Ste Mère de Dieu Divine Volonté

Ô Jésus !
Ce peut-il que l’infâme père du mensonge
puisse pénétrer mon âme quand je fais oraison ?
Qu'avec perfidie en mon âme il plonge
lors de notre Cœur à coeur, son poison ?

Ô Jésus !
L'Amour peut il donc ainsi se laisser infiltrer ?
L'intense union amoureuse, en cet instant qui nous lie
peut-elle donc se voir être percée et éventrée
pour que soit glissé en mon âme son sournois dégueulis ?

Ô Jésus !
Pourtant tu m'as parlé en mon coeur ! je t'ai nettement perçu !
Alors, comment de dire, à l'heure ou la poésie n'est plus ?

Ô Jésus !
Ce que j'ai compris alors, était pur, était bon.
Tout semblait vraiment venir de Toi, tant la tache semblait sainte.
Certes pas facile à accomplir, mais tellement belle en soi.
Alors je m'y suis mis, me laissant guider par Toi, ... du moins j'ai cru.
 
Car quand j'ai offert ce devoir d'amour en forme de présent
pour ce qu'il se voulait et devait uniquement être
il a été purement mis de coté, tant l’emballage à fasciné !
Tant qu'au présent lui même, il s'est décomposé et à pourri.

L'emballage à désancré et fait remonté à la surface
d'anciennes malles contenant de gros poids du passé et d'alter ego de ce qui fut.
Ai-je donc été induit en erreur par Satan
qui m'a fait désirer offrir un splendide puzzle infaisable 
pour en fait atteindre son seul but, refiler l'affreux papier cadeau !

Dis moi Jésus, que me veux tu ?

Tu m'as demandé ma santé ... je ne te l'ai pas refusé.
Tu m'as demandé de souffrir ... j'ai accepté pour Toi.
Tu m'as proposé Tes stigmates ... je les ai désiré
Tu me les as repris au bout d'une semaine ... je t'en ai remercié
Tu m'as voulu en invalidité pour n'être qu'à Toi et œuvrer pour Tes désirs ... j'ai acquiescé.

Puis tu m'a offert des souffrances de cœurs, ... je les ai pris.
Le grand éloignement et abandon de l'un de nos fils, pourtant à 3km, ... je ne me suis pas rebellé.
Tu m'as repris des êtres chers, tous avant qu'ils entrent dans leur cinquantième année ... je t'ai loué  et prié.
Tu nous as donné, à notre couple, la pauvreté financière ... nous T'avons remercié
Tu viens de nous laisser sans véhicule, sans possibilité d'en racheter, ... nous ne nous sommes point fâchés contre Toi.


Que veux Tu de moi Jésus ... dis le moi !

Car tu viens de considérablement m'attrister ! Tu as permis que la récente tempête viennent faire s’effondrer partiellement le beffrois et la toiture de l'église de ma paroisse, et que de ce fait qu'elle soit condamnée pour longtemps, et qu'il n'y ait plus de messes ! Comment vais je pouvoir subsister sans Ton Eucharistie quotidienne, sans le sacrement de pénitence ?
Mais Tu l'as toléré, alors j'ai accepté, même si je suis effondré. Et je me console que l'on nous prenne en voiture pour aller le dimanche dans une autre paroisse.


Alors, dis moi Jésus, que me veux tu ?

J'ai perçu que Tu me voulais pour œuvrer pour Toi par la prière encore bien plus qu'auparavant ... alors je m'y applique. 
J'ai ressenti Ton Cœur qui me donnait une mission particulière en ce jour, pour rassembler Tes enfants dans Ton seul et unique Amour ... mais ce fut un échec.
Pourquoi, par qui, ai-je perçu au fond de mon âme ce qu'il me semblait être réellement bon et saint, mais parfaitement irréalisable quand on abaisse son regard vers la terre ?
Était-ce vraiment Toi Seigneur ?
N'était ce pas plutôt quelque chose qui a émané de moi même ?
Était-ce le Malin qui m'a traîtreusement piégé pour vouloir que je m'effondre de par une malsaine culpabilité ?