la confession
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territoire en héritage
soline
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la confession
Bonjour à vous tous et merci beaucoup pour les réponses que j'ai pu avoir.
En fait, j'ai un problème avec la confession.
Comme je crois vraiment en Jésus depuis pas très longtemps, quelques mois seulement, (j'y croyais étant plus jeune, mais j'ai abandonné.), je me rends compte petit à petit de tous les péchés que j'ai commis, et je n'avais pas conscience vraiment que c'était des péchés très graves. Et cela fait plusieurs fois que je vais me confesser, que je me dis, c'est bon, je peux aller communier, et après, je me rends compte, qu'il y a tel ou tel autre péché qui est grave aussi, et que j'ai communié alors que peut-être je n'aurais pas dû.
Alors, je me dis que je ne respecte pas bien les sacrements que le Seigneur nous a pourtant donné si gentiment, et je ne sais pas bien comment m'y prendre.
J'espère qu'on a le droit de se confesser en plusieurs fois ainsi, mais je n'en suis pas sur et j'ai vraiment peur de ne pas bien faire ce sacrement, pourtant si important.
Je désire vraiment être pardonné, et j'essaye de m'améliorer, et de ne plus commettre certains péchés graves.
Ce qui pose problème sont vraiment les péchés sexuels, en plus, je suis jeune et toutes mes copines en commettent elles aussi tout le temps. Je suis dans une génération ou l'on se vante de tous ces péchés, ou du moins on en parle vraiment sans aucune gène, et moi maintenant, je suis gêné quand je suis avec mes amis( qui ne sont pas catholiques).
Par exemple, lorsqu'il y a un péché que l'on a pas dit, si on y retourne après, faut-il redire avouer encore les autres péchés que l'on a déja avoués?
Et sinon, y allez-vous souvent?
En fait, j'ai un problème avec la confession.
Comme je crois vraiment en Jésus depuis pas très longtemps, quelques mois seulement, (j'y croyais étant plus jeune, mais j'ai abandonné.), je me rends compte petit à petit de tous les péchés que j'ai commis, et je n'avais pas conscience vraiment que c'était des péchés très graves. Et cela fait plusieurs fois que je vais me confesser, que je me dis, c'est bon, je peux aller communier, et après, je me rends compte, qu'il y a tel ou tel autre péché qui est grave aussi, et que j'ai communié alors que peut-être je n'aurais pas dû.
Alors, je me dis que je ne respecte pas bien les sacrements que le Seigneur nous a pourtant donné si gentiment, et je ne sais pas bien comment m'y prendre.
J'espère qu'on a le droit de se confesser en plusieurs fois ainsi, mais je n'en suis pas sur et j'ai vraiment peur de ne pas bien faire ce sacrement, pourtant si important.
Je désire vraiment être pardonné, et j'essaye de m'améliorer, et de ne plus commettre certains péchés graves.
Ce qui pose problème sont vraiment les péchés sexuels, en plus, je suis jeune et toutes mes copines en commettent elles aussi tout le temps. Je suis dans une génération ou l'on se vante de tous ces péchés, ou du moins on en parle vraiment sans aucune gène, et moi maintenant, je suis gêné quand je suis avec mes amis( qui ne sont pas catholiques).
Par exemple, lorsqu'il y a un péché que l'on a pas dit, si on y retourne après, faut-il redire avouer encore les autres péchés que l'on a déja avoués?
Et sinon, y allez-vous souvent?
soline- Avec les chérubins
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Inscription : 21/06/2008
Re: la confession
Il y a des personnes plus compétentes sur ce forum, pour parler de la confession, mais en attendant ...
Il est important de choisir un bon prêtre autant que possible. Ensuite il est normal de se rendre compte et de regretter de plus en plus les péchés : c'est la contrition, le regret le plus sincère possible, et elle est essentielle.
On n'a pas besoin de redire les péchés avoués mais l'âme regrette parfois tellement qu'on a besoin d'en parler et le prêtre peut comprendre et expliquer tout cela. Il importe aussi de distinguer le pardon et la persistance du regret : on peut être pardonné et continuer à regretter; tout cela est à discerner.
Par contre, on ne peut pas se confesser par morceaux en plusieurs fois de péchés déjà commis dont on a déjà connaissance donc; il faut tout dire (et les prêtres sont compréhensifs, ils en entendent beaucoup ...) et ne pas craindre tout en étant conscient des fautes et de leurs blessures envers l'Amour Jésus.
Enfin il y a ce qu'on appelle une confession générale : on peut se confesser à nouveau sur les péchés de toute sa vie, par exemple à l'occasion d'une retraite spirituelle, mais aussi, je suppose, en le demandant à un prêtre au début de la confession (là il faudrait demander sans doute, ou peut-être quelqu'un du forum pourra vous le dire).
La Sainte Vierge a demandé à Medjugorje la confession (au moins) mensuelle (pour ma part j'y vais plus souvent et j'en ai besoin) et aussi de demander au prêtre des conseils pour la vie spirituelle au confesseur.
Il est bon d'appeler l'action de l'Esprit Saint aussi sur le confesseur (et aussi sur les personnes qui attendent comme vous de se confesser sur le moment : ça fait du bien à tout le monde !! ...).
Voilà, j'espère que quelqu'un d'autre vous éclairera mieux et je vous dis bon courage, spécialement à une jeune comme vous, bravo et ... bonnes, excellentes confessions !! ...
Il est important de choisir un bon prêtre autant que possible. Ensuite il est normal de se rendre compte et de regretter de plus en plus les péchés : c'est la contrition, le regret le plus sincère possible, et elle est essentielle.
On n'a pas besoin de redire les péchés avoués mais l'âme regrette parfois tellement qu'on a besoin d'en parler et le prêtre peut comprendre et expliquer tout cela. Il importe aussi de distinguer le pardon et la persistance du regret : on peut être pardonné et continuer à regretter; tout cela est à discerner.
Par contre, on ne peut pas se confesser par morceaux en plusieurs fois de péchés déjà commis dont on a déjà connaissance donc; il faut tout dire (et les prêtres sont compréhensifs, ils en entendent beaucoup ...) et ne pas craindre tout en étant conscient des fautes et de leurs blessures envers l'Amour Jésus.
Enfin il y a ce qu'on appelle une confession générale : on peut se confesser à nouveau sur les péchés de toute sa vie, par exemple à l'occasion d'une retraite spirituelle, mais aussi, je suppose, en le demandant à un prêtre au début de la confession (là il faudrait demander sans doute, ou peut-être quelqu'un du forum pourra vous le dire).
La Sainte Vierge a demandé à Medjugorje la confession (au moins) mensuelle (pour ma part j'y vais plus souvent et j'en ai besoin) et aussi de demander au prêtre des conseils pour la vie spirituelle au confesseur.
Il est bon d'appeler l'action de l'Esprit Saint aussi sur le confesseur (et aussi sur les personnes qui attendent comme vous de se confesser sur le moment : ça fait du bien à tout le monde !! ...).
Voilà, j'espère que quelqu'un d'autre vous éclairera mieux et je vous dis bon courage, spécialement à une jeune comme vous, bravo et ... bonnes, excellentes confessions !! ...
territoire en héritage- Pour la Paix
- Messages : 3799
Inscription : 04/01/2008
Re: la confession
Chère Soline
Il arrive que , malgré notre examen de conscience avant la Confession, nous puissions oublier un pêché au moment de la confession. Et lorsque le Prêtre nous a donné l'absolution, 15 mn plus tard nous nous rendons compte que nous avons oublié de dire ce pêché là...! et c'est la catastrophe.
Lorsque je me confesse, j'indique TOUS mes pêchés (ceux qui me reviennent en mémoire à ce moment là) et à la fin de ma confession j'ajoute: " et tous les pêchés que j'aurais pu oublier", ainsi, si mon ange gardien me remet par la suite,une faute en mémoire que j'ai oublié, elle est pardonnée également. On peut donc communier sans problèmes. Mais rien ne vous empêche, la fois d'après, de dire au Prêtre la faute que vous aviez oublié la fois d'avant.
Mais ne culpabilisons pas sur les fautes passées. Culpabilisons surtout sur les fautes "futures" qui peuvent être évitées. Le Christ voit notre démarche. Il pardonne au repentant sincère, même s'il a oublié une faute. Dieu n'a pas en main une calculatrice pour calculer le poids, la longueur, la durée, et le nombre des fautes. IL PARDONNE à celui qui se repent. Il est AMOUR. Et bien souvent IL nous fait "crédit" sur nos fautes. Sinon il faudrait nous confesser 10 fois par jour.
Qui peut se prétendre TOTALEMENT PUR avant d'approcher la table Eucharistique ? Celui qui, content de lui, vient de se confesser juste avant la Messe, et qui éspère que d'autres l'auront remarqué ? (Pêché d'orgueil), ou celui qui ne se confesse que mensuellement ou trimensuellement, et qui, bourré de remords, supplie le Seigneur d'avoir pitié de lui à cause de ses fautes ?
Par contre, mieux vaut ne pas s'approcher de la confession, qu'y aller en se disant: " Ces fautes là, je vais les dire, mais ces autres fautes je vais les cacher , ça ne regarde pas le curé..." Ce genre d'hypocrisie est trés mal vu par Dieu. C'est exactement ce qu'il faut faire pour vous retrouver en guerre avec Dieu. Vous attireriez sur votre tête des chatiments sévères.
Si vous allez en confession vous dites tout. Ou alors n'y allez pas. Toutefois, j'ai quelques amis Prêtres qui m'ont confié que dans la confession, il n'y a pas grand chose de nouveau sous le soleil. A part quelques uns ( trés rares), toutes les fautes sont communes aux humains. Le Prêtre que vous allez voir, est rodé à toutes nos confessions. Il connait l'humain à fond. Il n'émet donc aucun jugement sur vous ( d'ailleurs il n'en aurait pas le droit).
Vous parlez des pêchés sexuels, qui , si ils sont graves, ne sont pas LES plus graves. Il y a pêché sexuel par exemple lorsque nous ne sommes pas mariés et que nous nous accouplons. Il y a aussi pêché sexuel lorsque nous commetons la masturbation. ( que celui qui n'a jamais pratiqué ces choses, vous jette la première pierre ! Vous ne risquez pas d'être lapidé....)
Mais nous pêchons contre notre propre corps pour assouvir un instinct bassement corporel, animal, et bestial. L'Homme vaut mieux que ça. Le plus grave péché n'est pas d'ordre sexuel mais d'ordre spirituel. Il s'agit du pêché CONTRE L'AMOUR DE DIEU. Celui là est excessivement grave. Etre et demeurer incroyant (alors que nous avons tout pour le devenir) est un pêché inimaginable, pire que d'être homosexuel, car il est faute contre L'AMOUR de Dieu. Et je ne parle même pas de l'Apostasie.
Je suis un humain, et à ce titre j'ai les mêmes tendances que tous les autres. Or, quand je sens une idée de pêché me caresser l'imagination, j'imagine le Christ mourrant en croix à CAUSE de mes fautes. je vous assure que ça refroidit mon ardeur à le commettre.
Dieu fera le compte minutieux des fautes de l'impie. Mais IL oublie les fautes oubliées du repentant sincère. De même, en confession il ne faut pas dire: " J'ai fait tel pêché, mais c'est à cause d'untel qui m'a poussé à le faire". N'accusez pas les autres. Accusez vous vous même. Vous êtes DEVANT le Christ, et personne ne pêche s'il n'en a pas envie (même s'il y est poussé).
Dites vous que Dieu vous aime ! IL sait que vous avez fauté, et que vous refauterez encore, mais petit à petit, ses pêchés disparaitront (je vous en parle par expèrience perso.) Il suffit de "Vouloir" à tout prix s'en débarasser, et petit à petit, avec l'aide de la prière et de L'Esprit Saint, tout disparait. ça prends parfois du temps, mais un arbre ne pousse pas en un jour.
Quant-à vos amis, évitez les discussions scabreuses sur ces sujets. Ils n'ont pas à connaitre votre vie. Bien au contraire, ils cherchent à se "rassurer eux même" en se vantant de leurs "conquêtes". Ils ne sont pas maitre de leur sexualité, ils y sont SOUMIS, puisqu'ils ne peuvent s'en passer. Ils sont comme des animaux soumis à leur instinct, incapable de s'en dégager par un effort d'intelligence.
Sachez les amenner à la Foi, pour qu'ils ouvrent les yeux sur ce qu'ils font. Beaucoup de jeunes se retrouvent en enfer à cause de celà. ( Lire le témoignage de Gloria Polo)
Ne regardez que l' AMOUR de DIEU. L'Amour qu'IL a pour vous. Tout le reste n'est qu'obscurité.
Fraternellement
Séraphin
Il arrive que , malgré notre examen de conscience avant la Confession, nous puissions oublier un pêché au moment de la confession. Et lorsque le Prêtre nous a donné l'absolution, 15 mn plus tard nous nous rendons compte que nous avons oublié de dire ce pêché là...! et c'est la catastrophe.
Lorsque je me confesse, j'indique TOUS mes pêchés (ceux qui me reviennent en mémoire à ce moment là) et à la fin de ma confession j'ajoute: " et tous les pêchés que j'aurais pu oublier", ainsi, si mon ange gardien me remet par la suite,une faute en mémoire que j'ai oublié, elle est pardonnée également. On peut donc communier sans problèmes. Mais rien ne vous empêche, la fois d'après, de dire au Prêtre la faute que vous aviez oublié la fois d'avant.
Mais ne culpabilisons pas sur les fautes passées. Culpabilisons surtout sur les fautes "futures" qui peuvent être évitées. Le Christ voit notre démarche. Il pardonne au repentant sincère, même s'il a oublié une faute. Dieu n'a pas en main une calculatrice pour calculer le poids, la longueur, la durée, et le nombre des fautes. IL PARDONNE à celui qui se repent. Il est AMOUR. Et bien souvent IL nous fait "crédit" sur nos fautes. Sinon il faudrait nous confesser 10 fois par jour.
Qui peut se prétendre TOTALEMENT PUR avant d'approcher la table Eucharistique ? Celui qui, content de lui, vient de se confesser juste avant la Messe, et qui éspère que d'autres l'auront remarqué ? (Pêché d'orgueil), ou celui qui ne se confesse que mensuellement ou trimensuellement, et qui, bourré de remords, supplie le Seigneur d'avoir pitié de lui à cause de ses fautes ?
Par contre, mieux vaut ne pas s'approcher de la confession, qu'y aller en se disant: " Ces fautes là, je vais les dire, mais ces autres fautes je vais les cacher , ça ne regarde pas le curé..." Ce genre d'hypocrisie est trés mal vu par Dieu. C'est exactement ce qu'il faut faire pour vous retrouver en guerre avec Dieu. Vous attireriez sur votre tête des chatiments sévères.
Si vous allez en confession vous dites tout. Ou alors n'y allez pas. Toutefois, j'ai quelques amis Prêtres qui m'ont confié que dans la confession, il n'y a pas grand chose de nouveau sous le soleil. A part quelques uns ( trés rares), toutes les fautes sont communes aux humains. Le Prêtre que vous allez voir, est rodé à toutes nos confessions. Il connait l'humain à fond. Il n'émet donc aucun jugement sur vous ( d'ailleurs il n'en aurait pas le droit).
Vous parlez des pêchés sexuels, qui , si ils sont graves, ne sont pas LES plus graves. Il y a pêché sexuel par exemple lorsque nous ne sommes pas mariés et que nous nous accouplons. Il y a aussi pêché sexuel lorsque nous commetons la masturbation. ( que celui qui n'a jamais pratiqué ces choses, vous jette la première pierre ! Vous ne risquez pas d'être lapidé....)
Mais nous pêchons contre notre propre corps pour assouvir un instinct bassement corporel, animal, et bestial. L'Homme vaut mieux que ça. Le plus grave péché n'est pas d'ordre sexuel mais d'ordre spirituel. Il s'agit du pêché CONTRE L'AMOUR DE DIEU. Celui là est excessivement grave. Etre et demeurer incroyant (alors que nous avons tout pour le devenir) est un pêché inimaginable, pire que d'être homosexuel, car il est faute contre L'AMOUR de Dieu. Et je ne parle même pas de l'Apostasie.
Je suis un humain, et à ce titre j'ai les mêmes tendances que tous les autres. Or, quand je sens une idée de pêché me caresser l'imagination, j'imagine le Christ mourrant en croix à CAUSE de mes fautes. je vous assure que ça refroidit mon ardeur à le commettre.
Dieu fera le compte minutieux des fautes de l'impie. Mais IL oublie les fautes oubliées du repentant sincère. De même, en confession il ne faut pas dire: " J'ai fait tel pêché, mais c'est à cause d'untel qui m'a poussé à le faire". N'accusez pas les autres. Accusez vous vous même. Vous êtes DEVANT le Christ, et personne ne pêche s'il n'en a pas envie (même s'il y est poussé).
Dites vous que Dieu vous aime ! IL sait que vous avez fauté, et que vous refauterez encore, mais petit à petit, ses pêchés disparaitront (je vous en parle par expèrience perso.) Il suffit de "Vouloir" à tout prix s'en débarasser, et petit à petit, avec l'aide de la prière et de L'Esprit Saint, tout disparait. ça prends parfois du temps, mais un arbre ne pousse pas en un jour.
Quant-à vos amis, évitez les discussions scabreuses sur ces sujets. Ils n'ont pas à connaitre votre vie. Bien au contraire, ils cherchent à se "rassurer eux même" en se vantant de leurs "conquêtes". Ils ne sont pas maitre de leur sexualité, ils y sont SOUMIS, puisqu'ils ne peuvent s'en passer. Ils sont comme des animaux soumis à leur instinct, incapable de s'en dégager par un effort d'intelligence.
Sachez les amenner à la Foi, pour qu'ils ouvrent les yeux sur ce qu'ils font. Beaucoup de jeunes se retrouvent en enfer à cause de celà. ( Lire le témoignage de Gloria Polo)
Ne regardez que l' AMOUR de DIEU. L'Amour qu'IL a pour vous. Tout le reste n'est qu'obscurité.
Fraternellement
Séraphin
S- Contre la Franc Maconnerie
- Messages : 344
Inscription : 03/11/2006
La confession
Moi, j'ai eu une très mauvaise expérience en confession: Après m'être confessée, le curé de la paroisse a fait son homélie sur le sujet de mon péché; je me suis tellement sentie visée que j'ai eu envie de sortir de l'église... Celà a eu pour conséquence que je n'ai plus jamais fait confiance à un prêtre.
Tous les soirs, je fais un examen de conscience sur la journée que j'ai passée et je demande pardon à Dieu pour mes fautes et si j'ai manqué d'amour envers quelqu'un, je vais le trouver le plus tôt possible pour réparer sa blessure.
Je lis la bible tous les jours, c'est le livre du bonheur et de l'Amour de Dieu et notre prochain, c'est une connexion directe sur la spiritualité.
Je suis de la génération des bébés boomers, au temps de mes parents, c'était les prêtes qui décidaient du nombre d'enfants qu'une famille devait élever et si une femme refusait son mari, l'absolution lui était refusée; un homme pouvait se confesser face à face avec le prêtre mais la gent féminine devait obligatoirement aller au confessionnal, je trouvais celà révoltant de voir la discrimination faite aux femmes, elles étaient traitées comme des bêtes.
Un jour, ce même curé faisait sa visite paroissiale et rendu chez nous, il regarda ma mère avec un air accusateur et lui dit: '' vos enfants sont tous espacés de plus de deux ans ?'' Et ma mère de lui répondre du tact au tact: '' Les curés n'ont pas affaire dans ma chambre à coucher!'' Ce fut la fin de la discution; il faut dire aussi que ma mère lisait beaucoup et était très spirituelle, je suis certaine qu'au paradis, elle se moque bien des lois des hommes et que dans le fond, nous serons jugés sur le degré d'amour que nous aurons mis dans chaqu'un de nos actes et sur nos manquements envers les autres dans notre vie, il appartient à Dieu
seul le jugement.
Tous les soirs, je fais un examen de conscience sur la journée que j'ai passée et je demande pardon à Dieu pour mes fautes et si j'ai manqué d'amour envers quelqu'un, je vais le trouver le plus tôt possible pour réparer sa blessure.
Je lis la bible tous les jours, c'est le livre du bonheur et de l'Amour de Dieu et notre prochain, c'est une connexion directe sur la spiritualité.
Je suis de la génération des bébés boomers, au temps de mes parents, c'était les prêtes qui décidaient du nombre d'enfants qu'une famille devait élever et si une femme refusait son mari, l'absolution lui était refusée; un homme pouvait se confesser face à face avec le prêtre mais la gent féminine devait obligatoirement aller au confessionnal, je trouvais celà révoltant de voir la discrimination faite aux femmes, elles étaient traitées comme des bêtes.
Un jour, ce même curé faisait sa visite paroissiale et rendu chez nous, il regarda ma mère avec un air accusateur et lui dit: '' vos enfants sont tous espacés de plus de deux ans ?'' Et ma mère de lui répondre du tact au tact: '' Les curés n'ont pas affaire dans ma chambre à coucher!'' Ce fut la fin de la discution; il faut dire aussi que ma mère lisait beaucoup et était très spirituelle, je suis certaine qu'au paradis, elle se moque bien des lois des hommes et que dans le fond, nous serons jugés sur le degré d'amour que nous aurons mis dans chaqu'un de nos actes et sur nos manquements envers les autres dans notre vie, il appartient à Dieu
seul le jugement.
Christiane- Près de Jésus Christ
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Inscription : 22/12/2007
Re: la confession
Effectivement chère Christiane, il y a parfois des "ratés" dans la confession. Il est vrai que le Prêtre duquel vous parlez semblait loin d'être un exemple. ( j'ai bien ris et j'ai beaucoup apprécié la reflexion de votre défunte Maman à son curé. Et, certes, elle n'avait pas tord.)
J'ai eu une fois, une expèrience similaire à la votre avec un Prêtre. Nous étions tous invité pour l'apéritif chez des amis communs, et il m'a "balancé" en pleine figure (et en public) une faute que je lui avait conféssé. Sur le ton de la boutade bien sûr, mais le mal était fait. Depuis ce jour, je me confesse à des Prêtres qui ne me connaissent pas, ainsi j'évite ce genre de situation. Mais souvenons nous de la parole de St François d' Assise au sujet des mauvais Prêtres: " Si un Prêtre est mauvais, il n'est mauvais que pour lui-même"
Bien Fraternellement
Séraphin
J'ai eu une fois, une expèrience similaire à la votre avec un Prêtre. Nous étions tous invité pour l'apéritif chez des amis communs, et il m'a "balancé" en pleine figure (et en public) une faute que je lui avait conféssé. Sur le ton de la boutade bien sûr, mais le mal était fait. Depuis ce jour, je me confesse à des Prêtres qui ne me connaissent pas, ainsi j'évite ce genre de situation. Mais souvenons nous de la parole de St François d' Assise au sujet des mauvais Prêtres: " Si un Prêtre est mauvais, il n'est mauvais que pour lui-même"
Bien Fraternellement
Séraphin
S- Contre la Franc Maconnerie
- Messages : 344
Inscription : 03/11/2006
Re: la confession
Cher Séraphin,
Merci de tes bons mots mais si un prêtre est mauvais, il ne l'est pas que pour lui même mais il pèche contre l'Esprit des personnes et les marque pour la vie.
C'est certain que ce doit être une grosse responsabilité de devenir prêtre, de respecter le secret de la confession mais s'il nest pas à la hauteur, au lieu de faire du mal à son prochain, je crois qu'il devrait défroquer !
Bonne journée,
Christiane
Merci de tes bons mots mais si un prêtre est mauvais, il ne l'est pas que pour lui même mais il pèche contre l'Esprit des personnes et les marque pour la vie.
C'est certain que ce doit être une grosse responsabilité de devenir prêtre, de respecter le secret de la confession mais s'il nest pas à la hauteur, au lieu de faire du mal à son prochain, je crois qu'il devrait défroquer !
Bonne journée,
Christiane
Christiane- Près de Jésus Christ
- Messages : 25
Inscription : 22/12/2007
Re: la confession
Oui chère Christiane, s'il est mauvais, il blesse les âmes. Je pense néanmoins que les paroles de St François d' Assise sont plus "profondes" qu'il n'y parait à première vue.
" Si un Prêtre est mauvais, il n'est mauvais que pour lui-même" car on pourrait se dire: " mais , et la personne bléssée alors..!!! que deviens t'elle ?, pourquoi n'en parle t'on pas ?"
Bien sûr, la personne est d'autant plus bléssée que cela touche notre Foi, et que cette "blessure" est infligée par un homme de Foi sencé représenter le Christ. Mais cette blessure (comme toutes les blessures des hommes) achève par la douleur l'oeuvre de notre sanctification. C'est en fait (du point de vu Divin) un mal qui débouche sur le bien. Au même titre que si nous prions pour quelqu'un qui nous insulte ou se répend en médisance contre nous, Dieu permet ce "mal", pour que nous puissions prier pour lui, car Il (Dieu) sait que personne ne prierait pour cette personne autrement.
Quant au Prêtre en agissant ainsi, il se fait un tord dont il n'a pas idée. Non seulement il manque de Charité, trahis un secret qu'Il n'appartient qu'à Dieu seul de connaitre ( ça vaut déja un aller simple pour l'enfer) , mais en plus il dégoûte les âmes de s'approcher de ce sacrement si important. Il aura donc à rendre compte de ses propres fautes, sans compter celles de ses pénitents qui ne veulent plus pratiquer....C'est EXCESSIVEMENT grave pour lui. Car ayant beaucoup reçu, on lui demandera beaucoup. Il est donc "mauvais pour lui-même".
Quant-à nous, il ne nous appartient pas de regarder la boue de la terre, mais le bleu du ciel. On ne trouve pas la lumière en contemplant l'obscurité. En cas de blessure grave, ne regardons pas l'agresseur et réfugions nous vite devant le St Sacrement sur les genoux de Jésus. Là, on y trouve la Paix.
Que Le Seigneur te bénisse chère soeur !
Fraternellement
Séraphin
" Si un Prêtre est mauvais, il n'est mauvais que pour lui-même" car on pourrait se dire: " mais , et la personne bléssée alors..!!! que deviens t'elle ?, pourquoi n'en parle t'on pas ?"
Bien sûr, la personne est d'autant plus bléssée que cela touche notre Foi, et que cette "blessure" est infligée par un homme de Foi sencé représenter le Christ. Mais cette blessure (comme toutes les blessures des hommes) achève par la douleur l'oeuvre de notre sanctification. C'est en fait (du point de vu Divin) un mal qui débouche sur le bien. Au même titre que si nous prions pour quelqu'un qui nous insulte ou se répend en médisance contre nous, Dieu permet ce "mal", pour que nous puissions prier pour lui, car Il (Dieu) sait que personne ne prierait pour cette personne autrement.
Quant au Prêtre en agissant ainsi, il se fait un tord dont il n'a pas idée. Non seulement il manque de Charité, trahis un secret qu'Il n'appartient qu'à Dieu seul de connaitre ( ça vaut déja un aller simple pour l'enfer) , mais en plus il dégoûte les âmes de s'approcher de ce sacrement si important. Il aura donc à rendre compte de ses propres fautes, sans compter celles de ses pénitents qui ne veulent plus pratiquer....C'est EXCESSIVEMENT grave pour lui. Car ayant beaucoup reçu, on lui demandera beaucoup. Il est donc "mauvais pour lui-même".
Quant-à nous, il ne nous appartient pas de regarder la boue de la terre, mais le bleu du ciel. On ne trouve pas la lumière en contemplant l'obscurité. En cas de blessure grave, ne regardons pas l'agresseur et réfugions nous vite devant le St Sacrement sur les genoux de Jésus. Là, on y trouve la Paix.
Que Le Seigneur te bénisse chère soeur !
Fraternellement
Séraphin
S- Contre la Franc Maconnerie
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Inscription : 03/11/2006
Re: la confession
Cher Séraphin,
Suis contente de ta réponse, tout est dans la perception des choses et des événements et on doit apprendre de nos expériences, bonnes ou mauvaises.
Ceci m'a fait comprendre de ne faire confiance qu'à Dieu seulement, les humains sont tellement décevants ...
Bonne journée mon frère,
Christiane[/img]
Suis contente de ta réponse, tout est dans la perception des choses et des événements et on doit apprendre de nos expériences, bonnes ou mauvaises.
Ceci m'a fait comprendre de ne faire confiance qu'à Dieu seulement, les humains sont tellement décevants ...
Bonne journée mon frère,
Christiane[/img]
Christiane- Près de Jésus Christ
- Messages : 25
Inscription : 22/12/2007
Re: la confession
J'ai aussi dû subir des blessures ou humiliations dans ce qui pouvait toucher aux l'administration des sacrements.
Les blessures de ce genre ne devraient pas pour autant faire abandonner la fréquentation ce ces sacrements.
Faire confiance à Dieu entraîne aussi d'essayer de surpasser, avec sa grâce, ces désagréments, même s'il n'est pas forcément aisé à priori de "considérer" Jésus à travers le prêtre qui agit en son nom, non pas dans son imperfection, mais dans la perfection agissante de la Miséricorde voulant passer par l'intermédiaire du prêtre confesseur.
Il est bon même de prier pour pouvoir supporter les chrétiens, laïcs ou consacrés, y compris dans des discussions ou rassemblements de prière ... notre époque étant telle que cela n'est pas du tout sans objet, hélas ...
Les blessures de ce genre ne devraient pas pour autant faire abandonner la fréquentation ce ces sacrements.
Faire confiance à Dieu entraîne aussi d'essayer de surpasser, avec sa grâce, ces désagréments, même s'il n'est pas forcément aisé à priori de "considérer" Jésus à travers le prêtre qui agit en son nom, non pas dans son imperfection, mais dans la perfection agissante de la Miséricorde voulant passer par l'intermédiaire du prêtre confesseur.
Il est bon même de prier pour pouvoir supporter les chrétiens, laïcs ou consacrés, y compris dans des discussions ou rassemblements de prière ... notre époque étant telle que cela n'est pas du tout sans objet, hélas ...
territoire en héritage- Pour la Paix
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Re: la confession
La Confession
Entretien avec M. l'abbé Christian LAFFARGUE
Propos recueillis par Xavier ARNAUD
S'il est un sacrement qui semble aujourd'hui tombé quelque peu dans l'oubli chez nombre de catholiques, c'est bien la confession.
Pourtant, Monsieur l'abbé, pouvez-vous nous en rappeler le sens et la nécessité ?
Il est “ tombé dans l’oubli ” par suite de la perte du sens du péché, de la notion du Bien et du Mal.
Pourtant, l e M a l e x i s t e , S a t a n e x i s t e , ce n’est pas une abstraction c’est une personne (Catéchisme de l’Eglise Catholique, C.E.C., n°2851, le Delivrez-nous du Mal du Notre Père) qui nous pousse à nous éloigner (péchés véniels) ou à nous séparer de Dieu (péché mortel).
Enfin, “ Si nous disons : nous n’avons pas de péché, nous nous abusons, la vérité n’est pas en nous ” 1Jn 1,8.
C’est comme pour le corps : si nous laissons la maladie sans la soigner, nous risquons d’être toujours malades et de toujours en souffrir. Il nous faut consulter un médecin. Quelquefois une opération chirurgicale est nécessaire pour extraire le mal et être guéris. Pour l’âme, c’est pareil, et le médecin de l’âme c’est le prêtre qui soulage, guérit et sauve au nom et par le Christ, seul Sauveur (cf C.E.C.n°1441 et suiv.).
Le prêtre a, de ce fait, pouvoir d’enlever, d’extraire, d’effacer le mal : “ Recevez l’Esprit-Saint, ceux à qui vous remettrez les péchés, ils leur seront remis ; ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus ” (Jn 20,23 : le Christ aux apôtres, leur apparaissant le dimanche de Pâques).
“ Retenus ” : si le pénitent (celui qui se confesse) ne remplit pas les conditions pour être absout. Nous en reparlerons.
Comment expliquez-vous cette désaffection de la part des catholiques ? Les occasions de se confesser sont aujourd'hui plus rares qu'auparavant. On entend moins les prêtres parler de ce nécessaire recours à la confession.
Est-ce à dire, Monsieur l'abbé, que la position de l'Eglise a évolué ?
Cette crise de la confession est une crise qui affecte d’abord l’intelligence : on ne voit plus, on ne connaît plus le péché, ce qui est péché et ce qui ne l’est pas. On a trop voulu déculpabiliser. Or, il ne s’agit pas de voir le péché où il n’est pas, mais de le voir là où il est. En voulant alléger les consciences, ne plus nommer le Mal, on a abandonné les âmes à l’emprise du mal. C’est une “ non assistance à personne en danger ”. On se fait “ complice du péché d’autrui ” (1 Tm 5,22).
Les prêtres ont aussi négligé la prédication des fins dernières (la mort, le jugement, le Ciel, le Purgatoire L’enfer ; cf C.E.C. 1020-1040). Le Pape JEAN-PAUL II l’a regretté lui-même : “ il est certain que ces prédications touchaient l’homme dans l’intimité de son cœur, tourmentaient sa conscience, le mettaient à genoux, l’amenaient à la grille du confessionnal… et contribuaient ainsi puissamment à son salut. ”
(“ Entrez dans l’Espérance ” Ed. Mame/Plon 1994, p.266 + pp.272… et 273).
Seul le prêtre peut absoudre, donner l’absolution. On a trop séparé le sacrement de l’Eucharistie de la préparation de l’âme à recevoir saintement le corps et le sang du Christ par le sacrement de Pénitence. Quand on reçoit quelqu’un chez soi, le reçoit-on dans le désordre, la poussière, la saleté ? Et plus celui qu’on reçoit est important, plus on est soucieux de préparer la maison, de se préparer soi-même de la meilleure et de la plus belle façon qui soit !
Quand on veut vraiment, on peut toujours trouver un prêtre pour se confesser. Dans les grandes villes des églises ou des sanctuaires sont réservés pour ce ministère, il y a aussi les monastères, les communautés sacerdotales et religieuses. Ne se déplace-t-on pas pour consulter un médecin, en prenant beaucoup de temps et en dépensant beaucoup
d’argent ? Et si on est bloqué chez soi, on peut toujours demander à un prêtre de venir. Il sera toujours heureux d’exercer son sacerdoce et de donner ce sacrement de la guérison et du salut de l’âme…
L'absence de recours fréquent à ce sacrement fait que de nombreux catholiques ne savent pas ou plus ou obscurément en quoi consiste la confession. Comment doit-on s'y préparer ?
Il est indispensable de bien s’y préparer car c’est une démarche sérieuse et grave. La santé de l’âme est plus importante encore que la santé du corps. Il existe des textes pour se préparer à la confession. Il ne faut pas qu’ils soient trop vagues évitant de préciser les péchés et leur gravité. Sinon la confession porterait peu de fruits, malgré une démarche louable et toujours courageuse. On peut se procurer, par exemple, le livret Prières du chrétien (éd. Le laurier, 19 passage Jean Nicot, 75007 Paris, pages 16 à 21). Un examen de conscience par commandements est proposé avec ce qu’il faut faire et dire avant de commencer la confession des péchés, le texte de l’acte de contrition, une prière d’action de grâces, etc…
On a beaucoup discuté autour du fameux "secret de la confession". Pouvez-vous nous en rappeler la signification et l'étendue ? En quoi consiste-t-il et a-t-il des limites ?
Le secret de la confession est absolu, il ne souffre pas d’exceptions. Il protège le pénitent (et le confesseur) et lui donne confiance. Dans le cadre du sacrement de Pénitence, il est seul avec Dieu en présence du prêtre qui Le représente et agit en Son Nom (cf C.E.C. n°1467). Si le prêtre violait ce secret, qui porte sur les péchés entendus et l’identité du pécheur, il serait excommunié (Code de Droit Canon n°1388,1).
Vous avez parlé des “ conditions à remplir pour être absout ”, quelles sont-elles ?
Les conditions sont au nombre de trois. Elles font partie intégrante du sacrement. Si l’une d’elles fait défaut, le sacrement peut être invalide, c’est-à-dire qu’il n’est pas reçu et que les péchés ne sont pas effacés.
1- La contrition (le regret sincère de son ou de ses péchés) parfaite (par amour de Dieu) ou, au moins, imparfaite (en voyant la laideur du péché ou en ayant la crainte des peines encourues comme la damnation éternelle : l’enfer).
Sur la route, “ la peur du gendarme ” avec les peines encourues (forte amende, perte “ des points ”, retrait du permis de conduire) est moins bien que de rester toujours fidèle au code de la route et aux limitations de vitesse même “ s’il n’y a pas de gendarmes en vue ”, mais si la peur suffit à épargner sa vie et la vie d’autrui, le résultat est atteint !
2- La confession des péchés (l’aveu). Il est obligatoire d’accuser tous les péchés mortels avec leur nombre (au moins approximatif s’ils sont nombreux) et leur qualité (il faut “ appeler un chat un chat ”). Il faut nommer le péché par son nom et ne pas rester dans le vague, ce qui est une façon habile de les excuser, de les dissimuler, même inconsciemment. Exemple : “ les mauvaises pensées ”. S’agit-il de pensées de colère, de vengeance…, ou de pensées contre la pureté : d’adultère, de fornication, des péchés contre-nature, etc…
Rappelons-nous de la parole du Seigneur : “ Eh bien, moi Je vous dis : quiconque regarde une femme pour la désirer a déjà commis, en son cœur, l’adultère avec elle ” (Mt 5,28).
Ni plus, ni moins. On n’a pas à raconter les circonstances, donner des détails inutiles, “ raconter sa vie ”, ce qui est souvent, là encore, une auto-justification.
Si on est trop vague ou trop confus, le prêtre, qui doit juger d’après ce qui lui est dit, peut demander des précisions, avec délicatesse mais clarté.
3- La satisfaction (le désir de réparer le mal dont on s’accuse).
En matière de justice, c’est assez facile : j’ai volé quelque chose, je le rendrai. J’ai peiné ou offensé quelqu’un : je lui demanderai pardon. J’ai médit : je dirai du bien de la personne dont j’ai dit du mal ; j’ai calomnié : j’irai dire que je me suis trompé, etc…
Il ne faut pas oublier que si l’absolution efface les péchés (les fautes), elle ne remet qu’en partie “ la peine ” car tout péché produit un désordre, en soi et dans la société (familiale, civile, ecclésiale). “ Les peines ” sont effacées par le pénitence, la prière, les actes de charité envers Dieu et notre prochain, et aussi par “ les indulgences ” dont on a beaucoup parlé lors du Jubilé de l’An 2000. Le Catéchisme a un excellent chapitre sur le sujet (C.E.C. n° 1471 à 1479).
“ La pénitence ” imposée par le confesseur (à ne pas confondre ou à réduire à “ l’action de grâces ”) - et qui est presque symbolique dans la pratique contemporaine-
nous permet, en l’accomplissant avec soin, de manifester auprès de Dieu, après la confession, qu’on a bien l’intention de réparer du mieux possible les péchés commis et de ne plus les recommencer, avec le secours de Sa grâce.
Une fois ses péchés confessés, un catholique peut-il considérer ses péchés comme pardonnés ? Pardonnez-moi ce résumé un peu simpliste, mais sont-ils "effacés" ?
Non, ce n’est pas du tout simpliste. Quand on “ sort du confessionnal ” (qui garantit l’anonymat) ou du lieu de la confession, on a recouvré la grâce baptismale (la vie divine, “ l’état de grâce ”) si on l’avait perdue par le péché mortel ; et si ce n’était pas le cas, on s’est lavé des salissures (les péchés véniels).
On est alors vraiment réconcilié avec Dieu, c’est pour cela que ce sacrement s’appelle Sacrement de Pénitence et de Réconciliation dans le Catéchisme romain actuel (1992/97)
C’est chaque fois une mort (au péché) et une résurrection.
C’est le sang du Christ versé dans sa Passion (d’où découle l’efficacité des sept sacrements de la Nlle Alliance) qui nous purifie, nous lave de nos péchés (1Jn1,7-9).
C’est la guérison de la lèpre de nos âmes (cf Mt 8,2).
Nous pouvons nous rappeler des paroles de Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus :
Quand bien même j’aurais sur la conscience tous les péchés qui se peuvent commettre, j’irais, le cœur brisé de repentir, me jeter dans les bras de Jésus, car je sais combien Il chérit l’enfant prodigue qui revient à Lui !
(à Mère Marie de Gonzague, sa prieure, en 1897, l’année de sa mort).
Et celles d’Isaïe :
Quand vos péchés seraient comme l’écarlate, comme neige ils blanchiront ; quand ils seraient rouges comme la pourpre, comme laine ils deviendront.
(1,18).
Qu'advient-il des péchés dont on aurait involontairement omis de parler en confession ?
Si c’est involontaire, les péchés oubliés sont pardonnés et effacés avec les autres, par la contrition et l’intention droite qu’on avait de les confesser si on s’en était souvenu. Si on a sur la conscience des péchés graves, on a le devoir de bien préparer sa confession car la négligence à le faire, l’à-peu-près, pourrait indiquer que la contrition n’était pas suffisante, ni le désir de ne plus recommencer et de faire pénitence comme nous le fait dire l’acte de contrition.
Si on est scrupuleux , le confesseur donnera des conseils précis à ce sujet.
Il est très conseillé, même pour les péchés véniels, de préparer sa confession par écrit.
Cela évite beaucoup de défauts : oublis, discours ou digressions inutiles, imprécisions…
Que penser des absolutions collectives ? Ont-elles une quelconque valeur ?
Les absolutions collectives ont été très largement et illégalement dispensées et ont contribué à “ tuer les confessions personnelles ”.
Pour qu’une absolution collective soit valide, il faut… “ que la bateau coule ” (danger immédiat de mort, temps insuffisant pour que le ou les prêtres présents puissent entendre les confessions de chacun des pénitents ” (Code de Droit Canon n°961,1).
“ L’afflux de pénitents lors d’une grande fête ou d’un grand pèlerinage ne constituent pas des cas de nécessité ” précise l’Eglise (§2) et les Evêques ne peuvent pas en disposer autrement (cf Jean-Paul II, exhortation apostolique “ Reconciliatio et poenitentia ”, 1984, n°33).
C’est tromper les fidèles (qui trouvent bien commode de l’être et montrent ainsi une conscience bien peu éclairée !) que de leur laisser croire que leurs péchés sont ainsi effacés par une simple signe de la croix qui est, en réalité, une simple bénédiction.
Bien-sûr, il s’agit ici de péchés graves, les péchés véniels, en soi, ne sont pas une “ matière obligatoire ”, même si leur accusation régulière en confession est vivement recommandée pour qu’ils ne deviennent pas “ une seconde nature ” (comme la paresse, l’impatience, la gourmandise, la sensualité, etc…) et pour faire réellement des progrès sur le chemin de la sainteté, surtout dans une société aussi immorale et matérialiste que la nôtre, en Occident et ailleurs !
La pratique actuelle de “ célébrations pénitentielles ” (où l’on se prépare ensemble) avec confessions individuelles avec le concours de nombreux prêtres, dans une atmosphère de Foi et de piété est tout autre. C’est une excellente formule. Avant Noêl ou Pâques par exemple.
Une dernière question, Monsieur l'abbé : pour bien faire, à quel rythme tout catholique devrait-il recourir au sacrement de la confession ?
Il ne faut pas dépasser le mois, au début, quand on commence à prendre le soin de son âme et de ses relations avec Dieu au sérieux. Sinon, comment se souvenir de ce qu’on a fait après plusieurs mois ? Moins on se confesse, plus c’est difficile, et on n’a rien à dire ; plus on se confesse et plus c’est facile.
Le mieux est de trouver “ un confesseur ordinaire ” auprès duquel on se confesse régulièrement, qui nous connaît, qui pourra nous aider à lutter contre le péché, à progresser, à entrer dans la vie d’union à Dieu, qui développera en nous la vie de la grâce, qui est déjà la vie éternelle. C’est avec lui qu’on déterminera le rythme des confessions.
“ Courage ” et “ confiance ” ! “ J’ai vaincu le monde ! ” (S. Jean 16,33).
Gilles. Ville de Québec - Canada
Entretien avec M. l'abbé Christian LAFFARGUE
Propos recueillis par Xavier ARNAUD
S'il est un sacrement qui semble aujourd'hui tombé quelque peu dans l'oubli chez nombre de catholiques, c'est bien la confession.
Pourtant, Monsieur l'abbé, pouvez-vous nous en rappeler le sens et la nécessité ?
Il est “ tombé dans l’oubli ” par suite de la perte du sens du péché, de la notion du Bien et du Mal.
Pourtant, l e M a l e x i s t e , S a t a n e x i s t e , ce n’est pas une abstraction c’est une personne (Catéchisme de l’Eglise Catholique, C.E.C., n°2851, le Delivrez-nous du Mal du Notre Père) qui nous pousse à nous éloigner (péchés véniels) ou à nous séparer de Dieu (péché mortel).
Enfin, “ Si nous disons : nous n’avons pas de péché, nous nous abusons, la vérité n’est pas en nous ” 1Jn 1,8.
C’est comme pour le corps : si nous laissons la maladie sans la soigner, nous risquons d’être toujours malades et de toujours en souffrir. Il nous faut consulter un médecin. Quelquefois une opération chirurgicale est nécessaire pour extraire le mal et être guéris. Pour l’âme, c’est pareil, et le médecin de l’âme c’est le prêtre qui soulage, guérit et sauve au nom et par le Christ, seul Sauveur (cf C.E.C.n°1441 et suiv.).
Le prêtre a, de ce fait, pouvoir d’enlever, d’extraire, d’effacer le mal : “ Recevez l’Esprit-Saint, ceux à qui vous remettrez les péchés, ils leur seront remis ; ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus ” (Jn 20,23 : le Christ aux apôtres, leur apparaissant le dimanche de Pâques).
“ Retenus ” : si le pénitent (celui qui se confesse) ne remplit pas les conditions pour être absout. Nous en reparlerons.
Comment expliquez-vous cette désaffection de la part des catholiques ? Les occasions de se confesser sont aujourd'hui plus rares qu'auparavant. On entend moins les prêtres parler de ce nécessaire recours à la confession.
Est-ce à dire, Monsieur l'abbé, que la position de l'Eglise a évolué ?
Cette crise de la confession est une crise qui affecte d’abord l’intelligence : on ne voit plus, on ne connaît plus le péché, ce qui est péché et ce qui ne l’est pas. On a trop voulu déculpabiliser. Or, il ne s’agit pas de voir le péché où il n’est pas, mais de le voir là où il est. En voulant alléger les consciences, ne plus nommer le Mal, on a abandonné les âmes à l’emprise du mal. C’est une “ non assistance à personne en danger ”. On se fait “ complice du péché d’autrui ” (1 Tm 5,22).
Les prêtres ont aussi négligé la prédication des fins dernières (la mort, le jugement, le Ciel, le Purgatoire L’enfer ; cf C.E.C. 1020-1040). Le Pape JEAN-PAUL II l’a regretté lui-même : “ il est certain que ces prédications touchaient l’homme dans l’intimité de son cœur, tourmentaient sa conscience, le mettaient à genoux, l’amenaient à la grille du confessionnal… et contribuaient ainsi puissamment à son salut. ”
(“ Entrez dans l’Espérance ” Ed. Mame/Plon 1994, p.266 + pp.272… et 273).
Seul le prêtre peut absoudre, donner l’absolution. On a trop séparé le sacrement de l’Eucharistie de la préparation de l’âme à recevoir saintement le corps et le sang du Christ par le sacrement de Pénitence. Quand on reçoit quelqu’un chez soi, le reçoit-on dans le désordre, la poussière, la saleté ? Et plus celui qu’on reçoit est important, plus on est soucieux de préparer la maison, de se préparer soi-même de la meilleure et de la plus belle façon qui soit !
Quand on veut vraiment, on peut toujours trouver un prêtre pour se confesser. Dans les grandes villes des églises ou des sanctuaires sont réservés pour ce ministère, il y a aussi les monastères, les communautés sacerdotales et religieuses. Ne se déplace-t-on pas pour consulter un médecin, en prenant beaucoup de temps et en dépensant beaucoup
d’argent ? Et si on est bloqué chez soi, on peut toujours demander à un prêtre de venir. Il sera toujours heureux d’exercer son sacerdoce et de donner ce sacrement de la guérison et du salut de l’âme…
L'absence de recours fréquent à ce sacrement fait que de nombreux catholiques ne savent pas ou plus ou obscurément en quoi consiste la confession. Comment doit-on s'y préparer ?
Il est indispensable de bien s’y préparer car c’est une démarche sérieuse et grave. La santé de l’âme est plus importante encore que la santé du corps. Il existe des textes pour se préparer à la confession. Il ne faut pas qu’ils soient trop vagues évitant de préciser les péchés et leur gravité. Sinon la confession porterait peu de fruits, malgré une démarche louable et toujours courageuse. On peut se procurer, par exemple, le livret Prières du chrétien (éd. Le laurier, 19 passage Jean Nicot, 75007 Paris, pages 16 à 21). Un examen de conscience par commandements est proposé avec ce qu’il faut faire et dire avant de commencer la confession des péchés, le texte de l’acte de contrition, une prière d’action de grâces, etc…
On a beaucoup discuté autour du fameux "secret de la confession". Pouvez-vous nous en rappeler la signification et l'étendue ? En quoi consiste-t-il et a-t-il des limites ?
Le secret de la confession est absolu, il ne souffre pas d’exceptions. Il protège le pénitent (et le confesseur) et lui donne confiance. Dans le cadre du sacrement de Pénitence, il est seul avec Dieu en présence du prêtre qui Le représente et agit en Son Nom (cf C.E.C. n°1467). Si le prêtre violait ce secret, qui porte sur les péchés entendus et l’identité du pécheur, il serait excommunié (Code de Droit Canon n°1388,1).
Vous avez parlé des “ conditions à remplir pour être absout ”, quelles sont-elles ?
Les conditions sont au nombre de trois. Elles font partie intégrante du sacrement. Si l’une d’elles fait défaut, le sacrement peut être invalide, c’est-à-dire qu’il n’est pas reçu et que les péchés ne sont pas effacés.
1- La contrition (le regret sincère de son ou de ses péchés) parfaite (par amour de Dieu) ou, au moins, imparfaite (en voyant la laideur du péché ou en ayant la crainte des peines encourues comme la damnation éternelle : l’enfer).
Sur la route, “ la peur du gendarme ” avec les peines encourues (forte amende, perte “ des points ”, retrait du permis de conduire) est moins bien que de rester toujours fidèle au code de la route et aux limitations de vitesse même “ s’il n’y a pas de gendarmes en vue ”, mais si la peur suffit à épargner sa vie et la vie d’autrui, le résultat est atteint !
2- La confession des péchés (l’aveu). Il est obligatoire d’accuser tous les péchés mortels avec leur nombre (au moins approximatif s’ils sont nombreux) et leur qualité (il faut “ appeler un chat un chat ”). Il faut nommer le péché par son nom et ne pas rester dans le vague, ce qui est une façon habile de les excuser, de les dissimuler, même inconsciemment. Exemple : “ les mauvaises pensées ”. S’agit-il de pensées de colère, de vengeance…, ou de pensées contre la pureté : d’adultère, de fornication, des péchés contre-nature, etc…
Rappelons-nous de la parole du Seigneur : “ Eh bien, moi Je vous dis : quiconque regarde une femme pour la désirer a déjà commis, en son cœur, l’adultère avec elle ” (Mt 5,28).
Ni plus, ni moins. On n’a pas à raconter les circonstances, donner des détails inutiles, “ raconter sa vie ”, ce qui est souvent, là encore, une auto-justification.
Si on est trop vague ou trop confus, le prêtre, qui doit juger d’après ce qui lui est dit, peut demander des précisions, avec délicatesse mais clarté.
3- La satisfaction (le désir de réparer le mal dont on s’accuse).
En matière de justice, c’est assez facile : j’ai volé quelque chose, je le rendrai. J’ai peiné ou offensé quelqu’un : je lui demanderai pardon. J’ai médit : je dirai du bien de la personne dont j’ai dit du mal ; j’ai calomnié : j’irai dire que je me suis trompé, etc…
Il ne faut pas oublier que si l’absolution efface les péchés (les fautes), elle ne remet qu’en partie “ la peine ” car tout péché produit un désordre, en soi et dans la société (familiale, civile, ecclésiale). “ Les peines ” sont effacées par le pénitence, la prière, les actes de charité envers Dieu et notre prochain, et aussi par “ les indulgences ” dont on a beaucoup parlé lors du Jubilé de l’An 2000. Le Catéchisme a un excellent chapitre sur le sujet (C.E.C. n° 1471 à 1479).
“ La pénitence ” imposée par le confesseur (à ne pas confondre ou à réduire à “ l’action de grâces ”) - et qui est presque symbolique dans la pratique contemporaine-
nous permet, en l’accomplissant avec soin, de manifester auprès de Dieu, après la confession, qu’on a bien l’intention de réparer du mieux possible les péchés commis et de ne plus les recommencer, avec le secours de Sa grâce.
Une fois ses péchés confessés, un catholique peut-il considérer ses péchés comme pardonnés ? Pardonnez-moi ce résumé un peu simpliste, mais sont-ils "effacés" ?
Non, ce n’est pas du tout simpliste. Quand on “ sort du confessionnal ” (qui garantit l’anonymat) ou du lieu de la confession, on a recouvré la grâce baptismale (la vie divine, “ l’état de grâce ”) si on l’avait perdue par le péché mortel ; et si ce n’était pas le cas, on s’est lavé des salissures (les péchés véniels).
On est alors vraiment réconcilié avec Dieu, c’est pour cela que ce sacrement s’appelle Sacrement de Pénitence et de Réconciliation dans le Catéchisme romain actuel (1992/97)
C’est chaque fois une mort (au péché) et une résurrection.
C’est le sang du Christ versé dans sa Passion (d’où découle l’efficacité des sept sacrements de la Nlle Alliance) qui nous purifie, nous lave de nos péchés (1Jn1,7-9).
C’est la guérison de la lèpre de nos âmes (cf Mt 8,2).
Nous pouvons nous rappeler des paroles de Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus :
Quand bien même j’aurais sur la conscience tous les péchés qui se peuvent commettre, j’irais, le cœur brisé de repentir, me jeter dans les bras de Jésus, car je sais combien Il chérit l’enfant prodigue qui revient à Lui !
(à Mère Marie de Gonzague, sa prieure, en 1897, l’année de sa mort).
Et celles d’Isaïe :
Quand vos péchés seraient comme l’écarlate, comme neige ils blanchiront ; quand ils seraient rouges comme la pourpre, comme laine ils deviendront.
(1,18).
Qu'advient-il des péchés dont on aurait involontairement omis de parler en confession ?
Si c’est involontaire, les péchés oubliés sont pardonnés et effacés avec les autres, par la contrition et l’intention droite qu’on avait de les confesser si on s’en était souvenu. Si on a sur la conscience des péchés graves, on a le devoir de bien préparer sa confession car la négligence à le faire, l’à-peu-près, pourrait indiquer que la contrition n’était pas suffisante, ni le désir de ne plus recommencer et de faire pénitence comme nous le fait dire l’acte de contrition.
Si on est scrupuleux , le confesseur donnera des conseils précis à ce sujet.
Il est très conseillé, même pour les péchés véniels, de préparer sa confession par écrit.
Cela évite beaucoup de défauts : oublis, discours ou digressions inutiles, imprécisions…
Que penser des absolutions collectives ? Ont-elles une quelconque valeur ?
Les absolutions collectives ont été très largement et illégalement dispensées et ont contribué à “ tuer les confessions personnelles ”.
Pour qu’une absolution collective soit valide, il faut… “ que la bateau coule ” (danger immédiat de mort, temps insuffisant pour que le ou les prêtres présents puissent entendre les confessions de chacun des pénitents ” (Code de Droit Canon n°961,1).
“ L’afflux de pénitents lors d’une grande fête ou d’un grand pèlerinage ne constituent pas des cas de nécessité ” précise l’Eglise (§2) et les Evêques ne peuvent pas en disposer autrement (cf Jean-Paul II, exhortation apostolique “ Reconciliatio et poenitentia ”, 1984, n°33).
C’est tromper les fidèles (qui trouvent bien commode de l’être et montrent ainsi une conscience bien peu éclairée !) que de leur laisser croire que leurs péchés sont ainsi effacés par une simple signe de la croix qui est, en réalité, une simple bénédiction.
Bien-sûr, il s’agit ici de péchés graves, les péchés véniels, en soi, ne sont pas une “ matière obligatoire ”, même si leur accusation régulière en confession est vivement recommandée pour qu’ils ne deviennent pas “ une seconde nature ” (comme la paresse, l’impatience, la gourmandise, la sensualité, etc…) et pour faire réellement des progrès sur le chemin de la sainteté, surtout dans une société aussi immorale et matérialiste que la nôtre, en Occident et ailleurs !
La pratique actuelle de “ célébrations pénitentielles ” (où l’on se prépare ensemble) avec confessions individuelles avec le concours de nombreux prêtres, dans une atmosphère de Foi et de piété est tout autre. C’est une excellente formule. Avant Noêl ou Pâques par exemple.
Une dernière question, Monsieur l'abbé : pour bien faire, à quel rythme tout catholique devrait-il recourir au sacrement de la confession ?
Il ne faut pas dépasser le mois, au début, quand on commence à prendre le soin de son âme et de ses relations avec Dieu au sérieux. Sinon, comment se souvenir de ce qu’on a fait après plusieurs mois ? Moins on se confesse, plus c’est difficile, et on n’a rien à dire ; plus on se confesse et plus c’est facile.
Le mieux est de trouver “ un confesseur ordinaire ” auprès duquel on se confesse régulièrement, qui nous connaît, qui pourra nous aider à lutter contre le péché, à progresser, à entrer dans la vie d’union à Dieu, qui développera en nous la vie de la grâce, qui est déjà la vie éternelle. C’est avec lui qu’on déterminera le rythme des confessions.
“ Courage ” et “ confiance ” ! “ J’ai vaincu le monde ! ” (S. Jean 16,33).
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Re: la confession
La confession contre le relativisme
Benoît XVI a adressé ce matin un cours sur le for interne, organisé par la Pénitencerie apostolique, centrant son discours sur la confession. La mission du prêtre constitue un observatoire unique et privilégié d'où il voit chaque jour la splendeur de la miséricorde divine... L'administration du sacrement de la pénitence lui offre de grandes leçons d'humilité et de foi. C'est un appel puissant à caque prêtre à être conscient de son identité propre. Mais sa seule humanité ne saurait permettre d'entendre la confession des frères qui ne viennent à lui que parce qu'il est configuré au Christ, prêtre suprême et éternel, capable d'agir en son nom et place. Le prêtre rend réellement présent Dieu qui pardonne, rénove et transforme".
Célébrer le sacrement de la pénitence revêt également une dimension pédagogique pour le prêtre, quant à sa foi, la vérité de son être et sa pauvreté, alimentant l'identité sacramentale de sa conscience... Il est certain que la réconciliation sacramentale est un moment où la liberté personnelle et la conscience de soi s'expriment d'une manière particulière. C'est pourquoi, dans une époque de relativisme et de faible conscience du soi la pratique sacramentale s'affaiblit. L'examen de conscience a une grande importance car il entraîne à évaluer avec sincérité sa propre vie, à la confronter avec la vérité évangélique en l'évaluant au moyen de paramètres non seulement humains mais inspirés par le Révélation. Vivre avec les commandement, les béatitudes et le précepte de l'amour constitue la première grande école pénitentielle".
"ne craignez pas de donner tout son espace au ministère de la pénitence sacramentale. Etre accueilli et écouté constitue un signe humain de l'accueil et de la bonté de Dieu envers ses enfants. La confession complète des péchés forme le pénitent à l'humilité, à la reconnaissance de sa fragilité, mais aussi à la conscience de la nécessité du pardon de Dieu et à la certitude de ce que la Grâce peut transformer la vie".
Benoît XVI a adressé ce matin un cours sur le for interne, organisé par la Pénitencerie apostolique, centrant son discours sur la confession. La mission du prêtre constitue un observatoire unique et privilégié d'où il voit chaque jour la splendeur de la miséricorde divine... L'administration du sacrement de la pénitence lui offre de grandes leçons d'humilité et de foi. C'est un appel puissant à caque prêtre à être conscient de son identité propre. Mais sa seule humanité ne saurait permettre d'entendre la confession des frères qui ne viennent à lui que parce qu'il est configuré au Christ, prêtre suprême et éternel, capable d'agir en son nom et place. Le prêtre rend réellement présent Dieu qui pardonne, rénove et transforme".
Célébrer le sacrement de la pénitence revêt également une dimension pédagogique pour le prêtre, quant à sa foi, la vérité de son être et sa pauvreté, alimentant l'identité sacramentale de sa conscience... Il est certain que la réconciliation sacramentale est un moment où la liberté personnelle et la conscience de soi s'expriment d'une manière particulière. C'est pourquoi, dans une époque de relativisme et de faible conscience du soi la pratique sacramentale s'affaiblit. L'examen de conscience a une grande importance car il entraîne à évaluer avec sincérité sa propre vie, à la confronter avec la vérité évangélique en l'évaluant au moyen de paramètres non seulement humains mais inspirés par le Révélation. Vivre avec les commandement, les béatitudes et le précepte de l'amour constitue la première grande école pénitentielle".
"ne craignez pas de donner tout son espace au ministère de la pénitence sacramentale. Etre accueilli et écouté constitue un signe humain de l'accueil et de la bonté de Dieu envers ses enfants. La confession complète des péchés forme le pénitent à l'humilité, à la reconnaissance de sa fragilité, mais aussi à la conscience de la nécessité du pardon de Dieu et à la certitude de ce que la Grâce peut transformer la vie".
P4572- Dans la prière
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