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Être royaliste et catholique c'est quoi?

4 participants

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Message par Vie-en-Christ Ven 1 Jan 2016 - 13:04

Bah tout est dans le titre c'est quoi un royaliste catholique?
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Message par Invité Ven 1 Jan 2016 - 17:57

C'est une personne en avance sur son temps, d'un point de vue politique, parce que la république est moribonde.

Mais il est plus nécessaire de développer son catholicisme que son "royalisme" car Dieu a son plan sur le monde et ses pensées sont au dessus de nos pensées.

Le Roi du ciel : c'est Jésus.
La solution, c'est donc Jésus.
Par Marie, allons donc à Jésus !
Il faut par notre vie, par notre prière et notre exemple redonner la plus grande place à Jésus.

Il y a ici mission pour chacun d'entre nous.

En espérant avoir répondu à votre question, je vous souhaite une bonne année en tenant compagnie à Jésus.

ptx

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Message par Neb Ven 1 Jan 2016 - 20:15


En tout cas messire chevalier nous sommes fier de votre défense de la catholicité et du Roy meme si vous le faites en pyjamas.


Vu ce qu'a fait subir la république au catholicisme je me deamnde si un catholique francais républicains n'est pas aussi un masochiste.
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Message par Invité Sam 2 Jan 2016 - 11:18

Bonsoir noble chevalier Neb,

Merci pour votre fidélité à la couronne,

En montant sur l'échafaud, le Roi Louis XI a demandé à Dieu que son sang ne retombe pas sur la France. Le roulement de tambour l'a rendu inaudible...

La France a perdu beaucoup de grâce en tuant son roi; ce canal de grâce est rompu.
Dieu seul peut nous le restituer mais avant, il faudra que nous tombions très bas, que nous vivions une purification qui nous obligera à supplier le Dieu trois fois saint de venir à notre secours.

C'est pourquoi, je dis que par les leviers intellectuel et politique, nous ne changerons rien à la situation.
L'arme est le rosaire et toute prière prononcée inlassablement dans la confiance.

Servons Dieu, et restons veilleurs,

ptx

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Message par Vie-en-Christ Sam 2 Jan 2016 - 11:23

Qu'elle sont donc les prophétie, pour le nouveau roi en France?
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Message par Invité Dim 3 Jan 2016 - 7:47

Bonjour Vie en Christ,

Les prophéties existent : Marie-Julie Jahenny, apparitions de Kérézinen, paroles de papes, les écrits de St Rémi...

Je ne saurais rien vous conseiller de mieux que les lectures et l'évangile de ce dimanche qui nous redisent que Dieu veut régner sur toutes les nations de la terre; quoi de plus beau !

Si on se décide à prier et à travailler pour le Seigneur, on contribue à l'avancement de son règne.
Il veut conquérir tous les coeurs.
Vous aussi, laissez vous conquérir par son amour et ainsi vous deviendrez sa joyeuse servante.

Fraternellement,

ptx

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Message par Henryk Dim 3 Jan 2016 - 8:20

Petit Croisé, c'est le Roi Louis XVI qui est monté sur la guillotine, pour avoir posé son véto sur la constitution civile du clergé.

Mais vu que vous avez fait un lapsus sur Louis XI, pour montrer que l'idée républicaine ne date pas d'hier, de 1789,  je vous prie de considérer cette continuité républicaine depuis les début de la royauté:






Les catholiques d’aujourd’hui, comme beaucoup de leurs prédécesseurs, s’accordent pour dire que les institutions de la monarchie très-chrétienne permettaient la réalisation du bien commun, du règne social de Notre Seigneur Jésus-Christ, non pas parfaitement bien sûr, mais tant bien que mal, avec heurs et malheurs : la France était chrétienne par ses institutions “formées” par induction et selon les exigences de la nature humaine telles que les enseignait l’Eglise, ce qui n’excluait pas la peccabilité de ses habitants et de ses dirigeants ; au moins cette peccabilité était-elle retenue, contrecarrée : le pouvoir civil et le pouvoir religieux avaient une même fin, à des niveaux différents, c’est ce qu’on a appelé par la suite “l’union du trône et de l’autel”, ni plus, ni moins.


Les institutions de la monarchie très-chrétienne, c’était d’abord “le roi en son conseil”, puis la multitude des corps intermédiaires mis en place pendant des siècles : les paroisses, les familles, les frairies, les provinces, les corporations, les confréries, universités, béguinages, cours de justice, baillages, prévôtés, etc.


Mais voilà que ces institutions millénaires se sont effondrées en 1789. Que s’est-il passé ?
Depuis plusieurs siècles, les rois de France avaient eu à s’opposer aux ambitions des puissants, aux féodaux, puis aux parlementaires et aux financiers qui les remplacèrent peu à peu.

Ces ambitions de puissances n’étaient donc pas neuves : avant que l’on ait vu, avec le XVIIIe siècle, se cristalliser les idées opposées au catholicisme et naître une virulente opposition contre les institutions de la monarchie très chrétienne transcendées par la doctrine catholique (bien commun et nature humaine), le pouvoir royal du lieutenant du Christ s’était vu gravement concurrencé par ces mêmes parlements, particulièrement lors des difficultés rencontrées : sous François Ier déjà, au tout début du XVIe siècle, on vit les membres de cette institution parlementaire remettre en cause l’ordre monarchique très-chrétien en se dressant contre le roi.

Ecoutons Charles Terrasse parler de cette opposition :
“A quoi le Parlement avait-il donc prétendu, à quoi prétendait-il toujours et prétend -til encore ?"

Il avait de l’organisation de l’Etat une conception fort différente de celle du roi. Il distinguait, là est le point capital, entre la puissance publique et la puissance royale, et dans une certaine mesure entendait opposer l’une à l’autre. Il estimait que son autorité pouvait et devait, en une certaine mesure, balancer celle du roi. Se considérant comme le conservateur de la chose publique, il entendait même réduire les attributions royales en imposant au souverain le respect du droit constitué par la législation antérieure. C’est ce qu’il réalisait en s’opposant à l’institution de commissions extraordinaires, en défendant son autorité judiciaire contre les interventions du chancelier, du conseil, du roi lui-même.


Toute son action, durant la régence, avait été basée sur ces principes, comme auparavant son opposition si souvent manifestée contre le roi.
Que s’il eût réussi, François Ier se fût trouvé privé de ce pouvoir souverain que ses prédécesseurs, depuis des siècles, s’étaient efforcés d’acquérir (...). ‘Il n’y a qu’un roi en France’, avait-il déjà dit au Parlement”.


Ce que François Ier affirmait ainsi contre les ambitions parlementaires, ses ancêtres l’avaient déjà dit aux grands féodaux. Ses successeurs le leur diront encore.

Cette volonté de s’opposer au roi en ne le considérant plus comme le détenteur de l’autorité déléguée par Dieu et ne devant en rendre compte qu’à Dieu seul, était ancienne : sous Jean le Bon et Charles V, au XIVe siècle, lors de la guerre de Cent Ans, les “états”, menés par Le Coq et Marcel, voulaient imposer au Dauphin, après l’emprisonnement de son père, des réformes remettant en cause le pouvoir monarchique lui-même : “Or la demande des Elus est motivée par un réquisitoire en règle, qui vise, on ne peut se le dissimuler, plus haut que les conseillers. C’est le procès du régime.


Ainsi, un nouveau Conseil sera formé. Le Dauphin aura le choix de ses membres, mais à condition de les prendre parmi les députés. Ces conseillers seront, au terme du ‘Journal des Etats’, ‘souverains de tous les officiers en même temps qu’ils auront compétence sur le gouvernement du royaume’. Bref, l’équivalent d’un cabinet ministériel.

Corrélativement, il est décidé que les Etats seront désormais périodiques et qu’ils tiendront deux sessions ordinaires par an, sauf convocation extraordinaire si la nécessité le requiert. On ne peut s’y tromper. De cet ensemble de mesures, qui est parfaitement cohérent, se dégage un régime nouveau, et ce régime sera non seulement constitutionnel, mais encore parlementaire.

Les traits fondamentaux d’un régime de ce type, nettement spécifiés, sont d’ores et déjà visibles : irresponsabilité de la couronne, responsabilité des ministres devant l’Assemblée, chambre des représentants de la nation à sessions régulières” (2).


L’attitude du parlement de Paris fut encore plus ignominieuse sous Charles VII (3). Très tôt, le pouvoir monarchique s’est heurté à une opposition de certains sujets ayant la volonté d’instituer un régime d’assemblée et ce, dès la fin de l’époque féodale, remettant en cause le pouvoir souverain du roi par un contrôle et une limitation d’exercice au nom de la nation rassemblée en la personne de ses représentants. Cette opposition au pouvoir du roi dans l’assemblée des “Etats” et au parlement trouve son pendant dans une opposition identique au pouvoir du pape rendue visible par l’attachement de leurs membres au “ gallicanisme ”.

Louis Dollot écrit à ce sujet : “Par des lettres datées du 27 novembre 1461, Louis XI décide de supprimer officiellement la Pragmatique Sanction et de rendre au Saint-Siège ‘une puissance sans limite’ sur l’Eglise de France. Mais l’opposition du Parlement et de l’Université de Paris, gallicans acharnés, l’obligèrent à revenir sur cette abolition...” (4).

Sous François Ier, le scénario est toujours identique. Le pape n’ayant jamais admis la Pragmatique Sanction de Bourges, François Ier, conseillé par Duprat, voulut faire cesser ce désaccord et signer un concordat avec le pape. Voici ce que dit le même auteur : “Le chancelier, Antoine Duprat (il devait devenir cardinal, nldr), avait vivement incité à prendre cette détermination et c’est à lui qu’il devait confier la délicate négociation du concordat et la tâche plus ingrate de le faire enregistrer par le Parlement fanatiquement gallican et acharné défenseur de la Pragmatique”.


Sous la régence de Marie de Médicis, le parlement de Paris présente des remontrances où l’on voit poindre déjà les revendications qui se feront plus vives au XVIIIe siècle : tout en dénonçant quelques erreurs de la régence, “le Parlement se représentait comme substitué au conseil des barons, qui dans les temps anciens était près de la personne des rois et soutenait son droit de prendre connaissance des affaires publiques...

Les remontrances (III) réclamaient (...) le maintien des libertés de l’Eglise gallicane”, écrivait M. Todière (6). On voit l’opposition au roi et au pape : l’opposition au roi pour remplacer le conseil des barons en “soutenant leur droit” contre celui du roi, remplacement qui n’était qu’une vue de l’esprit et auquel les parlementaires n’avaient aucun titre : les barons conseillers du roi avaient été, de par l’évolution de la société, remplacés par le “conseil du roi” formé de conseillers choisis par le roi ; il n’y avait donc plus à les remplacer, d’autant que le parlement n’était qu’une cour de justice. La référence aux barons était un alibi pour justifier la distinction spécieuse entre “la puissance publique” et la “puissance royale”.

C’était dénier au roi ce fait qu’il ne devait rendre compte qu’à Dieu de son pouvoir ; c’était lui supprimer toute autorité réelle, car une autorité qui doit rendre compte de ses actions à un inférieur n’est plus une autorité. Le roi, si tant est qu’il puisse encore prendre ce nom, n’aurait été qu’un délégué, qu’un officier de la nation parmi tant d’autres, le premier sans doute, mais délégué seulement.


Il n’aurait plus été le père de son peuple. A-t-on jamais vu un père rendre compte de son autorité à ses enfants ? (chez les révolutionnaires, oui ! )
? Comme l’écrit Michel Antoine : “Le droit et les intérêts de la nation n’étaient pas distincts de ceux du Roi et ne reposaient qu’en ses mains ; il n’en était responsable que devant Dieu”.


“Soutenir son droit” auprès du roi, c’était créer le principe, le germe d’une puissance distincte de celle du roi, c’était ouvrir la voie aux oppositions et à une lutte perpétuelle entre ces deux souverains, comme le prouvera a posteriori l’histoire du XVIIIe siècle.

Quant au gallicanisme, ce n’est pas le lieu ici d’expliquer en quoi il s’opposait au pouvoir du pape.

Quand Richelieu fut ministre principal de Louis XIII, ce gallicanisme se fit sentir encore, pour défendre, cette fois-ci, non la simple ambition, mais l’intérêt pécuniaire, ainsi que le souligne Renée Cassin : “Ce n’est qu’en 1615 que l’Assemblée du Clergé promulguera les décrets tridentins, et le parlement refusera leur enregistrement. La cause en était soulignée par Richelieu dans son discours : le scandale de l’attribution des évêchés et abbayes qui touchait trop de grandes familles”.

Louis Dollot affirme la même chose : “...les gallicans continuent à représenter l’hostilité traditionnelle à Rome... Leur opposition au pape est d’ailleurs fondée souvent sur les considérations les plus temporelles : collations exclusives des bénéfices, désir de garder l’intégralité des revenus ecclésiastiques.

Le Parlement, la Sorbonne et la ‘sacrée Faculté de Théologie’, la plus haute autorité dogmatique du royaume, sont les plus fermes soutiens de ce gallicanisme attardé et toujours dangereux”.

Ce n’est pas la dernière fois que la conservation de privilèges scandaleux mobilisera l’opposition des parlementaires qui en bénéficiaient. Sous la régence d’Anne d’Autriche, ce fut bien pire encore que sous la régence de Catherine de Médicis. Auguste Bailly écrit : “Pour s’insurger contre l’autorité royale et tenter de modifier la forme du gouvernement, le parlement choisissait bien son heure : Mazarin était chargé du poids d’une guerre et de la conduite des négociations... Des délibérations de ces pères du peuple, d’autant plus grisés de leur mission qu’ils se l’étaient donnée eux-mêmes, sortit enfin une déclaration en vingt-sept articles, par lesquels les parlementaires prétendaient mettre fin à tous les embarras du royaume en s’attribuant une large part du pouvoir exécutif”.


Louis Dollot écrit également “Les Parlements furent les premiers à se prononcer contre le cardinal ministre et contre l’autorité royale qu’il défendait. Se prétendant représentants de la nation, ils voulaient, fidèles à leur tradition, orienter la monarchie vers un régime constitutionnel, qu’ils auraient en réalité contrôlé entièrement”.


C’est au cours de cette lutte des parlements contre la monarchie défendue par Mazarin que Louis XIV dut prendre la fuite de nuit vers Saint-Germain. Le souvenir de ces sombres journées d’anarchie fut une bonne leçon, puisque devenu majeur, Louis XIV réprima les velléités de puissance du parlement en supprimant le fameux droit de remontrance dont les parlementaires abusaient.


Louis XIV avait dit : “On sait les malheurs qu’ont produit vos assemblées ; j’ordonne qu’on cesse celles qui sont commencées sur mes édits. Monsieur le premier président, je vous défends de souffrir des assemblées et à pas un de vous de les demander”.


Il est un auteur, parmi d’autres, qui a fort bien mis en relief la position révolutionnaire des parlements contre l’autorité, fût-ce celle du roi ou celle du pape et ce, dès le XVIIe siècle, notamment par le biais du jansénisme et du gallicanisme. C’est Joseph de Maistre dans son livre De l’Eglise gallicane dans son rapport avec le Saint-Siège. Il écrit : “L’esprit du XVIe siècle fut principalement nourri et propagé en France par les parlements, et surtout celui de Paris qui tirait, de la capitale où il siégeait et des hommes qu’il voyait quelquefois siéger avec lui, une certaine primatie dont il a beaucoup usé et abusé.

Protestant dans le XVIe siècle, frondeur et janséniste dans le XVIIe, philosophe enfin et républicain dans les dernières années de sa vie, trop souvent le parlement s’est montré en contradiction avec les véritables maximes fondamentales de l’état (...) Le caractère le plus distinctif et le plus invariable du parlement de Paris se tire de son opposition constante au Saint-Siège. Sur ce point, jamais les grandes magistratures de France n’ont varié. Déjà le XVIe siècle comptait parmi les principaux membres de véritables protestants (...)”.


“Le germe calviniste, nourri dans ce grand corps, devint bien plus dangereux lorsque son essence changea de nom et s’appela jansénisme (...) Alors, toutes les erreurs, même les erreurs ennemies entre elles, étant toujours d’accord contre la vérité, la nouvelle philosophie dans les parlements s’allia au jansénisme contre Rome. Alors le parlement devint en totalité un corps véritablement anti-catholique”.


Dans le même sens, l’Abbé Fleury écrivait : “Ce furent les jurisconsultes profanes ou libertins qui, tout en faisant sonner le plus haut les libertés, y ont porté de rudes atteintes en poussant les droits du roi jusqu’à l’excès, qui inclinent aux maximes des hérétiques modernes et, en exagérant les droits du roi et ceux des juges laïques ses officiers, ont fourni l’un des motifs qui empêchèrent la réception du Concile de Trente...

Les parlements ne s’opposent à la nouveauté que quand elle est favorable aux papes ou aux ecclésiastiques. On a lieu de soupçonner que leur respect pour le roi ne vient que d’une flatterie intéressée ou d’une crainte servile... On trouve chez les auteurs du palais (il s’agit du palais de justice, ndlr) beaucoup de passions et d’injustice, peu de sincérité et d’équité, moins encore de charité et d’humilité...”


Or, le jansénisme, si ardemment défendu par les jurisconsultes des parlements au XVIIe comme au XVIIIe siècle, était éminemment révolutionnaire dans son opposition à l’autorité du pape et du roi. Joseph de Maistre l’a fort bien vu quand il écrit : “L’inébranlable obstination dans l’erreur, l‘invincible et systématique mépris de l’autorité, sont le caractère éternel de la secte”.

La condamnation des parlements jansénistes par Louis XIV faisait pendant à la condamnation des Lettres Provinciales par ce même Louis XIV en Conseil d’Etat : “Nous soussignés, etc. certifions, après avoir diligemment examiné le livre qui a pour titre Lettres Provinciales, que les hérésies de Jansénius, condamnées par l’Eglise, y sont soutenues et défendues..., certifions de plus que la médisance et l’insolence sont si naturelles à ces deux auteurs qu’à la réserve des jansénistes, ils n’épargnent qui que ce soit, ni le pape, ni le roi, ni ses principaux ministres, ni la sacrée faculté de Paris, ni les ordres religieux...”.


On ne peut que louer Louis XIV dans la sévérité de ses paroles contre les parlements gallicans et jansénistes et de ses actes contre Port-Royal. Le régent qui lui succède, plus libéral que politique, commit l’erreur de revenir en arrière et fraya par ce biais les chemins du pouvoir à des parlementaires dont les revendications allaient recevoir un nouvel élan en adoptant la philosophie des Lumières.


Jean de Viguerie résume ainsi leur attitude révolutionnaire :
“Louis XIV avait considérablement réduit la faculté des parlements de faire des remontrances. La déclaration du 15 septembre 1715 rend à ces cours toute l’étendue de leurs prérogatives (...) Ils en usent et abusent. On peut même dire qu’à partir de 1750, ils font de l’opposition systématique. Le conflit est permanent (...).


Les parlements poussent alors l’insubordination jusqu’à délibérer sur les lois enregistrées d’autorité. Pour mieux résister au pouvoir royal, ils se solidarisent et adoptent la théorie des ‘classes’ selon laquelle les différentes cours ne seraient que les classes d’un parlement unique et indivisible.


Imprégnés des idées de Boulainvilliers et de quelques autres théoriciens, ils se considèrent comme les héritiers du conseil primitif des premiers rois. Ils se posent en représentants de la nation”.



Michel Antoine écrit dans le même sens : “Le royaume devenait impossible à gouverner, n’importe quelle mesure était rejetée comme despotique ou violant les lois fondamentales.

Dans leur répétition monotone, ces incidents multiples (...) constituaient autant d’épisodes d’un coup d’état permanent, où la noblesse de robe, pour masquer la décrépitude du vieux système judiciaire, tentait de s’emparer de la puissance publique et d’attenter à la constitution du royaume en abaissant la Couronne”
.
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Message par Invité Dim 3 Jan 2016 - 15:11

Bonjour Henryk,

Vous êtes plus féru d'histoire que moi.
Je vois que la contestation contre la royauté remonte de très loin; elle était diabolique.
Et en même temps, cette machination a été un coup porté à l'Eglise pour l'affaiblir.

Au XVIIIe siècle, les clubs philosophiques et les premières loges maçonniques composés de bourgeois de la haute et de quelques nobles ont comploté contre le pouvoir royal et le pauvre Louis XVI (pour qui j'ai bcp d'estime) n'a rien vu venir et, sa faiblesse aidant, a laissé les coudées franches à ses ennemis qui l'ont mené jusqu'à l’échafaud.

Aujourd'hui les ennemis sont entrés dans l'Eglise par l'intermédiaire de la FM ecclésiastique et agissent en plein jour.

Cher ami, nous devons avant tout défendre l'Eglise, par notre prière et une vie conforme à l'évangile et si la persécution doit venir; il nous faudra ne pas nous conduire en lâches.

Fraternellement,

ptx

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Message par P12345 Lun 4 Jan 2016 - 5:02

A dire le vrai, je suis en train de me laisser séduire par le tandem "royalisme-catholicisme" car l'idée républicaine est toujours plus ou moins hostile à ce que les valeurs du catholicisme soient prises en compte dans le gouvernement/les lois/etc...avec les résultats que l'on sait !
Croire en Dieu suppose aussi (entre autre) que l'on ne pense pas l'homme capable de se débrouiller tout seul. Il est trop faillible pour cela.
De fait les "valeurs" républicaines qui nous mènent à la déliaison sociale sont les mauvaise traductions "humaines" des valeurs chrétiennes qui, de belles qu'elles étaient (égalité en dignité devant Dieu) en étant chrétiennes deviennent absurdes en se laicisant ("égalité" homme-femme ????????????) et partent en eau de boudin (idéologie du genre, rendue obligatoire par décisions de l'ONU, etc.). Liberté que Dieu nous laisse de Lui obéir ou pas...laicisé ça donne "je fais ce que je veux quand je veux"(et j'exploite qui je peux pour m'enrichir comme je veux).
Comme par hasard, les Chrétiens des sociétés traditionnelles, sujets d'un roi, n'avaient pas besoin d'aller voir de "psy" (ce "métier" n'existait même pas).
L'hégémonie "psy" est le fruit des sociétés démocratiques, on le comprend en lisant Tocqueville (qui a tout compris avant tout le monde).

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Message par Invité Lun 4 Jan 2016 - 17:36

Bonsoir Philon,

Vos observations sont justes.
Ce constat déchirant de la régression des moeurs et, glauque par la culture de mort environnante fait frémir. On sait bien que plusieurs lois iniques de la république ont amplifié ces immoralités.

Il me semble qu'on puisse tout à fait être un royaliste de coeur sans pour autant adhérer à l'action Française ou autre association fut-elle légitimiste.

Etre catholique si possible jusqu'à la sainteté est tellement plus important dans notre (et nos) pays déchristianisé(s).

Quant à mener les deux de front, catholicisme et royalisme, je ne vois pas très bien de quelle manière cela est possible.
Si vous trouvez la recette, merci de nous la communiquer.

Il semble que la mode d'aujourd'hui serait plutôt de chercher à vivre en catho-écolo ( perso, ça ne me tente pas).

Bien à vous,

ptx

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Message par P12345 Mar 5 Jan 2016 - 4:05

Je rencontre trop de catho écolos-gauchistes(féministes, "psys"...) et ça ne me convainc pas, donc je me réfère aux Ecritures , des saints et à des auteurs chrétiens.

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Message par Henryk Mar 5 Jan 2016 - 9:38

Petit Croisé, j'ai plutôt une Foi du charbonnier dans le roi. Je ne suis pas un orateur, mais j'ai une conviction chevillée au corps dans cette généalogie Royale qui s'est imposée petit à petit, comme un père et une mère de famille sur le petit peuple, contre les grandes familles qui abusaient de leur pouvoir.

Vous découvrirez que la demande d'être gouverné par un roi, vient du refus de la population, d'une famille, de la famille de St Samuel, prophète sous Saul et David, qui manigançaient dans une politique telle que nous la connaissons aujourd'hui. Les temps changent, les hommes non, il n'y a pas d'évolutionnisme politique. (Samuel, Chapitre VIII):

— Le peuple demande un roi. —

1 Lorsque Samuel fut devenu vieux, il établit ses fils juges sur Israël.
2 Son fils premier-né se nommait Joël, et le second Abia ; ils jugeaient à Bersabée.
3 Les fils de Samuel ne marchèrent pas sur ses traces ; ils s'en détournaient pour le gain, recevaient des présents et violaient la justice.


4 Tous les anciens d'Israël s'assemblèrent et vinrent vers Samuel à Rama.
5 Ils lui dirent : « Voilà que tu es vieux, et tes fils ne marchent pas sur tes traces ; établis donc sur nous un roi pour nous juger, comme en ont toutes les nations. »

6 Ce langage déplut à Samuel parce qu'ils disaient : « Donne-nous un roi pour nous juger ; » et Samuel pria Yahweh.
7 Yahweh dit à Samuel : « Ecoute la voix du peuple dans tout ce qu'il te dira ; car ce n'est pas toi qu'ils rejettent, c'est moi qu'ils rejettent, pour que je ne règne plus sur eux.
8 Comme ils ont toujours agi à mon égard depuis le jour où je les ai fait monter d'Egypte jusqu'à présent, me délaissant pour servir d'autres dieux, ainsi ils agissent envers toi.
9 Et maintenant, écoute leur voix ; mais dépose témoignage contre eux, et fais-leur connaître le droit du roi qui régnera sur eux. »

10 Samuel rapporta toutes les paroles de Yahweh au peuple qui lui demandait un roi.
11 Il dit : « Voici quel sera le droit du roi qui régnera sur vous : Il prendra vos fils, et il les mettra sur son char et parmi ses cavaliers, et ils courront devant son char.
12 Il s'en fera des chefs de mille et des chefs de cinquante ; il leur fera labourer ses champs, récolter ses moissons, fabriquer ses armes de guerre et l'attirail de ses chars.
13 Il prendra vos filles pour parfumeuses, pour cuisinières et pour boulangères.
14 Vos champs, vos vignes et vos oliviers les meilleurs, il les prendra et les donnera à ses serviteurs.
15 Il prendra la dîme de vos moissons et de vos vignes, et la donnera à ses courtisans et à ses serviteurs.
16 Il prendra vos serviteurs et vos servantes, vos meilleurs bœufs et vos ânes, et les emploiera à ses ouvrages.
17 Il prendra la dîme de vos troupeaux, et vous-mêmes serez ses esclaves.
18 Vous crierez en ce jour-là à cause de votre roi que vous vous serez choisi, mais Yahweh ne vous exaucera pas. »

19 Le peuple refusa d'écouter la voix de Samuel ; ils dirent : « Non, mais il y aura un roi sur nous,
20 et nous serons, nous aussi, comme toutes les nations ; notre roi nous jugera, il marchera à notre tête et conduira nos guerres. »
21 Après avoir entendu toutes les paroles du peuple, Samuel les redit aux oreilles de Yahweh.
22 Et Yahweh dit à Samuel : « Ecoute leur voix et établis un roi sur eux. » Alors Samuel dit aux hommes d'Israël : « Que chacun de vous s'en aille à sa ville. »


ETC...jusqu'à l'onction du Roi David.
Vous pourrez relire ceci, dans la politique tirée de l’Écriture Sainte de Bossuet.
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Message par Henryk Mar 5 Jan 2016 - 10:29

Le christianisme était, est, et sera, une société de droit naturel (dans le sens de la Création). Les dix commandements avaient suffi comme constitution pour plusieurs siècles.

Je dit et redis encore, au risque de paraitre répétitif. Priez, priez, priez pour le retour du Roi, et de l'Autel.
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Message par Henryk Sam 9 Jan 2016 - 6:45

Les mots et votes, et volontés du parle-ment.

Le Sénat a deux parties
Du genre humain ennemies,
Maux et votes* ; et toutes deux (*mauvais votes au choix)
Ont acquis un nom fameux
Auprès de disputes cruelles :
Si bien qu'autrefois entre elles
Il survint de grands débats
Pour le droit.
Le roi avait toujours marché devant le Sénat.

Le Sénat au Ciel se plaignit,
Et lui dit :
Je fais mainte et mainte lieue,
Comme il plaît à celui-ci.
Croit-elle que toujours j'en veuille user ainsi ?
Je suis son humble servant.
On m'a fait, Dieu merci,
Son frère, et non son suivant.
Tous deux de même sang,
Traitez-nous de même sorte :
Aussi bien que lui je porte
Un Sceptre prompt et puissant.
Enfin voilà ma requête :
C'est à vous de commander,
Qu'on me laisse précéder
A mon tour mon roi la Tête.
Je le conduirai si bien,
Qu'on ne se plaindra de rien.

Le Ciel permit à ces voeux un étal de maux.
Souvent sa complaisance a de méchants effets.
Il devrait être sourd aux aveugles souhaits.
Il ne le fut pas lors : et le guide nouveau,
Qui ne voyait au grand jour,
Pas plus clair que dans un four, (tables rondes, hémicycles)
Donnait tantôt contre un marbre,(fascisme)
Contre un passant(Napoléon), contre un arbre (communisme).
Droit aux ondes du Mal, il mena son peuple.(Islam)


Malheureux les Etats tombés dans son erreur.
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Message par Henryk Mar 19 Jan 2016 - 11:50

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Message par P12345 Jeu 21 Jan 2016 - 3:30

C'est le 21 janvier....
Prions pour le roi martyr !

Accessoirement je voudrais demander aux érudits de ce forum de m'indiquer une bonne lecture bien structurée, simple (pas trop longue) sur l'histoire de la Chouannerie (du premier soulèvement à la mort de Cadoudal).
Est-ce qu'on peut recommander Reynald Secher ?
Je ne suis pas historienne, il faudrait un essai accessible au "grand public".
Nous allons dans le Morbihan cet été, je veux faire faire un petit parcours historique (Cholet, Quiberon...)à mes filles.


Dernière édition par Philon le Jeu 21 Jan 2016 - 3:32, édité 1 fois

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Message par P12345 Jeu 21 Jan 2016 - 3:32

"Oh mon Peuple, que vous ai-je donc fait ?
J'aimais la vertu, la justice,
Votre bonheur fut mon unique objet
Et vous me trainez au supplice !"

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Message par Henryk Jeu 21 Jan 2016 - 6:04

Mr Secher est un historien régionaliste. Il cherche à faire reconnaitre le génocide vendéen.
Le problème c'est que comme dit Mr Pierre Chaunu: C'est la droite et la gauche qui se sont retrouvées, pour des crimes contre l'humanité contre des chrétiens et des royalistes, en 1793, en 1814, en 1832 dans une région de France.

Vous avezSte Anne d'Auray ou les pélerinages légitimistes remontent à 1889

Guerres de Vendée
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