Sectes au Québec et ailleurs : Quelle tristesse de tomber aussi bas !
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Sectes au Québec et ailleurs : Quelle tristesse de tomber aussi bas !
mercredi 30 septembre 2015
Police de Québec Photo : Carl Boivin
Adolescents maltraités : un pasteur de Québec fait l'objet d'une enquête
Le Service de police de la Ville de Québec enquête sur des allégations de mauvais traitements et de séquestration à l'endroit d'au moins sept adolescents. Les jeunes garçons auraient été maltraités par un pasteur baptiste pendant des années dans sa résidence de Québec.
Selon La Presse, les adolescents auraient été confinés dans un sous-sol où le pasteur leur assénait régulièrement des coups de poing au visage et à l'abdomen. Ils étaient aussi privés de nourriture et d'eau.
Une des victimes aurait passé près de 41 jours debout, face à un mur, alors que sa consommation d'eau était rationnée. Le jeune homme aurait subi les foudres du pasteur pendant près de 10 ans. Ces informations sont divulguées dans des jugements en protection de la jeunesse, souligne La Presse.
Des adolescents avaient été confiés au pasteur par leurs parents qui fréquentaient l'Église évangélique baptiste de Québec-Est, qui comprend un nombre restreint de fidèles. L'Association des Églises baptistes évangéliques du Québec condamne ce groupe pour ces dérives sectaires.
Le pasteur présentait des antécédents en matière de violence, selon un jugement de la Cour du Québec consulté par La Presse.
Le Service de police de la Ville de Québec se contente de confirmer qu'une enquête est en cours sur ces allégations sans préciser davantage.
Police de Québec Photo : Carl Boivin
Adolescents maltraités : un pasteur de Québec fait l'objet d'une enquête
Le Service de police de la Ville de Québec enquête sur des allégations de mauvais traitements et de séquestration à l'endroit d'au moins sept adolescents. Les jeunes garçons auraient été maltraités par un pasteur baptiste pendant des années dans sa résidence de Québec.
Selon La Presse, les adolescents auraient été confinés dans un sous-sol où le pasteur leur assénait régulièrement des coups de poing au visage et à l'abdomen. Ils étaient aussi privés de nourriture et d'eau.
Une des victimes aurait passé près de 41 jours debout, face à un mur, alors que sa consommation d'eau était rationnée. Le jeune homme aurait subi les foudres du pasteur pendant près de 10 ans. Ces informations sont divulguées dans des jugements en protection de la jeunesse, souligne La Presse.
Des adolescents avaient été confiés au pasteur par leurs parents qui fréquentaient l'Église évangélique baptiste de Québec-Est, qui comprend un nombre restreint de fidèles. L'Association des Églises baptistes évangéliques du Québec condamne ce groupe pour ces dérives sectaires.
Le pasteur présentait des antécédents en matière de violence, selon un jugement de la Cour du Québec consulté par La Presse.
Le Service de police de la Ville de Québec se contente de confirmer qu'une enquête est en cours sur ces allégations sans préciser davantage.
Dernière édition par Gilles le Sam 17 Oct 2015 - 22:13, édité 2 fois
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Sectes au Québec et ailleurs : Quelle tristesse de tomber aussi bas !
MISE à JOUR Mercredi, 30 septembre 2015 15:46
Pasteur sous enquête: «Mon enfance a été détruite par lui et son Église»
«Il encourageait mes parents à me battre chaque fois que c'était nécessaire pour que je sois un bon Chrétien. Mon enfance a été détruite par lui et son Église.»
Ancien fidèle de l’Église évangélique baptiste de Québec-Est, Elliot (nom fictif) a tout de suite su que le pasteur soupçonné d’avoir battu et maltraité plusieurs enfants dans son sous-sol ne pouvait être que le leader religieux qu’il a lui-même connu, alors qu’il était gamin.
«Il était tellement extrême. C’est carrément le gourou, il dirige tout, il impose ce qu’il faut faire à tout le monde. C’était super encadré, on n’avait aucun accès au monde externe. Quelqu’un qui est né là-dedans ne sait pas qu’il y a autre chose qui existe», lance découragé le jeune homme, aujourd’hui âgé de 25 ans et libéré de cette emprise.
Depuis 2000
La Presse révélait mercredi que le pasteur en question faisait l’objet d’une enquête policière pour avoir frappé à coups de poing et privé de nourriture plusieurs garçons qu’il gardait captifs chez lui, à Québec. Ces derniers lui étaient confiés par leurs parents, des fidèles. Privés de tout contact extérieur, ils ne quittaient le sous-sol du jumelé que pour assister aux cérémonies religieuses.
Elliot est familier avec la pratique, lui qui a connu le pasteur alors qu’il n’avait que six ou sept ans, au début des années 2000, après que sa mère et son beau-père se soient joints aux rangs de l’Église évangélique baptiste de Québec-Est. Pendant deux ou trois ans, ils ont fait deux heures de route tous les dimanches pour assister aux sermons du pasteur, à Québec. Puis, ils roulaient pendant deux autres heures pour rentrer à la maison.
«Mes parents sont un peu fanatiques, ils cherchaient toujours quelque chose d’extrême, de contrôlant. Ça leur plaisait bien ce qu’il y avait à Québec. Ils sont considérés comme extrêmes, mais ils sont moins pires que le pasteur, lui, c’était débile», lance-t-il.
Peur
Déjà à cette époque, des gamins de l’Église séjournaient chez le leader religieux. «Il avait un grand sous-sol, il leur faisait l’école à la maison, il les élevait comme un bourreau. C’était incroyable comment il les élevait. Quand tu les regardais, c’était la peur dans leurs yeux qui les faisait avancer», se souvient-il.
Il se rappelle notamment d’un jeune garçon, blême et frêle, qui résidait chez le pasteur. «On le voyait les dimanches à l’Église. Il ne parlait à personne et avait l'air d'un zombie, ses parents l'avaient confié au pasteur pour en faire un bon chrétien. Il avait des plaques, de la croute, du sang sur les mains. Il était maigre. Mais il se tenait comme un soldat et il avait à peu près six ans. Ça faisait peur.»
Son propre frère, son aîné de quatre ans, a gouté à la médecine du présumé bourreau. «Il était rebelle un peu et je l’admirais. Je voulais être comme lui, il m’inspirait. Mais quand on a commencé l’église à Québec-Est, mon beau-père avait décidé de l’envoyer passer du temps chez le pasteur. Il est revenu, un mois ou deux après, il était complètement changé. Il était un parfait Chrétien. Je ne l’ai plus jamais reconnu, j’avais perdu mon modèle», se désole-t-il.
Battu
Elliot n’a jamais été battu ou maltraité par le pasteur. Mais le mal a été fait autrement, lui qui a été frappé à maintes reprises par son beau-père, «encouragé et motivé» par les discours du leader. «Les deux ont un genre de power trip, ils voulaient tout contrôler. Mon beau-père suivait les doctrines et les exemples du pasteur», dit-il.
De ce qu’il se souvient, le pasteur lisait des versets de la Bible et les interprétait pour qu’il devienne clair que les parents devaient toujours ramener les enfants dans le droit chemin. «Et la bonne façon de le faire, c’est en nous frappant. Il parlait même des outils qu’il utilisait. Il vendait des espèces de trucs de caoutchouc pour nous frapper. Mais mon beau-père s’était fabriqué un bâton en bois», lance-t-il, résigné.
La famille d’Elliot a quitté l’Église quelques années plus tard, à la suite d’un différend religieux entre le leader et ses parents, qui se sont trouvés une autre religion «extrême». Les coups n’ont toutefois pas cessé. À 15 ans, le garçon en a eu assez. Il a fuit la maison avec son petit frère de 13 ans.
«On était supposé se faire battre encore ce soir-là et on avait décidé de se sauver, en bicycle à pédale. On n’est jamais revenu, on a pédalé pendant trois heures, on a appelé notre grand-mère qui est venu nous chercher. Elle a appelé la police et on a été placé dans des foyers d’accueil», résume-t-il.
Aujourd’hui, Elliot, athée, garde des séquelles psychologiques profondes. Il chemine toutefois. «Je suis un survivant. J’ai dû faire ce qu’il fallait pour sortir de là», termine-t-il.
Enquête se poursuit
Le Journal s’est rendu à la résidence du pasteur, dans le secteur de Neufchâtel, où l’on entrevoyait de la lumière à l’intérieur malgré les rideaux tirés et les stores baissés. Personne n’a répondu à la porte. Une femme a toutefois décroché le combiné, lorsque Le Journal a tenté de joindre le pasteur par téléphone. «Non merci», a-t-elle simplement répondu, avant de raccrocher.
L’enquête se poursuit du côté du Service de police de la Ville de Québec. «Il y a des preuves à analyser, des gens à rencontrer. C’est à suivre», affirme la porte-parole, Marie-Eve Painchaud.
Pasteur sous enquête: «Mon enfance a été détruite par lui et son Église»
«Il encourageait mes parents à me battre chaque fois que c'était nécessaire pour que je sois un bon Chrétien. Mon enfance a été détruite par lui et son Église.»
Ancien fidèle de l’Église évangélique baptiste de Québec-Est, Elliot (nom fictif) a tout de suite su que le pasteur soupçonné d’avoir battu et maltraité plusieurs enfants dans son sous-sol ne pouvait être que le leader religieux qu’il a lui-même connu, alors qu’il était gamin.
«Il était tellement extrême. C’est carrément le gourou, il dirige tout, il impose ce qu’il faut faire à tout le monde. C’était super encadré, on n’avait aucun accès au monde externe. Quelqu’un qui est né là-dedans ne sait pas qu’il y a autre chose qui existe», lance découragé le jeune homme, aujourd’hui âgé de 25 ans et libéré de cette emprise.
Depuis 2000
La Presse révélait mercredi que le pasteur en question faisait l’objet d’une enquête policière pour avoir frappé à coups de poing et privé de nourriture plusieurs garçons qu’il gardait captifs chez lui, à Québec. Ces derniers lui étaient confiés par leurs parents, des fidèles. Privés de tout contact extérieur, ils ne quittaient le sous-sol du jumelé que pour assister aux cérémonies religieuses.
Elliot est familier avec la pratique, lui qui a connu le pasteur alors qu’il n’avait que six ou sept ans, au début des années 2000, après que sa mère et son beau-père se soient joints aux rangs de l’Église évangélique baptiste de Québec-Est. Pendant deux ou trois ans, ils ont fait deux heures de route tous les dimanches pour assister aux sermons du pasteur, à Québec. Puis, ils roulaient pendant deux autres heures pour rentrer à la maison.
«Mes parents sont un peu fanatiques, ils cherchaient toujours quelque chose d’extrême, de contrôlant. Ça leur plaisait bien ce qu’il y avait à Québec. Ils sont considérés comme extrêmes, mais ils sont moins pires que le pasteur, lui, c’était débile», lance-t-il.
Peur
Déjà à cette époque, des gamins de l’Église séjournaient chez le leader religieux. «Il avait un grand sous-sol, il leur faisait l’école à la maison, il les élevait comme un bourreau. C’était incroyable comment il les élevait. Quand tu les regardais, c’était la peur dans leurs yeux qui les faisait avancer», se souvient-il.
Il se rappelle notamment d’un jeune garçon, blême et frêle, qui résidait chez le pasteur. «On le voyait les dimanches à l’Église. Il ne parlait à personne et avait l'air d'un zombie, ses parents l'avaient confié au pasteur pour en faire un bon chrétien. Il avait des plaques, de la croute, du sang sur les mains. Il était maigre. Mais il se tenait comme un soldat et il avait à peu près six ans. Ça faisait peur.»
Son propre frère, son aîné de quatre ans, a gouté à la médecine du présumé bourreau. «Il était rebelle un peu et je l’admirais. Je voulais être comme lui, il m’inspirait. Mais quand on a commencé l’église à Québec-Est, mon beau-père avait décidé de l’envoyer passer du temps chez le pasteur. Il est revenu, un mois ou deux après, il était complètement changé. Il était un parfait Chrétien. Je ne l’ai plus jamais reconnu, j’avais perdu mon modèle», se désole-t-il.
Battu
Elliot n’a jamais été battu ou maltraité par le pasteur. Mais le mal a été fait autrement, lui qui a été frappé à maintes reprises par son beau-père, «encouragé et motivé» par les discours du leader. «Les deux ont un genre de power trip, ils voulaient tout contrôler. Mon beau-père suivait les doctrines et les exemples du pasteur», dit-il.
De ce qu’il se souvient, le pasteur lisait des versets de la Bible et les interprétait pour qu’il devienne clair que les parents devaient toujours ramener les enfants dans le droit chemin. «Et la bonne façon de le faire, c’est en nous frappant. Il parlait même des outils qu’il utilisait. Il vendait des espèces de trucs de caoutchouc pour nous frapper. Mais mon beau-père s’était fabriqué un bâton en bois», lance-t-il, résigné.
La famille d’Elliot a quitté l’Église quelques années plus tard, à la suite d’un différend religieux entre le leader et ses parents, qui se sont trouvés une autre religion «extrême». Les coups n’ont toutefois pas cessé. À 15 ans, le garçon en a eu assez. Il a fuit la maison avec son petit frère de 13 ans.
«On était supposé se faire battre encore ce soir-là et on avait décidé de se sauver, en bicycle à pédale. On n’est jamais revenu, on a pédalé pendant trois heures, on a appelé notre grand-mère qui est venu nous chercher. Elle a appelé la police et on a été placé dans des foyers d’accueil», résume-t-il.
Aujourd’hui, Elliot, athée, garde des séquelles psychologiques profondes. Il chemine toutefois. «Je suis un survivant. J’ai dû faire ce qu’il fallait pour sortir de là», termine-t-il.
Enquête se poursuit
Le Journal s’est rendu à la résidence du pasteur, dans le secteur de Neufchâtel, où l’on entrevoyait de la lumière à l’intérieur malgré les rideaux tirés et les stores baissés. Personne n’a répondu à la porte. Une femme a toutefois décroché le combiné, lorsque Le Journal a tenté de joindre le pasteur par téléphone. «Non merci», a-t-elle simplement répondu, avant de raccrocher.
L’enquête se poursuit du côté du Service de police de la Ville de Québec. «Il y a des preuves à analyser, des gens à rencontrer. C’est à suivre», affirme la porte-parole, Marie-Eve Painchaud.
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Sectes au Québec et ailleurs : Quelle tristesse de tomber aussi bas !
Mis à jour le 02 octobre 2015 à 18h32
Ces jeunes ont vécu 6 et 10 ans dans le sous-sol de la résidence du pasteur de l'Église évangélique baptiste de Québec-Est (photo).
Garçons maltraités dans un sous-sol de Québec: une autre enquête ouverte
La Commission des droits de la personne et de la jeunesse ouvre une enquête sur les mauvais traitements qu'auraient subis plusieurs jeunes garçons confinés dans un sous-sol d'une résidence de Québec par le pasteur de leur communauté religieuse.
L'organisation a annoncé aujourd'hui, via communiqué, qu'elle ferait «toute la lumière sur cette situation et vérifier si les droits des enfants ont été respectés».
La Presse a révélé cette semaine que la DPJ avait placé deux mineurs en famille d'accueil au début de l'année, après qu'ils aient été victimes de violence et de mauvais traitements. Ces jeunes ont vécu 6 et 10 ans dans le sous-sol de la résidence du pasteur de l'Église évangélique baptiste de Québec-Est.
La Police de Québec a ouvert une enquête criminelle sur les actions du leader religieux.
«Ces jeunes auraient subi des violences et sévices corporels, de l'isolement social et ils auraient été privés de nourriture et d'autres éléments de subsistance, ce qui aurait compromis leur sécurité et leur développement», écrit la Commission pour justifier l'ouverture de son enquête.
«De plus, la DPJ de Québec aurait reçu des signalements concernant les jeunes garçons en 2013, mais aurait fermé les dossiers.»
La ministre déléguée à la Protection de la jeunesse a déjà annoncé la tenue de vérifications internes sur la façon dont le dossier a été traité par les services sociaux.
Philippe Teisceira-Lessard
Ces jeunes ont vécu 6 et 10 ans dans le sous-sol de la résidence du pasteur de l'Église évangélique baptiste de Québec-Est (photo).
Garçons maltraités dans un sous-sol de Québec: une autre enquête ouverte
La Commission des droits de la personne et de la jeunesse ouvre une enquête sur les mauvais traitements qu'auraient subis plusieurs jeunes garçons confinés dans un sous-sol d'une résidence de Québec par le pasteur de leur communauté religieuse.
L'organisation a annoncé aujourd'hui, via communiqué, qu'elle ferait «toute la lumière sur cette situation et vérifier si les droits des enfants ont été respectés».
La Presse a révélé cette semaine que la DPJ avait placé deux mineurs en famille d'accueil au début de l'année, après qu'ils aient été victimes de violence et de mauvais traitements. Ces jeunes ont vécu 6 et 10 ans dans le sous-sol de la résidence du pasteur de l'Église évangélique baptiste de Québec-Est.
La Police de Québec a ouvert une enquête criminelle sur les actions du leader religieux.
«Ces jeunes auraient subi des violences et sévices corporels, de l'isolement social et ils auraient été privés de nourriture et d'autres éléments de subsistance, ce qui aurait compromis leur sécurité et leur développement», écrit la Commission pour justifier l'ouverture de son enquête.
«De plus, la DPJ de Québec aurait reçu des signalements concernant les jeunes garçons en 2013, mais aurait fermé les dossiers.»
La ministre déléguée à la Protection de la jeunesse a déjà annoncé la tenue de vérifications internes sur la façon dont le dossier a été traité par les services sociaux.
Philippe Teisceira-Lessard
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Sectes au Québec et ailleurs : Quelle tristesse de tomber aussi bas !
MISE à JOUR Vendredi, 16 octobre 2015
Le pasteur soupçonné de maltraitance déménage
Le leader religieux, qui fait l’objet d’une enquête policière, a acquis une luxueuse résidence à Shannon
Le pasteur baptiste faisant l’objet d’une enquête policière pour avoir maltraité des enfants dans son sous-sol a déménagé. Malgré des revenus annuels estimés à moins de 17 000 $, le leader religieux a récemment acquis une luxueuse résidence de Shannon pour 385 000 $.
Selon des documents obtenus par Le Journal, le pasteur — qui ne fait face à aucune accusation — a acheté avec son épouse cette nouvelle demeure en novembre 2014. Le couple y vit actuellement avec ses trois filles ainsi qu’un administrateur de l’Église évangélique baptiste de Québec-Est, selon nos informations.
Une visite du Journal sur les lieux a permis de voir non seulement la magnifique maison familiale, mais aussi de constater la présence d’un véhicule récréatif pratiquement neuf, d’une camionnette et d’une remorque fermée. «On ne les voit pas souvent. Les filles portent de longues robes. Ils partent la fin de semaine avec le campeur», a remarqué une voisine, qui n’avait eu aucun contact avec les nouveaux propriétaires.
Vente
S’il a emménagé à l’automne 2014 à Shannon, le pasteur ne s’est départi de son ancienne résidence de Québec qu’en juillet dernier. C’est dans le sous-sol de ce jumelé que des gestes de violence auraient présumément été posés envers de jeunes garçons gardés captifs, au cours des dernières années. Ces jeunes auraient été confiés au pasteur par leurs parents, des fidèles.
Un disciple baptiste de longue date a acheté le bâtiment pour 150 000 $. Le jeune homme a mis la main sur le jumelé pour 75 000 $ de moins que la valeur fixée par l’évaluation municipale.
Un salaire
Dans la déclaration publique effectuée par l’organisation religieuse à l’Agence du revenu du Canada, il est stipulé qu’un seul individu a été rémunéré en 2014. Sur les quelque 85 000 $ reçus en dons en 2014, l’Église baptiste — considérée comme œuvre de bienfaisance aux yeux du fisc — a versé 16 979 $ en salaire.
Tout porte à croire que c’est le leader — qui n’a aucune autre profession déclarée et connue que «pasteur» sur ses documents hypothécaires — qui aurait encaissé cette somme. Plus de la moitié des revenus de l’association sont allés à une «agence» à la «mission évangélique», basée en Indiana, aux États-Unis, et 44 %, soit plus de 36 000 $, seraient allés à des «programmes de bienfaisance».
Plusieurs tentatives ont été faites par téléphone afin de joindre le pasteur et ses proches, mais ceux-ci n’ont pas rappelé Le Journal. L’enquête, qui a débuté en 2014, se poursuit du côté du Service de police de la Ville de Québec.
Le pasteur soupçonné de maltraitance déménage
Le leader religieux, qui fait l’objet d’une enquête policière, a acquis une luxueuse résidence à Shannon
Le pasteur baptiste faisant l’objet d’une enquête policière pour avoir maltraité des enfants dans son sous-sol a déménagé. Malgré des revenus annuels estimés à moins de 17 000 $, le leader religieux a récemment acquis une luxueuse résidence de Shannon pour 385 000 $.
Selon des documents obtenus par Le Journal, le pasteur — qui ne fait face à aucune accusation — a acheté avec son épouse cette nouvelle demeure en novembre 2014. Le couple y vit actuellement avec ses trois filles ainsi qu’un administrateur de l’Église évangélique baptiste de Québec-Est, selon nos informations.
Une visite du Journal sur les lieux a permis de voir non seulement la magnifique maison familiale, mais aussi de constater la présence d’un véhicule récréatif pratiquement neuf, d’une camionnette et d’une remorque fermée. «On ne les voit pas souvent. Les filles portent de longues robes. Ils partent la fin de semaine avec le campeur», a remarqué une voisine, qui n’avait eu aucun contact avec les nouveaux propriétaires.
Vente
S’il a emménagé à l’automne 2014 à Shannon, le pasteur ne s’est départi de son ancienne résidence de Québec qu’en juillet dernier. C’est dans le sous-sol de ce jumelé que des gestes de violence auraient présumément été posés envers de jeunes garçons gardés captifs, au cours des dernières années. Ces jeunes auraient été confiés au pasteur par leurs parents, des fidèles.
Un disciple baptiste de longue date a acheté le bâtiment pour 150 000 $. Le jeune homme a mis la main sur le jumelé pour 75 000 $ de moins que la valeur fixée par l’évaluation municipale.
Un salaire
Dans la déclaration publique effectuée par l’organisation religieuse à l’Agence du revenu du Canada, il est stipulé qu’un seul individu a été rémunéré en 2014. Sur les quelque 85 000 $ reçus en dons en 2014, l’Église baptiste — considérée comme œuvre de bienfaisance aux yeux du fisc — a versé 16 979 $ en salaire.
Tout porte à croire que c’est le leader — qui n’a aucune autre profession déclarée et connue que «pasteur» sur ses documents hypothécaires — qui aurait encaissé cette somme. Plus de la moitié des revenus de l’association sont allés à une «agence» à la «mission évangélique», basée en Indiana, aux États-Unis, et 44 %, soit plus de 36 000 $, seraient allés à des «programmes de bienfaisance».
Plusieurs tentatives ont été faites par téléphone afin de joindre le pasteur et ses proches, mais ceux-ci n’ont pas rappelé Le Journal. L’enquête, qui a débuté en 2014, se poursuit du côté du Service de police de la Ville de Québec.
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Sectes au Québec et ailleurs : Quelle tristesse de tomber aussi bas !
Un ado américain battu à mort par ses parents car il voulait quitter une secte
Un adolescent américain a été battu à mort par ses parents et plusieurs membres de leur secte dans l'Etat de New York parce qu'il avait fait part de son souhait d'en partir. Lucas Leonard, et son frère de 17 ans, Christopher, avaient, lors d'une "session de conseil spirituel", été battus pendant des heures par leurs parents et plusieurs membres de la "Word of Life Christian Church", installée dans une ancienne école de New Hartford, à environ 400 km au nord-ouest de la ville de New York. Lucas est décédé le lendemain, Christopher, grièvement blessé, est toujours hospitalisé. Leurs parents ont été inculpés d'homicide ainsi que quatre autres membres de la secte.
Un ado américain battu à mort par ses parents... par 6MEDIAS
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Sectes au Québec et ailleurs : Quelle tristesse de tomber aussi bas !
Ils reçoivent chaque dimanche des dizaines de personnes vêtues de blanc pour entendre parler Olivier Martin dit Manitara - un «fils du Soleil» autoproclamé - , qui dirige le mouvement et qui dit se faire transmettre par des forces surnaturelles le texte des «Évangiles esséniens», signé de sa main.
L'Ordre des Esséniens n'a pas fait de vagues depuis l'exil de son leader de la France au Québec, il y a 10 ans. Mais selon l'État français, la dévotion des membres pour les archanges et la «Lumière éternelle» cache des idées inquiétantes sur l'imminence de la fin du monde.
Ciblé en France, un gourou prospère au Québec ...
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Sectes au Québec et ailleurs : Quelle tristesse de tomber aussi bas !
Un autre Temple solaire !! les gens aiment dont ça se faire embobiner!
c12345- Contemplatif
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Re: Sectes au Québec et ailleurs : Quelle tristesse de tomber aussi bas !
En effet chère @carmila ! Il faut être bien naïf ou très malheureux pour se laisser embobiner dans de telles sectes.carmila a écrit:Un autre Temple solaire !! les gens aiment dont ça se faire embobiner !
Avez-vous remarqué sur cette photo, les membres de cette secte semblent adorer la statue du gourou ?
Quelle abomination !
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Sectes au Québec et ailleurs : Quelle tristesse de tomber aussi bas !
oui bien vraie.
Je disais au Curé l'autre jour les Églises sont vides, mais les gens cherchent de la spiritualité et s'éparpillent n'importe ou.
Il semblait qu'il n'avait pas vue ça. Je me disais pourquoi tu restes dans ton presbytères?
Je disais au Curé l'autre jour les Églises sont vides, mais les gens cherchent de la spiritualité et s'éparpillent n'importe ou.
Il semblait qu'il n'avait pas vue ça. Je me disais pourquoi tu restes dans ton presbytères?
c12345- Contemplatif
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Re: Sectes au Québec et ailleurs : Quelle tristesse de tomber aussi bas !
Un peu comme une salade ! Un petit peu de ceci... Un petit peu de cela !
Christianisme, bouddhisme, hindouiste, New Age : Tout y est !
4 juin 2019
Le travail du révérend Labrie comparé à celui du frère André par son avocat
Assurant la défense du révérend Jean-François Labrie, son avocat a comparé son travail de guérison spirituelle à celui du frère André, mardi, lors du contre-interrogatoire de son client au palais de justice de Sherbrooke.
C'est de la guérison spirituelle, ce sont des soins spirituels et autant le frère André que mon client et les prêtres à Lourdes ne guérissent pas; ils procurent de l'espoir, ils donnent des soins spirituels, ils écoutent et s'il y a une guérison, c'est selon eux l'Esprit sain, mais pas eux, explique Me Robert Brunet.
L'activité de l'un ressemblait étrangement à l'activité de l'autre, a ajouté l'avocat.
Ce dernier a fait entendre le témoignage d'une anthropologue des religions, Deirdre Meintel, en après-midi. La professeure à l’Université de Montréal, qui étudie les groupes religieux au Québec, a défini la guérison spirituelle comme une activité orientée vers l'âme et non le corps.
En matinée, Jean-François Labrie avait déclaré croire qu'aucun professionnel de la santé ne peut guérir un malade et que seul Dieu peut engendrer un processus aussi miraculeux qu'une guérison.
ÉGLISE SPIRITUELLE INTER-FOI
Le révérend de l’église Inter-foi de North Hatley assure ne pas se prétendre guérisseur, même si plusieurs personnes le qualifient ainsi.
Je n’ai aucune connaissances médicales , de dire l’accusé.
« Un média à potins »
L’avocate du Collège des médecins a longuement questionné l’homme sur des propos tenus lors d’une consultation filmée à l’aide d’une caméra cachée par l’émission La Facture
Dans le reportage diffusé en novembre 2015, Jean-François Labrie discute avec un homme souffrant d’un problème de foie et évoque des hypothèses. Le révérend dit ne pas reconnaître sa voix dans l’extrait présenté.
Il affirme que ce qui est écrit en bas d’écran ne correspond pas à ses paroles.
C’est sûr que ce n’est pas ce que j’ai dit. [...] La seule partie de reportage qu’ils ont montrée fait l’abstraction du rituel complet , déplore-t-il.
Il qualifie le montage de sensationnel et parle de média à potins.
À partir de 2011, Labrie voyait de 100 à 130 personnes par semaine jusqu'à 10 mois par année tandis que le nombre de consultations serait maintenant d'une cinquantaine par semaine. Le don suggéré est de 80 $ par consultation.
Le juge Erick Vanchestein a demandé des précisions à l’accusé à propos de ses revenus personnels et ceux à l’église Inter-foi. Le révérend a répété qu’il ne touche aucun salaire des consultations qu’il tient à l’église. Tous les dons, déposés en argent comptant dans une boîte, sont remis à l’église ou à des œuvres de charité, dit-il.
Le juge a fait remarquer que la somme des dons totaliserait au moins 300 000$ par année. Or, le président du Conseil d’administration de l’église Inter-foi, Rejean Roy, a indiqué dans son témoignage que l’église déclare un revenu annuel d’environ 75
000$.
Par ailleurs, Jean-François Labrie affirme vivre uniquement des formations qu’il offre à différents endroits dans le monde. Il déclare environ 100 000 $ par année à l’impôt.
La défense conclura sa preuve mercredi avec deux témoins qui oeuvrent aussi dans le domaine de la spiritualité.
Pour en savoir plus sur cette église : Eglise Spirituelle Inter-Foi www.esinterfoi.com/
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Inscription : 25/03/2008
Re: Sectes au Québec et ailleurs : Quelle tristesse de tomber aussi bas !
«J.E.» infiltre un groupe religieux: «pour l'avoir vécu, je peux dire que c'est une secte!»
L'émission «J.E.» s'intéresse à une communauté religieuse peu connue qui s'est implantée il y a une dizaine d'années à Cookshire-Eaton, en Estrie. Un membre de notre équipe a infiltré la communauté.
«J.E.» a voulu en savoir plus sur ce groupe ésotérique en retrouvant d'anciens disciples. Tous veulent préserver leur anonymat. Charles* nom fictif, a été prêtre Essénien. Il habitait au village.
«Au début j'étais fasciné par les archanges, l'ésotérisme. J'ai connu Olivier Manitara grâce à un ami qui avait écouté ses conférences et ça venait me chercher. L'idée de bâtir une société, de faire partie des Élus me fascinait. Je cherchais un peu de magie», raconte-t-il.
Pour gravir les échelons dans la hiérarchie spirituelle, il faut débourser. Charles a dépensé des milliers de dollars pour les différents séminaires, les livres, les formations. «Pour que ça soit une secte, il faut que ça soit coupé du monde, faut donner de l'argent, faut que tu sois manipulé. Moi, pour l'avoir vécu, je peux dire que c'est une secte!»
Marie-Ange a passé deux ans chez les Esséniens. Après avoir dépensé des milliers de dollars pour des livres et des conférences, elle a déchanté. «J'ai vu qu'ils étaient beaucoup intéressés par l'argent, toujours l'argent... Il y avait un certain lavage de cerveau.»
Grâce à notre infiltrateur, nous en avons appris davantage sur L'Ordre des esséniens qui compterait un millier de disciples dans le monde et un peu plus d'une centaine au Québec. Nous avons participé à la Ronde des Archanges, c'est le grand rendez-vous des Esséniens quatre fois par année, à 400 dollars par disciples.
Lors des cérémonies, les adeptes sont tous vêtus de blanc. Un signe de pureté selon eux. Les disciples écoutent religieusement leur prophète citer des textes qui lui seraient transmis par des forces surnaturelles.
Dans son enseignement Manitara fait une séparation entre le monde des divins (les Esséniens) et les humains. Le monde de l'homme est en déclin selon les évangiles esséniens. «Pour Manitara, le monde de l'homme ne vaut pas grand-chose», prétend Marie-Ange.
Plus d'une soixantaine de disciples habitent en permanence au village Essénien. Ils y ont construit des maisons et y élèvent leurs enfants. Mais le Village a perdu de son lustre lorsque Manitara a décidé de collecter des dons afin d'aller s'installer au Panama.
Certains disciples se sont sentis abandonnés, d'autres ont quitté le mouvement et ont du recourir à de l'aide psychologique.
Charles avoue avoir été parfois naïf et aussi vulnérable. «On se fait croire que c'est correct, que c'est bien. On se dit je ne veux pas partir, mais dans le fond, on le voit bien que ce n'est pas sain, les disciples veulent y croire!»
Pour les Esséniens, la terre de Cookshire est une terre sacrée, où y ils doivent vivre, prier et investir...
Le problème c'est que cette terre n'est pas zonée comme un lieu de culte. Des maisons construites sans permis et enregistrées comme des presbytères, évitant ainsi de payer des taxes. L'église essénienne est enregistrée au Québec comme un organisme de bienfaisance, elle bénéficie donc d'exemptions fiscales. «C'est une perte de revenus considérable pour la ville!» affirme Martin Tremblay, directeur de la ville de Cookshire-Eaton
Les esséniens multiplient les recours judiciaires depuis des années en faisant valoir la liberté de religion. Un porte-parole du mouvement a accepté de répondre aux questions de «J.E.».
En janvier 2018, le Tribunal administratif a donné raison à la Commission de protection du territoire agricole du Québec qui ordonne que plusieurs bâtiments et maisons soient démolis ou déplacés.
«On demande une modification de zonage, mais la ville ne veut pas ! On va aller en bataille judiciaire. Nos bâtiments doivent être maintenus ici, ce n'est pas demandé par des hommes, mais par des archanges» prétend le porte-parole de l'Église essénienne du Québec, Pierre-Simon Cleary.
Notre infiltrateur a été reçu dans un climat très amical et accueillant, sans aucune pression pour poursuivre son aventure essénienne. Par contre, dans les conférences, on incite les fidèles à recruter de nouveaux membres et d'investir dans le mouvement.
Les dirigeants répètent aux disciples que le mouvement est loin de rouler sur l'or, ils demandent donc aux fidèles de travailler bénévolement pour la communauté, pour les maisons d'édition notamment.
«J.E.» a consulté les documents de l'Agence du revenu du Canada. La fondation Essénienne a déclaré des actifs de plus de 5 millions de dollars et des revenus de plus de 2 millions de dollars, seulement pour l'année 2016. Les donateurs sont généreux; 763 869$ ont été offerts, notamment dans le but d'investir dans la construction du village au Panama.
Vidéo : «J.E.» infiltre un groupe religieux: «pour l'avoir vécu, je peux dire que ... https://www.journaldemontreal.com/.../je-infiltre-un-groupe-religieux-pour-lavoir-vec...
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Sectes au Québec et ailleurs : Quelle tristesse de tomber aussi bas !
Monastère Magnificat sur un terrain de 500 acres à Saint-Jovite
Les Apôtres de l’Amour Infini
Fondée àLille (France) en 1935 par François Michel Collin, un ancien prêtre de la Congrégation du Sacré-Coeur ; Jésus-Christ lui serait apparu pour le sacrer évêque, puis pape sous le nom de Clément XV ; se réclame de la religion catholique et se dit inspiré par des messages secrets de la sainte Vierge Marie.
Michel Collin, un ancien prêtre catholique défroqué avait fondé la secte des apôtres de l'Amour infini et avait adopté le nom de Clément XV.
Clément XV serait apparu au Québec à Jean-Gaston Tremblay, un ancien frère de la charité-F.C.*, et l'aurait sacré évêque ; Tremblay prend alors le nom de père Jean-Grégoire.
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Sectes au Québec et ailleurs : Quelle tristesse de tomber aussi bas !
L'un des lieux de culte de l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours est situé rue de l'Orphelinat, à Montréal.
Cérémonie religieuse à l'église de Jésus-Christ des saints des derniers jours, rue de l'Orphelinat, à Montréal
Les mormons veulent changer de nom
Les mormons veulent un nouveau nom. Le chef de l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours a pris cette décision après avoir eu une « révélation ». Mais effacer un nom utilisé depuis des dizaines d'années ne sera pas simple.
Révélation
En août dernier, le chef de l'Église, Russell Nelson, a dévoilé dans un communiqué qu'il fallait dorénavant éviter le terme « mormon » et le sigle LDS (Latter-day Saints, soit saints des derniers jours, en anglais) pour désigner son Église. « Ce n'est pas l'Église mormone », a-t-il déclaré deux jours plus tard devant 4000 fidèles réunis au Palais des congrès de Montréal, selon un article publié sur le site officiel du groupe. « Ce n'est pas l'Église LDS. Ce n'est pas l'Église des saints des derniers jours. »
Depuis, l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours a modifié toute sa littérature, même si elle conserve les noms de domaine mormonnews.org et lds.org pour éviter la confusion. « On veut insister sur Jésus-Christ », explique Mélanie Bouffard, une fidèle de Boisbriand vers qui les porte-parole québécois de l'Église ont dirigé La Presse pour une entrevue. « Le mot "mormon" a parfois été utilisé péjorativement. » Y aura-t-il un adjectif, pour éviter d'utiliser le nom de l'Église au complet, notamment dans les titres des journaux, ou quand on mentionne des chrétiens de différentes dénominations - catholiques, protestants, orthodoxes - dans la même phrase ? « Pas pour le moment, dit Mme Bouffard. Je ne sais pas quels sont les plans à ce sujet. »
Transmission
Mélanie Bouffard, membre de l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours
Mélanie Bouffard fait partie de l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours depuis sa naissance, alors que ses parents y ont adhéré il y a 40 ans à la suite de la visite d'un missionnaire. À l'âge de 21 ans, comme tous les fidèles, elle a été missionnaire au Missouri (2 ans pour les garçons, 18 mois pour les filles). Elle a aujourd'hui quatre enfants de 6, 9, 10 et 13 ans et vient de recommencer à travailler, comme surveillante dans une école, parce que son dernier vient d'entrer à l'école. « Comme des gens normaux, mes enfants vont à l'école de quartier, le plus vieux a les défis de l'adolescence », dit Mme Bouffard. L'aîné va-t-il être missionnaire lui aussi ? « On aimerait ça, mais on ne va pas le forcer. »
Avant sa naissance, elle a occupé divers postes de gérante dans des magasins, au service à la clientèle et aussi dans une usine. Détail particulier, dans leurs courriels, les porte-parole de l'Église la désignaient sous le nom de « Mme Tremblay ». « C'est le nom de mon mari, mais dans la vie de tous les jours, j'utilise mon nom de jeune fille. »
L'a b c des mormons
Selon l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours, au VIe siècle avant Jésus-Christ, un groupe d'israélites appelés Néphites sont arrivés en Amérique du Nord où, 900 ans plus tard, un prophète appelé Mormon a inscrit des révélations divines sur des tablettes d'or par la suite enterrées, puis retrouvées par le fondateur de l'Église, Joseph Smith. « Pour nous, Dieu n'a pas cessé de s'adresser aux prophètes après Jésus », dit Mme Bouffard. Les fidèles se rencontrent dans des églises, qui sont ouvertes à la population générale, mais seuls les membres de l'Église peuvent pénétrer dans les temples, qui sont surtout utilisés pour des rites particuliers comme le mariage. Celui du Québec se trouve à Longueuil.
Mathieu Perreault
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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