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Peux t-on affirmer que Marie est la Mère de Dieu? Bannie10

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Peux t-on affirmer que Marie est la Mère de Dieu?

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Gilles
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Peux t-on affirmer que Marie est la Mère de Dieu? Empty Peux t-on affirmer que Marie est la Mère de Dieu?

Message par jld Dim 3 Aoû 2008 - 21:51

Certains croyant ne sont pas d'accord pour reconnaître Marie comme étant le Mère de Dieu. Je pense notamment aux protestants.

Que peut on répondre à ceux qui refusent de voir en Marie la Mère de Dieu?

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Message par blanche Dim 3 Aoû 2008 - 22:42

en se reportant au fil intitulé, assez curieusement d'ailleurs , " un miracle qui prouve que Jésus n'a pas eu d'enfant " sur ce forum (dans témoignage de conversion et miracle) est indiqué un lien intéressant :

http://www.jnsr.be/fr_lacrymations.htm

selon moi , cela peut donner une bonne réponse...
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Peux t-on affirmer que Marie est la Mère de Dieu? Empty Re: Peux t-on affirmer que Marie est la Mère de Dieu?

Message par blanche Dim 3 Aoû 2008 - 22:51

(pardon, pour ma phrase mal faite)
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Peux t-on affirmer que Marie est la Mère de Dieu? Empty Re: Peux t-on affirmer que Marie est la Mère de Dieu?

Message par sables Dim 3 Aoû 2008 - 23:54

Le verbe humain (pensée) se transmet bien sans s'amoindrir ni en son auteur, ni en tous ceux en qui il se propage par la communication (paroles notamment), cherchant un véhicule, il se multiplie en s'incarnant dans le son de la voix, il se fait voix.
Pourquoi refuser que le Verbe de Dieu, Dieu lui même, ait voulu s'incarner dans La Très Sainte Vierge Marie, humanité pure de tout péché, s'y amoindrir dans sa chair? Infini et indivisible Il peut se montrer dans son entier dans des lieux différents en même temps, sans se séparer du Père.
Dieu a pensé sa parole, a parlé sa pensée en envoyant son Verbe se faire homme pour guérir l'homme. Le Verbe a la propriété de subsister et de conférer à la nature humaine en Jésus Christ de subsister, de devenir un être en acte, d'avoir sa propre existence, de subsister en acte humain, en subsistant aussi dans le Verbe.
Ainsi le Christ est une seule personne avec deux natures, divine et humaine unies, sans confusion, sa nature humaine est assumée non absorbée par la nature divine. La TSV Marie enfanta le Christ conçu du Saint Esprit. Le Christ étant Dieu et homme, et le mystère de l’incarnation n’ayant été opéré qu’une seule fois, alors sa Mère, seule immaculée, est « Theotokos » Mère de Dieu (Concile d’Ephèse 431).
Elle est Mère de la Sainte l’Eglise, descendance spirituelle d’Abraham par son rejeton, le Christ.
Elle est Mère des hommes car elle nous a adoptés au pied de la Croix selon les parole du Christ au disciple préféré (Saint-Jean) « Fils voici ta Mère… »
La raison philosophique refusant d’être guidée, instruite par la Lumière divine a nié tous les dogmes, vérités universelles à commencer par la création, voir à juste titre les récents développements de "whyainthing_before" sur ce forum, nous avons puisé aux mêmes sources (Saint Augustin et le Père Ventura de Raulica).
Nous présentons notre prière devant Sainte Anne et les Sacrés Cœurs pour vos interrogations et votre famille.
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Peux t-on affirmer que Marie est la Mère de Dieu? Empty Re: Peux t-on affirmer que Marie est la Mère de Dieu?

Message par Gilles Lun 4 Aoû 2008 - 0:21

LUTHER ET LA CONCEPTION IMMACULÉE DE MARIE


DANS LE CONTEXTE SCIENTIFIQUE DE L'ÉPOQUE





Peux t-on affirmer que Marie est la Mère de Dieu? Shim


Pour comprendre la position de Luther sur la conception de Marie il faut tenir compte de la distinction, alors commune, entre conception active dans l'acte générateur et la conception passive, concernant l'infusion de l'âme dans l'embryon formé.



L'influence de saint Thomas d'Aquin

S. Thomas précise qu’avant l'infusion de l'âme rationnelle l'enfant conçu n'est pas sujet au péché original, n'étant pas encore une personne humaine. Quant à Marie il croit qu’au moment de l'infusion de l'âme elle a contracté le péché original, seulement le Christ en effet n'a pas contracté et d’aucune manière le péché originel mais il a été saint depuis le moment de sa conception, mais Marie en fut purifiée ensuite - on ne sait pas quand - avant de naître.

En effet - selon Thomas, - Si l'âme de la Bienheureuse Vierge n'avait jamais été souillée par la contagion du péché originel, c'eût été une atteinte à la dignité du Christ, qui est le Sauveur universel de tous les hommes. Voilà pourquoi la pureté de la Bienheureuse Vierge est la plus grande, mais après celle du Christ, qui n'avait pas besoin d'être sauvé puisqu'il est le Sauveur universel. (Somme Théologique, III Qu.27 a. 2)

Pour saint Thomas, la fête de la Conception de Marie est plutôt la fête de sa sanctification :




« Toutefois, parce que l'on ignore à quel moment elle a été sanctifiée, on célèbre, le jour même de sa conception, la fête de sa sanctification. »


(Saint Thomas, Somme Théologique, III Qu.27 a. 2)




Luther parle de la conception immaculée de Marie

Luther, dans un sermon de 1516 pour la fête de l'immaculée Conception, affirme que Marie est la seule goutte soustraite par Dieu à l'océan du péché original (W 1,107)

Il revient souvent sur cette affirmation: "Marie fut libérée du péché originel pour que la chair du Rédempteur ne fût pas non plus effleurée par l'ombre du péché".

C’est à se demander si Luther reconnaît Marie comme immaculée depuis l'instant premier de sa conception.



La notion de la double conception, seminum commixtio, et conceptio naturarum, que Luther tire probablement de G. Biel, aide à comprendre sa position exacte à ce propos.

En un sermon caractéristique de 1527 le Réformateur note que :


« Le Christ voulut naître d'une vierge par l’opération de l'Esprit Saint, sans homme, pour ne pas être taché par le péché d'origine attaché à chaque naissance humaine de l'homme et de la femme.... Et puisque la Vierge Marie naquit aussi de manière naturelle d'un père et d'une mère, nombreux sont ceux qui ont voulu dire qu'elle fut conçu dans le péché originel, et ont fixé la croyance qu'elle fut sanctifiée dans l'utérus maternel [c'est la position de Saint Thomas] » (W 17/II,282).




Pour exposer son point de vue Luther recourt au double concept actif et passif qu'il dénomme Conceptio carnis et conceptio spiritualis.

À propos du concept actif, "qu'on a dans l’échange charnel de l'homme et de la femme", le Réformateur n'a rien à dire sinon que Marie a été conçue de manière normale et que seul Christ a été conçu sans concours d'homme.




« Aussi de manière normale s'est développé le fœtus de Marie jusqu'au moment de la seconde conception, c’est-à-dire de l'infusion de l'âme.


Mais la seconde conception, en restant à une croyance pieuse, advint sans le péché originel, et donc [Marie] avec l'infusion de l'âme, à l'instant premier où elle commence à vivre, fut purifiée du péché originel et fut en même temps ornée des dons de Dieu...

C’est le motif pour lequel la Vierge Marie est entre le Christ et les autres hommes. Alors que ceux-ci sont conçus dans le péché quant à l'âme et au corps et que le Christ est sans péché dans l'âme et dans le corps, la Vierge Marie fut conçue sans grâce quant au corps, mais, quant à l'âme, pleine de grâce.»

(W 17/II,289)




L'expression de ce privilège de Marie a un but christologique : la maternité divine :


« Il était juste qu'elle fût conservée sans tache, cette personne de qui le Christ prendrait la chair victorieuse sur tous les péchés. »


(Sermon de 1515, W 4,694.)




En d’autres textes, Luther parle de Marie rachetée (erlöset) et purifiée (gereiniget) du péché (1540, W39/II,107; 1543, W53,640).



Mais il réduit l'importance de la conception de Marie

Mais il réduit l'importance de la conception de Marie parce qu'il ne croit pas que ce sujet soit utile pour rendre les hommes meilleurs.




« Vous avez entendu combien grande fut la foi [de Marie], mais qu’elle ait été conçue en une telle grâce, je ne me prononce pas, ni s’il s'agit d’un sujet apte à rendre meilleurs les hommes»


(W 9,492. 25)





« Chacun est sujet aux vices du péché original, hormis le Christ ; chacun en effet, en n'étant pas personnellement comme le Christ Dieu, a la concupiscence ; mais le Christ ne l'a pas, parce qu’il est une personne divine, personaliter Deus, et parce qu'en sa conception, toute la chair et le sang de Marie furent purifiés, pour qu'il ne restât pas en elle quelques restes de péché.»


(Disputatio de divinitate et humanitate Christi, 28.2.1540, W 39/II, 107)





Il semble que dans ce texte Luther décalque à sa manière la position de S. Thomas selon qui la « fomes » ou la concupiscence habituelle de l'appétit sensible en Marie fut d’abord lié, quand elle fut sanctifiée dans l'utérus de sa mère ; par la suite, quand elle conçut la chair du Christ en laquelle devait resplendir l'exemption du péché, la soustraction de la concupiscence dont Jésus jouissait rayonne de l'enfant dans la mère. En substance, la concupiscence en Marie fut d’abord liée puis enlevée. (Primo ligatus postea sublatus , s. Th. III, 27, ad 1)



Une attitude négative sur la célébration festive

Demeure l'attitude négative du Réformateur au sujet de la célébration de la fête de l’Immaculée Conception.



A partir des textes cités on peut déduire que Luther soutint à sa manière - avec la théorie de la double conception - la doctrine de l’Immaculée Conception. En affirmant que selon la « Conceptio Carnis » Marie était sujette au péché, Luther maintient la doctrine fondamentale de la Réforme à propos de l'universalité et de l'inéluctabilité du péché et de la nécessité du Rédempteur pour tous sans exception.

Avec la « Conceptio spiritualis », il peut affirmer qu’au moment de l'infusion de l'âme, Marie a été soustraite par Dieu à la loi du péché en vue de sa maternité divine.

En ceci cependant il se dissocie de Biel pour qui, comme déjà pour S. Thomas, le moment de l'animation est aussi l'instant premier de l'existence vraiment humaine, sans l'âme il n’y a ni personne ni existence humaine.


________________

Bibliographie : C.COLLO Maria nel pensiero di Luther, Theotokos 1996, n° 1, p. 223-226. La revue Theotokos est une revue de recherche interdisciplinaire de mariologie, éditée par Alberto Valentini, centro Mariano Monfortano, via Romagna, 44 – 00187 Roma.


Père Carlo Collo

SOURCE: www.mariedenazareth.com

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Message par sables Mar 5 Aoû 2008 - 19:04

Dans cet extrait de notre post, quelques éléments complémentaires sur Marie "Théotokos" et de quoi elle affranchit celui qui ouvre sa raison à la Lumière divine, https://lepeupledelapaix.forumactif.com/le-nouvel-ordre-mondial-nom-f5/camps-de-concentrations-et-guillotine-t3288.htm#22432 (page2)
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Message par whyainthing_before Mar 5 Aoû 2008 - 22:02

Le ’paraphe parlant’ dans le post de "sables" est intéressant, peu commun je suppose ? Il serait bien synthétique en effet de son commentaire, et sur la présence de la Mère de Dieu dans l’Ancien Testament.
A rapprocher du Magnificat qui chante l’Amour de notre Seigneur ses promesses, le visage de Marie depuis la Genèse et dans la plénitude des âges. J’espère que cela initiera d’autres témoignages, pour la vraie Foi que ce forum, catholique, veut promouvoir. Gardons à l’esprit la conviction naturelle, celle de la France depuis qu’Elle porte ce nom, de Clovis, celle de ses Saints honorés au péristyle du forum et pour aider à répondre aux interrogations, il serait inconvenant de vouloir recommencer à exercer une autorité morale sur eux et les martyrs que nous vénérons respectueusement tout autant dans les églises. La révolution fut principalement anti-religieuse anti-cléricale, elle le serait encore à l’avenir si elle se fondait continûment sur la raison philosophique isolée de l’éclairage de Dieu et de son Verbe (cf. "La Révolution Française Ou Les Prodiges Du Sacrilège" - Jean Dumont) :

__Si aujourd’hui on compte des petits clochers et un Grand, l’époque du dit-paraphe (13/14ème ?) nous remémore que tous nos pères aimaient depuis longtemps l’Unique, des vraies cloches, de Saints Pierre et Paul, de la descendance spirituelle d’Abraham. L’Oeuvre des Saints, leurs fruits ont répandu d’innombrables bienfaits dans le monde, à commencer tôt sur la France quand elle dut renoncer aux fausses idoles, renversées par St-Martin. Qui pouvait par l’Esprit déplacer les arbres totem, les abattre, pour convertir, sinon le Saint Patron des exorcistes ? Comment taxer d’idolâtrie ceux qui vénèreraient l’image de St-Martin ou de tout autre Saint, Dominique qui prêcha pacifiquement (l’inquisition signifiant recherche de la Vérité, avant le juste bras séculier qui ne fut pas si violent) dans la charité, montrant prodiges contre l’hérésie (miracle du Livre Saint qui échappe au feu), Benoît au mille abbayes (fêté par notre St-Père le 11 juillet), la Vierge Marie Cathédrale, le Christ, l’Oint, vrai Dieu vrai homme, en lequel la nature humaine est "assumée et non absorbée", ou des anges ? Ces images ne représentent aucunement les idoles proscrites de la Loi (faux dieux). L’enseignement de l’Eglise nous répond et a répondu à nos pères chrétiens qui pratiquaient déjà ce culte de vénérer, non d’adorer, avant ces conciles : «Le culte des images saintes est fondé sur le mystère de l’Incarnation du Verbe de Dieu. Il n’est pas contraire au premier commandement»,
http://www.vatican.va/archive/FRA0013/__P7B.HTM ,
« C’est en se fondant sur le mystère du Verbe incarné que le septième Concile œcuménique, à Nicée (en 787), a justifié, contre les iconoclastes, le culte des icônes : celles du Christ, mais aussi celles de la Mère de Dieu, des anges et de tous les saints. En s’incarnant, le Fils de Dieu a inauguré une nouvelle " économie " des images… Le culte chrétien des images n’est pas contraire au premier commandement qui proscrit les idoles. En effet, " l’honneur rendu à une image remonte au modèle original " (S. Basile, Spir. 18, 45 : PG 32, 149C), et " quiconque vénère une image, vénère en elle la personne qui y est dépeinte " (Cc. Nicée II : DS 601 ; cf. Cc. Trente : DS 1821-1825 ; Cc. Vatican II : SC 126 ; LG 67). L’honneur rendu aux saintes images est une " vénération respectueuse ", non une adoration qui ne convient qu’à Dieu seul :
Le culte de la religion ne s’adresse pas aux images en elles-mêmes comme des réalités, mais les regarde sous leur aspect propre d’images qui nous conduisent à Dieu incarné. Or le mouvement qui s’adresse à l’image en tant que telle ne s’arrête pas à elle, mais tend à la réalité dont elle est l’image (S. Thomas d’A., s. th. 2-2, 81, 3, ad 3) ».

http://www.vatican.va/archive/FRA0013/__P7A.HTM

__Fallait-il à la lance de Montgomery pousser si loin au royaume, en Guyenne en Gascogne, contre ces représentations, reliques, cloîtres et clercs ? A ses arquebuses tant de bourre des précieuses chartes des cartulaires français ? Pour satisfaire une conférence helvétique ? « Il faut donc rejeter bien loin des temples, et lieux d'oraison des chrétiens, toute pompe et excès d'habits et ornements » http://chrisagde.free.fr/val/michelade+.htm (1566 circa, nombreux bûchers, exils pour les opposants de Calvin, http://www.evene.fr/celebre/biographie/jean-calvin-1020.php ).
Aurait-on le pied assez solide, à l’écart, pour se croire mieux assuré que par le long cordon de grâces, sanctifications, mérites de l’Eglise Romaine, de nos frères dans la Foi catholique? Peut-on, d’un plain-pied, ternir ce que la Lumière spirituelle éclaire d’abord au sommet ? Comment se projeter, tout le temps d’une vie, dans la négation ? D’ici là, où sera la bonne Institution éprouvée, ou ensuite après un tel vertige ?
Elle sera encore toujours par les chemins, à tendre une main secourable à tous, aux nauséeux, elle sera ferme comme les justes barrières à ses marches si ses vertus sont défiées, enfin plus belle et glorieuse selon l’Apocalypse son chant de Triomphe.

Allons de ce pas avec l’amorce d’un petit dialogue de style (direct) pour savoir s’il est vraiment sensé de persister dans le non, si la nuque "roide" trouve raison en se détournant de l’Eglise des siècles, ancrée en Marie, Saint accomplissement de la Volonté divine par l’Ancien et le Nouveau Temple :

Dis pourquoi il y a une chose là? Pourquoi il n’y avait rien là avant? Pourquoi plusieurs infini?
Parce que Dieu trine existe. Parce que la Sainte Vierge existe.
Parce que Dieu a créé l’Univers à partir de rien et avant cela il se suffisait déjà.
On peut concevoir dès lors que la Sainte Vierge, la plus aimée de la Trinité appartienne à un second monde indépendant à ce jour de l’ordre moral d’Adam et Eve.
La Sainte Vierge est Très Sainte, dès sa Conception elle a bénéficié des plus hautes Grâces de la Trinité après le Christ et pu ressentir une impulsion constante « fomes virtutum » pour se tourner entièrement vers Dieu, se conformer à sa Volonté, sans relever du « fomes peccati ». Elle est Immaculée-Conception «au 1er instant de l’union de l’âme et du corps, dans son entier». Le prince des ténèbres ne peut se glorifier d’avoir comptée parmi ses esclaves, la Mère de Dieu. Inaccessible à toute souillure, elle «a été élevée en âme et en corps à la gloire céleste» (non-déchéance, dogmes de l’Immaculée Conception, Assomption de Marie Reine de l’univers). Voir références in fine, sur Marie seule Immaculée, et sur le mystère de l’Incarnation opéré qu’une seule fois, selon Saint Augustin.

Le Cœur de Marie est joyeux, il l’était lorsqu’il se conforma au vouloir du Père (Annonciation, Magnificat). Elle conçut virginalement, elle est toujours Vierge (conciles de Constantinople, Latran, dogme de l’Assomption, concile Vatican II). Rien n’est impossible à Dieu qui a créé de rien, dans le néant. «’’Joseph ne la connut pas jusqu’au jour où elle enfanta un fils’’ (Mt 1,25)… Mt 1, 25 insiste seulement sur la conception virginale de Jésus et n’implique aucunement des relations sexuelles entre Joseph et Marie après l’enfantement du Christ. Lorsque la Bible dit par exemple ’’Nos regards sont tournés vers le Seigneur notre Dieu jusqu’à ce qu’il nous prenne en pitié’’ (Ps 123,2) cela ne signifie pas qu’après avoir obtenu miséricorde, nos regards se détourneront de Dieu.»
http://www.mariedenazareth.com/4427.0.html
De même acception large que "connaître", le terme "frère" de Jésus ne permet pas de dire que Marie eut d’autres enfants selon la chair. Dans les Evangiles, des parents éloignés ou collaborateurs, cousins de Jésus sont qualifiés de ce terme alors que leurs Mères sont autres que la sienne.
http://www.mariedenazareth.com/960.0.html (et lien ci-dessus)
Cette soustraction, à la loi universelle depuis la première chute, ne donne que davantage de gloire au Christ, due à ses plus hauts mérites, sa Passion, ses Cinq Plaies, sa mort pour nous, sa Résurrection.
L’Eglise et les Sacrements sont Saints, nés du divin Cœur transpercé quand l’eau pure et le sang précieux, rédempteur, formé nourri des battements du Cœur de sa Mère, ont jailli.
« Aux côtés du Christ et non seulement au Calvaire, Marie a fait sienne la dimension sacrificielle de l’Eucharistie » Ecclesia de Eucharistia, Jean Paul II.

Elle porte les titres de Notre Dame des Sept Douleurs, de Mère de Douleur (la prophétie de Siméon en est la première : "un glaive te transpercera l’âme", sept symbolise aussi le paroxysme).
Elle nous a adoptés au pied de la Croix, selon la Volonté du Christ devant Jean, le disciple préféré : « Femme, voici ton fils… (Fils) voici ta Mère…» (Jn 19, 26-27). En ce sens elle devient : « la Mère des rachetés, de tous les membres du Corps mystique du Fils » (Catéchèse sur le Credo de Jean-Paul II, 7 mai 1997), notre Mère. http://www.mariedenazareth.com/615.0.html
Sa maternité est aussi spirituelle. La T.S.V. Marie est proclamée "Mère de l’Eglise" par Paul VI lors de Vatican II (constitution dogmatique Lumen Gentium, 21 nov. 1964). http://www.mariedenazareth.com/6154.0.html
La Passion du Seigneur est indissociable des Douleurs de la Vierge, Il demande aux hommes de le reconnaître par la dévotion aux Sacrés Cœurs unis, le sien celui de sa Mère Cœur Souffrant Immaculé. Préservée de la souillure originelle, Marie n’a pas connu les douleurs de l’enfantement dans sa chair, étant toujours Vierge, mais spirituellement à la naissance de la Sainte Eglise, "l’enfant mâle" (fort, vigoureux) : c’est le 1er de 2 prodiges que Saint Jean vit à Pathmos et que Saint Augustin analyse dans son commentaire de l’Apocalypse (chap. XII, réf. in fine). Ce 1er prodige préfigure la révélation, dans la bulle dogmatique de Pie IX, de l’Immaculée-Conception : «Un grand prodige parut dans le ciel : une femme revêtue du soleil, ayant la lune sous ses pieds et sur la tête une couronne de douze étoiles», il s’appuie sur l’Infaillibilité Pontificale «l’enfant mâle, celui qui doit mener toutes les nations avec un sceptre de fer» venant contrecarrer le dragon qui use de sa corne pour dominer le tiers des étoiles, 2ème prodige vu par St-Jean. Le Pontife peut lier et délier, sa parole est "maintenant reconnue" infaillible, à l’image de celle du Christ, il a autorité sur tous les rois de la Terre, comme en récompense de la proclamation du précédent dogme.

Cette complémentarité Immaculée-Conception Infaillibilité-Pontificale fut développée par le Père capucin Marie Antoine, "l’Apôtre du Midi" dont la cause en béatification est introduite, dans un traité qui reçu un bref spécial de pie IX. Certains croient comprendre quel "précieux cordon du serviteur Saint François, canal de grâces" il faut essayer de réduire. Ne leur déplaise aussi, il y eut de nombreuses apparitions du Christ, de son Sacré Cœur, à des Saints, Ste Marguerite-Marie notamment avec un message majeur à Louis XIV en 1689, à des religieux, Mère Hélène Daguzan qui fut inondée de ses rayons, et à d’autres élu(e)s, certaines en confirmation de titres et doctrines.
Sur ( https://lepeupledelapaix.forumactif.com/les-messages-du-ciel-f32/les-apparitions-de-notre-dame-d-arnaud-guilh-t3260.htm ) ’Sables’ nous fait remarquer le renouveau d’un pèlerinage depuis quelques années à Arnaud-Guilhem qui a son importance :
Dans le cadre de ces évènements supposés christiques d’Arnaud-Guilhem, des messes anniversaires sont autorisées aujourd’hui et inscrites dans le secteur pastoral local. Après lecture du site http://www.arnaud-guilhem.org voici le contexte avec des éléments liés aux points déjà abordés : un manuscrit de plus 400 pages rapporte que la Sœur Marie du Bon Pasteur (Félicie Cavé) vit le Christ et Notre Dame de Douleur d’abord à Arnaud-Guilhem en Comminges (31) en 1859, ensuite pendant environ huit ans, lors de l’élévation de l’Autel dans l’Eucharistie, à son couvent du Dorat de Limoges entre 1870 et 1878. Ce serait les plus importants "colloques du Christ" avec une élue depuis les Evangiles (termes entre guillemets, de Pie IX qui reçu la supérieure de Félicie fin 1873, avec des dispositions favorables).

Voilà ce que rapportait la Sœur Bon Pasteur (Félicie Cavé) dans ces extraits des messages ayant trait aux récents dogmes de l’Infaillibilité/ Primauté du Pape, de l’Immaculée Conception, à celui de la création dans le néant, à la nécessité de croire plus le Verbe divin éclairant notre raison, que le verbe des hommes, et à la nouvelle économie des images vénérées respectueusement, de la Très Sainte Vierge, des Saints et des Anges, inaugurée par l’Incarnation du Seigneur Dieu fait homme (la nature humaine du Christ est assumée, non absorbée par sa divinité) :

«(Dans l’église d’)Arnaud-Guilhem, 7 octobre 1877... N.S. me dit en me montrant à droite de l’autel, la Sainte Vierge sur une grande et grosse colonne : ’’Voici que mon Coeur s'est dilaté en contemplant l'Oeuvre de ma droite. Oui je veux que le Coeur Souffrant et Immaculé de ma Bénie Mère soit honoré dans cette paroisse au lieu que j’ai marqué. Je bénis tout de nouveau la montagne qui est élue pour recevoir la source de mon infinie miséricorde, et j’ai hâte que mon serviteur le Prélat de Toulouse réponde aux grands desseins que j’ai sur lui…’’ La sainte Vierge dit ensuite avec la plus grande bonté ’’ Voici le lieu de mon repos : aussitôt que le Prélat de Toulouse aura bâti le sanctuaire de la miséricorde de mon Fils, j’habiterai au milieu de mon peuple jusqu’à la consommation des siècles...’’» Manuscrit des évènements f°398

«…Je lui dis alors que je n’étais rien, que je le sentais plus que jamais, et que d’ailleurs le St-père ne me croirait pas. Il me répondit : "Ma fille, lorsque je voulus créer le monde je pris plaisir à faire mon Œuvre dans le néant. Ainsi plus tu seras réduit à rien mieux je me servirai de toi. Tu as raison de penser que le Saint Père ne te croira pas ; mais sois bien persuadée qu’il me croira et que ma parole s’accomplira entièrement."» Idem f°50-54, 14 février 1873. Et d’autres documents attestent de l’accueil favorable réel fin 1873 de Pie IX aux envoyées de la voyante, sur le sujet d’Arnaud-Guilhem.

« N.S. ...regardant Mgr de Toulouse avec une grande bonté il lui dit : ’’Mon fils, j'ai existé une éternité avant la naissance des siècles, et dès lors je vous ai regardé de toute la dilection de ma tendresse pour accomplir les desseins de mon ardent amour pour l'heure que voici. C'est moi qui fus dès le commencement et qui serai dans toute la suite des âges. Mon empire s'étendra à l'infini quand les siècles finiront. Je suis le Dieu Saint, Fort, Puissant, j'ai fait toutes choses de rien; je les conserve avec une telle sollicitude qu'il ne tombe pas un cheveu de votre tête sans que je le permette; et cependant il est des âmes qui sont étonnées que je ne dédaigne pas d'entrer dans tous les détails que je vous marque pour faire éclater mon Oeuvre entièrement selon que je le veux. Ont-elles oublié ce que je fis autrefois pour mon peuple ?’’ » Idem f°259-260
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Peux t-on affirmer que Marie est la Mère de Dieu? Empty Re: Peux t-on affirmer que Marie est la Mère de Dieu?

Message par whyainthing_before Mar 5 Aoû 2008 - 22:03

«... je conduirais mon oeuvre jusqu'à son couronnement... je triompherai de tous les obstacles; car je veux, d'une volonté absolue que mon Auguste Mère ait un Sanctuaire et soit publiquement honorée à Arnaud-Guilhem... Si les hommes pouvaient comprendre les grands bienfaits qui sont attachés à ce que je leur demande si ardemment, non seulement ils s'empresseraient d'accomplir ce que je veux, mais ils chercheraient même à prévenir les désirs de mon divin Coeur. » Idem f°113-114.
La raison catholique est philosophie "démonstrative" : pour savoir, il faut commencer par croire[/u], l’autorité précède le raisonnement. En refusant la lumière du Créateur sa révélation, qu’est ce donc [b]philosopher sinon usurper la prérogative divine, convoiter le fruit de l’arbre de la connaissance du Bien du Mal et, pour nier la désobéissance première, nier la création, les autres dogmes ?

«"25 mars 1874 (A l’Archevêque qui était en prière) Notre seigneur lui dit avec une douceur incomparable :… Songez qu’il y va du salut d’une multitude d’âmes … Sachez que si la France du XVII ème siècle avait été moins hostile à ma tendresse, si elle avait reçu le Salut que je lui offrais et qu’elle eût accepté mon divin Cœur, je n’aurais pas appesanti sur elle le bras de ma justice, je ne l’aurais point foulée aux pieds dans ma fureur, et Satan n’y aurait pas visiblement établi son trône. Aujourd’hui, j’offre non seulement à la France mais au monde entier, le Cœur Souffrant de ma Mère Immaculée pour désarmer ma colère et sauver mes enfants." » Idem f°171 (« Voir aussi les apparitions de Rianjo en août 1931 à Sœur Lucie Messagère de Notre Dame de Fatima, et de Paray-Le-Monial à Soeur Marguerite-Marie Alacoque Messagère des instances du Sacre Cœur de Jésus pour la France, un 17 juin, un siècle précisément avant la Révolution » www.arnaud-guilhem.org )

« Alors N.S. regarda sa divine Mère avec tendresse et il lui dit : ’’ ô ma Mère Immaculée , le moment approche où il faut que la domination de votre Cœur souffrant s’étende sur tout mon peuple et que par les douleurs et l’amour de ce même Cœur, vous me redonniez une multitude d’enfants que l’athéisme et l’erreur m’enlèvent chaque jour. Je veux que les premières bénédictions de votre maternelle tendresse sur la colonne à Arnaud-Guilhem soient pour les âmes égarées, pour mon Eglise persécutée, pour mon bien aimé Pontife opprimé, pour les trois instruments de mon Œuvre et pour tous ceux qui par leur pensées leurs désirs, paroles, souffrances, prières ou actions travaillent à vous faire glorifier en ce lieu.’’» Idem f°126-127, message intéressant par le dialogue s’instaurant entre le Christ et sa Mère que la religieuse rapporte avoir vus dans l’Eucharistie (autre dialogue plus bas f°211-214).

Comment ne pas voir assise aussi sur le dit-trône, la folie de la raison humaine qui s’affranchit de l’éclairage divin ?
Les messages pressants demandent le renouvellement des dites dévotions et la construction de monuments conformes (chapelle, statue, colonne). Dans l’un d’eux, ne semble pas en contradiction avec ce qui précède, quand il est dit que la parole "maintenant reconnue" infaillible du Souverain Pontife doit être la pierre fondamentale du sanctuaire, de la dévotion au Cœur Souffrant Immaculé (f°41, 50-51, voir plus bas) ces derniers termes complémentaires eux aussi, comme il est visé de Lourdes et d’Arnaud-guilhem (f°384). Un ordre de bâtir aurait été donné au 1er mai 1874, et sans être différé il serait donc d’exécution immédiate, la même année un message du 27 juillet met en garde à l’horizon de 40 ans (1914 jour pour jour, f°314-315). Un autre, vu plus haut (f°171) fait référence au message majeur à Ste Marguerite-Marie et à ses conséquences.
Le Christ demanderait un titre "supplémentaire" (f°51) pour sa Mère, celui de "Notre Dame d’Arnaud-Guilhem" pour Elle qui, voulant satisfaire la volonté divine, s’associe par amour à l’Oeuvre de Rédemption de son Fils, nous adopte au Calvaire et, dans sa bonté, vient encore du Ciel nous le rappeler en multiples lieux.
A Arnaud-Guilhem, il y aurait promesse du Salut pour le Monde entier par la Miséricorde (f°279, 292-297, 368, 398), ce qui réjouirait Marie : son acte d’amour aurait opéré le salut du monde (f°170, voir plus bas) et réjoui le Cœur du Christ (f°69), leurs deux Cœurs se répondant dans le Magnificat (f°211-214). Ce dernier message indique "tout le Magnificat" comme pour insister sur la fin « Il se souvient de son Amour, de la promesse faite à nos pères en faveur d’Abraham et de sa race à jamais ». La voyante rapporte qu’elle vit dans la Sainte Hostie s’instaurer un dialogue entre le Fils et sa Mère. En voici un extrait :

«6 mai 1874… J’étais devant le St-Sacrement exposé sur l’autel. Je souffrais intérieurement de grande peine et ce qui surtout m’affligeait c’était la pensée qu’étant mauvaise je ne pouvait qu’être dans l’illusion et trompée par le démon dans toutes les grâces que je croyais venir de Dieu. Je prononçais plusieurs foi le Saint Nom de Jésus afin de le mettre en fuite, et après quelque court instant, je vis N.S. (Notre Seigneur) dans la Sainte Hostie qui me donna la bénédiction et je fis en même temps le signe de la croix. Alors tous mes troubles cessèrent, un calme incompréhensible et la joie du ciel remplirent mon âme. N.S. me dit :
’’Ma fille, j’ai entendu le cri de ton cœur ; je ne te laisserai point dans la détresse. Je ne suis point offensé de tes doutes et de tes hésitations. Ce sont des souffrances que je permets et dont je ferai sortir ma gloire. Tu m’as fait entendre le nom que j’ai pris pour te montrer mon amour et c’est cet appel réitéré qui a fait avancer de plusieurs instant la faveur de ma visite. Tu m’as aussi représenté le signe de la croix sur laquelle j’ai espoir pour te racheter des mains de mon ennemi, et à cette vue, loin de fuir, je me suis incliné vers toi et mon divin Cœur s’est dilaté sur ton propre cœur. Sois donc remplie de l’imperturbable paix de ton Père et de ton Dieu ; car je ne veux point que l’abattement s’empare de ton âme.’’
N.S. paraissait très grand. Son vêtement était d’une blancheur éclatante, tout rempli de lys et de roses d’or. Il avait un manteau d’or qui était posé sur son épaule gauche et passait sous son bras droit, il était aussi tout rempli de lys et de roses d’or. Je voyais sur sa poitrine son divin Cœur qui paraissait comme une ardente fournaise. Les battements que je distinguais bien, n’avaient point d’interruption : ce qui le faisait paraître dans un mouvement continuel. Il était transparent comme du verre et répandait des flots de lumière comme je n’en avait pas encore vu, sur toute les personnes qui étaient dans la chapelle.
N.S. avait une large ceinture où je voyais écrit ce mot : Deus caritas est.
Je voyais sur sa tête une grosse couronne d’épines qui ressemblait à une auréole de gloire. N.S. paraissait debout et environné d’une multitude d’étoiles. A ses pieds je voyais une foule de roses et de lys d’une incomparable beauté. A droite de N.S. je voyais la Sainte Vierge sur une grande colonne qui était inondée de lumière venant de N.S. qui lui dit :
’’ô Ma douce Mère, Mère de mon infinie miséricorde, refuge assuré de tous les pécheurs, c’est par vous que je veux sauver mon peuple.’’
La Sainte Vierge dit alors tout le magnificat que N.S. écoutait avec une complaisance infinie
; puis s’adressant à Mgr de Toulouse qui était placé entre N.S. et la Sainte Vierge, il lui dit :
’’Mon fils, c’est vous qui devez exalter ma Mère Immaculée. Je vous ai confié toute la tendresse de son Cœur Souffrant, vous êtes un vase d’élection destiné à répandre mon infinie miséricorde et vous direz aux nations, par l’accomplissement de mon Œuvre que je leur accorde enfin, le pardon et la paix
.’’ » (f°211-214)

Ces évènements christiques et mariaux survenus juste après Vatican I pour la plupart des messages, pourraient apporter des éléments nouveaux en confirmation du dogme de l’infaillibilité pontificale, de la primauté du St-Père et en marge des approfondissements conduits autour de la doctrine et titre de Marie « Corédemptrice » :

«[i]J’ai voulu ma fille que tu fisses à mon divin Cœur la même protestation que me fit ma divine Mère lorsque répondant à la salutation de Gabriel, elle dit : ‘‘Je suis la servante du Seigneur ; qu’il me soit fait selon votre parole’’. Cet acte d’abandon à ma volonté sainte opéra le salut du monde, car si elle eût refusé son consentement je ne me serais point incarné dans son sein virginal, parce que je veux l’hommage libre de la volonté que j’ai donnée aux hommes ; et pour continuer encore l’Oeuvre de ma rédemption, je demande toujours le consentement de ceux que j’y emploie. Je ne force personne, quelle que soit la manière dont je dispose les choses.»
(f°170).

Marie, ayant tant souffert, nous co-rachète, sa maternité divine, impulsion du Monde recréé, ne se pouvait sans l’Immaculée Conception puisqu'elle devait être aussi Mère du Rédempteur Créateur. Source dans ce Cœur Souffrant, Immaculé co-opérant le salut du Monde, la parole de l’infaillible est pierre fondamentale.

«8 sept. 1871… Il faut que Pie IX sache… je désire très ardemment que ce soit sa parole maintenant reconnue infaillible qui soit la pierre fondamentale du sanctuaire que je demande…» (f°41)

«14 février 1873… Je vais maintenant ma fille répondre à une objection qui sera faite par quelque une de ces âmes dont la foi chancelante et rétrécie repousse avec dédain tout ce qui a l’apparence du surnaturel… je veux que ce soit la parole reconnue infaillible de mon Bien aimé Vicaire qui soit la pierre fondamentale de ce sanctuaire. Mais dis bien qu’en exigeant cela de mon serviteur je ne prétends pas autre chose que de faire donner à ma divine Mère une réparation proportionnée aux outrages qui lui ont été faits par l’oubli, l’indifférence le mépris même avec lesquels on a répondu et on répond encore aux maternelles avances de sa tendresse. Je demande que l’on reconnaisse être véritable l’excessive bonté qui l’a portée à descendre du Ciel sur la Terre pour venir au secours de ses enfants, qu’on lui élève un nouveau sanctuaire et qu’on lui donne un titre de plus.» (f°50-51)

L’infaillibilité des Papes quand ils s’expriment ex cathedra, ne peut être remise en cause, et nullement par quelques présomptions d’orgueil comme chez un Galilée. L’astronome ne fut pas martyrisé, un simple décret de 3ans de mise à l’index de la théorie de Copernic n’est pas du même ordre qu’une bulle dogmatique sur une vérité théologique révélée par Dieu (ex : Immaculée Conception, l’Assomption de Notre Dame).

L’Héliocentrisme était une bonne intuition mais il restait improuvable scientifiquement à l’époque, même par les phases de Venus et méconnaissait la course du soleil. De récentes recherches montrent que les traductions les plus anciennes de la Bible sont compatibles avec lui. Le pape avait posé comme condition que cela reste seulement une des 2 hypothèses principales dans l’attente de confirmations scientifiques ultérieures. Galilée accepta ; dans les faits il renonça à son engagement d’impartialité, se justifiant ensuite par des montages erronés voire absurdes assortis de propos irrespectueux. Ces opérations ont principalement été la cause du rejet de sa défense de la théorie copernicienne, théorie par la même occasion obérée faute de preuves sérieuses. A son procès Galilée fut assigné à résidence très confortablement au Vatican, dans une villa de Florence, puis vite libéré. Il ne fut pas consigné qu’il aurait eu les mots « et pourtant elle tourne » quand il abjura.

Le Géocentrisme était bien perçu par l’Eglise comme n’étant plus qu’une des hypothèses, bancale, à réformer à terme. Aucune science humaine de l’époque ne put cependant avancer un modèle prouvé, de remplacement. L’Eglise ne peut être taxée d’obscurantisme religieux face à la raison scientifique. http://apologie.wordpress.com/2008/04/02/affaire-galilee-leglise-contre-la-science/
http://www.biblisem.net/etudes/praugali.htm
L’Eglise est Une, Sainte, sanctifiée par le Saint Esprit, Dieu qui est avec son peuple nouveau qu’Il s’est uni en la personne de son Fils Emmanuel (Dieu avec nous). Elle compte des Saints, des pécheurs qui se sanctifient par les sacrements. Elle même, vase d’argile, confesse ses péchés, sûre que Dieu la renouvelle et purifie.

« Marie signifie mystiquement la Sainte Église Catholique qui est intacte dans sa foi.» (Raban Maure De universo 7, 1, PL 111, 184 B). Dès le commencement de la Bible en Genèse Marie est préfigurée, présente également quand St-Paul aborde le sacrifice d’Isaac figure du Christ, devant les galates :

« "Je mettrai une inimitié éternelle entre toi et la femme, entre ta race et la sienne : elle brisera ta tête" (Gen, III. 15) … il faut entendre que la femme remportera cette victoire, parce qu’elle mettra au monde le vainqueur… il faut écouter saint Paul sur cette promesse faite à Abraham : "En l’un de ta race, en ton fils, seront bénies et sanctifiées toutes les nations de la terre" (Gen. XXII. 18) ; où le saint Apôtre remarque qu’il ne dit pas : "Dans les fruits que tu produiras, et dans tes enfants, comme étant plusieurs ; mais еn ton fils, comme dans un seul , et dans le Christ". "Non dicit : Et seminibus , quasi in multís, sed quasi in uno, et semini tuo, qui est Christus " (Gal., III. 16). C'est donc en lui que toutes les nations seront bénies, toutes en un seul. Ainsi dans cette parole adressée au serpent : "Je mettrai une inimitié entre toi et la femme, entre ta race et son fruit", on doit entendre que Dieu avoit en vue un seul fils et un seul fruit qui est Jésus-Christ. Et Dieu qui pouvoit dire également, et devoit dire plutôt qu’il mettrait cette inimitié entre le dragon et l’homme, ou le fruit de l’homme, a mieux aimé dire qu’il la mettrait entre la femme et le fruit de la femme, pour mieux marquer ce fruit bénit, qui étant né d’une vierge, n’étoit le fruit que d'une femme, dont aussi sainte Elisabeth disoit : "Vous êtes bénite entre toutes les femmes, еt bénit le fruit de vos entrailles" (Luc. 1. 42). Vous êtes donc, ô Marie ! cette femme qui par votre fruit devez écraser la tête du serpent. Vous êtes, ô Jésus ! ce fruit bénit, en qui la victoire nous est assurée. Je vous rends grâces, mon Dieu, d’avoir ainsi relevé mes espérances. Et je vous chanterai avec David : "0 mon Dieu, ma miséricorde" (Ps. LVIII. 18) ! » Jacques Bénigne Bossuet, Oeuvres Complètes de Bossuet, pages 55-56.
Cette postérité d’Abraham dont Jésus Christ est le Chef, est aussi spirituelle, un même corps mystique, la Sainte Eglise que Marie enfante et materne.
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Message par whyainthing_before Mar 5 Aoû 2008 - 22:04

REFERENCES

Les Images Saintes ne sont pas les idoles odieuses, divinités
Elles sont vénérées respectueusement, non pas adorées

__ Catéchisme de l'Eglise Catholique
« " Tu ne te feras aucune image sculptée... " L’injonction divine comportait l’interdiction de toute représentation de Dieu par la main de l’homme. Le Deutéronome explique : " Puisque vous n’avez vu aucune forme, le jour où le Seigneur, à l’Horeb, vous a parlé du milieu du feu, n’allez pas vous pervertir et vous faire une image sculptée représentant quoi que ce soit ... " (Dt 4, 15-16). C’est le Dieu absolument Transcendant qui s’est révélé à Israël. " Il est toutes choses ", mais en même temps, " Il est au-dessus de toutes ses œuvres " (Si 43, 27-28). Il est " la source même de toute beauté créée " (Sg 13, 3)… Cependant dès l’Ancien Testament, Dieu a ordonné ou permis l’institution d’images qui conduiraient symboliquement au salut par le Verbe incarné : ainsi le serpent d’airain (cf. Nb 21, 4-9 ; Sg 16, 5-14 ; Jn 3, 14-15), l’arche d’Alliance et les chérubins (cf. Ex 25, 10-22 ; 1 R 6, 23-28 ; 7, 23-26).» http://www.vatican.va/archive/FRA0013/__P7A.HTM
__Catéchisme de l'Eglise Catholique pages 106, 440
«Au 6ème concile œcuménique, l'église a accepté que Jésus soit représenté sur des images saintes... Le 7ème concile œcuménique, à Nicée (en 787), a justifié le culte des icônes : celle du Christ, mais aussi celle de la mère de Dieu, des anges et de tous les saints. En s'incarnant, le fils de Dieu a inauguré une nouvelle économie des images. Le culte chrétien des images n'est pas contraire au commandement qui proscrit les idoles. En effet,... l'honneur rendu aux saintes images est une vénération respectueuse et non une adoration »
__Psaumes 115v1
« Notre Dieu est au ciel, Il fait tout ce qu'il veut. Leurs idoles sont de l'argent et de l'or, Elles sont l'ouvrage de la main des hommes. Elles ont une bouche et ne parlent point, elles ont des yeux et ne voient point, elles ont des oreilles et n'entendent point, elles ont un nez et ne sentent point, elles ont des mains et ne touchent point, Des pieds et ne marchent point, elles ne produisent aucun son dans leur gosier »
__Confession helvétique, 1566~
« Il faut donc rejeter bien loin des temples, et lieux d'oraison des chrétiens, toute pompe et excès d'habits et ornements… Ainsi le vrai ornement des temples ne gît point en ivoire, en or, en pierres précieuses mais... en toute vertu de ceux qui conversent au temple » http://chrisagde.free.fr/val/michelade+.htm

La Très Sainte Vierge, seule Immaculée. L’incarnation, unique selon Saint Augustin
R.P. Ephrem Longpré O.F.M., Editions Franciscaines, 9, rue Marie-Rose, Paris 75014. La Vierge Immaculée. Histoire et Doctrine, page 36 :
« Selon la bulle "Ineffabilis", le sujet de l’Immaculée-Conception est "la Bienheureuse Vierge Marie au premier instant de sa conception"… Le privilège affecte uniquement et immédiatement la personne de la Vierge, et non pas l’âme ou le corps virginal de la Mère de Dieu purifiés avant leur union pour servir d’intermédiaire à la justice originelle, encore moins une personne autre que la Vierge, d’où elle prendrait son origine humaine (J. Schebeen, "Handbuch der Katholischen Dogmatik" Fribourg-en-Brisgau, 1882, III, n° 1.669, p. 530) »
Le présent essai se réfère amplement à ce livret.
Père Ventura de Raulica, La Raison Philosophique et la Raison Catholique, tome I page 488 :
« …Saint Augustin… : ce grand mystère (de l’Incarnation), qui n’a été opéré qu’une seule fois… »

Assomption de La Très Sainte Vierge, préservée de la corruption du tombeau, Reine de l’univers
__Constitution apostolique "Munificentissimus Deus", définissant le dogme de l'Assomption, 1er novembre 1950
« Nous proclamons, déclarons et définissons que c'est un dogme divinement révélé que Marie, l'Immaculée Mère de Dieu toujours Vierge, à la fin du cours de sa vie terrestre, a été élevée en âme et en corps à la gloire céleste.
C'est pourquoi, si quelqu'un - ce qu'à Dieu ne plaise - osait volontairement nier ou mettre en doute ce que Nous avons défini, qu'il sache qu'il a fait complètement défection dans la foi divine et catholique… Qu'il ne soit permis à qui que ce soit de détruire ou d'attaquer ou contredire, par une audacieuse témérité, cet écrit de Notre déclaration, décision et définition. Si quelqu'un avait la présomption d'y attenter, qu'il sache qu'il encourrait l'indignation du Dieu Tout-Puissant et des bienheureux apôtres Pierre et Paul. Donné à Rome, près de Saint-Pierre, l'année du très saint Jubilé mil neuf cent cinquante, le premier novembre, en la fête de tous les Saints, de Notre pontificat la douzième année.»
http://www.mariedenazareth.com/1002.0.html
__Encyclique Lumen Gentium, Vatican II
«"…Enfin la Vierge immaculée, préservée par Dieu de toute atteinte de la faute originelle, ayant accompli le cours de sa vie terrestre, fut élevée corps et âme à la gloire du ciel, et exaltée par le Seigneur comme Reine de l'univers, pour être ainsi plus entièrement conforme à son Fils, Seigneur des seigneurs, victorieux du péché et de la mort" LG §59. L'Assomption de la Sainte Vierge est une participation singulière à la Résurrection de son Fils et une anticipation de la résurrection des autres chrétiens[...]". Dans l'Eglise catholique, l'Assomption de la Vierge Marie est un dogme (c'est-à-dire une vérité de la foi qui fait autorité, si bien que l'on ne peut se dire catholique si l'on n'adhère pas à cette vérité). Le dogme de l'Assomption a été proclamé par le pape Pie XII, en 1950.»
http://www.mariedenazareth.com/1011.0.html

"La Femme" du chap. XII de l’Apocalypse de St-Jean, les mille ans du chap. XX
__Révélation (du grec apocaluptein, retirer le voile) au disciple préféré :
« Cette image (La Femme) nous fait bien voir le caractère de l'Eglise... ceux qui sont régénérés par le Baptême... enlevés par le martyre... toujours féconde... toujours vierge... semblable à la Ste Vierge... Personne n'ignore, dit St Augustin, que cette Femme ne figure la Ste Vierge aussi bien que l'Eglise, que l'une et l'autre ont enfanté le chef et les membres. Ainsi l'une et l'autre enfante le Fils de Dieu, mais avec cette différence, que la bien heureuse Vierge l'a enfanté sans douleur au lieu que l'Eglise qui l'enfante aussi à sa manière ressent les douleurs de l'enfantement... les peines et les souffrances des Martyrs des Pénitents et des pasteurs mêmes, tel qu'étoit S. Paul : "Mes petits enfans, disoit-il au galates, pour qui je sens de nouveau les douleurs de l'enfantement, jusqu'à ce que JC soit formé dans vous". » Bible de Sacy 18ème siècle, tome XXV page 345
Sacy termine son commentaire du chap. XII, page 354 en rappelant la victoire de Constantin : « Il laissa l'idolâtrie abattue sans ressource, l'Eglise dans un grand repos». Il indique ensuite au chap. XX, pages 455-456 que l’enchaînement du prince des ténèbres mille ans, peut signifier pendant le plus grand nombre de temps, ou sinon réellement 1000 ans, jusqu’au jugement dernier et à compter du Christ ou de Constantin qui affaiblirent considérablement ce prince.

Titre de Marie Corédemptrice
__Interview donné à zenith.org : http://campus.udayton.edu/mary//Q12.htm
__DC 2164, 20 juillet 1997, Page 693 :
"(titre et doctrine) a encore besoin d'un approfondissement ultérieur dans une perspective trinitaire, ecclésiologique et anthropologique nouvelle... Académie Pontificale Mariale Internationale ("La Mère du Seigneur" page 113) et Commission Théologique de Czsestochowa (1996)."
__Voir aussi Encyclique de Jean Paul II du 25 mars 1987 "Ave Redemptoris Mater" :
"O Coeur douloureux de Marie, notre Corédemptrice !…
O Coeur douloureux de St-Joseph, qui avez pris votre part de la Corédemption du Coeur de Marie !"
(Cité dans "Fatima" par Bernard Balayn, pages 141/142)

Eglise Sainte
http://www.croire.com/article/index.jsp?docId=2262851&rubId=16598 Père Maurice VIDAL pss
http://www.mariedenazareth.com/1270.0.html
« La voie à travers laquelle Dieu réalisa les noces du Roi, son Fils, a été celle qui le mena à lui associer la sainte Église dans le mystère de l'incarnation. Le sein nuptial de la Vierge Mère a été la chambre nuptiale de cet Époux. » Raban Maure, Commentaria in Matthaeum 6, 22, PL 107, 1053 D
http://www.mariedenazareth.com/1380.0.html

Marie figurée en Genèse, sa virginité, la descendance spirituelle d’Abraham son fruit béni, le Magnificat
__Genèse
«"Elle te brisera la tête"… elle… Dans l’hébreu il ne se rapporte qu’à la postérité de la femme» Gen. III 15, Bible de Sacy, tome I, pages 83, 90
Promesse en faveur d’Abraham, parallèle entre Isaac et le Christ. Gen. XXII 18, tome I, pages 268-270, 377
__St-Paul
Gal. III 16, Bible de Sacy, tome 23, pages 268-277. Ephes. 2. 14. 15
1. Cor. 12. 12
__Catéchisme de l'Eglise Catholique
« 721 …le Père trouve la Demeure où son Fils et son Esprit peuvent habiter parmi les hommes. C’est en ce sens que la Tradition de l’Église a souvent lu en relation à Marie les plus beaux textes sur la Sagesse (cf. Pr 8, 1 – 9, 6 ; Si 24) : Marie est chantée et représentée dans la liturgie comme le " Trône de la Sagesse "
722 L’Esprit Saint a préparé Marie par sa grâce. Il convenait que fût " pleine de grâce " la mère de Celui en qui " habite corporellement la Plénitude de la Divinité " (Col 2, 9). Elle a été, par pure grâce, conçue sans péché comme la plus humble des créatures, la plus capable d’accueil au Don ineffable du Tout-Puissant. C’est à juste titre que l’ange Gabriel la salue comme la " Fille de Sion " : " Réjouis-toi " (cf. So 3, 14 ; Za 2, 14). C’est l’action de grâce de tout le Peuple de Dieu, et donc de l’Église, qu’elle fait monter vers le Père dans l’Esprit Saint en son cantique (cf. Lc 1, 46-55) alors qu’elle porte en elle le Fils éternel
Sa virginité devient fécondité unique par la puissance de l’Esprit et de la foi (cf. Lc 1, 26-38 ; Rm 4, 18-21 ; Ga 4, 26-28)…
505 …La participation à la vie divine ne vient pas " du sang, ni du vouloir de chair, ni du vouloir d’homme, mais de Dieu " (Jn 1, 13). L’accueil de cette vie est virginal car celle-ci est entièrement donnée par l’Esprit à l’homme. Le sens sponsal de la vocation humaine par rapport à Dieu (cf. 2 Co 11, 2) est accompli parfaitement dans la maternité virginale de Marie.
506 Marie est vierge parce que sa virginité est le signe de sa foi " que nul doute n’altère " (LG 63) et de sa donation sans partage à la volonté de Dieu (cf. 1 Co 7, 34-35). »

http://www.christusrex.org/www1/catechism/CCC1-fr.html
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Peux t-on affirmer que Marie est la Mère de Dieu? Empty Re: Peux t-on affirmer que Marie est la Mère de Dieu?

Message par P4572 Sam 6 Sep 2008 - 21:26

Oh je ne peux lire tout cela alors je vous livre en toute simplicité ce que j'ai dèja répondu à un protestant.

Marie est la mère de Jésus.
Jésus est Dieu, fils de Dieu, 2e personne de la Sainte Trinité.
Une seule personne de la Trinité est Dieu ( comme une miette d'eucharistie est corps du Christ tout entier ).

Marie est mère de Dieu puis mère des hommes et donc mère de l'Eglise, fille bien aimée du père, épouse de l'Esprit-Saint.

L'esprit et l'épouse disent : " viens ! "

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Message par Invité Dim 7 Sep 2008 - 23:40

Oui et apres tous ces titres, toutes ces fonctions, toute

l'importance qu'elle a dans notre convertion au verbe de dieu

comment ose-t-on même douter qu'elle soit nommée

"Co-rédemptrice" ?????????????

Elle a demandé ce titre à amsterdam , mgr punt a reconnu

la véracité des faits et a promis qu'on aurait la paix apres

la nomination , alors qu'est-ce qu'on attend.......???????

charles

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Message par De l'Alsace à la Lorraine Lun 8 Sep 2008 - 8:51

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Peux t-on affirmer que Marie est la Mère de Dieu? Empty Re: Peux t-on affirmer que Marie est la Mère de Dieu?

Message par De l'Alsace à la Lorraine Lun 8 Sep 2008 - 9:16

[b]les 3 FONTAINES A ROME NE PEUT-ELLE ETRE UNE EXPLICATION ?

C'était en 1947, le 12 avril, un samedi. Le soleil de l'après-midi fait des ricochets à travers le feuillage des eucalyptus sur cette place ombreuse qui sert de parvis à l'abbaye des Trappistes, au lieu-dit des "Trois Fontaines", à Rome.

. Arrivé avec ses trois enfants, Bruno Cornacchiola s'assied sur un bout de mur à l'orée du petit bois. Il pense: "C'est justement un endroit qui me va! " Le but initialement choisi pour sa promenade était, en réalité, la plage d'Ostie, mais au moment où il atteignait la station avec les enfants, le train était déjà parti. Alors, n'ayant aucune envie de rester là plus d'une heure à attendre le prochain train, il s'était dirigé vers ces parages. Au bout d'un moment, il appelle les enfants qui s'étaient éloignés : "Gianfranco, Carlo, Isola, vous pouvez jouer à la balle, mais ne vous éloignez pas trop. Moi, je reste ici pour réfléchir et écrire sur le sujet que je me suis donné. "Et voilà les enfants partis avec des cris de joie, se faufilant entre les arbres qui les cachent par instants.

Le sujet que l'homme, devenu... PROTESTANT,... est sur le point de développer, est un article dirigé contre la Vierge Marie. L'article doit être violent et arrogant, tout en restant convaincant pour le public. Il avait emmené un porte-documents et une Bible. La feuille se couvre tout de suite des premiers jets de venin où grouillent surtout des négations, entre autres celles des privilèges que Dieu a voulu accorder à sa Mère.

"Elle n'est pas vierge, elle n'est pas immaculée, elle n'est pas montée au ciel..."

Dans l'intervalle, des voix l'interpellent. Celle des enfants qui crient:

"Papa, nous avons perdu la balle, aide-nous à la chercher! "

Il se lève, et comme il a rencontré Carlo, l'aîné, il se joint à lui pour explorer le terrain. Isola s'écarte et cueille des fleurs. Gianfranco va s'asseoir à une certaine distance pour lire une brochure.

"Carlo et moi -ainsi commence le récit de Bruno Cornacchiola - nous descendîmes le terrain escarpé qui aboutissait à la via Laurentina, espérant y trouver la balle, mais nous ne la vîmes pas. Voulant m'assurer que le cadet ne s'était pas éloigné de l'endroit que je lui avais indiqué, je l'appelai et il me répondit. Mais à un moment donné, je ne l'entendis plus et j'eus beau élever la voix, je n'obtins aucune réponse. Pris de soucis, je remontai la pente vers les buissons proches de la grotte où j'avais laissé Gianfranco, mais je ne le vis pas. Aussi, criai-je encore plus fort: Gianfranco, où est-tu ? En vain. Avec une préoccupation croissante, je fouillai fébrilement les buissons et les roches et je finis par trouver l'enfant agenouillé à l'entrée d'une grotte, sur la gauche pour qui la regarde. Il avait les mains jointes comme s'il priait, et il regardait vers l'intérieur avec une vive attention, souriant et balbutiant quelque chose. Je m'approchai encore un peu et je l'entendis distinctement:

- Belle Dame!... Belle Dame!...

- Qu'est-ce que tu dis, Gianfranco ? lui demandai-je.

- Que fais-tu ? ...

Je croyais qu'il s'agissait d'un jeu d'enfants, puisque personne chez nous ne lui avait enseigné, à lui qui n'était pas baptisé, cette attitude de prière. Alors j'appelai: "Isola, descends, explique-moi quelque chose! " Elle m'obéit et...

- Qu'y a-t-il là-dedans ? demandai-je. Et toi, tu ne vois rien ?

- Non papa, répondit-elle, et en même temps, elle aussi tomba à genoux à la droite de son petit frère. Les fleurs lui tombèrent des mains, alors que son regard se fixait sur l'intérieur de la grotte. Elle aussi balbutiait à mi-voix:

- Belle Dame!... Belle Dame!...

Moi, au comble de l'énervement, continue Bruno Cornacchiola, je me demandais quel pouvait être le motif de cette étrange conduite de mes enfants qui, à genoux, regardaient avec enchantement vers l'intérieur de la caverne, en répétant les mêmes mots.

J'eus l'idée d'appeler Carlo, toujours en train de chercher la balle et...

- Toi aussi, viens ici et explique-moi ce que font tes frère et soeur dans cette étrange position...

C'est peut-être vous qui avez préparé ce jeu ?

- Mais qu'est-ce que tu racontes, me fit-il observer, de quel jeu parles-tu ? ...Je ne le connais pas, et je ne sais pas y jouer !

Ces mots à peine dits, Carlo tomba à genoux à son tour, à la droite d'Isola, les mains jointes et les yeux fixés vers un point qui le fascinait à l'intérieur de la grotte, en répétant les mêmes mots: "Belle Dame! "

- C'en est trop!, m'écriai-je, toi aussi tu te moques de moi!

Je n'en pouvais plus et je lui commandai:

- Carlo, sors de là!

Et, comme il ne bougeait pas, je cherchai à le soulever, mais je n'y parvint pas. On aurait dit du plomb. Alors, je pris peur. En tremblant, je m'approchai de la petite:

- Isola, l'invitai-je, lève-toi, ne fais pas comme Carlo!

Elle ne répondit pas. J'essayai de la déplacer mais je n'y arrivai pas. Ce que je vis me remplit de terreur: cette dilatation des pupilles de mes enfants en extase et la pâleur de leurs visages. Alors j'embrassai le cadet et lui dis:

- Allons! lève-toi! Est-ce possible que mes bras soient sans forces ? Et à ce moment, je m'exclamai:

- Mais qu'est-ce qui se passe ici ? y aurait-il dans cette grotte des sorcières ou quelque diable ?

Puis, instinctivement, je criai:

- Qui que tu sois, même un curé, sors d'ici ! Et je pénétrai dans l'antre, bien décidé à cogner sur l'étrange personnage, mais la grotte était vide. Or, c'était, écrit le P. Milana, l'heure de la revanche maternelle de Marie, prise de compassion à l'égard de ce fils si dévoyé.

A peu de distance de cet endroit, au pied de la colline s'élève la basilique Saint-Paul.

C'est en ce lieu que Paul, le persécuteur des chrétiens sous le nom de Saul, devenu l'apôtre des nations après l'apparition du Christ, fut martyrisé sous Néron. Sa tête tranchée par l'épée et tombée à terre, fit trois rebonds et fit sourdre miraculeusement trois sources d'eau. Voilà pourquoi le lieu-dit fut appelé "Trois sources ou Trois Fontaines".

Bruno Cornacchiola, un autre persécuteur de l'Église, arrivé dans le voisinage de l'endroit où l'apôtre avait été martyrisé, allait être appelé à devenir un défenseur de l'Évangile, par Marie, la Mère qu'il s'apprêtait à insulter, le jour consacré à Elle, le samedi de l'octave de Pâques. Encore un dessein mystérieux de l'Amour divin!

Un jour viendra, et on peut même dire qu'il est venu, où une foule de croyants accourra ici de partout, présentant, par l'ardeur des supplications et la solennité des cantiques, l'image fidèle d'une communauté en route vers le Père. Agité comme jamais, Bruno Cornacchiola entre dans la grotte, située au niveau du sol, pour découvrir qui pouvait bien exercer cette mystérieuse attraction sur ses enfants. Et à sa grande surprise pourtant, il ne trouve que la roche nue et blanchâtre. Il sort, en proie au désespoir, et sanglotant, il lève les bras et les yeux vers le ciel et crie :

" Mon Dieu, sois notre Sauveur! "

Plus tard, il précise: "Et voici que je vis inopinément deux mains toutes blanches en mouvement vers moi et les sentis m'effleurer le visage. J'eus la sensation qu'on m'arrachait quelque chose des yeux. J'éprouvai en cet instant une douleur certaine et je restais dans l'obscurité la plus profonde..."

Mais, peu à peu, le noir s'atténua et laissa filtrer une légère lumière qui grandit et s'intensifia au point d'illuminer toute la grotte. Et Bruno Cornacchiola continue:

"A ce moment-là, je ne voyais plus ni la cavité, ni ce qu'elle pouvait contenir, mais je fus saisi d'une joie extraordinaire."

En cet instant de mystérieux désarroi qui le soulève de terre vers les merveilleux parvis de l'éternité, en son point le plus lumineux, il est ravi par la vision d'un visage juvénile de femme, enveloppé dans la splendeur d'une lumière dorée, régulière et doucement statique.

Bruno la fixe avec une soudaine passion, vaincu par la fascination d'une telle beauté, attiré par cette lumière qui, malgré toute l'intensité qu'elle irradie, ne lui fait pas mal aux yeux, mais l'inonde d'une douceur surhumaine. Encore inconscient de tout ce qui se passe, il ignore que ses pupilles de pauvre mortel sont sur le point de voir la Reine du Ciel qui l'avait choisi, précisément lui, pour transmettre aux hommes un message de prière et de pénitence.

Elle est vêtue d'une tunique incomparablement blanche et lumineuse, serrée aux hanches par une ceinture d'étoffe rose dont les deux extrémités descendent à la hauteur des genoux. Elle a des cheveux noirs et ressortant un peu du voile vert-des-prés qui la recouvre des épaules jusqu'aux pieds, avec la noblesse d'un manteau royal. Au bas de la robe apparaissent les pieds, nus et virginaux, posés sur un bloc de tuf également environné de lumière. Dans sa main droite elle tient contre sa poitrine un livre de couleur grise sur lequel elle pose l'autre main.

La vision a déjà créé un enivrant état d'extase dans l'esprit étonné de Bruno, mais c'est surtout le visage admirable de cette créature qui fascine les yeux et le coeur.

C'est, pourrait-on dire, un visage sur lequel brille en une merveilleuse harmonie la fusion de toutes les beautés de la vie humaine: l'innocente candeur de l'enfance, le charme et la grâce de la virginité, la gravité majestueuse de la sublime maternité. Et c'est bien ce qu'en dira plus tard Bruno Cornacchiola:

"Celui qui a éprouvé cette exceptionnelle joie de contempler une si céleste beauté ne peut plus qu'aspirer à la mort pour pouvoir jouir à jamais d'un si grand bonheur ..."

Ce visage, même sous ses traits humains, semble consister en une lumière rayonnante de sagesse infinie et de vertu sans limites. Et dans sa description, le voyant continue: "Je vis que la belle Dame bougeait lentement la main gauche pour montrer quelque chose qui se trouvait à ses pieds. Je regardai et vis, à terre, un drap noir avec une croix brisée."

Bruno Cornacchiola pensa plus tard que ce drap noir, semblable à un vêtement déchiré, et la croix brisée, constituaient un symbole de l'habit religieux souvent.... ABANDONNE.... avec tout autre signe distinctif par de nombreux prêtres et religieux.

"Ma première impulsion, observa-t-il encore, fut de lancer un cri, mais ma voix s'éteignit dans ma gorge."

Et voici que l'apparition, faisant le geste d'offrir le livre qu'elle tenait en main, dit d'un ton ineffablement doux:

"Je suis Celle qui est dans la divine Trinité. Je suis la VIERGE DE LA RÉVÉLATION. Tu me persécutes; arrête maintenant! Entre dans le troupeau élu, cour céleste sur la Terre. La promesse de Dieu est, et reste immuable:

les neuf vendredis du Sacré-Coeur que tu as observés pour faire plaisir à ta fidèle épouse avant de suivre le chemin de l'erreur t'ont sauvé!"
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Message par De l'Alsace à la Lorraine Lun 8 Sep 2008 - 9:29

A ces mots, Bruno en a le souffle coupé et, après l'effarouchement du début, il est inondé d'une..... FELICITE..... qui n'est pas d'ici-bas. Entre temps, l'espace ambiant s'inonde d'un... PARFUM...mystérieux et indéfinissable qui annihile les odeurs nauséabondes provenant du sol.

Après s'être ainsi présentée, la céleste Dame tient un discours prolongé à ce fils qui va retourner à Dieu, discours dont une partie s'adresse à lui-même et à tous les fidèles tandis que l'autre comporte un secret pour le Saint-Père.

Puis elle continue:

"Je désire te donner une preuve certaine de la... DIVINE REALITE... de notre rencontre, afin que tu puisses en exclure toute autre motivation, y compris une possible astuce de l'ennemi infernal. Et ce signe, le voici:

quand tu rencontreras un prêtre dans l'église ou en chemin, approche-toi de lui et adresse-lui cette parole:

"Mon Père, j'ai à vous parler!" S'il te répond: 'Ave Maria, que veux-tu, mon fils?", prie-le de t'écouter, car ce sera celui que j'aurai choisi. Tu lui feras part de ce que ton coeur te dira, et obéis-lui, car il t'indiquera un autre prêtre par ces mots: "C'est celui qu'il te faut pour ton cas." Tu te rendras ensuite chez le Saint-Père, le Pasteur suprême de la chrétienté, et tu lui remettras personnellement mon message. Quelqu'un que Je t'indiquerai, te conduira chez le Pape. Parmi ceux qui t'entendront raconter cette vision, il y en aura qui ne te croiront pas, mais ne te laisse pas décourager... "

Puis, sereinement, après avoir montré sa maternelle bienveillance et exprimé son regret de partir, la belle Dame fait demi-tour et, lentement, avec son manteau vert, elle s'éloigne vers Saint-Pierre. Bruno reste là un moment encore, figé dans l'extase...

Le regard miséricordieux de la Vierge s'était abaissé sur sa misère pour devenir son guide, sa force et sa consolation.

Un théologien dominicain, le P. Cordovani, affirme que le titre de "VIERGE DE LA REVELATION" n'est pas seulement nouveau et merveilleux, mais aussi HAUTEMENT THEOLOGIQUE, car il confirme tous les privilèges que l'Église a attribués à Marie depuis des siècles en se fondant sur la Parole révélée. Et d'autre part - c'est Bruno Cornacchiola qui le confirme '- la Très Sainte Vierge Marie a été pour moi une éducatrice insurpassable qui ne s'est pas contentée de m'installer dans une solide culture catéchistique, mais m'a aidé également à devenir son TEMOIN.

Ce qui explique pourquoi Elle lui dit, après lui avoir souri doucement en signe de salut:

"Tu me persécutes. Arrête maintenant! Entre dans le TROUPEAU ELU, COUR CELESTE SUR LA TERRE. "

Ce fut donc, pour Bruno, l'indication de l'unique voie de salut, celle dont il s'était écarté:

l'Église catholique, apostolique, romaine.

Avec l'aide des ministres de cette institution authentique, voulue par le Christ, sa confusion intérieure, de même que tout orgueil et toute obstination devaient tomber et il devait commencer à marcher résolument sur les chemins de la Vérité

Son tempérament si explosif demeurera, mais en se transformant en une fougue avec laquelle il défendra les valeurs de la pastorale évangélique.

Voilà pourquoi la Vierge demande avec insistance à tous la prière et invite à la récitation du SAINT ROSAIRE.

"Qu'on prie beaucoup et qu'on récite le Rosaire quotidien pour la conversion des pécheurs, des incrédules et pour l'unité des chrétiens. Les Ave Maria que vous dites avec foi et amour sont autant de flèches d'or qui rejoignent le Coeur de Jésus. "

Et voici que, comme récompense pour ceux qui écouteront son message maternel, la Vierge promet des faveurs célestes :

"Avec cette terre de péché, j'opérerai de prodigieux miracles pour la conversion des incroyants. "

De même qu'à l'approche des eaux de la piscine de Lourdes, ainsi, au toucher de cette terre, qui a été sanctifiée par la présence de la Mère de Dieu, se produisent des prodiges physiques et moraux. Mais les plus grands miracles qui ont lieu ici, sont d'ordre spirituel:

Dans sa bonté Elle veut aussi révéler son Fils dans les mystères de sa vie intime, liée à l'Auguste Trinité:

"Mon corps ne pouvait se décomposer et il ne se décomposa pas. Mon Fils et les anges sont venus me prendre au moment de mon trépas. "

Aux Trois Fontaines donc, Notre-Dame fait savourer

à l'avance au fils prodigue un message consolant, devançant la promulgation du dogme de son Assomption. Et tandis que le Pape Pie IX reçut de la Grotte de Massabielle, quatre ans après sa proclamation, la plus haute confirmation du dogme de l'Immaculée Conception, c'est quatre ans avant sa définition que le dogme de l'Assomption fut confirmé par la Vierge elle-même à un tramelot romain.

Le corps et l'âme revêtus simultanément de gloire, c'est une plénitude de perfection qu'aucun élu n'a connue sinon Marie.

L'âme sans le corps n'est pas complète dans sa nature humaine. L'élément qui permet à l'être humain d'avoir des rapports normaux avec le monde cosmique et avec les autres êtres humains, c'est le corps.

Par son corps glorieux, Marie, en personne et directement. est apte à se mettre en contact avec nous et avec le monde. D'où ses fréquentes apparitions et ses nombreuses interventions miraculeuses, extraordinaires certes, mais n'exigeant pas toujours, nécessairement, l'intervention de la puissance créatrice de Dieu pour les réaliser.

En fonction de cette capacité de présence physique, nous reconnaissons que la Vierge est plus proche de nous et qu'en la priant, nous retrouverons aussi en Elle la véracité de ce qu'affirmait Bruno Cornacchiola:

"Qui trouve Marie, trouve Jésus: la Voie, la Vérité, la Vie. Il trouve la vie et la grâce dans l'Église du Salut, le Corps Mystique du Christ, et y trouve aussi la Mère de l'Église."
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Message par Gilles Lun 8 Sep 2008 - 14:15

Secte de Derval

ORIGINE - L' "Église de la Sainte Famille " à Derval (Loire-Atlantique) a été fondée en 1974 par Pierre Poulain (né en 1924 dans une famille d'agriculteurs) qui se dit l'objet de révélations de Marie-corédemptrice, et chargé de restaurer l'Église Catholique et universelle devant l'imminence de grandes catastrophes méritées par le monde pour son péché : révolutions, invasions de l'Occident par l'URSS, destructions. Il se présente comme le " Grand Restaurateur " investi d'une mission de salut pour ceux des " élus de Dieu " qui se regrouperont autour de lui a Derval. Le nouveau lieu de pèlerinage est même pourvu d'une source miraculeuse. On y célèbre de longues prières (rosaire), des messes (par son frère Clodulphe ordonné prêtre de la nouvelle Église par P. Poulain lui-même, sur ordre de la Vierge). Mais en 1979 une jeune Lorraine, ******nom et prénom supprimés ****vient s'installer a Derval à la demande du voyant, et se trouve enceinte. Le prophète annonce alors la naissance miraculeuse d'une petite fille, Marie (conçue par Dieu) qu'il présente comme la nouvelle Anne. Mais c'est un garçon qui naît le 24 septembre 1980. La jeune femme est alors désignée comme Marie, mère d'un nouveau Jésus dénommé " Jésus-Pierre bébé de l'Apocalypse ", futur rédempteur et sauveur de l'humanité.
Une couronne d'or doit être dépose sur la tête du futur roi le 13 novembre 1999.
DIFFUSION - P.Poulain implante solidement son église, d'une part en achetant de nombreuses maisons à Derval et en invitant les fidèles, spécialement les personnes âgées, à léguer leurs biens, d'autre part en créant une congrégation religieuse féminine, l'Ordre des "Filles crucifères", porteuses d'une croix autour du cou, d'un voile vert et de jupes grises, dont certaines auraient mission de mettre au monde des enfants conçus par l'opération du saint Esprit et préservés du péché originel.
SOURCE: www.prevensectes.com/saintef.htm

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Message par blanche Lun 8 Sep 2008 - 15:03

Nous fêtons aujourd'hui la nativité de la Très Sainte Vierge :

Sainte Marie, MERE DE DIEU,
priez pour nous , pauvres pêcheurs...
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Message par blanche Jeu 11 Sep 2008 - 18:48

juste un sujet de reflexion , voire méditation :

En priant le " Je Vous salue Marie " nous disons :

Vous êtes BENIE entre toutes les femmes

et Jésus, le fruit de Vos entrailles est ...BENI ...


même mot ...
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Message par lau Jeu 11 Sep 2008 - 20:32

... et tout parent peut bénir son enfant le soir avant qu'il s'endorme...

... et tout prêtre peut bénir ses fidèles...
Very Happy

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Peux t-on affirmer que Marie est la Mère de Dieu? Empty Re: Peux t-on affirmer que Marie est la Mère de Dieu?

Message par blanche Jeu 11 Sep 2008 - 21:47

esperons, oui , que le prêtre puisse BENIR ses fidèles...car il le doit... drunken

mais on est loin du sujet initial
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