textes qui lui sont préparés, tient des propos qui suscitent de nombreuses questions dérangeantes. C’est pourquoi les paroles du Souverain Pontife sont désormais systématiquement « revues » et « élaguées » avant d’être diffusés par les médias du Vatican."
Ainsi on peut lire : Ces paroles du pape François Le samedi 6 avril recevant les élèves et les professeurs d'un collège :
Et voilà les mots du Pape Françoisle samedi 6 avril 2019 à la même occasion, selon le bulletin officiel du Bureau de presse du Saint-Siège (publié le dimanche 7 avril 2019):
édité insulte au Pape François. Ici nous respectons le Saint Père. Combien de fois faudra t-il le répéter !
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" De mieux en mieux : selon plusieurs informations convergentes, le service d’information du Vatican s’emploie à « corriger » les discours du pape François. Ce dernier, dès qu’il s’écarte des textes qui lui sont préparés, tient des propos qui suscitent de nombreuses questions dérangeantes. C’est pourquoi les paroles du Souverain Pontife sont désormais systématiquement « revues » et « élaguées » avant d’être diffusés par les médias du Vatican."
Ainsi on peut lire : Ces paroles du pape François Le samedi 6 avril recevant les élèves et les professeurs d'un collège :
«N'ayez pas peur. Et là, je touche une plaie. N'ayez pas peur des migrants. "Mais, Père, les migrants..." - Les migrants, c'est nous! Jésus était un migrant. N'ayez pas peur des migrants. Nous aussi, nous en avons beaucoup, hein: la mafia n'a pas été inventée par les Nigérians, c'est une ... une valeur "nationale", hein? La mafia est à nous, made in Italia, hein: c'est la nôtre. Nous sommes tous... nous avons la possibilité d'être des délinquants. Les migrants sont ceux qui nous apportent la richesse, toujours. L'Europe aussi a été faite par les migrants! Les barbares, les Celtes, tous ceux qui sont venus du Nord et ont apporté des cultures, elle s'est développée comme ça, avec l'opposition des cultures. Attention à ça aujourd'hui : la tentation est grande de faire une culture des murs, d'élever des murs, des murs dans le cœur, des murs dans la terre pour empêcher cette rencontre avec d'autres cultures, avec d'autres personnes. Et celui qui élève un mur, celui qui construit un mur, finira esclave à l'intérieur des murs qu'il a construits, sans horizons».
Et voilà les mots du Pape Françoisle samedi 6 avril 2019 à la même occasion, selon le bulletin officiel du Bureau de presse du Saint-Siège (publié le dimanche 7 avril 2019):
«N'ayez pas peur. Et là, je touche une plaie: n'ayez pas peur des migrants. Les migrants sont ceux qui nous apportent des richesses, toujours. L'Europe aussi a été faite par les migrants ! Les barbares, les Celtes.... tous ceux qui sont venus du Nord et ont apporté des cultures, l'Europe s'est développée ainsi, avec le contraste des cultures. Mais aujourd'hui, faites attention à cela: aujourd'hui, il y a la tentation de faire une culture des murs, d'élever des murs, des murs dans le cœur, des murs dans la terre pour empêcher cette rencontre avec d'autres cultures, avec d'autres personnes. Et celui qui élève un mur, celui qui construit un mur, finira esclave à l'intérieur des murs qu'il a construits, sans horizons».
--------------------------------------------------------------------------------------------édité insulte au Pape François. Ici nous respectons le Saint Père. Combien de fois faudra t-il le répéter !
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Zamie- Enfant de Dieu
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Re: Éphéméride de l'Eglise
Zamie a écrit: Nous aussi, nous en avons beaucoup, hein: la mafia n'a pas été inventée par les Nigérians, c'est une ... une valeur "nationale", hein? La mafia est à nous, made in Italia, hein: c'est la nôtre.
eh bien oui, la mafia est "made in Italia" et ils n'ont pas hésité à l'exporter aussi, avec la pizza et les pasta
Isabelle-Marie- CONSEILLER DU PEUPLE DE LA PAIX
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Re: Éphéméride de l'Eglise
peut-on avoir l'explication de "Jésus était un migrant", est-ce une allusion à la fuite en Egypte de JESUS appelé aussi JESUS DE NAZARETH ?
vu le correctif qu'on avait zappé, question annulée (mais cela illustre que tout en gardant l'amour et le respect du pape, cela n'empêche pas un minimum de discernement)
vu le correctif qu'on avait zappé, question annulée (mais cela illustre que tout en gardant l'amour et le respect du pape, cela n'empêche pas un minimum de discernement)
véronique69- Contemplatif
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Re: Éphéméride de l'Eglise
En quoi est ce une insulte envers le pape François d'avoir rapporté ses paroles : " Jésus a été un migrant " ?
Et d'avoir mentionné que en vérité, c'était un " fake new" @ Isabelle Marie? Expliquez -moi .
Dans l'Ecriture on nous enseigne que Jésus est partie en Egypte pour fuir Herode et ses sbires .
Jésus et la sainte famille se sont réfugiés en Egypte .
Réfugié définition :
" Se dit d'une personne qui a dû fuir son pays afin d'échapper à un danger (guerre, persécutions, catastrophe naturelle, etc.).
Définition d'émigré :
" Quitter son pays pour aller s'installer ailleurs, généralement à l'étranger."
Un réfugié à pour intention de trouver refuge un moment de sa vie, puis de revenir dans son pays .
Un migrant à pour intention de partir de son pays afin de s'installer dans un autre pays .
Dire que Jésus a été un migrant est une erreur de langage, Jèsus fut un réfugié .
Voici ce que l'on peut lire dans St Matthieu 2,13-15
13 Après leur départ, voici que l’ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph et lui dit :
« Lève-toi ; prends l’enfant et sa mère, et fuis en Égypte. Reste là-bas jusqu’à ce que je t’avertisse, car Hérode va rechercher l’enfant pour le faire périr. »
14 Joseph se leva ; dans la nuit, il prit l’enfant et sa mère, et se retira en Égypte,
15 où il resta jusqu’à la mort d’Hérode, pour que soit accomplie la parole du Seigneur prononcée par le prophète : D’Égypte, j’ai appelé mon fils.
, On est loin du migrant évoque par le pape François en oral devant des enfants d'un collège .
"Selon le bulletin officiel du Bureau de presse du Saint-Siège (publié le dimanche 7 avril 2019) " Le mot migrant à été enlevé !
Tiens donc ...
Et d'avoir mentionné que en vérité, c'était un " fake new" @ Isabelle Marie? Expliquez -moi .
Dans l'Ecriture on nous enseigne que Jésus est partie en Egypte pour fuir Herode et ses sbires .
Jésus et la sainte famille se sont réfugiés en Egypte .
Réfugié définition :
" Se dit d'une personne qui a dû fuir son pays afin d'échapper à un danger (guerre, persécutions, catastrophe naturelle, etc.).
Définition d'émigré :
" Quitter son pays pour aller s'installer ailleurs, généralement à l'étranger."
Un réfugié à pour intention de trouver refuge un moment de sa vie, puis de revenir dans son pays .
Un migrant à pour intention de partir de son pays afin de s'installer dans un autre pays .
Dire que Jésus a été un migrant est une erreur de langage, Jèsus fut un réfugié .
Voici ce que l'on peut lire dans St Matthieu 2,13-15
13 Après leur départ, voici que l’ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph et lui dit :
« Lève-toi ; prends l’enfant et sa mère, et fuis en Égypte. Reste là-bas jusqu’à ce que je t’avertisse, car Hérode va rechercher l’enfant pour le faire périr. »
14 Joseph se leva ; dans la nuit, il prit l’enfant et sa mère, et se retira en Égypte,
15 où il resta jusqu’à la mort d’Hérode, pour que soit accomplie la parole du Seigneur prononcée par le prophète : D’Égypte, j’ai appelé mon fils.
, On est loin du migrant évoque par le pape François en oral devant des enfants d'un collège .
"Selon le bulletin officiel du Bureau de presse du Saint-Siège (publié le dimanche 7 avril 2019) " Le mot migrant à été enlevé !
Tiens donc ...
Zamie- Enfant de Dieu
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Re: Éphéméride de l'Eglise
a la demande du St Père et pour suppléer à ce qu'il n'a pas dit parceque les choses sont dites pour toujours,
ce rappel du cardinal :
Le voici (avec en caractères gras les passages les plus frappants ) :
1. Le Dieu unique et trinitaire, révélé en Jésus-Christ
La confession de la Très Sainte Trinité se situe au cœur de la foi de tous les chrétiens. Nous sommes devenus disciples de Jésus, enfants et amis de Dieu, par le baptême au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. La distinction entre les trois Personnes dans l’unité du même Dieu (254) établit une différence fondamentale entre le christianisme et les autres religions tant au niveau de la croyance en Dieu que de la compréhension de ce qu’est l’homme. Les esprits se divisent lorsqu’il s’agit de confesser Jésus le Christ. Il est vrai Dieu et vrai homme, conçu du Saint-Esprit et né de la Vierge Marie. Le Verbe fait chair, le Fils de Dieu, est le seul Rédempteur du monde (679) et le seul Médiateur entre Dieu et les hommes (846). Par conséquent, la première épître de saint Jean présente celui qui nie sa divinité comme l’Antichrist (1 Jn 2, 22), puisque Jésus-Christ, le Fils de Dieu, est de toute éternité un seul et même Etre avec Dieu, son Père (663). La rechute dans les anciennes hérésies, qui ne voyaient en Jésus-Christ qu’un homme bon, un frère et un ami, un prophète et un moraliste, doit être combattue avec une franche et claire détermination. Jésus-Christ est essentiellement le Verbe qui était avec Dieu et qui est Dieu, le Fils du Père, qui a pris notre nature humaine pour nous racheter, et qui viendra juger les vivants et les morts. C’est Lui seul que nous adorons comme l’unique et vrai Dieu dans l’unité du Père et de l’Esprit Saint (691).
2. L’Eglise
Jésus-Christ a fondé l’Église en tant que signe visible et instrument du Salut. Cette Eglise est réalisée dans l’Église catholique (816). Il a donné une constitution sacramentelle à son Église, qui est née « du côté du Christ endormi sur la croix » (766), et qui demeure jusqu’au plein achèvement du Royaume (765). Le Christ-Tête et les fidèles de l’Eglise en tant que membres du Corps, constituent le « Christ total » (795) ; c’est pourquoi l’Église est sainte, parce que le seul et unique Médiateur a constitué et soutient continuellement sa structure visible (771). Par l’Eglise, l’œuvre de la Rédemption du Christ est rendue présente dans le temps et dans l’espace dans la célébration des sacrements, en particulier dans le Sacrifice eucharistique, la Sainte Messe (1330). Par l’autorité du Christ, l’Église transmet la Révélation divine qui s’étend à tous les éléments qui composent sa doctrine, « y compris morale, sans lesquels les vérités salutaires de la foi ne peuvent être gardées, exposées ou observées » (2035).
3. L’ordre sacramentel
L’Église est le sacrement universel du Salut en Jésus-Christ (776). Elle ne brille pas par elle-même, mais elle reflète la lumière du Christ qui resplendit sur son visage. Cette réalité ne dépend ni de la majorité des opinions, ni de l’esprit du temps, mais uniquement de la vérité qui est révélée en Jésus-Christ et qui devient ainsi le point de référence, car le Christ a confié à l’Église catholique la plénitude de la grâce et de la vérité (819) : Lui-même est présent dans les sacrements de l’Église.
ce rappel du cardinal :
Le Cardinal Gerhard Müller vient de publier un Manifeste pour la Foi pour rappeler ce qui est toujours sous-entendu dans les orientations du présent pontificat.
Publié le février 9, 2019Le Cardinal Gerhard Müller (ancien Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la foi) vient de publier un Manifeste pour soutenir la Foi de nos papes en mission . C’est merveilleux. Tout le monde comprend.
Le voici (avec en caractères gras les passages les plus frappants ) :
Manifeste pour la foi
« Que votre cœur ne soit pas bouleversé » (Jn 14, 1)
Face à la confusion qui se répand dans l’enseignement de la foi, de nombreux évêques, prêtres, religieux et fidèles laïcs de l’Eglise catholique m’ont demandé de rendre témoignage publiquement à la vérité de la Révélation. Les Pasteurs ont l’obligation de guider ceux qui leur sont confiés sur le chemin du Salut. Cela n’est possible que si cette voie est connue et qu’ils la suivent. A ce sujet, voici ce que l’Apôtre affirme : « Avant tout, je vous ai transmis ceci, que j’ai moi-même reçu » (1 Co 15, 3). Aujourd’hui, beaucoup de chrétiens ne sont même plus conscients des enseignements fondamentaux de la foi, de sorte qu’ils risquent toujours plus de s’écarter du chemin qui mène à la vie éternelle. Pourtant, la mission première de l’Eglise est de conduire les hommes à Jésus-Christ, la Lumière des nations (cf. Lumen Gentium, 1). Une telle situation pose la question de la direction qu’il faut suivre. Selon Jean-Paul II, le « Catéchisme de l’Église catholique » est une « norme sûre pour l’enseignement de la foi » (Fidei Depositum, IV). Il a été publié pour renforcer la fidélité de nos frères et sœurs chrétiens dont la foi est gravement remise en question par la « dictature du relativisme » .
La confession de la Très Sainte Trinité se situe au cœur de la foi de tous les chrétiens. Nous sommes devenus disciples de Jésus, enfants et amis de Dieu, par le baptême au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. La distinction entre les trois Personnes dans l’unité du même Dieu (254) établit une différence fondamentale entre le christianisme et les autres religions tant au niveau de la croyance en Dieu que de la compréhension de ce qu’est l’homme. Les esprits se divisent lorsqu’il s’agit de confesser Jésus le Christ. Il est vrai Dieu et vrai homme, conçu du Saint-Esprit et né de la Vierge Marie. Le Verbe fait chair, le Fils de Dieu, est le seul Rédempteur du monde (679) et le seul Médiateur entre Dieu et les hommes (846). Par conséquent, la première épître de saint Jean présente celui qui nie sa divinité comme l’Antichrist (1 Jn 2, 22), puisque Jésus-Christ, le Fils de Dieu, est de toute éternité un seul et même Etre avec Dieu, son Père (663). La rechute dans les anciennes hérésies, qui ne voyaient en Jésus-Christ qu’un homme bon, un frère et un ami, un prophète et un moraliste, doit être combattue avec une franche et claire détermination. Jésus-Christ est essentiellement le Verbe qui était avec Dieu et qui est Dieu, le Fils du Père, qui a pris notre nature humaine pour nous racheter, et qui viendra juger les vivants et les morts. C’est Lui seul que nous adorons comme l’unique et vrai Dieu dans l’unité du Père et de l’Esprit Saint (691).
2. L’Eglise
Jésus-Christ a fondé l’Église en tant que signe visible et instrument du Salut. Cette Eglise est réalisée dans l’Église catholique (816). Il a donné une constitution sacramentelle à son Église, qui est née « du côté du Christ endormi sur la croix » (766), et qui demeure jusqu’au plein achèvement du Royaume (765). Le Christ-Tête et les fidèles de l’Eglise en tant que membres du Corps, constituent le « Christ total » (795) ; c’est pourquoi l’Église est sainte, parce que le seul et unique Médiateur a constitué et soutient continuellement sa structure visible (771). Par l’Eglise, l’œuvre de la Rédemption du Christ est rendue présente dans le temps et dans l’espace dans la célébration des sacrements, en particulier dans le Sacrifice eucharistique, la Sainte Messe (1330). Par l’autorité du Christ, l’Église transmet la Révélation divine qui s’étend à tous les éléments qui composent sa doctrine, « y compris morale, sans lesquels les vérités salutaires de la foi ne peuvent être gardées, exposées ou observées » (2035).
3. L’ordre sacramentel
L’Église est le sacrement universel du Salut en Jésus-Christ (776). Elle ne brille pas par elle-même, mais elle reflète la lumière du Christ qui resplendit sur son visage. Cette réalité ne dépend ni de la majorité des opinions, ni de l’esprit du temps, mais uniquement de la vérité qui est révélée en Jésus-Christ et qui devient ainsi le point de référence, car le Christ a confié à l’Église catholique la plénitude de la grâce et de la vérité (819) : Lui-même est présent dans les sacrements de l’Église.
L’Église n’est pas une association créée par l’homme, dont la structure serait soumise à la volonté et au vote de ses membres. Elle est d’origine divine. « Le Christ est Lui-même la source du ministère dans l’Église. Il l’a instituée, lui a donné autorité et mission, orientation et finalité » (874). L’avertissement de l’Apôtre, selon lequel « soit anathème quiconque annonce un Evangile différent, y compris nous-mêmes ou un ange du ciel » (Ga 1,, est toujours d’actualité. La médiation de la foi est indissociablement liée à la fiabilité de ses messagers qui, dans certains cas, ont abandonné ceux qui leur avaient été confiés, les ont déstabilisés et ont gravement abîmé leur foi. A ce propos, la Parole de la Sainte Ecriture s’adresse à ceux qui ne se conforment pas à la vérité et, ne suivant que leurs propres caprices, flattent les oreilles de ceux qui ne supportent plus l’enseignement de la saine doctrine (cf. 2 Tm 4, 3-4).
La tâche du Magistère de l’Église est de « protéger le peuple des déviations et des défaillances, et lui garantir la possibilité objective de professer sans erreur la foi authentique » (890). Cela est particulièrement vrai en ce qui concerne les sept sacrements. La Sainte Eucharistie est « la source et le sommet de toute la vie chrétienne » (1324). Le Sacrifice eucharistique, dans lequel le Christ nous unit à son Sacrifice accompli sur la Croix, vise à notre union la plus intime avec le Christ (1382). C’est pourquoi, au sujet de la réception de la sainte Communion, la Sainte Ecriture contient cette mise en garde : « Celui qui mange le pain ou boit à la coupe du Seigneur d’une manière indigne devra répondre du Corps et du Sang du Seigneur » (1 Co 11, 27). « Celui qui est conscient d’un péché grave doit recevoir le sacrement de la Réconciliation avant d’accéder à la communion » (1385). Il résulte clairement de la logique interne du Sacrement que les chrétiens divorcés et remariés civilement, dont le mariage sacramentel existe devant Dieu, de même que les chrétiens qui ne sont pas pleinement unis à la foi catholique et à l’Église, comme tous ceux qui ne sont pas aptes à communier, ne reçoivent pas avec fruit la Sainte Eucharistie (1457) ; en effet, celle-ci ne leur procure pas le Salut. Affirmer cela fait partie des œuvres spirituelles de miséricorde.
L’aveu des péchés dans la sainte confession, au moins une fois par an, fait partie des commandements de l’Eglise (2042). Lorsque les croyants ne confessent plus leurs péchés et ne font plus l’expérience de l’absolution des péchés, alors la Rédemption tombe dans le vide, car Jésus-Christ s’est fait homme pour nous racheter de nos péchés. Le pouvoir de pardonner, que le Seigneur ressuscité a conféré aux apôtres et à leurs successeurs dans le ministère des évêques et des prêtres, s’applique autant aux péchés graves que véniels que nous commettons après le baptême. La pratique actuelle de la confession montre clairement que la conscience des fidèles n’est pas suffisamment formée. La miséricorde de Dieu nous est offerte afin qu’en obéissant à ses commandements, nous ne fassions qu’un avec sa sainte Volonté, et non pas pour nous dispenser de l’appel à nous repentir (1458).
« Le prêtre continue l’œuvre de la Rédemption sur la terre » (1589). L’ordination sacerdotale « lui confère un pouvoir sacré » (1592), qui est irremplaçable, parce que par elle Jésus-Christ devient sacramentellement présent dans son action salvifique. C’est pourquoi les prêtres choisissent volontairement le célibat comme « signe d’une vie nouvelle » (1579). En effet, il s’agit du don de soi-même au service du Christ et de son Royaume à venir. Pour conférer les trois degrés de ce sacrement, l’Eglise se sait « liée par le choix du Seigneur lui-même. C’est pourquoi l’ordination des femmes n’est pas possible » (1577). Ceux qui estiment qu’il s’agit d’une discrimination à l’égard des femmes ne font que montrer leur méconnaissance de ce sacrement, qui n’a pas pour objet un pouvoir terrestre, mais la représentation du Christ, l’Epoux de l’Eglise.
4. La loi morale
La foi et la vie sont inséparables, car la foi privée des œuvres accomplies dans le Seigneur est morte (1815). La loi morale est l’œuvre de la Sagesse divine et elle mène l’homme à la Béatitude promise (1950). Ainsi, « la connaissance de la loi morale divine et naturelle montre à l’homme la voie à suivre pour pratiquer le bien et atteindre sa fin » (1955). Pour obtenir le Salut, tous les hommes de bonne volonté sont tenus de l’observer. En effet, ceux qui meurent dans le péché mortel sans s’être repentis sont séparés de Dieu pour toujours (1033). Il en résulte, dans la vie des chrétiens, des conséquences pratiques, en particulier celles-ci qui, de nos jours, sont souvent occultées (cf. 2270-2283; 2350-2381). La loi morale n’est pas un fardeau, mais un élément essentiel de cette vérité qui nous rend libres (cf. Jn 8, 32), grâce à laquelle le chrétien marche sur le chemin qui le conduit au Salut ; c’est pourquoi, elle ne doit en aucun cas être relativisée.
5. La vie éternelle
Face à des évêques qui préfèrent la politique à la proclamation de l’Évangile en tant que maîtres de la foi, beaucoup se demandent aujourd’hui à quoi sert l’Eglise. Pour ne pas brouiller notre regard par des éléments que l’on peut qualifier de négligeables, il convient de rappeler ce qui constitue le caractère propre de l’Eglise. Chaque personne a une âme immortelle, qui, dans la mort, est séparée de son corps ; elle espère que son âme s’unira de nouveau à son corps lors de la résurrection des morts (366). Au moment de la mort, la décision de l’homme pour ou contre Dieu, est définitive. Immédiatement après sa mort, toute personne doit se présenter devant Dieu pour y être jugée (1021). Alors, soit une purification est nécessaire, soit l’homme entre directement dans le Béatitude du Ciel où il peut contempler Dieu face à face. Il y a aussi la terrible possibilité qu’un être humain s’obstine dans son refus de Dieu jusqu’au bout et, en refusant définitivement son Amour, « se damne immédiatement pour toujours » (1022). « Dieu nous a créés sans nous, Il n’a pas voulu nous sauver sans nous » (1847). L’existence du châtiment de l’enfer et de son éternité est une réalité terrible qui, selon le témoignage de la Sainte Ecriture, concerne tous ceux qui « meurent en état de péché mortel » (1035). Le chrétien préfère passer par la porte étroite, car « elle est grande, la porte, il est large, le chemin qui conduit à la perdition ; et ils sont nombreux, ceux qui s’y engagent » (Mt 7,13).
Garder le silence sur ces vérités et d’autres vérités de la foi, et enseigner avec cette disposition d’esprit, est la pire des impostures au sujet de laquelle le « Catéchisme » nous met en garde avec vigueur. Elle fait partie de l’épreuve finale de l’Église et conduit à une forme d’imposture religieuse de mensonge, « au prix de l’apostasie de la vérité » (675) ; c’est la duperie de l’Antichrist. « Il séduira avec toute la séduction du mal, ceux qui se perdent du fait qu’ils n’ont pas accueilli l’amour de la vérité, ce qui les aurait sauvés » (2 Th 2, 10).
Appel
En tant qu’ouvriers envoyés dans la vigne du Seigneur, nous tous avons la responsabilité de rappeler ces vérités fondamentales en adhérant fermement à ce que nous-mêmes avons reçu. Nous voulons encourager les hommes de notre temps à suivre le chemin de Jésus-Christ avec détermination afin qu’ils puissent obtenir la vie éternelle en obéissant à ses commandements (2075).
Demandons au Seigneur de nous faire connaître la grandeur du don de la foi catholique, qui nous ouvre la porte de la vie éternelle. « Car celui qui a honte de moi et de mes paroles dans cette génération adultère et pécheresse, le Fils de l’homme aussi aura honte de lui, quand il viendra dans la gloire de son Père avec les saints anges » (Mc 8,38). Par conséquent, nous nous engageons à renforcer la foi en confessant la vérité qui est Jésus-Christ Lui-même.
Nous, évêques et prêtres, nous sommes plus particulièrement interpellés par cet avertissement que saint Paul, l’Apôtre de Jésus-Christ, adresse à son collaborateur et successeur Timothée : « Devant Dieu, et devant le Christ Jésus qui va juger les vivants et les morts, je t’en conjure, au nom de sa Manifestation et de son Règne : proclame la Parole, interviens à temps et à contretemps, dénonce le mal, fais des reproches, encourage, toujours avec patience et souci d’instruire. Un temps viendra où les gens ne supporteront plus l’enseignement de la saine doctrine ; mais, au gré de leurs caprices, ils iront se chercher une foule de maîtres pour calmer leur démangeaison d’entendre du nouveau. Ils refuseront d’entendre la vérité pour se tourner vers des récits mythologiques. Mais toi, en toute chose garde la mesure, supporte la souffrance, fais ton travail d’évangélisateur, accomplis jusqu’au bout ton ministère » (2 Tm 4, 1-5).
Que Marie, la Mère de Dieu, implore pour nous la grâce de demeurer fidèles à la vérité de Jésus-Christ sans vaciller.
Unis dans la foi et la prière.
Gerhard Cardinal Müller
Re: Éphéméride de l'Eglise
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Interview du cardinal Müller après le texte de Benoît XVI sur les abus sexuels dans l'Eglise :
https://www.kath.net/news/67624
traduction
https://www.proliturgia.org/actua.html
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Interview du cardinal Müller après le texte de Benoît XVI sur les abus sexuels dans l'Eglise :
https://www.kath.net/news/67624
traduction
https://www.proliturgia.org/actua.html
* * * * Dimanche, 14 avril 2019. CE SONT DES GENS QUI NE CROIENT PAS, QUI NE REFLECHISSENT PAS...
Interview du cardinal Gerhard Ludwig Müller, ancien préfet de la Congrégation pour la doctrine de la Foi, avec Kath.net
Kath.net : Eminence, que pensez-vous du texte publié par le Pape émérite sur les abus sexuels dans l’Eglise ?
Cardinal Müller :
C’est l’analyse la plus approfondie qui soit de la genèse de la crise de crédibilité de l’Eglise en matière de morale sexuelle, et plus intelligente que toutes les contributions que l’on a pu entendre lors du sommet de la Conférence des évêques prises ensemble.
Il y a abus de l’autorité spirituelle lorsque des supérieurs justifient leur style autoritaire ou manipulateur par des raisons pseudo religieuses et le font passer pour la volonté divine. Mais les péchés contre le 6e commandement du Décalogue ont pour cause l’usage abusif de la sexualité masculine ou féminine que nous avons reçue de Dieu. Mélanger ces deux sortes de péchés dans le seul but de masquer de mauvaises pratiques sexuelles, est la marque d’un échec patent de l’autorité dans l’Eglise.
Nous ne sortirons pas de cette crise en usant de termes creux comme « cléricalisme », ou par la recherche d’une morale sexuelle guidée par le principe égoïste de plaisir, mais en nommant le mal par son nom.
L’effondrement de la morale bourgeoise, déjà poreuse depuis longtemps, due à une « révolution sexuelle globale » (titre d’un livre de Gabriele Kuby), et l’essai infructueux de mettre au point une morale catholique déconnectée de la loi naturelle et de la révélation ont déjà conduit chez de nombreuses personnes à l’ébranlement de la conscience morale.
La responsabilité en revient également à ceux qui ont reçu du Christ la mission d’enseigner aux hommes tout ce que le Seigneur lui-même a enseigné aux Apôtres et par là à leurs successeurs dans le ministère épiscopal et sacerdotal.
Kath.net : A peine quelques heures après la parution du texte de Benoît XVI, les indéracinables antis-ratzingériens étalaient déjà leurs critiques dans les médias. Qu’en pensez-vous ?
Cardinal Müller :
On ne peut pas parler ici de critiques, car le mot critique signifie distinguer entre des notions pointues dans le but de faciliter la compréhension de questions importantes. Mais, ces gens, non seulement ne sont pas croyants, mais en plus ne réfléchissent pas. Et avant tout, il leur manque la plus élémentaire des politesses. L’histoire se répète. Pensons à Saint Etienne qui avait été le témoin de la vérité du Christ : « Ceux qui écoutaient ce discours avaient le cœur exaspéré et grinçaient des dents contre Etienne. » (cf. Act 7, 54).
Ils parlent de renouveau et de réforme de l’Eglise, mais n’ont en tête que l’adaptation à leur propre état de décadence.
Il est impensable que ceux qui possèdent ne serait-ce qu’une étincelle d’amour chrétien, se laissent entraîner par ce genre de pamphlet grossier. En effet, comment l’amour peut-il encore structurer la foi dans un contexte où la foi au Dieu de la Révélation en Jésus-Christ a été abandonnée ou bien lorsque ne subsistent que quelques éléments de cette foi pour tenter de justifier une vision du monde autoréférentielle.
Il est scandaleux de voir que des évêques catholiques financent, en détournant les fonds propres de l’Eglise, des organismes qui soutiennent ouvertement des positions incompatibles avec l’enseignement catholique sur la foi et la morale. Je sais, bien sûr, que les évêques concernés voient les choses autrement, parce qu’ils définissent selon leur bon plaisir ce qui est catholique et ce qui ne l’est pas.
Leur vision du monde repose sur la distinction un peu primitive entre progressisme et conservatisme. Ce qui relève de la foi catholique telle qu’elle a été formulée jusqu’ici est ainsi qualifié de « conservatisme » et seule leur vision « progressiste » serait l’avenir de l’Eglise, comme dans ces autres contrées anciennement catholiques et dévastées par de semblables idéologies.
En conséquence, il s’agit pour eux de mettre hors-jeu, ou du moins de museler, ces catholiques catalogués « conservateurs » qui restent fidèles à la Sainte Ecriture, à la Tradition Apostolique et au Magistère. Et dans ce but, tous les moyens sont bons, jusqu’à la calomnie et le déshonneur. Car est permis tout ce qui sert son intérêt propre qui est, bien sûr, identifié au bien commun.
C’est de cette façon qu’a été traité aussi mon « Manifeste pour la foi » : comme un ensemble de demi-vérités, un choix d’idées subjectives, éloignées de la Sainte Ecriture, des propos sortis de leur contexte… comme si la Trinité, l’Incarnation, la sainteté de l’Eglise, la divine Liturgie, l’unité de la foi et de la morale, le jugement dernier et la vie éternelle, n’étaient pas, dans la « hiérarchie des vérités » (d’après le Décret sur l’œcuménisme du Concile Vatican II au n°11), le « fondement de la foi ».
L’infâme refus de Dieu qui s’expose ainsi est à son comble lorsqu’on se sert du crime et du péché mortel constitués par l’abus sexuel de jeunes mineurs pour couvrir la bénédiction des actes homosexuels entre adultes, pour ridiculiser le célibat des prêtres et les vœux des religieux et banaliser les péchés contre l’indissolubilité du mariage.
Source : Kathnet (Trad. MH/APL)
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Re: Éphéméride de l'Eglise
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Cardinal Gerhard Müller :
«Ils veulent faire taire Benoît XVI parce qu'il dit la vérité»
http://benoit-et-moi.fr/2019/benot-xvi/une-interview-du-cardinal-mueller.php
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Cardinal Gerhard Müller :
«Ils veulent faire taire Benoît XVI parce qu'il dit la vérité»
http://benoit-et-moi.fr/2019/benot-xvi/une-interview-du-cardinal-mueller.php
«Ils veulent faire taire Benoît XVI parce qu'il dit la vérité»
Riccardo Cascioli
www.lanuovabq.it
15 avril 2019
Ma traduction
* * *
«L'intervention de Benoît XVI est très importante en cette heure de l'Église, parce qu'elle nous force à affronter les racines de cette crise profonde... Ceux qui veulent faire taire le pape émérite sont des gens qui raisonnent selon le monde, et qui ne savent rien de la mission des évêques».
Le cardinal Gerhard Müller - que le Pape Benoît XVI voulut comme héritier à la tête de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi et qui a ensuite été brusquement démis par le Pape François à la fin de son premier mandat en 2017 - paraît réconforté par les "notes" sur le sujet des abus sexuels que le pape émerite a voulu rendre publiques ces jours-ci, mais il est très dur avec ceux qui pensent que Benoît ne devrait pas parler. Nous le contactons au téléphone, au retour d'un voyage en Allemagne.
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Éminence, comment jugez-vous la publication des "notes" de Benoît XVI à propos des abus sexuels?
La contribution de Benoît XVI est très importante en cette heure que vit l'Église, parce que nous avons une grande crise de crédibilité, et nous avons le devoir d'aller aux racines ou aux débuts de cette crise, qui n'est pas tombée du ciel. Jusqu'à présent, on n'a parlé que de cléricalisme, un concept très flou, une façon de ne pas s'attaquer aux causes réelles de la crise. Elle a une longue histoire qui commence aussi dans l'Église avec la révolution sexuelle des années 1960 et avec la crise contemporaine de la théologie morale, là où elle a nié l'intrinsece malum, l'existence d'actes intrinsèquement mauvais. On a commencé à soutenir que certains actes ne constituent un péché ou un crime grave que sous certaines conditions, que tout dépend de la situation. Mais ce n'est rien de plus qu'une autojustification du péché.
Le Pape Benoît XVI a une longue mémoire de ce qui s'est passé dans l'Église, et une grande capacité théologique d'analyse. Il est très surprenant qu'à 92 ans il ait cette lucidité d'analyser la situation, par ailleurs bien mieux que d'autres qui pourtant élèvent la voix.
Une première objection qui a été faite concerne l'origine du scandale de la pédophilie que l'on fait remonter à 1968 et à la révolution sexuelle. On affirme que les affaires ont commencé bien avant 1968.
C'est une objection sans consistance. Il est évident que de tels problèmes ont toujours existé, mais ici la différence réside dans le passage de quelques cas isolés à un phénomène répandu. Il suffit de regarder les données. Dans les années 1960, en même temps que ce qui se passait dans le monde, il y a eu dans l'Église une chute dans la ligne morale, dans l'éthique, dans la spiritualité du sacerdoce. Surtout, la confusion a été créée sur la frontière entre le bien et le mal, entre ce qui est interdit et ce qui est licite. Une déviation de la conscience s'est produite. Quand quelqu'un est éduqué correctement, il sait que ceci est un péché, et que cela ne l'est pas. La conscience respecte ces règles internes, mais s'il y a des théologiens moraux qui commencent à plonger dans la confusion, à dire que cela n'est pas un péché, que chacun a le droit de vivre sa sexualité, alors ensuite, nous nous retrouvons avec ces conséquences. Si quelqu'un sait clairement ce qui est licite et ce qui ne l'est pas, il a plus de force intérieure pour fuire les tentations.
A ce propos, Benoît XVI se réfère à l'encyclique Veritatis Splendor (1993) comme réponse de saint Jean Paul II à cette dérive de la théologie morale. C'est une indication aussi pour aujourd'hui, étant donné que l'éthique de situation, du "cas par cas", semble triompher.
Le jugement "au cas par cas" se veut une ligne pastorale, mais la pastorale doit avoir un fondement. On pense qu'en évitant de dire les choses clairement, on peut éviter d'éloigner les gens de l'Église, mais il est totalement erroné de remplacer les fondements de la morale humaine par une règle présumée et indéfinie de la pastorale. Et l'Église, en particulier les évêques et le Pape, a l'obligation de la part de Dieu de prêcher la vérité, y compris la vérité morale. C'est le seul moyen.
Aujourd'hui, ce manque de clarté est particulièrement évident lorsqu'on parle d'homosexualité et d'idéologie 'gender'.
C'est vrai, c'est une chose de s'occuper des personnes qui ont des tendances homosexuelles, c'en est une autre de cautionner une fausse anthropologie gender. Sur ce point, nous devons être très clairs, y compris publiquement, nous ne devons pas donner de faux signaux. L'Église catholique ne peut accepter l'idéologie gender, en aucune façon, parce qu'elle est contre nature, contre la volonté de Dieu, contre le bien de la famille, contre le bien des individus, des hommes et des femmes, des enfants. L'Église doit être très claire, elle ne doit pas avoir peur de la presse internationale et des organisations qui veulent introduire cette fausse anthropologie qui détruira toute l'humanité.
A propos des cas de pédophilie chez les prêtres, le Pape Benoît XVI rappelle qu'à un certain moment la compétence est passée de la Congrégation pour le Clergé, qui n'était pas adaptée, à la Congrégation pour la Doctrine de la foi. Pouvez-vous nous expliquer ce passage ?
Après le Concile, une ligne soft a prévalu, on a dit qu'il ne fallait pas être trop légaliste, comme c'était le cas à l'époque du judaïsme. Nous sommes à l'époque de l'Évangile, disait-on, nous devons accepter les hommes et moins nous concentrer sur les limites et les choses à prohiber pour nous préoccuper de vivre la grâce de l'Évangile. Mais avec la nature humaine, cette ligne soft ne marche pas. La nature humaine est faible, elle a besoin de l'aide de la grâce mais aussi de la discipline personnelle et ecclésiale. Pour cette raison, la Congrégation du Clergé, n'était pas adéquate dans l'évaluation des cas d'abus sexuels commis par des prêtres, c'est pourquoi la tâche est passée à la Doctrine de la Foi, qui est le tribunal apostolique suprême pour ces causes contre la foi.
A ce propos, dans son écrit, Benoît XVI insiste beaucoup sur le fait qu'il faut penser non seulement au garantisme pour les abuseurs mais aussi à la protection de la foi. Que veut-il dire exactement ?
Les actes de pédophilie ne sont pas seulement des crimes sexuels mais aussi des crimes contre la foi. Parce que beaucoup de victimes souffrent dans leur relation avec Dieu. Le prêtre n'est pas un fonctionnaire du système, le prêtre est le représentant de Jésus le bon pasteur qui a donné sa vie, et tous les fidèles - surtout les mineurs - ont le droit fondamental de rencontrer un prêtre qui en témoigne et qui soit une personne de toute confiance. La crédibilité de l'Église et du représentant de Jésus-Christ est la porte par laquelle entre la foi théologique, la foi comme vertu, la foi comme union avec Jésus. C'est pourquoi nous parlons de crimes contre la foi. À l'époque où j'étais à la Doctrine pour la Foi aussi, il y en avait qui ne voulaient pas comprendre, qui disaient que la Congrégation était trop rigide, qu'il fallait respecter davantage les droits des auteurs de crimes. Il est vrai qu'il y a aussi de fausses accusations, mais lorsque les accusations sont vraies, nous devons prendre des mesures drastiques contre les coupables. On ne peut pas dire «ils ont abusé d'un enfant mais nous avons pitié de ces criminels»; l'argument qu'ils perdent ainsi le sacerdoce, que nous, prêtres, avons un caractère indélébile et que c'est une punition quand il n'est plus possible de célébrer une messe n'est pas valable. Evidemment, c'est une punition, mais c'est une punition juste. Dans ces cas, le prêtre est responsable d'actes contre la vie et contre la dignité humaine: ce n'est pas seulement un péché - nous sommes tous pécheurs - mais quand il s'agit d'un crime contre Dieu et contre les hommes, on ne peut pas continuer à aller à l'autel comme un représentant de Jésus Christ. Dans une certaine attitude, il y a aussi une fausse idée de la miséricorde. Bien sûr, il y a le pardon, pour ceux qui font pénitence, mais ce pardon ne peut pas signifier qu'un prêtre coupable de pédophilie peut continuer comme si rien ne s'était passé. Les victimes souffrent toute leur vie pour ce qu'elles ont souffert, certaines ne pourront plus se marier, elles ont encore beaucoup de difficultés profondes dans leur vie; et tout cela provoqué par un serviteur de Dieu, par un apôtre. Je suis totalement opposé à cette fausse miséricorde. La miséricorde de Dieu est un changement de la vie, ce qui implique aussi d'accepter une peine adaptée au crime commis pour pouvoir se réconcilier. Cette culpabilité, les dommages causés par un homme de Dieu, ne doivent pas être minimisés.
Benoît XVI note pourtant que même à la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, le temps des procès était trop long.
Cette lenteur n'est certainement pas due au personnel de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, qui a toujours travaillé dur sur ces cas. Mais les causes sont nombreuses et le personnel insuffisant. Nous devons aussi garder à l'esprit que les procès commencent dans les diocèses. En toutcas, au cours de mon mandat, l'engagement a été pris d'augmenter les effectifs d'au moins trois unités. Au lieu de cela, sans raison apparente, en 2017, quatre personnes qualifiées ont même été congédiées. On ne peut pas demander à la congrégation de travailler plus et plus vite, et ensuite réduire le personnel.
Beaucoup ont également vu dans les "notes" de Ratzinger une réponse aux fameux Dubia des quatre cardinaux (Caffarra, Meisner, Burke, Brandmüller), qui en ce qui concerne Amoris Laetitia demandaient des confirmations sur la validité de l'intrinsece malum.
Je ne sais pas quelles étaient les intentions [de Benoît XVI], mais il est absolument clair qu'il y a des actes qui sont mauvais en soi, qui ne peuvent jamais être bons ou justifiés. Je trouve incompréhensible la position de certains théologiens quand ils considèrent le bien dans une action mauvaise. Cette façon de faire dépendre le jugement des circonstances, est toujours en faveur d'un délinquant, ne tient pas compte de tous les facteurs. Si un innocent est tué, quel peut être l'aspect positif pour moi en tant que victime du crime? Cet argument n'est présenté que du point de vue du criminel. Je ne connais aucun cas où un crime est bon pour la victime. C'est le cas pour l'adultère: le partenaire qui doit souffrir, qui doit subir l'adultère, qui est trahi, où doit-il voir le bien? Il est absurde de prétendre qu'il y a des actions contre les commandements de Dieu qui, dans certaines circonstances, sont légitimes.
Il y a eu des critiques vénéneuses contre Benoît XVI, accusé d'avoir rompu le silence. Il y en a même qui ont cité le Directoire pour les évêques (Apostolorum Successores) là où il interdit aux évêques émérites d'intervenir dans la direction de l'Église et de saper le magistère de l'évêque régnant par leurs interventions.
Ces gens sont la preuve la plus évidente de la mondanisation de l'Église, elles n'ont aucune idée de la mission des évêques. Certes, les évêques émérites doivent rester en dehors du gouvernement quotidien de l'Église, mais quand on parle de doctrine, de morale, de foi, ils sont tenus par la loi divine de parler. Les évêques ne sont pas des fonctionnaires de la police criminelle qui, une fois à la retraite, ne peuvent plus agir contre les criminels, un évêque est évêque pour toujours. Le Christ a donné à l'évêque l'autorité d'être un serviteur de la parole, de rendre témoignage. Tous ont promis lors de la consécration épiscopale de défendre le depositum fidei. L'évêque et grand théologien Ratzinger n'a pas seulement le droit mais aussi le devoir par droit divin de parler et de témoigner de la vérité révélée.
Malheureusement nous avons beaucoup de gens dans l'Église qui ne connaissent pas le B-A-BA de la théologie catholique. Ils parlent en tant que politiciens, en tant que journalistes, sans les catégories de la Sainte Écriture, de la tradition apostolique, du Magistère de l'Église. Comment peut-on dire que le pape émérite n'a pas le droit de parler de la crise fondamentale de l'Église? Nous avons même le scandale d'un athée comme Eugenio Scalfari qui peut impunément affirmer ses interprétations de ce que le Pape lui dit en privé, qui est traité comme un interprète autorisé du Pape , alors qu'un personnage comme Ratzinger devrait au contraire se taire? Mais où sommes-nous ? Ces idiots parlent partout mais ils ne connaissent pas l'Église, ils veulent juste plaire aux gens. Les apôtres Pierre et Paul, fondateurs de l'Église romaine, ont donné leur vie pour la vérité. Pierre et Paul n'ont pas dit: «À présent, il y a d'autres successeurs, Timothée et Tite, qu'ils parlent publiquement». Ils ont témoigné jusqu'à la fin de leur vie, jusqu'au martyre, par le sang.
Quand un évêque émérite célèbre une messe, dans son homélie, ne doit-il pas dire la vérité? Doit-il ne pas parler de l'indissolubilité du mariage uniquement parce que d'autres évêques actifs ont introduit de nouvelles règles qui ne sont pas conformes à la loi divine? Ce sont plutôt les évêques actifs qui n'ont pas le pouvoir de changer la loi divine dans l'Église. Ils n'ont pas le droit de dire à un prêtre qu'il doit donner la communion à une personne qui n'est pas en pleine communion avec l'Église catholique. Personne ne peut changer cette loi divine, si quelqu'un le fait, c'est un hérétique, c'est un schismatique.
Aujourd'hui, la mode est à ces idées étranges, selon lesquelles l'autorité ecclésiastique est conçue comme une autorité positiviste afin que ceux qui ont le pouvoir puissent définir la foi comme ils le souhaitent. Et les autres doivent se taire. Il vaudrait mieux qus ce soit eux, qui connaissent très peu la théologie, se taisent. D'abord, qu'ils étudient.
Regardons où ces grands modernistes, que nous avons aussi parmi les professeurs, ont mené l'Église, par exemple en Allemagne. Chaque année, en Allemagne, 200 mille personnes quittent l'Église catholique. 300 mille chez les protestants, ce sont les vrais problèmes. À ce sujet, ils ne font rien, ils ne parlent que d'homosexualité, de comment changer la morale sexuelle, de célibat: voilà quels sont leurs thèmes, ils veulent détruire l'Église. Et ils disent que c'est la modernisation : ce n'est pas la modernisation, c'est la mondanisation de l'Église.
Quelles conséquences attendez-vous de la publication de ces "notes" de Benoît XVI?
J'espère que certains commenceront enfin à s'attaquer au problème des abus sexuels d'une manière claire et correcte. Le cléricalisme est une fausse réponse.
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Re: Éphéméride de l'Eglise
La destruction des fondations morales de l’Occident a été accomplie par des politiciens qui ont utilisé l’argument du “moindre mal”
« Prenez garde, restez éveillés : car vous ne savez pas quand ce sera le moment » (Mc 13,33). Cette parole du Christ, l’avons-nous trop entendue ? Michael D. O’Brien, auteur du roman le Père Elijah, propose quelques réflexions sur l’Apocalypse et les épreuves que l’Eglise doit affronter dans les derniers temps qui sont les nôtres. Il appelle les catholiques à rester fermes dans la foi, à refuser le compromis et le “moindre mal” :
Comment avons-nous perdu dans cette nation tellement de nos batailles pour la vérité ? Nous les avons presque toutes perdues parce que des hommes fondamentalement de bonne volonté ont succombé à une fausse interprétation du principe du “moindre mal”. Ils se croyaient de bonnes personnes et en tant que telles ne devaient pas perdre leur siège au parlement ou perdre leur voix dans les sphères d’influence où ils se trouvaient. Ils étaient convaincus que le compromis était la seule manière de préserver des morceaux de bien. Ils comptaient bien trop sur la stratégie et bien insuffisamment sur la grâce. Ils ne voulaient pas être ce que le prophète Siméon a appelé “un signe de contradiction”. Ils ne pouvaient pas supporter d’être des signes qui seraient rejetés. Ils se sont convaincus d’être des réalistes et en sont venus à croire que ceux qui tenaient fermes sur les principes étaient des idéalistes voués à l’échec.
Et c’est toujours la même histoire : du sommet au bas de cette société, érosion, érosion, érosion !
La destruction des fondations morales de l’Occident a été accomplie pratiquement sans résistances par de tels politiciens. Ils ont utilisé l’argument du “moindre mal” pour s’exonérer alors qu’ils votaient des lois immorales, arguant que leurs compromis évitaient de grands maux. C’est le moyen par lequel la révolution socio-sexuelle s’est progressivement imposée, contournant la conscience avec un argument apparemment “moral”. Il manquait à de tels politiciens une compréhension correcte de l’usage légitime du “moindre mal” et ils n’ont pas réussi à résister avec courage.
https://www.lesalonbeige.fr/la-destruction-des-fondations-morales-de-loccident-a-ete-accomplie-par-des-politiciens-qui-ont-utilise-largument-du-moindre-mal/
« Prenez garde, restez éveillés : car vous ne savez pas quand ce sera le moment » (Mc 13,33). Cette parole du Christ, l’avons-nous trop entendue ? Michael D. O’Brien, auteur du roman le Père Elijah, propose quelques réflexions sur l’Apocalypse et les épreuves que l’Eglise doit affronter dans les derniers temps qui sont les nôtres. Il appelle les catholiques à rester fermes dans la foi, à refuser le compromis et le “moindre mal” :
Comment avons-nous perdu dans cette nation tellement de nos batailles pour la vérité ? Nous les avons presque toutes perdues parce que des hommes fondamentalement de bonne volonté ont succombé à une fausse interprétation du principe du “moindre mal”. Ils se croyaient de bonnes personnes et en tant que telles ne devaient pas perdre leur siège au parlement ou perdre leur voix dans les sphères d’influence où ils se trouvaient. Ils étaient convaincus que le compromis était la seule manière de préserver des morceaux de bien. Ils comptaient bien trop sur la stratégie et bien insuffisamment sur la grâce. Ils ne voulaient pas être ce que le prophète Siméon a appelé “un signe de contradiction”. Ils ne pouvaient pas supporter d’être des signes qui seraient rejetés. Ils se sont convaincus d’être des réalistes et en sont venus à croire que ceux qui tenaient fermes sur les principes étaient des idéalistes voués à l’échec.
Et c’est toujours la même histoire : du sommet au bas de cette société, érosion, érosion, érosion !
La destruction des fondations morales de l’Occident a été accomplie pratiquement sans résistances par de tels politiciens. Ils ont utilisé l’argument du “moindre mal” pour s’exonérer alors qu’ils votaient des lois immorales, arguant que leurs compromis évitaient de grands maux. C’est le moyen par lequel la révolution socio-sexuelle s’est progressivement imposée, contournant la conscience avec un argument apparemment “moral”. Il manquait à de tels politiciens une compréhension correcte de l’usage légitime du “moindre mal” et ils n’ont pas réussi à résister avec courage.
https://www.lesalonbeige.fr/la-destruction-des-fondations-morales-de-loccident-a-ete-accomplie-par-des-politiciens-qui-ont-utilise-largument-du-moindre-mal/
Isabelle-Marie- CONSEILLER DU PEUPLE DE LA PAIX
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Re: Éphéméride de l'Eglise
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Ceci pour les conséquences politiques (et sociales) de ce que le pape Benoît XVI a dénoncé récemment dans ses Notes où il a donné les causes spirituelles de ces destructions, rappel partiel :
https://www.diakonos.be/settimo-cielo/cest-la-guerre-entre-theologiens-sur-les-notes-du-pape-ratzinger-une-attaque-et-une-riposte/
Concernant d'autre part la tentative de permettre d'ordonner des hommes mariés, un pas supplémentaire a été fait après celui de Mgr Pascal Wintzer
cf. : https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t43197-mgr-wintzer-en-faveur-de-lordination-sacerdotale-dhommes-maries?highlight=Pascal+Wintzer
par Mgr Christophe Dufour :
https://www.francebleu.fr/amp/infos/societe/exclu-l-archeveque-d-aix-en-provence-favorable-a-l-ordination-des-hommes-maries-1555916699
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Isabelle-Marie a écrit:La destruction des fondations morales de l’Occident a été accomplie par des politiciens qui ont utilisé l’argument du “moindre mal”
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Ceci pour les conséquences politiques (et sociales) de ce que le pape Benoît XVI a dénoncé récemment dans ses Notes où il a donné les causes spirituelles de ces destructions, rappel partiel :
https://www.diakonos.be/settimo-cielo/cest-la-guerre-entre-theologiens-sur-les-notes-du-pape-ratzinger-une-attaque-et-une-riposte/
[...]
Ce qui est au centre des préoccupations du pape Benoît, c’est la question proprement théologique de la perte du sens significatif de Dieu dans la culture contemporaine et d’un grave déclin dans la conception et dans la pratique eucharistique dans une grande partie de l’Église actuelle.
[...]
Concernant d'autre part la tentative de permettre d'ordonner des hommes mariés, un pas supplémentaire a été fait après celui de Mgr Pascal Wintzer
cf. : https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t43197-mgr-wintzer-en-faveur-de-lordination-sacerdotale-dhommes-maries?highlight=Pascal+Wintzer
par Mgr Christophe Dufour :
https://www.francebleu.fr/amp/infos/societe/exclu-l-archeveque-d-aix-en-provence-favorable-a-l-ordination-des-hommes-maries-1555916699
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EXCLU - L'archevêque d'Aix-en-Provence favorable à l'ordination des hommes mariés
lundi 22 avril 2019 à 9:04 Par Thibault Maisonneuve, France Bleu Provence et France Bleu
Monseigneur Dufour archevêque d'Aix-en-Provence et d'Arles Maxppp -
Monseigneur Dufour reste opposé à l'ordination des femmes, mais en ce lundi de Pâques, l'archevêque a pris position, sur France Bleu Provence, dans le débat sur l'ordination des hommes mariés, comme l'archevêque de Poitiers en mars.
Invité de France Bleu Provence ce lundi matin, l'archevêque d'Aix-en-Provence et d'Arles s'est dit favorable à l'ordination des hommes mariés. Dans le débat sur le manque de vocations au sein de l'Église, agitée par des scandales sexuels, Monseigneur Dufour a tenu à distinguer l'ordination des femmes et celles de hommes mariés. "Je pense qu'il n'y aura jamais d'ordination de femmes, mais il pourrait y avoir de nouveaux ministères pour les femmes", a d'abord précisé l'archevêque avant d'expliquer : "L'ordination des hommes mariés se fait déjà chez les maronites au Liban, chez les Grecs catholiques et chez les Syriens catholiques. Bien sûr j'y suis tout à faire favorable si un jour le besoin s'en fait vraiment sentir et si l'évolution de notre Église le permet".Débat dans l'Église
En mars 2019, l'archevêque de Poitiers, Pascal Wintzer, s'était montré favorable à l'ordination d'hommes mariés. Il était jusqu'à ce lundi de Pâques le seul à se prononcer sur ce sujet et ce, alors que le mois dernier, l'institut Odoxa publiait pour la revue Témoignage chrétien une étude dans laquelle les Français plébiscitent la fin du célibat des prêtres et l'ordination des femmes : 78% des Français, 79% des catholiques et 68% des pratiquants estiment que les femmes doivent être autorisées à devenir prêtres.En janvier, le pape François a rejeté toute remise en cause du célibat des prêtres mais a envisagé "quelques possibilités pour les endroits très éloignés". "Personnellement je pense que le célibat est un don pour l'Église", a déclaré le pape qui a néanmoins envisagé de "permettre quelques possibilités pour des endroits très éloignés, notamment dans les îles du Pacifique"."Quelques possibilités dans les îles du Pacifique" Le pape François
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territoire en héritage- Pour la Paix
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Re: Éphéméride de l'Eglise
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Certains ecclésiastiques de rang hiérarchiques élevés de l'Eglise voudraient "faire taire" Benoît XVI car il dit la vérité :
https://www.proliturgia.org/actua.html
Droit canonique de tout fidèle et de tout prêtre de donner son opinion sur ce qui touche le bien de l'Eglise - canon 212 § 3 :
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Certains ecclésiastiques de rang hiérarchiques élevés de l'Eglise voudraient "faire taire" Benoît XVI car il dit la vérité :
https://www.proliturgia.org/actua.html
* * * * NOUVEAU Vendredi, 26 avril 2019. Certains reprochent au pape émérite Benoît d’avoir parlé, d’avoir diffusé une « note » par lui écrite. Ce qui, selon certains, ferait de l’ombre au pape François.
C’est oublier un peu vite qu’avant d’avoir été pape, Joseph Ratzinger a été cardinal ; qu’avant d’avoir été cardinal, il a été évêque et que donc, avant tout, il est prêtre. Or un prêtre, quel que soit son âge, a le droit - et parfois même le devoir - de parler. On soulignera au passage que ce droit à la parole est celui de tout fidèle membre de l’Eglise catholique, qu’il soit prêtre ou non (cf. Code de Droit canonique, can. 212, chap. sur les « obligations et les droits de TOUS les fidèles. »
Ainsi donc, lorsque le pape émérite estime qu’il doit parler, il ne fait qu’user de son droit.
Droit canonique de tout fidèle et de tout prêtre de donner son opinion sur ce qui touche le bien de l'Eglise - canon 212 § 3 :
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§ 3. Selon le savoir, la compétence et le prestige dont ils jouissent, ils ont le droit et même parfois le devoir de donner aux Pasteurs sacrés leur opinion sur ce qui touche le bien de l'Église et de la faire connaître aux autres fidèles, restant sauves l'intégrité de la foi et des moeurs et la révérence due aux pasteurs, et en tenant compte de l'utilité commune et de la dignité des personnes.
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territoire en héritage- Pour la Paix
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