ACCOMPAGNER UN ÊTRE CHER VERS LA MORT...
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Forum catholique LE PEUPLE DE LA PAIX :: La Terre, la science, etc. :: MÉDECINE, SANTÉ, DÉFENSE ANIMALE
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ACCOMPAGNER UN ÊTRE CHER VERS LA MORT...
A l'approche de la mort
Textes d'accompagnement
--------------------------------------------------------------------------------
La mort n'est rien. Je suis seulement passé dans la pièce à côté.
Je suis moi, vous êtes vous. Ce que nous étions les uns pour les autres, nous le sommes toujours.
Donnez-moi le nom que vous m'avez toujours donné. Parlez de moi comme vous l'avez toujours fait.
N'employez pas un ton différent, ne prenez pas un air solennel et triste.
Continuez à rire de ce qui nous faisait rire ensemble.
Priez, souriez, pensez à moi, priez pour moi.
Que mon nom soit prononcé comme il l'a toujours été, sans emphase d'aucune sorte, sans une trace d'ombre.
La vie signifie tout ce qu'elle a toujours signifié.
Elle est ce qu'elle a toujours été. Le fil n'est pas coupé. Pourquoi serais-je hors de votre pensée simplement parce que je suis hors de votre vue ?
Je vous attends. Je ne suis pas loin, juste de l'autre côté du chemin.
Vous voyez, tout est bien.
Chanoine Scott Holland
--------------------------------------------------------------------------------
Rentrer chez Dieu
Rentrer chez Dieu...
Comme on rentre chez soi
Au bout de chaque jour,
Au bout de nos voyages,
Et trouver près de Lui
Le repos de son coeur.
Apprendre auprès de Lui
Ce que veut dire Aimer...
Et rallumer ce feu
Qu‘Il est venu répandre.
Savoir Lui dire merci,
Et demander pardon,
Et L'embrasser sans crainte
À la face du monde !
Chercher dans Son regard
À se perdre sans fin...
Silence bienheureux
Des gens simples qui se comprennent.
Tristesse et joie de l'âme,
Angoisse et espérance,
Passions et inquiétudes...
Tout, tout passe dans nos yeux.
Il sait tout, c'est vrai.
Il voit tout. Pourtant...
Il attend que nos coeurs
Se posent dans le Sien.
Rentrer chez Dieu...
Comme on rentre chez soi.
Fatigués, consumés,
Mais capables d'aimer.
Être là... Juste être là...
Laisser tomber les bras...
Et puis se laisser prendre
Quand Il ouvre les siens.
Je T'aime, Dieu,
je T'aime,
Plus loin que tout amour,
plus fort que toute faute.
Et je me sais aimé,
Non pas tout seul, non,
Mais bien avec tous ceux et celles
Que Tu m'as confiés.
Ils sont là à mes côtés,
Et je Te les apporte :
Qu'ils entrent, eux aussi, auprès de Toi,
Comme on rentre chez soi...
Robert Lebel
--------------------------------------------------------------------------------
La grande erreur, c'est de s'imaginer que ceux que la mort emporte nous quittent ; ils ne nous quittent pas, ils restent... nous ne les voyons pas, parce qu'un nuage obscur nous enveloppe, mais eux nous voient. Ils tiennent leurs yeux pleins de gloire arrêtés sur nos yeux pleins de larmes. Ce qui pourrait le mieux consoler ceux qui pleurent, c'est l'intuition claire, pénétrante, que par la mort, ils ne sont ni éloignés, ni même absents, mais vivants, près de nous, heureux, transfigurés et n'ayant perdu dans ce changement glorieux ni une délicatesse de leur âme, ni une tendresse de leur coeur, ni une préférence de leur amour.
D'après Mgr Bougaud
--------------------------------------------------------------------------------
Par la mort, la famille ne se détruit pas,
elle se transforme, une part d'elle va dans l'invisible.
On croit que la mort est une absence, quand elle est une présence secrète.
On croit qu'elle crée une infinie distance, alors qu'elle supprime toute distance,
en ramenant à l'esprit ce qui se localisait dans la chair.
Que de liens, elle renoue,
que de barrières elle brise,
que de murs elle fait crouler,
que de brouillard elle dissipe,
si nous le voulons bien.
Plus il y a d'êtres qui ont quitté le foyer, plus les survivants ont d'attaches célestes.
Le ciel n'est plus alors uniquement peuplé d'anges, de saints connus ou inconnus et du Dieu mystérieux.
Il devient familier, c'est la maison de famille, la maison en son étage supérieur, si je puis dire
et du haut en bas, le souvenir, les secours, les appels se répondent.
Père Sertillanges O.P.
--------------------------------------------------------------------------------
La Mort : Témoignages de vies !
Suite à la parution d'un numéro spécial de la revue la Bonne Nouvelle sur la mort qui a porté énormément de fruits comme : espérances, joies, conversions, consolations et guérisons..., la Cité de l'Immaculée a reçu de multiples témoignages, tous plus beaux les uns que les autres...
Des témoignages sur la mort :
- avant
- pendant
- après
Un approfondissement sur :
- les NDE
- le deuil
- la prière + la messe
C’est pour cela qu'elle a décidé de rassembler ces récits dans ce livre pour tous, car c’est une bombe d’espérance !
Le livre 160 pages : 5 euros l'unité. Merci d'ajouter 2€ pour les frais de port.
A commander à l'adresse ci-dessous :
Cité de l'Immaculée
BP24 - 53170 Saint Denis du Maine (France)
Tel : 02.43.64.23.25
E.mail : communion@mariereine.com
site : www.mariereine.com
--------------------------------------------------------------------------------
Ce qui se passe de l'autre côté, quand tout pour moi aura basculé dans l'Eternité... Je ne le sais pas ! Je crois, je crois seulement qu'un grand Amour m'attend. Je sais pourtant qu'alors, pauvre et dépouillé, je laisserai Dieu peser le poids de ma vie. Mais ne pensez pas que je désespère... Non, je crois, je crois tellement qu'un grand Amour m'attend. Maintenant que mon heure est proche, que la voix de l'Eternité m'invite à franchir le mur, ce que j'ai cru, je le croirai plus fort au pas de la mort. C'est vers un Amour que je marche en m'en allant, c'est vers son Amour que je tends les bras, c'est dans la vie que je descends doucement. Si je meurs ne pleurez pas, c'est un Amour qui me prend paisiblement. Si j'ai peur... et pourquoi pas ? Rappelez-moi souvent, simplement, qu'un Amour m'attend. Mon Rédempteur va m'ouvrir la porte de la joie, de sa Lumière. Oui, Père ! voici que je viens vers toi comme un enfant, je viens me jeter dans ton Amour, ton Amour qui m'attend.
Saint Jean de la Croix
--------------------------------------------------------------------------------
Voici que je me tiens sur le rivage de la mer.
Un navire appareille.
Il déploie ses voiles blanches à la brise du matin et cingle vers l'océan.
C'est là un objet de beauté, et je restais à le regarder jusqu'à ce qu'enfin, il s'efface à l'horizon, et que quelqu'un à mes côtés dise : « Il est parti ».
Parti où ? parti de ma vue, c'est tout.
Il garde la même taille, mâts, bastingage, et coque, que lorsque je le voyais, et il est tout aussi capable de porter son fardeau et son fret vivant à sa destination.
Qu'il diminue, qu'il échappe totalement à ma vue, voilà qui est en moi, pas en lui ;
Et juste au moment où quelqu'un dit à mes côtés : « il est parti », voici que d'autres le regardent venir et d'autres voix s'élèvent : « Le voici, il vient ».
C'est cela qu'on appelle mourir.
William Blake
SOURCE: spiritualite-chretienne.com
Gilles. Ville de Québec - Canada
Textes d'accompagnement
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La mort n'est rien. Je suis seulement passé dans la pièce à côté.
Je suis moi, vous êtes vous. Ce que nous étions les uns pour les autres, nous le sommes toujours.
Donnez-moi le nom que vous m'avez toujours donné. Parlez de moi comme vous l'avez toujours fait.
N'employez pas un ton différent, ne prenez pas un air solennel et triste.
Continuez à rire de ce qui nous faisait rire ensemble.
Priez, souriez, pensez à moi, priez pour moi.
Que mon nom soit prononcé comme il l'a toujours été, sans emphase d'aucune sorte, sans une trace d'ombre.
La vie signifie tout ce qu'elle a toujours signifié.
Elle est ce qu'elle a toujours été. Le fil n'est pas coupé. Pourquoi serais-je hors de votre pensée simplement parce que je suis hors de votre vue ?
Je vous attends. Je ne suis pas loin, juste de l'autre côté du chemin.
Vous voyez, tout est bien.
Chanoine Scott Holland
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Rentrer chez Dieu
Rentrer chez Dieu...
Comme on rentre chez soi
Au bout de chaque jour,
Au bout de nos voyages,
Et trouver près de Lui
Le repos de son coeur.
Apprendre auprès de Lui
Ce que veut dire Aimer...
Et rallumer ce feu
Qu‘Il est venu répandre.
Savoir Lui dire merci,
Et demander pardon,
Et L'embrasser sans crainte
À la face du monde !
Chercher dans Son regard
À se perdre sans fin...
Silence bienheureux
Des gens simples qui se comprennent.
Tristesse et joie de l'âme,
Angoisse et espérance,
Passions et inquiétudes...
Tout, tout passe dans nos yeux.
Il sait tout, c'est vrai.
Il voit tout. Pourtant...
Il attend que nos coeurs
Se posent dans le Sien.
Rentrer chez Dieu...
Comme on rentre chez soi.
Fatigués, consumés,
Mais capables d'aimer.
Être là... Juste être là...
Laisser tomber les bras...
Et puis se laisser prendre
Quand Il ouvre les siens.
Je T'aime, Dieu,
je T'aime,
Plus loin que tout amour,
plus fort que toute faute.
Et je me sais aimé,
Non pas tout seul, non,
Mais bien avec tous ceux et celles
Que Tu m'as confiés.
Ils sont là à mes côtés,
Et je Te les apporte :
Qu'ils entrent, eux aussi, auprès de Toi,
Comme on rentre chez soi...
Robert Lebel
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La grande erreur, c'est de s'imaginer que ceux que la mort emporte nous quittent ; ils ne nous quittent pas, ils restent... nous ne les voyons pas, parce qu'un nuage obscur nous enveloppe, mais eux nous voient. Ils tiennent leurs yeux pleins de gloire arrêtés sur nos yeux pleins de larmes. Ce qui pourrait le mieux consoler ceux qui pleurent, c'est l'intuition claire, pénétrante, que par la mort, ils ne sont ni éloignés, ni même absents, mais vivants, près de nous, heureux, transfigurés et n'ayant perdu dans ce changement glorieux ni une délicatesse de leur âme, ni une tendresse de leur coeur, ni une préférence de leur amour.
D'après Mgr Bougaud
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Par la mort, la famille ne se détruit pas,
elle se transforme, une part d'elle va dans l'invisible.
On croit que la mort est une absence, quand elle est une présence secrète.
On croit qu'elle crée une infinie distance, alors qu'elle supprime toute distance,
en ramenant à l'esprit ce qui se localisait dans la chair.
Que de liens, elle renoue,
que de barrières elle brise,
que de murs elle fait crouler,
que de brouillard elle dissipe,
si nous le voulons bien.
Plus il y a d'êtres qui ont quitté le foyer, plus les survivants ont d'attaches célestes.
Le ciel n'est plus alors uniquement peuplé d'anges, de saints connus ou inconnus et du Dieu mystérieux.
Il devient familier, c'est la maison de famille, la maison en son étage supérieur, si je puis dire
et du haut en bas, le souvenir, les secours, les appels se répondent.
Père Sertillanges O.P.
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La Mort : Témoignages de vies !
Suite à la parution d'un numéro spécial de la revue la Bonne Nouvelle sur la mort qui a porté énormément de fruits comme : espérances, joies, conversions, consolations et guérisons..., la Cité de l'Immaculée a reçu de multiples témoignages, tous plus beaux les uns que les autres...
Des témoignages sur la mort :
- avant
- pendant
- après
Un approfondissement sur :
- les NDE
- le deuil
- la prière + la messe
C’est pour cela qu'elle a décidé de rassembler ces récits dans ce livre pour tous, car c’est une bombe d’espérance !
Le livre 160 pages : 5 euros l'unité. Merci d'ajouter 2€ pour les frais de port.
A commander à l'adresse ci-dessous :
Cité de l'Immaculée
BP24 - 53170 Saint Denis du Maine (France)
Tel : 02.43.64.23.25
E.mail : communion@mariereine.com
site : www.mariereine.com
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Ce qui se passe de l'autre côté, quand tout pour moi aura basculé dans l'Eternité... Je ne le sais pas ! Je crois, je crois seulement qu'un grand Amour m'attend. Je sais pourtant qu'alors, pauvre et dépouillé, je laisserai Dieu peser le poids de ma vie. Mais ne pensez pas que je désespère... Non, je crois, je crois tellement qu'un grand Amour m'attend. Maintenant que mon heure est proche, que la voix de l'Eternité m'invite à franchir le mur, ce que j'ai cru, je le croirai plus fort au pas de la mort. C'est vers un Amour que je marche en m'en allant, c'est vers son Amour que je tends les bras, c'est dans la vie que je descends doucement. Si je meurs ne pleurez pas, c'est un Amour qui me prend paisiblement. Si j'ai peur... et pourquoi pas ? Rappelez-moi souvent, simplement, qu'un Amour m'attend. Mon Rédempteur va m'ouvrir la porte de la joie, de sa Lumière. Oui, Père ! voici que je viens vers toi comme un enfant, je viens me jeter dans ton Amour, ton Amour qui m'attend.
Saint Jean de la Croix
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Voici que je me tiens sur le rivage de la mer.
Un navire appareille.
Il déploie ses voiles blanches à la brise du matin et cingle vers l'océan.
C'est là un objet de beauté, et je restais à le regarder jusqu'à ce qu'enfin, il s'efface à l'horizon, et que quelqu'un à mes côtés dise : « Il est parti ».
Parti où ? parti de ma vue, c'est tout.
Il garde la même taille, mâts, bastingage, et coque, que lorsque je le voyais, et il est tout aussi capable de porter son fardeau et son fret vivant à sa destination.
Qu'il diminue, qu'il échappe totalement à ma vue, voilà qui est en moi, pas en lui ;
Et juste au moment où quelqu'un dit à mes côtés : « il est parti », voici que d'autres le regardent venir et d'autres voix s'élèvent : « Le voici, il vient ».
C'est cela qu'on appelle mourir.
William Blake
SOURCE: spiritualite-chretienne.com
Gilles. Ville de Québec - Canada
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
- Messages : 25748
Localisation : Québec -Canada
Inscription : 25/03/2008
Re: ACCOMPAGNER UN ÊTRE CHER VERS LA MORT...
Dieu guérit encore aujourd’hui toutes maladies, mais dans son plan d’amour pour chacun de nous, il nous appelle tous à le rejoindre un jour dans le Ciel. Il se peut que dans sa Providence Dieu nous mette en présence de personnes qui vont bientôt mourir. Ce passage est un moment très important humainement et spirituellement.
Parole de Dieu :
Dieu n'a pas fait la mort, il ne se réjouit pas de voir mourir les êtres vivants.
Or, Dieu a créé l'homme pour une existence impérissable, il a fait de lui une image de ce qu'il est en lui-même. La mort est entrée dans le monde par la jalousie du démon. (Sg 1, 13)
Seigneur, tu m'as fait remonter de l'abîme et revivre quand je descendais à la fosse. (Ps 30)
Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque qui croit en Lui ne se perde pas, mais ait la vie éternelle (Jn 3,15)
Réflexion :
L'agonie est le prélude de la séparation de l'âme et du corps ; on peut dire qu'à ce moment, l'homme n'a plus qu'un pied en ce monde, et qu'il en a déjà un dans l'autre. Ce passage est quelquefois pénible pour ceux qui tiennent à la matière et ont plus vécu pour les biens de ce monde que pour ceux de l'autre, ou dont la conscience est agitée par les regrets et les remords ; pour ceux, au contraire, dont les pensées se sont élevées vers l'infini, et se sont détachées de la matière, les liens sont moins difficiles à rompre, et les derniers moments n'ont rien de douloureux ; l'âme alors ne tient au corps que par un fil, tandis que, dans l'autre position, elle y tient par de profondes racines. Dans tous les cas, la prière exerce une action puissante sur le travail de la séparation.
Juste avant et après la mort l’âme vit un moment crucial. En effet c’est un combat spirituel entre les forces des ténèbres et les forces de la Lumière. L’Accusateur va tenter de persuader l’âme qu'elle est en état de péché mortel, il va tenter de la culpabiliser pour la couper de Dieu tandis que l’Esprit-Saint, le défenseur, nous donne une grâce toute particulière pour accueillir le Salut en Jésus-Christ qui est chemin vers le Père des miséricordes. Nous pouvons aussi demander l’intercession de la Vierge-Marie, des amis du Ciel et des anges.
Texte de Sainte Faustine
Dans la nuit, je fus soudainement éveillée et je compris qu’une âme avait grand besoin de prières. En peu de mots, mais de toute mon âme, je priai le Seigneur de lui accorder la grâce.
Le lendemain après-midi en entrant dans la salle, je vis une personne mourante et j’ai appris que l’agonie avait commencé pendant la nuit. J’ai constaté que c’était au moment où l’on me demandait des prières. Tout à coup, j’entendis dans mon âme une voix : « Dis ce chapelet que Je t’ai enseigné. » Je courus chercher mon rosaire. Et je m’agenouillai près de l’agonisante et je commençai avec toute l’ardeur de mon âme à dire ce chapelet. Soudain la moribonde ouvrit les yeux. Elle me regarda et je n’eus pas le temps d’achever le chapelet qu’elle était morte dans une étrange paix. Je priais ardemment le Seigneur de tenir la promesse qu’Il m’avait faite pour la récitation de ce chapelet. Le Seigneur me fit connaître que cette âme avait reçu la grâce que le Seigneur m’avait promise. Cette âme était la première qui ait obtenu la promesse du Seigneur. Je sentais la force de la miséricorde qui entourait cette âme.
En rentrant dans ma solitude, j’entendis ces mots : « Je défends chaque âme à l’heure de la mort comme Ma propre gloire. Que l’on récite ce chapelet soi-même, ou bien que d’autres le récitent pour l’agonisant, l’indulgence est la même. Quand on le récite auprès de l’agonisant, la colère divine s’apaise, la miséricorde insondable s’empare de son âme et les profondeurs de Ma miséricorde sont émues par la douloureuse Passion de Mon Fils. »
Oh ! Si l’on pouvait comprendre combien est grande la miséricorde du Seigneur et que nous en avons tous besoin, surtout à cette heure décisive.
Aujourd’hui j’ai lutté contre les esprits des ténèbres à propos d’une âme. Comme Satan hait terriblement la miséricorde divine, je vois qu’il s’oppose à toute cette œuvre.
O Jésus miséricordieux, étendu sur la croix, souvenez-vous de l’heure de notre mort. O Cœur très miséricordieux de Jésus, ouvert par la lance, cachez-moi à l’heure dernière de ma mort. O Sang et Eau qui avez jailli du Cœur de Jésus soyez pour moi des sources de miséricorde insondable, à l’heure de ma mort. Jésus mourant, otage de miséricorde, apaisez la colère de Dieu à l’heure de ma mort
Extrait du journal de Sr Faustine
PRIÈRE
Dieu puissant et miséricordieux, voilà une âme qui quitte son enveloppe terrestre pour retourner vers le Père des miséricorde dans le Ciel sa véritable patrie ; puisse-t-elle y rentrer en paix et votre miséricorde s'étendre sur elle.
Ange gardien qui l'avez accompagnée sur la Terre, ne l'abandonnez pas à ce moment suprême ; donnez-lui la force de supporter les dernières souffrances qu'elle doit endurer ici-bas pour son avancement futur ; inspirez-la pour qu'elle consacre au repentir de ses fautes les dernières lueurs d'intelligence qui lui restent, ou qui pourraient momentanément lui revenir.
Seigneur Jésus par votre Saint Sacrifice donnez lui la vie éternelle !
Esprit-Saint donnez lui la Paix !
Archange Saint-Michel protégez-la des attaques du démon.
Vierge Marie et saint Joseph patron de la Bonne mort, priez pour elle.
O Très bon Jésus, par l'agonie de votre Sacré-Coeur
et par les souffrances de votre mère immaculée,
je vous supplie, dans votre amour pour les âmes,
de purifier dans votre sang les pécheurs du monde entier qui, en ce moment,
sont à l'agonie et qui doivent mourir bientôt.
Je vous prie particulièrement pour (citer le nom)
V. Coeur agonisant de Jésus,
R. Ayez pitié des mourants.
* Vous pouvez aussi prier le chapelet traditionnel en continue ou le chapelet de sainte Faustine (ci-dessous).
Promesse du Seigneur à sainte Faustine :
« Les âmes qui réciteront ce chapelet seront enveloppées par ma miséricorde pendant leur vie et surtout à l'heure de la mort. » (Petit Journal § 754)
« A l'heure de la mort je défends comme ma propre gloire chaque âme qui récite ce chapelet elle-même, ou bien si d'autres le récitent près de l'agonisant l'indulgence est la même. Quand on récite ce chapelet auprès de l'agonisant. La miséricorde insondable s'empare de son âme et les entrailles de ma miséricorde sont émues par la douloureuse Passion de mon Fils. » (Petit Journal § 811)
Notre Père qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd'hui notre pain de ce jour. Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. Et ne nous soumets pas à la tentation, mais délivre nous du Mal. Amen.
Je vous salue Marie, pleine de grâce, le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous, pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amen.
Je crois en Dieu, le Père tout-puissant, créateur du ciel et de la terre. Et en Jésus Christ, son Fils unique, notre Seigneur, qui a été conçu du Saint-Esprit, est né de la Vierge Marie, a souffert sous Ponce Pilate, a été crucifié, est mort et a été enseveli, est descendu aux enfers, le troisième jour est ressuscité des morts, est monté aux cieux, est assis à la droite de Dieu le Père tout-puissant, d'où il viendra juger les vivants et les morts. Je crois en l'Esprit-Saint, à la sainte Église catholique, à la communion des saints, à la rémission des péchés, à la résurrection de la chair, à la vie éternelle. Amen.
Sur les gros grains, une fois :
Père Éternel, je T'offre le Corps et le sang, l'Âme et la Divinité de Ton Fils Bien-Aimé, notre Seigneur Jésus-Christ, en réparation de nos péchés et de ceux du monde entier.
Sur les petits grains, 10 fois :
Par sa douloureuse Passion, prends pitié de nous et du monde entier.
Pour terminer, 3 fois :
Dieu Saint, Dieu Fort, Dieu Éternel, prends pitié de nous et du monde entier.
Il est important aussi de faire célébrer une ou plusieurs messes pour nos défunts, car rien n’est plus puissant que la Saint Sacrifice du Christ-Jésus pour nous sauver.
Informations : Thierry Fourchaud – 3 les Brijeaux – 33190 Saint Michel de Lapujade (France)
Tel : 05.56.61.75.26 – site : www.mariereine.com
Gilles. Ville de Québec - Canada
Parole de Dieu :
Dieu n'a pas fait la mort, il ne se réjouit pas de voir mourir les êtres vivants.
Or, Dieu a créé l'homme pour une existence impérissable, il a fait de lui une image de ce qu'il est en lui-même. La mort est entrée dans le monde par la jalousie du démon. (Sg 1, 13)
Seigneur, tu m'as fait remonter de l'abîme et revivre quand je descendais à la fosse. (Ps 30)
Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque qui croit en Lui ne se perde pas, mais ait la vie éternelle (Jn 3,15)
Réflexion :
L'agonie est le prélude de la séparation de l'âme et du corps ; on peut dire qu'à ce moment, l'homme n'a plus qu'un pied en ce monde, et qu'il en a déjà un dans l'autre. Ce passage est quelquefois pénible pour ceux qui tiennent à la matière et ont plus vécu pour les biens de ce monde que pour ceux de l'autre, ou dont la conscience est agitée par les regrets et les remords ; pour ceux, au contraire, dont les pensées se sont élevées vers l'infini, et se sont détachées de la matière, les liens sont moins difficiles à rompre, et les derniers moments n'ont rien de douloureux ; l'âme alors ne tient au corps que par un fil, tandis que, dans l'autre position, elle y tient par de profondes racines. Dans tous les cas, la prière exerce une action puissante sur le travail de la séparation.
Juste avant et après la mort l’âme vit un moment crucial. En effet c’est un combat spirituel entre les forces des ténèbres et les forces de la Lumière. L’Accusateur va tenter de persuader l’âme qu'elle est en état de péché mortel, il va tenter de la culpabiliser pour la couper de Dieu tandis que l’Esprit-Saint, le défenseur, nous donne une grâce toute particulière pour accueillir le Salut en Jésus-Christ qui est chemin vers le Père des miséricordes. Nous pouvons aussi demander l’intercession de la Vierge-Marie, des amis du Ciel et des anges.
Texte de Sainte Faustine
Dans la nuit, je fus soudainement éveillée et je compris qu’une âme avait grand besoin de prières. En peu de mots, mais de toute mon âme, je priai le Seigneur de lui accorder la grâce.
Le lendemain après-midi en entrant dans la salle, je vis une personne mourante et j’ai appris que l’agonie avait commencé pendant la nuit. J’ai constaté que c’était au moment où l’on me demandait des prières. Tout à coup, j’entendis dans mon âme une voix : « Dis ce chapelet que Je t’ai enseigné. » Je courus chercher mon rosaire. Et je m’agenouillai près de l’agonisante et je commençai avec toute l’ardeur de mon âme à dire ce chapelet. Soudain la moribonde ouvrit les yeux. Elle me regarda et je n’eus pas le temps d’achever le chapelet qu’elle était morte dans une étrange paix. Je priais ardemment le Seigneur de tenir la promesse qu’Il m’avait faite pour la récitation de ce chapelet. Le Seigneur me fit connaître que cette âme avait reçu la grâce que le Seigneur m’avait promise. Cette âme était la première qui ait obtenu la promesse du Seigneur. Je sentais la force de la miséricorde qui entourait cette âme.
En rentrant dans ma solitude, j’entendis ces mots : « Je défends chaque âme à l’heure de la mort comme Ma propre gloire. Que l’on récite ce chapelet soi-même, ou bien que d’autres le récitent pour l’agonisant, l’indulgence est la même. Quand on le récite auprès de l’agonisant, la colère divine s’apaise, la miséricorde insondable s’empare de son âme et les profondeurs de Ma miséricorde sont émues par la douloureuse Passion de Mon Fils. »
Oh ! Si l’on pouvait comprendre combien est grande la miséricorde du Seigneur et que nous en avons tous besoin, surtout à cette heure décisive.
Aujourd’hui j’ai lutté contre les esprits des ténèbres à propos d’une âme. Comme Satan hait terriblement la miséricorde divine, je vois qu’il s’oppose à toute cette œuvre.
O Jésus miséricordieux, étendu sur la croix, souvenez-vous de l’heure de notre mort. O Cœur très miséricordieux de Jésus, ouvert par la lance, cachez-moi à l’heure dernière de ma mort. O Sang et Eau qui avez jailli du Cœur de Jésus soyez pour moi des sources de miséricorde insondable, à l’heure de ma mort. Jésus mourant, otage de miséricorde, apaisez la colère de Dieu à l’heure de ma mort
Extrait du journal de Sr Faustine
PRIÈRE
Dieu puissant et miséricordieux, voilà une âme qui quitte son enveloppe terrestre pour retourner vers le Père des miséricorde dans le Ciel sa véritable patrie ; puisse-t-elle y rentrer en paix et votre miséricorde s'étendre sur elle.
Ange gardien qui l'avez accompagnée sur la Terre, ne l'abandonnez pas à ce moment suprême ; donnez-lui la force de supporter les dernières souffrances qu'elle doit endurer ici-bas pour son avancement futur ; inspirez-la pour qu'elle consacre au repentir de ses fautes les dernières lueurs d'intelligence qui lui restent, ou qui pourraient momentanément lui revenir.
Seigneur Jésus par votre Saint Sacrifice donnez lui la vie éternelle !
Esprit-Saint donnez lui la Paix !
Archange Saint-Michel protégez-la des attaques du démon.
Vierge Marie et saint Joseph patron de la Bonne mort, priez pour elle.
O Très bon Jésus, par l'agonie de votre Sacré-Coeur
et par les souffrances de votre mère immaculée,
je vous supplie, dans votre amour pour les âmes,
de purifier dans votre sang les pécheurs du monde entier qui, en ce moment,
sont à l'agonie et qui doivent mourir bientôt.
Je vous prie particulièrement pour (citer le nom)
V. Coeur agonisant de Jésus,
R. Ayez pitié des mourants.
* Vous pouvez aussi prier le chapelet traditionnel en continue ou le chapelet de sainte Faustine (ci-dessous).
Promesse du Seigneur à sainte Faustine :
« Les âmes qui réciteront ce chapelet seront enveloppées par ma miséricorde pendant leur vie et surtout à l'heure de la mort. » (Petit Journal § 754)
« A l'heure de la mort je défends comme ma propre gloire chaque âme qui récite ce chapelet elle-même, ou bien si d'autres le récitent près de l'agonisant l'indulgence est la même. Quand on récite ce chapelet auprès de l'agonisant. La miséricorde insondable s'empare de son âme et les entrailles de ma miséricorde sont émues par la douloureuse Passion de mon Fils. » (Petit Journal § 811)
Notre Père qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd'hui notre pain de ce jour. Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. Et ne nous soumets pas à la tentation, mais délivre nous du Mal. Amen.
Je vous salue Marie, pleine de grâce, le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous, pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amen.
Je crois en Dieu, le Père tout-puissant, créateur du ciel et de la terre. Et en Jésus Christ, son Fils unique, notre Seigneur, qui a été conçu du Saint-Esprit, est né de la Vierge Marie, a souffert sous Ponce Pilate, a été crucifié, est mort et a été enseveli, est descendu aux enfers, le troisième jour est ressuscité des morts, est monté aux cieux, est assis à la droite de Dieu le Père tout-puissant, d'où il viendra juger les vivants et les morts. Je crois en l'Esprit-Saint, à la sainte Église catholique, à la communion des saints, à la rémission des péchés, à la résurrection de la chair, à la vie éternelle. Amen.
Sur les gros grains, une fois :
Père Éternel, je T'offre le Corps et le sang, l'Âme et la Divinité de Ton Fils Bien-Aimé, notre Seigneur Jésus-Christ, en réparation de nos péchés et de ceux du monde entier.
Sur les petits grains, 10 fois :
Par sa douloureuse Passion, prends pitié de nous et du monde entier.
Pour terminer, 3 fois :
Dieu Saint, Dieu Fort, Dieu Éternel, prends pitié de nous et du monde entier.
Il est important aussi de faire célébrer une ou plusieurs messes pour nos défunts, car rien n’est plus puissant que la Saint Sacrifice du Christ-Jésus pour nous sauver.
Informations : Thierry Fourchaud – 3 les Brijeaux – 33190 Saint Michel de Lapujade (France)
Tel : 05.56.61.75.26 – site : www.mariereine.com
Gilles. Ville de Québec - Canada
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Re: ACCOMPAGNER UN ÊTRE CHER VERS LA MORT...
L’accompagnement des mourants
La discussion actuelle sur l’euthanasie montre qu’il y a un retard à combler dans tout ce qui concerne le soin des mourants. Plutôt que de vouloir esquiver la mort par la mort des personnes gravement atteintes, mieux vaut les accompagner et leur offrir un environnement riche de qualités humaines et professionnelles.
L’accompagnement des mourants doit répondre aux quatre besoins essentiels de la personne qui meurt : ne pas mourir dans la solitude, ne pas avoir à endurer de trop grandes souffrances, pouvoir mettre en ordre ses affaires et envisager « la suite » avec espérance. Nous sommes reconnaissants pour tout ce qui se fait déjà en ce sens chez nous. Il reste pourtant encore beaucoup à faire. Nous ne pouvons que l’esquisser brièvement.
1. Un accompagnement global : les soins palliatifs
Depuis quelques années les soins palliatifs se sont développés comme nouvelle discipline médicale.13 Lorsque tout espoir de guérison est perdu, il faut au moins épargner le plus possible au patient les conséquences douloureuses de sa maladie.
12 En date du 11 décembre 2001 le Conseil national a rejeté l’Initiative parlementaire Vallender Dorle 2001. Peu de temps après, le Conseil national a transféré au Conseil Fédéral une motion du conseiller national Dr Guido Zâch, qui, se référant à « Exit », demandait une réglementation juridique de la pratique de l’euthanasie. 13 De l’anglais « to palliate » : étendre un manteau, recouvrir, écarter les symptômes.
14 Ligue suisse contre le cancer / Société suisse de médecine et de soins palliatifs, État des lieux des soins palliatifs en Suisse 1999/2000, Berne 2001.
1.1 Il y a d’abord les soins antalgiques. Dans la mesure du possible le patient doit rester conscient ; en souffrant moins, il peut mieux se disposer à affronter la mort.
Autant que possible le patient doit pouvoir s’exprimer et donner son accord au sujet des traitements antalgiques. Une bonne information médicale renforce sa confiance dans les médecins et le personnel soignant lorsque, par exemple, on lui explique le sens et la portée des traitements et des soins palliatifs ou lorsque, en l’absence d’amélioration, il pressent que la fin est proche. Lorsqu’il n’est plus possible d’avoir l’accord du patient, il faut tenir compte des éventuelles dispositions qu’il aurait prises antérieurement.
1.2 Les soins palliatifs ne se limitent pas aux seuls actes médicaux. Ils comprennent aussi les soins du corps, l’accompagnement psychosociologique et spirituel en vue d’une mort dans la dignité. Les proches eux-mêmes sont donc concernés, avant et après le décès. La complexité des mesures palliatives requiert une bonne coordination des diverses compétences professionnelles au sein d’une équipe de soins bien soudée.
1.3 D’ordinaire les soins palliatifs impliquent la famille. Lorsqu’il n’est pas possible de mourir à la maison, des cliniques spécialisées offrent aux personnes atteintes de maladies graves ou aux mourants des soins et des traitements dans une ambiance familiale. Malheureusement, à cause des frais de fonctionnement et d’une couverture insuffisante de la part des assurances, ces établissements sont trop rares en Suisse. Il faut aussi tenir compte du choque émotionnel que peut entraîner pour un patient le transfert dans un EMS.
Aujourd’hui, de plus en plus de personnes souhaitent mourir chez elles, dans le cadre de la famille. Les traitements se poursuivent à la maison, où les proches sont aidés par des organismes spécialisés (Spitex). Il serait souhaitable que des unités mobiles de soins palliatifs se mettent en place et que des congés pour assistance aux mourants soient accordés aux proches, comme cela se pratique déjà dans bien des endroits.
Dans les hôpitaux et les établissements médicaux, chaque service devrait disposer d’un bon niveau de connaissances en soins palliatifs, indépendamment d’un service spécialisé géré ou du moins appuyé par une équipe compétente.
1.4 Une enquête menée au niveau national14 montre, qu’en Suisse, l’accès aux soins palliatifs est encore lacunaire. On note de grandes différences entre les cantons et un déficit au niveau de la politique de la santé. Aussi est-il urgent
:
• d’introduire les soins palliatifs comme matière obligatoire dans les facultés de médecine et les écoles pour le personnel soignant.
• de faciliter l’accès aux soins palliatifs, sans charges financières supplémentaires, pour
toute personne souffrant d’une maladie chronique incurable. Les traitements palliatifs
à domicile doivent être inclus dans la liste des prestations des assurances maladie.
• de faciliter et même de promouvoir de la part des cantons la transformation des struc
tures ambulatoires ou cliniques en unités de traitements palliatifs.
15 Caritas Suisse, Programme sur l’accompagnement en dernière phase de vie.
2. L’engagement humain
Un des besoins fondamentaux des personnes en fin de vie est de ne pas être abandonnées. En plus des soins, le mourant a besoin de présence, de petits services et, dans la mesure où il le souhaite, de parler ou de prier.
2.1 D’ordinaire le personnel soignant n’a pas beaucoup de temps à consacrer à ces menus services. Du moment qu’ils ne supposent pas une formation médicale ou pastorale, ils peuvent être assurés par des bénévoles. Nous constatons avec reconnaissance que, dans nos paroisses, de nombreuses personnes se mettent à disposition pour les assumer, souvent pendant des années. Pour les croyants, l’assistance des mourants est certainement une œuvre efficace de miséricorde envers le prochain.
2.2 Un service si important et délicat exige tout de même que les personnes qui s’y consacrent soient soigneusement choisies et qu’elles reçoivent une formation appropriée. C’est sans doute un des rôles de l’Église de dispenser cette formation, de rappeler constamment le sens chrétien de la mort et la dimension spirituelle de l’accompagnement des mourants. Aussi, il faut continuer d’organiser et même de multiplier des cours de formation, comme ceux proposées par Caritas Suisse15.
2.3 Jusqu’à quel point les proches sont-ils capables d’assumer cet accompagnement ? La question se pose. De fait, ils sont les premiers concernés, mais souvent ils manquent de formation ou de doigté pour une tâche si délicate. Bouleversés par l’approche du décès, ils ont eux-mêmes besoin d’accompagnement et de consolation. Cela aussi fait partie du rôle des accompagnateurs bénévoles. Suivant les cas une pensée spirituelle ou une prière en commun peut ranimer le courage et l’espérance.
2.4 Le contact entre le mourant et les accompagnateurs bénévoles est parfois encore lacunaire et de nombreuses personnes meurent sans accompagnement adéquat. C’est le rôle des services sociaux paroissiaux d’y remédier. Les hospices sont particulièrement reconnaissants pour cette aide complémentaire.
3. L’accompagnement pastoral des mourants
En présence de la mort, de nombreuses personnes se posent la question du sens de la vie
:
quel est le sens de la souffrance ? Qu’y a-t-il après la mort ? Dans la mesure où elles sont capables de dialogue, elles cherchent un interlocuteur, une oreille attentive et pleine de compréhension pour dire leurs peurs ou parler d’un passé qui les tourmente.
3.1 Les accompagnateurs bénévoles peuvent très bien être les premiers interlocuteurs. A l’instar des médecins et du personnel soignant, ils ont aussi un rôle pastoral à jouer. Dans la mesure où ils sont réceptifs, de nombreux mourants acceptent avec reconnaissance qu’un assistant ou une assistante pastoral(e) les assiste et les prépare à mourir en Christ et à rencontrer Dieu, par le dialogue, certes, mais surtout par la prière et la bénédiction, ce qu’un laïc peut fort bien leur accorder.
16 Cf. en annexe le texte de la Conférence des évêques allemands, À propos de quelques questions actuelles au sujet de l’onction des malades.
3.2 Nous reconnaissons avec gratitude que, d’une manière générale, les aumôneries d’hôpital sont bien gérées. Peut-être faudra-t-il à l’avenir accorder plus d’importance à l’accompagnement des mourants à domicile ou dans les homes, et promouvoir la formation d’aumôniers spécialisés. Il faut pousser la formation à l’accompagnement des mourants pour les aumôniers d’hôpitaux et pour les accompagnateurs bénévoles. Lorsqu’il s’agit de la mort, l’Église se doit d’être présente ; elle ne souhaite pas abandonner le personnel soignant face à cette tâche difficile.
3.3 Les derniers sacrements et la liturgie des mourants sont ce que l’Église catholique peut offrir de plus précieux aux personnes qui meurent. Un peu négligés, en partie à cause du manque de prêtres, il convient de leur redonner vigueur.
Comme son nom l’indique, l’onction des malades n’est pas un sacrement des morts. Destinée à réconforter des personnes gravement malades, elle les met en relation avec le Christ souffrant par la vertu de la prière de l’Église. Aux personnes en phase finale, elle apporte ordinairement un soulagement. Du moment que ce sacrement accorde aussi le pardon des péchés, il ne peut être dispensé que par un prêtre.16
Le sacrement de la réconciliation, la confession, est particulièrement utile pour les personnes qui, au moment de la mort, éprouvent le besoin de mettre en ordre leur passé. Souvent elles ont déjà « confessé » leur vie à un accompagnateur laïc ou à un assistant pastoral, renouant ainsi avec l’ancienne tradition de la confession à un laïc. Mais seule l’absolution sacramentelle du prêtre peut leur apporter la certitude que Dieu a vraiment pardonné leurs fautes.
Le « viatique », la dernière communion, est le sacrement spécifique des mourants. En unissant celui qui souffre dans son corps et qui meurt au corps souffrant du Christ, mort et ressuscité pour nous, elle l’accompagne sur le chemin vers l’au-delà. Les laïcs peuvent donner la communion en viatique à tout instant du jour ou de la nuit et il ne faudrait pas la négliger, dans la mesure où les patients sont en condition de la recevoir.
Enfin, la liturgie prévoit d’accompagner les mourants par des prières et des lectures. La personne qui assiste un mourant évaluera elle-même ce qu’il convient de faire dans des circonstances données. S’il ne faut pas accabler de prières une personne qui meurt, par contre, une courte prière avant et après le décès est tout indiquée. Elle peut être un signe d’espérance pour l’entourage, qui devrait aussi prendre part de manière appropriée aux adieux.
L’Église et la société prennent congé d’un défunt en célébrant ses obsèques et en l’accompagnant vers sa dernière demeure. C’est là une tâche pastorale particulièrement sensible qui mériterait à elle seule une lettre pastorale. Qu’il suffise de rappeler ici un seul point : il ne faudrait pas réduire ces rites à une cérémonie strictement privée. Il s’agit plutôt d’une célébration de la communauté paroissiale, qui exprime sa solidarité avec les proches (comme la célébration du « trentième » et l’anniversaire annuel).
L’accompagnement des mourants doit répondre aux quatre besoins essentiels de la personne qui meurt : ne pas mourir dans la solitude, ne pas avoir à endurer de trop grandes souffrances, pouvoir mettre en ordre ses affaires et envisager « la suite » avec espérance. Nous sommes reconnaissants pour tout ce qui se fait déjà en ce sens chez nous. Il reste pourtant encore beaucoup à faire. Nous ne pouvons que l’esquisser brièvement.
1. Un accompagnement global : les soins palliatifs
Depuis quelques années les soins palliatifs se sont développés comme nouvelle discipline médicale.13 Lorsque tout espoir de guérison est perdu, il faut au moins épargner le plus possible au patient les conséquences douloureuses de sa maladie.
12 En date du 11 décembre 2001 le Conseil national a rejeté l’Initiative parlementaire Vallender Dorle 2001. Peu de temps après, le Conseil national a transféré au Conseil Fédéral une motion du conseiller national Dr Guido Zâch, qui, se référant à « Exit », demandait une réglementation juridique de la pratique de l’euthanasie. 13 De l’anglais « to palliate » : étendre un manteau, recouvrir, écarter les symptômes.
14 Ligue suisse contre le cancer / Société suisse de médecine et de soins palliatifs, État des lieux des soins palliatifs en Suisse 1999/2000, Berne 2001.
1.1 Il y a d’abord les soins antalgiques. Dans la mesure du possible le patient doit rester conscient ; en souffrant moins, il peut mieux se disposer à affronter la mort.
Autant que possible le patient doit pouvoir s’exprimer et donner son accord au sujet des traitements antalgiques. Une bonne information médicale renforce sa confiance dans les médecins et le personnel soignant lorsque, par exemple, on lui explique le sens et la portée des traitements et des soins palliatifs ou lorsque, en l’absence d’amélioration, il pressent que la fin est proche. Lorsqu’il n’est plus possible d’avoir l’accord du patient, il faut tenir compte des éventuelles dispositions qu’il aurait prises antérieurement.
1.2 Les soins palliatifs ne se limitent pas aux seuls actes médicaux. Ils comprennent aussi les soins du corps, l’accompagnement psychosociologique et spirituel en vue d’une mort dans la dignité. Les proches eux-mêmes sont donc concernés, avant et après le décès. La complexité des mesures palliatives requiert une bonne coordination des diverses compétences professionnelles au sein d’une équipe de soins bien soudée.
1.3 D’ordinaire les soins palliatifs impliquent la famille. Lorsqu’il n’est pas possible de mourir à la maison, des cliniques spécialisées offrent aux personnes atteintes de maladies graves ou aux mourants des soins et des traitements dans une ambiance familiale. Malheureusement, à cause des frais de fonctionnement et d’une couverture insuffisante de la part des assurances, ces établissements sont trop rares en Suisse. Il faut aussi tenir compte du choque émotionnel que peut entraîner pour un patient le transfert dans un EMS.
Aujourd’hui, de plus en plus de personnes souhaitent mourir chez elles, dans le cadre de la famille. Les traitements se poursuivent à la maison, où les proches sont aidés par des organismes spécialisés (Spitex). Il serait souhaitable que des unités mobiles de soins palliatifs se mettent en place et que des congés pour assistance aux mourants soient accordés aux proches, comme cela se pratique déjà dans bien des endroits.
Dans les hôpitaux et les établissements médicaux, chaque service devrait disposer d’un bon niveau de connaissances en soins palliatifs, indépendamment d’un service spécialisé géré ou du moins appuyé par une équipe compétente.
1.4 Une enquête menée au niveau national14 montre, qu’en Suisse, l’accès aux soins palliatifs est encore lacunaire. On note de grandes différences entre les cantons et un déficit au niveau de la politique de la santé. Aussi est-il urgent
:
• d’introduire les soins palliatifs comme matière obligatoire dans les facultés de médecine et les écoles pour le personnel soignant.
• de faciliter l’accès aux soins palliatifs, sans charges financières supplémentaires, pour
toute personne souffrant d’une maladie chronique incurable. Les traitements palliatifs
à domicile doivent être inclus dans la liste des prestations des assurances maladie.
• de faciliter et même de promouvoir de la part des cantons la transformation des struc
tures ambulatoires ou cliniques en unités de traitements palliatifs.
15 Caritas Suisse, Programme sur l’accompagnement en dernière phase de vie.
2. L’engagement humain
Un des besoins fondamentaux des personnes en fin de vie est de ne pas être abandonnées. En plus des soins, le mourant a besoin de présence, de petits services et, dans la mesure où il le souhaite, de parler ou de prier.
2.1 D’ordinaire le personnel soignant n’a pas beaucoup de temps à consacrer à ces menus services. Du moment qu’ils ne supposent pas une formation médicale ou pastorale, ils peuvent être assurés par des bénévoles. Nous constatons avec reconnaissance que, dans nos paroisses, de nombreuses personnes se mettent à disposition pour les assumer, souvent pendant des années. Pour les croyants, l’assistance des mourants est certainement une œuvre efficace de miséricorde envers le prochain.
2.2 Un service si important et délicat exige tout de même que les personnes qui s’y consacrent soient soigneusement choisies et qu’elles reçoivent une formation appropriée. C’est sans doute un des rôles de l’Église de dispenser cette formation, de rappeler constamment le sens chrétien de la mort et la dimension spirituelle de l’accompagnement des mourants. Aussi, il faut continuer d’organiser et même de multiplier des cours de formation, comme ceux proposées par Caritas Suisse15.
2.3 Jusqu’à quel point les proches sont-ils capables d’assumer cet accompagnement ? La question se pose. De fait, ils sont les premiers concernés, mais souvent ils manquent de formation ou de doigté pour une tâche si délicate. Bouleversés par l’approche du décès, ils ont eux-mêmes besoin d’accompagnement et de consolation. Cela aussi fait partie du rôle des accompagnateurs bénévoles. Suivant les cas une pensée spirituelle ou une prière en commun peut ranimer le courage et l’espérance.
2.4 Le contact entre le mourant et les accompagnateurs bénévoles est parfois encore lacunaire et de nombreuses personnes meurent sans accompagnement adéquat. C’est le rôle des services sociaux paroissiaux d’y remédier. Les hospices sont particulièrement reconnaissants pour cette aide complémentaire.
3. L’accompagnement pastoral des mourants
En présence de la mort, de nombreuses personnes se posent la question du sens de la vie
:
quel est le sens de la souffrance ? Qu’y a-t-il après la mort ? Dans la mesure où elles sont capables de dialogue, elles cherchent un interlocuteur, une oreille attentive et pleine de compréhension pour dire leurs peurs ou parler d’un passé qui les tourmente.
3.1 Les accompagnateurs bénévoles peuvent très bien être les premiers interlocuteurs. A l’instar des médecins et du personnel soignant, ils ont aussi un rôle pastoral à jouer. Dans la mesure où ils sont réceptifs, de nombreux mourants acceptent avec reconnaissance qu’un assistant ou une assistante pastoral(e) les assiste et les prépare à mourir en Christ et à rencontrer Dieu, par le dialogue, certes, mais surtout par la prière et la bénédiction, ce qu’un laïc peut fort bien leur accorder.
16 Cf. en annexe le texte de la Conférence des évêques allemands, À propos de quelques questions actuelles au sujet de l’onction des malades.
3.2 Nous reconnaissons avec gratitude que, d’une manière générale, les aumôneries d’hôpital sont bien gérées. Peut-être faudra-t-il à l’avenir accorder plus d’importance à l’accompagnement des mourants à domicile ou dans les homes, et promouvoir la formation d’aumôniers spécialisés. Il faut pousser la formation à l’accompagnement des mourants pour les aumôniers d’hôpitaux et pour les accompagnateurs bénévoles. Lorsqu’il s’agit de la mort, l’Église se doit d’être présente ; elle ne souhaite pas abandonner le personnel soignant face à cette tâche difficile.
3.3 Les derniers sacrements et la liturgie des mourants sont ce que l’Église catholique peut offrir de plus précieux aux personnes qui meurent. Un peu négligés, en partie à cause du manque de prêtres, il convient de leur redonner vigueur.
Comme son nom l’indique, l’onction des malades n’est pas un sacrement des morts. Destinée à réconforter des personnes gravement malades, elle les met en relation avec le Christ souffrant par la vertu de la prière de l’Église. Aux personnes en phase finale, elle apporte ordinairement un soulagement. Du moment que ce sacrement accorde aussi le pardon des péchés, il ne peut être dispensé que par un prêtre.16
Le sacrement de la réconciliation, la confession, est particulièrement utile pour les personnes qui, au moment de la mort, éprouvent le besoin de mettre en ordre leur passé. Souvent elles ont déjà « confessé » leur vie à un accompagnateur laïc ou à un assistant pastoral, renouant ainsi avec l’ancienne tradition de la confession à un laïc. Mais seule l’absolution sacramentelle du prêtre peut leur apporter la certitude que Dieu a vraiment pardonné leurs fautes.
Le « viatique », la dernière communion, est le sacrement spécifique des mourants. En unissant celui qui souffre dans son corps et qui meurt au corps souffrant du Christ, mort et ressuscité pour nous, elle l’accompagne sur le chemin vers l’au-delà. Les laïcs peuvent donner la communion en viatique à tout instant du jour ou de la nuit et il ne faudrait pas la négliger, dans la mesure où les patients sont en condition de la recevoir.
Enfin, la liturgie prévoit d’accompagner les mourants par des prières et des lectures. La personne qui assiste un mourant évaluera elle-même ce qu’il convient de faire dans des circonstances données. S’il ne faut pas accabler de prières une personne qui meurt, par contre, une courte prière avant et après le décès est tout indiquée. Elle peut être un signe d’espérance pour l’entourage, qui devrait aussi prendre part de manière appropriée aux adieux.
L’Église et la société prennent congé d’un défunt en célébrant ses obsèques et en l’accompagnant vers sa dernière demeure. C’est là une tâche pastorale particulièrement sensible qui mériterait à elle seule une lettre pastorale. Qu’il suffise de rappeler ici un seul point : il ne faudrait pas réduire ces rites à une cérémonie strictement privée. Il s’agit plutôt d’une célébration de la communauté paroissiale, qui exprime sa solidarité avec les proches (comme la célébration du « trentième » et l’anniversaire annuel).
Conclusion
En tant que chrétiens et membres de la famille humaine, nous nous sommes efforcés de dire ce que la mort représente pour nous. Nous avons rappelé la dignité du mourant et sa valeur aux yeux des chrétiens. Jésus Christ s’est penché sur les malades, il a promis le Royaume de Dieu aux pauvres. À sa suite, nous nous sentons obligés envers les malades et les pauvres. C’est pourquoi nous nous engageons pour la dignité des mourants. Il n’y a pas plus pauvre que celui qui meurt et qui doit abandonner non seulement des biens terrestres mais aussi sa vie corporelle. Et pourtant, ces pauvres peuvent enrichir d’autres. En assistant les mourants au moment où ils prennent congé de la vie et en voyant comment ils accueillent la mort, on comprend quelles sont les vraies richesses qui donnent de la valeur à l’existence.
Si le degré de civilisation d’une société se mesure à son attitude face à la mort, la nôtre n’est pas brillante. Provoquer la mort avant terme constitue une des pires manières de blesser la dignité de la personne humaine. C’est pourquoi nous condamnons l’euthanasie directe active et l’assistance au suicide, pour leur préférer les soins palliatifs et l’accompagnement des mourants. En le faisant, nous sommes conscients que nous ne défendons pas seulement la dignité des mourants, mais que nous apportons notre part à la construction d’une société plus humaine.
Si le degré de civilisation d’une société se mesure à son attitude face à la mort, la nôtre n’est pas brillante. Provoquer la mort avant terme constitue une des pires manières de blesser la dignité de la personne humaine. C’est pourquoi nous condamnons l’euthanasie directe active et l’assistance au suicide, pour leur préférer les soins palliatifs et l’accompagnement des mourants. En le faisant, nous sommes conscients que nous ne défendons pas seulement la dignité des mourants, mais que nous apportons notre part à la construction d’une société plus humaine.
Einsiedeln, le 4 juin 2002
Les évêques suisses
Les évêques suisses
SOURCE: www.pagesorthodoxes.net/resurrection/accompagnement.htm
Gilles. Ville de Québec - Canada
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: ACCOMPAGNER UN ÊTRE CHER VERS LA MORT...
Merci du fond du coeur, cher Gilles pour ces très beaux passages ; mon père vient de s'en aller de l'autre côté du voile d'une part et cette question a toujours été au centre de mes réflexions d'autre part.
Vous nous apportez un grand réconfort et de la paix lors de ces moments difficiles.
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Lilia non laborant neque nent.
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Gaëlle- Combat avec l'Archange Michel
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Re: ACCOMPAGNER UN ÊTRE CHER VERS LA MORT...
Bonjour Gaëlle !
Tout d'abord, permettez-moi de vous présenter mes condoléances. Puisse votre papa être dans la Béatitude Céleste avec le Seigneur et tout le "peuple des rachetés".
Vous savez chère Gaëlle, il m'arrive de poster des sujets et je me dis à qui ces textes serviront-ils ? Et bien, je suis heureux de voir que si une seule personne a pu en retirer quelque chose de bon, c'est déjà beaucoup !
Que la Sainte Trinité veille sur vous et votre famille en ces moments de deuil.
Sincèrement...
Gilles. Ville de Québec - Canada
Tout d'abord, permettez-moi de vous présenter mes condoléances. Puisse votre papa être dans la Béatitude Céleste avec le Seigneur et tout le "peuple des rachetés".
Vous savez chère Gaëlle, il m'arrive de poster des sujets et je me dis à qui ces textes serviront-ils ? Et bien, je suis heureux de voir que si une seule personne a pu en retirer quelque chose de bon, c'est déjà beaucoup !
Que la Sainte Trinité veille sur vous et votre famille en ces moments de deuil.
Sincèrement...
Gilles. Ville de Québec - Canada
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: ACCOMPAGNER UN ÊTRE CHER VERS LA MORT...
Merci, Gilles !
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Gaëlle- Combat avec l'Archange Michel
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Re: ACCOMPAGNER UN ÊTRE CHER VERS LA MORT...
Nous sommes habitués à prononcer le terme "mort" en parlant d'un humain qui lâche son enveloppe terrestre ; mais il n'y a jamais que la Vie !!!
A Jérusalem le cimetière est appelé : 'la cité des vivants'...
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Gaëlle- Combat avec l'Archange Michel
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