Le Combat Spirituel, des écrits de référence?

Quelqu'un a t'il parmi vous des écrits de référence qui traitent du combat spirituel ?
Comment se vaincre en Christ ?

Saint Jean de la Croix et Saint Séraphin de Sarov notamment. ( il en existe beaucoup d'autres bien sur).

St Jean de la croix (directeur spirituel de Ste Thérèse d'Avilla) est trés complet. Mais c'est assez "hard" si la personne est une débuttante. Sinon, il cerne trés bien les différents aspects de l'âme et la voie spirituelle à suivre.

Dans un tout autre ordre d'idée on peut lire sur internet les entretiens de St Séraphin de sarov avec motovilov. Une pure merveille. Et plus facile à comprendre que les Pères du désert.

Pour compléter on peut s'en référer également à Ste Thérèse de l'Enfant Jésus (histoire d'une âme). Ce sont tous des grands classiques qui ne différent que par la manière d'appréhender la voie qui elle, reste toujours la même.

Le mieux est de jeter un oeil sur chacun (ou d'autres), et selon son propre caractère ou ses sensibilités, choisir le Saint qui est le plus proche de nos propres manières de voir les choses. Les chemins qu'ils poursuivent sont à première vue différents, mais ils se rejoignent tous dans l'abandon à la Divine Volonté.

Bien fraternellement

Séraphin

Saint Jean de la Croix est effectivement une référence en matière de combat spirituel.
Si les apophtegmes ne sont pas toujours aisés à comprendre et s'ils peuvent faire parfois sourire l'esprit cartésien moderne, ils sont aussi une source d'enseignements à mettre entre les mains de celui qui veut d'une volonté forte, persévérante et patiente, ne plus s'incliner devant la tentation mais devant Dieu seul.

Le combat spirituel est un vaste sujet et ceux qui ont abordé ce sujet l'ont fait parce que ayant une solide expérience personne, ou ayant aidé de nombreux chrétiens à avancer dans la vraie foi malgré les tribulations, ou encore étant bien inspirés de l'Esprit.

Ces auteurs ne sont pas toujours d'accord entre eux pour donner les moyens de progresser. Ces derniers seront appliqués selon l'état actuel du chrétien. Est-il débutant dans la foi ? Est-il un progressant ? Ou est-il un "parfait" ? Naturellement, ce sera par un dialogue avec un prêtre ou un religieux ayant des aptitudes spirituelles certaines pour ce genre de partage qu'il faudra aborder tous les points qui font que le combat spirituel est une guerre de chaque instant, tantôt facile tantôt dure, tantôt riche de bienfaits, tantôt asséchée de grâces. Et si le directeur spirituel peut situer l'état d'avancement du chrétien, il veillera aussi à ce que l'orgueil ne ramène pas des troupes supplémentaires. En effet, tout chrétien, aussi parfait soit-il, peut progresser et vaincre des combats importants contre l'iniquité et les vices qui l'abîment. Mais les Pères (latins et orthodoxes) sont unanimes pour dire que tant qu'il vit ici-bas, le chrétien aura toujours en lui l'orgueil qui le maintiendra comme homme charnel alors que son âme aspire pleinement à devenir un homme spirituel.

Le combat spirituel est aussi un combat où les forces ont une puissance variable, que le chrétien soit débutant ou "parfait". Cela fait partie de la nature humaine qui, par définition, est incapable de garder définitivement un cap sans chute, sans doute, sans désespoir, sans crainte. Il devra alors veiller à toujours fixer les yeux de son âme sur le but qu'il s'est fixé : être plus proche que jamais de son Bien-Aimé. Et comme le disait si bien saint Augustin, mieux vaut un petit pas, même dans la douleur et dans le temps, que pas un seul pas, car ne pas avancer, c'est reculer. Il est toujours plus facile de faire un pas en arrière qu'un seul pas en avant.

Le combattant veillera aussi à ce que ses intentions soient précises et réalisables. Un objectif est parfait s'il est à portée du combattant, c'est-à-dire non utopique, et qu'il exige en même des efforts certains, soit des remises en questions, soit des exercices (ceux de saint Ignace ou de sainte Gertrude par exemple) en vue de parfaire telle ou telle vertu.

Le combattant sait aussi que plus il progressera, plus les forces du mal s'opposant à lui seront puissantes. Bien souvent, elles attaquent sur les points sensibles : l'imagination, tel vice, telle personne de l'entourage, etc. Aussi veillera-t-il à se ressourcer régulièrement auprès de personnes dont la foi est suffisamment ancrée en leur âme afin de trouver réconfort et un nouveau désir ardent d'avancer. Le parfait accompli est celui qui a atteint l'autre rive sur laquelle Notre Seigneur l'attend les bras ouverts alors que le démon crée des courants et des contre-courants pour noyer le combattant qui désire tant embrasser et enlacer Celui qui peut tout et qui veut tout, en particulier pour le combattant.

Le combattant n'aura pas peur de voir avec humilité et objectivité tout ce qui l'attache au monde et l'empêche de vivre plus près de Dieu, avec une foi plus forte et plus charitable. Lorsqu'il commencera le combat, il pensera souvent à ses "gros" péchés. Contrairement à ce que certains croients, ce ne sont pas ceux-là qui sont les plus difficiles à vaincre mais les petits parce que la sournoiserie se cache des yeux alors que le combattant, tellement désireux de faire de grands pas, éveille ses sens sur ce qui lui permet d'avancer rapidement au point d'oublier ses "petits" péchés. Or les "petits" péchés sont aussi une voie utilisée par le démon pour ruiner les efforts, pas tout de suite mais dans le temps. Aussi faut-il prendre le temps de regarder ce qui fait défaut, aussi bien en grand qu'en petit.

Le combattant qui aura pris le temps de voir tout ce qui est entrave à sa progression peut finalement avoir une liste de points sur lesquels il devra combattre, soit pour détruire tel point, soit pour progresser dans tel point. Saint François de Sales dit qu'il vaut mieux s'attaquer à un seul point plutôt qu'à l'ensemble des points. Les efforts déployés par le démon pour ruiner la progression du combattant seront d'autant plus importants que le nombre de points sur lesquels le combattant veut avancer est élevé.

Comme dit justement "Seraphim", le combattant doit aussi tenir compte de sa personnalité, de son environnement, de son mode de vie. La lecture de la vie des saints peut l'aider en l'aiguillant sur tel point à approfondir ou sur tel autre à aborder ultérieurement.

Le combattant pourra également s'enrichir de lectures pieuses autres que la sainte Bible afin de s'encourager. S'il désire des éléments de réflexion plus poussés, il y a quelques ouvrages sur la théologie ascétique par exemple qui donnent encore d'autres pistes à explorer. Ce qu'il faut retenir c'est que, à tout chrétien, il y a au moins un moyen de progresser dans le combat de la foi que nous avons tous à mener. Il ne s'agit pas non plus de se comparer à d'autres chrétiens qui semblent être devant soi mais de combattre avec les dons de l'Esprit Saint, malgré ce que l'on est ou grâce à ce que l'on est, pourvu que nous gardions toujours à l'esprit que tant que nous souffrons avec le Christ et pour le Christ, le Christ continuera de nous soutenir au-delà de nos espérances afin de nous offrir la couronne de gloire qui, le moment venu, nous permettra de dire que nos épines n'étaient rien comparées à nos pétales de gloire.

Triade

Merci les amis pour cela,

Je trouve des choses intéressantes également dans l'histoire d'une âme de Ste Thérèse de l'E-J.

bref c'est toujours le Carmel ...

Il y a aussi les oeuvres du Bienheureux Henri Suzo (en ligne sur google).

L'Imitation de Jésus-Christ, surtout, un grand classique utilisé par sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus, saint Benoît-Joseph Labre, et d'autres sans doute.

Le combat spirituel, de Scupoli.

Et bien sûr l'exemple des saints.

Sainte-Thérèse nous parle de son combat spirituel dans sa poésie : " mes armes ", par exemple. :

http://notredamedesneiges.over-blog.com/article-17908449.html

Le combat spirituel est le propre de tout Chrétien authentique.

Pas de voie spirituelle possible sans combat contre le mâlin.

Pas de croissance spirituelle sans assauts du mâlin , la

victoire en Christ exigeant un abandon total.

En ce qui me concerne c'est le plus souvent par le

découragement que le démon m'use le plus souvent.

Partout où j'ai essayé de construire, il a été présent :

- une fidélité à la prière
- ma vie d'époux
- mon rôle de père
- le démarrage de mon entreprise
- mes amitiés...

Se plaindre ? oh non , bénir le Seigneur pour le chemin qu'il me donne, bénir même si les larmes du découragement parfois me submergent, garder intacte la foi et l'espérance...

Croire que rien ne se fait par la force du poignet et que la vraie construction de mon identité Chrétienne est le fruit de la grâce...

Dans l'épreuve, Seigneur viens à mon secours ...
puis Béni sois tu de prendre ainsi soin de ta pauvre créature !

Merci Panetier,

C'est très beau et élève l'âme.

Paxie.

Merci beaucoup Paxie,

beau mais pas facile à vivre tous les jours...

mais Dieu fera de grandes choses avec nos faiblesses toutes

offertes...

Que signifie le Nom de Jésus ?

Le Saint Nom de Jésus est, avant toute chose, une prière toute-puissante. Notre-Seigneur lui-même a promis

solennellement que tout ce que nous demanderons au Père en son Nom, nous le recevrons. Dieu ne manque jamais

à sa parole.

Par conséquent, lorsque nous disons " Jésus ", demandons à Dieu tout ce dont nous avons besoin avec l'absolu

confiance d'être entendus.

C'est pour cette raison que l'Eglise termine sa prière avec ces paroles " par le Christ Jésus", ce qui donne

à la prière une nouvelle et divine efficacité.

Mais le Saint Nom est quelque chose de plus grand encore.

Chaque fois que nous disons "Jésus", nous procurons à Dieu une joie et une gloire infinies, car nous lui

offrons les mérites infinis de la Passion et de la Mort de Jésus par sa Passion et sa Mort.

Chaque fois que nous disons " Jésus ", nous devons clairement vouloir offrir toutes les Messes dites partout

dans le monde pour toutes les intentions. Nous participons ainsi à ces milliers de Messes.

Chaque fois que nous disons " Jésus", nous gagons 300 jours d'indulgence, que nous pouvons appliquer aux âmes

du Purgatoire, soulageant et libérant ainsi de très nombreuses saintes âmes dans de terribles souffrances.

Elles deviennent ainsi nos meilleures amies et prient pour nous avec une indicible ferveur.

Chaque fois que nous disons " Jésus ", nous accomplissons un acte d'amour parfait, car nous offrons à Dieu

l'amour infini de Jésus.

Le Saint Nom de Jésus nous sauve d'innombrables maux et nous délivre spécialement du pouvoir du diable qui

cherche continuellement à nous nuire.

Le Nom de Jésus emplit graduellement notre âme d'une joie et d'une paix que nous ne connaissions pas

auparavant.

Le Nom de Jésus nous donne une telle force que nos souffrances deviennent légères et faciles à supporter.

" Les Merveilles du Saint Nom"
R.P. Paul O'Sullivan
aux Editions Leparex

http://coeurimmaculedemarie.blogspot.com/search?updated-max=2007-12-31T01%3A10%3A00-08%3A00&max-results=20

Ah le doux nom de Jésus !

Jésus, oh Jésus,

doux et humble de coeur,

rendez mon coeur semblable au vôtre !

Les prières à Jésus sont assez rares, en connaissez vous ?

même des trés courtes ?

Dans le " famille Chrétienne " de cette semaine, vous trouverez un dossier intéressant sur le combat spirituel.

Pour mieux comprendre, dédramatiser et avancer joyeux sur un chemin de sainteté.

Bref, un thème à aborder sereinement pour vivre un bon carême et bien au delà.

panetier a écrit:Ah le doux nom de Jésus !

Jésus, oh Jésus,

doux et humble de coeur,

rendez mon coeur semblable au vôtre !

Les prières à Jésus sont assez rares, en connaissez vous ?

même des trés courtes ?

Une bien belle prière :

Ô Coeurs sacrés et unis de Jésus et de Marie, je vous aime, sauvez les âmes, sauvez les consacrés!!

Une prière plus courte, répétitive comme on le veut :

Jésus, aie pitié (ou prends pitié) de moi, pécheur!!

Certains la disent aussi sans le mot : pécheur, ou simplement encore en disant : Jésus! car dans certains cas, on ne veut pas être bloqué par les mots, tout en disant notre amour à Jésus qui veut jaillir de nous, de notre coeur, sans risque d'entrave; ou parce qu'on "n'a pas le temps" ...
C'est, je crois, une des formes de la prière des Pères du désert ...

Ce thème est récurrent dans notre vie de foi.

Pour que la lumière s'installe au coeur de nos ténèbres, il faut du temps, des efforts, de la persévérance; mais surtout et avant toute chose la grâce de Dieu.

Qui ne connait pas la déprime, le découragement, la tristesse, le fait d'être désagréable aux autres...

Quand la prière coûte, quand la routine semble nous appauvrir, quand on cherche des distractions du monde...

Il faut tenir, même en versant des larmes, même en piquant une colère,
tenir avec un ave Maria, tenir en prononçant à voix haute ce doux nom de Jésus, tenir en fredonnant une louange, tenir en demandant le secours divin, tenir en se mettant 2 minutes à genoux, tenir en faisant mille pas, tenir en ouvrant les oreilles et les yeux pour voir où se trouve une lueur, où se trouve une parole de réconfort, quel est le signe ( insignifiant ) qui m'interdira de sombrer.

L'espérance est plus utile que jamais dans la nuit.

On ne comprend pas ce qui nous arrive mais Dieu sait ce qu'il fait.

Il faut lui dire " Jésus, j'ai confiance en toi "...

Le combat dure la vie entière mais la vie n'est qu'une succession de jours et la petite Thérèse l'avait ben compris, qui composa ce chant " mon chant d'aujourd'hui " pour offrir sa journée, puis ensuite la suivante...et ainsi de victoire en victoire, elle a reçu la couronne de la sainteté.

Pour moi, pauvre Michel et toi peut-être qui me lis, dans les jours de combat les plus déprimants , il me faut offrir mes heures, heure après heure, et finalement ma faiblesse orgueilleuse se rend toujours dans les bras forts du bien aimé.

La vie Chrétienne est difficile, mais la vraie joie est au coeur de cette vie la.

La porte est étroite mais on peut tous y entrer, ensuite il ne faut plus ressortir, sinon pour aller inviter des frères qui ne connaissent pas encore ce passage.

Donc pas de JOIE sans combat mais pas de combat sans joie.

Qu'il vous console tous et vous étreigne !

Amen !

Bonjour Panetier,

Merci pour ce très beau texte emplie de bien belles choses...

Puisse la Force de l'Esprit Saint nous soutenir, nous inspirer, nous aspirer, et nous conduire vers les cîmes de la foi, où l'Amour est Roi...

Cher Panetier,

La vie Chrétienne est difficile, mais la vraie joie est au coeur de cette vie la.

Cher Simplet,

Puisse la Force de l'Esprit Saint nous soutenir, nous inspirer, nous aspirer, et nous conduire vers les cîmes de la foi, où l'Amour est Roi...

Merci. Je suis particulièrement touchée par ce que vous écrivez, vos encouragements touchants et vos prières humbles sont merveilleux... Effectivement la vie chrétienne n'est pas facile mais oui, la vraie vie nous attend auprès de Notre Seigneur Jésus, qu'il est bon de prononcer Son Nom...Demandons Lui de l'aide lorsque les épaules plient sous le poids de notre croix, et entre nous, lançons - nous des prières d'amour et de charité....de JOIE.

Je sais que la prière dite avec humilité et amour est une arme redoutable...Puissions - nous prier avec l'Esprit Saint autant que nous le pouvons, tous frères et soeurs en Christ, et prier lorsque les autres ne le peuvent pas...

Que Dieu vous bénisse et fasse pleuvoir sa miséricorde pour tous et chacun en particulier.

Amen

Union de prières.

Bonjour Orchidz,

Oui, la "vie chrétienne" n'est pas facile, il est bon parfois de réchauffer notre coeur et notre foi auprès de frères et sœurs qui marchent sur les pas du Seigneur...

J'ai été très touché par le message de Panetier, c'est un baume au cœur de lire un témoignage aussi simplement juste...

Le combat de tous les jours, c'est un combat, mais c'est un combat d'Amour...
Il est dis qu'au Ciel, les Saints et les anges nous envient parfois... parce que là haut, il n'y a plus à lutter et à vaincre pour louer le Seigneur et l'adorer... faisant de ces louanges, de parfaits hommages certes... mais de moins grands prix que celles qui montent d'ici bas..

Je pense à cet instant à ces paroles de notre Seigneur à Josefa Menendez, qui sont des paroles pleines de cette Force, de cette Force d'Amour qui nous invite aussi à ne pas regarder combien les choses nous coûtes, mais combien elles LUI plaisent...

Jésus (à je ne sais plus quelle occasion), dit à Josefa : "J'aurais le courage de mon Amour !"

Ayons tous le courage de SON Amour !

...pour qu'à notre jour du Seigneur, nous soyons reçu à SA table...

... alors, nous regretterons peut être de lui avoir si peu donné... quand nous verrons avec quelle disproportion Son Coeur, Son Amour et Sa miséricorde récompense nos si infimes élans vers LUI...

Je prie le Ciel que notre Seigneur nous donne à toutes et à tous, ce "courage de SON Amour", et que nous ne soyons pas timide lorsqu'il s'agit de l'Aimer... là où il demeure et là où il nous exhorte à l'aimer...

... dans notre prochain !

Prière d'un faible



Seigneur Jésus,sans votre amour,

je ne saurais tenir debout sur cette terre,

parce que je suis un faible.

Sans votre amour, tout m'assaille,

ma tête se remplit de découragement

et la solitude me pousse au néant.



Mais votre présence mainte fois goûtée,

votre présence qui m'a si souvent relevé,

votre espérance qui habite mon coeur,

votre tendresse qui essuie mes larmes,

votre parole qui nourrit mon âme,

votre "Pain Vivant " qui me relève,

votre Esprit-saint qui me pousse,

votre maman qui me chérit,

votre Père qui me gratifie du don de vous-même,



Oh puisqu'il est vrai que je suis aimé de vous,

je veux me placer toujours,

dans le rayon de votre amour.

Oh mon rédempteur,

je désire être greffé sur votre cep qu'est la Croix,

parce que je désire vivre en aimant,

vivre en vous,

parce que la vie n'a de sens qu'en vous.



Et pour mes frères, je vous appelle,

vous qui savez ce qui est bon pour nous.



Ainsi soit-il.

Cher Michel, mon ami, mon frère, permets moi de reprendre cette si belle et forte prière!
Que le Seigneur me donne toujours la grâce d'être en union de prière avec toi.
Merci pour toutes les fois où tu as été là!

Prière d'un faible



Seigneur Jésus,sans votre amour,

je ne saurais tenir debout sur cette terre,

parce que je suis un faible.

Sans votre amour, tout m'assaille,

ma tête se remplit de découragement

et la solitude me pousse au néant.



Mais votre présence mainte fois goûtée,

votre présence qui m'a si souvent relevé,

votre espérance qui habite mon coeur,

votre tendresse qui essuie mes larmes,

votre parole qui nourrit mon âme,

votre "Pain Vivant " qui me relève,

votre Esprit-saint qui me pousse,

votre maman qui me chérit,

votre Père qui me gratifie du don de vous-même,



Oh puisqu'il est vrai que je suis aimé de vous,

je veux me placer toujours,

dans le rayon de votre amour.

Oh mon rédempteur,

je désire être greffé sur votre cep qu'est la Croix,

parce que je désire vivre en aimant,

vivre en vous,

parce que la vie n'a de sens qu'en vous.



Et pour mes frères, je vous appelle,

vous qui savez ce qui est bon pour nous.



Ainsi soit-il.

Orchidz,



C'est drôle le copié/collé a produit une autre image ; c'est le signe de ton empreinte consolatrice, c'est un signe de Dieu, tout en bleu, le bleu du ciel...



Oui la force de Dieu épouse le faible, la force de Dieu : c'est son amour !

A voir aussi, pour devenir un saint, une sainte:
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t9015-pour-devenir-un-e-saint-e#314034

quelques references de l'oraison transformante carmelitaine qui peuvent peut-être vous aider :

http://www.carmel.asso.fr/Guide-de-Lecture-du-livre-des-Demeures.html

http://carmel-morlaix.catholique.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=1635:a-propos-des-7-demeures-du-chateau-interieur&catid=158&Itemid=686

http://www.carmel.asso.fr/-Apprendre-et-grandir-dans-la-priere-.html