Le respect dû aux morts se perd au Québec et ailleurs dans le monde...
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Re: Le respect dû aux morts se perd au Québec et ailleurs dans le monde...
En ce qui me concerne tout est prêt,Messe,lectures et chants!!
Je ne voulais pas que mes filles supportent la charge de tout cela!!
Et de plus, je suis certaine que mes volontés soient respectées!!!!
Je ne voulais pas que mes filles supportent la charge de tout cela!!
Et de plus, je suis certaine que mes volontés soient respectées!!!!
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Le respect dû aux morts se perd au Québec et ailleurs dans le monde...
TRAFIC DES CADAVRES ET PROFANATION DES TOMBES: Fondement moral du respect dû au corps humain
Le scandale du trafic présumé des cadavres de certains ashrams ou autres homes à des écoles de médecine suscite de vifs émois dans le public. Le bon sens veut que l’on ne puisse traiter le corps humain comme une vulgaire chose mercantile. Il y va de la dignité humaine quant au respect que l’on doit à un corps humain. Ceci n’est pas forcément inscrit dans des textes de loi, mais dans l’entendement et le sens moral de toute génération.
Bien qu’il n’existe pas dans notre législation des textes qui définissent clairement toutes les conditions garantissant le traitement respectueux des cadavres, il existe une série de règlementations et de procédures administratives entourant le constat médical d’un décès, la permission d’enterrer le corps, le respect dû à une dépouille mortelle, l’exhumation de cadavre, etc. Il revient à l’Etat, passé un délai prescrit de non-réclamation d’un corps entreposé à la morgue, de s’assurer que tout défunt bénéficie d’un enterrement ou d’une crémation qui honore la dignité humaine. Il veillera, entre autres, à ce que tout soit accompli selon le rite funéraire lié à l’appartenance religieuse du défunt. D’ailleurs, l’État, via le ministère de la sécurité sociale, octroie un « funeral grant » aux ONG ou autre personnalité qui prendrait en charge l’organisation de l’enterrement d’un défunt n’ayant pas de proches pour s’en occuper. Rappelons, en outre, que nul n’a le droit d’exhumer un cadavre sauf en cas d’ordre d’une cour de justice à des fins d’enquête.
Par ailleurs, il n’est ni dans nos coutumes ni dans nos pratiques locales, de remettre des corps non réclamés à des institutions tertiaires à des fins d’enseignement en matière d’anatomie ou de recherche scientifique. C’est pourquoi le public est choqué d’apprendre que certaines écoles de médecine se sont permis de disposer, dans leurs locaux, de cadavres à des fins d’études. Ceci sans qu’il y ait eu une forme de consentement du défunt de son vivant ou de ses proches comme cela se pratique dans la plupart des pays qui ont légiféré sur les dons d’organes ou le don de son corps à la science.
La question du consentement écrit du don de son corps à la recherche scientifique relève au fond d’une conception éthique du respect inaliénable attribué au corps humain presque au même titre à la personne vivante. Les amendements relatifs au respect du corps humain dans le Code civil français — d’où émanent structurellement le système juridique et le droit mauricien – datent de 1994. Ils stipulent que le corps humain sans vie, bien que ne pouvant être un sujet de droit, possède la qualité de la personne humaine dont la dignité et l’intégrité doivent être respectées et protégées.
Dans un article signé par Me. Armandine Cayol, Maître de Conférence en droit privé à l’Université de Caen — intitulé « Avant la naissance et après la mort, l’être humain, une chose digne de respect » l’auteure établit les bases conceptuelles inspirées de la bioéthique qui sous-tendent la législation française sur le respect dû au corps humain. Dans son argumentaire, elle avance que « le fœtus tout comme le cadavre, est en droit positif, des choses (…) Toutefois, fait-elle ressortir, le cadavre est une chose particulière qu’il convient de qualifier de “sacré” ». Entendons le terme sacré, non au sens religieux, mais antique, à savoir que c’est une chose séparée du reste qui doit être spécialement protégée et respectée. C’est ainsi que tout corps humain — une partie ou des restes — doit être considéré comme digne de respect et que l’on ne saurait nier leur qualité de personne humaine.
Tout comme des institutions reconnues en recherche médicale ne sauraient traiter le corps humain d’un individu sans le consentement écrit de son vivant, le respect et la dignité des morts est aussi une limite posée à la liberté d’expression des journalistes. C’est pourquoi l’on doit se restreindre à publier la photo ou des images vidéo représentant distinctement le corps ou le visage d’un cadavre. Cela est considéré comme une atteinte à la dignité de la personne humaine ainsi qu’à la mémoire ou au respect dû au mort. D’ailleurs, il est de coutume de recouvrir entièrement tout cadavre par respect dû à l’intimité corporelle d’un être humain.
Pour terminer, citons Zenon, philosophe contemporain de Platon, qui enseigne à l’homme qu’il a une dignité, non de citoyen, mais d’humain ; qu’outre ses devoirs envers la loi, il en a envers lui-même. Ainsi respecter le mort, c’est se respecter soi-même. Le souiller, c’est souiller l’humanité entière.
Par P. ALAIN ROMAINE - Responsable de la pastorale des funérailles
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Le respect dû aux morts se perd au Québec et ailleurs dans le monde...
La crémation: l’abandon de nos rites funéraires
L'Occident traverse actuellement une grande période de bouleversements, incluant son déclin démographique et économique ainsi que des déplacements de populations (immigration massive) du sud vers les nations de l'hémisphère nord (sans précédent dans l'histoire humaine) et comprend bien sûr un renversement complet des valeurs traditionnelles. Un autre aspect totalement ignoré par les intellectuels aujourd'hui est la transition de l'inhumation vers l'incinération en tant que rite funéraire des peuples d'origine européenne et plus spécifiquement chez les Québécois. Cette transition est d'autant plus intéressante considérant qu'elle s'effectua à la même époque que le renversement des valeurs et de l'assouplissement drastique des lois d'immigration. L'incinération généralisée en Occident est du jamais vu depuis l'abandon du paganisme au profit du christianisme.
Le texte qui suit est composé d'extraits d'un texte publié par l'Abbé de Châtelet dans la revue Le combat de la foi catholique n° 139 et bonifié de quelques sources et arguments supplémentaires de notre part.
Les chrétiens
Les chrétiens ont toujours usé de l’inhumation; cela tenait à leur foi en l’immortalité de l’âme et en la résurrection des corps. Et si la crémation fut quelques fois introduite, elle était liée à des pratiques idolâtriques: des parents faisaient brûler vifs leurs enfants en l’honneur des dieux (cf. le roi Achaz, II Rois 16, 3). Même dans les premiers siècles de l’Église, les chrétiens ont toujours choisi l’inhumation, alors qu’en raison des persécutions, elle présentait des difficultés et des dangers.
Ainsi à Rome, sous la basilique Saint-Pierre, se trouvent des mausolées païens: ces mausolées contenaient le plus souvent des urnes dans lesquelles étaient déposées les cendres des morts. Mais à côté, on trouve simultanément des tombeaux chrétiens dans lesquels les corps des chrétiens sont inhumés et ce, à proximité du corps de saint Pierre.
Or, avec le christianisation de l'Occident, la crémation, déjà limitée à certains peuples, est pratiquement disparue des coutumes occidentales mais continue d'exister chez plusieurs peuples orientaux tels que les bouddhistes et les hindous. Nous notons également que la vision purement matérialiste et utilitaire (lire marxiste) mena à la crémation obligatoire en Chine communiste pour la majorité Han, les minorités ayant droit à des exceptions. (source)
Qui est derrière la promotion de la crémation moderne ?
La société pour promouvoir la crémation fut fondé en 1880. Ses trois premiers présidents furent des Francs-Maçons: Koechlin-Schwartz, Dr. Bourneville et Dr. Barrier. Sur les 107 membres de la société, 40 étaient des Maçons connus. D'autres propagateurs de la pratique furent également des Maçons comme E. Arago, Henri Bauer, Paul Bert, Léon Gambetta et Ferdinand deLesseps.
(Mgr Ernest Jouin, RISS Rose, numéro 9, décembre 1932)
À titre d'exemple, l'abbé du Châtelet explique que ce fut d'abord dans un esprit purement utilitaire et matérialiste que l'incinération fut promue par certains Francs-Maçons. « Je n’ai rien trouvé de plus simple que de placer les corps dans une cornue à gaz et de les distiller jusqu’à réduction en cendres, et j’ai ajouté que le gaz provenant de cette distillation pouvait servir à l’éclairage… » (Lettre de M. X. Rulder au docteur Catte); « Vu le nombre de décès dans la ville de Londres, on pourrait y recueillir à la fin de chaque année, au moyen d’appareils crématoires, 200 000 livres d’ossements humains destinés à engraisser le sol. » (H. Thompson; les deux citations sont extraites de l’article du DAFC sur la crémation).
L'abbé Nicolas Pinaud, pour sa part, nous apprend que malgré cette première société pour promouvoir la crémation en 1880, la pratique resta plutôt marginale jusqu'en 1963 où ce sera dans la ligne de « l'adaptation au progrès » du concile Vatican II que l'Église catholique, qui s'était toujours opposée à l'incinération (notamment dans le Code de 1917), atténua sa discipline sous l'influence de religieux progressistes tel le Père Riquet, également Franc-Maçon selon certains.
Une attaque directe contre les dogmes chrétiens
Que l'on soit croyant ou non, il est important de savoir que la crémation, comme expliqué plus haut, n'a pas été réintroduite dans une optique religieuse ou philosophique mais bien par des sociétés plus ou moins secrètes s'opposant de front au catholicisme et voulant l'exclure radicalement de nos sociétés. En réponse à ces attaques, l'Église a interdit la crémation sous le Pape Léon XIII le 15 décembre 1886 sous la forme d'une loi du droit canonique, ainsi qu'une deuxième fois en 1917 (canon 1203,2). Il était alors reconnu que la crémation s'opposait au credo et au dogme de l'Église catholique, plus spécialement le « Je crois à la résurrection de la chair ».
Pour l'Église catholique, le corps, après avoir reçu les sacrements, est considéré comme le temple ou la maison de l'âme et mérite donc les plus grands respect et dévotion, d'où les rituels d'enterrements et le refus de violenter le corps des défunts par la crémation. C'est pourquoi il est préférable que la destruction du corps se fasse par l'action lente et cachée de la nature et non par des mains d'amis ou de « mercenaires » indifférents à la douleur des proches, autant qu'à l'horreur de ce spectacle. Sous couvert « d'humanisme », les Francs-Maçons ont utilisé des arguments purement matérialistes pour promouvoir la crémation, comme si l'homme n'était qu'un amas de déchets biologiques qu'il faudrait éliminer après sa mort. L'idée que les cimetières prennent trop de place a également été présentée et, du même coup, le rejet d'accorder une place publique prédominante et visible aux ancêtres – une vision que même les païens pratiquant la crémation n'ont jamais eue. C'est bel et bien deux visions du monde qui s'opposent, l'une spirituelle, l'autre matérialiste.
C'est d'ailleurs pour s'opposer à la croyance d'une vie future et au dogme de la résurrection des corps que, sous la Révolution française, certains sectateurs essayèrent de faire passer un projet de loi en faveur de la crémation. (Lettre des dominicains d'Avrillé: no.50, juin 2009)
D'un point de vue sociologique, archéologique, et anthropologique…
L'abandon de l'inhumation au profit de la crémation est également inquiétant d'un point de vue scientifique et historique. L'abandon des sépultures, des ossuaires, des sarcophages ainsi que des cimetières rompt catégoriquement avec des milliers d'années de traditions funéraires. La destruction des os et des crânes humains par la crémation empêchera également aux générations futures d'étudier notre présence en tant que peuple et ethnie sur une terre donnée, et qu'en est-il de l'ADN ? Cette réalité additionnée à la disparition graduelle de nos églises et temples est d'autant plus inquiétante considérant qu'il s'agit l'un des facteurs « pilier » pour distinguer une civilisation ou une nation vis-à-vis une autre.
La crémation, dans certaines nations occidentales comme la France, est passée de 0,9% en 1994 à plus de 30% en 2010 selon l'Association française d'information funéraire, avec un taux similaire en Amérique du Nord. Au Québec 60 % des corps sont réduits en cendres après le décès. En Suisse, le taux atteint 78%, 70% en Angleterre, 78% en République Tchèque et 73% au Danemark. Il semble également avoir une corrélation avec le libéralisme d'une société donné, le taux d'athéisme et la pratique de la crémation.
Cette réalité, ajoutée à celle d'une immigration massive qui provient de populations du Tiers-Monde qui ne pratiquent pas la crémation et qui ne sont pas athées, fait en sorte que nos nations s'effacent graduellement au profit de populations étrangères. Nous pouvons donc nous demander le plus sérieusement du monde quelle trace restera-t-il de nous dans l'avenir.
Rompre violemment avec notre passé, nos traditions et notre histoire et remplacer le concept de filiation par celui du plaisir immédiat, ainsi qu'une vision purement individualiste et matérialiste, mène tout droit à une culture de l'anéantissement de soi… Réveillons-nous.
Lecture complémentaire: Isabelle Ducas (28 oct. 2011), «Mourir à petit prix». L'Actualité.
Le texte qui suit est composé d'extraits d'un texte publié par l'Abbé de Châtelet dans la revue Le combat de la foi catholique n° 139 et bonifié de quelques sources et arguments supplémentaires de notre part.
Les chrétiens
Les chrétiens ont toujours usé de l’inhumation; cela tenait à leur foi en l’immortalité de l’âme et en la résurrection des corps. Et si la crémation fut quelques fois introduite, elle était liée à des pratiques idolâtriques: des parents faisaient brûler vifs leurs enfants en l’honneur des dieux (cf. le roi Achaz, II Rois 16, 3). Même dans les premiers siècles de l’Église, les chrétiens ont toujours choisi l’inhumation, alors qu’en raison des persécutions, elle présentait des difficultés et des dangers.
Ainsi à Rome, sous la basilique Saint-Pierre, se trouvent des mausolées païens: ces mausolées contenaient le plus souvent des urnes dans lesquelles étaient déposées les cendres des morts. Mais à côté, on trouve simultanément des tombeaux chrétiens dans lesquels les corps des chrétiens sont inhumés et ce, à proximité du corps de saint Pierre.
Or, avec le christianisation de l'Occident, la crémation, déjà limitée à certains peuples, est pratiquement disparue des coutumes occidentales mais continue d'exister chez plusieurs peuples orientaux tels que les bouddhistes et les hindous. Nous notons également que la vision purement matérialiste et utilitaire (lire marxiste) mena à la crémation obligatoire en Chine communiste pour la majorité Han, les minorités ayant droit à des exceptions. (source)
Qui est derrière la promotion de la crémation moderne ?
La société pour promouvoir la crémation fut fondé en 1880. Ses trois premiers présidents furent des Francs-Maçons: Koechlin-Schwartz, Dr. Bourneville et Dr. Barrier. Sur les 107 membres de la société, 40 étaient des Maçons connus. D'autres propagateurs de la pratique furent également des Maçons comme E. Arago, Henri Bauer, Paul Bert, Léon Gambetta et Ferdinand deLesseps.
(Mgr Ernest Jouin, RISS Rose, numéro 9, décembre 1932)
À titre d'exemple, l'abbé du Châtelet explique que ce fut d'abord dans un esprit purement utilitaire et matérialiste que l'incinération fut promue par certains Francs-Maçons. « Je n’ai rien trouvé de plus simple que de placer les corps dans une cornue à gaz et de les distiller jusqu’à réduction en cendres, et j’ai ajouté que le gaz provenant de cette distillation pouvait servir à l’éclairage… » (Lettre de M. X. Rulder au docteur Catte); « Vu le nombre de décès dans la ville de Londres, on pourrait y recueillir à la fin de chaque année, au moyen d’appareils crématoires, 200 000 livres d’ossements humains destinés à engraisser le sol. » (H. Thompson; les deux citations sont extraites de l’article du DAFC sur la crémation).
L'abbé Nicolas Pinaud, pour sa part, nous apprend que malgré cette première société pour promouvoir la crémation en 1880, la pratique resta plutôt marginale jusqu'en 1963 où ce sera dans la ligne de « l'adaptation au progrès » du concile Vatican II que l'Église catholique, qui s'était toujours opposée à l'incinération (notamment dans le Code de 1917), atténua sa discipline sous l'influence de religieux progressistes tel le Père Riquet, également Franc-Maçon selon certains.
Une attaque directe contre les dogmes chrétiens
Que l'on soit croyant ou non, il est important de savoir que la crémation, comme expliqué plus haut, n'a pas été réintroduite dans une optique religieuse ou philosophique mais bien par des sociétés plus ou moins secrètes s'opposant de front au catholicisme et voulant l'exclure radicalement de nos sociétés. En réponse à ces attaques, l'Église a interdit la crémation sous le Pape Léon XIII le 15 décembre 1886 sous la forme d'une loi du droit canonique, ainsi qu'une deuxième fois en 1917 (canon 1203,2). Il était alors reconnu que la crémation s'opposait au credo et au dogme de l'Église catholique, plus spécialement le « Je crois à la résurrection de la chair ».
Pour l'Église catholique, le corps, après avoir reçu les sacrements, est considéré comme le temple ou la maison de l'âme et mérite donc les plus grands respect et dévotion, d'où les rituels d'enterrements et le refus de violenter le corps des défunts par la crémation. C'est pourquoi il est préférable que la destruction du corps se fasse par l'action lente et cachée de la nature et non par des mains d'amis ou de « mercenaires » indifférents à la douleur des proches, autant qu'à l'horreur de ce spectacle. Sous couvert « d'humanisme », les Francs-Maçons ont utilisé des arguments purement matérialistes pour promouvoir la crémation, comme si l'homme n'était qu'un amas de déchets biologiques qu'il faudrait éliminer après sa mort. L'idée que les cimetières prennent trop de place a également été présentée et, du même coup, le rejet d'accorder une place publique prédominante et visible aux ancêtres – une vision que même les païens pratiquant la crémation n'ont jamais eue. C'est bel et bien deux visions du monde qui s'opposent, l'une spirituelle, l'autre matérialiste.
C'est d'ailleurs pour s'opposer à la croyance d'une vie future et au dogme de la résurrection des corps que, sous la Révolution française, certains sectateurs essayèrent de faire passer un projet de loi en faveur de la crémation. (Lettre des dominicains d'Avrillé: no.50, juin 2009)
D'un point de vue sociologique, archéologique, et anthropologique…
L'abandon de l'inhumation au profit de la crémation est également inquiétant d'un point de vue scientifique et historique. L'abandon des sépultures, des ossuaires, des sarcophages ainsi que des cimetières rompt catégoriquement avec des milliers d'années de traditions funéraires. La destruction des os et des crânes humains par la crémation empêchera également aux générations futures d'étudier notre présence en tant que peuple et ethnie sur une terre donnée, et qu'en est-il de l'ADN ? Cette réalité additionnée à la disparition graduelle de nos églises et temples est d'autant plus inquiétante considérant qu'il s'agit l'un des facteurs « pilier » pour distinguer une civilisation ou une nation vis-à-vis une autre.
La crémation, dans certaines nations occidentales comme la France, est passée de 0,9% en 1994 à plus de 30% en 2010 selon l'Association française d'information funéraire, avec un taux similaire en Amérique du Nord. Au Québec 60 % des corps sont réduits en cendres après le décès. En Suisse, le taux atteint 78%, 70% en Angleterre, 78% en République Tchèque et 73% au Danemark. Il semble également avoir une corrélation avec le libéralisme d'une société donné, le taux d'athéisme et la pratique de la crémation.
Cette réalité, ajoutée à celle d'une immigration massive qui provient de populations du Tiers-Monde qui ne pratiquent pas la crémation et qui ne sont pas athées, fait en sorte que nos nations s'effacent graduellement au profit de populations étrangères. Nous pouvons donc nous demander le plus sérieusement du monde quelle trace restera-t-il de nous dans l'avenir.
Rompre violemment avec notre passé, nos traditions et notre histoire et remplacer le concept de filiation par celui du plaisir immédiat, ainsi qu'une vision purement individualiste et matérialiste, mène tout droit à une culture de l'anéantissement de soi… Réveillons-nous.
Lecture complémentaire: Isabelle Ducas (28 oct. 2011), «Mourir à petit prix». L'Actualité.
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Le respect dû aux morts se perd au Québec et ailleurs dans le monde...
Publié le vendredi 13 mai 2016
Une messe pour célébrer la vie de personnes décédées dans la solitude
Gilles Kègle et les bénévoles de sa fondation ont célébré, vendredi matin, les funérailles de 28 personnes mortes pour la plupart dans la solitude.
Face à la foule rassemblée dans l'église Saint-Roch, Gilles Kègle a nommé tous les défunts dont les urnes étaient placées devant l'autel de l'église.
« Patrick est décédé le 13 septembre dernier, seul à son domicile. C'est tout ce que je sais de lui. Il n'avait que 29 ans », a dit timidement celui que plusieurs appellent le missionnaire de la paix.
Une histoire comme celle de Patrick, Gilles Kègle en a vu des tonnes. Depuis 30 ans, sa fondation s'occupe des funérailles de gens dont les corps ne sont pas réclamés. Ces messes ont lieu deux fois annuellement.
Gilles Kègle a rendu un hommage à tous les défunts
Sans cette intervention, ces dépouilles se seraient retrouvées dans des fosses communes, sans funérailles.
« Personnellement, ça fait 250 personnes que je découvre mortes à leur domicile, seules, sans personne », déplore M. Kègle.
Dans l'église Saint-Roch, de nombreux membres des familles des défunts ont répondu à l'appel de la fondation et sont venus rendre un dernier hommage à leur proche, desquels ils s'étaient souvent éloignés depuis des années. Certains sont venus d'aussi loin que la Gaspésie et le Nouveau-Brunswick.
Dans plusieurs cas, ce sont les bénévoles de la fondation qui retrouvent les membres des familles pour les aviser du décès d'un proche. « Il faut faire de longues recherches avec les enquêteurs », explique M. Kègle.
Des membres des familles des défunts sont présents lors de la célébration.
C'est l'archevêque de Québec, le cardinal Gérald Cyprien Lacroix, qui a célébré la messe. Il a répondu à l'invitation sans hésiter. « S'il n'organisait pas ça, ce sont des personnes qui n'auraient pas de funérailles. Chaque personne mérite notre respect », a dit le cardinal.
Si plusieurs personnes honorées ce matin étaient des bénéficiaires de la fondation Gilles Kègle, les hôpitaux de la région la contactent souvent directement lorsqu'une personne décède et que son corps est en voie d'être « non réclamé » selon la loi.
La Fondation a ensuite une entente avec Lépine Cloutier, qui lui offre un tarif préférentiel de 2500$ par service funéraire.
Face à une demande grandissante, Gilles Kègle implore les donateurs de se manifester pour aider sa fondation. « On arrive présentement, mais [pour] l'année prochaine j'ai toujours peur. »
Les urnes seront enterrées d'ici le mois juin dans une parcelle du cimetière Saint-Charles appartenant à Gilles Kègle.
Une messe pour célébrer la vie de personnes décédées dans la solitude
Gilles Kègle et les bénévoles de sa fondation ont célébré, vendredi matin, les funérailles de 28 personnes mortes pour la plupart dans la solitude.
Face à la foule rassemblée dans l'église Saint-Roch, Gilles Kègle a nommé tous les défunts dont les urnes étaient placées devant l'autel de l'église.
« Patrick est décédé le 13 septembre dernier, seul à son domicile. C'est tout ce que je sais de lui. Il n'avait que 29 ans », a dit timidement celui que plusieurs appellent le missionnaire de la paix.
Une histoire comme celle de Patrick, Gilles Kègle en a vu des tonnes. Depuis 30 ans, sa fondation s'occupe des funérailles de gens dont les corps ne sont pas réclamés. Ces messes ont lieu deux fois annuellement.
Gilles Kègle a rendu un hommage à tous les défunts
Sans cette intervention, ces dépouilles se seraient retrouvées dans des fosses communes, sans funérailles.
« Personnellement, ça fait 250 personnes que je découvre mortes à leur domicile, seules, sans personne », déplore M. Kègle.
Dans l'église Saint-Roch, de nombreux membres des familles des défunts ont répondu à l'appel de la fondation et sont venus rendre un dernier hommage à leur proche, desquels ils s'étaient souvent éloignés depuis des années. Certains sont venus d'aussi loin que la Gaspésie et le Nouveau-Brunswick.
Dans plusieurs cas, ce sont les bénévoles de la fondation qui retrouvent les membres des familles pour les aviser du décès d'un proche. « Il faut faire de longues recherches avec les enquêteurs », explique M. Kègle.
Des membres des familles des défunts sont présents lors de la célébration.
C'est l'archevêque de Québec, le cardinal Gérald Cyprien Lacroix, qui a célébré la messe. Il a répondu à l'invitation sans hésiter. « S'il n'organisait pas ça, ce sont des personnes qui n'auraient pas de funérailles. Chaque personne mérite notre respect », a dit le cardinal.
Si plusieurs personnes honorées ce matin étaient des bénéficiaires de la fondation Gilles Kègle, les hôpitaux de la région la contactent souvent directement lorsqu'une personne décède et que son corps est en voie d'être « non réclamé » selon la loi.
La Fondation a ensuite une entente avec Lépine Cloutier, qui lui offre un tarif préférentiel de 2500$ par service funéraire.
Face à une demande grandissante, Gilles Kègle implore les donateurs de se manifester pour aider sa fondation. « On arrive présentement, mais [pour] l'année prochaine j'ai toujours peur. »
Les urnes seront enterrées d'ici le mois juin dans une parcelle du cimetière Saint-Charles appartenant à Gilles Kègle.
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Le respect dû aux morts se perd au Québec et ailleurs dans le monde...
Quelle tristesse
Sans cette intervention, ces dépouilles se seraient retrouvées dans des fosses communes, sans funérailles. « Personnellement, ça fait 250 personnes que je découvre mortes à leur domicile, seules, sans personne », déplore M. Kègle. a écrit:
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Le respect dû aux morts se perd au Québec et ailleurs dans le monde...
Publié le 14 octobre 2016 à 11:47
Les cendres d’un défunt retrouvées par un pêcheur dans le fleuve
Un pêcheur de Trois-Rivières a eu toute une surprise, jeudi, sur le bord du fleuve.
Il a découvert des cendres d'un défunt dans un sac de plastique coincé dans les roches.
«L'eau était basse et j'ai vu quelque chose qui flottait», raconte Martin Richard.
Une médaille d'identification d'une coopérative funéraire était attachée au sac. «Je trouve ça triste. Les gens ne devraient pas faire ça», ajoute le pêcheur.
Après vérification auprès de la coopérative, c'est la famille de la défunte qui a mal disposé des cendres en ne les dispersant pas correctement dans le fleuve.
La corporation des thanatologues du Québec se désole que des familles ne disposent pas des cendres de façon respectueuse.
En février dernier, le projet de loi 66 sur l'industrie funéraire a été adopté, mais la loi n'est pas encore en vigueur.
Les cendres d’un défunt retrouvées par un pêcheur dans le fleuve
Un pêcheur de Trois-Rivières a eu toute une surprise, jeudi, sur le bord du fleuve.
Il a découvert des cendres d'un défunt dans un sac de plastique coincé dans les roches.
«L'eau était basse et j'ai vu quelque chose qui flottait», raconte Martin Richard.
Une médaille d'identification d'une coopérative funéraire était attachée au sac. «Je trouve ça triste. Les gens ne devraient pas faire ça», ajoute le pêcheur.
Après vérification auprès de la coopérative, c'est la famille de la défunte qui a mal disposé des cendres en ne les dispersant pas correctement dans le fleuve.
La corporation des thanatologues du Québec se désole que des familles ne disposent pas des cendres de façon respectueuse.
En février dernier, le projet de loi 66 sur l'industrie funéraire a été adopté, mais la loi n'est pas encore en vigueur.
2016-03-24 adoption de la loi 66 - loi sur les activités funéraires
EXCLUSIF | Les cendres d'un défunt retrouvées par un pêcheur dans ...
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Re: Le respect dû aux morts se perd au Québec et ailleurs dans le monde...
Une femme manque les funérailles de sa mère... pour la voler
Une femme et son copain ont pénétré par effraction dans la demeure familiale afin de dérober un coffre-fort d'une valeur de 90 000$ durant les funérailles de sa mère.
Alyce H. Davenport originaire de Southbridge au Massachusetts et Diron Conyers font face à sept chefs d'accusation. Ils ont comparu en cour lundi, selon Telegram.com.
Thomas Balliet a signalé le vol au retour des funérailles de sa fiancée Audra Johnson.
Davenport avait été bannie de la maison familiale en raison de ses problèmes de drogues, explique le Boston Globe. Le père de la femme a dit à la police que celle-ci n'avait pas assistée aux funérailles de sa mère et ne répondait pas aux appels téléphoniques de la famille pendant et après les funérailles.
Selon un policier, la femme de 30 ans avait déjà fait l'objet d'une enquête pour avoir volé un autre un membre de la famille, rapporte le Daily Mail.
Huffington Post Québec
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Re: Le respect dû aux morts se perd au Québec et ailleurs dans le monde...
Quid des profanations de lieux de culte et sépultures chrétiens ?
Le 1er février 2017, lors d’une conférence de presse place Beauvau sur les actes racistes et antisémites, Bruno Le Roux, ministre de l’Intérieur, révèle que les atteintes aux sites chrétiens (lieux de culte et sépultures), comptabilisées à part, ont augmenté de 245% entre 2008 et 2016. Avec 949 faits en 2016, en hausse de 17,4% par rapport à 2015, les actes visant des lieux chrétiens représentent 90% du total des atteintes aux lieux de culte (chrétiens, juifs ou musulmans).
Une partie importante de ces atteintes aux lieux chrétiens sont des actes de vandalisme (399) et des vols d’objets cultuels (191), selon les données du ministère de l’Intérieur et de la délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT (Dilcrah), rapporte l’AFP du 1er février 2017. En 2015, les lieux de culte et cimetières chrétiens, n’étaient pas plus épargnés « avec 810 atteintes, en hausse de 20 % », selon le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve (La Croix, 20 janvier 2016). «En tant que ministre des cultes, je ne peux accepter de tels actes. Ils (les profanateurs) doivent être sévèrement punis », ajoute M. Cazeneuve. Sur les 807 cas de profanations recensés en 2014 (deux par jour), la grande majorité d’entre-deux avaient pour cible des monuments chrétiens (206 cimetières et 467 lieux de culte).
Suite de l'article : Quid des profanations de lieux de culte et sépultures chrétiens ? | Trop ...
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Le respect dû aux morts se perd au Québec et ailleurs dans le monde...
10 mai 2018
Quatre jeunes accusés d'outrage à un cadavre
CAPLAN – Quatre individus du secteur de Caplan, Saint-Siméon et Bonaventure ont comparu mercredi au palais de justice de New Carlisle afin de répondre à des accusations d’outrage à un cadavre, un crime commis en fin de semaine dans le charnier du cimetière de Caplan, en Gaspésie.
Jérémie Bugeaud-Ferlatte, 25 ans, Jean Roy, 18 ans, et deux mineurs sont aussi accusés d’introduction par effraction et de méfait sur un cercueil. Jérémie Bugeaud-Ferlatte est aussi accusé de bris de probation.
«Le charnier a été ouvert suite à une introduction par effraction, le cercueil s’y trouvant a été vandalisé et le corps se trouvant à l’intérieur a été la cible de gestes scabreux qu’on ne peut dévoiler», précise Claude Doiron, de la Sûreté du Québec.
Les quatre accusés demeurent incarcérés jusqu’à au moins vendredi, jour de leur audience sur remise en liberté.
Quatre jeunes accusés d'outrage à un cadavre
CAPLAN – Quatre individus du secteur de Caplan, Saint-Siméon et Bonaventure ont comparu mercredi au palais de justice de New Carlisle afin de répondre à des accusations d’outrage à un cadavre, un crime commis en fin de semaine dans le charnier du cimetière de Caplan, en Gaspésie.
Jérémie Bugeaud-Ferlatte, 25 ans, Jean Roy, 18 ans, et deux mineurs sont aussi accusés d’introduction par effraction et de méfait sur un cercueil. Jérémie Bugeaud-Ferlatte est aussi accusé de bris de probation.
«Le charnier a été ouvert suite à une introduction par effraction, le cercueil s’y trouvant a été vandalisé et le corps se trouvant à l’intérieur a été la cible de gestes scabreux qu’on ne peut dévoiler», précise Claude Doiron, de la Sûreté du Québec.
Les quatre accusés demeurent incarcérés jusqu’à au moins vendredi, jour de leur audience sur remise en liberté.
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Je crois qu'il faut être drogué ou déséquilibré mentalement pour accomplir de tels crimes. De plus, ces jeunes écervelés avaient tout filmé pendant qu'ils accomplissaient ce sacrilège.
C'est à en faire des cauchemars cette histoire-là ! Ces jeunes sont passibles d'un emprisonnement de 5 ans.
Voici la suite de cette scabreuse histoire...
Publié le vendredi 11 mai 2018 à 18 h 08
Palais de justice de New Carlisle
Outrage à un cadavre à Caplan : des accusés comparaissent
Au palais de justice de New Carlisle, Jérémie Bugeaud Ferlatte, l'un des quatre individus accusés dans une affaire d'outrage à un cadavre à Caplan, a vu son dossier être remis à la semaine prochaine. Il demeurera incarcéré jusqu'à sa prochaine comparution.
Le deuxième accusé, Jean Roy, a vu son dossier être remis au pied du rôle. Son avocat, Richard Lavigne, souhaite étudier les preuves reçues vendredi matin.
Jérémie Bugeaud Ferlatte, 25 ans, de Caplan, et Jean Roy, 18 ans, de Bonaventure, font face à trois chefs d'accusation : entrée par effraction, outrage à un cadavre et avoir endommagé un cercueil par le feu.
Les faits reprochés seraient survenus entre le 28 avril et le 5 mai, au cimetière de Caplan.
Deux autres individus d'âge mineur sont accusés dans cette affaire. L'un d'eux demeure détenu en centre jeunesse. Il reviendra en cour la semaine prochaine.
L'autre a été remis en liberté moyennant une caution de 500 dollars. Il devra être surveillé par sa mère et respecter certaines conditions.
Vendredi, le juge a qualifié les gestes posés d'odieux. Ce crime est passible d'une peine de 5 ans.
« J'arrive à la fin de ma carrière et je n'ai jamais vue de quoi de tel », se désole le procureur de la Couronne, Gérald Maltais.
Par ailleurs, la porte-parole de la Sûreté du Québec, Ann Mathieu, confirme l'existence d'une vidéo des méfaits qui a circulé sur des réseaux sociaux.
« Il y a une vidéo qui a circulé concernant les méfaits qui ont été commis. Les enquêteurs se sont assurés que la diffusion de celle-ci cesse immédiatement », indique-t-elle.
Des intervenants psychosociaux ont été déployés à la polyvalente des Quatre-Vents et au Centre de formation professionnelle de Bonaventure afin d'offrir du soutien aux élèves et au personnel, après la circulation de vidéos sordides sur les réseaux sociaux.
La responsable des communications de la Commission scolaire René-Levesque, Geneviève Saint-Hilaire, indique que certains jeunes, qui ont vu, ou entendu parler de ces vidéos, sont ébranlés.
Le CLSC et le CAVAC sont impliqués dans l'intervention.
La Commission scolaire n'émettra pas d'autre commentaire pour le moment.
La mairesse de Caplan, Lise Castilloux, se désole des évènements qui ont eu lieu au cimetière de la municipalité.
Le maire de Bonaventure, Roch Audet, est également troublé par cette histoire.
Père de deux enfants qui ont été touchés par les évènements, il se réjouit que des intervenants psychosociaux aient été déployés à la polyvalente des Quatre-Vents.
« Mes enfants ont été proches de tout ça. Le principal dans tout ça, c’est qu’ils se font aider, qu’ils verbalisent ce qu’ils ont sur le cœur pour bien saisir la portée des évènements ».
Un texte de Félix Morrissette-Beaulieu, avec des informations de Pierre Cotton
C'est à en faire des cauchemars cette histoire-là ! Ces jeunes sont passibles d'un emprisonnement de 5 ans.
Voici la suite de cette scabreuse histoire...
Publié le vendredi 11 mai 2018 à 18 h 08
Palais de justice de New Carlisle
Outrage à un cadavre à Caplan : des accusés comparaissent
Au palais de justice de New Carlisle, Jérémie Bugeaud Ferlatte, l'un des quatre individus accusés dans une affaire d'outrage à un cadavre à Caplan, a vu son dossier être remis à la semaine prochaine. Il demeurera incarcéré jusqu'à sa prochaine comparution.
Le deuxième accusé, Jean Roy, a vu son dossier être remis au pied du rôle. Son avocat, Richard Lavigne, souhaite étudier les preuves reçues vendredi matin.
Jérémie Bugeaud Ferlatte, 25 ans, de Caplan, et Jean Roy, 18 ans, de Bonaventure, font face à trois chefs d'accusation : entrée par effraction, outrage à un cadavre et avoir endommagé un cercueil par le feu.
Les faits reprochés seraient survenus entre le 28 avril et le 5 mai, au cimetière de Caplan.
Deux autres individus d'âge mineur sont accusés dans cette affaire. L'un d'eux demeure détenu en centre jeunesse. Il reviendra en cour la semaine prochaine.
L'autre a été remis en liberté moyennant une caution de 500 dollars. Il devra être surveillé par sa mère et respecter certaines conditions.
Vendredi, le juge a qualifié les gestes posés d'odieux. Ce crime est passible d'une peine de 5 ans.
« J'arrive à la fin de ma carrière et je n'ai jamais vue de quoi de tel », se désole le procureur de la Couronne, Gérald Maltais.
Par ailleurs, la porte-parole de la Sûreté du Québec, Ann Mathieu, confirme l'existence d'une vidéo des méfaits qui a circulé sur des réseaux sociaux.
« Il y a une vidéo qui a circulé concernant les méfaits qui ont été commis. Les enquêteurs se sont assurés que la diffusion de celle-ci cesse immédiatement », indique-t-elle.
De l’aide mise en place
Des intervenants psychosociaux ont été déployés à la polyvalente des Quatre-Vents et au Centre de formation professionnelle de Bonaventure afin d'offrir du soutien aux élèves et au personnel, après la circulation de vidéos sordides sur les réseaux sociaux.
La responsable des communications de la Commission scolaire René-Levesque, Geneviève Saint-Hilaire, indique que certains jeunes, qui ont vu, ou entendu parler de ces vidéos, sont ébranlés.
Le CLSC et le CAVAC sont impliqués dans l'intervention.
La Commission scolaire n'émettra pas d'autre commentaire pour le moment.
Moments difficiles
La mairesse de Caplan, Lise Castilloux, se désole des évènements qui ont eu lieu au cimetière de la municipalité.
« C'est vraiment hors du commun de pouvoir imaginer un tel scénario. Nos pensées sont évidemment avec la famille et avec les familles des jeunes qui sont impliqués dans tous ces évènements-là ».C’est très troublant, vraiment.
Lise Castilloux, mairesse de Caplan
Le maire de Bonaventure, Roch Audet, est également troublé par cette histoire.
Père de deux enfants qui ont été touchés par les évènements, il se réjouit que des intervenants psychosociaux aient été déployés à la polyvalente des Quatre-Vents.
« Mes enfants ont été proches de tout ça. Le principal dans tout ça, c’est qu’ils se font aider, qu’ils verbalisent ce qu’ils ont sur le cœur pour bien saisir la portée des évènements ».
Un texte de Félix Morrissette-Beaulieu, avec des informations de Pierre Cotton
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Le respect dû aux morts se perd au Québec et ailleurs dans le monde...
12 mai 2018
Un crime « odieux » et d’une « grande violence »
Le juge Richard Côté de la Cour du Québec a pris la décision, vendredi après-midi, de remettre l’un des 2 mineurs en liberté pour la suite des procédures entourant l’outrage à un cadavre au cimetière de Caplan.
La cause des 3 autres accusés : 2 hommes de 18 et 25 ans et un autre mineur, a été remise à la semaine prochaine. Ils demeureront incarcérés à la prison de New Carlisle et au centre de garde fermée pour la jeunesse de Gaspé.
Pour ce qui est du sort qu’a connu le jeune homme de 16 ans de Bonaventure hier après-midi, sa détention n’a pas été considérée comme nécessaire par le juge. Il a toutefois émis certaines conditions à respecter, tel qu’un couvre-feu et une supervision.
Lors d’audiences pour remise en liberté d’un accusé, un juge doit prendre en considération son âge, ses antécédents, l’accès à de l’encadrement, tout en tenant compte de la gravité des gestes posés.
Le substitut du procureur général demandait que l’accusé demeure incarcéré.
Un crime « odieux » et d’une « grande violence »
Le juge Richard Côté de la Cour du Québec a pris la décision, vendredi après-midi, de remettre l’un des 2 mineurs en liberté pour la suite des procédures entourant l’outrage à un cadavre au cimetière de Caplan.
La cause des 3 autres accusés : 2 hommes de 18 et 25 ans et un autre mineur, a été remise à la semaine prochaine. Ils demeureront incarcérés à la prison de New Carlisle et au centre de garde fermée pour la jeunesse de Gaspé.
Pour ce qui est du sort qu’a connu le jeune homme de 16 ans de Bonaventure hier après-midi, sa détention n’a pas été considérée comme nécessaire par le juge. Il a toutefois émis certaines conditions à respecter, tel qu’un couvre-feu et une supervision.
Lors d’audiences pour remise en liberté d’un accusé, un juge doit prendre en considération son âge, ses antécédents, l’accès à de l’encadrement, tout en tenant compte de la gravité des gestes posés.
Le substitut du procureur général demandait que l’accusé demeure incarcéré.
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Le respect dû aux morts se perd au Québec et ailleurs dans le monde...
La crémation ? Un manque de respect !
La crémation gagne du terrain. Est-ce vraiment un progrès ?
La crémation représente, aujourd'hui, en France près d'un tiers des obsèques et environ la moitié dans les grandes villes. Et elle ne cesse de progresser.
Plus écologique, plus économe en place, plus économique (encore que)...
Plus moderne, en somme, la crémation semble parée de tous les avantages.
J'avoue que j'ai longtemps souscrit à ces arguments sans y réfléchir énormément. Sans doute comme beaucoup de ceux qui ne se sentent pas encore vraiment concernés.
La question renvoie en effet à sa propre mort et bien peu s'inquiètent du traitement qui sera réservé à leur propre corps.
C'est naturel. L'âge ou des circonstances particulières (maladie...) amènent à s'interroger.
Mais la question renvoie aussi à la mort de proches ou d'amis et, peut-être, sommes-nous alors un peu moins enthousiastes.
La crémation pour soi, oui, pour sa famile, cela mérite discussion.
Cela dit, encore une fois, porté par l'évolution de l'opinion et sans approfondir le sujet, j'étais plutôt favorable à la crémation.
Aujourd'hui, j'ai changé d'avis au terme d'une réflexion sur le rapport au corps.
Nos sociétés occidentales ont développé le culte du corps... à condition qu'il soit jeune, beau et mince.
En contrepartie, s'il est vieux, moche, gros, handicapé, malade... le corps doit être caché.
Et, poussant la logique jusqu'au bout, quand le corps est inutile - n'est-ce pas le cas d'un corps mort ? - il doit être éliminé et réduit en cendres dans les plus brefs délais.
Je relève, parmi d'autres, deux réflexions d'adhérents de la Fédération crématiste que je lis, ce matin, dans Ouest-France :
"On dit "incinérer" pour des ordures, mais on préfère "crématiser" pour les êtres humains." Et "La terre appartient aux vivants."
J'y vois, dans la première, comme un parallèle inconscient entre le corps mort et un déchet, parallèle que l'on cherche à masquer par un artifice de vocabulaire.
Mais les mots sont têtus. Et je n'aime pas davantage le mot "crématiser". Personnellement, j'associe crématiser, crémation, crématorium et crématoire, comme les fours de sinistre mémoire.
Et, s'agissant de la seconde réflexion, je note cette idée de demander aux morts de s'effacer pour laisser de la place à ceux qui restent.
Je ne partage pas cette façon de voir le corps mort.
Un corps humain, même mort, n'est pas un déchet. Même mort, le corps dit encore quelque chose de la personne qui l'habitait. Il arrive que la justice procède à des exhumations pour faire "parler" un corps enterré.
Inversement, le petit tas de cendres, le résidu, qui reste d'un corps incinéré est totalement anonyme. Il ne peut plus être reconnu.
Quant à la terre, elle n'appartient à personne. Pas plus à ceux qui l'occupent aujourd'hui qu'à ceux qui l'ont occupé hier, ni à ceux qui l'occuperont demain.
La réflexion sur la place supposée demesurée des morts - autrement dit celle des cimetières - est un peu surréaliste et témoigne d'une vision utilitariste de l'espace qui laisse rêveur. Que dire plutôt de la place occupée par les grandes surfaces ou les parkings ?
Les cimetières sont souvent des lieux dignes d'intérêt et en rien de "la place perdue". Quelques exemples entre mille.
La visite du Père Lachaise, à Paris, est une plongée des plus vivantes dans l'histoire.
L'île de San Michele, à Venise, mérite le voyage.
Le cimetière de Colleville vous tire les larmes des yeux.
Une promenade au cimetière parc de Nantes, par une journée d'automne ensoleillée, au milieu des tombes fleuries, est un véritable enchantement.
Je sens bien que cet engouement pour la crémation est d'autant plus fort que l'on croit de moins en moins à une vie après la mort.
Historiquement, les libres penseurs ont été les plus ardents promoteurs de la crémation.
A contrario, les trois grandes religions monothéistes la réprouvent même si l'Eglise la tolère depuis 1963 seulement.
A contrario, les trois grandes religions monothéistes la réprouvent même si l'Eglise la tolère depuis 1963 seulement.
S'il n'y a rien, en effet, après la mort pourquoi s'encombrer avec un corps qui, de toute façon, s'en retournera à la terre ?
Ce n'est qu'une question de temps. Et nous sommes devenus si pressés que nous ne prenons même plus le temps de laisser les morts s'en aller rejoindre les morts...
Le christianisme, religion de l'incarnation, considère le corps comme important. Et, vivant ou mort, le corps mérite respect.
Le réduire à néant aussi rapidement, outre la violence infligée au mort comme à ses proches (lire ci-dessous le point de vue de Damien Le Guay), est-ce véritablement une marque de respect ? Respect du mort, comme respect de ceux qui lui survivent.
Pour prolonger la réflexion sur ce thème, je reprends ci-dessous la tribune du philosophe Damien Le Guay, qui sera publiée le 1er novembre dans Ouest-France. Et je renvoie à son livre La mort en cendres - la crémation aujourd'hui, que faut-il en penser ?, paru au Cerf.
Pour prolonger la réflexion sur ce thème, je reprends ci-dessous la tribune du philosophe Damien Le Guay, qui sera publiée le 1er novembre dans Ouest-France. Et je renvoie à son livre La mort en cendres - la crémation aujourd'hui, que faut-il en penser ?, paru au Cerf.
Damien LE GUAY
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Le respect dû aux morts se perd au Québec et ailleurs dans le monde...
Le monde funéraire est en pleine mutation. Mais que sont de véritables funérailles chrétiennes? Rites, sens, rôle de l’Église. Réponses aux questions que vous ne vous posiez peut-être même pas.
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Le respect dû aux morts se perd au Québec et ailleurs dans le monde...
13 février 2019
Six mois de prison pour un profanateur de cadavre de Bonaventure
NEW CARLISLE – La juge Andrée Saint-Pierre, de la Cour du Québec, impose une peine de six mois de prison à Jean Roy, un homme de 19 ans de Bonaventure ayant admis le 26 septembre sa culpabilité à des accusations de profanation de dépouille mortelle et d’entrée par effraction.
Jean Roy avait 18 ans le 5 mai 2018 quand lui, deux adolescents et un autre homme sont entrés dans le charnier du cimetière de Caplan pour frapper, parfois à coups de pelle, la dépouille d’une octogénaire.
La juge Saint-Pierre a indiqué dans son verdict qu’elle n’avait pas décelé de remords de la part de Jean Roy depuis les premières comparutions, quelques jours après les événements de mai. Elle a remarqué que les regrets exprimés par Roy visaient à décrire les effets que ses actes avaient eus sur lui-même.
La mise en ligne sur un réseau social de la profanation du cadavre a constitué un facteur aggravant pour Jean Roy, a souligné la juge. Cette mise en ligne avait rejoint des étudiants de l’école Aux quatre vents, fréquentée par trois des quatre auteurs du crime. Elle avait même forcé la Commission scolaire René-Lévesque à offrir un appui psychologique à certains étudiants.
La juge a de plus indiqué qu’elle ne croyait pas la version de Jean Roy quand il a affirmé en cour ne pas se souvenir des événements du 5 mai alors qu’il était supposément sobre ce soir-là. Elle l’a décrit comme un homme impulsif et immature, ayant intérêt à développer une conscience des actes qu’il commet.
Elle a limité la sentence à six mois parce qu’il a collaboré avec la justice, parce qu’il n’avait pas d’antécédents criminels et parce que le risque de récidive est faible.
Quatre mois avant de plaider coupable, Jean Roy avait affirmé en cour qu’il avait conscience que ses actes le suivraient toute sa vie. La sentence est allégée de 26 jours puisqu’il avait passé 17 jours en détention préventive en mai, une période valant tant et demi.
À la direction des poursuites criminelles et pénales, Florence Frappier-Routhier, avait demandé une peine de 12 à 15 mois lors des représentations sur sentence le 18 décembre. Elle n’est quand même pas déçue par la sentence finale. «Ça se tient, en droit. Plusieurs principes s’entrechoquent dans cette cause. Le fait qu’il n’avait aucun antécédent a joué», dit-elle.
Jean Roy devra s’abstenir de posséder une arme à feu pendant 10 ans. Il devra respecter une probation de deux ans et un suivi additionnel de 18 mois. Un prélèvement de son ADN a été réalisé.
Les deux adolescents avaient aussi reconnu leur culpabilité dans cette cause. L’un a écopé une sentence d’un an en centre jeunesse et l’autre de 200 heures de travaux communautaires. L’autre adulte, Jérémie Bugeaud-Ferlatte, reviendra en cour sous peu, probablement pour règlement.
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Le respect dû aux morts se perd au Québec et ailleurs dans le monde...
L'accusé Jean Roy, 19 ans
Il s’en prend à une dépouille et filme la scène
Accusé d’avoir battu un cadavre et d’avoir diffusé les images sur le réseau social Snapchat, un homme s’est vu imposer une peine de six mois par une juge, afin de « dénoncer ses comportements odieux ».
Les gestes commis par Jean Roy, 19 ans, dans le cimetière de Caplan, en Gaspésie, en mai 2018 dépassent l’entendement, selon la juge Andrée St-Pierre.
« Les justiciables sont en général respectueux à l’égard de ce qui touche l’intégrité des défunts », dit-elle.
Dans la nuit du 5 mai dernier, Jean Roy avait pris deux connaissances sur le pouce. Ceux-ci lui ont alors raconté qu’ils se rendaient au charnier de Caplan pour une deuxième nuit consécutive, là où ils ont accès à un cercueil et à la dépouille.
À leur arrivée, le cercueil est d’ailleurs ouvert, alors que « la dépouille a subi quelques dommages ». La suite des choses est cependant difficile à lire. Les trois individus assènent des coups de pelle ronde à plusieurs reprises sur le visage de la défunte.
L’un des membres du trio tente même de décapiter la dépouille, qui est dans un piteux état. Le tout dure environ 45 minutes, pendant lesquelles les individus filment la scène en plus de la diffuser sur le réseau social Snapchat.
Une dizaine de jeunes avaient ainsi vu les images troublantes, ce qui a nécessité « une intervention intensive d’une travailleuse sociale » pendant plusieurs mois.
Il ne semble pas regretter
Pendant ce temps, Jean Roy ne semble pas trop regretter ses gestes. « Il se fiche éperdument des réactions des gens. Il ne regrette pas d’avoir commis les gestes, mais d’avoir partagé une vidéo sur les réseaux sociaux », dit la juge.
Par sa sentence, la juge a voulu « dissuader [l’accusé] d’avoir des comportements irrespectueux ».
Elle s’est aussi adressée à la famille de la défunte, disant « être bien consciente de la grande peine que peut leur causer le fait de constater les gestes posés ».
Une peine de six mois a ainsi été imposée au jeune contrevenant. L’autre adulte accusé dans cette affaire, Jérémie Bugeaud-Ferlatte, pourrait plaider coupable à la mi-mars.
Commentaire personnel : Il faut vraiment être fou ou possédé par un esprit mauvais pour commettre de telles profanations.
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Le respect dû aux morts se perd au Québec et ailleurs dans le monde...
Les gens devraient bien savoir qu'on ne garde pas l'urne funéraire chez soi !!!
Les cendres doivent être enterrées dans un cimetière, ou conservées dans un columbarium*
Elle se fait voler les cendres de sa mère: «un geste abominable»
LAVAL – Une femme de Laval essuie une «perte inestimable» après s’être fait dérober l’urne funéraire contenant les cendres de sa mère, jeudi.
Le vol s’est produit alors qu’elle était absente de sa résidence, située dans le secteur ouest de l’île Jésus.
«Quand je suis revenue avec les enfants, on s’est rendu compte que des choses avaient été déplacées au rez-de-chaussée dès notre entrée dans la maison. Ensuite, en faisant le tour, on s’est rendu compte que la [porte-fenêtre] avait été complètement fracassée», a décrit la victime, Émilie Moran, en entrevue à l'émission «Le Québec Matin» de LCN.
Puis «en fouillant un peu plus, je me suis rendu compte également que l’urne avec les cendres de ma mère n’était plus là».
«J’espère qu’il ne savait pas ce qu’il volait, parce que ça rend le geste encore plus abominable», a-t-elle déploré, ne croyant pas véritablement qu’il ait pu y avoir méprise puisque «c’était clair que c’était une urne funéraire», installée dans un «petit emplacement sacré».
Les personnes qui auraient des informations à fournir dans ce dossier peuvent le faire de façon confidentielle en contactant le 450-662-INFO (4636).
*Columbarium — Wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/Columbarium
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Le respect dû aux morts se perd au Québec et ailleurs dans le monde...
Cet article date déjà de 2016, mais il reste toujours d'actualité.
Publié le 25 octobre 2016
Les catholiques ne doivent pas garder à la maison les cendres de leurs proches
La crémation est tolérée dans l'Église catholique, mais les cendres des morts doivent être conservées dans des cimetières et surtout pas gardées à la maison ou dispersées dans la nature, insiste le Vatican dans un document publié mardi.
Garder les cendres dans un cimetière ou un autre lieu sacré réduit « le risque de soustraire les défunts à la prière et au souvenir de leur famille et de la communauté chrétienne », a insisté devant la presse le gardien du dogme catholique, le cardinal allemand Gerhard Ludwig Müller.
« On évite ainsi également les éventuels oublis et manques de respect qui peuvent advenir surtout après la disparition de la première génération », a souligné Mgr Müller, préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi.
À une semaine du jour des Morts, célébré le 2 novembre, il a aussi rappelé que « la conservation des cendres dans l'habitation domestique n'est pas autorisée ».
Les évêques peuvent cependant accorder une autorisation « en cas de circonstances graves et exceptionnelles liées à des conditions culturelles à caractère local ». Le texte du Vatican ne donne pas d'exemples, mais cela pourrait être le cas des zones de guerre où une inhumation serait remise à plus tard.
« Un corps n'est pas une propriété privée de la famille, une célébration publique de l'Église est une vieille tradition », a commenté le théologien conservateur allemand, répondant à une journaliste américaine qui lui rappelait que la conservation d'urnes funéraires à la maison était fréquente dans son pays.
Il n'est pas non plus permis pour les catholiques de disperser des cendres « dans l'air, sur terre, dans l'eau ou de toute autre manière », a martelé le cardinal allemand.
La conservation des cendres « dans des souvenirs, des bijoux ou d'autres objets » est également totalement proscrite. Et l'Église interdit une distribution des cendres d'un défunt entre différents cercles d'une famille.
Cette recommandation ne sera cependant pas appliquée a posteriori aux reliques de saints dont des restes ont été conservés dans divers endroits au cours des siècles passés, « au risque de provoquer une guerre entre fidèles ! », a admis mardi un consultant du cardinal, Msg Angel Rodríguez Luño.
L'ensevelissement des morts prôné par l'Église
Au-delà de la crémation, le nouveau texte du Vatican vise essentiellement à rappeler la position traditionnelle de l'Église, qui recommande toujours « avec insistance » que les corps des défunts soient ensevelis dans des cimetières ou autres lieux saints.
Cela favorise « le souvenir ainsi que la prière de la famille et de toute la communauté chrétienne », souligne le cardinal Müller. L'ensevelissement répond aussi à la foi chrétienne en la résurrection et permet de « mettre l'accent sur la grande dignité du corps humain, en tant que partie intégrante de la personne », explique-t-il.
Il rejette au passage des « conceptions erronées de la mort », considérée par exemple par certains non catholiques comme un anéantissement définitif de la personne, un moment de sa fusion avec la mère Nature, ou encore une étape en vue d'une réincarnation.
La nouvelle instruction, approuvée par le pape, remplace un texte de 1963 qui admettait déjà que la crémation n'était pas « contraire en soi à la religion chrétienne » à condition que le souhait du défunt n'exprime pas une « haine » de l'Église catholique. Plus spécifiquement, le Vatican considère en effet que l'incinération « ne touche pas à l'âme » et « n'empêche pas la toute-puissance divine de ressusciter le corps ».
Un demi-siècle après la précédente instruction, la pratique des crémations s'est largement répandue, d'où le désir du Vatican de mieux encadrer les modalités de conservation des cendres.
Reste que l'intervention technique de la crémation est jugée « peu naturelle » et « brutale » pour les proches du défunt, a insisté mardi devant la presse le père Serge-Thomas Bonino, secrétaire de la Commission théologique internationale.
Pour ce théologien français, « l'incinération est une forme de privatisation de la mort qui ne permet pas à la famille de s'habituer progressivement à la perte ».
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Le compostage humain bientôt possible
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Re: Le respect dû aux morts se perd au Québec et ailleurs dans le monde...
Publié le 1er août 2019
Il fait don du corps de sa mère et apprend que l’armée l’a fait exploser
La famille de Doris Stauffer, décédée des suites de la maladie d’Alzheimer en 2013, avait fait confiance au «Biological Resource Center» pour effectuer des recherches sur son corps.
Son fils, Jim, pensait que le centre de recherches allait notamment étudier son cerveau pour mieux comprendre sa maladie.
Il a cependant récemment appris que la dépouille de la vieille dame avait été vendue à l’armée américaine.
Les militaires auraient même utilisé son corps pour des tests impliquant des explosifs.
«Sa dépouille aurait été placée sur une chaise et ils auraient fait exploser une décharge pour voir comment le corps est touché quand un véhicule heurte un engin explosif improvisé», a-t-il expliqué à CNN.
«Ma mère était une femme si douce. Maintenant, à chaque fois que je rêve d’elle, je vois une personne très fâchée.»
Une douzaine de familles qui avaient fait don du corps de leur proche au «Biological Resource Center» ne savent toujours pas ce qui est advenu des dépouilles.
Jim Stauffer a seulement reçu six onces des restes des cendres de sa mère
«Ils ont volé plus que le corps de ma mère. Tous les souvenirs...chaque fois que l’on voit une photographie d’elle, on ne peut s’empêcher de penser à ce qui lui est arrivé.»
Il a décidé de poursuivre le centre de recherches.
Par ailleurs, une douzaine de familles qui avaient fait don du corps de leur proche au «Biological Resource Center» ne savent toujours pas ce qui est advenu des dépouilles.
Voir la vidéo : Il fait don du corps de sa mère et apprend que l'armée l'a fait exploser
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Le respect dû aux morts se perd au Québec et ailleurs dans le monde...
L'inhumation l'hiver
Qu'arrive-t-il quand on veut procéder à une inhumation (enterrement) l'hiver et que le sol est gelé ?
Au Québec, malgré le climat rigoureux que nous retrouvons à certains moments de l'hiver, plusieurs cimetières font des inhumations tout au long de l'année, sans relâche. Pour les autres, les mises en terre sont généralement suspendues entre le 1er novembre et le 30 avril. On procède alors à la mise en charnier des cercueils.
Un charnier est une bâtisse située sur le cimetière. Ce bâtiment est érigé sur du béton et n'est pas isolé, afin de conserver les corps embaumés au froid. De petites ouvertures sont pratiquées dans les murs pour que l'air puisse circuler. Malgré tout, le degré élevé d'humidité peut modifier l'état des cercueils. De quatre à huit cercueils peuvent être entreposés sur des tablettes disposées de chaque côté de l'entrée. Quand les places sont insuffisantes ou quand il n'y a pas de charnier, des ententes sont prises entre les cimetières pour combler les besoins. Ce lieu n'est pas accessible aux familles.
En ce qui concerne les cendres, celles-ci sont simplement conservées dans une pièce de l'entreprise funéraire qui a procédé aux funérailles.
Au moment du dégel, la famille est invitée à assister à une cérémonie lors de l'inhumation du défunt. Deux témoins doivent être présents pour signer le registre de sépulture. Ce registre devient une preuve que le corps a bel et bien été inhumé. Ceux qui assistent à la cérémonie peuvent introduire des rituels personnalisés afin d'adoucir cette étape qui soulève certaines émotions. Le soutien des proches est toujours apprécié par les endeuillés lors de cet événement.
Par Pierre-Paul Matte
Coopérative funéraire de l'Outaouais
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Le respect dû aux morts se perd au Québec et ailleurs dans le monde...
13/08/2019 à 6h39
Les enterrements seront bientôt de l'histoire ancienne
L'industrie mortuaire imagine mille et une nouvelles manières d'envisager l'après-trépas.
Ne pensez pas échapper à la roue infinie du progrès une fois votre dernier souffle expiré. Dans un marché mondial évalué à 118 milliards d'euros en 2025, les firmes rivalisent d'ingéniosité pour proposer à leurs (futur·es) défunt·es client·es de nouvelles manières d'envisager le repos éternel.
Axios dresse ainsi la liste, étonnante, de ce qu'il est désormais possible d'envisager pour rivaliser avec Arch West, créateur des Doritos s'étant fait enterrer avec les chips de son invention, ou avec Hunter J. Thompson, dont les cendres ont été dispersées par Johnny Depp avec un canon, pour une somme estimée à 3 millions de dollars.
Vers l'infini, et au-delà
Envie d'espace, d'astres et d'infini? L'entreprise Celestis peut vous aider: elle a récemment fait appel à SpaceX et à sa Falcon Heavy pour envoyer les cendres de 152 personnes en orbite. Être riche semble être un indispensable prérequis: selon Business Insider, l'opération coûterait 5.000 dollars par gramme d'être humain.
Si ce sont les richesses terrestres qui ont votre préférence, des ingénieur·es peuvent transformer vos cendres ou celles de vos proches en diamant –une forme de retour sur investissement, en somme. Les plus écoresponsables préféreront un enterrement ou une crémation verte, afin de continuer à réduire leur empreinte écologique.
Certain·es choisissent de quitter leur monde en laissant des pros organiser de grandes fêtes; d'autres préfèrent –une façon sans doute de s'assurer que tout se passe comme dans leurs vœux– assister à leurs propres funérailles; d'autres encore ne s'imaginent pas reposer six pieds sous terre sans leur animal de compagnie, et sont réuni·es jusqu'à la fin des temps dans des «Together Resting Places».
Axios donne encore quelques exemples: des tombes numériques en Slovénie, un biblio-crématorium futuriste au Japon, où les vivant·es peuvent convoquer les urnes des mort·es grâce à une simple carte magnétique, des cérémonies diffusées en direct sur internet ou encore la création, avec la poussière que vous serez redevenu·e, de récifs coraliens.
Le site américain conclut avec une très étrange curiosité: dans les Disney World floridiens ou californiens, les employé·es doivent régulièrement se débarrasser des cendres discrètement dispersées par les familles d'individus apparemment très fans de Mickey ou de Cendrillon.
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Le respect dû aux morts se perd au Québec et ailleurs dans le monde...
Le déménagement et les urnes abandonnées
Chaque année, lors du grand déménagement du 1er juillet, des choses sont laissées derrière. Parfois, la chose abandonnée est un sofa, d’autres fois ce sont de vieux pots non utilisés, certains laissent derrière une bibliothèque ou même un ancien ensemble de tables à manger. Retrouver certains de ces objets en emménageant peut représenter un ajout intéressant à votre nouveau chez vous ou peut vous ajouter du travail pour vous en débarrasser. Si c’est un vieux lave-vaisselle brisé, vous pouvez l’apporter à l’écocentre. Si c’est une bibliothèque, vous pouvez la donner à votre neveu. Que faites-vous si vous trouvez une urne contenant les cendres d’un inconnu ?
Tous les ans, il y a une campagne de sensibilisation sur l’abandon des animaux lors du déménagement du 1er juillet, ce qui est excellent. Cependant, c’est bien dommage de voir que peu de sensibilisation est faite au sujet de ne pas laisser l’urne d’un être cher derrière. Les urnes sont retrouvées dans des garde-robes d’appartement, dans le sous-sol des maisons, dans un garage, enterré dans le jardin et même au centre de tri des ordures. Je sais ce que vous vous demandez, pourquoi ces urnes sont-elles abandonnées ?
Le problème et la solution
La réponse à cette question est bien simple ; une urne devrait être au cimetière, au columbarium ou au mausolée. Une raison qui explique ce problème est que les cendres ne sont pas reconnues comme des restes humains, contrairement aux corps, par notre gouvernement. N’ayant pas de statut légal, les gens peuvent partir avec l’urne de leur proche et en disposer à leur guise. La difficulté est qu’une bibliothèque n’est pas un cimetière. Il faut réfléchir au futur. Avoir l’urne de sa mère à la maison, c’est une chose, mais si vos enfants font la même chose, et leur enfant la même chose, avoir 5 générations dans une bibliothèque est improbable. Ces urnes seront abandonnées d’une façon ou d’une autre.
Avoir les cendres d’une personne à la maison lève un autre problème : la propriété du défunt. La personne décédée avait peut-être plusieurs membres dans sa famille, elle avait peut-être beaucoup d’amis, elle avait peut-être marqué grandement la carrière de différents collègues, elle était peut-être le grand amour d’une vie pour un ancien conjoint, et peut-être bien d’autres choses. Une des personnes qu’elle a marquée au courant de sa vie pourrait avoir besoin de se recueillir… Si l’urne est dans le salon d’une maison privée, cela devient difficile, voire impossible, de visiter le défunt.
La réponse à cette question est bien simple ; une urne devrait être au cimetière, au columbarium ou au mausolée. Une raison qui explique ce problème est que les cendres ne sont pas reconnues comme des restes humains, contrairement aux corps, par notre gouvernement. N’ayant pas de statut légal, les gens peuvent partir avec l’urne de leur proche et en disposer à leur guise. La difficulté est qu’une bibliothèque n’est pas un cimetière. Il faut réfléchir au futur. Avoir l’urne de sa mère à la maison, c’est une chose, mais si vos enfants font la même chose, et leur enfant la même chose, avoir 5 générations dans une bibliothèque est improbable. Ces urnes seront abandonnées d’une façon ou d’une autre.
Avoir les cendres d’une personne à la maison lève un autre problème : la propriété du défunt. La personne décédée avait peut-être plusieurs membres dans sa famille, elle avait peut-être beaucoup d’amis, elle avait peut-être marqué grandement la carrière de différents collègues, elle était peut-être le grand amour d’une vie pour un ancien conjoint, et peut-être bien d’autres choses. Une des personnes qu’elle a marquée au courant de sa vie pourrait avoir besoin de se recueillir… Si l’urne est dans le salon d’une maison privée, cela devient difficile, voire impossible, de visiter le défunt.
La dignité
Pourquoi trouvons-nous normal de laisser une urne au-dessus d’un foyer ? Laisser le cercueil au milieu de la pièce serait pourtant scandaleux ! Pourtant, les deux sont une personne, les deux méritent un endroit où leurs proches pourront les visiter et les deux ne méritent pas d’être laissés derrière dans un déménagement. Tout le monde mérite d’être dans un emplacement qui respecte sa dignité. Le coût d’un emplacement de cimetière varie énormément, vous pouvez regarder dans votre ville et trouver l’emplacement qui vous convient.
Si vous avez trouvé une urne, ne la jetez pas. Contactez une maison funéraire, ils pourront vous aider. Vous pouvez aussi nous contacter, nous vous mettrons en contact avec les bonnes personnes. Souvenez-vous, garder l’urne d’une personne à la maison est une chose qui devra vous suivre et suivre vos descendants toute leur vie, pensez-y bien !
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Le respect dû aux morts se perd au Québec et ailleurs dans le monde...
12 septembre 2019
Un employé d'une entreprise de pompes funèbres décharge un corps humain d'un camion frigorifique qui a servi de morgue au Bureau du médecin légiste de l’Alberta.
Des cadavres conservés dans un camion de location
Faute de place, le Bureau de la médecin légiste de l’Alberta (OCME) a loué un camion frigorifique pour entreposer des corps à proximité de ses locaux, à Edmonton. La chambre froide atypique soulève des questions sur le respect de la dignité de ces cadavres.
Le semi-remorque stationné en arrière des locaux de l’OCME aurait pu passer inaperçu lundi. À l’intérieur, un homme vêtu de noir disparaît dans l’obscurité du camion. Il tâtonne entre les sacs blancs qui sont étendus sur le sol du camion. Il en saisit un par une de ses extrémités et le fait basculer sur son dos.
Cet homme est un employé d’une entreprise de pompes funèbres. Il vient de trouver le corps qu’il cherchait, parmi les 16 autres qui étaient entreposés à même le sol du camion frigorifique.
La scène a été captée en plein jour par un journaliste de CBC qui regarde l’homme faire glisser, tant bien que mal, le cadavre sur le brancard qui l’attendait à la sortie du semi-remorque.
Un employé de l’OCME est avec lui. Il recouvre alors le sac blanc longiligne d’un drap qui tombe par terre avant d’être replacé sur la dépouille.
Indignation
Saturé, l’OCME a pris cette décision vendredi, pour répondre à un afflux soudain de corps qu’il n’avait plus la capacité d’entreposer dans sa morgue, a-t-il indiqué à CBC.
La veille, des collègues de la médecin légiste en chef de l'Alberta, Elizabeth Brooks-Lim, lui ont fait part de leur malaise en voyant des corps sans vie traités de la sorte.
"Je pense que les familles ne trouveraient pas cela correct, lui écrit un d’entre eux par courriel. Comment en parler aux familles ?"
Pour répondre à ce genre d’interrogations, la Dre Brooks-Lim envoie le message suivant à toute l’équipe : "Le sol est propre, les dépouilles seront conservées dans des sacs mortuaires, et les familles n’ont pas besoin de connaître nos procédures d’entreposage des corps."
Spécialiste de la sociologie de la mort, le professeur Herb Northcott ne se satisferait pas de cette réponse pragmatique. Après avoir visionné des images de la scène, il parle d’une situation "déraisonnable" qui aurait pu être évitée.
Non seulement "les familles ont le droit de savoir comment leurs proches décédés sont traités," mais cette mesure "laisse croire que l’OCME est sous-financé et que le Bureau manque d'effectifs", déplore-t-il.
Le porte-parole de l’opposition en matière de santé, David Shepherd, a réagi en appelant le gouvernement à doter l’OCME de davantage de moyens si nécessaire.
Le porte-parole de l’opposition en matière de santé, David Shepherd, a réagi en appelant le gouvernement à doter l’OCME de davantage de moyens si nécessaire.
Des employés du Bureau de la médecin légiste de l’Alberta avaient également suggéré l’achat de tables mortuaires supplémentaires, un investissement qu’ils avaient estimé potentiellement moindre à la location d'un camion frigorifique.
Toutefois, pour Elizabeth Brooks-Lim, cette solution n’aurait pas résolu le manque d’espace auquel l’OCME fait face maintenant.
Choqué à son tour à la vue des images de CBC, le ministre de la Justice, Doug Schwitzer, a adressé, par voie de communiqué, ses excuses aux familles des défunts.On ne peut pas refuser de corps.
Elizabeth Brooks-Lim, médecin légiste en chef
L’amour que vous portez à vos proches justifie l’importance que nous accordons à leur respect et à leur dignité quand ils décèdent et que nous nous occupons de leur dépouille , a-t-il affirmé.
Le ministère de la Justice a ouvert une enquête pour déterminer comment la décision de mettre des corps dans un camion stationné dans la rue a pu être prise.
Stationné à côté de l'OCME, dans le sud d'Edmonton, le camion de location est verrouillé et surveillé par des caméras et un garde de sécurité 24 heures sur 24.
On s’attend que les morts soient traités en tout temps avec dignité et il semblerait que les lignes directrices de l’OCME n’aient pas été suivies, affirme le ministère.
L’idée de transformer des camions frigorifiques en morgue temporaire a déjà été utilisée ailleurs, en France, notamment, quand l’Hôpital de Montpellier a manqué d’espace dans sa chambre froide, ou à Gatineau , durant la rénovation de la morgue de l’Hôpital de Hull.
Voir la courte vidéo : Des cadavres conservés dans un camion de location | ICI ... https://ici.radio-canada.ca › dignite-morgue-alberta-medecin-legiste-corps
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Le respect dû aux morts se perd au Québec et ailleurs dans le monde...
Cognac : une centaine de tombes vandalisées au cimetière du Breuil
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Le respect dû aux morts se perd au Québec et ailleurs dans le monde...
Crémation ou inhumation ?
Comment choisir entre crémation (autrement dit, incinération), ou l’inhumation (autrement dit, la simple mise en terre, dans un cercueil) ? La réponse d’Hervé-Marie Catta(*).
Souvenez-vous de 2001, lorsqu’un terrible tremblement de terre avait secoué l’Inde, faisant des milliers de morts : la préoccupation principale des survivants, dans les jours qui suivirent, fut de pouvoir enterrer les morts selon les rites traditionnels.
Le corps, temple de l’Esprit
Quand on visite les catacombes de Rome, on est frappé par le soin avec lequel les premiers chrétiens ont enseveli leurs défunts, en attendant la Résurrection. La forme que prend la sépulture est une des façons d’honorer les défunts. Le corps privé de vie n’est pas mis au rang de simple objet. Il est le corps de telle personne. Un corps qui a manifesté l’amour, la tendresse, l’amitié. Un corps marqué par le labeur, la maladie, le handicap, par toute l’histoire de la personne. Un corps dont les blessures sont appelées à la transfiguration dans la Résurrection (lire aussi : résurrection ou réincarnation ? ). Le corps du défunt baptisé n’est-il pas devenu Temple de l’Esprit ?
La préférence de l’Église catholique
Les premiers crématoires sont apparus en France à la fin du XIXe siècle, dans une volonté de rompre avec les funérailles chrétiennes. Les tenants de ce courant pensaient que le fait de brûler les corps prouvait bien l’inutilité de la croyance en la résurrection. On comprend alors les réticences de l’Église. Depuis 1963, l’Église Catholique autorise l’incinération, pourvu que le défunt n’ait pas fait ce choix pour des motifs contraires à la foi chrétienne. Le rite funéraire chrétien reste inchangé : la cérémonie religieuse – centrée sur la résurrection des corps – a lieu à l’église, toujours en présence du corps du défunt. Ce rituel, en effet, n’aurait plus de sens en présence des cendres du défunt. Lorsque le corps est incinéré, un temps de prière est proposé au crématorium. Et l’Église demande que l’urne soit déposée dans un lieu d’accueil définitif. L’incinération est beaucoup pratiquée, mais pas exclusivement, par les Chrétiens dans des pays comme le Japon, en raison des traditions locales.
Si elle accepte l’incinération, l’Église catholique garde cependant une préférence pour l’inhumation, en raison de ses résonances bibliques et de sa symbolique particulièrement riche pour l’homme. L’inhumation fait mémoire de la sépulture de Jésus et de sa sortie du tombeau. Il ne s’agit pas d’imiter le Christ par dévotion, mais d’entrer dans la symbolique de la mise en terre et du passage à une vie nouvelle. Façonné par Dieu à partir de la glaise, l’homme retourne à la terre. Comme le grain de blé semé en terre et appelé à la germination, il est déposé en terre, en attente de la résurrection.
(*) Hervé-Marie Catta est avocat de formation. Pionner du témoignage de l’espérance chrétienne par Internet
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Le respect dû aux morts se perd au Québec et ailleurs dans le monde...
Des victimes non réclamées de la COVID-19 enterrées sur une île à New York
(New York) Des dizaines de corps de victimes du coronavirus non réclamés par des proches sont enterrés sur une île de New York, surnommée depuis longtemps « l’île des morts », selon plusieurs médias locaux vendredi.
Située au nord-est du Bronx, Hart Island est utilisée comme fosse commune de New York depuis 1869.
Plus d’un million de personnes non identifiées, non réclamées ou pour qui des proches n’ont pu payer des funérailles sont déjà enterrées sur l’île.
« Nous allons continuer à utiliser l’île à cette fin durant la crise et il est probable que des gens morts des suites de la COVID-19 qui relèvent de l’un de ces cas seront enterrés là dans les jours à venir », a indiqué à l’AFP un porte-parole de la ville de New York.
Des images filmées cette semaine par drone pour le New York Post montrent des dizaines de cercueils sommaires en train d’être enterrés sur Hart Island.
Cité par plusieurs médias, un porte-parole des services pénitentiaires de la ville, qui gèrent le lieu, a indiqué qu’environ 24 personnes étaient enterrées chaque jour actuellement, contre 25 en moyenne par semaine avant la pandémie.
Vendredi, le maire de New York a reconnu de manière implicite que des corps de personnes décédés des suites du coronavirus étaient enterrés à Hart Island.
L’État de New York reste le plus touché aux États-Unis, avec 777 nouveaux décès lors des dernières 24 heures et 7844 morts au total depuis l’arrivée de la pandémie dans la région.
Ce sont ordinairement des détenus, extraits de la célèbre prison de Rikers Island toute proche, qui assurent les enterrements.
Mais compte tenu des risques de contamination et des inquiétudes quant à la propagation du virus en détention, la tache est actuellement assurée par des employés d’un sous-traitant, a indiqué un porte-parole de la ville de New York.
Les services pénitentiaires ont ouvert un registre qui recense toutes les personnes enterrées sur l’île depuis 1977 et dont l’identité est connue.
La gestion de l’île a été régulièrement critiquée, les services pénitentiaires étant accusés de ne pas entretenir correctement le site.
Début 2018, plusieurs médias locaux avaient montré des images d’ossements dispersés sur les rivages de l’île, provenant de squelettes découverts par l’érosion.
Le conseil municipal a voté, fin 2019, le transfert de la gestion de Hart Island au service des parcs et jardins de la ville, prévu en 2021.
Le changement de gestionnaire vise aussi à rendre le site plus accessible pour les proches de personnes enterrées sur l’île.
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Re: Le respect dû aux morts se perd au Québec et ailleurs dans le monde...
Desiderius Ulixes a écrit:https://lundi.am/Je-ne-vous-pardonnerai-pas
mais les corps morts sont encore plus contagieux ; telle est la virulence de ce virus qu'il nous dépossède même de notre mort, et pour le catholique du choix de sa sépulture
Prions l'intercession de Saint Joseph !
Isabelle-Marie- CONSEILLER DU PEUPLE DE LA PAIX
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Re: Le respect dû aux morts se perd au Québec et ailleurs dans le monde...
Merci beaucoup pour ce partage émouvant "Desiderius Ulixes. Soyez béni !Desiderius Ulixes a écrit:https://lundi.am/Je-ne-vous-pardonnerai-pas
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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